Nicole Jamet, Marc Jolivet, Gérard Krawczyk, Eric Kristy - SACD

n°153Cinéma / Théâtre / Musique / Danse / Mise en Scène / Humour / Arts du Cirque / Arts de la rue / Télévision / Animation / Radio / Création InteractiveDirecteur de la publication : Pascal RogardRédactrice en chef : Catherine WalrafenCoordination : Brigitte BoidotConception graphique : Éditions ScopeImpression : SPEIConseil d’administration 2010-2011Président : Laurent Heynemann (cinéma)Premier vice-président : Georges Werler (mise en scène)Vice présidentsJean-Paul Farré (Théâtre)Louis Dunoyer de Segonzac (musique)Bertrand Tavernier (cinéma)Sophie Deschamps et Michel Favart (télévision)Administrateurs déléguésRégine Chopinot (danse)Benjamin Legrand (animation)Jérôme Thomas (arts du cirque)Dominique Houdart (arts de la rue)Jean Larriaga (radio)Administrateurs,Jean-Paul Alègre, Denise Chalem, Joëlle Goron, Philippe Hersant,Nicole Jamet, Marc Jolivet, Gérard Krawczyk, Eric Kristy, Pascal Lainé,Christine Laurent, Jean-Louis Lorenzi, Eduardo Manet, Christine Miller,Charles Nemes, Dominique Probst, Bernard StoraComité belge : André Buytaers / Comité canadien : Patrice SauvéSACD : 11 bis, rue Ballu – 75442 Paris cedex 09journaldesauteurs@sacd.fr - Tél : 01 40 23 44 55Photo couverture :Comment ai-je pu tenir là-dedans ?Une fable de Jean Lambert-wild et Stéphane BlanquetD’après La Chèvre de Monsieur Seguin d’Alphonse DaudetDirection : Jean Lambert-wild,Scénographie : Stéphane Blanquet et Jean Lambert-wildMusique : Jean-Luc Therminarias, Léopold FreyChorégraphie : Silke MansholtVoix : André WilmsProduction : Comédie de Caen Centre dramatique nationalde NormandiePrécédente couverture :Burn Baby Burn de Carine Lacroix,mise en scène et scénographie d’Anne-Laure Liégeois,Avec : Isabelle Gardien, Suliane Brahim, Benjamin Jungers,Gilles David.Pièce présentée au Studio-Théâtrede la Comédie-Française en février-mars 2010Texte publié à L’avant-scène théâtrePhoto : Tristan Jeanne-ValèsPages 12 et 13 : E.R. Espalieu, Agence Enguerand,Manuel Toussaint/Gamma, Michel Leroy RTBF,Jean-Pierre Rey, Julien Attard> www.sacd.frrejoignez-nous aussi surSommaireÉditorial du président .........................................................1Audiovisueldiffusion des films et fictions à la télévision ......................2En bref ...................................................................................3BilanBilan annuel 2009 .........................................................4 – 9Bilan financier et chiffres clés 2009 ......................... 10 – 11Électionselections des administrateurs 2010 -2011 ............... 12 – 13AnimationÉtude de l’observatoire permanentdes contrats audiovisuels ......................................... 14 – 16Actions culturelles et Beaumarchais-SACDFonctionnement et synergie ..................................... 17 – 18Actions culturelles .................................................. 19 – 21International .............................................................. 22 – 23Dernière minute ...............................................................24

Éditoe.r. espalieuloin d’être un pensum, ce premieréditorial veut présenter les quelquesquestions qui vont m’occuper danscette nouvelle année de présidence.Il y a le quotidien de la saCd, le perfectionnementde son outil de gestion, deson efficacité quant à la rémunérationdes auteurs, de sa réactivité aux évènements politiques quitouchent au droit d’auteur et à son avenir.Cet ensemble de préoccupations sont les vôtres et celles duConseil d’administration de notre société, Conseil qui est encharge d’être en quelque sorte votre porte parole, de ce quifonctionne et de ce qui ne va pas.notre administration est fermement à l’écoute de ses aviset de ses réflexions.la culture de l’administration, du personnel de la saCd,tout le personnel (du directeur général à l’employé dontvous pourriez penser qu’il accomplit les tâches les plusbasiques), c’est d’être à votre service, à rendre le meilleurservice possible.je pense souvent aux auteurs sociétaires candidats malheureuxà l’élection au Conseil. Quels sentiments ont-ilséprouvés ? Il faut qu’ils sachent que le simple fait qu’ils sesoient présentés les intègre dans le cercle, encore trop réduit,de tous ceux qui se manifestent pour participer à la vie socialede la saCd. Cette volonté qu’ils ont manifestée ne doit pasrester sans lendemain pour eux, et j’ai l’intention de trouverdes systèmes, des occasions, des passerelles pour leursignifier leur place, leur présence, leur lien avec la société.Ces actions passent évidemment par une amélioration denotre communication non dans le sens de l’information desactions de la société que je trouve satisfaisante, mais dansl’attention que nous nous devons de pouvoir comprendrechaque auteur, chaque individu, chaque spécificité d’unrépertoire.Il nous faudra de l’invention, de l’écoute, ne pas être constammentsur la défensive quant aux critiques et de ne pas sereposer éternellement sur les réussites pour occulter lesinsuccès.Mais ce premier éditorial ne peut se clore sans saluer le travailde Pascal rogard et janine lorente et de mon prédécesseurjacques Fansten qui ont mené et conclu un accord historiqueentre la saCd, la sCaM et l’adagP et France télévisions.Cet accord abolit le système dit du « partage inter social ».Il a pour objectif de mieux rémunérer les auteurs des œuvresaudiovisuelles et cinématographiques, et de mieux répartirles droits d’auteurs leur revenant, au regard de l’obligationaccrue de production de fictions et de documentaires parFrance télévisions.Cet accord très innovant inclut les droits pour toutes lesexploitations des services de France télévisions.Il intervient en complément de l’accord sur la formation desauteurs récemment signé avec la saCd et la sCaM.nous souhaitons, dans l’année qui vient, revisiter ainsi,remodeler, réactiver les fluidités de la représentation de nosœuvres au théâtre et dans le spectacle vivant, pour accélérerla rémunération des auteurs, simplifier les procédures d’autorisations,dynamiser la détection des œuvres représentéeset établir un lien fort, solide et juste entre les auteurs, leursemployeurs (producteurs et diffuseurs), et nos spectateurs.LAURENT HEYNEMANNPrésident •le Conseil souhaite que la société s’occupe encore plus desauteurs et j’ai été élu pour mener cette politique.

