OUTIL D'EXPÉRIMENTATION Policier - Répertoire PPO

P O L I C I E RCorrigéExercice 4.2Si vous avez sélectionné la pièce à conviction D ou la pièce à conviction J, vous avezraison. Cet exercice n’était pas facile et vous demandait un grand sens de l’observation.Les détails permettant de distinguer les empreintes les unes des autres n’étaient pasfaciles à percevoir.Pour votre information, étant donné que vous avez pu faire un lien entre les chaussures etla trace laissée par le meurtrier, vous avez pu faire arrêter un dangereux criminel du nomde Françis Jodoin-Marcoux, mieux connu sous le nom de Le Jocker! Cet individu étaitdéjà bien connu des policiers et, heureusement, « fiché » dans les bases de données.Vous pouvez voir sa photo à la page qui suit.Lors de son arrestation, Le Jocker nous a expliqué être allé, la veille du meurtre, à lasoirée de Murielle Sanschagrin à titre « d’aide-cuistot » et non pas à titre d’invité.Murielle Sanschagrin était réputée pour avoir de l’argent et pour posséder beaucoup debijoux de valeur. Alors, Le Jocker, qui n’en était pas à son premier crime, a délicatementvolé la clé de la porte arrière qui se trouvait sur le porte-clés de Murielle, posé sur lacommode d’entrée.À travers les conversations de la soirée, il avait entendu Murielle dire qu’elle devait dîneravec sa sœur le lendemain et qu’elle ne serait pas à la maison de tout l’après-midi.De retour chez lui après son travail, Le Jocker a concocté un plan pour s’introduire chezMurielle Sanschagrin et voler les bijoux de cette dernière. Il a mentionné aux enquêteursqu’il n’avait pas l’intention de commettre un meurtre. Seulement, comme mademoiselleSanchagrin n’était pas encore partie, elle l’a surpris et l’a menacé d’appeler la police. Àcet instant, il a sorti son revolver de calibre 38 pour l’intimider et, lorsqu’elle a crié, il apaniqué et le coup, dit-il, « est parti tout seul ». Il mentionne avoir appuyé sur la détentepar mégarde, s’être approché du corps et, lorsqu’il s’est aperçu que le corps de MurielleSanchagrin était « raide mort », selon ses propos, il est sorti de la maison en courant.Ensuite, sans se douter qu’il avait malencontreusement marché dans le sang de lavictime, il a jeté les chaussures et la perruque dans la ruelle.64