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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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sensibiliser un public plus large. Toutes ces mesures rendraient les COOPEC plusdynamiques <strong>et</strong> généreraient des opportunités d’emploi supplémentaires.Les autres facteurs qui affectent généralement la performance <strong>et</strong> le dynamismedes coopératives ont déjà été mis en évidence. Les solutions aux problèmesde direction, de gestion <strong>et</strong> de capital pourraient libérer l’énorme potentiel descoopératives en matière d’emploi.Une contribution notable à la ré<strong>du</strong>ction de la pauvr<strong>et</strong>éSi, initialement, l’Etat incita la formation de coopératives (mais sans véritablepolitique) dans les domaines à fort potentiel <strong>du</strong> secteur agricole, aujourd’huion trouve également ces structures dans les domaines à plus faible potentiel.Le mouvement des COOPEC s’étend rapidement, de ses secteurs traditionnels(zones urbaines <strong>et</strong> emploi salarié) vers les secteurs ruraux <strong>et</strong> informels. CertainesCOOPEC urbaines <strong>et</strong> fondées sur base de l’employeur comme Mwalimu (pourles enseignants) <strong>et</strong> Harambee (pour les employés <strong>du</strong> Bureau <strong>du</strong> Président)ont ouvert des filiales en dehors de Nairobi, avec des services de guich<strong>et</strong> (ycompris des pro<strong>du</strong>its de dépôt d’épargne restant disponible <strong>et</strong> des avances sursalaire instantanées <strong>et</strong> en espèces) qui améliorent les flux de trésorerie dans desdomaines négligés par les banques commerciales. Le revenu associé aux activitésde ces coopératives n’a pas seulement bénéficié aux membres mais aussi auxentreprises <strong>et</strong> aux populations locales. <strong>La</strong> contribution des coopératives à laré<strong>du</strong>ction de la pauvr<strong>et</strong>é devrait être appréciée à c<strong>et</strong>te aune.Il convient également de noter que le revenu généré par les membres descoopératives est essentiellement utilisé pour le financement de mesures deré<strong>du</strong>ction de la pauvr<strong>et</strong>é à long terme. Par exemple, le principal type de prêtproposé par la plupart des COOPEC (avec des taux d’intérêt de 1 à 1,5 pourcent à amortissement dégressif sur une période de 12 mois) sert à payer les fraisde scolarité (Evans, 2002: 22-23). Il a donné à de nombreux membres de cescoopératives l’opportunité d’é<strong>du</strong>quer leurs enfants dans l’optique de ré<strong>du</strong>irela pauvr<strong>et</strong>é dans leurs familles en préparant les enfants à trouver un emploi.Les membres de la COOPEC de l’Université de Maseno ont obtenu des prêtsde développement pour construire des logements, investir dans des entreprisescommerciales <strong>et</strong> agricoles <strong>et</strong> remplir certaines de leurs obligations familiales,en plus <strong>du</strong> paiement des frais de scolarité. Tous ces efforts visent à ré<strong>du</strong>ire lapauvr<strong>et</strong>é.Les plaintes des pro<strong>du</strong>cteurs de coton de l’ouest <strong>du</strong> Kenya sont encore plusrévélatrices de la contribution des coopératives à la ré<strong>du</strong>ction de la pauvr<strong>et</strong>é.120 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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