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journal des auteurs - SACD

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<strong>journal</strong> <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> ÉTÉ 2008 / n°148


n°148sommaireCinéma / Théâtre / Musique / Danse / Mise en Scène / Arts du Cirque / Arts de la rue / Télévision / Animation / Radio / Création InteractiveDirecteur de la publication : Pascal RogardRédactrice en chef : Catherine WalrafenRédaction : Brigitte BoidotConception graphique : Éditions ScopeImpression : SPEIConseil d’Administration 2008-2009Président : Jacques Fansten (cinéma)Premier vice-président : Didier Long (mise en scène)Vice-présidents : Louise Doutreligne (théâtre),Philippe Hersant (musique),Christine Miller et Christiane Spièro (télévision),Bertrand van Effenterre (cinéma)Administrateurs délégués : Guy Carrara (arts ducirque), Jean Larriaga (radio), Daniel Larrieu (danse),Dominique Houdart (arts de la rue),Annabelle Perrichon (animation)Administrateurs : Bruno Allain, Bernard Cavanna,Didier Cohen, Claude Confortès, Emile Gaudreault,Joëlle Goron, Laurent Heynemann, Caroline Huppert,Luc Jabon, Marc Jolivet, Eric Kristy, Eduardo Manet,Claude Miller, Charles Nemes, Dominique Probst,Bernard Stora, Anne Valton.<strong>SACD</strong> : 11 bis, rue Ballu – 75442 Paris cedex 09<strong>journal</strong><strong>des</strong><strong>auteurs</strong>@sacd.fr – Tél : 01 40 23 44 44En couverture :Entre les murs, scénario de Laurent Cantet,François Bégaudeau, Robin Campillo, d’après l’œuvrede François Bégaudeau, réalisation de Laurent Cantet.Palme d’Or au Festival de Cannes 2008.Page 10 et 11 : E.R. Espalieu, Agence Enguerand,Manuelle Toussaint/GammaÉditorial......................................................................... 1Une société en actionCinémaUn compte de soutien auteur ?................................... 3AudiovisuelUn avenir ni radieux ni assuré..................................... 4Création de l’Observatoire Permanent<strong>des</strong> Contrats de l’Audiovisuel...................................... 5ActualitéInternational................................................................ 6Spectacle vivantEntretiens de Valois .................................................... 7Du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>BilanBilan de l’année 2007.................................................. 8Administrateurs 2008-2009....................................... 10En bref.......................................................................... 12Actions culturellesLes fonds de soutien à la création – résultats.......... 13Les festivals de l’été.................................................. 14


ÉditoDans le dernier numéro du Journal <strong>des</strong> Auteurs,je parlais <strong>des</strong> inquiétu<strong>des</strong>.aujourd’hui les choses se précisent mais ces inquiétu<strong>des</strong> sont loin d’êtredissipées.du côté de l’audiovisuel, la commission Copé, amendée aussitôt par lePrésident de la république, a rendu ses conclusions. en septembre, nousaurons un projet de loi.au delà du choix, unanimement contesté et, espérons-le, provisoire, de fairenommer le futur président de France télévisions par le gouvernement, cequi compromettrait l’indépendance et la pluralité, le problème crucial dufinancement est loin d’être réglé, même si on nous assure le contraire.nous regrettons encore une fois que le choix évident de faire évoluer laredevance, seule ressource naturelle et pérenne, et qu’on aurait pu rendreproportionnelle aux revenus, ait été repoussé au profit de taxes qui restentincertaines et qui de toute façon seront payées par les consommateurs. etnous proposons une mesure simple : l’inscription dans la future loi que lefinancement du service public de télévision sera garanti par les pouvoirspublics. le chiffrage <strong>des</strong> besoins pourrait, comme cela se pratique enallemagne, être assuré par une autorité indépendante.Par ailleurs, si on peut comprendre la volonté de regrouper les chaînesde France télévisions en une seule entreprise, le choix de centraliser lesdécisions de programmes nous paraît très dangereux. depuis toujours,nous demandons la multiplicité <strong>des</strong> « guichets », nous rappelons que c’estle seul moyen de permettre la diversité et que les rares pério<strong>des</strong> où cela aété pratiqué ont été les plus efficaces et les plus ouvertes pour la création.Comment faire comprendre que cette pseudo rationalisation n’est qu’uneillusion technocratique et qu’elle risque d’aboutir à recréer ce formatagequ’on nous assure avoir voulu éviter en supprimant la publicité ?enfin, en lieu et place de réforme du service public, on a surtout, pourl’instant, répondu aux deman<strong>des</strong> pressantes <strong>des</strong> diffuseurs privés. ladeuxième coupure de publicité, décidée sans concertation au mépris du droitmoral <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>, la réforme <strong>des</strong> règles de calcul du temps de publicité,l’élévation du taux maximum de concentration, tous les choix vont dans lemême sens. Bien sûr, nous comprenons les difficultés du temps et les <strong>auteurs</strong>ont aussi besoin de diffuseurs privés prospères, mais à la condition qu’ilscontribuent à la création et à la production. C’est pourquoi nous exigeonsque les obligations de production soient maintenues au moins au niveauoù elles sont, et qu’elles soient accompagnées de définitions strictes <strong>des</strong>œuvres. Il faut à tout prix préserver un équilibre entre le secteur public etle secteur privé.rien de tout cela n’est garanti : il n’y a pas de doute, à la rentrée il va falloirnous faire entendre.agence enguerand


une société en action > éditoDu côté du cinémaÀ la suite du rapport du « club <strong>des</strong> 13 », une commission se réunit au CnC pourredonner à nos systèmes d’ai<strong>des</strong> et de soutien la capacité de rééquilibrer lesimple poids du marché. Comment remettre dans la production la diversitéqui a fait sa richesse ? Ce rapport, comme celui récent commandé par leministère, a mis en évidence la difficulté du financement de l’écriture etdu développement. C’est pourquoi nous proposons, avec les organisationsde réalisateurs et de scénaristes, la création d’un « compte de soutien<strong>auteurs</strong> ». Bertrand van effenterre vous l’explique dans ce <strong>journal</strong>.sur ce sujet aussi il va falloir nous faire entendre.Parallèlement, le gouvernement, et cette fois nous nous en réjouissons, vadéposer une loi sur « Internet et création », issue <strong>des</strong> conclusions du rapportolivennes, auquel nous avons activement contribué avec 45 organisationset entreprises représentantes <strong>des</strong> professionnels de l’audiovisuel, ducinéma, de la musique et <strong>des</strong> fournisseurs d’accès à Internet. le statuquo n’est pas bon qui ne laisse pour défendre les droits <strong>des</strong> créateursque le recours à une répression dont on sait bien qu’elle est inefficace.Cette loi est équilibrée et cherche à concilier la liberté de création et lavolonté que nous avons toujours soutenue <strong>des</strong> consommateurs d’accéderlargement à la culture.<strong>des</strong> expériences à l’étranger ont montré qu’après l’envoi d’un premieravertissement, plus de 70% <strong>des</strong> internautes cessent de téléchargerillégalement, et plus de 90% le font après l’envoi du deuxième message.une campagne démagogique veut faire croire que suspendre, très provisoirement,la connexion de quelques multirécidivistes avertis serait« liberticide ». nous allons devoir nous mobiliser pour répéter qu’il n’y a riende liberticide à vouloir faire cohabiter la liberté légitime <strong>des</strong> consommateursavec celle, indispensable, de pouvoir continuer à créer.Il va falloir se faire entendre.Enfin, du côté du spectacle vivantavec les gels d’une partie <strong>des</strong> crédits et la baisse <strong>des</strong> subventions, la crainteest de plus en plus forte d’un désengagement financier de l’État. Il faut yrépondre de façon urgente. Bien sûr, les entretiens de Valois, dont Pascalrogard vous parle dans ce <strong>journal</strong>, ont permis que, pour la première fois,un dialogue tente de s’instaurer entre l’état, les collectivités locales et lesprofessionnels. Mais ces débats sont difficiles, plombés par les angoissesde ceux qui ne savent plus rien de leur avenir immédiat, et nul ne peutdire si les propositions qui ont émergé ont <strong>des</strong> chances d’aboutir. nousinsistons sur la nécessité d’organiser un observatoire du spectacle vivantpour obtenir enfin <strong>des</strong> données fiables, de renforcer la place <strong>des</strong> artistesdans les lieux et les théâtres, de contribuer à encourager la créationcontemporaine, par exemple avec la création d’un fonds de soutien.je vous le répète, à la rentrée, il va falloir se faire entendre.Jacques Fansten •2


