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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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Les coopératives aident donc leurs membres à obtenir de meilleurs prix pourleurs pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong> pour le moins à préserver leur revenu <strong>et</strong> leur statut économique.Leur objectif est aussi d’œuvrer à augmenter le revenu de leurs membres enproposant des services pour améliorer la pro<strong>du</strong>ction, des technologies, desressources humaines supplémentaires <strong>et</strong> des canaux de commercialisationsusceptibles d’aider directement les membres à augmenter la rentabilité de leurspro<strong>du</strong>its. Elles accroissent le revenu des membres en distribuant 70 pour centdes profits (sous forme de dividendes) générés par les activités économiques oucommerciales. Dans la coopérative primaire Dibandiba, par exemple, 60 birrs enmoyenne ont été distribués à 345 membres en 2005 sous forme de dividendes.On peut dès lors dire avec certitude que les coopératives contribuent fortementà ré<strong>du</strong>ire la pauvr<strong>et</strong>é.Les COOPEC, les coopératives d’artisanat <strong>et</strong> d’autres organisations dont lesgroupes d’entraide perm<strong>et</strong>tent aussi à leurs membres de générer un revenuà partir d’un emploi pro<strong>du</strong>ctif. De surcroît, les COOPEC demandent à leursmembres de faire fructifier leur épargne. Ainsi, ces membres peuvent contracterd’autres prêts pour faire tourner leur p<strong>et</strong>ite entreprise <strong>et</strong> disposer d’une épargnesuffisante pour leur consommation future.Généralement, les coopératives ne ciblent pas explicitement les plus démunis.Toutefois, elles font se côtoyer les plus pauvres <strong>et</strong> les moins pauvres. Elle se soucient<strong>du</strong> bien-être <strong>et</strong> des problèmes économiques de leurs membres. Leur nature cohésiveles amène à lutter contre la pauvr<strong>et</strong>é au niveau indivi<strong>du</strong>el via divers moyenscomme des opportunités de travail occasionnel, des dispenses de cotisations <strong>et</strong> lamobilisation des ressources des membres pour soutenir les très pauvres.Protection sociale: Les coopératives sont complémentairesdes institutions traditionnelles<strong>La</strong> coopération entre des personnes vivant dans des quartiers proches est un<strong>et</strong>radition de nombreuses cultures en Ethiopie. Diverses communautés créentdes institutions traditionnelles qui ont généralement pour objectif la mise encommun des risques. Elles mobilisent des ressources financières, matérielles <strong>et</strong>humaines <strong>et</strong> leurs formes les plus répan<strong>du</strong>es sont equb, idir, debo <strong>et</strong> jige. Equbest un programme d’épargne rotative traditionnel <strong>et</strong> idir un système d’assurancesociale (société funéraire). Debo <strong>et</strong> jige mobilisent la main-d’œuvre pour lespics d’activité agricole <strong>et</strong> les travaux utilisant une forte main-d’œuvre. Cesgroupes proposent leurs services depuis des décennies <strong>et</strong>, contrairement auxcoopératives, n’ont pas été capables d’adopter certains principes économiquespour promouvoir leur rôle dans d’autres activités économiques rentables.148 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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