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Novembre - Décembre 2007 - Université de Pau et des Pays de l ...

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I DANS LA VILLE I UNIVERSITÉ DE PAU ET DES PAYS DE L’ADOUR IDeux bâtiments universitaires à l’architecture aérienne <strong>et</strong> lumineuseviennent <strong>de</strong> voir le jour dans le parc <strong>de</strong> Montaury. Ils accueillent une extension<strong>de</strong> l’UFR <strong>de</strong> sciences <strong>et</strong> techniques <strong>et</strong> l’IUT informatique jusqu’alorsinstallé à Bayonne. Autant <strong>de</strong> mètres carrés <strong>de</strong>stinés à l’enseignement<strong>et</strong> à la recherche.Campus MontauryUn nouveau visageini les étudiants dans <strong>de</strong>s préfabriqués, lesF enseignants-chercheurs <strong>et</strong> le personneladministratif <strong>et</strong> technique partageant àplusieurs <strong>de</strong>s bureaux exigus. Certains avaient mêm<strong>et</strong>rouvé refuge dans les réserves <strong>et</strong> les archives.L’Unité <strong>de</strong> formation <strong>et</strong> <strong>de</strong> recherche (UFR) <strong>de</strong> sciences<strong>et</strong> techniques <strong>de</strong> la Côte basque respire enfin :un bâtiment flambant neuf, relié à l’ancien par unepasserelle métallique <strong>et</strong> un passage couvert, vientd’ouvrir ses portes. À <strong>de</strong>ux pas, celui <strong>de</strong> l’Institut universitaire<strong>de</strong> technologie (IUT) informatique installéjusqu’à présent à Bayonne. L’État, la Région, leConseil général <strong>et</strong> la CABAB les ont financés à hauteur<strong>de</strong> près <strong>de</strong> quatorze millions d’euros.L’IUT INFORMATIQUEJusqu’alors installé à Bayonne,il rejoint le campus <strong>de</strong> Montaury.Photos : R. HélinL’extension <strong>de</strong> l’UFR <strong>de</strong> sciences <strong>et</strong> techniques <strong>de</strong>l’Université <strong>de</strong> <strong>Pau</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> l’Adour était attendue.“L’année <strong>de</strong>rnière, pour seize niveaux <strong>de</strong> formation,huit salles <strong>de</strong> cours étaient disponibles.Aujourd’hui, il y en a quinze”, constate Henri Cardy,directeur <strong>de</strong> l’UFR <strong>de</strong> sciences <strong>et</strong> techniques. “Desclasses supplémentaires, <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong>rnier cri,un vaste espace <strong>de</strong> documentation, <strong>de</strong>s locaux informatiques<strong>et</strong> techniques, c’est une respirationformidable”. Près <strong>de</strong> trois mille mètres carrés supplémentairesque les cinq cent cinquante étudiants, lestrente enseignants-chercheurs, les dix personnes <strong>de</strong>sservices administratifs <strong>et</strong> techniques, sans oubliercelles du service commun <strong>de</strong> documentation (SCD),s’approprient peu à peu : au rez-<strong>de</strong>-chaussée, la bibliothèque<strong>et</strong> les locaux techniques, au premier étage<strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> recherche en physique, chimie <strong>et</strong>biologie, une antenne <strong>de</strong> l’INRA <strong>et</strong> l’IFREMER. Au second,l’Institut supérieur aquitain du bâtiment <strong>et</strong> <strong>de</strong>stravaux publics (ISABTP), une école d’ingénieurs.Mais au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s mètres carrés supplémentaires <strong>et</strong>du confort indéniable qu’ils offrent, c’est toute lacohérence <strong>de</strong> l’UFR <strong>de</strong> sciences <strong>et</strong> techniques quiprend corps. “Ce nouveau bâtiment nous perm<strong>et</strong> <strong>de</strong>structurer pleinement la recherche en biologie en yassociant <strong>de</strong> nouvelles compétences : l’IFREMER <strong>et</strong>l’INRA. Nous défendons avec force la carte dudéveloppement d’un pôle en biologie spécialisé dansle domaine marin <strong>et</strong> aquatique. Une orientationaujourd’hui soutenue par un proj<strong>et</strong> pluri-formation(PPF) concernant l’étu<strong>de</strong> du fonctionnement <strong>de</strong>sécosystèmes aquatiques qui vient d’avoir l’agrémentdu ministère pour la pério<strong>de</strong> <strong>2007</strong>-2010, expliqueHenri Cardy. Désormais, nous avons <strong>de</strong>s outils qui portentnos ambitions”. Celles aussi <strong>de</strong> jeuneschercheurs. “C’est fondamental. On se doit <strong>de</strong> leurdonner les moyens <strong>de</strong> leur recherche <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur progression.Je crois aussi que cela va changer la nature<strong>de</strong>s recrutements. Certains vont s’intéresser à l’UFR <strong>de</strong>sciences <strong>et</strong> techniques <strong>de</strong> la Côte basque, alors quejusque-là ils n’y avaient pas pensé”. En un mot, <strong>et</strong> acontrario, sans nouveaux locaux, pas <strong>de</strong> proj<strong>et</strong> pluri-2ANGLET MAGAZINEN° 89


I DANS LA VILLE I ENSEIGNEMENT ISuivre un enseignement en français <strong>et</strong> en basque,<strong>de</strong> la maternelle au collège, c’est désormais possible à Angl<strong>et</strong>.Le bilinguisme y a le vent en poupe.Français/basqueLe bilinguisme fait ses classeseuskara vient <strong>de</strong> faire sa rentrée en maternelle àL’ Évariste-Galois <strong>et</strong> en 6 e au collège Endarra.Des ouvertures <strong>de</strong> classe qui s’inscrivent dansune tendance <strong>de</strong> fond : la montée en puissance dubilinguisme. En eff<strong>et</strong>, le nombre d’écoles publiquesdu BAB <strong>et</strong> <strong>de</strong> ses environs a été multiplié par trois en<strong>de</strong>ux ans. Toutes filières confondues (1) , plus d’uneécole sur <strong>de</strong>ux du <strong>Pays</strong> basque propose un enseignementdu basque <strong>et</strong> en basque.Ces ouvertures <strong>de</strong> classe ne sont donc pas le fruit duhasard. Elles s’intègrent dans la programmation pluriannuelledéfinie par l’Office public <strong>de</strong> la languebasque (OPLB), un organisme public créé en 2004 ausein duquel État, Conseil général, Région, Syndicatintercommunal <strong>de</strong> soutien à la culture basque <strong>et</strong>Conseil <strong>de</strong>s élus réfléchissent ensemble à la politiquelinguistique <strong>de</strong> l’euskara. “À Angl<strong>et</strong>, nous avonsconstaté l’absence <strong>de</strong> continuité <strong>de</strong> l’enseignementbilingue entre le primaire <strong>et</strong> le secondaire <strong>et</strong> une couvertur<strong>et</strong>erritoriale incomplète dans les écolespubliques, explique Jean-Clau<strong>de</strong> Iriart, directeur <strong>de</strong>l’OPLB. Concernant le primaire, nous avons doncmené, avec les services <strong>de</strong> la mairie d’Angl<strong>et</strong>, uneenquête auprès <strong>de</strong>s familles susceptibles <strong>de</strong> scolariserleurs enfants en section bilingue. La créationd’une classe bilingue à l’école Évariste-Galois se justifiait.Les parents le souhaitaient. Par ailleurs, sa localisation,à Aritxague, s’harmonisait avec celle <strong>de</strong>sautres groupes scolaires bilingues publiques :Édouard-Herriot à Chassin <strong>et</strong> Jean-Jaurès aux Cinq-Cantons. Enfin, elle était possible”.“En eff<strong>et</strong>, poursuitPhilippe Sauvan<strong>et</strong>, directeur <strong>de</strong> la jeunesse <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’actionéducative <strong>de</strong> la Ville, il faut conjuguer la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s parents <strong>et</strong> les possibilités d’aménagement<strong>de</strong>s locaux. L’exiguïté <strong>de</strong>s locaux ne perm<strong>et</strong> pastoujours d’ouvrir <strong>de</strong> nouvelles salles <strong>de</strong> classe. À Évariste-Galois,c’était possible <strong>et</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> était làcomme l’a montré l’enquête <strong>de</strong> l’OPLB. S’il existe unétablissement bilingue à <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong> chez eux, lesparents sont partants. Leur motivation n’est pas tellequ’ils sont prêts à allonger leur traj<strong>et</strong>. Ils sont prêts àsaisir <strong>de</strong>s opportunités linguistiques, mais sans kilomètressupplémentaires.Seize p<strong>et</strong>its écoliers <strong>de</strong> la maternelle Évariste-Galoiss’essaient donc aux “Egun on” <strong>et</strong> “Kantinan jatendut”. “Les élèves suivent un modèle à parité horaire,explique Sophie Layus, responsable du service <strong>de</strong>sAffaires scolaires. Ils ont le même nombre d’heuresen français <strong>et</strong> en basque, soit douze heures dans les<strong>de</strong>ux langues. Ils apprennent à lire <strong>et</strong> à écrire, d’abor<strong>de</strong>n français puis en basque, <strong>et</strong> les mathématiquess’effectuent en basque jusqu’à la fin du cycle 3”. À ceréseau d’écoles publiques s’ajoutent l’Angeluko ikastola(Seaska) à <strong>de</strong>ux pas d’El Hogar <strong>et</strong> Stella-Maris(enseignement catholique) à Montbrun.Mais c<strong>et</strong>te volonté <strong>de</strong> la Ville d’asseoir le bilinguismene s’arrête pas au portail <strong>de</strong> l’école. “Nous nous efforçons<strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s ateliers périscolaires en basqueen partenariat avec l’Institut culturel basque : cirque,musique <strong>et</strong> théâtre, assure Sophie Layus. Il nous semblaitimportant <strong>et</strong> cohérent que les enfants puissents’initier au basque ailleurs que dans une salle <strong>de</strong>classe. D’autant que la quasi-totalité <strong>de</strong>s parents nele parlant pas, l’école est bien souvent le seul lieu oùl’euskara est pratiqué”.Autant d’apprentis euskualdun qui alimenteront lasection bilingue <strong>de</strong> 6e du collège Endarra. “Que lecollège d’Angl<strong>et</strong> puisse accueillir <strong>de</strong>s élèves bilinguesvenant d’Angl<strong>et</strong>, c’est naturel, commente Marie-Clau<strong>de</strong> Muss<strong>et</strong>, principal du collège Endarra.Auparavant, ils étaient contraints <strong>de</strong> se rendre à Falou à Marracq. L’Office public <strong>de</strong> la langue basque aappuyé la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’ouverture <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te sectionbilingue. Elle a été relayée par une volonté très forte<strong>de</strong>s parents. Sur le BAB, chaque commune a désormaisson collège : Fal à Biarritz, Marracq à Bayonne <strong>et</strong>Endarra à Angl<strong>et</strong>. Si l’établissement n’est pas à proximité,la plupart <strong>de</strong>s élèves ne poursuivent pas leurscolarité en section bilingue. Trois heures supplémentairesd’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la langue, combinées avec l’éloignement,cela effraie”. C<strong>et</strong>te première classe bilingueouvre avec neuf élèves. L’euskara profite d’un seuild’ouverture plus bas que dans les autres disciplines.Pour la rentrée prochaine, les effectifs <strong>de</strong>vraient êtresensiblement les mêmes avant <strong>de</strong> grimper à seize en2009. Les élèves sont répartis sur <strong>de</strong>ux classes. Ils se4ANGLET MAGAZINEN° 89


Le chiffre325*Élèves angloys suivent unenseignementen basque (maternelle <strong>et</strong>primaire).Les effectifs se répartissentainsi :Dans l’enseignement public(parité horaire français-basque) :Édouard-Herriot : 124(56 en maternelle<strong>et</strong> 68 en élémentaire)Jean-Jaurès : 26(22 en maternelle <strong>et</strong> 4 en CP)Évariste-Galois : 16(en maternelle)Dans l’enseignement catholique(parité horaire français-basque) :Stella-Maris : 100(44 en maternelle<strong>et</strong> 56 en élémentaire)Dans l’enseignement Seaska(modèle immersif) :Angeluko ikastola : 59 (35 enmaternelle <strong>et</strong> 24 jusqu’au CE2)L’euskara dans les écoles du<strong>Pays</strong> basque :27,6 % <strong>de</strong>s élèves suivent unenseignement bilingue au <strong>Pays</strong>basque (année scolaire2006-<strong>2007</strong>, pour l’ensemble<strong>de</strong>s filières).Dans les maternellesuniquement : 35 %Plus 22,4 % pour les effectifsbilingues entre 2004 <strong>et</strong> <strong>2007</strong>.(source OPLB).* Le Moyen-ÂgePhoto : R. Hélinr<strong>et</strong>rouvent pour l’histoire-géographie enseignée enbasque <strong>et</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la langue, soit au total six heurespar semaine sur les vingt-sept que compte l’emploidu temps d’un collégien. N.L.(1) Enseignement public, catholique <strong>et</strong> Seaska.RENSEIGNEMENTS :MAIRIE D’ANGLET - DIRECTION DE LA JEUNESSE ETDE L’ACTION ÉDUCATIVE : 05 59 58 33 41 –COLLÈGE ENDARRA : 05 59 63 07 04 –STELLA-MARIS : 05 59 63 88 96.ANGELUKO IKASTOLA : 05 59 31 95 66.ASSOCIATIONS DE PARENTS D’ÉLÈVES :DANS L’ENSEIGNEMENT PUBLIC :BIGA BAI AU 05 59 03 35 15ET IKAS-BI AU 05 59 26 60 60.DANS L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE :EUSKAL HAZIAK AU 05 59 44 16 23.DANS L’ENSEIGNEMENT SEASKA :KIMUA AU 05 59 31 95 66.5ANGLET MAGAZINEN° 89


I DANS LA VILLE I ANIMAUX IAbandonnés <strong>et</strong> trop nourris, les chats prolifèrent. Ils sont une centaine à Angl<strong>et</strong>.Pourtant <strong>de</strong>s solutions existent : stérilisation, castration, vaccination <strong>et</strong> marquage. Uneassociation soutenue par les collectivités locales s’attaque au problème.Prolifération <strong>de</strong>s chatsUn programme d’actionPhoto : VégaJ’habite le quartier Montbrun, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s chats errants“ vont <strong>et</strong> viennent dans mon jardin. Que pouvezvousfaire ? Je n’en peux plus.” Des appels <strong>de</strong> cegenre, j’en ai au moins un par jour au téléphone”, commenteJoëlle Turcat, responsable <strong>de</strong> la fourrière intercommunale<strong>et</strong>, par ailleurs, conseillère municipale.“Depuis près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans, je ne cesse d’être sollicitéepour régler c<strong>et</strong>te question <strong>de</strong> chats sans propriétaire.Les plaintes vont crescendo : poubelles éventrées,jardin envahi par les chats, dégâts dans les appartements<strong>et</strong> miaulements stri<strong>de</strong>nts. Difficile <strong>de</strong> faire la part<strong>de</strong>s choses. Les animaux servent souvent <strong>de</strong> boucsémissaires.” D’où son idée <strong>de</strong> créer une association quiserait l’interlocuteur unique <strong>de</strong> tous les partenaires <strong>et</strong>prendrait le problème à bras-le-corps.Mais, avant tout, quel qualificatif attribuer à ceschats ? Sauvages ? Errants ? Sans propriétaires ?Libres ? “Je récuse les termes “sauvage” ou “errant”,insiste d’emblée Béatrice François qui, <strong>de</strong>puis septans, s’occupe d’un foyer <strong>de</strong> chats (1) dans une zonecommerciale d’Angl<strong>et</strong>. “Ils ne sont pas sauvagespuisqu’ils vivent auprès <strong>de</strong>s hommes. Ils ne sont pasnon plus errants : le chat est attaché à un territoire. Àmes yeux, ils sont libres”. Un adjectif que Joëlle Turcatreprend à son compte. Des chats qui sont aussi sanspropriétaires <strong>et</strong> sans responsables donc. Un termequi fait écho à l’irresponsabilité <strong>de</strong> certains : <strong>de</strong> ceuxqui les ont abandonnés, <strong>de</strong> ceux qui les ont trop nourrissans se préoccuper <strong>de</strong> leur prolifération, <strong>de</strong> ceuxqui ne castrent ni ne stérilisent leurs animaux. Saviez-6ANGLET MAGAZINEN° 89


vous qu’une femelle, trop bien alimentée, peut avoirjusqu’à quatre portées par an ? Qu’un chat non castrémiaule, se bat <strong>et</strong> a besoin d’un territoire allantjusqu’à quatre mille mètres carrés pendant la pério<strong>de</strong><strong>de</strong> reproduction ?Ainsi, au fil <strong>de</strong>s années, la population n’a cessé <strong>de</strong>grossir. Tout comme le mécontentement. Pas seulementcelui <strong>de</strong>s habitants qui ne supportent pas ceschats, mais aussi <strong>de</strong> ceux qui en prennent soin.“Ceschats vivent dans <strong>de</strong>s conditions épouvantables <strong>et</strong>inadmissibles, surtout lorsque l’on sait qu’ils ont étépour la plupart abandonnés par leur maître, s’insurgeBéatrice François. Des personnes <strong>de</strong> bon cœur les ontnourris mais le résultat est catastrophique : ils sont<strong>de</strong>venus tellement nombreux !”. Comme elle, ils sontplusieurs à avoir r<strong>et</strong>roussé leurs manches. Leur programmed’action tient en quelques mots : repérage<strong>de</strong>s foyers, dépistage <strong>de</strong>s maladies, stérilisation <strong>de</strong>sfemelles, castration <strong>de</strong>s mâles, vaccination <strong>et</strong> marquage<strong>de</strong> l’animal. Et ils refusent d’entendre parlerd’euthanasie. “Si l’on s’y prend dès maintenant, lespremiers eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong>vraient se faire sentir en 2009 <strong>et</strong> lasituation <strong>de</strong>vrait être maîtrisée en 2010”.Pour l’heure, une association promouvant ce programme<strong>de</strong>vrait voir le jour dans les prochainessemaines. “Je l’appelle <strong>de</strong> tous mes vœux, assureJoëlle Turcat. Cela perm<strong>et</strong>trait <strong>de</strong> structurer l’actionavec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> personnes qui ont prouvé sur le terrainleurs compétences <strong>et</strong> leur savoir-faire. Nous <strong>de</strong>vonsnous appuyer sur elles pour enrayer la prolifération.”Pour voir le jour, c<strong>et</strong>te nouvelle structure recevra uneai<strong>de</strong> financière <strong>de</strong> la fourrière intercommunaleTxakurrak, syndicat intercommunal à vocation unique(SIVU). Elle pourra aussi faire appel au Conseilgénéral, car il s’agit d’un problème <strong>de</strong> salubritépublique. Par ailleurs, elle profitera aussi <strong>de</strong>s donsvenant <strong>de</strong> la fondation Brigitte Bardot ou <strong>de</strong> “Trentemillions d’amis”. Car s’attaquer à la prolifération <strong>de</strong>schats coûte cher. Il faut compter près <strong>de</strong> soixante-dixeuros pour une stérilisation, trente pour une castration,dix pour vacciner <strong>et</strong> cinquante euros pour l<strong>et</strong>atouage. Et encore à <strong>de</strong>s tarifs préférentiels !“Au<strong>de</strong>là<strong>de</strong>s financements, c<strong>et</strong>te association est unereconnaissance <strong>de</strong> notre travail sur le terrain. Il arrivequ’il se heurte à l’hostilité <strong>de</strong>s riverains <strong>et</strong> au mieux àleur incompréhension, constate Béatrice François.Nous aurons ainsi une assise nous perm<strong>et</strong>tant d’expliquernotre action”. N.L.(1) Un foyer <strong>de</strong> chats est un territoire auquel sont attachés<strong>de</strong>s chats.CONTACT : JOËLLE TURCATTÉL. : 06 25 63 61 92.7ANGLET MAGAZINEN° 89Photo : Véga