cinéma < une société en actioncinémaUn compte de soutien auteur ?PAR BERTRAND VAN EFFENTERREJACQUES FANSTEN, NOTRE PRÉSIDENT, A RAISON : LA DERNIÈRE PROPOSITION DE LA <strong>SACD</strong>EN FAVEUR DES AUTEURS DE FILMS A DÉJÀ UN MÉRITE, CELUI DE FAIRE L’UNANIMITÉ DESPRODUCTEURS… CONTRE ELLE !Quand on sait que les producteurs français, au grand maximumtrois cents actifs, se répartissent en pas moins de quatre syndicats(certainement le record en europe toutes professions confondues !),on voit que la prouesse n’est pas peu extraordinaire !Alors, de quoi s’agit-il ?un rapide rappel : le fonds de soutien à l’industrie cinématographiqueest alimenté à l’origine par une taxe, dont le montant est aujourd’huide 10,72%, prélevée sur le prix du billet de cinéma. Il fonctionneen réalité comme une épargne forcée et chaque producteurfrançais détient au CnC un compte alimenté proportionnellementaux entrées générées par les films qu’il a produit et qu’il peutréinvestir dans les films qu’il veut produire.on voit tout de suite l’astuce : tous les films contribuent au fondsde soutien, mais seuls les producteurs français en bénéficient.Ce système très ingénieux, a certainement sauvé l’industriecinématographique française du naufrage face à la volontéhégémonique du cinéma américain.aujourd’hui, le fonds de soutien est également alimenté par unpourcentage sur le prix d’achat <strong>des</strong> droits de diffusion par lestélévisions, par un pourcentage sur les ventes de vidéo et dedVd, et par un pourcentage sur les recettes <strong>des</strong> fournisseursd’accès à Internet…le fonds de soutien est réparti, très schématiquement, sous deuxformes. une, automatique, liée à l’exploitation <strong>des</strong> œuvres, et dontbénéficient les producteurs, les distributeurs et les exploitants.une, sélective, qui contribue au financement de différentes ai<strong>des</strong>,dont l’avance sur recettes, l’aide à la distribution etc… etc…Et les <strong>auteurs</strong> dans tout ça ?eux qui sont à l’origine de toute création, sur les idées, lesinventions, les scénarios <strong>des</strong>quels se greffe tout le processuséconomique <strong>des</strong> films, eux, et eux seuls, sont exclus de laredistribution automatique de l’épargne. et pourtant ils y ontcontribué, puisque, censés être rémunérés sur le prix Ht payépar le public, ils le sont en fait sur le prix Ht moins la contributionau fonds de soutien. Habile manœuvre qui, on peut le dire, leslèse depuis l’origine. Comme les <strong>auteurs</strong> l’ont appris à leursdépens, quand il s’agit d’argent, les producteurs ne manquentjamais d’imagination !!!alors l’idée de la saCd, rejointe par l’arP, l’uGs Cinéma et lasrF, est simple. un compte de soutien auteur redistribuerait aux<strong>auteurs</strong> (<strong>auteurs</strong> scénaristes et <strong>auteurs</strong> réalisateurs) une partiedu fonds de soutien généré par l’exploitation <strong>des</strong> films auxquelsils ont contribué. dans la ligne <strong>des</strong> propositions du rapport Ferran,qui préconise que 7,5% du compte de soutien soit réservé àl’écriture, on peut imaginer un pourcentage de cet ordre pour cenouveau compte. un plafonnement serait instauré pour que lesplus grands succès ne cannibalisent pas le mécanisme et uneredistribution en faveur <strong>des</strong> jeunes <strong>auteurs</strong> qui ne bénéficieraientévidemment pas de ce fonds devrait compléter le dispositif. Bienentendu, les montants versés seraient réintégrés ensuite dansle budget du film dès sa mise en production.on voit l’intérêt principal d’une telle mesure : les premiers tempsd’écriture sont toujours ceux pendant lesquels les <strong>auteurs</strong> ont leplus de peine à trouver <strong>des</strong> financements. sauf rares exceptions, engénéral liées à la notoriété <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>, les producteurs refusentde s’engager avant d’avoir lu au moins un premier jet. Bien sûr ilsaffirment le contraire, mais nous savons, à travers l’analyse <strong>des</strong>contrats, que c’est la réalité. Quand, il y a une vingtaine d’années,le CnC avait offert, pour la première fois et déjà à la demande<strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>, la possibilité pour les producteurs de sortir un peude soutien pour financer l’écriture en amont de toute production,quasiment aucun dossier n’avait été présenté. depuis, on ainventé l’aide au développement, et là, ça a marché parce quele producteur peut trouver <strong>des</strong> astuces pour se rémunérer enmême temps que les <strong>auteurs</strong>…Même si les sommes de ce compte de soutien auteur seraientprobablement mo<strong>des</strong>tes dans la plupart <strong>des</strong> cas compte tenude la faible exploitation de la majorité <strong>des</strong> films français, ellespermettraient néanmoins aux <strong>auteurs</strong> d’initier <strong>des</strong> projetsen toute indépendance. la relative autonomie financière <strong>des</strong>premiers temps d’écriture entraînerait certainement une libertéd’inspiration qui ne pourrait être que bénéfique pour la santé ducinéma français dans son ensemble.on peut alors se poser une question : les producteurs, qui rejettentavec tant de hargne une innovation demandée par l’ensemble<strong>des</strong> associations d’<strong>auteurs</strong> de films, ont-ils vraiment envie dedonner à l’écriture la place qu’elle devrait avoir dans l’économiedu cinéma ?3


