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2<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011L’INTERVIEW DU MOISÉditorialGoutte d’eauPlongée dans <strong>le</strong>s abîmes de la dette,l’Europe a bien failli perdre la tête surun autre vo<strong>le</strong>t de ses prérogatives, auxantipodes des tourments de la hautefinance : <strong>le</strong> soutien aux plus démunis.Depuis vingt-cinq ans existe un programmeeuropéen d’aide aux plus démunis(P.E.A.D.). Il avait été créé suite aurigoureux hiver 1986-1987. Des stocksexcédentaires de produits agrico<strong>le</strong>s, quiauraient fini à la poubel<strong>le</strong>, furent alorsdonnés aux associations caritatives despays membres. À l’échel<strong>le</strong> européenne,plus de 13 millions de personnes démuniesen bénéficient aujourd’hui. Sansdoute obnubilés par <strong>le</strong>s sacro-saintesnotes attribuées par <strong>le</strong>s agences denotation et aveuglés par <strong>le</strong>s courbesabyssa<strong>le</strong>s de <strong>le</strong>urs dettes, <strong>le</strong>s paysmembres de l’Union ont été à deuxdoigts, début novembre, de supprimerpurement et simp<strong>le</strong>ment ce programmed’urgence au motif, fallacieux s’il enest, que cette aide tirée du budget agrico<strong>le</strong>de l’Union ne soit pas allouée à despolitiques agrico<strong>le</strong>s mais humanitaires.Plusieurs États, et non des moindres -l’Al<strong>le</strong>magne par exemp<strong>le</strong> - prônaientpour sa quasi-suppression. <strong>La</strong> mobilisationnotamment du gouvernementfrançais a permis in extremis d’obtenirun sursis. Ce programme sera reconduitpendant au moins deux ans. EnFrance, <strong>le</strong> P.E.A.D. représente plus de70 % de l’aide alimentaire distribuéechaque année. Tout un réseau associatifcomposé des dizaines de milliersde bénévo<strong>le</strong>s des Restos du cœur, dela Banque alimentaire et autre Secourspopulaire était suspendu à cette décisiondes gouvernements européens.Pas un seul instant ils n’imaginaientque cette Europe, portée sur <strong>le</strong>s fontsbaptismaux par des notions de solidaritéentre <strong>le</strong>s peup<strong>le</strong>s, en soit arrivéeà un tel degré de déliquescence mora<strong>le</strong>que ce budget du P.E.A.D. soit presqueentièrement raboté. Ce programmed’urgence atteint cette année 480 millionsd’euros. Soit à peine 1 % du montanttotal de la Politique agrico<strong>le</strong> commune.Une goutte d’eau dans <strong>le</strong> budgetglobal de l’Europe qui atteint 142 milliardsd’euros. Et ces 142 milliards équiva<strong>le</strong>ntà peine à 1 % de la richessecréée chaque année par <strong>le</strong>s Étatsmembres.Alors que pèsent dans toutesces considérations <strong>le</strong>s besoins des13 millions d’Européens dont la surviedépend uniquement de ce programmed’urgence ? Apparemmentpas grand-chose. ■Jean-François Hauserest éditée par “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>”-1, rue de la BrasserieB.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEXTél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81E-mail : redaction@groupe-publipresse.comDirecteur de la publication :Thomas COMTEDirecteur de la rédaction :Jean-François HAUSERDirecteur artistique :Olivier CHEVALIERRédaction :Frédéric Cartaud, Édouard Chou<strong>le</strong>t, Thomas Comte,Jean-François Hauser.Agence publicitaire :S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85François ROUYER - Portab<strong>le</strong> : 06 70 10 90 04Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641Dépôt légal : Décembre 2011Commission paritaire : 1102I80130Crédits photos : <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>, C.C. Montd’Or-Deux lacs, Sophie Cousin, O.N.F.,Vil<strong>le</strong> de Pontarlier.POLITIQUE<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : En tant que membre duConseil économique, social et environnemental régional,vous venez de publier avec vos collègues un longrapport censé “dynamiser en Franche-Comté la politiquede l’Union européenne”. Mais comment rendre visib<strong>le</strong>l’Europe depuis la Franche-Comté ?Sylvain Marmier : Les discussions sont justementouvertes au sujet de la prochaine politique européenneen matière d’aides financières qui s’éta<strong>le</strong>rade 2013 à 2020. <strong>La</strong> Franche-Comté a un an pourse positionner car dorénavant pour que <strong>le</strong>s dossiersfrancs-comtois soient soutenus financièrementpar l’Europe, il faudra répondre à certainespriorités. D’autre part, l’Europe imposera désormaisla notion de résultat. <strong>La</strong> totalité des fondsne sera pas versée d’un seul coup mais une partie5 ans après, conditionnée à la réussite du projetsoutenu. Dans <strong>le</strong> rapport que nous avons présentéavec mes collègues du Conseil économique,on donne une véritab<strong>le</strong> méthodologie de l’actionfranc-comtoise en matière d’aides européennes.Il faut aussi que <strong>le</strong>s élus régionaux se battentpour que la Franche-Comté soit reconnue en tantque région dite “en transition” et non pas communerégion riche. À la clé, il y a plus d’aides européennes.L.P.P. : Mais qui peut donc être soutenu financièrement parl’Europe ?S.M. : Tout porteur de projet, associatif, public ouprivé. Le problème, c’est que pour l’instant, il y aune grande solitude du porteur de projet. Si vousne connaissez pas par hasard une personne quiel<strong>le</strong>-même connaît <strong>le</strong>s fonds européens, vous êtessûr de passer à côté d’aides potentiel<strong>le</strong>s. L’Europedoit être plus visib<strong>le</strong> en région. Cela passe notammentpar la création d’une plate-forme commune“Europe” où travail<strong>le</strong>raient toutes <strong>le</strong>s personnesqui s’occupent d’Europe dans <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>spar exemp<strong>le</strong>. Que <strong>le</strong> moindre porteur deprojet, qu’il se trouve à Chapel<strong>le</strong>-des-Bois ou àSaint-Loup-sur-Semouse sache à qui s’adresseren cas de besoin, qu’il y ait aussi de l’animationsur <strong>le</strong> terrain, ce qui n’existe pas. Pour faciliter<strong>le</strong>s choses, nous proposons éga<strong>le</strong>ment la créationd’un fonds d’amorçage et d’un fonds partenarialqui aide à financer, ou avancer <strong>le</strong> financement desaides. À travers notre étude, nous faisons appel àl’intelligence col<strong>le</strong>ctive.Agriculteur à FrasneSylvain Marmier l’EuropéenLe représentant agrico<strong>le</strong>, exploitant à Frasne, vient de sortir au nom du Conseil économique etsocial régional un rapport sur l’avenir des aides européennes en Franche-Comté. Sur <strong>le</strong> planpolitique, il assure qu’il ne sera plus candidat aux é<strong>le</strong>ctions européennes, ni à aucun autre scrutin.L.P.P. : Donnez des exemp<strong>le</strong>s concrets deprojets qui ont été soutenus par <strong>le</strong>s fondseuropéens récemment.S.M. : Par exemp<strong>le</strong> aux Hôpitaux-Vieux où la commune a porté ungrand projet d’amélioration pastora<strong>le</strong>du grand site d’alpage duMont de l’Herba. 18 700 euros ontété apportés par <strong>le</strong>s fonds européens,sur un budget global de150 000 euros. Autre exemp<strong>le</strong> avecla scierie Chauvin à Mignovillardqui a obtenu près d’1 million d’eurosde l’Europe pour la constructionde sa nouvel<strong>le</strong> unité de sciage. Onpeut dire que si <strong>le</strong>s fonds européensn’existaient pas, <strong>le</strong> secteurdu sciage en Franche-Comté auraitpeut-être disparu. Entre 2007et 2013, la Franche-Comté aurareçu 284 millions d’euros de fonds européens (sanspar<strong>le</strong>r de la Politique agrico<strong>le</strong> commune qui nefait pas partie de ce même vo<strong>le</strong>t). À Besançon, <strong>le</strong>projet Témis-Sciences porté par la Région (budget33 millions d’euros) a reçu 15,6 millions d’euros,soit près de la moitié. Tout <strong>le</strong> monde, vraiment,peut prétendre accéder aux fonds“J’ai pris dela distanceavec lapolitique.”“Le côtéfamilial estprimordial.”européens. Notre message est <strong>le</strong>suivant : l’Europe ne nous obligepas à…, el<strong>le</strong> nous entraîne vers…SylvainMarmier estmembredu Conseiléconomique,social et environnementaldeFranche-Comté.L.P.P. : Vous êtes depuis longtemps un “euroconvaincu”,à tel point que vous vous étiezpositionné en 2009 pour briguer un mandatde député européen. Y aura-t-il unecandidature Sylvain Marmier au prochainscrutin européen ?S.M. : En 2009, je m’étais engagépolitiquement parce que j’avaispensé, comme d’autres l’avaientpensé aussi, que ma candidaturepouvait être uti<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> plan nationalpour défendre la cause agrico<strong>le</strong>.Les choses se sont passées autrementet je n’ai aucun regret car jen’ambitionnais aucunement de faireune carrière en politique.D’ail<strong>le</strong>urs je suis plus intéressé par<strong>le</strong> fait européen que par <strong>le</strong> fait politique.Aujourd’hui <strong>le</strong>s choses sont claires : j’ai vécudes choses sur <strong>le</strong> plan familial qui m’ont fait meposer beaucoup de questions sur mon engagementpolitique. Je suis en train de reconstruire ma viepersonnel<strong>le</strong>. En conséquence, je tire un trait surmon engagement politique. Je ne serai pas candidataux prochaines européennes, pas plus qu’àdes scrutins locaux ou territoriaux. À 43 ans, j’aid’autres priorités, notamment familia<strong>le</strong>s, ainsique mes mandats socio-professionnels. Je suisvice-président de la caisse régiona<strong>le</strong> du CréditAgrico<strong>le</strong>, je suis à la Chambre régiona<strong>le</strong>d’agriculture, au Conseil économique et social etje siège à l’Euromontana en tant que représentantde la F.N.S.E.A. à Bruxel<strong>le</strong>s. Tout cela suffitlargement à m’occuper.L.P.P. : Alors la politique ne vous titil<strong>le</strong> plus ?S.M. : J’ai eu <strong>le</strong> vent en poupe à un moment donnécar j’ai un C.V. un peu particulier sur <strong>le</strong>s affairesagrico<strong>le</strong>s européennes. Mais en politique, je n’aijamais eu l’occasion de me présenter à une é<strong>le</strong>ction,même loca<strong>le</strong>. Je ne me considère pas avoirde légitimité politique. J’ai pris de la distance avecla chose politique. Je ne peux pas déontologiquementporter fortement mes mandats socio-professionnelsavec un engagement politique. Et jeveux pouvoir garder une discussion saine avec <strong>le</strong>sélus de tous bords.L.P.P. : Dans votre agenda, y a-t-il encore une place pour votremétier d’agriculteur à Frasne ?S.M. : Sur <strong>le</strong> G.A.E.C., j’ai embauché un salarié àl’année qui fait 35 heures par semaine et je fais<strong>le</strong> reste, soit une vingtaine d’heures par semainesur l’exploitation. L’équilibre fonctionne très bienavec mes associés du G.A.E.C. Je me suis fixé commerèg<strong>le</strong> d’or de garder une vraie crédibilité surnotre exploitation pour pouvoir m’impliquer ail<strong>le</strong>urs.L.P.P. : Et la famil<strong>le</strong> dans tout ça ?S.M. : Justement. Désormais, <strong>le</strong> côté familial estprimordial. J’ai aussi envie de me faire plaisir etpouvoir <strong>le</strong> week-end traire <strong>le</strong>s vaches, faire duV.T.T., du ski et des bisous à mes gamins. À 55ans, je ne verrai peut-être pas la vie de la mêmemanière. Mais pour l’instant, c’est comme ça queje l’envisage. ■Propos recueillis par J.-F.H.


P U B L I - I N F O R M A T I O NEUROPELLETS,NUMÉRO 1 DU GRANULÉ BOISEN FRANCHE-COMTÉDepuis cinq ans, l’entreprise familia<strong>le</strong> Europel<strong>le</strong>ts de Vennes est engagéedans une démarche qualité reconnue par ses clients. De la livraison à laqualité du produit livré, cette société est une référence en Franche-Comté eten France dans la commercialisation de granulés bois en vrac ou en sac.Sophie Tattu etMichel Gaudillèreont créé l’entrepriseEuropel<strong>le</strong>ts en 2007.est là. Il est tempsde faire <strong>le</strong> p<strong>le</strong>in de pel<strong>le</strong>tspour votre chaudière à granulésbois ou votre poê<strong>le</strong>. L’hiverContactez sans attendrel’entreprise Europel<strong>le</strong>ts de Vennesqui livre à ses clients des pel<strong>le</strong>tsN° 7A123Tous <strong>le</strong>scamionsEuropel<strong>le</strong>tsrépondent à lanormeécologiqueEuro 5.Europel<strong>le</strong>tslivre ses clientsen moins de48 heures.El<strong>le</strong>s’approvisionneauprèsde la sociétéHaut-DoubsPel<strong>le</strong>ts.en vrac ou en sac en moins de48 heures ! Non seu<strong>le</strong>mentl’intervention est rapide, mais <strong>le</strong>spel<strong>le</strong>ts distribués sont certifiés dela norme Din Plus qui garantit<strong>le</strong>ur haut niveau de qualité. “Celasignifie que l’on connaît l’importantTab<strong>le</strong>au comparatifdes énergies.Le granulé bois estl’énergie la plus économiquedu marché.pouvoir calorifique deces granulés” expliqueMichel Gaudièllèrequi co-gèrel’entreprise familia<strong>le</strong>avec sa compagneSophie Tattu. Les granulésnon certifiés sont norma<strong>le</strong>mentréservés aux usages industriels,mais certains distributeursen proposent aux particuliers. “Leproblème est que <strong>le</strong>s pel<strong>le</strong>ts qui nerépondent pas à la norme sont soufréset chlorés, ils ont un faib<strong>le</strong> pouvoircalorifique et sont très corrosifspour <strong>le</strong>s chaudières” prévientMichel Gaudillère.Europel<strong>le</strong>ts a une expertise dansce métier. El<strong>le</strong> est la seu<strong>le</strong>entreprise en France àêtre uniquement spécialiséedans la distribution degranulés bois. “Noussommes d’ail<strong>le</strong>urs très actifsau niveau de la filière nationa<strong>le</strong>Propel<strong>le</strong>ts qui regroupe <strong>le</strong>s distributeurset <strong>le</strong>s installateurs de systèmesde chauffage à granulé bois.SEULEENTREPRISEEN FRANCE.Avec la filière nous réfléchissonsactuel<strong>le</strong>ment à la mise en placed’une certification de livraison”expliquent Michel Gaudillère etSophie Tattu qui emploienttrois personnes, plus unsaisonnier.Leur entreprise du Haut-Doubs qui rayonne sur toutela région et la Suisse voisine,est à la pointe du progrès.El<strong>le</strong> ne laisse pas la place à l’àpeu-près.Ses camions de livraisonsont certifiés de la norme anti-pollution“Euro 5”. Ils sont équipésd’un système de pesée embarquée,d’un soufflage à basse pressionpour <strong>le</strong> granulé en vrac et d’unaspirateur pour décomprimer <strong>le</strong>ssilos. Objectif : garantir une livraisonau top, pour satisfaire <strong>le</strong> client.Europel<strong>le</strong>ts s’approvisionne auprèsde l’usine de production de Levier“Haut-Doubs Pel<strong>le</strong>ts” qui fabriquedes granulés certifiés Din Plus àpartir de déchets de bois col<strong>le</strong>ctésloca<strong>le</strong>ment. “Nous sommes prioritairesauprès de cette entreprisepour l’approvisionnement en pel<strong>le</strong>ts”annonce Sophie Tattu. C’estune sécurité pour <strong>le</strong>s clients.Il n’y a pas de hasard dans ladémarche qualité engagée parEuropel<strong>le</strong>ts depuis cinq ans. SophieTattu et Michel Gaudillère sontattachés aux énergies propres.Aussi,ils investissent toujours dansune démarche écologique qui correspondau produit qu’ils commercialisent.■DEVIS GRATUIT PAR INTERNETEUROPELLETS4, rue Sainte-Colombe - 25390 VENNESTél. : 03 81 43 10 77 - Fax : 03 81 43 15 86www.europel<strong>le</strong>ts.frToute l’équipe d’Europel<strong>le</strong>ts vous souhaitede bel<strong>le</strong>s fêtes de fin d’année et vous remercie de votre confiance !


4 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011L’actualité bouge, <strong>le</strong>s dossiersévoluent. <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>revient sur <strong>le</strong>s sujets abordés dansses précédents numéros, ceux quiont fait la une de l’actualité duHaut-Doubs.Tous <strong>le</strong>s mois,retrouvez la rubrique “Retour sur info”.Décathlon : la fin d’un long feuil<strong>le</strong>tonViendra, viendra pas, <strong>le</strong>feuil<strong>le</strong>ton de l’arrivéede Décathlon dans <strong>le</strong>Haut-Doubs est désormaisterminé. L’enseigne inaugurait<strong>le</strong> 22 novembre au soirson nouveau magasin implantédans la zone Hyper U àDoubs. Régis Marceau, <strong>le</strong> mairede Doubs, ne cache pas sasatisfaction. “Décathlon vaconforter <strong>le</strong> développement globaldu grand Pontarlier. On augmenteainsi la tail<strong>le</strong> du gâteau”,explique l’élu. Attendu par certains,redouté par d’autres, <strong>le</strong>sujet Décathlon a défrayé la chroniqueet <strong>le</strong>s passions dans <strong>le</strong>Haut-Doubs. Jean-Baptiste Bonnafous,<strong>le</strong> directeur régionalFinances de l’hôpital :la direction se défendSuite au dossier consacré à la situationfinancièredel’hôpitaldePontarlier(N°144),la direction actuel<strong>le</strong> du Centre hospitaliera souhaité rappe<strong>le</strong>r qu’el<strong>le</strong> n’entend pasporter de jugement négatif sur <strong>le</strong>s opérationsqui ont pu être menées précédemment. “<strong>La</strong>précédente équipe de direction a en effetengagé des restructurations importantes dont<strong>le</strong>s conséquences commencent à se mesureraujourd’hui et prendront toute <strong>le</strong>ur mesuredans <strong>le</strong>s années à venir…” Jean-Noël Gras,l’ancien directeur des finances précise aussique “beaucoup de projets structurants ontété réalisés au cours des années précédentessous l’initiative et la conduite de DominiqueBardou. Ils ont permis à l’hôpital de Pontarlierde renforcer son rô<strong>le</strong> d’établissement deréférence sur <strong>le</strong> territoire de Pontarlier. Lesinvestissements qui ont été réalisés ont permisà l’établissement de disposer d’une basesolide pour pérenniser et développer l’activitédans l’avenir.” <strong>La</strong> direction actuel<strong>le</strong> tient enfinà préciser que <strong>le</strong> départ de Jean-Noël Gras“correspondait à un souhait d’évolution professionnel<strong>le</strong>bien antérieur à l’arrivée de lanouvel<strong>le</strong> direction.” L’insinuation que ce dernieraurait fait l’objet d’un “débarquement”est “tota<strong>le</strong>ment infondée” estime la direction.<strong>La</strong> nouvel<strong>le</strong> reconnaît néanmoins, comme <strong>le</strong>montrait <strong>le</strong> dossier, que “la situation financièreest effectivement délicate” mais, “l’hôpitaln’est en rien menacé” affirme-t-el<strong>le</strong>. “Il nes’agit pas de se limiter à une maîtrise stéri<strong>le</strong>des dépenses mais bien de sortir par <strong>le</strong> hautde cette situation déficitaire en mettant enœuvreunepolitiquevolontaristevisantàconforterl’offre de soins sur notre territoire. L’hôpitaldispose aujourd’hui d’une offre de soins dequalité dans tous <strong>le</strong>s secteurs : de la chirurgieà la médecine, des urgences à la psychiatrieen passant par la gériatrie, l’obstétriqueet la pédiatrie. Nous entendons maintenir etdévelopper ces activités afin de garantir auxhabitants de notre territoire une offre de soinscomplète alliant proximité, sécurité et qualité.Nous nourrissons à ce jour des ambitionsimportantes pour notre établissement qu’ils’agisse notamment de la structuration denotre filière gériatrique, du développement denotre travail en réseau avec <strong>le</strong>s autres acteursde santé du territoire ou du développementde l’activité de médecine avec la créationd’une dizaine de lits supplémentaires dans <strong>le</strong>sprochains mois. Ces projets renforcent <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>du centre hospitalier sur <strong>le</strong> territoire du Haut-Doubs et en assurent la pérennité” argumentela nouvel<strong>le</strong> directrice Gaël<strong>le</strong> Fonlupt. ■Bourgogne Franche-Comté,affiche un certain soulagement.“On a mis 13 ans pour mener àbien ce dossier”, rappel<strong>le</strong>-t-illors de cette soirée inaugura<strong>le</strong>.Ce magasin aux normes H.Q.E.s’étend sur 2 000 m 2 . Le recrutementdu personnel a été géréen partenariat avec Pô<strong>le</strong> Emploi.“On a reçu 300 candidaturespour sé<strong>le</strong>ctionner fina<strong>le</strong>ment 30personnes, soit 22 Équiva<strong>le</strong>ntTemps P<strong>le</strong>in. On recherchait enpriorité des sportifs”, indiqueJean-Victor Vernier, <strong>le</strong> directeurdu site de Doubs. À l’intérieur,on retrouve <strong>le</strong> concept<strong>La</strong> commune des Grangettes réagitofficiel<strong>le</strong>ment au projet de voie verte.Pour <strong>le</strong> faire savoir haut et fort,<strong>le</strong> conseil municipal écrit une “<strong>le</strong>ttre ouverteau préfet et au président du Conseilgénéral du Doubs” signalant au passageque la commune “ne fera pas de recoursdevant <strong>le</strong> Tribunal Administratif et souhaite,par ce courrier, faire une mise au pointquant à sa position à lʼégard du projet duConseil Général.” Sur <strong>le</strong> fond, “la communeest favorab<strong>le</strong> au projet et lʼa toujours été.El<strong>le</strong> ne reviendra pas sur <strong>le</strong>s éléments positifsque générerait cet aménagement.” Maissur la forme, “malgré <strong>le</strong>s différentes réunionsde concertation qui ont eu lieu ces dernièresannées, expliquant notamment <strong>le</strong>s grandsfondements de ce projet, cʼest, lors delʼenquête publique, que chacun a pu découvriravec précision et plans à lʼappui lʼitinéraireexact du projet. Or, la commune de LesGrangettes, ainsi que des Conseils Municipaux,particuliers et associations, ont donnédes avis, non repris par <strong>le</strong>s enquêteurs,RETOUR SUR INFOd’agencement cher à l’enseigneaux 18 marques. Ce Décathlonest bien sûr typé montagne avecune attention particulière sur <strong>le</strong>sactivités randonnée, cyc<strong>le</strong>, ski…On pourrait presque s’étonnerqu’il ne fasse que 2 000 m 2 . Vul’essor du commerce local, unmagasin à 3 000 m 2 n’aurait surprispersonne sur la plus dynamiquedes trois zones commercia<strong>le</strong>sdu secteur. “Il faut êtreprudent. Ce magasin est dimensionnépour une aire de chalandisede 92 000 habitants, dont22 000 en Suisse”, conclut <strong>le</strong>directeur régional. ■Jean-Victor Vernier, Régis Marceauet Jean-Baptiste Bonnafous.Voie verte : <strong>le</strong>ttre ouvertedes Grangettesbien quʼémanant de citoyens connaissantparfaitement <strong>le</strong> site. <strong>La</strong> Commune a prisdes délibérations officiel<strong>le</strong>s et proposé desalternatives objectives et réalistes. À aucunmoment <strong>le</strong> projet nʼest remis en questionpar la Commune, mais à aucun momentnon plus on ne tient compte de ses propositionsconstructives. <strong>La</strong> commune est uneforce de proposition et non de contestation,<strong>le</strong> Conseil Municipal est <strong>le</strong> représentant éludes habitants, et sa légitimité se doit dʼêtreprise en compte. M. Jeannerot, présidentdu Conseil Général ne souhaite pas passeren force. <strong>La</strong> Commune prend acte deses déclarations et attend avec impatienceque soit prise en compte la nécessité demodifier et réajuster ce projet de manièreà ce que la pertinence de ses décisionsprises en séance du Conseil Municipal soitreconnue. Nous attendons, donc, ces prochainesréunions de concertation afin que<strong>le</strong> projet naisse, progresse et satisfasselʼensemb<strong>le</strong> des concitoyens” argumente <strong>le</strong>conseil des Grangettes. ■Le conseildesGrangettes,devant unpanneau quisera posé àplusieursendroits de lacommune.


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011 5BUDGET 2012L’augmentation des impôtsInvestissements :priorité au funérariumLe conseil municipal de Pontarlier et <strong>le</strong> conseil de la C.C.L. doiventvalider <strong>le</strong>s grands investissements des années futures discutéslors des derniers débats d’orientation budgétaires. <strong>La</strong> nécessitéd’un funérarium intercommunal arrive en première ligne.<strong>La</strong> MaisonChevalierpourraitaccueillir nonseu<strong>le</strong>ment unemédiathèque,mais aussi<strong>le</strong>s servicesadministratifsde la C.C.L.Le 7 décembre, la Vil<strong>le</strong> dePontarlier vote son budget2012. Une semaine plustard, c’est au tour desconseil<strong>le</strong>rs communautaires de laC.C.L. de valider <strong>le</strong> budget 2012 dela col<strong>le</strong>ctivité intercommuna<strong>le</strong>. C’estlà que seront notamment confirmées<strong>le</strong>s priorités des élus en matièred’investissements. Parmi cel<strong>le</strong>sci,sans doute unanimement reconnupar tous <strong>le</strong>s élus, <strong>le</strong> besoind’équiper la zone de Pontarlier d’unfunérarium. Par la même occasion,c’est <strong>le</strong> passage d’une gestion communa<strong>le</strong>à une gestion intercommuna<strong>le</strong>du service des pompesfunèbres qui doit être décidé.Logiquequand on sait que cet équipementdont <strong>le</strong> coût tournera autour des2 millions d’euros, répondra auxbesoins de tout <strong>le</strong> bassin pontissalien.Un funérarium oui, mais pas- encore - de crématorium.Avec 200services funérairespar an assurés parla régie municipa<strong>le</strong>en moyenne,c’estbien insuffisantpour envisager de“rentabiliser” uncrématorium (ilfaudrait près de2 000 décès). Lefunérarium seraconstruit à proximitédu cimetièredes Marneaux à lasortie de Pontarlier.Les études deréalisation seraientlancées dès 2012 etsa réalisation pourrait démarrer en2013 pour une mise en service en2014.Au chapitre des autres investissementsdont <strong>le</strong> principe doit être retenupar <strong>le</strong>s élus pontissaliens figureaussi <strong>le</strong> projet d’une médiathèque,éga<strong>le</strong>ment intercommuna<strong>le</strong>, quiprendrait place dans la Maison Chevalieracquise par la Vil<strong>le</strong> il y a plusieursannées déjà. Les 2 500 m² dubâtiment pourraient éga<strong>le</strong>ment abriter<strong>le</strong>s archives intercommuna<strong>le</strong>sainsi que l’autre projet qui devraitêtre confirmé : une maison del’intercommunalité qui regrouperait<strong>le</strong>s services administratifs etculturels de la C.C.L., hébergéedepuis sa création à la pépinièred’entreprises d’Houtaud. Les élusdoivent valider <strong>le</strong>s crédits d’étudesde ce projet Maison Chevalier quise chiffre dans une fourchette entre8 et 10 millions d’euros.L’extension de la piscine Georges-Cuinet et sa transformation en espacenautique (estimé à environ 2 millionsd’euros) figure éga<strong>le</strong>ment auprogramme d’un prochain plan pluriannueld’investissement intercommunal.Plus symbolique,et purementmunicipal cette fois-ci, <strong>le</strong> projetde rénovation et de mise aux normesdu bâtiment de la mairie (1 milliond’euros, avec création d’une nouvel<strong>le</strong>cage d’escalier, déplacementd’un ascenseur…) démarrera dès<strong>le</strong> début de l’année prochaine.Validé,il avait été retardé pour des raisonstechniques.Pour financer ses ambitions,la C.C.L.qui a manifestement l’intention depasser d’une intercommunalité degestion à une véritab<strong>le</strong> intercommunalitéde projet, se ra contraintede passer par une augmentationdes impôts. <strong>La</strong> C.C.L. l’estime “mesurée”,el<strong>le</strong> devrait atteindre quasiment<strong>le</strong>s 4 % (2 % d’augmentationdes taux et 1,8 % d’actualisationdes bases). On n’a rien sans rien. ■J.-F.H.Parmi <strong>le</strong>sprojetsimminentscôté Vil<strong>le</strong>, larénovation del’intérieur dela mairie.


6 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011L’ÉVÉNEMENTL’EMPLOI DUHAUT-DOUBSTROP DÉPENDANTDU COMMERCE ?ÉCONOMIEUne conjoncture florissante mais dépendantePontarlier, un nouveau championde l’emploi sous perfusionLes Pontissaliens sont <strong>le</strong>s plus riches de la région : ils déclarent en moyenne19 315 euros par an et par personne. De quoi doper <strong>le</strong> secteur tertiaire.Mais attention au retour de bâton. Les bénéficiaires du R.S.A. augmentent.Porté par la Suisse, Pontarlierpoursuit son envol, malgré unediminution de 3 % des emploissalariés suite à la crise économiquede 2008-2009. À l’image deszones commercia<strong>le</strong>s des Grands Planchantset de Doubs qui poussent commedes champignons, <strong>le</strong> Haut-Doubspontissalien fait néanmoins figure deterritoire gaulois en matière économique.Sa potion magique : des gens jeunes,qui gagnent de l’argent (19 315 eurosen moyenne, soit 1 557 euros de plusque <strong>le</strong>s autres Francs-Comtois), beaucoupd’entreprises de commerce et untaux de chômage <strong>le</strong> plus faib<strong>le</strong> de larégion avec 10 % de demandeurs d’emploi(13 % au niveau régional). Merci la Suisse.Une étude publiée <strong>le</strong> 1 er décembrepar Efigip (Emploi formation insertionen Franche-Comté est un outil de diagnostic,de prospective, d’aide à la décision)analyse <strong>le</strong> nouveau bassin d’emploide Pontarlier, redéfini avec <strong>le</strong>s dernièresdonnées de l’I.N.S.E.E. de 2008. El<strong>le</strong>met en perspective la forte dépendancede Pontarlier à la conjoncture suisse.On pouvait s’en douter.Cette photographie - prise en 2010 -dévoi<strong>le</strong> une vérité : Pontarlier affiche laplus forte part d’emplois salariés tertiairesde la région (69 %), juste derrièreBesançon. Mais contrairement auxautres vil<strong>le</strong>s régiona<strong>le</strong>s, el<strong>le</strong> regroupemoins d’emplois industriels (21 % contre25 % au niveau régional). Bientôt, cesont <strong>le</strong>s Bisontins qui viendront faire<strong>le</strong>urs emp<strong>le</strong>ttes “dans <strong>le</strong> haut” !Le secteur de la construction est trèsprésent avec 9 % de salariés,et l’appareilproductif de la zone est marqué par depetits établissements (de 1 à 9 salariés).Ces derniers concentrent 29 % des salariéscontre 21 % au niveau régional.Pour autant, cette dépendance à nosvoisins pourrait gripper une mécaniquebien huilée d’autant que <strong>le</strong> niveau dequalification des salariés de la zone estlégèrement inférieur à la moyenne régiona<strong>le</strong>.Cela s’explique par une proportionde jeunes (moins de 25 ans) plusforte que la moyenne régiona<strong>le</strong> (16 %contre 11 %) alors que cel<strong>le</strong> de seniors(50 ans et plus) est la plus faib<strong>le</strong> (23 %contre 26 %).“<strong>La</strong> faib<strong>le</strong> représentation des cadres (3 %contre 6 % au niveau régional) est éga<strong>le</strong>mentune faib<strong>le</strong>sse” annonce Efigip.Pire, <strong>le</strong> niveau d’endettement des frontaliersest celui <strong>le</strong> plus“Le seuil debas revenusprogresse.”important de la région et“peut se révé<strong>le</strong>r problématiqueen cas de baissed’activité de l’autre côtéde la frontière” constatede son côté un expert économique.Nouvel<strong>le</strong> locomotive économiquedu Doubs, <strong>le</strong> bassin de Pontarliera éga<strong>le</strong>ment laissé des passagerssur <strong>le</strong> quai car 26 % des ménagesallocataires de la Caisse d’allocationfamilia<strong>le</strong> vivent sous <strong>le</strong> seuil de base.Mais, encore une fois, <strong>le</strong> nombred’allocataires est un des plus faib<strong>le</strong>sva<strong>le</strong>urs au plan régional (37 % enFranche-Comté).Bien que <strong>le</strong>s situations de précaritésoient moins développées dans la zonequ’au niveau régional (2 % des bénéficiairesdu R.S.A.), la crise économique<strong>le</strong>s a amplifiées. Le nombre de ménagesallocataires C.A.F.ne cesse de progresser.Preuve d’un Haut-Doubs à deuxvitesses. ■E.Ch.<strong>La</strong> Suisse, un eldorado qui réfléchit jusque sur <strong>le</strong>scontreforts du <strong>La</strong>rmont. <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>avait, en septembre dernier, détaillé l’impact desfrontaliers sur l’économie loca<strong>le</strong>. Cette fois, <strong>La</strong><strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> plonge au cœur de cesentreprises implantées de notre côté de la frontière.<strong>La</strong> plupart se sont développées dans <strong>le</strong> tertiaire,permettant notamment à la capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs d’afficher <strong>le</strong> plus bas taux de chômagerégional. Mais quels sont vraiment <strong>le</strong>s emploislocaux ? Zoom sur ces 21 192 emplois répartisde Mouthe à <strong>La</strong> Cluse-et-Mijoux en passant parFrasne, Levier, Pontarlier et Doubs. Derrière ceschiffres mirobolants se cachent d’autres vérités :<strong>le</strong>s employeurs peinent à recruter et <strong>le</strong>s ouvriersnon-qualifiés restent sur <strong>le</strong> bord de la touche.Zoom<strong>La</strong> zone d’emploi de Pontarlier en chiffres● 46 habitants par km 2 contre 72 en moyenne régiona<strong>le</strong>. Cʼest 8 % du territoireet une faib<strong>le</strong> densité de population● 5 % de la population et de lʼemploi régional. 54 478 habitants (2008).● Près de 6 500 travail<strong>le</strong>urs frontaliers.● <strong>La</strong> plus faib<strong>le</strong> part de demandeurs dʼemploi : 10 % contre 13 % en région(fin 2010), soit 2 925 chômeurs. Fin octobre, la région comptait 46 681demandeurs dʼemploi catégorie A (+ 1,1 %).● Bénéficiaires du R.S.A. : 695 personnes.● Ménages vivant sous <strong>le</strong> seuil de bas revenus : 1 879 (+ 3 % de 2009 à 2010).● Part de lʼemploi : 25 % dans <strong>le</strong> public, 21 % dans lʼindustrie, 9 % dans laconstruction, 69 % dans <strong>le</strong> tertiaire.Pô<strong>le</strong> emploiPontarlier -représentéici par sondirecteurStéphaneNageotte -possède la plusfaib<strong>le</strong> part dedemandeursd’emploirégiona<strong>le</strong>.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 20117RENCONTREPremier forum de l’emploi à PontarlierDix minutespour dégoter un jobL’espace d’une après-midi, près de 500 candidats ont vendu <strong>le</strong>urscompétences à 38 entreprises pontissaliennes venues trouver unprofil idéal. Certains secteurs manquent de main-d’œuvre. Le point.Beaucoup de demandeurs d’emploi à ce forum organisé par l’État.Le GRETAdu Haut-Doubs c’est :Non, <strong>le</strong>s entreprises un emploi en poche.suisses ne sont pas “Je crois que j’ai<strong>le</strong>s seu<strong>le</strong>s à embaucher.Les sociétés pon-je recherchais”trouvé <strong>le</strong> profil quetissaliennes recrutent,el<strong>le</strong>s aussi. Encore faut-il Louis Gagelin, res-déclarait Jeandénicher<strong>le</strong> bon profil ou la personnecherchant un vrai job, et l’enseigne Entreponsab<strong>le</strong>denon un emploi de dépannage pôt du bricolage àavant de fi<strong>le</strong>r en Suisse. Beaucoupd’entreprises sont échauzainede deman-Doubs. Sur la quindéesdeursqu’il a puSchrader recherche un technicien,un(e) assistant(e) com-a ciblé un profil.recevoir, <strong>le</strong> patronmercial(e) à l’export, un infirmier.<strong>La</strong> boucherie Decreuse de trouver uneAux deux partiesrecherche, el<strong>le</strong>, un agent de fabrication,un boucher. <strong>La</strong> S.A.S.entente.Perrin a besoin d’un plaquiste,d’un menuisier et d’un peintre,la Vil<strong>le</strong> de Pontarlier d’une assistantematernel<strong>le</strong>, d’un plombier.Lec<strong>le</strong>rc doit recruter unecaissière, un chef de boulangerie,un employé commercial. <strong>La</strong>Cerma’C a besoin el<strong>le</strong> aussi demain-d’œuvre, l’hôpital de Pontarlierdoit recruter une secrétaire,un agent administratifcomptab<strong>le</strong>… <strong>La</strong> liste est encorelongue.Mardi 26 novembre, lors du premierforum de l’emploi organiséau Théâtre Bernard-Blierpar la sous-préfecture de Pontarlier,Pô<strong>le</strong> emploi et la Missionloca<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s candidats àl’emploi ont pu vanter <strong>le</strong>urs compétences.“Au moins cinquantepostes ont été proposés et <strong>le</strong>s candidatsont répondu présents” seréjouissait Stéphane Nageotte,directeur de Pô<strong>le</strong> emploi Pontarlier,consciente que <strong>le</strong> bassinpontissalien bénéficie del’eldorado suisse pour bril<strong>le</strong>r.C’est notamment vrai pour <strong>le</strong>commerce. Il n’empêche, ce premierforum a confirmé que deshabitants du Haut-Doubs sontmis sur la touche. <strong>La</strong> faute parfoisà un manque de qualifications,à un âge trop é<strong>le</strong>vé. Si certainscandidats ont eu quelquesdésillusions, d’autres ont tapédans l’œil de recruteurs. Certainssont même repartis avecAvec8 % dechômage,Pontarliersemb<strong>le</strong>épargné.Pour l’enseigne de restaurationrapide McDonald’s, la journéea permis de rencontrer quinzepersonnes. Cinq postes sont disponib<strong>le</strong>s,dont quelques-uns encontrat à durée indéterminée.“Nous proposons des postes de20 à 25 heures. Notre enseigneest une bonne éco<strong>le</strong>… où il fautbosser. Il n’y a pas de crise àMacDo” commentait RomualdMaugain, de l’enseigne américaine.Bref, cette journée façon speeddatingfut un succès. Pourautant, <strong>le</strong> fossé entre <strong>le</strong>s qualificationset <strong>le</strong>s attentes des décideursse creuse. Beaucoup à ceforum possédaient peu de qualificationset lorsque l’âge s’enmê<strong>le</strong>, il se révè<strong>le</strong> être un freinalors que plusieurs dizaines dequinquagénaires sont venuesspontanément proposer <strong>le</strong>ursservices.“Les employeurs recherchentdes jeunes, plus malléab<strong>le</strong>sque des personnes de mon âge(45 ans)” dit Rachel, de Pontarlier.Au chômage depuis septembre,la <strong>Pontissalienne</strong>recherche dans <strong>le</strong> domaine dusecrétariat-comptabilité et vente.Selon el<strong>le</strong>, il y a une recettepour trouver un job : être culotté(e).Après avoir écumé toutes<strong>le</strong>s sociétés intérim d’Yverdon,el<strong>le</strong> s’est donc retournée vers laFrance et Pontarlier pour trouverson bonheur. <strong>La</strong>urence, 39ans, est assez amère quand ils’agit d’évoquer <strong>le</strong> managementà la française : “Lorsque vousenvoyez un C.V. en Suisse, onvous répond, même par la négativealors qu’en France, on a enmoyenne une réponse pour 5 C.V.envoyés.Au final, c’est un coût !”Du travail, certes, mais pas pourtous. Pour <strong>le</strong>s personnes nonqualifiées, âgées, femmes de surcroît,signer un contrat de travaildevient une gageure. ■E.Ch.Les candidats attendent <strong>le</strong>ur entretien.Ici l’entreprise Jura-filtration.ZoomLes entreprises pontissaliennes qui recrutent● Industrie : Schrader, Cofreco, Decreuse, Nestlé, CermaʼC, Marceau S.A., Jura Filtration,GEIQ Industrie, Indibat, Opcalia, SAS Perrin, H.D. Charpente, E.R.D.F.● Pâtisserie : <strong>La</strong> Charmil<strong>le</strong>.● Services à la personne : Hôpital de Pontarlier, Crèche de Pontarlier, A.D.A.P.E.I., A.S.S.A.D.,Mairie de Pontarlier, A.D.M.R.● Commerces/tertiaire : Lec<strong>le</strong>rc, Magasin Expert, Bonnet traiteur, Weldom Hôpitaux-Neufs,LIDL, Entrepôt du bricolage, Burdin Bossert.● Tourisme, Hôtel<strong>le</strong>rie : C.L.A.J. Métabief, Buffalo Grill, Étoi<strong>le</strong> des Neiges, Formu<strong>le</strong> 1, McDonaldʼs.● Intérim : Adecco, Manpower, Synergie, Randstad, Sup Intérim.(*) : se renseigner auprès de Pô<strong>le</strong> emploi à Pontarlier pour connaître <strong>le</strong>s disponibilités de poste.Suite au forum, certaines entreprises ont bouclé <strong>le</strong>ur recrutement.


