Santé et Mieux-Être au travail - Commission scolaire de la Beauce ...

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Dossier : MIEUX-ETREEnfants, stress <strong>et</strong> rentréeLe stress est une réponse innée <strong>de</strong> l’organisme visant à assurer sa survie. Si un nive<strong>au</strong> optimal <strong>de</strong> stress est nécessaire, que sepasse-t-il si on dépasse ce nive<strong>au</strong>? Be<strong>au</strong>coup d’adultes <strong>et</strong> <strong>de</strong> parents croient que les enfants n’ont pas <strong>de</strong> vrais défis à relever,justement parce qu’ils ne sont que <strong>de</strong>s enfants <strong>et</strong>, par conséquent, qu’ils n’éprouvent pas <strong>de</strong> stress. Rien n’est plus f<strong>au</strong>x. Le stressest toujours présent dans le développement, car grandir confronte toujours avec <strong>la</strong> nouve<strong>au</strong>té <strong>et</strong> l’inconnu. Nous vivons tous avecun certain stress <strong>et</strong> les enfants <strong>au</strong>ssi. Et parfois, le nive<strong>au</strong> optimal est <strong>la</strong>rgement dépassé. Des étu<strong>de</strong>s récentes montrent que 50 à75 % <strong>de</strong>s enfants d’âge <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> ont <strong>de</strong> sérieux problèmes <strong>de</strong> stress. Notre mon<strong>de</strong>, en constante évolution, p<strong>la</strong>ce les jeunes <strong>de</strong>vantbe<strong>au</strong>coup plus <strong>de</strong> défis qu’<strong>au</strong>trefois.Tout comme les adultesqui passent une partieimportante <strong>de</strong> leur vie <strong>au</strong><strong>travail</strong>, les enfants passent<strong>au</strong>ssi plusieurs heures parjour à <strong>la</strong> gar<strong>de</strong>rie ou à l’école.C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière est génératriced’exigences particulières<strong>et</strong> stressantes : les étu<strong>de</strong>s,les examens, les activitéspara<strong>sco<strong>la</strong>ire</strong>s, les pressions <strong>au</strong>xperformances académiques,les re<strong>la</strong>tions avec les pairs <strong>et</strong>les enseignants. Sans compterles <strong>au</strong>tres sources <strong>de</strong> stressà <strong>la</strong> maison qui s’ajoutent àces pressions. L’estime <strong>de</strong> soid’un enfant est gran<strong>de</strong>mentsollicitée à travers toutes cesexigences <strong>et</strong> ces problèmes.Il est important <strong>de</strong> réaliserque ce ne sont pas tousles enfants qui peuventverbaliser spontanément leurssentiments <strong>et</strong> leur stress, leurpeur <strong>de</strong> l’échec, leur solitu<strong>de</strong>,leur vulnérabilité, leurpeur du rej<strong>et</strong> <strong>et</strong> leurs <strong>au</strong>trespréoccupations personnelles.En fait, il est assez rare qu’ilsle fassent. Nous <strong>de</strong>vonségalement nous rappelerque <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s enfantsmanquent <strong>de</strong> moyens pourfaire <strong>de</strong> l’ordre <strong>et</strong> re<strong>la</strong>tiviserleurs sentiments. De plus,les sources <strong>de</strong> stress varientsuivant les enfants. Parexemple, <strong>la</strong> première journéed’école peut être éprouvantepour certains, <strong>et</strong> pas du toutpour d’<strong>au</strong>tres. Il en va <strong>de</strong>même d’<strong>au</strong>tres situations :l’anticipation d’une fête d’anniversaire,le nombre <strong>de</strong> personnes rencontrées à <strong>la</strong>fois, le bruit ambiant, <strong>la</strong> naissance d’un<strong>au</strong>tre enfant dans <strong>la</strong> famille peuvent <strong>au</strong>tantgénérer <strong>de</strong> <strong>la</strong> joie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’excitation que <strong>de</strong> <strong>la</strong>crainte ou <strong>de</strong> l’anxiété.Les principales sources <strong>de</strong> stressLe mon<strong>de</strong> d’<strong>au</strong>jourd’hui, continuellementen mutation, offre quantité <strong>de</strong> stimu<strong>la</strong>tionsnouvelles, mais <strong>au</strong>ssi be<strong>au</strong>coup d’insécurité.Il y a <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> séparations <strong>et</strong> <strong>de</strong>divorces, lesquels constituent toujoursun tr<strong>au</strong>matisme importantpour les enfants <strong>et</strong> une gran<strong>de</strong>menace à leur sécurité. Unefamille sur cinq déménagechaque année, ce qui signifie<strong>la</strong> perte <strong>de</strong>s amis, un nouve<strong>au</strong>quartier, une nouvelle école.À ces c<strong>au</strong>ses viennents’ajouter les pressions <strong>et</strong> lesexigences propres <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie<strong>sco<strong>la</strong>ire</strong>, les standards <strong>de</strong>réussite <strong>et</strong> même les activitéssportives ou artistiques àl’intérieur <strong>de</strong>squelles, plutôtque <strong>la</strong> détente escomptée, onr<strong>et</strong>rouve encore <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sexagérées <strong>de</strong> performance.Si <strong>la</strong> famille ne peut pas oune peut plus répondre <strong>au</strong>x<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> soutien <strong>de</strong>l’enfant, où ce <strong>de</strong>rnier peut-iltrouver l’écoute, le support,l’ai<strong>de</strong> dont il a besoin pour secomprendre lui-même <strong>et</strong> faireface à <strong>la</strong> musique? La plupart s<strong>et</strong>ournent alors vers leurs amis,qui ne peuvent offrir ce qu’ilsrecherchent, car, trop souvent,ils sont <strong>au</strong>ssi stressés qu’eux<strong>et</strong> tout <strong>au</strong>ssi inconscients <strong>de</strong><strong>la</strong> signification <strong>de</strong>s symptômesqu’ils éprouvent.Les comportements <strong>et</strong>attitu<strong>de</strong>s qui révèlent unproblèmeC’est souvent dans leurscomportements que les enfantsvont exprimer leurs problèmes.On assiste alors à <strong>de</strong> l’irritabilité,<strong>de</strong> l’agitation, ou même <strong>de</strong>scomportements violents antisoci<strong>au</strong>xdirigés contre <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong>s ou contre les<strong>au</strong>tres. Parfois, il y <strong>au</strong>ra régression, c’est-àdirer<strong>et</strong>our en arrière à <strong>de</strong>s comportementsplus jeunes. L’enfant peut, par exemple,recommencer à sucer son pouce, pleurerou se p<strong>la</strong>indre fréquemment. Il peut avoir4<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


tendance à être ma<strong>la</strong><strong>de</strong> plus souvent, sep<strong>la</strong>indre <strong>de</strong> m<strong>au</strong>x <strong>de</strong> ventre ou <strong>de</strong> tête <strong>au</strong>moment <strong>de</strong> partir pour l’école. Il peutavoir un sommeil plus agité, faire <strong>de</strong>sc<strong>au</strong>chemars, présenter <strong>de</strong>s problèmesd’appétit. Sa concentration est souventfaible; il est « dans <strong>la</strong> lune », absent.Ces symptômes ne sont jamais là pourrien. Ce sont toujours <strong>de</strong>s réactions à<strong>de</strong>s événements ou à <strong>de</strong>s circonstancesparticulières. Tant que les conditionsqui les ont provoquées persistent, il estrisqué qu’elles <strong>de</strong>viennent chroniques.La plupart du temps, les adultes ne lisentpas le message correctement <strong>et</strong> vont soitpunir, soit faire <strong>la</strong> morale, pour faire cesserle comportement indésirable, ce qui isoledavantage l’enfant <strong>et</strong> engendre un cerclevicieux : <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> conduitesinappropriées <strong>et</strong> davantage <strong>de</strong> punitions<strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> parents <strong>et</strong> <strong>de</strong> professeurs bienpensants.Neufs façons d’ai<strong>de</strong>r les enfants àgérer leur stressLorsqu’on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>au</strong>x enfants commentils pourraient bien s’y prendre pourrésoudre un conflit, ils nous démontrentpar leurs réponses qu’ils peuvent trouver<strong>de</strong>s stratégies intéressantes, du moins <strong>de</strong>façon cognitive, pour gérer leur stress.Certains affirment qu’il f<strong>au</strong>t pouvoir enparler à une gran<strong>de</strong> personne. D’<strong>au</strong>tresparlent d’évitement, <strong>de</strong> se distraire enpensant ou en faisant <strong>au</strong>tre chose. Certainsn’ont d’<strong>au</strong>tres ressources que les pleurs ou<strong>la</strong> tristesse. Quelques-uns croient qu’il f<strong>au</strong>ts’imaginer ce qu’il f<strong>au</strong>drait faire ou encorese défouler sur les obj<strong>et</strong>s ou sur les <strong>au</strong>tres.Toutes les stratégies <strong>de</strong>s enfants ne sontpas m<strong>au</strong>vaises. Certaines cependant nerèglent rien <strong>et</strong> les enfants eux-mêmes sontprêts à l’adm<strong>et</strong>tre. Ce constat étant fait, ilsera plus facile <strong>de</strong> leur enseigner <strong>de</strong> bonnesstratégies.La recherche démontre en eff<strong>et</strong> que lesbonnes stratégies pour gérer le stressten<strong>de</strong>nt à se maintenir dans l’âge adulte.Il s’agit donc, dans un premier temps,d’i<strong>de</strong>ntifier les m<strong>au</strong>vaises stratégies, <strong>et</strong> <strong>de</strong>les transformer en moyens adéquats <strong>et</strong>socialement acceptables.1. Se maîtriserd’abord maîtriser sa propre anxiété. Lesenfants sont très réceptifs <strong>et</strong> l’anxiété secommunique très facilement.2. <strong>Être</strong> à son écouteLe support familial est <strong>la</strong> principalesource d’ai<strong>de</strong> pour montrer à unenfant à gérer son stress. D’abord, ilf<strong>au</strong>t ai<strong>de</strong>r l’enfant à reconnaître sespropres sign<strong>au</strong>x qui lui démontrentque son stress n’est plus contrô<strong>la</strong>ble(insomnies, brusques changementsd’humeur, boulimie, tics nerveux, m<strong>au</strong>x<strong>de</strong> tête). Parler diminue <strong>la</strong> pression.Lui montrer qu’il n’est pas seul, lui<strong>la</strong>isser voir que vous éprouvez parfois<strong>de</strong>s pressions semb<strong>la</strong>bles. L’ai<strong>de</strong>r àexprimer ses angoisses. Discuter aveclui <strong>de</strong> l’école, <strong>de</strong> ses apprentissages, <strong>de</strong>ses amis. Visiter son école, rencontrerses professeurs <strong>et</strong> les <strong>au</strong>tres parents.Ce<strong>la</strong> vous perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong> voir le problèmeavec ses yeux <strong>et</strong> votre enfant sentira quevous vous préoccupez vraiment <strong>de</strong> lui.3. Ne pas minimiser le problème <strong>de</strong>l’enfantLes adultes ont tendance à minimiserles problèmes <strong>de</strong> l’enfant. Ce quiimporte, ce n’est pas <strong>la</strong> significationqu’ils revêtent pour nous, mais <strong>la</strong>souffrance réelle <strong>de</strong> l’enfant. Ce<strong>la</strong> neveut pas dire d’être totalement investidans ses difficultés, mais d’être ouvert<strong>et</strong> disponible. Il ne f<strong>au</strong>t ni ignorer, nisurprotéger.4. Modifier sa routineIl convient parfois <strong>de</strong> faire quelqueschangements dans ses habitu<strong>de</strong>s pourque l’enfant puisse re<strong>la</strong>xer <strong>et</strong> prendrepart à <strong>de</strong>s activités p<strong>la</strong>isantes. Le r<strong>et</strong>our<strong>de</strong> l’école n’est peut-être pas le momentidéal pour étudier ou faire ses <strong>de</strong>voirs.5. Bien le préparerUne bonne préparation à <strong>la</strong> rentrée<strong>sco<strong>la</strong>ire</strong>, ou à toute <strong>au</strong>tre situationnouvelle perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> diminuer l’anxiété.Une situation connue est déjà moinsanxiogène.6. Du temps pour « décompresser »Réserver <strong>de</strong>s moments pour jouer <strong>et</strong> sereposer (bonnes habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sommeil).L’encourager <strong>et</strong> l’accompagner dans <strong>de</strong>sactivités physiques qui diminuent <strong>la</strong>tension (natation, jogging, bicycl<strong>et</strong>te,ballon panier, <strong>et</strong>c.) 2 à 3 fois par semaine.Avec certains enfants, cependant, mieuxv<strong>au</strong>t éviter les activités sportives ouartistiques para<strong>sco<strong>la</strong>ire</strong>s parce qu’ellessont trop souvent bâties sur le modèleperformant <strong>de</strong> l’école.7. Développer sa confianceIl est important <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre à votreenfant <strong>de</strong> participer à <strong>la</strong> solution duproblème. Suggérez, gui<strong>de</strong>z, mais<strong>la</strong>issez-le déci<strong>de</strong>r. Souvenez-vous que leproblème n’est pas le stress lui-même,mais comment votre enfant y fait face.Construire sa confiance en lui-mêmeest plus important que supprimer lesc<strong>au</strong>ses du stress. Lire avec lui <strong>de</strong> bonslivres sur le stress, <strong>de</strong>s livres écrits enfonction <strong>de</strong> son âge. Ces lectures luiperm<strong>et</strong>tront <strong>de</strong> mieux comprendre cequi lui arrive <strong>et</strong> <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s moyensqui s’appliquent à lui.8. Apprendre à re<strong>la</strong>xerApprendre, pratiquer <strong>et</strong> lui enseignercertaines techniques <strong>de</strong> re<strong>la</strong>xation.Montrer l’exemple en changeant vousmême.9. Deman<strong>de</strong>r <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong>Si vous êtes incapable d’intervenir,d’i<strong>de</strong>ntifier le problème, <strong>de</strong> l’allégerou <strong>de</strong> soutenir l’enfant, n’hésitez pas à<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l’ai<strong>de</strong> d’un professionnel.La gestion du stress <strong>et</strong> les techniques <strong>de</strong>résolution <strong>de</strong> problème sont <strong>de</strong>s habil<strong>et</strong>ésqui s’apprennent. Ce que les enfantspeuvent apprendre <strong>au</strong>jourd’hui <strong>au</strong> suj<strong>et</strong> dustress <strong>et</strong> <strong>de</strong>s frustrations donne un aperçu<strong>de</strong> <strong>la</strong> façon dont ils s’y prendront avec ceschoses pour le restant <strong>de</strong> leur vie.RéférencesMCKEE, Steve. « How kids cope : the young <strong>de</strong>alwith stress as best they know how », AmericanHealth, octobre 1989, vol. 8, n° 8.ORLANS, Michael. « Supporting our childrenthrough school and stress », Pediatrics for parents,octobre 1989, vol. 10, n° 10.SOLBACH, Patricia. « School stress-eight easyways to help your child », Pediatrics for parents,septembre 1989, vol. 10, n° 9Texte <strong>de</strong> Marie Bérubé, psychologue www.oserchanger.comAdaptation <strong>de</strong> Catherine Vallée<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 20075