I DANS LA VILLE I ANIMAUX IAlors qu’un nouvel arsenal législatif contre les chiens dangereuxdoit être adopté, Joëlle Turcat, conseillère municipale,chargée <strong>de</strong> l’intégration <strong>de</strong> l’animal en ville,prési<strong>de</strong>nte du refuge intercommunal Txakurrak<strong>et</strong> secrétaire <strong>de</strong> la Société canine départementale,apporte son point <strong>de</strong> vue.PréventionChiens ou maîtres responsables ?JOËLLE TURCATPhoto : R. HélinAngl<strong>et</strong> Magazine : Face à l’émotion suscitée par lesrécents acci<strong>de</strong>nts (y compris à Angl<strong>et</strong> en juin <strong>de</strong>rnier),comment réagissez-vous ?Joëlle Turcat : Je peux vous assurer que je ne vais pasrester sans rien faire ! Six cent mille morsures par an <strong>et</strong>trente-cinq personnes décédées en vingt-trois ans,c’est inacceptable. Le haro est j<strong>et</strong>é sur certainsmolosses croisés <strong>et</strong> l’actualité donne malheureusementraison aux nombreux détracteurs.Ces agressions mortelles relancent ledébat sur les chiens dits dangereux.Mais il n’y a pas <strong>de</strong> races dangereuses.Quelle que soit larace, le chien est un animal pasune peluche, <strong>et</strong> sa dangerosités’évalue à la puissance <strong>de</strong> samâchoire. Quand on analysechaque drame, on se rend compteque la plupart auraient pu êtreévités. Je ne juge pas ces pauvresgens mais quelle irresponsabilité,probablement causée par uneméconnaissance <strong>de</strong> la racecanine. Le pire, c’est que lesgens comm<strong>et</strong>tent les mêmeserreurs parce que leur chienest <strong>de</strong>venu un membre <strong>de</strong> lafamille à part entière, <strong>et</strong> qu’àleurs yeux, il mérite autantd’attention que leur propreenfant. Les gens finissent paroublier les simples règles <strong>de</strong>pru<strong>de</strong>nce ou <strong>de</strong> précaution. Lechien est un canidé, pas un homosapiens.A.M. : Vous insistez sur la spécificitédu chien…J.T. : Les propriétaires <strong>de</strong> chiens ou lesfuturs maîtres doivent savoir que lechien est un carnivore social qui vit ausein d’une meute scrupuleusementorganisée, comme le loup, sonancêtre. Malgré une domestication àoutrance, le chien a conservé c<strong>et</strong> atavisme. De plus, lesraces sont inégales <strong>de</strong>vant l’instinct <strong>de</strong> meute, plus unerace est primitive plus son instinct est développé. Vousne pourrez pas modifier c<strong>et</strong> instinct, c’est dans sesgènes <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s millénaires. La seule solution pouréviter le pire, c’est à nous humain <strong>de</strong> le savoir <strong>et</strong> <strong>de</strong> lem<strong>et</strong>tre en pratique pour la sécurité <strong>de</strong> notre famille. Lechien a quitté la cour <strong>de</strong> ferme où il était attaché pourdormir dans le lit du maître <strong>et</strong> l’on voudrait qu’il secomporte comme un humain. C’est impossible<strong>et</strong> ce genre <strong>de</strong> comportement aboutit à cesdrames affreux.A.M. : Comment inculque-t-on auchien le respect <strong>de</strong> la hiérarchie ?J.T. : Il est primordial d’apprendre auchien que sa place n’est pas celle dusous-chef <strong>de</strong> la meute humaine, maisaprès le conjoint <strong>et</strong> les enfants. En fait,il est le “p<strong>et</strong>it <strong>de</strong>rnier”, ce n’est pas pourautant qu’on ne l’aime pas, bien au contraire.Imposer une hiérarchie rassure lechien, il a besoin <strong>de</strong> repères pour sesituer <strong>et</strong> respecter les règles <strong>de</strong> viefamiliale. N’oublions pas que dans unemeute <strong>de</strong> loups ou <strong>de</strong> chiens, le dominantacquiert sa place <strong>de</strong> chef à coups<strong>de</strong> mâchoires. Pour qu’un chien comprennequelle est sa place, rien <strong>de</strong>plus simple : il ne dort ni dans le litdu maître, ni dans sa chambre,c’est le territoire du chef <strong>et</strong> <strong>de</strong> safemelle. Il ne mange pas à table <strong>et</strong>pas avant le maître, mais en<strong>de</strong>rnier. Le panier du chien estplacé à l’écart <strong>et</strong>, bien évi<strong>de</strong>mment,seul le dominant s’assoit surle canapé. Si le chien désobéit, il suffit<strong>de</strong> le recadrer au moyen d’un ordrebref, précis. Par contre, n’hésitez pasà le féliciter <strong>de</strong> la voix <strong>et</strong> par <strong>de</strong>scaresses s’il respecte vos ordres. Ence qui concerne le jeu, c’est le chefqui déci<strong>de</strong> quand cela commence ou8ANGLET MAGAZINEN° 89


s’arrête. Si vous respectez ces règles, votre chien auracompris quelle est sa place au sein <strong>de</strong> la meute familiale.Néanmoins, on ne laisse jamais un chien seul avecun enfant ; on ne dérange pas un chien qui dort ou quimange ; on respecte son territoire (son panier) ...A.M. : Il n’y a donc pas, selon vous, <strong>de</strong> bons toutous <strong>et</strong><strong>de</strong>s chiens féroces.J.T. : À la naissance, il n’existe pas <strong>de</strong> bons ou <strong>de</strong> mauvaistoutous. Dans une portée, il y a <strong>de</strong>s dominants <strong>et</strong><strong>de</strong>s dominés. Le problème ne vient pas <strong>de</strong>s chiens,mais <strong>de</strong>s maîtres. Il y a les bons <strong>et</strong> les mauvais : lesbons maîtres feront <strong>de</strong> bons toutous <strong>et</strong> les mauvaispourront en faire <strong>de</strong>s tueurs. C<strong>et</strong>te théorie peut vousparaître un peu simpliste, mais je peux la vérifierchaque jour à la fourrière. Il y a les maîtres responsablesqui sont capables <strong>de</strong> partager le foyer familialavec n’importe quelle race, <strong>et</strong> puis il y a ceux quiméconnaissent complètement le mo<strong>de</strong> d’emploi canin.Ceux-là feraient mieux <strong>de</strong> s’abstenir car ils m<strong>et</strong>tent endanger leur famille <strong>et</strong> leurs amis.A.M. : L’agressivité est donc un comportement rare ?J.T. : Quand on analyse les agressions <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong>vingt ans, on se rend compte qu’elles se produisent engénéral dans le cadre familial, <strong>et</strong> qu’elles auraient puêtre évitées. Pour celles qui se produisent hors ducadre familial, bien souvent on s’aperçoit que l’animalavait été maltraité <strong>et</strong> malnutri, alors vous ne me ferezpas dire du mal <strong>de</strong> ce merveilleux compagnon. J’ai trop<strong>de</strong> respect pour c<strong>et</strong> animal qui donnerait sa vie poursauver l’espèce humaine. D’ailleurs, je profite <strong>de</strong> c<strong>et</strong>entr<strong>et</strong>ien pour saluer les chiens gui<strong>de</strong>s d’aveugles, leschiens pour handicapés, les chiens d’avalanche, <strong>de</strong>sauv<strong>et</strong>age en mer, <strong>de</strong> mines, <strong>de</strong> berger, <strong>de</strong> lutte antistupéfiants,<strong>et</strong>c. Sans parler <strong>de</strong> ceux qui soulagent lasolitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s personnes âgées, <strong>et</strong> qui comblent engénéral tous les manques affectifs <strong>de</strong> la gent humaine.La France compte environ neuf millions <strong>de</strong> chiens. Unfoyer français sur quatre possè<strong>de</strong> un chien. L’attrait <strong>de</strong>sFrançais pour les animaux familiers est une réalité,néanmoins ce compagnon formidable peut <strong>de</strong>venir lepire ami <strong>de</strong> l’homme si l’on ne respecte pas les règlesqui sont les siennes. Comme je l’ai dit, ce n’est pas unequestion <strong>de</strong> race, mais <strong>de</strong> bon sens.A.M. : Quels conseils donneriez-vous aux maîtres ?J.T. : Quand on veut acquérir un chien, on ne s’adressequ’à <strong>de</strong>s professionnels sérieux <strong>et</strong> reconnus, pas à <strong>de</strong>snéophytes ou <strong>de</strong>s marchands <strong>de</strong> chiens qui ne pensentqu’à faire du business. Le chiot doit être tatoué <strong>et</strong> vacciné,<strong>et</strong> surtout il doit avoir plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois : r<strong>et</strong>irétrop tôt à sa mère, celle-ci n’aura pas eu le temps <strong>de</strong> luiinculquer les bonnes manières, notamment le contrôle<strong>de</strong> sa mâchoire. Quand on choisit un chiot, on peututiliser le test <strong>de</strong> W. Campbell (2) . Ce test est un excellentmoyen <strong>de</strong> reconnaître les fortes têtes ou les hypertimi<strong>de</strong>s.Une fois votre chiot acquis, n’hésitez pas àl’inscrire dans une école d’éducation, vous ne le regr<strong>et</strong>terezpas. Un chien socialisé très tôt, <strong>et</strong> bien éduqué,est un merveilleux compagnon qui ne vous apporteraque du bonheur, sauf à sa mort.A.M. : Le ministère <strong>de</strong> l’Intérieur a affiché sa volontéd’agir rapi<strong>de</strong>ment, avec un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> loi sur les chiensdangereux, qu’en pensez-vous ?J.T. : J’approuve sur le fond car il est temps d’agir, maisj’ai <strong>de</strong>s doutes sur la mise en place <strong>de</strong> ces nouveauxtextes. Comment m<strong>et</strong>tre en place un permis pour leschiens <strong>de</strong> 1 re <strong>et</strong> 2 e catégories, alors que tous ne sontpas déclarés ? Comment prévoir une formation obligatoirepour les maîtres <strong>de</strong> chiens dangereux, tous lesgros chiens pouvant être dangereux ? Aujourd’hui, sixchiens sur dix arrivent à la fourrière non tatoués, pourtantc’est la loi. Le texte stipule que l’on ne peut pascé<strong>de</strong>r, ach<strong>et</strong>er ou adopter un chien non i<strong>de</strong>ntifié. Trèspeu, la respectent. Le Gouvernement veut responsabiliserles propriétaires, c’est bien, mais ce n’est pasgagné, quand je vois les difficultés que nous avons, neserait-ce qu’avec les déjections canines ! De nombreuseslois existent, mais ne sont pas respectées <strong>et</strong>les infractions ne sont pas sanctionnées. La loi <strong>de</strong>1999 (1) oblige les détenteurs <strong>de</strong> chiens <strong>de</strong> 1 re <strong>et</strong> 2 ecatégories à museler <strong>et</strong> tenir leur animal en laisse surla voie publique, combien respectent c<strong>et</strong>te mesure ?Cependant, il y a une mesure que j’approuve : je suiscontre le croisement <strong>de</strong> certaines races pour renforcerla puissance du chien ou son caractère agressif. Mais jesuis contre l’idée d’un fichier <strong>de</strong>s chiens mor<strong>de</strong>urs,quelles que soient la race ou la morsure. Trop <strong>de</strong> gensse débarrassent <strong>de</strong> leur chien en déclarant qu’ils ontété mordus, alors que ce n’est que mensonge.Stigmatiser son chien sur une morsure, c’est lui offrirun passeport direct pour l’euthanasie. Je crains quecela ne serve d’alibi aux maîtres peu scrupuleux, <strong>et</strong> quecela entraîne une dérive en matière d’abandon.A.M. : Sur un plan plus local, que comptez-vous faire ?J.T. : J’ai décidé d’agir, il n’est pas question que <strong>de</strong> telsdrames surviennent dans nos villes. Les solutions miraclesn’existent pas, mais, pour autant, l’expérienceprouve qu’une bonne information est <strong>de</strong> nature à modifierles comportements chez les gens raisonnables.Actuellement, je suis en train <strong>de</strong> faire réaliser un filméducatif qui sera proj<strong>et</strong>é dans les écoles, suivi d’undébat que j’animerai, <strong>et</strong> en parallèle, je souhaite m<strong>et</strong>treen place une exposition photos sur le thème <strong>de</strong> la fourrière.À chaque vernissage, le public découvrira <strong>de</strong>magnifiques clichés, mais également le film suivi dudébat. Le tout sera opérationnel à la mi-janvier. Je vaisme déplacer dans les dix-neuf villes adhérentes auSIVU Txakurrak (fourrière intercommunale) celareprésente beaucoup <strong>de</strong> travail, mais si cela peut éviterle pire, alors je serai la plus heureuse <strong>de</strong>s femmes…(1) La loi du 6 janvier 1999 prévoit une déclaration obligatoire<strong>de</strong>s chiens concernés en mairie, <strong>et</strong> répartit les chiens susceptiblesd’être dangereux en <strong>de</strong>ux catégories.Appartiennent à la première catégorie, les chiens d’attaquenon inscrits à un Livre <strong>de</strong>s Origines Françaises(LOF), chiens <strong>de</strong> race Staffordshire terrier <strong>et</strong> AmericanStaffordshire terrier (pitbulls), Mastiffs (boerbulls), <strong>et</strong> <strong>de</strong>type Tosa. Les chiens <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième catégorie sont considéréscomme <strong>de</strong>s chiens <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> défense. Ils sontinscrits au LOF (Rottweiller <strong>et</strong> Tosa).(2) Le chiot doit réagir correctement à <strong>de</strong>s stimuli :www.lemanoir<strong>de</strong>sterresfroi<strong>de</strong>s.com/test_<strong>de</strong>_campbell.htmUN FACTEUR DE RISQUESLe chien occupe aujourd’hui une place <strong>de</strong>dominant au sein du foyer.LA RÉGLEMENTATIONFUTURESont notamment prévus :l’instauration d’une formationobligatoire pour les propriétaires<strong>de</strong> chiens dangereux, laproduction obligatoire d’uncertificat vétérinaire au moment<strong>de</strong> la déclaration en mairie, <strong>et</strong> lerenforcement <strong>de</strong>s pouvoirs <strong>de</strong>spréf<strong>et</strong>s pour ordonnerl’euthanasie <strong>de</strong>s chiens en casd’atteinte ou <strong>de</strong> menaced’atteinte grave aux personnes.Le nouveau dispositif visera aussil’interdiction <strong>de</strong>s croisementssusceptibles <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>schiens dangereux, celle <strong>de</strong> ladétention <strong>de</strong>s chiens <strong>de</strong>1 re catégorie nés après la loi<strong>de</strong> 1999, <strong>et</strong> le renforcement ducontrôle <strong>de</strong>s importations <strong>de</strong>chiens <strong>de</strong> 2 e catégorie.9ANGLET MAGAZINEN° 89


…en bref…I DANS LA VILLE I EN BREF IPhotos : R. HélinPiste cyclableLe long <strong>de</strong> la forêtLa première portion <strong>de</strong> la piste cyclable en site propre, entre les Cinq-Cantons <strong>et</strong> le clubhippique, a été livrée c<strong>et</strong> été par la Ville. C<strong>et</strong>te portion <strong>de</strong> 1,6 km, qui représenteun investissement <strong>de</strong> 820 000 euros, a été dotée <strong>de</strong> nombreux aménagements <strong>de</strong>sécurité (plateau surélevé à l’entrée <strong>de</strong>s Cinq-Cantons, aménagement piéton sur la riveopposée <strong>de</strong> la piste, entre la rue du Moulin-Barbot <strong>et</strong> le club hippique). Depuis <strong>de</strong>uxmois, la secon<strong>de</strong> tranche <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te liaison cyclable bi-directionnelle est en coursd’aménagement sous la maîtrise du Conseil général <strong>de</strong>s Pyrénées-Atlantiques.Elle longera la forêt, <strong>de</strong>puis le club hippique jusqu’à la capitainerie, à La Barre,sur 2,5 km. Elle vient compléter le réseau <strong>de</strong>s voies vertes qui traversent la forêten partant d’Orok-Bat ou <strong>de</strong> Montbrun, <strong>et</strong> se connectera à la vélo routeBor<strong>de</strong>aux-Hendaye <strong>et</strong> à la liaison <strong>de</strong> la Nive, à Bayonne. Le réseau cyclable d’Angl<strong>et</strong>se voit donc enrichi d’une nouvelle portion. Bien que déjà fortement fréquentée parles cyclistes <strong>et</strong> les joggers, la piste cyclable sera achevée en décembre.Centre villeUne rési<strong>de</strong>nce universitaireLe proj<strong>et</strong> s’inscrit dans un programme prioritaire pour la Communauté d’agglomération <strong>et</strong> la Région aquitaine :développer l’offre <strong>de</strong> logements pour les étudiants. L’une <strong>de</strong> ces futures implantations concerne le campus<strong>de</strong> Montaury, à Angl<strong>et</strong>. Le site angloy, situé à l’allée <strong>de</strong>s Cèdres, est dénommé rési<strong>de</strong>nce “Roland-Barthes”en hommage au sémiologue <strong>de</strong> la Sorbonne, originaire <strong>de</strong> la région. Il est construit par la SA HLM Sud Atlantic.Le proj<strong>et</strong>, qui s’inscrit dans une démarche <strong>de</strong> “Qualité environnementale”, est mené par le cabin<strong>et</strong> Lassié Prioupour la conception <strong>de</strong>s bâtiments, intégrant le respect du caractère boisé du site <strong>et</strong> la réalisation d’un bâtimentpassif pour réduire les charges d’énergie <strong>et</strong> d’eau pour les locataires (orientation <strong>et</strong> mise en place <strong>de</strong> panneauxsolaires pour la production d’eau chau<strong>de</strong> notamment). Le programme comprend soixante-seize chambresd’étudiant, réparties en <strong>de</strong>ux corps <strong>de</strong> bâtiments <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux niveaux. Quatre-vingt-seize emplacements <strong>de</strong> stationnements(dont trente-cinq pour les <strong>de</strong>ux-roues) y sont prévus. Le coût total <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te opération est <strong>de</strong> 3,8 millions d’euros (dontun prix du terrain, vendu par la CABAB, bien en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’estimation <strong>de</strong>s Domaines, une ai<strong>de</strong> du Conseil régional<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’ADEME). Les travaux qui ont démarré en juin <strong>2007</strong> seront achevés pour la rentrée 2008-2009.L’ensemble sera géré par le CROUS.AssainissementBusage du ruisseau <strong>de</strong> FlorenceLes travaux d’assainissement du secteur comprenant les rues <strong>de</strong> Hausqu<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>de</strong>Hardoy, pilotés par la Communauté d’agglomération, se poursuivent. Leur objectif :recalibrer les équipements hydrauliques du ruisseau <strong>de</strong> Florence <strong>et</strong> les canalisationsd’eau pluviales pour en contenir le débit, <strong>de</strong> manière à éviter les inondations encontrebas lors <strong>de</strong>s fortes précipitations. Une première tranche <strong>de</strong> travaux a permisl’installation d’un vaste réservoir <strong>de</strong> stockage sous le square Amédée-Dufourg.Aujourd’hui, la jonction entre ce p<strong>et</strong>it jardin communal <strong>et</strong> l’allée du Village-du-Bois-Belinest en cours d’aménagement. Plus loin, dans le quartier, une enquête publique a autoriséle busage partiel d’un fossé qui rejoint le ruisseau <strong>de</strong> Florence, entre les rues<strong>de</strong> Chaloche <strong>et</strong> du Bois-Belin, en vue <strong>de</strong> la construction future du programme<strong>de</strong> logements HLM.Ferme Camia<strong>de</strong>Première pierre pour logements sociauxLa première pierre <strong>de</strong> la future rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’Office 64 <strong>de</strong> l’habitat a été posée à la ferme Camia<strong>de</strong>, dans le quartier<strong>de</strong> la Butte-aux-Cailles. Le bâtiment va <strong>de</strong>venir une rési<strong>de</strong>nce avec onze logements sociaux (dont six seront accordésà <strong>de</strong> jeunes travailleurs, <strong>et</strong> gérés par le Foyer <strong>de</strong>s jeunes travailleurs). Pour rendre l’opération viable, la Ville a cédéle terrain (via un bail emphytéotique gratuit <strong>de</strong> cinquante-cinq ans) <strong>et</strong> a versé une subvention exceptionnelle <strong>de</strong>50 000 euros qui couvre les frais <strong>de</strong> démolition. Le montage financier s’élève à 1,138 million d’euros, incluant <strong>de</strong>ssubventions <strong>de</strong> la Communauté d’agglomération, du département <strong>et</strong> <strong>de</strong> la commune. L’architecte (cabin<strong>et</strong> GP) a prévu<strong>de</strong> conserver la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’ancienne ferme qui présente un intérêt patrimonial. Le bâtiment comprendra trois niveaux<strong>et</strong> sera accompagné d’un bâtiment neuf dans le prolongement. Les encadrements en pierre <strong>de</strong> Bidache, du grand cintredu rez-<strong>de</strong>-chaussée <strong>et</strong> <strong>de</strong>s fenêtres, seront également conservés.10ANGLET MAGAZINEN° 89