une société en action > audiovisuelaudiovisuelUn avenir ni radieux ni assurédans une trIBune PuBlIÉe le 17 janVIer dernIer dans lIBÉratIon, <strong>des</strong> CInÉastes,<strong>auteurs</strong>, rÉalIsateurs, ont ManIFestÉ leur InQuIÉtude sur l’aVenIr du serVICePuBlIC au MoMent oÙ la CoMMIssIon CoPÉ lIVre son PreMIer raPPort.on nous avait annoncé que la suppression de la publicité sur le servicepublic allait déboucher sur une réflexion sincère <strong>des</strong> pouvoirs publicspour renforcer l’identité et l’ambition de l’audiovisuel public et asseoirson financement sur une base stable et solide.nous voici désormais contraints de faire un constat aussi amer querévoltant : l’avenir du service public dont les pistes de financementsapparaissent aléatoires sinon insuffisantes ne semble ni serein ni radieuxni même assuré, quelles que soient d’ailleurs les propositions retenuespar une Commission pour la nouvelle télévision publique, durablementfragilisée par le départ de parlementaires socialistes et communistespersuadés que la réforme du service public s’écrivait ailleurs.les inquiétu<strong>des</strong> se multiplient en effet sur l’avenir du service public,notamment après les déclarations du Président de la république qui n’apas attendu que l’encre <strong>des</strong> scénarios formulés par la commission Copésoit sèche pour rejeter toute augmentation du produit de la redevance.Malheureusement, s’il est aujourd’hui une caractéristique de la politiqueaudiovisuelle en France, c’est la propension de nos gouvernants à volerau secours <strong>des</strong> chaînes commerciales et à détourner la tête dès lorsqu’il s’agit de soutenir la création, qu’elle soit présente sur les antennesprivées ou publiques.Cette triste réalité dans le pays qui a défendu avec ardeur et sincérité ladiversité culturelle est sans doute douloureuse pour tous ceux qui pensaientque la politique de civilisation vantée par le Président de la république nedevait pas plus se traduire par un délitement du service public que parune compassion exagérée pour les chaînes commerciales.loin de tout intérêt général, les pouvoirs publics semblent aujourd’huivouloir se pencher avec une bienveillance extrême au chevet <strong>des</strong> chaînesprivées, quitte à ce qu’un fossé irrémédiable ne se creuse entre un servicepublic mal financé et <strong>des</strong> chaînes privées abreuvées jusqu’à plus soif depublicité et délivrées d’une réglementation audiovisuelle à qui l’on faitrevêtir les habits du coupable idéal, oubliant au passage ce que la vitalitéde la création française et la diversité culturelle lui doivent.en cela, ils s’inscrivent dans les pas de ceux qui considèrent que la <strong>des</strong>centeaux enfers du cours de bourse <strong>des</strong> chaînes commerciales ne doit rien auxerreurs stratégiques commises ces dernières années. l’aveuglement <strong>des</strong>équipes dirigeantes qui n’ont pas su parier sur le développement de latnt, qui n’ont pas anticipé le déclin d’un modèle économique bouleversépar l’éclatement du paysage audiovisuel et le développement d’Internetet qui ont consumé leurs forces et leurs financements dans une guerreperdue avec Canal satellite se trouve ainsi exonéré à bon compte.Ce dévoiement de la réflexion sur l’avenir du service public pourrait prêter àsourire s’il n’était pas l’expression du lobbying triomphant <strong>des</strong> chaînes privéesdans tous les couloirs de la république et s’il ne mettait pas en lumière lesdérives d’une politique audiovisuelle borgne et univoque, engagée dans uneentreprise rigoureuse de démolition de la réglementation.Car ne le cachons pas, l’annonce par le Gouvernement comme parjean-François Copé, Président de la commission éponyme, de leursoutien à l’instauration d’une seconde coupure publicitaire dans lesœuvres, la parant <strong>des</strong> atours de la modernité, au mépris du public et audétriment de l’intégrité <strong>des</strong> œuvres, n’est rien d’autre que l’illustrationde cette nouvelle politique qui joue l’industrie contre la création. C’estmalheureusement la première étape d’un parcours qui conduira à laremise en cause <strong>des</strong> obligations d’investissement et de diffusion dela création française et européenne <strong>des</strong> chaînes commerciales pourrenoncer à toute ambition culturelle nationale.Finalement, c’est tout l’équilibre de la politique audiovisuelle, qui aautant besoin d’acteurs audiovisuels forts que d’un soutien affirmé àses créateurs, qui se trouve fragilisé et remis en cause. alors que sepréparent dans le secret <strong>des</strong> ministères <strong>des</strong> décrets et <strong>des</strong> lois pourintroduire une seconde coupure publicitaire dans les œuvres, proposerun nouveau mode de calcul de la publicité, augmenter son volume etrefondre <strong>des</strong> règles anti-concentration, pour la création et la culture,c’est « circulez, il n’y a rien à voir ! ».en avril 2007, celui qui n’était pas encore Président de la république, maisqui promettait une augmentation <strong>des</strong> recettes publicitaires du servicepublic, professait « je ne crois pas que la culture, que l’art, puissentêtre entièrement abandonnés à la logique du marché… la création abesoin d’aide si l’on ne veut pas que la loi du profit à court terme décidede tout ». ses déclarations et sa volonté de conduire une politique decivilisation semblent aujourd’hui rester lettre morte, sauf à considérerque la civilisation est uniquement indexée sur le cours de bourse <strong>des</strong>chaînes commerciales !> LES PREMIERS SIGNATAIRES <strong>SACD</strong> / SCAMtahar Ben jelloun, Patrick Braoudé, stéphane Brizé, jean-Claude Carrière, alain Corneau, jean-Xavier de lestrade, jacques Fansten, Marc Ferro, MauriceFrydland, jean-Claude Guillebaud, Éric Guirado, Cédric Klapisch, jean-Paul salomé, Vincent solignac, jean Marbeuf, Charles nemes, Christine Miller, sarahMoon, Pascal ory, Bruno rolland, Guy seligmann, Bertrand tavernier, Bruno allain, Christian Creseveur, Michel sibra, Christiane spièro, alexandre Hilaire,Bertrand van effenterre, Frédérique topin4


audiovisuel < une société en actionaudiovisuelCréation de l’Observatoire Permanent <strong>des</strong> Contrats de l’AudiovisuelFaCe auX sÉrIeuses InterroGatIons et InQuIÉtu<strong>des</strong> <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> Quant À leursrÉMunÉratIons et auX CondItIons FInanCIÈres et jurIdIQues QuI leur sontrÉserVÉes, la saCd a dÉCIdÉ de se doter d’un outIl PerManent de VeIlle <strong>des</strong>Contrats audIoVIsuels.sans traiter l’exhaustivité de ces contrats, cet observatoire d’oreset déjà opérationnel et piloté par la direction de l’audiovisuel porteson regard sur toutes les formes caractéristiques de la créationaudiovisuelle contemporaine – cinéma et télévision – et de sonévolution.ainsi, balaie-t-il tous les formats de fiction, d’animation et de cinémaprovenant <strong>des</strong> diffusions de toutes les principales chaînes impliquéesdans la production de nouvelles œuvres, dans le but de constituerla base de données indépendante la plus large possible.Un rendez-vous annuel pour rendre compte<strong>des</strong> conclusions de l’OPCAl’observatoire Permanent <strong>des</strong> Contrats de l’audiovisuel rendrases conclusions une fois par an. au premier anniversaire, lespremières données dresseront naturellement un constat assimilableà une photographie <strong>des</strong> pratiques recensées. Cet observatoires’enrichira, par la suite, d’œuvres de plus en plus nombreuses etdiverses et permettra de constater les évolutions contractuellesau fil <strong>des</strong> années.Une veille à plusieurs voletsLa rémunération <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>Ce volet prolonge et pérennise un travail commencé à l’occasion dufestival « scénaristes en séries » d’aix-les-Bains en 2007.Il permet de suivre les sommes versées à chaque coauteur (primes,minima garantis) comme les assiettes et les pourcentagesprévus au titre de la rémunération proportionnelle, pour chaqueexploitation. Il couvre les séries, les unitaires et les différentsformats d’animation.Le poids de la rémunération <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>dans le financement de l’œuvreCe volet est, dans un premier temps, axé sur le cinéma seul. sonbut est de mesurer le poids <strong>des</strong> rémunérations initiales donnéesaux co<strong>auteurs</strong> par rapport au coût définitif de l’œuvre.Les typologies contractuelles et la mise en évidence <strong>des</strong> clausesles plus défavorables pour les <strong>auteurs</strong>Ce volet qualitatif qui se déploiera à compter de la rentrée, a pourobjectif de dresser, chaque année, un portrait-robot <strong>des</strong> piresconditions imposées aux <strong>auteurs</strong>, lesquelles constituent une dérivecontractuelle dangereuse pour l’intérêt <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> comme pourl’indépendance de la création.> LA CHARTE DE DELPHESC’ÉTAIT EN 1988À l’heure où l’audiovisuel est fragilisé, il faut se souvenir de lapremière déclaration solennelle <strong>des</strong> droits <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> européensaudiovisuels signée il y a tout juste 20 ans, le 27 septembre 1988à delphes visant à imposer une libre circulation <strong>des</strong> œuvres,à combattre l’affaiblissement <strong>des</strong> identités culturelles et àprotéger le droit moral <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>.<strong>auteurs</strong>, écrivains, musiciens, comédiens, chercheurs,préoccupés par l’avenir, déjà en crise, de l’audiovisuel, s’étaienten effet réunis à delphes et avaient adopté la « Charte européennede l’audiovisuel ».signée en présence de simone Veil, présidente du comitéeuropéen pour l’année européenne du cinéma et de la télévision,cette déclaration avait été signée notamment par ettorescola, président de la Fédération européenne <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> del’audiovisuel (Fera), Claude Brulé, président de la saCd, ClaudeWeisz, représentant la société <strong>des</strong> réalisateurs de Films.5