Dossier : MIEUX-ÊTREGérer les élèves avec <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong>comportement (1re partie)Pas toujours facile <strong>la</strong> vie d’enseignant! Au-<strong>de</strong>là du rôle <strong>de</strong> pédagogue, ceux-ci ont bien souvent à faire face à <strong>de</strong>s situations délicatesavec certains enfants <strong>et</strong> à gérer <strong>de</strong>s élèves présentant <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> comportement. Ces interventions ne sont pas toujoursévi<strong>de</strong>ntes à réaliser <strong>et</strong> les enseignants peuvent parfois avoir besoin d’outils particuliers ou <strong>de</strong> support pour les assister dans cessituations. Voici donc une présentation <strong>de</strong> différents outils <strong>et</strong> types <strong>de</strong> soutien qui sont à <strong>la</strong> disposition du personnel enseignant quivit <strong>de</strong>s difficultés <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s élèves avec <strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> comportement.Les enseignants-ressources <strong>au</strong>secondaireAu nive<strong>au</strong> du secondaire, afin d’appuyer lepersonnel enseignant qui vit <strong>de</strong>s difficultésavec <strong>de</strong>s élèves <strong>au</strong> comportementproblématique, une nouvelle mesure estofferte <strong>de</strong>puis maintenant un an, il s’agit<strong>de</strong>s enseignants-ressources.Selon <strong>la</strong> convention 2005-2010, l’enseignantressourceassume un rôle <strong>de</strong> suivi <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong><strong>et</strong> d’ai<strong>de</strong> <strong>au</strong>près <strong>de</strong>s élèves à risque ou <strong>de</strong>sélèves ayant <strong>de</strong>s difficultés d’adaptation oud’apprentissage particulièrement ceux ayant<strong>de</strong>s difficultés re<strong>la</strong>tives <strong>au</strong> comportement.Il assume <strong>de</strong>s tâches d’encadrement <strong>au</strong>près<strong>de</strong>s ces élèves <strong>et</strong> les soutient dans leurdémarche en vue <strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s solutionsà leurs problèmes. L’enseignantressourc<strong>et</strong>ravaille également enconcertation avec les enseignants<strong>et</strong> enseignantes responsables <strong>de</strong>sélèves en difficulté qui lui sontréférés en portant une attentionparticulière <strong>au</strong>x enseignantsen début <strong>de</strong> carrière. De plus,il <strong>travail</strong>le en concertationavec les <strong>au</strong>tres intervenantsqui oeuvrent <strong>au</strong>près <strong>de</strong>sélèves : psychoéducateurs,psychologues, <strong>travail</strong>leurssoci<strong>au</strong>x, technicien en éducationspécialisée. À titre d’exemple,l’enseignant-ressource peutsuivre certains élèves dans leurcheminement <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> <strong>et</strong> participer<strong>au</strong> suivi d’un contrat ou d’une feuille<strong>de</strong> route avec un élève présentant<strong>de</strong>s troubles <strong>de</strong> comportement.Ces personnes ressources sont<strong>de</strong>s enseignants qui sont libérésd’une partie <strong>de</strong> leur tâche éducative(maximum <strong>de</strong> 50 %) afin d’exercer<strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> soutien <strong>au</strong>près <strong>de</strong>sélèves <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>au</strong>tres enseignants. Cesont <strong>de</strong>s enseignants volontairesnommés par <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l’écoleà partir <strong>de</strong>s recommandations faites par lesenseignants.C<strong>et</strong>te mesure vise <strong>la</strong> prévention <strong>et</strong>l’intervention rapi<strong>de</strong> <strong>au</strong>près <strong>de</strong>s élèvesen difficulté ou à risque. Pour qu’un élèvepuisse profiter <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te ressource, il n’estdonc pas nécessaire qu’il soit i<strong>de</strong>ntifié <strong>et</strong>reconnu en trouble <strong>de</strong> comportements.C’est l’école qui est responsable <strong>de</strong> sedéfinir <strong>de</strong>s critères d’accès à ce service.Une formation sur <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>scomportements difficiles <strong>et</strong> <strong>de</strong>s situationsimpliquant <strong>de</strong>s comportements agressifs <strong>et</strong>violents.À chaque année, <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> l’<strong>au</strong>tomne,une formation (PACI-Rai<strong>de</strong>) <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxjours sur <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s comportementsdifficiles <strong>et</strong> <strong>de</strong>s situations impliquant <strong>de</strong>scomportements agressifs <strong>et</strong> violents estofferte à <strong>la</strong> <strong>Commission</strong> <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong>Be<strong>au</strong>ce-Etchemin. À partir <strong>de</strong> différentesmises en situations, c<strong>et</strong>te formationvise à outiller les enseignants <strong>et</strong>les techniciens en éducationspécialisée <strong>et</strong> à les soutenir quant<strong>au</strong>x interventions à faire <strong>et</strong> à nepas faitre. Ce perfectionnements’adresse spécifiquement <strong>au</strong>xenseignants du primaire qui ont àleur charge <strong>de</strong>s élèves reconnus entrouble <strong>de</strong> comportements (co<strong>de</strong>12). Les techniciens en éducationspécialisée qui <strong>travail</strong>lent <strong>au</strong>près<strong>de</strong> ces élèves sont égalementinvités. Pour profiter <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teformation il est nécessaire <strong>de</strong>signifier son intérêt à <strong>la</strong> direction<strong>de</strong> son école.Surveillez <strong>la</strong> prochaine édition dujournal pour en apprendre plus sur lesressources disponibles pour soutenir lesenseignants <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>sélèves difficiles.Texte <strong>de</strong> Catherine Vallée <strong>et</strong> Isabelle Poulin avec <strong>la</strong>col<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s Services éducatifs.6<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


Dossier : MIEUX-ÊTREDistinguer le « burnout » <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépressionLes problèmes <strong>de</strong> santé psychologique<strong>au</strong> <strong>travail</strong> sont très fréquents. Selonl’Association canadienne pour <strong>la</strong> santémentale, « un canadien sur six éprouver<strong>au</strong>n problème <strong>de</strong> santé psychologique àun moment donné <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> sa vie ».Pour les milieux <strong>de</strong> <strong>travail</strong>, ces troublesentraînent <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s conséquences tant<strong>au</strong> nive<strong>au</strong> financier qu’<strong>au</strong> p<strong>la</strong>n humain. Eneff<strong>et</strong>, les problèmes <strong>de</strong> santé psychologiquecoûtent, <strong>au</strong>x entreprises québécoises, entre14 <strong>et</strong> 20 milliards <strong>de</strong> dol<strong>la</strong>rs par année <strong>et</strong>représentent l’une <strong>de</strong>s plus importantesc<strong>au</strong>ses d’absence du <strong>travail</strong>. De plus, c<strong>et</strong>ype <strong>de</strong> troubles entraîne généralement <strong>de</strong>longues pério<strong>de</strong>s d’absence <strong>et</strong> présente unt<strong>au</strong>x élevé <strong>de</strong> risque <strong>de</strong> rechute. Malgré toutça, le suj<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé mentale <strong>de</strong>meureun suj<strong>et</strong> tabou <strong>au</strong> sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tiongénérale <strong>et</strong> particulièrement dans lesmilieux <strong>de</strong> <strong>travail</strong>.Encore bien <strong>de</strong>s gens ont peur <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>diementale <strong>et</strong> n’osent pas traiter <strong>de</strong> ce suj<strong>et</strong>ouvertement. Étant donné que l’ignoranceest bien souvent à l’origine <strong>de</strong> <strong>la</strong> peur,il m’apparaît important <strong>de</strong> diffuser <strong>de</strong>l’information sur ce thème. Je vous proposedonc <strong>de</strong> vous présenter <strong>de</strong>ux troubles <strong>de</strong>santé psychologique communs <strong>et</strong> souventconfondus : <strong>la</strong> dépression majeure <strong>et</strong>l’épuisement professionnel (« burnout »).Décrivons-les individuellement.La dépression majeureSelon le Conseil canadien <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité,ce trouble affecterait un dixième <strong>de</strong> tousles <strong>travail</strong>leurs. L’organisation mondiale<strong>de</strong> <strong>la</strong> santé, quant à elle, indique que, d’ici2020, <strong>la</strong> dépression <strong>de</strong>viendra <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxièmeprincipale c<strong>au</strong>se d’invalidité à l’échelleinternationale; c<strong>et</strong>te ma<strong>la</strong>die affecteactuellement 121 millions <strong>de</strong> personnesdans le mon<strong>de</strong>.La dépression est un état <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>détresse qui perdure pendant plusieurssemaines. Les symptômes, qui peuvent êtred’ordre émotionnel, physique <strong>et</strong> cognitif,se manifestent presque toute <strong>la</strong> journée,pratiquement tous les jours <strong>et</strong> provoquentune altération du fonctionnement social,familial ou professionnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> personnesouffrante. Voici <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s critèresdiagnostiques <strong>de</strong> ce trouble (pour répondreà ce diagnostic <strong>la</strong> personne doit présenter <strong>au</strong>moins 5 symptômes pendant 2 semaines) :• humeur dépressive;• diminution <strong>de</strong> l’intérêt <strong>et</strong> <strong>de</strong> p<strong>la</strong>isir;• perte ou gain <strong>de</strong> poids significatif (5 %);• insomnie ou hypersomnie;• agitation ou ralentissement psychomoteur;• fatigue ou perte d’énergie;• sentiment <strong>de</strong> dévalorisation ou <strong>de</strong> culpabilitéexcessive ou inappropriée;• diminution <strong>de</strong> l’aptitu<strong>de</strong> à penser ou à seconcentrer ou indécision;• pensées <strong>de</strong> mort récurrentes ou idéessuicidaires.Généralement, le meilleur traitement <strong>de</strong><strong>la</strong> dépression consiste en <strong>la</strong> combinaisond’une médication (antidépresseurs) <strong>et</strong>d’une psychothérapie. Le traitementpharmacologique perm<strong>et</strong> d’agir sur lessymptômes alors que <strong>la</strong> thérapie perm<strong>et</strong><strong>de</strong> <strong>travail</strong>ler sur les aspects psychologiques<strong>et</strong> soci<strong>au</strong>x (estime <strong>de</strong> soi, re<strong>la</strong>tionsinterpersonnelles, <strong>et</strong>c.) pouvant être reliésà <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die.L’épuisement professionnel« burnout »La découverte <strong>de</strong> ce syndrome estre<strong>la</strong>tivement récente ce qui fait que c<strong>et</strong>rouble n’est pas encore officiellementreconnu par les grands systèmes <strong>de</strong>c<strong>la</strong>ssification médicales. Pour l’instant,les personnes qui souffrent <strong>de</strong> ce troublereçoivent habituellement le diagnostic <strong>de</strong>« trouble <strong>de</strong> l’adaptation non spécifié ».Quoi qu’il en soit, ce problème <strong>de</strong> santé faitl’obj<strong>et</strong> d’une littérature très volumineuse<strong>et</strong> préoccupe <strong>de</strong> plus en plus les milieux d<strong>et</strong>ravail qui doivent y faire face régulièrement.À titre d’exemple, en 2004, c’est 800 000Québécois qui souffraient d’épuisementprofessionnel.L’épuisement professionnel est un syndrome<strong>de</strong> détresse psychologique intense qui estlié <strong>au</strong> <strong>travail</strong> <strong>et</strong> qui se caractérise par troismanifestations :• une gran<strong>de</strong> fatigue émotionnelle;• une attitu<strong>de</strong> cynique <strong>et</strong> détachée enversson <strong>travail</strong>;• une baisse importante du sentimentd’accomplissement.Ainsi, <strong>la</strong> personne perd confiance enelle-même <strong>et</strong> évalue négativement sesréalisations. Elle peut vivre un sentimentd’échec vis-à-vis ce qu’elle a accomplit<strong>et</strong> avoir <strong>de</strong> <strong>la</strong> difficulté à faire face à sesresponsabilités professionnelles.Bien qu’à première vue, l’épuisementprofessionnel semble s’apparenter à <strong>la</strong>dépression, il s’en distingue par plusieurscritères. Ainsi, contrairement <strong>au</strong>x individusqui souffrent <strong>de</strong> dépression, les victimes<strong>de</strong> « burnout » manifesteront <strong>de</strong> <strong>la</strong> colère,<strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong> poids négligeables,<strong>au</strong>cune idéation suicidaire, peu d’apathie,<strong>de</strong>s cognitions irrationnelles orientées versle <strong>travail</strong> <strong>et</strong> ils attribueront directement <strong>la</strong>c<strong>au</strong>se <strong>de</strong> leur état à ce <strong>de</strong>rnier.Le traitement <strong>de</strong> l’épuisement professionnelest sensiblement le même que celui <strong>de</strong><strong>la</strong> dépression. Selon les symptômes queprésentent <strong>la</strong> personne, <strong>de</strong>s antidépresseurspourront être prescrits. En ce qui concerne<strong>la</strong> psychothérapie, dans ce cas, l’accent estgénéralement mis sur le respect <strong>de</strong> soi <strong>et</strong> <strong>de</strong>ses limites.Savoir réagir à temps!Parce qu’ils sont <strong>de</strong> mieux en mieux connupar les spécialistes <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé, les troublespsychologiques se traitent efficacementdans <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s cas. Cependant, ilsne doivent pas être pris à <strong>la</strong> légère. Si vousvous reconnaissez dans l’une ou l’<strong>au</strong>tre<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>scriptions, agissez sans tar<strong>de</strong>r <strong>et</strong>consulter votre mé<strong>de</strong>cin car, s’ils ne sontpas traités, ces troubles peuvent s’aggraver<strong>et</strong> entraîner <strong>de</strong>s conséquences graves(notamment le suici<strong>de</strong>). Plus tôt vous vousattaquerez à ce problème <strong>de</strong> santé, plus vitevous vous rem<strong>et</strong>trez sur pied <strong>et</strong> meilleuresseront vos chances <strong>de</strong> maintenir votre état<strong>de</strong> santé à long terme. Soyez à l’écoute <strong>de</strong>votre corps <strong>et</strong> sachez vous faire p<strong>la</strong>isir d<strong>et</strong>emps à <strong>au</strong>tre.Texte <strong>de</strong> Catherine Vallée, interne en psychologieorganisationnelleRéférences :Association canadienne pour <strong>la</strong> santé mentale :www.cmha.caChevrier, N.; Renon-Chevrier, S. (2004) L’épuisementprofessionnel : vers <strong>de</strong>s interventions organisationnelles.Psychologie Québec. Nov. P. 39-40.Conseil canadien <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité : www.saf<strong>et</strong>y-council.org/ccs/suj<strong>et</strong>/sst/sante-m.htmlDesjardins : www.<strong>de</strong>sjardins.com/fr/a_propos/salle_presse/<strong>la</strong>_une/communiques/Fondation <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies mentales :www.fmm-mif.caOrganisation mondiale <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé : www.who.int/mental_health/management/<strong>de</strong>pression/<strong>de</strong>finition/en/in<strong>de</strong>x.html<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 20077