…en bref…Quartier MontbrunUne <strong>de</strong>uxième tranche prévueLors <strong>de</strong> la séance du 18 octobre <strong>de</strong>rnier, le conseil municipal a approuvé le lancement d’une <strong>de</strong>uxième tranche <strong>de</strong>travaux dans le secteur Montbrun au cours <strong>de</strong> l’année 2008. Le proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> requalification du secteur <strong>de</strong> Montbrunprévoyait <strong>de</strong> réhabiliter les espaces publics entre l’avenue <strong>de</strong> Montbrun, les rues Reneric <strong>et</strong> <strong>de</strong> Hausqu<strong>et</strong>te.Une première tranche a été réalisée partiellement, entre 2006 <strong>et</strong> <strong>2007</strong>, sur l’avenue <strong>de</strong> Montbrun <strong>et</strong> l’avenue <strong>de</strong>sPyrénées. Ces aménagements ont permis <strong>de</strong> conforter la sécurité du quartier en réduisant la vitesse <strong>de</strong>s véhicules,en maintenant le niveau <strong>de</strong> stationnement <strong>et</strong> en créant une ambiance <strong>de</strong> quartier par la rénovation du mobilier urbain<strong>et</strong> le traitement <strong>de</strong>s espaces publics. Une <strong>de</strong>uxième phase <strong>de</strong> travaux, répartie en une tranche ferme (avenue <strong>de</strong>Montbrun) <strong>et</strong> une tranche conditionnelle (rue <strong>de</strong> Hausqu<strong>et</strong>te), est budgétée pour 2008. Les travaux concernerontl’enfouissement <strong>de</strong>s réseaux <strong>et</strong> l’aménagement <strong>de</strong>s espaces publics (voiries <strong>et</strong> trottoirs).PrévisionsSCOT <strong>et</strong> avenir du territoireUn développement urbain harmonieux <strong>et</strong> durable alliant qualité <strong>de</strong> vie <strong>et</strong> citoyenn<strong>et</strong>é, tel est l’enjeudu Schéma <strong>de</strong> cohérence territorial (SCOT) <strong>de</strong> l’agglomération <strong>de</strong> Bayonne <strong>et</strong> du sud <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s.Six ans après son lancement, ce proj<strong>et</strong> d’aménagement <strong>et</strong> <strong>de</strong> développement durable va êtrela base d’une nouvelle phase <strong>de</strong> concertation publique. Aujourd’hui, les trente <strong>et</strong> une communesdu SCOT sont face à un défi : l’attractivité <strong>de</strong> leur territoire semble déstabiliser leur système urbain,par ailleurs fragilisé par quelques décennies d’un urbanisme au fil <strong>de</strong> l’eau. Aussi, le SCOTprésente-t-il un proj<strong>et</strong> territorial visant à définir <strong>de</strong>s politiques sectorielles d’urbanisme, d’habitat,<strong>de</strong> déplacements, d’équipements commerciaux <strong>et</strong> d’environnement, autant <strong>de</strong> thèmes soumisà la concertation. Celle-ci fait partie intégrante <strong>de</strong> la procédure d’élaboration d’un SCOT. Elle perm<strong>et</strong>aux habitants d’exprimer leurs attentes bien avant la finalisation du document. Le dossier<strong>de</strong> concertation contient : un pré-rapport <strong>de</strong> présentation, un proj<strong>et</strong> d’aménagement <strong>et</strong> <strong>de</strong>développement durable <strong>et</strong> un document d’orientations générales. Chacun peut en prendreconnaissance <strong>et</strong> y apporter ses remarques. Ce débat doit durer quelques mois, avant transmission pour avis au préf<strong>et</strong>, à la Région, au Département,aux communes… Par la suite, les divers avis seront pris en compte pour élaborer un proj<strong>et</strong> soumis à enquête publique. C’est seulement au r<strong>et</strong>our<strong>de</strong> l’enquête <strong>et</strong> après avis du commissaire-enquêteur que le proj<strong>et</strong> sera validé dans sa forme définitive, pas avant l’horizon 2009… À suivre.Consultation du Schéma <strong>de</strong> cohérence territorial au service <strong>de</strong> l’urbanisme <strong>de</strong> la mairie. Du lundi au vendredi, <strong>de</strong> 8 h à 12 h <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14 h à 18 h(17 h le vendredi). Informations au 05 59 58 35 54.Rue <strong>de</strong> ChassinAvant-proj<strong>et</strong> approuvéUne étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> circulation (1) , réalisée en 2006, a permis la mise au point d’un avant-proj<strong>et</strong> d’aménagement <strong>de</strong> la rue<strong>de</strong> Chassin. Ce <strong>de</strong>rnier préconise la mise à sens unique <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Chassin entre l’avenue <strong>de</strong> Biarritz <strong>et</strong> les ruesAndré-Brousse <strong>et</strong> <strong>de</strong> Lamigotte, ainsi que la construction d’un mini-carrefour giratoire au niveau <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux voies.Il intègre la création <strong>de</strong> trottoirs, <strong>de</strong> places <strong>de</strong> stationnement <strong>et</strong> <strong>de</strong>s plantations arbustives d’alignement.C<strong>et</strong> avant-proj<strong>et</strong>, qui a fait l’obj<strong>et</strong> d’une concertation auprès <strong>de</strong>s riverains en décembre <strong>de</strong>rnier, a été formalisé par<strong>de</strong>s aménagements provisoires en <strong>2007</strong>. L’avant-proj<strong>et</strong> a été approuvé par le conseil municipal du 18 octobre <strong>de</strong>rnierpour un montant <strong>de</strong> 1 800 000 euros. Il <strong>de</strong>vrait être mis en œuvre dans le courant 2008.(1) Réalisée par le cabin<strong>et</strong> ADEMA associé au CREHAM.Plan climat communautaireUne phase <strong>de</strong> diagnosticLa Communauté d’agglomération du BAB, en partenariat avec les trois villes <strong>de</strong> Bayonne, Angl<strong>et</strong> <strong>et</strong> Biarritz, a initiéune démarche <strong>de</strong> “Plan climat”. Angl<strong>et</strong>, comme ses voisines, doit donc s’impliquer dans la démarche globale d’actionscontre le réchauffement climatique <strong>et</strong> l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> serre, en m<strong>et</strong>tant en œuvre <strong>de</strong>s pratiques ou équipements économesen énergie. La première étape <strong>de</strong> ce plan climat sera <strong>de</strong> réaliser un diagnostic <strong>et</strong> une quantification <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> gazà eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> serre, appelé aussi “Bilan carbone”. Plusieurs cabin<strong>et</strong>s spécialisés sont ainsi en charge d’établir ces bilansénergétiques <strong>et</strong> carbones pour les services <strong>de</strong> la commune, en fonction <strong>de</strong> leurs activités respectives (déplacements,consommations, flux <strong>de</strong> matériaux, déch<strong>et</strong>s…), mais aussi sur les actions induites par le développement du territoire(aménagement urbain, habitat, transports…), afin d’apporter <strong>de</strong>s conseils sur les améliorations <strong>et</strong> <strong>de</strong> diminuerl’impact <strong>de</strong>s émissions dans l’atmosphère. Ces étu<strong>de</strong>s sont financées dans le cadre du Programme aquitain pourle développement (PRAE) par l’ADEME, la Région <strong>et</strong> la Communauté d’agglomération. Pour Angl<strong>et</strong>, la conseillèremunicipale, déléguée à l’environnement, Valérie Dequeker représente la Ville au comité <strong>de</strong> pilotage du plan climat.(1) Altern Consult, cabin<strong>et</strong> Bernard <strong>et</strong> Manicore.11ANGLET MAGAZINEN° 89


I DANS LA VILLE I LANGUES IUn laboratoire <strong>de</strong> langues vient d’ouvrir à la bibliothèque.Pour avoir la parole facile en anglais, espagnol ou français.BibliothèqueAvoir les langues bien penduesPhotos : R. Hélini la langue <strong>de</strong> Shakespeare, Cervantès ouS Voltaire vous tente, pourquoi ne pas profiterdu nouveau laboratoire <strong>de</strong> langues <strong>de</strong> labibliothèque ? Son accès est gratuit. “Que vous soyezchercheur d’emploi, sur le point <strong>de</strong> voyager à l’étranger,étudiant ou désireux <strong>de</strong> vous creuser lesméninges, une salle insonorisée, réservée uniquementà l’apprentissage <strong>de</strong>s langues vous offre lapossibilité d’écouter <strong>et</strong> <strong>de</strong> parler en toute liberté,sans être dérangé ni déranger les autres”, expliqueEmmanuelle Corsmata, responsable “langues”à la bibliothèque. Langues pionnières du laboratoire :l’anglais, l’espagnol <strong>et</strong> le français pour étrangers.À terme, l’arabe, le chinois, le japonais <strong>et</strong> l’allemandseront proposés.Le principe est <strong>de</strong>s plussimples. Parmi les gui<strong>de</strong>s<strong>de</strong> conversation pour sedébrouiller à l’étranger oules cours compl<strong>et</strong>s (vocabulaire,grammaire, reconnaissancevocale <strong>et</strong> dialoguesinteractifs), il suffit <strong>de</strong> choisirson cd-Rom en fonction<strong>de</strong> son objectif. Autre possibilité: surfer sur Intern<strong>et</strong>.Installé sur le bureau <strong>de</strong> l’ordinateur,il suffit d’un clicpour se connecter à <strong>de</strong> trèsnombreux sites perm<strong>et</strong>tant<strong>de</strong> travailler son écrit ou sonoral. “Bien sûr, nous sommeslà pour gui<strong>de</strong>r les choix <strong>de</strong>l’utilisateur <strong>et</strong> l’ai<strong>de</strong>r dans lemaniement <strong>de</strong>s outils”, assureEmmanuelle Corsmata. Lelaboratoire <strong>de</strong>s langues vientcompléter le fonds VO <strong>de</strong> labibliothèque constitué <strong>de</strong>dictionnaires, <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s<strong>de</strong> langues, <strong>de</strong> romans oud’ouvrages sur l’histoire <strong>et</strong> lacivilisation. N. LEN PRATIQUEL’accès est gratuit pour tous. Pour en profiter,il faut être inscrit à la bibliothèque (l’inscriptionest gratuite quel que soit son lieu <strong>de</strong> domicile)<strong>et</strong> réserver son créneau horaire d’une heure,renouvelable une fois si l’affluence le perm<strong>et</strong>.Bibliothèque, 12, rue Albert-le-Barillier.Informations <strong>et</strong> réservations : 05 59 52 17 55.12ANGLET MAGAZINEN° 89


DOSSIERPhoto : Balloi<strong>de</strong>-photoURBANISMELE PERMISNOUVEAUEST ARRIVÉ13ANGLET MAGAZINEN° 89


Si vous envisagez <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s travaux, <strong>de</strong> construire ou rénover votre maison,ou d’aménager votre terrain, certaines règles s’imposent… Mais <strong>de</strong>puis le 1er octobre<strong>2007</strong>, la réforme du droit <strong>de</strong> l’urbanisme est applicable. Avec une réglementationsimplifiée, <strong>de</strong>s formulaires plus lisibles <strong>et</strong> <strong>de</strong>s délais d’instruction garantis,les dispositions veulent faciliter la relation entre le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur <strong>et</strong> l’Administration.Panorama.eux millions d’actes d’urbanisme, dont six centD mille permis <strong>de</strong> construire, sont délivréschaque année en France, témoignant dudésir toujours aussi fort <strong>de</strong>s Français <strong>de</strong> construireou d’aménager leur nid. Si comme eux voussouhaitez augmenter la surface habitable <strong>de</strong> votremaison, construire un garage ou faire creuser unepiscine, vous <strong>de</strong>vez obtenir une autorisation avantd’entamer les travaux. C<strong>et</strong>te autorisation est <strong>de</strong> lacompétence du maire, qui la délivre dans les communesdotées d’un plan local d’urbanisme. Et biensûr, ce <strong>de</strong>rnier n’autorise le proj<strong>et</strong> que si l’opérationrespecte les règles d’urbanisme en vigueur. Maisaujourd’hui le droit <strong>de</strong> contrôle <strong>et</strong> d’autorisation <strong>de</strong>la commune passe par <strong>de</strong> nouvelles procédures.Mises en œuvre par le ministère <strong>de</strong> l’Écologie, duDéveloppement <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Aménagement durables,elles sont entrées en vigueur le 1er octobre <strong>de</strong>rnier<strong>et</strong> améliorent les procédures d’instruction <strong>de</strong>sautorisations.La réforme veut apporter une réponse concrète auxattentes <strong>de</strong>s citoyens, en facilitant l’acte <strong>de</strong>construire <strong>et</strong> en renforçant les mesures pourdévelopper l’offre <strong>de</strong> logement. La réforme faitsuite à une série <strong>de</strong> textes (1) <strong>et</strong> fixe clairement cePhoto : DRqui est soumis à permis <strong>de</strong> construire, d’aménagerou <strong>de</strong> démolir, à déclaration préalable ou réalisablesans formalité au titre <strong>de</strong> l’urbanisme. Avec c<strong>et</strong>teréforme, les onze régimes d’autorisation <strong>et</strong> les quatrerégimes <strong>de</strong> déclaration qui existaient auparavant (2)sont remplacés par seulement trois permis (le permis<strong>de</strong> construire, le permis d’aménager <strong>et</strong> celui <strong>de</strong>démolir) <strong>et</strong> un régime déclaratif, <strong>de</strong> déclarationpréalable pour <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> moindre importance(voir plus loin). “Les textes avaient plus <strong>de</strong> quaranteans, <strong>et</strong> il y avait un empilement <strong>de</strong> règles pas toujourscohérentes” précise Gérard Raffaud, directeurdu service urbanisme d’Angl<strong>et</strong>. “En clarifiant le co<strong>de</strong><strong>et</strong> en précisant mieux la liste <strong>de</strong>s pièces à fournir, onsimplifie les procédures pour aller vers une meilleurequalité <strong>de</strong> service” précise également Jean-Clau<strong>de</strong>Soudre, chargé <strong>de</strong> l’instruction <strong>de</strong>s permis. Pour cestrois permis <strong>et</strong> la déclaration préalable s’appliquentles mêmes règles <strong>de</strong> fond fixées par le Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme.Photo : R. HélinDésormais, les textes fixent la liste exhaustivepour les constructions qui sont soumises à permis<strong>de</strong> construire, à simple déclaration, <strong>et</strong> pour cellesqui sont dispensées <strong>de</strong> formalités. De même, pourles aménagements soumis à permis d’aménager. Parprincipe, les travaux ne figurant pas sur ces listessont dispensés <strong>de</strong> formalité au titre du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme.Enfin, pour les démolitions, les textesimposent un permis <strong>de</strong> démolir pour les bâtimentsprotégés ou situés dans un secteur protégé tel queles secteurs sauvegardés, sites, périmètres <strong>de</strong> pro-14ANGLET MAGAZINEN° 89


tection <strong>de</strong>s monuments historiques ZPPAUP (zone<strong>de</strong> protection du patrimoine architectural, urbain <strong>et</strong>paysager). Mais les communes peuvent généraliserle permis <strong>de</strong> démolir sur le territoire communal.C’est le cas à Angl<strong>et</strong> où le conseil municipal s’estprononcé dans une délibération du 19 juill<strong>et</strong> <strong>2007</strong>.Autre simplification : lorsqu’un proj<strong>et</strong> prévoit à lafois <strong>de</strong>s démolitions, <strong>de</strong>s aménagements <strong>et</strong> <strong>de</strong>sconstructions, le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur peut choisir <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>run seul permis : le permis d’aménager peutautoriser les démolitions <strong>et</strong> les constructions. Lepermis <strong>de</strong> construire peut aussi autoriser les démolitions.“On évite les formulaires <strong>et</strong> les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>sd’autorisations multiples” notent en chœur lesagents <strong>de</strong> l’urbanisme.La réforme améliore les délais d’instruction. Ilssont désormais garantis. Les textes fixent un délai<strong>de</strong> base : un mois pour les déclarations, <strong>de</strong>ux moispour les permis <strong>de</strong> construire <strong>de</strong> maisons individuelles<strong>et</strong> les permis <strong>de</strong> démolir, trois mois pour tousles autres permis. Dès le dépôt du dossier, la mairieaffecte un numéro d’enregistrement sur unrécépissé indiquant le délai d’instruction <strong>et</strong> les conditionsdans lesquelles ce délai peut être modifié.Un délai différent peut être fixé lorsque certainesconsultations sont nécessaires (Architecte <strong>de</strong>sBâtiments <strong>de</strong> France, commission <strong>de</strong> sécurité…).Ainsi, si le délai prévu doit être prolongé, le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>uren sera toujours informé au cours du premiermois par le service instructeur, sur le récépissé. Si ledossier est incompl<strong>et</strong>, les pièces manquantesdoivent également être <strong>de</strong>mandées au cours du premiermois. Une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> pièce manquante notifiéeaprès le premier mois n’aurait pas pour eff<strong>et</strong> <strong>de</strong>suspendre le délai d’instruction. “À la fin du premiermois, le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur connaît précisément le délaidans lequel la décision doit intervenir, il se voitgarantir un délai fixe, au plus tard un mois après ledépôt <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>” précise-t-on au service <strong>de</strong>l’urbanisme.Les textes listent précisément les pièces à joindre àune <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> permis ou à une déclaration préalable.Pour faciliter la constitution, le formulaire <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> est désormais accompagné d’un bor<strong>de</strong>reau<strong>de</strong>s pièces à joindre. “Ce système <strong>de</strong> “checklist”perm<strong>et</strong> au <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> connaître avec certitu<strong>de</strong>les pièces à joindre à son dossier <strong>et</strong> on ne peutlui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une pièce qui ne figure pas sur c<strong>et</strong>teliste” indique l’agent instructeur <strong>de</strong>s permis. Commepour la notification <strong>de</strong>s délais, l’Administration disposed’un mois après le dépôt d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> enmairie pour <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r les pièces manquanteslorsque le dossier n’est pas compl<strong>et</strong>. Si vous êtesdans un tel cas, vous avez encore trois mois pourconstituer votre dossier. Si vous ne le faites pasvotre déclaration sera rej<strong>et</strong>ée. Se rappeler, commesignalé plus haut, que si l’Administration ne vous arien réclamé après un mois, une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> piècemanquante ne modifie pas le délai, même si c<strong>et</strong>tepièce nécessaire à l’instruction du dossier doit êtreréclamée. Mais, normalement, passé ce mois, votredossier est censé être compl<strong>et</strong>.DOS-LE PERMISNOUVEAUEST ARRIVÉPhoto : Balloi<strong>de</strong>-photo15ANGLET MAGAZINEN° 89


FAIRE SA CLÔTURE EN RESPECTANT LES RÈGLES!Tout propriétaire a le droit <strong>de</strong> clôturer par souci <strong>de</strong> sécurité ou d’intimité.C<strong>et</strong>te prérogative constitue l’un <strong>de</strong>s attributs du droit <strong>de</strong> propriété (art.647 du co<strong>de</strong> civil).Cependant, il ne s’exerce pas sans règles.??À Angl<strong>et</strong>, vous <strong>de</strong>vez déposer une déclaration préalable en mairie (1) <strong>et</strong> pas seulementdans certains secteurs particuliers (front <strong>de</strong> mer <strong>et</strong> Chiberta). Pour le reste <strong>de</strong> la commune,la Communauté d’agglomération du BAB a délibéré pour imposer la déclaration préalablepuisqu’elle est compétente en matière d’approbation <strong>de</strong> PLU à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du conseilmunicipal d’Angl<strong>et</strong>.Le plan local d’urbanisme impose donc <strong>de</strong>s contraintes spécifiques, quant à la hauteurmaximale ou minimale, au choix <strong>de</strong>s matériaux. Par exemple, la hauteur maximale àChiberta est <strong>de</strong> 1,60 m (avec 1,10 m <strong>de</strong> soubassement plein, rahaussé <strong>de</strong> balustres, grille ougrillage). Les associations <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’environnement dénoncent les abus, <strong>et</strong> la Villepeut sanctionner en allant jusqu’à l’obligation <strong>de</strong> démolir les clôtures réglementaires.Vous avez donc intérêt à consulter préalablement les services <strong>de</strong> l’urbanisme pour m<strong>et</strong>tresur pied votre proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> clôture. Si le terrain se trouve dans un lotissement, reportez-vouségalement au règlement <strong>et</strong> au cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> ce lotissement.Photo : DRAutre nouveauté : la réforme responsabiliseconstructeurs, architectes <strong>et</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs. “Lors dudépôt <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, <strong>de</strong> nombreux éléments <strong>de</strong>viennentdéclaratifs <strong>et</strong> nous n’avons plus à assurer <strong>de</strong>vérification préalable” précise le responsable duservice urbanisme. Le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur est-il le vrai propriétaire? Des copropriétaires sont-ils d’accord pourentreprendre <strong>de</strong>s travaux ? Autant d’élémentsauparavant difficilement contrôlables. Grâce à laréforme, le constructeur certifie qu’il remplit bien lesconditions pour obtenir son permis. Autrement dit,le bénéficiaire <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te autorisation est entièrementresponsable <strong>de</strong> sa déclaration, <strong>et</strong> c’est à lui seuld’en assumer les conséquences. Par ailleursl’Administration ne contrôle plus la surface horsœuvre n<strong>et</strong>te <strong>de</strong>s bâtiments à partir <strong>de</strong>s documentsprésentés. Lors du dépôt <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du permis,les plans intérieurs <strong>de</strong> la construction n’ont plus àêtre fournis, sauf pour les établissements recevantdu public. Ces surfaces sont donc déclarées sous laseule responsabilité du <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur. De même, lecalcul <strong>de</strong>s taxes est effectué sur la base <strong>de</strong>s surfacesdéclarées. “Cela responsabilise les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs <strong>et</strong><strong>de</strong>s contrôles a posteriori seront effectués, voire <strong>de</strong>sactions engagées” précise-t-on au service juridique<strong>de</strong> la mairie. Un redressement pourrait alors êtreeffectué. Enfin, dès lors que <strong>de</strong>s normes particulières<strong>de</strong> construction sont imposées (par exemple<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s imposées par un plan <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong>srisques), la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> doit comprendre une attestationd’un professionnel attestant le respect <strong>de</strong>snormes ou l’existence <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>.EN PRATIQUEOù puis-je trouver les nouveaux formulaires ?En mairie : au service <strong>de</strong> l’urbanisme.Par Intern<strong>et</strong> : www.angl<strong>et</strong>.frwww.nouveaupermis<strong>de</strong>construire.gouv.frOù déposer ou adresser mon dossier ?Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> permis <strong>de</strong> construire, <strong>et</strong> les déclarations préalables <strong>de</strong> travaux,sont à déposer en mairie, soit directement au guich<strong>et</strong> soit par courrier avec accuséréception.16ANGLET MAGAZINEN° 89Parallèlement, la réforme mo<strong>de</strong>rnise le régime ducontrôle <strong>de</strong> la conformité <strong>de</strong>s travaux. C’est le constructeur<strong>et</strong> son architecte, dans la déclarationd’achèvement <strong>de</strong> travaux, qui certifient qu’ils ontbien respecté le permis. L’autorité responsablepourra contrôler la conformité <strong>de</strong>s travaux <strong>et</strong>, le caséchéant, la contester, dans un délai <strong>de</strong> trois mois (3) .Passé ce délai, elle sera réputée n’avoir pascontesté la conformité <strong>de</strong>s travaux. Le propriétairepourra <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à l’Administration <strong>de</strong> lui en donneracte par une attestation. Dans certains cas,le contrôle est obligatoire, comme pour les établissementsrecevant du public. Elle ne dégage pasle maître d’ouvrage <strong>et</strong> le maître d’œuvre <strong>de</strong> leursresponsabilités. Si lors d’une visite <strong>de</strong> vérification,l’Administration constate une anomalie par rapportaux autorisations, elle peut contraindre lecontrevenant à y remédier… Somme toute une réformequi mo<strong>de</strong>rnise, mais qui surtout responsabilise… L.B.(1) L’ordonnance n° 2005-1 527 du 8 décembre 2005relative au permis <strong>de</strong> construire <strong>et</strong> aux autorisationsd’urbanisme.La loi n° 2006-872 du 13 juill<strong>et</strong> 2006 portantengagement national pour le logement.Le décr<strong>et</strong> n° 2006-958 du 31 juill<strong>et</strong> 2006 relatif auxrègles <strong>de</strong> caducité du permis <strong>de</strong> construire <strong>et</strong> modifiantle co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme.Le décr<strong>et</strong> n° 2006-1 220 du 4 octobre 2006 relatifaux permis <strong>de</strong> construire délivrés à titre précaire.Le décr<strong>et</strong> n° <strong>2007</strong>-18 du 5 janvier <strong>2007</strong> pris pourl’application <strong>de</strong> l’ordonnance n° 2005-1527 du8 décembre 2005 relative au permis <strong>de</strong> construire<strong>et</strong> aux autorisations d’urbanisme a été publié au JOle 6 janvier <strong>2007</strong> pour une entrée en vigueur<strong>de</strong> la réforme le 1er octobre <strong>2007</strong>.(2) Permis <strong>de</strong> construire, <strong>de</strong> démolir, autorisation pourinstallations <strong>et</strong> travaux divers, autorisation d’aménagerun terrain <strong>de</strong> camping, autorisation <strong>de</strong> stationnement<strong>de</strong>s caravanes, <strong>de</strong> coupes <strong>et</strong> d’abattage d’arbres…(3) Le délai <strong>de</strong> contrôle fiscal reste par contre <strong>de</strong> dix ans.