actualité > internationalinternationalRENFORCER LE DROIT D’AUTEUR EN LIGNE, ADAPTER LES SYSTÈMES DE REDEVANCE POURCOPIE PRIVÉE : DES RÉFLEXIONS EN COURS À BRUXELLES AU MOMENT OÙ LA FRANCE ASSURELA PRÉSIDENCE DE L’UNION EUROPÉENNE.> « Paquet Télécom »les commissions du Parlement européen étudient actuellement lespropositions de la Commission européenne relatives à la révision ducadre européen <strong>des</strong> communications électroniques (directives de2002).la saCd insiste sur l’importance d’instaurer <strong>des</strong> mesures favorablesà la protection du droit d’auteur au cœur de cette réglementation.elle soutient ainsi les propositions de la Commission visant,notamment, à ce que les fournisseurs d’accès Internet informentles consommateurs, au moment de la signature du contrat, de leursobligations en matière de droits de propriété intellectuelle. la saCda également proposé deux types d’amendements afin de renforcer laprotection du droit d’auteur en ligne :• le premier vise à encourager la coopération <strong>des</strong> réseaux et servicesde communications électroniques à la protection et à la promotion<strong>des</strong> contenus licites,• le deuxième vise à un meilleur équilibre entre respect de la vieprivée et protection <strong>des</strong> droits de propriété intellectuelle.les premiers votes nous sont globalement favorables. ainsi, lescommissions de la Culture et <strong>des</strong> affaires juridiques ont, dans leursavis votés fin mai-début juin, suivi l’ensemble <strong>des</strong> recommandationsde la saCd. en outre, les amendements proposés par Guy Bono(socialiste) en commission Culture qui visaient clairement àempêcher la mise en place du nouveau projet de loi français« Création et Internet », ont été rejetés.les votes dans les principales commissions parlementaires aurontlieu le 7 juillet. le Parlement européen, réuni en session plénière,votera cette révision à la rentrée et le Conseil devrait se prononceren novembre, sous présidence française.> Copie privéesuite à la consultation relative aux systèmes de redevance pourcopie privée lancée en février dernier, la Commission européennea réuni, le 27 mai à Bruxelles, les secteurs concernés pour uneaudition publique. Cette conférence a permis aux États membresde présenter le fonctionnement et les évolutions de leur systèmede redevance. les fabricants de matériels électroniques, ainsique les sociétés d’<strong>auteurs</strong>, un artiste et <strong>des</strong> parlementaireseuropéens ont également pu présenter leur point de vue.la Commission (dG Marché intérieur) a profité de cette occasionpour lancer l’initiative d’une plate-forme sur la copie privée. Ceforum de discussion réunissant les acteurs du secteur devraitpermettre d’aborder les sujets suivants :• le marché gris et les importations parallèles,• les procédures de remboursement pour le matériel exporté,• les principes généraux de calcul et d’assujettissement <strong>des</strong>redevances,• la lutte contre la piraterie.la Commission propose que la plate-forme soit composée, ànombre égal, de représentants <strong>des</strong> bénéficiaires de la copie privée(sociétés de gestion collective d’<strong>auteurs</strong>, d’artistes interprètes etde producteurs) et de représentants <strong>des</strong> redevables de la copieprivée (fabricants de matériels et consommateurs). elle devraitcommencer ses travaux à l’automne.Pour plus d’informations :Consultez le site de la direction générale du Marché intérieur dela Commission : http://ec.europa.eu> EUROPE, PRÉSIDENCE FRANÇAISEla France assure, depuis le 1 er juillet, la présidence de l’union européenne pour six mois. elle organise, à cette occasion, plusieursgran<strong>des</strong> manifestations, parmi lesquelles :17-18 juillet à Strasbourg : la conférence « le financement <strong>des</strong> médias de service public à l’ère du numérique ».18-19 juillet au Quai Branly à Paris : la conférence relative aux contenus créatifs en ligne.17-18 novembre à Avignon : le Forum mondial de la Culture.Pour plus d’informations sur les débats, la programmation de la saison culturelle européenne, consultez le site de la Présidencefrançaise de l’union européenne : www.ue2008.fr6


spectacle vivant < actualitéspectacle vivantEntretiens de ValoisPASCAL ROGARD, DIRECTEUR GÉNÉRALlanCÉs Par la MInIstre de la Culture et de la CoMMunICatIon en FÉVrIer dernIer,les entretIens de ValoIs ont PerMIs de Mener une rÉFleXIon sur l’aVenIr dusPeCtaCle VIVant en tenant CoMPte <strong>des</strong> MutatIons de la CrÉatIon, de la struCturede l’eMPloI Culturel, <strong>des</strong> MIssIons dÉVolues au serVICe PuBlIC.État, ColleCtIVItÉs terrItorIales, artIstes et ProFessIonnels PartICIPent À CetterÉFleXIon QuI se PoursuIVra jusQu’À FIn dÉCeMBre.au terme de ce premier semestre et de la conclusion – toute provisoire– de la première étape <strong>des</strong> entretiens de Valois, que devons-nousen retirer ? une fois n’est pas coutume, c’est d’abord un motif <strong>des</strong>atisfaction et d’espoir. trop longtemps, le spectacle vivant est restéen retrait de toute idée d’échange, de concertation et encore moinsde négociation. avec ces entretiens, la réflexion sur les politiquespubliques a pu enfin associer l’État, les collectivités locales, les lieux, lesemployeurs, les salariés et également les créateurs qui ont su apporterleur regard original et leurs analyses. en créant les bases d’un dialogueconfiant entre tous les professionnels concernés, ces entretiens deValois ont, au moins, permis d’introduire une nouvelle façon de penserla politique du spectacle vivant que nous devons saluer.si ce n’est pas le moindre <strong>des</strong> mérites <strong>des</strong> entretiens de Valois, cela nepeut valoir satisfecit général tant les problématiques qui ont été mises àson ordre du jour doivent encore faire l’objet de réflexions approfondiesd’ici la fin de l’année. Plus encore, nous ne devons pas oublier quecette concertation s’inscrit dans un contexte de révision générale <strong>des</strong>politiques publiques qui est lourd de menaces et d’incertitu<strong>des</strong> sur lapérennité même du financement du spectacle vivant et d’une politiquebudgétaire qui multiplie les gels de subvention.or, il est évident que sans la garantie d’un budget qui défende uneambition forte et d’une réorganisation de l’État qui n’hypothèque passes capacités à mener une réforme audacieuse, les propositionsqui pourront être formulées dans le cadre <strong>des</strong> entretiens de Valoisrisqueront d’être caduques, faute de moyens suffisants et adéquatspour leur assurer <strong>des</strong> traductions concrètes et faute d’un engagementaussi symbolique que financier de l’État.Pour sa part, la saCd compte poursuivre à la rentrée sa mobilisationpour obtenir un financement adéquat du spectacle vivant etpour poursuivre les discussions qui ont été engagées lors de cesentretiens de Valois. en particulier, fidèle à la ligne qu’elle s’étaitfixée au commencement de ces entretiens et soucieuse de défendreles créateurs, la saCd entend soutenir les idées suivantes qui luisemblent centrales pour parvenir à une réforme juste de la politiquedu spectacle vivant :• Mettre en place un observatoire national du spectacle vivant pouravoir une connaissance réelle et fine sur l’ensemble du territoire<strong>des</strong> réalités du spectacle vivant ;• adopter une loi d’orientation pour définir la répartition <strong>des</strong>compétences entre etat et Collectivités locales et lister les objectifset les orientations de la politique du spectacle vivant, notammentà l’égard de la création contemporaine ;• améliorer la circulation et la diffusion <strong>des</strong> œuvres dont le niveau restenotoirement préoccupant en accroissant notamment les passerellesentre théâtres public et privé pour sortir d’un hermétisme sclérosantet en musclant les dispositifs d’incitation à la circulation ;• renforcer les dispositifs d’aide à la création et d’accompagnement<strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> ;• lancer une réflexion sur les cahiers <strong>des</strong> charges <strong>des</strong> institutionset leur rôle en matière de soutien et d’expression de la créationcontemporaine francophone ;• améliorer la présence effective et pérenne <strong>des</strong> artistes et <strong>des</strong><strong>auteurs</strong> dans les lieux et les établissements culturels ;• défendre les conditions d’une politique ambitieuse en faveur del’éducation artistique et culturelle.C’est à l’aune de ces orientations que nous poursuivrons aveclucidité et détermination notre participation à ce grand chantier duspectacle vivant qui doit désormais aller à son terme pour donnerun nouvel élan à un secteur innovant et dynamique.7