8 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011L’ÉVÉNEMENTCASSE-TÊTE Employeur recherche une personne qualifiée1 500 à 2 000 euros par mois pourun pâtissier, et aucun candidat<strong>La</strong> boulangerie-pâtisserie <strong>La</strong> Charmil<strong>le</strong> recherche - vainement - unpâtissier boulanger. El<strong>le</strong> ne trouve pas alors que <strong>le</strong>s fêtes approchent.Deux mois qu’il cherche…et qu’il ne trouve pas.“J’aibien des personnes quiveu<strong>le</strong>nt travail<strong>le</strong>r mais aucunen’a d’expérience.À l’approchedes fêtes, je ne peux pas permettrede former quelqu’un ! Jeperdrais du temps” lâche <strong>le</strong>gérant de la boulangerie-pâtisserie<strong>La</strong> Charmil<strong>le</strong> située ruede Salins à Pontarlier.Depuis deux mois, EmmanuelCharmier recherche un employépour aider ses autres salariésqui se relaient par équipes. Unepremière cuit <strong>le</strong> pain deEmmanuelCharmier,gérant de laboulangerie-pâtisserie<strong>La</strong> Charmil<strong>le</strong>.Travail<strong>le</strong>runweek-endsur deux.3 heures à 11 heures du matin,l’autre poursuit de 12 h 30 à19 h 30.“Je sais que ce job nécessitede travail<strong>le</strong>r <strong>le</strong> week-endmais je propose une rotation àmes salariés de travail<strong>le</strong>r unweek-end sur deux” dit <strong>le</strong> gérant,pour mieux attirerun éventuelsalarié.Le salaire proposéest de 1 500 à2 000 euros netsselon l’expérience.De quoi attirerd’éventuels candidatsmême si en Suisse, celapeut monter jusqu’à 3 500 euros.Diffici<strong>le</strong> de concurrencer ce tarifconvient <strong>le</strong> patron.L’autre problème, c’est <strong>le</strong>sapprentis qui sont formés etqui s’exi<strong>le</strong>nt ensuite. Lors duforum pour l’emploi, <strong>le</strong> géranta bien rencontré quatre personnes.Mais aucune n’avait<strong>le</strong>s capacités techniques pourréaliser un éclair au chocolatou la fameuse Charmil<strong>le</strong>, cebiscuit aux amandes avec unemousse au chocolat et au caramel.■ÉDUCATIONLe cadre a été trouvé. Ce pourrait être Morteau,au cœur de l’Arc jurassien. À courtterme, c’est-à-dire moins de cinq ans, troisdans <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur des cas, un centre de formationprofessionnel<strong>le</strong> transfrontalier destiné àla fois aux élèves et industriels suisses et françaisdevrait voir <strong>le</strong> jour. C’est en tout en cas<strong>le</strong> souhait émis <strong>le</strong> 25 novembre par la RégionFranche-Comté et l’État lors de la conférencetransjurassienne (C.T.J.).Après trois années de sommeil, <strong>le</strong> groupe detravail entreprise/formation co-présidé par laFrance et la Suisse est réactivé. Il veut aiderl’industrie en évitant une fuite du savoir-faire,permettre aux entreprises de recruter àl’avenir des personnes qualifiées.Certains secteurs peinent à embaucher commela galvanoplastie, <strong>le</strong> décol<strong>le</strong>tage, <strong>le</strong>s bureauxd’étude. “Après un état des lieux, nous travail<strong>le</strong>ronssur une offre de formation françaisequi réponde à la demande suisse” expliquela Région Franche-Comté. Des moyens financiersseraient apportés aux formateurs. Lesentreprises suisses, qui financent déjà la formationdans <strong>le</strong>ur pays, devraient mettre lamain à la poche.Si <strong>le</strong>s Français semb<strong>le</strong>nt emballés, <strong>le</strong> cantondu Jura (Suisse) se montre plus mesuré pourofficialiser des offres de formation : “Il fautencore que l’on apprenne à se connaître” dit unUne meil<strong>le</strong>ure offre de formationUn centre de formation “francosuisse”bientôt à MorteauFrançais et Suisses veu<strong>le</strong>ntune éco<strong>le</strong> commune qui formeraitdes apprentis jusqu’auxingénieurs. Le tout financé par <strong>le</strong>sdeux pays et <strong>le</strong>s industriels.membre de la formation dans ce canton. Ilpoursuit : “Certaines de nos entreprises formentdéjà des apprentis français en contrat deformation. Ils sont 2 000 dans <strong>le</strong> Jura. Cecidit, nous comprenons <strong>le</strong>s craintes françaisesde voir <strong>le</strong> vivier d’apprentis (français) rejoindrela Suisse.”Après <strong>le</strong> G.R.E.T.A. de Morteau qui offre desformations reconnues par <strong>le</strong>s employeurs deSuisse dans <strong>le</strong> domaine de l’horlogerie, cette“éco<strong>le</strong>” qui pourrait être affiliée au lycée professionnelde Morteau, serait <strong>le</strong> second organismeoù Helvètes et Français cohabiteraient.L’État français appuie. Il est prêt à allouer descrédits : “Ce centre serait susceptib<strong>le</strong> d’être untransfert de technologie permettant aux P.M.E.de partager <strong>le</strong>ur recherche…” dit PhilippeMaffre, <strong>le</strong> secrétaire général aux affaires régional.L’U.I.M.M. du Doubs est d’accord pour un “rapportgagnant-gagnant avec un co-financementet une co-organisation” précise un de ses responsab<strong>le</strong>s.Et d’ajouter : “<strong>La</strong> désindustrialisationcôté français s’aggrave et notre systèmed’éducation ne fournit plus assez de jeunes.Des formations de décol<strong>le</strong>teurs ou usineurs disparaissent,comme à Saint-Claude. Cette formationpermettrait de développer <strong>le</strong>s métierssous-tension.”Reste d’autres difficultés à surmonter. Si l’accordde libre-échange des personnes fonctionne,c’est moins vrai dans <strong>le</strong> domaine du commerce.“De nombreuses entreprises régiona<strong>le</strong>s duB.T.P. ne vont pas en Suisse en raison de problèmesrég<strong>le</strong>mentaires. Il faut <strong>le</strong>s surmonter.”C’est <strong>le</strong> cas aujourd’hui à l’Euroairport de Bâ<strong>le</strong>-Mulhouse où juridiquement, des remises encause du droit du travail apparaissent. ■État civil de novembre 2011NAISSANCES29/10/11 – Inès de Nicolas COUR, chef dechantier et de Emilie ANGUENOT, laborantine.30/10/11 – Tom de Tony GIRARDOT, chargéde projet et de FRANCISCO Tania, esthéticienne.30/10/11 – Rose de Matthieu CASSEZ, ingénieuragronome et de Lisa FROMONT, enseignante.31/10/11 – Egzon de Arif TOLA, mécanicienet de Arbenita BAQAJ, couturière.01/11/11 – Shana de Jérémy LESPINASSE,é<strong>le</strong>ctromécanicien et de Caroline BELLE, professeurpatinage.31/10/11 – Elsa de A<strong>le</strong>xandre VELATI, mécanicienmonteur et de Léa SIMON, visiteuse deproduction.31/10/11 – Same de Dominique MAGY, préparateurlogistique et de Sandrine DELPLA-CE, agent des services hospitaliers.31/10/11 – Louane de Thierry SANCHEZ, agentde production et de A<strong>le</strong>xia MARIAGE, agentdes services hospitaliers.01/11/11 – Stoyan de Mickaël DUMONT, charpentieret de Mélanie BECKER, restauratrice.01/11/11 – Angie de Sébastien POUX, infirmieret de Mélanie TAN, infirmière.01/11/11 – Enzo de Stéphane MOUGIN, responsab<strong>le</strong>de service après-vente et de MagaliBERTHENAND, responsab<strong>le</strong> des ressourceshumaines.02/11/11 – Chloé de Romain FAIVRE, chauffeurpoids lourds et de Amandine COMBE,caissière.03/11/11 – Lyne de Gérald BÜHLER, chefd'équipe et de Pasca<strong>le</strong> HAWRYLISZYN, assistantequalité.03/11/11 – Dey<strong>le</strong>m de Yoldas YALNIZ, polisseuret de Sevda SÜRMELI, sans profession.03/11/11 – Candice de Eric TOUBIN, gérantde société et de Caro<strong>le</strong> MÉRIQUE, infirmière.03/11/11 – Samuel de Michaël LEHMANN,charpentier et de Dominique CROMER, professeurdes éco<strong>le</strong>s.04/11/11 – Marie de Pierre-Antoine GUENOT,chef de projet et de Florence CHEVALLIER,assistante service après-vente.02/11/11 – Gabin de Kévin SAULNIER, commercia<strong>le</strong>t de Fanny ROYER, agent immobilier04/11/11 – Eloïse de Fabien BEAUDOUIN,horloger et de Julie MONNIER-BENOIT , agentdes services hospitaliers.04/11/11 – Muhammed-Enes de Savas CEY-LAN, ouvrier polisseur et de Oz<strong>le</strong>m ÇEKEREK,sans profession.04/11/11 – Anaïs de Hervé BRÜGGER, professeurd'histoire géographie et de BrigitteCORNUEZ, sans profession.05/11/11 – Zoé de Sébastien PERUSSE, micromécanicienet de Myriam PHEULPIN, aidemédico-psychologique.05/11/11 – Mathéo de Stanislas VENCK, monteurrég<strong>le</strong>ur opérateur et de Nolwenn MOR-RE, aide à domici<strong>le</strong>.06/11/11 – Rose de Yann VAUTHEROT, chauffeuret de Malika FAIVRE, infirmière puéricultrice.07/11/11 – Jeanne de Emilien DUPREY, ébénisteet de Marie-Line CONTENSUZAS, secrétairede mairie.07/11/11 – Ju<strong>le</strong>s de Anthony VASTEL, chefde projets automobi<strong>le</strong>s et de <strong>La</strong>urianne RURE,sans profession.08/11/11 – Lylou de Grégory SALOMON, polisseuret de Eloïse JORANDON, ouvrière.08/11/11 – Flavien de Freddy CHATELAIN,agriculteur et de Christel<strong>le</strong> JEANNIN, aidecomptab<strong>le</strong>.08/11/11 – Brice de Christophe JEANNEROT,co-gérant société d'informatique et de A<strong>le</strong>xandraHÊME, secrétaire.09/11/11 – Augustin de Bertrand LAVALET-TE, architecte paysagiste et de Gaël<strong>le</strong> HER-MABESSIERE , architecte paysagiste.09/11/11 – Cristiano de Anthony KLIMA, ouvrieret de Mylène JALLON, sans profession.09/11/11 – Eloa de Jonathan ALBANESE, ingénieuret de Stéphanie DAUBIE, docteur enbiologie.10/11/11 – Noé de Nicolas PAILLARD, chauffeurroutier et de Virginie SAILLARD, sans profession.10/11/11 – Mattéo de Romain DOUARD, agentimmobilier et de Julie FELIPE, professeur dedanse.11/11/11 – Hugo de Aurélien MAGELLI, mécanicienauto et de Séverine MARPAUX, diététicienne.11/11/11 – Dorian de Cédric CORNIER, chargéd'affaires et de Améline DI GIULIO, responsab<strong>le</strong>administrative.11/11/11 – Gianni de Nicolas GAVIGNET, aidesoignantet de Mélanie STELLACCI, vendeuse.12/11/11 – Clarisse de Armand MARESCHAL,agriculteur et de Lydie DORNIER, préparatriceen pharmacie.13/11/11 – Mathilde de Guillaume VAUGIER,vendeur et de Anne GABRIEL, aide-soignante.13/11/11 – Marie de <strong>La</strong>urent LAGERSIE, contrô<strong>le</strong>uret de Adè<strong>le</strong> MAS, sans profession.13/11/11 – Jeanne de <strong>La</strong>urent FEUVRIER, responsab<strong>le</strong>qualité et de Yvelise SAINTAIN, assistantematernel<strong>le</strong>.14/11/11 – Kilian de Davy PAQUETTE, gérantd'exploitation et de Elodie COLIN, monitriced'équitation.14/11/11 – Eloïse de Arnaud BAVEREL, responsab<strong>le</strong>qualité et de Christel<strong>le</strong> FAIVRE, agentde service technique.14/11/11 – <strong>La</strong>lie de Didier PEQUIGNOT, débosse<strong>le</strong>uret de Virginie MORALES, décoratrice.15/11/11 – Bakir de Adis KARIC, ouvrier et deZuhra SPAHIC, sans profession.15/11/11 – Arwen de Christophe BAHY, employéet de Aurore GARNIER, serveuse.15/11/11 – Maelys de Christian HELME, responsab<strong>le</strong>maintenance et de Patricia SAU-BIN, assistante maternel<strong>le</strong>.15/11/11 – Benjamin de Jérome BRUTILLOT,menuisier et de <strong>La</strong>etitia VIENNET, adjoint administratif.15/11/11 – Éliona de Shenasi LURI, agent desécurité et de Maghali JEAN AIMEE, autoentrepreneur.15/11/11 – Lèna de Jonathan GROS, logisticienet de Pascaline SCHIEHLE, coiffeuse.15/11/11 – Emma de Mickaël ORRY, boulangeret de Amélie CHABENAT, éducatrice sportive.15/11/11 – Merve de Özkan ARSLAN, artisanmaçon et de Fatma SAHIN, sans profession.13/11/11 – Noa de Romain LAMBERT, ouvrieret de Elodie JACQUOT, sans profession.16/11/11 – Léonie de A<strong>le</strong>xandre DELIAVAL,agriculteur et de Sylviane MAILLOT, responsab<strong>le</strong>laboratoire homologation.17/11/11 – Matéo de David PAQUETTE, ouvrierde scierie et de <strong>La</strong>ury GERARD, sans profession.17/11/11 – Camil<strong>le</strong> de Francis BARTHÉLEMY,ouvrier et de Karine CORONA, employée debanque.18/11/11 – Va<strong>le</strong>ntine de Jérome ROUSSELET,comédien et de Marie CASANOVA, sans profession.18/11/11 – Robin de Germain TISSOT, entrepreneurtravaux forestiers et de Elodie GUYOT,professeur.20/11/11 – Nina de Franck MICHEL, boucheret de Emilie MASNADA, secrétaire.20/11/11 – Lola de Mathieu MARTINEZ, professeurde musique et de Florine PETIT-MAI-RE, professeur des éco<strong>le</strong>s.20/11/11 – Eloïse de Olivier MODOLO, inspecteurtrésor public et de Adeline DUBOIS,assistante commercia<strong>le</strong>.21/11/11 – Aloïs de Nicolas LEPINE, agriculteuret de Aurélie BAVEREL, adjoint administratif.18/11/11 – Sabina de Hariz HUJIC, ouvrier etde Samira OSMANOVIC, sans profession.21/11/11 – Ayline de Anthony JAVAUX, infirmieret de Morgane DUFIEF, aide-soignante.21/11/11 – Ophélie de Christian MAIRE, agentde production et de Séverine CHANEZ, secrétaire.21/11/11 – Anita de Sidiki KONÉ, intérimaireet de Angélique MESNIER, infirmière.22/11/11 – Lily de Yannick ARDIET, mécanicientôlier ferreur et de <strong>La</strong>ure GIRARDIN,contrô<strong>le</strong>use.23/11/11 – Nino de Sébastien FRANCHINI,technicien et de Morgane HERMELLE,employée commercia<strong>le</strong>.23/11/11- Loris de David MATZ, mécanicienet de Vanessa SCHELL, préparatrice de commandes.23/11/11 – Théo de David DUPEYRON, militaireet de Aurélie GIRY, sans profession.23/11/11 – Haden de Mathieu GAUTHIER,chimiste et de Ingrid SPONEM, aide à domici<strong>le</strong>.24/11/11 – Timothé de Frédéric BOURGEOIS,ouvrier agrico<strong>le</strong> et de Tiphaine HEYTMANN,graveuse.DÉCÈS30/10/11- Marie GRAPPE, 84 ans, retraitée,domiciliée à Bief-des-Maisons (Jura), veuvede François PECCLET.02/11/11 – André RENAUD, 83 ans, retraité,domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de YvonneLAFFLY.04/11/11 – Irène GUILLO, 94 ans, retraitée,domiciliée à Cuvier (Jura), veuve de ChristianHALLOT.03/11/11 – Marie-Ange SCHALLER, 63 ans,traductrice, domiciliée à F<strong>le</strong>urier (Suisse).05/11/11 – Michel CUBY, 84 ans, retraité artisanmaçon, domicilié à Rochejean (Doubs)époux de Odette THOMET.06/11/11 – Sophie MATTIAZZI, 83 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve deMarcel BERGER.06/11/11 – Michel VIENOT, 87 ans, retraité,domicilié à Levier (Doubs), époux de MargueriteBOILLOT.08/11/11 – Pierre QUINNEZ, 85 ans, retraité,domicilié à Châtillon-<strong>le</strong>-Duc (Doubs), épouxde Ginette GRAND.09/11/11 – Nico<strong>le</strong> JEANNINGROS, 88 ans,retraitée, domiciliée à Vil<strong>le</strong>neuve-d'Amont(Doubs), veuve de Maurice DALOZ.09/11/11 – Andrée POURCHET, 79 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve deHenri BAVEREL.08/11/11 – TOUBIN Fabienne, 55 ans, ouvrière,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve deAlain BOURGEOIS.09/11/11 – Fernanda FEUVRIER, 84 ans, retraitée,domiciliée à Les Hôpitaux-Neufs (Doubs),célibataire.11/11/11 – Maria ALVES, 84 ans, retraitée,domiciliée à Les Gras (Doubs) veuve de AmericoDA SILVA POMBO.13/11/11 – Bernadette DEPIERRE, 78 ans,retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire.12/11/11 – Blanche COULET, 93 ans, retraitée,domiciliée à Longevil<strong>le</strong> (Doubs) veuve deErnest POINTURIER.15/11/11 – Christian REUFLY, 68 ans, retraité,domicilié à Pontarlier (Doubs) époux deFabienne INVERNIZZI.16/11/11 – Geneviève CHATELAIN, 74 ans,retraitée en horlogerie, domiciliée à Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c (Doubs) veuve de Jean SCHWAB.16/11/11 – Léon COMTE, 88 ans, retraité,domicilié à Levier (Doubs) veuf de GermaineFEUVRIER-ETEVENARD.16/11/11 – Jeanne CLAUDET, 90 ans, retraitée,domiciliée à Houtaud (Doubs) épouse deHenri PAULIN.18/11/11 – Bernadette DUBOZ, 80 ans, retraitée,domiciliée à Bief-du-Fourg (Jura) épousede Jean CHAPEAU.20/11/11 – René GOGUILLY, 66 ans, retraité,domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire.21/11/11 – Nelly FAURE, 97 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de LouisMAGNENET.23/11/11 – Jacqueline FUMEY, 75 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), épousede Michel VIEY.24/11/11 – Jean DENISET, 92 ans, retraité,domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Pau<strong>le</strong>tteBOLLE.24/11/11 – Odette OUDOT, 89 ans, retraitée,domiciliée à Vennes (Doubs), veuve de AndréCASSARD.24/11/11 – Marie MAINIER, 65 ans, retraitée,domiciliée à Bonnétage (Doubs), épouse deGaston LIGIER.


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011 9SANTÉ35 heuresLes hôpitaux doivent des milliersde journées à <strong>le</strong>urs collaborateursEn 2012, <strong>le</strong>s comptes épargne-temps arrivent à <strong>le</strong>ur terme.Quand <strong>le</strong>s hôpitaux font <strong>le</strong> bilan, ce sont des milliers de journées qu’ilsdoivent à <strong>le</strong>urs collaborateurs. Pontarlier et Besançon ont anticipé.<strong>La</strong> question des comptesépargne-temps serait unebombe à retardement pour<strong>le</strong>s hôpitaux français. Depuis2002, <strong>le</strong>s C.E.T. permettent auxpersonnels d’accumu<strong>le</strong>r sur uncompte <strong>le</strong>s congés ou <strong>le</strong>s reposqu’ils n’ont pas pris, y compris<strong>le</strong>s R.T.T. Le problème est qu’endix ans, rares sont <strong>le</strong>s professionnelsde santé à avoir pu solder<strong>le</strong>ur C.E.T.Quand <strong>le</strong>s établissements desoins font <strong>le</strong> bilan, <strong>le</strong>s chiffresdonnent <strong>le</strong> vertige. “Noussommes à 1 313 jours épargnés,ce qui correspond à un montantde 575 000 euros (brut chargé)depuis la mise en place du dispositifpour <strong>le</strong> personnel médical”précise Gaël<strong>le</strong> Fonlupt,directricede l’hôpital de Pontarlier.À cela s’ajoute <strong>le</strong> personnel nonmédical “pour <strong>le</strong>quel, en cumulénous arrivons à 1 419 jours”,soit 320 000 euros (brut chargé).Au Centre Hospitalier Universitairede Besançon, l’additionest en quelque sorte proportionnel<strong>le</strong>à la tail<strong>le</strong> de la structure.“Nous en sommes en moyenneà 45 jours dus par praticiensur dix ans” précise la directiondu C.H.U. Jean Minjoz qui esten train de faire <strong>le</strong>s comptespour <strong>le</strong> personnel non médical.“Ce sont des milliers de journéesque nous devons” ajoute-t-el<strong>le</strong>.Au départ,la législation prévoitque <strong>le</strong>s C.E.T. soient soldés aubout de dix ans, 2012 enl’occurrence. C’est tout <strong>le</strong> problèmeactuel des hôpitaux françaisqui doivent trouver <strong>le</strong>smoyens de permettre à <strong>le</strong>urscollaborateurs d’utiliser, enfin,<strong>le</strong>ur compte épargne-temps.Pontarlier et Besançon ont anticipécette situation.L’hôpital duHaut-Doubs a déjà provisionné368 000 euros (pour <strong>le</strong>s personnelsmédicaux et non-médicaux)et <strong>le</strong> C.H.U. plus de 6 millionsd’euros pour <strong>le</strong> personnelmédical.À ces sommes s’ajoute une obligationd’organisation. “Parexemp<strong>le</strong>,lorsqu’une personne esten retraite au mois de décembre,el<strong>le</strong> partira par anticipation,grâce à son C.T.E., au mois dejuil<strong>le</strong>t. Mais nous la rémunéreronsjusqu’au mois de décembre.Pendant ce temps, nous devonsla remplacer” explique la directricede l’hôpital de Pontarlier.S’il s’agit d’une mutation, el<strong>le</strong>transfère la provision correspondantau C.E.T. de la personneconcernée à l’hôpital quiaccueil<strong>le</strong>.Si <strong>le</strong> système fonctionne dansla plupart des hôpitaux,<strong>le</strong>s syndicatss’inquiètent.“Compte tenude la situation des établissementsfrançais, <strong>le</strong> risque est queces masses financières serventà autre chose qu’à rég<strong>le</strong>r <strong>le</strong>sC.E.T.” craint Vincent Maubertde la C.F.D.T.En France, <strong>le</strong>s syndicats demédecins ont tiré la sonnetted’alarme. 40 000 médecins hospitaliersauraient cumulé 2 millionsde jours de R.T.T.L’additiondépasserait <strong>le</strong>s 600 millionsd’euros.Des discussions sont encours pour envisager une solutionqui éviterait aux hôpitauxd’avoir à débourser ces sommesen 2012. Il faut éviter aussi que<strong>le</strong>s praticiens prennent tous<strong>le</strong>urs congés pour solder <strong>le</strong>urC.E.T. (ils pourraient diffici<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> faire) compte tenu desdifficultés de personnel auxquelssont confrontés <strong>le</strong>s hôpitaux.■COMMUNICATIONPontarlier dans votre mobi<strong>le</strong>”,c’est ce que prétend offrir “Mobipont”,“Toutsite Internet disponib<strong>le</strong> à tous <strong>le</strong>s utilisateursde smartphones créé par la Vil<strong>le</strong> dePontarlier. Un an après la sortie de son nouveausite Internet, cet outil vise à s’informer,se repérer et se distraire dans la capita<strong>le</strong> duHaut-Doubs. Mobipont est <strong>le</strong> fruit d’une réf<strong>le</strong>xionmenée par la commission communication présidéepar l’adjointe Denise Adreani. Le montantde l’opération s’élève à 3 900 euros. “Avecdes utilisateurs de smartphones en constanteaugmentation, nous nous devions de développer<strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s technologies” commente DeniseAdreani.Le site mobi<strong>le</strong>, qui n’a qu’un mois d’existence,et dont la promotion est en cours, a déjà enregistréprès de 800 visites pour 5 000 pagesvues. Les Mobinautes y passent du temps ets’intéressent à l’ensemb<strong>le</strong> du contenu.Les animations de décembre arrivées depuisdécembre vont générer un flux de connexionssupplémentaire. Cinq rubriques sont proposées: la première,“Découvrir Pontarlier” dévoi<strong>le</strong><strong>le</strong>s atouts touristiques de la vil<strong>le</strong> (carte interactivegoog<strong>le</strong>map, visite en image…).“Actualités”permet de se tenir informé de l’actualité municipa<strong>le</strong>en temps réel (inscription en ligne).“À voir, à faire” annonce <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier des manifestationset animations comme des réunionspubliques. <strong>La</strong> rubrique “Pratique” répertorie<strong>le</strong>s informations et contacts uti<strong>le</strong>s facilitantInternet et mobi<strong>le</strong>Pontarlier sur votre téléphoneLes utilisateurs de smartphonespeuvent retrouver toute l’actualitéde Pontarlier, ses sorties,ses bons plans. “Mobipont”,un guide pour <strong>le</strong>s “geek”.Que faire à Pontarlier ?Votre Smartphone peut y répondre.la vie quotidienne et <strong>le</strong>s démarches administrativesde chacun. “Vos élus” présente <strong>le</strong>sacteurs de la vie publique loca<strong>le</strong> : élus du conseilmunicipal, du Conseil des Jeunes et des ConseilsInterquartiers. Des codes-barres deux dimensionsappelés Q.R. Code seront développés surdivers supports (panneaux, journaux, plaquette…).Les panneaux des circuits touristiquesde Pontarlier en sont déjà équipés. Àl’aide de votre smartphone, vous accéderezainsi à plus d’informations. Pontarlier s’estmis et prévoit d’al<strong>le</strong>r plus loin en développantde bornes Wi-Fi, notamment dans <strong>le</strong>s bâtimentsmunicipaux. ■Renseignements : www.mobipont.fr


10PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011SPORTCoupe de FranceLe C.A.P. en reprendraitbien une CoupePontarlier vibre avec son équipe de football, brillante en Coupede France. <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> s’est glissée dans <strong>le</strong> vestiairedes Pontissaliens, quelques jours avant <strong>le</strong> grand match faceà Strasbourg. En ligne de mire, il y avait <strong>le</strong>s 32 èmes de fina<strong>le</strong>.Ce soir-là, ni Cyril Letellier, niJulien Schulzendorf et encoremoins Olivier <strong>La</strong>urent nepaiera d’amende. Les deuxattaquants et <strong>le</strong> gardien duC.A. Pontarlier sont arrivés avec dixminutes d’avance à l’entraînement malgréun froid humide sur <strong>le</strong> stade synthétique.Pas de retard, donc pas d’eurosà glisser dans la tirelire du club, sommequi servira à préparer un grandgueu<strong>le</strong>ton à la fin d’année entre <strong>le</strong>sjoueurs et <strong>le</strong>s dirigeants.Avec cette anecdote, on sent l’ambianceà Pontarlier. Le C.A.P. est une grandeCyril Letellierinscrit unpenalty faceà Amiens(Ligue 2).Pontarlierpeut exulter(photoFrédéricDutrul<strong>le</strong>).PUBLI-INFORéforme des plus-values :Square Habitat àvotre écouteLe législateur a annoncé une réformeen profondeur de l’imposition sur <strong>le</strong>splus-values. Les nouvel<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s d’abattemententreront en vigueur au1 er février prochain. Ce qu’il faut savoir.Si vous avez une résidence secondaire ou unbien locatif, que vous souhaitez vous enséparer, c’est peut-être <strong>le</strong> moment de <strong>le</strong>faire. Après <strong>le</strong> 1 er février 2012, la rég<strong>le</strong>mentationsur <strong>le</strong>s plus-values va sensib<strong>le</strong>ment évoluer.Jusqu’à présent, au bout de quinze années,<strong>le</strong> bien n’était plus soumis à imposition. Avecla nouvel<strong>le</strong> loi, il faudra attendre <strong>le</strong> délai detrente ans pour exonérer <strong>le</strong> bien immobilier detoute imposition.<strong>La</strong> future règ<strong>le</strong> est la suivante : 2 % d’abattementpour chaque année de détention du bienau-delà de la cinquième (entre 6 et 17 ans dedétention du bien), 4 % pour chaque année dedétention au-delà de la dix-septième (entre 18et 24 ans) et 8 % pour chaque année de détentionau-delà de la vingt-quatrième année (entre25 et 30). Ce n’est doncqu’au bout de trenteans que la plus-value réalisée sur la vente dubien sera tota<strong>le</strong>ment exonérée d’impôt. “Beaucoupde nos clients attendaient la quinzièmeannée pour vendre <strong>le</strong>ur résidence secondaire ou<strong>le</strong>ur bien locatif. Il faut désormais qu’ils attendentquinze ans de plus pour être tota<strong>le</strong>mentexonéré” résume Alban Foulquier, directeur desagences de Square Habitat sur <strong>le</strong> Haut-Doubs.Prenons l’exemp<strong>le</strong> d’un bien acheté 100 000 euroset revendu 200 000 euros au bout de quinzeans. Avant la réforme, <strong>le</strong> propriétaire ne payaitaucune taxe sur <strong>le</strong>s 100 000 euros de plus-value.Avecla réforme, si <strong>le</strong> bien est vendu au bout deAlban FOULQUIERDirecteur des agences deSquare Habitat du Haut-Doubsquinze ans de possession, la taxe sur la plusvalueatteindra <strong>le</strong>s 26 000 euros.Résultat, c’est désormais l’attentisme qui prédomineactuel<strong>le</strong>ment chez <strong>le</strong>s propriétaires.Avecla baisse des avantages fiscaux liée à laréforme de la loi Scellier, c’est donc un deuxièmecoup dur pour l’immobilier. Alors que faire ?“L’immobilier, plus que jamais, reste une va<strong>le</strong>urrefuge. » affirme Alban Foulquier qui ajoute : « Selon<strong>le</strong>s situations, on encouragera nos clients propriétairesà réaliser une étude patrimonia<strong>le</strong> approfondieafin de déterminer <strong>le</strong> choix <strong>le</strong> plus judicieux :que ce soit la revente rapide -dès lors que <strong>le</strong> bienn’est plus soumis à un régime spécifique type deRobien ouScellier- la revente à moyen terme -enoptimisant l’abattement sur la plus value-, ou latransmission de patrimoine.”Pour toute question relative à cette réforme quisuscite beaucoup d’interrogations, Square Habitatpropose à ses clients une étude approfondieet gratuite de chaque situation personnel<strong>le</strong>. ■Agences de Pontarlier, Valdahon,Maîche, Morteausquarehabitatpontarlier@squarehabitat.frJean-Luc Courtet entraîne depuis onze ans l’équipe senior.famil<strong>le</strong> où l’on s’amuse, où l’on gueu<strong>le</strong>parfois.À quelques jours du grand rendez-vousde Coupe de France face àStrasbourg (samedi 10 décembre15 heures au stade Paul-Robbe) pour<strong>le</strong> 8 ème tour, <strong>le</strong>s sourires étaient demise. “On veut se qualifier pour espérerrecevoir une équipe de Ligue 1” ditJulien Schulzendorf qui avait marqué<strong>le</strong> but de la qualification face au B.R.C.lors du 6 ème tour. Le tirage, pas simp<strong>le</strong>,est néanmoins satisfaisant car <strong>le</strong>sjoueurs jouent face à <strong>le</strong>ur public, toujoursplus nombreux.Avant de défier <strong>le</strong>s Alsaciens qu’ils ontdéjà battus en championnat de C.F.A.2 sur la pelouse de la Meinau, <strong>le</strong>s Pontissaliensétaient remontés comme deshorloges. Un homme est là pour <strong>le</strong>sbooster : Jean-Luc Courtet, qui fête cetteannée son onzième anniversaire commeentraîneur au C.A.P.Le président Arbe<strong>le</strong>t loue <strong>le</strong> travai<strong>le</strong>ffectué par ce tacticien, ancien joueurprofessionnel à Auxerre ou C<strong>le</strong>rmont-Ferrand qui a joué des matches de Couped’Europe. Il y a onze ans, alors queValéry Giscard-d’Estaing injecte via <strong>le</strong>Conseil régional d’Auvergne 9 millionsde Francs pour que <strong>le</strong> foot c<strong>le</strong>rmontoisgrimpe en flèche, Courtet est joueur. Ilvit confortab<strong>le</strong>ment mais sa carrièrese termine. Des clubs comme Ang<strong>le</strong>tteou Jura-Sud lui proposent de rempi<strong>le</strong>rmais Courtet choisit Pontarlieraprès <strong>le</strong> forcing du président pourl’inciter à revenir dans <strong>le</strong> Haut-Doubs.Pierre Arbe<strong>le</strong>t crée alors un clubd’entreprises qui permet de récolter60 000 euros de sponsoring. C’est lasomme nécessaire pour salarier deuxpersonnes. Jean-Luc Courtet n’hésiterapas et signera avec <strong>le</strong> C.A.P. Sa mission: structurer <strong>le</strong> club et de faire évoluer<strong>le</strong>s équipes. Le pari est réussi,l’équipe senior passe de la D.H. à laC.F.A. 2 et <strong>le</strong>s jeunes arrivent jusqu’auchampionnat national. Mieux, uneéquipe féminine s’est formée.“J’ai toujourspensé qu’il y avait quelque choseà faire à Pontarlier en terme de footmême si on par<strong>le</strong> davantage de rugby”dit Jean-Luc Courtet, natif de Levier.Il a donc retrouvé son pays, ses va<strong>le</strong>urs.Lorsqu’il recrute un joueur, <strong>le</strong> stratègepontissalien fait d’ail<strong>le</strong>urs attentionà ce que l’homme s’imbrique dans<strong>le</strong> mou<strong>le</strong>. <strong>La</strong> mentalité du Haut-Doubsparaît-il, doit transpirer. Mythe ou réalité,la potion semb<strong>le</strong> fonctionner.Après11 ans, <strong>le</strong> discours de l’entraîneur n’estilpas devenu rébarbatif ? “J’essaye deme renouve<strong>le</strong>r…”, dixit Jean-Luc Courtetqui s’inspire des entraînements deson fils, actuel<strong>le</strong>ment au centre de formationde Troyes, pour pêcher des nouveautéstactiques.À quelques jours d’un rendez-vous commecelui-ci, <strong>le</strong> coach n’a pas eu besoinde se casser la tête pour la causeried’avant-match. Dans <strong>le</strong> vestiaire, desjoueurs cadres s’en chargent parfoispour lui. Touché dans sa chair il y adeux ans par la disparition de deuxenfants d’un des joueurs cadres del’équipe, <strong>le</strong> club faitaujourd’hui preuve d’uneforce menta<strong>le</strong> et physique.Sans stars, <strong>le</strong>C.A.P. déplace des montagnes.À lui de ne passe laisser griser. Rendezvoussamedi 10 décembreface au R.C. Strasbourg,ancienne équipe de Ligue1, reléguée après desdéboires financiers enC.F.A. 2. Attention à labête b<strong>le</strong>ssée. ■E.Ch.Avec <strong>le</strong>sjoueursdu cru.35 000 euros pour un8 ème tour de Coupe de France<strong>La</strong> Coupe de France est une manne financière pour <strong>le</strong>s petits clubs. Avec <strong>le</strong>urvictoire au 7 ème tour, <strong>le</strong> club a empoché 6 000 euros. Sʼil sʼimposait face à Strasbourgau 8 ème tour, il recevrait 35 000 euros et 40 000 euros en 32 èmes de fina<strong>le</strong>.Enplus de cette somme, <strong>le</strong> Club reçoit la moitié des recettes des entrées.Pour lʼanecdote, Pontarlier a reçu 3 551 euros grâce à son match face à Amiens.À noter que lʼéquipe de Ligue 2 est repartie avec la même somme… Dʼordinaire,<strong>le</strong>s clubs professionnels cèdent la partie de <strong>le</strong>ur recette aux petits clubs. Amiensne lʼa pas fait. Faut-il y voir un signe de la crise, même dans <strong>le</strong> foot pro ?Les joueurs auront bien évidemment des primes de match. <strong>La</strong> dernière victoirepourrait rapporter entre 300 et 400 euros à chacun dʼentre eux.


PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011 11COMMERCEUne trentaine d’exposants déploieront<strong>le</strong>urs tréteaux cette annéesur la place d’Arçon pour <strong>le</strong> désormaistraditionnel marché deNoël. Sous <strong>le</strong>s cha<strong>le</strong>ts, de multip<strong>le</strong>s savoirfairecomme <strong>le</strong>s santons de Provence,des bougies, des bijoux… Plus cou<strong>le</strong>urloca<strong>le</strong>, il y aura aussi de la boissel<strong>le</strong>rie,des artic<strong>le</strong>s en bois peint, des bonnetsDu 9 au 24 décembre<strong>La</strong> magie de Noël,version PontarlierLe centre-vil<strong>le</strong> de Pontarlier endosse sa tenue de Noëlpour <strong>le</strong>s fêtes. L’épicentre des festivités, c’est toujoursla place d’Arçon. Avec une trentaine d’exposants dans<strong>le</strong>s traditionnels petits cha<strong>le</strong>ts.L’ateliersantons deProvencesera présentplaced’Arçon(créditphotoAkodami).de Noël… Et pour soulager <strong>le</strong>s estomacs,d’autres stands inviteront <strong>le</strong>s badaudsà de roboratives dégustations : foie gras,escargots, châtaignes, pain d’épices, tapenade,crêpes, gaufres, beignets, sucred’orge et autres vin chaud, poêlée comtoiseet vins du Jura.Sur <strong>le</strong> plan des animations, tout débute<strong>le</strong> samedi 10 décembre.Tous <strong>le</strong>s jours,Une trentaine d’artisans s’instal<strong>le</strong>ra dans <strong>le</strong>s petits cha<strong>le</strong>ts.<strong>le</strong>s festivités se succéderont, apportantaux petits et aux grands <strong>le</strong>urs lots desurprises. Promenades en calèche dans<strong>le</strong>s rues du centre-vil<strong>le</strong>, théâtre de rue,chants de Noël. Les passants aurontaussi droit pê<strong>le</strong>-mê<strong>le</strong>, à des démonstrationsde sculpture sur glace, <strong>le</strong>s enfantsà des séances photo avec <strong>le</strong> Père Noëlou encore à une animation “à ne pasmanquer : la Princesse lumineuse accompagnéede son lutin farceur qui préparel’arrivée du Père Noël” annonce la Vil<strong>le</strong>pour <strong>le</strong> dimanche 18 décembre. Tempsfort pour <strong>le</strong>s bambins ce jour-là : la descenteen rappel du Père Noël depuis <strong>le</strong>clocher de l’église Saint-Bénigne. Le23 décembre, <strong>le</strong> Christmas Jazz-bandinvite <strong>le</strong>s spectateurs à découvrir ouredécouvrir <strong>le</strong>s grands standards desmusiques de Noël. Avec <strong>le</strong>ur projet original,ces quatre musiciens font voyagerà la Nouvel<strong>le</strong>-Orléans, histoire d’ycroire encore.D’autres animations viendront compléter<strong>le</strong> programme, à la sal<strong>le</strong> annexe desAnnonciades. Des activités manuel<strong>le</strong>s<strong>le</strong>s 10, 11 et du 19 au 24 décembre avecchaque jour un nouveau défi : clip mémo,ribambel<strong>le</strong> de Noël, magnets ou décorsde tab<strong>le</strong> avec Patricia Murcia. Ou encorel’atelier modelage sur argi<strong>le</strong> <strong>le</strong>s 14,17 et 18 décembre. Des expositions serontprésentées dans <strong>le</strong> hall de l’hôtel de vil<strong>le</strong>,notamment <strong>le</strong>s travaux des enfantsde maternel<strong>le</strong>. Enfin, des animationssont aussi prévues dans <strong>le</strong>s zones commercia<strong>le</strong>sde Doubs, d’Houtaud et desGrands Planchants avec la troupe loca<strong>le</strong>“Sarbacane théâtre”.Pour mettre en place ce programme plutôtriche et varié, la Vil<strong>le</strong> de Pontarliera déboursé cette année la somme de40 000 euros, hors moyens logistiques. ■Renseignements et programme comp<strong>le</strong>t au 03 81 38 81 12EN BREFVacancesVous êtes parents etvous résidez sur <strong>le</strong>territoire de la C.C.L.,venez inscrire vosenfants aux ateliers etstages À Tous Sports àpartir du mercredi7 décembre dans <strong>le</strong>slocaux du servicePolitique de la Vil<strong>le</strong>au 65, rue de laRépublique (ex-B.N.P.)de 8 h 30 à 12 h et de14 h à 18 h. Tarifunique de 10 € parenfant et par stage.Rens. au03 81 38 82 46 ou03 81 38 82 29. Lesdossiers d’inscriptionpeuvent se téléchargersur <strong>le</strong> site Internet dela Vil<strong>le</strong> de Pontarlier :www.vil<strong>le</strong>-pontarlier.frou de la C.C.L. :www.cc-larmont.frConcertConcert de Noëldimanche11 décembre à l’égliseSaint-Pierre dePontarlier, à 16 h 45,organisé par Ariolica.8 associationsmusica<strong>le</strong>s dePontarlier yparticipent : OrchestreSymphonique, <strong>La</strong>Campanel<strong>le</strong>, Vocalia,Ariolica, Chœur duHaut-Doubs, chora<strong>le</strong>des Longs Traits,Chora<strong>le</strong> UnitéPastora<strong>le</strong> et HarmonieMunicipa<strong>le</strong>. Lebénéfice sera reverséaux associations :Le Liseron, Franche-Comté Parkinson etC<strong>le</strong>m’ensemb<strong>le</strong>. Tarif :10 € (5 € enfants).


12PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011EN BREFLivre“<strong>La</strong> Franche-Comté deA à Z” : viequotidienne,coutumes, métiers etsavoirs. Cet ouvrageencyclopédique signéMichel Vernus,consacré à la Franche-Comté, unique en songenre, rassemb<strong>le</strong> cequi constituait la viedes hommesd’autrefois. Il metl’accent surl’organisation dumonde rural, sur <strong>le</strong>smétiers, la vie au fildes jours (naissance,mariage, santé, mort),la tab<strong>le</strong> et <strong>le</strong> goût, <strong>le</strong>smédecines ancienneset nouvel<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>ssuperstitions etcroyances… Éditiondu Belvédère, 608pages, 35 euros.Levier<strong>La</strong> commission“solidarité” de l’unitépastora<strong>le</strong> de Levierorganise uneconférence sur la“finance solidairepour une économie auservice de l’homme”.Vendredi 9 décembreà 20 h 30 au lycéeagrico<strong>le</strong> de Levier.Avec PhilippeHumbert, président dela banqueœcuménique desoutien audéveloppementOïkocrédit.SOCIAL70 famil<strong>le</strong>s <strong>le</strong> premier jourLes Restos du cœur plusque jamais mobilisés<strong>La</strong> 27ème campagne d’hiver des Restos du cœurs’ouvre avec une pointe d’inquiétude pour <strong>le</strong>sbénévo<strong>le</strong>s de l’association qui observent uneaugmentation du nombre de bénéficiaires de l’aidealimentaire. L’exemp<strong>le</strong> à Pontarlier.<strong>La</strong>nouvel<strong>le</strong> campagne d’hiverdes Restaurants du cœur vientde s’ouvrir. <strong>La</strong> tendance queredoutaient <strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>s avantqu’el<strong>le</strong> ne démarre se confirme :<strong>le</strong> nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaireest en augmentation dans lamajorité des centres d’accueil, y comprisdans <strong>le</strong> Haut-Doubs. “C’est en progressionannonce Marie Delgrandi, responsab<strong>le</strong>des Restos à Pontarlier. Nousavons <strong>le</strong>s anciennes famil<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s.Lors des trois premières journéesd’inscriptions (N.D.L.R. : <strong>le</strong>s 15, 16,17 novembre), nous avons reçu beaucoupde personnes qui n’avaient jamais passéla porte des Restos.”À cela s’ajoutent tous <strong>le</strong>s gens qui téléphonent,se renseignent, et qui d’ici <strong>le</strong>mois de mars franchiront peut-être <strong>le</strong>pas de solliciter l’aide de l’association.<strong>La</strong> misère est un des visages du Haut-Doubs. Mais il ne saute pas aux yeuxcar il est masqué par la réalité de l’activitéfrontalière qui fait la richesse de ce territoire.On en oublierait presque <strong>le</strong>spauvres en galère qui trouvent une épau<strong>le</strong>sur laquel<strong>le</strong> s’appuyer auprès des Restos.“Je suis surprise et inquiète de cettetendance. <strong>La</strong> première journée de campagne,il y avait 70 famil<strong>le</strong>s inscrites”poursuit Marie Delgrandi. Pourtant,depuis quelques années, l’antenne dePontarlier se félicitait de voir la fréquentationrecu<strong>le</strong>r. Il y a trois 3 ans, 220famil<strong>le</strong>s étaient inscrites au Restos. El<strong>le</strong>sétaient 180 l’année suivante, un chiffrequi a encore baissé unan plus tard. “J’ai“En p<strong>le</strong>indans lacrise.”l’impression que la fréquentationva remontercette année. Si je me trompe,je serai la premièresatisfaite” poursuit la responsab<strong>le</strong>qui s’affaireavec une équipe de 35bénévo<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s locauxde l’association situés aurez-de-chaussée desCasernes Marguet, aucentre-vil<strong>le</strong> de Pontarlier.Parmi ceux qui se tournentvers <strong>le</strong>s RestaurantsLes Restos du cœur à Pontarlierservent chaque année des repaschauds aux S.D.F.du cœur, il y a beaucoup de jeunes demoins de trente ans, en situation degrande précarité, qui cumu<strong>le</strong>nt parfois<strong>le</strong>s petits boulots, qui ont des retards depaiement des loyers. Il y a aussi desjeunes femmes avec un enfant, et desretraités qui ont de petites rentréesd’argent, insuffisantes en tout cas pourfaire face à <strong>le</strong>urs charges quotidiennes.Et puis il y a <strong>le</strong>s sans domici<strong>le</strong> fixe. AvecMontbéliard, Pontarlier est <strong>le</strong> seul centredu Doubs à donner des repas chaudsaux personnes nécessiteuses, <strong>le</strong> lundi et<strong>le</strong> mercredi à midi, jours d’ouverture desRestos. On vient s’attab<strong>le</strong>r pour déjeuner,mais aussi pour discuter et nouerdes liens. Lors de campagne 2010- 2011,<strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>s ont cuisiné et servi 397repas chauds. Toutes <strong>le</strong>s deux semainesen moyenne, une coiffeuse bénévo<strong>le</strong> vientcouper <strong>le</strong>s cheveux des personnesaccueillies qui <strong>le</strong> souhaitent, un instantprivilégié et éphémère durant <strong>le</strong>que<strong>le</strong>l<strong>le</strong>s savent qu’on s’occupe d’el<strong>le</strong>s.<strong>La</strong> 27 ème campagne des Restos du cœurs’ouvre donc avec une pointe de morositécompte tenu de cette tendance queJacques Martinet, <strong>le</strong> président départementalde l’association observe depuisplusieurs mois. “Le chiffre alarmant estcelui de notre campagne d’été : + 9 % despersonnes accueillies dans <strong>le</strong> Doubs, avecun pic à + 20 % à Montbéliard. Cela veutdire que l’on est en p<strong>le</strong>in dans la criseavec des gens qui ont besoin d’aide”. ■E.Ch.RepèresNombre de repasdistribués dans <strong>le</strong> Doubs(campagne d’hiverdécembre 2010 - mars 2011)● Audincourt : 106 300● Besançon : 214 291● Maîche : 8 525● Morteau : 14 247● Pontarlier : 27 703● Baume-<strong>le</strong>s-Dames : 14 834● Is<strong>le</strong>-sur-<strong>le</strong>-Doubs : 22 870● Montbéliard : 111 898● Ornans : 10 228● Valdahon : 13 626Nombre de bénéficiairesde l’aide alimentairedans <strong>le</strong> Doubs● Audincourt 1 258 adulteset 58 bébés● Besançon 2 665 adulteset 177 bébés● Maîche 84 adultes et 4 bébés● Morteau 156 adulteset 4 bébés● Pontarlier 346 adultes et 15 bébés● Baume-<strong>le</strong>s-Dames 219 adulteset 4 bébés● LʼIs<strong>le</strong>-sur-<strong>le</strong>-Doubs 228 adulteset 11 bébés● Montbéliard 1 386 adulteset 95 bébés● Ornans 145 adultes● Valdahon 142 adultes et 3 bébésJacques Martinet, président des Restos du cœur du Doubs,et Claude Renaud, responsab<strong>le</strong> du centre de Besançon.


PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011 13SANTÉTémoignage“<strong>La</strong> muco, on aura sa peau”Parce qu’il ne peut pas se résoudre à subir la mucoviscidose,cette terrib<strong>le</strong> maladie, Nicolas Maugain s’engage à sa manièredans <strong>le</strong> combat en écrivant des chansons.En apparence, rien ne <strong>le</strong> distinguedes autres, si ce n’estpeut-être une certaine maigreur.Nicolas Maugain vit, travail<strong>le</strong>,sort, s’amuse comme tous<strong>le</strong>s jeunes de son âge. Le resteest plus pénib<strong>le</strong>, notamment <strong>le</strong>suivi médical. Chaque jour, ilprend une quinzaine de médicamentset effectue une heured’exercices respiratoires. À celas’ajoute l’aérosol un mois surdeux avec deux séances quotidiennesde quinze minutes. “C’estquand tout va bien”, nuance <strong>le</strong>jeune Pontissalien qui a droit àun tout autre traitement quandse manifestent <strong>le</strong>s bactéries <strong>le</strong>splus viru<strong>le</strong>ntes. Il n’échappe pasà la cure d’antibiotiques sousintraveineuse.Le programme s’éta<strong>le</strong> alors sur15 jours et s’avère particulièrementéprouvant pourl’organisme. “<strong>La</strong> solution ultime,c’est la greffe de poumons”,poursuit Nicolas Maugain, encoreépargné.<strong>La</strong> mucoviscidose a été dépistéechez lui à l’âge de 3 ans, suiteà une occlusion intestina<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> se développe insidieusementet favorise l’apparitiond’autres maladies comme <strong>le</strong> diabètedont souffre désormais Nicolas.Ces tourments ne l’ont pasempêché de suivre une scolariténorma<strong>le</strong> ponctuée par unC.A.P. de projectionniste. Car <strong>le</strong>cinéma, c’est son affaire. “J’étaisfasciné par ce métier”, expliquecelui qui était au départ simp<strong>le</strong>contrô<strong>le</strong>ur de tickets au cinémaOlympia de Pontarlier. Et qui asuivi ensuite une formation enalternance entre Paris et Pontarlier.Comme tous <strong>le</strong>s puristesde la pellicu<strong>le</strong>, il regrette <strong>le</strong> passageau numérique. “C’est unerévolution mais pas pour <strong>le</strong>samoureux du métier.” Son coupde cœur cinématographique del’année : Black Swann.Son autre passion se décline enmusique et plus précisémentdans <strong>le</strong> répertoirerock pur et“Je suisun soldatmalade.”dur. “J’ai vurécemment Scorpionsà Genèveet j’ai déjà réservépour <strong>le</strong>s RedHot Chili Peppersqui passerontau stade deFrance en 2012.”Nicolas Maugains’est prisau jeu del’écriture. Ilvient d’ail<strong>le</strong>ursd’enregistrerson premiertitre intitulé “<strong>La</strong>Muco, on aurasa peau.” “J’aitravaillé avec Gil<strong>le</strong>s Lefaucheurqui a fait la musique et <strong>le</strong> chanteurGil<strong>le</strong>s Petitjean. J’envisagede contacter l’association “Vaincrela mucoviscidose” pour obtenirdes aides qui nous permettraientde sortir un C.D.”, explique <strong>le</strong>parolier qui n’entend pass’apitoyer sur son sort.Il est prêt à donner de son tempset de son énergie pour sensibiliser<strong>le</strong>s gens à sa cause. “Je suisun soldat malade qui a besoinde soutien.” Avec <strong>le</strong> temps, il afranchi <strong>le</strong> cap de s’ouvrir auxautres sans réticences, ce quin’était pas <strong>le</strong> cas dans son enfance.“Je n’avais pas envie d’enpar<strong>le</strong>r. Un jour, après avoir manquél’éco<strong>le</strong> pendant deuxsemaines, j’ai demandé à monpère de venir expliquer aux autresma maladie.”Le combat de Nicolas, c’est aussi<strong>le</strong> combat de toute la famil<strong>le</strong>Maugain qui s’est toujours mobilisée,notamment dans <strong>le</strong> cadredes Virades de l’Espoir. Le filstant aimé travail<strong>le</strong> maintenantà l’écriture d’un second titrebaptisé “Grégory” en hommageà Grégory Lemarchal. “Je rêveque ce projet d’album aboutisse.J’aimerais aussi trouver lachanson symbolique de la luttecontre la mucoviscidose.” ■F.C.Projectionnisteau cinémaOlympia,NicolasMaugain“vit” samucoviscidosede façonpositive etengagée.ZoomLes Virades de l’espoir : bilan très positif<strong>La</strong> première édition des Virades <strong>le</strong> 25 septembre dernier à <strong>La</strong> Rivière-Drugeon a permisde recueillir 30 310 euros. Succès total pour lʼorganisateur maison, à savoir Gérard Pilodqui a mobilisé 120 bénévo<strong>le</strong>s <strong>le</strong> jour J. <strong>La</strong> seconde édition est déjà programmée toujoursau même endroit <strong>le</strong> 30 septembre 2012.“Grâce à nos actions en Franche-Comté, 115 patients, adultes et enfants, sont suivis régulièrementpar lʼéquipe pluridisciplinaire du Centre de Ressources et de Compétence de la MucoviscidoseMixte de Besançon (C.R.C.M.). Lʼargent récolté participe aussi au financement de trois postesde soignants pour un montant global de 36 000 euros”, note Philippe Maugain, délégué régional àAssociation Vaincre la Mucoviscidose. En Franche-Comté, 104 079 euros pour <strong>le</strong>s quatre viradesorganisées <strong>le</strong> dimanche 25 septembre à Belfort, Poligny, Lons-<strong>le</strong>-Saunier et <strong>La</strong> Rivière-Drugeon. ●


14 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011PONTARLIER ET ENVIRONSEN BREF LES FOURGS Du maraîchage à 1 100 mHammamOuverture de l’enseigneNephtys (hammam,spa) à Pontarlier, au 5,place Roger-Sa<strong>le</strong>ngro.Le concept déjà présentsur Besançon : unespace de 400 m2 auxallures de ryadmarocain dédiés à labeauté, au bien-être et àl’évasion.BiomédecineL’Agence de labiomédecine lance unecampagne nationa<strong>le</strong>d’information et derecrutement sur <strong>le</strong> dond’ovocytes et <strong>le</strong> don despermatozoïdes, pourmieux faire connaître cegeste de solidarité. Aucœur de cette campagne,un message-clé “Vouspouvez donner <strong>le</strong>bonheur d’être parents”.Le centre de don despermatozoïdes etd’ovocytes est situé auC.H.U. Hôpital Saint-Jacques à Besançon(03 81 66 81 66).JougneVendredi 9 décembre à20 h 30 à la sal<strong>le</strong> desfêtes de Jougne,spectac<strong>le</strong> “Le grenierau trésor” par laCompagnie de la LuneB<strong>le</strong>ue, en partenariatavec la commune, dans<strong>le</strong> cadre de la saisonculturel<strong>le</strong>départementa<strong>le</strong> duDoubs. Durée : 0 h 50.Tout public à partir de4 ans. Renseignementsau 03 81 49 10 30.Le plus haut potager biodu Haut-DoubsDrô<strong>le</strong> d’idée que cel<strong>le</strong> de François Aymonierde développer <strong>le</strong> maraîchage dans la plus hautecommune et une des plus enneigées du Doubs.<strong>La</strong> faculté mène à tout. Filsd’agriculteur des Fourgs, FrançoisAymonier a commencé son cursusà l’université. C’est là qu’il rencontreMayra, une jeune Costaricienne avecqui il partage son existence. En maîtrisede sociologie, il réalise une étude comparativeentre <strong>le</strong>s paysans bio en Franche-Comté et en Andalousie. Ce retour auxva<strong>le</strong>urs rura<strong>le</strong>s se prolonge un peu plustard en suivant une formation dans <strong>le</strong>maraîchage au C.F.P.P.A. de Montmorot.En 2007, <strong>le</strong> coup<strong>le</strong> part au Costa Ricaavec l’objectif de s’instal<strong>le</strong>r dans la productionmaraîchère. Problèmes fonciers,difficultés d’intégration, sans compterl’instabilité politique, <strong>le</strong>s obstac<strong>le</strong>ss’accumu<strong>le</strong>nt et <strong>le</strong> projet finit par capoter.Retour à la case départ si l’on peutdire en 2009.François, Mayra et <strong>le</strong>urs deux fil<strong>le</strong>s viennentvivre aux Fourgs, occupant une partiede l’ancienne ferme familia<strong>le</strong>. “On ad’abord cherché du terrain dans <strong>le</strong> bas.En vain.” <strong>La</strong> question foncière reste encore<strong>le</strong> principal frein à l’installation pourde nombreux jeunes maraîchers.François Aymonier trouvera son bonheurdans <strong>le</strong> cerc<strong>le</strong> familial qui mettra à sa disposition50 ares de terrain. Pas forcémentsynonyme de productivité,l’altitude garantiten revanche une pluviométrie qui faitsouvent défaut en plaine. “Cette année,on n’a pas arrosé une seu<strong>le</strong> fois, sauf laserre”, souligne celui qui s’est donc mis àson compte en 2010 en créant la société<strong>La</strong> Sémilla, qui signifie la semence enespagnol. À ceux qui doutent de la pertinencedu maraîchage aux Fourgs,l’intéressé rétorque en rappelant qu’aprèsguerre, on recensait encore sur la commune60 hectares de céréa<strong>le</strong>s et 30 hectaresde pommes de terre,un légume pourtanttrès sensib<strong>le</strong> aux fortes gelées. “Misà part <strong>le</strong> fait qu’on privilégie <strong>le</strong>s espècesrustiques, on fait quasiment de tout àl’exception des courgettes et des haricots.Idem pour <strong>le</strong>s cultures sous“On estpresquedévalisé.”serre avec <strong>le</strong>s tomates, poivrons,concombres”, énumère<strong>le</strong> maraîcher qui ose toutjuste ajouter qu’il cultivemême des melons aux Fourgsde peur qu’on <strong>le</strong> prenne pourun illuminé.Ici, sur <strong>le</strong> toit du Doubs, lasaison de récolte et de commercialisations’éta<strong>le</strong> de maià fin novembre. FrançoisAymonier joue sur la diversité etl’authenticité de ses produits. Il se refusefarouchement à cultiver la moindreespèce hybride souvent incapab<strong>le</strong> de sepasser de traitement chimique. “On tientà avoir des variétés adaptées aux conditionsloca<strong>le</strong>s, quitte à fabriquer nos propressemences.”Le résultat ne manque pas d’originalité.L’unique maraîcher du Haut-Doubs estprobab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> seul à proposer à sesclients quatre variétés de carottes particulièrementrustiques : carotte jaunedu Doubs, carotte de Guérande, carotteblanche de Küttingen ou la Purp<strong>le</strong> Dragon.Cette stratégie semb<strong>le</strong> plutôt efficace.“Aujourd’hui, on n’arrive pas à faireface à la demande. On est presquedévalisé. On a pratiquement doublé laproduction de pommes de terre par rapportà la saison dernière et on est déjàen rupture de stock.” Le budget pub seFrançoisAymonierpropose quatrevariétés decarottes particulièrementrustiques :carotte jaunedu Doubs,carotte deGuérande,carotteblanche deKüttingenet la Purp<strong>le</strong>Dragon.réduit à un simp<strong>le</strong> panneau en bord deroute annonçant des légumes bio.Les Bourris représentent à eux seuls95 % de la clientè<strong>le</strong> de la Sémilla. Plusfort encore, <strong>le</strong> maraîcher suscite aussides vocations. Ses voisins renouent avec<strong>le</strong> plaisir de jardiner. “On commence aussià vendre en formu<strong>le</strong> panier”, apprécieun producteur bio qui ne compte pass’arrêter en si bon chemin. Même s’ilvient de récupérer 20 ares qu’il cultiveraen pommes de terre, il manque encoreun peu de surface. “Il faudrait avoirau moins 1,5 ha, ce qui permettrait defaire des rotations de culture et de sediversifier aussi dans <strong>le</strong>s petits fruits.”Ces besoins ne remettent pas en causel’installation aux Fourgs. Bien au contraire.“Au niveau rentabilité, on est aussiefficace que dans <strong>le</strong> bas si on compare<strong>le</strong>s résultats économiques à l’hectare.” ■F.C.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011PONTARLIER ET ENVIRONS 15ASSAINISSEMENTLes rég<strong>le</strong>mentations européenneset françaises fixentdes obligations en matièred’atteinte du bon état des coursd’eau en 2015.À ce titre, la C.C.L.se doit de garantir la conformitédes rejets de son systèmed’assainissement à des normesde plus en plus sévères. “Toutes<strong>le</strong>s entreprises qui rejettent deseffluents sont soumises à desautorisations de déversementdéfinies dans <strong>le</strong> cadre d’un arrêtépréfectoral et signées par <strong>le</strong>président Patrick Genre”, préciseGérard Rognon, l’élu communautaireresponsab<strong>le</strong> del’assainissement.<strong>La</strong> C.C.L. coordonnecette opération10 col<strong>le</strong>ctive menéeavec l’appui techniqueet financierdossiers dedemande de la Chambre deCommerce etd’aides. d’Industrie duDoubs, de l’Agencede l’Eau et del’Ascomade (Associationdes col<strong>le</strong>ctivitéscomtoisesJusqu’à 70 % d’aidesVers une meil<strong>le</strong>ure maîtrisedes déchets toxiques<strong>La</strong> C.C.L. pilote avec d’autres partenaires une opération col<strong>le</strong>ctivevisant à identifier et contrô<strong>le</strong>r encore plus efficacement <strong>le</strong>s risquesde pollution dans <strong>le</strong> réseau d’assainissement.pour la maîtrise des déchets etde l’environnement). <strong>La</strong>quel<strong>le</strong>Ascomade a recensé en 2009quatre secteurs prioritaires :garages et assimilés, transporteurs,industrie et bois. “Unecentaine d’établissements ontensuite été contactés sur <strong>le</strong> territoirede la C.C.L.”, expliqueMélanie Sandoz.Chargée de mission recrutéespécifiquement en mai derniersur ce dossier, el<strong>le</strong> effectue desvisites auprès de chaque entrepriseconcernée en vue d’établirun diagnostic et d’observer commentchacune procède dans <strong>le</strong>stockage des produits dangereuxet des déchets toxiques.“Ce diagnostic permet d’établirun état des lieux pour quel’entreprise se mette en conformité.Si des investissementss’avèrent nécessaires, l’Agencede l’eau apporte un soutienimportant qui varie de 50 % à70 % suivant la tail<strong>le</strong> del’entreprise. Différentes solutionssont envisageab<strong>le</strong>s, du simp<strong>le</strong>bac de rétention au système comp<strong>le</strong>tde prétraitement en passantpar <strong>le</strong> séparateur à hydrocarburesqu’on retrouve sur <strong>le</strong>s airesde lavage de véhicu<strong>le</strong>s.” GérardRognon estime qu’il s’agit d’unedémarche gagnant-gagnant.Après 80 visites déjà réalisées,<strong>le</strong> bilan est plutôt encourageantavec seu<strong>le</strong>ment 10 dossiers dedemande d’aides. “Cela ne sertà rien d’attendre car <strong>le</strong>s aidesde l’Agence de l’eau sont valab<strong>le</strong>sjusqu’à la fin 2012”, conclut l’élusans oublier de souligner qu’uneentreprise ayant fait l’objet d’unemise ne demeure “ne pourraitplus prétendre aux aides.” ■CHAFFOISZoomAmyot zéro rejet toxiqueAu moins 20 mégasAmyot a investi 25 000 euros dans l’acquisitionet la pose d’un séparateur hui<strong>le</strong>-boue-eau.Le fabricant pontissalien demandrins figurait parmi <strong>le</strong>sentreprises ciblées par laC.C.L. “Notre activité comprendbeaucoup dʼopérations de décol<strong>le</strong>tagegourmandes en hui<strong>le</strong>”,explique Emmanuel Amyot, <strong>le</strong>directeur général.Les analyses de la C.C.L. ontmis en évidence quelques fuitesdʼhui<strong>le</strong> qui proviennent du lavagedes bacs. “Il sʼagit de quantitésanecdotiques. Lʼhui<strong>le</strong> utiliséedans <strong>le</strong>s machines estrécupérée bien en amont. El<strong>le</strong>nʼest pas rejetée dans <strong>le</strong>ségouts”, tient quand même àpréciser <strong>le</strong> directeur.Lʼentreprise a investi25 000 euros dans lʼinstallationet lʼachat dʼun séparateur hui<strong>le</strong>-boue-eauenterré à la sortiedu réseau. “Tout repose sur <strong>le</strong>principe de décantation. On abénéficié dʼune bel<strong>le</strong> aide delʼAgence de lʼeau. Cʼest incitatif”,reconnaît <strong>le</strong> dirigeant. ■Le haut débit est arrivéLes petits Chaffoyards pourront désormais envoyer <strong>le</strong>ur <strong>le</strong>ttreau Père Noël dans <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs délais. <strong>La</strong> commune est désormaisaccessib<strong>le</strong> à la technologie A.D.S.L. haut débit. Enfin.Publi-informationCuisines bulthaup :discrètement mais sûrement<strong>La</strong> marque référence en matière de cuisines et d’espaces de vieest installée depuis 5 ans à Pontarlier. El<strong>le</strong> a réussi à trouversa place dans <strong>le</strong> paysage commercial local et régional.Le défi était de tail<strong>le</strong> et Jimmy Tarby, diplôméen agencement de l’environnement architectural,a réussi son chal<strong>le</strong>nge. Cinq ansaprès l’ouverture du magasin bulthaup situé avenuede Neuchâtel face à l’usine Nestlé, <strong>le</strong> gérantapprécie <strong>le</strong> chemin parcouru : “Il faut à peu prèsce temps-là pour assoir <strong>le</strong>s fondations d’une certainenotoriété”.<strong>La</strong> célébration de ce cinquième anniversaire a prisla forme d’une petite réception en présence desclients et partenaires. Une soirée chic et sympa.Pas d’esbroufe mais <strong>le</strong> plaisir de se retrouver, dediscuter cuisine bien sûr en assistant à une démonstrationculinaire orchestrée par Pierre-Ivan Boos,<strong>le</strong> chef du restaurant l’Alchimie. Une façon commeune autre de joindre l’uti<strong>le</strong> à l’agréab<strong>le</strong>. Derappe<strong>le</strong>r aussi la philosophie bulthaup. “Ici, on proposedes cuisines pour cuisiner où <strong>le</strong> superflu n’apas sa place. Ce type d’opération s’inscrit biendans l’accompagnement proposé à notre clientè<strong>le</strong>.On fonctionne dans la confiance et sur <strong>le</strong> longterme. Nos clients et <strong>le</strong>s architectes avec qui noustravaillons sont nos meil<strong>le</strong>urs ambassadeurs.”Pour bulthaup, la qualité prime sur la quantité.Tout est conçu et organisé dans l’esprit d’uneimplantation où rien n’est négligé.“Cela prend dutemps, de l’écoute ; pour autant bulthaup n’estpas forcément un produit inaccessib<strong>le</strong>, même sion se situe dans <strong>le</strong> haut de gamme”, observe <strong>le</strong>cuisiniste qui coordonne des projets de Paris àToulon en passant par Fribourg. Ce commercepontissalien propose éga<strong>le</strong>ment des luminaires,sal<strong>le</strong>s de bain, dressings et mobilier.Après une première phase consacrée à l’implantationde l’enseigne, Jimmy Tarby compte développerson savoir-faire dans l’agencement intérieur. ●RaymondPerrin,<strong>le</strong> maire etDanielBonnet, <strong>le</strong>directeurrégional deFranceTélécom-Orangeétaientprésents poursaluerl’arrivée duhaut débit àChaffois.<strong>La</strong> ligne téléphonique existanteposait bien des problèmes.El<strong>le</strong> était trop petite pour supporter<strong>le</strong> volume d’appels téléphoniquesd’une commune quia vu sa population doub<strong>le</strong>r en moinsde 30 ans. Même retard avec <strong>le</strong> hautdébit. “Les habitants de Chaffoisn’étaient majoritairement éligib<strong>le</strong>squ’au 1 Méga compte tenu de la distancequi <strong>le</strong>s séparait du central detéléphonique situé aux Grands-Planchants”,indique Daniel Bonnet, <strong>le</strong>directeur régional de France Télécom-Orange lors de l’inauguration de l’accèsau haut débit organisé <strong>le</strong> 9 novembredernier.Des plaintes et des réclamations, RaymondPerrin <strong>le</strong> maire en a enregistréquelques-unes au cours de sa mandature.Il s’est plutôt bien débrouillédans la gestion de ce doub<strong>le</strong> handicap.France Télécom-Orange a décidéde financer en globalité l’installationd’un nœud de raccordement abonnéhaut débit et la pose d’unefibre optique de 8,3 kmentre Chaffois et Pontarlier.Coût de l’opération :68 000 euros. “<strong>La</strong> communene participe pas dutout au financement caron est en présence d’unecol<strong>le</strong>ctivité qui se développe.Cet équipementnous évite aussi deremettre à jour la ligne en“Cet outilva noussimplifierla vie.”cuivre. L’A.D.S.L. va libérer de la placesur ce câb<strong>le</strong>”, précise Serge Dantan,adjoint au directeur régional.Pour l’opérateur, il s’agit là d’un choixéconomique et stratégique. “Cet outilva nous simplifier la vie”, apprécieRaymond Perrin. Les Chaffoyards peuventdésormais prétendre au 20 mégas.L’accès à la télévision haut débit serapossib<strong>le</strong> dès qu’un second opérateurdécidera de venir se positionner sur<strong>le</strong> nœud de raccordement de Chaffois.■Pierre-Ivan Boos, <strong>le</strong> chef de l’Alchimie,était au fourneau à l’occasion du cinquièmeanniversaire du magasin bulthaup.