xxx une société > xxx en action > audiovisuelaudiovisuelDiffusion des films et fictions à la télévisionPar PasCal rogard, dIreCteur gÉnÉralen l’esPaCe de QuelQues seMaInes, deuX ÉVÉneMents, deuX dÉCIsIons PrIses Par le Csa Vont aFFeCterla dIFFusIon des FIlMs et des FICtIons À la tÉlÉVIsIon.suivant en cela la directive sur les services de médias audiovisuels,la loi du 5 mars 2009 sur la communication audiovisuelle a légaliséla pratique du placement de produit dans les fictions, transmettantau Csa la charge d’en définir les conditions de mise en œuvre.Qu’elle ne fût pas notre surprise de voir le Csa établir des règlesqui s’affranchissent totalement de tout respect du droit moral ! eneffet, en prévoyant d’insérer, lors de la diffusion des films et desfictions, un pictogramme, aussi laid qu’incompréhensible, pendantune minute au début du programme, pendant une minute aprèschaque interruption publicitaire et, à la fin du programme, pendanttoute la durée du générique, le Csa a choisi une mesure qui nerespecte ni les œuvres ni les téléspectateurs.au-delà de ce pictogramme, la présence, même à titre transitoire,d’un bandeau déroulant indiquant que « Ce programme comportedu placement de produit » vient encore ajouter à cette atteinteintolérable aux œuvres. elle constitue d’autant plus une atteinteque ce bandeau ne sera même pas diffusé avant le début de chaquefilm mais incrusté sur les premières images.Malheureusement, cette signalétique honteuse n’est pas la seuledécision du Csa qui impacte la diffusion des œuvres. sans être unenouveauté, car la règle est établie depuis 2005, le Csa a confirmérécemment sa pratique de surclassification des films en intervenantauprès de Ciné Cinéma pour le film C’est arrivé près de chez vous.la surclassification des films n’est pas en soi critiquable dès lorsqu’elle repose sur une décision prise au terme d’une concertationdémocratique, pluraliste et transparente. C’est notamment le casde la commission de classification des films au cinéma, présidéeactuellement par sylvie Hubac, qui n’édicte sa position qu’à l’issued’une discussion approfondie qui n’exclue ni les professionnels del’enfance ni ceux de l’image et de la création.en revanche, le Csa a maintenu sa ligne de conduite et préfère faireporter sur les diffuseurs seuls la charge de définir la classificationdes films, au mépris éventuel de la décision prise par la commissionde classification lors de la sortie du film en salles et cela sous peined’un rappel à l’ordre et d’une décision de surclassification prise demanière isolée par le Conseil.ni les chaînes ni le Csa ne peuvent avoir la compétence et lalégitimité suffisantes pour s’autoriser à reclassifier un film, saufà vouloir refaire de la classification un outil de censure injuste etarbitraire. le Csa devrait, au contraire, profiter du renouvellementde son comité d’experts jeune Public pour envisager de mettre enœuvre des procédures plus ouvertes et moins discrétionnaires.le respect du droit moral des auteurs et de l’intégrité des œuvresdoit rester une exigence forte dans le champ audiovisuel. Ceprincipe, reconnu par la loi depuis fort longtemps, doit continuerà être protégé par tous, y compris par les pouvoirs publics et parl’autorité de régulation indépendante de l’audiovisuel qu’est leConseil supérieur de l’audiovisuel !RENCONTRE AVEC FRÉDÉRIC MARTEL,AUTEUR DU LIVRE MAINSTREAMFrédéric Martel, nouvel invité des rencontres animées par Pascal rogardest venu débattre, avec les auteurs présents de cette culture « qui plaîtà tout le monde », analysée dans son livre.retrouvez un résumé de la rencontre et des photos sur :www.sacd.fr - actualitésPhoto : dr2

une société en action > bilan 2009■ L’Observatoire permanent des contrats audiovisuels (OPCA)Cet observatoire, mis en place par la saCd en 2008, permet d’analyserles pratiques et dans certains cas les dérives de ce secteur. lapremière étude a été consacrée à la fiction. Portant sur plus de 1 000contrats, scénaristes et réalisateurs, pour 450 œuvres et épisodes defiction, l’étude a révélé des baisses de rémunération des scénaristesavec le passage au 52 mn, avec des échéances d’acceptation desprojets et de règlement de droits de plus en plus longs.grâce à cet outil, véritable indicateur, des règles minimales enmatière de développement des œuvres ont été mises en place, encollaboration avec les associations d’auteurs et de réalisateurs.Il a permis également de faire avancer les négociations sur la chartede bonnes pratiques entre les organisations professionnelles etles producteurs.La Commision du fonds SACD. De gauche à droite : Jacques Fansten,Hélène Icart, Gérard Marcou, Karin Serres, Anne Bourgeois, Pascal Héritier,Bertrand Thamin, Delphine Rich.Photo : drl’oPCa vient d’analyser les pratiques dans le secteur de l’animation(voir article page 14).> LE SPECTACLE VIVANTl’immobilisme qui perdure dans ce secteur malgré les entretiensde Valois, ne permet pas des avancées significatives, malgré lespropositions adressées de façon insistante auprès des instancesgouvernementales. la nouvelle organisation de la désormais dgCa(direction générale de la création artistique) permettra sans douted’infléchir la tendance.deux chantiers restent prioritaires :- la création d’un observatoire statistique pour quantifier l’activitéet prouver le dynamisme de ce secteur,- la création d’un fonds de soutien pour obtenir des ressourcesextrabudgétaires afin de favoriser la circulation des œuvres etaméliorer la rémunération des auteurs.Par ailleurs, dans le cadre de la réforme territoriale, il est vitald’obtenir le maintien de la clause de compétence générale descollectivités territoriales, c’est-à-dire permettre la pérennité desactions et un financement multiple des communes, conseils générauxet régionaux, qui représente les 2/3 du financement du spectaclevivant (voir informations page 3).L’humour/one man showPortées par le public, ces formes de création ont attiré notre attentionet concentré nos efforts pour mieux faire connaître les jeunes auteurset veiller à ce que leur rémunération ne soit pas bradée.le fonds humour/one man show a désigné ses premiers lauréatsen novembre 2009.Le fonds Musique de scène continue à soutenir la création et laproduction d’œuvres dramatiques et lyriques contemporaines ets’est étendu aux arts de la rue et au cirque.La valorisation lyriquela valorisation lyrique est une aide accordée par l’action culturellemusique de la saCd aux auteurs dont les œuvres ont fait l’objet deLa Commision du fonds Humour/One Man Show. De gauche à droite : JacquesFansten, Dominiques Plaideau, Joëlle Goron, Gérard Sibelle, Alex Lutz, PhilippeCavérivière, Jean-Pierre Bigard.représentations scéniques et/ou éventuellement d’une diffusion àla télévision. une réforme importante du règlement d’attributionde l’aide a permis de rendre le dispositif plus transparent et del’ouvrir aux compositeurs d’œuvres musicales originales dans lesœuvres chorégraphiques.enfin, un certain nombre de protocoles et traités ont été signés ourenouvelés :le syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privés,regroupe désormais les entrepreneurs de tournées, le Festival duCirque de demain (cirque traditionnel) qui contribue à faire connaîtrede jeunes auteurs, l’association de Formation et d’Échanges culturels,les jeunesses Musicales de France.> EN EUROPEle renouvellement du Parlement européen s’est traduit pour lasaCd par une action accrue de communication auprès des nouveauxcommissaires ayant en charge des dossiers en rapport avec le droitd’auteur et, en particulier sur la rémunération des auteurs dans l’environnementnumérique et la diversité culturelle. la saCd participeraaux groupes de travail portant sur le droit d’auteur et les Médias.Photo : dr6

xxx < xxx51622009 - la saCd en IMages1 • Charles nemes entouré des deux lauréats humour : Vérino et Constance2 • Christophe Pellet, grand Prix de littérature dramatique – photo emile Zeizig3 • Pascal thomas : Prix jacques deray4 • rassemblement des auteurs au théâtre de l’odéon pour soutenir le projet de loiCréation et Internet – photo julien attard5 • james thierrée reçoit le Prix Plaisir du théâtre – photo julien attard6 • Michel Frantz, Prix Maurice Yvain7 • Cédric Klapisch, lauréat du Prix Henri-jeanson – photo julien attard8 • Clotilde Hesme reçoit le Prix jean-jacques gautier – crédit photo : julien attard9 • nathalie Kosciusko-Morizet, laurent Heynemann et jacques Fansten10 • jacques toubon et Pascal rogard – photo julien attard11 • Benoit Hamon entouré de Pascal rogard, jacques Fansten, Bertrand van effenterre12 • journée des auteurs des arts de la rue – crédit photo : julien attard13 • jean-rené lemoine : Prix saCd de la dramaturgie de langue française14 • les membres de la coalition française et les participants du Forum mondial « diversitéculturelle 2030 » accueillis à la saCd3847912101113 149

