Vol.VI #1 - Association des Brassard d'Amerique

La Maçonne Page 2 de 16Le mot du présidentÀ l’occasion du cinquième anniversaire de création de l’Association de familledes Brassard d’Amérique, il est important de nous poser les questionsfondamentales concernant nos origines, ceux qui ont pris ce risque énorme àGérald Brassard l’époque de s’expatrier dans une contrée aussi sauvage qu’inconnue, concernantaussi leur vie en France et en Nouvelle-France, enfin concernant toute leurdescendance ici en terre d’Amérique. Plusieurs d’entre nous avons entrepris ou complété notregénéalogie. Ce sont de petits bouts d’histoire, qui n’ont jamais été rassemblés pour en faire un toutcohérent. Nous voulons remédier à cela par les activités de l’association, en regroupant tous ceux quisont préoccupés par l’histoire et que l’aventure de Françoise Méry et d’Antoine Brassard intéresse.Ma chronique portera, au fil de la parution de notre journal, sur la recherche et le souci d’authenticitéhistorique, des faits entourant la grande histoire des Brassard d’Amérique. Aujourd’hui, je vousparlerai de nos aïeux communs, Antoine Brassard et Françoise Méry.L’histoire d’une grande famille : Les Brassard d’AmériqueL'historien Marcel Trudel note la présence en Nouvelle France d'Antoine Brassard (1609/1669) en1636. On le disait maçon et déjà « bien installé ». Il se marie à Françoise Méry (1613-1671) le14 janvier 1637, nouvellement arrivée à Québec à l'été de 1636. Le bateau amenant Françoise àQuébec, fait partie de la flotte de quatre navires commandés par Du-Plessis-Bochart accompagnant lenouveau gouverneur de la Nouvelle-France, Huault de Montmagny, venu remplacer Champlain morten 1635. Montmagny est aussi accompagné des fondateurs de Montréal. Dès son arrivée Françoiseachète une propriété située sur la rue St-Louis qu’elle appelle « Grande Allée». 1 C’est l’origine dunom du célèbre boulevard de Québec.Il est important de noter qui va assister au mariage du couple Brassard :Officiant : Le père Charles Lallemant, Jésuite, curé de Notre-Dame-de-la Recouvrance.En présence de :François Derré-de-Gand : Commissaire général pour les Cent-Associés.Nicolas Pivert : Fermier des Cent-Associés au Cap-aux-diamants.Étant « bien installé », Antoine était sans doute à la fin d'un contrat de trois ans, comme c'était lapratique à cette époque, quand arrive Françoise. Ce qui ferait remonter l’arrivée d’Antoine à 1632 ouexactement à l'époque du retour de Champlain (29 mars 1632) suite à la rétrocession de Québec à laFrance par l'Angleterre. Il faut se rappeler que les Frères Kirks, des Huguenots de Dunkerque passésau service du roi d'Angleterre, avaient pris Québec en 1629 (le 20 juillet) et déporté Champlain,présumé huguenot lui-même, vers la Grande-Bretagne.Après les traités de Suze (1629) et de St-Germain-en-Laye (1632), Champlain, revenu en France, estchargé par le Cardinal Richelieu de retourner en Nouvelle-France pour reprendre possession deQuébec. Antoine père est donc au cœur d'événements historiques d'importance pour la Nouvelle-France, bien qu'il n'en ait été qu'un rouage bien humble.En 1633 quand arrive Antoine avec Champlain (?), il n’y a guère plus de deux ou trois familles ayantrésistées à la prise de Québec par les Anglais dont celles d’Abraham Martin et de Louis Hébert. Parla suite, l'un de ses fils Jean-Baptiste (1651-1715), sera bedeau à Notre-Dame de Québec. Il a doncVolume V numéro 2

Page 3 de 16La MaçonneL’histoire d’une grande famille : Les Brassard d’Amérique - suitepréparé les bancs de centaines de couples de nouveaux arrivants, dont la plupart des Filles du Roy(1663-1673). Il en mariera d'ailleurs une lui-même Jeanne Quélué (Quelvé). Quant à Antoine,troisième du nom (1649-1683), il est ami du Sieur Cavelier de La-Salle qui l’utilise comme interprètede langue iroquoise. Il faut se souvenir qu’on aborde alors la grande période des guerres iroquoises. Sile fils parle la langue, c’est qu’il a séjourné parmi eux assez longtemps pour l’apprendre. Une lettre deLa-Salle à Antoine nous est parvenue (Jacques Saintonge : Nos Ancêtres no 17 ). Cet Antoine là nese mariera jamais.Dès lors, les familles portant le patronyme Brassard, se diviseront en trois branches :les descendants de