Quelles autorisations pour quels travaux ?DOS-LE PERMISNOUVEAUEST ARRIVÉJE CONSTRUIS OU J’AGRANDISMA MAISONJ’AMÉNAGE MON GARAGEJ’INSTALLE UNE PISCINEPlus <strong>de</strong> 20 m 2 : permis <strong>de</strong> construire.De 2 m 2 à 20 m 2 : déclaration préalable.Moins <strong>de</strong> 2 m 2 : pas <strong>de</strong> formalité.JE CONSTRUIS UN GARAGE…De 2 m 2 à 20 m 2 : déclaration préalable.Moins <strong>de</strong> 2 m 2 : pas <strong>de</strong> formalités.JE FAIS DES TRAVAUX SUR UNE CON-STRUCTION EXISTANTEJe ne crée pas <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> plancher <strong>et</strong> nemodifie pas les faça<strong>de</strong>s : pas <strong>de</strong> formalité.Je crée une ouverture dans le mur : déclarationpréalable.JE RAVALE MA FAÇADEdéclaration préalable.En habitation- La surface est supérieure à 10 m 2 : déclarationpréalable.- La surface est inférieure à 10 m 2 <strong>et</strong> la transformationn’entraîne pas <strong>de</strong> travaux modifiantl’aspect extérieur : pas <strong>de</strong> formalité.JE CONSTRUIS UNE CLÔTUREUne clôture : déclaration préalable.JE MODIFIE MON TOITJ’ajoute une charpente à mon toit-terrasse :déclaration préalable.Je pose une fenêtre <strong>de</strong> toit, une lucarne, unœil-<strong>de</strong>-bœuf : déclaration préalable.Je rehausse une partie <strong>de</strong> la charpente pourm<strong>et</strong>tre une lucarne : déclaration préalable.Je rehausse le mur pour ajouter une fenêtreau toit : permis <strong>de</strong> construireJE CONSTRUIS UNE TERRASSE OU J’IN-STALLE UNE VÉRANDA…De 2 à 20 m 2 : déclaration préalable.Superficie supérieure à 20 m 2 : permis <strong>de</strong>construire.J’INSTALLE UN CHÂSSIS OU UNE SERRE…FixeDe plus <strong>de</strong> 10 m 2 <strong>et</strong> <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 100 m 2sans couverture : déclaration préalable.Avec couverture pour protéger <strong>de</strong> la chaleurou pour la sécurité : déclaration préalable.Avec couverture modulable, d’une hauteur<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1,80 m au-<strong>de</strong>ssus du niveau <strong>de</strong>l’eau : permis <strong>de</strong> construire.Avec une couverture fixe <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1,80 m<strong>de</strong> haut : permis <strong>de</strong> construire.GonflableDe moins <strong>de</strong> 10 m 2 : pas <strong>de</strong> formalité.Pour une piscine gonflable <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 m 2 :– Son installation est limitée à 3 mois : pas<strong>de</strong> formalité.– Elle est installée pendant plus <strong>de</strong> troismois : déclaration préalable.J’INSTALLE UNE ANTENNE PARABOLIQUEET/OU UN CLIMATISEURJe ne change pas le volume, mais je modifiel’aspect extérieur <strong>de</strong> l’immeuble : déclarationpréalable.JE RÉORGANISE L’INTÉRIEUR DU BÂTI-MENT SANS CHANGEMENT DE DESTINA-TION (par exemple, une modification ducloisonnement intérieur).Je démolis un bâtiment <strong>et</strong> je crée <strong>de</strong> nouvellessurfaces bâties- le plancher reconstruit a une surfaceinférieure à 2 m 2 : pas <strong>de</strong> formalité.- le plancher reconstruit a une surface compriseentre 2 <strong>et</strong> 20 m 2 : déclaration préalable.- le plancher reconstruit a une surfacesupérieure à 20 m 2 : permis <strong>de</strong> construire.Moins <strong>de</strong> 1,80 m <strong>de</strong> hauteur : Pas <strong>de</strong> formalité.Plus <strong>de</strong> 1,80 m <strong>et</strong> inférieure à 4 m <strong>et</strong> créantune surface égale ou inférieure à 2 000 m 2 ausol : déclaration préalable.En créant une surface <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 2 000 m 2 :permis <strong>de</strong> construire.Pour les châssis <strong>et</strong> serres <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 4 m <strong>de</strong>haut : permis <strong>de</strong> construire.J’INSTALLE DES ÉQUIPEMENTS À ÉNERGIERENOUVELABLEÉolienneDe moins <strong>de</strong> 12 mètres <strong>de</strong> haut : pas <strong>de</strong> formalité.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 12 mètres : permis <strong>de</strong> construire.Panneaux solairesInstallés sur un bâtiment : déclaration préalable.17ANGLET MAGAZINEN° 89


I RENCONTRE I ART DU LANGAGE IPoésie lyrique, romantique, classique ou libre,voilà quarante ans que les poètes <strong>de</strong> l’Adourmanient c<strong>et</strong> art du langage qui réfléchit la beautédu mon<strong>de</strong> <strong>et</strong> le mystère <strong>de</strong> la vie.Poètes <strong>de</strong> l’Adour - Cercle Pierre-EspilLa poésie au cœurTroupeau <strong>de</strong> poètes ou club <strong>de</strong>s mimosas ? Lesamoureux <strong>de</strong> la poésie hésitèrent longtempsavant <strong>de</strong> se baptiser. Peut-être la volonté <strong>de</strong>laisser vagabon<strong>de</strong>r leur inspiration, d’être sansattaches. Aux références champêtres, vingt ans aprèsleur première joute poétique en 1966, alors que <strong>de</strong>smilliers <strong>de</strong> vers avaient été déjà déclamés, ils choisirent<strong>de</strong> marier leurs <strong>de</strong>stinées à l’Adour. Les fleuvesn’ont-ils pas inspiré plus d’un poète ? Bien sûr, la poésiesemble élective,confi<strong>de</strong>ntielle ou surannée,pourtant lesuccès du printemps<strong>de</strong>s poètes <strong>et</strong> du marché<strong>de</strong> la poésie (1)fait mentir les pluspessimistes. Et quedire <strong>de</strong> la longévitédu club <strong>de</strong>s Poètes<strong>de</strong> l’Adour qui fêtec<strong>et</strong>te année ses quaranteans (2) . “Un âgecanonique, unerar<strong>et</strong>é, surtout enprovince” glisseEli<strong>et</strong>te C. Guillon, laprési<strong>de</strong>nte, qui écrivitson premier poème àl’âge <strong>de</strong> raison.Les chemins <strong>de</strong> la poésie passent-ils par l’esprit oupar le cœur ? La question ne manque pas d’aplomb.Qui peut se targuer, en eff<strong>et</strong>, d’éluci<strong>de</strong>r le mystèred’un poème ? Les Poètes <strong>de</strong> l’Adour le vivent unaprès-midi dominical par mois. Ils s’échangent ce“p<strong>et</strong>it obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> langue, porteur <strong>de</strong> sens qui s’adresseà l’oreille, à la sensibilité, à l’œil”, selon le mot dupoète Jean-Michel Maulpoix.“Nous nous réunissons chez l’un d’entre nous. Là,nous disons, lisons, déclamons nos créations. Aumoins <strong>de</strong>ux à chaque rencontre. Aucun thème,aucune forme ne sont imposés. Après chaque lecture,une p<strong>et</strong>ite discussion s’engage. Sans jugement, toujoursavec bienveillance. On dévoile toujours un peuPhoto : R. Hélin<strong>de</strong> soi, <strong>de</strong> ses émotions, ses préoccupations, sesdésirs”, assure Eli<strong>et</strong>te C. Guillon. Et Chantal, l’une <strong>de</strong>spoétesses, <strong>de</strong> poursuivre : “Nous sommes une famille<strong>de</strong> cœur. Nous sommes soudés les uns aux autres”.Règne donc une atmosphère <strong>de</strong> liberté, <strong>de</strong> fraternité<strong>et</strong> <strong>de</strong> générosité. Un esprit que Pierre Espil, l’un <strong>de</strong>sfondateurs du groupe, a insufflé <strong>et</strong> auquel les Poètes<strong>de</strong> l’Adour sont restés fidèles. Pour lui rendre hommage,son nom a été associé au club. “Il était pournous un phare, raconte Eli<strong>et</strong>te C. Guillon. Son exigence,l’élégance <strong>de</strong> son verbe, son autorité furentpour nous un tel enrichissement qu’aujourd’huiencore nous marchons sur ses pas”.Pour les uns, la poésie est un cri : crier sa souffranced’avoir été coupé <strong>de</strong> ses racines ou d’avoir perdu <strong>de</strong>sêtres chers. Pour les autres, le plaisir <strong>de</strong> dire labeauté du mon<strong>de</strong> l’emporte. Mais tous partagent lamême sensation grisante <strong>de</strong> l’inspiration <strong>et</strong> le goût<strong>de</strong>s mots. De les entendre résonner <strong>et</strong> <strong>de</strong> les offrir tels<strong>de</strong>s bouqu<strong>et</strong>s <strong>de</strong> fête.Ils sont convaincus que la poésie est une fenêtre surle mon<strong>de</strong>, une eau sans cesse neuve, riche <strong>et</strong> vive.Face au langage courant banalisé <strong>de</strong> la violence, àune planète maltraitée, à la brutalité meurtrière, lapoésie se dresse comme <strong>de</strong>s remparts, <strong>de</strong>s muraillesoù subsistent <strong>de</strong>s ouvertures, <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s fenêtressans cadres par où passe le vent, par où s’observe lemon<strong>de</strong>, par où les mots nous atteignent <strong>et</strong> mènentainsi, en nous, une vie que nous sommes loin <strong>de</strong>soupçonner. N.L.(1) Le XXVe Marché <strong>de</strong> la poésie s’est tenu place Saint-Sulpice à Paris.(2) Pour célébrer c<strong>et</strong> anniversaire, les Poètes <strong>de</strong> l’Adourviennent <strong>de</strong> faire paraître un recueil : Quarante ans d’inspiration.Des poèmes inédits, d’inspiration libre.LES POÈTES DE L’ADOUR - CERCLE PIERRE-ESPILCENTRE CULTUREL EL HOGARTÉL. 05 59 55 25 03.18ANGLET MAGAZINEN° 89


Samedi, plus ou moinsHistoire <strong>de</strong> la performanceBehar zaitut euskadiCinéma drivingLes mots qui dansent dans le couloirGulf stream, le talon d’AchilleLe p<strong>et</strong>it planétaireP<strong>et</strong>it moment avec l’arbreLes promena<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’arbreLes p<strong>et</strong>its ateliersStephan WojtowiczLes Belles ÉtrangèresBatterie-fanfare du RASChœurs basques d’Angl<strong>et</strong>Swing exceptionnelSemaine <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> la scène du mon<strong>de</strong>D’Isis à Marie, ou l’évolution du mythe <strong>de</strong> la déesse mèreVauban, le maître <strong>de</strong>s forteressesL’art en questionArts <strong>et</strong> philosophieLa révolte <strong>de</strong>s résiniers landaisLes femmes pendant la Gran<strong>de</strong> GuerreLes personnes âgées dans la sociétéGroupes sociaux au <strong>Pays</strong> basque sous l’Ancien RégimeVictor Schœlcher <strong>et</strong> l’abolition <strong>de</strong> l’esclavage dans les coloniesNoël <strong>de</strong>s r<strong>et</strong>raités avec François DegueltLes Étoiles <strong>de</strong> MoscouTerres <strong>et</strong> voyagesChansons <strong>de</strong> PanameRoland Barthes, le promeneur <strong>de</strong> l’Adour“Les ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> l’arbre”Visages <strong>de</strong> KonnaPôles sous surveillanceRegards documentairesPalabresFestival du film vidéo amateurOlentzeroMarché <strong>de</strong> Noël franco-allemandARTSEXPOSITIONSCONCERTSFÊTESACTUALITÉS19ANGLET MAGAZINEN° 89


I EXPRESSION I ART CONTEMPORAIN IUne exposition à la Villa Beatrix Enea <strong>et</strong> à la galerie Georges-Pompidou présente,à travers esquisses <strong>et</strong> photographies, la démarche artistique d’Ernest Pignon-Ernest.Son œuvre repose sur l’éphémère <strong>et</strong> sur un lieu dont il exacerbe la force symbolique.Elle s’expose dans les rues <strong>de</strong>s villes, à distance <strong>de</strong>s musées <strong>et</strong> <strong>de</strong>s lieux clos.Ernest Pignon-ErnestLe virtuose <strong>de</strong> l’éphémèrePRimbaud, Desnos, Artaud… Depuis quaranteans, Pignon-Ernest questionne l’art, lapoésie, les hommes <strong>et</strong> les fléaux du tempsprésent. Chez lui, l’art, dit-on, croise le politique.Sauf que <strong>de</strong>s credos bien-pensants à son oeuvre, il ya loin. Lui ne veut pas vulgariser l’art ou prescrire dudogme, mais révéler <strong>de</strong>s lieux. Or un lieu, <strong>et</strong> particulièrementune ville, n’est pas réductible à sa géographie.Il y a dans tout espace un substrat symbolique,qui est le plan <strong>de</strong> l’histoire <strong>et</strong> <strong>de</strong>s évènements.Les œuvres <strong>de</strong> Pignon-Ernest m<strong>et</strong>tent à nu c<strong>et</strong>teépaisseur du temps, <strong>et</strong> ren<strong>de</strong>nt visible ce qu’uneville a <strong>de</strong> plus impalpable : sa mémoire.situait les Enfers), les œuvres <strong>de</strong> Pignon-Ernest suggèrentque le passé est un moment du présent, <strong>et</strong> l<strong>et</strong>emps une modalité <strong>de</strong> l’espace.S. Lemoine, in IN SITU, éditions Alternatives, 2005.ERNEST PIGNON-ERNESTPhoto : R. HélinComment donner à voir la symbolique d’un lieu ?D’abord, par l’équilibre entre eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> réel <strong>et</strong> distanciation.Au prix <strong>de</strong> distorsions <strong>et</strong> d’anamorphoses, le<strong>de</strong>ssin fait corps avec l’espace alentour <strong>et</strong> s’y confond.L’ancrage <strong>de</strong> l’œuvre en son lieu doit aussi à lafragilité du papier journal, si fin qu’il épouse laforme du mur <strong>et</strong> vient s’agréger à la moindre <strong>de</strong> sesanfractuosités. Mais dans le même temps, la feuilleblanche, le classicisme du trait proclament le statuticonique <strong>de</strong> l’image. Les <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> Pignon-Ernestne sont pas <strong>de</strong>s trompe-l’oeil, mais <strong>de</strong>s vecteurs duregard. Ils invitent à questionner l’espace, à enrevisiter le passé.Pour autant, les œuvres <strong>de</strong> l’artiste ne se confon<strong>de</strong>ntpas avec un banal effort <strong>de</strong> commémoration.Faire apparaître Maurice Audin sur les lieux <strong>de</strong>son agonie, c’est signifier d’un même mouvement saprésence symbolique <strong>et</strong> sa disparition. S’il s’agissaitseulement <strong>de</strong> le rappeler au mon<strong>de</strong>, à la ville d’Algeroù il a vécu, une plaque commémorative suffirait.Mais l’œuvre parle d’autre chose : <strong>de</strong> l’amnésievolontaire <strong>et</strong> du silence embarrassé <strong>de</strong> l’État. I<strong>de</strong>mpour Rimbaud, poète fugace, “semelles <strong>de</strong> vent”dont seules pouvaient témoigner <strong>de</strong> fragiles sérigraphiesoffertes à la ville.Ouvertes, sans cadre, sans limitation spatio-temporelle…Qu’elles s’inscrivent dans les bidonvilles <strong>de</strong>Sow<strong>et</strong>o (où les morts <strong>de</strong> l’apartheid se confon<strong>de</strong>ntaux victimes du sida) ou à Naples (ville toujoursmenacée par le volcan, pandémonium où VirgilePhoto : DRÀ NAPLE, LA ZECCA-ÉPIDÉMIES, 199020ANGLET MAGAZINEN° 89


À LYON, LES CABINES, 1996À DURBAN (AFRIQUE DU SUD),UNE FEMME TIENT DANS SES BRASUN MALADE DU SIDA, 2002(En médaillon la photo d’Hector P<strong>et</strong>erson, 12 ans,abattu lors <strong>de</strong>s émeutes <strong>de</strong> Sow<strong>et</strong>o)Photo : DRJe commence toujours par marcher dans la ville,marcher <strong>de</strong> jour <strong>et</strong> <strong>de</strong> nuit, j’essaie d’en comprendrel’organisation, d’en saisir l’espace, les rythmes, lescouleurs, les textures, la lumière, tout ce qui se voit,<strong>et</strong> simultanément, par <strong>de</strong>s rencontres <strong>et</strong> beaucouppar la lecture, <strong>de</strong> découvrir ce qui ne se voit pas, nese voit plus : l’histoire, les souvenirs qui hantent leslieux, leur potentiel suggestif, poétique <strong>et</strong> symbolique.À partir <strong>de</strong> tout ça j’élabore mes images. Ellesnaissent directement <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te connaissance <strong>de</strong>slieux, tout mon travail <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssin vise à leur inscriptiondans ces lieux <strong>et</strong> à concevoir la relation entrel’espace interne <strong>de</strong> l’image, le plan du mur <strong>et</strong> l’espaceréel.[…] Je ne les signe jamais, surtout parce que, si l’onpeut parler d’“œuvre” pour ce genre d’intervention,l’œuvre n’est pas l’image. C’est essentiellement lelieu <strong>et</strong> le moment… Mon travail au fond, c’est unmorceau <strong>de</strong> réalité dans toutes ses composantes,temps, espace, dans lesquelles je viens inscrire unélément <strong>de</strong> fiction qui doit comme exacerber tout ça,le révéler, le perturber, faire remonter à la surface<strong>de</strong>s choses enfouies, en faire apparaître d’autres…Mes images jouent le rôle d’outil plastique, en lesinsérant dans un lieu, je fais du lieu un espace plastique,je le “travaille” plastiquement mais, par lecontenu <strong>de</strong> mes images, je le “travaille” aussi auniveau <strong>de</strong> sa symbolique, <strong>de</strong> son potentiel suggestif…Au fond, je ne dirais pas que je fais <strong>de</strong>s œuvresen situation, mais que j’essaie <strong>de</strong> faire œuvre <strong>de</strong>ssituations.Ernest Pignon-Ernest, in “In Situ” ÉditionsAlternatives, 2005Photo : DRÀ PARIS ET CHARLEVILLE,RIMBAUD, 1978DU 7 DÉCEMBRE <strong>2007</strong> AU 2 FÉVRIER 2008.VILLA BEATRIX ENEA ET GALERIE GEORGES-POMPIDOU, RUE ALBERT-LE-BARILLIER.DU MARDI AU SAMEDI, DE 10 H À 12 H ET DE 14 HÀ 18 H. ENTRÉE LIBRE. INFORMATIONS AU SERVICEDES AFFAIRES CULTURELLES, AU 05 59 58 35 60ET www.angl<strong>et</strong>.frPhoto : DR21ANGLET MAGAZINEN° 89