ilan 2009 < une société en xxx action < xxxsécuritaire des actifs a été poursuivie, sur différents types desupports monétaires en allant chercher de meilleurs rendementssur des durées plus longues de détention, ce qui a permis de dégageren fin d’année près de 5,7 millions d’€ de produits financiers,représentant globalement un rendement net d’environ + 1,86 %,sensiblement plus faible qu’en 2008, mais néanmoins supérieurd’environ 100 points de base à celui des taux monétaires de référencesur l’année.Pour le portefeuille, l’exposition au risque actions du FCP dédié « saCdInvestissement » a été portée à environ 25 % pour capter l’évolutionfavorable des marchés actions, et une partie de la gestion « taux » aété allouée sur des titres de créances émis par de bonnes signaturesprivées, générant ainsi une performance globale de + 5,81 % et assuranten fin d’année une plus-value latente près de deux fois supérieure celleconstatée en 2008, dans laquelle il n’a à nouveau pas été nécessairede puiser pour l’équilibrage de la gestion. •> LES CHIFFRES CLÉS 2009• Les perceptionsPlus de 176 millions d’euros (- 1,81 % par rapport à 2008)• Évolution et utilisation du répertoireDéclaration d’œuvres nouvelles : 21 814 œuvres nouvelles ont étédéclarées dont 4 862 au titre du spectacle vivant (22 % du total et- 0,3 % par rapport à 2008) et 16 952 au titre de l’audiovisuel (78 %du total et + 21 % par rapport à 2008).Parmi ces œuvres déclarées (spectacle vivant) : 73 % sont des œuvresoriginales, 21 % sont des œuvres adaptées (d’une œuvre littéraire,cinématographique ou d’une œuvre théâtrales étrangères) et 6 %sont adaptées du domaine public.Représentations spectacle vivant en France :• près de 47 000 à Paris• près de 111 000 en ProvinceDiffusion audiovisuelle• plus de 111 000 œuvres• près de 190 000 heures de programmes diffusées• Les auteurs• 1556 nouveaux auteurs ont adhéré à la saCd dont 60 % pour desœuvres du spectacle vivant et 40 % pour des œuvres audiovisuelles,ce qui porte le nombre d’auteurs total à 49 911.Promotion aux grades sociaux• 435 nouveaux sociétaires adjoints, soit 3 335 au total (+ 5,11 %par rapport à 2008)• 273 nouveaux sociétaires, soit 4 745 au total (+ 6,10 % par rapport à 2008)• La gestionFrais de gestion : 29,4 millions d’euros(soit 16,68 % des perceptionsTaux moyen de retenue : 11,93 % des perceptions• L’action sociale• Allocations complémentaires aux retraites :2,918 millions d’euros / 1 254 bénéficiaires• Actions de solidarité : 0,152 million d’euros73 soutiens accordés + 14 filleuls• Assistance sociale : 245 personnes reçues• L’action culturelleBudget total : 4,52 millions d’eurosdont : 3,99 millions d’euros au titre des affectations « légales » (artl 312-9 CPI) et 0,52 million d’euros au titre affectations volontairesDépenses effectives : 3,89 millions d’euros dont :• 2,19 millions d’euros à des actions générales (notamment 0,92million d’euros pour Beaumarchais-saCd, 0,16 million d’euros pourla Belgique et 0,02 million d’euros pour le Canada)• 1,70 million d’euros à des actions concernant spécifiquement lesrépertoires.Charges de gestion imputées sur le budget d’action culturelle :0,61 million d’euros> Pour en savoir plusl’intégralité du rapport annuel 2009 est en ligne sur www.sacd.fr –rubrique SACD – finances et gestion – ainsi que le rapport dela commission permanente de contrôle des sPrd 2009Contact : jean-louis Blaisot, directeur administratif et financiertél. : 01 40 23 46 28 - daf@sacd.frRÉSULTATS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 17 JUIN 2010l’ensemble des résolutions présentées à l’assemblée générale ont été adoptées :• le rapport d’activité et de gestion pour l’année 2009• les comptes de l’exercice 2009 et le rapport général du Commissaire aux Comptes• l’affectation de l’excédent de gestion pour 2009• l’approbation des conventions réglementées mises en œuvre dans le courant de l’exercice 2009et du rapport du Commissaire aux Comptes les concernant• le budget d’action culturelle 201011

élections < une société en actionLaurent Heynemann a été élu à la présidence de la Société. 8 nouveaux administrateurs ont été élus au Conseild’Administration, 3 à la Commission de contrôle du budget, 2 à la Commission du droit de communication pour unmandat de trois ans lors de l’Assemblée générale du 17 juin 2010. Le Comité canadien a élu un nouveau président.Consultez les curriculum vitae sur www.sacd.frSophie Deschamps(télévision)Michel Favart(télévision)AdministrateursJean-Paul Alègre*(théâtre)André Buyters(Président ducomité belge)Denise Chalem*(théâtre)Joëlle Goron(télévision)Philippe Hersant*(musique)Nicole Jamet(télévision)Marc Jolivet(théâtre)Charles Nemes*(télévision)Dominique Probst(musique)Patrick Sauvé*(Président ducomité canadien)Bernard Stora(télévision)Alain Le Diberder(conseiller pour lacréation interactive)> La direction généraleCommissairesPascal Rogard,directeur généralJanine Lorente,directrice générale adjointeBrigitte Bladou*(théâtre)Nelly Kaplan(audiovisuel)Jonathan Kerr(spectacle vivant)Alain Nahum(audiovisuel)Joëlle Richetta*(théâtre)Délégué aux affaires juridiquesClaude BruléDélégué aux affairesjuridiques.Est nommé directementpar le Conseild’administration pourcette mission spécifique.*Noms des administrateurs élus lors de l’assemblée générale du 17 juin 201013

une société en action > répertoiresanimationObservatoire permanent des contrats audiovisuels (OPCA)APRÈS LA FICTION, L’OPCA SE PENCHE SUR LES SÉRIES D’ANIMATION FRANÇAISE. L’ÉTUDE QUI VIENT D’ÊTREPRÉSENTÉE PORTE SUR 58 SÉRIES INÉDITES, SUR LES CONTRATS DE PLUS DE 350 AUTEURS ET SUR PLUSDE 850 ÉPISODES, ENTRE LE 1 ER JANVIER 2007 ET LE 30 SEPTEMBRE 2009.Kérity la maison des contes de Dominique Monféry2009 gaumont-alphanim, la Fabrique, lanterna MagicaMis en place en 2008 par le Conseil d’administration de la saCd,cet observatoire a pour objectif d’examiner et d’analyser les usagesen matière de négociations contractuelles dans la productionaudiovisuelle.le secteur de l’animation française, particulièrement dynamiqueen europe et dans le monde, offre des débouchés internationauxaux nouveaux talents.Pour autant, il connaît des contraintes artistiques et financièresqui lui sont propres.■ Les principales caractéristiques du secteur• en 2009, 351 heures ont été produites, pour un coût moyen de600 000 € par heure.• 50 % des séries produites étaient adaptées d’œuvres issues del’édition et plus particulièrement de bandes dessinées.• la particularité de la diffusion réside dans les multiples multidiffusionset nombreuses rediffusions sur plusieurs années.les principaux diffuseurs doivent investir dans la production àhauteur de 50 millions d’euros par an.l’animation est un secteur à la pointe des nouveaux modèleséconomiques et des nouveaux supports de diffusion. 50 % du modèleéconomique de l’animation française est encore tiré par les ventesvidéo et Vàd et par les ventes internationales.■ Les principes de rémunération des auteurssi le scénariste est intégralement rémunéré par ses droits d’auteur,le réalisateur, du fait de son statut d’auteur et de technicien reçoiten général 50 % de sa rémunération en droits d’auteur et 50 % ensalaire. la rémunération en droit d’auteur se compose d’un montantfixe (rémunération forfaitaire et/ou minimum garanti) et d’un14 14