Dossier : MIEUX-ÊTREAccompagnerun conjointdépressifUne dépression d’un <strong>de</strong> ses membres est toujours déstabilisante pour <strong>la</strong> famille, pour un conjoint particulièrement, bien que ce<strong>de</strong>rnier puisse être d’un grand secours pour l’<strong>au</strong>tre. Comment ai<strong>de</strong>r <strong>et</strong> surtout comment ne pas nuire quand on veut accompagner<strong>et</strong> ai<strong>de</strong>r un conjoint dépressif?La dépression est une condition <strong>la</strong>rgementsous-diagnostiquée, sous-traitée, <strong>et</strong>quand elle l’est, c’est souvent <strong>de</strong> façonincomplète. Be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> préjugés, <strong>de</strong>croyances négatives, d’informationserronées empêchent les gens <strong>de</strong> consulter<strong>et</strong> les vouent à <strong>la</strong> récidive quand ce n’estpas à <strong>la</strong> chronicité. Pourtant, nous savonsmaintenant que <strong>la</strong> dépression est unema<strong>la</strong>die qui se soigne <strong>et</strong> se guérit. Noussavons <strong>au</strong>ssi qu’un premier épiso<strong>de</strong>dépressif traité va très souvent se conclurepar une rémission complète.Il va <strong>de</strong> soi que le rôle du conjoint peutêtre déterminant dans <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>sobjectifs. Cependant, il doit connaîtreles attitu<strong>de</strong>s qui seront plus néfastesqu’aidantes. Mais avant d’abor<strong>de</strong>r le rôle duconjoint comme accompagnant, précisonsque celui-ci doit sentir <strong>la</strong> force <strong>de</strong> soutenirson conjoint. Dans un premier temps, il estdonc important <strong>de</strong> prendre conscience <strong>de</strong>son propre état émotionnel. Si <strong>la</strong> condition<strong>de</strong> l’<strong>au</strong>tre induit <strong>de</strong> <strong>la</strong> détresse chez leconjoint, il ne pourra pas être d’une ai<strong>de</strong>véritable. Dans ce cas, ce <strong>de</strong>rnier <strong>au</strong>ra sansdoute intérêt à consulter lui-même. Dansle cas contraire, il doit agir sans nuire. Voiciquelques attitu<strong>de</strong>s à proscrire <strong>et</strong> d’<strong>au</strong>tres àdévelopperQuelques attitu<strong>de</strong>s à proscrire• Ne jamais banaliser l’état <strong>de</strong> <strong>la</strong> personnedépressive ou pire le nier. S’il estbien <strong>de</strong> communiquer ses propresémotions, il f<strong>au</strong>t éviter <strong>de</strong> les teinter <strong>de</strong>reproches concernant, par exemple, lesconséquences sociales <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die («On ne voit plus personne… »), financières(« Nos d<strong>et</strong>tes vont s’accumuler…») ou professionnelles (« Tu vas perdr<strong>et</strong>es chances <strong>de</strong> promotion… »).• Éviter d’inviter l’<strong>au</strong>tre à « prendre surlui », à se « ressaisir », à se servir <strong>de</strong> savolonté. Ces façons <strong>de</strong> faire le culpabilisentdavantage <strong>et</strong> accentuent saconscience <strong>de</strong> ses faiblesses ou <strong>de</strong> cequ’il perçoit comme tel. Il risque <strong>de</strong> sereplier davantage sur lui-même <strong>et</strong> <strong>de</strong>perdre confiance en son conjoint.• Se gar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> décourager l’<strong>au</strong>tre personne<strong>et</strong> d’invali<strong>de</strong>r ses choix, même s’il estdifficile <strong>de</strong> compatir lorsqu’on est soimêmeinqui<strong>et</strong>. Par exemple, lui dire <strong>de</strong>ne pas prendre ses médicaments parcequ’on est contre, par crainte ou par ignorance.Invali<strong>de</strong>r les initiatives <strong>de</strong> l’<strong>au</strong>treminera sa confiance en lui-même.• Pour amener <strong>la</strong> personne à consulter, <strong>la</strong><strong>de</strong>rnière chose à faire est <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>rpar surprise <strong>et</strong> <strong>de</strong> lui répéter <strong>de</strong> se fairesoigner. Il est préférable <strong>de</strong> s’intéresser àsa souffrance, d’écouter <strong>la</strong> p<strong>la</strong>inte <strong>et</strong> <strong>de</strong>lui faire comprendre que ses ma<strong>la</strong>isesLes oméga-3POUR TRAITER LA DÉPRESSION?Une étu<strong>de</strong> importante sur l<strong>et</strong>raitement <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépression sedéroule présentement. Le Centrehospitalier <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong>Montréal poursuit actuellementune recherche sur les oméga-3dans le traitement <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépressionmajeure. C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> perm<strong>et</strong>trad’établir <strong>de</strong> manière définitive siles oméga-3 sont efficaces pourtraiter <strong>la</strong> dépression majeure,<strong>au</strong>tant chez les patients prenantdéjà <strong>de</strong>s antidépresseurs que chezceux qui ne les tolèrent pas ou quirefusent d’en prendre malgré lesrecommandations <strong>de</strong> leur mé<strong>de</strong>cin.Serait-il possible <strong>de</strong> traiter ceproblème <strong>de</strong> santé psychologiquepar un simple changementnutritionnel?Attendonsles résultats pour le savoir.À suivre…Source : www.servicevie.com8<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


sont inutiles, qu’elle souffre inutilement,qu’il v<strong>au</strong>drait mieux y remédier. On peutlui proposer <strong>de</strong> l’accompagner chez lemé<strong>de</strong>cin. Certes, elle peut se faire prier<strong>et</strong> pourra insister sur le fait qu’elle peuts’en sortir seule, que ce<strong>la</strong> va passer. Maisle risque est grand <strong>de</strong> voir <strong>la</strong> dépressions’aggraver <strong>et</strong> s’éterniser. Il f<strong>au</strong>t doncinsister <strong>et</strong>, si elle refuse, lui proposerune rencontre avec son mé<strong>de</strong>cin traitanthabituel en prenant prétexte <strong>de</strong> ses m<strong>au</strong>xphysiques (manque d’énergie, douleursdorsales…).• Éviter <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> psychologie ou <strong>de</strong>psychiatrie avec l’<strong>au</strong>tre. Ce<strong>la</strong> peut enrassurer certains, mais ce<strong>la</strong> peut <strong>au</strong>ssieffrayer ou révolter.• Si <strong>la</strong> situation est extrême <strong>et</strong> urgente <strong>et</strong>qu’il est question <strong>de</strong> suici<strong>de</strong>, il ne f<strong>au</strong>tpas hésiter alors <strong>et</strong> appeler un organismecomme SOS suici<strong>de</strong>, un centre <strong>de</strong>crise ou le CLSC pour une interventionimmédiate.Quelques attitu<strong>de</strong>s aidantesLors <strong>de</strong> <strong>la</strong> visite chez le professionnel <strong>de</strong> <strong>la</strong>santé, le conjoint aidant sera perçu comm<strong>et</strong>el <strong>et</strong> sera éventuellement amené à jouerun rôle à toutes les étapes du processus.Il constitue une précieuse source <strong>de</strong>renseignement pour le mé<strong>de</strong>cin <strong>et</strong> pourracontribuer à <strong>la</strong> bonne marche du traitement.Il sera ainsi informé sur <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, sontraitement <strong>et</strong> son évolution. Certaines <strong>de</strong>ses attitu<strong>de</strong>s seront très aidantes.• La plus gran<strong>de</strong> qualité d’un aidant, qu’ilsoit professionnel ou naturel, est sacapacité d’écoute. L’écoute véritable,sans jugement ou évaluation, est <strong>la</strong> base<strong>de</strong> tout processus <strong>de</strong> guérison (voir notrearticle Écouter pour s’entendre). Ainsi,<strong>la</strong> personne aidée se sentira accepté<strong>et</strong>elle qu’elle est. Elle pourra exprimer sesémotions <strong>et</strong> r<strong>et</strong>rouvera plus tôt son étathabituel, n’ayant ni à se cacher, ni à sedéfendre.• On peut <strong>au</strong>ssi rassurer <strong>la</strong> personne, luifaire remarquer ses progrès, <strong>la</strong> rem<strong>et</strong>treen contact avec ses forces, ses ressources.Elle <strong>au</strong>ra parfois besoin qu’on lui fassevoir l’<strong>au</strong>tre côté <strong>de</strong>s choses, <strong>de</strong>s évènementsfâcheux, qu’on lui fasse remarquerce qui est be<strong>au</strong>, ce qui est bien <strong>et</strong>bon dans tout ce qui l’entoure.• On <strong>au</strong>ra intérêt à gar<strong>de</strong>r <strong>et</strong> à favoriserle contact avec les amis <strong>de</strong> <strong>la</strong> personnedéprimée, même si parfois elle seratentée <strong>de</strong> s’isoler.• Il est primordial <strong>de</strong> l’encourager à faire<strong>de</strong> l’exercice, quitte à en faire avec ellepour <strong>la</strong> stimuler. En eff<strong>et</strong>, bouger libère<strong>de</strong>s endorphines <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> sérotonine,hormones naturelles qui contribuent àdiminuer <strong>la</strong> tension, les douleurs <strong>et</strong> à atténuerles sentiments dépressifs. L’exercicefavorise une certaine valorisation, trèsutile dans le processus <strong>de</strong> reconstruction<strong>de</strong> l’estime personnelle. Jouer avec lesenfants, se donner du temps pour vivre<strong>de</strong>s expériences p<strong>la</strong>isantes, se r<strong>et</strong>rouveren tant qu’amoureux, se promener àpied ou à bicycl<strong>et</strong>te, jardiner, cuisiner,sortir, ne sont que quelques suggestionsqui ai<strong>de</strong>nt à bouger.• Il peut s’avérer nécessaire <strong>de</strong> libérer<strong>la</strong> personne dépressive <strong>de</strong> certainesresponsabilités, <strong>et</strong> parfois accepterqu’elle quitte temporairement le foyerdans le but <strong>de</strong> se ressourcer.• Ne pas négliger <strong>la</strong> nutrition. Certainsaliments ai<strong>de</strong>nt à combattre <strong>la</strong> fatigue,l’irritabilité, <strong>la</strong> nervosité, l’anémie, lesproblèmes <strong>de</strong> mémoire <strong>et</strong> d’insomnie,<strong>de</strong> même que le manque <strong>de</strong> résistance<strong>au</strong> stress. Ce sont les aliments riches enmagnésium (aman<strong>de</strong>s, noix <strong>et</strong> nois<strong>et</strong>tes,choco<strong>la</strong>t), en fer (vian<strong>de</strong>s rouges,LES ALIMENTS À PRIVILÉGIERpour combattre <strong>la</strong> dépressionMême si <strong>la</strong> dépression exige les soins d’un spécialiste, certains alimentspeuvent avoir un eff<strong>et</strong> antidépressant. Pour ceux qui ressentent unpeu <strong>de</strong> vague à l’âme, on recomman<strong>de</strong> d’<strong>au</strong>gmenter <strong>la</strong> consommationd’aliments riches en hydrates <strong>de</strong> carbone, en sélénium <strong>et</strong> en aci<strong>de</strong>folique à c<strong>au</strong>se <strong>de</strong> leur action sur <strong>la</strong> sérotonine, une hormoneimpliquée, entre <strong>au</strong>tres, dans <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> l’humeur.Sont riches en hydrates <strong>de</strong> carbone :les pâtes alimentaires, le pain <strong>et</strong> les céréales.Sont riches en sélénium :les légumes verts à feuilles <strong>et</strong> les légumineuses.Sont riches en aci<strong>de</strong> folique :les fruits <strong>de</strong> mer, les graines <strong>et</strong> les noix.légumes verts, moules) <strong>et</strong> en vitaminesdu groupe B (céréales complètes, huilesvégétales, légumineuses).• Enfin, le conjoint qui supporte l’<strong>au</strong>trene doit pas oublier non plus <strong>de</strong> penserà lui afin <strong>de</strong> conserver son énergie. Il sedoit d’être à l’écoute <strong>de</strong> lui-même <strong>et</strong> <strong>de</strong>m<strong>et</strong>tre ses propres limites.Certes, <strong>la</strong> dépression d’un membre <strong>de</strong><strong>la</strong> famille affecte tous les <strong>au</strong>tres. Maisc’est encore dans un effort commun <strong>de</strong>communication <strong>et</strong> <strong>de</strong> solidarité qu’on peutrapi<strong>de</strong>ment s’en sortir tout en prenant soin<strong>de</strong> chacun. De plus, l’implication <strong>de</strong>s êtreschers contribue à diminuer les risquesd’éc<strong>la</strong>tement <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille si fréquents àlong terme lorsqu’il n’y a rien <strong>de</strong> concr<strong>et</strong> <strong>de</strong>fait.Texte <strong>de</strong> Marie Bérubé, psychologue www.oserchanger.comAdaptation <strong>de</strong> Catherine ValléeLe café, le thé <strong>et</strong> les co<strong>la</strong>s, consommés en quantitéraisonnable, agissent <strong>au</strong>ssi comme antidépresseur.<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007 9