du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> > bilan 2007bilanBilan de l’année 2007> Les perceptionsLes perceptions de la <strong>SACD</strong> en 2007 se sont élevées à 180,28 millionsd’euros, en progression très importante de 13,6% par rapport à 2006.Cette évolution favorable résulte largement de la renégociationdu « partage intersocial » <strong>des</strong> droits audiovisuels, qui a eu <strong>des</strong>effets très positifs sur les encaissements de 2007 et – à titre derattrapage – sur 2006.les perceptions audiovisuelles enregistrent ainsi une progressionglobale très élevée (+ 19%) concernant aussi bien les droits perçus enFrance avec la hausse forte – et pour partie non récurrente – <strong>des</strong> contratsgénéraux (revalorisation du partage intersocial), l’accroissement dela copie privée et <strong>des</strong> contrats « nouveau protocole » (Vad), que lesperceptions à l’étranger, surtout en Belgique et au Canada. lesperceptions « spectacle vivant » augmentent quant à elles de 2,7%avec de fortes disparités entre Paris (régression sensible notammentdans les théâtres privés), le reste de la France (nouvelle hausse aprèsune année 2006 déjà en augmentation) et l’étranger (recul dans lespays francophones et progression sur le reste du monde). enfin, lesperceptions relevant de l’« écrit », bien qu’ayant plus que doublé(+ 119%), demeurent marginales.Compte tenu de la progression exceptionnelle <strong>des</strong> perceptionsaudiovisuelles, le poids respectif <strong>des</strong> répertoires se trouve doncsensiblement modifié cette année (spectacle vivant 31,6%, audiovisuel68,1%, écrit 0,3%).> La gestionLa gestion de la <strong>SACD</strong> en 2007 a été largement excédentaire en raisondu niveau très important <strong>des</strong> ressources d’exploitation (lié à celui <strong>des</strong>perceptions). Cette situation favorable a permis de réduire cette annéela contribution <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> au financement de la Société, au traversd’une baisse du prélèvement spécifique et d’un remboursement deretenue statutaire, tout en poursuivant la politique de maîtrise <strong>des</strong>charges (en conformité avec le budget) et de rééquilibrage financier(notamment par le provisionnement <strong>des</strong> risques sociaux) menéedepuis plusieurs années.les frais de gestion nets se sont élevés à 28,7 millions d’euros, soit uneaugmentation par rapport à 2006 de + 6,4%, inférieure de moitié à celle<strong>des</strong> perceptions et cohérente avec les choix budgétaires de l’exercice(portant en particulier sur de gros aménagements dans les locaux dela société, et sur les travaux informatiques préalables à l’installationdu nouveau système informatique « Piment »).dans ce contexte, le ratio « frais de gestion sur perceptions »s’établit à 15,95%, chiffre en diminution très nette – mais pour partieexceptionnelle – par rapport à 2006 (17,02%), qui constitue le meilleurratio enregistré en la matière depuis 20 ans, et traduit ainsi uneamélioration certaine de l’efficacité « économique » de la société.s’agissant du financement de ces frais de gestion, le niveau exceptionnel<strong>des</strong> perceptions encaissées en 2007 et les performances de la gestionfinancière ont permis cette année de limiter la contribution <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>(baisse du prélèvement spécifique et remboursement de retenuestatutaire) sans déséquilibrer le financement de la société, avec unniveau toujours élevé <strong>des</strong> ressources d’exploitation et un recul <strong>des</strong>ressources exceptionnelles.Financement budget général (en milliers d’euros)retenues sur droits 18 303autres ressources d’exploitation 5 824ressources financières nettes 3 306divers et exceptionnel 1 332Total 28 765en raison de la baisse du prélèvement spécifique (ramené à 0,75% endébut d’année puis à 0,5% ensuite) et surtout du remboursement deretenue statutaire décidé en fin d’année à concurrence de 1,2 millionsd’euros (soit une « ristourne » de plus de 6% au bénéfice <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>),les retenues sur droits ont moins progressé que les perceptions en2007. toutefois, elles couvrent toujours près <strong>des</strong> deux tiers <strong>des</strong> besoinsde financement de la saCd.leur cumul avec les autres ressources d’exploitation, en nette progressiongrâce notamment aux droits prescrits (affectés conformément à la loien produits de gestion) mais également au bon recouvrement de lacotisation <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>, permet à la société de continuer à financer84% de sa gestion par ses ressources d’exploitation.de leur côté, les ressources diverses et exceptionnelles restent à unniveau mo<strong>des</strong>te de 4,6%, le solde du financement de la gestion étantcouvert par les ressources financières nettes, dont le montant progresseen valeur absolue, mais dont la contribution en proportion (11,5%) sestabilise à son niveau de 2005, marquant la volonté persistante de lasaCd de se dégager d’une dépendance excessive aux produits de sagestion financière.Celle-ci, dans le contexte de marchés de capitaux affectés à partir del’été par la crise financière mondiale, avec une chute <strong>des</strong> marchés ducrédit et <strong>des</strong> actions, une reprise de l’inflation et la remontée <strong>des</strong> tauxà court terme en europe, a adopté <strong>des</strong> stratégies différentes sur lesdeux compartiments <strong>des</strong> capitaux gérés par la société.Pour la trésorerie courante (environ 110 millions d’euros), l’allocationd’actifs a été profondément réorientée en cours d’année dans unobjectif encore plus sécuritaire, avec un dégagement <strong>des</strong> placements« monétaires dynamiques » très décotés au profit de supports monétaires« purs » et réguliers, ce qui a permis de générer près de 5,3 millionsd’euros de produits financiers effectivement réalisés et de plus-valueslatentes, représentant globalement un rendement moyen annuel de+ 3,59%, supérieur d’environ 40 points de base à celui constaté en2006.Pour le portefeuille, géré dans le cadre du fonds commun de placementdédié « saCd Investissement », l’exposition au risque actions a étéréduite à environ 20%, et la gestion « taux » réallouée sur <strong>des</strong> supportsstables et rémunérateurs, générant ainsi un rendement global de 3,2%et assurant en fin d’année une plus-value latente supérieure d’1 milliond’euros à celle constatée en 2006, dans laquelle il n’a pas été nécessaire– cette année encore – de puiser pour l’équilibrage de la gestion. •8


ilan 2007 < du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>> LES CHIFFRES CLÉS 2007• Les perceptions180,3 millions d’euros (+ 13,6%)• Évolution et utilisation du répertoireDéclaration d’œuvres nouvelles :18 009 (30% spectacle vivant, 70% audiovisuel)Représentations spectacle vivant en France :• près de 53 000 à Paris• près de 117 000 en provinceDiffusion audiovisuelle :• près de 80 000 œuvres• près de 180 000 heures de programmes• Les <strong>auteurs</strong>Nouveaux adhérents : 1 720Promotion aux gra<strong>des</strong> sociaux :• 353 nouveaux sociétaires adjoints, soit 3 021 au total(+ 2,1% par rapport à 2006)• 261 nouveaux sociétaires, soit 4 284 au total(+ 5,2% par rapport à 2006)• La gestionFrais de gestion : 28,7 millions d’euros(soit 15,95% <strong>des</strong> perceptions)Taux moyen de retenue : 11,36% <strong>des</strong> perceptions• L’action sociale• Allocations complémentaires aux retraites :3,014 millions d’euros / 1 212 bénéficiaires• Actions de solidarité : 0,221 million d’euros /56 soutiens accordés + 17 filleuls• Assistance sociale : 230 personnes reçues• L’action culturelleAffectations « légales » (Art L 312-9 CPI) :3,33 millions d’eurosAffectations volontaires : 0,55 million d’eurosBudget voté : 4 millions d’eurosDépenses effectives : 3,39 millions d’euros, dont :• 1,87 millions d’euros à <strong>des</strong> actions générales (notamment0,86 million d’euros pour Beaumarchais-saCd, 0,15 million d’eurospour la Belgique et 0,02 million d’euros pour le Canada)• 1,52 millions d’euros à <strong>des</strong> actions concernant spécifiquement lesrépertoiresCharges de gestion imputées sur le budget d’action culturelle :0,49 million d’euros> Pour en savoir plusl’intégralité du rapport annuel 2007 est disponible sur le site www.sacd.fr,ainsi que le rapport de la commission permanente de contrôle <strong>des</strong> sPrd 2007Contact : jean-louis Blaisot, directeur administratif et financier - tél. : 01 40 23 46 28 – daf@sacd.frRÉSULTATS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DE LA <strong>SACD</strong> DU 19 JUIN 2008l’ensemble <strong>des</strong> résolutions suivantes ont été adoptées lors de l’assemblée• résolution n°1 : approbation du rapport d’activité et de gestion de l’exercice 2007• résolution n°2 : approbation <strong>des</strong> comptes de l’exercice 2007• résolution n°3 : approbation <strong>des</strong> conventions réglementées mises en œuvre dans le courant de l’exercice 2007et du rapport <strong>des</strong> Commissaires aux Comptes les concernant• résolution n°4 : approbation de la ventilation du budget d’action culturelle pour 2008• résolution n°5 : affectation de l’excédent de gestion pour 2007• résolution n°6 : ratification de la nomination de M. jacques lefèvre, société eurocontrol,sise 2, rue Fléchier à Paris 75009, en qualité de commissaire aux comptes suppléant• résolution n°7 : attribution de la qualité d’administrateur aux présidents <strong>des</strong> Comités belge et canadien9