épertoires < une société en actionpourcentage proportionnel aux recettes d’exploitation de l’œuvre.• La rémunération des auteurs de bible : les auteurs de biblesgraphiques et littéraires sont les créateurs originaux de toute lasérie. À ce titre, plus de 10 % de ces contrats font parfois apparaîtredes rémunérations proportionnelles allant de 4 %, 5 %, voire 6 %,associant ainsi les auteurs au succès éventuel de l’œuvre au-delàde leurs minimums garantis.• La rémunération en droits d’auteur des réalisateurs : la rémunérationproportionnelle prévue au contrat est généralement de0,5 % ou de 1 % des recettes nettes part producteur à compter durecouvrement du minimum garanti par le producteur.la sédentarité du réalisateur sur un projet (contrats qui peuventaller jusqu’à 18 mois), le niveau de sa rémunération fixe en droitsd’auteur et celui de sa rémunération proportionnelle qu’il nepartage pas avec d’autres, lui permettent d’espérer être associéfinancièrement au succès de la série.• La rémunération des auteurs d’épisodes : pour les auteurs quise succèdent sur un projet, le taux de recette nette part producteurplafonne à 0,2 %, ce qui ne leur laisse pas espérer des rémunérationsau-delà de leurs seuls minima garantis, chaque série devant enmoyenne générer plus du quart du marché total à lui seul pourintéresser ces auteurs au-delà de leurs à-valoir.• La gestion collective de la saCd couvre les droits de diffusion desséries diffusées sur les chaînes. Pour les scénaristes de séries de26’ et de 13’, la part des droits issus de la gestion collective en deuxans de diffusion représente en moyenne 50 % de leur rémunération2010 nord-ouest Films/studio o/Canal +Princesses et Dragons de Michel Ocelottotale cumulant rémunération contractuelle initiale et droits degestion collective. la gestion collective accompagne le succès del’œuvre et intéresse les auteurs à toutes les rediffusions. Pourles scénaristes et la plupart des réalisateurs, la rémunérationissue du contrat avec le producteur ayant le plus souvent donnélieu à un versement unique de minimum garanti sans espoir derémunération proportionnelle au-delà, la part que représente lagestion collective dans le total de leurs droits d’auteur ne va faireque croître à mesure que l’œuvre est diffusée les années suivantes.l’eXPloItatIon d’une sÉrIe d’anIMatIonL’animation est plus universelle que la fiction et bénéficie d’un phénomène de longue traîne plus important.Cependant, on peut considérer que l’exploitation principale s’étale sur cinq ans.dIFFusIon et CatCH uPFranCe1) Chaînes hertziennes2) Chaînes câbles et satellite3) tnteXPloItatIon VIdÉoVentes InternatIonalesselon l’apport des éditeurs, ladiffusion et les exclusivités peuventêtre concomitantes et communes àplusieurs segmentsFictionFictionAnimationAnimation59Millions d’euros49325 420 20 40 60 80 1000 20 40 60 80 1001548CA étrangersCA bruts éditeurs vidéoCA étrangers Investissements diffuseursCA bruts éditeurs vidéoInvestissements diffuseursContrairement à la fiction dont lebusiness model est principalementbasé sur la télédiffusion, le businessmodel de l’animation est pour plus de50% tiré par l’exploitation vidéo et lesventes à l’étranger.100806010080604065%100FictionFictionDocumentaire80DocumentaireAnimationAnimationSpectacle VivantSpectacleMagazine 60VivantMagazineParts de MarCHÉ10010080 18%DocumentairesDocumentairesEnfants8011%EnfantsFiction6015%FictionHumourHumourMusique 60MusiqueAutres4010080604028%23%FictionDocumentaireFictionAnimationDocumentaireMusique, spectacle vivAnimationFormatMusique, spectacle vivantExtraitsFormatExtraits404030%Autres40202021%2020202032%00 8%Investissements 3%TV3%Investissements TV022%04%CA VidéoCA Vidéo06%0 9%2%ÉtrangerÉtranger15 15sourCe : Étude oPCa 2010 15

une société en action > répertoires■ Les investissements totaux en droits d’auteurPour les séries de 26x26’ et de 52x13’, l’oPCa observe qu’ils s’élèventen général de 200 000 € à 250 000 €, soit une moyenne de 4 à 5 %du budget total de la série. la bible représente en général 15 à 25 %de ces droits, la réalisation, 20 %. Plus de 60 % des droits cumulésrestent donc aux scénaristes des épisodes.sur les séries produites en format court (6’ – 7’ et plus court), lapart des scénaristes tombe généralement en dessous de 50 %, uninvestissement proportionnellement plus important se concentrantsur les auteurs des bibles et surtout sur les réalisateurs. le totaldes investissements varie de 50 000 € à 100 000 € par saison.■ Les principales caractéristiques contractuellesle caractère très industrialisé du processus créatif en séried’animation explique pourquoi l’oPCa a observé peu de dérivescontractuelles : les contrats sont typés et les auteurs contractentgénéralement aux mêmes conditions que les autres coauteurs. lesprojets se déroulant sur des délais assez longs, les producteurs ont àcœur de fidéliser leurs auteurs et de constituer des équipes soudées.le financement international induit des partenariats avec dessociétés plutôt habituées au copyright, d’où des cessions couvrant,dans l’immense majorité des cas, la durée légale de protection (70ans après le décès du dernier co-auteur). l’oPCa regrette cettesituation qui prive les auteurs du pouvoir de renouveler leurscontrats à des conditions souvent plus favorables. les producteursrépondent à cela qu’il est difficile d’expliquer à des coproducteursétrangers qu’ils doivent à nouveau, au bout de 15 ou 30 ans, se fairecéder les droits des coauteurs.contractuelle qui incombe normalement à ces derniers.l’oPCa appelle donc les producteurs de séries d’animation à s’organiserpour leur permettre de respecter une de leurs obligationsclés vis-à-vis des auteurs et espère qu’une norme générale derendus de compte annuel effectifs pour tous les auteurs puisses’instituer très rapidement.la cession des droits pour la durée légale de protection devraitêtre assortie, pour l’auteur, d’une rémunération ajustée et d’unintéressement en cas de succès dans le temps. de nouveauxsystèmes de rémunération proportionnelle pourraient émerger : soitune augmentation substantielle des pourcentages consentis à tousles auteurs, après amortissement, pour accélérer le recouvrementdes minima garantis, soit une règle distincte d’intéressementaprès amortissement qui s’appliquerait à toutes recettes et dèsle premier euro.Consulter l’étude complète sur le site de la saCd> PRIX SACDFESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D’ANIMATION D’ANNECYle prix saCd du projet du court métrage animé a été décerné àjulie rembauville et nicolas Bianco-levrin pour Merci mon chien.Consultez la présentation du projet sur le site de la saCd dansla rubrique agenda – animation.■ L’exploitation des séries d’animation et l’intéressement desauteurs au succès (éventuel) de leurs œuvres.l’animation se prête très bien aux nouveaux usages numériquesmulti supports, particulièrement Internet, consoles de jeux outerminaux mobiles. grâce aux structures de financement de cessupports, le producteur dispose souvent du droit d’expérimenterdirectement des modèles économiques innovants sans êtreempêchés par de larges exclusivités consenties à des acquéreursou à des groupes.enfin, du fait de sa longévité potentielle, la série d’animation peutconnaître un vrai phénomène de « longue traîne » économique avecde solides et permanents débouchés internationaux.tous ces facteurs économiques sont à nuancer par des conditionsde financement et de vente qui portent sur le long terme. unproducteur peut se voir dans l’obligation de céder à des diffuseursou des distributeurs des droits de diffusion allant jusqu’à 5 ans, voire8 ans en contrepartie d’une participation au financement de l’œuvre.Par ailleurs, les exploitations concomitantes courant sur de longuespériodes sont susceptibles de créer un malaise entre auteurs etproducteurs de séries. en effet, les auteurs qui se succèdent surles séries pour écrire les épisodes n’ont presque jamais de rendusde compte de la part des producteurs en dépit de l’obligation16