Jean-Baptiste,de Guillaume,et de Louis.Bien des événements restent encore à éclaircir relativement à l'histoire de nos ancêtres notamment, lavraie origine d'Antoine, dont on suppose qu’il soit originaire de Normandie. Certains mentionnentPérigny, Alençon ou Orval sans preuves formelle. Une autre hypothèse très plausible vient de surgirdont nous vous parlerons plus tard qui ferait remonter le lieu de naissance d’Antoine en HauteNormandie.Nous n'avons pas de certitude non plus quant à l'origine de Françoise Méry, bien que l'on situe sanaissance à Tourouvre dans le Perche, patrie de la famille Gagnon et des ancêtres d’Honoré Mercier,ancien premier ministre Québécois.Deux Françoise Méry sont nées à Tourouvre (Perche) à cette époque :Françoise fille de Gilles Méry, baptisée le 16 avril 1601. En 1636, celle-ci, à son arrivée elleaurait eu 35 ans.Françoise fille de Jacques Méry et de Martine Phanuel, baptisée le 12 février 1608. En 1637à l’occasion de son mariage celle-là aurait eu 28 ans.Cependant, Antoine déclare avoir 26 ans lors de son mariage ce qui fait remonter sa naissance à 1609.Françoise déclare avoir 16 ans à son mariage (14 janvier 1637). Cependant elle déclare avoir 19 ans auregistre des passagers immigrants du 11 juin 1636 (Trudel). Si elle est la fille de Jacques elle est dumême âge qu’Antoine donc âgée de 28 ans. Ou il faut chercher ailleurs qu’à Tourouvre son lieu denaissance. Nous pouvons penser qu’il y a eu erreur de transcription des registres de mariage, suite aufeu de la Chapelle de Notre-Dame de la Recouvrance. Ceux-ci ayant été reconstitués de mémoire enoubliant certains faits comme le lieu d’origine des époux.Françoise crée encore la confusion lors des deux recensements de Jean Talon. Le premier réalisé en1666 ayant été jugé « incomplet » on le refait en 1667. Antoine déclare avoir 57 ans au premier (ilserait donc né en 1609 ce qui est cohérent avec les premières informations) et 58 au second. Or,Françoise déclare être âgée de 45 ans au premier (elle serait donc née en 1621) et 54 au second (elleserait donc née en 1613). Très bizarre!. Nous sommes portés à retenir 1613 comme étant l’âgeprésumé de Françoise. Toutefois L’âge réel de Françoise demeure, encore aujourd’hui, une énigme.Nous en savons aussi très peu sur la naissance de leur premier enfant. Alexandre, mentionné dans leDictionnaire de généalogie du Québec Ancien comme leur premier enfant. Aucune autre source n’enVolume V numéro 2

La Maçonne Page 4 de 16L’histoire d’une grande famille : Les Brassard d’Amérique - suitefait mention. Alexandre (1638-1688 SFIO) fut élevé à l’Île d’Orléans et ne les suivra pas en Franceen 1639 à l’occasion de l’épidémie de petite vérole. On retrouve donc le couple à La Rochelle.Pendant leur séjour forcé en France naîtront deux enfants : Antoine (Aunis, La Rochelle fin 1639-1642) deuxième du nom et Jeanne. Antoine a 1 an et demi et Jeanne 3 mois à leur retour en juin1641. Comme le voyage dure en moyenne trois mois, Jeanne est soit née à bord, soit peu avant ledépart démontrant beaucoup de goût de vivre dans un monde hostile et des voyages pendant lesquelson perdait souvent jusqu’à 15% des voyageurs. Dans les faits le jeune Antoine n’y survivra pas. Ilest enseveli le 12 avril 1642 au cimetière de la Côte de la Montagne premier cimetière établi auQuébec par Champlain (P. Georges Roy : Les cimetières de Québec, 1949).La Rochelle est à cette époque la capitale du protestantisme en France et le siège de la Compagniedes Cent Associés. Elle est assiégée et prise par le Cardinal Richelieu en 1624. Les guerres dereligion y sévissent encore au moment de leur arrivée en 1639.Il faut croire que leur destination n’était pas La Rochelle. Ils ont tout simplement profité del’opportunité de retour du bateau ayant amené les Ursulines à Québec qui rentrait à son portd’attache soit La Rochelle. Ils pouvaient ainsi fuir rapidement les affres de l’épidémie de petitevérole qui sévissait à Québec alors. L’épidémie ne prendra fin qu’en février 1640. La familleBrassard revient aussitôt à Québec en juin 1641 à bord soit du Gaston (100 tonneaux de maître G.Joubert) ou du René (120 tonneaux de maître N. Pernet).Le couple aura passé une année complète en mer sur une période