16 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011PONTARLIER ET ENVIRONSEN BREFPauvretéLe Secours Catholiquea publié son rapportstatistique annuel surl’évolution de lapauvreté en France.En 2010, <strong>le</strong> nombre depersonnes aidées par<strong>le</strong> Secours Catholiqueaugmente :1,492 million depersonnes rencontrées,soit + 2,3 % parrapport à 2009. Cetteannée, l’étude analyseparticulièrement laprécarité des jeunes de18 à 25 ans, quireprésententclairement la classed’âge la plus pauvrede France, laissée enmarge de la société.30 % des jeunesaccueillis par <strong>le</strong>Secours Catholiquesont sans aucuneressource, 36 % enlogement précaire, et+ de 40 % sont auchômage.Peluches<strong>La</strong> population estinvitée à venir déposerdes peluches en bonétat dans <strong>le</strong> cha<strong>le</strong>ttenu par CommercePontarlier Centre surla place Saint-Pierredu 10 au 23 décembre.Ces peluches serontensuite redistribuéespar <strong>le</strong> Kiwanis Clubaux enfants demilieux défavorisés.LA CLUSE-ET-MIJOUX De nouveaux partenairesLe casernement Joffre sauvé des subventionsRévisé à la baisse en décembre 2010, <strong>le</strong> projetde restauration du bâtiment devrait bénéficier denouveaux financements, ce qui change tout.<strong>La</strong> marge est grande entre un projetà 2,487 millions d’euros subventionnéà 54 % et une versionà 3,875 millions d’euros soutenueà hauteur de 82 %. À peinecroyab<strong>le</strong> même. C’est pourtant ce quipourrait se produire dans ce scénario àrebondissements.En décembre 2010, face aux difficultésd’obtenir des financements publics, <strong>le</strong>conseil communautaire de la C.C.L. décidede modifier l’Autorisation de ProgrammeCrédits de Paiements, ou A.P.C.P.,liée au casernement Joffre. Le projet comprendla restauration de l’édifice, des travauxtechniques ainsi queÉconomiserprès de450 000euros.la mise en place de nouvel<strong>le</strong>svitrines pour <strong>le</strong>musée. Le budget estréduit de 3,53 millionsd’euros à 2,487 millionsd’euros. “Les services del’État nous ont indiquésen avril 2011 que cette propositionn’était pas recevab<strong>le</strong>.Ils nous ont éga<strong>le</strong>mentenjoint de démarrerau plus vite <strong>le</strong>s travaux derestauration sous peine deperdre <strong>le</strong>s subventionsaccordées”, explique RenéÉmilli, l’élu en charge duchâteau de Joux à la C.C.L.Le dossier va se débloquer<strong>le</strong> 31 août lors d’une réunion au châteaude Joux en présence des différents partenaires.“On nous a informés de l’existencede nouvel<strong>le</strong>s possibilités de financementdes aménagements techniques et de lamuséographie grâce au soutien du Commissariatau Massif et de la D.R.A.C.”,poursuit l’élu communautaire, rassuré,tout en restant prudent. Ne pas vendrela peau de l’ours.Ce nouveau plan de financement doitêtre confirmé par <strong>le</strong>s partenaires courantdécembre. Si l’opportunité se vérifie,el<strong>le</strong> permettrait à la C.C.L.d’économiser près de 450 000 euros surune enveloppe globa<strong>le</strong> de 3,875 millionsd’euros. Que demander de mieux ? Cecoup de pouce participe aussi à la logiquedu programme de restauration du châteaude Joux engagé depuis 1999 et quidevrait s’achever en 2014. “On a déjàinvesti 6 millions d’euros dans ce chantier.C’est impossib<strong>le</strong> de s’arrêter là. C’estcomme si on nous abandonnait au milieudu gué”, constate René Émilli.Le château de Joux constitue un élémentmajeur du patrimoine du Haut-Doubs.Sa fréquentation en 2011 sera sensib<strong>le</strong>mentsimilaire à cel<strong>le</strong> de l’an dernier avec56 000 visiteurs. Il lui reste encore unebel<strong>le</strong> marge de progression. “On ne faitpas de la restauration pour <strong>le</strong> plaisir defaire de la restauration. <strong>La</strong> finalité constitueavant tout à montrer ce patrimoineau public. Et <strong>le</strong> casernement Joffre en estpartie prenante”, conclut René Émilli. ■F.C.3 875 600 euros devraientêtre investisd’ici 2014dans laréhabilitationducasernementJoffre.


18PONTARLIER ET ENVIRONSCOMMERCEUn marché de nicheLes décos de Noëlfont toujours rêverChaque année, des particuliers prennentsoin de décorer l’extérieur de <strong>le</strong>urhabitation avec des guirlandes é<strong>le</strong>ctriques,un Père Noël, ou autres rennes lumineux.Pour eux, cela fait partie de la féerie.Rien de plus simp<strong>le</strong> quede dénicher un accroaux décorations deNoël. Il est démasquéà la nuit tombée quands’illumine son habitation. Tourde fenêtres et bord de toit surlignéspar des guirlandes clignotantes,Père Noël accrochéau balcon, renne en cordon lumineuxqui hoche la tête dans <strong>le</strong>jardin, bref il est impossib<strong>le</strong> depasser à côté d’un mordu de ladéco spécial fête de fin d’années.“J’ai toujours beaucoup décoréma maison. Je fais cela surtoutpour mes petits enfants” concèdePhilippe qui dépense environ150 euros dans l’achat denouveautés tous <strong>le</strong>s ans. Le quinquagénaireavoue qu’il ne faitpas cela seu<strong>le</strong>ment pour <strong>le</strong>spetits. “Il y a une forme de chal<strong>le</strong>nge.L’idée à chaque fois est defaire mieux que l’année précédente.C’est fina<strong>le</strong>ment un jeud’adulte. Il y a un côté féerique.Je suis resté un grand gamin.”Même si note d’é<strong>le</strong>ctricité faitun bond de 80 euros endécembre, pas question pour luide se priver de ce plaisir.Le marché de la décoration estbien vivant. Il est fluctuant selon<strong>le</strong>s régions. En Franche-Comté,il serait particulièrement dynamiquesi l’on en croit <strong>le</strong>s professionnelsdu secteur. <strong>La</strong> guirlandeé<strong>le</strong>ctriquene connaît pas la150 eurospar an.crise. “C’est unmarché atypique,de niche, sur <strong>le</strong>quella conjonctureinflue peu. Lesdécorations deNoël continuent defaire rêver <strong>le</strong>sgens” explique-tondans un magasinMr Bricolagequi parie sur cecréneau depuisune dizained’années. Bou<strong>le</strong>s en verre, figurines,Pères Noël, guirlandes…,la tendance cette année est <strong>le</strong>blanc et <strong>le</strong> rouge. Ce magasinimporte ces produits de Hollandequi font mouche auprèsde la clientè<strong>le</strong>. “Le panier moyenest d’environ 40 euros sachantpar exemp<strong>le</strong> que <strong>le</strong> prix des guirlandesvarie de 1,79 euro à120 euros.”Noël est une période importantepour <strong>le</strong> magasin Rétif dansla zone commercia<strong>le</strong> de Va<strong>le</strong>ntinqui travail<strong>le</strong> principa<strong>le</strong>mentMême en temps de crise, <strong>le</strong>s particuliers continuent de se faire plaisir dans <strong>le</strong>s décorations de Noël.avec <strong>le</strong>s professionnels. Ils viennents’équiper pour embellir<strong>le</strong>urs vitrines. Rétif est préparéau rush des fêtes de find’année depuis <strong>le</strong> 24 octobre.“On enlève tout ce qui est décorationtraditionnel<strong>le</strong> pour instal<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s décorations de Noël.Cela nous demande un mois depréparation” explique-t-on aumagasin. Le sapin qui souff<strong>le</strong>de la neige, <strong>le</strong>s ours, la famil<strong>le</strong>pingouin, <strong>le</strong>s rideaux lumineux,font partie des produits qui cartonnent.Si du côté de Rétif onobserve néanmoins que <strong>le</strong> marchéa légèrement reculé comparéà il y a dix ans, <strong>le</strong>s fêtes defin d’année sont toujours unepériode importante.Les commerçants positionnéssur <strong>le</strong> marché suivent la mode.Dans <strong>le</strong>s rayons, <strong>le</strong>s guirlandesà <strong>le</strong>ds, plus lumineuses et moinsgourmandes en énergie, se sontgénéralisées. Philippe a renouvelétoute sa gamme. “Dans <strong>le</strong>contexte actuel où l’on par<strong>le</strong>d’écologie il est mal venu de sortir<strong>le</strong>s anciennes guirlandes àampou<strong>le</strong>” estime ce particulierdésormais rangé du côté desaccros aux décos.Tout <strong>le</strong> monde n’est pas de cetavis. Sur Internet, <strong>le</strong> débat faitrage. Un groupe “contre <strong>le</strong>s décorationsde Noël qui sont moches”s’est constitué sur Facebook.Piqués au vif, <strong>le</strong>s internautesfarouchement attachés aux guirlandesse sont organisés pourdéfendre <strong>le</strong>ur point de vue. Décidément,<strong>le</strong>s goûts et <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs…■PUBLI-INFORMATION<strong>La</strong>issez-vous guider parL’innovation vaut aussi en immobilier. <strong>La</strong> preuve avec “l’agence” deRachel Robbe qui n’existe que sur Internet. Grâce au web, cette spécialistepeut accorder beaucoup plus de temps à ses clients pour <strong>le</strong>s accompagnerdans <strong>le</strong>ur transaction immobilière.Nul beson d’avoir une vitrine avecpignon sur rue, la vitrine de RachelRobbe est sur Internet à l’adressewww.presentimmo.fr. Le site estprécis, clair, interactif et <strong>le</strong>s caractéristiquesde chaque bien référencé y sontparfaitement détaillées. Le tout est agrémentéde photos et de visites panoramiques360° qui assurent au vendeur une excel<strong>le</strong>ntevisibilité du bien qu’il cède tout enpermettant au candidat à l’accession deprendre la mesure d’une propriété.Professionnel<strong>le</strong> de l’immobilier indépendante,qui a plus de dix“Mes clientsn’ont qu’un seulinterlocuteur.”ans d’expérience dansce domaine, Rachel Robbea donc choisi <strong>le</strong> webpour travail<strong>le</strong>r. Cetteformu<strong>le</strong> lui permetd’accorder beaucoupplus de temps à ses clients pour <strong>le</strong>s accompagnerdans <strong>le</strong>ur transaction immobilière,en s’affranchissant des contraintesliées à la gestion d’une agence.Titulaire de la carte professionnel<strong>le</strong> et dela garantie financière S.O.C.A.F., RachelRobbe est habilitée à prendre des mandatsévidemment et à signer des compromis.“Je suis tout <strong>le</strong> processus de la transaction.Mes clients n’ont qu’un seulinterlocuteur. Aujourd’hui tout <strong>le</strong> mondeRachel Robbe : l’immobilier reste un métier sérieuxqui demande des connaissancestechniques, juridiques et fisca<strong>le</strong>s.peut s’improviser intermédiaire immobiliergrâce à Internet. Mais l’immobilierreste un métier sérieux qui demande desconnaissances techniques, juridiques etfisca<strong>le</strong>s.”Avec www.presentimmo.fr, la prise en chargeest personnalisée, la transaction estconfortab<strong>le</strong> et sécurisée. Ce site est uneréférence incontournab<strong>le</strong> pour ceux quisouhaitent vendre ou acheter un bien àPontarlier ou dans sa région. ■Pontari<strong>le</strong>r Appartement F3 de 59 m2, àrafraîchir. Composé de 2 chambres, séjour,cuisine, sdb. Copropriété sans travaux.CONSO ÉNERGÉTIQUE : F EMISSION GES G.120 000 €FAIIDÉAL INVESTISSEUR !<strong>La</strong> Rivière DrugeonMaison mitoyenne, composée d'un local commercialloué, appartement f4 à rénover, grand grenier aménageab<strong>le</strong>.De bel<strong>le</strong>s possibilités.CONSO ÉNERGÉTIQUE : G EMISSION GES D.120 000 €FAIRARE ! 15 min de PontarlierMaison contemporaine de p<strong>le</strong>in pied, env. 180 m2,à terminer. 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<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 201119LE DOSSIER LES STATIONS DU HAUT-DOUBSPRÊTES POUR LA SAISONQuoi de neuf dans <strong>le</strong> paysage alpin et nordique du Haut-Doubs ?Après un hiver 2010-2011 plutôt mitigé, on attend la neige de skiferme en espérant qu’el<strong>le</strong> soit abondante et durab<strong>le</strong>. Si Métabiefcristallise toujours l’attention, <strong>le</strong>s autres domaines alpins se mettentdans <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures dispositions pour accueillir <strong>le</strong> skieur. Le nordiquepoursuit sa cure d’uniformisation pour communiquer d’uneseu<strong>le</strong> voix à l’échel<strong>le</strong> du Massif Jurassien. Plusieurs sites nordiquesinvestissent ou sont sur <strong>le</strong> point d’investir dans des cha<strong>le</strong>tsd’accueil dignes de ce nom. Joyeuses glisses.MÉTABIEFLe syndicat mixte duMont d’Or a désigné <strong>le</strong>successeur de Jean-LouisRapy pour diriger lastation. Il s’agit deJean-Louis Martinot quiprendra ses fonctions<strong>le</strong> 1 er février.Le nouveau directeur de la stationde Métabief est nommé. Ils’agit de Jean-Louis Martinot.L’homme de 57 ans quitte lastation d’Ancel<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s Alpesdu Sud pour rejoindre <strong>le</strong> Haut-Doubsoù il prendra officiel<strong>le</strong>ment ses fonctions<strong>le</strong> 1 er février. “Nous l’attendonsavec impatience. Il a <strong>le</strong> profil de montagnard.C’est quelqu’un de terrain,qui maîtrise <strong>le</strong>s problématiques demoyenne montagne” explique ChristianBouday, conseil<strong>le</strong>r général du cantonde Pontarlier et président du syndicatmixte du Mont d’Or.Le nouveau directeur qui succède àJean-Louis Rapy a déjà sa feuil<strong>le</strong> deroute. Il sera chargé de mettre en œuvrela politique du Conseil général sur <strong>le</strong>massif. “Nous attendons aussi de luiqu’il soit proche des acteurs locaux duLe nouveau directeur de la station est nomméJean-Louis Martinot prendrases fonctions <strong>le</strong> 1 er février<strong>La</strong> stationest prête, <strong>le</strong>séquipementsont étérévisés.tourisme et des commerçants” poursuitl’élu. <strong>La</strong> communication est aussi undes axes de travail.En attendant, l’arrivée de Jean-LouisMartinot, Didier Colin et ChristianBouday assurent l’intérim. Tout estprêt pour que s’ouvre la saison, il nemanque que la neige. À Métabief, chacunespère qu’el<strong>le</strong> sera au rendez-vouspour <strong>le</strong>s vacances de Noël.Jusqu’à présent, la météo clémentepermet d’effectuer dans de bonnesconditions des travaux sur <strong>le</strong> domaineskiab<strong>le</strong>, tels que la révision desremontées mécaniques ou la sécurisationde la falaise du Mont d’Or. “Nousavons réalisé la seconde phase de changementdes sièges sur <strong>le</strong>s anciens télésièges”poursuit Christian Bouday. Coûtde l’opération : 300 000 euros. Parail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> plan de secoursa été revu.Unenavettepour <strong>le</strong>sclients.Côté emploi, la stationde Métabief vient derecruter <strong>le</strong>s 80 saisonniersqui seront embauchéspour trois mois àpartir du 17 décembre.Parmi eux, il y a une vingtainede bénéficiaires duR.S.A. “Notre but est deprofiter de la saison pourremettre <strong>le</strong> pied à l’étrierde l’emploi de ces personnes”annonce <strong>le</strong>conseil<strong>le</strong>r général. Cessaisonniers sont originaires principa<strong>le</strong>mentde Pontarlier. Une navette gratuitesera mise à <strong>le</strong>ur disposition pour<strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>r quotidiennement jusqu’à<strong>le</strong>ur lieu de travail. “En parallè<strong>le</strong>, nousallons prévoir une navette pour transporter<strong>le</strong>s clients. El<strong>le</strong> partira tous <strong>le</strong>saprès-midi, <strong>le</strong> mercredi et <strong>le</strong> week-end.Pendant <strong>le</strong>s vacances scolaires, el<strong>le</strong> fonctionneratous <strong>le</strong>s jours.”<strong>La</strong> tarification évolue éga<strong>le</strong>ment. Àpartir de cette saison, il n’y a plus qu’unseul forfait enfant (de 6 à 18 ans), unadulte et un senior. Afin d’éviter <strong>le</strong>temps d’attente aux caisses des remontéesmécaniques, <strong>le</strong>s skieurs déjà titulairesde la carte ski-pass sont invitésà acheter <strong>le</strong>ur forfait par Internet, cequi <strong>le</strong>ur donne droit à une réductionde 5 %. Tout est prêt donc.Mais un grand chantier reste encoreen suspens, celui des canons à neige.<strong>La</strong> station devrait en être équipée pourla saison 2012-1013. “Le maître d’œuvreest retenu. Nous travaillons en étroitecollaboration avec l’État sur <strong>le</strong> dossierneige de culture qui sera soumis à enquêtepublique. Nous ne sommes plus dans<strong>le</strong> discours mais dans <strong>le</strong>s faits.” Mais<strong>le</strong>s démarches administratives quiaccompagnent <strong>le</strong> projet sont longues.Le risque est qu’el<strong>le</strong>s prennent duretard en 2012, année d’é<strong>le</strong>ctions, suffisammenten tout cas pour que <strong>le</strong>scanons ne soient pas opérationnelsdans un an. ■SYNDICAT MIXTE DU MONT D’ORRochejean prêtà quitter la stationLes élus de Rochejean en ont marre de faire dela figuration dans un syndicat où tout se décidesans eux. Ils se retireront du S.M.I.X. du Montd’Or si rien ne change d’ici 6 mois.Cette rébellion ne remetpas en cause <strong>le</strong> projet dedéveloppement de la stationde Métabief sur <strong>le</strong>fond mais plutôt sur laforme. El<strong>le</strong> pointe aussi du doigtla cohérence du S.M.I.X., ses missions,son organisation. “On souhaiteraitavoir une participationplus active dans l’élaboration et laréalisation des projets”, observeLionel Chevassu, <strong>le</strong> maire de Rochejean.Le premier point de divergenceporte sur l’organisation. Le S.M.I.X.comprend un conseild’administration formé de 11membres : 5 élus de Métabief,Jougne, Longevil<strong>le</strong>s-Mont d’Or,Hôpitaux-Neufs et Rochejean et 6conseil<strong>le</strong>rs généraux dont <strong>le</strong> présidentChristian Bouday. Ce conseild’administration s’appuie sur unbureau de 5 membres dont sontexclues <strong>le</strong>s communes de Rochejean,Les Longevil<strong>le</strong>s et Les Hôpitaux.“Tout se décide au niveau dubureau, déplore Lionel Chevassuqui demandedepuis 3 ans que“C’est une <strong>le</strong>s réunions devraie perte travail soientfaites au niveaude temps.” du conseild’administration.Le délégué de lacommune est présentaux assembléesgénéra<strong>le</strong>spour que <strong>le</strong> quorumsoit atteintpour voter et al<strong>le</strong>rdans <strong>le</strong> sens duprésident puisquetout est prévu d’avance. C’est unevraie perte de temps.”Cette organisation à deux étagesavec <strong>le</strong>s acteurs <strong>le</strong>s plus impliquéspeut se justifier. L’emprise desremontées mécaniques re<strong>le</strong>vantdu S.M.I.X. n’intervient pas sur lacommune de Rochejean. “On n’apas d’implication directe. Aujourd’hui,la commune n’est pas impactéefinancièrement par <strong>le</strong>s remontéesmécaniques. C’est bien <strong>le</strong> Conseilgénéral qui assure <strong>le</strong>s investissementset <strong>le</strong> fonctionnement”, admetl’élu en rappelant que <strong>le</strong>s missionsdu S.M.I.X. portent surl’aménagement et <strong>le</strong> développementdu Mont d’Or et ne se limitentpas stricto sensu aux remontéesmécaniques.Si Rochejean a voté <strong>le</strong> projet dedéveloppement de la station dansson ensemb<strong>le</strong>, la commune aimeraitque son avis soit davantagepris en compte sur différents points.“Il est prévu de fermer la routed’accès au sommet du Mont d’Orà partir de la Grangette. Je suistota<strong>le</strong>ment opposé à ça. Il faut dela neige de culture, une retenue collinairemais pour <strong>le</strong> choix d’undameur on aimerait participer.”Pour toutes ces raisons, <strong>le</strong> conseilmunicipal a approuvé <strong>le</strong> 24 octobredernier <strong>le</strong> principe de quitter <strong>le</strong>S.M.I.X. si <strong>le</strong>s choses n’évoluentpas et se laisse 6 mois de réf<strong>le</strong>xionavant de statuer définitivement.“Cette délibération est surtout faitepour remuer <strong>le</strong> système”, conclutLionel Chevassu. Invité à se prononcersur la question, ChristianBouday s’est refusé à toute déclaration.■


20 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011DOSSIERROCHEJEANDe l’anticipationMeix Loisirs :plus fort en été qu’en hiverVingt ans déjà qu’Étienne Wattré a repris l’exploitationdu petit site alpin de Rochejean dont il a su tirer la quintessenceen y développant un parc d’animations estiva<strong>le</strong>s.Après 20 ans d’effort, Étienne Wattré subit beaucoupmoins <strong>le</strong> stress hivernal.Une station alpine est soumiseaux mêmes contraintes techniquesqu’el<strong>le</strong> soit dans <strong>le</strong> Juraou dans <strong>le</strong>s Alpes. Logique, saufqu’avec <strong>le</strong>s aléas de l’enneigement enmoyenne montagne, <strong>le</strong> retour sur investissementn’est pas forcément <strong>le</strong> même.“On est en actuel<strong>le</strong>ment en p<strong>le</strong>ine révisiondes remontées mécaniques avecdes normes de sécurité identiques àcel<strong>le</strong>s des grandes stations”, expliqueÉtienne Wattré en estimant que cesprescriptions sont parfois disproportionnées.Le poids des hivers sans neige, il en asubi quelques-uns, lui, cet ancien restaurateurqui a repris l’exploitationde la station de Rochejean en 1992.Chal<strong>le</strong>nge contrarié d’emblée par deuxhivers sans neige. “On a réfléchi pourtrouver des solutions. Comme on n’étaitpas favorab<strong>le</strong> aux canons à neige, ona préféré investir sur l’été. On a étudiéla question pendant une dizained’années.”Meix Loisirs ne s’est pas fait en unesaison. Étienne Wattré a développéprogressivement son parc d’activitésestiva<strong>le</strong>s. Cette diversification débuteavec la Déval’Kart puis avecRoll’Herb. L’exploitant cherche à optimiserau mieux <strong>le</strong> fonctionnement deses remontées mécaniques. L’offres’étoffe chaque été : karts é<strong>le</strong>ctriques,structures gonflab<strong>le</strong>s, balades en quadet mini-quad. El<strong>le</strong> comprend désormais16 activités différentes. Tout estconçu pour occuper la famil<strong>le</strong> et desgroupes de jeunes ou d’adultes. “En2009, on a finalisé <strong>le</strong> projet avec unparc fermé d’été.”Cette dynamique d’animations se déclineaussi, à un degré moindre, en versionhiverna<strong>le</strong> et se traduit avec <strong>le</strong>snow-tubing. Meix Loisirs fut parmi<strong>le</strong>s premiers prestataires à proposerces bouées qui glissent sur la neigesans qu’on puisse vraiment <strong>le</strong>s contrô<strong>le</strong>r.Étienne Wattré a aussi adapté sastratégie commercia<strong>le</strong>. Il s’approprie<strong>le</strong> concept de l’animation “clé en main”qui laisse par exemp<strong>le</strong> l’opportunitéaux enfants de fêter <strong>le</strong>ur anniversairedans <strong>le</strong> parc avec au menu, déguisements,atelier maquillage et paradeDisney, goûter… Meix Loisirss’adresse aussi aux groupes et auxcomités d’entreprise. “On développe deplus en plus ce créneau qui s’appuiesur un programme d’animations à lajournée entrecoupé par un grand barbecueà midi. On fractionne <strong>le</strong> groupeen petites unités de 4 à 5 personnes quitournent sur différents ateliers.”<strong>La</strong> diversification n’est pas sans conséquencesur la maintenance d’un parcmatériel plus grand et plus varié. Bonmécanicien, Étienne Wattré a éga<strong>le</strong>mentexercé dans la maroquinerie.Bien pratique quand il s’agit de réparerdes structures gonflab<strong>le</strong>s. “On essaiede faire au maximum par nous-mêmes.Presque tout <strong>le</strong> matériel est entretenuet géré en autonomie. Sinon on ne pourraitpas sans sortir”, conclut l’exploitantpas trop stressé par <strong>le</strong> manque de neigeprécoce et bientôt prêt à remettreson affaire. ■LES FOURGSLe monde associatif seplaint souvent du manqued’implication de la jeunesse.Ce n’est pas toutà fait vrai au pays des Bourrisoù <strong>le</strong>s jeunes free-sty<strong>le</strong>rs locauxfont exception à la règ<strong>le</strong>. Ils ontrepris depuis deux ans la gestiondu snow-park des Granges-Berrard dont s’occupaient précédemmentquelques jeunesPontissaliens. “Ona créé une sectionsnow-park au seinde l’associationLoisirs pour tous”,explique ThéoAymonier, <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong>de la sectionoù adhèrentaussi Mathieu,Corentin, Dylan,Florent et Josselin.Cette bande deAménagementLes jeunes Bourris prennent<strong>le</strong>ur snow-park en main30 à 40demijournéesde travail.Ils sont une poignée, lycéens ou étudiants, à s’impliquer à fonddans la remise au goût du jour de cet équipementqui a tout pour plaire à la jeunesse du Haut-Doubs.copains tout juste sortie de lamajorité a répondu présentquand on lui a proposé de réhabiliterce snow-park dont <strong>le</strong>smodu<strong>le</strong>s étaient conçus en neigejusqu’à présent. Théo et sespotes ont travaillé d’arrachepiedpour mener à bien ce projet.Un vrai travail d’ingénierie.“On a conçu <strong>le</strong>s plans sur ordinateuravant de présenter <strong>le</strong> projetaux élus.” Les travaux consistaientà matérialiser deux sautsprincipaux. <strong>La</strong> société des Téléskisdes Rangs qui exploite aussice site alpin a apporté sonconcours matériel en effectuant<strong>le</strong> gros œuvre suivant <strong>le</strong>s préconisationsdes jeunes Bourrisqui ont peaufiné <strong>le</strong> travail durant<strong>le</strong>ur temps de loisir. “Cela représente30 à 40 demi-journées detravail”, poursuit Théo Aymonier.Les jeunes Bourris ont refait àneuf <strong>le</strong>s équipements annexescomme <strong>le</strong>s rampes. “Le snowparksera séparé des pistes et onse relaiera pour assurer des permanences.Il est éga<strong>le</strong>ment prévud’instal<strong>le</strong>r un éclairage.” Debel<strong>le</strong>s séances nocturnes en perspective.■F.C.Station à vendre d’ici 2014Roland Bul<strong>le</strong>-Piourot est toujoursaux commandes dela société des Téléskis desRangs. “Deux téléskis ont été réviséscette année dans <strong>le</strong> cadre dela grande visite des 30 ans. Ona éga<strong>le</strong>ment investi 70 000 eurosdans la nouvel<strong>le</strong> gare du téléskiprincipal des Rangs. Résultats :toutes <strong>le</strong>s remontées mécaniquessont maintenant automatisées surce site. <strong>La</strong> présence dʼun perchmanest toujours nécessaire maiscela apporte plus de confort et defacilité de travail. Le personnel aplus de temps pour sʼoccuper desclients.”Lʼéquipement du site des Granges-Berrard en neige artificiel<strong>le</strong> esttoujours dʼactualité. “On est prêtà instal<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s conduites dʼarrivéedʼeau et dʼé<strong>le</strong>ctricité”, confirmelʼexploitant. À 67 ans, Roland Bul<strong>le</strong>-Piourotne cache pas son enviede passer la main. Mais pas toutde suite. “Cela ne se fera pasavant 2014, <strong>le</strong> temps de remettreLes jeunesBourris ontsupervisé etfinalisé <strong>le</strong>stravaux demodernisationdusnow-parkdesGranges-Berrard.à plat la Délégation de ServicePublic. <strong>La</strong> commune sʼest aussiengagée à rég<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s problèmesde P.L.U. (Plan Local dʼurbanisme)dʼici lʼouverture de la saison.”On attend la neige sereinementaux Rangs. Pas de souci de recrutementà signa<strong>le</strong>r dans lʼéquipequi comptera 11 saisonniers, plusquelques étudiants en renfort <strong>le</strong>week-end et pendant <strong>le</strong>svacances. ■


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011 21ENJEUX<strong>La</strong><strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : À quoi sertl’Espace Nordique Jurassien ?Nicolas Gotorbe : L’Espace Nordique Jurassienfédère l’ensemb<strong>le</strong> des gestionnairesde sites nordiques jurassiens.On coordonne des actions qui vont dans<strong>le</strong> sens de l’uniformisation des supportsde communication, des tarifs.L’objectif étant de renforcer l’attractivitédu nordique dans <strong>le</strong> massif jurassien.L.P.P. : Comment cela se traduit sur <strong>le</strong> terrain ?N.G. : On a mis en place la charte debalisage à l’échel<strong>le</strong> du massif pour <strong>le</strong>sitinéraires raquettes. L’hiver dernier,L’E.N.J. a piloté <strong>le</strong> programmed’installation de 24 webcams sur <strong>le</strong>sportes d’entrée des domaines nordiques.On travail<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong>ment à la réalisationd’une cartographie à l’échel<strong>le</strong>de tous <strong>le</strong>s sites avec 12 zones pourcouvrir l’ensemb<strong>le</strong> du massif. <strong>La</strong>démarche est identique au niveau dela communication. Les pratiquantsauront à <strong>le</strong>ur disposition des supportspapier mais aussi des applicationssmartphone et l’Internet.Tous <strong>le</strong>s projetssont conduits en partenariat avec<strong>le</strong> Parc naturel régional du Haut-Jura,l’association Les Grandes traverséesdu Jura, <strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctif Montagnes du Juraet <strong>le</strong> commissariat au Massif.L.P.P. : Le site de l’E.N.J. n’est pas des plusattractifs…N.G. : Effectivement, il doit être remis1,6 million de chiffreLe retour en grâce du ski nordique ?<strong>La</strong> remise au goût du jour des disciplines nordiques est sur la bonne piste,mais la course est loin d’être terminée. Le point avec Nicolas Gotorbe,chargé de mission à l’Espace Nordique Jurassien.au goût du jour. On recense quandmême 100 000 visiteurs par an. Ilsconsultent <strong>le</strong>s bul<strong>le</strong>tins neige actualiséspar <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s des sites. Ilstransitent aussi sur <strong>le</strong> site pour accéderaux webcams. C’est d’ail<strong>le</strong>urs l’unedes pages <strong>le</strong>s plus lues depuis octobre.L.P.P. : Quel bilan tirer de la nouvel<strong>le</strong> politiquetarifaire mise en place depuis l’hiver dernier ?N.G. : C’est diffici<strong>le</strong> de tirer des enseignementsà cause du manqued’enneigement. En 2010, on a venduplus de forfaits saison que <strong>le</strong>s annéesprécédentes. Ce phénomène s’expliquepar l’arrivée précoce de la neige. Lesconditions se sont malheureusementdégradées par la suite,330 000“journéesskieur” en2010-2011.ce qui s’est répercuté sur<strong>le</strong>s cartes journée et hebdomadaire.En fréquentation,on est passé de380 000 “journées skieur”en 2009 à 330 000 en2010. Le chiffre d’affairesdu nordique en 2010-2011 s’élève 1,6 milliond’euros.L.P.P. : Vous repartez sur <strong>le</strong>smêmes formu<strong>le</strong>s que l’an dernier?N.G. : Oui. L’augmentationdes cartes saison et journéeavait un peu étouffé<strong>le</strong> lancement des “bonsplans” qui structuraient la nouvel<strong>le</strong>offre tarifaire.L.P.P. : En quoi consistent ces bons plans ?N.G. : On a la formu<strong>le</strong> “Le Mercredi, tousau ski !”avec tarif réduit pour <strong>le</strong>s enfantset <strong>le</strong>s adultes. Dans <strong>le</strong> bon plan “Famil<strong>le</strong>,je vous aime”, <strong>le</strong> forfait est offert àpartir de la quatrième personne.L’optionTribu s’adresse aux groupes de quatreadultes qui bénéficient d’une réductionsur tous <strong>le</strong>s sites. Aujourd’hui, iln’y a plus que <strong>le</strong> tarif à la séance quisoit encore déterminé par chaque gestionnairede site. C’est <strong>le</strong> dernier pointqui reste à uniformiser.L.P.P. : <strong>La</strong> suppression des cartes “secteur “auprofit de la carte Massif reste toujoursd’actualité ?N.G. : Deux cartes “secteur” disparaissentpour cette saison : cel<strong>le</strong> des Fourgs-Mont d’Or et de Val de Mouthe-Chapel<strong>le</strong>des Bois. El<strong>le</strong>s subsistent encoresur Morteau, Pontarlier, Montbenoîtet Maîche. Rappelons que la carte Massifoffre aussi la gratuité sur tous <strong>le</strong>ssites de Suisse Romande, y comprisdans <strong>le</strong>s Préalpes comme au Col desMosses et à Arola.L.P.P. : Quel<strong>le</strong> est la position de l’E.N.J. sur laquestion des raquettes ?N.G. : Au niveau E.N.J., on a une préconisation.Si <strong>le</strong>s pistes raquettes sontbalisées, damées et <strong>le</strong>s services proposésaux pratiquants sont <strong>le</strong>s mêmesque pour <strong>le</strong>s fondeurs, alors il semb<strong>le</strong>logique de faire payer une participation.<strong>La</strong> raquette a connu un grandboom de 2003 à 2010 et depuis, l’activitétend à se stabiliser. On sait par exemp<strong>le</strong>que <strong>le</strong>s parcours en crêtes sont trèsappréciés, mais on ne maîtrise pasencore très bien ce public.Aujourd’hui,il ne reste plus que quatre sites où laraquette est gratuite : Montbenoît,Maîche, Mouthe et Pontarlier. El<strong>le</strong> estpayante sur tous <strong>le</strong>s sites du Jura etde l’Ain.L.P.P. : Le retour à plus de simplicité et despratiques plus naturel<strong>le</strong>s alimente toujours<strong>le</strong>s débats.N.G. : Globa<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> nombre de kilomètresde pistes à damer se réduitd’année en année. Certains suggèrentNicolasGotorbe,chargé demission àl’EspaceNordiqueJurassienprésentel’indispensab<strong>le</strong> guide dunordiquedans <strong>le</strong>Haut-Doubs.d’organiser des rou<strong>le</strong>ments dans <strong>le</strong>damage de certaines pistes qui seraientouvertes périodiquement. On sent aussiune envie de tracer des pistes enalternatif comme cela se pratique au<strong>La</strong>c-des-Rouges-Truites dans <strong>le</strong> Jura.Le manque de neige en 2010-2011 n’apas permis de vérifier l’engouementautour du ski de randonnée hors pisteou backcountry qui pourrait connaître<strong>le</strong> même engouement que <strong>le</strong>s raquettes.L.P.P. : Des rendez-vous à signa<strong>le</strong>r ?N.G. : Les Voies Blanches organiséespar Haut-Doubs Nordique et <strong>le</strong> Conseilgénéral du Doubs se dérou<strong>le</strong>ront <strong>le</strong>22 janvier au Crêt Moniot. Cette animationgrand public est axée sur ladécouverte des activités nordiques. ■Propos recueillis par F.C.Publi-informationGilbert Salvi,<strong>le</strong> couturier de l’automobi<strong>le</strong>Vos désirs sont des réalités chezGilbert Salvi Automobi<strong>le</strong>s. Ce professionnel mettratout en œuvre dans la recherche du véhicu<strong>le</strong> quivous correspond <strong>le</strong> mieux. Du sur-mesure.Gilbert Salvi a plutôt réussi un joli coupmédiatique en devenant “Le couturierde l’automobi<strong>le</strong> qui vous offre l’heure”sur une radio loca<strong>le</strong>. Le refrain a euson petit effet. Personne ne reste indifférent.Ceux qui <strong>le</strong> connaissent <strong>le</strong> taquinent sur <strong>le</strong> tonde l’humour, ceux qui ne <strong>le</strong> connaissent pasencore s’interrogent sur <strong>le</strong> sens de la formu<strong>le</strong>.Bref, c’est tout bénéfice. Lui s’en amuse etapprécie ce surcroît de notoriété qui <strong>le</strong> rendencore plus sympathique et compétent.Il partage plusieurs points communs avec <strong>le</strong>monde de la haute couture. D’abord <strong>le</strong> soucide la qualité irréprochab<strong>le</strong>. Dans <strong>le</strong> commerce,on appel<strong>le</strong> ça la satisfaction client. Comme<strong>le</strong> couturier qui déploie tout son savoir-fairedans <strong>le</strong> choix des tissus, Gilbert Salvi s’appuiesur 25 ans d’expérience pour trouver des produitssans vice caché. “On s’efforce de biensé<strong>le</strong>ctionner dès <strong>le</strong> départ. On évite ainsi desfrais de remise en état ou des retours sur garantie.Chaque véhicu<strong>le</strong> mis en vente par nos soinsfait systématiquement l’objet de contrô<strong>le</strong>srigoureux sur la mécanique, la carrosserie.Les défauts ou <strong>le</strong>s pannes sont réparés par des<strong>La</strong> société Gilbert Salvi Automobi<strong>le</strong>srou<strong>le</strong> désormais au carburant familialdepuis l’arrivée du fils Romain.opérateurs locaux. On s’appuie sur un réseaude fidè<strong>le</strong>s partenaires. Nos clients ont droitaux formu<strong>le</strong>s de paiement existantes. <strong>La</strong> garantiepeut s’étendre jusqu’à 60 mois sous conditionsde financement”, indique Gilbert Salvi.À chacun sa voiture, à chacun sa façon de fairechez Gilbert Salvi Automobi<strong>le</strong>s. Les pragmatiquesqui se décident sur <strong>le</strong> terrain trouveront<strong>le</strong>ur bonheur parmi la cinquantaine devoitures et utilitaires exposés en permanencedevant la société. Du prêt-à-porter au prêt-àpartir,il n’y a qu’un parc à visiter sans tarderau 21, rue Denis-Papin à Pontarlier.Les perfectionnistes branchés sur une marque,un modè<strong>le</strong>, une cou<strong>le</strong>ur, tel ou tel équipementet rien d’autre, opteront pour <strong>le</strong> service à lacarte. “Les gens nous confient la recherche duvéhicu<strong>le</strong> et des options adéquates. On passealors en mode personnalisé. C’est ce qu’onappel<strong>le</strong> <strong>le</strong> sur-mesure.” <strong>La</strong> prestation s’appliqueéga<strong>le</strong>ment aux véhicu<strong>le</strong>s zéro kilomètre. Pource faire, Gilbert Salvi adhère à une centra<strong>le</strong>d’achat. “Grâce à ce réseau, nous proposonsdes prix très attractifs pouvant al<strong>le</strong>r jusqu’à40 % de remise.”<strong>La</strong> prestation ne s’arrête pas là puisqu’el<strong>le</strong>inclut la reprise du véhicu<strong>le</strong> à remplacer.Chez Gilbert Salvi Automobi<strong>le</strong>s, on a la remiseet la reprise. Avec en prime l’assurancede pouvoir compter sur une société loca<strong>le</strong>bien engagée sur la voie de la transmissionfamilia<strong>le</strong>. Romain Salvi, <strong>le</strong> fils, travail<strong>le</strong> eneffet depuis un an aux côtés de son père. Bonsang ne saurait mentir. ■Le parc du couturierde l’automobi<strong>le</strong>comprend unecinquantaine devoitures et utilitairesrigoureusementsé<strong>le</strong>ctionnés etgarantis.Gare auxarnaquessur InternetComme tout <strong>le</strong> monde, GilbertSalvi reconnaît qu’il esttentant d’acheter une voituresur Internet. Mais la vigilances’impose.L’explosion des sitesde vente en ligne n’est pas sansdérive. Mieux vaut se méfierdes offres particulièrement alléchanteset éviter de verser toutacompte sans avoir vu <strong>le</strong> véhicu<strong>le</strong>en question. “On retrouvemême nos voitures à vendresur des sites à des prix trèsinférieurs aux nôtres.” <strong>La</strong> chasseaux pigeons est toujoursouverte sur <strong>le</strong> web. Prudence.21, rue Denis-Papin - 25300 PONTARLIERTél. : 03 81 46 79 78Site : www.gilbertsalvi.fr