les actions culturelles < du côté des auteursSACD & Beaumarchais-SACD« développer les synergies et cultiver les différences »QUEL EST LE RÔLE DE BEAUMARCHAIS-SACD, ASSOCIATION INDÉPENDANTE FINANCÉE PAR LA SACD ? COMMENT S’ARTICULE-T-IL AVEC CELUI DE L’ACTION CULTURELLE DE LA SACD ?EXPLICATIONS AVEC MURIEL COUTON, DIRECTRICE DE LA PROMOTION ET DES ACTIONS CULTURELLES, ET CORINNE BERNARD,DIRECTRICE DE L’ASSOCIATION BEAUMARCHAIS-SACD.Quel est le lien entre la SACD et Beaumarchais-SACD ?Muriel Couton : Beaumarchais-saCd est une association créée etfinancée par la saCd. la convention qui nous lie fixe le cadre denotre collaboration et le fonctionnement de nos deux entités, avecla volonté de développer les synergies et de cultiver nos différencespour mieux servir les auteurs et leurs oeuvres. Il s’agit de deuxguichets différents et complémentaires.Corinne Bernard : trois ans après la loi Copie privée de 1985*,Beaumarchais-saCd a été créée pour promouvoir, à titre individuel,les auteurs et leurs œuvres. l’association est donc une structureindépendante avec son Conseil d’administration, et ses proprescommissions.Muriel Couton : Contrairement à une croyance répandue, la loin’exclue pas la possibilité d’accorder des aides individuelles, leConseil d’administration de la saCd a souhaité, pour une questiond’éthique, dissocier ces types d’aides en les confiant à une structureindépendante, et privilégier au sein de l’action culturelle, les actionsdites collectives (aides à des festivals, manifestations,…)Quel est le budget de l’Action culturelle et de Beaumarchais-SACD ?Muriel Couton : Il s’élève à environ 4 M€, et comporte trois parties- les actions d’intérêt général, votées par l’ensemble du Conseil.la subvention à l’association Beaumarchais-saCd, en fait partieet s’élève à environ 1 M€.- les actions culturelles par discipline décidées par les administrateursdes dites disciplines. les montants sont déterminés enfonction des droits répartis par chaque discipline.- les actions culturelles mutualisées qui permettent notammentaux disciplines à l’échelle économique moindre, comme la danse,la rue, le cirque, la radio, de bénéficier d’un complément d’aideafin de développer elles aussi une politique. Cette rubrique permetaussi de favoriser des actions culturelles transdisciplinaires.Quelle est la répartition entre les actions générales et les actionspar discipline ?Muriel Couton : depuis 2009, le Conseil d’administration a souhaitérenforcer les actions culturelles par discipline, afin de donner àcelles fortement rémunératrices comme la télévision, un montantgaranti plus important. aujourd’hui, les actions culturelles d’intérêtgénéral représentent environ 50%, et les disciplines 30% (palierplancher). la troisième partie s’ajuste en fonction des deux autres.Photo : drMuriel Couton, directrice de la promotion et des actions culturelleset Corinne Bernard, directrice de l’association Beaumarchais-SACD.Est-ce que Beaumarchais-SACD est tenue de respecter un nombrede bourses par discipline ?Corinne Bernard : non, on se laisse une totale liberté. deux facteursdéterminent l’octroi d’une bourse : la qualité des projets d’unepart et le montant de notre subvention d’autre part. nous avons lachance de pouvoir accorder plus de bourses que le nombre prévuinitialement si les membres de la commission ont un véritable« coup de cœur » pour un projet.En quoi l’indépendance de Beaumarchais-SACD induit-elle unfonctionnement différent de cette association par rapport à l’actionculturelle?Muriel Couton : À Beaumarchais-saCd, ce sont des commissionsindépendantes composées de personnalités extérieures au Conseild’administration de la saCd qui décident, et le Conseil d’administrationde l’association valide.l’action culturelle de la saCd est très liée à son Conseil d’administration.Pour l’ensemble des commissions, nous présentons lesprojets qui répondent aux critères définis par le Conseil, et seuls17

du côté des auteurs > les actions culturellesles administrateurs votent. l’action culturelle est présente danstoutes les disciplines et ses orientations sont impulsées par sesadministrateurs.Existe-t-il des disciplines soutenues par l’Action culturelle, maispas par Beaumarchais-SACD ?Muriel Couton : oui, l’humour. C’est une discipline extrêmementimportante pour la saCd et sur laquelle l’action culturelle s’investitdepuis cinq ans. l’une des spécificités de l’action culturelle de lasaCd est de travailler avec les directions opérationnelles. et pourl’humour, il s’agit aussi de créer un supplément d’âme pour que dejeunes auteurs rejoignent la saCd, tout comme Valérie lemercier,dany Boon ou gad elmaleh. Par ailleurs, notre action culturelles’investit aussi de plus en plus sur la formation professionnelle desauteurs car ils n’ont pour la plupart pas la possibilité de disposerdes dispositifs de formation existants.Quels sont les dispositifs spécifiques à l’humour ?Muriel Couton : on soutient les festivals, on accompagne les jeunesauteurs, et le nouveau Fonds saCd-one man show a attribué sespremières aides en novembre 2009.En quoi consistent les fonds SACD ?Muriel Couton : le premier fonds a été créé en 2005 pour le théâtre,sous l’impulsion et la présidence de laurent Heynemann. signe fortpour les auteurs de théâtre confirmés et émergeants, l’idée étaitd’être au plus prêt de la création artistique du théâtre privé commedu théâtre public, et d’octroyer des aides à la production d’oeuvresen confiant à une commission extérieure au Conseil d’administrationla sélection des projets, garantissant son indépendance. d’autresfonds ont suivi : le Fonds saCd Musique de scène, le Fonds saCdone man show et bientôt, un nouveau fonds qui sera consacré auxformats courts : le Fonds fiction 2.0 (ces fonds saCd s’ajoutent auxfonds cogérés, notamment le fonds de création lyrique,...). Cesfonds ont une forte identité, tout comme les coproductions tellesque le sujet à Vif en avignon (qui est une action phare de l’actionculturelle), auteurs d’espace public avec Chalon dans la rue,…Mais ces fonds soutiennent des projets individuels ?Muriel Couton : oui, c’est l’exception mais dans un cadre collectifpuisque plusieurs aides sont attribuées au sein d’un même dispositif.C’est donc très différent de Beaumarchais-saCd, mêmesi le Conseil d’administration de la saCd a choisi, à l’instar deBeaumarchais-saCd, de faire appel à une commission indépendantepour l’ensemble de ces dispositifs.Est-ce que l’association Beaumarchais-SACD accompagne lesprojets aidés à l’écriture?Corinne Bernard : Pour le spectacle vivant, à partir du moment oùun projet bénéficie d’une aide à l’écriture, il est également soutenuà la production, à l’édition et à la traduction.Pour ce qui concerne les disciplines relevant de l’audiovisuel, ilexiste, depuis peu, outre l’aide à l’écriture, une aide à la productionpour le court-métrage et à l’édition de scénarios. Ce nouvel effortsur l’audiovisuel a été rendu possible grâce au partenariat contractéavec la société orange en juillet 2009. la dotation significativeapportée par ce partenaire a permis non seulement la créationd’une Bourse « orange Formats innovants » (10 lauréats par an)et la valorisation des aides apportées aux autres disciplines del’audiovisuelL’aide à la production de Beaumarchais-SACD et du Fonds SACDThéâtre sont-elles cumulables ?Corinne Bernard : non, le règlement l’interdit. si un auteur estsoutenu par l’association Beaumarchais, il peut candidater auFonds saCd-théâtre mais, en cas d’obtention de ce dernier, ildevra renoncer à l’une des deux aides. nous veillons, tant au seinde Beaumarchais-saCd, qu’au sein de l’action culturelle à informernos auteurs sur ce point important de notre règlement.Comment fonctionnez-vous concrètement pour développer lessynergies et éviter les doublons ?Muriel Couton: la convention qui nous lie à Beaumarchais-saCdprévoit des échanges réguliers, mais les deux équipes travaillentnaturellement de manière transversale. Chaque structure profitedu travail de repérage de l’autre en matière d’œuvres et d’auteurs.toutes ces actions ont un même objectif à partir de dispositifsdifférents et complémentaires : favoriser l’émergence de nouveauxtalents, mettre en œuvre les moyens qui faciliteront la productionet la diffusion des œuvres pour que le public puisse découvrirdifférents aspects de la création contemporaine.*Instaurée par la loi de 1985, la rémunération pour copie privée permet de rémunérer lesauteurs, artistes interprètes et producteurs en contrepartie des reproductions qui sont faitesdes œuvres sur des supports tels que les DVD, clés USB, disques durs externes…· 75% des sommes collectées sont reversés directement aux ayants droit (auteurs, artistesinterprètes et producteurs)· 25%, soit près de 40 millions d’€, participent à la vitalité artistique du pays en permettantde financer plus de 4000 manifestations culturelles par an.Propos recueillis parBéatrice de Mondenard18