de deux ans, ce qui estexceptionnel étant donné les risques rattachés à de tels voyages à l’époque. Pourquoi ont-ilsdémontré autant de ténacité? L’épidémie les avaient fait fuir. Ils sont revenus aussitôt celle-citerminée. Où prennent-ils leur argent pour faire le voyage? Le contrat de trois ans complété parAntoine leur procurait-ils les sommes nécessaires pour partir dans des circonstances aussi rapides ?L’appartenance d’Antoine à la Compagnie des Cent Associés dont il était un petit actionnaire, luipermettait-il ce genre de décisions pour le moins intempestive?L’ancêtre revient vivre dans leur propriété située sur la rue St-Louis («neuf toises ou 54 pieds avecprofondeur de trente neuf toises ou 234 pieds allant jusqu’au chemin du Mont Carmel. C’est là quel’ancêtre devait exercer son métier de maître maçon » (Jacques Saintonge : Nos Ancêtres, Revue deSte-Anne). Est-ce aussi la localisation de la résidence initiale achetée par Françoise Méry à sonarrivée en Nouvelle-France?Antoine possède aussi plusieurs autres propriétés dans la ville de Québec actuelle en Haute ville etdans la banlieue immédiate ainsi qu’à Sillery. La famille y déménage d’ailleurs entre les deuxrecensements de Talon en 1666 et en 1667.Antoine est décédé entre le 5 février et le 26 mai 1669. Le notaire Becquet est chargé de régler lasuccession, qu’il commence le 10 juillet seulement pour terminer le 10 septembre 1669. Les filsd'Antoine vendront en 1675, la première propriété familiale, concédée à leur père par Montmagnydès 1647, après son élévation au titre de maître maçon, aux Ursulines de Québec (contrat daté du 26avril 1675. On ne retrouve pas ce document portant sur 27 arpents de terre ayant fonds sur laGrande-Allée aux archives des Ursulines.D’ailleurs plusieurs événements ont été relatés concernant les Ursulines et la famille Brassard. MarieMarchand, OSU responsables des archives des Ursulines me confirme en février 2006 l’informationVolume V numéro 2

Page 5 de 16La MaçonneL’histoire d’une grande famille : Les Brassard d’Amérique - suiteque je voulais vérifier à l’effet que plusieurs « demoiselles Brassard furent élèves au temps deMarie de l'Incarnation même ». Les informations notées aux registres rejoignent les vôtres» ditelle.Dans leur registre on retrouve :Madeleine est née en 1642. Au Pensionnat le 9 février 1671. Mgr paie. Devient madameLouis Fontaine, puis madame Jean Le Normand. Marguerite née en 1645. Au Pensionnat le9 février 1671. Mgr paie la pension. Devient madame Jean Lemelin.Dorothée née le 30 juillet 1656, est venue au Pensionnat du 24 février 1667 jusqu'au 24avril 1667. Mgr paie. Mariage le 5 oct. 1671 à Pierre Richer-Laflèche. Sépulture le 7 nov.1738 à 86 ans.Jeanne, née à Québec, en 1641. Au Pensionnat en mai 1655 pour 6 mois. Le R. Père paiepour ces 6 mois. Devient madame Jacques Hédouin le 7 février 1656. Décès le 21 décembre1709.Aucune des épouses des fils Brassard n’est passé par l’école selon l’archiviste.Catherine Louret (Louvet) épouse de Guillaume né en 1647Jeanne Quélué (fille du Roi) épouse de Jean-Baptiste né en 1651Simone Maufette épouse de Louis né en 1653.À n’en pas douter les filles d’Antoine ont eu un privilège que toutes les jeunes filles de l’époquen’avaient pas soit d’étudier au pensionnat des Ursulines sous Marie de l’Incarnation.Ce sont là des informations utiles qui demandent de nombreuses vérifications historiques auxquellesje vous invite à participer. Si vous avez des talents de chercheurs n’hésitez pas et rejoignez notrecomité de généalogie. Nous répartirons les tâches entre nous.L’association souhaite qu'une plaque commémorative vienne souligner la participation àl'histoire du Québec de notre ancêtre à l’endroit même où son l’atelier était établi.Beaucoup de recherches par conséquent, restent encore à faire sur les véritables motivations de lavenue de nos ancêtres et leur vie en terre de Nouvelle-France. Notre Association pourragrandement aider à faire la lumière sur certains de ces événements et permettre enfin d'écrire lavéritable histoire d’une grande famille.Gérald Brassard, présidentEn souvenir d’euxGérard Brassard, l’un des premiers membres de l’Association des Brassard d’Amérique nous a quittés. Jeveux au nom du conseil