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IDÉECADEAUMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin NOVEMBRE 2012 N° 157 2, 50€Oreil<strong>le</strong>r mémoire de formeCOLLÈGES, LYCÉES…COMMENT SONT ACCUEILLIS VOS ENFANTSTOUS LES PROJETS DES ÉTABLISSEMENTS,LES NOUVEAUTÉS, LES TRAVAUXLE DOSSIER en p. 18 à 25RESSOURCE p. 27Eau du Mont d’Or :marre des études !Une nouvel<strong>le</strong> étude de faisabilité sur l’exploitationde l’eau du tunnel du Mont d’Or est lancée.L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7Mobilisation généra<strong>le</strong>pour sauver <strong>le</strong> T.G.V.dans <strong>le</strong> Haut-DoubsVenez découvrir <strong>le</strong>s différents modè<strong>le</strong>s de poê<strong>le</strong>sdans nos halls d’exposition …SCENAPOÊLE ÀBOISINDUOPOÊLE MIXTEBOIS ETGRANULÉSREVOPOÊLE ÀGRANULÉSRoute de Champagne25300 HOUTAUDTél : 03 81 69 85 27Portab<strong>le</strong> : 06 24 39 10 229 ZA Les Prés Mouchets25500 LES FINSTél : 03 81 67 74 02Portab<strong>le</strong> : 06 14 65 17 89Rédaction : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com


2<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012ÉditorialPigeons<strong>La</strong> France serait-el<strong>le</strong> devenue un pays communisteoù, au nom de l’équité, on prônedésormais un égalitarisme à tout crin, quitteà nive<strong>le</strong>r par <strong>le</strong> bas ? Le projet de loi sur lataxation des plus-values, dictée par une idéologieérigée en promesse de campagne, n’apas fini de faire des dégâts dans la tête detous ces entrepreneurs, dégoûtés de constaterque dans ce pays, la prise de risque nepaiera jamais. Ils sont combien ces dirigeantsd’entreprises, partis de rien, consacrant tout<strong>le</strong>ur temps, tout <strong>le</strong>ur argent, toute <strong>le</strong>ur énergieet parfois jusqu’à <strong>le</strong>ur santé, pour tenterd’innover en lançant une activité et en contribuantainsi à créer des emplois ? Scandalisésd’apprendre que <strong>le</strong> gouvernement envisagede <strong>le</strong>ur piquer plus de 60 % du fruit de <strong>le</strong>ursefforts au moment où, méritants, ils envisagentde transmettre <strong>le</strong>ur affaire. Car oui ils’agit bien là de racket, ni plus ni moins, quece système imaginé dans des cabinets ministérielspar des ronds de cuir qui n’ont jamaismis un pied en entreprise et qui pensent être<strong>le</strong>s chevaliers blancs d’on ne sait quel<strong>le</strong> dérive,mettant dans <strong>le</strong> même sac <strong>le</strong> spéculateurqui engrange des profits indécents et <strong>le</strong> chefd’entreprise qui a d’abord comme responsabilitéde dégager <strong>le</strong>s salaires de ceux à qui ila pu proposer un emploi. Dans ce pays - ceconstat semb<strong>le</strong> encore plus criant depuisquelques mois -, celui qui réussit, qui parvientà créer de l’emploi et, horreur, à gagner del’argent, passe pour un nanti, il est jalousé etvilipendé. Mais celui qui a <strong>le</strong> malheur d’échouer,parce que la conjoncture ne lui a pas été favorab<strong>le</strong>ou parce qu’il a peut-être eu trop d’audace,devient un looser, un perdant, un banni.Bel<strong>le</strong> mentalité ! Le ministre ArnaudMontebourg a beau s’afficher en marinièreune montre Herbelin au poignet pour vanter<strong>le</strong> Made in France, c’est juste bon pour l’image.Mais qu’il accorde ensuite son discours enne promettant pas à l’inverse <strong>le</strong> châtiment àces “pigeons” qui travail<strong>le</strong>nt à faire prospérerla France et qu’on veut ponctionner plus quede raison. Le gouvernement ne s’y prendraitpas mieux s’il voulait dégoûter à tout jamaisun porteur de projet de se lancer ou inciterun créateur d’entreprise installé dans <strong>le</strong> Haut-Doubs à délocaliser son siège social en Suissevoisine. En revanche, dans <strong>le</strong> même projetde loi relatif au budget, <strong>le</strong> gouvernementprévoit aussi d’épargner <strong>le</strong>s œuvres d’art del’I.S.F. et d’exonérer tota<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s plus-valuesaprès douze ans. Les Français croyaient avoirélu un gouvernement de gauche… Ils sontdéjà sûrs d’avoir élu une équipe apparemmenthosti<strong>le</strong> à ceux qui entreprennent et plusencore à ceux qui réussissent. ■Jean-François HauserL’actualité bouge, <strong>le</strong>s dossiers évoluent.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> revient sur <strong>le</strong>s sujetsabordés dans ses précédents numéros, ceux quiont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous<strong>le</strong>s mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.<strong>La</strong> station d’épurationcritiquab<strong>le</strong> bientôten odeur de saintetéUn <strong>le</strong>cteur de <strong>La</strong>bergement-Sainte-Marieréagità l’artic<strong>le</strong> “la qualité del’eau du Doubs” paru dans <strong>le</strong>numéro d’octobre de <strong>La</strong> <strong>Presse</strong><strong>Pontissalienne</strong> (page 4).François Loye qui habite à 500mètres du départ des eauxusées dit constater, photos àl’appui, des débordements auniveau de son regard à chaquefois qu’un fort épisode pluvieuxapparaît. “C’est comme celatous <strong>le</strong> long du réseau général.Dès qu’il p<strong>le</strong>ut, <strong>le</strong> réseauest saturé. Tout <strong>le</strong> monde payel’assainissement qui va dans<strong>le</strong> lac. On n’a pas d’argent pourfaire <strong>le</strong> nécessaire mais pourune voie verte, on a trouvé <strong>le</strong>sfonds” lâche-t-il désabusé. Quecet habitant se rassure, la communautéde communes Mont-D’or-Deux lacs a pris ce problèmede la pollution àbras-<strong>le</strong>-corps. El<strong>le</strong> dit pouvoir<strong>le</strong> rég<strong>le</strong>r au plus vite grâce àdeux mesures et ne nie pas que<strong>le</strong>s problèmes de débordementsarrivent en général deux foispar an en moyenne : “Nousavons déjà envoyé 150 courriersde mise en demeure auxhabitants dont <strong>le</strong>s maisons sontmal raccordées et/ou pour <strong>le</strong>sobliger à ne plus rejeter <strong>le</strong>s eauxpluvia<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> réseau d’assainissement.Si on ne rejetaitque des eaux usées, <strong>le</strong> réseaufonctionnerait deux fois mieux”dit la col<strong>le</strong>ctivité qui va aiderces habitants qui ne sont pasen règ<strong>le</strong> à rectifier <strong>le</strong> tir. Un agenta d’ail<strong>le</strong>urs été embauché pourun faire diagnostic précis etréaliser des contrô<strong>le</strong>s. Après<strong>La</strong>bergement, <strong>le</strong>s cas de Remoray-Boujeonset Malbuissonseront examinés.Si <strong>le</strong>s particuliers devront semettre en règ<strong>le</strong>, la col<strong>le</strong>ctivitéprévoit d’importants investissementsfinanciers. 1,8 milliond’euros vont être investis dansdes pompes de “re<strong>le</strong>vage” pourrefou<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s effluents plus rapidement.Avec ces mesures, <strong>le</strong>col<strong>le</strong>cteur jouera son rô<strong>le</strong>, évitantau lac des pollutions chroniques.■Photo prise par un habitant de <strong>La</strong>bergement confirmantque <strong>le</strong> réseau d’eaux usées est saturé.Rien n’est trop beau pourla forêt communa<strong>le</strong> dePontarlier. Avec prèsde 1 050 hectares, el<strong>le</strong> représentela plus vaste surface(publique) en résineux duDoubs. Samedi 27 octobre,<strong>le</strong>s élus pontissaliens ont puassister à une petite démonstrationd’abatteuse effectuéepar l’entreprise Sébastien<strong>La</strong>vasquez de Malpas. L’enginde 19 tonnes se déplaceavec une précision diaboliqueentre <strong>le</strong>s résineux.Le bras articulé saisit entreses pinces géantes <strong>le</strong>s fûtsaussitôt sciés et débités àla longueur voulue. Impressionnant.“L’utilisation del’abatteuse est plutôt préconiséedans <strong>le</strong>s jeunes peup<strong>le</strong>ments”,confie GuilhemMaury, <strong>le</strong> nouveau gardeO.N.F. qui a en charge la gestionde la forêt pontissalienne.Le rendement de cettemachine avoisine <strong>le</strong>s 150 m 3RETOUR SUR INFOAussi fort quesept bûcheronsGuilhem Maury, <strong>le</strong> nouveau garde O.N.F.du secteur de Pontarlier.par jour, soit l’équiva<strong>le</strong>nt dutravail de sept bûcherons.El<strong>le</strong> est équipée de systèmesde mesure qui permettentd’enregistrer en temps réel<strong>le</strong>s volumes débités.On a beaucoup parlé dessoucis de la filière bois aucours de cette visite matina<strong>le</strong>marquée par l’arrivéedes premiers flocons. Touten écoutant <strong>le</strong>s explicationsdes responsab<strong>le</strong>s de l’O.N.F.,<strong>le</strong> maire Patrick Genre aannoncé que la communede Pontarlier procéderait àquelques ventes exceptionnel<strong>le</strong>s.<strong>La</strong> visite s’est terminéepeu avant midi par unepetite réception à l’hôtel devil<strong>le</strong>. Le temps pour GastonDroz-Vincent, l’adjoint à laforêt, de remercier <strong>le</strong>s deuxgardes Yves Ponçot et JoëlMourot qui se sont occupésde la forêt pontissaliennependant des années avantque sonne pour eux l’heurede la retraite. ■est éditée par “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>”-1, rue de la BrasserieB.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEXTél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81E-mail : redaction@groupe-publipresse.comDirecteur de la publication :Thomas COMTEDirecteur de la rédaction :Jean-François HAUSERDirecteur artistique : Olivier CHEVALIERRédaction :Frédéric Cartaud, ÉdouardChou<strong>le</strong>t, Thomas Comte, Jean-FrançoisHauser. A collaboré : David Aubry.Agence publicitaire :S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85François ROUYER - Portab<strong>le</strong> : 06 70 10 90 04Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641Dépôt légal : Novembre 2012Commission paritaire : 1102I80130Crédits photos : <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>,Art et associés, Maison de la Réserve, O.T.S.I.,Paillard architecte.<strong>La</strong> Banque de France transformée en appartementsSitué rue de la Gare, <strong>le</strong> bâtiment de laBanque de France sʼapprête à vivre uneseconde vie. Les locaux qui sont restésvides pendant plusieurs années après avoir perdu<strong>le</strong>ur affectation, sont en travaux. Lʼentreprisepontissalienne du bâtiment Boissière est entrain de <strong>le</strong>s rénover. “On crée quatre appartementsdont un de 200 mètres carrés, un de 130mètres carrés, et deux de 80 mètres carrés dans<strong>le</strong>s comb<strong>le</strong>s. Il y aura une possibilité de stationnementdans la cour intérieure” expliqueAlain Boissière qui porte <strong>le</strong> projet. Le rez-dechausséeet <strong>le</strong> sous-sol de lʼancienne banqueoù se trouvaient <strong>le</strong>s coffres, vont être réaménagéséga<strong>le</strong>ment pour permettre à une activitélibéra<strong>le</strong>, plus que commercia<strong>le</strong>, de sʼinstal<strong>le</strong>r.Ce bâtiment de 1904, qui a du cachet, en façadeduquel figure encore la mention “Banque deFrance” est conservé dans son jus. Cʼest en toutcas <strong>le</strong> souhait dʼAlain Boissière. “<strong>La</strong> rénovationse fait dans <strong>le</strong> respect comp<strong>le</strong>t des lieux. Nousconservons par exemp<strong>le</strong> lʼancienne cage dʼescalier.Nous voulons garder lʼâme de ce bâtiment”dit-il.<strong>La</strong> commercialisation des logements est annoncéepour début 2013. Le prix du mètre carrédevrait avoisiner <strong>le</strong>s 3 000 euros. ■Le rez-de-chaussée sera réservéprobab<strong>le</strong>ment à une activité libéra<strong>le</strong>.Renseignements : 03 81 46 85 91


4 L’INTERVIEW DU MOIS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012ENVIRONNEMENT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> :Deux rendez-vousimportants marquent votreca<strong>le</strong>ndrier ce mois-ci :la conférencedes évêques à Lourdes débutnovembre et un séjour à Rome du 11 au22 novembre. Quels sujets aborderez-vousavec vos homologues et avec <strong>le</strong> Pape quevous rencontrerez à deux reprises ?Monseigneur André <strong>La</strong>crampe : Il y a biensûr tous <strong>le</strong>s sujets qui touchent àl’actualité, notamment <strong>le</strong> projet de loisur <strong>le</strong> mariage pour tous. Sur cettequestion, j’ai déjà fait deux interventions.Je continue à demander ques’ouvre un véritab<strong>le</strong> débat dans lasociété sur cette question importantequi ne doit pas se cantonner en unsimp<strong>le</strong> débat entre par<strong>le</strong>mentaires,en catimini. Il faut que davantage decitoyens soient en prise avec cetteréf<strong>le</strong>xion.L.P.P. : Vous réaffirmez votre opposition à cemariage pour tous ?M.A.L. : Oui. Et on sent bien que <strong>le</strong>sréactions se multiplient y comprisdans <strong>le</strong> camp politique censé soutenirce projet. Les gens prennentconscience de l’amp<strong>le</strong>ur des problèmesque pourrait susciter une tel<strong>le</strong> loi. J’aienvoyé un argumentaire détaillé denos positions aux par<strong>le</strong>mentaires dela région et je constate que la plupartd’entre eux m’ont fait part de <strong>le</strong>ursinterrogations. Le mariage doit resterl’union d’un homme et d’une femmeet l’égalité que l’on prône ne signifiepas pour autant similitude entre<strong>le</strong>s sexes, il y a une vraie nuance.L.P.P. : Quel<strong>le</strong>s autres questions aborderezvous?M.A.L. : Ce débat sur <strong>le</strong> mariage n’estpas <strong>le</strong> seul que nous abordons actuel<strong>le</strong>ment.Il y a aussi la question de lafin de vie et des soins palliatifs parexemp<strong>le</strong>. Sur tous ces points, j’ai misen place dès 2008 un comité d’éthiqueau sein du diocèse avec des médecins,des juristes, des philosophes et desthéologiens, qui nous aident à prendre<strong>le</strong> mesure de toutes ces réf<strong>le</strong>xionsnationa<strong>le</strong>s. Nous n’oublions pas <strong>le</strong> problèmede l’emploi avec cette idée dereplacer la présence de l’homme dansl’économie.L.P.P. : Le nombre de prêtres est en chuterégulière dans <strong>le</strong> diocèse, comme partoutail<strong>le</strong>urs. Comment devez-vous réagir ?M.A.L. : <strong>La</strong> crise des vocations n’est pasnouvel<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> date des débuts du christianismeil y a deux mil<strong>le</strong> ans ! Il peuty avoir, et c’est plus grave, une crisede la foi. <strong>La</strong> question des prêtres estbien réel<strong>le</strong> mais aujourd’hui, <strong>le</strong>s vocationssont multip<strong>le</strong>s et c’est tant mieux.13 prêtres actuel<strong>le</strong>ment viennentd’autres pays ou d’autres continentsdans notre diocèse : du Congo, du Vietnam,de Pologne, de Madagascar ainsiqu’une dizaine de religieux et religieuses.Actuel<strong>le</strong>ment, 8 jeunes seforment et se préparent à devenirprêtres, il y a aussi <strong>le</strong>s diacres permanents,au nombre de 29 dans <strong>le</strong>diocèse. Je vais en ordonner deux nouveaux<strong>le</strong> 3 mars prochain. Et, ce quiest tout aussi important, un bonMonseigneur André <strong>La</strong>crampe“Nous ne sommes pasdans un désert spirituel”Avant son départ à la conférence des évêques à Lourdes, puis àRome pour rencontrer <strong>le</strong> Pape, l’archevêque de Besançon a accordéun entretien à <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>. Il commente la baisse de lapratique religieuse et <strong>le</strong>s sujets d’actualité.nombre de laïcs qui prennent des responsabilitésau sein de l’Église. Notreréf<strong>le</strong>xion actuel<strong>le</strong>ment, c’est justementcette diversité des vocationsdans l’Église. L’Église a besoin de cettedimension universel<strong>le</strong>. Il faut ouvrirnos cœurs. Bien sûr que nous sommespréoccupés par nos ressourceshumaines, mais <strong>le</strong>s laïcs sont là. Onen a 250 par exemp<strong>le</strong> qui accompagnent<strong>le</strong>s funérail<strong>le</strong>s. Il ne faut pass’enfermer sur la question de la vocationdes prêtres.L.P.P. : À Rome, vous al<strong>le</strong>z remettre un rapportsur l’état du diocèse de Besançon. Quelsen sont <strong>le</strong>s principaux enseignements ?M.A.L. : Je commence par faire uneréf<strong>le</strong>xion sur l’état religieux de la sociétéfranc-comtoise dans un contexted’indifférence religieuse ou de relativisme.<strong>La</strong> pratique dominica<strong>le</strong> est enbaisse, <strong>le</strong> nombre de sacrements aussi.Je prends acte de cette évolution.Mais je souligne aussi la place de plusen plus importante prise par <strong>le</strong>s laïcsen responsabilité, l’importance du dialogueinterreligieux éga<strong>le</strong>ment. Malgréla baisse de certains chiffres, noussommes loin d’être dans“Il doity a voirune joiede vivresa foi.”un désert spirituel. Prèsde 9 000 enfants sontactuel<strong>le</strong>ment catéchisésdans <strong>le</strong> diocèse, il y aussiune vraie présencedans <strong>le</strong>s mouvementsde jeunesse. C’est laquestion de la présencedes chrétiens dans lasociété que je souhaiteaborder avec <strong>le</strong> Pape lorsde notre rencontre programmée<strong>le</strong> 17 et <strong>le</strong>19 novembre. BenoîtXVI est hanté parl’absence de Dieu dansla société actuel<strong>le</strong>. Il doit y avoir unejoie de vivre sa foi, c’est cela qu’il fautexpliquer à tous.L.P.P. : L’Église fête cette année <strong>le</strong>s 50 ans duconci<strong>le</strong> Vatican II. Est-el<strong>le</strong> toujours en phaseavec la réalité du monde ?M.A.L. : On est loin d’avoir travaillétous <strong>le</strong>s textes de Vatican II, il faut<strong>le</strong>s amplifier. Les choses ont évoluédepuis,au sein de l’Église qui se penchedésormais sur d’autres questions comme<strong>le</strong> monde des migrants, <strong>le</strong>s sanspapiers,<strong>le</strong>s aides apportées en cas decatastrophes naturel<strong>le</strong>s. Sur tous cespoints, l’Église s’implique beaucoup,peut-être discrètement, mais el<strong>le</strong>s’implique.L.P.P. : Vous entamez votre trentième annéeen tant qu’évêque,ce qui fait de vous l’évêque<strong>le</strong> plus “expérimenté” de France. Vous imaginez-vousun jour nommé cardinal ?M.A.L. : Pas du tout. Il y a aujourd’huiune internationalisation des cardinauxet c’est tant mieux. Les six dernierscardinaux nommés par <strong>le</strong> Papesont tous hors d’Europe. Quand ondit croire en une Église universel<strong>le</strong>,il faut que cela se traduise dans <strong>le</strong>sfaits.L.P.P. : Sur un plan plus local, où en est la col<strong>le</strong>ctede l’Église qui finance une grande partiedes dépenses du diocèse ?M.A.L. : À fin septembre, il manquait560 000 euros pour réunir la mêmesomme que l’an dernier, soit 2,8 millionsd’euros. On constate ici que <strong>le</strong>sgens sont de moins en moins nombreuxà donner mais qu’ils donnentplus. L’an dernier, il y a eu 32 250donateurs. Près de 1 900 donateursmanquent à l’appel par rapport à2010. ■Propos recueillis par J.-F.H.RELIGION CATHOLIQUE Les chiffres du diocèse<strong>La</strong> pratique religieuseest en baisse généra<strong>le</strong>De moins en moins de pratiquants, de moins enmoins de sacrements, de moins en moins de devocations. Tel est l’implacab<strong>le</strong> constat de la pratiquereligieuse dans <strong>le</strong> diocèse de Besançon.L’Église catholique doit s’adapter.Personne, dans <strong>le</strong> diocèse deBesançon, dans <strong>le</strong> doyenné duPays Forestier ni même au seindes unités pastora<strong>le</strong>s ne tientde statistique précise sur la fréquentationdes églises. À part lorsd’événements exceptionnels, à l’occasionde certaines cérémonies d’obsèques, <strong>le</strong>séglises du Haut-Doubs sont rarementp<strong>le</strong>ines. Il y a encore trente ans, on estimaità 10 % des chrétiens d’un secteurse rendant régulièrement à la messedu dimanche. “Ces chiffres se sont dégradés.Selon <strong>le</strong>s secteurs, <strong>le</strong>s chiffres oscil<strong>le</strong>ntentre 5 et 10 % des baptisés” estime<strong>le</strong> père Georges Mesnier, <strong>le</strong> chancelierdu diocèse. <strong>La</strong> faute à qui ? “A la globalisationde la sécularisation, de lalaïcisation. <strong>La</strong> société se construit désormaissans référence à Dieu” avance <strong>le</strong>prêtre.Si la pratique est en baisse régulière,<strong>le</strong>s sacrements <strong>le</strong> sont aussi. En trenteans, <strong>le</strong>s statistiques ont fondu commeneige au so<strong>le</strong>il (voir tab<strong>le</strong>au plusloin). En ce qui concerne <strong>le</strong>s baptêmes,ils sont passés dans <strong>le</strong> diocèse de 6 198en 1980 à 3 361 en 2011, près de deuxfois moins en trente ans. “Le baptêmeest de moins en moins fréquent mais ildevient plus une adhésion personnel<strong>le</strong>.Les parents qui font la démarches’impliquent vraiment. Tout comme <strong>le</strong>sadultes qui sont plus nombreux qu’avantà demander <strong>le</strong> baptême. Dans notre diocèse,ils représentent entre 100 et 200baptêmes par an.” Les chiffres sont piresencore pour <strong>le</strong>s mariages : 2 368 unionsreligieuses ont été célébrées en 1981sur <strong>le</strong> diocèse de Besançon, el<strong>le</strong>s n’étaientplus que 713 l’an dernier. “C’est la dégringoladetota<strong>le</strong>” constate <strong>le</strong> chancelier,notamment chargé de suivre <strong>le</strong>s statistiques.Le nombre de confirmationsest à l’avenant, passant d’un millier audébut des années quatre-vingt à 425en 2011. Dans ce registre peu reluisant,seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s funérail<strong>le</strong>s religieusesse maintiennent : 4 545 en 1981, 4 216en 2011. “C’est ce qu’il y a de plusstab<strong>le</strong>…” sourit <strong>le</strong> père Mesnier.Alors comment enrayer ce phénomène? Même si l’Église catholique “necherche pas à faire du chiffre” poursuit<strong>le</strong> père Mesnier, el<strong>le</strong> doit pourtants’adapter à la baisse de la pratique religieuse,à tous points670prêtres en1980,plus que210aujourd’hui.de vue, y compris financier.Le denier del’Église a encore enregistréune baissed’1,59 % l’an dernier.Cette ressource baséesur <strong>le</strong>s dons des chrétiensassure 75 % desrecettes du diocèse (<strong>le</strong>reste, ce sont <strong>le</strong>s donset <strong>le</strong>s <strong>le</strong>gs). Dans cecontexte, selon <strong>le</strong>sreprésentants du diocèsede Besançon,l’Église se doit d’être“vraie, modeste et àl’écoute des gens.L’Église ne baisse pas<strong>le</strong>s bras, el<strong>le</strong> se doitd’être malgré tout uneÉglise qui vit la charité.Dans un contexte oùla société n’est pluschrétienne, nous devonsessayer de vivre en chré-MonseigneurAndré<strong>La</strong>crampeest à Romedu 11 au22 novembre.


5Le Haut-Doubs en chiffres● Les baptêmesAnnée 2007 Année 2011Secteur de Pontarlier 180 171Levier 33 34Frasne 49 31Val dʼUsiers 42 49Montbenoît-Gil<strong>le</strong>y 46 61Mouthe, lacs et Mont dʼOr 95 74Total 445 420● Les mariagesLe pèreGeorgesMesnier,chancelierdu diocèse,tient àjour <strong>le</strong>sstatistiquesde l’Église.Année 2007 Année 2011Secteur de Pontarlier 45 26Levier 10 9Frasne 9 6Val dʼUsiers 11 6Montbenoît-Gil<strong>le</strong>y 20 13Mouthe, lacs et Mont dʼOr 16 30Total 111 90● Les funérail<strong>le</strong>s chrétiennesAnnée 2007 Année 2011Secteur de Pontarlier 179 197Levier 36 40Frasne 32 25Val dʼUsiers 33 37Montbenoît-Gil<strong>le</strong>y 30 25Mouthe, lacs et Mont dʼOr 78 81Total 381 412tiens. Nous n’avons aucune <strong>le</strong>çonà donner à quiconque, notre missionn’est pas de faire du nombre,mais il faut évidemment que l’ons’adapte à ces changements.”L’hémorragie est tout aussi dramatiqueen ce qui concerne <strong>le</strong>nombre de prêtres : ils étaient670 en 1980 sur <strong>le</strong> territoire dudiocèse (il couvre tout <strong>le</strong> Doubs,moins <strong>le</strong> Pays de Montbéliard ettoute la Haute-Saône, moins <strong>le</strong>secteur de Lure), ils ne sont plusque 210 aujourd’hui. Il n’y a euaucune ordination cette année,comme l’an dernier. Et sur <strong>le</strong>s210 prêtres, seuls 14 d’entre euxont moins de 50 ans. Sur <strong>le</strong>s 67unités pastora<strong>le</strong>s, une quinzainen’ont même pas de prêtre résident.Paradoxa<strong>le</strong>ment, à une époqueoù la perte des repères semb<strong>le</strong>généralisée, la fréquentation despè<strong>le</strong>rinages ou encore <strong>le</strong>s retraitesdans <strong>le</strong>s monastères, sont, el<strong>le</strong>s,en augmentation. Pour <strong>le</strong> pèreMesnier, <strong>le</strong> nouveau rô<strong>le</strong> del’Église est “d’adapter notre paro<strong>le</strong>aux gens qui n’ont pasl’habitude de l’entendre. Ons’efforce à <strong>le</strong> faire systématiquementdans <strong>le</strong>s grands rassemb<strong>le</strong>mentsou lors de funérail<strong>le</strong>squi rassemb<strong>le</strong>nt beaucoup demonde. Il est impératif que nousarrêtions d’avoir l’air de faire lamora<strong>le</strong> aux gens. C’est aussi cela<strong>le</strong> changement à opérer” note aveclucidité <strong>le</strong> chancelier du diocèse.Pour l’instant, <strong>le</strong>s froides statistiquesne plaident guère en lafaveur de cette Église qui tente,y compris dans <strong>le</strong> Haut-Doubs,d’al<strong>le</strong>r à la reconquête de sesouail<strong>le</strong>s perdues. Un sacerdoceà part entière. ■J.-F.H.


6 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012L’ÉVÉNEMENTT.G.V. :LE HAUT-DOUBSSORT DE SES RAILSTRANSPORTS Le chant du cygne pour <strong>le</strong> Paris-Berne ?Sauvons nos T.G.V. !C’est <strong>le</strong> bran<strong>le</strong>-bas de combat après <strong>le</strong>s menaces de suppressiondes lignes T.G.V. Lyria qui transitent à Pontarlier et Frasne avantde rejoindre Berne et <strong>La</strong>usanne. Mobilisation.Entre <strong>le</strong>s requêtes sur la R.N.57 qui n’ont jamais été prisesen compte et <strong>le</strong>s incertitudesrécurrentes sur <strong>le</strong>s liaisonsT.G.V. avec la capita<strong>le</strong>, <strong>le</strong> Haut-Doubs a décidément bien du mal avecses infrastructures de transport. Côtéroute, la seu<strong>le</strong> bonne nouvel<strong>le</strong> à annoncerse limite à la réactivation d’étudesendormies depuis plusieurs années.Le contournement de Pontarlier relèveencore de l’utopie, tout au plus peutonespérer voir se réaliser la déviationdes Tavins. Et encore.Pour <strong>le</strong>s T.G.V., ce n’est guère mieux.Le Haut-Doubs a déjà subi en 2009 lasuppression d’une des deux lignes Paris-Berne via Pontarlier et Neuchâtel.Pour compenser cette perte, <strong>le</strong>s Suissesont investi dans la mise en circulationde deux rames Colibri qui effectuentdes liaisons quotidiennes entre Berneet Frasne avec correspondance avec <strong>le</strong><strong>La</strong>usanne-Paris. “On a perdu un al<strong>le</strong>rretourT.G.V. et gagné deux al<strong>le</strong>rs-retoursColibri”, observe Dominique Me<strong>le</strong>t dela F.N.A.U.T. Franche-Comté.<strong>La</strong> possibilité d’effectuer depuis Pontarlierun al<strong>le</strong>r-retour sur Paris dansla même journée a de nouveau été miseà mal en décembre 2011 avec <strong>le</strong> décalagede la liaison T.E.R. Pontarlier-Do<strong>le</strong>de 5 heures à 11 h 38. Les voyageurspontissaliens se sont vus proposer unservice taxi à 4 heures du matin qui<strong>le</strong>s achemine en gare de Besançon-Auxon où ils peuvent prendre une correspondanceT.G.V. sur Paris. “On auraitpu croire que cette liaison ne servait àrien avec un départ aussi tardif. Malgrétout, ça tourne, même s’il est impossib<strong>le</strong>d’avoir des informations sur lafréquentation.” <strong>La</strong> délégation T.E.R. àla direction régiona<strong>le</strong> de la S.N.C.F. serefuse à diffuser toute statistique sousprétexte qu’el<strong>le</strong> pourrait servir à laconcurrence… Diffici<strong>le</strong> dans ces circonstancesde mesurer l’attractivité detel<strong>le</strong> ou tel<strong>le</strong> ligne régiona<strong>le</strong>.Inuti<strong>le</strong> de dire que la tension est montéed’un cran à l’annonce des projetsévoqués fin septembre lors d’un conseil<strong>La</strong> doub<strong>le</strong>peinepour <strong>le</strong>shabitants.d’administration de laS.N.C.F. Il est questionen effet de supprimer endécembre 2013 la liaisonBerne-Paris via Neuchâte<strong>le</strong>t Pontarlier. Unedécision justifiée pourcause de manque de rentabilité.Sur <strong>le</strong>s huit premiersmois de 2012, <strong>le</strong> nombrede voyageurs internationauxa chuté de 30 %sur cette ligne par rapportà 2011. Ce phénomènes’explique fort logiquementpar l’ouverturede la L.G.V. Paris-Berneen correspondance par Bâ<strong>le</strong>.Toutes<strong>le</strong>s instances régiona<strong>le</strong>s ont vivementréagi. “Ce T.G.V., il faut absolument <strong>le</strong>défendre. Il est indispensab<strong>le</strong> à l’avenirtouristique et économique du Haut-Doubs. Ce serait la doub<strong>le</strong> peine pour<strong>le</strong>s habitants de ce territoire car ils ontaussi contribué au financement de laL.G.V. et ce serait au nom de ce nouveléquipement qu’ils seraient privés d’unedesserte directe vers Paris”, résumeClaude Jeannerot, <strong>le</strong> président duConseil général.Les élus locaux ne sont pas en reste.Philippe Alpy, <strong>le</strong> maire de Frasne,s’étonne qu’on puisse investir 42 millionsd’euros dans l’amélioration del’axe Do<strong>le</strong>-Frasne-Vallorbe. “À quoi çasert ? Quel<strong>le</strong> est la gouvernance entre<strong>le</strong>s gestionnaires d’infrastructures et<strong>le</strong> gouvernement ? Il en va del’attractivité de tout <strong>le</strong> Haut-Doubs.”Interpellé par courrier sur ces enjeux,Guillaume Pépy <strong>le</strong> président de laS.N.C.F. se voulait très rassurant,notamment sur <strong>le</strong> Paris-<strong>La</strong>usanne. “Entout état de cause, je tiens à vous assurertrès clairement que cette desserten’évoluera ni en 2013, ni en 2014.”L’avenir de la ligne Paris-Berne viaPontarlier est beaucoup plus flou. “Enrevanche, la question de la desserte dePontarlier se poserait. Bien évidemment,aucune décision ne pourra êtreprise sans avoir au préalab<strong>le</strong> examiné<strong>le</strong>s conséquences et <strong>le</strong>s alternativesoffertes aux Pontissaliens.” <strong>La</strong> vil<strong>le</strong> dePontarlier a réagi en lançant une pétitionqui a recueilli plus de 1 000 signatures.Plus consensuels dans la contestation,<strong>le</strong>s Suisses sont tout aussisolidaires. “À Neuchâtel, si <strong>le</strong> Paris-Berne disparaît, il n’y aura plus deT.G.V. du tout. Lyria n’arrête pas dechanger de logique. On a <strong>le</strong> sentimentque la S.N.C.F. boycotte cette ligne. Ici,on n’a pas forcément l’impression quece soient <strong>le</strong>s C.F.F. <strong>le</strong>s plus en cause”,déplore Pierre Hiltpold, <strong>le</strong> présidentde la Fédération du Transjuralpin.Les carottes semb<strong>le</strong>nt presque cuitespour <strong>le</strong> Paris-Pontarlier-Berne. Resteplus qu’à espérer qu’une mauvaisenouvel<strong>le</strong> n’en cache pas une autre… ■F.C.Véridiques ou pas, <strong>le</strong>s menaces de fermeture deslignes T.G.V. Paris-Berne via Neuchâtel et Paris-<strong>La</strong>usanne via Frasne ont provoqué la colère de touteune région. Au sens territorial du terme avecMarie-Guite Dufay qui s’est farouchement opposée àces hypothèses de suppression qui pénaliseraientl’activité touristique et économique du Haut-Doubs.<strong>La</strong> présidente du Conseil régional a interpellé toutes<strong>le</strong>s instances ferroviaires du président de Lyria auministre des Transports en passant par <strong>le</strong> directeurrégional de la S.N.C.F. Et au sens Haut-Doubs du termeoù <strong>le</strong>s élus et associations d’usagers multiplient<strong>le</strong>s prises de position engagées.L’avenir de ces lignes s’inscrit dans deux contextesdistincts. Le Paris-Frasne-<strong>La</strong>usanne qui fonctionnebien ne semb<strong>le</strong> plus être concurrencé par <strong>le</strong> projetParis-Genève-<strong>La</strong>usanne plus trop à l’ordre du jour.Aucun changement ne devrait survenir d’ici 2015pour cette ligne qui garantit quand même unecorrespondance directe pour Paris aux habitants duHaut-Doubs. Un moindre mal.Le cas du Paris-Pontarlier-Berne s’annonce beaucoupplus problématique. Vidé de son potentiel de voyageursbernois qui s’est largement rabattu sur la L.G.V.Rhin-Rhône, cette liaison coûte plus cher qu’el<strong>le</strong> nerapporte. Et ce ne sont pas <strong>le</strong>s 70 voyageurs neuchâteloiset pontissaliens qui prennent ce train chaque jourqui vont conforter l’activité. Si un sursis est confirméjusqu’en 2013, on peut raisonnab<strong>le</strong>ment s’attendre aupire en priant aussi pour que <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s liaisonstransfrontalières soient couronnées de succès.À l’instar de Philippe Alpy, maire de Frasne, tous <strong>le</strong>s élus locaux sont montés au créneaupour dénoncer <strong>le</strong>s risques de désertification ferroviaires qui pèsent sur <strong>le</strong> Haut-Doubs.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 20127LYRIAL’approche économiqueAlain Barbey :“On perd de l’argent”Le directeur de la société Lyria se défend de torpil<strong>le</strong>r sournoisementl’avenir des lignes T.G.V. qui passent dans <strong>le</strong> Haut-Doubs. Il livre son analyseéconomique de la situation. Cel<strong>le</strong> d’une société qui doit équilibrerfinancièrement chaque ligne dont on lui a confié l’exploitation.“On perd de l’argent sur <strong>le</strong> Paris-Neuchâtel-Berne. Cette ligne mobiliseune rame dont on aurait extrêmementbesoin sur <strong>le</strong> Rhin-Rhôneou <strong>le</strong> Paris-<strong>La</strong>usanne”, commenteAlain Barbey, <strong>le</strong> directeur de Lyria.PERSPECTIVES<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Doit-ons’attendre à la suppression des lignesT.G.V. qui passent par <strong>le</strong> Haut-Doubs ?Alain Barbey : Aucune décision n’a étéprise dans ce sens, ni pour un cas, nipour l’autre. On ne nie pas pour autant<strong>le</strong>s choses évoquées. Il est bon de rappe<strong>le</strong>rque Lyria évolue dans un contexted’économie de marché. On doit fairedes propositions par rapport à ladisponibilité de nos rames en tenantcompte de critères économiques.D’autres éléments stratégiques ne sontpas de notre ressort, en particulier <strong>le</strong>séléments politiques.L.P.P. :Vous semb<strong>le</strong>z dissocier <strong>le</strong>s deux lignesT.G.V. ?A.B. : Tout à fait. Il faut séparer <strong>le</strong>s deuxcontextes. <strong>La</strong> fermeture de la ligneParis-<strong>La</strong>usanne n’est pas du tout àConfirmation <strong>le</strong> 29 novembrel’ordre du jour. On regarde seu<strong>le</strong>mentce qui se passe. Pas d’inquiétudes àavoir d’ici 2015. L’autre élément déterminantdans notre évolution concernel’envolée des coûts d’infrastructurequi plombent <strong>le</strong>s comptes des sociétéscomme la nôtre. Cela représente plusde 40 % des prix du bil<strong>le</strong>t de train. Onest contraint d’avoir des taux de remplissageau moins équiva<strong>le</strong>nts à75 %.L.P.P. : Qu’en est-il du Paris-<strong>La</strong>usanne ?A.B. : Son taux de remplissage avoisine78 %. C’est une ligne qui marchetrès bien. On atteint <strong>le</strong>s critères pourpouvoir dégager une marge légèrementinférieure au Bâ<strong>le</strong>-Zurich. On aaussi analysé l’opportunité Paris-Genève.Dans <strong>le</strong> contexte actuel, ce n’estplus une question d’actualité.Bientôt deux nouvel<strong>le</strong>slignes transfrontalièresLe Conseil régional devrait annoncer auprochain comité de lignes T.E.R. l’ouverturedes liaisons Pontarlier-Frasne-Vallorbe etPontarlier-Neuchâtel via <strong>le</strong> Val de Travers.300 placesde parkingsupplémentaires.Àdéfaut de pouvoir intercéderauprès des instances ferroviairesfrançaises pour conforterl’avenir des T.G.V. dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, <strong>le</strong> Conseil régional vapeut-être apporter un début de solutionau sempiternel problème desbouchons de frontaliers. Le projetqui devrait être officialisé tout prochainementà Pontarlier se traduirapar la mise en service de nouvel<strong>le</strong>slignes franco-suisses. “On ytravail<strong>le</strong> depuis 18 mois avec <strong>le</strong>s servicesdes cantons de Vaud et Neuchâtel.On va avoir un comité delignes <strong>le</strong> 29 novembreà Pontarlier où l’on présenterace que noussommes en mesure defaire au niveau desT.E.R. sur <strong>le</strong> Haut-Doubs”, indique AlainFousseret. Le vice-présidentdu Conseil régionalchargé des transportsn’en dira pas plus,probab<strong>le</strong>ment par respectdu ca<strong>le</strong>ndrier.Tout laisse à penserque ces ouvertures delignes vont aboutir, aumoins cel<strong>le</strong> du Val-de-Travers. L’expériencemérite en tout cas d’être tentée auvu du succès retentissant de la ligneMorteau-Le Loc<strong>le</strong>-<strong>La</strong> Chaux-de-Fonds. Alain Fousseret regrettemême qu’on ne puisse pas mettreplus de trains en circulation sur laligne des horlogers. “On a fait uneétude avec <strong>le</strong> canton de Neuchâtelpour améliorer son fonctionnementet renforcer <strong>le</strong> débit aux heures depointe.” Le conseil<strong>le</strong>r régional revientaussi sur cette suppression du T.E.R.Pontarlier-Do<strong>le</strong> à 5 heures que permettaitaux voyageurs d’avoir unecorrespondance pour Paris. “Ce traincoûtait 700 000 euros et transportaiten moyenne 6 voyageurs. D’oùla solution du taxi moins onéreuse.Il y a des choix politiques à faire.Mieux vaut mettre des trains là oùil y a du monde et que cela rendevraiment service aux gens.”Avec ou sans T.G.V., la vil<strong>le</strong> de Pontarliers’engage toujours dans sonprojet de gare multimoda<strong>le</strong>. “L’avenirde la ligne T.G.V. ne remet pas encause <strong>le</strong> projet de requalification dela gare dont l’activité repose principa<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong>s T.E.R.”, confirmePatrick Genre. L’option transfrontalièreimposera notammentd’aménager un parking important.Soit 300 places supplémentaires quiviendront étoffer l’offre de stationnementen centre-vil<strong>le</strong>. Le montantglobal du projet avoisine <strong>le</strong>s 3 millionsd’euros. <strong>le</strong> Conseil régional adéjà voté une subvention de715 000 euros pour ce pô<strong>le</strong> multimodal.Le Conseil général verserason obo<strong>le</strong> dans la reconfigurationde la rue Morand. R.F.F. et la S.N.C.F.s’engagent éga<strong>le</strong>ment dans la miseà disposition du foncier. “Les financementssont actés. On finalise <strong>le</strong>dossier administratif. Les premierscoups de pioche sont prévus d’ici unan”, conclut <strong>le</strong> maire de Pontarlier. ■“L’avenir de la ligne T.G.V. ne remet pas en cause<strong>le</strong> projet de requalification de la gare de Pontarlier”,explique <strong>le</strong> maire Patrick Genre.L.P.P. : Le Paris-Berne via Pontarlier est-il dansune situation plus délicate ?A.B. : Même si aucune décision n’estprise, on a toujours dit qu’on mesureraitl’impact de la L.G.V. Rhin-Rhône.Il faut 4 h 49 pour effectuer Berne-Paris par Neuchâtel et 4 h 03 par Bâ<strong>le</strong>.Pour la clientè<strong>le</strong> affaire toujours pressée,45 minutes de différence, ça commenceà compter. Depuis la mise enservice de la L.G.V., on enregistre 32 %de baisse de fréquentation sur Neuchâtelau profit de Bâ<strong>le</strong>. Et ce phénomèneva crescendo. Sur des trains quiont 350 places, <strong>le</strong>s dessertes de Neuchâte<strong>le</strong>t Pontarlier représentent 70clients. Rappelons aussi que Pontarliern’est qu’à 10 minutes de Frasne.C’est très rare d’avoir deux lignes T.G.V.reliées directement sur Paris entredeux gares aussi rapprochées. Pontarlierest avant tout tourné vers Paris.Dans <strong>le</strong>s chiffres, on est à 14 passagersembarqués à Pontarlier.L.P.P. : Cette ligne est donc en déficit ?A.B. : On perd de l’argent mais ce n’estpas l’unique souci. Cette ligne mobiliseune rame dont on aurait extrêmementbesoin sur <strong>le</strong> Rhin-Rhône oumême <strong>le</strong> Paris-<strong>La</strong>usanne.L.P.P. : Beaucoup critiquent aussi la politiquetarifaire décourageante surcette ligne ?A.B. : C’est tout <strong>le</strong>contraire. On a faitbeaucoup pour rendrecette ligne attractive.On a essayé de limiterau mieux <strong>le</strong>s inconvénientsliés aux travaux.Au niveau horaire, ona optimisé en privilégiantla ligne de Berneau détriment duParis-<strong>La</strong>usanne. Ontransporte aussi despassagers domestiques“Seu<strong>le</strong>ment14 passagersembarqués àPontarlier.”en faisant en sorte qu’il y ait plus demonde dans <strong>le</strong> train de Berne. Onapporte ainsi du revenu additionnelpour optimiser <strong>le</strong> remplissage du Paris-Berne. On a aussi cherché à diversifieravec un nouveau créneau de clientè<strong>le</strong>en prolongeant <strong>le</strong> trajet jusqu’àInterlaken. Au niveau des prix, <strong>le</strong> passagersuisse ou français qui va à Bâ<strong>le</strong>depuis Paris paiera plus cher que surla ligne directe Paris-Neuchâtel-Berne.Cela lui coûtera 20 % en plus jusqu’àBâ<strong>le</strong> sans compter <strong>le</strong> prix du bil<strong>le</strong>tjusqu’à Berne. Au global, on a fait desefforts et on ne pourra pas nous <strong>le</strong>reprocher. À présent, et je me répète,on a fait cette étude parce que c’estnotre mission. D’autres sont en cours.Les C.F.F. et la S.N.C.F. siègent auconseil d’administration du Lyria. Cesont eux qui prennent toutes <strong>le</strong>s décisionsstratégiques.L.P.P. : L’avenir du Paris-Pontarlier-Neuchâtel-Berne semb<strong>le</strong> être déjà scellé ?A.B. : On sera fixé en 2014 et la présidentede la Région Franche-Comtésera informée en premier lieu. Lyriapeut alors intervenir pour harmoniser<strong>le</strong>s correspondances. À force depénaliser <strong>le</strong> <strong>La</strong>usanne, on peut risquerde faire ressortir d’autres menaces.L.P.P. : On sacrifie l’un pour sauver l’autre ?A.B. : Je n’ai pas dit ça. Mais si Paris-Neuchâtel-Berne disparaît, cela amélioreraitforcément <strong>le</strong> Paris-<strong>La</strong>usanne.<strong>La</strong> ligne Pontarlier-Berne n’est pasdu tout adaptée au T.G.V.L.P.P. : Quand sera prise la décision définitive?A.B. : J’espère <strong>le</strong> plus rapidement possib<strong>le</strong>pour qu’on puisse s’organiser aumieux. L’agenda de la décision n’estpas entre mes mains mais dans cel<strong>le</strong>sdes maisons mères. ■Propos recueillis par F.C.