Dossier : SANTÉUn mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie sé<strong>de</strong>ntaire s’accompagned’un risque accru <strong>de</strong> souffrir d’un grandnombre <strong>de</strong> problèmes <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> <strong>de</strong>mourir <strong>de</strong> façon prématurée. À l’opposé,un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie physiquement actif estassocié à <strong>de</strong> nombreux eff<strong>et</strong>s bénéfiques.En eff<strong>et</strong>, un nombre important d’étu<strong>de</strong>sépidémiologiques <strong>et</strong> cliniques révèlentque <strong>la</strong> pratique régulière d’activités physiquesdiminue les risques <strong>de</strong> souffrir <strong>de</strong>nombreux problèmes <strong>de</strong> santé.L’activité physique comprend toute forme<strong>de</strong> mouvement corporel produit par <strong>la</strong>contraction <strong>de</strong>s muscles squel<strong>et</strong>tiques <strong>et</strong>résultant en une <strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépenseénergétique <strong>au</strong>-<strong>de</strong>ssus du métabolisme<strong>de</strong> repos. C<strong>et</strong>te définition s’applique <strong>au</strong>xactivités physiques associées <strong>au</strong> <strong>travail</strong> ou àune occupation professionnelle, <strong>au</strong>x loisirs,<strong>au</strong>x sports, <strong>au</strong>x trav<strong>au</strong>x ménagers <strong>et</strong> <strong>au</strong>trescomposantes <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> tous les jours(Bouchard <strong>et</strong> Shephard, 1993)Des étu<strong>de</strong>s épidémiologiques longitudinales<strong>et</strong> transversales effectuée <strong>au</strong>près <strong>de</strong>grands groupes, ainsi que <strong>de</strong>s recherchesexpérimentales <strong>et</strong> cliniques démontrentc<strong>la</strong>irement que l’activité physique ai<strong>de</strong> àprévenir l’apparition <strong>et</strong> <strong>la</strong> progression <strong>de</strong>plusieurs ma<strong>la</strong>dies chroniques. Parmi lesbienfaits associés à l’activité physique,mentionnons <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong>souffrir :• d’obésité• <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die cardiaque• <strong>de</strong> diabète <strong>de</strong> type 2• <strong>de</strong> cancer(poumon, côlon, rectum <strong>et</strong>sein)• d’hypertensionDe plus, l’activité physique perm<strong>et</strong> d’avoirplus d’énergie, <strong>de</strong> maintenir un poidssanté, <strong>de</strong> mieux gérer son stress, <strong>de</strong> mieuxL’activitéphysique<strong>et</strong> sesbienfaitsdormir, <strong>de</strong> maintenir une bonne santé <strong>de</strong>smuscles <strong>et</strong> <strong>de</strong>s os ainsi qu’une bonne santémentale.Pour r<strong>et</strong>irer les bienfaits <strong>de</strong> l’activitéphysique, il est recommandé <strong>de</strong> s’activerun minimum <strong>de</strong> 30 minutes par jour. Cequi est intéressant, c’est qu’il est tout <strong>au</strong>ssiefficace <strong>de</strong> diviser c<strong>et</strong>te <strong>de</strong>mi-heure en<strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> quinze minutes ou trois<strong>de</strong> dix minutes. Les occasions <strong>de</strong> bougersont nombreuses <strong>et</strong> il est possible <strong>de</strong>maximiser ces opportunités en procédantà <strong>de</strong>s choix santé. Par exemple, prioriserles escaliers plutôt que les ascenseurs, allerprendre une marche sur l’heure du dîner,aller <strong>travail</strong>ler à pieds ou en vélo. Toutesles raisons sont bonnes pour bouger <strong>et</strong> ilest toujours possible <strong>de</strong> joindre l’utile àl’agréable. Pourquoi ne pas faire une p<strong>et</strong>iteséance d’exercices tout en regardant votreprogramme <strong>de</strong> télévision favori ou encore,<strong>de</strong> faire les tâches ménagères en écoutantvotre musique favorite pour vous inciter àdanser tout en n<strong>et</strong>toyant!Pour obtenir d’<strong>au</strong>tres trucs pour bougezplus <strong>et</strong> pour mieux vous alimenter, visiterle site <strong>de</strong> Kino-Québec.Source : www.kino-quebec.qc.caRecherche <strong>et</strong> adaptation <strong>de</strong> Catherine ValléeAfin <strong>de</strong> vous encourager à prendre soins <strong>de</strong> votre santé, <strong>la</strong> <strong>Commission</strong> <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Be<strong>au</strong>ce-Etchemin a établi <strong>de</strong>s ententes avec<strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> conditionnement physique situés sur son territoire pour que vous puissiez profiter <strong>de</strong> tarifs corporatifs. Pour vousprévaloir <strong>de</strong> ces offres vous n’avez qu’à vous i<strong>de</strong>ntifier à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> votre relevé <strong>de</strong> paie <strong>de</strong> <strong>la</strong> CSBE <strong>et</strong> d’une carte d’i<strong>de</strong>ntité.Si vous souhaitez faire ajouter un centre <strong>de</strong> conditionnement physique à c<strong>et</strong>te liste, veuillez nous contacter pour que nous puissionsétablir une entente <strong>au</strong>près <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> ce centre.Les promotions mentionnées dans c<strong>et</strong>te rubrique sont susceptibles d’être modifiées sans préavis <strong>et</strong> n’engagent en rien <strong>la</strong>responsabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Commission</strong> <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Be<strong>au</strong>ce-Etchemin.Voici <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s centres participants.C<strong>et</strong>te liste est également disponible sur le site Intern<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> CSBE dans <strong>la</strong> section santé <strong>et</strong> mieux-être <strong>au</strong> <strong>travail</strong>.Bon entrainement!10<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


Secteurs Nom du centre <strong>et</strong> coordonnées Description <strong>de</strong> l’offreBe<strong>au</strong>cevilleVille <strong>de</strong> Saint-GeorgesSaint-Joseph<strong>de</strong> Be<strong>au</strong>ceSainte-MarieCentre <strong>de</strong> santé L’Évasion602, boulevard Ren<strong>au</strong>ltBe<strong>au</strong>ceville, Québec, G5X 1M9418 774-8020Énergie Cardio (Tonus)10965, 2e AvenueVille <strong>de</strong> Saint-Georges Qc, G5Y 1V9418 227-3737Le Gym9725, 5e Avenue,Ville <strong>de</strong> Saint-Georges , Qc, G5Y2B3418 228-1900Studio Energie Plus8585, boulevard LacroixVille <strong>de</strong> Saint-Georges, Qc, G5Y5L6418 227-4787Cardio Féminin Inc300, 107e RueVille <strong>de</strong> Saint-Georges, Qc, G5Y0E2418 228-4211Cardio Masculin Inc300, 107e RueVille <strong>de</strong> Saint-Georges, Qc, G5Y0E2418 228-4211Centre At<strong>la</strong>ntis St-Joseph enr.164, rue Lambert RR 1St-Joseph-<strong>de</strong>-Be<strong>au</strong>ce, Qc, G0S 2V0418 397-6289Cardio Féminin1123, boulevard Vachon NordSainte-Marie (Québec), G6E 1M418 386-4411Profil Action <strong>Santé</strong> Inc1083, boulevard Vachon NordSainte-Marie, Qc, G6M 1M8418 387-1517Économisez les taxes pour tout abonnement <strong>de</strong> 3 mois <strong>et</strong> plus.Applicable sur les forfaits à prix régulierProfitez d’un rabais sur l’abonnement annuel sur présentationd’une preuve d’emploi.Prix régulier : 450,56 $Prix corpo : 382,19 $ * taxes incluses. Offre <strong>de</strong> tarificationmensuelle par carte <strong>de</strong> crédit <strong>de</strong> 31,85 $ Les tarifs sont suj<strong>et</strong>s àchangement sans préavis.Évaluation initiale <strong>de</strong> <strong>la</strong> condition physiqueUn programme d’entraînement personnalisé inclus <strong>et</strong> suivicontinuel par <strong>de</strong>s entraîneurs qualifiésRévision <strong>de</strong> programme d’une durée d’une heure chacune surforfait ou à <strong>la</strong> carteAppareils pour entraînement muscu<strong>la</strong>ire <strong>et</strong> cardiovascu<strong>la</strong>irePoids libres <strong>et</strong> circuit hydr<strong>au</strong>lique <strong>et</strong> coin flexibilitéCoin enfants (3 ans <strong>et</strong> plus) avec télé, vidéo, jou<strong>et</strong>s, <strong>et</strong>c.Douches, casiers <strong>et</strong> s<strong>au</strong>nasAccès <strong>au</strong> rése<strong>au</strong> Énergie Cardio plus <strong>de</strong> 75 centres <strong>au</strong> Québec.www.energiecardio.comTarif mensuel <strong>au</strong>ssi va<strong>la</strong>ble pour le conjoint <strong>et</strong> les enfants(minimum 14 ans)Économisez les taxes sur un abonnement <strong>de</strong> 6 mois ou d’un an.Économisez les taxes pour tout abonnement <strong>de</strong> 3 mois <strong>et</strong> plus.Obtenez également 2 programmes d’entraînement ainsi qu’un« t-shirt » ou une servi<strong>et</strong>te.Économisez les taxes sur un abonnement d’un an.Obtenez un mois gratuit à l’achat d’un abonnement <strong>de</strong> 6mois (une valeur <strong>de</strong> 50 $) <strong>et</strong> <strong>de</strong>ux mois gratuits à l’achat d’unabonnement d’un an (une valeur <strong>de</strong> 75 $).Économisez les taxes sur un abonnement d’un an.Obtenez un mois gratuit à l’achat d’un abonnement <strong>de</strong> 6mois (une valeur <strong>de</strong> 50 $) <strong>et</strong> <strong>de</strong>ux mois gratuits à l’achat d’unabonnement d’un an (une valeur <strong>de</strong> 75 $).<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 200711


Dossier : SANTÉ7 règles pour bien dormirEn plus <strong>de</strong> dormir le nombre d’heures suffisant pour perm<strong>et</strong>tre <strong>au</strong> corps <strong>de</strong> se reposer, voici quelques conseils importants qui pourrontvous ai<strong>de</strong>r à améliorer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> votre sommeil. Ces éléments font partie d’une bonne hygiène du sommeil <strong>et</strong> sont un atoutsupplémentaire pour un repos régénérateur.musique apaisante, lire ou méditer sont<strong>au</strong>tant <strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> calmer le menta<strong>la</strong>gité par le stress quotidien.6. S’éveiller avant <strong>la</strong> sonnerie du matin.Ce r<strong>et</strong>our naturel à <strong>la</strong> réalité évite unréveil brusque dans le milieu d’uncycle <strong>de</strong> sommeil profond. Le cerve<strong>au</strong>est plus alerte après un cycle naturelcomplété. Il suffit <strong>de</strong> se donner l’ordre<strong>de</strong> se réveiller quelques minutes avantle réveille-matin. C<strong>et</strong>te suggestionou programmation doit se faire avantd’aller <strong>au</strong> lit.7. Profiter <strong>de</strong>s détentes diurnes pourdiminuer <strong>la</strong> fatigue accumulée.La technique consiste à faire <strong>de</strong>s p<strong>au</strong>ses<strong>de</strong> 5 minutes chaque fois que <strong>la</strong> fatiguese fait sentir. Le simple fait <strong>de</strong> fermerles yeux <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong>isser divaguer <strong>la</strong> penséeproduit une régénération instantanée.De plus, une courte sieste <strong>de</strong> vingtminutes après le repas du midi ou plustard dans <strong>la</strong> journée perm<strong>et</strong> un rechargerapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s énergies vitales.1. Veiller à faire une dépense énergétiquesuffisante durant <strong>la</strong> journée.L’exercice physique favorise le sommeilprofond qui a pour fonction <strong>de</strong> rénoverle corps physique. Par exemple, unemarche rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> 30 minutes estsuffisante pour combler les besoins enexercices quotidiens. La bicycl<strong>et</strong>te, <strong>la</strong>natation <strong>et</strong> <strong>la</strong> gymnastique sont <strong>au</strong>ssipraticables par tous.2. S’exposer à <strong>la</strong> lumière vive le jour <strong>et</strong>dormir dans l’obscurité.Les contrastes lumineux déclenchentles cycles naturels d’éveil <strong>et</strong> <strong>de</strong> sommeil.Il est donc recommandé <strong>de</strong> prévoir <strong>de</strong>sactivités à l’extérieur ou près d’unefenêtre bien éc<strong>la</strong>irée durant le jour <strong>et</strong> <strong>de</strong>s’assurer un lieu le plus sombre possiblepour le sommeil. La mé<strong>la</strong>tonine,l’hormone qui régu<strong>la</strong>rise le sommeil,est sécrétée dans l’obscurité.3. Éviter l’alcool, <strong>la</strong> caféine <strong>et</strong> <strong>la</strong> nicotine.L’alcool est un dépresseur qui diminue<strong>la</strong> qualité du sommeil, <strong>la</strong> caféine estun excitant qui empêche <strong>la</strong> venue <strong>de</strong>l’endormissement <strong>et</strong> <strong>la</strong> nicotine est unstimu<strong>la</strong>nt qui provoque <strong>de</strong> nombreuxéveils durant <strong>la</strong> nuit. Ces trois saboteurssont à surveiller.4. Aérer <strong>la</strong> chambre à coucher avant <strong>de</strong>dormir <strong>et</strong> abaisser <strong>la</strong> température.Il est recommandé <strong>de</strong> dormir à 65° F(entre 15 <strong>et</strong> 17 °C). L’oxygénation <strong>de</strong><strong>la</strong> chambre est nécessaire parce quele cerve<strong>au</strong>, étant hyperactif durant lesrêves, exigera une surconsommationd’oxygène durant le sommeil paradoxal.De plus le sommeil est plus régénérateurdans une pièce fraîche que dans un lieusurch<strong>au</strong>ffé.5. Se gar<strong>de</strong>r un moment <strong>de</strong> re<strong>la</strong>xationavant le sommeil.C<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition perm<strong>et</strong> <strong>de</strong>faire une coupure entre le stress <strong>de</strong> jour<strong>et</strong> <strong>la</strong> détente <strong>de</strong> nuit. Un état d’espritcalme induit <strong>au</strong> sommeil. Écouter uneEn ajoutant un ou plusieurs <strong>de</strong> ces trucs àvos habitu<strong>de</strong>s régulières vous remarquerezque votre sommeil s’améliore p<strong>et</strong>it àp<strong>et</strong>it. Perm<strong>et</strong>tez-vous <strong>de</strong> faire d’abord<strong>de</strong>s essais pour en vérifier l’efficacitépuis appliquez ces conseils pratiquesselon vos besoins. Comme chaquepersonne est constituée différemment,les besoins sont <strong>au</strong>ssi individuels. Plus ons’observe, plus on découvre <strong>de</strong>s moyenspour favoriser un meilleur repos. Que cesoit le jour par les détentes périodiquesou <strong>la</strong> nuit par un sommeil adapté ànotre rythme personnel (couche-tôt oucouche-tard), nous pouvons <strong>de</strong>venir trèscréatif dans nos habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sommeil.Bonne nuit à tous!Texte <strong>de</strong> Nicole Gratton, directrice École internationale<strong>de</strong> rêves.www.nicole-gratton.comAdaptation par Catherine ValléeSi vous vous intéressez <strong>au</strong> sommeil <strong>et</strong> <strong>au</strong>x rêves, uncolloque sur les rêves <strong>au</strong>ra lieu c<strong>et</strong> <strong>au</strong>tomne.À Montréal, le 14 octobre 2007À Québec, le 21 octobre 2007Pour obtenir davantage d’informations consultez lesite www.nicole-gratton.com12<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