d’administration de l’association et en mon nom personnel vous offrir à vous età toute votre famille nos plus sincères sympathies.Votre père s’intéressait à connaître l’histoire de sa famille. Nous avons créé cette association pourpermettre à des gens comme lui et comme vous de comprendre combien la famille Brassard a contribuéà la création du caractère français du Québec. Votre père était de ces fondateurs ayant largementcontribué à perpétuer ces valeurs de respect de la famille et d’une participation active audéveloppement de notre culture en protégeant notre patrimoine de connaissances.Nous vous offrons encore une fois nos plus sincères condoléances et un grand coup de chapeau pour lamémoire de votre père. Gérald Brassard, présidentVolume V numéro 2

Page 7 de 16La MaçonneL’Assemblée générale du 09 juillet 2011 : Remises de certificatsLors d’une réunion, le conseil a décidé qu’il remettrait à chaque assemblée générale des certificats dereconnaissance de fidélité. Les certificats seront attribués selon le nombre d’années d’appartenance àl’association, regroupées par tranche de 5 ans (donc pour 5 ans, 10 ans, 15 ans, etc.). Ils seront remisà l’assemblée générale aux récipiendaires présents; après l’assemblée, le reste des certificats serontenvoyés par la poste aux récipiendaires absents à l’assemblée.Cette année neuf certificats ont été émis aux noms de : Karina Brassard, Gérald Brassard et JocelyneThibault, Diane (Brassard) et Henri Diotte, Nathaly Brassard, Raymond Brassard, Yvan Brassard,Robert Brassard, Marc Moreau, Jacques Brassard et Charlotte Vézina. Un certificat de remerciementa aussi été remis à Jacques Paradis, propriétaire du Domaine d’Orléans, pour son aide précieuse àl’organisation de cette réunion. Voici quelques photos de Gérald remettant des certificats lors del’assemblée générale.Gérald et Jocelyne recevant leurcertificat, remis par ClaudieGérald et RaymondGérald et Marc MoreauGérald donnant un certificat deremerciement à Jacques Paradis.Frédéric et son fils Gabriel percevant l’argent.J’aimerais remercier tous ceux et celles qui ont contribué à l’organisation de cette journée. Jetiens à remercier spécialement Frédéric Brassard, fils de Gérald, qui a beaucoup aidé enpercevant les montants d’argent pour le repas et les bouteilles de cidre. Merci Frédéric, tunous as donné un fier coup de main à Jean-Paul et à moi. J’aimerais aussi le remercier pouravoir accepté de bonne grâce d’être notre tête de turc tout au long du repas. Grâce à lui, etaux autres compères tout autour de la table, je me suis « payée une bonne pinte desang » tout en me délectant d’un bon cidre! ClaudieVolume V numéro 2

La Maçonne Page 8 de 165 e assemblée annuelle - 09 juillet 2011 : Une journée ensoleilléeIl y aurait tellement de choses à raconter. Je suis sûre que tous ceux et celles qui sont venuesn’hésiteront pas à refaire l’expérience cette année encore. J’aurais aimé pouvoir vous présenter toutesles photos qui ont été prises, malheureusement, j’ai dû faire un choix difficile parmi celles fournies parJean-Paul et Jacques. Si vous avez pris des photos cette journée-là, et que vous êtes disposé à lespartager, contactez-moi à l’adresse courriel claudie.cardin@videotron.ca ou à l’adresse postalesuivante : 322 Alexandra Saint-Lambert, J4R 1Y8. J’aimerais monter un album photo électroniquepour la prochaine assemblée générale.Le verger est situé à un endroit de rêve.Les explications intéressantes de Jacques.Jacques Paradis, propriétaire du verger, entrain de servir du cidre à Louise.Le beau temps fût de la partie.Jean-Paul, Claudie et Gérald, côté soleil …Jacques et les autres… côté ombre!Volume V numéro 2