22 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011DOSSIERPONTARLIERL’absence de neige n’incite guèreà renouve<strong>le</strong>r son matérielde ski. “C’était tout <strong>le</strong> contrairel’an dernier et la bourse avaittrès bien fonctionné”, se souvient FrançoiseCallier, la présidente del’association des famil<strong>le</strong>s. Sûr aussique <strong>le</strong> contexte économique a son importancedans <strong>le</strong> succès d’une bourse auxskis qui n’est pas, non plus, de premièrenécessité. Pour compliquer <strong>le</strong>schoses, un grand so<strong>le</strong>il rayonnait sur<strong>le</strong> Haut-Doubs <strong>le</strong> jour J. Raison de pluspour ne pas al<strong>le</strong>r s’enfermer à l’EspacePourny. “On constate aussi que <strong>le</strong>s ventessont en partie tributaires des évolutions48% d’invendus<strong>La</strong> bourse en berne<strong>La</strong> bourse aux skis organisée par l’association desfamil<strong>le</strong>s ne restera pas dans <strong>le</strong>s anna<strong>le</strong>s. L’édition2011 a cumulé tous <strong>le</strong>s handicaps.Ce quisauvela mise,c’est laconfection.technologiques. On en ressent l’impactune ou deux saisons après.”<strong>La</strong> multiplication des autres boursestoutes organisées, comme par hasard,avant l’édition pontissaliennen’interfèrepas trop sur <strong>le</strong> taux deréussite. Cet indicateurmesure <strong>le</strong> rapportentre <strong>le</strong>s artic<strong>le</strong>s déposéset vendus. En 2010,considérée comme unebonne année, ce tauxse situait vers 60 %contre 48 % cetteannée. On est loin desUne bourse aux skis sans neige perd beaucoup de son efficacité.ZoomComparatif 2010 - 20112010 2011Nombre dépositaires 197 151Nombre acheteurs 496 151Nombre artic<strong>le</strong>s déposés 2 776 2 084Nombre dʼartic<strong>le</strong>s achetés 1 689 1 011Taux de réussite 60 % 48%75 % enregistrés en 1996. “Quand unebourse ne fonctionne pas une année,c’est <strong>le</strong> cas de toutes <strong>le</strong>s autres”, observeFrançoise Callier.Si el<strong>le</strong> s’adresse aux particuliers, labourse aux skis ne peut plus se passerdes déposants professionnels. Sans eux,<strong>le</strong> choix serait vite réduit. “On a quandmême défini des quotas pour ne pas setransformer en marché de l’occasion.On constate d’ail<strong>le</strong>urs que ce sont presquetoujours <strong>le</strong>s particuliers qui vendent <strong>le</strong>mieux. Ils sont un peu moins chers etils déposent plus de matériel pour <strong>le</strong>spetits enfants. Ces produits sont toujourstrès prisés. Mais ce qui sauve lamise, c’est la confection : bonnets, gants,combinaison, anoraks…”Françoise Callier ne tient pas à divulguerla recette brute, ni <strong>le</strong> bénéfice net,par souci d’une mauvaise interprétationde ces données comptab<strong>le</strong>s. “Unepartie de l’argent recueilli permet definancer l’augmentation des chargesliée au recrutement d’une salariée quiassure la comptabilité de l’association.”<strong>La</strong> dimension socia<strong>le</strong> des bourses auxskis est indéniab<strong>le</strong>. El<strong>le</strong>s permettentà des famil<strong>le</strong>s modestes de goûter auxjoies du ski alpin ou nordique. Une partiedes dépôts, <strong>le</strong>s habits notamment,est redonnée à Emmaüs. Ces tenuesde sport d’hiver repartent chez <strong>le</strong>s plusdémunis. Cette redistribution permetpar exemp<strong>le</strong> d’équiper certains enfantspour qu’ils puissent participer aux sortiesskis organisées dans <strong>le</strong> cadre desactivités scolaires. “Grâce à l’argentdes bourses, on peut donner un coup depouce aux associations qui gravitentdans <strong>le</strong> social.” Pas question de spécu<strong>le</strong>rà la bourse aux skis. ■VAUX-ET-CHANTEGRUEUn projet de la C.F.D.Une nouvel<strong>le</strong> ported’entrée nordiquesur la Haute-JouxAprès <strong>le</strong> Gounefay et la Seigne, <strong>le</strong> prochaincha<strong>le</strong>t d’accueil devrait probab<strong>le</strong>ment voir <strong>le</strong>jour sur <strong>le</strong>s hauteurs de Vaux-et-Chantegruevers la glacia<strong>le</strong> Combe Noire.Àchaque secteur nordique son cha<strong>le</strong>t d’accueil à vocation 4 saisons.Il ne restait plus guère que <strong>le</strong> domaine de la Haute-Joux qui nesoit pas équipé. Ce site avait déjà fait l’objet l’hiver dernier d’unepetite révolution diplomatique entre <strong>le</strong> Doubs et <strong>le</strong> Jura lors de la créationde la régie interdépartementa<strong>le</strong> de la Haute-Joux qui réunit troiscommunes du Jura et Vaux-et-Chantegrue. “Cette régie apporte unetout autre dimension au domaine nordique et autorise alors la réalisationd’une nouvel<strong>le</strong> porte d’entrée côté Doubs avec parking et bâtimentd’accueil”, note Claude Dussouil<strong>le</strong>z, <strong>le</strong> président de la Communautéde communes Frasne-Drugeon (C.F.D.) qui gère la compétenceski de fond. <strong>La</strong> C.F.D. se pose donc en maître d’ouvrage d’un projet plutôtoriginal. D’abord par localisation géographique, perdu en p<strong>le</strong>inenature à 2 km de Vaux-et-Chantegrue. “On cherchait l’endroit <strong>le</strong> pluspropice. Cette porte d’entrée sera aménagée à 980 mètres d’altitude dansune zone très froide qui sert déjà de site de repli pour <strong>le</strong>s courses”, complèteXavier Vionnet, <strong>le</strong> maire de Vaux-et-Chantegrue en charge dudossier à la C.F.D.D’une surface de 200 m², <strong>le</strong> bâtiment abritera sal<strong>le</strong> hors-sac, sanitaires,local bil<strong>le</strong>tterie, hangar technique. Il disposera mêmeUn projetplutôtoriginal.d’un petit studio où pourra loger <strong>le</strong> préposé à la bil<strong>le</strong>tterie.L’éloignement impose de réfléchir à des solutions quipermettent de rendre <strong>le</strong> bâtiment <strong>le</strong> plus autonome possib<strong>le</strong>.Photovoltaïque, éolien, bois-énergie, tout est plausib<strong>le</strong>.“On ne pourra pas amener l’é<strong>le</strong>ctricité, ni l’eaupotab<strong>le</strong>.” <strong>La</strong> route d’accès existe. Il restera à réaliser <strong>le</strong>parking et quelques placettes pour faciliter <strong>le</strong> croisementdes véhicu<strong>le</strong>s aux endroits <strong>le</strong>s plus serrés. “On doitencore finaliser <strong>le</strong> financement et faire <strong>le</strong>s demandes desubvention auprès du Conseil général, de la Région etdu commissariat au Massif”, conclut Xavier Vionnet. ■JOUGNE<strong>La</strong> station d’Entre-<strong>le</strong>s-Fourgsavait suscité une bel<strong>le</strong> effervescenceen lançant au printempsdernier son appel ausecours. Cette stratégie payantea abouti à la reprise du site par troisprivés. L’autre bonne nouvel<strong>le</strong>, c’est lapoursuite du partenariat instauré entrel’association des famil<strong>le</strong>s des Brû<strong>le</strong>-Loups et <strong>le</strong>s exploitants des remontéesmécaniques. Les Brû<strong>le</strong>-Loups ontinvesti 10 000 euros dans la yourteinstallée au pied des téléskis. L’idéeétant de proposer une buvette et de lapetite restauration.L’association a éga<strong>le</strong>ment organisé plusieursrendez-vous festifs et notamment<strong>le</strong> Festi-neige pendant <strong>le</strong>svacances d’hiver. Le manque de neigeavait sérieusement contrarié cettedynamique. Conscients que <strong>le</strong>s nouveauxrepreneurs ont plus que besoind’être épaulés, <strong>le</strong>s Brû<strong>le</strong>-Loups remettentdonc <strong>le</strong> couvert. “On va se relayerUn accueil sous yourteL’associatif auservice des téléskisRachetée cet été pour l’euro symbolique,la station d’Entre-<strong>le</strong>s-Fourgs pourra comptersur <strong>le</strong> soutien appréciab<strong>le</strong> des Brû<strong>le</strong>-Loupsqui prennent en charge l’animation du site.pour que la yourte soit ouverte en mêmetemps que <strong>le</strong>s remontées mécaniques”,précise Vincent Pobel<strong>le</strong>, <strong>le</strong> présidentde l’association. Deux bénévo<strong>le</strong>s serontprésents <strong>le</strong>s mercredis, samedis etdimanches hors congés scolaires ettous <strong>le</strong>s jours aux vacances de Noël etd’hiver. Au menu : boissons chaudes,Un partaged’objectifscommuns.crêpes, gaufres,accueil de groupes àla demande. Lesbénéfices serviront àamortir l’achat de layourte.Ce coup de pouceassociatif s’étend auvo<strong>le</strong>t communicationet animations. Degros efforts sontinvestis cette annéedans la promotion dela station familia<strong>le</strong> :panneaux signalétiques,dépliants, setsInaugurée la saison dernière, la yourte servira encore de point buvette et petite restauration au pied des pistes.de tab<strong>le</strong>… <strong>La</strong> panoplie comprend mêmela gestion du site Internet dédié etactualisé en temps voulu.Vincent Pobel<strong>le</strong>par<strong>le</strong> volontiers de partage d’objectifscommuns entre l’association et la nouvel<strong>le</strong>société.<strong>La</strong> station représente un lieu d’échangepour toutes <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s du hameau.El<strong>le</strong> permet de conforter l’existenced’un site multi-activités autour de laneige avec ski alpin, nordique, raquette,espace enfants, snow park… ■


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011 23LES HÔPITAUX-VIEUXdu précédentbâtiment d’accueil remonteà 1993. Soit presque 20 L’incendieans d’attente avant qu’une solutionne prenne forme. Il n’y apas que la neige artificiel<strong>le</strong> quipeine à se concrétiser au pieddu Mont d’Or… Les raisons duretard sont multip<strong>le</strong>s ets’échelonnent <strong>le</strong> plus souventsur fond de rivalités politiques.Tous <strong>le</strong>s espoirs étaient permisen 2006 quand la communautéde communes du Mont d’Or etdes Deux <strong>La</strong>cs a repris en mainla gestion ce dossier qui re<strong>le</strong>vaitalors de lacompétence desCoût global : 1,3 million d’eurosLe stade de neige de la Seigneaura son cha<strong>le</strong>t d’accueilAprès bien des péripéties, <strong>le</strong> projet est sur <strong>le</strong> pointd’aboutir et devrait se réaliser en 2012. Un équipement àvocation sportive, touristique et convivia<strong>le</strong>.Une petiteinstallationde neige deculture.communes desHôpitaux-Vieuxet des Hôpitaux-Neufs. “Le projetinitial a été tota<strong>le</strong>mentremis encause après <strong>le</strong>smédail<strong>le</strong>s olympiquesde Vincent Defrasne etFlorence Baverel. Les col<strong>le</strong>ctivitésterritoria<strong>le</strong>s, la Région surtoutvoulaient un stade grandformat susceptib<strong>le</strong> d’accueillirune Coupe du Monde”, rappel<strong>le</strong>Michel Morel. Pourquoi pas.Ce changement d’échel<strong>le</strong> multipliaitpar quatre ou cinq la facture.Sans oublier qu’il entraiten concurrence avec celui duGrand Bornand fina<strong>le</strong>ment retenu.Un choix contesté mais quis’inscrivait dans la candidatureolympique d’Annecy. “Du coup,on est reparti sur un projet plusmodeste en pensant avoir <strong>le</strong>sfaveurs de la Région.”Sauf que <strong>le</strong>s Saugets ont courtcircuitéla donne avec <strong>le</strong> staded’Arçon. Plus besoin de se pressermême si <strong>le</strong> site mérite largementun bâtiment digne dece nom, ne serait-ce que pour yorganiser <strong>le</strong>s compétitions deLe futur cha<strong>le</strong>t d’accueil du stade de la Seigne a été conçudans un souci d’intégration et de multifonctionnalité.biathlon dans des conditionsdécentes. À partir de là, la communautéde communes a pris<strong>le</strong> temps nécessaire pour concevoirun projet en tota<strong>le</strong> adéquationavec <strong>le</strong>s contraintesenvironnementa<strong>le</strong>s et la loi surl’eau. “Cela représente un an detravail.”Le projet architectural tout encourbes a plutôt fière allure.Bardage en bois, toiture végétalisée,chaufferie granulés bois,normes B.B.C., on est dans l’airdu temps. À l’intérieur, prioritéà la multifonctionnalité. Sal<strong>le</strong>hors-sac, cuisine, sal<strong>le</strong> de fartage,infirmerie, local d’accueilredevance, bureau pourl’Olympic Mont d’Or qui assurerala gestion du stade de neige.Une ai<strong>le</strong> du bâtiment servirade hangar technique.Côté finances, <strong>le</strong> solde des indemnitésaccordées suite au sinistrede 1993 par <strong>le</strong>s compagniesd’assurance sera reversé au budget.Le coût global s’élève à1,3 million d’euros. Le projetcomprend aussi une petite installationde neige de culturepour conforter <strong>le</strong> produit. Ce quisous-entend aussi l’acquisitiond’un canon à neige basse pressionet de deux enneigeurs. “Onva poser autour des pistes uncircuit d’alimentation en eauéquipé de plusieurs regards auxquelson raccorderal’installation”, détail<strong>le</strong> VincentF<strong>le</strong>urot de la communauté decommunes.Le stade de neige de la Seignesera en capacité d’accueillir descompétitions de niveau national.Il servira de sited’entraînement au club gestionnaire.“Comme <strong>le</strong>s deux communesdes Hôpitaux n’ont pasde sal<strong>le</strong> des fêtes, <strong>le</strong> bâtiment<strong>le</strong>ur servira aussi de sal<strong>le</strong> communa<strong>le</strong>.”Le projet est inscritau contrat de station, ce quisignifie qu’il a été validé par <strong>le</strong>sfinanceurs potentiels. “On finaliseactuel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s dossiers dedemandes de subventions.” Saufimprévu, <strong>le</strong> chantier démarreraau printemps pour une livraisonavant lafin2012. ■STATION DE MOUTHE“On y croit”On est plutôt optimiste au sein de la société Sourcedu Doubs Développement (S.D.D.) qui exploite <strong>le</strong>petit domaine alpin de la Source du Doubs.Cet été indien qui joue <strong>le</strong>s prolongations a permis aux gestionnairesdes sites alpins de se préparer dans <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>uresdispositions. Aucun ne pourra se plaindre d’avoir été prisde court par la neige. “On y croit. Dans <strong>le</strong> milieu montagnardà l’E.S.F. on est toujours optimiste”, déclare Yves Maréchal, <strong>le</strong>V.R.P. multicartes du tourisme à Mouthe.L’homme est à la fois directeur de l’E.S.F., président de l’Officede Tourisme et actionnaire au sein de la S.D.D. <strong>La</strong> sécheressede cet automne n’a pas trop d’impact sur l’approvisionnementdes canons à neige. “On a préparé tout notre système. On n’estpas trop coincé avec l’eau. On pompe dans une “gouil<strong>le</strong>” prochede la source du Doubs.”Pas d’inquiétude non plus avec la révision des téléskis. L’exploitanta pu négocier un échelonnement des travaux. Yves Maréchalavait eu de gros soucis l’an dernier pour compléter son effectifà l’E.S.F. <strong>La</strong> situation est un peu moins critique même s’il a dûal<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong>s Alpes du Sud, à Auron plus exactement, recruterun moniteur.À Mouthe, la saison de ski alpin s’éta<strong>le</strong> en général du 15 décembreau 15 mars. Faute de neige naturel<strong>le</strong>, la S.D.D. peut toujourspasser en faire de l’artificiel<strong>le</strong> pour un peu qu’il fasse assezfroid. Sans entrer dans <strong>le</strong>s anna<strong>le</strong>s, la saison 2010-2011 ne s’estpas trop mal passée. “Un léger déficit certes mais on n’a pas prisl’hécatombe”, précise Gil<strong>le</strong>s Maréchal en soulignant bien qu’ilpar<strong>le</strong> fonctionnement et pas investissements. Lesquels ont étérepris par la commune. Élisabeth Rampant, maire de Moutheestime pour sa part que <strong>le</strong> partenariat avec la S.D.D. est plutôtpositif. “Cela ne va pas trop mal. C’est plus simp<strong>le</strong> que degérer la station en régie communa<strong>le</strong>. On essaie de sauver notrepetite station familia<strong>le</strong>. Tous <strong>le</strong>s enfants de Mouthe ont apprisà skier au village.”L’esprit de cohésion demeure entre <strong>le</strong>s 10 associés de la S.D.D.“Jusqu’à présent, on reste solidaire. À terme, on aimerait qu’uncandidat à la reprise se manifeste. Cela donnerait un coup defouet”, reconnaît Yves Maréchal. D’ici là, des solutions serontpeut-être mises en œuvre pour pallier <strong>le</strong> manque crucial destructures d’hébergement sur Mouthe. ■


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26MOUTHE - RÉGION DES LACS <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011JOUGNE400 adhérentsLe centre de remise en formevictime de son succèsOuvert depuis <strong>le</strong> 21 octobre, Form’Attitude se sent déjàà l’étroit dans ses locaux de l’ancienne fondationde la gendarmerie. On s’y bouscu<strong>le</strong>.<strong>La</strong> population frontalièrese caractérise par sajeunesse. Une jeunessequi ne demande qu’às’épanouir dans <strong>le</strong>s activitéssportives ou de détente.Restait à créer la structure adéquatequi corresponde aux enviesdes uns et des autres en étantéga<strong>le</strong>ment moderne et f<strong>le</strong>xib<strong>le</strong>dans son fonctionnement.Le concept Form’Attitude répondà ces exigences. “Les cours remportentun tel succès qu’on réfléchitaujourd’hui à la manièrede <strong>le</strong>s dédoub<strong>le</strong>r”,confirme AnnePiquet, associéedans cette aventureavec LudovicMartin. Éducatricesportive, el<strong>le</strong>travail<strong>le</strong> depuisAnne Piquetest associéeavecLudovicMartin dansla créationde Form’Attitude.une dizained’années dansplusieurs associationset clubsde remise en formedu Haut-Doubs. El<strong>le</strong> exerceaussi dans <strong>le</strong>coaching sportif à domici<strong>le</strong> par<strong>le</strong> biais de sa société Formadom.“Je suis souvent tributaire dutemps car j’ai des activités quise dérou<strong>le</strong>nt à l’extérieur, d’oùl’envie d’avoir une sal<strong>le</strong>. Ludovicqui est prof de fitness en Suissem’a contacté quand il a vu lapub Formadom sur ma voiture.”Les deux associés mettrontpresque deux ans pour finaliser<strong>le</strong> projet. Ils visiteront plusieurssites avant de louer unepartie du rez-de-chaussée del’ancienne fondation de la Gendarmeriesituée à l’entrée duJougne. On ne peut guère rêvermieux en terme d’accessibilitéet de visibilité sur la route desfrontaliers.Form’Attitude s’étend sur 500m ² et comprend une sal<strong>le</strong> decours col<strong>le</strong>ctif, un espace cardio-trainingetrenforcementmusculaire avec<strong>le</strong>s appareilsnécessaires et uncoin détente. “Leprincipe est assezsimp<strong>le</strong>. Il s’agit deLibre accès proposer une préparationphysique7j/7 deaux gens pour5 heures àqu’ils puissent êtreminuit. en forme ou plusperformants dansla pratiqued’activités de p<strong>le</strong>in air”, poursuitl’éducatrice sportive quianime actuel<strong>le</strong>ment un programmede préparation ski.Le planning des cours en sal<strong>le</strong>ou à l’extérieur affiche pratiquementcomp<strong>le</strong>t toutes <strong>le</strong>s matinéeset en début de soirée dulundi et au samedi. Au menu :zumba, aéroboxe, spinning,pilates, pumping, strech, bodysculpt et autres réjouissancescorporel<strong>le</strong>s.Anne Piquet encadretous <strong>le</strong>s mercredis des cours dedanse à destination des enfantset des ados. “On veut faire vivrela sal<strong>le</strong> <strong>le</strong> plus possib<strong>le</strong>. On aaccueilli par exemp<strong>le</strong> une soiréesalsa <strong>le</strong> 5 novembre dernier.”Autre innovation unique dans<strong>le</strong> secteur : l’espace cardio-trainingest en libre accès 7j/7 de5 heures à minuit. Les deuxassociés ont recruté trois salariésdont deux éducateurs sportifs.Côté fréquentation, <strong>le</strong> curseurest déjà à 400 adhérents.<strong>La</strong> clientè<strong>le</strong> se partage entrePontarlier et <strong>le</strong> secteur du Montd’Or. “Dès cet hiver, l’équipe serelaiera pour assurer des permanencesen hiver de façon àaccueillir aussi <strong>le</strong>s touristes.” ■LES FOURGS Champion de France cadet en 2010L’envol de Julien l’aiglonJeune espoir du saut spécial, Julien Faivre-Rampantest peut-être <strong>le</strong> champion que <strong>le</strong> Haut-Doubsattendait après la retraite de ses médaillés olympiques.Disponib<strong>le</strong> et professionnel jusqu’au boutdes spatu<strong>le</strong>s. à 17 ans, ce champion faitdéjà montre d’une simplicité que partageaientaussi <strong>le</strong>s Florence Baverel, VincentDefrasne ou autre Fabrice Guy. Retenu dansAmbassadeursportif du DoubsLe Conseil général du Doubs a mis en placedepuis 2010 un dispositif destiné à soutenir <strong>le</strong>sjeunes sportifs à fort potentiel afin de permettre,à terme, lʼémergence dʼun plus grand nombre desportifs doubiens de haut niveau. Trois dʼentreeux sont sé<strong>le</strong>ctionnés chaque année pour <strong>le</strong>urspalmarès et <strong>le</strong>s objectifs nationaux et internationauxquʼils se sont fixés. Ces jeunes sportifssont inscrits sur listes ministériel<strong>le</strong>s en catégoriejeunes ou espoirs. Le Conseil général <strong>le</strong>urapporte un soutien financier par <strong>le</strong> versementdʼune bourse de 2 000 euros par an sur deuxannées, renouvelab<strong>le</strong> une fois, afin de <strong>le</strong>s aiderà atteindre <strong>le</strong>urs objectifs : participer à de grandescompétitions et obtenir des résultats au plus hautniveau. En contrepartie, ils sʼengagent à intervenirauprès des collégiens du département enqualité dʼambassadeurs du Doubs, pour échangeravec eux sur <strong>le</strong>ur parcours sportif, <strong>le</strong>urs ambitionset sur <strong>le</strong> sport en général.<strong>le</strong> dispositif du Conseil généralde soutien aux jeunes sportifsde haut niveau, <strong>le</strong> sauteurdes Fourgs ne se fait pas prierquand il s’agit d’al<strong>le</strong>r à la rencontredes collégiens. Ce typed’intervention s’inscrit dans <strong>le</strong>cadre du partenariat établiavec <strong>le</strong> Département (voir plusbas).Comme tout jeune pro qui serespecte, il a réalisé lui-même<strong>le</strong> montage photo illustrantson propos. Il trouve vite sesmarques au collège Malrauxoù il intervenait <strong>le</strong> 8 novembredevant une classe de sixième.“Comme vous, j’étais dans cetEn contrepartiedu soutiendu Conseilgénéral,<strong>le</strong> jeunechampionprésente sadiscipline etson parcoursaux jeunescollégiens duDoubs.établissement avant d’al<strong>le</strong>r en sport-études aulycée Xavier-Marmier”, explique Julien Faivre-Rampant qui poursuit sa scolarité en 1 ère S aulycée Rochat des Rousses en section Pô<strong>le</strong> France.Il bénéficie d’un régime particulier avec12 heures de cours par semaine, <strong>le</strong>s après-midiétant consacrés aux entraînements.Natif des Fourgs, Julien ne pouvait guère espérermieux pour débuter en nordique. Licencié auski-club des Fourgs, il découvre <strong>le</strong> saut à l’âgede 10 ans. Une révélation. Conquis par ces nouvel<strong>le</strong>ssensations, il se met alors assez logiquementau combiné nordique. Les résultats ne tardentpas. “J’ai arrêté cette discipline car je faisaisdes tendinites à répétition.” Voilà <strong>le</strong> jeune Bourricontraint et forcé de se spécialiser dans <strong>le</strong> saut.Bien lui en prit.En 2010, il décroche son premier titre de championde France cadet. <strong>La</strong> saison suivante, il termine5 ème au classement général du 21 ème GrandPrix de saut à ski organisé à Chaux-Neuve. Il adéjà participé à plusieurs épreuves de la Couped’Europe junior en Slovénie,Al<strong>le</strong>magne,Autriche…Tous <strong>le</strong>s espoirs sont permis.Réaliste, Julien sait parfaitementInconscientau momentdu décollage.<strong>le</strong> travail qui lui reste à accomplirs’il veut rivaliser un jour avec<strong>le</strong>s stars de la discipline. Il a établison record à Chaux-Neuveavec un saut à 123 m. Il n’est pasprêt d’oublier son premier sautsur <strong>le</strong> grand tremplin. “Les larmescou<strong>le</strong>nt uniquement à cause dela pression de l’air sur <strong>le</strong> masque.Un peu comme si vous sortiez latête d’une voiture lancée à viveallure. Avec la vitesse, proche de 100 km/h, <strong>le</strong>sauteur est pratiquement inconscient au momentdu décollage”, souligne <strong>le</strong> jeune espoir en constatantqu’il n’a même pas <strong>le</strong> temps de se voir vo<strong>le</strong>r.Il juge sa discipline spectaculaire mais pas plusdangereuse qu’une autre. “Cet été, j’ai fait 30chutes sans gravité sur 500 sauts.”Son modè<strong>le</strong> n’est autre que Jason <strong>La</strong>my-Chappuis.Il apprécie autant <strong>le</strong> champion de Boisd’Amontpour ses résultats que pour sa modestieet sa gentil<strong>le</strong>sse. “Sportivement, je rêve depasser un jour la barre des 200 m. Si je ne percepas en saut, j’ai envie d’être ingénieur en aéronautiqueen me spécialisant dans la constructiondes hélicoptères.” Une autre paire demanches. ■


MOUTHE - RÉGION DES LACS <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011 27MOUTHEQuatre ans de retardLe P.L.U. à doub<strong>le</strong> tourSuite au jugement du tribunal administratif rendu fin2010, la commune de Mouthe a été contraintede refaire un nouveau plan local d’urbanisme (P.L.U.)actuel<strong>le</strong>ment en cours d’élaboration.Outre <strong>le</strong> fait de retarder de quatreans plusieurs projets en lien avecl’urbanisation du bourg, cetteaffaire pénalise aussi la communequi avait investi près de30 000 euros en pure perte. <strong>La</strong> délibérationvalidant l’élaboration du premierP.L.U. remonte à mai 2003. <strong>La</strong> procédures’éta<strong>le</strong> sur plusieurs années avantson approbation <strong>le</strong> 16 septembre 2008.Rien d’anormal, jusqu’àla réaction d’une famil<strong>le</strong>Mouthe ainvestiprès de30 000euros enpure perte.du village qui décide desaisir <strong>le</strong> tribunal administratifde Besançon.“Cette famil<strong>le</strong> contestaitdeux emplacements réservés.Cette mesure avaitcomme effet de d’offrir lapossibilité d’élargir ou nonla route si cela s’avéraitnécessaire”, explique ÉlisabethRampant, la mairesse.Si <strong>le</strong>s contestataires ontété déboutés sur <strong>le</strong> fond,la plainte a mis à jour unvice de procédure. Conséquence: <strong>le</strong> tribunal administratifde Besançon, parjugement du 2 décembre2010, a annulé la délibérationdu 16 septembre“On a préféré repartir à zéro”, indique Élisabeth Rampant, maire de Mouthe,suite à l’annulation par <strong>le</strong> tribunal du premier P.L.U.en 2008 (photo archive L.P.P.).2008. <strong>La</strong> faute portait sur <strong>le</strong> non-respectdes modalités de la concertationprévues par la délibération votée en2003. “On a organisé une réunion de travailau lieu d’une réunion publique soumiseà délibération”, reconnaît l’élue.Ignorance ou négligence, peu importe.Tout est à refaire. <strong>La</strong> commune qui aencore la possibilité d’interjeter en appelchoisit fina<strong>le</strong>ment de ne pas donner suite.“On a préféré repartir à zéro car celanous permettait de prendre en comptel’évolution rég<strong>le</strong>mentaire en intégrant<strong>le</strong>s lois Grenel<strong>le</strong> 1 et 2”, poursuit ÉlisabethRampant. Le document d’urbanismeen vigueur actuel<strong>le</strong>ment est <strong>le</strong> P.O.S.qui date de 1995. Il sera donc remplacépar <strong>le</strong> P.L.U. qui s’inscrit dans unedémarche plus large. Le P.L.U. définitl’offre de logements, la préservation ducadre de vie, <strong>le</strong> développement économique.Ce document doit éga<strong>le</strong>mentdéterminer <strong>le</strong> droit du sol applicab<strong>le</strong> àchaque terrain.Le conseil municipal de Mouthe a retenuen juin <strong>le</strong> cabinet spécialisé qui élaborerace P.L.U. <strong>La</strong> procédure s’étendensuite sur deux ans pour une entréeen application prévue au premiersemestre 2013. “On a pris du retard.Heureusement qu’il nous restait quelquesréserves foncières. Grâce à quoi, on arelancé deux programmes de constructionportant sur 9 et 7 maisons.”Comme d’autres bourgs et villages dela bande frontalière, la commune estsoumise à une forte pression foncière.“Faute de terrain constructib<strong>le</strong>, on a subiune baisse de population entre 1980et 2000. On a toujours privilégié un développementmaîtrisé et régulier del’urbanisme.” Avec <strong>le</strong>s frontaliers, <strong>le</strong> cheflieude canton abrite aussi une populationde fonctionnaires travaillant au collège,à l’hôpital, à la perception ou encoreà la gendarmerie. sans oublier <strong>le</strong>scommerçants. Mouthe reste encore unecommune attractive sur <strong>le</strong> plan immobilieravec du terrain loti à 100 euros <strong>le</strong>mètre carré. ■F.C.EN BREFPeintureGrand retour de lapeinture comtoise aumusée de Pontarlier, du1 er décembre jusqu’au30 avril prochain. <strong>La</strong>présentation d’unesé<strong>le</strong>ction de quarantepeintures des XIX ème etXX ème sièc<strong>le</strong>s descol<strong>le</strong>ctions du musée dePontarlier permettra dese faire une idée assezcomplète du dynamismede la productionartistique comtoise. Avecdes œuvres de GustaveCourtois, Pierre Bichet,Robert Fernier, AndréRoz, André Charigny,Char<strong>le</strong>s Maire, Marius<strong>La</strong>ithier, RobertBouroult, Alfred Giess,etc. Gratuité pour tousdu 10 au 31 décembre.Rens.u 03 81 38 82 14 ouau 03 81 38 82 16.ArmeDepuis <strong>le</strong> 1 er décembre,et suite au décret du7 octobre modifiant <strong>le</strong>régime des armes etmunitions, <strong>le</strong>s fusils dechasse à canon(s)lisse(s) de catégorie 5I(un coup par canon :superposés, juxtaposés,etc.) devront désormaisfaire l’objet d’unenregistrementobligatoire engendarmerie. Cettemesure ne concerne pas<strong>le</strong>s armes de cettecatégorie déjà détenuespar <strong>le</strong>s chasseurs et quine changent pas depropriétaire.Nousacceptons<strong>le</strong>s chèquesrestaurant


28 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 145 - Novembre 2011 MOUTHE - RÉGION DES LACSMÉTABIEF<strong>le</strong> 17 novembredernier, sur <strong>le</strong>s tapisrouge du Palais deC’étaitl’Élysée à Paris. Danssa mémoire, Alice Sancey-Richard ne peut oublier cemoment, celui où <strong>le</strong> présidentde la République Nicolas Sarkozyl’élève au grade de chevalierde la Légion d’Honneur, décorationqu’el<strong>le</strong> a reçue pour sonparcours d’entrepreneur. C’esten effet Alice qui a fondé la fromagerietouristique “<strong>La</strong> Grangeaux fromages” de Métabief.“Bravo, vous êtes une pionnièrede l’éco-tourisme, vous représenteznos va<strong>le</strong>ursfrançaises” lui alâché <strong>le</strong> président.Un chef del’État visib<strong>le</strong>mentsurpris par <strong>le</strong>dynamisme de lajeune retraitée(depuis mars).“75ans ! Je ne peuxpas <strong>le</strong> croire, c’estPortraitNicolas Sarkozy honoreune habitante de MétabiefAlice Sancey-Richard a été é<strong>le</strong>vée au grade de chevalier de la Légiond’Honneur. À la retraite depuis mars, la fondatrice de la fromagerietouristique de Métabief a transmis <strong>le</strong> flambeau à ses quatre enfants.Un busaffrété pourl’occasion.impossib<strong>le</strong>” acommenté NicolasSarkozy, avec <strong>le</strong> sourire.Un bus de cinquante personnes(nombre maximal d’invités autorisés)avait fait <strong>le</strong> déplacementhistoire que cet événement,attendudepuis quelques mois, se vive“en famil<strong>le</strong> et avec <strong>le</strong>s amis” soulignela récipiendaire. Pour lapremière fois depuis l’existencede la fromagerie,la porte d’entréeétait fermée pour ce jour exceptionnel.C’est l’ancien sous-préfet de PontarlierFrançois Va<strong>le</strong>mbois quia demandé qu’Alice, issue d’unefamil<strong>le</strong> de huit enfants originaired’Aubonne, soit honoréepour <strong>le</strong> travail accompli.<strong>La</strong> dame,aujourd’hui installée aux Hôpitaux-Neufs,force l’admiration.Veuve à l’âge de 45 ans après <strong>le</strong>décès de son mari, la fromagèremère de quatre enfants prendson destin en main. “Il fallaittravail<strong>le</strong>r. Disons que nous avonseu la chance d’être à Métabief,lieu touristique. Quand la stationne cessait de s’agrandir, <strong>le</strong>sagriculteurs nous disaient quenous n’aurions bientôt plus delait. Il a fallu s’accrocher”explique-t-el<strong>le</strong> tout en se remémorant<strong>le</strong>s souvenirs, bons commemauvais.Avec Éric, Christian, Patrick etVéronique ses enfants, la famil<strong>le</strong>est aujourd’hui à la tête de lapremière fromagerie régiona<strong>le</strong>touristique.Alice a doublé la production,construit de nouveauxbâtiments, ouvert trois magasinsde vente de fromages, etcréé <strong>le</strong> Petit Sancey, fromage dela maison qui était aussi <strong>le</strong> nomdonné par <strong>le</strong>s habitants de Métabiefà ses enfants. <strong>La</strong> famil<strong>le</strong>ouvre éga<strong>le</strong>ment son entrepriseaux touristes afin d’expliquer<strong>le</strong> métier. “Madame, vous avezdurement travaillé, sans jamaisrenoncer, la France vous remercie”a conclu <strong>le</strong> président. Dequoi faire rougir ce Chat Gris(nom des habitants) dont latransmission de l’entreprise estassurée. L’un des petits-fils arejoint l’équipe de huit salariés.Chez <strong>le</strong>s Sancey, on est fondu defromage. ■E.Ch.Après ladémolitiondes anciennesmaisons aucours del’hiver 2010,rien d’autren’a étéentrepris sur<strong>le</strong> terrain.Alice Sancey-Richard entourée à l’Élysée de sa famil<strong>le</strong> et de ses amis.LES HÔPITAUX-NEUFS Programme immobilierQuid du Cortina ?Un an après <strong>le</strong>s travaux de démolition, <strong>le</strong> chantierde réalisation de l’immeub<strong>le</strong> du Cortina n’a pasbougé d’un pouce. Éclairages.Un chantier qui reste en plan aussilongtemps suscite forcémentdes inquiétudes. <strong>La</strong> porte ouverteaux rumeurs <strong>le</strong>s plus farfelues. Lesmauvaises langues s’en donnent àcœur joie. Celui qui semb<strong>le</strong> fina<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> plus serein dans cette affaire, c’estpeut-être <strong>le</strong> porteur du projet ClaudeChouet, gérant de l’agence immobilièreManon. “Je travail<strong>le</strong> avec un associésur cette opération. C’est du 50-50 %”, annonce <strong>le</strong> promoteur pas dutout réticent à l’idée de donner quelquesexplications. “Avant d’obtenir <strong>le</strong> permis,on a dû défendre <strong>le</strong> projet au tribunaladministratif suite à une oppositionde la commune, laquel<strong>le</strong> ad’ail<strong>le</strong>urs été déboutée.”<strong>La</strong> délivrance du fameux sésameremonte au début de l’année 2010.Claude Chouet admet peut-être avoirdémoli trop vite. Une erreur de timingqui ne l’inquiète pas pour autant. LeCortina comprendra 32 appartementsdu T2 au T4 avec garages souterrains.Un programme immobilier ambitieuxet comp<strong>le</strong>xe qui ne se réalise pas à lalégère. “C’est un projet long à mettreen œuvre. Il faut trouver l’entreprisede travaux généraux, coordonner <strong>le</strong>chantier entre tous <strong>le</strong>s corps de métier.On ne va pas commencer <strong>le</strong> chantieravant l’hiver surtout quand on saitPascommencer<strong>le</strong> chantieravantl’hiver.qu’il faudra creuserassez profond à causedes garages.”<strong>La</strong> commercialisationdes logements fait aussipartie des priorités àengager assez rapidement.De ce côté-là,Claude Chouet n’est pastrop inquiet. <strong>La</strong> demandeest là et <strong>le</strong> pouvoird’achat des candidats àla propriété se rapprocheaussi du haut standingdans <strong>le</strong>s communes frontalières.Histoire de rassurer ou dedécevoir certains, Claude Chouet assurequ’il n’y a pas de souci de financementdes travaux. Si <strong>le</strong> chantier estau point mort, ce n’est pas un problèmed’argent. D’autres programmesimmobiliers sont en cours sur la commune.Une résidence de 18 appartementsdevrait bientôt sortir au ChampCarré. “Tout est pratiquement vendu”,indique Florent Paquette. Le maireconfirme aussi la forte demande sur<strong>le</strong>s Hôpitaux-Neufs. “On manque deterrain constructib<strong>le</strong>. On s’est engagédans la procédure P.L.U. depuis unan.” Encore deux ans de patience avantde pouvoir délimiter de nouveauxespaces dédiés au bâti. ■