L’agendaTHÉÂTRE/PERFORMANCESamedi, plus ou moinsLes Rencontres improbables II, festival <strong>de</strong> performancesorchestré par la C ie <strong>de</strong>s Lézards qui bougent, invitent authéâtre, à la musique, au cinéma, à la danse ou à la vidéo,du 10 au 30 novembre. Des artistes venus <strong>de</strong> divers horizons<strong>et</strong> <strong>de</strong> pays différents se r<strong>et</strong>rouvent autour du thème du voyage.Des rencontres aussi ludiques qu’improbables. Une maison <strong>de</strong>r<strong>et</strong>raite dans le nord <strong>de</strong> l’Italie : c’est là que Katia Scarton-Kimréalise un documentaire autour <strong>de</strong> la mémoire. À traversles regards <strong>et</strong> les silences, elle réalise un film poignant,sélectionné par le Festival du court métrage <strong>de</strong> Venise, circuitooff. Une projection suivie d’un débat avec la réalisatrice.Le 10 novembre à 20 h. Cinéma Oscar. Entrée libre. Informations au 05 59 50 36 60.Histoire <strong>de</strong> la performanceSans prétendre à l’exhaustivité, c<strong>et</strong>te bala<strong>de</strong> au fil du XXe siècle montre comment l’art<strong>de</strong> la performance a permis à <strong>de</strong>s écoles comme le futurisme, le constructivisme, le dada oule surréalisme <strong>de</strong> se créer une i<strong>de</strong>ntité <strong>et</strong> d’explorer <strong>de</strong> nouvelles orientations artistiques.Une conférence ludique <strong>et</strong> instructive <strong>de</strong> Maeva Py.Le 20 novembre, à 10 h 30, 14 h 30, 20 h 30. Le 21 novembre, à 15 h 30. Rencontres improbables II.Aux Écuries <strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons. Entrée libre. Informations au 05 59 50 36 60.Behar zaitut euskadi“J’ai besoin <strong>de</strong> toi <strong>Pays</strong> basque” c’est la déclaration d’amour <strong>de</strong> Kristian Frédric au <strong>Pays</strong> basque,aussi au programme <strong>de</strong> Rencontres improbables II. “Dans ce texte, j’ai voulu rendre hommageà un pays qui m’accueilli <strong>et</strong> raconter une mémoire qui s’efface <strong>et</strong> une autre qui se r<strong>et</strong>rouve grâceà un pays”, explique-t-il.Le 21 novembre, à 9 h 30, 11 h <strong>et</strong> 20 h 30. Aux Écuries <strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons.Entrée libre. Informations au 05 59 50 36 60.Cinéma drivingPourquoi ne pas voir ou revoir Pulp fiction,le film culte <strong>de</strong> Quentin Tarantino, <strong>de</strong>puis savoiture ? Un driving s’installe place Quintaoul’espace d’une soirée.Le 23 novembre, à 20 h 30. Rencontresimprobables II. Place Quintaou.Arrivée <strong>de</strong>s voitures à 19 h 30. Poste <strong>de</strong> radioindispensable. Deux personnes par véhicule.Entrée libre.Les mots qui dansentdans le couloirUne danseuse cherche <strong>de</strong>s mots pour danser. Le garçon<strong>de</strong> plume les lui offre. Elle donne corps à son verbe.À l’heure où l’informatique ingère toutes les écritures,ailleurs <strong>de</strong>s corps résistent. L’auteur Michel Pouvreau mêl<strong>et</strong>exte, musique <strong>et</strong> danse dans ce nouveau ren<strong>de</strong>z-vous<strong>de</strong> Rencontres improbables II. Avec Michel Pouvreau(comédien) <strong>et</strong> Rosa Royo (danseuse).Le 13 novembre, à 10 h 30, 15 h 30, 20 h 30.Écuries <strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons.Entrée libre. Informations au 05 59 50 36 60.???DOCUMENTAIREGulf stream, le talon d’AchilleEt si le Gulf Stream s’arrêtait ? Et s’ilne jouait plus son rôle <strong>de</strong> régulation<strong>de</strong>s températures ? Le documentaire<strong>de</strong> Stéphane Poulle <strong>et</strong> NicolasKoutsikas, Gulf Stream, le talond’Achille (2006), enquête sur ce vastecourant océanique <strong>de</strong> surface <strong>de</strong>l’Atlantique, nous assurant ainsi <strong>de</strong>shivers doux <strong>et</strong> <strong>de</strong>s étés tempérés. Denombreux intervenants commententles changements climatiques <strong>de</strong> cesdix <strong>de</strong>rnières années <strong>et</strong> notamment une modification <strong>de</strong> lasalinité <strong>de</strong>s océans, ce qui pourrait perturber la circulationdu courant. Ce film est sélectionné dans maints festivalsconsacrés à l’environnement comme ceux <strong>de</strong> Boston <strong>et</strong>d’Ottawa. En partenariat avec Cinéquadoc, réseau aquitaindu film documentaire.Le 7 novembre, à 19 h. Bibliothèque - 12, rue Albert-le-Barillier. Informations au 05 59 52 17 55.ATELIERSLe p<strong>et</strong>it planétaireToujours avec le même souci <strong>de</strong> partage <strong>de</strong>sconnaissances, Astronomie Côte basque vousinitie à l’astronomie à travers la réalisation d’uninstrument perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> découvrir la position<strong>de</strong>s planètes. Rappelons qu’AstronomieCôte basque est référencée par l’Éducationnationale. Pour les enfants, à partir <strong>de</strong> 8 ans,les adolescents <strong>et</strong> les adultes. Un plaisird’apprendre à partager aussi en famille.Le 1er décembre, <strong>de</strong> 10 h à 12 h. Bibliothèque -12, rue Albert-le-Barillier. Informations <strong>et</strong> réservationspréalables au 05 59 52 17 55 ou sur place.P<strong>et</strong>it moment avec l’arbreC<strong>et</strong> atelier autour <strong>de</strong> l’ouvrage L’arbrequi rêvait, en lien avec l’exposition“Les ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> l’arbre”présentée au parc écologique Izadia,perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> faire une p<strong>et</strong>ite pauserécréative autour <strong>de</strong> l’arbre :<strong>de</strong>ssins, coloriages, écritures(pour tout public <strong>et</strong> enfant).Le 8 décembre, <strong>de</strong> 14 h 30 à 16 h 30. Bibliothèque -12, rue Albert-le-Barillier. Informations au 05 59 52 17 55.Les promena<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’arbreUne invitation à la promena<strong>de</strong>, à la lecture <strong>et</strong> aux échangesdans le parc écologique d’Izadia. Chaque promeneur,s’il le désire, apporte un texte sur le thème <strong>de</strong> l’arbre<strong>et</strong> le partage. Dans le cadre <strong>de</strong> l’exposition “Les ren<strong>de</strong>zvous<strong>de</strong> l’arbre” à la maison <strong>de</strong> l’environnement du parcécologique Izadia.Le 12 décembre, l’après-midi. Parc écologique Izadia -297, avenue <strong>de</strong> l’Adour. Angl<strong>et</strong>, La Barre.Informations <strong>et</strong> réservations au 05 59 57 17 48.22ANGLET MAGAZINEN° 89


ATELIERSLes p<strong>et</strong>its ateliers <strong>de</strong> lectureTout au long <strong>de</strong> l’année,la bibliothèque invite lesenfants à se r<strong>et</strong>rouver autourdu livre <strong>et</strong> <strong>de</strong> plus d’un atelier.La Lecture du mercrediprésente : “Sorcières, sorcières ! ”,le 14 novembre à 15 h 30,<strong>et</strong> “En attendant Noël”,le 5 décembre à 15 h 30,à partir <strong>de</strong> 4 ans.Les tout-p<strong>et</strong>its (0-3 ans) sontsous le charme avec“Les Histoires Doudou”,ces histoires tout en poésie<strong>et</strong> douceur, le 8 décembre, à 10 h 30 <strong>et</strong> 11 h 15. “Les Livressinguliers” proposent aux enfants accompagnés, à partir<strong>de</strong> 4 ans, <strong>de</strong> lire <strong>et</strong> jouer avec les livres d’artistes : “Les livresblancs”, le 21 novembre à 15 h 30, <strong>et</strong> <strong>de</strong> fabriquer son livred’artiste, le 12 décembre à 15 h 30. “Les Lectures du Coussinrouge” sont <strong>de</strong>s cycles <strong>de</strong> lectures <strong>de</strong> contes classiques<strong>et</strong> contemporains pour r<strong>et</strong>rouver la beauté du texte intégraloriginal. Avec la comédienne Manuelle Ripert. Pour tous,à partir <strong>de</strong> 6 ans. “Contes du bord <strong>de</strong> l’eau”, le 5 décembreà 17 h.Bibliothèque - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre surinscription préalable, 15 jours avant la séance (nombre<strong>de</strong> places limité) : à la bibliothèque ou au 05 59 52 17 55.Informations au 05 59 52 17 55.RENCONTRESStephan WojtowiczPhoto : R. HélinL’occasion est rare <strong>de</strong>rencontrer l’auteurd’une pièce <strong>de</strong> théâtrequ’il nous sera donnéd’applaudir quelquesjours plus tard.Stephan Wojtowicz selivre à l’exercice avecla complicité <strong>de</strong>Panxika Velez <strong>de</strong> lacompagnie Arguia,<strong>de</strong> comédiens <strong>et</strong><strong>de</strong> musiciens.Il a notamment écritLa Sainte Catherine,une piècerécompensée parle Molière <strong>de</strong> l’auteur en 2006, <strong>et</strong> Les Forains programméequelques jours plus tard au théâtre <strong>de</strong> Bayonne(le 13 novembre). Au cours <strong>de</strong> la soirée se croisent lectures,musique <strong>et</strong> dialogues. Par la compagnie Arguia.Laurent Aslanian (contrebasse), Dominique Burucoa(tromp<strong>et</strong>te) <strong>et</strong> Arnaud Labastie (piano).Le 12 novembre, à 20 h aux Écuries <strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>sQuatre-Cantons. Spectacle <strong>de</strong> la Scène nationale.Informations <strong>et</strong> réservation au 05 59 59 07 27<strong>et</strong> www.snbsa.fr. Placement libre.Plein tarif : 15 euros.RENCONTRESLes Belles ÉtrangèresÀ la rencontre d’écrivains libanais. Voilà l’invitation <strong>de</strong>s BellesÉtrangères, une manifestation du Conseil national du livre, qui, chaqueannée en novembre, invite un groupe d’écrivains d’un même paysou d’une même aire linguistique <strong>et</strong> organise <strong>de</strong>s rencontres en liaisonsavec les librairies, les bibliothèques, les universités <strong>et</strong> les associations.À Angl<strong>et</strong> sont invités Joumana Haddad <strong>et</strong> Charif Majdalani. Née en 1970à Beyrouth, Joumana Haddad est journaliste littéraire <strong>et</strong> traductrice.Elle est l’auteur <strong>de</strong> plusieurs recueils <strong>de</strong> poésie en arabe <strong>et</strong> en françaisparmi lesquels Deux mains vers l’abîme <strong>et</strong> Le r<strong>et</strong>our <strong>de</strong> Lilith.Charif Majdalani, né en 1960, à Beyrouth, dirige le département<strong>de</strong> l<strong>et</strong>tres françaises <strong>de</strong> l’université Saint-Joseph <strong>de</strong> Beyrouth.Dans son roman, Histoire <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> maison, il conte les gran<strong>de</strong>urs<strong>et</strong> la déca<strong>de</strong>nce d’une vieille famille libanaise, témoin <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong>son pays. C<strong>et</strong> automne paraît Caravansérail. Tout au long <strong>de</strong> la soirée,lectures par le Théâtre <strong>de</strong>s 2 fleuves mises en musique par lavioloncelliste Maïtane Sebastian.Le 22 novembre, à 20 h 30. Bibliothèque - 12, rue Albert-le-Barillier.Informations au 05 59 52 17 55.MUSIQUEBatterie-fanfare du RASLa batterie-fanfare du Réveil Amical Sportif d’Angl<strong>et</strong> fête sainteCécile, patronne <strong>de</strong>s musiciens. Elle anime la cérémonie religieuse,puis présente un extrait <strong>de</strong> son répertoire.Le 24 novembre, 19 h. Église <strong>de</strong> la Trinité - rue <strong>de</strong> Hardoy.Entrée libre.Chœurs basques d’Angl<strong>et</strong>Quatre voix, mixte pour un répertoire religieux <strong>et</strong> profane, basque <strong>et</strong> international. Voici ce quiest proposé pour une pause <strong>de</strong> musicalité.Le 25 novembre, 16 h. Église Sainte-Berna<strong>de</strong>tte - allée d’Aguilera. Informations au 05 59 59 71 99.Entrée libre.Swing exceptionnelPhilippe Milanta <strong>et</strong> Pierre Boussagu<strong>et</strong> : <strong>de</strong>ux immenses musiciens européens <strong>de</strong> jazz se r<strong>et</strong>rouventaux Écuries <strong>de</strong> Baroja. Pianiste, chef d’orchestre, compositeur <strong>et</strong> musicologue, Philippe Milanta estcélèbre dans le mon<strong>de</strong> du jazz. S’il affectionne l’art du trio <strong>et</strong> du solo, il a dirigé plusieurs orchestres<strong>et</strong> joué dans <strong>de</strong> nombreuses formations. Il est l’accompagnateur attitré <strong>de</strong> la chanteuse SpankyWilson en Europe. Contrebassiste, chef d’orchestre <strong>et</strong> compositeur, Pierre Boussagu<strong>et</strong> est sans nuldoute l’un <strong>de</strong>s très grands contrebassistes d’aujourd’hui. Il a joué avec une pléia<strong>de</strong> <strong>de</strong> grands dujazz, enchaînant les tournées à traversle mon<strong>de</strong>. On se souvient notammentavec émotion <strong>de</strong> ses duos avec le grandRay Brown, au cours <strong>de</strong>squelsl’Albigeois arrivait à surprendrele maître, ou <strong>de</strong> ses très nombreuxconcerts avec le regr<strong>et</strong>té Guy Lafitte.Tous <strong>de</strong>ux comptent parmi ses pèresspirituels.Les 5 <strong>et</strong> 6 décembre, à 20 h. Écuries<strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons.Spectacle <strong>de</strong> la Scène nationale.Informations <strong>et</strong> réservationau 05 59 59 07 27 <strong>et</strong> www.snbsa.fr.Placement libre.Plein tarif : 15 euros.23ANGLET MAGAZINEN° 89


L’agendaMUSIQUESemaine <strong>de</strong>s arts <strong>de</strong> la scène du mon<strong>de</strong>Dans le cadre du IIIe Colloque International Chantier Sud Nord, le conservatoireMaurice-Ravel organise plusieurs représentations.Rencontre entre <strong>de</strong>s musiciens peuls (Mali) <strong>et</strong> la classe <strong>de</strong> musiqu<strong>et</strong>raditionnelle du conservatoire Maurice-Ravel avec Beñat Achiary. En lien avecl’exposition d’artisanat d’art “Visages <strong>de</strong> Konna” (le 18 novembre, 18 h. Salle<strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> la mairie. Entrée libre).Un concert <strong>de</strong> l’orchestre régional Bayonne-Côte Basque présente un voyageau cœur du répertoire <strong>de</strong> la guitare à <strong>de</strong>ux voix par Céline <strong>et</strong> Francis Goudard.Au programme : Albéniz, Tango espagnol, De Falla, La danse du meunier,Gnatalli, suite R<strong>et</strong>ratos, Ruiz-Pipo, Hommage à Villa-Lobos <strong>et</strong> Maldonado,Quatre pièces pour <strong>de</strong>ux guitares (le 24 novembre, à 20 h 30, salle <strong>de</strong>s fêtes<strong>de</strong> la mairie. Tarifs : 15 euros, 12 euros <strong>et</strong> 6 euros).Quand la musique classique rencontre les cultures du mon<strong>de</strong> avec à nouveaul’orchestre régional Bayonne-Côte basque. Au menu : Piazzola, Tango <strong>de</strong>l Angel<strong>et</strong> le Grand Tango, Leze, 9 miniatures, Miyamoto, Dualités <strong>et</strong> Ortega, Tacuabé (le 25 novembre,à 17 h, salle <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> la mairie. Tarifs : 15 euros, 12 euros <strong>et</strong> 6 euros).Concert <strong>de</strong> clôture <strong>de</strong> la master class <strong>de</strong> l’accordéoniste <strong>de</strong> Roberto Brasov, issu <strong>de</strong> la traditiontzigane (le 28 novembre, à 21 h, salle <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> la mairie).Les 18, 24, 25 <strong>et</strong> 28 novembre - Informations au 05 59 31 21 70.CONFÉRENCESD’Isis à Marie, ou l’évolution du mythe<strong>de</strong> la déesse mèreLa terre était “la gran<strong>de</strong> mère“ <strong>de</strong>s pays du Moyen-Orient antique : Ishtar<strong>de</strong> Sumer, Isis d’Égypte, Cybèle <strong>de</strong> Phrygie, Astarte <strong>de</strong> Syrie, puis Gea,Dem<strong>et</strong>her, Aphrodite <strong>et</strong> Artémis dans la mythologie grecque. Le conciled’Éphèse ayant christianisé Artémis en Marie, le culte <strong>de</strong> la Vierge Mères’impose aisément en Orient avant <strong>de</strong> venir transformer triomphalementle catholicisme romain au r<strong>et</strong>our <strong>de</strong>s Croisa<strong>de</strong>s. Par Clau<strong>de</strong> Belveze,professeur d’histoire <strong>et</strong> géographie, <strong>et</strong> conférencier.Le 4 décembre, à 14 h. Cinéma Oscar - rue Barthes. Entrée libre pour lesadhérents <strong>et</strong> payante pour les non-adhérents. Informationsau 05 59 57 00 37 <strong>et</strong> www.utlangl<strong>et</strong>.frVauban, le maître <strong>de</strong>s forteressesÀ l’occasion du tricentenaire <strong>de</strong> la mort du célèbre ingénieur militaire,le maréchal <strong>de</strong> France Sébastien Le Prestre <strong>de</strong> Vauban (1663-1707),Amédée Baris revient sur ce “lieu <strong>de</strong> mémoire <strong>de</strong> la nation française”.Un homme aux multiples visages à qui la France, son pré-carré, doitplus <strong>de</strong> cent cinquante ouvrages : forts, enceintes ou cita<strong>de</strong>lles.Son œuvre remarquable a été choisie par le gouvernement français,en janvier <strong>de</strong>rnier, pour être soumise à l’inscription au Patrimoinemondial <strong>de</strong> l’humanité (Unesco).Le 12 décembre, à 18 h 30. À l’Espace gascon, domaine <strong>de</strong> Baroja -19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons. Informations au 05 59 03 34 78.L’art en questionLa sculptrice Christiane Giraud définit ainsila création : “Une joie qui <strong>de</strong>vient exaltationmais aussi doute, perplexité, interrogation”.Le premier mardi <strong>de</strong> chaque mois, elle anime<strong>de</strong>s discussions autour <strong>de</strong> l’art.Les 6 novembre <strong>et</strong> le 4 décembre à 18 h 30.Écuries <strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons.Entrée libre. Informations au 05 59 58 35 60.24ANGLET MAGAZINEN° 89CONFÉRENCESArts <strong>et</strong> philosophie“Quelle mouche a piqué le divin Platon pourvouloir chasser les poètes hors <strong>de</strong> la cité ?”(le 27 novembre) <strong>et</strong> “Si “Dieu est mort”,alors l’art n’est-il pas condamné ?”(le 11 décembre) : Christophe Lamourea le don d’éveiller notre curiosité dansce cycle <strong>de</strong> conférences “arts <strong>et</strong> philosophie”<strong>de</strong>s “Mardis <strong>de</strong> Baroja”. Il nous donne <strong>de</strong>soutils pour penser l’art.Les 27 novembre <strong>et</strong> 11 décembre, à 20 h. Aux Écuries<strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons. Entrée libre.Contact intervenant : 05 59 52 32 88.La révolte <strong>de</strong>s résiniers landaisEn 1934, plus <strong>de</strong> 30 000 gemmeurs<strong>et</strong> p<strong>et</strong>its propriétaires manifestent àMont-<strong>de</strong>-Marsan. La ville ne comptaitalors que 12 000 habitants.Jean-Jacques Taillentou, historien,revient sur l’histoire sociale <strong>de</strong>srésiniers, une histoire riche encombats pour obtenir <strong>de</strong> meilleuresconditions <strong>de</strong> travail <strong>et</strong> <strong>de</strong> vie. Il faudraattendre 1968 pour qu’une conventioncollective réglemente leur profession. Mais, moins <strong>de</strong> trenteans plus tard, le gemmage disparaissait <strong>de</strong> la forêt<strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s.Le 14 novembre, à 18 h 30. Espace gascon, domaine<strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons. Informationsau 05 59 03 34 78.Les femmes pendantla Gran<strong>de</strong> GuerrePendant quatre ans, la guerre fait rage sur le front,les soldats se battent dans <strong>de</strong>s conditions épouvantables.Mais, à l’arrière, ce sont les femmes qui tiennent les rênesd’une société désertée par les hommes partis au front.En quoi la guerre a-t-elle contribué à l’émancipation<strong>de</strong>s femmes ? Par José Gomes, professeur d’histoire.Le 13 novembre, à 14 h. Cinéma Oscar - rue <strong>de</strong>s Barthes.Entrée libre pour les adhérents <strong>et</strong> payante pourles non-adhérents. Informations au 05 59 57 00 37 <strong>et</strong>www.utlangl<strong>et</strong>.frLes personnes âgéesdans la sociétéUne après-midi pour s’interroger, avec PierreBidart, anthropologue, sur “la place <strong>de</strong>s personnesâgées dans notre société <strong>et</strong> sur leurs liensintergénérationnels”, voilà ce que le Comité départementald’éducation pour la santé <strong>et</strong> le Centre communal d’actionsociale d’Angl<strong>et</strong> proposent. Une question d’autant plusimpérieuse que l’INSEE estime que la part <strong>de</strong>s personnes<strong>de</strong> 60 ans <strong>et</strong> plus, dans la population totale, atteindrait27,3 % en 2020 <strong>et</strong> 32,8 % en 2035. À Angl<strong>et</strong>, 27 %<strong>de</strong>s habitants sont r<strong>et</strong>raités.Le 13 novembre, <strong>de</strong> 14 h 30 à 17 h. Salle <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> lamairie - place du Général-<strong>de</strong>-Gaulle. Entrée libre.Informations au 05 59 58 35 50.