Page 9 de 16La Maçonne5 e assemblée annuelle - 09 juillet 2011 : des présentations intéressantesSuite à l’assemblée générale, les participants ont pu assister à deux conférences et une démonstrationd’un logiciel de généalogie. Gérald a donné une conférence sur « La petite histoire des Brassardd’Amérique » tandis que la conférence de Marc Moreau a porté sur « Le site de la rue St-Louis ».Jean-Paul nous a fait une démonstration du logiciel PhpGedView. Ce logiciel permet la consultationen ligne d’une base de données généalogiques. Ce fut donc une journée bien remplie.Claudie Cardin.Nos conférenciers Marc et Gérald.La démonstration de Jean-Paul.Au plaisir de se revoir à la prochaine assemblée générale, prévue le 18 AOÛT 2012Claudie CardinMarie-Louise Brassard : une centenaire pas comme les autresLe 13 décembre dernier, Marie-Louise Brassard, tante de Jean-Roch Brassard,membre du CA, a fêté son 100 ième anniversaire de naissance! Pour cetteoccasion, Marie-Louise a pu réaliser l’un de ses rêves : voler dans unhélicoptère. L’évènement n’est pas passé inaperçu. Les médias étaient de lapartie et plusieurs d’entre vous ont sans doute aperçu cette « petite » dame trèsdynamique vivre son grand rêve lors d’un reportage diffusé à TVA.Si vous l’avez manqué, vous pouvez le voir en vous rendant sur l’un des sitesInternet suivants: http://tvanouvelles.ca/video/1319077165001 ou sur le sitehttp://tvanouvelles.ca/lcn/lebuzz/archives/2011/12/20111209-230153.html ou encore sur le sitehttp://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/12/20111209-214635.html où l’on y apprendqu’elle faisait de la motocyclette à 80 ans!Volume V numéro 2

La Maçonne Page 10 de 16Marie-Louise Brassard : une centenaire pas comme les autres (suite)Marie-Louise est originaire de Saint Ambroise auSaguenay. Elle était enseignante. Mariée le 20juillet 1932 à Charles Gilbert, Marie-Louise a euquatre enfants : Cécile, Jean-Paul, Thérèse etMarcel. Elle est la grand-mère de Lyne et André,enfants de Marcel et l’arrière-grand-mère deÉlizabeth et François, enfants de Lyne.Femme très active, Marie-Louise est encore engrande forme. Elle vit maintenant à la résidenceLa Maison d’un Nouvel Élan à Jonquière.Samedi, le 3 décembre, lors d’une fête organiséepar les membres de la résidence, Gérald, notreprésident a remis à Marie-Louise un certificat dereconnaissance tandis que Jean-Roch lui a remisune carte de membre honorifique portant le trèsspécial numéro « 100 ».Gérald et Jean-Rock ont tous les deux rapportés que tousles résidents présents ont été frappés par la ressemblanceentre tous les Brassard rassemblés dans la salle,notamment entre Frédéric, fils de Gérald, qui l’avaitaccompagné, et François petit-fils de Marie-Louise!Claudie CardinSur cette photo nous apercevons aupremier rang, Marie-Louise et sa filleCécile; au deuxième rang : son filsMarcel, Gérald et Jean-Rock.Gérald et Marie-Louise recevant soncertificat de reconnaissance.Jean-Roch présentant lacarte de membre à Marie-Louise.Lignée de Marie-Louise BrassardMarie-Louise@Côme (St-Ambroise) @Octave (St-Agnès, Charlevoix) @Étienne (La Malbaie)@Alexis (Éboulements) @Charles-Marie(Éboulement) @Jean-Baptiste dit le Bordet (Québec) @Jean-Baptiste dit le Bedeau (Québec) @Antoine (Haute Normandie, France).Volume V numéro 2

Page 11 de 16La MaçonneJean-PaulBrassardLe coin de nos célébrités : Gilles BrassardNotre célèbre cousin Gilles est un homme d’exception. Dès son plus jeune âge, ilest passionné par les mathématiques, passion qu'il a reçue de son grand frèreRobert qui prenait plaisir à lui enseigner des concepts avancés de mathématiques.Il est entré à l’Université à l’âge de 13 ans. Onze ans plus tard, il décroche undoctorat en informatique de Cornell University, Ithaca, N.Y., É.-U.Gilles revient aussitôt à l’Université de Montréal en tantque professeur au département d'informatique et derecherche opérationnelle. Il y est promu au rang deprofesseur titulaire en 1988 et devient Chaire de recherchedu Canada en 2001.Aujourd’hui, Gilles est un chercheur de renomméeinternationale. Il a d’ailleurs reçu de nombreux prix, dont lePrix Killam (100,000$) et la Médaille d’or Gerhard-Herzberg (1,000,000$ en fonds de recherche) qui sont lesdeux prix scientifiques les plus prestigieux au Canada.Il est le cadet d’une famille de 5 enfants : Claude, Denise,Robert, Jean-Paul et Gilles. Son père, Jean-Marie, étaitcomptable agréé. Sa mère, Fernande Massy, étaitnaturopathe et professeur de yoga.Gilles est également le cousin germain du célèbre metteuren scène québécois André Brassard. Petite anecdote à ceGilles Brassard.sujet : les deux se sont retrouvés inopinément à l'occasionde la remise des Prix du Québec le 7 novembre 2000, Gilles ayant récolté le Prix Marie-Victorin etAndré le Prix Denise-Pelletier. Ce fut une belle surprise pour tous les deux, chacun ignorait quel’autre était le récipiendaire de sa catégorie. Beau doublé pour la famille !Gilles est le père de deux magnifiquesjeunes femmes : Alice et Léonore.Les frères et la grande soeur : Robert, Denise, Gilles,Jean-Paul, Claude.Son ascendance Brassard : Gilles @ Jean-Marie @ Stanislas @ Hormidas @ Jean-Baptiste @ Jean-Baptiste @ Joseph Charles @ Jean-Baptiste dit Bordet @ Jean-Baptiste @ Antoine.Le site Web du professeur Gilles Brassard: http://www.iro.umontreal.ca/~brassard/Volume V numéro 2