MOUTHE - RÉGION DES LACS 29MALPAS Les chrétiens préparent <strong>le</strong>ur fêteUn sacerdocechevillé au cœurPrêtre de l’unité pastora<strong>le</strong> de Pontarlier,Franck Ruffiod, 33 ans, évoque Noël,sa foi et son choix. Parmi <strong>le</strong>s plusjeunes curés du diocèse,ce passionné de moto se confie.surveillantqu’il était au lycéeEdgar-Faure de Morteaun’a plus d’élèvesL’ancienface à lui. Franck Ruffiodpar<strong>le</strong> aujourd’hui à desfidè<strong>le</strong>s qui l’écoutent religieusementlorsqu’il prêche à l’égliseSaint-Bénigne ou à cel<strong>le</strong>s deMalpas, <strong>La</strong> Planée, Doubs, LesVerrières ou encore Saint-Pierreà Pontarlier.À 33 ans, ce natif du Plateau deMaîche (Trévil<strong>le</strong>rs) voue sa vieà Jésus-Christ et avec lui, c’estl’image du prêtre qui est dépoussiérée.À la soutane, Franck Ruffiodpréfère <strong>le</strong> blouson de motard.Plutôt que <strong>le</strong> couvre-chef, il enfi<strong>le</strong><strong>le</strong> casque. Et à la 4L, il préfèresa moto Yamaha 600 Fazerpour rendre visite à ses paroissiensavec <strong>le</strong>squels il est reliégrâce à son téléphone portab<strong>le</strong>Androïd ou son ordinateur.Franck Ruffiod est un abbé à lapage qui vit avec son temps.Voilà pour <strong>le</strong> côté “fun”.Pour <strong>le</strong> reste, il est un religieuxdans l’âme qui ne manqueraitpour rien au monde une prièreou une messe par jour. Franckpar<strong>le</strong> d’espérance, de tolérance,d’écoute. À l’heure où <strong>le</strong>s habitantsdu Haut-Doubs fêterontNoël, il n’oublie pas d’évoquer<strong>le</strong> symbo<strong>le</strong> de sa religion, lorsquel’enfant de Dieu arrive sur terre.“C’est fort”Ordonné<strong>le</strong> 22 juin2008.lâche-t-il. Domiciliéà la cure deSaint-Bénigne àPontarlier, Franckse dit “heureux”et “épanoui” danssa vie.<strong>La</strong> “contrainte” ducélibat n’a jamaisété un frein pourlui. Jamais sesamis n’ont été surprisde son choixqu’il avait émisdès l’âge de septans. “J’y pensaisdéjà à cet âgeavant de partir au lycée puis àl’université où j’ai étudié la biologie.C’est après quatre annéesd’étude que mon idée de partirau séminaire a été confortée. J’aifait sept ans au séminaire deLyon” explique celui qui est nédans une famil<strong>le</strong> pratiquante.Cette année, il célébrera sa troisièmemesse de Noël en tantque prêtre d’une paroisse. Ordonné<strong>le</strong> 22 juin 2008 par Monseigneur<strong>La</strong>crampe, il a donné sespremières hosties chez lui, àTrévil<strong>le</strong>rs.Aujourd’hui, <strong>le</strong> père Ruffiod al’expérience et l’aisance d’uncuré bien installé, bien entouré.Mais comme <strong>le</strong>s autres, ilsait que son “travail” (comprenezsacerdoce) peut se faire àPontarlier comme il se feraitdans n’importe quel<strong>le</strong> commune.Le prêtre se doit d’être mobi<strong>le</strong>.L’abbé Ruffiod ne <strong>le</strong> craintpas. Dans son homélie, il tentede trouver la bonne paro<strong>le</strong> et<strong>le</strong>s mots justes, ceux qui réconfortentet apaisent. S’il transmetla paro<strong>le</strong> de Dieu, FranckRuffiod transmet aussi del’espoir. ■E.Ch.Le jeune prêteFranck Ruffiodde l’unitépastora<strong>le</strong> deSaint-Bénigne.Les Messes de Noël● 24 décembre18 h 30 : Dommartin20 heures : Les Fourgs20 h 30 : PontarlierSaint-Pierre23 h 30 : PontarlierSaint-Bénigne● 25 décembre9 heures : Chapel<strong>le</strong>de lʼHôpital9h30 : Oye-et-Pal<strong>le</strong>t10 h 30 : PontarlierSaint-Pierre10 h 30 : PontarlierSaint-Bénigne11 heures : Doubs


30<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011LEVIERUne affaire familia<strong>le</strong>Confection Jeanneret :la dernière tournée<strong>La</strong> fermeture de ce commerce d’habits situé au centrede Levier marque la fin d’une histoire débutéeaprès-guerre et qui a fait vivre deux générations.Le travail, c’est la santé. Pau<strong>le</strong>tteJeanneret peut en témoigner. El<strong>le</strong>qui a travaillé bien au-delà del’âge “légal” de la retraite, semb<strong>le</strong>en p<strong>le</strong>ine forme.Avec Edmond son mariaujourd’hui décédé, ils n’avaient guèreque <strong>le</strong>ur courage en poche quand ils ontcommencé dans <strong>le</strong> métier. “C’était en1948 et on a démarré avec seu<strong>le</strong>ment5 francs en caisse”, se souvient la commerçante.Pas de quoi pavoiser donc.Le jeune coup<strong>le</strong> fait du porte à porte etse déplace entre deux villages au volantd’une Prima 4 (Renault). Ils exercentCHAPELLE-D’HUINdéjà dans la confection homme et femmeen proposant des artic<strong>le</strong>s de marques.Une constante qui restera toujoursd’actualité. Les débuts furent parfoisépiques mais la volonté de s’en sortirplus forte que tout.Les choses vont évoluer un peu aprèsl’incendie de 1958 qui ravagea <strong>le</strong> centrede Levier. “On a profité de la reconstructionpour ouvrir <strong>le</strong> magasin au rezde-chausséede la maison Jeanneret.”Edmond continue à faire <strong>le</strong>s tournéeset son épouse tient <strong>le</strong> magasin.Nouveau pas en avant en 1968 quand1,5 million de pots de yaourtsChristian Jeanneret <strong>le</strong> fils aîné intègre<strong>le</strong> commerce familial. “On a investi dansun second camion et j’ai développé uneautre tournée du côté du Jura.” Sa sœurCo<strong>le</strong>tte travail<strong>le</strong> aussi quelques annéesau magasin.Au décès d’Edmond en 1982, Christianet Pau<strong>le</strong>tte poursuivent l’activité. “J’avaisDes yaourts au Souillot<strong>La</strong> ferme Maugain qui a repris en 2009 la laiterie Fortin à Aubonne investitdans un nouveau bâtiment en vue de rapatrier l’activité au Souillot.Pourquoi s’embarrasser d’unelaiterie quand on est producteursde lait A.O.C. dans <strong>le</strong>Haut-Doubs ? L’activité pourraitse suffire à el<strong>le</strong>-même d’autantplus quand on a un troupeau de 120laitières comme c’est <strong>le</strong> cas au G.A.E.C.Maugain. Une exploitation familia<strong>le</strong>à quatre associés avec Fabrice Maugainet son épouseAnnie,sa sœur Gaël<strong>le</strong>Maugain et <strong>le</strong>ur père <strong>La</strong>urent Maugain.“Dans l’idée de préparerl’après-quotas, on voulait se diversifiervers une activité innovante. L’objectif,c’était de ramener de la va<strong>le</strong>ur ajoutéesur la structure,de préserver <strong>le</strong>s emploiset d’al<strong>le</strong>r jusqu’au bout du produit. Onpréférait aussi reprendre une activitéexistante, qui avait une histoire, uneréputation et un potentiel d’évolution”,explique Fabrice Maugain.En janvier 2009, <strong>le</strong> G.A.E.C. Maugainsaisit l’opportunité d’acquérir la laiterieFortin à Aubonne. Les associés180 clientspar semaine.montent uneS.A.R.L. distincte del’exploitation laitière.Ils embauchentaussi. “On travail<strong>le</strong>avec quatre salariésen plus sur <strong>le</strong>s deuxstructures.” <strong>La</strong> fabricationest maintenuesur <strong>le</strong> site d’Aubonne<strong>le</strong> temps de conforterla reprise et deréfléchir à une solutionde rapatriement vers <strong>le</strong> Souillot.“En trois ans, l’activité laiterie a progresséde 40 %. On transforme aujourd’hui170 000 litres de lait, soitl’équiva<strong>le</strong>nt de 1,5 million de pots deyaourt par an.”Plusieurs raisons participent à cettecroissance. L’attrait des produits duterroir, l’élargissement des gammeset la bonne complémentarité au seinde l’équipe. Le bâtiment de 550 m 2 encours de construction au Souillot ouvreune nouvel<strong>le</strong> page dans la jeune histoirede la laiterie Maugain. Ce choixest à la fois technique et stratégique.“Comme on aura plus de place,on envisageà plus ou moins long terme deproduire des pâtes mol<strong>le</strong>s. Cela se feraseu<strong>le</strong>ment quand on aura stabilisé <strong>le</strong>rapatriement de l’activité laiterie.”Le G.A.E.C. Maugain n’envisage pasde se désolidariser des filières A.O.C.L’essentiel de la production laitièrecontinuera à être transformée auxMonts de Joux à Bannans. Les produitsde la laiterie sont distribués surtoute la Franche-Comté par <strong>le</strong> transporteurDen’s frais basé à Courvières.Ce dernier parcourt ainsi 1 300 kmpar semaine pour livrer 180 clients.Du crémier à la grande surface enpassant par <strong>le</strong>s magasins de coopératives,<strong>le</strong>s gîtes, restaurateurs et col<strong>le</strong>ctivités.“On a mis en place un petitatelier porcin, histoire de valoriser <strong>le</strong>lactosérum produit à la laiterie.” Rienne se perd chez <strong>le</strong>s Maugain. ■FabriceMaugaindevant lafuture laiteriequi devraitêtreopérationnel<strong>le</strong>avant<strong>le</strong>s foins.On ne verra plus Christian Jeanneret effectuerses tournées dans <strong>le</strong>s villages du secteur.environ 25 villages à faire chaque mois.”À l’époque, beaucoup d’autres commerçantssillonnent <strong>le</strong> secteur. Comme<strong>le</strong>s affaires fonctionnaient plutôt bien,ils se côtoient plus qu’ils ne s’évitent.“On se retrouvait fréquemment <strong>le</strong> mididans <strong>le</strong>s mêmes restaurants où on mangeaitensemb<strong>le</strong>”, poursuit Christian quiaprès 43 ans au régime “plats du jour”n’en pouvait plus. <strong>La</strong> confection itinérantea connu de très bonnes annéestout comme l’activité au magasin. “Onpouvait compter sur la fidélité des clients.Avec <strong>le</strong> temps, certains étaient devenusdes amis.” Sauf que cette clientè<strong>le</strong> nes’est pas vraiment renouvelée. “El<strong>le</strong> avieilli avec nous. Beaucoup sont maintenantau cimetière ou en maison deretraite…”<strong>La</strong> maman a fini par fermer boutiqueet <strong>le</strong> fils voyant l’âge de la retraites’approcher à grand pas a effectué satournée d’adieu. Le camion de livraisonvient d’être vendu et <strong>le</strong> magasin està louer. ■Publi-information<strong>La</strong> Menuiserie BertinCette jeune entreprise spécialiséedans <strong>le</strong> mobilier extérieur en boisinvestit dans un nouveau bâtimenten cours de réalisation sur la zoneindustriel<strong>le</strong> de Planche Sèche.Plus près de tes partenaires tu seras et plus vitetu grandiras. Après une première pause à Nods,c’est bientôt l’heure du retour au pays pour cetteentreprise fondée en 2006 par Marc Bertin. “Onavait repris à l’époque <strong>le</strong>s établissements Courtois àNods” indique <strong>le</strong> gérant. L’engouement autour du bois,<strong>le</strong> mode de commercialisation organisé en partie viaInternet et la passion de Marc Bertin pour <strong>le</strong>s métiersdu bois, tous ces éléments ont favorisé <strong>le</strong> développementde l’entreprise. L’équipe compte actuel<strong>le</strong>menttrois salariés avec Mathieu Bô<strong>le</strong>-Richard, Jérémy Boillotà la production et Isabel<strong>le</strong> Kozak à l’administration.Plutôt que d’investir dans une coûteuse mise aux normesdu site de Nods, <strong>le</strong> jeune entrepreneur a préféré construireun nouvel atelier à Orchamps-Vennes. Ce transfertprocède aussi du souci de se rapprocher de trois partenaires.À savoir la scierie-raboterie Jurasciages et<strong>le</strong>s sociétés Bois et Structures (charpente) et Bois Servicesspécialisée dans <strong>le</strong> traitement autoclave. “Ensemb<strong>le</strong>,on forme pratiquement un pô<strong>le</strong> bois capab<strong>le</strong> d’intervenirde la grume à la terrasse”, poursuit celui qui étaitingénieur informatique. Cette dernière compétence alargement été mise à profit dans la création du siteInternet de la menuiserie Bertin et dans la mise en lignedu catalogue de produits.L’éventail est très diversifié. Il comprend une largeFRASNE - LEVIEREN BREFÉ<strong>le</strong>ctionsPour voter lors desdeux é<strong>le</strong>ctions prévuesdurant l’année 2012(présidentiel<strong>le</strong> en maiet législatives en juin),il faut être inscrit surla liste é<strong>le</strong>ctora<strong>le</strong> deson lieu de résidence.Les demandesd’inscription sur <strong>le</strong>slistes é<strong>le</strong>ctora<strong>le</strong>s sontrecevab<strong>le</strong>s en mairiejusqu’au 31 décembre.Conditions à remplir :avoir 18 ans, être denationalité française,jouir de ses droitscivils et politiques,avoir une attache avecla commune. Pièces àfournir : justificatif dedomici<strong>le</strong> de moins de3 mois, une pièced’identité en cours devalidité. Possibilité des’inscrire par courrieren adressant à lamairie de son lieu derésidence <strong>le</strong>formulaire agréédisponib<strong>le</strong> sur :www.interieur.gouv.frTourismeL’aéroport Do<strong>le</strong>-Juraa ouvert une lignevers Porto via lacompagnie low-costRyanair. Deux volshebdomadaires sontprogrammés <strong>le</strong>sjeudis et dimanches àpartir de 29,99 €(taxes comprises),l’al<strong>le</strong>r simp<strong>le</strong> àcompter du 5 avril.Les bil<strong>le</strong>ts sont déjàen vente sur <strong>le</strong> site dela compagniewww.ryanair.com.s’implante à Orchamps-VennesMENUISERIEBERTIN<strong>La</strong> menuiserie Bertin conçoit et produit dumobilier de jardin sur-mesure.gamme de tab<strong>le</strong>s, de bancs, d’ensemb<strong>le</strong>s ainsi que denombreux modè<strong>le</strong>s de bacs à f<strong>le</strong>urs. On y trouve aussides rondins, piquets, barrières, clôtures, panneauxd’affichage traités autoclave ainsi que des abribus etdes poubel<strong>le</strong>s. “Internet représente 70 % à 80 % desventes. On veut désormais renforcer notre positionnementlocal, auprès des particuliers et des col<strong>le</strong>ctivités.”Le nouveau bâtiment s’étend sur 740 m 2 . Tout en boisbien sûr, il associe un atelier moderne et fonctionnel,des bureaux, une kitchenette. Ce rapprochement surOrchamps-Vennes participe aussi d’une volonté derationaliser <strong>le</strong>s déplacements, la gestion des stocks etmême <strong>le</strong>s flux d’énergie. “On sera raccordé au réseaucha<strong>le</strong>ur qui alimente déjà <strong>le</strong>s bâtiments dédiés à latail<strong>le</strong> des charpentes et au traitement du bois.” Saufimprévu, la menuiserie Bertin devrait prendre possessionde ses nouveaux locaux début 2012. ■3, rue Pe<strong>le</strong>rot - 25580 NODSTél. : 03 81 60 03 43Fax : 03 81 60 06 18site : www.menuiserie-bertin.com


Publi-informationPassage de témoinbien charpentéchez GrillonAprès 35 ans aux commandes de l’entreprisefamilia<strong>le</strong>, Robert Grillon remet son affaire àl’un de ses ouvriers, Raphaël d’Houtaud.été dommage que cetteentreprise disparaisse avecCʼeûtune si bel<strong>le</strong> réputation. À <strong>La</strong>Rivière-Drugeon, berceau delʼentreprise Grillon, <strong>le</strong>s toitures rénovéesdepuis un demi-sièc<strong>le</strong> par <strong>le</strong>charpentier du village peuvent entémoigner. Cette saga familia<strong>le</strong> sʼéta<strong>le</strong>sur trois générations. Cʼest ApollinaireChampreux, <strong>le</strong>grand-père maternel deRobert Grillon, qui amorcela pompe. Son gendreHenri Grillon prendra <strong>le</strong>relais quʼil transmettraensuite au fiston. “Jʼairepris <strong>le</strong>s rênes <strong>le</strong> 12 avril1976”, indique RobertGrillon, sans oublier dʼassocier sonépouse Annie, ô combien précieuseassistante administrative. On ne soulignerasans doute jamais assez <strong>le</strong> rô<strong>le</strong>des compagnes dʼartisans.Le coup<strong>le</strong> nʼa pas ménagé son tempset son énergie pour développer12 ansd’expériencedans <strong>le</strong>métier.lʼentreprise qui emploie 9 salariés auretrait du dirigeant effectif depuis <strong>le</strong>1er octobre dernier. Le contexte àlʼépanouissement des artisans du bâtimentétait et reste toujours favorab<strong>le</strong>dans ce Haut-Doubs très porté sur laconstruction.En complément de lʼactivité charpente,couverture, zinguerie, la maisonGrillon sʼest diversifiée dansla construction de maisonsà ossature bois. “On faitbeaucoup de maisons endirect. On intervient aussien sous-traitance pourdʼautres constructeurs”,poursuit Robert Grillon quiprivilégiait une reprise eninterne.Le nouveau patron, Raphaël dʼHoutaud,a fait ses gammes à <strong>La</strong> Rivière-Drugeon.Avec 12 ans dʼexpérience dansla boutique, il maîtrise désormais <strong>le</strong>ssavoir-faire techniques. Il a suivi <strong>le</strong>sformations adéquates pour assurer<strong>La</strong> confiance régne entre Raphaëld’Houtaud et Robert Grillon qui luitransmet <strong>le</strong>s rênes de l’entreprisede charpente, couverture,zinguerie et maison à ossature boiscette reprise quʼil entend mener dansla continuité. “Priorité à la qualité dutravail et à lʼambiance qui règne danslʼéquipe”, explique Raphaël dʼHoutaudqui comme son prédécesseur sʼengagedans ce chal<strong>le</strong>nge, accompagné parson épouse Sandra.Robert Grillon nʼest pas encore complètementretiré des affaires. Uneconvention de tutorat a été signée entre<strong>le</strong> cédant et <strong>le</strong> cessionnaire. El<strong>le</strong> courtsur 18 mois. “Jʼessaie de lui transmettre<strong>le</strong>s ficel<strong>le</strong>s du métier notammentsur <strong>le</strong> plan commercial”, confiet-il.On ne sʼimprovise pas dirigeantdʼentreprise.Grillon CharpenteEntreprise de charpente en boisCôté activité, tous <strong>le</strong>s indicateurs sontau beau fixe. “En 35 ans, on a rarementété à court de travail, si ce nʼest<strong>le</strong> traditionnel fléchissement hivernal.Avec un carnet de commandes pratiquementcomp<strong>le</strong>t sur <strong>le</strong>s 12 prochainsmois, Raphaël dʼHoutaud démarre dans<strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures dispositions qui soient. ●Rte de la glacière- 25560 LA RIVIÈRE-DRUGEON03 81 46 60 41


32FRASNE - LEVIER - AMANCEY<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011LEVIER<strong>La</strong> première affaire remonte au21 octobre dans la forêt domania<strong>le</strong>de Ban située sur la commune deMontbenoît. “On a été informé par desouvriers forestiers de la présence decagettes remplies de champignons. Ona intercepté deux cueil<strong>le</strong>urs et seu<strong>le</strong>ment10 kg de champignons. L’opérationétait menée avec l’appui de la gendarmeriede Montbenoît qui est parvenueà remonter la filière jusqu’au commanditaire”,explique Bernard <strong>La</strong>chat,agent de l’O.N.F. sur l’unité territoria<strong>le</strong>Un trafic de champignons à grande échel<strong>le</strong><strong>La</strong> “spanish lactaire connection”Les agents de l’O.N.F. ont pris plusieurs fois en flagrant délit des cueil<strong>le</strong>ursen train de ramasser en grande quantité des lactaires expédiésensuite vers l’Espagne. Une filière très bien organisée.Les cueil<strong>le</strong>urs d’origine roumaine étaient déposés <strong>le</strong> matin en forêtpuis récupérés <strong>le</strong> soir. Version moderne mais tout aussi humiliantede l’exploitation de l’homme par l’homme.de Levier.<strong>La</strong> personne en question d’origine espagno<strong>le</strong>exerce l’activité de négociant enchampignons et en produits de saison.El<strong>le</strong> louait un gîte à Bouverans qui luiservait de plate-forme. Une dizaine depersonnes l’accompagnait. Cinq d’entreeux travaillaient au conditionnementdes champignons achetés léga<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong>s régions voisines. Les autresétaient déposés <strong>le</strong> matin en forêt puisrécupérés <strong>le</strong> soir avec un ramassagede la “récolte” à mi-journée et en soirée.<strong>La</strong> tête de pont disposait d’un camionfrigorifique qui repartait sur <strong>le</strong> sud dela France et l’Espagne. “Il a reconnuque <strong>le</strong> volume pré<strong>le</strong>vé dans <strong>le</strong>s forêtsdu Haut-Doubs s’approchait plutôt de200 kg. On a dressé <strong>le</strong> procès-verbal surcette base.”Deux fautes ont été constatées. Le prélèvementsans autorisation en forêtdomania<strong>le</strong> relève d’une infraction de5 ème classe assortie d’une amende de1 500 euros. “Les fautifs ont aussienfreint <strong>le</strong> code de l’environnement enlien avec l’arrêté préfectoral du 9 mars1991 qui limite la cueil<strong>le</strong>tte de champignonà 2 kg par jour et par personnedans <strong>le</strong> Doubs. Dans ce cas, ils risquentjusqu’à 1 500 euros d’amende”,détail<strong>le</strong> Jean-Luc Felder, <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong>de l’unité territoria<strong>le</strong> O.N.F. deLevier.Après passage au tribunal de Pontarlier<strong>le</strong> 17 novembre, <strong>le</strong> coupab<strong>le</strong> a étécondamné à verser 1 500 euros. Ce traficporte sur une seu<strong>le</strong> espèce de champignon,à savoir <strong>le</strong> lactaire de type sanguin.Sans grande va<strong>le</strong>ur gustative, ilpeut se confondre avec <strong>le</strong> lactaire délicieuxtrès recherché dans <strong>le</strong> sud de laFrance. Finaud.<strong>La</strong> série était loin d’être terminée. Le2 novembre, nouvel<strong>le</strong> interception organiséeavec <strong>le</strong>s gendarmes de Levier etde Salins dans la forêt domania<strong>le</strong> deLevier. Bilan : 11 Roumains arrêtés etsaisie de 116 kg de lactaire, soit 25cagettes. Les gendarmes qui ont la possibilitéde pré<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s amendes sur <strong>le</strong>terrain ont verbalisé 8 personnes quiont réglé chacune 135 euros.Ce type d’intervention ne s’improvisepas. El<strong>le</strong> nécessite des vraies filaturescar <strong>le</strong>s cueil<strong>le</strong>urs sont méfiants et trèsmobi<strong>le</strong>s. Sans <strong>le</strong> sou etpratiquement livrés àUne saisiede 116 kgde lactaire.Après cueil<strong>le</strong>tte, <strong>le</strong>s champignons étaient transportés en camionfrigorifique dans <strong>le</strong> sud de la France et l’Espagne.eux-mêmes en forêt, ilssont plutôt <strong>le</strong>s simp<strong>le</strong>sexécutants des bassesœuvres et représententcertainement la tête depont de filières très bienorganisées. Les amendespayées pour l’occasionrubis sur l’ong<strong>le</strong> et enespèces semb<strong>le</strong>nt peu dissuasives.El<strong>le</strong>s déplacent tout au plus<strong>le</strong> problème sur une autre zone. Ledémantè<strong>le</strong>ment de ce type de filièressupposerait peut-être de se retournervers <strong>le</strong> parquet habilité à lancer desinvestigations plus approfondies. Nuldoute qu’en creusant un peu, on rentreraitvite dans <strong>le</strong> commerce illégalou <strong>le</strong> travail clandestin. Deux équipesde Roumains et d’Espagnols, jamais<strong>le</strong>s mêmes, ont aussi être signalées <strong>le</strong>s5 et 10 novembre par des chasseurs.Des cagettes vides ont bien été repéréesmais aucune infraction n’a étéconstatée. “D’autres affaires similairesnous ont été signalées par nos collèguessur Nozeroy et Champagno<strong>le</strong>”, poursuitJean-Luc Felder. On peut craindrede voir ce genre de trafic se développerde plus en plus si aucune actionforte n’est entreprise pour endiguer <strong>le</strong>phénomène. ■F.C.4-6 rue du Bastion - 25300 PONTARLIER / 8 rue du Village - 25370 METABIEF - Tél: 03 59 08 23 90


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011MONTBENOÎT ET LE SAUGEAIS 33MONTBENOÎT“Je ne pouvais pas imaginerqu’il n’y ait rien sous <strong>le</strong>ursapin à Noël. Des enfantsn’ont pas à subir cette situation.”Ni une ni deux, dès qu’il a apprisqu’un héritage familial tombait, ce cousindu coup<strong>le</strong> Barrand a décroché sontéléphone. “Jean-Marie, on ne se connaîtpas, mais sache que je viendrai payertoutes tes dettes…”Estomaqués par ce geste spontané,Jean-Marie et Marie-Édith Barrand n’ont riendormi pendant plusieurs nuits. Le30 novembre, ce généreux donateur quitient à rester anonyme est venu de sarégion de résidence jusqu’à Montbenoîtpour remettre en main propre un chèquede 16 317,18 euros. Un cadeau du cielavant Noël pour cette famil<strong>le</strong> de quatreenfants dont <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>avait été un des tout premiers médiasà se faire l’écho des déboires judiciairesEntouré du comitéde soutien, <strong>le</strong>coup<strong>le</strong> Barrand areçu ce chèque de16 000 euros. Unesouscription avaitdéjà permis derecueillir desdizaines dechèques d’1 euro.Plus de 74 000 euros de saisiesLe beau conte de Noël des BarrandTouché par la détresse de la famil<strong>le</strong> Barrand de Montbenoît,un cousin éloigné efface d’un coup toutes <strong>le</strong>s dettes restantes.Il est arrivé à Montbenoît avec un chèque de plus de 16 000 euros.qui l’opposent toujours au maire de lacommune pour une sombre histoire debornage de terrain.Au total, cette affairea déjà coûté plus de 74 000 euros aucoup<strong>le</strong> Barrand. Depuis un an, <strong>le</strong> salairede M me Barrand est ponctionné dequelque 1 906 euros, laissant au coup<strong>le</strong>à peine plus de 1 500 euros pour vivreet tenter de bien faire vivre <strong>le</strong>urs quatreenfants. Ce don, ils ne vont pourtantpas l’utiliser pour solder <strong>le</strong>urs dettes.Simp<strong>le</strong>ment,parce que “nous n’estimonspas devoir cet argent car notre condamnationrepose sur un mensonge” répèteMarie-Édith Barrand. Les ponctionssur <strong>le</strong>ur compte continueront donc jusqu’enmars prochain, comme prévu, etces 16 000 euros serviront d’abord àrég<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s factures en retard (é<strong>le</strong>ctricité,impôts locaux…) et naturel<strong>le</strong>mentsans doute à garnir <strong>le</strong> pied du sapinpour <strong>le</strong>s enfants. “On vit un contre defées” ajoute Jean-Marie Barrand qui sebat depuis bientôt treize ans contre unejustice qu’il estime aveug<strong>le</strong> et bornée.<strong>La</strong> famil<strong>le</strong> Barrand a su garder <strong>le</strong> moralgrâce aussi à l’inlassab<strong>le</strong> motivation ducomité de soutien dont <strong>le</strong>s actions ontpermis de mobiliser <strong>le</strong>s bonnes volontés.Une souscription lancée l’an derniera notamment permis à la famil<strong>le</strong>de récolter 350 chèques d’1 euro, venusARC-SOUS-CICONTOUTES ASSURANCESAuto - Moto - Habitation - LoisirsCommerce - EntrepriseComplémentaire Santé (sans délai d’attente)Retraite - Epargne - Placementde toute la France.Soulagés sur <strong>le</strong> plan financier, <strong>le</strong>s Barrandattendent cette fois l’épilogue ducauchemar. Quand <strong>le</strong>s instances judiciairesaccepteront de reconnaître que<strong>le</strong>urs diverses condamnations reposentessentiel<strong>le</strong>ment sur l’acharnement d’unhomme, <strong>le</strong> maire de Montbenoît, qui“Le sujet alimentait déjà<strong>le</strong>s débats au sein duconseil en 1995”, rappelaitdans son discoursinaugural Gilbert Billot, <strong>le</strong> maired’Arc-sous-Cicon. Tout justifiait cerapprochement synonyme d’unemeil<strong>le</strong>ure efficacité opérationnel<strong>le</strong>: l’éloignement duvillage par rapport auxautres casernes, <strong>le</strong> tourisme,l’agriculture.L’obstac<strong>le</strong> majeur à cetteintégration reposaitsur un problème delocaux inadaptés. “<strong>La</strong>situation s’est débloquéeen septembre 2009avec l’idée d’une miseà disposition dewww.christian.jouil<strong>le</strong>rot.swisslife.frCONTRAT SPÉCIAL FRONTALIERASSURANCE DÉPENDANCE : SWISS AUTONOMIEASSURANCES OBSÈQUES : SWISS OBSÈQUEChristian JOUILLEROT25 bis Grande Rue25390 ORCHAMPS VENNESTél. 03 81 43 52 56Fax : 03 81 43 63 05Port. 06 07 16 67 60christian.jouil<strong>le</strong>rot@swisslife.fr17 sapeurs volontaires<strong>La</strong> mise àdispositionde l’atelierrelais.refuse toujours de réviser sa position.Dernièrement, une nouvel<strong>le</strong> porte s’estentrouverte avec une discussion entamée,pour la première fois, avec un desadjoints de Montbenoît. Noël, c’est aussila période de l’espoir… et de la réconciliation? ■J.-F.H.Les pompiers intègrent <strong>le</strong> S.D.I.S.et <strong>le</strong>ur nouvel<strong>le</strong> caserne<strong>La</strong> cérémonie s’est déroulée <strong>le</strong> 25 novembre en présence des élus, del’état-major du service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) etdes habitants venus nombreux découvrir la nouvel<strong>le</strong> caserne loca<strong>le</strong>.“L’obstac<strong>le</strong>majeur à cetteintégration reposaitsur un problèmede locauxinadaptés”, arappelé<strong>le</strong> maireGilbert Billot.n°orias 07007015Les 17pompiersbénévo<strong>le</strong>s et<strong>le</strong>s 5 sousofficiersduC.P.I. d’Arcsous-Ciconfont désormaispartieintégrantedu S.D.I.S.l’atelier-relais. Le bâtiment qui estsusceptib<strong>le</strong> de répondre aux exigencesdu S.D.I.S. appartient à lacommunauté de communes qui adonné son accord en mars 2010”,poursuit <strong>le</strong> maire.<strong>La</strong> commune a réalisé des travauxà hauteur d’environ 15 000 eurospour terminer l’aménagement d’unesal<strong>le</strong> de formation et créer uneseconde travée. Le S.D.I.S. a complétéces travaux par <strong>le</strong>s équipementsinformatiques et de téléphonienécessaires à la régulationde l’activité opérationnel<strong>le</strong>. Il a éga<strong>le</strong>mentrenouvelé <strong>le</strong> matériel etaffecté des véhicu<strong>le</strong>s neufs.Le centre de première interventiond’Arc-sous-Cicon perd donc sa particu<strong>le</strong>communa<strong>le</strong>. C’est <strong>le</strong> dernierC.P.I. du canton de Montbenoît àrejoindre <strong>le</strong> corps départementalisé.Les 17 sapeurs pompiers volontaireset cinq sous-officiers portentmaintenant l’écusson qui officialiseen quelque sorte cette intégration.L’unité placée sous <strong>le</strong>s ordres dusergent Gil<strong>le</strong>s Chognard assure lacouverture opérationnel<strong>le</strong> en premièreintention de la communed’Arc-sous-Cicon et des hameauxet lieux-dits voisins. Soit une populationdéfendue de 750 personnes. ■33 interventionsdepuis <strong>le</strong> débutde l’annéeopérationnel<strong>le</strong> du secteurréalisé par <strong>le</strong> centre de pre-Lʼactivitémière intervention dʼArc-sous-Ciconest de 23 dʼinterventions pour lʼannée2010 et 33 depuis <strong>le</strong> début de lʼannée2011. Les interventions se répartissentainsi : 24,30 % de secoursà personnes, 3 % dʼaccidents surla voie publique, 6 % dʼincendieset 69,70 % dʼopérations diverses.