8<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012IMMOBILIER<strong>La</strong> Vil<strong>le</strong> de Pontarlier a approuvé<strong>le</strong> Plan Local d’Urbanisme(P.L.U.) il y a presque un an.Ce document qui remplace <strong>le</strong>plan d’occupation des sols fixe <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>sà l’échel<strong>le</strong> de la commune en matièred’aménagement de son territoire. À ladifférence du P.O.S., <strong>le</strong> P.L.U. intègreune dimension environnementa<strong>le</strong> par<strong>le</strong> biais du projet d’aménagement etde développement durab<strong>le</strong> (P.A.D.D.).Aussi, dans <strong>le</strong> cadre de cette réf<strong>le</strong>xion,des terrains qui étaient classés en zoneconstructib<strong>le</strong> peuvent être déclarésinconstructib<strong>le</strong>s et inversement. Leschoix de la col<strong>le</strong>ctivité sont parfoisdécriés par des propriétaires fonciersqui peuvent d’un coup s’estimer lésés,surtout dans une région où <strong>le</strong>s terrainsconstructib<strong>le</strong>s va<strong>le</strong>nt un prixd’or. Pour défendre <strong>le</strong>urs intérêts, certainsportent l’affaire devant la justicecomme c’est <strong>le</strong> cas en ce moment àPontarlier. Une société civi<strong>le</strong> immobilièrea déposé un recours au TribunalAdministratif contre la mairie,consécutivement à l’approbation duPlan local d’urbanismeUn recours contrela vil<strong>le</strong> de PontarlierDans <strong>le</strong> cadre du P.L.U., deux terrainsconstructib<strong>le</strong>s situés à proximité du lycée Xavier-Marmier, ont été déclassés. Ils sont désormaisrépertoriés en zone naturel<strong>le</strong> et par conséquentinconstructib<strong>le</strong> pour de l’habitat. <strong>La</strong> mairieassume ce choix constesté par <strong>le</strong> propriétaire.Plan Local d’Urbanisme qui déclassedeux parcel<strong>le</strong>s identifiées jusque-làcomme constructib<strong>le</strong>s.Les terrains en question se situent àproximité du Lycée Xavier-Marmieret à deux pas du Doubs. Leur surfacerespective est de 1 084 mètres carréspour l’une et de 1 417 mètres carréspour l’autre. “Avant, ces terrains étaientaménageab<strong>le</strong>s pour de l’habitation etdu commerce. Désormais, ils sont répertoriésen zone naturel<strong>le</strong>Dans unsecteurinondab<strong>le</strong>.avec une affectation pourdu loisir” indique <strong>le</strong> serviceurbanisme de lamairie. En résumé, aulieu de pouvoir bâtir unimmeub<strong>le</strong> à cet endroit,on ne peut prévoir que<strong>La</strong> mairie ne veut prendre aucun risque et préfère déclasserdes terrains constructib<strong>le</strong>s potentiel<strong>le</strong>ment inondab<strong>le</strong>s.des aménagementslégers à caractère de loisirqui participeraientpar exemp<strong>le</strong> à la découvertedu milieu naturel.Cette mutation est évidemmentmoins rentab<strong>le</strong>pour un propriétairefoncier.<strong>La</strong> Vil<strong>le</strong> de Pontarlier assume ce choix,el<strong>le</strong> qui, dans <strong>le</strong> cadre du P.L.U. a rendu3 % des terrains à la nature. “Cedéclassement est justifié dans <strong>le</strong> sensoù nous sommes dans un secteur inondab<strong>le</strong>.Nous ne voulons faire courir derisques à personnes. L’intérêt publicl’a emporté sur l’intérêt privé” précisela mairie qui ne veut pas commenterplus cette affaire tant que <strong>le</strong> contentieuxjudiciaire n’est pas réglé. Àsuivre. ■EN BREFPONTARLIERÉnergieÀ l’approche des fêtes de find’année, l’A.D.E.M.E. appel<strong>le</strong><strong>le</strong>s particuliers et <strong>le</strong>scol<strong>le</strong>ctivités à être attentive àla consommation d’énergieliée à l’utilisation desguirlandes et illuminationsde Noël. El<strong>le</strong> rappel<strong>le</strong> qu’enFrance la puissance fourniepour <strong>le</strong>s lumières de Noël estestimée à 1 300 MW, soit <strong>le</strong>strois quarts de cel<strong>le</strong> fourniepar <strong>le</strong> parc photovoltaïque.Près de 1 000 MW sont liéesaux décorations desparticuliers. L’Agence de lamaîtrise de l’énergie nousinvite à éteindre cesguirlandes pendant la nuit,et à vérifier <strong>le</strong>urconsommation avant de <strong>le</strong>sacheter.RochejeanVendredi 23 novembre à lasal<strong>le</strong> des fêtes de Rochejean à20 h 30, la mairie invite <strong>le</strong>senfants, <strong>le</strong>s pré-ados et <strong>le</strong>sados et <strong>le</strong>ur famil<strong>le</strong> à assisterau spectac<strong>le</strong> Horribilisproposé par la compagnieGravitation. <strong>La</strong> trouperevisite d’une façon délirante<strong>le</strong> conte pour enfant.Spectac<strong>le</strong> gratuit pour <strong>le</strong>smoins de 18 ans. 5 euros pour<strong>le</strong>s adultes. Renseignementsau 03 81 49 10 30.Jeanne d’ArcConférence de l’Universitéouverte consacrée à Jeanned’Arc lundi 26 novembre à lasal<strong>le</strong> Morand de Pontarlier,par René Locatelli. Entréelibre. Renseignementsau 03 81 38 82 12.État civil d’octobre 2012NAISSANCES20/09/12 – Nolhan de Michel PRUDENTOS, comptab<strong>le</strong>et de Nelly SÉBASTIEN, assistante administrative.21/09/12 – Lenzo de Nicolas PRENCIPE, éducateuret de Adeline VIVOT, infirmière.22/09/12 – Lison de Florian CUINET, agriculteuret de Eugénie MARESCHAL, infirmière.22/09/12 – Angéline de Arnaud GUINCHARD,chauffagiste et de Caroline FUSILLIER, secrétaire.23/09/12 – Léo de Eric BELORGEY, peintre enbâtiment et de Isabel<strong>le</strong> BLONDAIN, opératrice eninjection plastique.23/09/12 – Ethan de Benjamin GATARD, charpentieret de Gaël<strong>le</strong> RENAUD, préparatrice decommandes.23/09/12 – Margarida de José DIAS VEIGA, grutieret de Feliciana de Jesus GOMES GANCHIN-HO, sans profession.24/09/12 – Mathilde de Régis MARGUIER, agriculteuret de Christel<strong>le</strong> CARREZ, agricultrice.24/09/12 – Alicia de Jérémy DEMASSUE, peintreen bâtiment et de Anaïs DUBOZ, employée.24/09/12 – Emma de <strong>La</strong>urent BILLOD, employéde banque et de Anne-Sophie BERBON, assistantede recrutement.24/09/12 – Evann de Michaël BUGNET, chauffagisteet de Océane ROBBE, sans profession.25/09/12 – Eugénie de Martial TOCHOT, dessinateuret de Pauline LACOSTE, infirmière.23/09/12 – Gaël de Emmanuel COURTET, chauffagisteet de Virginie FAIVRE, aide-soignante.25/09/12 – Anis de Daniel CAMBA, ouvrier et deAmal ABOUZAYD, sans profession.25/09/12 – Julya de Jonathan FERNANDÈS, opérateuret de Mardiana NUR'ALAM, serveuse.25/09/12 – Nathan de Yohann PUJOL, maçon etde Vanessa ENJALBERT, sans profession.26/09/12 – <strong>La</strong>ura de Benoit BILLOD-LAILLET,mécanicien travaux publics et de Stéphanie BRI-SEBARD, préparatrice en pharmacie.27/09/12 – Can-Hasan de Ozgur YAYLA, étancheuret de Clara MECHIET, libraire.27/09/12 – Raphaël de Kévin LAMBERT, iso<strong>le</strong>uret de Margot BAGINSKI, sans profession.27/09/12 – Léna de Anthony MARGUET, chauffeuret de Elodie BOUVERET, infirmière.27/09/12 – Maëlys de Julien OUDET, ouvrier travauxpublics et de Violaine BRENIAUX, agent qualité.28/09/12 – Louison de Jean-Luc ROLOT, chauffeurpoids lourds et de Nathalie ROY, responsab<strong>le</strong>magasin d'entreprise.28/09/12 – Rose de Alain BALESTRI, mécanicienet de Nico<strong>le</strong> THIERRIN, assistante soins santé.28/09/12 – Antonin de David BOURGEOIS, ouvrieret de Angela KREBS, sans profession.28/09/12 – Léna de Vincent BULLE, comptab<strong>le</strong>et de Delphine VICHOT, professeur des éco<strong>le</strong>s.28/09/12 – Timéo de Sébastien PELLETIER, technicienlaboratoire et de Astrid LAMY, techniciennelaboratoire.29/09/12 – Juliette de Benjamin VEIGNIE, horlogeret de Karène JACOPIN, horlogère.29/09/12 – Juliette de Benoît DAVET, polisseur etde Isabel<strong>le</strong> CONOD, assistante de vente.30/09/12 – Lorena de Agron RAMADANI, pilotede bateau et de Hélène PESSEY, sans profession.01/10/12 – Manon de Fabien SAINT-HILLIER, responsab<strong>le</strong>planning et de Sarah BICHET, contrô<strong>le</strong>usequalité.30/09/12 – Célia de Kévin HUBERTUS, technicienet de Claudine SIEBERT, opératrice.01/10/12 – Malone de Cyril CHEVAL, chauffeurlivreur et de Gypsie BECKER, assistante commercia<strong>le</strong>.02/10/12 – Evan de Nicolas DISTRIBUÉ, menuisieret de Amandine TROCAZ, standardiste.02/10/12 – Margot de Marc OUDET, techniciende maintenance et de Sylvia FAVEAU, vendeuseen boulangerie.02/10/12 – Gabin de Cyril DEY, employé communa<strong>le</strong>t de Julie TRAVAILLOT, professeur deséco<strong>le</strong>s.02/10/12 – Lyséa de Bruno LARERE, fromager etde Jennifer PIERRE, coiffeuse.03/10/12 – Maïssane de Zakaria NAOUI, opérateurcommande numérique et de Saloua DERZI,sans profession.03/10/12 – Louis de Julien DORNIER, opérateurcommande numérique et de Christine POURCE-LOT, infirmière.03/10/12 – Loucas de Michaël DORNIER, agriculteuret de Aline AUDY, responsab<strong>le</strong> exportation.03/10/12 – Nolan de Anthony POURCELOT, ouvrieragrico<strong>le</strong> et de Audrey DURANTHON, sans profession.03/10/12 – Louise et Alice de Guillaume GRIN-GOIRE, employé et de Elodie MARTIN, professeurdes éco<strong>le</strong>s.03/10/12 – Léane de Baptiste MINGUET, ouvrieret de Delphine MEZIERES, analyste financier.04/10/12 – Salomé de Philippe CUCHE, agriculteuret de Sylvie MOREL, professeur des éco<strong>le</strong>s.04/10/12 – Andréa de Gérald MARION, ouvrier etde Tüken TUGRUL, horlogère.04/10/12 – Gaspard de Sylvain THOUVEREY,employé communal et éducateur sportif et deAurélie AUBERT, comptab<strong>le</strong>.05/10/12 – Louis de Julien PERRARD, monteurde panneaux isolants et de Amandine GIRARDOT,employée de banque.07/10/12 – Naël de Patrick AMBIEHL, moniteurde sport et de Martine PITRA, praticienne énergétiquechinoise.05/10/12 – Jayde de Julien GEFFROY, collaborateuret de Karine MESNIER, collaboratrice.05/10/12 – Lucas de Char<strong>le</strong>s GOUZIN, vétérinaireet de Emilie GRANDJEAN, vétérinaire.06/10/12 – Rosana de Jérémy GARCIA, é<strong>le</strong>ctricienet de Pauline JOURDAIN, infirmière.06/10/12 – Tiana de Thomas PAULIN, fondeur decloches et de Ando PEPIN, femme de ménage.07/10/12 – Lisa de Frédéric BERNARD, agriculteuret de Karine HOUSSEAUX, secrétaire comptab<strong>le</strong>.07/10/12 – Clotilde de Maxime BOURNEZ, paysagisteet de Francine MAMET, pépiniériste.08/10/12 – Adè<strong>le</strong> de Franck HOUSSIN, menuisieret de Pauline CORDIER, vendeuse.08/10/12 – Axel de Loïc GRANDVOINNET, chefde projets et de Céci<strong>le</strong> PRÉVALET, professeur deséco<strong>le</strong>s.08/10/12 – Noé de Maxime HERRMANN, conducteurde travaux et de Clothilde TROSSAT, sagefemme.09/10/12 – Zachary de Sylvain ROUX, éducateursportif et de Sabrina HAMDI, employée en horlogerie.09/10/12 – Loa de Kevin FAVREAU, opérateur horlogeret de Charline ROGNON, auxiliaire de puériculture.09/10/12 – Noémie de Thibaud GUINCHARD,ouvrier agrico<strong>le</strong> et métallurgie et de Emmanuel<strong>le</strong>SCHALLER, monitrice en maison familia<strong>le</strong>.09/10/12 – Ikram de Kha<strong>le</strong>d AISSANI, opérateuret de Ahlam BENGHALIA, sans profession.09/10/12 – Gaëtan de Christian COLINET, gérantd'entreprise et de Sophie COURLET, secrétairecomptab<strong>le</strong>.08/10/12 – Noah de Richard PELLOIS, gérant etde Alison DÉBOIS, gérante de restaurant.11/10/12 – Mina de Hassan LAÂCHACHI, infirmieret de Isabel<strong>le</strong> ALFONSO, infirmière.11/10/12 – Sacha de Catherine NOIROT, conseillèrecommercia<strong>le</strong>.12/10/12 – Sarah de Nicolas GALLIOT, charpentieret de Sandrine NGUENE EDZIMBI, serveuse.13/10/12 – Aaron de Flavien GIRES, aide-soignantet de Stéphanie THÉVENAZ, sans profession.14/10/12 – Fanta de Mamadou CAMARA, ouvrieret de Djankenba DANSOKO, sans profession.14/10/12 – Elise de Jean-François LHOMME,forestier et de Carine CUCHE, professeur deséco<strong>le</strong>s.14/10/12 – Timéo de Xavier DÉROZE, boulangeret de Clélia BOURNY, sans profession.15/10/12 – Lola de Kevin DUPUIS, maçon, plâtrier-peintreet de Cindy CELLI, sans profession.15/10/12 – Aaron de Yves HUGUENIN-DUMIT-TAN, chef d'équipe et de Natacha GORRIN, confiseur.15/10/12 – Titouan de Franco RIBEIRO, chauffeurlivreur et de Carine CASAGRANDE, sans profession.17/10/12 – Clément de Benoît CHAPEAU, fromageret de Séverine DAMNON-VIONNET, éducatricespécialisée.17/10/12 – El<strong>le</strong>y de Julien DELGRANDE, techniciené<strong>le</strong>ctroménager et de Anne-Céci<strong>le</strong> BAGUE,assistante logistique.18/10/12 – Ela de Ercan BARAN, rég<strong>le</strong>ur commandesnumériques et de Elif OZDEMIR, sansprofession.19/10/12 – Louise de Thibaud MARGUET, infirmieret de Clélie MERCET, infirmière.19/10/12 – Kyara de Quentin MOREL, plombierchauffagiste et de Cindy CÔTE, commercia<strong>le</strong>.19/10/12 – Arthur de Julien GRIFFOND, couvreurzingueuret de Alice CAUSSANEL, professeur deséco<strong>le</strong>s.20/10/12 – Thélio de <strong>La</strong>urent LECOMTE, chefd'unité et de Mélanie MOTTERON, assistantesocia<strong>le</strong>.20/10/12 – Adè<strong>le</strong> de Denis GUINAND, responsab<strong>le</strong>de production et de Céline LOUIS-TISSE-RAND, comptab<strong>le</strong>.21/10/12 – Emy de Anthony TOUBIN, carrossieret de Anne-Sophie BULLE, aide-soignante.21/10/12 – Quentin de Maximin AMIOTTE-PETIT,employé bureau technique et de Karine DARD,horlogère.21/10/12 – Ilan de Yohann FROMENT, ouvrier etde Sandrine GOGUEY, préparatrice de commande.22/10/12 – Léon de Colas BOUHELIER, voyageurreprésentant placier et de Emeline POLICE, vendeuselivreuse en boulangerie.22/10/12 – Djayson de Yannick SAVONET, aidecaviste et de Johanna SAGET, étudiante.25/10/12 – Gabin de Anthony SAGE, bûcheron etde Eloïse MARESCHAL, conseillère en économiesocia<strong>le</strong> familia<strong>le</strong>.MARIAGES29/09/12 – Philippe MAGNENET, contrô<strong>le</strong>ur degestion et Anne-Lise TARTAVEZ, responsab<strong>le</strong>d'exploitation.29/09/12 – Tony WICKY, installateur sanitaire etMarie-Eugénie LARCHER, hôtelière.20/10/12 – Bilal CEYLAN, maçon et Aldijana ZAHI-ROVIC, sans profession.DECES24/09/12 – René MAIRE, 81 ans, retraité bucheron,domicilié à Levier (Doubs), célibataire.24/09/12 – André LECLERC, 81 ans, retraité facteur,domicilié à Doubs (Doubs), époux de SuzanneLANDRY.28/09/12 – Suzanne BARBIER, 81 ans,retraitée,domiciliée à Evil<strong>le</strong>rs (Doubs), épouse de XavierDESCOURVIERES.28/09/12 – Rolande RAVIER, 65 ans, retraitée,domiciliée à Bians Les Usiers (Doubs), épouse deJoseph BOUVET.29/09/12 – Jean MARGUET, 81 ans, retraité, domiciliéà Maisons du Bois-Lièvremont (Doubs), épouxde Gisè<strong>le</strong> HENRIET.03/10/12 – Louis INVERNIZZI, 81 ans, retraitéchauffeur poids lourds, domicilié à Doubs (Doubs),époux de Nico<strong>le</strong> BLONDEAU.03/10/12 – Robert FRIAND, 80 ans, retraité, domiciliéà Pontarlier (Doubs), époux de Gisè<strong>le</strong> LAU-RENCE.05/10/12 – Gustave POURNY, 93 ans, retraité,domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Marie CAR-REZ.05/10/12 – Paul MAILLOT, 83 ans, retraité, domiciliéà Grand'Combe Châte<strong>le</strong>u (Doubs), époux deAnne-Marie VERMOT-GAUCHY.04/10/12 – Simone ROUSSET, 78 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de AbdelhamidMEDFOUNI.07/10/12 – André LAZZARONI, 84 ans, retraité,domicilié à Septfontaines (Doubs) époux de SimoneLEDENTU.06/10/12 – Simonne DREZET, 86 ans, retraitée,domiciliée à Les Combes (Doubs) épouse de RogerGUIGON.07/10/12 – Marie GUIDEMANN, 65 ans, retraitée,domiciliée à Jougne (Doubs) éouse de DanielARBEZ.07/10/12 – Renée VIE, 91 ans, retraitée, domiciliéeà Paris 18ème, veuve de René SERRE.09/10/12 – <strong>La</strong>urette MARBOT, 81 ans, retraitée,domiciliée à Frasne (Doubs) veuve de UlysseDRUPT.10/10/12 – Gérard PERRIN, 80 ans, retraité, domiciliéà Vuil<strong>le</strong>cin (Doubs) époux de Co<strong>le</strong>tte JOUF-FROY.11/10/12 – Georges BROCARD, 82 ans, retraité,domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de LucienneBONJOUR.11/10/12 – Pierre BOURGON, 80 ans, retraité TravauxPublics, domicilié à Champagno<strong>le</strong> (Jura)époux de Monique LORIOD.14/10/12 – Ginette MAIRE, 89 ans, retraitée, domiciliéeà Pontarlier (Doubs) veuve de Jacques RAB-JEAU.14/10/12 – Robert VAYER, 88 ans, retraité, domiciliéà <strong>La</strong> Ferrière-sous-Jougne (Doubs), veuf deGinette FRANZONI.16/10/12 – Roland BERTIN, 68 ans, retraité, domiciliéà Communail<strong>le</strong>s-en-Montagne (Jura), épouxde Nico<strong>le</strong> BROCARD.16/10/12 – Marie-Thérèse JEANNIN, 83 ans, retraitée,domiciliée à Chapel<strong>le</strong>-d'Huin (Doubs), célibataire.18/10/12 – Thérèse GACA, 60 ans, vendeuse,domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire.19/10/12 – Céline BERSIER, 94 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de GastonMARADAN.22/10/12 – Germaine BAYART, 94 ans, retraitée,domiciliée à Levier (Doubs), veuve de Ernest JEAN-NIN.


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 9ÉQUIPEMENTbudget <strong>le</strong> permet”précisent d’emblée <strong>le</strong>s“Si <strong>le</strong>services de la C.C.L.,la col<strong>le</strong>ctivité s’équipera dès <strong>le</strong>début de l’an prochain de véhicu<strong>le</strong>sé<strong>le</strong>ctriques.Au nombre dedeux dans un premier temps,ces voitures serviront aux fréquentesnavettes parcouruesentre <strong>le</strong>s services municipaux àPontarlier et ceux de la C.C.L.à Houtaud. <strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivités’oriente dans un premier tempsvers “un système de location.Cela permettra déjà de tester <strong>le</strong>dispositif.Et une borne de rechargementvaut entre 10 000 et15 000 euros. Nous la loueronspour éviter de payer quelque chosepour rien si l’expérience n’étaitpas concluante” apprend-on desD’ici l’année prochaineBientôt desvéhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques<strong>La</strong> communauté de communes du <strong>La</strong>rmont prévoit des’équiper de deux véhicu<strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctriques. Sil’expérience est concluante, l’opération sera étendue.Bientôtdeuxvéhicu<strong>le</strong>sé<strong>le</strong>ctriquesdans <strong>le</strong>srues dePontarlier.services. Ce seront deux véhicu<strong>le</strong>sde petits gabarits qui seronttestés d’abord sur de petits trajets.Cette idée répond aux engagementsde Pontarlier et de laC.C.L. en matière de respect del’environnement, notammentdans <strong>le</strong> cadre de l’Agenda 21. Leparc public pontissalien estconstitué d’environ 100 véhicu<strong>le</strong>s,de tous types. Même si lamesure est quasi symbolique,el<strong>le</strong> constitue un premier pas.“Il est plus diffici<strong>le</strong> de généraliserce système dans une vil<strong>le</strong> commePontarlier, avec la rigueurdu climat, qu’en plaine. <strong>La</strong> questiondes batteries et de l’autonomiede ces véhicu<strong>le</strong>s est pour l’instantun vrai obstac<strong>le</strong>.” ■NOUVELLE TECHNOLOGIEpar S.M.S. quela municipalité dePontarlier s’apprêteC’està communiqueravec la population. <strong>La</strong> vil<strong>le</strong>développe actuel<strong>le</strong>ment unservice gratuit d’informationpar messagerie téléphonique,à destination du grand public,pour l’avertir, par exemp<strong>le</strong>,d’une a<strong>le</strong>rte météorologiqueou d’un événement majeur quil’intéresse directement. “LeS.M.S. permet une diffusionrapide et efficace de messagesinstitutionnels courts de 160caractères” explique <strong>le</strong> servicecommunication de la municipalitéqui chapeaute <strong>le</strong> dispositif.Il sera opérationneld’ici la fin de l’année. Pourl’instant, il est en phased’organisation.“Nous sommes enL’info par S.M.S.<strong>La</strong> vil<strong>le</strong> de Pontarlier vous a<strong>le</strong>rtesur votre téléphone portab<strong>le</strong>Une a<strong>le</strong>rte météo, unévénement important,pour être <strong>le</strong>s premiersinformés, <strong>le</strong>sPontissaliens qui <strong>le</strong>souhaitent peuventsouscrire au serviceinfo proposépar la mairie.“Unediffusionrapide etefficace.”train de constituer<strong>le</strong> fichierd’abonnés pourvalider <strong>le</strong> premierenvoi.” Une centainede personnesse sontdéjà inscrites afind’être destinatairesde S.M.S. Info. Les modalitésd’inscription sont simp<strong>le</strong>s :par courriel, par téléphone,par Internet, ou par courrier.L’objectif de la mairie n’estpas d’inonder <strong>le</strong>s boîtes maildes adhérents de messages.El<strong>le</strong> s’engage “à une utilisationraisonnée de ce service etlimitera <strong>le</strong> nombre d’envois deS.M.S. au strict nécessaire. <strong>La</strong>désinscription s’effectue sursimp<strong>le</strong> demande.” Ce serviceest complémentaire des autresmédias dont dispose la municipalité.■Renseignements : 03 81 38 81 64communication@vil<strong>le</strong>-pontarlier.comUnévénementsurvient ?<strong>La</strong> mairievous a<strong>le</strong>rtepar S.M.S.


10 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012PONTARLIERSOLIDARITÉ Ouvert 7 jours sur 7Travail et Vie, une haltepour <strong>le</strong>s plus démunisDIDIER BARBELIVIENLes personnes dans <strong>le</strong> besoin trouvent à Travail et Vie de quoi manger,se laver, nettoyer <strong>le</strong>ur linge. Cette structure d’accueil est un sas par <strong>le</strong>queltransitent des nécessiteux avant d’être orientés vers d’autres structures.VincentJeannier gèrel’accueil dejour de la rueMontrieux.Le refus del’assistanat.Depuis <strong>le</strong> 1 er novembre, l’accueilde jour de la rue Montrieux àPontarlier est ouvert 7 jourssur 7. Il <strong>le</strong> sera jusqu’au31 mars, date à partir de laquel<strong>le</strong> ilfermera <strong>le</strong> dimanche. Pendant la périodehiverna<strong>le</strong>, cet établissement gérépar l’association Travail et Vie augmentedonc son temps d’accueil despersonnes en détresse qui trouvent àcette adresse de quoi se restaurer matin,midi et soir. “Nous fonctionnons sur <strong>le</strong>principe de l’inconditionnalité del’accueil et du respect de l’anonymat”rappel<strong>le</strong> Vincent Jeannier, responsab<strong>le</strong>permanent de l’association créée il ya vingt ans, dont la mission a évoluéau fil du temps puisqu’el<strong>le</strong> ne fait plusde réinsertion professionnel<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> n’a pas vocation à demander à seshôtes de justifier <strong>le</strong>s raisons qui <strong>le</strong>sconduisent là. Sa priorité est de gérerl’urgence en <strong>le</strong>ur proposant de quoi senourrir, de prendre une douche et delaver du linge. Ici, ils peuvent disposerd’une connexion Internet, d’un téléphone,des outils qui <strong>le</strong>s aident à effectuercertaines démarches. Les cinqagents d’accueil (ils sont quatre enété), employés par l’association enC.A.E. (contrat d’accompagnementdans l’emploi) sont dévoués à ces tâcheset respectent cette confidentialité.“Nous sommes un sas. Le premier intermédiaireentre la rue et <strong>le</strong>s servicessociaux compétents pour organiser uneprise en charge, et vers <strong>le</strong>squels nousorientons <strong>le</strong>s personnes qui viennentici. Nous <strong>le</strong>ur donnons <strong>le</strong>s clés, ensuitec’est à el<strong>le</strong>s d’effectuer <strong>le</strong>s démarchesauprès de nos partenaires que sont <strong>le</strong>sassistantes socia<strong>le</strong>s de secteur, <strong>le</strong>C.C.A.S., l’hôpital, ou <strong>le</strong>s associationscaritatives” précise Vincent Jeannier.Travail et Vie est donc un des maillonsdu dispositif général d’accompagnementdes personnes en difficulté à Pontarlier,en prise directe avec la réalité duterrain. <strong>La</strong> structure de la rue Montrieuxest souvent <strong>le</strong> premier recourspour <strong>le</strong>s plus démunis. Contrairementaux idées reçues, souvent tenaces, “nousne recevons pas que des S.D.F. Effectivementil y a des gens de passage, desbourlingueurs, mais c’est marginal.Par exemp<strong>le</strong>, en septembre, nous avonsaccueilli 48 personnes différentes, dont75 % sont des locataires pontissaliens.Les douze autres personnes sont desS.D.F. parmi <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il y a quelquesParisiens qui sont venus là dans l’espoirde trouver un travail en Suisse. Enhiver, il n’y a pas à Pontarlier de “sansdomici<strong>le</strong> fixe” qui dorment dans la rue,car ils sont logés à l’accueil de nuit quifonctionne plutôt bien.”Des travail<strong>le</strong>urs pauvres, des adultesen situation d’addiction à l’alcool, à ladrogue, aux médicaments franchissentla porte de l’association. “Beaucoup depersonnes vivent avec <strong>le</strong>s minimasociaux. El<strong>le</strong>s ont un logement et sontisolées. El<strong>le</strong>s perçoivent <strong>le</strong> R.S.A. Onen voit de plus en plus qui ont la reconnaissanceadulte handicapé.”<strong>La</strong> plupartd’entre el<strong>le</strong>s ne sont doncplus en capacité de travail<strong>le</strong>r.En 2011, lamoyenne d’âge des 173personnes différentesqui ont fréquentél’accueil de jour était de40 ans. “Ce sont surtoutdes habitués” remarqueencore Vincent Jeannierqui refuse <strong>le</strong> principe del’assistanat. C’est pourcette raison qu’unecontribution modeste estdemandée aux personnesqui mangent là,sauf pour <strong>le</strong>s trois premiersrepas qui sont gratuits.Depuis <strong>le</strong> début de la crise, Travail etVie observe la dégradation socia<strong>le</strong>. El<strong>le</strong>est de plus en plus confrontée à unpublic qui a des problèmes d’emploi etde chômage. “Notre travail est reconnuindique Vincent Jeannier. Nousentretenons de très bons rapports avec<strong>le</strong> C.C.A.S. et la Vil<strong>le</strong>. Nos demandessont entendues mais pas forcémentsatisfaites.” Pour assurer sa missionquotidienne,Travail et Vie dispose d’unbudget de 160 000 euros qui reposesur des subventions d’État, du C.C.A.S,du Conseil général et de dons. Un budgetserré avec <strong>le</strong>quel el<strong>le</strong> doit composerpour rester <strong>le</strong> point de chute indispensab<strong>le</strong>aux plus démunis. ■T.C.TÉMOIGNAGESPONTARLIER - EspacePournyJeudi 29 Nov. 20h30Réservation : Virgo music, Super U,Office de tourisme, Lec<strong>le</strong>rc, GéantRenseignements 06 80 70 77 78Thierry, Patrick et <strong>le</strong>s autres…L’accueil de jour,Il est midi au“restaurant” social dela rue Montrieux.Une quinzaine depersonnes se sontattablées pourdéjeuner. <strong>La</strong> discussions’engage.une amarre à la viesauce bolognaise…”excusez du peu, “faite“Spaghetti,maison !” annonce Géraldqui s’affaire aux fourneaux. Aujourd’hui,il fait équipe en cuisine avecLouisa.Tous deux sont agents d’accueilà Travail et Vie, employés parl'association en C.A.E. (contratd’accompagnement dans l’emploi).“Ce n’est pas de la gastronomie !” <strong>La</strong>cuisine est simp<strong>le</strong> mais el<strong>le</strong> est variéeet consistante. Des produits fournispar la Banque alimentaire, commedes yaourts viennent améliorer <strong>le</strong>quotidien. Ici, pour 1 euro, une personnesans aucune ressource peutmanger (1,30 euro si el<strong>le</strong> perçoit <strong>le</strong>R.S.A., 2,50 euros si el<strong>le</strong> est salariée).Dans cet établissement, on ne sertque de l’eau, c’est la règ<strong>le</strong>.Il est midi, <strong>le</strong> service commence au“restaurant” social de la rue Montrieux.Dans la sal<strong>le</strong>,<strong>le</strong>s hôtes ont prisplace.Ils sont une vingtaine,ils serontautant ce soir au dîner. Parmi eux,attablé entre ses trois compagnons derepas, il y a Thierry. Mèche rebel<strong>le</strong>,grisonnante, ce Monsieur de 48 ansest un habitué. “J’ai ma place attitrée”dit-il. Depuis qu’il a perdu sonboulot suite à des problèmes cardiaques,il reconnaît venir manger là<strong>le</strong> midi et <strong>le</strong> soir. “J’étais chauffeurlivreur.Maintenant, ils ne veu<strong>le</strong>ntplus que je conduise.J’aime bien venirlà. C’est ma sortie. Après <strong>le</strong> repas, jerentre chez moi, et je reste tranquil<strong>le</strong>”avoue Thierry avant d’entamer sonassiette de pâtes avec appétit.Son voisin Patrick n’a pas très faim.Cet ancien maçon de 51 ans, reconnutravail<strong>le</strong>ur handicapé, fréquentel’accueil de jour depuis un an et demi.“Ce sont <strong>le</strong>s problèmes familiaux quim’ont amené ici” confie-t-il simp<strong>le</strong>ment.Patrick est un accidenté de lavie qui garde un lien avec <strong>le</strong> mondequi l’entoure grâce à cette association.“Heureusement qu’il y a cettestructure. C’est une bonne chose. Moi,c’est <strong>le</strong> C.C.A.S. de Pontarlier qui m’aorienté ici. C’est bien d’être là.” CePontissalien d’adoption, père de deuxenfants qu’il voit de temps en temps,vit désormais dans un hôtel, aprèsêtre passé par l’abri de nuit. Son quotidien,il <strong>le</strong> partage entre la rue Montrieux,sa chambre, “et des amis queje vais voir. Parfois <strong>le</strong>s journées sontlongues” soupire <strong>le</strong> quinquagénairequi retournera à l’hôtel après <strong>le</strong> repaspour suivre <strong>le</strong>s informations à la télévision.Dominique a avalé son déjeuner.Après avoir débarrassé son assiette,une tâche qui fait partie des règ<strong>le</strong>sfixées par l’établissement, il passe laporte et sort. Des bagues p<strong>le</strong>in <strong>le</strong>sdoigts, <strong>le</strong> visage buriné, ce gaillardvêtu d’une veste mol<strong>le</strong>tonnée à carreauxa des faux airs de Calvin Russellavec son chapeau sur la tête. Unecigarette est la bienvenue.Il fait beau,son programme de l’après-midi esttout trouvé. “Je vais al<strong>le</strong>r faire unesieste au Grand Cours lâche-t-il d’unevoix rauque. Après, je vais zoner unpeu en vil<strong>le</strong>, faire la manche pouracheter quelques bières, et voilà.” <strong>La</strong>25 personnesdifférentespassentchaquejour la portede l’accueilde jour.routine. Ce soir, Dominique dormiraà l’abri de nuit comme il <strong>le</strong> fait depuisplusieurs années maintenant.Environ vingt-cinq personnes différentespassent quotidiennement laporte de l’accueil de jour. Certainesviennent juste boire un café, d’autresy prennent tous <strong>le</strong>urs repas. Pourbeaucoup, cette association est uneamarre à laquel<strong>le</strong> ils s’accrochentpour ne pas dériver dans la marginalité.Alain a trouvé un stage dans un garageà Pontarlier. C’est provisoire maisil espère que cela va déboucher surun vrai contrat de travail. Ce quadragénairesemb<strong>le</strong> disposé à mettretoutes <strong>le</strong>s chances de son côté pourque ça marche. “Ce n’est pas rémunérémais je vais quand même auboulot. C’est important pour moi. Jene suis pas du genre à tourner enrond.” Il vient souvent manger rueMontrieux. “Ici, on mange bien pourpas cher” approuve-t-il avantd’enchaîner d’un ton plus sombre :“Vous imaginez si une structure commeça venait à disparaître ? Ils iraientoù tous ces gens ? <strong>La</strong> vie, on croit quec’est simp<strong>le</strong> mais el<strong>le</strong> ne l’est pas. Personnen’est à l’abri de se retrouver àla rue un jour ou l’autre” prévient-il.Sa mise en garde semb<strong>le</strong> presquehors de propos dans un Haut-Doubsoù l’activité frontalière a presque faitoublier la misère. El<strong>le</strong> frappe pourtantà la porte, mais ils sont peu àl’entendre. ■


PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 11ASSOCIATIONDans l’air du tempsLe retour desannées yé-yé<strong>La</strong> nouvel<strong>le</strong> association pontissalienne “Club 60”a pour ambition de promouvoir une culture,un sty<strong>le</strong> de vie et <strong>le</strong> chanteur Nathanaël.Alain Ardoin, <strong>le</strong> présidentde Club 60 avecson trésorier Émi<strong>le</strong> Mora.<strong>La</strong> mode est aux sixtieset Pontarlier n’échappepas à la mode. En serepositionnant sur cerépertoire, <strong>le</strong> chanteur pontissalienNathanaël a visé juste.Il a cristallisé un courant desympathie autour de lui. Sonpublic comprend forcément desenfants du baby-boom. “C’étaittoute notre jeunesse. QuandNathanaël nous a sollicités pourconstituer une association enréférence à cette période, on s’estpris au jeu”, explique AlainArdouin, président de la jeuneassociation qui a organisé sonpremier apéro-concert <strong>le</strong>24 octobre à la sal<strong>le</strong> Toussaint-Louverture à Pontarlier.Quand on par<strong>le</strong> des sixties, onpense forcément aux Beatt<strong>le</strong>s,à Johnny, Sylvie, Eddy, Brel,Brassens, Ferré… C’est aussila vespa, la 4 L, l’alpine Renault,<strong>le</strong>s hippies du <strong>La</strong>rzac, <strong>le</strong> formica,<strong>le</strong> téléphone, la mini-jupe,sans oublier mai 1968. Club 60s’inscrit en p<strong>le</strong>in dans ce tab<strong>le</strong>aup<strong>le</strong>in d’icônes. “On s’est fixé troisobjectifs.Avant tout promouvoirla culture des années soixante.Et pas seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s chansonsfrançaises. Tout nous intéresse,<strong>le</strong>s voitures, <strong>le</strong>s affiches, la mode,<strong>le</strong> mobilier, l’art de vivre. Ensecond lieu, on se mobilise poursoutenir Nathanaël. On va organiserdes soirées musica<strong>le</strong>s maisaussi des expositions, des ateliersthématiques, des rencontres,des conférences. On peut trèsbien imaginer des partenariatsavec d’autres associations oudes personnes qui partagent nosaffinités.”Club 60 valorisera <strong>le</strong>s bénéficesde ses actions au profit de projetshumanitaires. Louab<strong>le</strong>sintentions. Avant d’en arriverlà, l’associationLe formica,<strong>le</strong> téléphone,la mini-jupe.se donne <strong>le</strong> tempsde monter enpuissance. El<strong>le</strong>prend gentimentses marques dans<strong>le</strong> tissu associatiflocal et saitqu’el<strong>le</strong> peuts’appuyer sur <strong>le</strong>ta<strong>le</strong>nt de Nathanaëlpour mettretout ça enmusique. ■Plus d’info : www.club60.bizEN BREFSaint-PointLe sportif Christophe Corne effectuera sa traditionnel<strong>le</strong>traversée du lac Saint-Point à la nage dimanche25 novembre. Dès 10 h 30, animations avec notamment lafanfare de <strong>La</strong>bergement. Départ de la traversée à 11 h 30 : 1000 m dans une eau à 3 ou 4 °C et immersion statique (sanscombinaison). Apéritif et repas à partir de 12 h 15. Le toutpour l’association “Nausicaa combat sa <strong>le</strong>ucémie”. Accèslibre. Renseignements au 03 81 69 79 81.ScléroseRobert Mil<strong>le</strong>sse, <strong>le</strong> correspondant de l’association françaisecontre la sclérose en plaques, tient une permanence chaquepremier mardi du mois de 14 h 30 à 17 h 30 à l’espaceSimone de Beauvoir, 14, rue Vio<strong>le</strong>t à Besançon. Aujourd’huien France, 80 000 personnes sont touchées par la sclérose enplaques dont l’origine est encore inconnue. Renseignementsau 03 81 51 45 77.PlanairLe cabinet d’ingénieurs conseils en énergie et environnementPlanair s’instal<strong>le</strong> à Valdahon au 22, rue de la Gare.Renseignements au 09 81 98 19 11.BrocanteBrocante vide-greniers à la sal<strong>le</strong> des fêtes deChaffois dimanche 9 décembre. Les bénéfices de cettejournée sont entièrement reversés à l’A.F.M. (emplacementspayés par <strong>le</strong>s exposants, buvette, vente de pâtisseries).Ouvert aux particuliers et professionnels, entrée gratuite.OiseauxLe C.P.I.E. du Haut-Doubs propose un atelier <strong>le</strong> mercredi7 novembre : Comment nourrir <strong>le</strong>s oiseaux en hiver ? L’hiverest une période délicate pour <strong>le</strong>s oiseaux car <strong>le</strong>s conditionsclimatiques de notre région (neige, gel) limitent l’accès à lanourriture. Comment <strong>le</strong>s aider à surmonter l’hiver ? Venezdécouvrir <strong>le</strong>s trucs et astuces pour <strong>le</strong>s nourrir et venezconstruire une mangeoire à placer sur votre terrain. <strong>La</strong>Rivière-Drugeon, de 9 heures à 12 heures Tout public, <strong>le</strong>senfants doivent être accompagnés. Tarif : 2 euros parparticipant, gratuit pour <strong>le</strong>s adhérents. Inscriptionobligatoire au C.P.I.E. du Haut-Doubs : 03 81 49 82 99.


12PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012DÉBATÀPontarlier, <strong>le</strong> restaurantmunicipal a plusieurs casquettes,ou plutôt plusieurstoques : il assure en effet<strong>le</strong>s repas des cantines scolairespour près de 250 écoliers chaquejour, nourrit aussi <strong>le</strong>s enfantsdes centres aérés en période devacances, accueil<strong>le</strong> au quotidien<strong>le</strong>s employés municipaux ouencore <strong>le</strong>s membres des clubsdu 3 ème âge qui peuvent aussiopter pour <strong>le</strong> portage à domici<strong>le</strong>.Le tout assuréRestaurant municipalLes élus se mettent à tab<strong>le</strong>Du painsur laplanche.Pour <strong>le</strong>s Pontissaliens, <strong>le</strong> restaurant municipal est une institutionqui aujourd’hui doit évoluer pour continuer à répondre auxexigences actuel<strong>le</strong>s. Un service public que majorité et oppositionentendent pérenniser avec des recettes qui restent à écrire.via une délégationde service public(D.S.P.) avec unprestataire quisert plus de 60 000repas par an. <strong>La</strong>fin de ce contratest aujourd’huil’occasion pour lamajorité de lancerun groupe de travailréclamédepuis plusieursmois parl’opposition. Lechangement, s’il ya lieu, c’est doncpour bientôt.“Nous devons apporter <strong>le</strong>s améliorationsqu’attend la population,explorer l’existant et réfléchirau fonctionnement, à latechnique, aux locaux, à la distribution,au contenu desassiettes et bien sûr au mode degestion” confie la 1 ère adjointeMarie-Claude Masson. Menucopieux que partageront <strong>le</strong>s élusécologistes et socialistes quiseront autour de la tab<strong>le</strong>. “Notrepréférence va bien entendu versla régie directe comme pour l’eauou <strong>le</strong>s pompes funèbres mais laquestion essentiel<strong>le</strong> est cel<strong>le</strong> dela qualité du service qui à cejour n’est pas au rendez-vous”explique François Mandil,conseil<strong>le</strong>r municipal du groupeécologiste. Propos appuyéspar la socialiste Liliane Lucchesi: “Il faut envisager <strong>le</strong> contenudes assiettes avec une trip<strong>le</strong>exigence : respect de la rég<strong>le</strong>mentationsanitaire, satisfactiondes besoins nutritionnelset plaisir des convives.” Il y adonc du pain sur la planched’autant que <strong>le</strong> plat de résistanceest pour l’ensemb<strong>le</strong> desélus la volonté de mettre dudéveloppement durab<strong>le</strong> dans<strong>le</strong>s assiettes. “Depuis des annéesdéjà, nous nous efforçons de sensibiliser<strong>le</strong>s jeunes notammentaux produits de saison, à ladécouverte du goût et desBOUTIQUELinge de LitGRAND LITIER - Literie Girard7 B Rue Pierre Déchanet - PONTARLIERTel : 03 81 38 80 68www.literie-girard.comsaveurs” note Marie-ClaudeMasson. “Nous aimerions quesoient proposés des repas bio etissus de produits locaux”explique François Mandil, favorab<strong>le</strong>comme Liliane Lucchesiaux filières courtesd’approvisionnement commed’autres vil<strong>le</strong>s l’ont déjà fait,Lons-<strong>le</strong>-Saunier par exemp<strong>le</strong>.Les élus ont donc <strong>le</strong>s cartes enmain pour concocter aux Pontissaliensun dîner presque parfaitavec des ingrédients économiques,écologiques etpolitiques qu’il faudra subti<strong>le</strong>mentdoser pour ne pas paraîtreindigeste aux uns ou auxautres. ■D.A.SPORT 480 licenciés en 201260 ans de combats victorieuxLe Judo Pontarlier Haut-Doubs célèbre cette année son soixantièmeanniversaire. Un club porté au plus haut niveau sous la hou<strong>le</strong>tte de sonentraîneur Jean Pourchet, é<strong>le</strong>veur de champions en kimono.ÀPontarlier, on ne compteplus <strong>le</strong>s titres individuelsou par équipes, ni <strong>le</strong>s championsqui se sont reconvertisavec bonheur dans desJeanPourchet etJean-PaulHumbert aumilieu desjeunesjudokas enp<strong>le</strong>ine séanced’entraînementaux escaliersdu Fort Malher.Une grande part de l’activité du restaurant municipalconcerne la cantine scolaire.métiers en lien avec <strong>le</strong> sport. Dernierexemp<strong>le</strong> en date avec Christophe Humbert.Le champion d’Europe 2005 quitermine en douceur sa carrière estaussi officier dans la marine nationa<strong>le</strong>où il s’occupe de sport. “Sans <strong>le</strong>judo, il n’en serait pas là”, reconnaîtJean-Paul Humbert, son père qui préside<strong>le</strong> Judo Pontarlier Haut-Doubsdepuis plusieurs années.Ce club a été créé en 1952 par RogerFremiot, un quincaillier pontissalien.Les premiers entraînements se déroulaientsur des planches bâchées dansune cave au bou<strong>le</strong>vard Pasteur. Peuse souviennent de ces débuts rustiquessi ce n’est peut-être Roger Martin.Président en 1955, cet a<strong>le</strong>rte octogénaireanime toujours <strong>le</strong>s cours d’aïkido.“On propose aussi des séances de gymnastique,de musculation et de Qigong”,complète l’actuel président.L’arrivée de l’entraîneur Jean Pourcheten 1975 va donner un nouvel élanau judo pontissalien. L’homme qui faitaujourd’hui référence dans sa disciplineallait instaurer des méthodesd’entraînement assez avant-gardistes,sans doute inspirées des stages commandoauxquels il avait participé pendantson service militaire. En 1976,il organise des stages internationauxà Pontarlier fréquentés par <strong>le</strong>smeil<strong>le</strong>urs nationaux. Qui n’a pas entendupar<strong>le</strong>r des escaliers du fort Malherqui font aujourd’hui partie intégrantede la préparation physique dujudoka pontissalien ? “Jean est aujourd’huien âge de prendre sa retraite.Pour l’instant, il ne semb<strong>le</strong> guère pressé.Je ne vous cache pas qu’on se demandecomment on va <strong>le</strong> remplacer ?”,s’inquiète Jean-Paul Humbert.Diffici<strong>le</strong> de dresser <strong>le</strong> palmarès comp<strong>le</strong>td’un club qui tenait la dragée hauteà des grosses cylindrées du judodisposant de moyens humains et financierssans commune mesure. Jean-Luc Stemmer, Bruno Douet, VincentVieil<strong>le</strong>-Marchiset, <strong>le</strong>s frères Taurines,David Zahirovic, Mickaël Mouchart,Jessy Florentin et bien sûr ChristopheHumbert ont brillé au plus haut niveaunational et international. Le club aremporté <strong>le</strong>s titres par équipes dejeunes.Après <strong>le</strong> sous-sol du bou<strong>le</strong>vard Pasteur,il a pris de la hauteur sous <strong>le</strong>scomb<strong>le</strong>s du centre sportif municipalavant de venir s’instal<strong>le</strong>r dansl’ancienne tricoterie depuis une bonnedizaine d’années. Depuis septembre2009, <strong>le</strong> Judo Club de Pontarliera étendu ses horizons et a repris<strong>le</strong>s activités de l'ancienne associationHaut-Doubs Judo, dans <strong>le</strong>s villagesde <strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie, LesFourgs, <strong>La</strong> Cluse-et-Mijoux et Métabief.C'est ainsi que <strong>le</strong> Judo Club Pontarlierest devenu <strong>le</strong> Judo PontarlierHaut-Doubs.Autre changement important à signa<strong>le</strong>rsur <strong>le</strong> plan sportif avec la créationdu club Franche-Comté judo qui regroupeaujourd’hui <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs régionaux.“Grâce à cette structure, on peutaccompagner <strong>le</strong>s jeunes champions, cequi n’était plus <strong>le</strong> cas en club”, expliqueJean Pourchet. Le haut niveau coûtecher. JudoPontarlier Haut-Doubs compte aujourd’hui480 licenciés dont 75 % pratiquentuniquement <strong>le</strong> judo. “Aprèschaque olympiade, on enregistre unsurcroît d’adhésion. Je pense aussiqu’on bénéficie de l’effet Teddy Riner”,conclut Jean-Paul Humbert. ■F.C.


PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 13SANTÉVers de nouvel<strong>le</strong>s prises en chargeL’hôpital diversifie son offre de soinsLe programmede modernisationdu centre hospitaliere poursuit avecl’ouverture d’unenouvel<strong>le</strong> unitéde cardiologieneurologiede 26 lits.de l’hôpital reflèteindirectement <strong>le</strong> dynamismed’une région en p<strong>le</strong>ine santédémographique et quiL’activitén’échappe pas non plus auvieillissement de sa population. Depuis2008, tous <strong>le</strong>s indicateurs sont à lahausse : + 15 % de séjours, + 5 % enchirurgie + 25 % en médecine…Le service de cardiologie existant nerépondait plus auxTroiscardiologueset deuxneurologues.besoins et la neurologiese résumait àquelques lits disperséssur plusieurs unités.Cette situation ne correspondaitplus vraimentpour ces deuxactivités à l’impératifde satisfaire auxbesoins de santé locauxsur <strong>le</strong>s plans quantitatifet qualitatif. D’où<strong>La</strong> télémédecine permet d’évaluer plus précisément la gravité des pathologies. “Le traitementest optimal”, confirme <strong>le</strong> neurologue Francis Val<strong>le</strong>t.l’intérêt d’ouvrir une nouvel<strong>le</strong> unitécommune à ces deux spécialités.Aménagé dans <strong>le</strong>s locaux de l’ancienneunité long séjour (U.S.N.) transférée àl’E.H.P.A.D. de Doubs, ce service abrite26 lits répartis équitab<strong>le</strong>ment entrecardiologie et neurologie. “Globa<strong>le</strong>ment,cela représente 10 lits supplémentairespar rapport à l’offre précédente”,indique Gaël<strong>le</strong> Fonlupt, la directricede l’hôpital.Centra<strong>le</strong> de surveillance, chambresspacieuses avec sanitaires individuels,<strong>le</strong> parfum du neuf embaumel’atmosphère. Trois cardiologues etdeux neurologues supervisent cettenouvel<strong>le</strong> unité sans oublierl’intervention d’un neurologue du C.H.U.présent deux jours par semaine sur <strong>le</strong>site. “On enregistre depuis 2009 unecroissance d’activité de 19 % en cardiologieet de 32 % en neurologie”, complètela directrice en précisant que“cette unité est la première étape d’unerénovation plus vaste de la médecinequi se poursuivra jusqu’en 2014.” ■F.C.Zoom“Saperlipopette,Tchécoslovaquie”Comme aux urgences, la nouvel<strong>le</strong>unité de neurologie disposedʼun poste de télémédecine.“Cet équipement permet deprocéder à distance à des examenscliniques pour évaluer la gravité delʼA.V.C. et déterminer <strong>le</strong> diagnostic et<strong>le</strong> traitement adéquat”, explique FrancisVal<strong>le</strong>t, lʼun des deux neurologuesde lʼhôpital.<strong>La</strong> chambre affectée à la télémédecineest équipée dʼune caméra perfectionnéeet dʼun micro, <strong>le</strong> tout reliéà un poste de contrô<strong>le</strong> informatique.“Répétez Saperlipo<strong>le</strong>tte, Tchécoslovaquie”,annonce à distance <strong>le</strong> neurologuedu C.H.U. au patient susceptib<strong>le</strong>dʼavoir été victime dʼun A.V.C.Le test se poursuit avec une batteriede contrô<strong>le</strong>s. “<strong>La</strong> télémédecine apermis à de nombreux patients debénéficier de thrombolyses. Ce serviceest amené à se développer. Onpourra sʼouvrir sur dʼautres pathologiescomme la maladie de Parkinson.On aimerait éga<strong>le</strong>ment développer<strong>le</strong> télé-suivi.” ■DOUBS1 rue de besançonTéléphone :03.81.38.93.80PONTARLIER72 rue de la RépubliqueTéléphone :03.81.38.93.83PONTARLIER Personnalisez ce T2 de 65 m²mansardé. Exposé sud au dernier étage avecascenseur. Au centre-vil<strong>le</strong>, dans bâtiment neuflabellisé B.B.C.VENDUPONTARLIER Centre-Vil<strong>le</strong> T5 en trip<strong>le</strong>x avecterrasse. 4 chambres. Vue imprenab<strong>le</strong> depuisce bâtiment basse consommation (B.B.C) avecgarage en sous terrain.DOMPIERRE LES TILLEUILS Saisissez ceterrain de 9.80 ares constructib<strong>le</strong>. Axe Pontarlier/ Frasne. Situé dans un lotissement de 4maisons. Libre de tout constructeur.Aménageab<strong>le</strong> de suite.REMORAY-BOUGEONS Découvrez cettecharmante maison hors lotissement de 150m 2 àproximité du lac St-point.VENDUAVOUDREY Nouveau à 25 minutes dePontarlier ! Parcel<strong>le</strong>s viabilisées libre detout constructeur. <strong>La</strong> vie à la campagne trèsbien desservie, grâce à l'axe BesançonMorteau en 2X2 voies, une gare avec traindirect Avoudrey < Le Loc<strong>le</strong>. Plus quequelques lots disponib<strong>le</strong>s.PONTARLIER Dans une petite résidencecalme, T3 de 80 m2 situé au Centre-Vil<strong>le</strong>avec balcon exposé sud. Cave et Garage.HOUTAUD Spécial Investisseur : Ferme127m 2 sur 6 ares de terrain. Garage + cave.VENDULES FOURGS Surface brute de 130 m² ausol mansardée. Dans copropriété calmeentièrement remise à neuf. Spécialinvestisseur! Déduisez tous vos travaux devos revenus fonciers. Garages disponib<strong>le</strong>s.


14 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012PONTARLIER ET ENVIRONSDOUBSServices à la personneL’A.D.M.R. cherchedu personnel,mais ne trouve pasComme dans la plupart des antennes A.D.M.R. dans<strong>le</strong> Doubs, cel<strong>le</strong> de Doubs-Pontarlier manque de personnel.Le travail diffici<strong>le</strong> et peu rémunéré n’attire guère de monde.Il y a deux ans, l’A.D.M.R. deDoubs décidait d’élargir sonchamp d’intervention et des’étendre sur Pontarlier. Lerésultat a été immédiat : <strong>le</strong>sdemandes ont littéra<strong>le</strong>ment“explosé.” Si bien que depuis,l’association a bien du mal àrépondre à toutes <strong>le</strong>s demandeset comme d’autres A.D.M.R.dans <strong>le</strong> Doubs, des besoins enmain-d’œuvre se font sentir.Pour <strong>le</strong> Doubs, plus d’une cinquantained’emplois seraientouverts dans tous <strong>le</strong>s domainescouverts par l’association d’aideà la personne : garde d’enfants,aide au retour à la maison suiteà une maternité, aide auxpersonnes âgées ou handicapées,périscolaire, portage derepas, ménage. Car l’A.D.M.R.,ce n’est pas que pour <strong>le</strong>s personnesâgées. “Nous intervenonsde la naissance à la mort”résume FrançoiseUn tauxhorairede 10,43eurosbruts.Vuittenez, la nouvel<strong>le</strong>présidente del’A.D.M.R. Doubs-Pontarlier qui totalisequelque2 300 heures deprestations parmois auprès de 130à 150 clients, contre80 clients il y aquelques années.“Nous sommes victimesde notre succès”ajoute la présidentequi confirmequ’ici aussi, oncherche à recruter,sans y parvenir.Le principal obstac<strong>le</strong>pour <strong>le</strong>s A.D.M.R., c’est <strong>le</strong>manque de reconnaissance deces emplois de service à la personne.Pas ou peu qualifiés, ilssont très peu rémunérés, et souventharassants. “Cette année,on a transformé quatre C.D.D.en C.D.I. Nous employons actuel<strong>le</strong>ment20 C.D.I. qui équiva<strong>le</strong>ntà 15 temps p<strong>le</strong>ins. <strong>La</strong> principa<strong>le</strong>difficulté pour nous est detrouver des gens diplômés ouqui ont de la pratique.” Et pour<strong>le</strong> coup, on ne peut pas mettrecette situation sur <strong>le</strong> compte dela Suisse. Le vrai souci, c’est “lanon-reconnaissance du métierpar <strong>le</strong> public et par <strong>le</strong>s pouvoirspublics. On a une gril<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong>de salaire en dessous duS.M.I.C. C’est tout à fait anormal.”Il est évident qu’à un tauxhoraire de 10,43 euros bruts,certains préfèrent rester au chômageque de travail<strong>le</strong>r dans cesecteur d’activité.Pas étonnant dès lors que plusieursstructures d’aide à lapersonne aient été obligées defermer <strong>le</strong>urs portes dans <strong>le</strong> secteurde Pontarlier, à l’image deGardénia et d’Adhap’services.Sans par<strong>le</strong>r des menaces quefaisait peser <strong>le</strong> gouvernementsur <strong>le</strong> service à la personne,pour l’instant toujours concernépar <strong>le</strong> crédit d’impôt.Ce secteur d’activité traverseun vrai paradoxe : jamais iln’aura été aussi diffici<strong>le</strong> de trouverdu personnel alors quejamais <strong>le</strong>s demandes de prestationsn’auront été aussifortes. ■J.-F.H.Françoise Vuittenez est la nouvel<strong>le</strong> présidente de l’A.D.M.R. Doubs-Pontarlier.SAINTE-COLOMBESportMarlène, l’horlogère à l’heuredu cyclo-cross mondial<strong>La</strong> cycliste de Sainte-Colombe Marlène Morel-Petitgirard est la bonnesurprise du début de saison en cyclo-cross. Parmi <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>uresFrançaises, el<strong>le</strong> peut jouer <strong>le</strong>s troub<strong>le</strong>-fête même si la conjonction entreson emploi et sa passion lui impose des sacrifices.Un bout de femme augrand ta<strong>le</strong>nt.À 24 ans,Marlène Morel-Petitgirardest la bonne surprisedu cyclisme régional etfrançais. Sociétaire du Véloclubdes cantons de Morteau-Montbenoît depuis cette année,la jeune femme native de Vernierfontaineinstallée à Sainte-Colombebril<strong>le</strong> en cyclo-crossaprès des années galère duesà une fracture de la rotu<strong>le</strong>. El<strong>le</strong>a trouvé avec <strong>le</strong> club du Haut-Doubs une stabilité et une aidetechnique qui lui permettentaujourd’hui de s’imposer commel’une des meil<strong>le</strong>ures fémininesde sa discipline en terminantnotamment seconded’une manche du chal<strong>le</strong>ngenational derrière Lucie Chainelpuis une victoire à Baden,lors d’un cyclo-cross international.Dimanche 21 octobre, un joursans, el<strong>le</strong> a participé à lamanche de Coupe du Mondeà Tabor, en RépubliqueTchèque.À la clé, une 20 ème placeet une légère déception. “Jen’avais pas de jambes” dit-el<strong>le</strong>après coup. Parti avec <strong>La</strong>urentDit<strong>le</strong>cadet, son conseil<strong>le</strong>r technique,el<strong>le</strong> n’a pu espérer rivaliseravec <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures mondia<strong>le</strong>smais s’est superbementrelancée <strong>le</strong> 28 octobre à Plzenoù el<strong>le</strong> s’est classée 13 ème . Ilfaut dire qu’en partant de ladernière ligne, la remontée jusqu’auxportes du Top 10 estassez impressionnante.Contrairement à d’autrescyclistes évoluant avec el<strong>le</strong>,Marlène Morel-Petitgirard travail<strong>le</strong>la semaine et s’entraîne<strong>le</strong> soir. Horlogère dans unesociété du Val de Travers àButtes, el<strong>le</strong> se lève à 5 heuresdu matin et quitte son domici<strong>le</strong>de Sainte-Colombe pourrejoindre son travail où el<strong>le</strong> aobtenu des horaires adaptés.El<strong>le</strong> peut sortir plus tôt <strong>le</strong> soiret s’entraîner soit sur la route,soit sur son home-trainer.Autant dire que la jeune femmeest motivée. Mais un brindéçue de n’avoir pu décrochersa qualification en équipe deFrance pour participer auxchampionnats d’Europe. “C’estun peu frustrant car cela nerécompense pas son travail”souff<strong>le</strong> <strong>La</strong>urent Dit<strong>le</strong>cadet quila suit dans tous ses déplacements.Pour <strong>le</strong> président du club Jean-François Ducrot, <strong>le</strong>s bons résultatsde la jeune Marlène sontune bonne publicité et rappel<strong>le</strong>ntqu’à la fin des années2000, <strong>le</strong> V.C.C.M.M. possédaitune équipe féminine. Il cloue<strong>le</strong> bec à ceux qui critiquent <strong>le</strong>recrutement dejeunes étrangersPas (Australiens,Canadiens ousé<strong>le</strong>ctionnéepour et prouve queNéo-Zélandais)Morteau sait<strong>le</strong>s Europe dénicher despépites régiona<strong>le</strong>s.Entraînée parVincent Véry, lajeune sportive aencore besoin de<strong>La</strong> ColombineMarlèneMorel-Petitgirard aobtenu une13 ème place<strong>le</strong> 28 octobrelors d’unemanche decoupe duMonde decyclo-cross.temps pours’imposer à hautniveau et doitgérer ses appréhensions,notamment dans <strong>le</strong>sparties techniques. “Je suismoinscasse-couqu’auparavant” confirme-t-el<strong>le</strong>comme si la dou<strong>le</strong>ur de songenou ne l’avait pas quittée.Il n’empêche, el<strong>le</strong> se rattrapesur <strong>le</strong>s parties roulantes où ilfaut de la force pour se sortirdu bourbier. Marlène qui sejuge “solitaire” n’espère pasdevenir une cycliste professionnel<strong>le</strong>mais souhaite se faireplaisir dans sa discipline.El<strong>le</strong> en aura encore l’occasion<strong>le</strong> 18 novembre à Besançonlors du chal<strong>le</strong>nge international.Ses courses se termineronten février prochain avecl’idée et l’envie de bien figureraux championnats de France<strong>le</strong> 12 janvier à Nommay.Marlène a peut-être un coupà jouer en Franche-Comté. ■E.Ch.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012PONTARLIER ET ENVIRONS 15ROUTESLes études confirméesR.N. 57 :vers <strong>le</strong> bout du tunnel ?Le financement des études préalab<strong>le</strong>s aux poursuitesde l’aménagement de la R.N. 57 et du contournementde Pontarlier est confirmé. <strong>La</strong> députée Genevard en aeu la garantie. Le dossier avance…même si <strong>le</strong>s travaux ne sont pas pour demain.<strong>La</strong> persévérance semb<strong>le</strong> payer. Onpréfère dire “semb<strong>le</strong>”, en attendant<strong>le</strong> vote du budget 2013 etl’inscription noir sur blanc de cescrédits d’études concernantl’aménagement de la R.N. 57 entre Étalanset la frontière suisse. Annie Genevarden avait fait une de ses promessesde campagne à l’occasion des é<strong>le</strong>ctionslégislatives de juin dernier : après avoirposé une question écrite à l’Assembléedès <strong>le</strong> 24 juil<strong>le</strong>t dernier, un mois aprèsson é<strong>le</strong>ction, el<strong>le</strong> vient d’obtenir un engagementécrit du ministre de l’ÉconomiePierre Moscovici sur <strong>le</strong> financement deces fameuses études. “Après lui avoirécrit et parlé plusieurs fois de la situationdu Haut-Doubs, Pierre Moscovicim’a écrit <strong>le</strong> 22 octobre qu’il était bienconscient de l’enjeu et que des étudesd’opportunité seront engagées au titredu Programme de Modernisation desItinéraires Routiers (P.D.M.I.)” détail<strong>le</strong>Annie Genevard. Selon Bercy, “<strong>le</strong>s créditscorrespondants devraient pouvoirêtre ouverts en 2013, et <strong>le</strong>s études alorsengagées.”Ces fameuses études préalab<strong>le</strong>s àl’engagement de travaux dont <strong>le</strong> coûtavait été chiffré à 2 millions d’euros porterontselon <strong>le</strong> ministère sur “<strong>le</strong>s trafics,l’intérêt socio-économique et <strong>le</strong>s enjeuxenvironnementaux du projet.” El<strong>le</strong>sdevraient durer “entre 18 et 24 mois.”Et seu<strong>le</strong>ment ensuite une“J’aiparcouru6 kmdans <strong>le</strong>sbouchons.”phase de travaux pourraitdémarrer, donc pas avant2015 au plus tôt. Même si<strong>le</strong>s automobilistes pris dans<strong>le</strong>s bouchons ne sont pasencore près de voir <strong>le</strong> boutdu tunnel, la députée duDoubs se veut optimiste.“Cette confirmation est uneétape importante et indispensab<strong>le</strong>.Sans ces études,on ne peut rien entrevoir”commente l’élue qui s’est“amusée” à calcu<strong>le</strong>r récemmentdans sa voiturel’étendue des bouchons à l’entrée de Pontarlierlors du retour des frontaliers.“J’ai parcouru 6 km dans <strong>le</strong>s bouchonset c’est <strong>le</strong> lot quotidien des automobilistes.”Cette étape jugée “très importante” parAnnie Genevard ne peut cependant faireoublier tous <strong>le</strong>s engagements nontenus de l’État dans ce dossier. Il y a 5ans, fin 2007, Jean-Marie Binétruy etPatrick Genre avaient déjà annoncé laconfirmation de ces études dans noscolonnes. Ils avaient alors été reçus auministère de l’Écologie, du Développementet de l’Aménagement durab<strong>le</strong>s par<strong>le</strong> directeur de cabinet du ministre Jean-Louis Borloo, <strong>le</strong> 18 décembre 2007.Quelques mois plus tard, <strong>le</strong> P.D.M.I. étaitAnnieGenevard,ici avecPatrick Genre,a plaidé <strong>le</strong>dossier dèsson arrivéeau Palais-Bourbonen tant quedéputée.dévoilé et <strong>le</strong>s études relatives à la R.N.57 étaient bien inscrites dans <strong>le</strong> plan.Il aura donc fallu plus de cinq ans pourque <strong>le</strong>ur financement soit réel<strong>le</strong>mentconfirmé. En attendant, <strong>le</strong>s automobilistescontinuent à ronger <strong>le</strong>ur frein.Les premières études qui avaient étémenées il y a plusieurs années sur <strong>le</strong>contournement de Pontarlier avaientévalué <strong>le</strong> projet à 180 millions d’eurosavec un chantier qui s’éta<strong>le</strong>rait sur 15ans. Le contournement de Pontarlier estcensé s’accompagner du contournementdes Tavins, de la mise à 2 x 2 voies dela section la Vrine-la Main pour finirpar la sécurisation de la traversée de<strong>La</strong> Cluse-et-Mijoux. ■J.-F.H.EN BREFPiscine<strong>La</strong> piscine municipa<strong>le</strong>de Pontarlier serafermée dimanche11 novembre. Rens.03 81 38 81 21.Chapel<strong>le</strong><strong>La</strong> souscription lancéedans <strong>le</strong> cadre de larestauration de lachapel<strong>le</strong> Saint-Mauricea permis de récolter3 000 euros de dons etnon 300 euros commecela était mentionnédans l’artic<strong>le</strong> consacréà l’édifice religieux.“Actuel<strong>le</strong>ment, nouscomptons plus de 5 200euros de dons publicsqui seront doublés parla Fondation dupatrimoine, partenairede cette rénovation”,complète Jean-FrançoisVeil<strong>le</strong>t, adjoint à laculture à Jougne.Famil<strong>le</strong>Si vous souhaitez faireacte de candidaturepour la médail<strong>le</strong> de lafamil<strong>le</strong> (de 4 à 8enfants, dont l’aîné aau moins 16 ans),contactez <strong>le</strong> C.C.A.S. au03 81 46 51 36.BrassensSamedi 17 novembre à20 h 30 au Théâtre du<strong>La</strong>voir à Pontarlier,concert Brassens donnépar Guy Vigouroux sur<strong>le</strong> thème des femmes. 9euros 7 euros adhérentsM.J.C. Capucins.Rens. 03 81 39 02 09.OUVERT LES DIMANCHES11 ET 18 NOVEMBREDE 10 H À 12 H ET DE 14 H À 19 HSortie Espace Va<strong>le</strong>ntin Nord - Besançon/Miserey-Salines - Tél. 03 81 80 85 00


16 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012PONTARLIER ET ENVIRONSEN BREFFestivalDu 21 au25 novembre, 18 èmefestival Paro<strong>le</strong>s enmarge organisé parl’associationThéâtr’Ouvert dePontarlier. Festival dethéâtre professionnelhaut en cou<strong>le</strong>urs quifait de Pontarlierpendant une semaineun des hauts lieux duspectac<strong>le</strong> vivant. Rens.03 81 39 64 51.ConférenceJeudi 15 novembre,une conférence sur <strong>le</strong>thème, “Le Football,miroir de l’histoire dumonde” sera animéepar Paul Dietschy,maître de conférence àl’Université deFranche-Comté. El<strong>le</strong> sedérou<strong>le</strong> à EspaceMénétrier de Valdahonà la sal<strong>le</strong> Courbet à20 heures L’entrée estlibre.ConcertDimanche25 novembre, unconcert se dérou<strong>le</strong> àl’église Saint-Michelde Valdahon à16 heures par lachora<strong>le</strong> des Enfants del’Espoir. Les jeuneschoristes de lacompagnie installée àBesançon, chanteronta cappella. Bil<strong>le</strong>tterieà la Maison desServices - 5 euros pour<strong>le</strong>s plus de 18 ans.POLITIQUELe 21 octobre, à Paris, devant plusde 3 000 personnes, Jean-LouisBorloo a lancé sont nouveaux particentriste l’U.D.I. comme Uniondes Démocrates et Indépendants. Il résultede la fédération de sept formationspolitiques que sont <strong>le</strong> Parti Radical, <strong>le</strong>Nouveau Centre, l’Alliance Centriste, laGauche Moderne, Force EuropéenneDémocrate, Territoires en mouvement,et <strong>le</strong> Centre national des indépendantset paysans. Il ne manque au tab<strong>le</strong>au que<strong>le</strong> MoDem qui, guidé laborieusementpar François Bayrou, semb<strong>le</strong> vouloir continuerà faire cavalier seul.Si el<strong>le</strong> est incarnée au niveau nationalpar Jean-Louis Borloo, un <strong>le</strong>ader charismatique,cette formation politique n’apas encore de réalité loca<strong>le</strong>. Tous reste àfaire dans <strong>le</strong>s régions pour mettre surLe 19 novembre à BesançonNathalie Bertinvise la présidence duParti Radical du DoubsNommée administratrice provisoire du Parti Radical duDoubs, Nathalie Bertin en brigue désormais laprésidence. Pour l’adjointe au maire de Pontarlier, celaserait une étape qui lui permettrait ensuite de participeractivement à la mise en place dans <strong>le</strong> département del’U.D.I., <strong>le</strong> nouveau parti de Jean-Louis Borloo.“J’ai envieque çamarche.”pied l’U.D.I. et lui donner des bases. Dans<strong>le</strong> Doubs, Nathalie Bertin veut être unedes chevil<strong>le</strong>s ouvrières de ce projet.L’adjointe au maire de Pontarlier, quis’est présentée lors des dernières é<strong>le</strong>ctionslégislatives sous l’étiquette du PartiRadical sur la 5 ème circonscriptiona éténommée administratriceprovisoire de cette formationpolitique dans <strong>le</strong>Doubs. “À ce titre, je convoqueraiune assembléegénéra<strong>le</strong> <strong>le</strong> 19 novembreà Besançon. J’espère êtreélue présidente. Le caséchéant, je désignerai troisreprésentants sur <strong>le</strong> territoiredont un dans lacapita<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong>, undans <strong>le</strong> Haut-Doubs et un dans <strong>le</strong> norddu département” annonce-t-el<strong>le</strong>. Ensuite,il conviendra de réunir autour de latab<strong>le</strong> toutes <strong>le</strong>s forces du centre présentesdans <strong>le</strong> Doubs. Ce travail de fédérationa déjà commencé avec la création récentede la C.D.C. 25 (coordination descentres). Ces partis, peu représentatifspour la plupart d’entre eux, ont visib<strong>le</strong>mentcompris que s’ils voulaient avoirune chance d’exister sur la scène politiqueils n’avaient pas d’autre choix quede s’unir. “À l’intérieur de l’U.D.I., nos différencesde cou<strong>le</strong>ur politique doivents’estomper pour ne faire qu’un parti. Onsent qu’une formation centriste a de plusen plus de légitimité. Nous savons aussique si nous ne nous organisons pas en unseul parti, nous continuerons à perdredes é<strong>le</strong>ctions. Je crois que <strong>le</strong>s gens ducentre l’ont compris désormais” répèteNathalie Bertin.Les centres auront intérêt à s’entendrevite pour donner de la consistance àl’U.D.I. dans <strong>le</strong> Doubs comme ail<strong>le</strong>urs.NathalieBertin veutêtre une deschevil<strong>le</strong>souvrières del’U.D.I. dans<strong>le</strong> Doubs(photo EstherMariachere).Car l’objectif est de présenter, sous cetteétiquette, des candidats dès <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctionsmunicipa<strong>le</strong>s de 2014. Cela signifieque d’ici là, l’U.D.I. doit être opérationne<strong>le</strong>n interne, et que <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>cteurs enaient compris <strong>le</strong> principe et <strong>le</strong>s enjeux,ce qui n’est pas encore gagné. Le risqueest que <strong>le</strong>s partisans de ce mouvementdépensent plus d’énergie à expliquer laraison de l’union des centres troubléepar la position du MoDem, qu’à défendredes projets structurants pour un territoire.Mais Nathalie Bertin veut y croire. “J’aitel<strong>le</strong>ment envie que ça marche, que je mesatisferais de n’être que chef d’orchestrede tout cela.” Entendez par là que l’éluedu conseil municipal qui ira au bout deson mandat, n’est pas certaine à ce jourde se présenter à une prochaine é<strong>le</strong>ction.En revanche, el<strong>le</strong> est déterminée avecd’autres <strong>le</strong>aders politiques du Doubs àœuvrer pour que l’U.D.I. trouve sa placerapidement. ■Ford Groupe GrenardPrésente <strong>le</strong> nouveau FORD B-MAXConcept ingénieux, durab<strong>le</strong>ment innovant ; nouvel<strong>le</strong>s technologies uti<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> nouveauFORD B-MAX est un véhicu<strong>le</strong> compact dont la conception origina<strong>le</strong> vous créé de nouvel<strong>le</strong>spossibilités. Rencontre avec Vincent FAIVRE, responsab<strong>le</strong> des ventes à PontarlierCe nouveau FORD B-MAX estd’une accessibilité étonnanteet innovante ; où sont <strong>le</strong>smontants des côtés ?Ce qui est très important, eneffet, cʼest la facilité dʼaccessibilitépour monter dans cette voiture.Les montants sont intégrés surla porte avant et sur la portearrière donc rien ne gène pour,entre autres, instal<strong>le</strong>r un enfant,une personne à mobilité réduite….Quant au niveau de la sécuriténous avons eu cinq étoi<strong>le</strong>sau test “Euro N CAP”Quel est <strong>le</strong> prix de ce véhicu<strong>le</strong>? Peut-on <strong>le</strong> voir etl’essayer ?Il y a toujours <strong>le</strong> nouveau FORDB-MAX en essai et un autre enexposition ici dans notre halldʼexposition. Quant au prixdʼappel il est de 12 800 euros.Lors des essais que remarquet-ontout de suite parmi <strong>le</strong>snombreux avantages de cevéhicu<strong>le</strong> au concept ingénieux?Les personnes remarquent <strong>le</strong>côté “Minispace” avec une sensationde hauteur qui est un pointde sécurité. Il y a un coffre volumineuxavec un plancher platet <strong>le</strong> siège avant passager quipeut se rabattre pour avoir unelongueur de chargement plusimportante.Qu’en est-il au niveau écologie?Avec <strong>le</strong> tout nouveau moteuressence 3 cylindres 1.0 ecoboost120cv (élu moteur delʼannée), lʼécologie nʼa pas étéoubliée car il rejette 114g deCO2 au klm et consomme seu<strong>le</strong>ment4.9l au 100klm en parcoursmixte. ■