La Maçonne Page 12 de 16Volume V numéro 2Gilles Brassard : Chercheur de renommée internationaleSes travaux les plus connus portent sur la cryptographie (la sciencedes messages secrets) et sur les applications de la mécaniquequantique (théorie qui explique le comportement des particulesélémentaires) à l’informatique. Reconnu comme le père del’informatique quantique au Canada, ses deux contributions les pluscélèbres à l’échelle internationale sont la cryptographie quantique et latéléportation quantique, considérées comme clefs de voûte de toute ladiscipline. Gilles fait également partie des pionniers de l'ordinateurquantique, un instrument qui pourrait révolutionner l'informatique(comme le transistor a révolutionné la société). Selon Gilles, avec unordinateur quantique utilisant seulement un millier de bitsGilles, Prix Killam, 2011« quantiques », on pourrait effectuer rapidement un calcul qu'unordinateur classique de la taille de l'Univers ne parviendrait pas à faireavant l'extinction du Soleil.Gilles s’avère un excellent vulgarisateur. Assister à ses conférences grand-public est toujours uneexpérience enrichissante. Et ce qui est le plus merveilleux c’est que tous ces succès n’ont pasentamé la modestie et le sens de l’humour de ce grand savant qui est et sera toujours mon petitfrère que j’aime.Jean-Paul.Le site Web du professeur Gilles Brassard: http://www.iro.umontreal.ca/~brassard/DistinctionsPrix Killam en sciences naturelles, 2011.Doctorat honoris causa, ETH, Zürich, 2010.Médaille d'or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie du Canada, 2009.IACR Distinguished Lecturer, 2008.OCTAS de la Personnalité de l'année en TI au Québec, FiQ, 2007.Prix d'excellence du CRSNG, 2006.Fellow, International Association for Cryptologic Research (IACR), 2006.Rank Prize en opto-électronique, 2006.Fellow, Institut canadien de recherche avancée (ICRA), 2002.ISI Highly Cited Researcher, Thomson Reuters.Chaire de recherche du Canada, 2001.Prix Marie-Victorin, 2000.Membre étranger de l'Académie des sciences de Lettonie, 1998.Bourse de recherche Killam, 1997.Membre de l'Académie des sciences, Société royale du Canada, 1996.Personnalité de l'année en sciences et technologie, La Presse, 1995.Prix Steacie, 1994.Prix de l'enseignement de l'Université de Montréal, 1993.“Grand Débrouillard”, Les Débrouillards, mai 1993.Prix Urgel-Archambault, 1992.Bourse commémorative E.W.R. Steacie, 1992.

Page 13 de 16La MaçonneLes terres de notre ancêtre Antoine Brassard - Deuxième partieAvant de débuter la deuxième partie de mon article, j’aimerais vous aviser quel’emplacement précis de la Grande-Allée décrit dans le texte porte à confusion. Ilfaut comprendre que la Grande-Allée à Québec est le prolongement de la rue St-Louis, qui elle, se situe à l’intérieur des fortifications de la ville. La constructiondes fortifications aurait débutée en 1690. Il faut comprendre qu’à l’époque del’ancêtre, les rues St-Louis et Grande-Allée étaient une même rue tout commeaujourd’hui. Je vous précisais dans mon premier article que la terre numéro 1,dite du Vieux-Québec se situait sur la rue St-Louis, près du Château-Frontenac.Marc MoreauLes terres dites Grande-AlléeDans mon premier article, je vous avais parlé des « terres dites Grande-Allée », une première au sudde la Grande-Allée et une deuxième au nord de la Grande-Allée. Sur le plan ci-dessus, ces terres sontidentifiées par les numéros 15 et 17. Dans ma présentation de ces deux terres et pour bien visualiserleur emplacement, j’ai utilisé et fusionné deux cartes de Marcel Trudel. Pour votre compréhension,ces deux terres se situent approximativement en face du Musée du Québec actuel.La terre numéro 15Selon