34 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011VALDAHON - VERCELCOMMERCEL’offre commercia<strong>le</strong> va encore s’élargirdans cette commune avec l’arrivée dudiscounter Netto. L’enseigne s’instal<strong>le</strong>dans une nouvel<strong>le</strong> zone, où d’autrescommerces sont attendus.Aménagements de voirie en prévisionLe magasin Nettos’implante à ValdahonLes travaux deconstruction du magasinNetto sont encours. Le discounters’instal<strong>le</strong> rue du Gros-Chênesur une nouvel<strong>le</strong> zoned’activité d’environ 3 hectares.Selon nos informations,l’ouverture du magasinest prévue pour <strong>le</strong> secondsemestre 2012. L’offre commercia<strong>le</strong>continue donc des’élargir à Valdahon. “Nettoest complémentaire desautres surfaces de vente quiexistent déjà sur la commune,qu’il s’agisse du petit commerceou des grandes surfaces”estime Noël Perrot,adjoint à l’urbanisme.Netto n’est pas la seu<strong>le</strong>enseigne attendue sur cettezone réalisée par un aménageurprivé. D’autresvitrines sont attendues <strong>le</strong>long de la rue du Gros-Chêne.On par<strong>le</strong> notammentd’un magasin d’équipementde la maison. Le terrain situéà l’arrière des commercessera réservé à de l’habitat.Pour sécuriser l’accès à cettezone, des aménagementsroutiers seront nécessaires.Le magasin devrait ouvrir ses portesau second semestre 2012.Leur coût sera pris en chargeà 85 % par l’aménageuret <strong>le</strong> reste par la commune.“Les travaux de voiriedevraient débuter au premiersemestre 2012. Une voiemulti-fonctions sera réaliséepour accéder au magasinNetto précise Noël Perrot.Plus loin, un tourne-àgauchesera construit.” Letourne-à-gauche permettrade desservir à terme <strong>le</strong>s deuxzones d’activité situées depart et d’autre de la rue duGros-Chêne. ■HUMANITAIREPremière maison à Sancey-<strong>le</strong>-Grand“Un toit contre<strong>le</strong> cancer”,c’est possib<strong>le</strong>L’association Réagir donne un nouvelélan à la solidarité. Pour récolter desdons pour la recherche, el<strong>le</strong> lancel’opération “Un toit contre <strong>le</strong> cancer”.VALDAHONL’historien localAndré Badot gratteses dernières lignesLes maisons seront vendues 75 000 euros.<strong>La</strong> somme sera reversée en totalité à la recherche.L’historien local André Badot publie l’ouvrage“Consolation - Vent de vio<strong>le</strong>nce sur <strong>le</strong> Val deVennes”. Le Valdahonnais prépare un dernier livreavant de poser définitivement la plume.En 2013,André Badot n’écumeraplus <strong>le</strong> terrain ni <strong>le</strong>s archivesdépartementa<strong>le</strong>s ou nationa<strong>le</strong>sà la recherche d’anecdote loca<strong>le</strong>sdu Moyen-Âge à nos jours. à 80 ans,l’historien local s’est fixé cette datepour publier son 11 ème et dernier livrequi s’intitu<strong>le</strong>ra “Chez nous en Payscomtois”. “Je ne prends plus de sujets”dit ce professeur de collège à la retraite.Sa décision, diffici<strong>le</strong> à prendre, aété réfléchie. “Écrire et chercher, c’estce que j’aime mais ce qui m’énerve,c’est de devoir sans cesse se battre pourla partie commercia<strong>le</strong>. C’est éga<strong>le</strong>mentbeaucoup de temps et de déplacements”explique <strong>le</strong> Valdahonnais qui a publiéau mois de septembre un ouvrage àcompte d’auteur.L’ouvrage “Consolation -Vent de vio<strong>le</strong>nce sur <strong>le</strong> Val de Vennes”fait des ému<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong>s neuf autreslivres publiés. André a d’ail<strong>le</strong>urs reçude nombreux prix, dont <strong>le</strong> fameux PrixPergaud en 1997 avec “Amours etlarmes”.L’idée de son dernier ouvrage est arrivéesuite à une histoire qu’on lui acontée. Cel<strong>le</strong> de la famil<strong>le</strong> Vaufreydemeurant à Flangebouche… excommuniéeen 1911. Un fait assez rare,d’autant que <strong>le</strong> motif del’excommunication est peu courant.Il est dû au rachat d’une partie desbois de Consolation par cette famil<strong>le</strong>,bois vendus lors de la séparation del’Église et de l’État (1905-1906). LesVaufrey ont été complètement mis decôté, rejetés.André Badot a choisi de plonger dansl’histoire du Val de Consolation avecun regard extérieur qui n’est pas celuid’un ancien élève. Il propose au <strong>le</strong>cteurune description du site de Notre-Dame de Consolation en retraçantcinq sièc<strong>le</strong>s d’histoire avec de nombreusesanecdotes. De l’apparition del’image miracu<strong>le</strong>use, à l’ancien châteaufort (chastelneuf) situé au-dessusde l’actuel restaurant où il a retrouvé<strong>le</strong>s traces d’un pont-<strong>le</strong>vis, il évoque<strong>le</strong>s différentes périodes jusqu’à la Révolution.Il y a bien sûr l’évocation de la guerrede Dix ans, l’arrivée des Suédoisoù <strong>le</strong>s gens du Val sont allés se réfugierdans la grotte du <strong>La</strong>nçot pouravoir la vie sauve, l’arrivée des moinesminimes, la Révolution et la disparitiondes retab<strong>le</strong>s ou <strong>le</strong> transport dutab<strong>le</strong>au “miracu<strong>le</strong>ux de la Vierge” àl’église de Guyans-Vennes, jusqu’à lafin du séminaire en 1978. Le séminairerouvrit en effet en 1933 maisfaute de vocations, il a dû fermer. Leslieux après 1978 furent confiés à uneFondation sécularisée dite du “Val deConsolation” chargée de la gestion dela gestion des biens apportés par <strong>le</strong>diocèse et de l’animation culturel<strong>le</strong>des lieux, mais devant l’amp<strong>le</strong>ur dela tâche, el<strong>le</strong> dut déposer <strong>le</strong> bilan en2009. Une autre fondation, dite “Associationfrançaise des Artisans de Paix”a pris <strong>le</strong> relais en 2010. Le livre estvendu en libraire. ■Le livre d’André Badot retrace la vie et l’histoire de Consolationavec des images illustrées en cou<strong>le</strong>ur. Il prépare un dernier ouvrage.En sept ans, l’associationRéagir a versé150 000 euros au Pô<strong>le</strong> derecherche des cancerspédiatriques de l’Institut Curieà Paris. Cette somme est <strong>le</strong> fruitde la mobilisation des bénévo<strong>le</strong>squi organisent depuis2004 des actions afin de récolterdes fonds. “Mais là, on changede vitesse” annonce PascalRoussel, président d’honneurde Réagir. Il a eu l’idée del’opération “un toit contre <strong>le</strong>cancer” qui prend forme. Le butest de construire partout enFrance des maisons vendues75 000 euros à des famil<strong>le</strong>s quin’ont pas accès à la propriétécompte tenu des niveaux deprix constatés sur <strong>le</strong> marchéde l’immobilier. Le cas échéant,la totalité des 75 000 euros serareversée directement au pô<strong>le</strong>de recherche parisien. “L’objectifest de montrer comment on peutapporter notre pierre à l’édificeau sens propre du terme dansce combat contre <strong>le</strong> cancer. Parail<strong>le</strong>urs, l’aspect solidaire estdoub<strong>le</strong>, puisqu’on permet à unefamil<strong>le</strong> d’accéder à la propriété”poursuit Pascal Roussel.L’originalité du dispositif estque tout <strong>le</strong> monde peut apportersa pierre à l’édifice, quandil <strong>le</strong> souhaite, en se connectantsur <strong>le</strong> sitewww.untoitcontre<strong>le</strong>cancer.frVia Internet chacun peut acheterun des composants de lamaison, des fondations à la faîtière,pour quelques euros ouplusieurs centaines, au choix.C’est une nouvel<strong>le</strong> façon de donner.“En revanche, on souhaiteque ce soient <strong>le</strong>s enfants deséco<strong>le</strong>s qui achètent<strong>le</strong>s parpaings à1 euro. Il en faut1 500 pourconstruire une maison”poursuit PascalRoussel.Pour la constructiondu bâtiment,cet homme énergiquea mobilisédes entreprises duHaut-Doubs quisont prêtes à jouer<strong>le</strong> jeu bénévo<strong>le</strong>ment.“C’est unefaçon de participerqui est différentedes autres. On aide“Lesparpaingsà 1 euro.”la recherche et tout en faisant<strong>le</strong> bonheur d’une famil<strong>le</strong>. PascalRoussel est incroyab<strong>le</strong>”explique Thierry Sauvanet, présidentde Réagir, qui a été b<strong>le</strong>ssédans sa chair suite au décèsde son fils Quentin, emportépar un cancer à l’âge de 6 anset demi. Depuis, il s’investitsans relâche dans cette associationpour faire avancer larecherche en versant des dons.<strong>La</strong> pose de la première pierrede la première maison est prévuefin juin à Sancey-<strong>le</strong>-Grandsur un terrain cédé pour 1 eurosymbolique par la commune.“El<strong>le</strong> se fera sous l’expertise deMaisons Optimal.” Pour fêtercela, Pascal Roussel prévoit ungrand spectac<strong>le</strong> avec desconcerts d’artistes d’une notoriéténationa<strong>le</strong>. Catherine<strong>La</strong>borde la marraine del’association devrait faire <strong>le</strong>déplacement. C’est à Charquemontque sera construitela seconde maison. ■


VALDAHON - VERCEL <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011 35ÉDUCATIONAnnie Millot, enseignante nomade<strong>La</strong> semaine, Annie Millot la passe sur la route.Au volant de son camion-éco<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> va d’une aired’accueil des gens du voyage à une autre pour fairela classe aux enfants de ces famil<strong>le</strong>s.est restreint maisl’essentiel y est. Des petitestab<strong>le</strong>s amovib<strong>le</strong>s, des tabourets,dans <strong>le</strong>s coffres, sous la L’espacebanquette, on trouve de quoi écrire,lire, jouer. Aux murs sont épinglés desdessins d’enfants, et une carte du monde.À la fenêtre : l’humeur du temps.À 49 ans, AnnieMillot occupe unposted’enseignante del’éducationnationa<strong>le</strong> maisattaché administrativementà ladirection del’enseignementcatholique. Lecamion-éco<strong>le</strong> estfinancé parl’associationA.S.E.T. (aide à lascolarisation desenfantstziganes).Un camion-éco<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s gens du voyageIl ne manque qu’un tab<strong>le</strong>au noir, <strong>le</strong>bureau de la maîtresse et l’odeur dela craie pour se sentir dans une vraiesal<strong>le</strong> de classe. Annie Millot est enseignante.Mais l’éco<strong>le</strong> où el<strong>le</strong> travail<strong>le</strong>est un peu particulière. El<strong>le</strong> est réduiteà la tail<strong>le</strong> d’un camping-car. Le véhicu<strong>le</strong>a été aménagé pour accueillir desgamins pour qui al<strong>le</strong>r à l’éco<strong>le</strong> n’estpas une habitude. Alors c’est el<strong>le</strong> quivient à eux. Bienvenue à l’éco<strong>le</strong> duvoyage !<strong>La</strong> semaine, quel que soit <strong>le</strong> temps,Annie Millot part avec son camion cou<strong>le</strong>urorange, sur <strong>le</strong>s routes du Jura etdu Doubs, direction <strong>le</strong>s aires d’accueildes gens du voyage du Grand Besançonet du Grand Do<strong>le</strong>. Son but est defavoriser la scolarisation des enfantsde ces populations nomades, qui sedéplacent toutefois de moins en moins.Aujourd’hui, el<strong>le</strong> a rendez-vous à Saône.Le temps est brumeux, il fait frisquetdans l’habitac<strong>le</strong>, mais un petitchauffage é<strong>le</strong>ctrique tempère rapidementl’atmosphère. El<strong>le</strong> devraitaccueillir 19 enfants dans la journée.“Je sais que <strong>le</strong> plus petit a un an et que<strong>le</strong> plus âgé en a 12. Je vais faire desgroupes pour <strong>le</strong>s recevoir dans de bonnesconditions” annonce la maîtresse qui,comme à chaque rendez-vous, va proposerà ses élèves d’un jour un accompagnementà la carte, adapté au niveaude chacun. Des jeux pour <strong>le</strong>s petits, dela <strong>le</strong>cture et de l’écriture pour <strong>le</strong>s plusgrands. Le travail est très différent enfonction du lieu où el<strong>le</strong> arrête soncamion-éco<strong>le</strong>. Ici on ne par<strong>le</strong> ni de niveauscolaire, ni de résultat, l’essentiel estd’ouvrir à chaque séance de travail uneporte vers la connaissance et <strong>le</strong> mondepour piquer la curiosité de ces élèvesafin de <strong>le</strong>ur donner <strong>le</strong> goût d’al<strong>le</strong>r plusloin. Pour <strong>le</strong>s plus de 12 ans qui nesavent pas lire, et qui ne sont quasimentjamais allés à l’éco<strong>le</strong>, <strong>le</strong> but principa<strong>le</strong>st d’apprendre à lire et à compter.Sans ces bases la scolarisation enmilieu ordinaire est diffici<strong>le</strong>. “Monmétier d’enseignante est un travail depasserel<strong>le</strong>. <strong>La</strong> finalité de ma missionn’est pas de faire la classe dans uncamion, mais de donner l’envie à cesenfants de rejoindre une éco<strong>le</strong> classique.”Un projet de longue ha<strong>le</strong>ine qui reçoitprogressivement l’adhésion des famil<strong>le</strong>sdes gens du voyage, de ces parents “qui“Un travaildepasserel<strong>le</strong>.”comprennent que <strong>le</strong> monde change etqui s’inquiètent pour l’avenir de <strong>le</strong>ursenfants.” Tout l’enjeu est de <strong>le</strong>s accompagnerdans cette marche, sans trahirla culture tzigane dont ils sont fiers, etdans laquel<strong>le</strong> la transmission ora<strong>le</strong> estessentiel<strong>le</strong>. Beaucoup dans la communautéconsidèrent encore qu’un niveauscolaire limité au primaire est suffisantpour vivre à la manière des gensdu voyage. “Depuis trois ans que je faisce métier, j’ai <strong>le</strong> sentiment que <strong>le</strong>s choseschangent” observe Annie Millot.L’envie d’éco<strong>le</strong> perce sous l’auvent descaravanes. “Cette année, c’était super.À l’initiative des parents, et c’est la premièrefois, des gamins ont fait <strong>le</strong>ur rentréeau C.P. L’essentiel est qu’ils se sententacteurs de l’éducation de <strong>le</strong>ursenfants.”Pour l’instant <strong>le</strong> camionéco<strong>le</strong>s’arrête à Saône. Iln’est pas exclu qu’un jour,en fonction des moyensdont dispose l’associationA.S.E.T. (associationd’aide à la scolarisationdes enfants tziganes) quifinance <strong>le</strong> véhicu<strong>le</strong>, il fasseétape dans <strong>le</strong> Haut-Doubs où <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s desgens du voyage ont aussides besoins. ■T.C.PARKING GRATUITAlimentation biologique, saine et naturel<strong>le</strong>Arrivages quotidien de fruits et légumescultivés en BiodynamieJUS PUR D'ORANGE ESPAGNE 1 LITRE ..................................1,38 €LIMONADES SAVEUR D'ANTAN 75 CL .......................................1,40€HUILE D'OLIVE D'ITALIE VIERGE EXTRA LITRE........................5,88€BORDEAUX AOC DURAS 75 CL..................................................3,81€VIN ROUGE MERLOT RÉSERVE ITALIE 75 CL...........................4,46€CÔTE DURHÔNE ROUGE BIODYNAMIE BIB 5 LITRES ...........14,38€BANANES RÉPUBLIQUE DOMINICAINE BIOLOGIQUE LE KG.....1,57€PromoNoël300 m 2de surface de venteà votre servicePRODUITS FRAISDINDE FERMIERE VR/KG _______ 15,05CHAPON FERMIERE VR/KG _____ 15,72OIE FERMIERE VR/KG _________ 17,27PINTADE FERMIERE VR/KG _____ 15,05CANARD FERMIER VR/KG_______ 11,89BÛCHE GLACÉE 1 L __________ 20,24Pensez à voscommandes de volail<strong>le</strong>s!Rue Arthur Bourdin PONTARLIER • Tél. 03 81 46 76 50Horaires d’ouverture :Lundi 14h30 -19hMardi, mercredi, jeudi : 9h30 à 12h30 et 14h30 à 19hVendredi : 9h30 à 19h non-stopSamedi : 9h à 18h30 non-stop


36 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011ÉCONOMIEPONTARLIERLe choix de la diversificationL’Alchimie, formu<strong>le</strong> bistrotLe restaurant gastronomique situé en bas du Toulombief propose une nouvel<strong>le</strong> façonde grignoter gourmand et original en toute convivialité. Découverte.Première bonne nouvel<strong>le</strong>,l’Alchimie reste toujoursouvert au mêmeendroit et <strong>le</strong> restera.Paro<strong>le</strong> de Pierre-Ivan Boos enproie à quelques soucis avec sescrépis de façade qui l’empêchentd’afficher l’identité de son restaurantpréféré.Toujours prêt à de nouvel<strong>le</strong>sexpériences culinaires, <strong>le</strong> chefpontissalien envisageait depuisquelques années déjà d’ouvrirun resto-bar à vin sympa proposantplat du jour, tapas, àconsommer sur place ou à emporter.Il lorgnait plutôt au centrevil<strong>le</strong>.Vainement.“Les loyers sontà des prix exorbitants. Les portesse ferment aussi dès qu’on par<strong>le</strong>d’exercer une activité en rapportavec la restauration”, déplorePierre-Ivan Boos.De guerre lasse, il a fini parrapatrier son concept à l’intérieurde son propre restaurant dansune petite sal<strong>le</strong> avenante équipéede quelques tab<strong>le</strong>s et d’unbois debout. Le bistrot del’Alchimie ouvre uniquement <strong>le</strong>soir du jeudi ou samedi. On yvient pour passer un bonmoment en coup<strong>le</strong>, en famil<strong>le</strong>ou encore entre amis. Le serviceoscil<strong>le</strong> entre <strong>le</strong>restaurant purLe saltimbanquedessaveursinédites.et dur et l’apéritifpartagé au zinc.On appel<strong>le</strong> çal’apéro dînatoireavec toutessortes de formu<strong>le</strong>sà déguster.Au menu :gaspachos, tortillasde légumes aux grainesde sésame et saumon fumé ouencore une assiette de copeauxde serrano. Les partisans ducasse-croûte campagnard opterontpour <strong>le</strong>s pots avec au choixril<strong>le</strong>ttes, joue de bœuf, terrinede cerf. Quelques plats chaudsdu type papillotes d’escargotsou samoussa de chèvre agrémententl’ordinaire de ce bistrotraffiné. Sans oublier <strong>le</strong>s suggestionsproposées dans l’air dutemps et qui ne figurent pas forcémentau catalogue. “MieuxPierre-Ivan Boos songeait depuis quelques annéesà se diversifier dans une cuisine plus spontanéeet tout aussi savoureuse.vaut réserver”, conseil<strong>le</strong> Pierre-Ivan Boos assez satisfait de cettediversification qui peine encoreà se stabiliser. “Je n’ai pasenvie de me cantonner uniquementdans la gastronomie, <strong>le</strong>bistrot ou la pâtisserie”, justifie<strong>le</strong> saltimbanque des saveursinédites.Le bistrot présente aussi unecarte des Vins copains, vinscoquins. Des vins de pays <strong>le</strong> plussouvent produits en bio ou enbiodynamie. Santé bonheur. ■DOUBS Une extension de 900 m²On pousse <strong>le</strong>s mursà la fromagerieLe dynamisme de la zone commercia<strong>le</strong>de Doubs s’applique aussi à lafromagerie en quête d’espace supplémentairedepuis qu’el<strong>le</strong> a choisi de renforcersa production de mont d’or.probab<strong>le</strong>ment la fromageriela mieux placéeC’estdu Haut-Doubs. Sûrqu’ils ne doivent pas <strong>le</strong> regretter<strong>le</strong>s 22 sociétaires qui adhèrentà cette coopérative fromagère.L’équipe placée sous lahou<strong>le</strong>tte du maître fromagerFrançois Tournier transforme5 millions de litres de lait principa<strong>le</strong>menten comté et montd’or. “On fait partie des gros ateliersà comté du secteur”, observeJacques Michel, <strong>le</strong> présidentde la coop de Doubs.Si <strong>le</strong> bâtiment est déjà imposant,à l’intérieur, l’espace dédiéà la préparation du mont d’ors’avère trop étroit. Surtoutdepuis l’orientation stratégiquede développer davantage cetteproduction. “Il y a une concentrationde salariés au mêmeendroit. On a besoin maintenantd’une chambre froide plusvaste pour <strong>le</strong>s expéditions. Plusrien n’est fonctionnel. Les installationsliées au conditionnementdu mont d’or et des autrespâtes mol<strong>le</strong>s seront transféréesdans <strong>le</strong> nouveau bâtiment”, justifie<strong>le</strong> président.Décision a donc été prised’investir dans une extensionLivraison duchantier auprintemps2012.de 900 m² Lestravaux ontdébuté cetautomne pourune livraison duchantier au printemps2012.Jacques Miche<strong>le</strong>stime que <strong>le</strong>nouveau bâtimentsera opérationneldans <strong>le</strong>courant de l’été.Ce projet concrétiseune nouvel<strong>le</strong> fois <strong>le</strong> dynamismed’une coop toujours prêteà se remettre en question etqui mobilise une quarantainede salariés au plus fort de lasaison du mont d’or. <strong>La</strong>démarche s’est déjà avéréepayante. Sans revenir sur laréussite de la vente au magasin,on peut signa<strong>le</strong>r par exemp<strong>le</strong>l’heureuse diversification opéréedepuis deux ans dans lafabrication. Le plateau de fromagesde Doubs accueil<strong>le</strong> troisnouvel<strong>le</strong>s pâtes mol<strong>le</strong>s : l’Arlier,<strong>le</strong> Champi et <strong>le</strong> Rondé. “Celareprésente un volume de 50tonnes. Ces petites fabricationsont aussi généré deux emplois”,conclut François Tournier. ■


ÉCONOMIE<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 201137SOCIÉTÉ32 procès-verbaux en Franche-Comté<strong>La</strong> Police aux Frontières faitla chasse au travail illégalLe service de la P.A.F. observe une recrudescence du travail illégal dans<strong>le</strong> Doubs. En un an, el<strong>le</strong> a soldé dix affaires, dont un récent aux Granges-Narboz. Le bâtiment et la restauration sont principa<strong>le</strong>ment concernés.Des affaires de travail illégal,Jean-Michel Comteen a p<strong>le</strong>in son bureau.“C’est un fléau”remarque <strong>le</strong> directeur départementalde la Police aux Frontièresbasée à Pontarlier. Il y aquelques semaines encore, laP.A.F. et l’U.R.S.S.A.F. sont intervenusen équipe, comme chaquefois,sur un chantier aux Granges-Narboz. “Il s’agissait d’une entreprisepontissalienne qui soustraitaitune partie du chantierà une société bisontine qui el<strong>le</strong>mêmeemployait deux personnesnon déclarées, dont une en situationirrégulière sur <strong>le</strong> territoirefrançais” résume Jean-MichelComte.Avec cet exemp<strong>le</strong> pris parmid’autres, il observe qu’en cemoment ce sont surtout <strong>le</strong>s façadiersqui déjouent la rég<strong>le</strong>mentation.Cette dérive paraîtêtre liée à la pression immobilièrequi s’exerce notammentsur la bande frontalière. Pourtenir <strong>le</strong>s délais, des entreprisesde construction auraient plusque jamais recours à la soustraitance,omettant au passage,pour certaines, de vérifier si<strong>le</strong>s sociétés qu’el<strong>le</strong>s missionnentrespectent bien <strong>le</strong> Code du travail.En un an, tous secteursd’activité confondus, la Policeaux Frontières a soldé une dizained’affaires dans <strong>le</strong> Doubs enliaison avec <strong>le</strong> comité départementalanti-fraude qui agit sousl’autorité du préfet. “<strong>La</strong> luttecontre <strong>le</strong> travail illégal appartientaussi à la gendarmerie età la police urbaine” reconnaîtLe bâtiment est un des cinq secteurs <strong>le</strong>s plus sensib<strong>le</strong>s au travail illégal.Jean-Michel Comte.En 2010, en Franche-Comté,<strong>le</strong>s services de l’État ont dressé32 procès-verbaux àl’encontre d’entreprises aprèsavoir constaté des irrégularitésdans l’emploi de salariés.Ces interventions ont abouti àun redressement global de1,9 million d’euros. Cinq secteursprofessionnels ont étéidentifiés comme sensib<strong>le</strong>s. LeB.T.P. et la restauration <strong>le</strong> sonttout particulièrement. “Le travailillégal, ce n’est pas que dutravail clandestin ou du travailau noir. Il peut s’agir aussid’une société qui a pignon surrue et qui n’a pas déclaré <strong>le</strong>sheures supplémentaires” tempèrela Fédération du Bâtimentde Franche-Comté (F.F.B.).Attentive à ce sujet, el<strong>le</strong> vientde signer, avec d’autres partenairesdont l’U.R.S.S.A.F., uneconvention de partenariat pourla lutte contre <strong>le</strong> travail illégaldans <strong>le</strong> secteur du bâtiment.<strong>La</strong> F.F.B. va profiter de cetteconvention pour rappe<strong>le</strong>r uncertain nombre de règ<strong>le</strong>s sur<strong>le</strong> prêt de personnel entre entreprisespar exemp<strong>le</strong>, oul’intervention des entreprisesétrangères en France, afind’éviter que des patrons ne franchissentla ligne jaune. Cettefédération promeut déjà desoutils pour lutter contre <strong>le</strong> travailclandestin comme la carted’identification professionnel<strong>le</strong>.Chaque ouvrier quiintervient sur un chantierdevrait être porteur de ce documentqui atteste qu’il estemployé dans <strong>le</strong> respect de larég<strong>le</strong>mentation en vigueur. Cesméthodes sont des garde-fous.Du côté de la Fédération B.T.P.du Doubs, on déplore “que <strong>le</strong>sentreprises sérieuses qui acquittent<strong>le</strong>urs charges soient <strong>le</strong>s premièresvictimes de cel<strong>le</strong>s qui agissenten dehors de la légalité.”Ces organisations professionnel<strong>le</strong>sveu<strong>le</strong>nt lutter contre tousces biais qui conduisent à créerdes situations de concurrencedéloya<strong>le</strong>. Or à la F.F.B.T.P., onredoute que la décision du gouvernementd’augmenter la T.V.A.de 5,5 % à 7 % dans <strong>le</strong> bâtiments’accompagne d’une recrudescencedu travail dissimulé.De son côté, la Police aux Frontièrespoursuit ses investigationsdans <strong>le</strong>s secteurs d’activitédits sensib<strong>le</strong>s. El<strong>le</strong> surveil<strong>le</strong> <strong>le</strong>sgrands chantiers comme il y ena à Besançon. “Il n’y a pas mieuxque cela pour masquer des sociétésqui emploient illéga<strong>le</strong>mentdes salariés” remarque Jean-Michel Comte. Il y a deux ans,lors de la construction de l’hôpitalde Vesoul, quinze clandestinsavaient été interpellés. ■T.C.RepèresRestauration, B.T.P., agriculture..concernés par <strong>le</strong> travail illégalLʼÉtat qualifie <strong>le</strong> travail illégal de fléau. En France, cette pratique aun coût économique, social et humain important puisquʼel<strong>le</strong> représente60 milliards dʼeuros par an, soit 4% du P.I.B. (équiva<strong>le</strong>nt aubudget de lʼÉducation nationa<strong>le</strong> !). En effet, <strong>le</strong> travail illégal prive <strong>le</strong>stravail<strong>le</strong>urs de la protection socia<strong>le</strong>, de <strong>le</strong>urs droits à la retraite, àlʼassurance chômage, à lʼassurance-maladie. Il pénalise aussi <strong>le</strong>semployeurs qui respectent <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s, en créant une concurrencedéloya<strong>le</strong>.Les cinq secteurs <strong>le</strong>s plus exposés à ces pratiques sont : <strong>le</strong> bâtimentet <strong>le</strong>s travaux publics, <strong>le</strong>s hôtels, cafés et restaurants, <strong>le</strong>s servicesaux entreprises (nettoyage et gardiennage), lʼagriculture (notamment<strong>le</strong> travail saisonnier), et <strong>le</strong>s activités du spectac<strong>le</strong>.En ce qui concerne la Franche-Comté, <strong>le</strong>s services de lʼÉtat observentquʼil est diffici<strong>le</strong> de connaître lʼamp<strong>le</strong>ur de la fraude sur ce territoire.Néanmoins depuis 2009, <strong>le</strong>s services de la D.I.R.E.C.C.T.E.ont conduit plusieurs actions de sensibilisation et dʼinformation endirection des entreprises et des branches professionnel<strong>le</strong>s. <strong>La</strong> conventionrégiona<strong>le</strong> de lutte contre <strong>le</strong> travail illégal dans <strong>le</strong> secteur du bâtimenttravaux publics est un pas de plus pour tenter dʼenrayer cephénomène. El<strong>le</strong> a été élaborée par la D.I.R.E.C.C.T.E., lʼU.R.S.S.A.F.,<strong>le</strong>s partenaires sociaux, <strong>le</strong>s organisations professionnel<strong>le</strong>s du secteurdu B.T.P. et certaines col<strong>le</strong>ctivités. ■


38 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011ÉCONOMIESANTÉTom a 12 ans. De grandsyeux b<strong>le</strong>us, une coupe decheveu parfaitement tailléeen brosse et un petit visaged’ange. Comme ses potes, il aime<strong>le</strong> rugby, <strong>le</strong> tennis, <strong>le</strong>s voitures,<strong>le</strong>s motos. Mais derrière ce sourirese cache un mal que <strong>le</strong> collégientraîne depuis l’âge de 3ans. Plusieurs fois par semaine,<strong>le</strong> garçon est victime de vio<strong>le</strong>ntsmaux de tête dont l’origine estinconnue. <strong>La</strong> dou<strong>le</strong>ur, si vive, <strong>le</strong>contraint à se coucher dans <strong>le</strong>noir, à fermer <strong>le</strong>s yeux pendantplus d’1 h 30, parfois deux. Letout dans <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce <strong>le</strong> plus total.Sa mère a été obligée d’organiserson travail en fonction de sonenfant. El<strong>le</strong> s’inquiète pour sasanté, pour ses résultats scolaires,excel<strong>le</strong>nts pour <strong>le</strong> moment.Depuis un mois et sa consultationau Réseau dou<strong>le</strong>ur installéau Centre Hospitalier deBesançon, Tom va - un peu -<strong>La</strong> Franche-Comté pionnièreUne solutiondans la dou<strong>le</strong>urMaux de tête ou de ventre inexpliqués,lombalgie, dou<strong>le</strong>urs post-opératoires oucancers : <strong>le</strong> réseau dou<strong>le</strong>ur Franche-Comtéest souvent <strong>le</strong> dernier rempart pour soignerla dou<strong>le</strong>ur. Ou à défaut la calmer.mieux. Le collégien est suivi par<strong>le</strong> docteur Frédérique <strong>La</strong>ssauge,responsab<strong>le</strong> du réseau dou<strong>le</strong>urpour <strong>le</strong>s jeunes au niveauFranche-Comté. Ce médecin estpionnier dans <strong>le</strong> traitement dela dou<strong>le</strong>ur de 0 à 18 ans, qu’el<strong>le</strong>traite depuis 1991.Ce mercredi, jour des enfants,Tom accompagné de Nadia samaman et de son petit frère Téoretrouve pour la seconde consultation<strong>le</strong> médecin.Premier bilan :“L’intensité desPrescrire <strong>le</strong>moins demédicaments.céphalées estmoins forte et el<strong>le</strong>sdurent moins longtemps.”Soulagementde la mamanqui a connu <strong>le</strong>Réseau sur <strong>le</strong>conseil de sonmédecin traitant.Lorsque <strong>le</strong> docteurFrédérique <strong>La</strong>ssaugereçoit sonpatient, el<strong>le</strong> n’a pas sa blouseblanche sur <strong>le</strong> dos. Ici, on soigne,certes, mais on soigne avec mesure: “Notre objectif est de prescrire<strong>le</strong> moins de médicaments,rappel<strong>le</strong> <strong>le</strong> docteur <strong>La</strong>ssauge quiprend <strong>le</strong> temps à chaque consultationde dialoguer. Les enfantsde 12-13 ans sont <strong>le</strong>s plus touchés.Et souvent, <strong>le</strong>s maux deventre apparaissent à la rentrée”rapporte <strong>le</strong> docteur. Pour <strong>le</strong> casde Tom, <strong>le</strong>s médicaments sontutilisés lors des crises. Pour despathologies plus graves, comme<strong>le</strong> cancer, la morphine est utilisée.Les prescriptions sont rég<strong>le</strong>mentées: l’aspirine ou <strong>le</strong>s antimigraineuxne se délivrent pasà n’importe quel âge.Si <strong>le</strong> Réseau dou<strong>le</strong>ur prend encharge <strong>le</strong> mal des enfants, il enfait de même avec <strong>le</strong>s adultes etpersonnes âgées. Seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>sméthodes diffèrent. Les médicamentsaussi. “Aujourd’hui,nous utilisons l’hypnose” déclare<strong>le</strong> docteur Girod, médecin pontissalien,président du Réseaudou<strong>le</strong>ur en Franche-Comté,<strong>le</strong>quel fédère <strong>le</strong>s établissementshospitaliers francs-comtois (1).Environ 600 patients par anviennent consulter après un mallié à une opération. Selon <strong>le</strong> président,la dou<strong>le</strong>ur est aujourd’huiun principe que <strong>le</strong>s médecinss’attel<strong>le</strong>nt à diminuer. Il ya vingt ans, on en parlait peu :“C’est même un droit du patientque de ne pas avoir mal” souff<strong>le</strong><strong>le</strong> docteur Girod. Pour 20 %, <strong>le</strong>spatients viennent pour des dou<strong>le</strong>urschroniques. Le reste soignedes pathologies plus lourdes.Dans un contexte de réductiondes coûts, ce réseau mettant enlien infirmières, médecins, kinés,chirurgiens, demande assez peud’investissement financier. “Nouspréférons faire circu<strong>le</strong>r nos idéesLe docteurFrédérique<strong>La</strong>ssaugedemande àTom (à gauche)d’écrire sur uncahier de bordses rêveset <strong>le</strong> ressentide ses dou<strong>le</strong>ursphysiques.pour soigner plutôt que faire circu<strong>le</strong>rnos patients” souff<strong>le</strong> <strong>le</strong> présidentdu Réseau dou<strong>le</strong>ur, heureuxqu’un vrai dialogue entre<strong>le</strong>s professionnels soit noué. Butfinal : que <strong>le</strong> patient n’ait plusmal. ■E.Ch.(1) : Montbéliard, Belfort, Pontarlier,Morteau, Do<strong>le</strong>, Vesoul,Lons-<strong>le</strong>-Saunier, Saint-Claude.Renseignements :http://www.reseaudou<strong>le</strong>urfc.fr/http://www.reseaudou<strong>le</strong>urfc.fr/ ou www.pediado<strong>le</strong>.org


ford.fr


40 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011ÉCONOMIEDOUBS<strong>La</strong> grande surface alimentairede la zonecommercia<strong>le</strong> de Doubss’est engagée depuis plusieursmois dans un dispositifprivilégiant <strong>le</strong>s fournisseurslocaux. Exemp<strong>le</strong> avec laviande.15 exploitations référenceHyper U joue la cartedes circuits courtsQuand <strong>le</strong>s acteurs de la grandedistribution, en l’occurrence tous<strong>le</strong>s patrons des magasins U deFranche-Comté, se positionnentsur <strong>le</strong> créneau des produitsrégionaux, ce n’est pas par purephilanthropie. Le terroir rassureet correspond de plus enLes producteurs laitiersà l’éco<strong>le</strong> de la viande bouchèreLe G.A.E.C. Bouriot à Levier figure parmi <strong>le</strong>s principaux fournisseursde viande bovine dʼHyper U. “On gère un atelier viandedepuis 1987. On a commencé avec du baby montbéliard avant desʼorienter davantage vers <strong>le</strong> charolais à partir de 2005”, expliqueDamien Bouriot. Lʼessentiel de la production partait alors à lʼexport.Le partenariat avec Hyper U Doubs remonte au printemps dernier.Il a bou<strong>le</strong>versé complètement la gestion de cet atelier. Pour satisfairelʼappétit de son gourmand client qui lui prend 2 à 3 bêtes parsemaine, <strong>le</strong> G.A.E.C. Bouriot a investi dans lʼextension du cheptelviande qui compte aujourdʼhui 150 têtes de bétail. “Cʼest simp<strong>le</strong>,on a triplé lʼeffectif. On a dû apprendre à sʼadapter aux besoins dumarché local ainsi quʼaux exigences bouchères dʼHyper U.”Un tournant pour ces producteurs laitiers qui nʼavaient pas tropces préoccupations à lʼesprit quand ils se contentaientdʼapprovisionner <strong>le</strong>s grossistes. “<strong>La</strong> grande difficulté dans ce secteur,cʼest de réussir à faire de la jeune vache sans quʼel<strong>le</strong> engraisse”,note Jean-Christophe Grattard. ■OYE-ET-PALLETplus aux attentes de la clientè<strong>le</strong>.<strong>La</strong> dynamique des circuitscourts n’est plus seu<strong>le</strong>mentl’apanage des petits producteursqui fonctionnent en ventedirecte. “On a toujours défendula culture de la fraîcheur desproduits”, souligne David Gagnepain,<strong>le</strong> patron d’Hyper U, enrappelant que son grand-pèrea démarré en vendant des fruitset légumes sur <strong>le</strong>s marchés.On trouve depuis longtempsdes spécialités franc-comtoisesdans <strong>le</strong>s rayons des grandessurfaces. Le plateau de fromagesjurassiens, du Pont, dessalaisons… David Gagnepainet ses collègues ont développédes partenariats avec des abatteurset des transformateursde viande et de produits laitierscomme la Chevillotte, <strong>le</strong>sMonts de Joux, Morteau Saucisseou encore la Ferme desCombes. <strong>La</strong> démarche nes’arrête pas là. “On souhaitaital<strong>le</strong>r plus loin en développantloca<strong>le</strong>ment des filièresd’approvisionnement en viandebovine et porcine”, poursuit<strong>le</strong> patron d’Hyper U qui a amorcéla pompe avec un membrede sa famil<strong>le</strong>. Celui-ci, agriculteurà Sombacour, lui fournitdes veaux de lait.Le réseau s’est vite étoffé à unequinzaine d’exploitations agrico<strong>le</strong>sdu secteur. Hyper U travail<strong>le</strong>aussi avec un é<strong>le</strong>veur deBief-d- Fourg spécialisé dansl’é<strong>le</strong>vage de porcs nourris aupetit-lait. Aujourd’hui, la moitiéde la viande commercialiséeà Hyper U provient de bêtes é<strong>le</strong>véesdans <strong>le</strong> Haut-Doubs. “Celareprésente chaque semaine 5 à6 bœufs, autant de veaux et 2 àCeux qui rêvent d’habiter autourdu lac doivent garder espoir. Ily a encore des possibilités de seprélasser en contemplant <strong>le</strong> coucherde so<strong>le</strong>il par un beau soir d’été. <strong>La</strong>preuve avec <strong>le</strong> prochain lotissementde Montperreux. “Ce projet a été conduiten partenariat avec la commune. Ilcomprend une trentaine de parcel<strong>le</strong>set associe des maisons individuel<strong>le</strong>s,jumelées et de l’habitat col<strong>le</strong>ctif”,explique Rémi Pel<strong>le</strong>grini, cogérant dePromotion Pel<strong>le</strong>grini.<strong>La</strong> demande est toujours aussi fortesur <strong>le</strong>s deux lacs qui attirent une clientè<strong>le</strong>touristique et des frontaliers quipréfèrent s’instal<strong>le</strong>r après Oye-et-Pal<strong>le</strong>tpour ne plus avoir à se “coltiner”<strong>le</strong> bouchon des Rosiers. Ce secteur privilégién’échappe pas à l’inflation foncière.“Le terrain faci<strong>le</strong>ment viabilisab<strong>le</strong>se vend jusqu’à 100 euros <strong>le</strong> m 2et, en lotissement, on n’a rien à moinsde 30 euros <strong>le</strong> m 2 .”Ces prix qui n’évoluent pas à la baissen’arrangent pas forcément <strong>le</strong>saffaires du promoteur d’Oye-et-Pal<strong>le</strong>tqui est aussi constructeur. “Si l’onfait de la promotion, c’est d’abord pourfournir du travail à l’entreprise qui3 porcs”, précise Jean-ChristopheGrattard, <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong>des achats au rayon boucherie.Les bêtes sont abattues à Pontarlier.Ce dont se félicite bienentendu Jean-Marc Bousset,l’exploitant de l’abattoir local.“L’arrivée d’Hyper U a permisde compenser la perte subie aprèsla réouverture de l’abattoir deChampagno<strong>le</strong>. Cet apport représente130 tonnes de viande paran, soit 10 % du tonnage globalde l’outil.” ■Est-il encore possib<strong>le</strong> debâtir autour du lac ?Idéa<strong>le</strong>ment situé entre Pontarlier et la bande rontalière, la vallée des deux lacsreprésente une niche immobilière encore très dynamique.Zoom sur un projet en cours mené par la société Pel<strong>le</strong>grini.Olivieret RémiPel<strong>le</strong>grinidevant<strong>le</strong> futur lotissementdeMontperreux.Joli point devue.Du clé en mainemploie une trentained’ouvriers. On netient pas à faire desprix de terrain tropé<strong>le</strong>vés.” Cette politiqueprend aussi en comptel’évolution desrég<strong>le</strong>mentations thermiquesde plus enplus exigeantes quisurenchérissent <strong>le</strong>prix de la construction.“On s’oriente versdes maisons pluspetites ou accolées auxLes rencontresavec <strong>le</strong>sproducteurslocaux font partiedu quotidiende Jean-ChristopheGrattard,<strong>le</strong> responsab<strong>le</strong>achat viande icien compagnied’Albert Bouriotet de DavidGagnepain.200logementsà construiresur 4 ans.normes B.B.C. avec un système deconstruction classique ou à ossaturebois”, poursuit Rémi Pel<strong>le</strong>grini.Le métier de promoteur subit lui aussi<strong>le</strong> poids des procédures administratives.“On n’a plus d’autre choixque d’anticiper et d’augmenter <strong>le</strong>nombre de projets. Promotion Pel<strong>le</strong>grinireprésente aujourd’hui un potentielde 200 logements à construire surquatre ans dans <strong>le</strong> Haut-Doubs”, ajouteOlivier Pel<strong>le</strong>grini. En maçonneriecharpente,l’entreprise Pel<strong>le</strong>grini réaliseenviron 3 millions de chiffred’affaires par an. ■