actions culturelles < du côté des auteursActions culturellesPOUR SOUTENIR LA CRÉATION,LA DIFFUSION, LA FORMATIONLES FONDS SACD• Fonds SACD Théâtre15 œuvres dramatiques contemporaines,produites dans des théâtres publics et privés,bénéficient chaque année d’un soutien de15 000 € chacune.• Fonds Musique de scèneune aide à l’écriture de musiques de scènesqui accompagnent une pièce de théâtre, unechorégraphie, un spectacle de cirque ou de rue,versée directement au compositeur.• Fonds SACD Humour/One man show7 productions de créations et reprises de spectacled’humour/one man show sont soutenueschaque année.• Fonds de création lyriqueune aide à la création et à la diffusion pour lesœuvres lyriques contemporaines. Ce dispositifbénéficie du partenariat de la dga, de l’adaMIet du FCM.Retrouvez en ligne les résultats des dernièrescommissions : www.sacd.fr – actions culturelles- soutiens> LES FESTIVALS DE L’ÉTÉAIX-EN PROVENCEFestival d’Aix en Provence,du 26 juin au 18 juilletAtelier Opéra en créationune formation unique que la saCd accompagnepour la deuxième année.l’atelier opéra en Création propose, sous ladirection de Michael jarrell (compositeur), un1 er atelier (26 juin – 3 juillet) de recherche àl’attention des jeunes créateurs de toutes lesdisciplines et un 2 e atelier pratique (5 – 18 juillet)autour de la création d’un opéra pour deuxéquipes de créateurs (compositeur, metteuren scène...).Programme complet sur :www.festival-aix.comAVIGNONFestival d’Avignon, du 7 au 27 juilletSujets à VifDu 8 au 14 et du 19 au 25 juilletJardin de la Vierge du Lycée Saint-JosephCoproduction saCd/Festival d’avignon.Programme initié par les commissionsdu spectacle vivant.Rosa, seulementune commande à Mathieu Bertholet.auteur : Mathieu BertholetChorégraphe : Cindy Van ackerInterprètes : Mathieu Bertholet et les élèvessortant de la Manufacture/Haute École dethéâtre de suisse romande : Émilie Blaser,nissa Kashani, nora steinig, adrien Barazzone,Pierre-antoine dubey, Vincent Brayer.La Relève des Dieux par les pitresune commande à agnès sourdillon.auteur : arno BertinaInterprètes : Marcus Brisson, agnès sourdillonBlack Monodieune commande à Philippe Ménard.auteur et compositeur sonore :anne-james Chatonscénographe et metteur en scène :Philippe MénardInterprètes : anne-james Chaton, Philippe MénardParfois, le corps n’a pas de cœurune commande à thomas lebrun.Chorégraphe : thomas lebrunMusicien : david MoreauInterprète : alexandre BadoUne semaine d’art en Avignonune commande à olivia grandville.Conceptrice : olivia grandvilleInterprètes : olivia grandville,Catherine legrand, léone nogarèdeProposition d’un jour d’étéune commande à ariane ascaride.auteur : Marie desplechingestes et mouvements : thierry thieû niangInterprète : ariane ascarideLaurent sauvage n’est pas une walkyrieune commande à Christophe Fiat.auteur et metteur en scène : Christophe FiatCompositeur : Pierre-Yves MacéInterprète : laurent sauvageAu contraire (à partir de Jean-Luc Godard)une commande à Foofwa d’Imobilité.dialogue artistique, musique, co-écriture :antoine lengoInterprétation conceptuelle et physique :Foofwa d’ImobilitéAuteur-studio15 juillet à 18h au Musée Calvetune rencontre avec Boris Charmatz,en direct sur France Culture,proposé par la saCd avec France Culture.rediffusion le samedi 31 juillet à 21hrencontre précédée à 17h de la rediffusionde l’auteur studio réalisé avec odile duboc ennovembre 2008.Voix d’auteurs18 juillet à 20h au Musée Calvet,proposé par les commissions théâtre et radio,avec France Culture.en direct sur France Cultureavec Jean-René Lemoinelecture de son texte Erzuli Dahomey : déessede l’amour (mélodrame) (Éditions les solitairesIntempestifs) par : dominique Pinon, Clotilderamondou, aurore james, denis Boyer, nicoledogué, Myriam tadessé, jean-Christophe Folly,thomas Visonneau.lecture, par l’auteur, de son texte inédit,Iphigénie suivie d’un entretien avec Patricksommier, directeur de la MC93 à Bobigny.Les rencontres du Conservatoire du GrandAvignon - du 10 au 22 juilletun programme conçu avec l’adaMI.> 2 rencontres à l’auditorium Mozart• Mardi 13 juillet de 14h30 à 17hAnne Teresa de Keersmaekerautour de son expérience avec P.a.r.t.s. /Performing arts research and training studios,l’école qu’elle a fondée à Bruxelles, en 1995.en collaboration avec la saCd Belgique.• Mardi 20 juillet de 14h30 à 17hPascal DusapinComment « Faire » ?un moment intense et rare que nous offre cecompositeur majeur du XXI e siècle qui « construitune œuvre indépendante, hors des chapelles, nerenonçant ni aux acquis d’un certain classicismeni aux avancées des avant-gardes ». Compliced’olivier Cadiot, artiste invité de cette édition2010, Pascal dusapin présente au Festivald’avignon Concert (19/07) et Dusapin/Bach(23/07).Présenté par Dominique Probst (compositeur,administrateur Musique de la saCd).19

du côté des auteurs > actions culturelles> 2 Master classe à l’auditorium Mozart• Dimanche 11 juillet de 14h30 à 17h30Gian Manuel Rauautour du texte Objets trouvés de Valérie Poirier(théâtre en camPoche, chez Bernard CampicheÉditeur), en présence de Valérie Poirier.avec les élèves du Conservatoire du grandavignon.un échange passionnant et ludique qui entraînerales spectateurs à s’inventer leurs propres« objets trouvés ».en collaboration avec la ssa, société suissedes auteurs.• Jeudi 15 juillet de 14h30 à 17h30Mathieu Bertholetautour de son texte Shadow Houses.une galerie de portraits qui rend hommage àla ville de los angeles, à altman et lynch, auxrêves qui se cassent.avec les élèves du Conservatoire du grandavignon.> 4 débats publics à l’auditorium Mozart• Samedi 10 juillet de 14h30 à 17h30Théâtre en classe : Lire, découvrir, jouer : durépertoire classique aux textes contemporains.une journée de réflexion et de pratique pourtous ceux qui sont passionnés et concernés parl’enseignement artistique.en collaboration avec les éditions gallimard.• Lundi 12 juillet de 14h30 à 17hMécénat et créationle mécénat en faveur du spectacle vivant esten plein essor mais encore mal connu. Quelssont les enjeux du soutien aux arts de la scène ?Quelles en sont les spécificités ? Comment ledévelopper ? Comment répondre aux besoinsdes artistes ?Mécènes, artistes, organismes culturels, entrepreneurset porteurs de projets répondront àces questions.en collaboration avec la Fondation BnP Paribas.• Vendredi 16 et samedi 17 juillet de 10h à 13het de 14h à 17h30les arts du mime et du geste.en collaboration avec le Cnt coordinateur dugroupe de liaison des arts du mime et du geste.• Lundi 19 juillet de 14h30 à 17h30Humour/one man show :comment être produit et diffusé ?Humoristes, professionnels de la production etde la diffusion abordent les enjeux de ce secteuret parlent de leur expérience.animée par Joëlle Goron (scénariste, administratricede la saCd, déléguée à l’Humour).> Le RAP – Repérer, accompagner, produireLundi 12 juillet, salle Gabily, de 11h à 13h10 mn pour convaincre.le Cnt et la saCd proposent à des équipesartistiques, sélectionnées dans le cadre de l’aideà la création dramatique du Cnt et du Fondsthéâtre saCd, de défendre leur projet devantdes professionnels.Festival Off du 8 au 31 juilletAuteurs en miroirs à 13h sous le chapiteau duoff, École thiers, 1, rue des Écolesun face à face ludique entre deux personnalités,un jeu de miroirs entre deux créateurs.• 11 juillet : Marc jolivet et gaspard Proust• 12 juillet : jean-Paul Farré et gérard gélas• 13 juillet : dominique Houdart et Patrick dubost• 15 juillet : dominique Houdart et le collectifauteurs dans l’espace public• 18 juillet : jean-Paul alègre et Matei Visniec• 20 juillet : sophie deschamps et Isabelle deBotton> Et aussiLA SACD BELGIQUE9 au 27 juilletau jardin du théâtre des domsÉcoutez voir et aper’auteurs :rencontres et présentations d’auteurswww.sacd.beUN PARTENARIAT ARTE/SACDDes rendez-vous quotidiens pendant le FestivalAvignon• les chroniques du offles étudiants du Conservatoire national d’artdramatique présente un choix de spectaclesdu off chaque jour sur arte.tv/avignon• le vidéomatonen quelques minutes, les compagnies du offviennent présenter leur spectacle. les vidéossont présentées sur arte.tv/avignonDES PIÈCES AIDÉESdes pièces créées dans le off soutenues parles Fonds saCd.• Fonds théâtre2010 : La Madone des dancings d’eudes labrusse,mise en scène de dominique Verrier, productionla Bouche d’ombre, théâtre des Halles2009 : Ooorigines de guillaume severly, mise enscène de gaëlle Moquay et Marie levavasseur, productionCompagnie tourneboulé, Présence Pasteur2008 : Le mot progrès dans la bouche de mamère sonnait terriblement faux de MatéiVisniec, mis en scène par jean-luc Palies /Influenscènes, théâtre de l’oullePalmarès des Prix SACD 2010Grand Prix : Claude ChabrolPrix Théâtre : joël PommeratPrix nouveau talent Théâtre : Marcel ZangPrix de la Mise en Scène : Marion BierryPrix du One man show : Michèle Bernier et Marie-Pascale osterriethPrix nouveau talent One man show : guillaume galliennePrix Cinéma : Xavier giannoliPrix nouveau talent Cinéma : léa FehnerPrix Télévision : Frédéric KrivinePrix fiction Télévision : Fabrice CazeneuvePrix nouveau talent fiction Télévision : jean-Xavier de lestradePrix Animation : Claire PaolettiPrix nouveau talent Animation : Fabrice o. joubertPrix Création Interactive : david CagePrix arts du Cirque : abdeliazide senhadjiPrix arts de la Rue : olivier ComtePrix Radio : Pierre BillardPrix nouveau talent Radio : Catherine tullatPrix Musique : jacques rebotierPrix nouveau talent Musique : Philippe MillerPrix Chorégraphie : Françoise et dominique dupuyPrix nouveau talent Chorégraphie : Bouchra ouizguenPrix Européen : stephen FrearsPrix Suzanne Bianchetti : elodie navarreMédailles Beaumarchais : Blandine Masson, Vincent-Paul Boncour,daniel darès, louis joinet, jacques toubon20