Marcel Trudel dans son terrier du St-Laurent en 1663, il décrit la terre numéro 15 comme suit :«Terre de 3 arpents de front sur la Grande-Allée, avec une profondeur de 6 arpents, qui s’étend jusqu'à deuxterres que possèdent Marsolet et Pinguet au bout du coteau, terre située entre la précédente terre deMarsolet et la terre Saint-Joseph : cette terre a dû appartenir d’abord à Jean-Paul Godefroy, puisqu’elle a étéadjugée à Antoine Brassard, lors d’un jugement prononcé contre Godefroy en faveur de Brassard, le 30 déc.1651; il semble que Brassard y ait eu droit depuis 1647; le 19 juin 1650, 6 ans; c’est cette terre que Brassarddivisera entre ses trois gendres, le 19 déc. 1663 : Jean Lemelin recevant 6 arpents, du côté de Marsolet;Jacques Hédouin, 6 arpents, près de Lemelin; et Louis Fontaine, 6 arpents entre Hédouin et la terre Saint-Joseph.Volume V numéro 2

La Maçonne Page 14 de 16Les terres de notre ancêtre Antoine Brassard – Deuxième partie (suite)Cette terre de Brassard aurait aujourd’hui les limites suivantes : au sud-est, la Grande-Allée; au sud-ouest, larue Moncton; au nord-ouest, une ligne qui est à mi-chemin entre les rues Saint-Cyrille (boul. René-Lévesque)et Père-Marquette; au nord-est, une ligne qui joindrait la rue Manrèse à la Grande-Allée; en 1668, Hédouin ydéclare une maison qu’il a fait construire, donc en ou après oct. 1663; en 1667, Fontaine déclare une maisonsur son lot».D’après ces précisions de Marcel Trudel, il est évident que l’ancêtre Antoine n’a jamais habité cetteterre. De plus, selon Jacques Saintonge : «En 1667, de cette terre qui lui a été concédée par Montmagnyen 1647, il lui reste une superficie d’environ vingt-cinq arpents, après avoir «gratifié»’’chacun de ses gendresde 6 arpents en considération de leur mariage avec ses filles Madeleine, Jeanne et Marguerite. Il indiqueaussi que seul Louis Fontaine et Jacques Hédouin y ont établi leur résidence; quant à Jean Lemelin, toujourspropriétaire de six arpents qu’il continue d’exploiter, il semble avoir préféré demeurer en ville afin d’y pratiquerson métier de menuisier».La terre numéro 17La description de Marcel Trudel est la suivante : «Terre de 3 arpents 2 perches 9 pieds de front sur laGrande-Allée, avec une profondeur qui s’étend jusqu’à la falaise (cette terre s’étend aussi de la Grande-Allée,mais nous ne comptons pour l’instant que ce qui se trouve de ce côté-ci) : elle a dû appartenir d’abord à Jean-Paul Godefroy, puisqu’elle a été adjugée à Antoine Brassard, lors d’un jugement contre Godefroy le 30décembre 1651; Brassard y déclare en 1667 maison, étable et grange; cette terre sera cédée aux Ursulines,le 28 avril 1675, et amortie en 1680; la limite sud-ouest de cette terre serait vis-à-vis la rue Moncton».Au recensement de 1666, la famille Brassard demeure à la haute ville de Québec (rue Saint-Louis).Sous le même toit, Antoine et Françoise résident avec leurs enfants Guillaume, Antoine, Jean-Baptiste, Louis et Dorothée. Cette maison sise sur le chemin de la Grande-Allée (rue Saint-Louis),vis-à-vis des Révérendes Mères Ursulines a été vendue le 5 avril 1668, devant le notaire JeanLeconte. Au recensement de 1667, les Brassard se sont transportés à Sillery, probablement sur laterre numéro 17. L’ancêtre Antoine n’a pas habité très longtemps cette maison, car il est décédé deuxans plus tard.Terres de Sillery dites sur les terres des SauvagesJacques Saintonge écrit qu’Antoine Brassard aaussi possédé des terres dans la Seigneurie deSillery, au domaine dit Terres des Sauvages. Surla carte, il est possible de voir l’emplacement desTerres des Sauvages situé à côté de la terre desJésuites.Cependant, il n’y a pas de précision sur les terresayant appartenues à l’ancêtre Antoine car lesactes de concessions probablement rédigés par lenotaire Becquet sont perdus. Mais il en existe unebrève description dans l’inventaire fait à la suitedu décès de l’ancêtre en 1669.Celui-ci n’a sans doute pas eu le temps d’en jouirbeaucoup, car ces concessions accordées par leseigneur Denis-Joseph Ruette d’Auteuil sontdatées du 10 décembre 1665, 28 décembre 1666et 30 décembre 1668.Volume V numéro 2