CONFÉRENCESGroupes sociaux au <strong>Pays</strong>basque sous l’Ancien RégimeLa société du <strong>Pays</strong> basque français sous l’Ancien Régimene connaissait pas la division <strong>de</strong> la société en trois ordres(clergé, noble <strong>et</strong> Tiers État) mais en <strong>de</strong>ux groupes :les maisons, juridiquement égales entre elles, <strong>et</strong> les exclus :clergé, ca<strong>de</strong>ts, étrangers, bohémiens ou cagots. Par MaïtéLafourca<strong>de</strong>, professeur émérite <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> <strong>Pau</strong><strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>Pays</strong> <strong>de</strong> l’Adour.Le 27 novembre, à 14 h. Cinéma Oscar, rue <strong>de</strong>s Barthes.Entrée libre pour les adhérents <strong>et</strong> payante pourles non-adhérents. Informations au 05 59 57 00 37<strong>et</strong> www.utlangl<strong>et</strong>.frVictor Schœlcher <strong>et</strong> l’abolition<strong>de</strong> l’esclavage dans les coloniesVictor Schœlcher (1804-1893)consacre l’essentiel <strong>de</strong> ses activitésà la lutte contre l’esclavage <strong>et</strong> àla réforme du régime colonial. Il est lepromoteur d’une politique d’assimilation<strong>de</strong>s droits politiques <strong>de</strong>s citoyens<strong>de</strong>s colonies à ceux <strong>de</strong> la France,tout en militant pour l’applicationdu suffrage universel <strong>et</strong> pour l’abolition<strong>de</strong> la peine <strong>de</strong> mort. Il entre au Panthéonle 20 mai 1949. Une conférence <strong>de</strong>Jean-Clau<strong>de</strong> <strong>Pau</strong>l Dejean.Le 9 janvier, à 18 h 30. À l’Espace gascon, domaine<strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons. Informationsau 05 59 03 34 78.SPECTACLESNoël <strong>de</strong>s r<strong>et</strong>raitésavec François DegueltIl y aura sûrement “le ciel, le soleil <strong>et</strong> la mer” sur toutesles lèvres <strong>de</strong>s r<strong>et</strong>raités d’Angl<strong>et</strong> lors du spectacle <strong>de</strong> Noël.François Deguelt, l’auteur, compositeur <strong>et</strong> interprèteà succès <strong>de</strong>s années soixante, se produit à la salleSaint-Jean. Installé sur un voilier en Méditerranée,le chanteur rem<strong>et</strong> pied à terre pour quelques concerts<strong>et</strong> fait une étape à Angl<strong>et</strong> pour un tour <strong>de</strong> chant qui se situeentre chansons, humour <strong>et</strong> simplicité. François Deguelt faitpartie <strong>de</strong>s grands noms qui ont formé la chanson française.À découvrir ou redécouvrir ce saltimbanque <strong>de</strong> charme.Le 11 décembre, à 15 h.Salle Saint-Jean. Bill<strong>et</strong>s d’entréeau Centre communal d’actionsociale du 19 au 30 novembre(<strong>de</strong> 8 h à 12 h).Participation 2 euros(sur justificatif <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nceà Angl<strong>et</strong>).Non-rési<strong>de</strong>nts : 10 euros (dans lalimite <strong>de</strong>s places disponibles).Informations au05 59 58 35 50.SPECTACLESLes Étoiles <strong>de</strong> MoscouLe cirque <strong>de</strong> Moscou sur glace s’inscrit dans la longu<strong>et</strong>radition du cirque russe. Aujourd’hui, pour sa onzièmeannée, les trente artistes venus <strong>de</strong> Russie nous fontvivre <strong>de</strong>ux heures <strong>de</strong> pur bonheur, <strong>de</strong> rire <strong>et</strong> d’émotionau rythme <strong>de</strong>s musiques traditionnelles <strong>et</strong> <strong>de</strong>stendances du nouveau cirque.Au programme : Jonglage, duos aériens, diabolos,barres russes, monocycles, poupées russes,roue alleman<strong>de</strong>, ball<strong>et</strong>s traditionnels, sans oublier les clowns. Parmi les virtuoses du patinage :Natacha Sadofieva <strong>et</strong> Olga Vlaskina à la barre russe sur patins.Le 11 décembre, à 14 h <strong>et</strong> 20 h. Patinoire <strong>de</strong> La Barre - 299, avenue <strong>de</strong> l’Adour.Tarifs <strong>de</strong> 20 à 25 euros. Informations au 05 59 57 17 30.Terres <strong>et</strong> voyagesPhilippe Can<strong>de</strong>loro, le patineur artistique français, revient sur le <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> la scène avecTerres <strong>et</strong> voyages. Entouré d’une trentaine <strong>de</strong> patineurs <strong>et</strong> <strong>de</strong> solistes, il nous entraîne pourun voyage imaginaire tout en couleur à travers plus d’un pays.Le 17 novembre, à 17 h 30 <strong>et</strong> 20 h. Patinoire <strong>de</strong> La Barre - 299, avenue <strong>de</strong> l’Adour. Entrée :<strong>de</strong> 26 à 29 euros. Informations au 05 59 57 17 30 <strong>et</strong> www.icecan<strong>de</strong>lart.comChansons <strong>de</strong> PanameDes textes <strong>de</strong> Cendars, Dalbr<strong>et</strong>, Flouron ou Dacinterprétés par Piaf ou Fréhel, voilà le répertoire<strong>de</strong> Jacques Nouard, comédien <strong>et</strong> chanteur, Jésus Aured,accordéoniste, Vincent Pommereau, saxophoniste <strong>et</strong>Xabi Hay<strong>et</strong>, contrebasse. Dans “Chansons <strong>de</strong> Paname“,ils s’amusent à raviver la mémoire <strong>de</strong>s anciens maissans “faire une reconstitution historique, ni une relecture contemporaine”. Le saxophone ajoute “une touche mo<strong>de</strong>rne” tandis que l’accordéonse lance dans <strong>de</strong>s improvisations délaissant le mus<strong>et</strong>te. R<strong>et</strong>rouvez ce spectacle sur leur CD“Chansons d’apache” qui vient <strong>de</strong> paraître.Le 13 décembre, à 20 h. Aux Écuries <strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons.Roland Barthes, le promeneur <strong>de</strong> l’Adour“Un gris ouaté <strong>et</strong> léger pas triste, <strong>de</strong>s bancs <strong>de</strong> brume au loin <strong>de</strong> l’autre côté <strong>de</strong>l’Adour, le chemin bordé <strong>de</strong> maisons paisibles pleines <strong>de</strong> fleurs, une <strong>de</strong>mi-lune d’or,véritablement, <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> grillons, comme autrefois : noblesse <strong>et</strong> paix” : RolandBarthes (1915-1980) évoque ainsi ses promena<strong>de</strong>s le long <strong>de</strong> l’Adour. FrançoiseDorgambi<strong>de</strong>, comédienne <strong>et</strong> auteur, nous invite à la flânerie parmi ses fragments<strong>de</strong> paysages, qui sont aussi intérieurs.Le 18 décembre à 20 h. Aux Écuries <strong>de</strong> Baroja - 19, rue <strong>de</strong>s Quatre-Cantons.Entrée libre. Informations au 05 59 23 02 30.EXPOSITIONS“Les ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong> l’arbre”À la maison <strong>de</strong> l’environnement du parc écologiqueIzadia, une exposition présente “Les ren<strong>de</strong>z-vous<strong>de</strong> l’arbre”, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins <strong>de</strong> l’album L’arbre qui rêvait (Éd.L’enfant lumière), <strong>de</strong>s contes fantastiquesracontant la terre, ses habitants <strong>et</strong> l’urgence <strong>de</strong>prendre soin d’elle <strong>et</strong> <strong>de</strong> soi.Du 10 novembre au 16 mars 2008.Parc écologique d’Izadia - 297, avenue <strong>de</strong> l’Adour -Angl<strong>et</strong>, La Barre. Informations au 05 59 57 17 48ou www.izadia.fr25ANGLET MAGAZINEN° 89


L’agendaEXPOSITIONSVisages <strong>de</strong> KonnaConnaissez-vous Konna ? Une ville sur le fleuve Niger, aux portesdu désert, à près <strong>de</strong> huit cents kilomètres au nord-est <strong>de</strong> Bamako,la capitale du Mali. Une ville avec laquelle Angl<strong>et</strong> développe unepolitique culturelle <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans. Textiles, bijoux,poteries, sculptures, métier à tisser, les <strong>et</strong>hnies <strong>de</strong> Konna présententleur artisanat au rythme du tambour <strong>et</strong> <strong>de</strong> la flûte <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux musicienspeuls. Dans le cadre du programme européen <strong>de</strong> soutien auxinitiatives décentralisées (PSCID) dont le Théâtre du Versantest l’opérateur culturel.Du 16 au 30 novembre, <strong>de</strong> 10 h à 12 h <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14 h à 18 h. Salle <strong>de</strong>sfêtes <strong>de</strong> la mairie d’Angl<strong>et</strong> - Place du Général-<strong>de</strong>-Gaulle.Informations au 05 59 23 02 30.Pôles sous surveillanceLes pôles jouent un rôle crucial dans la circulationatmosphérique <strong>et</strong> océanique <strong>de</strong> la planète <strong>et</strong>forment un observatoire scientifique privilégié <strong>de</strong>l’impact <strong>de</strong> nos mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie sur l’environnement.Objectifs <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te exposition : montrer les progrèsrécents <strong>de</strong> la recherche dans ces milieux extrêmes,<strong>et</strong> les enjeux soulevés par une meilleure connaissance <strong>de</strong>s régions polaires en matière <strong>de</strong>biodiversité, <strong>de</strong> ressources énergétiques <strong>et</strong> <strong>de</strong> réchauffement climatique pour l’ensemble <strong>de</strong> laplanète. C’est aussi l’occasion <strong>de</strong> faire le point sur les recherches, missions <strong>et</strong> expéditions en coursen Arctique <strong>et</strong> en Antarctique. Une exposition <strong>de</strong> la Cité <strong>de</strong>s sciences <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong> La Vill<strong>et</strong>te.En partenariat avec Lacq Odyssée.Du 3 au 31 décembre. Bibliothèque - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.Informations au 05 59 52 17 55.Regards documentairesC<strong>et</strong>te exposition relate l’histoire du cinéma documentaire juste après l’invention du cinématographe<strong>et</strong> l’introduction <strong>de</strong> la progression narrative <strong>et</strong> <strong>de</strong>s techniques <strong>de</strong> fiction : gros plans,mise en scène, mouvements <strong>de</strong> caméra, participation <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>s dès les années vingt. Par la Bpi <strong>et</strong>l’association Images en Bibliothèques.Du 7 au 30 novembre, Bibliothèque - 12, rue Albert-le-Barillier. Entrée libre.Informations au 05 59 52 17 55.PalabresTout au long du mois <strong>de</strong> décembre, l’atelier Muniz présente une expositionsur le thème <strong>de</strong> “Palabres”. Killy Beal, Manuel Haramboure, CristinaLamana, Miren Laxague, Graça Mafra Sarraute <strong>et</strong> Ethel Muniz en sontles artistes invités. La présentation du roman “Cinq-cent-trente-sixpages” d’Ethel Muniz accompagne la lecture <strong>de</strong> poèmes <strong>et</strong> <strong>de</strong> proses<strong>de</strong> Miren Laxague <strong>et</strong> Cristina Lamana. Ouverture le 1 er décembreà 18 h 30. Du 2 au 22 décembre, tous les jours, <strong>de</strong> 16 h à 20 h. AtelierMuniz – 47, allée d’Aguilera. Informations au 06 10 47 80 29<strong>et</strong> www.<strong>et</strong>hmuniz.multiply.com.ANIMATIONSFestival du film vidéo amateur“La vie <strong>de</strong>s o <strong>et</strong> courts”, <strong>de</strong>uxième festival du film vidéo amateurorganisé par les associations Oxygène <strong>et</strong> Micro-Informatique Clubd’Angl<strong>et</strong> (MICA) se consacre à la création audiovisuelle. Quatre prix sontattribués : Prix du Jury “Documentaire” <strong>et</strong> “Fiction” ; Prix du Public ;Prix Spécial “15-25 ans”.Les 17 <strong>et</strong> 18 novembre. Cinéma Oscar - rue <strong>de</strong>s Barthes.Informations au 05 59 52 34 03 <strong>et</strong> http://festival-vi<strong>de</strong>o.mica.asso.frOlentzeroANIMATIONSVisage noirci par lapoussière du charbon,bér<strong>et</strong> vissé sur la tête,vêtements élimés, armé<strong>de</strong> sa faucille <strong>et</strong> chargéd’un sac <strong>de</strong> charbon,Olentzero, le charbonnier,<strong>de</strong>scend <strong>de</strong> la montagnele 23 décembre <strong>et</strong> gagne la place <strong>de</strong>s Cinq-Cantons poury r<strong>et</strong>rouver les enfants <strong>de</strong> l’ikastola <strong>et</strong> ceux <strong>de</strong>s écolesbilingues qui l’accueilleront en chanson. Mais aussi tousceux prêts à ramasser les bonbons qu’il distribue <strong>et</strong>à écouter son message. Car, à y regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> plus près,Olentzero est un bien mystérieux personnage. Il parcourtles villes <strong>et</strong> villages du <strong>Pays</strong> basque, en annonçant la venued’une nouvelle saison <strong>et</strong> en rassurant “Ne craignez pas lanuit, bientôt la lumière du soleil va réchauffer la terre <strong>et</strong> lecœur <strong>de</strong>s hommes”. Si un charbon peut se transformeren braise chau<strong>de</strong> <strong>et</strong> lumineuse, la longue nuit <strong>de</strong> l’hiverne pourrait-elle pas laisser place au soleil ? La traditionchrétienne y verra l’annonce <strong>de</strong> la naissance du Christ.Le 23 décembre à partir <strong>de</strong> 10 h. Place <strong>de</strong>s Cinq-Cantons.OlentzeroIkatzaren hautsak aurpegia zikindurik, txapela buruan,jauntzi higatuak, igitaia eskuan <strong>et</strong>a ikatz zakua sorbaldan,Olentzero ikazkina mendian beheiti heldu da abenduaren23an Bost Kantoi<strong>et</strong>ako plazaraino. Han, kantuz eginen dioteongi <strong>et</strong>orria Ikastola <strong>et</strong>a eskola elebidun<strong>et</strong>ako haurrek, bai<strong>et</strong>a haren goxokiak bildu edo haren mezua entzun nahiduen orok ere. Izan ere, hurbilagotik so eginez gero,Olentzero pertsonaia zinez berezia dugu. Euskal Herrikoherri <strong>et</strong>a herrixkak zeharkatzen ditu sasoi berria heldu <strong>de</strong>lajakin araziz <strong>et</strong>a lasaitasuna hedatu nahian “Ez zaitzatelagauak beldur, laster eguzkiaren argiak berotuko baititu lurra<strong>et</strong>a jen<strong>de</strong>en bihotzak”.Ikatz beltza su-gar bero <strong>et</strong>a argia bilaka badaiteke, negukogau luzeak ez ote dio eguzkiari lekua utziko ? OhiduraGiristinoarentzat Jesusen sortzearen iragarpena izan da.Abenduaren 23an, 10<strong>et</strong>atik goiti, Bost Kantoi<strong>et</strong>ako plazan.Marché <strong>de</strong> Noëlfranco-allemandLe plus ancien <strong>et</strong> le plusauthentique marché <strong>de</strong> Noël enCôte basque ! Un village <strong>de</strong> tentesaccueille une cinquantained’exposants : vaisselles,céramiques, poteries, santons,jeux en bois, bougies parfumées, verre soufflé, peintures,bijoux. Sans oublier les spécialités d’outre-Rhin : paind’épices<strong>de</strong> Nuremberg, glacé au sucre blanc ou au chocolat,Christstollen, saucisses grillées ou vin chaud à la cannelle.Organisé par la ville d’Angl<strong>et</strong>, l’amicale <strong>de</strong>s Amis d’Ansbach<strong>et</strong> l’association <strong>de</strong>s commerçants <strong>de</strong>s Cinq-Cantons.Du 12 au 17 décembre, <strong>de</strong> 10 h à 19 h. Place <strong>de</strong>s Cinq-Cantons. Accès libre.Photo : R. HélinPhoto : R. Hélin26ANGLET MAGAZINEN° 89