ESCAACTIFS.A.GUMMISWISSRECYCLING13” 120€155 80 R13<strong>le</strong>s 4 pneus175 70 R13*Montage, équilibrage et TVA incluse* Prix valab<strong>le</strong>s pour toutes <strong>le</strong>s tail<strong>le</strong>s en 13 poucesSAISON HIVER2012/2013LE LEADER DU PNEUMATIQUESUR LE CANTON DE VAUD !+ de 20 ans au service des automobilistesdéjà plus de 500 clients français nous font confiance.MARCHÉ DU PNEUMATIQUE D’OCCASIONPROMOTIONS HIVER185 65 R15195 65 R15195 55 R1515”169€<strong>le</strong>s 4 pneus*Montage, équilibrage et TVA incluse* Prix valab<strong>le</strong>s pour toutes <strong>le</strong>s tail<strong>le</strong>s en 15 pouces185 R14 C8PR195 70 R15C225 70 R15C320€<strong>le</strong>s 4 pneusRVSASPMembre de l’AssociationSuisse du PneuCAMIONNETTES & UTILITAIRES230€<strong>le</strong>s 4 pneus175 65 R14185 65 R14195 65 R1414”135€<strong>le</strong>s 4 pneus*Montage, équilibrage et TVA incluse* Prix valab<strong>le</strong>s pour toutes <strong>le</strong>s tail<strong>le</strong>s en 14 pouces225 40 R18*Montage, équilibrage et TVA incluse* Prix valab<strong>le</strong>s pour toutes <strong>le</strong>s tail<strong>le</strong>s en 18 pouces255 35 R1918”19”*Montage, équilibrage et TVA incluse* Prix valab<strong>le</strong>s pour toutes <strong>le</strong>s tail<strong>le</strong>s en 19 pouces+ de6000PNEUSd’occasion310€<strong>le</strong>s 4 pneus380€<strong>le</strong>s 4 pneusà l’état neufet à des prixincroyab<strong>le</strong>s !PNEUS SERVICE• VENTE DE PNEUS NEUFSET OCCASIONS• ATELIER DE MONTAGE ÉQUILIBRAGE• COMPAREZ AVANT D’ACHETER205 55 R16215 55 R16205 50 R16200€<strong>le</strong>s 4 pneus*Montage, équilibrage et TVA incluse* Prix valab<strong>le</strong>s pour toutes <strong>le</strong>s tail<strong>le</strong>s en 16 pouces225 45 R17215 40 R1716”17”270€<strong>le</strong>s 4 pneus*Montage, équilibrage et TVA incluse* Prix valab<strong>le</strong>s pour toutes <strong>le</strong>s tail<strong>le</strong>s en 17 poucesJANTESACIER et ALU195 65R 16C205 65R 16C215 65R 16C195 75R 16C205 75R 16C215 75R 16CJEEP & 4X4195 70R 15205 70R 15215 75R 15235 75R 15205 80R 16215 70R 16225 70R 16235 70R 16265 70R 16225 65R 17235 65R 17255 65R 17235 60R 18255 55R 18255 50R 19360€<strong>le</strong>s 4 pneus320€<strong>le</strong>s 4 pneus360€<strong>le</strong>s 4 pneus380€<strong>le</strong>s 4 pneus400€<strong>le</strong>s 4 pneus265€<strong>le</strong>s 4 pneus230€<strong>le</strong>s 4 pneus265€<strong>le</strong>s 4 pneus300€<strong>le</strong>s 4 pneus340€<strong>le</strong>s 4 pneusPaiementcarteacceptéen Suisse voisineà 20 minutesde PONTARLIERVALLORBEJaquet SAESCAACTIF SAGare<strong>La</strong> SarrazValab<strong>le</strong> jusqu’à épuisement du stock et selon arrivage.Autres dimensions et marques sur demande (Bridgestone, K<strong>le</strong>ber,Dunlop, Goodyear, etc.). Paiement uniquement comptant.ZI LE DAY1337 VALLORBE (CH)TÉLÉPHONE 0041 (0)21 843 38 05FAX 0041 (0)21 843 38 06MOBILE 0041 (0)76 (0)79 217 607 47 52 31 88E-mail :escaactif@hotmail.com


18LE <strong>La</strong> <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> <strong>Pontissalienne</strong>LE DOSSIER n° 157 n° 150 - Novembre - Avril 2012 2012 23COLLÈGESET LYCÉES,PRÉSIDENTIELLE 2012 :PAROLESDE MILITANTSMODE D’EMPLOICAMPAGNEFORMATIONEntretien des collèges et lycéesLes réseaux sociauxÇa y est, la campagne Le dynamisme officiel<strong>le</strong> pour du Haut-Doubs la présidentiel<strong>le</strong> se mesure 2012 est aussi lancée. à laIlssanté seront dedonc ses dix audépart et désormais, établissements sont tous sur scolaires. même Actuel<strong>le</strong>ment, ligne, puisqu’ilssur disposeront la bandechacun frontalière, dans <strong>le</strong>smédias audiovisuels plusieurs du même d’entre temps eux, depublics paro<strong>le</strong> jusqu’au et privés, premier modernisent tour, <strong>le</strong> 22 <strong>le</strong>urs avril. infrastructures<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> afin d’améliorer a souhaité encore donner <strong>le</strong>sdans conditions ce numéro d’accueil d’avril des la paro<strong>le</strong> élèves. auxC’est militants, <strong>le</strong> casceux de l’ombre, par queexemp<strong>le</strong> l’on voit peu du lycée et quiLes se démènent Augustinsdepuis à Pontarlier des mois quipour investit certains, 4,5 millions afin quela voix de <strong>le</strong>ur chef d’euros de fi<strong>le</strong>dans soit lades mieux travaux entendue d’extension. possib<strong>le</strong>. <strong>La</strong> Cette rénovation année, tout du pô<strong>le</strong> est bon hôtelier pour dufaire vendre : affichage,lycée Toussaint-Louverturetracts, réunions publiques,s’élèveS.M.S.,à 5 millionsnews<strong>le</strong>tters,d’euros.tweetsGrosseet toujours <strong>le</strong>sméthodes classiques comme <strong>le</strong> porte-à-porte qui revient en force. Si <strong>le</strong>s adhérents ne sontrestructuration à venir éga<strong>le</strong>ment au collège de Mouthe dans <strong>le</strong>quel <strong>le</strong>pas des milliers dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, <strong>le</strong>s partis peuvent pourtant compter sur une forte mobilisationdes militants. <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> a fait <strong>le</strong> tour de toutes <strong>le</strong>s formations politiquesConseil général du Doubs prévoit d’investir 17 millions d’euros. Zonerura<strong>le</strong> peut-être, mais force est de constater que l’activité de la Suisseen présence pour cette présidentiel<strong>le</strong>. Deux sont absentes de ce dossier, indépendammentde la volonté de laquirédactiondope la:démographie<strong>le</strong>s partisans desurJacquesla bandeCheminade,frontalièreinconnuspousse <strong>le</strong>sici, etcol<strong>le</strong>ctivitésceuxdu Front National, territoria<strong>le</strong>s qui fidè<strong>le</strong>s à <strong>le</strong>urs dimensionner sa<strong>le</strong>s habitudes, <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s n’ont aux jamais besoins. donnéCesuite mois-ci, à noslasollicitations. Dossier rédaction spécial deprésidentiel<strong>le</strong> <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> 2012, la paro<strong>le</strong>vous est aux propose militants. un tour d’horizondes enjeux de l’éducation. Un établissement manque à l’appel :<strong>le</strong> lycée Xavier-Marmier qui n’a pas pu donner suite à nos sollicitations.Présidentiel<strong>le</strong> L’éducation, : l’enjeu des col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s<strong>le</strong>s militantsLes collèges et <strong>le</strong>s lycées ne sont pas à la charge del’État. Il revient à la Région et au Département degérer et d’entretenir ce patrimoine immobilier qui pèsesur <strong>le</strong> pontlourd dans <strong>le</strong> budget de ces col<strong>le</strong>ctivités.LeLes collèges relèvent de la compétencedes Départements et <strong>le</strong>s opérations de rénovation des collègesaurait-il<strong>le</strong> chantier doit démarrer en 2015. “Lesmilitantismelycées de cel<strong>le</strong> des Régions. portent tant sur <strong>le</strong> bâti (y compris <strong>le</strong>sretrouvé desChaque année, ces col<strong>le</strong>ctivités demi-pensions et <strong>le</strong>s locaux sportifs)Maintenant que la campagne officiel<strong>le</strong> a démarré etcou<strong>le</strong>urs ?territoria<strong>le</strong>s investissent pour entretenir,que agrandir, <strong>le</strong>s temps construire, de et faire paro<strong>le</strong> fonc-des pements candidats et des matériels sont (y égaux compris <strong>le</strong>que sur la remise à niveau des équitionnerces établissements scolaires mobilier et l’informatique)” ajoute encore<strong>le</strong> militants Conseil général dequi base investit, quepardonner rendez-vous aux militants dans Financement :profit des S.M.S. et de Twitter pourdans dont el<strong>le</strong>s l’audiovisuel, ont la charge. <strong>La</strong> c’est modernisationdes collèges fait d’ail<strong>le</strong>urs par-ail<strong>le</strong>urs, 1,5 million d’euros par an pour <strong>le</strong>s réunions loca<strong>le</strong>s de campagne. Ausur <strong>le</strong>stie des grands comptent chantiers entrepris <strong>le</strong>s candidats. par adapter De<strong>le</strong>s l’extrême collèges qui font droite face, àparParti Socialiste, si on privilégie désormais<strong>le</strong>s news<strong>le</strong>tters et autres “tweets”, <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s à respecterla majorité départementa<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong>. exemp<strong>le</strong>, à une augmentation de <strong>le</strong>ursl’extrême gauche, ils sont tous mobilisés.Dans <strong>le</strong> cadre d’un plan pluriannuel effectifs ce qui est <strong>le</strong> cas à Saône, ou on n’a pas pour autant abandonné <strong>le</strong>sOn d’investissement ne sait combien qui s’étend ilsjusqu’ensont dernier, pour modifier avait rempli la structure <strong>le</strong> Palais des afin bonnes vieil<strong>le</strong>s méthodes. Pour preuve,la grande opération de porte-à-por-des recettes et la nature des dépenses engagées est obligatoire. Le can-<strong>La</strong> tenue d’un compte de campagne qui retrace très précisément l’origine2017, <strong>le</strong> précisément. Conseil général Environ du 2Doubs 000, aSports d’accueillir de Besançon des avec enfants prèsdéficientsde 5 000engagé revendique la restructuration l’U.M.P. de dans 40 <strong>le</strong> col-sympathisantslèges sur Doubs, 46 (37 un restructurations-exten-peu plus de 1 000 pas engagé dire militant. 65 millions Si <strong>le</strong>d’euros parti commu-en faveur à partir du 20 mars. “Les réseaux médiaire financier (mandataire). Ce point n’est pas nouveau. Ce qui est plusvisuels. En 2012, Car adhérent <strong>le</strong> Département ne veut a te lancée par <strong>le</strong>s militants socialistes didat ne peut pas <strong>le</strong> gérer personnel<strong>le</strong>ment et doit nommer un intersionset selon 3 constructions). la fédération départementa<strong>le</strong>rentrée du2012, Parti<strong>le</strong>s Socialiste. deux tiers Dudes côté opé-rents Dans dans <strong>le</strong> vo<strong>le</strong>t Doubs”, éducation-jeunesse <strong>le</strong>s autres com-qui un bon porte-à-porte note Nicolas Bodin, compte doit être déposé à la Commission nationa<strong>le</strong> des comptes de campagneDepuis laniste des français collégiens. revendique “220 adhé-sociaux, c’est bien, mais rien ne vaut récent en revanche, c’est ce qu’impose la loi organique du 5 avril 2006 : <strong>le</strong>durations MoDemont duété Doubs, réalisées. on avance 300 millions <strong>le</strong> posantes du Frontreprésente de gauche (<strong>le</strong>chaqueParti <strong>le</strong> secrétaire départemental du parti. et des financements politiques (C.N.C.C.F.P.) – et non plus au Conseil constitutionnel– au plus tard <strong>le</strong> neuvième vendredi suivant <strong>le</strong> secondLe tour collège de scru-chiffre d’euros de 500. ont Dans été consommés <strong>le</strong>s autres partis, sur <strong>le</strong>sde gauche, la Gauche année unitaire, environ République1,6 et million socialisme,20 %Nous ciblons des rues ou des secteurs<strong>le</strong>s495chiffresmillionssontd’eurosinférieursdédiés: Europeà ce programmequi vise “d’une part à donner<strong>le</strong>ctivité (100 millionsLucie-AubracduConvergencesbudget de laetcol-où <strong>le</strong>s gens sont peu allés voter lors des tin, afin d’en vérifier la régularité.Écologie-Les Verts annonce “200 adhérents”pour <strong>le</strong> Doubs, dont 130 sur <strong>le</strong> ouvriers de Francealternative,aux élèves et au personnel des collègesde mètres<strong>le</strong> Parti communiste des précédentes échéances.” <strong>La</strong> campagne Pour chaque candidat, ses dépenses de campagne sont plafonnées. Son montant,actualisé par décret, s’é<strong>le</strong>vait en 2007 à 16,16 millions d’euros à Doubs pourfait<strong>le</strong>sd’euros),et la Fédération<strong>le</strong> Conseilse jouera donc plus dans <strong>le</strong>s cagessecteur<strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>uresde Besançon.conditionsLe F.N.,d’enseignement,fidè<strong>le</strong> à pourcarrés.une alternativegénéralsocia<strong>le</strong>supporteet écologique)comptent, chacune d’el<strong>le</strong>s, tout qu’à la télévision cette année, à entendre remboursement des frais de campagne est prévu. Mais attention, pas pouréga<strong>le</strong>mentla charge despartie tour. desUnson habitude, se terre dans <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce.d’escalier et dans <strong>le</strong>s réunions publiques candidats au premier tour et à 21,59 millions pour ceux du secondde travail et d’accueil en dotant <strong>le</strong>s établissementsdes équipements modernesEt <strong>le</strong>s plus petits partis, eux, ne comptentpas plus de quelques dizaines pourtant, ils ont su, emmenés par <strong>le</strong>ur pagne. Paradoxal. On trouve <strong>le</strong> même <strong>le</strong> remboursement pour <strong>le</strong>s candidats présents au 1transports scolairesau plus quelques dizaines d’unités. Et <strong>le</strong>s principaux Q.G. locaux de cam-tous et c’est là que certains “petits” prennent des risques énormes. trois En établissementseffet,adaptés aux exigences pédagogiques.gratuits (moins d’unD’autre part, à garantir un égal accèstiers des départementser tour s’élève seu<strong>le</strong>mentd’adhérents dans <strong>le</strong> département, parfoismoins de dix pour <strong>le</strong>s formationsun véritab<strong>le</strong> engoue-page 24) dont la stratégie a été de véri-moins de 5 % des suffrages exprimés (808 000 euros en 2007). Un règ<strong>le</strong>ment-<strong>le</strong>ader national, créer discours au Front de gauche (voir au 1/20aux structures éducatives entre <strong>le</strong>sfrançais sont dans ceème du plafond des dépenses du premier tour pour ceux ayant obtenuneufspopulations et <strong>le</strong>s territoires” indiquentcas) pour 28 000<strong>le</strong>s moins populaires. Le N.P.A. parment, y compris loca<strong>le</strong>ment.n’est pas en reste avec l’appui des dont la situation financière était simp<strong>le</strong>ment catastrophiqueconstruits<strong>le</strong>s services du Département. <strong>La</strong> <strong>La</strong>tab<strong>le</strong>ment quadril<strong>le</strong>r <strong>le</strong> terrain. L’U.M.P. couperet pour certains petits partis, à l’image d’Europe Écologie-Les Vertsélèves, soit 25 millionsexemp<strong>le</strong> totalise 70 adhérents dans <strong>le</strong>construction du collège Lucie-Aubracd’euros.par avant <strong>le</strong> Département.mêmeDoubs.campagne Le travail du militant Jeunes Pops et l’utilisation massive, l’amorce de la campagne. Un score inférieur à 5 % serait peut-être fatal auà Doubs est une des illustrations deDe son côté, <strong>le</strong> ConseilPourtant, ils sont tous mobilisés à touta fortement évolué ce n’était pas son habitude, d’Internet.cette politique volontariste en faveurse joueraparti écologiste. Depuis 2001, <strong>le</strong> remboursement par l’État est de la moitiérégional de Franchejusteun mois du premier tour. Et cedepuis la campagne Seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s formations <strong>le</strong>s plus modestes de ce plafond pour ceux ayant recueilli plus de 5 % des voix (8,08 millionsdes collégiens.Comté a la charge de ne immobilier à entretenir couvre (28,8 millions d’euros) et soutenir re est réparti entre <strong>le</strong>s formations sanitaireset socia<strong>le</strong>s (18,8 millions d’euros),ne sont pas forcément <strong>le</strong>s favoris des dans <strong>le</strong>s précédente avec la ne peuvent pas compter sur une mobilisationd’euros en 2007). Pour <strong>le</strong>s candidats présents au second tour, il s’élève à laEn revanche, il n’y aura pas d’autres100 lycées qui 1,6 million de mètres carrés. En 2012, l’investissement (54,8 millions d’eurossondagesconstructionsou <strong>le</strong>sdansmieux<strong>le</strong> Haut-Doubsplacés dansmaisla cages généralisationaccueil<strong>le</strong>ntdes48nouvel<strong>le</strong>s066 cette col<strong>le</strong>ctivitéde masse.aAinsiconsacré<strong>le</strong> Bisontinà la politiquede formationmoitiédont 45dumillionsplafondd’eurosdes dépensespour la rénovationdu secondla formationtour (10,79professionnel<strong>le</strong>millions d’euroscontinueencoursedes projetsà l’Élyséede modernisationqui font <strong>le</strong> pluspourde<strong>le</strong>sélèvestechnologies(62 lycéeset Jean-Claude Chomette186,6qui nemillionscomptera2007). Dansdes lycéestous <strong>le</strong>set 9,8cas,millionsces remboursementsd’euros (35,9ne peuventmillionspas êtred’euros)plus importantsd’escalier.etbruitétablissementsou qui saventscolaires<strong>le</strong> mieuxdeseMouthefairel’explosionpublicsdeset 38réseauxlycées d’eurosque surdontlui-même83,6 millionspour faired’eurosavancersous pourquel’équipement,<strong>le</strong>s dépensesl’entretiendéclaréescourantpar <strong>le</strong>sl’environnementcandidats.et la gestion de la formation(3,4entendre.qui feraLel’objetcas dudeFronttravauxdeaugauchedeuxièmesociaux.privésÀsousl’U.M.P.contrat).parforme<strong>le</strong>s idéesde créditsde sond’interventionmentor NicolaspourEndeseffet,gymnases).l’autre règ<strong>le</strong> en matière de financement desmillionscampagnesd’euros).est la limitation■est symptomatiquetrimestre 2014,deetcetdeétatFrasnede fait.dontexemp<strong>le</strong>,Cumulé,onceapatrimoi-mis de Dupont-Aignan.assurer <strong>le</strong> fonctionnementChacun sesdesmoyens,lycées Le restedesdedonscettedesenveloppepersonnesbudgétai-privées à 4 600 euros. Depuis 1995, <strong>le</strong>s donsT.C.Leur candidat Jean-Luc Mé<strong>le</strong>nchon,côté la traditionnel<strong>le</strong> chacun sa méthode. ■des entreprises privées sont interdits. ■avant d’investir la Bastil<strong>le</strong> <strong>le</strong> 18 mars<strong>le</strong>ttre aux militants auJ.-F.H.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 201219COLLÈGE MALRAUX<strong>La</strong> sérénité est de mise dans ce collège pontissalienqui se distingue par quelques classes et orientationsparticulières qui confortent encore son intégrationdans l’environnement socio-économique.Le collège Malraux n’est pas unestructure expérimenta<strong>le</strong>. On ydispense <strong>le</strong>s mêmes enseignementsqu’ail<strong>le</strong>urs. Ses singularitésentrent dans <strong>le</strong> champ des libertéspédagogiques accordées à chaqueétablissement. 457 élèves sont scolarisésdans ce collège qui compte unenouvel<strong>le</strong> classe depuis la rentrée 2012.Ce qui peut se comprendre avec unbassin de rattachement tourné largementvers la bande frontalière à fortevitalité démographique.Avec un effectif moyen de 25 élèvespar classe, la densité semb<strong>le</strong> très acceptab<strong>le</strong>au pied du <strong>La</strong>rmont. Premièrespécificité loca<strong>le</strong> : l’Unité PédagogiqueOuverture sur l’extérieurCultivonsnos différencespour Élèves Allophones Arrivants. Cettesection est destinée aux enfantsvenus de l’étranger et qui ne maîtrisentpas encore suffisamment <strong>le</strong> françaispour suivre une scolarité norma<strong>le</strong>.Probab<strong>le</strong>ment la classe la pluscosmopolite du Haut-Doubs. El<strong>le</strong> comprendactuel<strong>le</strong>ment une dizaine d’élèvesen provenance de Chine, du Pakistan,de Roumanie, du Congo, d’Argentine.<strong>La</strong> fourchette des âges s’éta<strong>le</strong> de 11 à16 ans. Cette section n’accueil<strong>le</strong> jamaisplus de 15 élèves. El<strong>le</strong> est animée parune enseignante de <strong>le</strong>ttres accompagnéed’une assistante pédagogique.“L’essentiel du travail porte surl’apprentissage de la langue”, expliqueL’unitéPédagogique pourÉlèves AllophonesArrivants ex-C.L.I.N. enseignela maîtrise dufrançais auxenfants venus depays étrangers.Le collègeMalraux accueil<strong>le</strong>457 élèves et vientd’ouvrir unenouvel<strong>le</strong> classeà la rentrée.<strong>La</strong> section sport partagé regroupe des élèves qui développentdes actions autour du sport et du handicap.Muriel<strong>le</strong> Faivre, la principa<strong>le</strong>. L’objectifétant d’intégrer assez rapidement <strong>le</strong>senfants dans <strong>le</strong> circuit normal.L’innovation de la rentrée au collègeMalraux, c’est la classe de 4 ème “Ouverturesur <strong>le</strong> monde”. El<strong>le</strong> rassemb<strong>le</strong> 23élèves qui partent en stage un mercredisur deux à l’extérieur. “Tout fonctionnesur la base du volontariat desélèves, des parents et des enseignants.Ils sont accueillis en entreprises ouail<strong>le</strong>urs. Il s’agit bien sûr de séancesd’observation.” Cette classe s’inscritdans <strong>le</strong>s parcours des métiers et desformations, comme <strong>le</strong> précise Muriel<strong>le</strong>Faivre, agréab<strong>le</strong>ment surprise parl’adhésion du tissu socio-économiqueau dispositif.Autre originalité pédagogique del’établissement : la section sport partagée.El<strong>le</strong> fonctionne<strong>La</strong> classela pluscosmopoliteduHaut-Doubs.depuis la rentrée 2011et réunit 12 élèves quidéveloppent des actionsautour du sport et duhandicap. Le champd’actions est vaste :accompagnement dedéficients visuels ou depersonnes hémiplégiquesen randonnéeou en ski à l’aided’engins de portage adaptés. “On a établiun partenariat avec un centre dejeunes aveug<strong>le</strong>s basé à Besançon. Oncollabore avec l’association Apach’Évasionet on va développer des échangesavec l’A.D.A.P.E.I. Au niveau de laconnaissance de l’autre et du partage,c’est une vraie richesse”, souligne PhilippeC<strong>le</strong>rc, <strong>le</strong> principal adjoint. Cetteclasse s’adresse seu<strong>le</strong>ment à desenfants en classe de 4 ème qui sont mobilisésune après-midi par semaine enmoyenne. Le projet est soutenu par <strong>le</strong>Rectorat qui injecte <strong>le</strong>s moyens financiers.■F.C.VALDAHONDepuis janvier 2011 etl’inauguration du “nouveau”collège,l’établissement Edgar-Faure de Valdahon fait partiedes sites ayant subi un sacrélifting. Rénové et agrandi pourun montant total de 17,3 millionsd’euros après 28 mois detravaux, pris en charge par <strong>le</strong>Conseil général, <strong>le</strong> collège situénon loin du centre en directionde Vercel a la particularité deEdgar-Faure entre nouveautés et insécuritéDe la vidéoprotectionaux circuits courtsLe collège de Valdahon a bénéficié d’un vaste programmed’agrandissement et de réhabilitation des classes,de l’internat et de la cuisine. En proie à des incivilités,il sera équipé en vidéo-protection. Une première.disposer d’un internat. De quoiremémorer certains souvenirs,notamment ceux d’André Badot,historien local et professeurd’al<strong>le</strong>mand aujourd’hui en retraite: “En 1960, à la création, jeme souviens que deux classes desixième avaient cours dans unesal<strong>le</strong> de bistrot ! On ne parlaitpas de collège à l’époque maisde cours complémentaire” ditil.Les garçons logeaient alorsà l’internat et <strong>le</strong>s fil<strong>le</strong>s ail<strong>le</strong>urs,soit chez l’habitant soit à l’étagede la maison du directeur. Touta bien changé. Les murs biensûr, mais aussi la discipline.<strong>La</strong> municipalité, en lien avecl’inspection d’académie, envisageen effet la mise en placedès 2013 de caméras de vidéoprotectionpour surveil<strong>le</strong>rl’extérieur des bâtiments souventtaggés. Ces mesures pourraientéga<strong>le</strong>ment inciter à évitercertains trafics. <strong>La</strong> mairiedu Valdahon est éga<strong>le</strong>ment partieprenante de ce projet etdevrait l’étendre à d’autres secteurs(voir <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>de septembre). Les lieuxoù seront placées <strong>le</strong>s camérasont été définis après concertationavec un gendarme référentcomme à l’entrée du collège où11 bus stationnent et 500 élèvestransitent, devant <strong>le</strong> presbytèreet place De Gaul<strong>le</strong>.Outre <strong>le</strong>s 28 chambres del’internat réhabilitées, <strong>le</strong>s élèvesbénéficient d’un centre de documentationneuf où ils n’ont plusfroid. Quant aux sal<strong>le</strong>s de classe,la plupart bénéficient dematériel high-tech : télés, ordinateurs.Le sport n’est pas enreste : une sal<strong>le</strong> d’activité (appartenantà la commune) a été réintégréeau collège. L’accès au collègea été réaménagé. Idem pourEnviron 500élèves sontinscrits aucollège de Valdahonqui a subi uncoup de jeune.Ici, unesal<strong>le</strong> declasseflambantneuve (photoarchivesL.P.P.).<strong>le</strong>s différents pô<strong>le</strong>s d’activitésoù la circulation des personnesa été optimisée (administration,sal<strong>le</strong> des profs, vie scolaire…).Enfin, la cantine flambant neuvefait figure de modè<strong>le</strong> : el<strong>le</strong>promeut <strong>le</strong>s circuits courts enmatière d’approvisionnement,la plupart des aliments étantachetés chez des agriculteurslocaux. ■


20 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012DOSSIERLYCÉE TOUSSAINT-LOUVERTUREcomptait <strong>le</strong>ver <strong>le</strong> pied envenant à Pontarlier, DamienPéchard <strong>le</strong> nouveau proviseurqui a pris la succession S’ild’Eliane Til<strong>le</strong>rot à la tête del’établissement est plutôt mal tombé.Il aura à accompagner l’un des chantiers<strong>le</strong> plus importants dans l’histoiredu lycée Toussaint-Louverture dont laconstruction remonte au début desannées 60.Le pô<strong>le</strong> hôtel<strong>le</strong>rie a bien subi quelquesremaniements mais <strong>le</strong> vieillissementdes installations et <strong>le</strong>s évolutions enmatière de pédagogie et des normesd’hygiène et de sécurité ont conduit <strong>le</strong>Conseil régional à décider de <strong>le</strong>ur rénovationet de <strong>le</strong>ur mise à niveau. “<strong>La</strong>réf<strong>le</strong>xion date de plusieurs années etcette restructuration s’avérait nécessaire.On va pratiquement doub<strong>le</strong>r lasurface des locaux dédiés aux métiersde l’hôtel<strong>le</strong>rie et de la restauration”,confirme Daniel Bully, <strong>le</strong> chef des travauxdans ces formations.Le projet comprend la création d’unpô<strong>le</strong> d’initiation constitué d’une cuisinepédagogique, de sal<strong>le</strong>s de technologieet d’un restaurant d’initiation. Ilintègre aussi un pô<strong>le</strong> d’application avecune cuisine et un restaurant. “Comme<strong>le</strong>s deux sal<strong>le</strong>s sont contiguës, onpourra au besoin n’en faire qu’une”,poursuit Daniel Bully qui a particulièrementapprécié qu’on prenne encompte <strong>le</strong>s attentes des enseignantsInvestissement : 5,4 millions d’eurosLe pô<strong>le</strong> hôtel<strong>le</strong>rie-restauration de Toussaint refait à neufCe projet piloté par <strong>le</strong> Conseil régional comprend larénovation complète des installations liées auxmétiers de l’hôtel<strong>le</strong>rie et de la restauration.Une opération qui s’éta<strong>le</strong>ra jusqu’en 2015.Perspective sur l’entrée du futur restaurantd’application (image Paillard Architecte).dans la conception du nouveau pô<strong>le</strong>.Ce n’est pas toujours <strong>le</strong> cas ail<strong>le</strong>urs.Des espaces communs : vestiaires,réserves matériels compléterontl’ensemb<strong>le</strong>. Par ail<strong>le</strong>urs, l’opérationcomporte l’aménagement des espacesextérieurs et d’un quai pour <strong>le</strong>s livraisons.<strong>La</strong> création d’un local “déchets”commun à la demi-pension et au pô<strong>le</strong>hôtel<strong>le</strong>rie est éga<strong>le</strong>ment intégrée. <strong>La</strong>configuration relativement étroite desbâtiments a nécessité de réaliser uneextension d’environ 350 m² afin derendre <strong>le</strong> projet plus fonctionnel, defaciliter <strong>le</strong>s liaisons entre espaces etde maintenir la nécessaire proximitéentre <strong>le</strong>s cuisines et <strong>le</strong>s sal<strong>le</strong>s de restaurant.Quand tout sera terminé, <strong>le</strong>s clientsdu restaurant d’application entrerontdans l’établissement par la rue desFusillés qui sera la vitrine du pô<strong>le</strong>hôtelier, de son savoir-faire, de sa modernitéet de sa qualité. Le choix des matériauxet du matériel est défini pourréduire <strong>le</strong>s coûts de maintenanceet d’entretien.Doub<strong>le</strong>rla surfacedes locaux.Les performances techniquessont aussi unepriorité. Le chantier estsegmenté en 7 tranchesde travaux avec une premièrelivraison du pô<strong>le</strong>pédagogique fin 2013 quisera suivie par cel<strong>le</strong> dupô<strong>le</strong> application au printemps2015. “Les effectifspasseront alors de 24 àDaniel Bully,<strong>le</strong> chef destravaux dupô<strong>le</strong> hôtel<strong>le</strong>rie,etDamienPéchard, <strong>le</strong>nouveauproviseurprésentent<strong>le</strong> plan dunouveau pô<strong>le</strong>dont <strong>le</strong>stravauxdébutent ruedes Fusillés.30 élèves dans toutes <strong>le</strong>s sections.”Aujourd’hui, <strong>le</strong> lycée Toussaint-Louverturepropose trois C.A.P. : cuisine,restaurant, pâtisserie et deux Bac Pro,cuisine et service. “On travail<strong>le</strong> sur unprojet de Bac pro pâtisserie-boulangerieen trois ans”, ajoute Damien Péchard.Ce nouvel espace pourra servir de supportà des concours de cuisine, à la préparationde cocktails, de repas col<strong>le</strong>ctifsdans la mesure ou cela rentre dans<strong>le</strong>s travaux pratiques des élèves.“L’action pédagogique prime toujours”,rassure <strong>le</strong> proviseur. A signa<strong>le</strong>r queToussaint-Louverture est inscrit auprojet Léonardo qui permet à des élèvesen hôtel<strong>le</strong>rie d’effectuer un stage enAng<strong>le</strong>terre. ■F.C.PONTARLIERSur tous <strong>le</strong>s frontsIl se passe toujoursquelque choseau collège GrenierPas <strong>le</strong> temps de s’ennuyer dans cet établissementtrès ouvert sur <strong>le</strong>s activitésculturel<strong>le</strong>s, ludiques et sportives. L’éco<strong>le</strong>de l’épanouissement.Qu’il est loin <strong>le</strong> temps deseffectifs à 800 élèves,des “préfa” qui envahissaientla cour principa<strong>le</strong>.L’ouverture du collègede Doubs a permis de régu<strong>le</strong>rla situation. Avec 482 élèves, onrespire mieux à Grenier.L’ambiance semb<strong>le</strong> propice à lacréativité pédagogique. “Tous<strong>le</strong>s élèves de 5 ème sont engagéssur des projets spécifiques. Quandils sont en 6 ème , ils émettent desvœux qui sont pris en comptedans l’élaboration des thématiquesqui serviront de supportpédagogique en 5 ème ”, expliqueÉric Delacroix, <strong>le</strong> principal.Classe nature, bilangue, médiéva<strong>le</strong>ou encore axée sur <strong>le</strong> développementdurab<strong>le</strong> et international,on trouve de tout au collègeGrenier. Chaque thème setraduit par un programmed’activités spécifiques. Exemp<strong>le</strong> :<strong>le</strong>s deux classes développementdurab<strong>le</strong> effectueront un voyagedans <strong>le</strong>s Cornouail<strong>le</strong>s. Ce dispositifest reconduit depuis plusieursannées. Pour l’anecdote,<strong>le</strong>s classes ont prisEl<strong>le</strong>sadoptentsystématiquementun phoque.l’habitude de visiterrégulièrementun site animalieroù el<strong>le</strong>s adoptentsystématiquementun phoque.Lequel animal nerevient pas à lanage jusqu’à Pontarlier.Qu’on serassure.Les enseignants développentaussi des projets : atelier théâtre,goût et terroir, séjour en Italiepour <strong>le</strong>s latinistes. “On a définiun projet d’établissement basésur l’ouverture culturel<strong>le</strong>. Cettedynamique nécessite une gestionconstante des budgets pourque cela profite au mieux àchaque élève”, poursuit Éric Delacroix.Le collège participe à tous<strong>le</strong>s dispositifs mis en place par<strong>le</strong> Conseil général : collège authéâtre, au musée, au cinéma.Il propose aussi del’accompagnement éducatif sousforme d’aide aux élèves, d’aideaux devoirs, pratique des artsplastiques…<strong>La</strong> pause méridienne fait la partbel<strong>le</strong> aux initiatives animéespar des enseignants et des associationsloca<strong>le</strong>s : club tarot,scrabb<strong>le</strong>, chora<strong>le</strong>, ensemb<strong>le</strong> instrumental.Le sport a toute saplace dans l’établissement. “Ons’est organisé pour que <strong>le</strong>s élèvesde 6 ème passent tous à la piscinesur un cyc<strong>le</strong> annuel.” Les clubslocaux de ski, de canoë-kayak,d’escrime interviennent régulièrement.Le collège Grenieradhère aussi aux sections sportivesinter-établissements quiregroupent des élèves licenciésdans des clubs de foot, de handbal<strong>le</strong>t de ski nordique. “On saitpouvoir s’appuyer sur un C.D.I.très dynamique”, apprécie ÉricDelacroix.Dans ce collège proche de lagare, on a pris <strong>le</strong> train des nouvel<strong>le</strong>stechnologies. Grenier adhèreainsi au dispositif E.N.O.E. :établissement numérique ouvertévolutif. Grâce à cet outil, <strong>le</strong>sparents peuvent se connecterau site de l’établissement etconsulter <strong>le</strong>s cahiers de texte,<strong>le</strong>s notes, <strong>le</strong>s absences de <strong>le</strong>ursenfants. “On a aussi mis en pla-“Le portailuniqueE.N.O.E.répondaità un besoinet à unevolonté detravail<strong>le</strong>ravec <strong>le</strong>sparents”,indique<strong>le</strong> principalÉricDelacroix.ce un atelier parents avec deuxprofesseurs où l’on aborde toutes<strong>le</strong>s questions de parentalité sousforme d’échanges de pratiques.”Éric Delacroix n’oublie pas <strong>le</strong>spartenariats établis avec <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivitésloca<strong>le</strong>s pour mener différentesactions préventives oud’accompagnement personnaliséà l’image du Programme deRéussite Éducative. “On faitéga<strong>le</strong>ment partie de l’observatoirede la Sécurité. Ces démarchesaboutissent parfois à la mise enplace d’opération ciblée commece fut <strong>le</strong> cas avec tolérance-différence”,conclut <strong>le</strong> principal. ■


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 21LEVIERLycée <strong>La</strong>sal<strong>le</strong>Le self à vocation éducativeL’éco<strong>le</strong> d’agriculture de Levier a investi dans la rénovationcomplète de son espace restauration en privilégiant une gestionautonome et responsab<strong>le</strong> de la nourriture. Pas de gaspi.<strong>La</strong> réputation d’un établissementpasse par desconditions d’accueilconfortab<strong>le</strong>s surtoutquand on reçoit beaucoupd’internes comme c’est <strong>le</strong> cas aulycée <strong>La</strong>sal<strong>le</strong> où 80 % des élèvesviennent à la semaine.“Les locauxde l’ancien self utilisé à la foispar <strong>le</strong> collège et <strong>le</strong> lycée n’étaientplus du tout attractifs. On a doncprocédé à la rénovation complètede la restauration et on disposemaintenant d’un équipementmoderne où l’on sert 600 à650 repas par jour”, confie YvesDuthoit, <strong>le</strong> directeur du Lycée.L’outil semb<strong>le</strong> plaire aux élèvesqui ne par<strong>le</strong>nt plus de self maisde cafétéria. Ils ont gagné enautonomie avec la possibilité dese servir eux-mêmes en entrée.Sauf, qu’ils auront droit au platchaud si et seu<strong>le</strong>ment si l’assietteManger à safaim sansgaspil<strong>le</strong>rc’estpossib<strong>le</strong> etvivementconseilléà la“cafétéria”de l’éco<strong>le</strong>d’agriculture.Yves Duthoitmontre <strong>le</strong>nouveauhangar quiabrite unepartie de lacarrièreéquestre.est vide. Comme prise deconscience, il n’y a pas mieux.“Ils font l’apprentissage del’autonomie et sont aussi sensibilisésau gaspillage.” Ce quin’est pas pour déplaire du directeurqui voit là aussi un bonmoyen de s’aligner sur <strong>le</strong>sva<strong>le</strong>urs chrétiennes qui régissentl’état d’esprit de cette éco<strong>le</strong>privée. Ce type de service n’estpas propre à Levier. “Avec madame,Masson la directrice du collège,on s’est inspiré de ce qui sefait déjà dans une éco<strong>le</strong> à Lons<strong>le</strong>-Saunier”,reconnaît YvesDuthoit.<strong>La</strong> démarche ne s’arrête pas àl’assiette. El<strong>le</strong> se poursuit auniveau du tri sé<strong>le</strong>ctif des déchetset s’inscrit dans la perspectived’une plateforme de compostage.Avec ce nouveau self, <strong>le</strong>s deuxdirecteurs comptent biens’approvisionner davantage enproduits locaux tout en sachantqu’il serait diffici<strong>le</strong> sanitairementparlant d’exploiter <strong>le</strong> fruitde ses propres productions.L’actualité au lycée agrico<strong>le</strong> ettechnologique <strong>La</strong>sal<strong>le</strong>, c’est aussila réalisation d’un nouveauhangar recouvrant en partie lacarrière réservée à l’équitation.<strong>La</strong> filière cheval occupe une placeimportante dans <strong>le</strong>s formationsproposées. “Le bac professionnelconduite et gestion del’entreprise hippique a évoluéavec plus d’équitation au programme,d’où la nécessité depouvoir pratiquer à l’abri dansune région comme la nôtre.” Àplus long terme, une réf<strong>le</strong>xionest menée sur la création d’unnouveau bâtiment pédagogiqued’é<strong>le</strong>vage qui servira à toutes<strong>le</strong>s formations. Il n’y a plus debovin sur la ferme du lycée car<strong>le</strong>s installations n’étaient plusaux normes. “Comme on tient àremettre la pratique professionnel<strong>le</strong>au cœur de nos enseignements,il faut avoir <strong>le</strong>s outilsadéquats. C’est aussi une façonde réaffirmer notre caractéristiqueagrico<strong>le</strong>.”Pas d’esbroufe dans la conceptionde ce bâtiment qui seraavant tout fonctionnel, modulab<strong>le</strong>et évolutif. <strong>La</strong>ncement duchantier prévu en 2013. ■F.C.IMMOBOISCONCEPT<strong>La</strong> preuvepar 3