actions culturelles < du côté des auteurs• Fonds Humour/one man show2009 : Moïse, Dalida et Isabelle de Botton, écritpar Isabelle de Botton, mis en scène par MichèleBernier / Compagnie théâtre Montreux-rivièra,théâtre la luna,Je voudrais remercier tous ceux sans qui…de roger Miremont, Cie en votre Compagnie,théâtre des amants,Attila, reine des Belges de Marie-elisabethCornet, laurent dubost et samuel légitimus,interprété par Marie-elisabeth Cornet, théâtredu ring.2008 : Toit du monde de Christine Matéo, adimaProduction, théâtre du Monte Charge• Fonds Musique de scène2010 : This is how you will disappear de gisèleVienne, compositeur : stephen o’Malley.Création de pièces soutenues par l’associationBeaumarchais-SACD :Au Festival d’Avignon:la lecture de Made in China de thierry debrouxregard’en France/Centre ressources théâtre-Handicap, dans le cadre du Festival contrecourant, Ile de la Barthelasse.• dans le off :Mein Führer d’Henri Mariel – Mise en scène :Henri Mariel. théâtre de l’entr’acte –au théâtredu Balcon. une représentation de Mein Führersera donnée en langue des signes en collaborationavec le Centre ressources théâtre-HandicapMémoire de Papillon de Mohamed guellati –Chorégraphe : Kader attou – Mise en scène :Mohamed guellati, au théâtre de la ManufactureTragédiennes de l’Amour de denis Chabroullet –Mise en scène : denis Chabroullet au théâtregirasoleMOBY DICK ou le chant du monstre théâtremusical de jonathan Kerr – Mise en scène :erwan daouphars, au théâtre du Petit chienL’Artiste et le dire vrai de Michel richard,d’après le dernier cours au Collège de Francede Michel Foucault. Mise en scène : alain ubaldi,au théâtre de l’IlseLECTURESen partenariat avec le théâtre du Balcon –direction serge Barbuscia.À la Chambre de Commerce et d’IndustrieLes 3 bananes ou (La RTT) d’alain ManiaciMarche de Christian PetrAddiction d’Isabelle de toledo et jean MourièreBats l’enfance, l’enfance bat d’adeline PicaultM d’Yves BorriniCHALON-SUR-SAÔNEChalon dans la ruedu 21 au 25 juillet 2010Auteurs d’espace publicsuite à l’appel à projet, 4 des compagnies retenuesprésentent leur spectacle au Festival deChalon dans la rue :RuEMEur, compagnie Musicabras,Tragédie ! Un poème, compagnie 2 ème grouped’intervention,Les Livreurs, compagnie la Chose publique,Nacapatanta, compagnie nCnC.les 4 autres projets sélectionnés seront diffusés• à Paris et en région parisienne :Page blanche, compagnie luc amoros, àChampigny-sur-Marne - les 17 et 18 juillet• et cet l’automne :Nié qui tamola, compagnie les 3 points desuspension, à PantinLe Creux du corps, compagnie dingue dynamicdouceur, à ParisLes Vigiles, compagnie théâtre group’, à ParisRetrouvez ces manifestations sur le site enimages et en vidéos : www.sacd.frEAT - ECRIVAINS ASSOCIÉS DU THÉÂTRE• 9 juillet au Conservatoire d’avignon :Question(s) de théâtre : Quels auteurs vivantspour quels théâtres ?• 14 juillet à 10h à l’Ists : réunion annuelledes eat à avignon• 16 juillet à 18h dans le Village du off :Qu’est-ce que les EAT ? Présentation parjean-Paul alègre.• 20 juillet : à 21h30, à l’espace alya : lecture detextes écrits pour les 10 ans des eat.SNMS - SYNDICAT NATIONALDES METTEURS EN SCÈNE• 18 juillet, de 16h30 à 19h à l’Ists : débatAujourd’hui 1000 spectacles dans le Off, pourquoipas 2000 ? Y-a-t-il 1000 metteurs en scène àAvignon ?> RADIODu côté des ondessuite à l’appel à projets fiction et documentaire,la rtBF a reçu cette année 91 projets (contre80 l’an dernier).le jury a sélectionné 14 projets (4 fictions et 10documentaires) et 5 bourses (fictions).• les fictions retenues :Anna de Madeleine Bourdouxhe, un projet deréalisation de sonia Pastecchia et Charo CalvoKirkjubaejarklaustur de Vincent tholomé,réalisé par sébastien dicenaireOn air de laurence Vielle et Éric d’agostinoPeau de loup de rené Bizac et Caroline safarianréalisé par Violaine de Villers• les bourses attribuées :Le Goût des choses de julie CarrièreLa Fuite de jean In Koli Bofane5 Semaines de révolte en 1960 de robert scarpaChutes de thady MacMamaraLe globe perd la boule d’alain Van gruten> CALENDRIER• Auteur studio. diffusion sur France Cultureles samedis de 21h à 22h31 juillet : Boris Charmatz / 7 août : lucas Belvaux14 août : odile Barski / 21 août : Bernard Kudlak28 août : david lescot• Festival de la correspondance, Grignan (Drôme)7 au 11 juilletwww.grignan-festivalcorrespondance.com• Festival des jeux de théâtre de Sarlat en Périgord17 juillet au 4 aoûtjournée saCd le 1 er aoûtwww.festival-theatre-sarlat.com• Festival Nava, Vallée de l’Aude22 juillet au 1 er aoûtwww.festival-nava.com• Festival Textes en l’air à Saint-Antoine-l’Abbaye (Isère)28 juillet au 1 er aoûtwww.textesenlair.net• Rencontres auteurs/amateurs au Théâtre du Peupleà Bussang31 juillet au 1er aoûtwww.theatredupeuple.com• Sala Beckett/Obrador d’Estiu à Barcelone en juillet• Festival Mimos de Périgueux2 au 7 aoûtwww.mimos.fr• Festival Rire et Rock à Cognac13 au 15 aoûtwww.rireetrock.com• Festival de Blaye et de l’Estuaire20 au 29 aoûtwww.chantiersdeblaye-estuaire.com• En compagnie(s) d’été, Théâtre 14 à Paris26 au 28 aoûtwww.grrrcompagnie.com• Festival de la fiction TV à La Rochelle8 au 12 septembrewww.festival-fictiontv.com• Essayages en Ardèche10 au 12 septembre• Actoral/Montevidéo – Marseille,13 septembre au 13 octobrewww.actoral.org• Festival Crossing the line à New-York,13 septembre au 30 octobrewww.fiaf.orgFestival Estuaire d’en rire à Honfleur15 au 19 septembrehttp://lange.mickael.free.frLes Francophonies en Limousin,23 septembre au 3 octobrewww.lesfrancophonies.comFestival Musica à Strasbourg24 septembre au 9 octobrewww.festival-musica.orgLes Radiophonies, Maison de la Poésie à Paris,24 au 26 septembrewww.lesradiophonies.frScénaristes en séries à Aix les Bains15 au 17 octobrewww.scenaristesenseries.comBinôme au Palais de la Découverte21 au 24 octobreFête du cinéma d’animation dans toute la France20 au 31 octobrewww.afca.asso.frLes rencontres CNC-SACD : un nouveau cycle 2010-2011débutera à la rentrée. le calendrier sera disponible à partirde septembre sur le site de la saCd.21

