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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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Le mouvement coopératif ne répond pas aux attentes en matière de performancesmais possède le potentiel nécessaire pour améliorer son statut afin de renforcersa capacité à lutter contre la pauvr<strong>et</strong>é. Pour terminer, voici quelques suggestionsfondamentales qui perm<strong>et</strong>traient de le relancer.• <strong>La</strong> pro<strong>du</strong>ctivité agricole étant le principal facteur qui affecte le dynamismedes coopératives <strong>du</strong> secteur, la relance de la pro<strong>du</strong>ction de certaines culturesainsi que l’amélioration <strong>du</strong> niveau de pro<strong>du</strong>ction relanceront ces structures.• Toutes les coopératives rencontrent des problèmes de gestion malgré denombreuses années de formation <strong>du</strong> personnel par le collège coopératif <strong>du</strong>Kenya avec le soutien de bailleurs de fonds. Il faut proposer des formationséquilibrées s’adressant aux différents acteurs des coopératives (personnel,comité de gestion <strong>et</strong> membres) pour que tous soient conscients de leursdroits <strong>et</strong> de leurs responsabilités.• Toutes les coopératives connaissent des problèmes de direction. Renforcerl’intégrité des dirigeants suppose d’intensifier l’é<strong>du</strong>cation des membres afinde les sensibiliser à la nécessité d’élire des dirigeants dignes de confiance.• Les coopératives doivent être autosuffisantes mais la plupart ne possèdentpas le capital nécessaire pour affronter la concurrence des entreprisesprivées sur un marché libéralisé. C<strong>et</strong>te situation pourrait entraîner unemainmise des entreprises privées sur la commercialisation des pro<strong>du</strong>itsagricoles, au détriment des coopératives. L’intro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> système decommercialisation directe <strong>du</strong> café confirme les craintes de la KPCU à c<strong>et</strong>égard. Il est donc nécessaire que les bailleurs de fonds parviennent à unéquilibre entre la préoccupation actuelle de renforcement des capacitésinstitutionnelles <strong>et</strong> l’apport de capital qui devrait irriguer directement lemouvement coopératif sans passer par le gouvernement. Cela devrait aussis’appliquer aux COOPEC qui font face à une forte demande de prêts deleurs membres mais dont la capitalisation est insuffisante.• Les COOPEC doivent diversifier leurs activités traditionnelles d’épargne <strong>et</strong>de crédit au profit de nouveaux pro<strong>du</strong>its comme les activités de service deguich<strong>et</strong>, les comptes d’épargne pour l’é<strong>du</strong>cation, Noël, les enfants.• Les COOPEC doivent moderniser leurs systèmes de gestion en adoptantles technologies de l’information afin de ré<strong>du</strong>ire le coût des transactions <strong>et</strong>améliorer la qualité des services à leurs membres.CROISSANCE QUALITATIVE ET QUANTITATIVE DU MOUVEMENT COOPÉRATIF AU KENYA125

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