du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> > électionsAdministrateurs 2008-2009> La direction généraleLe Conseil d’AdministrationPrésidentPremierVice-présidentVice-présidentsPascal Rogard,directeur général> Les commissionsJanine Lorente,directrice générale adjointeJacques Fansten(cinéma)Administrateurs déléguésDidier Long(mise en scène)Louise Doutreligne(théâtre)Philippe Hersant(musique)Bertrandvan Effenterre(cinéma)Commission d’action socialeBruno allain, Caroline Huppert,anne ValtonCommission <strong>des</strong> Prixjoëlle Goron, daniel larrieuDaniel Larrieu(danse)Annabelle Perrichon(animation)Guy Carrara(arts du cirque)Dominique Houdart*(arts de la rue)Jean Larriaga*(radio)> Commissionde contrôle du budgetelle se réunit chaque mois pour suivreavec l’administration de la saCd,l’exécution du budget annuel de lasociété, sur l’adoption duquel elle estpréalablement consultée. elle présentechaque année un rapport à l’assembléegénérale.AdministrateursJoëlle Goron*(télévision)Laurent Heynemann*(cinéma)Caroline Huppert(télévision)Luc Jabon,Président ducomité belgeLa Commission de contrôle du budgetMarc Jolivet*(théâtre)Éric Kristy(télévision)> Commissiondu droit de communicationCette commission spéciale, qui se réunitchaque trimestre, peut être saisie par toutassocié auquel est opposé un refus decommunication <strong>des</strong> documents visés auxarticles 35-3 et 35-4 <strong>des</strong> statuts.ses avis motivés sont notifiés à l’associédemandeur. elle présente un rapport <strong>des</strong>on activité à chaque assemblée.PrésidenteCatherine Cuenca(audiovisuel)Vice-président Rapporteur RapporteurLaurent Contamin(spectacle vivant)Jonathan Kerr*(spectacle vivant)Michèle Laurence*(audiovisuel)La Commission du droit de communicationCommissairesCharli Beléteau(audiovisuel)PrésidenteCommissairesBrigitte Bladou(spectacle vivant)Christophe Andrei(audiovisuel)Sylvie Coquart(audiovisuel)10


élections < du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>Lors de l’Assemblée générale du 19 juin 2008, sept nouveaux administrateurs ont été élus au Conseild’Administration et trois à la Commission de contrôle du budget, pour un mandat de trois ans.Jacques Fansten a été réélu à la présidence de la Société. Consultez les curriculum vitae sur www.sacd.frChristine Miller(télévision)Christiane Spièro(télévision)AdministrateursBruno Allain(théâtre)Bernard Cavanna(musique)Didier Cohen(télévision)Claude Confortès(théâtre)Émile GaudreaultPrésident du comitécanadienEduardo Manet(théâtre)Claude Miller(cinéma)Charles Nemes(télévision)Dominique Probst*(musique)Bernard Stora*(télévision)Anne Valton(télévision)Quentin Lemaire(audiovisuel)Alain Nahum(audiovisuel)Elie Pressmann*(spectacle vivant)Délégué aux affaires juridiquesClaude Brulédélégué aux affairesjuridiques.est nommé directementpar le Conseild’administration pourcette mission spécifique.*noms <strong>des</strong> administrateurs élus lors de l’assemblée générale du 19 juin 200811


du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> > en brefen brefPalmarès <strong>des</strong> Prix <strong>SACD</strong> 2008Comme chaque mois de juin, la saCd récompense les <strong>auteurs</strong>confirmés et les jeunes talents, remet le Prix suzanne Bianchettià une jeune comédienne et les médailles Beaumarchais à <strong>des</strong>personnalités qui œuvrent pour les <strong>auteurs</strong> et la création. unenouveauté cette année, l’introduction du Prix européen.Grand Prix : Patrice ChéreauPrix théâtre : Marc dugowsonPrix nouveau talent théâtre : david lescotPrix de la mise en scène : jorge lavelliPrix du one man show : Ged MarlonPrix nouveau talent one man show : julien CottereauPrix cinéma : Michel GondryPrix nouveau talent cinéma : julie delpyPrix télévision : alain tasmaPrix nouveau talent télévision : anne GiafferiPrix animation : Guillaume IvernelPrix nouveau talent animation : Pierre-luc GranjonPrix création interactive : Camille GuermonprezPrix arts du cirque : antoine rigot et agathe olivier,Cie les colporteursPrix arts de la rue ex aequo :Caroline amoros et Philippe nicollePrix radio : Patrick liegibelPrix nouveau talent radio : Bertrand leclairPrix musique : thierry PecouPrix nouveau talent Musique : François narboniPrix chorégraphie : Mark tompkinsPrix nouveau talent chorégraphie : Kataline PatkaïPrix européen : Volker schlöndorffPrix Suzanne Bianchetti : Clotilde HesmeMédailles Beaumarchais : tsilla Chelton, abdou diouf,denis olivennes, Maidy teitelbaum, Gérard VioletteNOMINATIONS À LA <strong>SACD</strong>Hubert Tilliet nommé directeur<strong>des</strong> Affaires juridiques de la <strong>SACD</strong>depuis le 1 er juin 2008, Hubert tilliet a rejoint la saCd au poste dedirecteur <strong>des</strong> affaires juridiques. Il était précédemment adjointau directeur juridique de la saCeM (2002-2008), directeur <strong>des</strong>affaires juridiques et internationales à l’adami (2000-2002)et directeur juridique du sne / syndicat national de l’Édition(1988-1999). Parallèlement, Hubert tilliet enseigne le droitd’auteur et collabore à diverses publications du Groupe <strong>des</strong>Éditions lamy.ÉLECTIONSDES COMITÉS BELGE ET CANADIENPOUR L’EXERCICE 2008/2009> Comité belgePrésidentluc jabon (télévision, cinéma)Vice-présidentsMargarete jennes (dramatique, lyrique)Xavier jacques-jourion (multimédia)MembresGabrielle Borile (télévision, cinéma)jean-Pierre Berckmans (télévision, cinéma)andré Buytaers (télévision, cinéma)serge Honorez (télévision, cinéma)delphine noels (télévision, cinéma)linda lewkowicz (dramatique, lyrique)Virginie thirion (dramatique, lyrique)jacques de decker (dramatique, lyrique)Claude enuset (dramatique, lyrique)olivier Coyette (dramatique, lyrique, chorégraphie)Marijs Boulogne (mise en scène)Priscille Cazin (radio)> Comité canadienPrésident d’honneurGilles CarlePrésidentÉmile Gaudreault (cinéma)Vice-présidentPatrick lowe (télévision)Membresdiane Cailhier (télévision)François Gingras (télévision)Marie-France landry (télévision)Patrice sauvé (télévision)Pierre-Michel tremblay (télévision)denys arcand (cinéma)andré Melançon (cinéma)johanne Prégent (cinéma)Marie Chouinard (spectacle vivant)Maryse Pelletier (spectacle vivant)12