22 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012DOSSIERPONTARLIERcatholique à Pontarlier,c’est quatre établissements: l’éco<strong>le</strong> primaire Saint-L’enseignementJoseph et <strong>le</strong> lycée professionnelSaint-Bénigne, gérés par l’associationdiocésaine, puis <strong>le</strong> collège et <strong>le</strong> lycéedes Augustins, sous l’autorité de lacongrégation des sœurs de la Charité.C’est cet ensemb<strong>le</strong> ne réunissant pasmoins de 1 390 potaches (400 à Saint-Joseph, 110 à Saint-Bénigne, 550 aucollège et 330 au lycée des Augustins)que supervise depuis septembre dernierDaniel Boissenin, <strong>le</strong> nouveau directeurqui a remplacé Christophe Blanchardparti en Haute-Savoie.Le changement est notab<strong>le</strong> pour <strong>le</strong> nouveauresponsab<strong>le</strong> en provenance dugroupe scolaire Saint-Joseph à Héricourt,plus modeste en tail<strong>le</strong>. Il apprendencore à apprivoiser cegrand ensemb<strong>le</strong> et doitgérer notamment <strong>le</strong> suiviet la fin d’un grandchantier de 4,5 millionsd’euros d’investissement :la création du nouvelinternat qui intervientaprès la création d’ungymnase et la réfectiondu self. L’aménagementintérieur est en cours, <strong>le</strong>sfaçades sont bientôt terminées.“Nous avonsautofinancé en grandepartie cet investissementpar nos fonds propres etun emprunt. Nous avonsaussi bénéficié de152 internesLes Titines continuent à investirEn janvier prochain, <strong>le</strong> lycée des Augustins bénéficiera d’un internatflambant neuf. Plus de 4,5 millions d’euros sont investis dans ce nouveauprojet. Les Augustins continuent à viser l’excel<strong>le</strong>nce.“C’estdiffici<strong>le</strong>de fairemieux.”Le nouvelinternat seraopérationne<strong>le</strong>n janvier(image A.R.T.et associés).Les travauxsont en coursd’achèvementsur la rue duCommandantVa<strong>le</strong>ntin.quelques subventions. Les 4,5 millionscorrespondent au rachat du terrain àla fromagerie Arnaud, <strong>le</strong> bâtiment etses équipements. Tout doit être terminépour que <strong>le</strong>s internes intègrent <strong>le</strong>slieux à la rentrée de janvier” note DanielBoissenin. Cet internat flambant neufsera composé de deux étages de 60chambres et d’un étage de 32, soit 152places au total. Il y aura aussi un grandamphithéâtre de 172 places et une sal<strong>le</strong>de convivialité. “Les internes sontactuel<strong>le</strong>ment 120, ils sont répartis surtrois sites différents. Tout <strong>le</strong> mondeattend avec impatience ce nouvel internatqui sera comp<strong>le</strong>t dès <strong>le</strong> départ” ajoute<strong>le</strong> directeur. <strong>La</strong> demande est tel<strong>le</strong>que l’internat sera rempli dès sa miseen service. “Nous serons déjà au maximumde nos possibilités. Nousaccueillons des élèves du Haut-Doubsbien sûr, mais éga<strong>le</strong>ment de Besançon,du Jura, du pays de Montbéliard etmême de Suisse.”<strong>La</strong> notoriété des Augustins, classémeil<strong>le</strong>ur lycée de Franche-Comté, continuedonc à croître. Plusieurs raisonspour expliquer cette renommée selon<strong>le</strong> directeur : “Les parents attendent denous de l’encadrement, du suivi, unequalité d’accueil et une réponse aux difficultésqui pourraient surgir. Nousnous attachons à répondre à toutes cesquestions.” Le résultat est là, notammentdu point de vue de la réussitescolaire, avec un taux de succès au Bacqui atteint <strong>le</strong>s 100 % dans <strong>le</strong>s trois sections: S., E.S. et L. “C’est diffici<strong>le</strong> defaire mieux, la seu<strong>le</strong> crainte pour nousest de faire moins bien” sourit DanielBoissenin qui explique cette réussitedans la méthode suivie. Par exemp<strong>le</strong>lors d’un conseil de classe, si la moindredifficulté apparaît, il y aura toujoursquelqu’un pour prendre en charge immédiatementl’élève en difficulté, suite àun entretien individuel organisé systématiquement.<strong>La</strong> rançon du succès,c’est que <strong>le</strong>s Titines sont contraintesde refuser du monde actuel<strong>le</strong>ment. Les20 classes de collèges et <strong>le</strong>s 11 classesde lycée sont p<strong>le</strong>ines. Et l’ambiance estapparemment très familia<strong>le</strong> dans cetétablissement qui reste à dimensionhumaine. ■J.-F.H.330 lycéens et 550 collégiens, l’effectif des Augustins est en hausse.Daniel Boissenin est <strong>le</strong> nouveau proviseurdes Augustins. Il arrive d’Héricourt.FRASNE Travaux annoncés pour 2015Le collège a besoind’un gymnaseLe Conseil général a engagé <strong>le</strong>s discussionsavec la mairie autour de la rénovation du collègeÉmi<strong>le</strong>-<strong>La</strong>roue. Pour <strong>le</strong> maire Philippe Alpy, un desenjeux majeur du projet est la construction d’ungymnase, qui n’est pas encore actée.Le collège Émi<strong>le</strong>-<strong>La</strong>roue de Frasne est inscrit au tab<strong>le</strong>au des établissementsscolaires que <strong>le</strong> Conseil général envisage de rénover.<strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivité prévoit que <strong>le</strong>s travaux démarrent en 2015. Pour“Le construiredans <strong>le</strong>collège,mais cesera diffici<strong>le</strong>.”À la rentrée 2012, <strong>le</strong> collège accueillait 341 élèves,soit 13 élèves de plus qu’en 2011.l’instant, <strong>le</strong> projet est à l’étude. Son contenu n’est pas encore arrêté.Le Département travail<strong>le</strong> sur ce dossier en partenariat avec la mairiequi ne cache pas ses attentes. “Nous sommes actuel<strong>le</strong>ment dans la phased’évaluation des besoins. Nous devons voir ce qu’il est possib<strong>le</strong> de fairesur <strong>le</strong> périmètre du collège” précise <strong>le</strong> maire Philippe Alpy.Parmi <strong>le</strong>s équipements que la commune voudrait voir sortir de terrepour faciliter la pratique sportive des collégiens, il y a un gymnase quiservirait par ail<strong>le</strong>urs, en dehors des heures de cours, au tissu associatiflocal. Car actuel<strong>le</strong>ment, pour pratiquer <strong>le</strong> sport en sal<strong>le</strong> à Frasne,<strong>le</strong>s élèves et <strong>le</strong>ur professeur doivent marcher quelques minutes, traverserla R.D. 471 pour se rendre à la sal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>ntequi aurait besoin el<strong>le</strong> aussi d’être rénovée. “Legymnase est devenu un outil nécessaire au collège età l’attractivité de notre territoire. Avec cet équipement,nous voudrions satisfaire la demande de lapopulation. L’idéal serait de pouvoir <strong>le</strong> construiredans <strong>le</strong> collège, mais ce sera diffici<strong>le</strong>” poursuit l’élu.Aujourd’hui, <strong>le</strong> projet est ouvert, alimenté par <strong>le</strong>sréf<strong>le</strong>xions de chacun. Ce que redoute la mairie deFrasne, c’est que dans <strong>le</strong> contexte budgétaire contraint,<strong>le</strong> dossier Emi<strong>le</strong>-<strong>La</strong>roue soit minimisé par <strong>le</strong> Département.“Aucune col<strong>le</strong>ctivité n’échappe aux restrictionsbudgétaires. Nous craignons être <strong>le</strong>s parentspauvres de la restructuration des collèges engagéepar <strong>le</strong> Conseil général. Or, nous voulons bénéficierdu même traitement que <strong>le</strong>s établissements du Russeyou de Valdahon. Ils ont obtenu des financementsqui <strong>le</strong>ur ont permis de devenir des établissementsmodernes” estime Philippe Alpy. Si gymnase il y a,il est improbab<strong>le</strong> que <strong>le</strong> Conseil général supportel’investissement à lui seul. <strong>La</strong> commune, voire lacommunauté de communes, devrait être mise àcontribution. ■


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 23MOUTHE Deuxième trimestre 2014Coup de jeune pour<strong>le</strong> collège de la SourceLe Conseil général du Doubs envisage d’investir17 millions d’euros dans cet établissement scolaire quipourra accueillir à terme jusqu’à 450 élèves.<strong>La</strong> communautédecommunes duVal de Moutheaménage <strong>le</strong>parking pour<strong>le</strong>s busdevant <strong>le</strong>collège.Il est entretenu, mais sesfaçades défraîchies sont lamarque de l’usure du temps.Construit en 1968, <strong>le</strong> collège dela Source à Mouthe a besoind’un coup de jeune qui est programmé.Le Conseil général travail<strong>le</strong>en effet sur un projet derénovation de cet ensemb<strong>le</strong>immobilier qui accueil<strong>le</strong> plus de400 élèves. Le ca<strong>le</strong>ndrier del’opération est arrêté. “Le maîtred’œuvre sera choisi en décembre.Après une étude d’un an environ,la consultation des entreprisessera lancée. Les travauxdébuteront au deuxième trimestre2014” annoncent <strong>le</strong>s services duDépartement. Le coût du projetest estimé à 17 millions d’euros.Pour Christian Kovacic, <strong>le</strong> principaldu collège de la Source, laperspective de ce chantier estune bonne nouvel<strong>le</strong>. “Le collègea besoin d’être mis aux normesénergétiques et d’accueil. Notreétablissement est d’une tail<strong>le</strong> respectab<strong>le</strong>comparé aux autres collègesdu Doubs et la progressionde nos effectifs est constante” ditil.C’est une spécificité de la bandefrontalière. L’activité économiquede la Suisse favorise l’essorde la démographie dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, où des famil<strong>le</strong>s venuesd’autres régions viennents’instal<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>scommunes de ce territoire. <strong>La</strong>conséquence se mesure dansbeaucoup d’établissements scolaires,dès <strong>le</strong> primaire, qui voient<strong>le</strong>urs effectifs augmenter.Le bassin de recrutement ducollège de Mouthe est assez largepuisqu’il accueil<strong>le</strong> des élèvesqui viennent de Jougne pour <strong>le</strong>splus éloignés. Ils prennent <strong>le</strong>bus comme la grande majoritédes enfants scolarisés dans cetétablissement. “<strong>La</strong> restructurationest prévue pour 450 élèves.Pour l’instant, nous avons 17classes tous niveaux confondus.À terme, nous pourrions en prévoir20, ce qui n’est pas utopiquepour un établissement comme<strong>le</strong> nôtre” poursuit ChristianKovacic.Le principal ne voit pas d’unmauvais œil l’augmentation deseffectifs. Car comme beaucoupde ses homologues, il observeque l’activité économique de labande frontalière préserve <strong>le</strong>sétablissements scolaires d’uncertain nombre de problèmesliés à la misère socia<strong>le</strong>. “Ici, nosélèves ont une certaine appétencepour l’enseignement. Ils sontpolis. Si nous pouvions revivrel’année 2011-2012, je signeraisdes deux mains. Dans notre collège,nous ne savons pas ce qu’estun conseil de discipline” se félicite-t-il.C’est <strong>le</strong> privilège devivre dans une zone rura<strong>le</strong> dorée(el<strong>le</strong> a ses travers aussi).Une cinquantaine de personnestravail<strong>le</strong> au collège de la Source(dont 31 enseignants) qui aune section sportive ski nordique.El<strong>le</strong> accueil<strong>le</strong> une douzained’élèves par niveau, de la6 ème à la 3 ème . Il est <strong>le</strong> seul à proposercette formation qui profitede la proximité du tremplinde Chaux-Neuve. “Quelquesélèves qui font du combiné viennentdu Jura et de Pontarlier.”Ils ne dorment pas au collègepuisque l’établissement n’a plusd’internat depuis longtemps. Lecollège de Mouthe développeéga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> dispositif bi-languedès la 6 ème (anglais-al<strong>le</strong>mand).Ce collège est peut-être considérépar certains comme perduà la source du Doubs, mais ildispose des principaux servicesChristianKovacic,principal ducollège deMouthe : “Ici,<strong>le</strong> conseil dediscipline,nous nesavons pas ceque c’est.”qu’offrent tous <strong>le</strong>s collèges duDoubs. Il y a cependant uneombre au tab<strong>le</strong>au qui concernela prise en charge des élèves endifficulté. Ce collège n’a niS.E.G.P.A.(sectiond’enseignement général et professionneladaptée), ni U.L.I.S.(unité localisée pour l’inclusionscolaire). Ces formations spécialiséesse trouvent sur Pontarlier.Dans ce cas, l’éloignementest un frein pour <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s.Alors, quand un enfant rencontredes difficultés, il reste <strong>le</strong> plussouvent scolarisé dans ce milieuordinaire, mais il est épaulé par<strong>le</strong>s enseignants et surtout accompagnépar des assistantes devie scolaire. “Il y a une prise encharge différenciée dans la classe”remarque Christian Kovacic.<strong>La</strong> modernisation del’établissement scolaire nes’accompagnera pas del’ouverture d’une formation spécifiquepour <strong>le</strong>s enfants engrandes difficultés. ■Je compose et paye ma commande1 2sur gomcdo.fr ou sur monsmartphone (sur <strong>le</strong>s applicationsMcDonald’s France pour iPhone ®et Androïd TM *).3Je me rends au restaurant etscanne mon QR code ou entremon numéro de commandesur la borne.Je récupère ma commandeau comptoir easy order.


24 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012DOSSIERLYCÉE PROFESSIONNEL JEANNE D’ARCAvec 230 élèves scolarisés à larentrée 2012, <strong>le</strong> lycée professionnelJeanne d’Arc atteintpresque <strong>le</strong>s limites de sa capacitéd’accueil. L’effectif est comp<strong>le</strong>t dans<strong>le</strong>s filières services à la personne. Ilreste encore quelques places disponib<strong>le</strong>sdans <strong>le</strong>s formations par apprentissageen Bac pro commerce ou ensection B.T.S. technico-commercial où<strong>le</strong>s inscriptions sont possib<strong>le</strong>s jusqu’endécembre. “On pouvait accueillir toutau plus 35 élèves quand l’unité de formationpar apprentissage était situéeau quatrième étage du bâtiment de larue Jeanne d’Arc. On frisait déjà 100 %de réussite aux examens. En 2011, ona acquis de nouveaux locaux auxGrands-Planchants qui abritent maintenantla section apprentissage. Ce quiexplique pourquoi on peut se permettred’accroître <strong>le</strong>s effectifs tout en se projetantaussi dans l’ouverture de nouvel<strong>le</strong>sfilières”, analyse Hervé Flochqui a pris la succession de JacquesAdriensen à la tête du lycée Jeanned’Arc.Le nouveau directeur a vite comprisla donne économique loca<strong>le</strong> et ses potentialités.“On dénombre plus de 300entreprises sur <strong>le</strong> grand Pontarlier,orientées dans <strong>le</strong> commerce. Les contratsd’apprentissage me semb<strong>le</strong>nt être dessolutions pertinentes pour s’insérer professionnel<strong>le</strong>ment.D’autant plus quandces dispositifs offrent des allégementsde charges pour <strong>le</strong>semployeurs.” Reste à sefaire connaître, à établirdes partenariats, à déterminer<strong>le</strong> bon rythme d’alternanceet à ajuster auplus près des besoins <strong>le</strong>sapports pédagogiques.Hervé Floch ne cache passon ambition de recruter60 à 80 apprentis.“Jacques Adriensen aResponsabilisation et solidaritéJeanne d’Arc dans la logique du tricoté serréParallè<strong>le</strong>ment aux services à la personne, l’établissement pontissaliense positionne de plus en plus sur <strong>le</strong> créneau de la formation continueen apprentissage avec <strong>le</strong> souci de col<strong>le</strong>r aux réalités du terrain.Le lycée Jeanned’Arc organisetous <strong>le</strong>s deux ansdes séjours dedeux semaines auBurkina Faso. Desélèves volontairesen formation auxservices à la personnes’impliquentsur des projetsà caractèrehumanitaire.De jeunesadultes endevenir.lancé <strong>le</strong> premier étage de la fusée. Ànous de propulser <strong>le</strong>s deux autres étagesen améliorant l’existant et en mettanten place d’autres formations toujoursen lien avec <strong>le</strong> commerce.”Avec 150 jeunes formés dans <strong>le</strong>s métiersdes services à la personne, <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> socialjoue toujours un rô<strong>le</strong> moteur. L’établissementfonctionne en étroit partenariatavec l’A.S.S.A.D. et Famil<strong>le</strong>sRura<strong>le</strong>s. “À la rentrée de la Toussaint,on met en place une préparation auxconcours des carrières sanitaires etsocia<strong>le</strong>s avec deux enseignants spécialisés.”Chaque établissement a sespropres méthodes pédagogiques. ÀJeanne d’Arc, on considère <strong>le</strong>s élèvescomme de jeunes adultes en deveniret on cherche à <strong>le</strong>s accompagner vers<strong>le</strong> chemin de la responsabilisation. Ilsdoivent apprendre à agir, prendre desinitiatives et rendre des comptes avecun seul impératif : la satisfaction desprofessionnels qui accueil<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s jeunesen apprentissage. “On <strong>le</strong>s accompagnepar des actions sur terrain”, complète<strong>le</strong> directeur.Cet automne, des élèves de sectioncommerce sont partis faire des vendangesà Meursault. Ils participerontprochainement au marché de Noël àStrasbourg et viennent de faire l’expérienced’un inventaire grandeurnature dans une grande surface pontissalienne.Dans la filière services àla personne, 38 élèves ont fait du brancardageà Lourdes. D’autres volontairessont partis en février dernierau Burkina Faso pour des missions àcaractère humanitaire. Chaque mercredisur <strong>le</strong> site de Pontarlier, <strong>le</strong> centrede loisirs de l’éco<strong>le</strong> est animé par des“On tient àtravail<strong>le</strong>r enpartenariatavec <strong>le</strong>sentreprisesloca<strong>le</strong>s”,souligne <strong>le</strong>directeurHervé Floch.Des élèves en section commerce sont partis cet automnefaire <strong>le</strong>s vendanges à Meursault.élèves qui opèrent avec des adultes.En terme de travaux, il reste encore àfinaliser l’aménagement du site desGrands-Planchants, soit 1 000 m2 àoptimiser. Pas question d’agrandir l’internatde la rue Jeanne d’Arc. “On préfèreutiliser <strong>le</strong>s structures d’hébergementexistantes comme à l’auberge dejeunesse où sont logés une bonne partiede nos apprentis.” L’établissementemploie une quarantaine de salariés.Sa sensibilité chrétienne se traduitavant tout par la volonté d’inculqueraux enfants des va<strong>le</strong>urs de responsabilitéet de solidarité. “<strong>La</strong> dimensioncatholique, c’est un peu l’aiguillon quinous pousse à re<strong>le</strong>ver des défis éducatifs.”■LABERGEMENT-STE-MARIEL’implication des parentsCollège Sainte-Jeanne Antide :petit et si familialAvec 102 collégiens, cet établissement fait figure de petit Poucet.Ici, pas d’excès mais une attention de tous <strong>le</strong>s instants que ce soitvis-à-vis des enfants ou sur <strong>le</strong> plan budgétaire.Sainte-JeanneAntide est rattachée àla congrégation desL’éco<strong>le</strong>sœurs de la charité dontla maison-mère est située à Sancey-<strong>le</strong>-Grand.Tout a commencéavec une éco<strong>le</strong> de fil<strong>le</strong>s ouverteaprès la guerre et qui s’estensuite agrandie et diversifiée.“L’établissement accueil<strong>le</strong> aujourd’huides enfants de la maternel<strong>le</strong>à la 3ème, soit un effectifglobal de 230 élèves, dont 102sont scolarisés au collège avecune classe par niveau. L’effectiftend à se développer légèrementen primaire et se maintient aucollège”, résume Myriam Michel-Amadry, la directrice. Cette configurationfavorise forcément <strong>le</strong>suivi entre <strong>le</strong> primaire et <strong>le</strong> collège.Important quand on sait<strong>le</strong>s difficultés que peut représenter<strong>le</strong> passage en 6ème.Avec un effectif de cette tail<strong>le</strong>,il est plus faci<strong>le</strong> aussi d’impliquerchacun dans la dynamiquede l’établissement. “On travail<strong>le</strong>par exemp<strong>le</strong> sur la création d’unlogo. Chaque classe apporte sacontribution.” Inversement, ilarrive parfois que certains élèvesscolarisés depuis lamaternel<strong>le</strong> à <strong>La</strong>ber-gement-Sainte-EntreMoutheet <strong>le</strong>sAugustins.Marie saturentquand ils arriventau collège. Onretrouve <strong>le</strong>s avantageset <strong>le</strong>s inconvénientsdes petitesstructures.<strong>La</strong> proximité esttrès forte dans cecollège familial parexcel<strong>le</strong>nce. Ici <strong>le</strong>sparents s’impliquent beaucoupplus qu’ail<strong>le</strong>urs dans la vie del’éco<strong>le</strong>. “On s’appuie sur l’associationdes parents d’élèves quiorganise des manifestations pourrécupérer des fonds versés auprofit des enfants. Dès qu’on abesoin de moyens humains supplémentaires,on <strong>le</strong>s sollicite. Ilsnous donnent un coup de mainpour <strong>le</strong> cross, l’entretien du gymnase.”<strong>La</strong> conception architectura<strong>le</strong>de l’éco<strong>le</strong> associe desconstructions de différentesépoques modernisées dans lamesure du possib<strong>le</strong>. <strong>La</strong> fermeturede l’internat a été conditionnéepar des mises auxnormes trop onéreuses. Quandon lui demande si la situationest tendue, la directrice répond.“C’est une attention de tous <strong>le</strong>sjours qui implique beaucoup devigilance. On effectue des investissementsmodérés comme cefut <strong>le</strong> cas l’an dernier en créantla nouvel<strong>le</strong> sal<strong>le</strong> de classe. Onreçoit des aides de la communautéde communes fixées auprorata du nombre d’élèves etdu Conseil général au titre dela loi Falloux.”L’éco<strong>le</strong> Sainte-Jeanne Antidefait partie du réseau des établissementscatholiques du Haut-Doubs forestier. Le fonctionnementde ce dispositif rime avecentraide et mutualisation desmoyens. “Du fait de notre petitetail<strong>le</strong>, beaucoup de nos enseignantsinterviennent dans <strong>le</strong>cadre d’un emploi du tempsréparti sur plusieurs établissements.Cela permet aussi de monterdes projets en commun. Onpeut citer l’exemp<strong>le</strong> de la chora<strong>le</strong>partagée avec <strong>le</strong>s Augustins.Un concert est prévu de 4 avril2013 au théâtre Blier.”L’éco<strong>le</strong> de <strong>La</strong>bergement mobilise13 professeurs, 8 instituteurset 5 agents administratifs ettechniques. Les repas servis àMyriamMichel-Amadry ladirectrice(à gauche)avec HélèneBarrault ladocumentalistequiaccompagne<strong>le</strong>s enfantsdans la réalisationdujournal internede l’éco<strong>le</strong>.la cantine sont élaborés auxAugustins. L’offre d’options etd’activités culturel<strong>le</strong>s, sportivesest beaucoup moins dense quedans des collèges à gros effectif.<strong>La</strong>bergement vit un peu sous<strong>le</strong> feu croisé du collège de Mouthetrès dynamique et du collègedes Augustins lui aussi trèsattractif. On peut quand mêmesigna<strong>le</strong>r <strong>le</strong> club aquariophilie,la chora<strong>le</strong> et <strong>le</strong> journal internedu P’tit Jeannot réalisé avec l’aided’Hélène Barrault, la documentaliste.■


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 25DOUBS625 élèvesUne bonne entréeen matière aucollège AubracOuvert depuis cinq ans, <strong>le</strong> collège de Doubsa vite trouvé la bonne carburation scolairequi lui vaut aujourd’hui une notoriétéappréciab<strong>le</strong> et des résultats probants.Toutes <strong>le</strong>sclasses sontlibérées aumoins 2 foispar semaineà 16 heurespour pouvoirbénéficier del’accompagnementéducatif.Avec un taux de réussite de95,7 % au brevet, soit seu<strong>le</strong>ment5 échecs sur 116 candidats,<strong>le</strong> principal Michel C<strong>le</strong>yet-Mer<strong>le</strong> a tout lieu d’être satisfait ensachant que <strong>le</strong> taux de réussite se situeà 85,9 % au niveau académique. EnLes collégiensse retrouventparfois aucentre dedocumentationpour desateliers<strong>le</strong>cture.section S.E.G.P.A., 10 sur 11 ont décroché<strong>le</strong>ur Certificat de Formation Généra<strong>le</strong>.“Ces résultats ne sont pas dus auxlargesses de contrô<strong>le</strong> continu. Bien aucontraire, on serait plutôt sévère de cecôté-là”, souligne celui qui se féliciteaussi d’un très faib<strong>le</strong> taux de redoub<strong>le</strong>ment.D’autres indicateurs attestent de l’attractivitédes lieux. Le collège Aubracfonctionne avec une dizaine d’éco<strong>le</strong>sprimaires de rattachement. Soit 150écoliers de CM2 susceptib<strong>le</strong>s d’entreren 6ème à Doubs. Entre 5 et 10 seu<strong>le</strong>mentpartent dans <strong>le</strong> privé. Cetteefficacité se vérifie éga<strong>le</strong>ment à travers<strong>le</strong>s demandes de dérogations géréespar l’inspection académique.Le principal attribue cette crédibilitéà l’engagement d’une équipe jeune etdynamique et au bon suivi des élèves.Aucun enfant n’est laissé sur <strong>le</strong> quaidans ce collège qui accueil<strong>le</strong> 625 élèvescette année. “On propose de la remédiationen ciblant <strong>le</strong>s élèves qui en ont<strong>le</strong> plus besoin. Il ne s’agit pas seu<strong>le</strong>mentd’aide aux devoirs. Certains ontparfois besoin d’activités culturel<strong>le</strong>s ousportives. On incite fortement ceux quisont en difficultés à bénéficier d’unaccompagnement. Toutes <strong>le</strong>s classessont libérées au moins deux fois parsemaine à 16 heures pour de l’accompagnementéducatif.”L’équipe pédagogique travail<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong>mentsur un projet de tutorat entreélèves qui prendrait la forme de 2 heuresd’accompagnement au sein d’un dispositifencadré par <strong>le</strong>s enseignants.Autre indicateur du climat qui règneau collège Lucie Aubrac,très peu d’enfants enAucunenfantn’estlaissésur <strong>le</strong> quai.5ème et 4ème souhaitentquitter l’établissementpour s’orienter versdes sections à contenuplus professionnel. Lecollège postu<strong>le</strong> éga<strong>le</strong>mentà une labellisationen développementdurab<strong>le</strong>. “On a plusieursclasses A.P.P.N., <strong>le</strong> fonctionnementde l’établissementest en phase avec<strong>le</strong>s notions de tri, de recyclage.Par rapport aux critères requis,on en remplit beaucoup. On pourraital<strong>le</strong>r encore plus loin en privilégiantdavantage de produits locaux.” Illustrationaussi avec ce potager cultivédepuis trois ans par des élèves volontaires.Sur <strong>le</strong> plan des options et activités spécialisées,<strong>le</strong> collège est plutôt bien pourvu: diverses sections sportives, classeeuropéenne avec 2 heures d’anglaissupplémentaires, classes bilangueanglais-al<strong>le</strong>mand depuis la 6ème. Onse sent bien à Aubrac. Aucune dériven’est tolérée. “On ne laisse rien passer.L’an dernier, on a eu deux conseils dediscipline. L’un pour acte de vio<strong>le</strong>nce,l’autre lié à la drogue. On se réunitchaque semaine en commission de suivipour étudier puis traiter <strong>le</strong>s cas diffici<strong>le</strong>s.On n’oublie pas, bien entendu,<strong>le</strong>s actions de prévention en lien avecla sécurité routière, l’alcool, la sexualité…”termine <strong>le</strong> principal. ■


26MOUTHE - RÉGION DES LACS <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012Le séjour“glisse sensations”àMétabief proposéparl’Office estun des plusprisés (photoO.T.S.I.).LES HÔPITAUX-NEUFSUn coup de pouce du Lions’clubMÉTABIEFVacances de Noël et de févrierLes demandes derenseignements affluentà l’Office de tourismeLes vacances de la Toussaints’achèvent.Au standardde l’Office de Tourismedu Mont d’Or etLe Conifer accessib<strong>le</strong>aux fauteuils handicapésLe petit train touristiquedispose maintenantd’un wagon équipé dedeux plateformesélévatrices permettantde transportersans contraintesdes personnes àmobilité réduite.bien connu, avec LouisPoix, il n’y a jamais de problème.Sans lui, <strong>le</strong> ConiferC’estn’aurait sans doute jamaisvu <strong>le</strong> jour. Avec Louis, <strong>le</strong> Haut-Doubsdispose d’un atout touristique supplémentairequi souff<strong>le</strong>ra bientôt sonvingtième anniversaire. L’événementsera fêté dans <strong>le</strong> plus pur sty<strong>le</strong> Coniferdu 5 au 7 juil<strong>le</strong>t 2013. Prenez date.“On a transporté cette année environ30 000 visiteurs. C’est un peu moinsqu’en 2011 mais on a servi plus derepas”, annonce Louis Poix toujoursp<strong>le</strong>in d’allant.Les chiffres de fréquentation sont plutôtencourageants pour un train touristiquequi ne mène nul<strong>le</strong> part. Si cen’est sur <strong>le</strong> site de Fontaineronde, à8,5 km de son point de départ. On necompte plus <strong>le</strong>s reportages et <strong>le</strong>s artic<strong>le</strong>squi ont jalonné et qui jalonneront encorela vie du Conifer.Cetteplateformepeut <strong>le</strong>verjusqu’à400 kg.Celui qui annonceral’arrivée du petit traintouristique au pied duchâteau de Joux auraun joli scoop à fairevaloir. “Il est prévud’al<strong>le</strong>r plus loin”, glissel’air de rien Loulou Poixen songeant probab<strong>le</strong>mentà la forteresse quidomine la cluse.Le Téléthon télévisé dePontarlier en 2001 resteencore l’un des tempsforts dans la mémoirede ceux qui s’impliquentdans cette dynamiqueferroviaire pour <strong>le</strong> moinsorigina<strong>le</strong>. Outre <strong>le</strong> coupdu Conifer transforméen T.G.V., l’un des autresGrâce à cette secondeplateforme <strong>le</strong>s personnesen fauteuil peuvent monterou descendrede chaque côté de la voiture.défis consistait à équiper un wagonvoyageur d’une plateforme élévatrice.Une opération déjà réalisée avec<strong>le</strong> soutien du Lion’s club. Sauf que cetascenseur ne permet pas aux voyageursde descendre du bon côté à Fontaineronde,ce qui oblige à des portagespénib<strong>le</strong>s.D’où l’idée d’instal<strong>le</strong>r une seconde plateformesur <strong>le</strong> côté opposé. On prend<strong>le</strong>s mêmes et on entreprend dès lorsune rénovation complète de la voitureconcernée. “C’est entièrement dutravail de bénévolat. Cette année, ona transporté 450 personnes en fauteuil.On a élargi <strong>le</strong>s portes d’origine pourfaciliter <strong>le</strong>s déplacements des fauteuils.Cette plateforme peut <strong>le</strong>ver jusqu’à400 kg”, poursuit Louis Poix.L’ambiance était à la fête samedi20 octobre en gare des Hôpitaux-Neufspour l’inauguration célébrée en présencedes Vieux de l’Hôp et des représentantsdu Lion’s club. ■F.C.Ce sont surtout des Parisiens et des Alsaciens qui contactentactuel<strong>le</strong>ment l’Office de Tourisme du Mont d’Or et desDeux <strong>La</strong>cs pour connaître <strong>le</strong>s disponibilités d’hébergement surla station pour <strong>le</strong>s vacances de Noël. C’est plutôt bon signe.des Deux <strong>La</strong>cs, <strong>le</strong>s demandesde renseignements affluent déjà.Au bout du fil, des particuliersqui cherchent des informationssur la station pour venir y passerdes vacances à Noël pour<strong>le</strong>s plus proches, ou en février.“On reçoit plusieurs appels parjour en plus des mails” observe-t-onà l’accueil du bureau desHôpitaux-Neufs. Les questions<strong>le</strong>s plus fréquentes portent sur<strong>le</strong>s possibilités d’hébergement,<strong>le</strong>s disponibilités, mais éga<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong> domaine skiab<strong>le</strong>,<strong>le</strong>s activités, <strong>le</strong>s manifestations,bref tout ce qui fait la vie d’unestation de sport d’hiver.<strong>La</strong> station compte plus de 1 000lits proposés à la location. Deshébergements d’une capacitéde six personnes, situés au pieddes pistes, sont déjà réservés.<strong>La</strong> station n’affiche pas comp<strong>le</strong>t,loin de là, mais la tendanceest encourageante pour la suite.“Pour l’instant, <strong>le</strong>s demandesproviennent surtout de Parisienset d’Alsaciens poursuit l’Officede Tourisme. <strong>La</strong> plupart d’entreeux connaissent déjà la station,<strong>le</strong>s autres veu<strong>le</strong>nt changer dedestination et s’apprêtent à venirdans <strong>le</strong> Haut-Doubs pour la premièrefois.” En revanche, à moinsd’être devin, il n’est pas toujoursaisé de garantir aux personnesqui appel<strong>le</strong>nt qu’il y aurade la neige à Noël en quantitésuffisante pour skier. L’annéedernière, <strong>le</strong>s flocons étaient tombésà point nommé au début descongés des fêtes de fin d’année.Espérons qu’el<strong>le</strong>tombera en abondanced’autantque <strong>le</strong> découpagedes congés deNoël est tel cettefois-ci qu’il estparticulièrementpropice aux “Les gensdéparts en s’intéressentvacances.Si des famil<strong>le</strong>s et à la région.”des groupesgèrent euxmêmes<strong>le</strong>urs vacances, d’autressouscrivent à un des nombreuxproduits touristiques proposéspar l’Office de Tourisme du Montd’Or et des Deux <strong>La</strong>cs. Une prestationclé en main qui comprendforfait, activités, hébergementen fonction des formu<strong>le</strong>s. Parmi<strong>le</strong>s séjours <strong>le</strong>s plus demandésil y a <strong>le</strong> séjour “glisse sensations”.“D’autres séjours plus“touche à tout” avec balade enraquettes, thermes, chiens detraîneaux par exemp<strong>le</strong>, sont assezprisés car ils permettent dedécouvrir plusieurs activités dela station.”Régulièrement, l’Office de Tourismedu Mont d’Or et des Deux<strong>La</strong>cs répond à des demandes dedevis tout en sachant qu’el<strong>le</strong>sne se concrétiseront pas toutes.“Ce qui est important, c’est que<strong>le</strong>s gens s’intéressent à la région.”S’ils ne viennent pas cette foisci,rien ne dit qu’ils ne ferontpas de la station de Métabief ladestination de <strong>le</strong>urs prochainesvacances. ■Le wagonréservé auxpersonnes enfauteuil portedésormais lasignature duLion’s clubqui a apportéson soutien àla réalisationde la plateforme.


MOUTHE - RÉGION DES LACS 27MONT D’OR Trop contraignant ?Eau potab<strong>le</strong> :la solution aufond du tunnel ?<strong>La</strong> recherche d’eau potab<strong>le</strong> est toujoursd’actualité. <strong>La</strong> communauté decommunes lance une étude de faisabilitésur l’exploitation de l’eau du tunnelferroviaire du Mont d’Or.En 12 ans, la populationsur <strong>le</strong> secteur Mont d’Or-Deux <strong>La</strong>cs est passée de8 000 à 12 000 habitantset devrait encore augmenterencore au vu des projets immobiliersà venir. Cette évolutiondémographique se répercute forcémentsur <strong>le</strong>s besoins en eaupotab<strong>le</strong>. “Sans oublier la partdu bétail”, souligne Michel More<strong>le</strong>n rappelant que la communautéde communes qu’il présideavait engagé en 2002 unaudit sur la ressource en eaupotab<strong>le</strong>.Les conclusions de cette étuderéalisée par <strong>le</strong> bureau Beture-Cerec démontraient <strong>le</strong>s difficultésà protéger <strong>le</strong>s ressourcesexistantes et signalaient troissites susceptib<strong>le</strong>s de répondreaux attentes : la source du tunneldu Mont d’Or, cel<strong>le</strong> de Malbuissonet cel<strong>le</strong> de la piscicultureà Jougne. Puis <strong>le</strong> Conseilgénéral a repris <strong>le</strong> dossier enmain pour investir plusieurscentaines de milliers d’eurosdans des forages sur <strong>le</strong>s hauteursdes Longevil<strong>le</strong>s, foragesqui se sont avérés peuconcluants. “On avait au départun débit de30 m 3 /h et on est“Auprintemps,on saura cequ’il en est.”aujourd’hui à10 m 3 /h. Il n’y aplus aucun intérêtà capter cetteeau”, estimeMichel Morel.Sans être catastrophique,lasituation estassez préoccupante,surtout enpériode d’étiage. Métabief tirevite la langue pendant <strong>le</strong>s picsde fréquentation touristique. Lelac Saint-Point permet jusqu’àprésent de pallier <strong>le</strong>s déficits.Mais jusqu’à quand ? <strong>La</strong> communautéde communes Montd’Or-Deux <strong>La</strong>cs a décidé de lancerune étude de faisabilité pourl’exploitation de l’eau du tunneldu Mont d’Or. “Son débitpotentiel est estimé à près de3 millions de m 3 /an. Ce qui couvriraitlargement <strong>le</strong>s besoins descommunes du secteur Mont d’Orquand on sait que Jougne avec1 500 habitants consomme100 000 m 3 d’eau par an. Celalaisse aussi la possibilité deconcrétiser <strong>le</strong> projet O’Barth portépar M. Droz-Bartho<strong>le</strong>t (voirplus loin).”Exploiter de l’eau d’un tunneloù circu<strong>le</strong>nt tous <strong>le</strong>s jours destrains de voyageurs entre laFrance et la Suisse pose aussides questions techniques et juridiquesqui méritent réf<strong>le</strong>xion.Sans oublier <strong>le</strong>s investissementsnécessaires pour sortir, traiteret stocker l’eau avant de laremettre sur <strong>le</strong> réseau. Une affaireà quelques millions d’euroset un chantier qui s’éta<strong>le</strong>raitsur deux ou trois ans.Tous ces chiffres restent à confirmer.“L’étude sera lancée trèsprochainement. Au printemps,on saura ce qu’il en est. Il resteraà étudier plus précisémentla potabilité de l’eau et <strong>le</strong> financementglobal”, conclut MichelMorel qui sollicitera <strong>le</strong>s soutiensde l’Agence de l’eau et du Conseilgénéral. ■F.C.“Au printemps, on sera ce qu’il en est”, indique MichelMorel, <strong>le</strong> président de la communauté decommunes qui lance une étude de faisabilitésur l’exploitation de l’eau du tunnel.Coup de gueu<strong>le</strong>“Marre des études !”En 2004, nous annoncionsen couverture de <strong>La</strong> <strong>Presse</strong><strong>Pontissalienne</strong>, “Lʼeaudu Mont dʼOr, en route vers lacommercialisation”. Depuis, paslʼombre dʼune bouteil<strong>le</strong> nʼest sortiedu tunnel. “Cʼétait réalistepuisquʼon avait fait sauter <strong>le</strong> verrou<strong>le</strong> plus important celui delʼhydrogéologue. Sauf quʼon avaitsous-estimé la hauteur des barrièresadministratives françaises”,analyse Robert Droz-Bartho<strong>le</strong>t.Le porteur du projet OʼBarth nʼestpas vraiment au courant des projetsde la communauté de communes.Il est aussi surpris quesceptique. “<strong>La</strong> ressource du tunnel,il faut par<strong>le</strong>r de ce que lʼonconnaît. 80 % de ce qui ressorten Suisse sont inutilisab<strong>le</strong>s ounécessiteraient des coûts de traitementexorbitants. Cʼest dommagequʼon oublie de contacter<strong>le</strong>s gens de terrain qui ont étudiéla question de près.” Celuiqui se plaît à dire quʼil sʼest garésur <strong>le</strong> bord du tunnel pour laisserpasser <strong>le</strong> train de la col<strong>le</strong>ctivitésʼinquiète sur lʼutilisationqui pourrait être faite de la sourceOʼBarth. “Son débit est insuffisantpour couvrir <strong>le</strong>s besoins.Ce serait en tout cas un vrai gaspillagede mettre sur <strong>le</strong> réseaude lʼeau de source dʼune superqualité.Je suis un peu désabusé.On a un super-projet et onnous par<strong>le</strong> de refaire des étudesqui ont déjà été faites.”Lui aussi se réfère à lʼétude Beture-Cerecpour proposer une alternative.“Ce document préconisaitde pomper de lʼeau dans laJougnena. Et si on faisait doub<strong>le</strong>usage de la réserve collinaireprévue pour alimenter <strong>le</strong>s canonsà neige de la station ? Cette retenuenʼest ni plus ni moins quʼunchâteau dʼeau. Des précautionssʼimposent. Des traitementsseraient nécessaires. Mais lʼidéemérite réf<strong>le</strong>xion. Ce réservoircontiendra plus de 100 000 m 3 .Cela permettrait de passer sansproblème <strong>le</strong>s périodes dʼétiage.Et il aurait toujours une utilité si<strong>le</strong> réchauffement climatique mettaitun terme définitif aux sportsdʼhiver dans <strong>le</strong> Jura.” ■Rayon vente au magasin 8 à Huit25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINTTél. : 03 81 69 31 26Fax : 03 81 69 39 13