I SPORT/LOISIRS I RENCONTRES / MANIFESTATIONS IPhoto : Pouy<strong>et</strong>-WazupHormadi ClubNouvelle saison pour les OrquesL’Angl<strong>et</strong> Hormadi Élite engage <strong>de</strong>ux équipes pour la saison <strong>2007</strong>-2008 : l’une dans le championnatespagnol, l’autre dans le français en D3, à la suite <strong>de</strong> la décision par la Fédération Française <strong>de</strong> Hockeysur Glace (FFHG) <strong>de</strong> rétrogra<strong>de</strong>r le club dans c<strong>et</strong>te division. Les abonnements sont en vente au siègedu club à la patinoire <strong>de</strong> La Barre, du lundi au vendredi (<strong>de</strong> 9 h à 12 h <strong>et</strong> <strong>de</strong> 14 h à 18 h, ferm<strong>et</strong>ure à 17 hle vendredi). Dans le cadre du championnat espagnol, les Orques reçoivent le 24 novembre CH Jaca,le 15 décembre ADR Gasteiz, le 22 décembre FC Barcelone, le 12 janvier CHH Txuri Urdin, <strong>et</strong> le 19 janvierMajadahonda HC. Quant au championnat <strong>de</strong> France D3, les matchs se jouent à Angl<strong>et</strong> : le 1er décembre(contre Limoges), le 8 décembre (contre Brest 2).Informations au 05 59 42 04 86.RollerLa Roll’ Barre DiscoÀ vos rollers ! La “Roll’ Barre Disco” investit l’espace glisse <strong>et</strong> roule <strong>de</strong> La Barre le temps d’unaprès-midi. C<strong>et</strong>te animation <strong>de</strong> roller tout public, organisée par l’association Roller Euskal Herrian,propose plus d’une activité sur fond musical disco : anneau <strong>de</strong> glisse, slalom, freeri<strong>de</strong> <strong>et</strong> initiation.Par ailleurs, <strong>de</strong>ux bala<strong>de</strong>s (départ 14 h <strong>et</strong> 16 h) sont organisées <strong>de</strong> La Barre aux Sables-d’Or.Dimanche 25 novembre. Informations : www.reh-64.comPhoto : R. HélinTéléthonLa mobilisationLes 7, 8 <strong>et</strong> 9 décembre prochains, la France se m<strong>et</strong> au diapason du Téléthon : près <strong>de</strong> cinq millions<strong>de</strong> personnes sont ainsi attendues autour du combat <strong>de</strong> l’Association française contre les myopathies..Angl<strong>et</strong> se mobilise. Le vendredi 7 décembre : course d’endurance à l’école Sainte-Berna<strong>de</strong>tte <strong>de</strong> 9 h 30à 11 h 30. De 14 h 30 à 18 h, jeux <strong>de</strong> cartes <strong>et</strong> <strong>de</strong> société avec l’association “Les écureuils”, dans la salleparoissiale Sainte-Marie. De 17 h à 22 h, à Haitz Pean, démonstrations <strong>et</strong> initiations à différents sports :acrobaties du spectacle, karaté, taekwondo, capoeira. Enfin, vous êtes conviés à une soirée-repasavec <strong>de</strong>s animations musicales <strong>et</strong> <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> société à partir <strong>de</strong> 19 h dans le local <strong>de</strong> l’amicale Lespès.Le samedi 8 décembre, <strong>de</strong> 9 h à 22 h, plus d’une animation sont proposées à Haitz Pean :club Atlantique Taek, Angl<strong>et</strong> Karaté-Club, Capoeira liberda<strong>de</strong>, Angl<strong>et</strong> Olympique volley-ball, acrobatiedu spectacle, l’Entrée <strong>de</strong>s artistes, association Spiral’Danse, Basma (danse orientale) <strong>et</strong> Roller skatingangloy. De 10 h à 18 h, jeux <strong>de</strong> pétanque <strong>et</strong> <strong>de</strong> belote par l’amicale <strong>de</strong> Hardoy au sta<strong>de</strong> Justin-Larrebat.De 14 h à 23 h, après-midi récréative organisée par les Donneurs <strong>de</strong> sang dans la salle <strong>de</strong>s fêtes<strong>de</strong> la mairie : animations variées avec le Réveil Amical Sportif, le centre culturel portugais, l’atelier<strong>de</strong> couture, les danses gasconnes, les Planches en folie, l’Arta.... Une compétition <strong>de</strong> golf pourles non-classés se dispute sur le golf <strong>de</strong> l’Impératrice à Chiberta, tandis que <strong>de</strong>s bénévolesdu quartier Aritxague, au centre commercial Aritxague, ven<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s crêpes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s chocolats.Enfin, place <strong>de</strong>s Cinq-Cantons, le vendredi soir <strong>et</strong> le samedi, <strong>de</strong> 9 h à 19 h, l’Union nationale<strong>de</strong>s anciens combattants vous invite à déguster <strong>de</strong>s crêpes, <strong>de</strong>s marrons chauds, <strong>de</strong>s gâteaux<strong>et</strong> <strong>de</strong>s boissons. Le 9 décembre, un tournoi <strong>de</strong> mini-tennis est organisé, <strong>de</strong> 10 h à 18 h, au tennis-club El Hogar. De 10 h à 17 h, <strong>de</strong>s guirlan<strong>de</strong>s<strong>de</strong> ballons sur la promena<strong>de</strong> Victor-Mendiboure agrémentent la vente <strong>de</strong> boissons <strong>et</strong> <strong>de</strong> viennoiserie dans les postes MNS <strong>de</strong> bord <strong>de</strong> plages.Une compétition <strong>de</strong> golf en scramble à <strong>de</strong>ux est ouverte sur le parcours <strong>de</strong> Chiberta. En parallèle à ces animations, <strong>de</strong>s urnes ont été déposéesà l’accueil <strong>de</strong> la mairie, aux services techniques, à la bibliothèque, pour recueillir vos téléphones portables usagés (329 téléphones ont déjàété donnés par les Angloys).Les 7, 8 <strong>et</strong> 9 décembre. Informations au 05 59 42 42 37.CourseKorrikl<strong>et</strong>aVélo <strong>et</strong> course à pied, au menu <strong>de</strong> la XVIIIe Korrikl<strong>et</strong>a, organisée par l’association Ibaïal<strong>de</strong>. Par équipe <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux, l’un à vélo, l’autre à pied,les concurrents s’élancent du local <strong>de</strong> l’association, à Blancpignon, gagnent le port <strong>de</strong> plaisance, suivent l’Adour jusqu’à l’Océan,avant d’attaquer les forêts du Pignada <strong>et</strong> du Lazar<strong>et</strong>. Peu importe le chronomètre, c<strong>et</strong>te manifestation ne se prend pas au sérieux <strong>et</strong> entendfaire régner la bonne humeur.Le 25 novembre, départ à 10 h à Ibaïal<strong>de</strong> - Promena<strong>de</strong> du Prince-Impérial. Inscriptions sur place à partir <strong>de</strong> 9 h. Informations au 05 59 52 13 30.27ANGLET MAGAZINEN° 89


I PORTRAIT I CLÉMENT THÉLÈME IIls sont partis pour huit mois d’uneaventure culturelle,écologique, humanitaire…Trois étudiants qui vont <strong>de</strong>scendrel’Amazone en pirogueveulent recevoir <strong>de</strong>s leçons <strong>de</strong> vie<strong>et</strong> <strong>de</strong> savoir-faire.Parmi eux, Clément…ClémentThélèmePhoto : B. Alter28ANGLET MAGAZINEN° 89


Allez, c’est sûr, à l’origine il y a ce rêve <strong>de</strong> gosse :l’Aventure, avec un immense “A” qui défie lessomm<strong>et</strong>s <strong>et</strong> franchit les obstacles du mon<strong>de</strong>.C<strong>et</strong> immense A qui ouvre tous les possibles <strong>et</strong> invitel’imaginaire à tutoyer le réel. L’Aventure… partir,bouger, découvrir, explorer, comprendre l’autre <strong>et</strong>l’ailleurs, voir là-bas si on y est. Et l’on s’y trouve souvent,avec une énergie décuplée, une intelligenceaffûtée, une adaptation totale <strong>et</strong> une ouverture maximale.“C’est un rêve avec une cause noble <strong>et</strong> un désird’ai<strong>de</strong>r les gens, le tout à notre échelle… Notre objectifsera d’écouter <strong>et</strong> d’essayer <strong>de</strong> comprendre les populationslocales sans imposer une façon <strong>de</strong> voir <strong>et</strong> <strong>de</strong>penser. Nous sommes disposés <strong>et</strong> déterminés àrecevoir <strong>de</strong>s leçons <strong>et</strong> non à en donner…”. ClémentThélème, Angloy <strong>de</strong>puis dix ans, est dans les startingblocks.Il décolle le 22 octobre pour Santa Cruz, enBolivie, avec <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ses copains : Clément <strong>et</strong>Sébastien. Leur proj<strong>et</strong> ? Travailler dans <strong>de</strong>s associationsécologiques <strong>et</strong> environnementales <strong>et</strong> <strong>de</strong>scendrele fleuve Amazone en pirogue. Un périple <strong>de</strong> huit moisqui les mènera <strong>de</strong> la Bolivie au Brésil. R<strong>et</strong>our prévu :fin juin 2008. Licencié en géographie à l’université <strong>de</strong>Toulouse Le Mirail, Clément Thélème avoue avoirgoûté l’étranger avec Erasmus, l’an <strong>de</strong>rnier àBarcelone. “Depuis que je suis rentré, j’ai du mal àrester immobile, j’ai eu une idée <strong>et</strong> elle a fait sonchemin”. Et, sur le chemin, elle a séduit <strong>de</strong>ux autresétudiants : Clément Vigneron l’<strong>et</strong>hnologue (le porteurdu proj<strong>et</strong> connaissant le Pérou <strong>et</strong> l’Équateur) <strong>et</strong>Sébastien Reynaud, l’autre géographe.Et, <strong>de</strong> rêves en discussions, l’aventure s’est mise enmarche <strong>et</strong> le proj<strong>et</strong> “NUNUMA PATO” (1) est né. Ils ontplanché, consulté, étudié, rencontré. “Nous noussommes aidés <strong>de</strong> livres <strong>et</strong> nous avons discuté sur <strong>de</strong>sforums avec <strong>de</strong>s acteurs locaux œuvrant dans lesdirections que nous voulons prendre, pour obtenir unmaximum <strong>de</strong> conseils, ou nous aiguiller sur d’autresrencontres. Nous avons également eu la chance <strong>de</strong>converser par mail avec <strong>de</strong>s personnes illustres ayantentrepris la <strong>de</strong>scente <strong>de</strong> l’Amazone dans son intégralité(comme Mike Horn <strong>et</strong> Pierre Dubois, aventuriers <strong>et</strong>écrivains)”. Ces échanges ont été particulièrementriches <strong>et</strong> instructifs avant tout pour résoudre <strong>de</strong>squestions techniques, mais aussi pour partager leurpassion commune <strong>de</strong> “l’enfer vert”… Au final <strong>de</strong> leursrecherches, les trois étudiants se sont mis en relationavec cinq groupes ou associations proposant <strong>de</strong>salternatives écologiques : dans la zone entre SantaCruz <strong>et</strong> Trinidad (nord <strong>de</strong> la Bolivie), c’est l’association“Inti Wara Yassi” qui travaille à la réintroduction <strong>de</strong> lafaune sauvage dans son milieu naturel. “Il s’agit <strong>de</strong>regagner la confiance d’animaux craintifs, cela peutconstituer un véritable test pour les étapes suivantes.Et c’est un passage pour s’habituer tout doucement àl’altitu<strong>de</strong>”. Puis ce sera Cochabamba (nord <strong>de</strong> laBolivie) où ils s’initieront à la reforestation dans unezone complètement désertifiée avec un groupementautonome. Dans les bidonvilles <strong>de</strong> Puno <strong>et</strong> d’Arequipa(sud-est du Pérou), avec l’association “Bolivia Inti”, ilsparticiperont à la création <strong>de</strong> fours solaires. Et enfin àPucallpa (centre-est du Pérou) <strong>et</strong> dans la zoned’Iquitos (nord-est du Pérou), ils découvriront avec“l’œil vert” <strong>et</strong> “Arutam” la culture <strong>et</strong> l’i<strong>de</strong>ntitéindigènes, la revalorisation <strong>de</strong>s savoirs <strong>et</strong> mé<strong>de</strong>cinesautochtones, <strong>et</strong> la transmission <strong>de</strong> ce savoir à d’autrescommunautés.C’est en février 2008 que les trois aventuriersgrimperont dans leur pirogue <strong>et</strong> débuteront la<strong>de</strong>scente <strong>de</strong> l’Amazone. De sa partie navigable situéeà Luisiana jusqu’à son embouchure à Macapa, il y a sixmille kilomètres … “Les huit cents premiers kilomètressont impraticables. On va les suivre avec les moyens<strong>de</strong> transport locaux. Nous ferons fabriquer notreembarcation à Luisiana. On a pris contact avec <strong>de</strong>uxFrançais qui ont <strong>de</strong>scendu une partie <strong>de</strong> l’Amazone.Pour 200 dollars on peut trouver une pirogue. Nousavons prévu une moyenne <strong>de</strong> quarante kilomètres parjour, mais, c’est sûr, il y a une gran<strong>de</strong> part d’inconnu.”Ils souhaitent, par ce périple, véhiculer, transm<strong>et</strong>tre <strong>et</strong>relayer <strong>de</strong>s idées <strong>et</strong> <strong>de</strong>s savoir-faire acquis au cours duvoyage, les soum<strong>et</strong>tre à d’autres populations localesrencontrées. Bien sûr, pas question <strong>de</strong> dormir dans<strong>de</strong>s hôtels. Hamacs, tentes, accueil chez l’habitantcorrespon<strong>de</strong>nt à leuréthique. Ils ont reçul’ai<strong>de</strong> technique <strong>de</strong>Décathlon Angl<strong>et</strong> quileur a fourni tenteshaut <strong>de</strong> gamme, sacs àdos résistants, duv<strong>et</strong>sétanches. Ils atten<strong>de</strong>ntune bourse “DéfiJeunes” <strong>et</strong> ont travaillétout l’été pour m<strong>et</strong>tre<strong>de</strong> côté les 4 000 euros<strong>de</strong> leur autofinancement.Un lien a étécréé avec l’écoleÉvariste-Galois <strong>et</strong> laclasse <strong>de</strong> CE2 <strong>de</strong>Marilyne Cartatéguy.À lire leur dossierprévisionnel, rien n’aété laissé au hasard :équipement, hébergement, alimentation, transports <strong>et</strong>frais administratifs, pharmacie, <strong>et</strong> même une lignepour l’impondérable… S’il y a l’idéal <strong>de</strong> la jeunessedans l’élan qui fait partir, il y a la responsabilité <strong>de</strong>l’âge adulte dans c<strong>et</strong>te préparation rigoureuse. Etdans leur sac à dos, sous les timbales, c<strong>et</strong>te questionnaviguera avec eux : “si nous ne sommes pas une partdu problème, sommes-nous une part <strong>de</strong> la solution ?”Et, au soir d’une journée <strong>de</strong> pirogue, quand la plui<strong>et</strong>ombera, il faudra bien qu’ils gar<strong>de</strong>nt présente c<strong>et</strong>tephrase inscrite dans leur proj<strong>et</strong> : “nous <strong>de</strong>vons agirtous ensemble <strong>et</strong> non les uns contre les autres”.Certains défis préfigurent les nouveaux explorateursdu XXI e siècle. Et “NUNUMA PATO” en est un.B.A.(1) En quechua : la mère <strong>de</strong> l’eau.http://nunumapato.blogs-<strong>de</strong>-voyage.fr/Photo : DRPhoto : B. Alter29ANGLET MAGAZINEN° 89


I ENTREPRENDRE I VÊTEMENTS IPas <strong>de</strong> boutonnières mais <strong>de</strong>s ferm<strong>et</strong>ures aimantées <strong>de</strong> type Velcro,Frédéric Gouy, 27 ans, lance “Troisième lys”, une ligne <strong>de</strong> vêtements adaptésaux personnes âgées. Parmi près <strong>de</strong> quatre mille proj<strong>et</strong>s présentés, le sien,<strong>de</strong>venu aujourd’hui réalité, a remporté le premier prix “Initiatives jeunes”,un concours du ministère <strong>de</strong> l’Éducation nationale, en partenariat avec celui<strong>de</strong> l’Économie.Personnes âgéesS’habiller sans peineFRÉDÉRIC GOUY30ANGLET MAGAZINEN° 89Angl<strong>et</strong> Magazine : Pouvez-vous présenter“Troisième lys” ?Frédéric Gouy : C’est une ligne <strong>de</strong> vêtements conçuepour les personnes âgées, celles qui ont <strong>de</strong>s difficultésà s’habiller. Je me suis posé une question simple :comment les ai<strong>de</strong>r au quotidien ? Pour y répondre,je me suis entouré d’une ergothérapeute <strong>et</strong> d’uneinfirmière. Résultat : sans jamais renoncer à l’élégance,j’ai remplacé les boutonnières par <strong>de</strong>s ferm<strong>et</strong>uresaimantées ou Velcro <strong>et</strong> j’ai ajouté <strong>de</strong>s zips surles côtés <strong>et</strong> <strong>de</strong>s “bananes” d’aisance aux emmanchures.Les manches placées très légèrement sur le<strong>de</strong>vant évitent toute contorsion en les enfilant.L’habillage interminable, acrobatique <strong>et</strong> parfois douloureux,c’est terminé. Certains modèles se défontmême complètement. Comme, par exemple, c<strong>et</strong>tejupe portefeuille quise ferme par uneban<strong>de</strong> Velcro <strong>et</strong> <strong>de</strong>uxboutons aimantéscachés sur l’un <strong>de</strong>scôtés par un nœudinamovible. Quant auxtissus, je les ai choisiscolorés <strong>et</strong> chics.Ils sont aussi facilesà laver <strong>et</strong> n’exigentpas <strong>de</strong> repassage.J’ai pensé aux maisons<strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite qui sontbien souvent chargées<strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien.Photo : R. HélinA.M. : Comment a germé ce proj<strong>et</strong> ?F.G. : D’une discussion avec ma grand-mère sur sesdifficultés quotidiennes pour enfiler ses vêtements.Je cherchais aussi une idée pour concourir à “Créonsensemble”, un concours <strong>de</strong> création d’entreprise,organisé par la chambre <strong>de</strong> commerce <strong>et</strong> d’industrie,récompensant <strong>de</strong>s jeunes porteurs d’un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong>création d’entreprise dans l’enseignement professionnel<strong>et</strong> technologique. Départemental, régionalpuis national, il est alors rebaptisé “Initiativesjeunes”, j’ai franchi toutes les étapes, jusqu’au premierprix. À chaque fois, j’ai peaufiné mon proj<strong>et</strong> <strong>et</strong>gagné en confiance. Aujourd’hui, je viens <strong>de</strong> lancerla production <strong>de</strong> ma première collection avec quatorzemodèles : chemisiers, robes, pantalons <strong>et</strong> vêtements<strong>de</strong> nuit. Je l’ai financée avec les cinq milleeuros remportés au concours <strong>et</strong> une participationd’Adour Entreprendre. Seules <strong>de</strong>ux entreprises, dansle nord <strong>de</strong> la France, se sont penchées sur ces difficultésd’habillage. Et encore, il s’agit <strong>de</strong> vêtements“techniques” comme <strong>de</strong>s blouses <strong>de</strong> travail. La collectionest présentée dans les maisons <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite oùles comman<strong>de</strong>s seront prises. L’idée est <strong>de</strong> créer uneanimation autour <strong>de</strong>s défilés. Et, à terme, d’avoir un“show-room” itinérant.A.M. : Racontez-nous votre parcours…F.G. : Jusqu’en avril, j’étais styliste pour un cabin<strong>et</strong><strong>de</strong> <strong>de</strong>sign à Biarritz où je créais, notamment, pour<strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> glisse. Après mes étu<strong>de</strong>s secondaires,j’ai travaillé au CCAS <strong>de</strong> Biarritz. Mais mapassion pour la couture <strong>et</strong> la conception <strong>de</strong> vêtementsme démangeait. J’ai fait le grand saut : stages<strong>de</strong> modélisme à la chambre <strong>de</strong> métiers, CAP <strong>et</strong> BEPcouture. Par la suite, j’ai suivi une formation complémentaireinitiative locale (FCIL), métier <strong>de</strong> la couture,au lycée Ramiro-Arrue à Saint-Jean-<strong>de</strong>-Luz. Une formationqui vise à répondre aux besoins <strong>de</strong>s entrepriseslocales dans le secteur textile : patronage,moulage, modélisme sur informatique, <strong>de</strong>sign maisaussi comptabilité <strong>et</strong> gestion. Moi qui ne suis pasissu d’un milieu entrepreneurial, cela m’a mis le piedà l’étrier. N. L.“TROISIÈME LYS” :CENTRE COMMERCIAL AGUILERA .95, AVENUE DE BIARRITZ À ANGLET.TÉL. 05 47 64 33 89 ET 06 61 98 68 85.