actions culturelles < du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>actions culturellesLes fonds de soutien à la création - résultatsFONDS D’AIDE À LA PRODUCTIONET À LA DIFFUSION(théâtre public et théâtre privé)Pour la quatrième édition du Fonds saCd, 18 projets de créationdramatique ont été retenus. Ils bénéficieront chacun d’une boursede 15 000 euros13 ai<strong>des</strong> à la création dramatique• La Disgrâce de Jean-Sébastien Bach de sophie <strong>des</strong>champs etjean-François robin, mis en scène par serge Barbuscia, théâtredu Balcon (avignon)• Bastringue de alexis ragougneau, mis en scène par Frédéricozier, Compagnie acte6, l’Étoile du nord (Paris)• Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblementfaux de Matéi Visniec, mis en scène par jean-luc Paliès,Influenscènes, théâtre <strong>des</strong> Halles (avignon)• Le Vol de Kitty Hawk de Georges dupuis, mis en scène par YvesPignot, Cie depuis-depuis, théâtre 13 (Paris)• Sniper avenue de sonia ristic, mis en scène par Magali leris,théâtre <strong>des</strong> Quartiers d’Ivry, à la scène Watteau (nogent)• L’Histoire du communisme racontée aux mala<strong>des</strong> mentaux deMatéi Visniec, mis en scène par Cendre Chassanne, Cie Barbès 35,théâtre jean arp (Clamart)• Cochon d’Inde de sébastien thiery, mis en scène par MichelFagadau, artémis diffusion, théâtre Pyramide (romorantin)• Vaches noires de daniel Besnehard, mis en scène par Christophelemaitre, le studio, studio théâtre à asnières• Vers toi terre promise - tragédie dentaire de jean-ClaudeGrumberg, mis en scène par Charles tordjman, théâtre de laManufacture - Cdn nancy-lorraine, théâtre du jeu de Paume(aix en Provence)• Ernest, ou comment l’oublier de ahmed Madani, mis en scènepar ahmed Madani, Madani Compagnie, Bonlieu scène nationale(annecy)• L’Affiche de Philippe ducros, mis en scène par Guy delamotte,Panta théâtre (Caen)• Terre sainte de Mohamed Kacimi, mis en scène par sophie akrich,Cie les aimants, théâtre de la tempête (Paris)• Concessions de Kossi efoui, mise en scène de nicolas saalens,le théâtre inutile, Maison <strong>des</strong> arts et loisirs (laon)2 ai<strong>des</strong> à la reprise d’une pièce• Happy birthday Daddy de Christophe averlan, mis en scène par PatriceKerbrat, asso. Voisins-voisines, théâtre de l’astrolabe (sorgues)• L’Instrument à pression de david lescot, mis en scène parVéronique Bellegarde, Cie le Zéphyr, théâtre de Gonesse3 ai<strong>des</strong> à la création d’un spectacle d’humour• Toi(t) du monde de Christine Matheo, mis en scène par ChristineMatheo et didier Zilliox, adima Productions, théâtre du Gymnase(Paris)• Elles de jean-jacques Vanier et François rollin, mis en scènepar François rollin, À part ça Production, théâtre <strong>des</strong> sept Collines(tulle)• Tout n’est pas rose de Charlotte <strong>des</strong> Georges et Patrice thibaud,mis en scène par Patrice thibaud, CaP théâtre, théâtre du Bourgneuf (avignon)FONDS DE MUSIQUE DE SCÈNECréé en 2007, le fonds de musique de scène est un fonds d’aideà l’écriture de musiques <strong>des</strong>tinées à accompagner une pièce dethéâtre ou un spectacle chorégraphique. Cette aide est verséedirectement au compositeur.• Lulu, une opérette de circonstance, composition musicale denuno rebelo et Mark tompkins, chorégraphie de Mark tompkins,production Cie I.d.a. Marc tompkins• (H)AND(S), composition musicale de lê Quan nihn et PierreFruchard, chorégraphie de Clara Cornil, production de la compagnieles décisifs• Walking on rocks, composition musicale de François sarhan,chorégraphie de johanne saunier, production de la compagniejoji Inc• Jack l’Éventreur, composition musicale de jean-Yves rivaud,texte de jérôme Martin, production du théâtre orchestral deMlle jézabel• Bastringue, composition musicale de Grégory Veux, texte d’alexisragougneau, production de la compagnie acte6• Cérémonies, composition musicale de radoslaw Klukowski, textede Claire rengade, production du théâtre Craie• 17 Drops, composition musicale de romeo Monteiro, chorégraphiede Yuval Pick, production de la compagnie the Guest13


du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> > actions culturellesFONDS DE DÉVELOPPEMENT DE LA CRÉATIONTHÉÂTRALE CONTEMPORAINE (FDCTC)la saCd, la dMdts et le syndeac ont entamé une réflexion sur cedispositif d’aide financière <strong>des</strong>tiné aux structures membres du syndeacafin d’aboutir à une refonte de ce fonds pour l’adapter au paysagethéâtral actuel. la dernière commission, sous la forme actuelle, auralieu entre mars et juin 2010. les cotisations – volontaires – ne serontplus effectuées à partir de juin 2008FONDS DE CRÉATION LYRIQUEle FCl, initié par la saCd, est chargé d’attribuer une aide aux projetsprofessionnels de création et de reprise d’ouvrages lyriques contemporainsd’expression francophone. Cette aide concerne l’opéra, le théâtremusical et la comédie musicale. une commission composée de deuxreprésentants du ministère de la culture – dMdts – deux représentantsde l’adaMI, un représentant du FCM, deux représentants de la saCdse réunit deux fois par an, en juin et en décembre.• Outsider, compositeur : alexandros Markeas, auteur : May Bouhada,metteur en scène : Mireille larroche, produit par la Péniche opéra,• Jusqu’aux dents, compositeur : thierry Boulanger, <strong>auteurs</strong> :emmanuel lenormand et alyssa landry, metteur en scène : emmanuellenormand, produit par olly Productions. Maraina, compositeur : jeanluctrules, auteur et metteur et scène : emmanuel Genvrin, produitpar le théâtre Vollard• Marco Polo et la princesse de Chine, compositeur : Isabelle aboulker, auteur :Christian eymery, metteur en scène : didier Grojsman, produit par Crea,• Oups !, compositeur : Pierre thilloy, auteur et metteur en scène :Véronique rischard, produit par Ca2M (opéra théâtre de Metz),• La Tragique histoire du nécromancien Hieronimo et de son miroir,compositeur et auteur : Georges aperghis, metteur en scène :Françoise rivalland, produit par Césaré,• Les Trois Jours de la queue du dragon, compositeur, auteur etmetteur en scène : jacques rebotier, produit par Voque.RETOUR SUR LE FESTIVAL DE CANNESLe cinéma francophone à l’honneurlaurent Cantet, Palme d’or pour Entre les murs, luc et jean-Pierredardenne, Prix du scénario pour Le Silence de Lorna, Bouli lanners,trois prix à la Quinzaine <strong>des</strong> réalisateurs pour Eldorado, Clairesimon, Prix saCd à la Quinzaine <strong>des</strong> réalisateurs pour Les Bureauxde Dieu. et nombre de scénaristes et réalisateurs francophones dontles œuvres ont été présentées à Cannes. Ce palmarès témoigne dela vitalité et de la diversité de la création cinématographique.Présence accrue de la <strong>SACD</strong>le festival a été l’occasion de rencontres et de débats avec lesprofessionnels : les directeurs <strong>des</strong> chaînes de télévision sont venuss’exprimer au Pavillon <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>, un débat a été organisé avecViviane reding et denis olivennes sur la contrefaçon, <strong>des</strong> rencontresont eu lieu avec notamment josé Manuel Barroso, présidentde la Commission européenne, Éric Besson, secrétaire d’État audéveloppement de l’économie numérique. les rendez-vous à laterrasse de la Quinzaine ont été très fréquentés.Les Festivals de l’étéCHARENTEle Printemps de la danseVif du sujet - juin• Mimosa pudicaConception : laure Bonicel et Vanessa le Mat, chorégraphe : laureBonicel, interprète : Vanessa le Mat• A conspiracyConception, chorégraphie : alban richard,interprète : lionel HocheMusique : laurent Perrier. Créations 2008 / Captation audiovisuelle :sophie laly – extraits vidéo sur wwww.sacd.frCoproduction saCd/Printemps de la danseNÎMESFestival « nîmes culture » / texte nu - juillet• Exécution de Claude lucas, lu par Maurice Bénichou• Abécédaire de l’amour ou le meilleur du XXI ème siècle de thomasGunzig, lu par dominique Blanc. Coproduction saCd/France Culture.en partenariat avec le théâtre de nîmesProgramme proposé par les commissions théâtre et radio de lasaCd et France CultureAVIGNONFestival d’avignonsujets à VifCoproduction saCd/Festival d’avignonun programme initié par la Commission théâtre de la saCd et leComité belge, en partenariat avec le Festival d’avignonCaptation audiovisuelle : sophie laly – extraits vidéo sur www.sacd.fr6, 7, 8, 10, 11, 12, 13 juillet• I Fang Lin – Christian RizzoI Fang lin, danseuse, Christian rizzo, chorégraphe• She’s mineMarta Izquierdo Muñoz, danseuse et chorégraphe, Mark tompkinset Frans Poelstra, collaborateur artistique• Brut de lettresjulia Cima, comédienne et danseuse, denis lavant, comédien etmetteur en scène, alain didier-Weill, dramaturge et psychanalyste• 3 Caillouxlaurent Poitrenaux, comédien, sylvain Prunenec, danseur, didierGalas, metteur en scène14