28 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 MOUTHE - RÉGION DES LACSMALBUISSONLes questions de servitudeet droit de passage alimententrégulièrementla chronique dans <strong>le</strong>Haut-Doubs. Qui n’a pas entendupar<strong>le</strong>r de l’affaire Barrandà Montbenoît ? On n’en est heureusementpas encore à ce stadeà Malbuisson. Les faits, rienque <strong>le</strong>s faits. Le propriétaire duterrain sur <strong>le</strong>quel se trouve cepassage piétonnier empruntédepuis des lustres par tout unchacun décide de <strong>le</strong> clôturer. Ilconsulte au préalab<strong>le</strong> son notaireet des avocats pour savoir s’i<strong>le</strong>st dans son bondroit.A priori ouipuisqu’aucunacte notarié nementionnel’existence d’unequelconque servitude.“Onn’aurait jamaispensé que celaallait provoquerun tel tollé”,expliquel’intéresséenPolémiqueImbroglio autourd’un passage piétonnier<strong>La</strong> fermeture du passage piétonnier privé entre la rue de l’église etl’office de tourisme n’a guère été appréciée par <strong>le</strong>s riverains estimantqu’il s’agissait plutôt d’une servitude. Tensions.Unecinquantainedesignatures.signalant que <strong>le</strong>dit passage étaitsouvent encombré de détritus,de canettes et déchets du mêmegenre.Sauf que <strong>le</strong> procédé n’a pas pluaux riverains qui avaientl’habitude d’emprunter ce raccourcicommode pour se rendrenotamment à la boulangerie.“Ce sentier apparaît déjà sur <strong>le</strong>scartes posta<strong>le</strong>s publiées en 1910.Son tracé figure aussi sur <strong>le</strong>splans cadastraux”, expliqueGabriel Zammarchi à la tête descontestataires. Propriétaire d’unerésidence secondaire près de larue de l’Église, il s’appuie surun arrêt de cour de cassationstipulant que si au moment del’achat, l’acquéreur a connaissanced’une servitude, el<strong>le</strong> luiest opposab<strong>le</strong>. “Cet arrêt est aussivalab<strong>le</strong> que l’artic<strong>le</strong> du codepénal.”L’affaire a pris une tournureplus engagée avec <strong>le</strong> lancementd’une pétition qui a recueilli unecinquantaine de signatures. <strong>La</strong>mairie a éga<strong>le</strong>ment été avertieet priée d’intervenir. ClaudePOUR VOS SALONS ET MANIFESTATIONS :LOUEZla tab<strong>le</strong> tacti<strong>le</strong>Marquez <strong>le</strong>s esprits avec une présentationinteractive de vos produits et prestations.Situé <strong>le</strong> long de la haie de thuyas, <strong>le</strong> passage piétonnier entre la rue de l’Église et l’officede tourisme n’est plus accessib<strong>le</strong> depuis plusieurs mois.Mignon, <strong>le</strong> maire, a demandéconseil à des spécialistes enmatière de “prescriptions trentenaires”et de droit de passage.Toutes <strong>le</strong>s réponses allaientdans <strong>le</strong> même sens, à savoir que“<strong>le</strong>s propriétaires avaient la possibilitéde refuser <strong>le</strong> passage,d’autant plus que l’acte de propriéténe faisait allusion à aucuneservitude de ce genre sur <strong>le</strong>terrain concerné”, invoque-t-i<strong>le</strong>n réponse aux pétitionnaires.L’élu a aussi rencontré <strong>le</strong>s propriétairespour essayer de rég<strong>le</strong>rce dossier. <strong>La</strong> tentative s’est avéréeinfructueuse.Aussi <strong>le</strong> conseilmunicipal, par 8 voix contre 2,a-t-il décidé de ne pas porterl’affaire en justice. Le jeu n’envalait pas la chandel<strong>le</strong>. Lescontestataires <strong>le</strong> regrettentd’autant plus que <strong>le</strong> passagelonge la propriété sans causerLES HÔPITAUX-NEUFS 1,142 million d’eurosoutil comme celui-ci, c’estune bel<strong>le</strong> promesse pour“U,nl’avenir”, estime ÉlisabethBisot la directrice académique lors del’inauguration du 19 octobre Commetout un chacun, el<strong>le</strong> apprécie cetterénovation et ne manque pas d’êtreimpressionnée par <strong>le</strong>s dimensions dela sal<strong>le</strong> de motricité “d’une tail<strong>le</strong> inégaléedans <strong>le</strong> secteur”, confie-t-el<strong>le</strong>. LeHaut-Doubs prend de plus en plus deplace dans son planning avec tous cesprojets d’extension, de modernisation,quand ce n’est pas de création d’éco<strong>le</strong>s.Ce dynamisme reflète la bel<strong>le</strong> vitalitédémographique d’une région en p<strong>le</strong>inecure de rajeunissement notammentgrâce au travail frontalier. <strong>La</strong> directriceacadémique suggère d’ail<strong>le</strong>ursaux parents de ne pas tomber dans lafacilité. “J’en profite pour lancer unmessage d’ambition surtout ici prèsde la Suisse ou il ne faudrait surtoutpas se contenter d’un minimumd’éducation.” <strong>La</strong> promesse d’un travailbien rémunéré sans grande qualificationpeut aussi avoir des effetspervers. Le phénomène n’est pas nouveauen soi.L’éco<strong>le</strong> maternel<strong>le</strong> René-Claude Robbe,du nom d’un ancien instituteurbeaucoup de dérangements. Euxnon plus ne manifestent pasl’envie d’ester en justice. ■F.C.L’éco<strong>le</strong> maternel<strong>le</strong> rénovée et agrandieLes cinq villages du R.P.I.du Mont d’Or ont investidans l’extension de l’éco<strong>le</strong> maternel<strong>le</strong> René-ClaudeRobbe déjà prête et conçue pour accueillirune classe supplémentaire.L’inaugurationa eu lieu <strong>le</strong>19 octobre enprésence desélus et représentantsdesinstitutions etcol<strong>le</strong>ctivitéspartenaires.mort pour la France enAlgérie, fait partie duR.P.I. du Mont d’Or quiréunit Métabief, Saint-Antoine,Touillon-et-Loute<strong>le</strong>t,Les Hôpitaux-Vieuxet Les Hôpitaux-Neufs.El<strong>le</strong> occupe depuis 1988<strong>le</strong>s locaux d’une ancienneusine située près dela gendarmerie. “C’est lapremière fois que <strong>le</strong>s cinqUne régionen p<strong>le</strong>inecure derajeunissement.villages s’impliquentdans un projet commun”,explique Florent Paquette, <strong>le</strong> mairedes Hôpitaux-Neufs.Après avoir étudié plusieurs pistes,<strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s du R.P.I. ont fina<strong>le</strong>mentvalidé au printemps 2012 <strong>le</strong> principed’agrandir l’éco<strong>le</strong>. L’intérieur aété rénové en globalité. Deux nouvel<strong>le</strong>sclasses ont été aménagées dans<strong>le</strong> bâtiment existant. Le hall d’accuei<strong>le</strong>t la grande sal<strong>le</strong> de motricité sontdans la nouvel<strong>le</strong> ai<strong>le</strong> conçue en structurebois et qui répond bien sûr auxnormes d’accessibilité. Il ne manqueplus qu’un préau. Coût global du projet: 1,142 million d’euros avec dessubventions de l’État (213 000 euros)du Conseil général (161 000 euros) etune réserve par<strong>le</strong>mentaire de15 000 euros de l’ancien député Jean-Marie Binétruy.L’éco<strong>le</strong> René-Claude Robbe accueil<strong>le</strong>cette année 130 enfants répartis encinq classes. Les enfants du primaireétant scolarisés dans <strong>le</strong>s autres communesdu R.P.I. Mont d’Or. ■Découvrez la vidéo de présentation de la tab<strong>le</strong> tacti<strong>le</strong> Publipressesur notre site Internet : www.groupe-publipresse.comVotre contact : Éric Tournoux | 03 81 67 90 80 | 06 07 40 50 761, rue de la Brasserie - BP 83143 - 25503 MORTEAU Cedex | www.groupe-publipresse.com


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30<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012FRASNE - LEVIERVALLÉE DU DRUGEONDes divergences de vuesTirs croisés autour dela bécassine des maraisCette espèceemblématique de lavallée du Drugeonsuscite un vraidébat de fond entre<strong>le</strong>s protecteurs de lanature et <strong>le</strong>schasseurs.VAL D’USIERSLe débat relancéLe Drugeon abrite l’une desrares populations debécassines de maraisnicheuses en France. Lescomptages effectués sous l’égidede la communauté de communesFrasne-Drugeon montrent undéclin assez significatif depuis2008. Cette année, 25 mâ<strong>le</strong>schanteurs et 16 individus chevrotantsont été recensés surdeux soirées de comptage. “C’esten baisse constante, d’où l’intérêtd’arrêter de chasser cette espèceet tous <strong>le</strong>s limico<strong>le</strong>s”, constateDominique Michelat, sans aucundoute <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur spécialiste desoiseaux sur la vallée du Drugeon.L’ornithologue regrette que labécassine des marais nicheusepourtant classée en liste rougedes espèces menacées ou quasimenacées de disparition soitencore chassab<strong>le</strong>. Le statut dela bécassine des marais en Europedonne lieu à des interprétationsdifférentes suivant <strong>le</strong> côtédu fusil où l’on se place. Le “birdlife”,véritab<strong>le</strong> livre blanc du statutdes espèces, montre une populationen déclin et ou stagnationdans la plupart des pays européens,sauf en Russie. “Les chasseursse basent sur cette populationrusse sans savoir vraimentoù el<strong>le</strong> migre”, estimeDominique Michelat.C’est évidemment là où <strong>le</strong>s discip<strong>le</strong>sde Saint-Hubert ne sontplus d’accord. “Onfait l’amalgamePas d’eau,pas debécassine.entre <strong>le</strong> statut dela bécassinenicheuse en Francequi est effectivementen mauvaisétat deconservation et <strong>le</strong>statut au niveauinternational oùla population debécassines desmarais n’est pasconcernée par unebaisse. Et toutlaisse à croire que <strong>le</strong>s bécassineschassées sur <strong>le</strong> secteur sont desmigratrices”, rétorque Gil<strong>le</strong>sMareschal.Le président du Groupementd’Intérêt Cynégétique ZonesHumides, soit environ 300 chasseurs,précise aussi que <strong>le</strong> prélèvementde bécassines desmarais dans la vallée du Drugeonreprésente seu<strong>le</strong>ment 0,1 %du prélèvement national. Depuiscet automne, la Fédération dechasse et <strong>le</strong>s sociétés loca<strong>le</strong>s ontadopté toute une série demesures restrictives sur <strong>le</strong> Drugeon.<strong>La</strong> zone fait désormaisl’objet d’un Prélèvement MaximalAutorisé pour la bécassinedes bois. Ce dispositif limite ainsi<strong>le</strong> prélèvement à trois bécassinespar jour et par chasseuret 30 bécassines par an et parCampagnols et bromadioloneà nouveau sur <strong>le</strong> tapis vertLe pic de pullulation est attendu pour l’automne dans<strong>le</strong>s prairies. Le 22 novembre, un colloque à Besançonpermettra de faire <strong>le</strong> bilan en matière de recherche etd’action sur <strong>le</strong>s 10 dernières années. En attendant, desanimaux morts ont été retrouvés à Chapel<strong>le</strong>-d’Huin.Plusieurscadavres, dontun renard, ontété retrouvésdans <strong>le</strong>Haut-Doubsrécemment(cette photod’archive datede 2003).Le débat de l’utilisation de la bromadiolonea été relancé par lacommission de protection deseaux, qui, <strong>le</strong> 8 octobre, adressaitun communiqué de presse après avoirretrouvé à Chapel<strong>le</strong>-d’Huin des cadavresd’animaux. L’état avancé de décompositionremontant probab<strong>le</strong>ment à la finde l’été n’a pas permis de réaliserd’analyses toxicologiques sur <strong>le</strong>s carcassescol<strong>le</strong>ctées par l’O.N.C.F.S. (3Milans royaux et 1 Buse variab<strong>le</strong>,espèces intégra<strong>le</strong>ment protégées enFrance) durant la semaine 39 ou encorerepérés par la C.P.E.P.E.S.C. lorsd’une recherche organisée <strong>le</strong> 7 octobre(1 Milan royal et 1 Renard). Selon cetteassociation de protection, “la répétitionde ces cas de mortalité en un lieuprécis (tous <strong>le</strong>s cadavres ont été ramassésdans <strong>le</strong> même périmètre) et la récurrencedes traitements sur ce secteur (enmars-avril-août-septembre et encoremaintenant) confortent l’hypothèse selonlaquel<strong>le</strong> ces animaux auraient été victimesdes traitements chimiques.”L’association demande -Jusqu’à60 000hectarestouchés.comme l’arrêté préfectoralactuel<strong>le</strong>ment en vigueur <strong>le</strong>permet - une interruptionà effet immédiat des traitementssur toute la zoneincluant Chapel<strong>le</strong>-d’Huin,Septfontaine, Évil<strong>le</strong>rs, Boujail<strong>le</strong>s,etc. par précaution.Pour l’heure, aucune décisionn’a été prise. El<strong>le</strong> se réserve <strong>le</strong>droit de saisir la justice si d’autres victimesvenaient à être constatées enl’absence de suspension des traitements.<strong>La</strong> C.P.E.P.E.S.C. regrette que <strong>le</strong>s agriculteursdu Doubs, à l’inverse de <strong>le</strong>urshomologues jurassiens, utilisent toujoursautant cet outil chimique. Il fautdire qu’en moyenne, un agriculteurjurassien dispose de deux fois plus deterres cultivab<strong>le</strong>s qu’un du Doubs (50hectares contre 100 hectares). Les conséquencesdes rongeurs ne sont donc pas<strong>le</strong>s mêmes. <strong>La</strong> Fredon (fédération régiona<strong>le</strong>de défense contre <strong>le</strong>s organismesnuisib<strong>le</strong>s) rappel<strong>le</strong> qu’entre 30 000 et60 000 hectares pourraient être touchéspar <strong>le</strong>s campagnols d’ici la fin del’automne dans <strong>le</strong> Doubs.Les secteurs allant de Damprichard àCharquemont, Morteau, Pontarlier,plaine d’Arlier jusqu’aux plateaux deNozeroy et Bel<strong>le</strong>herbe à l’extrémitépourraient être <strong>le</strong>s plus durement touchés.Valdahon et Vercel qui ont connuun pic dernièrement devraient êtreépargnés. ■<strong>La</strong> bécassine des marais dans la valléedu Drugeon oppose <strong>le</strong>s protecteurs des oiseauxet <strong>le</strong>s chasseurs (photo D. Michelat).chasseur. “Chaque année, on peutconsidérer qu’une cinquantainede chasseurs tirent spécifiquementcet oiseau. On est loin deremplir <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au”, expliqueGil<strong>le</strong>s Mareschal. Ce chasseurqui a tiré en tout et pour touttrois bécassines l’an dernier souligneaussi l’importance de lapluviométrie dans la présencedes bécassines. “Pas d’eau, pasde bécassine. Cette année, on aretrouvé des conditions favorab<strong>le</strong>s.Cet oiseau mérite unechasse éthique mais <strong>le</strong> facteurprioritaire reste selon moi la sauvegardedes zones humides.”Dominique Michelat se montreassez sceptique sur <strong>le</strong>s mesuresde protection adoptées récemment.“Les réserves de chassesont rarement placées dans <strong>le</strong>sbons secteurs à bécassines. Idempour <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s platières detir qui correspondent davantageà des aménagements facilitant<strong>le</strong> tir des oiseaux qu’à desmesures de sauvegarde del’espèce”, conclut <strong>le</strong> défenseurdes oiseaux tout en reconnaissantque la chasse n’est pas lacause principa<strong>le</strong> de la disparitionde la biodiversité. ■F.C.ZoomLe bassin du Drugeongrand prix Natura 2000Les Grands Prix Natura 2000 ont pour objectif de valoriserlʼengagement des acteurs locaux et de favoriser <strong>le</strong>développement dʼactions innovantes et de bonnes pratiques.Cette année, pour la seconde édition des Grands Prix,la richesse et la diversité des candidatures ont traduit unevéritab<strong>le</strong> montée en puissance de la gestion des sites. Lejury, composé de membres du comité national de suivi Natura2000, a sé<strong>le</strong>ctionné neuf lauréats selon cinq catégorieset sur la base de critères tels que <strong>le</strong>s résultats constatés,lʼoriginalité, lʼexemplarité, la pérennité des actions, <strong>le</strong> rapportcoût-bénéfice, etc.Le site Natura 2000 du Bassin du Drugeon a été récompensédans la Catégorie 1 (actions visant au bon état de conservation)pour la restauration hydraulique des tourbières des Levresse etSarre à Cordier. ■EN BREFMalbuisson<strong>La</strong> société des amis de Malbuisson (S.A.M.) organise sondeuxième concours photo sur <strong>le</strong> thème : “Malbuisson :explosion de cou<strong>le</strong>urs”. Ce concours est gratuit et ouvert àtous et destiné à valoriser <strong>le</strong> patrimoine et <strong>le</strong> cadre de vie deMalbuisson. Les meil<strong>le</strong>urs clichés seront sé<strong>le</strong>ctionnés pourune exposition à la sal<strong>le</strong> des expositions de Malbuissondans un an, <strong>le</strong>s 2 et 3 novembre 2013. Concours ouvertjusqu’en juil<strong>le</strong>t prochain. Renseignements surcontact@amisdemalbuisson.frConcertCette année, <strong>le</strong> traditionnel concert de Noël aura lieu <strong>le</strong>dimanche 9 décembre à l’église Saint-Pierre de Pontarlier à16 h 45. 9 associations musica<strong>le</strong>s y participent : HarmonieMunicipa<strong>le</strong>, Unité Pastora<strong>le</strong>, Ars Nova, Chœur du HautDoubs, Ariolica, Chora<strong>le</strong> des Longs TraitsVocalia, Campanel<strong>le</strong> et l’orchestre symphonique. Lesbénéfices de ce concert seront reversés au profit desassociations suivantes : S.O.S. futures mamans, Associationdes Paralysés de France et Travail et Vie. Tarifs : 5 à10 euros. Renseignements : M.P.T. des Longs Traits au03 81 46 52 24.


FRASNE - LEVIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 201231FRASNE Parc éolien<strong>La</strong> communauté de communess’accroche à son projetSon dossier est suffisamment avancé pour que la communautéde communes Frasne-Drugeon (C.C.F.D.) envisage de faire une demande dezone de développement éolien (Z.D.E.) auprès des services de l’État.Une étape obligatoire avant d’al<strong>le</strong>r plus loin dans <strong>le</strong> projet.Malgré <strong>le</strong>sdiscours,toujoursqu’un parcéolienen Franche-Comté, celuidu Lomont.Le couloir aérien qui traverse <strong>le</strong>sud du Doubs ne semb<strong>le</strong> pas compromettre<strong>le</strong> projet de parc éolienporté par la communauté de communesFrasne-Drugeon. Selon ClaudeDussouil<strong>le</strong>z, <strong>le</strong> président de laC.C.F.D., la zone d’exclusion ne concernequ’une partie du territoire intercommunal.“Le couloir militaire bassealtitude couvre Frasne, Dampierreet <strong>La</strong> Rivière-Drugeon. Il y a un couloirlatéral dans <strong>le</strong>quel l’éolien n’estpas interdit mais où il est contraint.On peut envisager d’y implanter desmachines d’une hauteur inférieure à120 mètres. Compte tenu de cescontraintes, ce ne sera jamais un trèsgrand champ” explique l’élu, dissipantainsi <strong>le</strong>s doutes suite à la publicationfin septembre du schéma régional éoliende Franche-Comté par l’État. <strong>La</strong> carteprésentée dans <strong>le</strong> document semblaitmettre hors jeu la communautéde communes.Chaffois (qui ne fait partie de la C.C.F.D.mais qui est associée à la démarche),Bannans et Bul<strong>le</strong> pourraient donc prétendreencore accueillir sur <strong>le</strong>ur solces moulins à vent générateursd’é<strong>le</strong>ctricité. Convaincue de l’opportunitéd’un parc éolien pour son territoire, laC.C.F.D. continue donc d’avancer surce dossier. “Cela fait cinq ans qu’on enpar<strong>le</strong>, sachant qu’il faut en compter 10pour concrétiser un projet. Nous sommesà mi-parcours. Je vais revoir <strong>le</strong>s servicesde la préfecture. Je veux faire ladémonstration qu’on peut allier économieet écologie sur notre territoire.“<strong>La</strong> Z.D.E.toujours envigueur.”Or, pour beaucoupd’environnementalistes, <strong>le</strong> bassin duDrugeon est un sanctuaire dans <strong>le</strong>quelon ne peut plus rien faire. Il y a un équilibreà trouver. On peut travail<strong>le</strong>r dansune démarche de développementdurab<strong>le</strong>. Il me semb<strong>le</strong> opportun parexemp<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s éoliennes soient placéesparallè<strong>le</strong>ment à la ligne à hautetension de façon à ne pas gêner <strong>le</strong> couloirde migration. En plus, nous sommestout proches du poste R.T.E. (Réseaude transport d’é<strong>le</strong>ctricité) de Frasne sur<strong>le</strong>quel pourrait être raccordé<strong>le</strong> parc éolien.”<strong>La</strong> communauté de communesa suffisammentavancé sur <strong>le</strong> sujet pourdéposer bientôt un dossierde Z.D.E. (zone dedéveloppement éolien).Cette étape rég<strong>le</strong>mentaireest nécessaire poural<strong>le</strong>r plus loin dans <strong>le</strong>projet. Aujourd’hui, sixZ.D.E. ont été accordéesLe préfetChristianDecharrièreprésentela carte duschéma éoliensur laquel<strong>le</strong><strong>le</strong>s zonesd’exclusionsontindiquéesen rouge.sur <strong>le</strong>s dix en cours d’instruction enFranche-Comté. Mais il y a désormaisune ombre au tab<strong>le</strong>au pour ClaudeDussouil<strong>le</strong>z qui a noté que <strong>le</strong> gouvernementremettait en cause <strong>le</strong> principedes Z.D.E., ce qui pourraitcontraindre la communauté de communesà revoir sa stratégie.Contactés par nos soins, <strong>le</strong>s Servicesde la Direction Régiona<strong>le</strong> del’Environnement de l’Aménagementet du Logement se veu<strong>le</strong>nt rassurants.“<strong>La</strong> Z.D.E. est toujours en vigueur. Iln’y a rien de décidé. L’idée ne serait pasde supprimer l’étape qui consiste àdemander une zone de développementéolien, mais de simplifier la procédure.”L’objectif est d’accélérer <strong>le</strong>sdémarches pour faciliter l’implantationd’éoliennes partout en France. D’ici2020, la Franche-Comté doit être enmesure de produire 600 mégawattsgrâce à l’éolien. Pour l’instant, il n’y aqu’un champ d’éoliennes dans la région,au Lomont. ■T.C.


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(page 36)2+2=5 *LES JOURNÉES DUOLE DOSSIER en p. 19 à 24*2 MaisonsOSSATURE BOIS,2 MaisonsTRADITIONNELLES,1 LIEU UNIQUE,5 BONNES RAISONSde nous rencontrerLe journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.frVENDREDI 9 NOV. 10h-19h + SAMEDI 10 NOV. 9h-17hVISITES SUR SITEORCHAMPS-VENNESLôtissement Champ-du-Clos(à coté du stade de football)ACCÈS FLÉCHÉVISITEZINFORMATION - RÉDACTION - PUBLICITÉ - ANNONCES1, RUE DE LA BRA SERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - TÉL. 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipre se.com Accueil (structurechauffée) Visitesdesmaisonsetinfos InfosRT2012 Offresterrainsdisponib<strong>le</strong>s BuffetLES JOURNÉES DUOorganiséesen partenariat par :Mensuel d’information du Haut-Doubs www.presse-pontissalienne.fr SEPTEMBRE 2012 N° 155 2, 50€EMPLOI EN SUISSE25390 ORCHAMPS-VENNESTél : 03 81 43 62 66www.boilod-construction-bois29 octobre2012N° 181RELIGION CATHOLIQUELE HAUT-DOUBS EST-IL TOUJOURSUNE TERRE DE MISSION ?(Le dossier en pages 19 à 23)LES SECTEURS QUI RECRUTENTPrès de 2 000emplois nouveauxdans l’horlogeried’ici 2016…VictoriaTOURISME L’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7Métabief : la valse des directeursQue se passe-t-il à Métabief ? Après l’éviction de Jean-LouisRapy, <strong>le</strong> Conseil général misait sur Jean-LouisMartinot. Soncontrat n’a pas été reconduit. Un nouveau directeur prend <strong>le</strong> relais.25252564, rue de la République - PONTARLIER*Le moins cher, hors "promo" et "prix nets" jusqu'au 08.09.12SÉCURITÉ p. 10-11Trop de mortssur <strong>le</strong>s routesdu Haut-Doubs !vt-design.com 2012—crédits photos. fotolia - HDCB - Boi lod25500 MORTEAUtél : 03 81 67 49 03www.hautdoubscreerbatir.frRédaction : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.comMensuel d’information de Besançon et du Grand Besançon www.presse-bisontine.fr NOVEMBRE 2012 N° 1372, 50€L’ÉVÉNEMENT p. 6 à 8TRAMWAYBesançon a-t-el<strong>le</strong> vraimentfait <strong>le</strong> bon choix ?WINTER 12• pants• shirts• tee-shirts• pu ls• jackets• <strong>le</strong>ather jackets• sweats• beltsJEAN-LOUIS FOUSSERET :MES “AMIS”,MES EMMERDES…DANS LA TOURMENTE,LE MAIRESE DIT SEREINÉCONOMIE p. 44L’horloger suisse Breitlingà l’heure bisontineLe nouveau site bientôt prêtLE DOSSIER en p. 23 à 29Rédaction : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> Bisontine” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-bisontine.fr - redaction@groupe-publipresse.comLA RÉVOLUTIONGÉNOMIQUEOctobre 2012 N°21● <strong>La</strong> création graphique et<strong>le</strong> conseil en communication<strong>La</strong> création graphique estune branche naturel<strong>le</strong> dePublipresse. 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34 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012VALDAHON - VERCELÉTALANSCommerceUn hôtel trois étoi<strong>le</strong>sau rond-point d’ÉtalansUn établissement de 25 chambres devrait voir <strong>le</strong> jour <strong>le</strong> long del’axe de communication, à proximité de la zone artisana<strong>le</strong>.Un restaurateur du Haut-Doubs est <strong>le</strong> porteur du projet.ÉTALANSUn hôtel va se construire entre <strong>le</strong> rond-point de l’Alliance et celui de la Croixde Pierre. D’autres activités pourraient s’y joindre dans <strong>le</strong>s années à venir.Polémique entre la mairie et R.F.F.800 000 euros :Réseau Ferré de Franceveut contraindre Étalansà réparer <strong>le</strong> pont-routesurplombant <strong>le</strong> cheminde fer. <strong>La</strong> commune refuse,considérant qu’il nelui appartient pas. <strong>La</strong>destinée de l’ouvrage estremontée jusqu’auministère des Transports.Les ponts sont censés rapprocher,unir, marier, joindre, voire raccorder.Parfois un bout de terre,un pays, une population…ou simp<strong>le</strong>ment des riverains commec’est <strong>le</strong> cas à Étalans où pour <strong>le</strong> coup,il semb<strong>le</strong> diviser ! <strong>La</strong> commune est eneffet en froid, pour ne pas dire en combat,contre Réseau Ferré de France(R.F.F.), société qui gère l’entretiendes chemins de fer sur <strong>le</strong> territoirefrançais. El<strong>le</strong> a prévu d’engager unavocat pour se défendre.À l’origine de ce clash : <strong>le</strong> pont de laroute communa<strong>le</strong> surplombant la voieferrée Besançon-Le Loc<strong>le</strong> non de loinde la gare, axe emprunté par <strong>le</strong>s trainsexpress régionaux, doit être rapidementréhabilité pour des raisons desécurité. Altéré par <strong>le</strong>s caprices dutemps, cet ouvrage d’art permettantaux riverains de rejoindre la R.N. 57ou Valdahon auraitbesoin, selon R.F.F., d’unsérieux coup de jeunepour un montant estiméà 800 000 euros,même s’il est déjà interditaux poids lourds deplus de 3,5 tonnes.“C’est quasiment notrebudget communal” soupireJean-Marie Roussel,<strong>le</strong> maire, qui ne veutpas se laisser faire.“Nous ne ferons pas <strong>le</strong>stravaux car <strong>le</strong> pont neExtraitd’un atlasnapoléonien.<strong>le</strong> pont de la discordenous appartient pas”, dit-il, en ressortantune délibération du 6 novembre2009. Il y a trois ans, R.F.F. venaitalors d’a<strong>le</strong>rter <strong>le</strong> conseil municipal“sur la nécessité de réaliser rapidementdes travaux sur <strong>le</strong> pont situé aukm 432,409 de la ligne Besançon-LeLoc<strong>le</strong>.” Tous <strong>le</strong>s membres élus avaientalors développé un argumentaire selon<strong>le</strong>quel la mairie ne paiera pas. Ils s’ytiennent toujours et se disent prêts àester en justice si besoin est.Une réunion en sous-préfecture dePontarlier a eu lieu en septembre dernierpour trouver une issue, maisaucun terrain d’entente ne semb<strong>le</strong>avoir été trouvé. <strong>La</strong> sous-préfecturepourrait prendre la décision de fermer<strong>le</strong> pont à la circulation pour desraisons de sécurité, supplantant ainsi<strong>le</strong> pouvoir du maire lors d’une prochaineréunion prévue en novembre.“C’est un peu <strong>le</strong> pot de fer contre <strong>le</strong> potde terre mais nous restons sur notreposition car nous avons des preuvesque ce pont ne nous appartient pas”dit <strong>le</strong> maire qui a déjà fait appel àl’ancien ministre des Transports DominiqueBussereau en 2009. Consultéau titre de “demande d’avis” enjuin 2010, <strong>le</strong> tribunal administratifde Besançon avait alors considéré que“<strong>le</strong> pont-route appartient à la voie communa<strong>le</strong>,qu’une tel<strong>le</strong> circonstance nefait pas obstac<strong>le</strong> à ce que des conventionspermettant un partage des fraissoit conclu entre <strong>le</strong>s parties.” Conclusionsqui ne satisfont pas Jean-MarieRoussel. Il développe ses arguments :“Le pont n’a jamais été entretenu parla commune mais par la S.N.C.F. Unextrait de l’atlas napoléonien datantde 1824 prouve que <strong>le</strong> chemin existaitavant la création de la voie ferrée. Unacte de vente amiab<strong>le</strong> datant de 1891montre que la commune a été expropriée,un extrait de compte de gestionde 1886-1887 de la commune montreque cette dernière a bien participé aufinancement des travaux sur la voieferrée sous la forme d’une subventiongénéra<strong>le</strong>.”Axe central entre <strong>le</strong> Haut-Doubs, Besançon et Montbéliard,<strong>le</strong> rond-pointd’Étalans voit transiter environ10 000 véhicu<strong>le</strong>s par jour.Y instal<strong>le</strong>r un hôtel semb<strong>le</strong> unchoix géographique judicieuxd’autant “qu’il y a manque dansce domaine ici” confie AlbertGrosperrin, en charge del’économie à la communauté decommunes de Pierrefontaine-Vercel qui a présenté <strong>le</strong> projetÀ l’appui de ces éléments, Étalansrefuse donc de financer mais se ditprêt toutefois à refaire l’enrobé de laroute à ses frais. R.F.F. ne semb<strong>le</strong> pasvouloir lâcher <strong>le</strong> morceau sachant que<strong>le</strong> cas de cette commune pourrait eneffet faire jurisprudence sur l’ensemb<strong>le</strong>du territoire français et ses milliersde ponts. Joint par nos soins, RéseauFerré de France “s’engage à payer <strong>le</strong>sfrais d’une étude préliminaire en vued’un nouveau pont adapté aux besoinsréels de la commune” dit la société.Une fois <strong>le</strong>s conclusions rendues, auxa<strong>le</strong>ntours du premier semestre 2013,el<strong>le</strong> reprendra <strong>le</strong>s discussions avec lamairie d’Étalans. ■E.Ch.<strong>le</strong> 22 octobre lorsdu dernierconseil communautaire.Selon la FédérationPatrona<strong>le</strong> del’Union Départementa<strong>le</strong>Syndica<strong>le</strong>del’Industrie Hôtelièredu Doubs,“<strong>le</strong>s hôtels du secteurtravail<strong>le</strong>ntDévelopperun pô<strong>le</strong>d’activitésplus abouti.bien du lundi au jeudi avec laclientè<strong>le</strong> d’affaire mais moins<strong>le</strong> week-end et l’été avec <strong>le</strong>s touristes”dit cette dernière qui neconfirme pour l’instant pas lacréation de cet établissementen précisant “qu’aucune demanden’est arrivée à la commissiontourisme-hôtel<strong>le</strong>rie géréepar <strong>le</strong> Conseil régional.”L’idée esquissée depuis plusieursannées par la col<strong>le</strong>ctivitéd’instal<strong>le</strong>r ici un hôtel semb<strong>le</strong>néanmoins se concrétiser, mêmes’il a fallu outrepasser uneerreur administrative. <strong>La</strong> communed’Étalans croyait durcomme fer que <strong>le</strong> terrain situéà proximité du rond-point luiappartenait, el<strong>le</strong> a souhaité <strong>le</strong>vendre… Or, el<strong>le</strong> s’est aperçueaprès vérification auprès ducadastre que <strong>le</strong> lopin de terreétait propriété de l’État ! Dommage.L’erreur rectifiée, FranceDomaine a cédé pour un prixde 12 000 euros la parcel<strong>le</strong> à lacommunauté de communes quila revend au même prix auconstructeur du futur hôtel,<strong>le</strong>quel n’a pas souhaité être cité.Propriétaire d’un hôtel-restaurantà Orchamps-Vennes, ila séduit la col<strong>le</strong>ctivité mais nedésire pas encore évoquer <strong>le</strong>sdétails de sa future réalisation.<strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivité a tout de mêmeémis quelques réserves àl’entrepreneur qui souhaitaitimplanter son bâtiment dansla seconde tranche de la zoneartisana<strong>le</strong> de la Croix de Pierre: “Il semblait antinomiqued’instal<strong>le</strong>r des chambres d’hôtelà proximité d’une zone artisana<strong>le</strong>où l’on entend <strong>le</strong> bruit desscies” dit Albert Grosperrin. Le12 juin dernier, <strong>le</strong>s élus ont doncprésenté cet autre terrain de60 ares entre <strong>le</strong>s ronds-pointsde l’Alliance et de la Croix dePierre, parcel<strong>le</strong> appartenant àl’État. Après viabilisation, uneétude paysagère sera nécessairepour permettre uneimplantation du bâtiment à 25mètres des voies. <strong>La</strong> communautéde communes voit plusloin en étudiant <strong>le</strong>s possibilitésd’urbanisation de l’ensemb<strong>le</strong>des terrains situés à proximitéde la zone d’activités, et del’autre côté de la R.N. 57, enpartenariat avec la communed’Étalans propriétaire des terrains,“afin de voir s’il est possib<strong>le</strong>de développer un pô<strong>le</strong>d’activités plus abouti à cetemplacement stratégique” ditcette dernière.D’un point de passage, <strong>le</strong> premierplateau aspire à devenirun axe où l’on s’arrête pour travail<strong>le</strong>r,manger, dormir… ets’amuser. Rappelons que <strong>le</strong>Gouffre de Poudrey et <strong>le</strong> Dino-Zoo sont situés à quelques encablures.■E.Ch.Le fameuxpont traversela voie ferréemenant à lagared’Étalans.


VALDAHON - VERCEL <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 35VALDAHONValdahon poursuit son expansion.Et encore une fois,l’économie est au cœur dudéveloppement de cette vil<strong>le</strong> de4 728 habitants qui profite de sasituation géographique. Reste àconcrétiser cette conjoncture “florissante”avec la future zone EnPougie, zoned’environ 6 hectaresà destination commercia<strong>le</strong>quiaccueil<strong>le</strong>ra éga<strong>le</strong>mentdes bâtiments de stockage.Débutés à l’automne,<strong>le</strong>s travaux permettantla création de cetespace à l’entrée devil<strong>le</strong> - en venantTravaux à l’entrée de vil<strong>le</strong>Entre déviations et élargissements<strong>La</strong> future zone “EnPougie” prend forme.Menée en partenariatentre la vil<strong>le</strong> et deuxprivés, el<strong>le</strong> accueil<strong>le</strong>rades activitéscommercia<strong>le</strong>s etde stockage.Les premiers permisde construire vont êtredéposés d’ici la finde l’année.“Il nousreste deuxparcel<strong>le</strong>s àvendre.”L’aménagement de l’entrée de la zone nécessite un passage de deux à trois voies de la circulation.d’Étalans - prennent fin pour lapartie terrassement. L’entrée valdahonnaisesera modifiée avec unélargissement à trois voies et un“tourne à gauche” pour faciliter lafluidité du trafic.Une fois <strong>le</strong>s plates-formes terminées<strong>le</strong> long de la route départementa<strong>le</strong>,<strong>le</strong>s terrains pourront êtrevendus. Une partie a d’ail<strong>le</strong>urstrouvé preneur : “Il y aura des activitéscommercia<strong>le</strong>s et des entrepôtsde stockage sur ceux-ci. Il nous restedeux parcel<strong>le</strong>s à vendre et nousattendons désormais <strong>le</strong>s permis deconstruire qui seront délivrés avantla fin de l’année” annonce l’un desaménageurs de cet espace dont laparticularité est d’être bâti pardeux privés en association avec lavil<strong>le</strong> de Valdahon. On appel<strong>le</strong> celaun P.U.P. (projet urbain partenarial)qui repose sur une initiativeprivée permettant de réaliser uneopération privée avec un enjeu etun intérêt communal. <strong>La</strong> vil<strong>le</strong> aurala charge de gérer l’autre partiede la zone, en direction de l’abattoir.Si <strong>le</strong>s travaux ont occasionné unegêne à la circulation durantquelques jours, tout est rentrédepuis dans l’ordre. Au total, cetespace à destination commercia<strong>le</strong>et/ou de stockage s’éta<strong>le</strong>ra sur6 hectares. Les premiers bâtimentspourraient voir <strong>le</strong> jour début 2013. ■VALDAHONFaits-diversSoupçonnéd’attouchementssur mineur, <strong>le</strong>pompier est écartéÀ Valdahon, un nouveauchef de centre sera nommé aprèsla suspension du précédent.Il y a tout juste un an, <strong>le</strong> 5 novembre 2011, <strong>le</strong>centre des pompiers de Valdahon fêtait dignementson centenaire en ouvrant ses portes auxvisiteurs. Des dizaines de Valdahonnais étaientalors venus assister aux manœuvres incendiesou de désincarcération de véhicu<strong>le</strong>s.Un an plus tard, l’ambiance est lourde. Le chefde centre dirigé depuis février 2010 par un lieutenanta démissionné, après qu’une plainte pourattouchements sur mineur a été déposée.<strong>La</strong> gendarmerie de Valdahon a été saisie de l’affairequi remonte peu avant l’été avant qu’une commissionrogatoire ne prenne <strong>le</strong> relais. Jusqu’à sonprocès, ce pompier - éga<strong>le</strong>ment élu à la vil<strong>le</strong> deValdahon - est évidemment présumé innocent. Ila démissionné de son poste avant d’être suspendupour quatre mois par l’autorité référence. Ilprépare sa défense. Lui sont reprochés des attouchementssur mineur dans <strong>le</strong> cadre privé. Ne pouvantfonctionner sans chef à sa tête,Il préparesa défense.<strong>le</strong> centre composé d’une trentainede pompiers volontaires va nommeren décembre, lors de la Sainte-Barbe,un nouveau militaire. “Le remplaçantqui sera nommé en décembreest Georges-Albert Boiteux” annonceLéon Bessot, maire de Valdahonqui est éga<strong>le</strong>ment président du Serviceinterdépartemental d’incendieet de secours du Doubs (S.D.I.S.). ■SALON16-18Nov. 2012Ven. 14h - 22hSam. 10h - 20hDim. 10h - 18hGrand marché nocturnevendredi de 18 h à 22 hEntrée GratuiteTournage& Arts du BoisEn partenariat avec :ProduitsRégionauxSalondu LivreComtoisAutour de la thématique ...L'Arbre&la ForêtDoubsTerred’É<strong>le</strong>vageMicropolis - BesançonUNE ORGANISATIONLe détail des animations surwww.ta<strong>le</strong>nts-comtois.com


36 MONTBENOÎT ET LE SAUGEAIS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012ARÇONJusqu’à Gil<strong>le</strong>yLe chemin du train enrobé jusqu’au terminusLe tronçon Arçon-Gil<strong>le</strong>y soit 15,4 km vientd’être goudronné par <strong>le</strong> Conseil généralqui a investi un million d’euros dansl’opération. Personne ne s’en plaindra.Quand on voit comment setraite l’amélioration du chemindu train on regrettequ’il n’existe pas uneancienne voie ferrée autour du lacSaint-Point. C’est là tout l’avantagedes voies vertes aménagées en sitepropre. L’ancienne voie ferrée entrePontarlier et Gil<strong>le</strong>y continue discrètementmais sûrement son petitbonhomme de chemin. El<strong>le</strong> faitdésormais partie intégrante dupaysage et des idées de sortie desmarcheurs, des famil<strong>le</strong>s, des adeptesdu rol<strong>le</strong>r et de cyclotourisme. Même<strong>le</strong>s clubs cyclistes locauxl’empruntent quand ils partent endirection de Morteau. Les accidentsou conflits d’usagers semb<strong>le</strong>ntréduits à la portion congrue. Preuveque la cohabitation est tout àfait plausib<strong>le</strong> sur une voie de mètresde large. “On a un schéma cyclab<strong>le</strong>départemental et on essaie del’enrichir progressivement de nouvel<strong>le</strong>svoies et d’améliorations. Onavait déjà investi en 2005 dans la15,4 km de voie ont étégoudronnées en octobre.pose d’enrobé entrePontarlier et Arçonsur une longueur de5,3 km. On poursuitdans cette logique engoudronnant jusqu’àGil<strong>le</strong>y”, explique ClaudeJeannerot, <strong>le</strong> présidentdu Conseilgénéral qui assure lamaîtrise d’ouvrage duprojet. On appréciaitdéjà de rou<strong>le</strong>r jusqu’àArçon. Que direquand on pourraLe coût,1 milliond’euros.pousser jusqu’à Gil<strong>le</strong>y en empruntantuniquement cette piste de troismètres de large. Les travaux sesont déroulés sur <strong>le</strong> mois d’octobre.“Le prix de tout ça : 1 milliond’euros”, complète <strong>le</strong> président duConseil général. Outre la longueursupplémentaire d’enrobés, cettevoie du train présente aussi l’intérêtde rejoindre faci<strong>le</strong>ment la gare deGil<strong>le</strong>y. De quoi attirer bien desbisontins. Que dire quand cet chemindu train rejoindra la voie vertedu lac. <strong>La</strong> jonction permettra depéda<strong>le</strong>r sans souci sur près de 80km al<strong>le</strong>r-retour. ■AGRICULTUREUn concepteur de Vil<strong>le</strong>-du-Pont<strong>La</strong> “Rolls-Royce” des sal<strong>le</strong>s de traite ambulantesParce que <strong>le</strong>s sal<strong>le</strong>s de traite existantes ne lui convenaient pas,Patrice Bonnet, agriculteur à Vil<strong>le</strong>-du-Pont et plutôt bon brico<strong>le</strong>ur aconçu et fabriqué la sienne puis une autre, puis une autre…Hasard ou pas, la merveil<strong>le</strong>de mécanique hydrauliqueprésentée ce jour-là parPatrice Bonnet est installéesur <strong>le</strong>s hauteurs de la Vallée deJoux où l’on fabrique <strong>le</strong>s plus prestigieuxgarde-temps mécaniques.À croire que <strong>le</strong>s grands esprits serencontrent. Une soixantaine devaches laitières pâturent ici surl’alpage de Chalottet. L’étab<strong>le</strong> ayantété transformée en restaurant, latraite s’effectue matin et soir dansl’une des sal<strong>le</strong>s de traite conçuespar Patrice Bonnet. “Je cherchaisune machine fonctionnel<strong>le</strong>, autonomeet fiab<strong>le</strong>”, confie Edy Favre,<strong>le</strong> propriétaire des lieux. Le lait esttransformé à la ferme en pâte cuitedit <strong>le</strong> Bôfavre. D’où <strong>le</strong> souci detravail<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures conditions.Le vacher trait à hauteur constante, <strong>le</strong>s pieds sur un cail<strong>le</strong>botis.<strong>La</strong> sal<strong>le</strong> de traite, de type 2 x 6places en épis n’a rien à voir avec<strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s standards. <strong>La</strong> particularitéde cette machine reposesur un repliage hydraulique desrampes d’accès des vaches et desmangeoires individuel<strong>le</strong>s. Autresigne de confort, <strong>le</strong> vacher intervientà hauteur constante, <strong>le</strong>s piedsau sec sur un cail<strong>le</strong>botis. Il lui fautune bonne heure pour s’occuperdu troupeau. “L’alimentation eneau est assurée par trois chauffeeaude 50 litres montés en monophasé,ce qui permet d’avoir del’eau chaude en permanence sur <strong>le</strong>temps de traite”, précise PatriceBonnet.<strong>La</strong> sal<strong>le</strong> de traite est équipée d’unsystème automatique de distributiond’aliments à chaînes et à pastil<strong>le</strong>s.“Il serait même possib<strong>le</strong> de <strong>le</strong>faire fonctionner avec <strong>le</strong>s colliersdu D.A.C.”, complète <strong>le</strong> fabricant.D’un poids avoisinant 6 tonnes, lasal<strong>le</strong> de traite du Chalottet qui reposesur un châssis autoporteur estéquipée de freins hydrauliques.Pour <strong>le</strong> transfert d’une pâture àl’autre, la machine est re<strong>le</strong>vée grâceà un essieu hydraulique montésur des vérins té<strong>le</strong>scopiques. Groupeé<strong>le</strong>ctrogène et poste de commandecomplètent l’équipement decette sal<strong>le</strong> de traite haut standingconçue par un agriculteur pour desagriculteurs. C’est bien là que résidetoute la différence. Patrice Bonneta testé sur lui avant d’en faireprofiter <strong>le</strong>s autres. Installé sur uneexploitation avec des parcel<strong>le</strong>s dispersées,il n’avaitConçuepar unagriculteurpour desagriculteurs.d’autre choix qued’utiliser une sal<strong>le</strong>de traite. “Commej’étais déçu par <strong>le</strong>smodè<strong>le</strong>s standards,j’ai conçu ma premièremachine en1986 en privilégiantl’autonomie, <strong>le</strong> pliage-dépliagehydraulique<strong>le</strong> plus rapideet efficace.” Depuis, ce producteurlaitier a monté l’E.U.R.L. BonnetFerronnerie spécialisée dans laconception, la fabrication et la commercialisationde sal<strong>le</strong>s de traitehaut de gamme. Au catalogue, ontrouve trois modè<strong>le</strong>s : sal<strong>le</strong> de traiteen épis, sal<strong>le</strong> de traite arrière etsal<strong>le</strong> de traite traversante sur cail<strong>le</strong>botisintégral. “El<strong>le</strong>s sont venduesdans <strong>le</strong>s zones de montagne de l'Estde la France et en Suisse”, ajoutePatrice Bonnet toujours animé d’unsouci d’amélioration constante. Etdire qu’il a tout appris sur <strong>le</strong> tas.<strong>La</strong> curiosité au service del’ingéniosité, cela ne s’invente pas. ■PatriceBonnet avendu l’unede ses sal<strong>le</strong>sde traiteambulantesà Edy Favre,propriétairede l’alpagedu Chalotteten Suisse.


