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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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en dynamisme en se dotant d’un fonds de stabilisation afin d’amortir les tauxd’intérêt élevés qu’elles sont contraintes d’appliquer à leurs membres pour faireface à leurs coûts de fonctionnement <strong>et</strong> générer un profit. Ce fonds, octroyé à uneCOOPEC en tant que subvention de soutien au fonds de roulement, amélioreraitses liquidités <strong>et</strong> lui perm<strong>et</strong>trait de financer plus de prêts pour ses membres, voiremême de ré<strong>du</strong>ire les taux d’intérêt de ces prêts.Notons toutefois que malgré les problèmes que rencontrent les coopératives,un certain nombre de bonnes pratiques déclenchent la formation d’autrescoopératives. Il est établi, par exemple, que le dynamisme des COOPEC a incitéles coopératives agricoles à lancer des activités d’épargne <strong>et</strong> de crédit en zonerurale pour remplacer leurs activités de commercialisation «dormantes».D’une assistance gouvernementale à un appui direct aumouvementLes bailleurs de fonds <strong>du</strong> mouvement coopératif <strong>du</strong> Kenya sont essentiellementles agences de coopération des pays in<strong>du</strong>strialisés <strong>et</strong> des organisationsinternationales. Leur soutien inclut l’apport de capital, le renforcementdes capacités institutionnelles, l’é<strong>du</strong>cation <strong>et</strong> la formation <strong>et</strong> l’appui audéveloppement d’un environnement propice à un fonctionnement efficace descoopératives.Deux grosses agences de coopération des pays in<strong>du</strong>strialisées sont présentes auKenya. <strong>La</strong> première, le Centre coopératif suédois (SCC), finance des programmesde renforcement des capacités <strong>et</strong> de développement institutionnel descoopératives. Ses fonds sont affectés directement au mouvement coopératif, sanspasser par le gouvernement comme c’était le cas dans le cadre <strong>du</strong> programmede développement coopératif entre le Kenya <strong>et</strong> les pays nordiques (KNCDP)qui a été abandonné. Le SCC a pris en charge le renforcement des capacités<strong>et</strong> l’élaboration de programmes au collège coopératif <strong>du</strong> Kenya <strong>et</strong> financé laKNFC pour qu’elle accueille des consultations coopératives sur les implicationsde la loi sur les coopératives (Cooperative Soci<strong>et</strong>ies (Amendment) Act) de 2004.Actuellement, il appuie des initiatives pour relancer la capacité institutionnellede la KNFC <strong>et</strong> finance, à hauteur de près de 30 millions des shillings kenyanspar an, le programme ICMIS (Intensive Cooperative Management ImprovementScheme) dont l’objectif est d’améliorer la gestion de coopératives préalablementsélectionnées en formant leur personnel <strong>et</strong> leur comité de gestion. De plus,le SCC finance l’é<strong>du</strong>cation des membres des coopératives par l’intermédiairede programmes spécialisés. Par exemple, il a financé l’ONG locale CEEDCO(Community Empowerment and Economic Development through Cooperatives)114 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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