I ENTREPRENDRE I VENTE IDes paniers en osier débordant <strong>de</strong> légumes <strong>de</strong> saison, <strong>de</strong>s œufs <strong>et</strong> <strong>de</strong>s poul<strong>et</strong>s fermierssagement alignés, une armoire garnie <strong>de</strong> pots <strong>de</strong> confiture, une généreuse baie vitréelaissant entrevoir les fleurs en terre ou en serres : juché sur une poutre, le portraitdu père Cestac, fondateur <strong>de</strong> la congrégation <strong>de</strong>s servantes <strong>de</strong> Marie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Bernardines,veille sur le magasin du couvent. Un point <strong>de</strong> vente unique dont la <strong>de</strong>stinée a été confiéeà sœur Françoise, une jeune r<strong>et</strong>raitée <strong>de</strong> l’enseignement agricole.Couvent <strong>de</strong>s BernardinesDivines saveursAngl<strong>et</strong> Magazine : Depuis bien longtemps, lessœurs du couvent <strong>de</strong>s Bernardines ven<strong>de</strong>nt leursproduits, quelles sont les nouveautés ?Sœur Françoise : Avant tout, un point <strong>de</strong> venteunique pour les légumes, les œufs <strong>et</strong> les poul<strong>et</strong>s.Jusqu’à présent, pour se procurer nos produits,il fallait se rendre à la ferme, aux serres ou au localsitué à proximité <strong>de</strong> l’entrée du couvent. C’était uncasse-tête. C’est terminé. Nous avons créé ce lieuunique à <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong> l’entrée principale avec unvaste <strong>de</strong> parking goudronné.Au magasin, nous sommes trois pour servir lesclients : sœurs Léonie, Maye <strong>et</strong> moi-même. Je ne mesuis pas faite sœur pour vendre <strong>de</strong>s légumes <strong>et</strong> êtrecoincée <strong>de</strong>rrière ma caisse <strong>et</strong> ma balance ! À trois,il y en a toujours une qui peut prendre le temps<strong>de</strong> discuter avec la clientèle. Ici, ce n’est pasle supermarché ! Les gens évoquent leurs problèmes,racontent leurs souvenirs avec les sœurs,s’interrogent sur notre engagement, notre quotidien,ou <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> prier pour eux. Ils ont besoind’écoute <strong>et</strong> sont en quête <strong>de</strong> spiritualité. En hiver,nous recevons plus <strong>de</strong> cent quatre-vingts clients parsemaine <strong>et</strong> jusqu’à <strong>de</strong>ux cent quatre-vingts en été.Ils viennent pour l’œuvre <strong>de</strong>s servantes <strong>de</strong> Marie,par conviction religieuse <strong>et</strong> puis, bien sûr, pour nosbons produits.Photos : R. HélinA.M. : Vos bons produits ? Ouvrez-nous l’appétit …Sœur F. : Nous cultivons <strong>de</strong>s légumes, en plein air,sous châssis <strong>et</strong> sous serres. Rien <strong>de</strong> sophistiqué maisune culture traditionnelle <strong>de</strong>s primeurs <strong>de</strong> saison. Niinsectici<strong>de</strong>s, ni désherbants, nous n’utilisons aucunproduit chimique. Pour enrichir la terre, nous nousservons <strong>de</strong> fumier <strong>de</strong> cheval, <strong>de</strong> compost <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’engraisvert que nous préparons nous-mêmes. Tomates,courg<strong>et</strong>tes, bl<strong>et</strong>tes, oignons, poireaux, carottes, quesais-je, je r<strong>et</strong>rouve les saveurs <strong>de</strong> mon enfance. Nousproduisons aussi les piments doux d’Angl<strong>et</strong> que lepère Cestac, fondateur <strong>de</strong> notre congrégation, auraitimplantés. Quant à nos poul<strong>et</strong>s fermiers, ils sontélevés en plein air. Ils sont tués le mercredi soir <strong>et</strong> vendusdès le len<strong>de</strong>main, le jeudi, jusqu’au samedi matin.Les poules pon<strong>de</strong>uses sont installées entre Le Refuge<strong>et</strong> Saint-Bernard. Je prépare aussi <strong>de</strong>s paniers toutprêts : “poul<strong>et</strong> basquaise”, “poule au pot” ou”navarin <strong>de</strong> légumes”. J’y m<strong>et</strong>s tous les ingrédientsnécessaires <strong>et</strong> j’y glisse aussi les rec<strong>et</strong>tes. Les jeunes<strong>et</strong> les gens <strong>de</strong> la ville les ont, bien souvent, oubliées.C’est un p<strong>et</strong>it plus pour la vente.A.M. : Et vos fleurs ?Sœur F. : Nous nous lançons dans les fleurs coupées :tulipes, jonquilles, roses, iris… Nous allons proposer<strong>de</strong>s p<strong>et</strong>its bouqu<strong>et</strong>s pas chers. Bien entendu, nouscontinuons à préparer <strong>de</strong>s jardinières <strong>et</strong> à vendre <strong>de</strong>sfleurs en pot : chrysanthèmes, pensées, cyclamens ougéraniums. Les clients peuvent déambuler dans lesserres, poursuivre leur promena<strong>de</strong> jusqu’à lachapelle, s’attar<strong>de</strong>r au cloître où la chapelle <strong>de</strong>s origines,en paille, est reconstituée, puis se rendre aucim<strong>et</strong>ière aux tombes <strong>de</strong> sable ornées d’une croix <strong>de</strong>coquilles Saint-Jacques. Tous ces lieux d’une gran<strong>de</strong>force spirituelle respirent la paix <strong>et</strong> jouxtent notrepoint <strong>de</strong> vente. N.L.COUVENT DES BERNARDINES :102, AVENUE DE MONTBRUN(à <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong> Stella-Maris). TÉL. : 05 59 52 81 32HORAIRES DU MAGASIN : TOUS LES JOURS, SAUF LELUNDI ET LE SAMEDI APRÈS-MIDI.DE 9 H 30 À 12 H 15 ET DE 16 H À 18 H.31ANGLET MAGAZINEN° 89


I ZOOM I À LIRE IRécitsLe <strong>Pays</strong> basqueLes éditions Aubéron, basées à Angl<strong>et</strong>, rééditent un recueil <strong>de</strong> vingt <strong>et</strong> un récits Le <strong>Pays</strong> basque,Récit <strong>et</strong> impressions <strong>de</strong> l’Euskal-Herria <strong>de</strong> Pierre Loti. C<strong>et</strong> écrivain voyageur (1850-1923) livre son regardsensible, profond <strong>et</strong> délicat “<strong>de</strong> ce point extrême où finit la France”. À l’automne 1892, “l’âme du <strong>Pays</strong>basque pour la première fois (lui) apparaît” : “je prends conscience <strong>de</strong> tout ce que ce pays a gardé au fond<strong>de</strong> lui-même <strong>de</strong> particulier <strong>et</strong> d’absolument distinct”. L’auteur à succès <strong>de</strong> Pêcheur d’Islan<strong>de</strong>, <strong>de</strong> Aziyadé,comman<strong>de</strong> alors la canonnière le Javelot sur la Bidassoa. Quelques mois plus tôt, le 21 mai 1891,il avait été élu à l’Académie française. Au fil <strong>de</strong>s mois, il est conquis par c<strong>et</strong>te terre basque <strong>et</strong> la parcourtinlassablement. Sa vie s’y lie intimement. Ce sont les récits <strong>de</strong> ses pérégrinations qui sont rassemblésdans c<strong>et</strong> ouvrage. S’y ajoutent <strong>de</strong>s citations <strong>de</strong>s extraits <strong>de</strong> son Journal intime. Plus tard, en 1897,il publie Ramuntcho, dont le r<strong>et</strong>entissement fut considérable à l’époque <strong>et</strong> que l’on lit toujours aujourd’hui.Le <strong>Pays</strong> basque - Récits <strong>et</strong> impressions <strong>de</strong> l’Euskal-Herria.Pierre Loti - Éditions Aubéron.BIOJe ne suis pas <strong>de</strong> glaceMarina Anissina, championne olympique <strong>de</strong> patinage artistique, publie son autobiographieaux éditions Atlantica. Elle qui aime tant se ressourcer à Angl<strong>et</strong>, elle l’a écrite lors <strong>de</strong> sesnombreux séjours avec une amie qui y vit. Avec une mère ex-étoile soviétique <strong>de</strong> patinageartistique <strong>et</strong> un père champion du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> hockey sur glace, tout semblait la pré<strong>de</strong>stinerà sa brillante carrière <strong>de</strong> patineuse. De son départ pour la Russie, en 1993, à sa médaille d’oraux Jeux olympiques <strong>de</strong> Salt Lake City en 2002 avec son partenaire Gwendal Peizerat,Marina Anissina raconte en toute simplicité son extraordinaire <strong>de</strong>stin olympique. Aujourd’hui,celle qui a su toucher <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> spectateurs gar<strong>de</strong> intacte sa passion <strong>et</strong> ne se lassepas <strong>de</strong> la partager sur la glace, tout comme dans c<strong>et</strong>te autobiographie.Je ne suis pas <strong>de</strong> glace. Marina Anissina. Éditions Atlantica.Lecture <strong>et</strong> malvoyanceLes coups <strong>de</strong> cœurs <strong>de</strong>s bibliothécairesRégulièrement la bibliothèque municipale acquiert <strong>de</strong>s ouvrages en gros caractères (<strong>et</strong> <strong>de</strong>s livres lussur CD par <strong>de</strong>s comédiens professionnels) en direction <strong>de</strong>s publics malvoyants ou pour tous ceux quisouhaitent un plus grand confort <strong>de</strong> lecture. Parmi les <strong>de</strong>rnières acquisitions voici les trois récents coups<strong>de</strong> cœur <strong>de</strong>s bibliothécaires :Le jardinier <strong>de</strong> Versailles est le premier livre jamais écrit par un jardinier <strong>de</strong> Versailles. Alain Baraton, dans lalignée <strong>de</strong> Le Nôtre <strong>et</strong> <strong>de</strong> La Quintinie, a voué sa vie au parc voulu par Louis XIV. Il raconte la vie du domaine,mêlant gran<strong>de</strong> <strong>et</strong> p<strong>et</strong>ite histoire. Dans le Versailles éternel, chaque bosqu<strong>et</strong> abrite un trésor.240, faubourg Saint-Antoine est le récit coloré d’un p<strong>et</strong>it garçon né en 1914 à c<strong>et</strong>teadresse précise, comme Jean Diwo, ce livre-là r<strong>et</strong>race la vie <strong>de</strong> sa famille <strong>et</strong> <strong>de</strong> tout unquartier – celui <strong>de</strong>s artisans du bois – jusqu’au début <strong>de</strong>s années 1930… L’écriturepleine <strong>de</strong> charme <strong>de</strong> Jean Diwo fait à nouveau merveille. Il en émane nostalgie <strong>et</strong>tendresse, qui envoûtent <strong>et</strong> émeuvent.Les histoires <strong>de</strong>s racontars arctiques se déroulent pendant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’explorationdu nord-est du Groënland, à savoir <strong>de</strong> 1900 à 1950, pério<strong>de</strong> au cours <strong>de</strong> laquelle<strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> chasse scandinaves installent <strong>de</strong>s stations équipées d’unou <strong>de</strong>ux trappeurs. Au-<strong>de</strong>là du rire, parce que ces livres sont <strong>de</strong> nature à déri<strong>de</strong>rles plus mélancoliques, c’est bien toute une nouvelle vision du mon<strong>de</strong> quenous offre Jørn Riel dans Une épopée littéraire.Bibliothèque municipale – 12, rue Albert-Le Barillier.33ANGLET MAGAZINEN° 88


I BON À SAVOIR I INFOS PRATIQUES IBUS ET SKI<strong>de</strong> fêtes d’anniversaire à domicile.conseille, vous ai<strong>de</strong> à faire valoirSanté” : voilà ce que proposentDurant toute la saison hivernale,Pour s’inscrire, les animateursvos droits <strong>et</strong> vous oriente. Elle peuttrois monitrices à la Sallel’association ENERGY’S <strong>Pays</strong>intéressés doivent se rendrentproposer une transaction pénale,polyvalente d’El Hogar. Inscriptionsbasque organise <strong>de</strong>s bus pourau BIJ avec une pièce d’i<strong>de</strong>ntité<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une in<strong>de</strong>mnisationaux heures <strong>de</strong>s cours :se rendre dans les stations <strong>de</strong><strong>et</strong> leur diplôme du BAFA.à celui qui vous a discriminé,lundi <strong>et</strong> jeudi <strong>de</strong> 9 h à 10 h, <strong>de</strong> 10 hGour<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>de</strong> La Pierre-St-Martin,BIJ : 6, rue Albert-le-Barillier.<strong>et</strong> saisir le tribunal correctionnelà 11 h, <strong>de</strong> 18 h à 19 h <strong>et</strong> <strong>de</strong> 19 h à 20 h.pour la journée. Sorties ouvertesTél. 05 59 58 26 50.en cas <strong>de</strong> refus <strong>de</strong> la transaction.Informations :à tous, tous âges <strong>et</strong> toutesPour toute information,Alicia Poulin au 05 59 63 99 43activités. Réservations obligatoiresUN NUMÉRO CAFpar téléphone, au 08 1000 5000,<strong>et</strong> à l’accueil d’El Hogar - rue <strong>de</strong>au Bureau information jeunesse.La Caisse d’allocations familialesdu lundi au vendredi, <strong>de</strong> 8 h à 20 h,Hausqu<strong>et</strong>te.Planning <strong>et</strong> permanences<strong>de</strong> Bayonne gère les droits <strong>de</strong> plus<strong>et</strong> www.hal<strong>de</strong>.frd’inscription prochainement<strong>de</strong> 48 000 allocataires.Pou saisir la HALDE, par l<strong>et</strong>tre :FRANCE BÉNÉVOLATétablis.Afin <strong>de</strong> simplifier ses relations11, rue Saint-Georges - 75009 ParisPAYS BASQUEENERGY’S : 05 59 23 50 14téléphoniques avec ses usagers,C<strong>et</strong>te association fait le lien entre<strong>et</strong> 06 82 02 51 98.elle m<strong>et</strong> en place, dès leJEUX ET INTERNETles associations ayant besoin22 novembre <strong>2007</strong>, un numéroJeu <strong>de</strong> tir subjectif (First person<strong>de</strong> bénévoles <strong>et</strong> les personnesSOUTIEN SCOLAIREunique : le 0 820 25 64 10shooter), <strong>de</strong> rôle (Massivelysouhaitant agir ponctuellementPour bien finir le premier trimestre(0,112 euro la première minute,multiplayer online role-playingou plus régulièrement.sans lacune <strong>et</strong> entamer le second0,118 euro les minutes suivantes,game) <strong>et</strong> <strong>de</strong> stratégie en tempsSa connaissance du milieubrillamment, faites appel au servicefacturées à la secon<strong>de</strong>) remplaçantréel (Real time strategy), autantassociatif local lui perm<strong>et</strong><strong>de</strong> soutien scolaire du BIJ. Mise enl’accueil téléphonique classique<strong>de</strong> jeux en réseau à découvrir.<strong>de</strong> proposer un grand choix <strong>de</strong>relation avec <strong>de</strong>s étudiants qui seainsi que le serveur vocal Allocaf.En partenariat avec la Ludo <strong>de</strong>postes dans <strong>de</strong>s activités variées :déplacent à domicile. Pour obtenirEt elle offre aussi <strong>de</strong> nouveauxla Côte basque.social, culturel, humanitaire ou<strong>de</strong>s coordonnées, se rendre auservices. Ainsi, au 0 820 25 64 10,À partir <strong>de</strong> 10 ans.sportif. Elle accueille les futursBIJ - 6 rue Albert-le-Barillier.trois services sont disponibles :Le 15 décembre, <strong>de</strong> 15 h à 17 h,bénévoles pour les orienter vers- 7 jours/7, 24h/24 : <strong>de</strong>s informa-à la bibliothèque – 12, rue Albert-<strong>de</strong>s missions répondant à leursFAIRE GARDER SES ENFANTStions générales sur les prestationsle-Barillier.attentes.Besoin d’une baby-sitter pour<strong>et</strong> les points d’accueil <strong>de</strong> la Caf.Inscriptions au 05 59 52 17 55.Permanences : à Biarritz -gar<strong>de</strong>r les enfants, ponctuellement- 7 jours/7, 24h/24, avec le numéro79 bis, rue d’Espagne - le lundiou régulièrement ? Le BIJ proposed’allocataire <strong>et</strong> le co<strong>de</strong> confi<strong>de</strong>ntiel :RECENSEMENT<strong>et</strong> le mercredi, <strong>de</strong> 14 h à 18 h.un service <strong>de</strong> mise en relation avecun accès immédiat au dossier :Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> recensement <strong>de</strong>À Bayonne, Maison <strong>de</strong>s<strong>de</strong>s baby-sitters qui assurent lesles <strong>de</strong>rniers paiements, le suivila population a changé pourassociations - 11, chemin Glain -gar<strong>de</strong>s à domicile.<strong>de</strong>s courriers, une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>les communes <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 000le mardi, <strong>de</strong> 15 h à 17 h.Informations au :d’attestation <strong>de</strong> paiement …habitants. Désormais, il s’effectuePar téléphone : 05 59 23 99 46BIJ : 6 ; rue Albert-le-Barillier.- du lundi au vendredi, <strong>de</strong> 9 h à 16 htous les ans sur 8 % <strong>de</strong>sou 06 64 47 81 30. Par courriel :Tél. 05 59 58 26 50.sans interruption, avec le numérologements. Seules les personnesfrancebenevolat64@hotmail.frd’allocataire <strong>et</strong> le co<strong>de</strong> confi<strong>de</strong>ntiel :tirées au sort par l’INSEE serontLANGUE ÉTRANGÈREles conseillers <strong>de</strong> la Caf sontsondées. Un courrier du serviceDANSESPour perm<strong>et</strong>tre à <strong>de</strong>s personnesà l’écoute <strong>et</strong> répon<strong>de</strong>nt aux usagers.foncier <strong>de</strong> la mairie leur seraInitiez-vous à la salsa, merengued’échanger dans une langueTél. 0 820 25 64 10 ou www.caf.fradressé pour les informer<strong>et</strong> bachata au centre sportifétrangère afin <strong>de</strong> se perfectionner,du passage d’un agent recenseur.El Hogar, le jeudi à 21 h (débutants,le BIJ a mis en place un service <strong>de</strong>DISCRIMINATIONSSeuls ces agents, munis d’uneintermédiaires), le mardi à 20 h 30conversation en langues étrangèresQu’est-ce qu’une discrimination ?carte aux couleurs bleu, blanc,(débutants, intermédiaires), <strong>et</strong> le<strong>et</strong> français pour étrangers.C’est un traitement moins favorablerouge, sont habilités par la mairievendredi à 21 h (intermédiaires,Pour offrir vos servicessubi par une personne par rapportpour obtenir les renseignementsavancés) à l’A.E.L Biarritz,ou y recourir :à une autre dans une situationliés au recensement. En 2008,8, rue Jean-Bart. Tous niveaux,BIJ : 6, rue Albert-le-Barillier.comparable, en raison <strong>de</strong> critèresil débutera le 17 janvier.tout âge. Des stages <strong>de</strong> salsaTél. 05 59 58 26 50.prohibés par la loi (origine, sexe,<strong>et</strong> mo<strong>de</strong>rn’latino sont organiséssituation <strong>de</strong> famille, apparenceGYM VOLONTAIREpendant les vacances scolairesANIMATION D’ANNIVERSAIREphysique, âge, opinions politiques,La gymnastique d’entr<strong>et</strong>ien<strong>et</strong> les week-ends. Contact BayronLes jeunes titulaires du BAFAreligion…). La Haute autoritéen musique avec <strong>de</strong>s coursou Mélaniepeuvent être référencés dans<strong>de</strong> lutte contre les discriminationscompl<strong>et</strong>s <strong>et</strong> conviviaux, à la portéeau 06 64 64 03 15 ou 05 59 03 13le fichier du BIJ pour l’animation<strong>et</strong> pour l’égalité (HALDE) vous<strong>de</strong> tous dans le cadre du “Sport-83 <strong>et</strong> artelatinodanse@yahoo.fr35ANGLET MAGAZINEN° 89


I CARNET I NAISSANCES - MARIAGES - DÉCÈS IARNETNAISSANCESAOÛT : SUZIE SANTONI • MANON SAVOYE.SEPTEMBRE : MANON BELLEGARDE--HARDOY • KILLIAN LAGADEC • NOAH SANCHEZ • ANDONI ETCHE-VERRY • NICOLAS PLATEAU ARTHUR LARRERE • BIXENTE COSTE • MATTHIEU OSPITAL • PAUL OSPITAL.OCTOBRE : CHLOÉ COLSON--LESTANGUET • JULIETTE KERDELHUE--COUCHARD • LUCIA PAOLACCI •ETHAN CORNETTE-GARCIA • MASHA BONNET • ANDONI DUCASSOU • JULEN HIRIGOYEN.MARIAGESSEPTEMBRE : MANUEL LE GALL ET VALÉRIE FOURNIER • JEAN-MARC BORDAGARAY ET CAROLINE VITRAC• VINCENT PENEZ ET MARITXU CAPOT • MATHIEU CALLEGARI ET LUCIE REGNAULT • MATHIEU ZARATÉGUIET DAPHNÉ DORDEINS • CHRISTOPHE ABADIE ET DORALICE CARDOSO AVELAR MATOS • DANIEL BLAN-CHARD ET ROSA VIVES • LUC PERGEAUX ET LUDIVINE PAINDAVOINE • FRANCK MARTINEZ ET VÉRONIQUEGAUTIER • XAVIER MILLET ET EMMANUELLE HUCHET • MATHIEU BIDART ET MARIE-EVE SANZ • OLIVIER DELINAGE ET ARIANE ROMERO • CYRIL FORTIER ET EMMANUELLE TAURIAC • HERVÉ CAPDEVILLE ETGÉRALDINE VALLON • LAURENT PETUELLI ET CHRISTINE BOURGEADE • BERTRAND MINGAUD ET HÉLÈNECELHAY • LAURENT CAVERO ET CORINNE PEREIRA DA SILVA • RAPHAËL RIAZUELO ET MARIA MORAISGUEDES • FRÉDÉRIC LEVILLY ET EVA DEWAGHE • JEAN-LUC GUÉRIN ET DOMINIQUE GASTALDI.OCTOBRE : CHRISTOPHE RAMOND ET NATHALIE JACQUET • SÉBASTIEN PASANISI ET ESTELLE LARRERE •GUILLAUME BARNECHE ET AMÉLIE DARPEIX • GUY DEKERLE ET ISABELLE RICAILLE • PHILIPPE ETCHECO-PAR ET LAETITIA BARRY • BERTRAND JULLIENNE ET DELPHINE MARGUERITTE • NASSER GHOUL ET MARIE-THÉRÈSE N’DOYE • LAURENT DUTHIL ET MARIE DUPOURQUÉ • OLIVIER GOMES ET MAGALI ABIJOU •YANNICK SACHEZ ET SANDRA PERROUD • GUILLAUME BAUDUIN ET AUDREY ROMANSON • SÉBASTIENAUBRUN ET DOROTHÉE CRESSON.DÉCÈSSEPTEMBRE : PIERRE TOMATIS, 70 ANS • JEAN ETCHART, 71 ANS • COLETTE COUTEROT, 83 ANS.OCTOBRE : DOMINIQUE CHÈNE, 72 ANS • CLAUDE VANRYCKE, 72 ANS • MARIE-LOUISE MÉHATS VVELABAT, 84 ANS • HERVÉ LARBAIGT, 55 ANS • FRANÇOIS MIGOZZI, 92 ANS • ANTOINETTE ETCHÉGARAY EPGUÉRIN, 78 ANS • MARGUERITE ORCAMENDY EP VILLAGE, 81 ANS • JEANNE MOULINÉ VVE LACAY, 8136ANGLET MAGAZINEN° 89ANS • CÉLINE DION VVE GOUIN, 99 ANS.

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