Page 15 de 16La MaçonneLes terres de notre ancêtre Antoine Brassard – Deuxième partie (suite)La terre ancestraleConsidérant les renseignements recueillis pour mes articles, il semble évident que la terre de lahaute ville serait l’emplacement où l’ancêtre Antoine y aurait habité le plus longtemps, soit jusqu’en1666. De plus, la vente de cette maison par contrat devant le notaire Jean Leconte est datée du 3avril 1668.L’acheteur est Robert Mossion (Moussion) dit Lamouche, maître tailleur d’habits de Québec. Lavente sera complétée le 11 avril 1670 devant le notaire Rageot par son beau-fils Jacques Hédouin,qui est le tuteur des enfants mineurs de défunt Antoine Brassard et procureur de Françoise Mery.Dans le texte de Jacques Saintonge sur la mort mystérieuse de l’ancêtre Antoine Brassard, il écritque son voyage vers l’éternité se situe quelque part à la fin de l’hiver ou au début du printemps de1669. En prenant pour acquis qu’il a reçu la terre de la rue Saint-Louis vers 1647 et que l’ancêtre etsa famille habitent toujours la maison lors du recensement de 1666, Antoine aurait passé environ 19ans dans cette maison. Ce qui confirme que la terre de la haute ville est pour moi, la terre ancestraledes Brassard.Marc MoreauSalon des familles souchesNous avons besoin de votre aide!L’association des Brassard d’Amériqueparticipera au prochain Salon des famillessouches à Laurier Québec les vendredi 24février, samedi 25 février et dimanche 26février 2012.Quelques membres de votre conseild’administration seront présents, cependantnous aurons besoin de bénévoles à notrekiosque pendant ces trois jours. Si vouspouvez nous donner du temps de présence,nous vous demandons de communiquer avecMarc Moreau, au numéro de téléphonesuivant (418) 666-2412 ou par contactélectronique à l’adresse couriel suivantemarc.moreau@sympatico.ca avant le 15février 2012.Service offert au nouveau membreL’association des Brassard d’Amériqueproduira l’ascendance Brassard à tous lesnouveaux membres pour l’année 2012.Afin de réaliser cette recherche, lorsque lenouveau membre remplira sa fiched’inscription, nous lui demanderons de noustransmettre aussi les noms de ses parents avecla date et le lieu du mariage ainsi que les nomsde ses grands-parents Brassard.Veuillez remarquer que si des mariages de sesascendants ont eu lieu en dehors du Canada, ilnous sera impossible de lui garantir deretrouver sa lignée.Marc Moreau, responsable de la recherche.Une autre façon de faire connaître notreassociation!Volume V numéro 2

La Maçonne Page 16 de 16« Cimente les foyers,jointe les cœurs »Association desBrassard d’Amérique48 Adoncour,Longueuil, QcJ4G 2K3(Blason temporaire)Nous sommes sur leWeb !Retrouvez-nous, à l'adresse :www.brassardamerique.comIntranet sur demande :www.notrefamille.comOnt collaboré àce numéro :Gérald BrassardJean-Paul BrassardClaudie CardinMarc MoreauMise en page :Claudie CardinVous avez des histoires à raconter?Nous sommes à la recherche de la petite histoire des Brassard. Si vousdésirez partager avec nous votre petite histoire de famille, communiquezavec Claudie Cardin (claudie.cardin@videotron.ca) ou Gérald Brassard(brassardg@sympatico.ca). Si vous ne disposez pas d’adresse courriel, vouspouvez faire parvenir vos informations par la poste régulière :Association des Brassard d’Amériquea/s Claudie Cardin322 AlexandraSt-Lambert, QcJ4R 1Y8Vous êtes recherchés!Nous sommes à la recherche de bénévoles pour nous assister àdiverses tâches. Si vous êtes intéressés, communiquez avec Claudie(claudie.cardin@videotron.ca) ou Gérald (brassardg@sympatico.ca).Sollication téléphoniqueRappels téléphoniquesRecherche de commanditairesRédaction de textes (chronique, reportage, autres, etc.)Revue La MaçonneSite InternetNotre IntranetRecherche de photosPhotos historiquesPhotos généalogiquesRecherches généalogiquesRecherche de lignées ascendantes paternelles (service auxnouveaux membres)Recherche thématique dans les archives ou autresComité des loisirs et socialRecherche et collaboration pour les activités sociales etculturellesOrganisation d’activités sociales et culturellesBase de données des Brassard d’AmériqueRechercheValidation des donnéesEnregistrement des données sur ordinateurServices professionnelsVérification comptableConseils juridiquesSupport informatiqueAutresOu tout autre activitéVolume V numéro 2