Dossier : SANTÉGrippe : Cinq moyens pour renforcervotre système immunitaireLa grippe frappe à nos portes <strong>et</strong> gu<strong>et</strong>tele moment propice pour nous m<strong>et</strong>trecomplètement à p<strong>la</strong>t. C<strong>et</strong> <strong>au</strong>tomne, nevous <strong>la</strong>isser pas abattre; passer à l’offensive<strong>et</strong> faites votre mise <strong>au</strong> point santé pourrenforcer votre système immunitaire.Adopter un p<strong>la</strong>n préventif dès <strong>au</strong>jourd’huipeut vous ai<strong>de</strong>r à prévenir <strong>la</strong> grippe ou <strong>au</strong>moins réduire <strong>la</strong> gravité <strong>de</strong>s symptômes <strong>et</strong>leur durée.« La grippe est une infection virale quis’attaque <strong>au</strong> système respiratoire », explique<strong>la</strong> diététiste Nicole Douc<strong>et</strong>, coordonnatricedu Centre d’information sure les vitamines.La plein saison est <strong>de</strong> novembre à avril,lorsque l’air froid <strong>de</strong> l’extérieur <strong>et</strong> l’airch<strong>au</strong>ffé <strong>de</strong> l’intérieur peuvent c<strong>au</strong>serl’assèchement <strong>de</strong>s tissus respiratoires, nousrendant ainsi plus susceptibles <strong>au</strong>x virusrespiratoires.Chaque année, <strong>la</strong> grippe atteint près <strong>de</strong>quatre millions <strong>de</strong> Canadiens, dont environ1500 y succomberont. Les symptômes <strong>de</strong>l’influenza incluent m<strong>au</strong>x <strong>de</strong> tête, frissons<strong>et</strong> toux, rapi<strong>de</strong>ment suivi d’une forte fièvre,<strong>de</strong> douleurs muscu<strong>la</strong>ires, <strong>de</strong> courbatures,<strong>de</strong> fatigue <strong>et</strong> <strong>de</strong> faiblesse. Les très jeunesenfants, les personnes âgées, ainsi quecelles souffrant déjà d’une conditionchronique comme l’asthme ou unema<strong>la</strong>die pulmonaire, sont plus à risque <strong>de</strong>développer <strong>de</strong>s complications, comme <strong>la</strong>pneumonie.mieux dès le départ stimuler son syst;meimmunitaire <strong>et</strong> le maintenir <strong>au</strong> somm<strong>et</strong><strong>de</strong> sa performance. Les déficiences ennutriments, plus particulièrement envitamine A <strong>et</strong> vitamine C, comptent parmiles c<strong>au</strong>ses les plus courantes affaiblissant lesystème immunitaire. »Une alimentation équilibrée, un programmed’exercice régulier <strong>et</strong> suffisamment <strong>de</strong> repossont vos meilleurs alliés pour combattre <strong>la</strong>grippe. Ne pas oublier son vaccin antigrippeannuel.Voici un p<strong>la</strong>n d’offensive pour stimulervotre système immunitaire <strong>et</strong> prévenir lesma<strong>la</strong>dies hivernales :1. Mangez sainement <strong>et</strong> prenez unsupplément <strong>de</strong> vitamines.Une alimentation équilibrée maintientle système immunitaire en pleineforme. Il est donc recommandéd’<strong>au</strong>gmenter votre consommation <strong>de</strong>fruits <strong>et</strong> <strong>de</strong> légumes riches en vitamines.Votre meilleures police d’assuranceest <strong>de</strong> prendre quotidiennement unsupplément multivitaminique, en plus<strong>de</strong> 500 mg <strong>de</strong> vitamine C afin <strong>de</strong> comblervos besoins en nutriments essentiels.2. Buvez be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong>.L’hydratation ai<strong>de</strong> à r<strong>et</strong>ar<strong>de</strong>r <strong>la</strong>propagation <strong>de</strong> l’infection. Mais lesbreuvages sucrés, comme les boissonsà saveurs <strong>de</strong> fruits <strong>et</strong> les boissonsgazeuses peuvent ralentir votre systèmeimmunitaire. Surveillez donc <strong>de</strong> près lesquantités consommées.3. Lavez fréquemment vos mains.La grippe se propage rapi<strong>de</strong>ment parl’éternuement, <strong>la</strong> toux, le contact avec<strong>de</strong>s mains ou <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong>s divers qui ontété contaminés.4. Gérez votre stress.Le stress nuit à <strong>la</strong> formation <strong>et</strong>l’action <strong>de</strong>s globules b<strong>la</strong>ncs tout en<strong>au</strong>gmentant les nive<strong>au</strong> d’adrénaline<strong>et</strong> <strong>de</strong> corticostéroï<strong>de</strong>s. Ces <strong>de</strong>rnierspourraient en eff<strong>et</strong> affaiblir lesystème immunitaire <strong>et</strong> accentuerles symptômes <strong>de</strong> <strong>la</strong> grippe. Faire <strong>de</strong>l’exercice régulièrement vous ai<strong>de</strong>ra àêtre plus résistant <strong>et</strong> vous sou<strong>la</strong>gera dustress. Et, dormez suffisamment.5. Faites vous vacciner annuellementcontre <strong>la</strong> grippe.N’oubliez pas <strong>de</strong> vous faire à nouve<strong>au</strong>vacciner c<strong>et</strong>te année. Le vaccin <strong>de</strong> l’an<strong>de</strong>rnier n’est plus efficace.« La prévention <strong>de</strong>meure le meilleur remè<strong>de</strong>,car il n’existe <strong>au</strong>cun traitement pour guérir<strong>la</strong> grippe », rapporte Mme Douc<strong>et</strong>. « Il v<strong>au</strong>tVaccin anti-influenzaLe ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ServicesSoci<strong>au</strong>x renouvelle chaque <strong>au</strong>tomneson programme <strong>de</strong> vaccination contrel’influenza <strong>et</strong> envoie <strong>de</strong>s directives <strong>au</strong>xdirecteurs région<strong>au</strong>x <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publiqueconcernant les popu<strong>la</strong>tions qui pourrontrecevoir le vaccin gratuitement.La vaccination est <strong>la</strong> mesure <strong>la</strong> plus efficacepour prévenir ou atténuer <strong>la</strong> grippe <strong>et</strong> sescomplications. C<strong>et</strong>te vaccination n’offrepas <strong>de</strong> protection contre les <strong>au</strong>tres virus quic<strong>au</strong>sent <strong>de</strong>s infections respiratoires. Donc,même si vous recevez le vaccin annuelcontre <strong>la</strong> grippe, ce<strong>la</strong> ne garantit pas unesaison d’hiver sans <strong>au</strong>cune grippe.La protection conférée par le vaccincommence <strong>de</strong>ux semaines aprèsl’immunisation <strong>et</strong> peut persister six mois <strong>au</strong>plus chez les personnes jeunes <strong>et</strong> en bonnesanté. Cependant, chez les personnesâgées, <strong>la</strong> protection peut durer moins <strong>de</strong>quatre mois. Il est important <strong>de</strong> choisir leTexte <strong>de</strong> www.servicevie.comRecherche <strong>et</strong> adaptation par Catherine Valléemoment pour recevoir le vaccin afin qu’ilvous donne <strong>la</strong> meilleure protection possibledurant <strong>la</strong> saison <strong>de</strong>s grippes.Il y a contre-indications <strong>au</strong> vaccin contrel’influenza dans les cas <strong>de</strong> fièvre aiguë oud’allergie <strong>au</strong>x composantes du vaccin,incluant les œufs.Texte <strong>de</strong> Louisianne Lamothe-Ouell<strong>et</strong>te, Infirmièreà Info-<strong>Santé</strong> www.servicevie.comRecherche <strong>et</strong> adaptation par Catherine Vallée<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 200713


Dossier : SÉCURITÉ AU TRAVAILLe bruitChaque jour, les Canadiens sont entourés <strong>de</strong> bruit dans leur milieu <strong>de</strong> vie <strong>et</strong> d<strong>et</strong>ravail. Les sources <strong>de</strong> bruits incluent les avions, les véhicules routiers, lesvoitures <strong>de</strong> chemin <strong>de</strong> fer, les outils <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction <strong>et</strong> aménagementpaysager, les ba<strong>la</strong><strong>de</strong>urs, les systèmes <strong>au</strong>dio <strong>de</strong> maison <strong>et</strong> <strong>de</strong> voiture,les appareils électroménagers <strong>et</strong> les outils électriques.Le bruit peut être défini comme n’importe quel son non désiré.Selon son nive<strong>au</strong> sonore <strong>et</strong> <strong>la</strong> durée d’exposition, le bruit peut êtrenon désiré pace qu’il peut c<strong>au</strong>ser <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s nuisibles sur <strong>la</strong> santéphysique <strong>et</strong> mentale ou <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> social, comme :• l’ennui;• l’interférence avec <strong>la</strong> communication;• <strong>la</strong> perturbation du repos, du sommeil <strong>et</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> concentration;• le dommage <strong>au</strong>ditif.Les étu<strong>de</strong>s suggèrent que ceseff<strong>et</strong>s nuisibles puissentégalement <strong>au</strong>gmenterle stress <strong>au</strong> pointd’<strong>au</strong>gmenter le risque<strong>de</strong> certaines ma<strong>la</strong>dies yétant relié.Texte <strong>de</strong> <strong>Santé</strong> Canada www.hc-sc.gc.caRecherche <strong>de</strong> Catherine Vallée14<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


Dossier : SÉCURITÉ AU TRAVAILLe bruit - Droits <strong>et</strong> obligationsRèglement sur <strong>la</strong> santé <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité du <strong>travail</strong> 1Article 131.Bruit continu :Dans un établissement, <strong>au</strong>cun <strong>travail</strong>leur ne doit être exposé <strong>au</strong>x nive<strong>au</strong>x <strong>de</strong> bruit continu prévus ci-<strong>de</strong>ssous pendant une pério<strong>de</strong> d<strong>et</strong>emps plus longue que celle indiquée <strong>au</strong> table<strong>au</strong> qui suit :Nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> bruit en décibelsTemps d’exposition * permis (h/jour)85 1690 895 4100 2105 1110 0,5115 0,25> 115 0* Ceci comprend toute exposition continue ou toute série <strong>de</strong> courtes expositions sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>travail</strong> d’un <strong>travail</strong>leur.Le temps d’exposition permis pour tout<strong>travail</strong>leur à chaque nive<strong>au</strong> <strong>de</strong> bruit indiqué<strong>au</strong> table<strong>au</strong> précé<strong>de</strong>nt est diminué <strong>de</strong> moitié,à compter d’une date qui sera déterminéepar règlement en vertu <strong>de</strong> l’article 223 <strong>de</strong> <strong>la</strong>Loi sur <strong>la</strong> santé <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité du <strong>travail</strong>. 2Échelle <strong>de</strong> bruit en décibels 3 Échelle <strong>de</strong> bruit 4Article 136.Mesures correctives <strong>et</strong> équipements <strong>de</strong>protection individuels :L’employeur doit se conformer <strong>au</strong>x normesétablies <strong>au</strong>x articles 131 à 135 en m<strong>et</strong>tanten oeuvre les mesures indiquées ci-<strong>de</strong>ssousdans l’ordre suivant :• réduire le bruit à <strong>la</strong> source;• isoler tout poste <strong>de</strong> <strong>travail</strong> exposé à cebruit;• insonoriser les loc<strong>au</strong>x <strong>de</strong> <strong>travail</strong>.Article 141.Mesure du bruit :Le bruit émis à un poste <strong>de</strong> <strong>travail</strong> doit êtremesuré <strong>au</strong> moins une fois l’an dans toutétablissement qui emploie 50 <strong>travail</strong>leursou plus <strong>et</strong> où un tel bruit <strong>et</strong> susceptible <strong>de</strong>dépasser les normes prévues <strong>au</strong>x articles131 à 135.1.2.3.4.Règlement sur <strong>la</strong> santé <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité du <strong>travail</strong>, [S-2.1, r.19.01], à jour <strong>au</strong> 14 novembre 2006.L’association <strong>de</strong>s hygiénistes industriels (ACGIH) utilisent déjà c<strong>et</strong>te norme <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> du bruit.http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://www.kidadoweb.com/encyclopedie/IMG/jpg/bruit_a<strong>de</strong>me.jpg&imgrefurl=http://www.kidadoweb.com/encyclopedie/article-imprim.phphttp://images.google.ca/imgres?imgurl=http://www.msa-mayenne-orne-sarthe.fr/files/msaornesarthe/msaornesarthe_1161760548745_ECHELLE_DE_BRUIT.jpg&imgrefurl=http://www.msa-mayenne-orne-sarthe.fr/front/id/msaornesarthe/S1096618759430/S1097060768372/S1097226550779/publi_Bruit-<strong>au</strong>-<strong>travail</strong>.htmlRecherche <strong>et</strong> adaptation par Nicole Fecte<strong>au</strong>, représentante à <strong>la</strong> prévention<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 200715


Dossier : SÉCURITÉ AU TRAVAILPrévention « La scie à ongl<strong>et</strong>s » 1Les erreurs1.2.3.4.5.6.7.Le protecteur mobile <strong>de</strong> <strong>la</strong> scie a été volontairement relevé <strong>et</strong> maintenu en p<strong>la</strong>ce avecdu ruban adhésif. Danger d’y <strong>la</strong>isser quelques doigts <strong>et</strong> plus encore!Une <strong>de</strong>s mains est p<strong>la</strong>cée dans <strong>la</strong> zone dangereuse près <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>me. Un acci<strong>de</strong>nt est sivite arrivé…La scie n’est pas ancrée. Elle est installée sur un chariot à roul<strong>et</strong>tes. La vibration <strong>de</strong> <strong>la</strong>scie pourrait faire tout basculer!La longue pièce à couper sans support est en équilibre précaire.Gare à <strong>la</strong> poussière! Elle peut être inhalée à déf<strong>au</strong>t d’un dispositif d’aspiration.La chemise dépasse le pantalon, les manches longues peuvent se faire happer par <strong>la</strong>machine.Les débris jonchent le sol. Danger <strong>de</strong> trébucher!Les correctifs1.2.3.4.5.6.7.8.9.Scie fixée fermement sur un établi ou une base oli<strong>de</strong>.Protecteur mobile <strong>de</strong> <strong>la</strong> scie bien en p<strong>la</strong>ce <strong>et</strong> fonctionnel.Main <strong>de</strong> l’opérateur en r<strong>et</strong>rait <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone dangereuse à plus <strong>de</strong> 20 cm <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>me.Dispositif d’aspiration <strong>de</strong>s poussières à <strong>la</strong> source.Pièce à couper bien à p<strong>la</strong>t, appuyée contre le gui<strong>de</strong> <strong>et</strong> maintenue avec un ét<strong>au</strong> ou undispositif <strong>de</strong> serrage.Consignes <strong>de</strong> sécurité affichées près du poste.Équipement <strong>de</strong> protection individuelle utilisé : lun<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> bouchons.Chemise entrée dans le pantalon <strong>et</strong> manches relevées.Propr<strong>et</strong>é <strong>de</strong>s lieux.1. Prévention <strong>au</strong> <strong>travail</strong>, Été 2006 – Volume 19, n° 3, CSST, IRSST, page 6Recherche <strong>et</strong> adaptation par Nicole Fecte<strong>au</strong>, représentante à <strong>la</strong> prévention16<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