ÉCONOMIE <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 37POLITIQUEégagé de sa fonction deDdéputé, Jean-MarieBinétruy n’est plusdésormais que présidentde la communauté de communesdu Val de Morteau. Lorsdu dernier conseil communautaire,<strong>le</strong>s élus ont voté majoritairement,sans sourcil<strong>le</strong>r,l’augmentation de ses indemnitésqu’il perçoit mensuel<strong>le</strong>ment.Selon nos informations,<strong>le</strong> sujet a été plié en cinqminutes, sans susciter de véritab<strong>le</strong>sobjections, hormis uneseu<strong>le</strong> abstention sur <strong>le</strong>s 21votants. Pourtant, on pouvaitsupposer que dans <strong>le</strong> contexteactuel, <strong>le</strong> sujet allait sou<strong>le</strong>verla controverse au sein del’assemblée compte tenu duniveau de l’augmentation quiest de 85 % ! On est bien loindes 2 % de revalorisation duS.M.I.C. actée en juil<strong>le</strong>t dernier(1 425 euros bruts mensuelspour 35 heures hebdomadaires).Jusqu’à présent, Jean-MarieCommunauté de communesLes élus mortuaciensvotent une rallongefinancière à l’ancien députéLes élus de la communauté de communes du Val de Morteau ontvoté à la quasi-unanimité l’augmentation de l’indemnité du présidentJean-Marie Binétruy qui passe pour ce seul mandat de 783,87 eurosà 1 444,56 euros bruts par mois, soit 85 % de hausse.Binétruy percevait pour sa fonctionde président de la C.C.V.M.une indemnité équiva<strong>le</strong>nte à20,62 % de l’indice brut 1 015,établi à 3 801,47 euros, soit783,87 euros par mois. À partirdu 1 er novembre 2012, sa rémunérationsera de 38 % de cemême indice, soit 1 444,56 eurospar mois. <strong>La</strong> législation l’autorisecependant à demander un maximumde 48,75 % de cet indice1 015, soit 1 853,22 euros. Maissur <strong>le</strong> principe, cette augmentationpeut être jugée commeabusive, alors qu’il la solliciteau moment même où l’élu neperçoit plus sesSa retraitede députéen plus.revenus de députédepuis la fin deson mandat enjuin dernier. Deplus, M. Binétruyperçoit par ail<strong>le</strong>urssa retraite dedéputé (la pensionbrute moyenned’un député aprèsdeux mandats effectués s’élèveactuel<strong>le</strong>ment à 2 400 euros parmois environ), et une retraited’ancien maire de Morteau. Sanspar<strong>le</strong>r de sa retraited’enseignant.Les fonctionnairesdéputéssont nettement avantagéscar pendant <strong>le</strong>ur mandatde par<strong>le</strong>mentaire, <strong>le</strong>uravancement suit son cours.Quand ils quittent <strong>le</strong> Par<strong>le</strong>ment,ils bénéficient d’uneretraite de la fonction publiqueà taux p<strong>le</strong>in…Le moment est en effet mal choisipour revaloriser à ce point sesémoluments, dans une périodeoù <strong>le</strong> chômage augmente et où<strong>le</strong>s Français sont appelés à seserrer la ceinture. Il y a deuxpoids deux mesures.En revanche, contrairement àce qui se dit parfois, Jean-MarieBinétruy n’a pas continué depercevoir son salaire de députédans <strong>le</strong>s six mois qui ont suivila fin de son mandat. Cependant,l’allocation de retour àParadoxa<strong>le</strong>ment, la question des indemnités du président n’a pas suscité de grossecontroverse à l’assemblée communautaire.l’emploi existe pour <strong>le</strong>s par<strong>le</strong>mentaires.Mais el<strong>le</strong> ne s’adressequ’aux députés du secteur privéqui ne sont pas en retraiteau moment où s’achève <strong>le</strong>urmandat. “Cette allocation peutal<strong>le</strong>r jusqu’au maintien des5 500 euros par mois pendantsix mois, <strong>le</strong> temps qu’un députéqui est battu aux é<strong>le</strong>ctions retrouveun travail” précise René Dosière,député socialiste de l’Aisne,spécialiste de la gestion del’argent public. En 2007, sur 204députés battus, 30 d’entre euxont demandé une aide de retourà l’emploi. ■T.C.Grand ang<strong>le</strong>Ce que gagnent nos députésLes députés viennent de consentir à une baisse de 10 % de <strong>le</strong>urindemnité de frais de représentation. Pour autant, on ne peut paspar<strong>le</strong>r d’économie… ni de baisse de salaire.Fin septembre, <strong>le</strong> président de lʼAssembléeNationa<strong>le</strong> Claude Bartolone (P.S.) a annoncéla baisse de 10 % de lʼindemnité pourfrais de mandat (I.R.F.M.) perçue mensuel<strong>le</strong>mentpar <strong>le</strong>s députés et qui sʼé<strong>le</strong>vait jusquʼàprésent à 6 412 euros. Pour autant, on nepeut pas par<strong>le</strong>r dʼéconomie puisque selon <strong>le</strong>principe des vases communicants, cet abattementsera reversé au “crédit collaborateurs”perçu par ces mêmes députés.Si lʼI.R.F.M. est soumise à la C.S.G. et à laC.R.D.S., el<strong>le</strong> échappe encore à lʼimpôt et aucontrô<strong>le</strong> fiscal. Cette indemnité a été mise enplace afin de permettre aux par<strong>le</strong>mentaires “defaire face aux diverses dépenses liées à lʼexercicede <strong>le</strong>ur mandat qui ne sont pas directement prisesen charge ou remboursées par lʼAssemblée.”Pour lʼinstant, <strong>le</strong>s députés nʼont de compte àrendre à personne sur lʼutilisation de cette enveloppe.Une opacité que dénonce <strong>le</strong> député socialisteRené Dosière (voir interview page suivante)qui appel<strong>le</strong> à plus de transparence à proposde lʼI.R.F.M. qui coûte 44 millions dʼeuros par an.Lʼindemnité pour frais de mandat est une destrois sources de revenus des députés.<strong>La</strong> première est <strong>le</strong>ur “salaire” qui sʼélève à5 189 euros nets par mois. Il englobe la sommede 165 euros qui correspond à une indemnité derésidence qui <strong>le</strong>ur permet de se déplacer à Paris.Avec ce salaire, soumis à lʼimpôt, (qui correspondà celui dʼun cadre supérieur), <strong>le</strong>s députésse hissent dans <strong>le</strong>s 5 % des Français <strong>le</strong>s mieuxpayées. Enfin, lʼÉtat met à <strong>le</strong>ur disposition unetroisième somme de 9 138 euros bruts par moisqui correspond au “crédit affecté à la rémunérationdes collaborateurs”. Avec cet argent, nosélus rémunèrent donc <strong>le</strong>urs employés. Sʼils neconsomment pas ce crédit dans sa totalité, ilssont même autorisés à <strong>le</strong> reverser en partie àlʼindemnité de représentative pour frais de mandat(I.R.F.M.). Ces trois sources de revenus fonctionnentdonc en circuit fermé.En 2011, <strong>le</strong>s charges par<strong>le</strong>mentaires (salaires etindemnités des députés) ont représenté 56,62 %du budget de lʼAssemblée Nationa<strong>le</strong>, soit289,26 millions dʼeuros. ■Chaquedéputédisposechaque moisd’uneenveloppetota<strong>le</strong>d’environ20 000euros.


38 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012ÉCONOMIELES FOURGSBilan et perspectivesL’hébergement touristique passé au crib<strong>le</strong>Face à la raréfaction des lits touristiques, l’Office du Tourisme lanceune enquête sur la commune des Fourgs pour mieux cerner <strong>le</strong>scauses du marasme avant d’émettre quelques solutions.Troisétudiantes enformationtouristiquesont allées àla rencontredes propriétairesde litstouristiquesaux Fourgs.Est-ce qu’il vaut mieuxlouer à l’année son meubléà des frontaliers oùprivilégier une location saisonnièreprobab<strong>le</strong>ment moins rentab<strong>le</strong>? Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s motivationsdes enfants depropriétaires qui héritent aujourd’huide ces biens ? Vont-ils poursuivrel’activité ? Sont-ils prêtsà investir dans une gestionmutualisée ? Qu’en est-il desrésidences secondaires ? Lesinterrogations abondent dèsqu’on par<strong>le</strong> du parcd’hébergement touristique duHaut-Doubs. “On sait qu’il esten forte diminution. Uniquementsur la commune des Fourgs,on est passé de 1 200 à 400 litstouristiques. Cette baisse se répercuteforcément sur l’activité desROUTES Le déneigement de la R.N. 57<strong>La</strong> neige peut tomber,<strong>le</strong>s camions sont prêtsLes centres de la D.I.R.-Est comme ceux de Vuil<strong>le</strong>cin, des Hôpitaux-Vieux oude <strong>La</strong> Vèze sont sur <strong>le</strong> qui-vive pour combattre l’or blanc sur <strong>le</strong>s routes duHaut-Doubs. <strong>La</strong> R.N. 57 menant à <strong>La</strong>usanne est suivie de près.Ils ont déjà enfilé <strong>le</strong> b<strong>le</strong>u de chauffeet grimpé dans l’un de <strong>le</strong>urs douzecamions équipé d’une lame etd’une sa<strong>le</strong>use.Au centre d’interventionet d’entretien de <strong>La</strong> Vèze, <strong>le</strong> personnelde la direction interdépartementa<strong>le</strong>des routes (D.I.R.-Est) a déjà combattu<strong>le</strong>s flocons. Ce fut <strong>le</strong> cas <strong>le</strong> dernierweek-end d’octobre. Rien d’exceptionnelpour une fin octobre. Et comme parhasard, ou par bonheur, <strong>le</strong>s enginsfinissaient d’être préparés et inspectés.“Nous avons toujours une à deuxsemaines d’avance sur <strong>le</strong> début desgrands froids” rapporte ChristopheHuot-Marchand, chef du district deBesançon. Il gère <strong>le</strong> personnel quiintervient sur <strong>le</strong>s 250 km de la R.N.57 (Rioz-Pontarlier-Vallorbe), de laR.N. 83 (de Beure à Poligny) ou encorede la R.N. 5 (Poligny-Champagno<strong>le</strong>-LesRousses). Au total, 19 circuitssont gérés depuis <strong>La</strong> Vèze et 21camions sont capab<strong>le</strong>s d’intervenir.“Nous pouvons mobiliser une centainede personnes dont 75 chauffeurs et21 encadrants” précise <strong>le</strong> chef de centre.Les routes du Haut-Doubs font partie despoints centraux à nepas négliger notammenten raison de laprésence d’un trafic depoids lourds importantet des conditions climatiques.“Aux Hôpitaux-Vieux,nous avonspar exemp<strong>le</strong> un agentqui reste sur place etqui intervenir à toutmoment dans notrecentre d’appui” explique<strong>le</strong> chef de centre quirappel<strong>le</strong> qu’en casd’épisode neigeuxextraordinaire, la préfecturepeut prendredes mesuresd’interdiction de circulationdes poidslourds.Moinsde sell’annéedernière.Les camionsviennentfaire <strong>le</strong> p<strong>le</strong>inde sel.3 500 tonnesont étédéposéesl’hiverdernier.Dernièrement, la D.I.R.-Est a organisé<strong>le</strong>s “journées blanches” pour coordonner<strong>le</strong>s différents acteurs de laviabilité hiverna<strong>le</strong> : agentsd’exploitation, agents des centres,cadres, sous-traitants. “Leur objectifest notamment de vérifier que tous <strong>le</strong>sagents de la D.I.R. connaissent bien<strong>le</strong>s consignes à appliquer pendant lapériode hiverna<strong>le</strong>. Il faut en effet quechaque agent sache comment se dérou<strong>le</strong>ront<strong>le</strong>s interventions de salage”explique <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong>.Depuis peu, l’ensemb<strong>le</strong> du personnelqui intervient sur <strong>le</strong>s routes est équipéd’un système de géolocalisation,non pas pour surveil<strong>le</strong>r, mais pourassurer la sécurité.L’hiver dernier, “seu<strong>le</strong>ment” 3 500tonnes de sel ont été déposées sur <strong>le</strong>sroutes et 5 000 tonnes à l’échel<strong>le</strong> dudistrict. “C’était un hiver plutôt clément”concède <strong>le</strong> chef de centre. Grâceà la saumure de sel utilisée, <strong>le</strong>sagents peuvent traiter <strong>le</strong>s routes jusqu’à– 12 °C alors que l’utilisation dusel seul se limite à - 7 °C. Pour êtrecertain de rou<strong>le</strong>r en sécurité, mieuxvaut s’équiper de pneus neige. C’estpar exemp<strong>le</strong> obligatoire dans <strong>le</strong>s cantonssuisses. ■E.Ch.Le nombre de lits touristiques aux Fourgsest en constante diminution comme dans la plupartdes communes frontalières.restaurants, des sites alpins, descommerces.À défaut d’avoir despromoteurs prêts à investir dans<strong>le</strong> tourisme, il faudrait au moinsmaintenir l’existant”, observeMichel Mantez, <strong>le</strong> président del’office de tourisme.D’où l’idée de lancer une étudeciblée uniquement sur <strong>le</strong>s Fourgsqui constitue un cas assez représentatifde ces communes partagéesentre <strong>le</strong> tourisme et <strong>le</strong>travail frontalier. Pour menerà bien cette mission, l’office fonctionneavec trois étudiantes enlicence professionnel<strong>le</strong> de gestiontouristique territoria<strong>le</strong> etinternationa<strong>le</strong> à l’I.U.T. du Creusot.Questionnaire en mains,Navalona, É<strong>le</strong>a et Aurélie sontallées enquêter sur <strong>le</strong> terrainpendant <strong>le</strong>s vacances de la Toussaint.El<strong>le</strong>s ont rencontré unecinquantaine de propriétairessur place et contacté par courrierceux qui n’étaient pas là.“Les gens sont assez réceptifs auprojet. Ils sont contents qu’on<strong>le</strong>ur accorde une écoute. Maison ressent vite de la méfiance etdes réticences dès qu’on <strong>le</strong>ur soumetla possibilité de mutualiserdes fonctionnements”, expliquentcel<strong>le</strong>s qui sont ravies des’investir concrètement sur undossier avec <strong>le</strong> sentiment d’êtreuti<strong>le</strong>.Ce diagnostic permettra d’avoirun état des lieux assez précisdes forces et faib<strong>le</strong>sses du parcd’hébergement touristique auxFourgs. “On saura par exemp<strong>le</strong>dans quel<strong>le</strong> mesure <strong>le</strong>s gens sontréceptifs à l’idée de suivre unepetite formation, d’adhérer àune centra<strong>le</strong> de réservation,d’investir dans une structurequi s’occuperait de la remisedes c<strong>le</strong>fs, des états des lieux. Onpasserait d’une démarche individuel<strong>le</strong>à une gestion plus col<strong>le</strong>ctive.Cette étude va nous permettrede proposer“Onressentvite desréticences.”différents scénariosà destinationde tous <strong>le</strong>s acteursdu développementtouristiques”,conclut MichelMantez sansoublier de préciserque cetteréf<strong>le</strong>xion s’inscritdans la dynamiquedu contratde station. Le rapportsera renduavant l’hiver. ■ChristopheHuot-Marchand,chef decentre : “Nouspouvons traiterjusqu’à- 12 °C.”


ÉCONOMIE<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 39FORÊTDes tensions sur la filière boisCoup de blues chez <strong>le</strong>s scieursÉtienne Renaud, <strong>le</strong> tout nouveau président du syndicat des résineuxde Franche-Comté, revient sur <strong>le</strong>s causes qui ont conduit<strong>le</strong>s scieurs à boycotter la vente de Champagno<strong>le</strong>. Exaspération.Christian Jouil<strong>le</strong>rotet toute son équipe vous souhaitentune bonne année 2011 18 €<strong>La</strong><strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Commentexpliquer la réaction desscieurs ?Étienne Renaud : On dénonce lapolitique des prix de retrait pratiquéepar l’O.N.F. Quand un lotrecueil<strong>le</strong> une ou deux offres, ilpeut être compréhensib<strong>le</strong> qu’ilsoit retiré de la vente. Enrevanche, quand il y a 5 à 7offres, alors on a l’impressionque l’O.N.F. fait de la rétention.En retirant beaucoup de lots,l’offre augmente pour <strong>le</strong>s prochainesventes et on risque uneffondrement des cours.L.P.P. : Les communes propriétairesdes lots n’interviennent pas dans <strong>le</strong>sprix de retrait ?E.R. : Lors d’une réunion récente,<strong>le</strong> directeur régional del’O.N.F. a reconnu que la politiquedes prix de retrait est largementfixée par l’O.N.F. quimet en œuvre son rô<strong>le</strong>d’expertise. Nous <strong>le</strong>s scieurs, onveut une O.N.F. forte avec desdroits et des devoirs. Mais il ya parfois un mélange des genres.L’O.N.F. devrait rester une agencenationa<strong>le</strong> et pas une officinecommercia<strong>le</strong>.L.P.P. : Qu’en est-il des contratsd’approvisionnement ?E.R. : Ces contrats résultent d’unediscussion annuel<strong>le</strong>. Les prixsont déterminés en fonction desventes publiques précédentes.On estime qu’ils devraientPour ÉtienneRenaud,<strong>le</strong> nouveauprésident dusyndicat desrésineux, il estimpératif demaintenir desunités detransformationsur place.prendre d’autres facteurs encompte. Entre <strong>le</strong>s prix de retraitet ces contrats, on est un peuvictime de la doub<strong>le</strong> peine. Cesdispositifs ne reflètent pas <strong>le</strong>prix du marché.L.P.P. : On a l’impression que tout sejoue sur <strong>le</strong>s prix de la matière première?E.R. : Effectivement. <strong>La</strong> rentabilitéd’une scierie dépend decinq critères. Les coûts de productionet de sciages augmentent.Le prix des produits sciés,notamment des connexes,s’effondre. Les rendements desscieries se maintiennent. Ducoup, la matière première restela seu<strong>le</strong> variab<strong>le</strong> d’ajustement.Beaucoup de scieries loca<strong>le</strong>s sontaujourd’hui dans <strong>le</strong> rouge.L.P.P. : Est-ce que la tail<strong>le</strong> relativementmodeste des outils de production entreen ligne de compte dans ces difficultés?E.R. : Ce n’est pas un critère derentabilité en scierie. Il y ad’ail<strong>le</strong>urs très peu de grossesunités de sciage en Franche-Comté. <strong>La</strong> tail<strong>le</strong> de nos scieries<strong>La</strong> compositionde la forêtcomtoiseest trèshétérogène,el<strong>le</strong> nerépondrait plusaux attentes dumarché de laconstruction.me semb<strong>le</strong> parfaitement adaptéeà la ressource loca<strong>le</strong>. <strong>La</strong> forêtcomtoise très hétérogène ne correspondplus aux attentesactuel<strong>le</strong>s plutôt axées sur <strong>le</strong>spetits bois. Conséquence : ondoit aussi gérer des lots trèshétérogènes qu’il est nécessairede trier à l’amont et en aval.C’est toujours diffici<strong>le</strong> d’avoirune parfaite adéquation entrela ressource forestière et <strong>le</strong>sbesoins. En Franche-Comté, ona une scierie de montagne commeon a une agriculture de montagne.L.P.P. : Diffici<strong>le</strong> de rivaliser avec <strong>le</strong>sAl<strong>le</strong>mands donc ?E.R. : C’est même impossib<strong>le</strong> detransposer <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s al<strong>le</strong>mandsou canadiens qui sontbasés sur une ressource beaucoupplus homogène. Ils sontbeaucoup mieux placés que nouspar exemp<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> marché dela maison à ossature bois.L.P.P. :Vous subissez aussi la conjoncture?E.R. : Le marché franc-comtoisde la construction n’est pas forcémentmauvais mais en France,<strong>le</strong> niveau de permis deconstruire se situe à un niveautrès bas. Le climat est très anxiogène.On observe beaucoup deprudence et d’attentisme. On atrès peu de visibilité et des carnetsde commande très courts.L.P.P. : Êtes-vous satisfait des modesde vente ?E.R. : Pour nous, c’est un peu <strong>le</strong>mythe de Sysiphe. On a <strong>le</strong> sentimentde ressasser toujours <strong>le</strong>smêmes attentes. À la tempêtede 1999, l’O.N.F., <strong>le</strong>s communeset <strong>le</strong>s scieurs ont trouvé unaccord qui avait révolutionné lafaçon de mettre <strong>le</strong>s bois en vente.On avait inventé <strong>le</strong> systèmed’unité de produit, c’est-à-direla prévente. On a l’impressionque la vente en bloc devient unsystème complètement dévoyé,très souvent sous-estimé.L.P.P. : <strong>La</strong> position des scieurs à Champagno<strong>le</strong>peut semb<strong>le</strong>r choquante ?E.R. : On regrette l’absence desresponsab<strong>le</strong>s de l’O.N.F. et dusous-préfet dans ces ventespubliques. Le syndicat a été prisen grippe alors qu’il a joué plutôtun rô<strong>le</strong> modérateur. Lesscieurs prônaient déjà <strong>le</strong> boycotten juin. Cesignal d’alarme n’apas du tout étéperçu parl’administration etl’O.N.F. Il faut biencomprendre qu’onest dans une situationd’urgence. <strong>La</strong>disparition de certainsscieurs pourraitaussi pénaliser<strong>le</strong>s communesqui n’auraient plusd’unité de transformationà proximité.L.P.P. : Qu’attendezvousà court terme ?E.R. : J’espère que<strong>le</strong> message sur <strong>le</strong>sprix de retrait sera18 €58€55 €55 €Voir conditions de souscription en agence“Beaucoupde scieriesloca<strong>le</strong>ssont dans<strong>le</strong> rouge.”entendu. On nous a reprochéd’être un syndicat sans président.On a pris nos responsabilitéset j’ai accepté d’assumerla fonction. On attend maintenantque chacun prenne ses responsabilités.<strong>La</strong> prochaine ventede Levier, <strong>le</strong> 13 novembre,sera l’épreuve de vérité.L.P.P. : Doit-on s’attendre à un remakede Champagno<strong>le</strong> ?E.R. : Je ne pense pas. On souhaiteque cette vente puisse sedérou<strong>le</strong>r et que <strong>le</strong> marché puisses’exprimer sans rétention.L.P.P. : Comment conforter l’avenir dela filière résineuse à moyen terme ?E.R. : On devra discuter une foisde plus sur l’évolution des modesde vente et tendre harmoniserla règ<strong>le</strong> des trois tiers : un tiersvente en bloc, un tiers prévente,un tiers en unité de produits.■Propos recueillis par F.C.


40 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 ÉCONOMIECONSEILUn accompagnement bénévo<strong>le</strong>Les ficel<strong>le</strong>s du métierL’association A.P.R.O.J.E. rassemb<strong>le</strong> des cadres qui fontprofiter de <strong>le</strong>ur expérience aux plus jeunes et aux petitescol<strong>le</strong>ctivités. Explications avec Pierre Bonvar<strong>le</strong>t, présidentcoordinateur sur <strong>le</strong> Haut-Doubs.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Que signifie A.P.R.O.J.E. ?Pierre Bonvar<strong>le</strong>t : Accompagnement ProfessionnelPour <strong>le</strong>s Jeunes et l’Entreprise. L’A.P.R.O.J.E.a été fondée fin 2008. El<strong>le</strong> a une dimensionrégiona<strong>le</strong>. C’est la suite d’une associationnationa<strong>le</strong> dont on s’est détaché pour s’affranchirdu parisianisme dans un souci de proximité.On s’appuie donc sur une longue expérience.L.P.P. : Quel<strong>le</strong> est sa raison d’être ?P.B. : Nos membres sont des bénévo<strong>le</strong>s retraitésou sur <strong>le</strong> point de l’être. Tous sont ou ontété cadres de grandes entreprises ou de P.M.E.de l’administration, de l’Université, des entreprisespubliques, du secteur bancaire, de professionslibéra<strong>le</strong>s. L’A.P.R.O.J.E. répond à undoub<strong>le</strong> besoin. En premier lieu : faire profiterde l’expérience des anciens aux plus jeuneset aux petites col<strong>le</strong>ctivités. Dans l’autre sens,cela permet à des personnes d’un certain âgede rester en contact avec la vie active et dese rendre uti<strong>le</strong>.L.P.P. : Êtes-vous nombreux ?P.B. : L’association compte aujourd’hui unetrentaine de membres dont une poignée installéesur <strong>le</strong> Haut-Doubs. El<strong>le</strong> a son siège àla C.C.I. du Doubs et son rayon d’interventioncorrespond à peu près aux limites du département.On a encore besoinde se faire connaître.L.P.P. : Pouvez-vous nous présentervos actions ?P.B. : El<strong>le</strong>s s’articu<strong>le</strong>nt autourde trois ou quatre activités.On s’occupe en premier lieudes jeunes de niveau bac àingénieur en <strong>le</strong>ur proposantdifférents types de services.On organise des journées desimulation où plusieurs intervenantsde l’association endossent<strong>le</strong> rô<strong>le</strong> d’employeur. Ilsconduisent des entretiens individuels,font <strong>le</strong> bilan et apportentdes conseils aux futurscandidats à l’embauche. On“Chaqueannée,prèsde 500 étudiantsparticipentauxjournéessimulationsd’entretiend’embaucheanimées parl’A.P.R.O.J.E.”,observePierre Bonva<strong>le</strong>t,coordinateurdel’associationsur <strong>le</strong> Haut-Doubs.“Faireprofiter del’expérience.”voit passer près de 500 lycéens ou étudiantsau cours de ces journées. On travail<strong>le</strong> parexemp<strong>le</strong> avec la fac de droit, l’E.N.S.M.M. etquelques lycées bisontins. Dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, on intervient assez régulièrement àl’éco<strong>le</strong> d’agriculture de Levier, au lycée Xavier-Marmier, à Jeanne d’Arc ou Saint-Bénigne.En complément, on peut faire du tutorat personnalisépendant plusieurs semaines. Onaide parfois des classes engagées sur des projetspédagogiques de mini-entreprises.L.P.P. : Vous évoquiez de l’accompagnement auprèsdes petites col<strong>le</strong>ctivités ou des entreprises, de quois’agit-il ?P.B. : On intervient dans <strong>le</strong> domaine de la sécurité.Nos intervenants <strong>le</strong>s aident à établir <strong>le</strong>document unique qui doit lister et hiérarchiser<strong>le</strong>s risques pouvant nuire à la sécuritéde tout salarié. C’est maintenant obligatoire.Ces prestations sont assez comp<strong>le</strong>xes.Loca<strong>le</strong>ment, on a assisté la commune de Rochejeanou la communauté de communes Montd’Or-Deux <strong>La</strong>cs. Au niveau des entreprises,on peut citer Enett, Mobalpa, Literie Girardou l’association Espace Mont d’Or.L.P.P. : D’autres actions à signa<strong>le</strong>r ?P.B. : On peut donner un coup de pouce auxentreprises d’aide à domici<strong>le</strong> qui sontcontraintes de faire de l’auto-évaluation qualité.On fonctionne actuel<strong>le</strong>ment dans ce senslàavec l’A.D.M.R. On s’implique aussi maisde façon plus anecdotique dans <strong>le</strong> domainede la réinsertion socia<strong>le</strong>. Le champ de compétencesde l’A.P.R.O.J.E. s’arrête à celui deses membres.L.P.P. : Êtes-vous rémunéré ?P.B. : Nos règ<strong>le</strong>s d’intervention sont claires.On ne demande aucune compensation financièreà titre personnel pour <strong>le</strong>s membres del’association. On facture seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s fraisdirects des intervenants auxquels s’ajouteune quote-part pour <strong>le</strong> fonctionnement del’association. On respecte bien sûr <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>sde confidentialité conformes à nos actions. ■Propos recueillis par F.C.Renseignements : Pierre Bonvar<strong>le</strong>t : 09 65 11 27 26INSERTION<strong>La</strong>partie n’est pas encoregagnée, mais l’équipea retrouvé <strong>le</strong> moral etune nouvel<strong>le</strong> directrice,Pasca<strong>le</strong> Philipps, en poste depuisseptembre 2011. “On a obtenul’accord du tribunal pour sortirde la situation de redressementen juil<strong>le</strong>t 2011. E.P.P.I. estmaintenant engagée dans unplan de continuation sur 10 ans.El<strong>le</strong> devra rembourser sa dettependant cette période.” Fini <strong>le</strong>sdoutes, <strong>le</strong>s méthodes de travailarchaïques et <strong>le</strong>s choix stratégiqueshasardeux. Une remiseà niveau dans l’organisationinterne de l’entreprise s’imposaitavec <strong>le</strong> souci d’être plus moderne,rigoureux et efficace.Les efforts ont porté sur la professionnalisationde la structurenotamment au niveau desoutils de pilotage et de gestion.“On a investi dans de nouveauxlogiciels. Aujourd’hui, tous <strong>le</strong>sservices sont en réseau. <strong>La</strong> volontéd’être plus opérationnel se traduitaussi par <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>mentdu parc de véhicu<strong>le</strong>s”, indiqueBernard Ménigoz qui a succédéen juin dernier à Gaston Jouffroyà la tête du conseild’administration.Si la méthode a évolué etquelques têtes ont changé, <strong>le</strong>fonds de commerce s’articu<strong>le</strong>toujours autour de l’insertionpar l’activité économique. E.P.P.I.peut accueillir une trentaine depersonnes en situationd’insertion sur des postesconventionnés. L’entreprise s’estrecentrée sur <strong>le</strong>s métiers qu’el<strong>le</strong>Condamnée à réussirRetour aux fondamentauxSortie d’unredressement, cetteentreprised’insertion parl’économie évoluevers un mode defonctionnement plusprofessionnel etrevient dans sonchamp d’activitéhistorique.chez E.P.P.I.maîtrisait <strong>le</strong> mieux. En premierlieu, <strong>le</strong> secteur du bâtiment quireprésente aujourd’hui la plusgrosse part du chiffre d’affaires.“On fonctionne avec quatreéquipes d’encadrants techniqueset une quinzaine de salariés enréinsertion. On fait de la rénovationintérieure, petite maçonnerie,menuiserie, serrurerie pour<strong>le</strong> compte de particuliers, col<strong>le</strong>ctivités,bail<strong>le</strong>urs sociaux.” Lesecteur d’intervention va deMaîche à Mouthe et jusqu’àOrnans dans la vallée de la Loue.Si <strong>le</strong> Haut-Doubs dans sa bul<strong>le</strong>frontalière échappe en partieà la crise, <strong>le</strong>s besoins enmatière d’insertion professionnel<strong>le</strong>n’ont pas disparu pourautant. “Ils sont toujours aussiimportants. On constate mêmeune dégradation avec des gensde moins en moins motivés. Onse retrouve aujourd’hui à gérer<strong>le</strong> public <strong>le</strong> plus éloigné del’emploi, <strong>le</strong> plus en difficulté”,note la directrice. Le vo<strong>le</strong>t “Nettoyageet propreté” arrive ensecond dans la liste des activitéssupport d’insertion géréespar E.P.P.I. Il concerne un publicféminin pour l’essentiel. Cespersonnes travail<strong>le</strong>nt chez <strong>le</strong>sparticuliers, dans <strong>le</strong>s co-propriétés,dans <strong>le</strong>s commerces ou<strong>le</strong>s locaux industriels. “C’est unsecteur très efficace en terme deréinsertion dans <strong>le</strong>s entreprisesde nettoyage.”Le public d’E.P.P.I. ne reste pasE.P.P.I. ainvestidans <strong>le</strong>renouvel<strong>le</strong>mentde sesvéhicu<strong>le</strong>s.plus de deux ans dans la structure.L’entreprise encadre aussiun secteur espaces verts : tonte,tail<strong>le</strong> d’arbres, aménagementspaysagers et déneigement enhiver. Six personnes en moyennetravail<strong>le</strong>nt dans ce serviceplus actif à la bel<strong>le</strong> saison, cequi semb<strong>le</strong> assez logique. “Ona conservé un petit vo<strong>le</strong>t soustraitanceindustriel<strong>le</strong> qui se limitepour l’instant à un seul client.Mais on compte bien développerce secteur.”E.P.P.I., qu’on aurait tort de nepas considérer comme une entrepriseà part entière, veut aussial<strong>le</strong>r de l’avant. <strong>La</strong> professionnalisations’inscrit danscette logique. Soumise auxmêmes règ<strong>le</strong>s que la concurrence,el<strong>le</strong> a recruté un technico-commercia<strong>le</strong>n charge de trouveret négocier de nouveauxmarchés. “C’était nécessaire car<strong>le</strong>s aides de l’État qui compensentla prise en charge del’insertion correspondent à 20 %du chiffre d’affaires. Le resteprovient uniquement de nos prestations.”<strong>La</strong> directrice comme son présidentont aussi apprécié la solidaritédes clients et des fournisseursrestés fidè<strong>le</strong>s àl’entreprise au plus fort de sesdifficultés. “Maintenant, on estcondamné à être efficace et rentab<strong>le</strong>”,conclut <strong>le</strong> président plutôtserein. ■


LA PAGE DU FRONTALIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012 41RECRUTEMENTFINANCES PUBLIQUES Encore 29 millions d’euros disponib<strong>le</strong>sProjets Interreg :du plus ambitieux au plus obscurL’Union européenne et la Suisse co-financent des projetsgrâce aux fonds Interreg, dont la caractéristique estd’avoir un impact de part et d’autre de la frontière.Parfois, on peut sérieusement en douter…On appel<strong>le</strong> cela la chasse auxsubventions publiques. Le19 octobre dernier à Berne, <strong>le</strong>spartenaires du programmeInterreg IV faisaient <strong>le</strong> point sur <strong>le</strong>soutien qu’ils apportent à ces projetstransfrontaliers. Ce programme decoopération s’éta<strong>le</strong> de 2007 à 2013, i<strong>le</strong>n est déjà à sa quatrième version.Ainsidepuis 2008 ont été financés via InterregIV 87 projets dans <strong>le</strong>s différentsLe projet dePack avantagesjeunes francosuissea étélargementsubventionné.Alors que <strong>le</strong>C.R.I.J. est déjàfinancélargement parl’argent publicde la Région.domaines, et ils sont vastes, couvertspar <strong>le</strong> programme : économie, recherche,formation, services, tourisme, aménagementdu territoire et culture.Plus de 29 millions d’euros en provenancedes fonds européens et 30 millionsde francs suisses ont déjà étéengloutis par ces différents projets et“près de 26 millions d’euros de F.E.D.E.R.et 3,7 millions de fonds fédéraux suissessont encore disponib<strong>le</strong>s pour de nouveauxprojets.” Chasseurs de subventionspubliques, c’est <strong>le</strong> moment dedégainer vos projets. Car ça vaut franchement<strong>le</strong> coup.Exemp<strong>le</strong> d’un projet récemment soutenupar <strong>le</strong>s fonds franco-suisses, undossier au nom obscur : S.M.A.C. (Smaintenanceet cyc<strong>le</strong> de vie). Déposépar l’Université de Franche-Comté etl’éco<strong>le</strong> polytechnique fédéra<strong>le</strong> de <strong>La</strong>usanne,il coûte au total 875 462 euros.Son objet, sans doute louab<strong>le</strong> :l’amélioration de la durée de vie d’unproduit. “Il s’agit de concevoir et dedévelopper une solution permettantd’élaborer et de capitaliser la connaissancerelative à un équipement industriel,et de la mettre à disposition desintervenants sur cet équipement, d’unemanière compréhensib<strong>le</strong> et au momentoù ils la réclament” expliquent sesconcepteurs. Ils ont bien fait de frapperà la porte des fonds Interreg quin’ont pas hésité à <strong>le</strong>ur octroyer la bagatel<strong>le</strong>de 443 950 euros, soit 50 % ducoût global. Le jeu en vaut la chandel<strong>le</strong>.On ne connaît pas encore <strong>le</strong>s résultatsde ces recherches censées permettrede “mieux maîtriser <strong>le</strong>s technologiesafin d’affiner <strong>le</strong>s stratégies industriel<strong>le</strong>sdes entreprises” comme <strong>le</strong> décrit DimitrisKiritsis, <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong> du projetS.M.A.C. côté Suisse.Un autre projet, plus étonnant encore,a reçu la modique somme deAGENCE DE PONTARLIER dans<strong>le</strong> cadre de notre développementNOUS RECHERCHONS pour PONTARLIER et ses environsun ou une CHARGÉ(E) DE MISSIONVous serez en charge de promouvoir et de vendredes produits d’assurance SWISSLIFE spécifiques, à la retraite,aux placements, à la prévoyance, à la santé auprès de professionnelset de particuliers. 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Et pas qu’unpeu : sur un budget global de689 129 euros (coût du lancement dela version franco-suisse du pack), <strong>le</strong>C.R.I.J. a reçu 482 574 euros, soit plusdes 2/3 de la somme, en provenancedes fonds publics F.E.D.E.R. et suisses.On peut aussi faire allusion à ce projetintitulé “Geni’alp” déposé par laRégion Rhône-Alpes et la direction duclimat suisse, dont l’objectif est de financerdes chantiers de génie végétal enrivière de montagne. Coût de ce projetfranco-suisse : 1,226 million d’euros,financés à hauteur de 816 576 eurospar des fonds publics. Sans dresserd’inventaire à la Prévert, on peut justelister <strong>le</strong>s noms de dizaines d’autresprojets qui ont reçu <strong>le</strong> feu vert financierd’Interreg : Alpeau, Biocork, Chillonet Ripail<strong>le</strong>, Éco-Obs, Isotopechino,Enquête photographique, MultipassPortes du So<strong>le</strong>il, Pommes-poires, Évidanse,Fest’hiver transfrontalier de lachanson jeune public, Promotion desvins du pourtour du Mont-Blanc, etc.,etc.Pour prétendre bénéficier du soutiend’Interreg, voici <strong>le</strong>s conditions : êtretransfrontalier,être localisé dans l’espacede coopération, s’inscrire dans la dynamiquedu programme (?), être réaliséentre 2007 et 2013, prendre en compte<strong>le</strong>s effets qu’il peut produire surl’environnement (?) et satisfaire auxrèg<strong>le</strong>s d’éligibilité des dépenses. Quantaux bénéficiaires, Interreg ratisse large: il suffit d’être un “organisme publicou privé” pour pouvoir prétendre auxfonds. Seul hic : dans ces grand-messesrégulières où <strong>le</strong>s institutionnels font<strong>le</strong> point sur la destination de ces fondstransfrontaliers, nul<strong>le</strong> part n’apparaît<strong>le</strong> nombre d’emplois créés ou sauvésgrâce à cette manne publique qui semb<strong>le</strong>inépuisab<strong>le</strong>. Ce n’est peut-être pas <strong>le</strong>but après tout… ■J.-F.H.


