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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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par exemple, m<strong>et</strong> en œuvre le Agricultural Mark<strong>et</strong>ing Improvement Programme(programme d’amélioration de la commercialisation des pro<strong>du</strong>its agricoles,AMIP) dont certains vol<strong>et</strong>s ciblent spécifiquement les coopératives, tels ledéveloppement d’infrastructures, la construction de magasins <strong>et</strong> d’entrepôts, lerenforcement des capacités <strong>et</strong> le financement <strong>du</strong> crédit.Le gouvernement a institué des cursus sur les coopératives dans les universitésd’Alemaya, d’Awassa, de Jimma <strong>et</strong> de Tigré qui ont ouvert des départementsdédiés aux coopératives depuis 2002. Ces universités avaient prévu de délivrerleurs premiers diplômes à quelque 800 étudiants en 2006. 6 De plus, ellesont accueilli des étudiants de troisième cycle en 2005. Ces efforts devraientconsidérablement améliorer les ressources humaines qualifiées disponibles pourle secteur coopératif. Le programme de ces établissements d’enseignementsupérieur a été conçu en étroite collaboration avec la FCA, VOCA <strong>et</strong> SHDI.Les départements dédiés aux études coopératives sont rattachés aux facultésd’agriculture de Tigré, d’Ambo <strong>et</strong> d’Awassa <strong>et</strong> à la faculté de commerce <strong>et</strong>d’économie d’Alemaya. Faute d’approche uniforme pour définir la portée dece cursus, on peut craindre que son association avec l’une ou l’autre de cesdisciplines nuise involontairement aux efforts de promotion des études axéessur les coopératives.Les coopératives ont pu participer au salon organisé par la Chambre de commerced’Addis Abeba en 2005. Certaines s’emploient à nouer des contacts avec les acteurséconomiques <strong>et</strong> commerciaux. Plusieurs unions de coopératives de pro<strong>du</strong>cteurs decéréales des régions d’Amhara <strong>et</strong> d’Oromia, par exemple, sont en relation avec desin<strong>du</strong>stries qui achètent leurs pro<strong>du</strong>its ou sont susceptibles de le faire.Des institutions de microfinance concluent des accords avec des coopérativespour la fourniture de services financiers. Dedebit, Amahara <strong>et</strong> OMO, parexemple, proposent de tels services dans des régions n’offrant pas d’accès aucrédit. Les coopératives considèrent ce service comme essentiel, la plupart desagriculteurs n’ayant pas d’autres sources de financement. Elles pensent que c<strong>et</strong>arrangement est provisoire puisqu’à l’avenir toutes devront créer leur propreCOOPEC pour fournir de meilleurs services financiers à leurs membres.Le secteur coopératif, employeur de premier planLe secteur coopératif est présenté comme générateur d’emplois <strong>et</strong> faitactuellement partie des principaux employeurs <strong>du</strong> pays. Selon les chiffres de laFCA, les coopératives employaient 28 000 personnes en Ethiopie en 2005.6Etude réalisée en 2005.CROISSANCE SANS STRUCTURES : LE MOUVEMENT COOPÉRATIF EN ETHIOPIE145

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