Dossier : SÉCURITÉ AU TRAVAILLes machines - Droits <strong>et</strong> obligationsRèglement sur <strong>la</strong> santé <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité du <strong>travail</strong> : Section XXI Machines 11. Contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone dangereuse :Une machine doit être conçue <strong>et</strong>construite <strong>de</strong> manière à rendre sa zonedangereuse inaccessible, article 182.2. Ca<strong>de</strong>nassage :Avant d’entreprendre tout <strong>travail</strong> <strong>de</strong>maintenance, <strong>de</strong> réparation ou <strong>de</strong>déblocage dans <strong>la</strong> zone dangereused’une machine, les mesures <strong>de</strong> sécuritésuivantes doivent être prises, sousréserve <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l’article186 :• <strong>la</strong> mise en position d’arrêt dudispositif <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong>machine;• l’arrêt compl<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> machine;• le ca<strong>de</strong>nassage, par chaque personneexposée <strong>au</strong> danger, <strong>de</strong> toutes lessources d’énergie <strong>de</strong> <strong>la</strong> machine, <strong>de</strong>manière à éviter toute mise en marcheacci<strong>de</strong>ntelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> machine pendant <strong>la</strong>durée <strong>de</strong>s trav<strong>au</strong>x, article 185.3. Scie à ruban :Les vo<strong>la</strong>nts d’une scie à ruban doiventêtre mis sous carter. De plus, <strong>la</strong> sciedoit être munie d’un protecteur quiempêche l’accès <strong>au</strong> ruban sur toute salongueur, s<strong>au</strong>f du côté où s’effectue l<strong>et</strong>ravail entre le gar<strong>de</strong>-<strong>la</strong>me <strong>et</strong> <strong>la</strong> table,article 207.4. Scie circu<strong>la</strong>ire :Toute scie circu<strong>la</strong>ire doit être munied’un protecteur, article 208. Les sciescircu<strong>la</strong>ires alimentées à <strong>la</strong> main,notamment celles à refendre <strong>et</strong> d<strong>et</strong>ravers, doivent être munies d’uncoute<strong>au</strong> diviseur, article 212.5. Véhicules <strong>au</strong>tomoteurs :Le port d’une ceinture <strong>de</strong> sécurité estobligatoire pour le conducteur d’unvéhicule <strong>au</strong>tomoteur muni d’unestructure <strong>de</strong> protection en cas <strong>de</strong>r<strong>et</strong>ournement ainsi que pour tout<strong>travail</strong>leur qui prend p<strong>la</strong>ce à bord d’untel véhicule, lorsque le véhicule est enmouvement, article 280.1. Règlement sur <strong>la</strong> santé <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité du<strong>travail</strong>, [S-2.1, r.19.01], à jour <strong>au</strong> 14 novembre2006.Recherche <strong>et</strong> adaptation par Nicole Fecte<strong>au</strong>,représentante à <strong>la</strong> prévention<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 200717


Dossier : SÉCURITÉ AU TRAVAILL’ozone généré par les photocopieursÀ quoi sert l’ozone <strong>et</strong> quelle est son origine? 1L’ozone est utilisé pour <strong>la</strong> désinfection <strong>de</strong>l’e<strong>au</strong> potable, pour l’élimination <strong>de</strong>s o<strong>de</strong>urs<strong>de</strong>s e<strong>au</strong>x usées, pour <strong>la</strong> désinfection <strong>de</strong>spiscines, <strong>et</strong>c. L’ozone peut être produit par<strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> soudage à l’arc électrique,<strong>de</strong>s photocopieurs, <strong>de</strong>s purificateurs d’airélectrostatiques, du matériel électriqueà h<strong>au</strong>te tension, <strong>de</strong>s sources intérieuresd’ultraviol<strong>et</strong>, <strong>et</strong>c.L’ozone est généré artificiellement dansles photocopieurs <strong>et</strong> les imprimantes <strong>la</strong>serdu fait <strong>de</strong> décharges électriques à h<strong>au</strong>t<strong>et</strong>ension (environ 6 kV) utilisées <strong>au</strong> cours duprocessus électrostatique. Au cas où unelégère o<strong>de</strong>ur d’ozone est détectable dansune pièce dotée d’instal<strong>la</strong>tions multiples,une évaluation <strong>de</strong> l’environnement peuts’avérer nécessaire. Son résultat peut exiger<strong>de</strong>s améliorations <strong>de</strong> <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion.2L’ozone est un gaz, incolore à faibleconcentration, qui <strong>de</strong>vient bleu <strong>au</strong> fur <strong>et</strong>à mesure que sa concentration <strong>au</strong>gmente.Il a une o<strong>de</strong>ur caractéristique rappe<strong>la</strong>ntcelle du foin fraîchement coupé. L’ozonese décompose lentement en oxygène : sa<strong>de</strong>mi-vie est <strong>de</strong> 3 jours à 20 oC.3Re<strong>la</strong>tion Dose - Eff<strong>et</strong>s (Mise à jour : 23 février 2007)1. Concentration en PPM dans l’air2. Eff<strong>et</strong>s probables à <strong>la</strong> suite d’une exposition aiguê0,01 - 0,02 Limite <strong>de</strong> détection olfactive0,08 - 0,1 (5 à 6 heures)Diminution <strong>de</strong> plusieurs paramètres respiratoires(pendant un exercice physique)0,1 Valeur p<strong>la</strong>fondLa concentration <strong>de</strong> l'ozone, le rythmerespiratoire <strong>et</strong> <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> l'expositionont une influence sur les eff<strong>et</strong>s aigus <strong>et</strong> <strong>la</strong>diminution <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction pulmonaire.L'ozone induit <strong>de</strong> <strong>la</strong> difficulté à respirerprofondément, <strong>de</strong> <strong>la</strong> toux, une gorge sèche,un inconfort thoracique, une dyspnée <strong>et</strong><strong>de</strong> l'essoufflement lors d'une expositionunique à <strong>de</strong> faibles concentrations (0,06 à0,2 ppm). Des m<strong>au</strong>x <strong>de</strong> tête, <strong>de</strong>s n<strong>au</strong>sées <strong>et</strong>un ma<strong>la</strong>ise peuvent également survenir.produit=2006&nom=Ozone 2 Canon http://fr.canon.ch/Images/109_397290.pdf3 Centrecanadien d’hygiène <strong>et</strong> <strong>de</strong> santé <strong>au</strong> <strong>travail</strong>http://www.cchst.ca/reponsessst/chemicals/chem_profiles/ozone/health_ozo.html?print2.3.Canon http://fr.canon.ch/Images/109_397290.pdfCentre canadien d’hygiène <strong>et</strong> <strong>de</strong> santé <strong>au</strong><strong>travail</strong> http://www.cchst.ca/reponsessst/chemicals/chem_profiles/ozone/health_ozo.html?printRecherche <strong>et</strong> adaptation NicoleFecte<strong>au</strong>, Représentante à <strong>la</strong>prévention1. Répertoire toxicologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> CSSThttp://www.reptox.csst.qc.ca/Produit.asp?no_18<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


Dossier : SÉCURITÉ AU TRAVAILLes fonctions du comité<strong>de</strong> santé <strong>et</strong> <strong>de</strong> sécuritéLoi sur <strong>la</strong> santé <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité du <strong>travail</strong> 1Article 78.Fonctions• Établir, <strong>au</strong> sein du programme <strong>de</strong> prévention,les programmes <strong>de</strong> formation <strong>et</strong>d’information en matière <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> <strong>de</strong>sécurité du <strong>travail</strong>;• Choisir les moyens <strong>et</strong> équipements <strong>de</strong>protection individuels qui, tout en étantconformes <strong>au</strong>x règlements, sont lesmieux adaptés <strong>au</strong>x besoins <strong>de</strong>s <strong>travail</strong>leurs<strong>de</strong> l’établissement;• Prendre connaissance <strong>de</strong>s <strong>au</strong>treséléments du programme <strong>de</strong> prévention<strong>et</strong> <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s recommandations àl’employeur;• Participer à l’i<strong>de</strong>ntification <strong>et</strong> àl’évaluation <strong>de</strong>s risques reliés <strong>au</strong>x postes<strong>de</strong> <strong>travail</strong> <strong>et</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> exécuté par les<strong>travail</strong>leurs <strong>de</strong> même qu’à l’i<strong>de</strong>ntification<strong>de</strong>s contaminants <strong>et</strong> <strong>de</strong>s matièresdangereuses présents dans les postes<strong>de</strong> <strong>travail</strong> <strong>au</strong>x fins <strong>de</strong> l’article 52 (voirci-après);• Tenir <strong>de</strong>s registres <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts du<strong>travail</strong>, <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies professionnelles<strong>et</strong> <strong>de</strong>s événements qui <strong>au</strong>raient pu enc<strong>au</strong>ser;• Transm<strong>et</strong>tre à <strong>la</strong> CSST les informationsque celle-ci requiert <strong>et</strong> un rapportannuel d’activités conformément <strong>au</strong>xrèglements;• Recevoir copie <strong>de</strong>s avis d’acci<strong>de</strong>nts <strong>et</strong>d’enquêter sur les événements qui ontc<strong>au</strong>sé ou qui <strong>au</strong>raient été susceptibles<strong>de</strong> c<strong>au</strong>ser un acci<strong>de</strong>nt du <strong>travail</strong> ou unema<strong>la</strong>die professionnelle <strong>et</strong> soum<strong>et</strong>treles recommandations appropriées àl’employeur <strong>et</strong> à <strong>la</strong> CSST• Recevoir les suggestions <strong>et</strong> les p<strong>la</strong>intes<strong>de</strong>s <strong>travail</strong>leurs, <strong>de</strong> l’associationaccréditée <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’employeur re<strong>la</strong>tivesà <strong>la</strong> santé <strong>et</strong> à <strong>la</strong> sécurité du <strong>travail</strong>, lesprendre en considération, les conserver<strong>et</strong> y répondre;• Recevoir <strong>et</strong> étudier les rapportsd’inspections effectuées dansl’établissement;• Recevoir <strong>et</strong> étudier les informationsstatistiques produites par le mé<strong>de</strong>cinresponsable, <strong>la</strong> régie régionale <strong>et</strong> <strong>la</strong>CSST;• Accomplir toute <strong>au</strong>tre tâche quel’employeur <strong>et</strong> les <strong>travail</strong>leurs ou leurassociation accréditée lui confient envertu d’une convention.Article 52.Registre sur les postes <strong>de</strong> <strong>travail</strong>L’employeur dresse <strong>et</strong> maintient à jour,conformément <strong>au</strong>x règlements, un registre<strong>de</strong>s caractéristiques concernant les postes<strong>de</strong> <strong>travail</strong> i<strong>de</strong>ntifiant notamment lescontaminants <strong>et</strong> matières dangereusesqui y sont présents <strong>et</strong> un registre <strong>de</strong>scaractéristiques concernant le <strong>travail</strong>exécuté par chaque <strong>travail</strong>leur à sonemploi.Consultation du registre. L’employeur doitm<strong>et</strong>tre ces registres à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>smembres du comité <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> <strong>de</strong> sécurité<strong>et</strong> du représentant à <strong>la</strong> prévention.1. Les lois du <strong>travail</strong>, 2005-2006, 12e édition.Recherche <strong>et</strong> adaptation par Nicole Fecte<strong>au</strong>,représentante à <strong>la</strong> prévention<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 200719


PORTRAIT DE TRAVAILLEURSaviez-vous que <strong>la</strong> CSBE compte près<strong>de</strong> 500 titres d’emplois différents répartisà travers les quatre catégories <strong>de</strong>personnel (enseignant, soutien, professionnel<strong>et</strong> cadre). Afin d’apprécier davantage<strong>la</strong> diversité qui existe <strong>au</strong> sein<strong>de</strong> notre organisation, nous avons crééc<strong>et</strong>te section qui vise, à chaque parution,à dresser le portrait d’une personnequi occupe un poste peu connu ou peucommun à <strong>la</strong> commission <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong>.Michèle PoulinTitre d’emploi :Technicienne en artgraphique <strong>et</strong> encommunicationLieu <strong>de</strong> <strong>travail</strong> :Siège social(Secrétariat général <strong>et</strong>services corporatifs<strong>et</strong> relève <strong>au</strong>ssi <strong>de</strong> <strong>la</strong>Direction générale)Nombre <strong>de</strong> personnes portantce titre à <strong>la</strong> CSBE : 1En quoi consiste ce poste?Ce titre d’emploi est assez récent à <strong>la</strong><strong>Commission</strong> <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Be<strong>au</strong>ce-Etchemin. La nécessité <strong>de</strong> ce poste acommencé à se faire sentir il y a environ10 ans, lorsque <strong>la</strong> CSBE a voulu créer sonpremier site Intern<strong>et</strong>. À c<strong>et</strong>te époque,comme madame Poulin possédait <strong>de</strong>shabil<strong>et</strong>és dans ce domaine, on a commencéà utiliser ses services à ce nive<strong>au</strong>. Le poste<strong>de</strong> technicienne, en arts graphiques s’estdonc créé à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> croissance du siteIntern<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’<strong>au</strong>gmentation <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> gestion à cenive<strong>au</strong>. Avant d’occuper ce poste, madamePoulin a <strong>travail</strong>lé comme secrétaire d’école,secrétaire <strong>de</strong> gestion <strong>et</strong> agente <strong>de</strong> bure<strong>au</strong>c<strong>la</strong>sse principale. Ayant toujours eu unintérêt pour l’informatique (elle a d’ailleursenseigné c<strong>et</strong>te discipline pendant plusieursannées), elle a dû parfaire sa formationen suivant <strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> graphisme <strong>et</strong> <strong>de</strong>programmation.Aujourd’hui, madame Michèle Poulinest ce qu’on appelle <strong>la</strong> « webmestre » (ouédimestre, en français) du site Intern<strong>et</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> commission <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong>. C’est donc elle quiest responsable <strong>de</strong> toute <strong>la</strong> gestion du siteIntern<strong>et</strong>, <strong>de</strong>s mises à jour <strong>de</strong>s 2500 pages quecompte le site, <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s droits <strong>et</strong> <strong>de</strong>saspects <strong>de</strong> sécurité, <strong>et</strong>c. Elle offre <strong>au</strong>ssi dusoutien à une cinquantaine <strong>de</strong> personnesappelées à déposer <strong>de</strong> l’information surle site. De plus, c’est elle qui construit lessites Intern<strong>et</strong> particuliers <strong>de</strong>s écoles <strong>et</strong> <strong>de</strong>scentres qui en font <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Dans ces cas,elle construit <strong>la</strong> structure du site <strong>et</strong> formeune personne <strong>de</strong> l’école qui introduira lecontenu par <strong>la</strong> suite. Au cours <strong>de</strong> l’année2006-2007, madame Poulin a <strong>travail</strong>lé à <strong>la</strong>reconstruction du site <strong>de</strong> <strong>la</strong> CSBE qui a été<strong>la</strong>ncé le 15 août 2007. Comme vous pourrezle constater en al<strong>la</strong>nt le visiter, le nouve<strong>au</strong>site présente un nouve<strong>au</strong> <strong>de</strong>sign <strong>et</strong> utilise<strong>de</strong>s menus dérou<strong>la</strong>nts qui contribuentgran<strong>de</strong>ment à améliorer <strong>la</strong> navigation.Et <strong>la</strong> communication dans tout ça?C’est en 2004 que le vol<strong>et</strong> <strong>de</strong>scommunications <strong>et</strong> <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions publiquess’est ajouté à <strong>la</strong> tâche <strong>de</strong> madame Poulin.C’est elle qui est responsable <strong>de</strong>s contacts<strong>au</strong>près <strong>de</strong>s différents médias <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’organisation <strong>de</strong>s événements officiels quise déroulent à <strong>la</strong> commission <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong>. Parexemple, elle qui se charge <strong>de</strong> l’organisation<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’animation <strong>de</strong>s conférences <strong>de</strong> presse,<strong>de</strong>s in<strong>au</strong>gurations <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> fête du personnelcélébrant 25 <strong>et</strong> 35 années <strong>de</strong> service. Elleest <strong>au</strong>ssi appelée à écrire <strong>de</strong>s discours <strong>et</strong>à offrir du soutien <strong>au</strong>près <strong>de</strong>s différentesunités administratives, en ce qui a trait<strong>au</strong>x communications. Ce <strong>de</strong>uxième vol<strong>et</strong>représente une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> sa tâche.Dans le cadre <strong>de</strong> ses fonctions, madamePoulin est appelée à être en contact avec <strong>de</strong>nombreuses personnes. Évi<strong>de</strong>mment, ellecol<strong>la</strong>bore souvent avec les techniciens duService <strong>de</strong>s technologies <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’information(STI), mais <strong>au</strong>ssi avec le personnel <strong>de</strong> soutien<strong>de</strong>s unités administratives ainsi que lesconseillères <strong>et</strong> les conseillers pédagogiquesqui souhaitent ajouter <strong>de</strong>s éléments <strong>au</strong>site Intern<strong>et</strong>. Les directions d’école ou <strong>de</strong>service font également appel à ses servicespour obtenir <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> dans l’organisationd’événements, <strong>de</strong> conférences <strong>de</strong> presse ou<strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> discours.Saviez-vous que…En 2003-2004, <strong>la</strong> Fédération <strong>de</strong>scommissions <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong>s du Québec (FCSQ)a décerné un prix d’excellence à <strong>la</strong> CSBEpour <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> son site. Gageons que<strong>la</strong> prochaine fois que vous consulterezle site Intern<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> CSBE, vous en <strong>au</strong>rezcertainement une vision différente!Texte <strong>de</strong> Catherine Vallée, interne en psychologieorganisationnelleVous avez <strong>de</strong>s suggestions à nous fairepour <strong>la</strong> prochaine chronique portrait d<strong>et</strong>ravailleur? Écrivez-nous à catherine.vallee@csbe.qc.ca .20<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