42 LA PAGE DU FRONTALIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012ASSURANCE-MALADIE<strong>La</strong> pression continueDroit d’option : sursis jusqu’en mai 2014Les frontaliers qui adhèrent massivement aux assurances maladiesLe projet gouvernementalde supprimer “Cinquante ans plus tard, onvers des assurances privées.privées devront s’attendre à des <strong>le</strong>ndemains douloureux avec laplus tôt que prévu <strong>le</strong> nous demande de réintégrer ladroit d’option a fait Sécurité socia<strong>le</strong> car on a unesuppression du libre choix de la couverture socia<strong>le</strong>.l’effet d’une bombe population saine. Le gouvernementsur la bande frontalière. “Vousvenez nous planter un coup decouteau dans <strong>le</strong> dos en anticipantl’échéance du retour à lapense qu’on va reboucher<strong>le</strong> trou de la Sécu mais il oubliede compter <strong>le</strong>s sorties.”Depuis <strong>le</strong>s Accords bilatétauxAlain Marguet etC.M.U. volontaire sur des bases mis en application au 1 er maiinfondées et discriminatoires 2002, <strong>le</strong> frontalier a <strong>le</strong> choix<strong>le</strong>s deux juristespar rapport aux travail<strong>le</strong>urs entre la couverture socia<strong>le</strong> dufrançais”, écrit Alain Marguet pays d’emploi ou de cel<strong>le</strong> de sonde l’Amica<strong>le</strong>au directeur de cabinet du ministèrepays de résidence. S’il renoncedes frontaliersdes Affaires socia<strong>le</strong>s et de au régime suisse, il se retrou-la Santé.ve obligatoirement affilié enIbrahima Diaio etLe président de l’Amica<strong>le</strong> des France avec la possibilité deValérie Pagnot ontfrontaliers est d’autant plus souscrire un contrat auprèsété reçus <strong>le</strong>agacé qu’il a appris ce projet d’une assurance-maladie privéejusqu’à la fin de la périodepar voie de presse dans un artic<strong>le</strong>8 octobre dernierpublié <strong>le</strong> 20 septembre dans Les transitoire fixée initia<strong>le</strong>mentau ministère desÉchos. Il rappel<strong>le</strong> qu’en 1963 en 2009. 95 % des frontaliers<strong>le</strong>s frontaliers alors exclus de optent aujourd’hui pour uneAffaires socia<strong>le</strong>sla Sécurité socia<strong>le</strong> n’avaient couverture privée. Ce droitet de la Santé.d’autre choix que de se tourner d’option a ensuite été prolongéjusqu’au 31 mai 2014 en Francealors qu’il a été adopté defaçon définitive en Al<strong>le</strong>magne,AGRICULTURE Un réseau transfrontalieren Italie et en Autriche.Depuis <strong>le</strong> printemps 2011, <strong>le</strong>strois principa<strong>le</strong>s associationsde frontaliers font <strong>le</strong> forcing avecl’appui des députés frontalierspour que <strong>le</strong> libre choix revêteun caractère définitif. Les deuxamendements déposés dans cesens en octobre 2011 et en févrierdernier ont été réfusés par <strong>le</strong>gouvernement Sarkozy. L’arrivéedes socialistes au pouvoir n’apas bou<strong>le</strong>versé la donne, bienau contraire, puisqu’il était questiond’anticiper<strong>le</strong> transfert desAgricultrices françaises et suisses :même combat<strong>La</strong> première réunion du réseau transfrontalier Farah s’est déroulée <strong>le</strong> 27septembre dernier à Pontarlier. Objectif : échanger, se former, se comparer et agir.<strong>La</strong> mobilisation est déjàd’actualité pour ce premierrendez-vous qui a attiré prèsde 35 femmes. “C’est plutôtencourageant”, estime AlineBih<strong>le</strong>r, chargée de mission Farah. Les<strong>le</strong>ttres de ce prénom mixte d’originearabe permettent de cerner <strong>le</strong> sens duprojet : Femmes en Agriculture Responsab<strong>le</strong>set Autonomes en complémentaritéavec <strong>le</strong>s Hommes.N’en déplaise aux grincheux, <strong>le</strong>s femmesjouent aujourd’hui un grand rô<strong>le</strong> dans<strong>le</strong> secteur agrico<strong>le</strong> que ce soit côté françaisou suisse. Mais el<strong>le</strong>s souffrent toujoursd’un manque de visibilité autantdans l’exploitation que dans <strong>le</strong>s instancesreprésentatives agrico<strong>le</strong>s. EnFrance, par exemp<strong>le</strong>, ce sont souvent<strong>le</strong>s femmes qui créent des activités dediversification et qui sont à la tête deprojets col<strong>le</strong>ctifs, liés à la commercialisationde services. El<strong>le</strong>s prennentsouvent <strong>le</strong>s commandes quand il s’agitd’accueil à la ferme, de la gestion d’unatelier de transformationou d’un point devente de produits fermiers.El<strong>le</strong>s assumentses responsabilités sansse soustraire à <strong>le</strong>urs activitéstraditionnel<strong>le</strong>s :ménage, tâches éducatives.Certaines ont aussiun travail à l’extérieur.Cette variété de configurationset d’activitésrend l’articulation famil<strong>le</strong>-exploitationde plusen plus comp<strong>le</strong>xe. PourRenforcer lareconnaissanceet lavisibilité dela femme.35 agricultrices suisses et françaises se sontretrouvées <strong>le</strong> 27 septembre à Pontarlier au lancement du réseaud’échange transfrontalier Farah.ce qui est de la participation des femmesaux organisations agrico<strong>le</strong>s, même si<strong>le</strong>ur accès aux différentes instancesreprésentatives de la profession estthéoriquement <strong>le</strong> même que celui deshommes, on constate une vraie difficultéà trouver et à motiver la relève.Farah vise à mieux décrire l’implicationdes femmes à tous <strong>le</strong>s niveaux. Il apour ambition la mise en place d’actionsconcrètes qui contribueront à renforcerla reconnaissance et la visibilitéde la femme en agriculture. Cettedémarche <strong>le</strong>ur permettra ainsid’acquérir plus d’autonomie, de libertéde décision tant dans la sphère familia<strong>le</strong>que publique. Comme il s’agitd’un réseau transfrontalier, Farah estporté par deux organismes de développementagrico<strong>le</strong>, à savoir Tramecôté France et Agridea côté Suisse.“Cette démarche de coopération s’inscritdans <strong>le</strong> cadre d’un programme Interregentre la Franche-Comté et la Suissefrancophone. Il s’éta<strong>le</strong> sur une duréede trois ans. <strong>La</strong> participation françaises’élève à 363 000 euros”, préciseAline Bih<strong>le</strong>r.Après <strong>le</strong>s présentations de circonstances,<strong>le</strong>s participantes se sont misesau travail. Il en résulte déjà quelquespistes de réf<strong>le</strong>xion. Certaines ont traità l’organisation d’échanges francosuisses,à la recherche de formationpermettant d’optimiser par exemp<strong>le</strong>la gestion du temps. D’autres peutêtreplus coquettes souhaiteraientqu’on <strong>le</strong>ur inculque quelques notionspour mieux valoriser l’image, la féminitéde l’agricultrice. “Les gens n’ontpas idée du nombre de fois où l’on doitse changer dans une journée”, souligneà juste titre une agricultrice.Toutes veu<strong>le</strong>nt apprendre à mieux seconnaître. On sait que l’échange esttoujours plus fructueux que l’iso<strong>le</strong>ment.En agriculture plus qu’ail<strong>le</strong>urs. ■frontaliers à laC.M.U. au1 er janvier 2013.Les frontaliersn’auraient plusdroit à un traitementdefaveur. “Selon <strong>le</strong>schéma indiquédans l’artic<strong>le</strong>,vous al<strong>le</strong>z fairesupporter auxtravail<strong>le</strong>urs frontaliersla cotisationpatrona<strong>le</strong> de8 % alors qu’enFrance el<strong>le</strong> n’est3 700aeurosd’assurance.que de 0,75 %. Quand on saitqu’un frontalier paie entre5 000 et 7 000 euros d’impôtsauquel il conviendra d’ajouter3 700 euros d’assurance, il n’yaura plus aucun intérêt d’al<strong>le</strong>rtravail<strong>le</strong>r en Suisse”, estimeAlain Marguet dans sa missiveministériel<strong>le</strong>.Diffici<strong>le</strong> aujourd’hui de mesurerl’impact réel si ce droitd’option venait à disparaître.On voit mal 140 000 frontaliersquitter la Suisse pour venir pointerà Pô<strong>le</strong> emploi. Tout commeil semblait assez comp<strong>le</strong>xe auniveau des caisses primairesd’avoir à gérer un si gros fichieren si peu de temps.<strong>La</strong> suppression anticipée dudroit d’option n’est plusd’actualité. Le député socialisteGérard Bapt qui était àl’origine de l’amendement enquestion a été désavoué notammentgrâce à l’intervention dePatricia Schillinger, la sénatriceP.S. du Haut-Rhin. “Par contre,l’échéance 2014 sera maintenue”,explique Alain Marguetqui en a reçu la confirmation <strong>le</strong>8 octobre dernier lors d’un entretienau ministère des Affairessocia<strong>le</strong>s et de la Santé.Pour que ce passage se fasse endouceur, <strong>le</strong>s émissaires du gouvernementont demandé auxtrois associations de frontaliersdu Léman, d’Alsace et deFranche-Comté de faire des propositions.Alain Marguet n’estpas contre certaines évolutions.Il dénonce par exemp<strong>le</strong> cettepossibilité offerte aux assurancesde se libérer d’un assuréau bout de deux ans sous prétextequ’il coûte trop cher enprestations. Depuis 2006, il réclameen vain une révision desaccords bilatéraux sur différentspoints : rétrocession dusecond pilier et des allocationschômage, assurance-maladie…“Pour l’assurance, il faut maintenir<strong>le</strong> libre choix et obligertoutes <strong>le</strong>s compagnies etmutuel<strong>le</strong>s à garantir <strong>le</strong>s salariésfrontaliers. On doit aussi<strong>le</strong>s obliger à prendre en charge<strong>le</strong>ur assuré sans aucune dérogationavec de véritab<strong>le</strong>s garantiesviagères englobant tous <strong>le</strong>srisques. Ces garanties devrontêtre illimitées en somme et endurée.” ■F.C.Un soutien ambigu de PontarlierLe groupe majoritaire du conseil municipal a adopté enséance du 24 octobre un vœu en faveur du libre choixde la couverture maladie des frontaliers. Les trois élusP.S. nʼont pas pris part au vote, estimant que ce vœu estprésenté par <strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>urs frontaliers et quʼil se refuse àrépondre à la pression exercée par un lobby en particulier.Les deux élus Verts ont préféré sʼabstenir étant en désaccordavec ce qui est proposé pour lʼassurance-maladie, enindiquant que cʼest une affaire de justice socia<strong>le</strong>.<strong>La</strong> position de la Vil<strong>le</strong> de Pontarlier semb<strong>le</strong> quand même assezambiguë. Si tel<strong>le</strong> était sa volonté de soutenir <strong>le</strong>s frontaliers, el<strong>le</strong>aurait pu tout aussi bien <strong>le</strong> faire au printemps 2011 quand <strong>le</strong> gouvernementSarkozy a retoqué par deux fois des amendementsen faveur dʼun droit dʼoption définitif.Dans lʼopinion, <strong>le</strong>s avis sont très partagés sur <strong>le</strong> traitement réservéaux frontaliers sur cette question de couverture maladie. Cevœu a aussi pour effet de stigmatiser une fois de plus lʼattentionsur <strong>le</strong> pouvoir dʼachat dʼune “communauté” quʼil semb<strong>le</strong> inconvenantde plaindre. Quʼune col<strong>le</strong>ctivité loca<strong>le</strong> défende lʼavenirdʼun bureau de poste, lʻamélioration des dessertes routières ouferroviaires, soit, car il en va de lʼintérêt général. Quʼel<strong>le</strong> vo<strong>le</strong> ausecours dʼune catégorie particulière de travail<strong>le</strong>urs et on pourraittout aussi bien lʼaccuser de faire de lʼé<strong>le</strong>ctoralisme sous une formedéguisée. ■


AssistanceChômage - FiscalitéProtection socia<strong>le</strong> - LégislationInformations - DéfenseRetraiteValérie Pagnot, Juriste maladie : L’Amica<strong>le</strong> souhaite cependant à nouveaux a<strong>le</strong>rter <strong>le</strong>s frontaliers et<strong>le</strong>urs famil<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong>s conséquences importantes d’une tel<strong>le</strong> réforme et<strong>le</strong>ur demande une mobilisation sans fail<strong>le</strong> pour faire valoir <strong>le</strong>urs droits. www.amica<strong>le</strong>-frontaliers.orgVILLERS-LE-LACCol FranceTél. 03 81 68 19 47Nos bureaux enFranche-Comté :PONTARLIER21, Rue MontrieuxTél. 03 81 46 45 47FONCINE-LE-HAUT61, Grand RueTél. 03 84 51 92 39Je soussigné(e)AdresseBul<strong>le</strong>tin d’adhésion à l’association de l’Amica<strong>le</strong> des FrontaliersSiège Social : 15 Tartre Marin - B.P 23083 - 25500 MORTEAU CedexTél. 03 81 67 01 38 - www.amica<strong>le</strong>-frontaliers.orgMORTEAU - Siège Social15, Tartre MarinTél. 03 81 67 01 38MAICHE11, Rue de la BatheuseTél. 03 81 64 12 24JOUGNE14, route des AlpesTél. 03 81 49 67 99MOUTHE71 Ter, Grande RueTél. 03 81 69 20 45LES ROUSSES417, route BlancheTél. 03 84 60 39 41DELLE54, Av. du Général de Gaul<strong>le</strong>Tél. 03 84 56 36 63 OFFRE ILLIMITÉERECEVEZ 50€ET PLUS... **Vos chèques-cadeaux seront envoyés en début d’année - offre non cumulab<strong>le</strong>.PARTAGEZ VOTRE SATISFACTIONET VOS VALEURS SOLIDAIRESDevenez l’ambassadeur de votre mutuel<strong>le</strong>en parrainant un membre de votre famil<strong>le</strong>,un ami, un collègue, un voisin...Votre devis sur :www.mutuel<strong>le</strong>-lafrontaliere.frMUTUELLELA FRONTALIÈRE25503 MORTEAU Cedex - 03 81 67 00 88


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El<strong>le</strong> organise une conférence sur ce thème <strong>le</strong>13 novembre à <strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie, en présence de Kenny Matampash, porte-paro<strong>le</strong> des Maasaï.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Une associationdu Haut-Doubs qui est mobiliséepour défendre <strong>le</strong>s Maasaï, ce n’est pasbanal. Qu’est-ce qui scel<strong>le</strong> votre engagementen faveur de ce peup<strong>le</strong> d’Afrique del’est ?Françoise Cordereix : J’ai fait un voyageau Kenya en 1995. J’en suis revenuetransformée. Dans <strong>le</strong> cadre de ce périp<strong>le</strong>,nous sommes allés en terre maasaï. Cequi m’a <strong>le</strong> plus étonnée, c’est de voir cesgens démunis matériel<strong>le</strong>ment qui respiraient<strong>le</strong> bonheur. Ce peup<strong>le</strong> est dansl’être et pas dans l’avoir. Six mois plustard, je suis retournée dans ce pays avecmes enfants car je voulais qu’ils ressententcela. J’ai beaucoup lu sur <strong>le</strong>sujet, jusqu’à tomber sur <strong>le</strong> livre deXavier Péron “Je suis un Maasaï” dansKenny Matampash,porte-paro<strong>le</strong> des Maasaï seradans <strong>le</strong> Haut-Doubs.<strong>le</strong>quel il exprime ce que j’ai perçu. Ilpar<strong>le</strong> aussi des problèmes que rencontrece peup<strong>le</strong> depuis la colonisation anglaise.Il y a un an, j’ai créé l’association“Lumière Maasaï”, pour défendre <strong>le</strong>urcause. Nous sommes sept adhérents.L.P.P. :Vous al<strong>le</strong>z accueillir dans <strong>le</strong> Haut-DoubsKenny Matampash, <strong>le</strong> porte-paro<strong>le</strong> des Maasaïdans <strong>le</strong> cadre d’une conférence que vousorganisez à <strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie.Qu’attendez-vous de cette rencontre événement?F.C. : Le but premier est de faire découvrirla culture Maasaï et de sensibiliser<strong>le</strong> public aux enjeux d’avenir auxquelsce peup<strong>le</strong> est confronté. L’autreintérêt de la rencontre sera aussi derécolter des fonds qui vont nous permettred’aider <strong>le</strong>s Maasaï à financerdes projets tels que racheter des terres,des vaches, ou faire des forages pourtrouver de l’eau. J’attends beaucoup decette rencontre. Ce sera, je crois, ungrand moment pour Kenny Matampashet pour nous.L.P.P. : Est-ce que <strong>le</strong>s Maasaï vivent ce que <strong>le</strong>sindiens Amérique ont vécu en étant parquésdans des réserves, où <strong>le</strong>s Bushmen de Namibiequi ont été persécutés ?F.C. : Historiquement, <strong>le</strong>s Maasaï avaientun vaste territoire qui s’étendait aunord de Nairobi (capita<strong>le</strong> du Kenya) etsur une grande partie de la Tanzanie.Au XIX ème sièc<strong>le</strong>, lors de la colonisationanglaise, ce peup<strong>le</strong> nomade a été repoussévers <strong>le</strong> sud où <strong>le</strong>s terres sont moinsbel<strong>le</strong>s, et une frontière a été établieentre la Tanzanie et <strong>le</strong> Kenya. Les Maasaïvivent toujours sur ces deux territoires.Lors de l’indépendance, dans <strong>le</strong>sannées soixante, <strong>le</strong> gouvernementkenyan a voulu <strong>le</strong>s sédentariser. <strong>La</strong>réforme foncière radica<strong>le</strong> <strong>le</strong>ur imposede se regrouper de façon définitive surdes portions de terre délimitées avecun titre col<strong>le</strong>ctif de propriété. Ils ontété exclus éga<strong>le</strong>ment des parcs nationaux.Beaucoup de <strong>le</strong>urs terres ont étécédées à de grandes firmes hortico<strong>le</strong>s.Ils ont été spoliés au fil du temps. Sansterres, ces é<strong>le</strong>veurs nomades ne peuventplus se déplacer et ne peuvent plusé<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s troupeaux qui constituent<strong>le</strong>ur principa<strong>le</strong> ressource. Leur richesse,ce sont <strong>le</strong>urs vaches. Ils ne sont pasassez forts pour se défendre.“Ils sont dansl’être, dans<strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urshumaines.”L.P.P. : Ils ont donc besoin de terres pour nourrir<strong>le</strong>urs troupeaux. Sont-ils aussi des cultivateurs?F.C. : Les Maasaï ne font pas de culture.Leur alimentation de base est <strong>le</strong> laitde vache et <strong>le</strong> sang de l’animal qu’ilsprélèvent au niveau de la jugulaire. Ilsne cultivent pas car au nom de <strong>le</strong>ur dieuEnkaï, ils n’abîment pas la terre quiappartient à tout <strong>le</strong> monde et qui setransmet aux générationsfutures. Ils élèventéga<strong>le</strong>ment des moutonset des chèvres. Leur vieest rythmée par desfêtes. <strong>La</strong> fin del’initiation des garçonsen est une. À ces différentesoccasions, ilstuent une vache ou unechèvre. <strong>La</strong> viande estréservée à ces événements-là.En <strong>le</strong>ur prenant<strong>le</strong>ur terre, on <strong>le</strong>scoupe de <strong>le</strong>ur culture.<strong>La</strong> sécheresse de 2009a tué des milliers de<strong>le</strong>urs vaches. Ils étaient privés d’eaualors que paradoxa<strong>le</strong>ment des millionsde tonnes d’eau étaient pompées dans<strong>le</strong> lac Navaisha pour l’irrigation des cultureshortico<strong>le</strong>s en particulier.L.P.P. : Combien sont <strong>le</strong>s Maasaï aujourd’hui ?F.C. : Leur population est estimée entre600 000 et 700 000 individus.L.P.P. : Ont-ils de l’amertume vis-à-vis du pouvoiren place qui <strong>le</strong>s pousse à se sédentariseren <strong>le</strong>s privant d’espace ?F.C. : Non, cela est contraire à <strong>le</strong>ur philosophie.Ce peup<strong>le</strong> n’est pas belliqueux.Il est dans l’acceptation, ce qui est trèssurprenant. Il remercie Enkaï pour cela.À mon sens, nous avons beaucoup àapprendre des Maasaï sur <strong>le</strong> plan de laspiritualité et de l’ouverture aux autres.L.P.P. : Un des éléments forts de la culture Maasaïest <strong>le</strong> rite d’initiation des garçons pour <strong>le</strong>saccompagner vers l’âge adulte quand ils deviennentdes guerriers. Pouvez-vous nous en par<strong>le</strong>r ?F.C. : L’initiation des garçons est un despoints forts de <strong>le</strong>ur culture. Avant, ilsquittaient <strong>le</strong> village, pendant plusieursannées, pour al<strong>le</strong>r vivre en groupe dansun village construit pour eux. Pendantcette période où ils vivaient en autonomie,ils acquéraient toutes <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs,y compris spirituel<strong>le</strong>s. Maintenant qu’ily a l’éco<strong>le</strong>, l’initiation se fait pendant<strong>le</strong>s vacances scolaires. L’objectif est toujours<strong>le</strong> même : transmettre <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs.L.P.P. : Quel<strong>le</strong>s sont ces va<strong>le</strong>urs ?F.C. : Ils sont dans l’être, dans <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urshumaines, <strong>le</strong> respect, l’amour et la dignité.Ils vivent simp<strong>le</strong>ment. Entre eux,c’est l’entraide.L.P.P. : L’excision fait partie éga<strong>le</strong>ment de la cultureMaasaï. Qu’en pensez-vous ?F.C. : En tant que femme, évidemment, jene peux pas y être favorab<strong>le</strong>. L’excisionfait partie de la culture des tribus de toutel’Afrique. Pour autant, cette pratiqueest interdite au Kenya. Ce qui est important,c’est que <strong>le</strong>s Maasaï puissent évoluertout en gardant <strong>le</strong>urs va<strong>le</strong>urs. KennyMatampash avance dans cetteoptique-là. Ce peup<strong>le</strong> voit ce qui se passe.Il va vers une évolution de sa culture.L.P.P. : Quel<strong>le</strong>s actions avez-vous déjà mis enplace pour récolter des fonds dans <strong>le</strong> cadre devotre association ?F.C. : Kenny Matampash nous envoiedes bijoux fabriqués par <strong>le</strong>s femmes deson village. Nous <strong>le</strong>s vendons. On attendsa venue pour faire <strong>le</strong> point sur <strong>le</strong>sbesoins du peup<strong>le</strong> Maasaï et définiravec lui un projet sur <strong>le</strong>quel nous pourrionsnous mobiliser sachant que la scolarisationest un des aspects qui noustient à cœur. Si on peut participer àl’achat de vaches ou de terres, ce seraitaussi intéressant. Une association bretonne,avec l’aide de la communauté decommunes de Quimper, a financé unforage pour <strong>le</strong>s Maasaï (N.D.L.R. : la loiOudot-Santini autorise <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivitésà participer financièrement a des actionsde coopération internationa<strong>le</strong>).Le journal d’information qui aborde tous <strong>le</strong>s mois <strong>le</strong>s sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région :événements, société, actu, sport, vie associative et culturel<strong>le</strong>, dossier…Recevezchez vous<strong>La</strong> <strong>Presse</strong><strong>Pontissalienne</strong>Abonnez-vous à untarif préférentiel27 ,50 €<strong>le</strong>s 12 numéros52 ,50 €<strong>le</strong>s 24 numérosau lieu de 30 €1 NUMÉROGRATUIT1 an - 12 numérosau lieu de 60 €3 NUMÉROSGRATUITS2 ans - 24 numérosMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin OCTOBRE 2011 N° 1 4 2, 20€CRISE FINANCIÈREÀ L’HÔPITAL DELE DOSSIER en p. 21 à 26PONTARLIERL’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7Les socialistes battent <strong>le</strong> rappelLes 9 et 16 octobre, <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>cteurs qui souhaitent choisiront<strong>le</strong>urcandidatdegaucheàlaprésidentie<strong>le</strong>de2012.Pour qui votent <strong>le</strong>s ténors du Haut-Doubs ?Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin NOVEMBRE 2011 N° 145 2, 20€ IMMOBILIERLE DOSSIER en p. 19 à 26<strong>La</strong> situationinquiétante dubudget.Un déficit de5,7 mi lionsd’euros.Le gâchis de lapsychiatrie.ÉCONOMIE p. 5Inquiétudes pour<strong>le</strong> personnel.MÉTABIEF p. 29Le bras de fer judiciaireArnaque aux voituresd’occasion dans<strong>le</strong> Haut-Doubs<strong>La</strong> communauté de communes Mont d’Or-Deux lacsest prête à a <strong>le</strong>r en justice pou récupérer une partiedes sommes versées à la société Orex-Loisirs.Rédaction : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 2 503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.comMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin DÉCEMBRE 2011 N° 146 2, 20€ 22 rue du Docteur Grenier● Un nouveau directeurpour Métabief,● Rochejeanprêtàquitter<strong>le</strong> syndicat mixte,● L’avenir incertaindes petites stations…LE HAUT-DOUBSTOUJOURSAUTOPCrédit photo Sophie CousinLE DOSSIER en p. 19 à 23PONTARLIER p. 6 à 8Subventions :L’ÉVÉNEMENT p. 6 à 8<strong>le</strong>s associationsqui touchent <strong>le</strong> plusEmploi : Pontarlier florissant,mais dépendant…Avec un taux de chômage<strong>le</strong>plusbasdelarégion, <strong>le</strong>sindicateurs sont au vert pour <strong>le</strong> bassin pontissalien.-25 %CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - CADsur <strong>le</strong> 2 emeeme artic<strong>le</strong>*Rédaction : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.com25300 PONTARLIERTél. 03 81 39 03 84www.barthod.comHIVER 2011-2012LES STATIONS PRÊTESPOUR LA SAISONartic<strong>le</strong>*sur <strong>le</strong> 2 eme artic<strong>le</strong>*CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - KDO - CADEAUMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin JANVIER 2012 N° 147 2, 20€RÉSERVES PARLEMENTAIRES :LA CAGNOTTE DES DÉPUTÉSLE DOSSIER en p. 17 à 22AFFAIRE p.32Trafic de champignonsà grande échel<strong>le</strong>dans <strong>le</strong> Haut-Doubsdu 26/11 au 24/12/2011Rédaction : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.comTout sur l’argent des élus du DoubsL’ÉVÉNEMENT p.6 et 7Ces projets qui font pschitt…Zoom sur deux projets annoncés comme structurantspour <strong>le</strong> Haut-Doubs et qui se sont cassé <strong>le</strong>s dents surdes tracasseries ou des mésententes loca<strong>le</strong>s.HommeFemmeCONSOMMATION p. 35Les sang<strong>le</strong>sdu mont d’orcontaminées64, rue de la République - PONTARLIER


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 201245Rende z-VousL.P.P. : Comment aider ce peup<strong>le</strong> sans <strong>le</strong> juger,en respectant sa culture sans faire de“l’ingérence” ? N’êtes-vous pas tenté d’apporterune touche europénne à sa culture ?F.C. : Nous ne voulons surtout pas imposerquelque chose, alors que nous, occidentaux,avons déjà beaucoup détruit enAfrique. Ce peup<strong>le</strong> vit dans <strong>le</strong> respect dela terre, en harmonie avec la nature. Aucontraire, je crois que c’est nous qui avons<strong>le</strong> plus apprendre des Maasaï.L.P.P. : Le travail de Kenny Matampash à travers<strong>le</strong> monde porte-t-il ses fruits ?F.C. : Kenny Matampash est forcémentécouté par <strong>le</strong> gouvernement kenyan. SonO.N.G. Neighbours Initiative Alliance(N.I.A.) est importante. Pendant la sécheressede 2009, qui fut une des plus grandesque <strong>le</strong> Kenya n’ait jamais connue, l’O.N.U.l’a chargé d’organiser la distribution del’aide alimentaire en territoire Maasaï.L.P.P. : Kenny Matampash va passer deux joursdans <strong>le</strong> Haut-Doubs. Quel est <strong>le</strong> programme ?F.C. : Il va se rendre au collège de Mouthe,au L.E.P. de Pontarlier, et à l’éco<strong>le</strong> deBul<strong>le</strong>tin à remplir et à retourner accompagnéde votre règ<strong>le</strong>ment à l’adresse suivante :<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEXNomPrénomN°/RueCodeTél.E-mail :Vil<strong>le</strong>FrançoiseCordereixa déjà effectuéquatre voyagesen Afrique.El<strong>le</strong> espèrepouvoir y retournerl’annéeprochaine.Métabief. C’est important qu’il puissedialoguer avec <strong>le</strong>s jeunes. Le 13 novembreau soir, il y aura la conférence que nousorganisons en collaboration avecl’association des parents d’élèves du collègede Mouthe. <strong>La</strong> communauté de communesdu Mont d’Or nous laisse gracieusementla sal<strong>le</strong> de<strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie pour cettesoirée au début de laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> film “Maasaï,terre interdite” sera projeté.L.P.P. : Est-ce que des peup<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong>s Maasaïsqui vivent de façon rudimentaire, de notrepoint de vue, peuvent trouver <strong>le</strong>ur place dans unmonde acquis à la consommation ?F.C. : J’espère que cela sera encore possib<strong>le</strong>.Les Maasaï se laissent tenter parla société de consommation maiss’aperçoivent qu’el<strong>le</strong> a ses limites. Il mesemb<strong>le</strong> que l’enjeu va au-delà. Derrièrece combat qui consiste à préserver la surviedes Maasaï, c’est plus globa<strong>le</strong>ment laquestion de notre propre qualité de viequi est posée, de la préservation de la terre,de l’écologie. ■Propos recueillis par T.C.Conférence et film “Les Maasaï, peup<strong>le</strong> en péril”en présence de Kenny Matampash - Sal<strong>le</strong> de fêtes de <strong>La</strong>bergement-Ste-MarieMardi 13 novembre à 20 heures - Entrée 5€ (gratuit pour <strong>le</strong>s moins de 18 ans)mail : lumieremaasai@gmail.comBULLETIN D’ABONNEMENT1 an (12 numéros)= 27,50€au lieu de 30 € soit 1 NUMÉRO GRATUIT2 ans (24 numéros)= 52,50€au lieu de 60€ soit 3 NUMÉROS GRATUITSEn application de l’artic<strong>le</strong> 27 de la loi du 6 janvier 1978, <strong>le</strong>s informations ci-dessus sont indispensab<strong>le</strong>s au traitement de votre commande et sont communiquéesaux destinataires la traitant. El<strong>le</strong>s peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>.Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.VariétésChantez en duo avec Didier BarbelivienDidier Barbelivien, <strong>le</strong> célèbre auteur-compositeur reprend à sa façon <strong>le</strong>s titres qu’il a écrits pour<strong>le</strong>s grands artistes de la variété française. Et pendant toute sa tournée, l’homme aux centaines detubes recherche cel<strong>le</strong> ou celui qui interprétera une chanson en duo avec lui lors de son concertdans votre région. Les titres sé<strong>le</strong>ctionnés sont : pour <strong>le</strong>s hommes “À toutes <strong>le</strong>s fil<strong>le</strong>s” créée avecFélix Gray en 1990 et pour <strong>le</strong>s femmes “Les mariés de Vendée” créée avec Anaïs en 1992. Voussouhaitez interpréter ce duo avec DidierBarbelivien ? Enregistrez sur <strong>le</strong> play-backorchestre du titre votre voix et envoyer un fichierMP3 à pls.spectac<strong>le</strong>s@orange.fravec toutes vos coordonnées. En juin dernier,Didier Barbelivien sortait un coffret de trois C.D.de ses plus grands succès de ses succès déjàvendus à 80 000 exemplaires.DIDIER BARBELIVIEN - JEUDI 29 NOVEMBRE -ESPACE POURNY DE PONTARLIER À 20 H 30RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS -OFFICE DU TOURISME DE PONTARLIER03 81 46 48 33VIRGO MUSIC 03 81 46 54 69ConcertUne Nuit du Blues qui réveil<strong>le</strong>Le 17 novembre, <strong>le</strong> M.P.T. des Longs Traits organise la 21ème Nuit du Blues au théâtre Blier dePontarlier à 20 h 30. Le groupe Hobo Blues ouvrira <strong>le</strong>s festivités. Ce duo é<strong>le</strong>ctro-acoustique(guitares-voix) qui donne un rythme d’enfer à sa musique est issu de la scène de Montpellier.Ensuite, il cédera la scène à Philippe Grancher and his G-Men.Le guitariste est considéré par la presse spécialisée comme étant un des meil<strong>le</strong>urs du bluesfrançais. Les amateurs du genre seront ravis de la prestation de ces équilibristes qui font chanter<strong>le</strong>s notes comme dans aucune autre musique. Un régal.RENSEIGNEMENTS : 03 81 46 52 24TARIF NORMAL : 18 EUROS (PRÉ-VENTE), 20 EUROS SUR PLACETARIF ADHÉRENTS M.P.T. : 15 EUROSBILLETTERIE M.P.T. DES LONGS TRAITS ET VIRGO MUSIC PONTARLIERWWW.MPTLONGTRAITS.FRPeintureAndré Roz au muséeLe musée municipal de Pontarlier et l’associationde ses Amis proposent une rétrospective de l’œuvredu peintre André Roz (1887-1946). Par uneexposition, de près de 80 pièces - pour la plupartexceptionnel<strong>le</strong>ment sorties de col<strong>le</strong>ctionsparticulières -, ils invitent à la découverte del’homme et à la compréhension de son œuvre parune approche tant historique qu’artistique. AndréRoz s’était installé à Pontarlier dès la fin de laPremière guerre mondia<strong>le</strong>. Très investi dans la viepontissalienne, puisque membre de différentesassociations et organisateur de divers spectac<strong>le</strong>s, ila maintes fois peint sa vil<strong>le</strong> d’adoption. Ses beauxpaysages de dégel du Jura français et suisse lui ont valu sa reconnaissance en tant que peintre dela vie de montagne. Cependant, il a éga<strong>le</strong>ment laissé de nombreuses autres scènes, par exemp<strong>le</strong> demarchés très vivants, de cirques, ou encore de paysages rapportés de ses voyages en Italie.EXPOSITION ANDRÉ ROZ - DU 9 NOVEMBRE AU 2 DÉCEMBRECHAPELLE DES ANNONCIADES - DU 7 DÉCEMBRE AU 3 MARS 2013MUSÉE DE PONTARLIER - RENSEIGNEMENTS AU 03 81 38 82 11MusiqueL’Harmonie joue PinocchioLe compositeur espagnol Ferrer Ferran a réalisé en 2008 une fresque musica<strong>le</strong> consacrée àPinocchio. Pour son concert d’automne, l’orchestre d’Harmonie de Pontarlier a choisi de s’emparerde ce merveil<strong>le</strong>ux récit. Avec la participation des écoliers de Joliot-Curie scolarisés dans la classede Pasca<strong>le</strong> Lhomme et Emmanuel Léchine. Des personnages de la Commedia dell’arte seront de lapartie. Le big band et <strong>le</strong>s Vieux de l’hop feront “swinguer” <strong>le</strong>s mélodies consacrées à ce personnagemythique.Comme chaque année, l’entrée de ce spectac<strong>le</strong> gratuit sera soumise à l’obtention d’un bil<strong>le</strong>t délivrépar l’office du tourisme depuis <strong>le</strong> 2 novembre. Les spectac<strong>le</strong>s auront lieu à l’Espace René Pournyvendredi 9 et samedi 10 novembre à 20 h 30 et <strong>le</strong> dimanche 11 novembre à 17 heures.CONCERT DE L’HARMONIE - 9, 10 ET 11 NOVEMBREESPACE POURNY À PONTARLIER - RENSEIGNEMENTS : OFFICE DE TOURISME


46AGENDA<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 2012À VOIR<strong>La</strong>bergement-Sainte-MarieUne exposition vachement bien<strong>La</strong> Maison de la Réserve à <strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie présente sa nouvel<strong>le</strong> exposition artistique“Grosses vaches”. Des œuvres tout à fait origina<strong>le</strong>s exposées jusqu’au 6 janvier 2013.Après <strong>le</strong> loup et <strong>le</strong>s cabanes,la Maison de la Réserverevient sur un thème agrico<strong>le</strong>par excel<strong>le</strong>nce : la vache. Dans<strong>le</strong> Doubs, el<strong>le</strong>s font partie intégrantedu paysage et sont à labase d’une économie plutôt épanouie.El<strong>le</strong>s constituent directementou indirectement un précieuxgisement d’emplois nondélocalisab<strong>le</strong>s. Mais la vache n’apas qu’une vocation laitière oubouchère. Au même titre que laneige ou <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs de l’automne,el<strong>le</strong> inspire <strong>le</strong>s artistes de toutpoil.L’exposition “Grosses Vaches”regroupe <strong>le</strong>s œuvres de plus de40 artistes qui ont modelé, peint,assemblé comme bon <strong>le</strong>ur semb<strong>le</strong>cet animal emblématique de notrerégion. Dessins, peintures, sculptures,photos… des œuvres variées,diversifiées et surtout étonnantespour découvrir ou redécouvrir lavache comme nous ne l’avionsjamais vue auparavant.Ce col<strong>le</strong>ctif d’artistes de ta<strong>le</strong>ntcompte dans ses rangs des nomsreconnus tels que Gérard Benoîtà la Guillaume, Guy Cretin, ChristianVlotz… ■<strong>La</strong> vachedans tous sesétats.info : www.maisondelareserve.frL’exposotionest visib<strong>le</strong>jusqu’à débutjanvier.


LE PORTRAIT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 157 - Novembre 201247PONTARLIER Dirigeant de l’année en 2011Camil<strong>le</strong> Saillard :100 % brut de rugbyIl avait tout du pilier teigneux et s’en réjouit encore. Joueur,arbitre, dirigeant, l’ancienne terreur des mêlées n’a jamais ménagésa peine au service de son club. Une figure haute en cou<strong>le</strong>ur.Inuti<strong>le</strong> de lui demander à quelposte il jouait, il a <strong>le</strong> physiquede l’emploi. Petit, râblé, tout enmusc<strong>le</strong>s et toujours prêt à endécoudre pour peu qu’on lui passeun ballon ova<strong>le</strong> entre <strong>le</strong>s mains.Le ballon, il reconnaît qu’il ne <strong>le</strong> touchaitpas beaucoup, si ce n’est pourl’arracher ou l’extraire des mêlées.Oreil<strong>le</strong>s chastes s’abstenir. “On était<strong>le</strong>s rois de la boxe. <strong>La</strong> règ<strong>le</strong> était simp<strong>le</strong>à notre époque : il fallait faire boufferl’herbe à l’autre et tu étais <strong>le</strong>meil<strong>le</strong>ur”, lance celui qui a commencé<strong>le</strong> rugby en rentrant de l’armée.Fils de cheminot, Camil<strong>le</strong> Saillard agrandi entre Doubs et Pontarlier. Sesparents étaient garde-barrière sur laligne Pontarlier-Gil<strong>le</strong>y. Les nuitsétaient parfois froides en hiver dansces maisonnettes. De quoi vous endurcir<strong>le</strong> cuir. Pendant son service militairedans <strong>le</strong>s fusiliers marins, il pratique<strong>le</strong> foot américain et y prend vitegoût. De retour au bercail en 1963, ils’inscrit assez logiquement au clubde rugby. Histoire aussi de suivrequelques copains. Il trouve naturel<strong>le</strong>mentsa place dans <strong>le</strong> paquetd’avants au poste de pilier ou talonneur.“C’était déjà assez physique.”Peu de technique mais une sacréeenvie de se donner à fond. “Pour moi,la victoire n’était pas une finalité” ditil.Camil<strong>le</strong> Saillardn’a jamais fait <strong>le</strong>schoses à moitié, y comprisà la troisième mitemps.“J’avais uneépouse très compréhensive…”C’est avec la mêmeénergie qu’il se dépensaitdans son métierde plombier-chauffagiste.Entré chez Breschcomme apprenti,il en partira 46 ansplus tard. Dur au ma<strong>le</strong>t ne donnant jamais“On était<strong>le</strong>s roisde laboxe.”sa part au chat quand il s’agissait dedistribuer quelques pralines, <strong>le</strong> pilierpontissalien n’est du genre à tricherou à la fermer. Quand on lui demandede s’occuper de l’éco<strong>le</strong> de rugby, ilrépond présent. De lancer une équipeféminine avec son pote PhilippeBarbezat, il relève <strong>le</strong> chal<strong>le</strong>nge. Il amême passé la formation d’arbitrerégional. L’expérience ne sera guèreconcluante. “C’est <strong>le</strong> dernier des métiers.J’ai vite arrêté.” Ce qui peut se comprendrevu <strong>le</strong> caractère du bonhommeet sa réputation.Ce père de trois enfants aura aussi<strong>le</strong> souci de transmettre <strong>le</strong> goût dusport à ses deux garçons. Ces dernierssuivront l’exemp<strong>le</strong> paternel. Bertrand,l’aîné, entraîne aujourd’hui l’équipe2 du C.A.P. Camil<strong>le</strong> ne boude pas sonplaisir de voir son petit-fils perpétuerla tradition familia<strong>le</strong>. Encadrer <strong>le</strong>sjeunes, cela lui plaît même s’il n’estpas toujours convaincu du bien-fondéde <strong>le</strong>s prendre si jeunes. Il grogneCamil<strong>le</strong> Saillard a joué au rugby jusqu’à 55 ans.Il donne toujours de sa personne pour <strong>le</strong> club de sa vie.aussi face au manque d’éducation decertains. “<strong>La</strong> première chose, c’est dedire bonjour.”Le rugby a certainement évolué positivementmême si selon lui <strong>le</strong>s changementsde mentalité ne vont pastoujours dans <strong>le</strong> bon sens. Ce qui nel’empêche pas d’apprécier <strong>le</strong> niveaudu C.A.P. cette saison. “On a une bonneéquipe avec un bon maître à joueren la personne de l’entraîneurA<strong>le</strong>xandre Farina.” Aujourd’hui responsab<strong>le</strong>du matériel, Camil<strong>le</strong> Saillardne compte plus <strong>le</strong>s heures de bénévolatau service de son club préféré.Cet investissement a été récompenséen 2009. <strong>La</strong> grande famil<strong>le</strong> du sportpontissalien l’a désigné meil<strong>le</strong>ur dirigeantde l’année. Camil<strong>le</strong> et son épouseMarie-Claude qui <strong>le</strong> mérite toutautant sont allés recevoir la médail<strong>le</strong>à Paris. Un souvenir inoubliab<strong>le</strong>. “J’aimême dû mettre <strong>le</strong> smoking”, conclutce personnage au grand cœur. Maisça, on l’avait déjà deviné. ■F.C.

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