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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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C<strong>et</strong>te année-là, elles ont versé 26 millions de birrs de salaires (employés dela banque coopérative d’Oromia non compris). Ces chiffres semblent sousestiméspuisque toute coopérative primaire est tenue d’employer au moins troispersonnes (un comptable, un magasinier <strong>et</strong> un garde) lorsqu’elle est créée. Uncalcul rapide montre que le nombre d’employés pourrait facilement atteindre43 270 personnes. De plus, les unions de coopératives emploieraient quelque1 870 personnes (sur une base de 18 personnes 7 en moyenne par union). Cesestimations perm<strong>et</strong>tent d’établir que le secteur coopératif employait environ47 576 personnes en 2005, y compris les 2 295 employés de la FCA <strong>et</strong> desbureaux régionaux <strong>et</strong> les 140 employés de la banque coopérative.Mis à part l’emploi salarié, les coopératives sont aussi des appuis essentiels <strong>du</strong>travail indépendant dans les zones urbaines <strong>et</strong> rurales. Les COOPEC, qui souventconsentent de p<strong>et</strong>its prêts à des micro-entrepreneurs, à des coopérativesd’artisanat <strong>et</strong> au secteur des services, contribueraient à l’emploi de près de400 000 travailleurs indépendants dans tout le pays. De plus, les membres descoopératives agricoles généreraient tout ou partie de leur revenu au traversd’activités coopératives. A partir de l’exemple de la coopérative primaire deDibandiba dont 22 pour cent des membres participent activement aux activitésde la structure <strong>et</strong> génèrent des revenus, on estime à 900 000 environ le nombrede travailleurs <strong>du</strong> secteur agricole dont le revenu proviendrait en partie de leurscoopératives.<strong>La</strong> main-d’œuvre occasionnelle bénéficie également des opportunités d’emploi<strong>du</strong> secteur coopératif. Chaque union de coopératives de commercialisation decéréales emploierait en moyenne 80 travailleurs occasionnels chaque année, tandisque les unions de coopératives de caféiculteurs feraient appel à 3000 personnes(pour le chargement <strong>et</strong> le déchargement). Les coopératives recruteraient doncplus de 21 000 travailleurs occasionnels par an. C<strong>et</strong>te estimation ne tient pascompte des travailleurs impliqués dans des activités nécessitant une forte maind’œuvrecomme la récolte <strong>du</strong> café. Traditionnellement, les populations vivantdans des zones démunies ou de pénurie alimentaire chronique migrent poursurvivre <strong>et</strong> se consacrent à ce genre de travail temporaire.Sur la base de ce qui précède <strong>et</strong> en ne tenant pas compte de l’emploioccasionnel des migrants, on peut raisonnablement estimer qu’environ1,4 million de personnes tirent tout ou partie de leur revenu des coopérativesen Ethiopie. <strong>La</strong> formation de nouvelles coopératives créera des opportunitésd’emploi supplémentaires. Selon les prévisions de la FCA, le nombre d’unionsde coopératives <strong>et</strong> de coopératives primaires devrait passer à 600 <strong>et</strong> 24 000,7Calcul basé sur les données concernant l’emploi de trois unions de coopératives (unions des coopérativesd’agriculteurs Adama Lume <strong>et</strong> des coopératives de caféiculteurs d’Oromia <strong>et</strong> de Sidama).146 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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