international < actualité■ La stratégie numérique de la Commission européennela Commission européenne a présenté le 19 mai dernier ses propositionspour accélérer le développement du numérique en europe.elles s’articulent autour de 7 objectifs prioritaires et recommandent101 actions parmi lesquelles 31 propositions législatives pour lestrois ans à venir.l’accès aux contenus constitue pour la Commission l’un des moyensd’atteindre le premier objectif qu’elle s’est fixé, à savoir le développementd’un véritable marché unique européen du numérique.elle confirme par ce document sa double priorité pour 2010 :• une proposition de directive cadre sur la gestion collective dudroit d’auteur pour favoriser la gouvernance et la transparencedes sociétés de gestion collective ;• une proposition de directive sur les œuvres orphelines dont le butsera d’accélérer l’exploitation des œuvres orphelines en europe.le document de la Commission annonce également en 2010 :• un livre vert sur les questions liées à la distribution des contenusen ligne, en particulier des œuvres audiovisuelles (offre légale,piratage, rémunération, etc.) la Commission pourrait envisagersur cette base l’adoption de mesures supplémentaires (législativesou non) d’ici à 2012 et visant à faciliter la circulation des œuvresen europe.• une étude sur la mise en œuvre dans les pays européens de ladirective de 2004 relative au respect des droits ; publiée avant lafin de l’année, elle devrait permettre d’évaluer s’il est nécessairede prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre lesinfractions en ligne notamment.la saCd sera attentive aux futures propositions de la Commissionet participera activement aux consultations qui s’ouvriront.Pour lire la stratégie numérique de la Commission européenne :sur le site de la Commission dédié à la société de l’information :http://ec.europa.eu/information_society, sélectionnez dans lacolonne de droite « digital agenda » puis sélectionnez en hautà droite la langue.■ Étude sur la mise en œuvre de la Convention UNESCO sur laprotection et la promotion de la diversité culturelle en EuropeÀ la demande de la commission Culture du Parlement européen,le cabinet d’avocats suisses germann a réalisé une étude visant àdresser un bilan de la mise en œuvre de la Convention unesCo àla fois dans les États membres mais également dans les politiquesintérieures et extérieures de l’union européenne. la Coalitionfrançaise a répondu au questionnaire adressé aux acteurs de lasociété civile pour souligner notamment le retard dans l’adoptiondes directives opérationnelles permettant la mise en œuvre de laConvention ainsi que les problèmes posés par les protocoles decoopération culturelle annexés aux accords conclus par l’unioneuropéenne avec les pays caribéens et la Corée du sud.la version française de l’étude sera disponible début juillet sur lesite : http://www.diversitystudy.eu/■ Étude économique de la CISAC sur les perceptions mondialesréalisées en 2008 par ses membres.dans son rapport, la CIsaC (Confédération Internationale des sociétésd’auteurs et de Compositeurs) souligne le contexte économique etculturel difficile dans lequel les sociétés d’auteurs évoluent. lesmutations technologiques et les crises économiques affectent en effetdurement la progression des perceptions de droits, principalementen amérique du nord et en europe, qui restent néanmoins les deuxprincipales régions pour les droits d’auteurs.les perceptions totales des 222 membres de la CIsaC, tous répertoiresconfondus s’élèvent ainsi à plus de 7mds € en 2008, ce quiconstitue une baisse de 1,5 % en euros courants par rapport à 2007,mais une hausse de 0,9 % en euros constants. Il s’agit donc davantaged’une stabilisation des droits d’auteurs perçus que d’une réelle baisse.en termes de catégories de droits (tous répertoires confondus),les droits d’exécution publique (surtout tV et radio) ont augmentéde 2,3 % par rapport à 2007. les droits de reproduction mécaniqueaccusent une baisse de 12 % (principalement phonographiques) etla copie privée baisse pour sa part de 14,2 %.si le répertoire musical reste largement dominant, avec 87 %des perceptions, une hausse notable est à observer pour les artsgraphiques/plastiques et pour les droits audiovisuels : ces deuxrépertoires connaissent une croissance de 23 %, après une haussedéjà conséquente en 2007. les droits audiovisuels représententdésormais près de la moitié des perceptions hors musique. lerépertoire dramatique quant à lui a connu aussi une année decroissance mondiale, enregistrant une hausse moyenne de 5 %.autre chiffre, celui de la perception annuelle par habitant. alorsque la moyenne monde est à 1,34€/hab., la France figure parmi letrio de tête avec 14,93€ perçus par habitant, derrière le danemark(23,88€/hab.) et la suisse (17,78€/hab.).Preuve en est que les sociétés membres de la CIsaC, dont lasaCd fait partie, s’efforcent de freiner les effets pervers de laconjoncture économique afin de garantir aux auteurs la meilleurerémunération possible.www.cisac.org23

dernière minute> MAISON DES AUTEURSPERMIS DE CONSTRUIRE DÉPOSÉ ET SOLUTIONS ALTERNATIVESPOUR LA SAISON 2010-2011nous vous annoncions dans le précédent journal en page 20 que lepermis de construire pour la rénovation de la régie et la mise aux normesde la Maison des auteurs devait être déposé. C’est chose faite depuisle 21 avril 2010 ! nous devrions obtenir réponse avant la fin de l’année.l’équipe de la Maison des auteurs négocie actuellement avec l’IVt(International Visual theater), Cité Chaptal et le Centre Wallonie Bruxellessitué devant le Centre Pompidou (rue Quincampoix) afin de trouver deslieux alternatifs pour organiser rencontres, projections, lectures,…dès que le permis de construire sera obtenu définitivement, la saCdfinalisera la location de locaux pour compenser la fermeture totalede la Maison des auteurs pendant les travaux (a priori de janvier àseptembre 2011) afin de permettre aux auteurs de venir travaillerdans un lieu qui leur sera réservé et que nous souhaitons convivial.un budget a d’ores et déjà été prévu à cet effet.enfin, le Conseil d’administration de la saCd est en train d’établir unmécanisme pour permettre aux auteurs souhaitant présenter leurfilm ou organiser une lecture professionnelle de bénéficier d’un coupde pouce financier pour louer l’une des salles du Centre WallonieBruxelles. dès la fin du mois de septembre 2010, une informationsera faite à ce sujet sur votre espace Membre.et bien sûr vous serez régulièrement informés - sur le site de lasaCd - de l’avancée du projet de rénovation de la Maison des auteurs.> JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE LES 18 ET 19SEPTEMBRE 2010 : LA SACD OUVRE À NOUVEAU SES PORTESLes grands hommes : quand femmes et hommes construisentl’Histoire. autour de ce thème national, la bibliothèque de lasaCd présentera une exposition sur les grands auteurs autravers de leurs œuvres.les visiteurs pourront parcourir les lieux en musique avecMarc deschamps et Pedro Camarasa qui proposeront desairs du répertoire et du patrimoine.> EXPOSITION AUTOUR DE L’ÉCRIVAIN IRÈNE NÉMIROVSKY,AU MÉMORIAL DE LA SHOAH DU 14 OCTOBRE AU 7 MARS 2011.la Bibliothèque de la saCd apporte sa contribution à cetteexposition en prêtant deux scénarios : Carnaval de nice etla symphonie de Paris.Cette exposition fait suite à celle organisée il y a quelquesmois à new YorkPhoto : jean-Pierre delagardePhoto : jean-Pierre delagardePhoto : dr24

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