ORGANISMES COMMUNAUTAIRESC<strong>et</strong>te section du journal vise à vous faire connaître les organismes commun<strong>au</strong>taires qui offrent <strong>de</strong>s services à différents types <strong>de</strong>clientèle sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> CSBE. À chaque parution, nous vous présenterons <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ces organismes.Allons à <strong>la</strong> découverte <strong>de</strong>…Le Club Parentai<strong>de</strong> Be<strong>au</strong>ce-CentreHistoriqueLe Club Parentai<strong>de</strong> Be<strong>au</strong>ce-Centre est issu<strong>de</strong> réflexions entamées en 1989 par ungroupe <strong>de</strong> mères ayant <strong>de</strong> jeunes enfants <strong>et</strong><strong>de</strong>meurant à Be<strong>au</strong>ceville. Elles en arrivèrentà <strong>la</strong> conviction profon<strong>de</strong> que plusieursparents sont confrontés un jour ou l’<strong>au</strong>tre<strong>au</strong>x mêmes réalités d’adaptation survenantà l’arrivée d’un nouvel enfant. Ces quelquesparents <strong>et</strong>, plus tard, d’<strong>au</strong>tres intervenants,entamèrent <strong>de</strong>s actions visant <strong>la</strong> créationd’une structure d’ai<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> support <strong>au</strong>xparents <strong>de</strong> jeunes enfants, tous animés parune volonté <strong>de</strong> prôner en faveur <strong>de</strong> c<strong>et</strong>tevaleur sociale importante qu’est <strong>la</strong> famille.Les objectifsDans un souci constant d’améliorer lesconditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s familles ayant <strong>de</strong>jeunes enfants, le Club Parentai<strong>de</strong> soutientles parents dans leur rôle en utilisant uneapproche concertée, dont les princip<strong>au</strong>xacteurs sont les parents, en partenariat avecles différents intervenants du milieu. Eneff<strong>et</strong>, les parents se sont dotés <strong>de</strong> rése<strong>au</strong>xd’entrai<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> centres <strong>de</strong> ressourcementdans chacun <strong>de</strong> leur vil<strong>la</strong>ge pour se donnerà eux <strong>et</strong> à d’<strong>au</strong>tres familles <strong>de</strong>s servicesqui répon<strong>de</strong>nt <strong>au</strong>x besoins exprimés parl’ensemble <strong>de</strong>s parents, <strong>et</strong> ce, par le biais <strong>de</strong>plusieurs comités <strong>de</strong> <strong>travail</strong>. L’organismeregroupe actuellement plus <strong>de</strong> 370 famillesmembres sur le territoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC Robert-Cliche.Nos ServicesVol<strong>et</strong> Club Parent• Bambineries• Ateliers <strong>de</strong>s cuistots (cuisines collectives)• R<strong>et</strong>rouvailles postnatales• Activités familiales• Formations• YAPP• Vie <strong>de</strong> famille <strong>de</strong> <strong>la</strong> discipline àl’amour• Eveil (stimu<strong>la</strong>tion précoce)• Aqua maman• Yoga prénatal• Journal (4 parutions / année)• Centre <strong>de</strong> documentation• Banque <strong>de</strong> noms pour gardiennage (parvil<strong>la</strong>ge)Vol<strong>et</strong> Parentai<strong>de</strong>• Mères-visiteuses (visite domicile/naissance)• Ai<strong>de</strong>-Parents (ai<strong>de</strong> domestique)• Écoute & référence• Soutien & entrai<strong>de</strong>Le Club Parentai<strong>de</strong> est fier d’être présent àtoutes les étapes <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie <strong>de</strong>s familles, <strong>et</strong>d’offrir <strong>de</strong>s services compl<strong>et</strong>s, concertés<strong>et</strong> accessibles <strong>au</strong>x parents <strong>de</strong> <strong>la</strong> MRC. Lesfamilles peuvent exercer <strong>de</strong> meilleurs choixen matière <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> <strong>de</strong> bien-être <strong>et</strong> êtreles princip<strong>au</strong>x acteurs dans le processusd’amélioration <strong>de</strong> leurs conditions <strong>de</strong> vie.Pour joindre le Club Parentai<strong>de</strong> :105 A, 97e RueBe<strong>au</strong>ceville774-5555Le RappelGroupe d’entrai<strong>de</strong> <strong>de</strong> personnes atteintes<strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die mentaleLe Rappel est composé <strong>de</strong> trois vol<strong>et</strong>safin d’offrir <strong>de</strong>s services adéquats à sesmembres :• Le SDME : Service <strong>de</strong> Développement <strong>et</strong><strong>de</strong> Maintien à l’Emploi• Le groupe d’entrai<strong>de</strong> où se tiennent lesactivités• L’atelier supervisé d’adaptation <strong>et</strong> <strong>de</strong>réadaptation <strong>au</strong> <strong>travail</strong> <strong>et</strong> d’intégrationsocioprofessionnelle.Le Rappel publie <strong>au</strong>ssi un journal bimestriel« Le Répit ». Ce journal abor<strong>de</strong> différentssuj<strong>et</strong>s d’informations <strong>et</strong> <strong>de</strong> divertissements<strong>et</strong> offre <strong>au</strong>ssi <strong>la</strong> possibilité <strong>au</strong>x membres <strong>de</strong>s’exprimer.Directeur général :A<strong>la</strong>in Routhier9050, 22e ave, St-Georges G5Y 7R6Téléphone : 418-227-2025Télécopieur : 418-226-3972Courriel :le.rappel@glob<strong>et</strong>rtter.n<strong>et</strong>Site Intern<strong>et</strong> :http://www.lerappel.org<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 200721


BONS COUPSDes employées <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Commission</strong> <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong>Be<strong>au</strong>ce-Etchemin marchent contre le cancer.Les 2 <strong>et</strong> 3 juin 2007 se tenait le Re<strong>la</strong>is pour<strong>la</strong> vie <strong>de</strong> <strong>la</strong> Société canadienne du cancer,<strong>au</strong> Centre sportif Lacroix-Dutil, Ville <strong>de</strong>Saint-Georges. Lors <strong>de</strong> c<strong>et</strong> événement, <strong>de</strong>séquipes <strong>de</strong> dix personnes, représentant <strong>de</strong>sentreprises, <strong>de</strong>s collectivités, <strong>de</strong>s familles<strong>et</strong> <strong>de</strong>s amis, participent à un re<strong>la</strong>is amicalpendant toute une nuit. Les participantsse re<strong>la</strong>ient en marchant, courant oudéambu<strong>la</strong>nt <strong>au</strong>tour d’une piste. Les fondsamassés grâce à c<strong>et</strong>te activité perm<strong>et</strong>tentà <strong>la</strong> Société canadienne du cancer <strong>de</strong>subventionner <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> rechercheprom<strong>et</strong>teurs portant sur tous les types<strong>de</strong> cancer, <strong>de</strong> diffuser <strong>de</strong> l’information,<strong>de</strong> faire <strong>la</strong> promotion <strong>de</strong> saines habitu<strong>de</strong>s<strong>de</strong> vie ainsi que <strong>de</strong> stratégies susceptibles<strong>de</strong> réduire les risques <strong>de</strong> cancer, d’offrir<strong>de</strong>s services <strong>et</strong> du soutien <strong>au</strong>x personnestouchées par le cancer <strong>et</strong> <strong>de</strong> défendrel’intérêt du public en matière <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> <strong>de</strong>lutte contre le cancer.C<strong>et</strong>te année, c<strong>et</strong>te activité a permisd’amasser un montant approximatif <strong>de</strong> 162000 $. Plusieurs employés <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission<strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> y ont participé. L’équipe duService <strong>de</strong>s ressources matérielles, sous<strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> Pierre Mercier, étaitcomposée <strong>de</strong> Nicole Fecte<strong>au</strong>, DianeMercier, Caroline Roy, Li<strong>et</strong>te Bourque, RenéRoy, André Gonthier, René-Yves Desjardins,Jacques Vachon <strong>et</strong> Réjean Guay. Quatre<strong>au</strong>tres équipes, dont l’école Aquarelle<strong>de</strong> Saint-Georges (Josée Morin), l’écoleKennebec <strong>de</strong> Saint-Côme (Mario Bergeron),une équipe formée par Monique Duguay <strong>et</strong>Renée Arsen<strong>au</strong>lt du Service <strong>de</strong>s ressourceshumaines <strong>et</strong> enfin, une équipe entourantChristine Doyon, conseillère pédagogique,ont également participé à c<strong>et</strong>te activité.Nous tenons à souligner l’effort <strong>et</strong> <strong>la</strong>générosité <strong>de</strong>s gens entourant c<strong>et</strong>teactivité.Tous ont été enchantés <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te expérience<strong>de</strong> partage, <strong>de</strong> solidarité, d’amour, <strong>de</strong> paix <strong>et</strong>d’espoir pour les gens atteints du cancer.Bravo !22<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


BONS COUPSLa polyvalente <strong>de</strong> Saint-Georges procè<strong>de</strong>à <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième édition <strong>de</strong> son déjeuner reconnaissancePour une <strong>de</strong>uxième année consécutive,l’ensemble du personnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> polyvalente<strong>de</strong> Saint-Georges a été convié, le 18 mai<strong>de</strong>rnier, à un déjeuner ayant comme objectif<strong>de</strong> souligner l’implication, les efforts <strong>et</strong> lebon <strong>travail</strong> réalisé par celui-ci <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>l’année. Ce déjeuner, qui se dérou<strong>la</strong>it <strong>au</strong>début d’une journée <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification, <strong>au</strong>raété l’occasion pour les participants <strong>de</strong> seremémorer les bons coups <strong>de</strong> l’année <strong>et</strong> <strong>de</strong>discuter <strong>de</strong> reconnaissance. L’événement aété une gran<strong>de</strong> réussite puisqu’une centaine<strong>de</strong> membres du personnel y ont assisté.En plus <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te activité spéciale, <strong>la</strong>polyvalente <strong>de</strong> Saint-Georges tente pardifférents moyens <strong>de</strong> favoriser le bien-être<strong>de</strong> son personnel. Afin <strong>de</strong> promouvoir <strong>la</strong>santé physique, le programme Vie active<strong>au</strong> <strong>travail</strong> encourage les <strong>travail</strong>leurs àpratiquer <strong>de</strong>s activités physiques en leurdonnant accès <strong>au</strong>x instal<strong>la</strong>tions (piscine,salle d’entraînement) <strong>de</strong> l’école. Grâceà c<strong>et</strong>te initiative. <strong>la</strong> direction a observéque, désormais, plusieurs personnescommencent ou terminent leur journéeavec une p<strong>et</strong>ite séance d’activité physique.La polyvalente organise également unejournée à vélo <strong>au</strong> boulot <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>quellele personnel est invité à venir <strong>travail</strong>leren vélo. Sur le p<strong>la</strong>n social, le comité Vieactive <strong>au</strong> <strong>travail</strong>, qui est composé <strong>de</strong> gens<strong>de</strong> différentes catégories d’emploi <strong>et</strong> <strong>de</strong>membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> direction, organise <strong>de</strong>sdéjeuners-c<strong>au</strong>series <strong>au</strong> cours <strong>de</strong>squelsdifférents suj<strong>et</strong>s sont couverts. Par exemple,c<strong>et</strong>te année une <strong>de</strong> ces rencontres a portésur les blessures, une <strong>au</strong>tre sur le ski <strong>de</strong> fond<strong>et</strong> une <strong>au</strong>tre sur les activités touristiques àfaire dans <strong>la</strong> région. De plus, plusieurs foisdans l’année, le personnel est invité à <strong>de</strong>smercredis culturels. Ces activités socialesperm<strong>et</strong>tent à <strong>de</strong>s membres du personnel <strong>de</strong>présenter <strong>de</strong>s expériences <strong>de</strong> voyage qu’ilsont vécues. C<strong>et</strong>te année <strong>de</strong>s présentationssur <strong>la</strong> Chine, l’Italie <strong>et</strong> <strong>la</strong> Tchécoslovaquieont eu lieu. Enfin, juste avant <strong>de</strong> partirpour les vacances, une journée d’activitérécréative est organisée. Lors <strong>de</strong> c<strong>et</strong>tejournée, les gens peuvent choisir parmiune variété d’activités telles que <strong>la</strong> visite <strong>de</strong>jardins, le golf, une randonnée <strong>et</strong> peuventainsi voir leurs collègues dans un context<strong>et</strong>out à fait différent <strong>de</strong> celui du <strong>travail</strong>.Bravo pour ces belles initiatives!Pozer chante sa reconnaissance à sonpersonnel!À l’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année <strong>et</strong> afin <strong>de</strong> remercier le personnel pour le <strong>travail</strong> accompli <strong>au</strong> cours <strong>de</strong> l’année, Micheline Grenier,directrice du centre <strong>de</strong> formation professionnelle Pozer <strong>et</strong> Nataly Blondin, directrice adjointe, ont décidé <strong>de</strong> chanter leur reconnaissance<strong>au</strong> personnel. Initialement une idée originale <strong>de</strong>s trois secrétaires du centre Lise Pouliot, Christine Bourque <strong>et</strong> Cindy Na<strong>de</strong><strong>au</strong>, lesdirectrices ont <strong>la</strong>issé leur talent <strong>de</strong> chanteuse se déployer sur l’air très connu <strong>de</strong> « On jase <strong>de</strong> toi » du groupe be<strong>au</strong>ceron Noir silence.Voici les paroles <strong>de</strong> leur chanson :On a jasé les filles pis moiPis on croit que c’est l’temps qu’on vienn<strong>et</strong>e parlerOn te regar<strong>de</strong> aller, il f<strong>au</strong>t que ça continuecomme çaT’es un bon garçon, si engagéTu donnes tes cours, t’as arrêté <strong>de</strong> fumerVeux-tu bien me dire ce qu’on ferait sanstoi?En santé c’est <strong>de</strong>s gens à fréquenterY’ont les ongles coupésPas d’anne<strong>au</strong> dans le nezOn croit juste qu’y on une bonne influencesur toiEt tu sais leur cœur y bat bien fortIl y a <strong>de</strong>s soirs qui finissent bien tardPis surtout c’est qu’le CEGEP commenceà jaserRegar<strong>de</strong> donc ce qu’est <strong>de</strong>venu le meilleurprof. <strong>de</strong> <strong>la</strong> fpY fait partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> gang <strong>de</strong> PozerOn est rendu <strong>au</strong> secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> be<strong>au</strong>téOn peut dire qui savent comments’pomponnerY sortent <strong>de</strong>vant le mon<strong>de</strong> avec un be<strong>au</strong>toup<strong>et</strong> coifféY achètent les produits <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille FranceL<strong>au</strong>reY s’passent <strong>la</strong> brosse les pince<strong>au</strong>x pis lefardPis les cours popu<strong>la</strong>ires ça marché ben fortL’<strong>au</strong>tre jour en Commerce on est passéY avait du papier pis <strong>de</strong>s c<strong>la</strong>viersC’est pas drôle ces choses là quand on estboguéMais tu sais les profs. y <strong>travail</strong>lent bien fortIls veulent juste pas qui t’arrive <strong>de</strong> tortPis surtout que tu aies un emploi assuréRegar<strong>de</strong> donc ce qu’est <strong>de</strong>venu le meilleurprof. <strong>de</strong> <strong>la</strong> fpC’t’a croire qu’ses vacances sont méritéesRegar<strong>de</strong> donc ce qu’est <strong>de</strong>venu le meilleurprof. <strong>de</strong> <strong>la</strong> fpY fait partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> gang <strong>de</strong> Pozer<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 200723