actions culturelles < du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong>• Chanteur plutôt qu’acteurMassimo Furlan, performeur, Marielle Pinsard, auteur• La Nudité du ragoûtludor Citrik, clown, Isabelle Wéry, auteur, metteur en scène• Baroksonia Brunelli, danseuse, simon Vincenzi, chorégraphe• Interrogations aux vertèbresVirgilio sieni, danseur, stefano scodanibbio, musicien et compositeur,Giorgio agamben, philosopheET AUSSILes Rendez-vous du Conservatoire ADAMI - <strong>SACD</strong>jusqu’au 17 juilletau cœur de la ville d’avignon, au Conservatoire de musique, dethéâtre et de danse du Grand-avignon, l’adaMI et la saCd seretrouvent autour de leurs missions en faveur <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> et <strong>des</strong>artistes-interprètes et ouvrent un espace de rencontres et detransmission.Chaque jour sont organisés <strong>des</strong> rencontres professionnelles, <strong>des</strong>rendez-vous thématiques, <strong>des</strong> interprétations plurielles...un programme éclectique et plein de surprises.Auteur Studio - 11 juillet, Cour du Musée Calvetavec Wajdi Mouawaddiffusion sur France Culture le 26 juillet, de 19h à 20hLes spectacles aidés par Beaumarchais-<strong>SACD</strong>Festival d’AvignonFaune(s) d’olivier dubois, Secret de johann le Guillerm,Festival OffVis au long de la vie… de Michèle albo, mise en scène de raymondYana, Et Elsa boit… d’adeline Picault, mise en scène d’anne Bourgeois,Les hommes ne veulent plus mourir de juliette speranza,mise en scène d’Hélène darche, Les Tableaux d’une expositionde serge Barbuscia, mise en scène de l’auteur, Ailleurs toute !de jean-Yves Picq, mise en scène de laurent Maurel, Les SeptJours de simon labrosse de Carole Fréchette, mise en scène <strong>des</strong>téphane Hervé, lecture de la pièce À un jet de pierres de Pristinade Philippe Beheydt.La présence de la <strong>SACD</strong> Belgiquerencontres d’<strong>auteurs</strong> au jardin <strong>des</strong> doms jusqu’au 18 juilletTraits d’union, projet initié par Culturesfrancela saCd, à travers ses actions à l’international et dans le cadre dece partenariat, salue tous les traducteurs, ces <strong>auteurs</strong> « passeurs »qui participent à la diffusion et promotion <strong>des</strong> œuvres et <strong>des</strong><strong>auteurs</strong>.CALENDRIER• Auteur Studio : les diffusions de l’été sur France Culturesamedi 26 juillet : Wajdi Mouawad (enregistrement prévu le11 juillet 2008 à 19h30 au Musée Calvet à avignon)samedi 2 août : Cédric Klapischsamedi 9 août : noémie lvovskysamedi 16 août : jean-François sivadiersamedi 23 août : odile dubocl’horaire de diffusion prévu est 19h / 20h• La Mousson d’été, à Pont à Mousson, festival d’écriturescontemporaines - 22 au 28 août - www.meec.org• Festival de Blaye et de l’Estuaire22 au 31 août - www.chantiersdeblaye-estuaire.com• Forum Cartoon16 au 19 septembre à ludwigsburg, Baden-Wurttembergwww.cartoon-media.be• Festival Musica à strasbourg20 septembre au 4 octobre - www-new.festival-musica.org• Les Radiophonies26, 27 et 28 septembre 2008 à la Maison de la Poésie,Passage Molière, 157 rue saint-Martin, 75003 Paris (entréelibre). au programme : une quinzaine de fictions diffusées dansl’année en France et sur les on<strong>des</strong> francophones.www.lesradiophonies.fr• Scénaristes en série à aix-les-Bains17 au 19 octobre - www.scenaristesenseries.comtextes présentés à avignon, à la Mousson d’été et à l’odéon dansle cadre du Festival d’automne.12 au 15 et 17 au 21 juillet au jardin de la rue de Mons à 11h.Électre/Sophocle – Musée Calvet, 13 juillet à 19h30la saCd rend hommage à la traduction et à l’adaptation théâtralede jean et Mayotte Bollack à travers ce texte accompagné d’unemusique originale de Vincent Manac’h.retransmission en direct par France CultureFestival Offla saCd soutient le off et participe au Fonds d’action artistique misen place par aF&C qui a pour but d’encourager la création de piècesd’<strong>auteurs</strong> contemporains, d’aider les compagnies professionnellesà diffuser leur spectacle et enfin favoriser l’emploi <strong>des</strong> artistesinterprèteset l’émergence d’<strong>auteurs</strong> dramatiques.www.avignonfestivaletcompagnies.com15


du côté <strong>des</strong> <strong>auteurs</strong> > actions culturellesLABOO7Vers un rÉseau de tHÉÂtre ConteMPoraIn euroPÉenPour l’enFanCe et la jeunessele théâtre dit « pour le jeune public » est en plein essor eneurope. laBoo7 est un réseau de travail, d’invention et deréflexion à <strong>des</strong>tination de la scène. Il vise à la rencontre, àl’échange, à la circulation et au partage <strong>des</strong> pratiques, <strong>des</strong>écritures dramatiques contemporaines et de leurs <strong>auteurs</strong>vivants, <strong>des</strong> créations et <strong>des</strong> productions théâtrales pourl’enfance et la jeunesse en europe. Créé en 2007, laBoo7 aété initié, en France, par le théâtre de l’est Parisien, le théâtrede la tête noire, le Centre culturel suédois, la saCd, Karinserres, auteure et Marianne ségol, traductrice. la Maisonantoine Vitez et aneth participent au comité de lecture français.afin de mener à bien ses projets, le réseau a notammentreçu, à ce jour, le soutien de l’ambassade de France en suède,l’ambassade de suède à Paris, le Goethe Institut, le Centreculturel suédois, l’action culturelle de la saCd, l’associationBeaumarchais-saCd, la Maison antoine Vitez.outre les sélections de textes effectuées par les comités delecture, les traductions, les résidences et ateliers, un feuilletonthéâtral européen est en cours d’écriture. <strong>des</strong> lectures ont eulieu chez les partenaires français, à la Biennale du théâtre àÖrebro en suède et au thalia theater Halle en allemagne. unecollaboration franco-suédoise autour de la pièce Ma vie dedétective de Malin axelsson a vu le jour. le spectacle, créé auriksteatern, sera accueilli à saran et Paris à l’automne 2008.d’autres projets sont en cours d’élaboration. À suivre…“Sylvain Levey, auteur de théâtre,en résidence en décembre 2007 à Stockholm“Paris – stockholm / le monde est un village, l’europeune bourgade, Paris – stockholm : 2 heures d’avion àpeine plus, il serait dommage de ne pas continuer cetravail commun, de ne pas continuer à construire cettecoopérative de pensées et de mots écrits sur le papier,de ne pas partager régulièrement nos expériences, de nepas travailler en commun : c’est ce qui se fait déjà, il fautpoursuivre cet effort et les institutions doivent continuerà encourager ce genre de mise en réseau le temps quele réseau vive seul et que deux <strong>auteurs</strong>, un suédois etun français par exemple décident de façon autonomede travailler ensemble, c’est la richesse d’une écritureeuropéenne qui se joue là, c’est un socle communde littérature théâtrale qu’il faut construire pour lesgénérations à venir. C’est aussi ça l’europe.(…) “L’Été <strong>des</strong> Hivernalesdaniel larrieu participera aux « points danse », en compagnie <strong>des</strong>chorégraphes <strong>des</strong> sujets à vif - www.hivernales-avignon.comSNMS – Syndicat National <strong>des</strong> Metteurs en Scènedébat : Le metteur en scène est-il un artiste ? Concevoir, chercherles moyens, gérer, accéder aux scènes, redéfinir <strong>des</strong> politiquespubliques…, le 20 juillet à 10h à l’Ists.EAT – Écrivains associés du Théâtredans le cadre de son soutien annuel, pour l’ensemble de ses manifestations.lectures sous le marronnier, jusqu’au 27 juillet à 11 h àla Parenthèse, 18, rue <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> - www.eatheatre.comCHALON-SUR-SAÔNEFestival Chalon dans la rue<strong>auteurs</strong> d’espacesVendredi 18 et samedi 19 juillet à l’Île saint-laurent• Street Booming, compagnie tout changer en marchant dans la ville• Jardin, compagnie <strong>des</strong> chercheurs d’air• Corpus eroticus, compagnie Ce dont nous sommes faits• Puisque les princes m’impressionnent…, compagnie sans paradis fixe• Cueilleurs de vent, compagnie les Bains-douchesCoproduction saCd, Festival Chalon dans la rueAURILLACFestival International de théâtre de ruescénariser la villedu mercredi 20 août au samedi 23 août• Chemin de Fer, compagnie Metalovoice• Alhambra Container, compagnie osmosisCoproduction saCd, Festival d’aurillac16


L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.LA FINESSE DES CHARDONNAYS DE LA CUVÉE BELLE EPOQUE 1999 S'EXPRIME À TRAVERS DE DÉLICATS ARÔMES DE FLEURS BLANCHES.RICARD S.A. AU CAPITAL DE 54 000 000 EUROS - 4 ET 6 RUE BERTHELOT 13014 MARSEILLE - 303656375 RCS MARSEILLE

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