PASSIONSMa passion : <strong>la</strong> photo!Après mon r<strong>et</strong>rait <strong>de</strong> 15 ans <strong>de</strong> vie syndicale,j’ai r<strong>et</strong>rouvé mon ancienne passion : <strong>la</strong>photographie. Avec l’arrivé du numérique,j’ai pu me <strong>la</strong>isser aller sans penser <strong>au</strong>nombre d’impression que j’<strong>au</strong>rais à faireimprimer.Avec d’<strong>au</strong>tres passionnés <strong>de</strong> <strong>la</strong> photo, nousavons mis sur pied un club <strong>de</strong> photo quevous pouvez découvrir à c<strong>et</strong>te adresseintern<strong>et</strong> : www.clubphotobe<strong>au</strong>ce.com . J’ysuis membre <strong>et</strong> j'y participe activement<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 5 ans.C<strong>et</strong>te activité semble du premier coupd’oeil sé<strong>de</strong>ntaire, mais dans les faits elleme <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> pratiquer <strong>la</strong> marche <strong>et</strong> levélo régulièrement. Je cours les activités <strong>de</strong>ma ville <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> région, ce qui me fait sortir<strong>et</strong> prendre l’air régulièrement, <strong>et</strong> ce, sanscompter les compliments que je reçois surmon <strong>travail</strong>; ce qui fait du bien à l’égo <strong>et</strong> àl’estime <strong>de</strong> soi.Tout comme moi, je vous invite à voustrouver une passion <strong>et</strong> à meubler vos tempslibre.A<strong>la</strong>in RodrigueRépartiteur en informatique <strong>et</strong>photographe à temps partielNotre passion : le chant!Depuis l’<strong>au</strong>tomne 1986, Louise Roy <strong>et</strong>Denys Duval, <strong>de</strong> Be<strong>au</strong>ceville, unissent leurvoix afin <strong>de</strong> marquer par leurs chants lescérémonies <strong>de</strong> mariages, <strong>de</strong> baptêmes,<strong>de</strong> funérailles ou encore les banqu<strong>et</strong>s endifférentes occasions. Surtout habilesdans le répertoire c<strong>la</strong>ssique ou sacré,accompagnés <strong>au</strong>x gran<strong>de</strong>s orgues, <strong>au</strong> violonou <strong>au</strong> piano, ils chantent <strong>de</strong>s airs <strong>de</strong> Bach,Haen<strong>de</strong>l, Schubert, Gounod ou d’<strong>au</strong>treschants tirés du répertoire plus popu<strong>la</strong>iredont ceux <strong>de</strong>s compositeurs québécois telsVigne<strong>au</strong>lt ou Leclerc.Au fil <strong>de</strong>s ans, ils ont participé à <strong>la</strong> naissance<strong>de</strong> <strong>la</strong> Société lyrique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle-Be<strong>au</strong>ce,chœur régional regroupant plus d’unecinquantaine <strong>de</strong> choristes passionnés. Ilsont chanté les chœurs lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> création<strong>de</strong> l’opéra L’intendant Bigot par le Nouve<strong>au</strong>théâtre musical, ils se sont <strong>au</strong>ssi faitentendre <strong>au</strong>x côtés <strong>de</strong> France Duval <strong>et</strong> <strong>de</strong>Bruno Lap<strong>la</strong>nte lors <strong>de</strong> messes <strong>de</strong>s artistesà <strong>la</strong> Chapelle historique <strong>de</strong>s sœurs duBon-Pasteur à Québec.Mariés <strong>de</strong>puis 1991, enseignants tous les<strong>de</strong>ux, ils continuent <strong>de</strong> cultiver c<strong>et</strong> amour<strong>de</strong> <strong>la</strong> musique <strong>et</strong> souhaitent pouvoir chanterencore longtemps tout en s’assurant d<strong>et</strong>ransm<strong>et</strong>tre ce bel héritage à leurs troisbe<strong>au</strong>x garçons.Louise Roy <strong>et</strong> Denys DuvalEnseignants à l’école <strong>de</strong> Léry24<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


PASSIONSVivre ses passions...<strong>et</strong> le <strong>travail</strong>?La qualité <strong>de</strong> vie <strong>au</strong> <strong>travail</strong> est souventtributaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> participation à certainsloisirs en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> sa vie professionnelle.Une bonne dose d’humour est <strong>au</strong>ssi àprescrire pour dédramatiser <strong>et</strong> faire leménage dans le quotidien.Vivre du différent, du be<strong>au</strong> <strong>et</strong> du stimu<strong>la</strong>nt;voilà une approche gagnante. Nous sommestous, du rése<strong>au</strong> <strong>de</strong> l’éducation, <strong>au</strong> <strong>travail</strong> 24heures/365 jours. Les échappatoires <strong>au</strong>stress <strong>et</strong> à <strong>la</strong> routine sont <strong>de</strong>s antidotesà l’épuisement <strong>et</strong> à l’ennui.Certains <strong>de</strong> ces loisirs ne sontréservés qu’<strong>au</strong>x initiés maisd’<strong>au</strong>tres peuvent êtrefacilement partagés.Les arts sontun moyend’expression attachant <strong>et</strong> singulier. Lanon-compétition<strong>de</strong>s goûts <strong>et</strong><strong>la</strong> subjectivité duj u g e m e n tp e r m e t t e n t u n eparticipationlibre<strong>et</strong>intéressante. Ainsi,je me gar<strong>de</strong> un tempsparticulier à <strong>la</strong> pratiqued’une activité musicale lesfins <strong>de</strong> semaine. J’en profite<strong>au</strong>ssi pour gonfler mon arsenalmusical. J’ai en ma possession quatreinstruments signifiants <strong>et</strong> symboliques<strong>de</strong> leur époque.Autre activité à <strong>la</strong>quelle je réserve encoredu temps pour mes loisirs : <strong>la</strong> moto. Cemoyen <strong>de</strong> transport perm<strong>et</strong> une évasiontotale, un contact privilégié avec <strong>la</strong> route<strong>et</strong>, disons-le, une sensation intense. Deplus en plus, l’investissement <strong>de</strong>vient lourdmais dans le rapport <strong>de</strong> comparaisons,le ren<strong>de</strong>ment/dol<strong>la</strong>r est avantageux. Peud’activités <strong>au</strong>ssi instantanées mènent à cep<strong>la</strong>isir qu’on peut <strong>au</strong>ssi partager.Vous avez tous <strong>de</strong> ces passions qui vousperm<strong>et</strong>tent d’échapper à <strong>la</strong> routine.Puissions-nous communiquer avec les<strong>au</strong>tres nos passions; pas pour ce qu’ellessont mais pour ce qu’elles nous apportent.Steve MaheuDirecteur du CFP PozerLe stock car, ma passionVoilà près <strong>de</strong> 12 ansque je contribue à <strong>la</strong>promotion du stock car<strong>au</strong> Québec. J’ai débutédans le domainecomme commentateurà l’Autodome <strong>de</strong>Granby pour ensuite<strong>de</strong>venir responsable<strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions publiquespour diverses pistes<strong>et</strong> équipes <strong>de</strong> course.Depuis près d’un an, jesuis <strong>au</strong>ssi chroniqueursportif sur les on<strong>de</strong>s duFM 101.3 <strong>de</strong> Ste-Marie.C<strong>et</strong>te passion <strong>de</strong> <strong>la</strong>course <strong>au</strong>tomobile mevient <strong>de</strong> mes onclesqui, tout <strong>au</strong> long <strong>de</strong>mon enfance, m’ont permis <strong>de</strong> vivre <strong>au</strong> seind’équipes <strong>de</strong> stock car sur terre battue. Ceque j’aime particulièrement <strong>de</strong> ce loisir,c’est qu’il perm<strong>et</strong> d’être en contact avec <strong>de</strong>nombreuses personnes dans un contextecomplètement différent. Depuis <strong>de</strong>uxans, je m’amuse <strong>au</strong>ssi à photographier lesvoitures en action <strong>et</strong> j’ai repris le micro àtitre <strong>de</strong> commentateur sur <strong>la</strong> piste <strong>de</strong> Vallée-Jonction. Le son <strong>de</strong>s moteurs, l’ambiancequi règne sur les circuits <strong>et</strong> le contact avec lepublic sont <strong>au</strong>tant <strong>de</strong> sources <strong>de</strong> motivationsà m’impliquer dans ce domaine. Pour ensavoir plus sur ma passion du stock car,visitez le www.<strong>au</strong>todromech<strong>au</strong>dière.com <strong>et</strong>visitez <strong>la</strong> section Photos.Rock BouffardDirecteur <strong>de</strong>s ressources humaines<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007 25


RECETTECrème <strong>de</strong> champignonsPour 4 personnesIngrédients• 2 boîtes <strong>de</strong> champignons frais• 4 cuillères à soupe <strong>de</strong> beurre• 1 p<strong>et</strong>it oignon émincé• 4 cuillère à soupe <strong>de</strong> farine• 6 1/2 tasses <strong>de</strong> bouillon <strong>de</strong> poul<strong>et</strong> ch<strong>au</strong>d• 1 cuillère à soupe <strong>de</strong> persil haché• 1/4 <strong>de</strong> cuillère à thé <strong>de</strong> thym• 2 feuilles <strong>de</strong> L<strong>au</strong>rier• 1 clou <strong>de</strong> girofle• 1/4 <strong>de</strong> cuillère à thé <strong>de</strong> basilic• Sel <strong>et</strong> poivreMétho<strong>de</strong>• Faire fondre le beurre à feu vif dans une casserole moyenne.• Ajouter l’oignon <strong>et</strong> faire cuire 2 minutes.• Ajouter les champignons, les feuilles <strong>de</strong> L<strong>au</strong>rier, le sel <strong>et</strong> le poivre.• Couvrir <strong>et</strong> faire cuire 15 minutes à feu moyen en remuant à l’occasion.• S<strong>au</strong>poudrer les champignons cuits avec <strong>la</strong> farine <strong>et</strong> faire cuire environ 3 minutes enremuant constamment.• R<strong>et</strong>irer <strong>la</strong> casserole du feu, ajouter 1 tasse <strong>de</strong> bouillon <strong>de</strong> poul<strong>et</strong> <strong>et</strong> bien mé<strong>la</strong>nger.• Rem<strong>et</strong>tre <strong>la</strong> casserole sur le feu <strong>et</strong> ajouter graduellement 5 1/2 tasses <strong>de</strong> bouillon <strong>de</strong>poul<strong>et</strong>, toujours en remuant.• Ajouter les épices.• Porter le tout à ébulition, réduire à feu doux <strong>et</strong> <strong>la</strong>isser mijoter <strong>la</strong> soupe 40 minutes.• Remuer à l’occasion.26<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007


CALENDRIERS DES ÉVÉNEMENTSJournées, semaines <strong>et</strong> mois thématiquesSEPTEMBRE 2007Mois <strong>de</strong>s Grands frères <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Gran<strong>de</strong>s sœurs www.gfgsq.ca5 septembre : Fête du <strong>travail</strong>8 septembre : Journée internationale <strong>de</strong> l’alphabétisationSecrétariat national <strong>de</strong> l’alphabétisation18 septembre : Journée nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> paix en milieu <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong>21 septembre : Journée internationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> paix www.un.org28, 29 <strong>et</strong> 30 septembre : Les journées <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture www.journee<strong>de</strong><strong>la</strong>culture.qc.caOCTOBRE 200710 octobre : Journée mondiale <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé mentale www.un.org17 octobre : Journée internationale pour l’élimination <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>au</strong>vr<strong>et</strong>é www.un.org17 <strong>au</strong> 23 octobre : Semaine nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>sco<strong>la</strong>ire</strong> www.fcsq.qc.ca22 <strong>au</strong> 28 octobre : Semaine nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé <strong>au</strong> <strong>travail</strong> www.semainesante<strong>au</strong><strong>travail</strong>.ca31 octobre : Halloween / Journée nationale <strong>de</strong> l’UNICEFNOVEMBRE 200711 novembre : Jour du Souvenir18 <strong>au</strong> 24 novembre : Semaine nationale <strong>de</strong> sensibilisation <strong>au</strong>x drogues <strong>et</strong> <strong>au</strong>x toxicomanies20 novembre : Journée mondiale <strong>de</strong> l’enfance www.un.org25 novembre : Journée internationale <strong>de</strong> l’élimination <strong>de</strong> <strong>la</strong> violence faite <strong>au</strong>x femmes www.un.orgDÉCEMBRE 20071 décembre : Journée mondiale <strong>de</strong> lutte contre le SIDA www.un.org10 décembre : Journée <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l’Homme www.un.org25 décembre : Noël<strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong> • Août 2007 27


Parlez-nous <strong>de</strong> vos passions...CONSULTATION SUR PLACEProgramme d’ai<strong>de</strong> <strong>au</strong>x employés,pour obtenir une ai<strong>de</strong> confi<strong>de</strong>ntielle en tout temps1-888-687-9197 • ( 418 ) 687-9197Visitez notre site Intern<strong>et</strong>: www.csbe.qc.caEntrez dans <strong>la</strong> section informations <strong>au</strong> personnel <strong>et</strong> cliquez sur <strong>Santé</strong> <strong>et</strong> <strong>Mieux</strong>-<strong>Être</strong> <strong>au</strong> <strong>travail</strong>

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