42 LA PAGE DU FRONTALIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011CONJONCTUREFaut-il s’en inquiéter,l’économie suisse, aprèsdes mois d’inso<strong>le</strong>nte vitalité,commence à tousser.En cette fin d’année2011, l’activité économique helvétiquea <strong>le</strong>vé <strong>le</strong> pied. Sur <strong>le</strong> plannational, ce phénomène s’expliquenotamment par <strong>le</strong> ra<strong>le</strong>ntissementmondial et la hausse du francsuisse qui a freiné <strong>le</strong>s exportationsdepuis plusieurs mois. Lesanalystes ne tab<strong>le</strong>nt pas sur unereprise immédiate de l’économiesuisse. “Le baromètre conjoncturel– il indique avec deux ou troismois d’avance l’évolution de laproduction (P.I.B.) - a encore subiun recul sensib<strong>le</strong> en octobre,annonçant un nouveau tassementde l’activité au quatrième trimestre”explique Claude Jeanrenaud,professeur d’économiepublique à l’Université de Neuchâtel.L’économie du canton de Neuchâtelsuit à peu près la mêmetendance que cel<strong>le</strong> du national.“El<strong>le</strong> a subi un coup de frein, sousl’effet du doub<strong>le</strong> choc de la surévaluationextrême du franc parCanton de NeuchâtelL’économie suissedonne des signesde faib<strong>le</strong>sseLe dernier rapport de conjoncture publié par <strong>le</strong>s autoritésneuchâteloises fait état d’un net ra<strong>le</strong>ntissement depuis l’étéet d’une perte de confiance des acteurs économiques.Dans cette conjoncture plutôt morose, l’horlogerie neuchâteloise résiste bien.rapport à l’euro et au dollar etdu net ra<strong>le</strong>ntissement dans <strong>le</strong>séconomies avancées. Mais depuisl’annonce par la Banque Nationa<strong>le</strong>Suisse d’un cours plancherdu franc suisse, <strong>le</strong> risque d’unechute bruta<strong>le</strong> de l’activité dans<strong>le</strong> canton s’est estompé” tempère<strong>le</strong> spécialiste. Mais, signe d’untemps plus morose, l’indice de lamarche des affaires – un indicecomp<strong>le</strong>xe qui reflète l’évolutiondes entrées de commandes,l’appréciation deschefs d’entreprise“<strong>La</strong>surévaluationextrême dufranc.”sur <strong>le</strong>s carnets decommandes etl’évolution de laproduction – achuté cet été “et ladétérioration s’estencore poursuivie.On observe aussiune dégradationde la positionconcurrentiel<strong>le</strong> desentreprises du canton.”En revanche,l’activité des entreprisesdu canton,notamment dansl’horlogerie, reste vigoureuse etla baisse des commandes ne s’estpas encore traduite par un reculde la production. “Neuchâtel résistemieux que l’économie suissedans son ensemb<strong>le</strong>” confirmeClaude Jeanrenaud.Selon <strong>le</strong>s branches, la disparitéest éga<strong>le</strong>ment importante.L’horlogerie résiste bien, mêmesi un nombre croissantd’entreprises constatent un reculdes entrées de commandes.Autreconstat rassurant : <strong>le</strong>s carnetsde commandes dans l’horlogeriesont encore bien garnis et la quasi-totalitédes entreprises semb<strong>le</strong>ntsatisfaites de <strong>le</strong>urs réservesde travail.À noter la place importantedes marchés émergentsdans la demande de produits horlogersqui est aussi un gage decroissance pour l’avenir. Toutn’est donc pas si gris dans <strong>le</strong>sprévisions économiques de cecanton où travail<strong>le</strong>nt des milliersde Français. L’horlogeriereste décidément un secteur àpart. ■J.-F.H.CANTON DE NEUCHÂTELStop aux reportsde charges cantona<strong>le</strong>sLes communes de <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds et de Val-de-Travers semobilisent. El<strong>le</strong>s sont prêtes à al<strong>le</strong>r jusqu’au référendumpopulaire. En Suisse aussi, <strong>le</strong>s questions budgétaires font débat.Ce phénomène serenouvel<strong>le</strong> depuis2008 de façon récurrente.Et <strong>le</strong>s communes<strong>le</strong>s plus visées réagissentaussi sur <strong>le</strong> même tempo.Sauf que la version 2011 desreports de charge tend à sedurcir, du moins la menacequ’el<strong>le</strong> laisse planer sur <strong>le</strong>sbudgets communaux. “Jusqu’àprésent, <strong>le</strong> Canton mandataitces reports de chargepour l’année suivante, ce quinous laissait <strong>le</strong> temps de réagiren adoptant <strong>le</strong>s mesuresd’économie adéquates. Le Cantonsouhaiterait désormais <strong>le</strong>spérenniser dès l’exercice 2012”,s’insurge Pierre-André Monnard.Le conseil<strong>le</strong>r communalresponsab<strong>le</strong> du dicastèredes finances à <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds regrette <strong>le</strong> manqued’échanges avec <strong>le</strong> Conseild’État.Ces transferts sans véritab<strong>le</strong>scompensations en terme decompétences s’appliquent principa<strong>le</strong>mentau niveau dusocial. Ils représentent globa<strong>le</strong>ment15 millions de francssuisses à répartir surl’ensemb<strong>le</strong> des communes ducanton. <strong>La</strong> Chaux-de-Fondsse verrait octroyer environquatre millions de francs decharges supplémentaires. “Cen’est pas forcément énormesur un total des charges communa<strong>le</strong>sproche de 200 millionsde francs, admet <strong>le</strong>conseil<strong>le</strong>r communal en dénonçant<strong>le</strong> caractère imposé dela mesure. C’est frustrant. Cetteannée, notre budget est déjàétabli et cela augmenteraitnotre déficit en grevant ainsi<strong>le</strong>s fonds propres de la Vil<strong>le</strong>.”<strong>La</strong> facture s’alourdirait de1,9 million de francs dans <strong>le</strong>Val-de-Travers qui compte11 000 habitants, contre38 000 à <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds.“On serait encore plus pénalisés.Ces mesures défavoriseraient<strong>le</strong>s communes où <strong>le</strong>shabitants sont déjà soumis àune forte pression fisca<strong>le</strong>”,complèteJean-Nat Karakash,conseil<strong>le</strong>r communal et responsab<strong>le</strong>des finances au Valde-Travers.Les deux communes se mobilisentensemb<strong>le</strong> pour réagir.El<strong>le</strong>s partagent pas mal desimilitudes sur <strong>le</strong> plan desrevenus fiscaux. Les capacitéscontributives de chaqueVil<strong>le</strong> reposent principa<strong>le</strong>mentsur la fiscalité des personnesphysiques. “C’est différent auLoc<strong>le</strong> ou à Neuchâtel qui ontplus de personnes mora<strong>le</strong>s”,explique Pierre-André Monnard.Si ces reports de chargesdevaient être appliqués, uneCommune comme cel<strong>le</strong> de Valde-Traversn’aurait d’autrechoix que d’augmenter <strong>le</strong>simpôts.“On est prêts à se battrepar tous <strong>le</strong>s moyens, y comprisen lançant un référendumpopulaire si <strong>le</strong> projetvenait à être validé par <strong>le</strong>Grand Conseil, annonce Jean-Nat Karakash qui ne pensepas être contraint à une tel<strong>le</strong>finalité. Jusqu’à présent <strong>le</strong>Par<strong>le</strong>ment a toujours dit non.”Dans l’hypothèse ultime duréférendum, <strong>le</strong>s deux Communesdevraient d’abordrecueillir 4 500 signatures sur<strong>le</strong> canton, <strong>le</strong> minimum requispour soumettre <strong>le</strong> projet àvotation populaire. “On contesteà la fois l’amp<strong>le</strong>ur de l’effortdemandé et <strong>le</strong> mode de répartition.Ces reports auraientpour effet d’aggraver encore<strong>le</strong>s disparités déjà très importantesentre <strong>le</strong>s communes enterme de ressources disponib<strong>le</strong>spour accomplir <strong>le</strong>s tâchespubliques.” ■F.C.Conseil<strong>le</strong>r communal chargé des financesà <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds, Pierre-André Monnardn’apprécie guère ces reports de charge sanssommation en provenance du canton.


LA PAGE DU FRONTALIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011 43ÉCONOMIEUn secteur qui tient bonL’horlogerie investit par millionsdans la Vallée de JouxAlors que l’économie se développe principa<strong>le</strong>ment autour desgrandes métropo<strong>le</strong>s, la Vallée de Joux fait office d’exception.Ici, dans cette région somme toute enclavée, <strong>le</strong>s grandes marquescomme Breguet ou Vacheron Constantin continuent d’investir.Alors que l’activité économiquesuisse lève <strong>le</strong> pied,l’horlogerie résiste. Nonseu<strong>le</strong>ment el<strong>le</strong> tient bon(et tant mieux), mais el<strong>le</strong> continuede prospérer dans un contextepourtant morose. Les grandesmarques du luxe ont visib<strong>le</strong>mentconfiance en l’avenir si l’on en croit<strong>le</strong>s investissements vertigineuxdans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s el<strong>le</strong>s s’engagent.Au printemps dernier, <strong>le</strong> groupeSwatch a annoncé qu’il investiraitcette année entre 200 et250 millions d’euros de francssuisses pour augmenter sa capacitéde production. Sur cette enveloppe,66 millions sont réservés àla prestigieuse manufacture Breguetde la Vallée de Joux. Cet été,c’est Vacheron Constantin, filia<strong>le</strong>du groupe Richemont qui a indiquéêtre prête à investir près de100 millions de francs suisses surtrois ans pour augmenter là encorel’outil de production, et dans larecherche et <strong>le</strong> développement.Ainsi, 30 millions de francs suissessont dédiés à la construction d’unbâtiment de 5 400 mètres carrésau Brassus qui permettra à lamarque de luxe de doub<strong>le</strong>r sa capacitéde production (N.D.L.R. :Vacheron Constantin loue pourl’instant des locaux au Sentier).Dans <strong>le</strong> même temps, <strong>le</strong> nombrede salariés doit passer de 150 à300.Décidément, la Vallée de Joux estun écrin pour l’horlogerie de luxe.Audemars Piguet, JaegerLeCoultre, Patek Philippe ou encorela manufactureMaintenircettedynamique.<strong>La</strong> Pierrette sedéveloppent danscette zone de montagne.“Il y a eu detrès gros investissementsces dernièresannées. Etd’autres sont encoreà venir. <strong>La</strong> croissancevient principa<strong>le</strong>mentd’entreprises quisont implantées làdepuis longtemps” observe ÉricDuruz, président de l’associationpour <strong>le</strong> développement de la Valléede Joux (A.D.A.E.V.). On recenseaujourd’hui sur ce territoire6 600 emplois tous secteurs confondus,dont 5 000 sont dénombrésdans <strong>le</strong> seul secteur horloger.Cette partie du canton de Vaudfait figure d’exception tant el<strong>le</strong>déjoue <strong>le</strong>s tendances actuel<strong>le</strong>s demigration de l’économie. Ce territoiresomme toute enclavé pourraitdissuader <strong>le</strong>s marques d’yinvestir. Or, c’est tout <strong>le</strong> contrairequi se passe. “<strong>La</strong> Vallée de Jouxest une exception dans un systèmeoù l’on constate que <strong>le</strong> développementéconomique se fait surtoutautour des grandes métropo<strong>le</strong>scomme Genève, Zurich ou Bâ<strong>le</strong>.Tout l’enjeu sera de maintenir cettedynamique dans la durée” poursuitÉric Duruz.Un des rouages indispensab<strong>le</strong>s decette mécanique est celui de lamain-d’œuvre qu’il faut former.Pour faire face aux besoins desentreprises, l’éco<strong>le</strong> technique dela Vallée de Joux s’est el<strong>le</strong> aussiagrandie afin d’augmenter sa capacitéde formation. Et puis il y a<strong>le</strong>s frontaliers qui n’ont pas beaucoupd’autres solutions que deprendre <strong>le</strong>ur voiture pour se rendresur <strong>le</strong>ur lieu de travail. Selon <strong>le</strong>président de l’A.D.A.E.V., la mobilitéest une question essentiel<strong>le</strong> àcourt terme, indissociab<strong>le</strong> del’évolution économique du secteur.Aujourd’hui, dans une région helvétiqueoù <strong>le</strong> foncier commence àmanquer, <strong>le</strong>s entreprises ontdavantage besoin de construiredes bâtiments pour y créer desemplois à haute va<strong>le</strong>ur ajoutée,que des parkings. Cette questionde la mobilité doit être envisagéesous un ang<strong>le</strong> transfrontalier. Unepremière initiative a été mise enplace pour éviter que tous <strong>le</strong>s salariésne viennent avec <strong>le</strong>ur véhicu<strong>le</strong>: <strong>le</strong> co-voiturage. El<strong>le</strong> a dumal à faire ses preuves mais el<strong>le</strong>a cependant <strong>le</strong> mérite d’exister.L’idéal serait d’al<strong>le</strong>r au-delà enmettant en place des transportsen commun publics (y compris ferroviaires)entre la France et laSuisse, entre la région pontissalienneet la Vallée de Joux. Unsujet auquel <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>sfrançaises ont à réfléchir.■T.C.VacheronConstantininvestit 30millions defrancs suissesdans un nouveaubâtiment.Le siège de lasociété àPlan-<strong>le</strong>s-Ouatesprès de Genèvedoit lui aussiêtre étendu dans<strong>le</strong>s prochainesannées.


44 Agenda<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011MUSIQUE - ROD BARTHET“Je revendiquemon imagede bluesman”Le 10 décembre, <strong>le</strong> guitariste pontissalien s’envo<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>sÉtats-Unis direction San Francisco où il enregistrera six titresde son prochain album en compagnie de musiciens du cru.Rencontre avec un bluesman so frenchy.Le musicienpontissalienassume sonétiquette debluesman.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> :Vousvous envo<strong>le</strong>z pour San Franciscopour enregistrer votrenouvel album. Pourquoi <strong>le</strong>sÉtats-Unis ?Rod Barthet : Je vais là-bas pourune expérience nouvel<strong>le</strong>. Ce voyageme dépaysera un peu, ça mefera du bien d’autant que <strong>le</strong> studioPrairie Sun où je vais est uneréférence. J’en profiterai pourrendre visite à un ami, PascalFaivre, qui est installé aux États-Unis, spécialisé dans la maçonneried’art, musicien à ses heures,avec <strong>le</strong>quel j’ai passé toute monenfance à Pontarlier.L.P.P. : L’esca<strong>le</strong> américaine est-el<strong>le</strong> unpassage obligé dans <strong>le</strong> parcours d’unchanteur de blues. Cela sonne-t-il commeun retour aux sources ?R.B. : Il y a une part d’exotismedans ce voyage. J’aurais pu faireplus simp<strong>le</strong> en allant à Parisoù il existe de très bons studiosd’enregistrement avec des personnescompétentes. Mais <strong>le</strong>sAméricains ont <strong>le</strong> rock dans <strong>le</strong>ursgènes. Ils ont un truc en pluspour faire sonner <strong>le</strong>s guitares etla batterie. C’est la sixième foisque je vais aux États-Unis. Maispour la première fois,j’enregistrerai avec des musiciensdu cru qui ont de bel<strong>le</strong>sréférences. Ils ont joué avec SherylCrow, P.J. Harvey ou TomWaits. L’ingénieur du son qui mesuivra a lui aussi une solide expérience.L.P.P. : Le frenchy que vous êtes a-t-illa pression ?R.B. : Les préparatifs du voyagene sont pas simp<strong>le</strong>s. Je l’avoue,je suis un peu tendu. J’ai unegrosse appréhension, mais toutdevrait bien se passer.L.P.P. : Al<strong>le</strong>z-vous enregistrer la totalitéde votre prochain album ?R.B. : Non. J’ai prévu d’enregistrerà San Francisco cinq ou six titresdu prochain album. Au mois demars, je poursuivrail’enregistrement en France desix autres chansons en compagniedes musiciens avec <strong>le</strong>squelsj’ai l’habitude de travail<strong>le</strong>r.L.P.P. : L’album devrait sortir quand ?R.B. : J’espère qu’il sortira en septembreou en octobre 2012. Unefois qu’il sera terminé, je démarcherai<strong>le</strong>s maisons de disque, cequi est compliqué en ce momentcompte tenu des difficultés auxquel<strong>le</strong>sest confronté <strong>le</strong> marchédu disque. D’ail<strong>le</strong>urs, pour compenserla chute des ventes, beaucoupd’artistes reviennent à lascène. Si aucune maison de disquene me suit, ce n’est pas grave, jeferai des concerts et je vendrail’album lors de ces spectac<strong>le</strong>scomme je l’ai souvent fait. Je faisde la musique avec mes tripes etavec mon cœur. Je ne travail<strong>le</strong>pas en fonction d’objectifs commerciaux.“Je fais dela musiqueavec mestripes.”L.P.P. : Quand est sortivotre précédent album“Sous une bonne étoi<strong>le</strong>”?R.B. : Il est sorti il ya deux ans. C’est àmon sens monmeil<strong>le</strong>ur album.Après sa sortie, ilm’a fallu du tempspour me remettre à composertant j’avais <strong>le</strong> sentiment du travailaccompli.L.P.P. :Vous collaborez avec Boris Bergmanqui écrit la plupart des textes devotre prochain album. C’est une va<strong>le</strong>urajoutée pour ce prochain disque ?R.B. : J’ai déjà collaboré avec BorisBergman il y a dix ans. QuandAlain Bashung est décédé, unartiste pour <strong>le</strong>quel il a beaucoupécrit, je l’ai appelé. Il était contentque je prenne de ses nouvel<strong>le</strong>s.De fil en aiguil<strong>le</strong>, on a renoué <strong>le</strong>contact. Il m’a écrit quatre textesen français pour mon prochainalbum et <strong>le</strong> cinquième est à venir.J’ai sollicité éga<strong>le</strong>ment GuillaumeAldebert pour qu’il m’écriveun texte. Il ne dit pas non, maispour l’instant il est très occupépar la sortie de son nouvel albumet une tournée qui s’annonce.22€<strong>le</strong>s 12 numéros1 an - 12 numérosau lieu de 26,40€2 NUMÉROSGRATUITMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin MAI 2010 N° 127 2 €ENQUÊTE SUR LE PHÉNOMÈNE“SEMONS L’ESPOIR”CommentcetteassociationduHaut-Doubsréussit à mobiliserautant la générositépublique ?SAINT-POINT p. 22Voie verte autour du lac :l’enquête bientôt ouverteAlors que <strong>le</strong>s travaux doivent être engagésdès l’année prochaine, <strong>le</strong> Conseil générals’apprête à lancer l’enquête publique autourd’un tracé qui ne fai toujours pas l’unanimité.LE DOSSIER p. 15 à 20France - Suisse :la fracture<strong>La</strong> population d’un côté de la frontière etl’emploi de l’autre. C’est en résumé la situationactue <strong>le</strong> des relations franco-suisses.Une vaste étude analyse <strong>le</strong> phénomène.ARGENT PUBLIC p. 35 à 37Le train de vie de nos élusL’épisode du voyage en Martinique d’AlainJoyandet, facturé 116 500 euros, continue à fairedes vagues. Au-delà de cet épisode fâcheuxpour l’élu régional, gros plan sur <strong>le</strong>s dépensesexcessives de nos élus locaux.Rédaction : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.comLe journal d’information qui aborde tous <strong>le</strong>s mois <strong>le</strong>s sujetsd’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société,actu, sport, vie associative et culturel<strong>le</strong>, dossier…Abonnement faci<strong>le</strong> et rapide :L’ÉVÉNEMENT en p. 4 à 6Société éditrice deMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin JUIN 2010 N° 128 2 €POLLUTION DANS LE HAUT-DOUBSLE GRAND DÉPOTOIRLE DOSSIER en p. 15 à 21COUP D’ECLAT<strong>La</strong>c Saint-Point,Loue, gouffres,tunnel de Jougne…Le point sur <strong>le</strong>sprincipaux sitespollués.DU 3 AU 26 JUIN 2010Lundi - Vendredi : 9h-12h 14h-19h, Samedi NON STOP. Fermé <strong>le</strong> mardi matin5, Rue Mervil <strong>le</strong>s Grands Planchants25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 09 00FAITS DIVERS p. 6Drame du C.A.P. Foot :l’émotion du présidentPie re Arbe<strong>le</strong>t reçoit <strong>le</strong> soutien de nombreuxclubs français suite à l’accident mortel du15 mai. Le club de Troyes a proposé d’organiserà Pontarlier un gala de solidarité.L’ÉVÉNEMENT p. 4 et 5Ces Pontissaliens quidébal<strong>le</strong>nt tout sur InternetSites Internet, blogs, pages personne <strong>le</strong>s,réseau social… Ils recherchent la célébrité ouveu<strong>le</strong>nt faire partager <strong>le</strong>ur passion. Avec parfoisdes dérives. Le point sur un phénomène.ÉCONOMIE p. 9Quel avenir pour Armstrong ?Le fabricant de plafonds a entamé un plan deréorganisation avec 25 suppressions de postesà la c<strong>le</strong>f. Ajustement “nécessaire”, <strong>le</strong> directeurde l’usine pontissalienne. Les syndicats commencentà montrer des signes d’impatience.5690 € *Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.comTTCELECTROMENAGERCOMPRISwww.mobalpa.com* voir <strong>le</strong>s détails de l’offr en magasinMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin AOÛT 2010 N° 130 2 € Wir <strong>le</strong>ben Autos : Nous vivons l’Automobi<strong>le</strong>. (1) Prix consei lé de l’OpelPêche, nature, navigation, peinture…À CHACUN SON LACReportage autour de Saint-Point,troisième lac naturelde FranceSPÉCIAL VACANCES Cahier spécial p.24 à 33Détente, animations, sorties :<strong>le</strong>s immanquab<strong>le</strong>s de l’étéDix pages spécia<strong>le</strong>s pour ne rien manquer desmei <strong>le</strong>ures animations de l’été dans <strong>le</strong> Haut-Doubs.• 5 places• Climatisationwww.opel.fr• Vitres é<strong>le</strong>ctriques avant• Ordinateur de bord.<strong>La</strong> qualité al<strong>le</strong>mandeà partir de 8 990 € (1) .• Radio CD MP3Crédit Auto sur 60 mois avec un apportde 250 €. 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O fre réservée aux particuliers, non cumulab<strong>le</strong>avec d’autres o fres en cours, valab<strong>le</strong> pour toute commande et livraison du01/07/2010 au 30/09/2010 d’une Opel Agila Enjoy 1.0 essence ou GPL neuve, dans lalimite de stocks disponib<strong>le</strong>s chez <strong>le</strong>s Distributeurs Opel participants. (2) O fre definancement sous forme de Crédit Classique a fecté liée à une vente et réservée auxparticuliers, valab<strong>le</strong> pour toute command entre <strong>le</strong> 01/07/10 et <strong>le</strong> 30/09/10 d’uneCOUP DEFOUDREOpel Agila neuve. Coût total du crédit : 2 037,80 € dont 174,80 € de frais de dossier(2% du montant financé) inclus dans la première mensualité. Montants expriméshors assurances facultatives. Financement minimum de 5 000 €. Disponib<strong>le</strong> chez <strong>le</strong>sDistributeurs Opel présentant ce financement, sous réserve d’acceptation dudossier par GMAC Banque S.A. au capital de 8 164 186 €, siège social : 1, av duMarais 95100 Argenteuil – RCS Pontoise 562 068 684 - Immatriculation ORIASn°07009184 (www.orias.fr) et après expiration du délai légal de rétractation. Tarifau 01/07/2010. Conso mixte gamme Agila (l/100 km) : 4.5/5.9 et CO 2 (g/km) : 108/142.Modè<strong>le</strong> présenté : Opel Agila Enjoy 1.0 avec option Pack Sty<strong>le</strong> et peinture méta liséeau prix consei lé de 9 680 €, remise de 2 400 €, bonus de 100 € et prime à la casseOpel de 1 000 € déduits.Rédaction et publicité : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com- RCS 353092539 Nante reÀ l’intérieur de ce numéro, <strong>le</strong> CATALOGUE OFFICIEL DU SALON HABITAT DÉCO ET JARDINS - Micropolis - du 22 au 25 octobre 2010Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin OCTOBRE 2010 N° 132 2, 20€L’ÉVÉNEMENT en p.6 à 8COMMERCE p.2C’est officiel :“Décathlon arriveà Pontarlier !”DU 23 SEPT AU 16 OCT 20106 modè<strong>le</strong>sà moins deLE DOSSIER p.17 à 22<strong>le</strong> Haut-Doubs,terre bénie del’agriculture6 000 €*OÙ PASSENTVOS IMPÔTS ?Taxe d’habitation, endettement :LE CLASSEMENT DE TOUTESLES COMMUNES DU HAUT-DOUBSELECTROMENAGERRédaction : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.comTTC* voir conditions en magasinFISCALITÉ LOCALECOMPRISDes Montbéliardes qui s’exportent de plusen plus, un lait A.O.C. qui se vend à prix d’or,un savoir-faire qui s’expose encore dans <strong>le</strong>scomices, <strong>le</strong> Haut-Doubs faire figured’exception dans <strong>le</strong> paysage agrico<strong>le</strong> français.Les Grands PlanchantsPONTARLIER03 81 39 09 00HORAIRES :■ lundi au vendredi9h - 12h et 14h - 19h■ Fermé <strong>le</strong> mardi matin■ Samedi 9h - 18hsans interruptionwww.mobalpa.com


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 201145Rende z-VousPhotographiesPontarlier, au fil des saisonsCette exposition, c’est cel<strong>le</strong> des Pontissaliens. En effet, la Vil<strong>le</strong> de Pontarlier avait lancé un grandconcours ouvert à tous entre février et septembre dernier. Chacun était invité à laisser libre coursà son imagination pour immortaliser une partie du patrimoine naturel, architectural ougastronomique local, à l’échel<strong>le</strong> de la vil<strong>le</strong> ou de la C.C.L. Parmi <strong>le</strong>s quelque 400 photos reçues, <strong>le</strong>jury a procédé à un choix des 41 meil<strong>le</strong>ures à ces yeux. Ces 41 clichés (un par participant) serontexposés à l’annexe des Annonciades du 10 au 24 décembre. Ou comment <strong>le</strong>s Pontissaliens voientils<strong>le</strong>ur vil<strong>le</strong>. Original. Les meil<strong>le</strong>urs photographes seront récompensés.EXPOSITION PHOTO DU 10 AU 24 DÉCEMBRE (SAUF LES 12 ET 13)ANNEXE DES ANNONCIADES À PONTARLIER - ENTRÉE LIBREL.P.P. : Il y a quelques annéesvous vouliez vous détacher del’étiquette de bluesman pourglisser plus vers la variété. Oùen êtes-vous dans votre quêted’identité ?R.B. : J’ai accepté <strong>le</strong> faitd’être un bluesman. Je l’aiassimilé. J’ai cette étiquettequi me col<strong>le</strong> à la peau etje l’assume. Si je devaisdéfinir mon sty<strong>le</strong>, je diraiscependant qu’il est plutôtpop et fortement teinté de“Je suisattaché àPontarlier.”blues et de rhythm and blues. Avec cetalbum, j’enfonce <strong>le</strong> clou et je revendiquemon image de bluesman.L.P.P. : N’est-ce pas trop diffici<strong>le</strong> d’exister en tantque musicien de blues dans un paysage musicalpresque entièrement dédié à la variété ?R.B. : Oui c’est compliqué. À partir dumoment où on vous col<strong>le</strong> une étiquette,c’est diffici<strong>le</strong>. Mais <strong>le</strong> blues est particulier.C’est une musique universel<strong>le</strong> quiRod Barthet a20 ans demétier, autantd’années depassionpour <strong>le</strong> blues.ne se démode pas, et qui a un public fidè<strong>le</strong>.Partout dans <strong>le</strong> monde, il y a une placepour <strong>le</strong> blues.L.P.P. : Où pourra-t-on vous voir sur scène en2012 ?R.B. : Deux concerts sont programmésdont un à Belfort à la Poudrière et l’autreà Besançon à la Rodia. Il y aura sansdoute une date à Pontarlier.L.P.P. : N’est-ce pas handicapant d’être installéà Pontarlier pour mener une carrière d’artiste etnouer des contacts ?R.B. : Je suis plus que jamais attaché àcette vil<strong>le</strong>. Je vis là avec ma famil<strong>le</strong>.Lorsque je dois me rendre à Paris, jeprends <strong>le</strong> T.G.V. Je pars <strong>le</strong> matin et jereviens <strong>le</strong> soir. C’est simp<strong>le</strong> et pratique.J’espère d’ail<strong>le</strong>urs que la S.N.C.F. ne supprimerapas <strong>le</strong> T.G.V. Pontarlier-Paris.Si tel devait être <strong>le</strong> cas, je ne pourraisque <strong>le</strong> déplorer car beaucoup de personnesempruntent ce train. ■Propos recueillis par T.C.BULLETIN D’ABONNEMENTBul<strong>le</strong>tin à remplir et à retourner accompagnéde votre règ<strong>le</strong>ment à l’adresse suivante :<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> -B.P. 83 143 - 5 bis, Grande Rue - 25500 MORTEAU CEDEX1 an (12 numéros)= 22€au lieu de 26,40€ soit 2 NUMÉROS GRATUITS2 ans (24 numéros)= 42€au lieu de 52,80€ soit 5 NUMÉROS GRATUITSNomPrénomN°/RueCodeTél.E-mail :Vil<strong>le</strong>En application de l’artic<strong>le</strong> 27 de la loi du 6 janvier 1978, <strong>le</strong>s informations ci-dessus sont indispensab<strong>le</strong>s au traitement de votre commande et sont communiquéesaux destinataires la traitant. El<strong>le</strong>s peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>.Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.LivreDe l’Égypte au Crêt Moniot…Original ouvrage que celui signé Élisabeth Bohnke, originaire du secteur (Sau<strong>le</strong>s). El<strong>le</strong> vitau Caire depuis 6 ans. Considérée là-bas “probab<strong>le</strong>ment comme une femme bizarre” dit-el<strong>le</strong>, car“on ne voit jamais une femme vivre seu<strong>le</strong>.” Un de ses manuscrits qui dormait dans ses archivesvient d’être édité : “Les sorciers du Crêt Moniot”. L’action se dérou<strong>le</strong> à Arc-sous-Cicon. Une fictionoù se mê<strong>le</strong>nt fantastique et suspense avec une pincée des usages francs-comtois. L’histoiretrucu<strong>le</strong>nte décrit la réaction d’un groupe de villageois craignant l’envahissement abusif par untourisme de masse. Élisabeth Bohnke a été inspirée par <strong>le</strong> projet des éoliennes au Crêt Moniot.LES SORCIERS DU CRÊT MONIOT - ÉDITIONS EDILIVRE.COMÉLISABETH ROLLIER (PSEUDONYME) - CONTACT : ELISABOH@HOTMAIL.FRLivreArc-sous-Cicon ressuscitéLes éditions Lorisse viennent de rééditer un ouvrage paru en 1927 et signé Marcel Jouffroy,intitulé “Essai historique sur la commune d’Arc-sous-Cicon”, paru en 1927. Il prend place dans lacélèbre col<strong>le</strong>ction “Monographies des vil<strong>le</strong>s et villages de France”.L’auteur y raconte <strong>le</strong>s débuts de ce village aujourd’hui sauget, qui vit probab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> jour sous ladomination franque, alors que <strong>le</strong>s hommes fuyaient la société barbare. <strong>La</strong> bel<strong>le</strong> et ferti<strong>le</strong> plaine,voisine de la grande voie romaine, attira alors <strong>le</strong>s colons qui conservèrent <strong>le</strong>s terres qu’ils avaientdéfriché. Ainsi démarre la longue histoire de ce village liée à la famil<strong>le</strong> de Cicon dont <strong>le</strong> nomapparaît pour la première fois dans une charte qui date de 1049.ESSAI SUR LA COMMUNE D’ARC-SOUS-CICON ET SES SEIGNEURS - MARCEL JOUFFROYÉDITIONS LORISSE - 54 EUROS (“PRIX JUSTIFIÉ” PLAIDE L’ÉDITEUR)Marionnettes“Cendrillon et ses crocks”Un spectac<strong>le</strong> tout public, dès 5 ans. Cendrillon, souillon sous la tyrannie d’une bel<strong>le</strong>-mère… et dedeux sœurs vipères ! Une invitation au bal. Jusqu’ici, rien d’anormal… sauf quand la compagniede “<strong>La</strong> Pou<strong>le</strong> qui tousse” décide d’y ajouter un dragon, un chevalier, de la Tecktonic et autresgrains de folie. Alors là, se met à souff<strong>le</strong>r un vent de magie. Un spectac<strong>le</strong> de marionnettes drô<strong>le</strong> etémouvant. Entrée libre.Bil<strong>le</strong>ts à retirer à la Maison de Quartier des Pareuses, à la M.P.T. des Longs Traits, à la M.J.C.des Capucins ou au Centre Berlioz.MERCREDI 14 DÉCEMBRE À 14 H 45 - THÉÂTRE BERNARD-BLIER À PONTARLIERRENSEIGNEMENTS AU 03 81 39 02 09Livre60 recettes pour60 vins du JuraSavoureux ouvrage signé Jean-Claude Barbeaux. Leconcept : soixante vins du Jura différents pour accompagner60 recettes signées des plus grands chefs jurassiens.D’un coup, au fil des pages de ce livre, l’originalité de cevignob<strong>le</strong> apparaît comme une évidence. Il n’y a passimp<strong>le</strong>ment des vins blancs ou rouges, voire rosés, des vinseffervescents ou des vins de liqueur, il y a pour chaquecou<strong>le</strong>ur des assemblages, des vinifications, des choix devignerons qui épatent. À cela s’ajoutent <strong>le</strong> vin jaune et <strong>le</strong> vinde pail<strong>le</strong>, deux vins portés en héritage.Tant de diversité méritait d’être accordé avec autant desaveurs. C’est ce que ce livre propose en associant à chaquefois un vin et une recette. Des recettes, y compris denombreux desserts, imaginées par des chefs jurassiens dont<strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>s sont souvent dressées à quelques arpents des vignes <strong>le</strong>s plus proches. Des cuisiniers quiconnaissent si bien <strong>le</strong>s vignerons, une harmonie qui cou<strong>le</strong> de source.60 RECETTES POUR 60 VINS DU JURA - ÉDITIONS DU BELVÉDÈRE -22,50 EUROS


46AGENDA <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 2011HUMOURLe spectac<strong>le</strong> “Haut-débit”<strong>La</strong> Made<strong>le</strong>ine Proust :dernière tournée ?L’emblématique paysanne créée par Lola Sémonin faitesca<strong>le</strong> pour la dernière fois dans la région avec sondernier spectac<strong>le</strong> “Haut débit”. En attendant de fêter<strong>le</strong>s trente ans de sa Made<strong>le</strong>ine.<strong>La</strong> Made<strong>le</strong>ineest en p<strong>le</strong>ineforme.Un petit tour à Pontarlier <strong>le</strong> 26 janvier,un autre à Besançon <strong>le</strong>11 février,et la Made<strong>le</strong>ine Prousttirera <strong>le</strong> rideau… provisoirement. Carce personnage ne peut pas mourir. <strong>La</strong>paysanne du Haut-Doubs née dansl’esprit de Lola (<strong>La</strong>urence) Sémonin en1983 n’a pas pris une ride depuis <strong>le</strong>début. On sait qu’el<strong>le</strong> a dans <strong>le</strong>s 75 ans,depuis toujours et pour toujours. Et toujoursen forme.El<strong>le</strong> <strong>le</strong> montrera une dernière fois enFranche-Comté dans son dernier spectac<strong>le</strong>,“Haut-débit”. Le soc<strong>le</strong> de ce spectac<strong>le</strong>,c’est tout ce quiamène la Made<strong>le</strong>ine àpar<strong>le</strong>r de l’autre, de discriminations,des préjugéset des a priori. <strong>La</strong>paysanne de Derrière<strong>le</strong>s-GrasrencontreKamel, un jeune Beurauquel el<strong>le</strong> va s’attacheravant de lui transmettrel’héritage d’une culturedu terroir.<strong>La</strong> relation estune confrontation de“Les trenteans de laMade<strong>le</strong>ineen 2013.”Un des petitsbonheurs deLola Sémonin :“Faire de laméditation, resterassise entail<strong>le</strong>ur, immobi<strong>le</strong>,à écouterma respiration,sans penser àrien” dit-el<strong>le</strong>.deux mondes qu’a priori tout oppose.Il y a d’abord une différence de générations.Puis il y a <strong>le</strong> langage, celui dela rue d’un côté, et de l’autre, celui dela campagne franc-comtoise, <strong>le</strong> premierétant aussi argotique que <strong>le</strong> second. Lemélange des genres est drô<strong>le</strong>.Si ce sont <strong>le</strong>s deux dernières représentationsde la Made<strong>le</strong>ine en terre comtoise,ses pérégrinations ne s’arrêterontpas pour autant. El<strong>le</strong> poursuivra sur<strong>le</strong>s routes de France et à Paris avec cespectac<strong>le</strong>, avant de trouver à nouveaul’inspiration pour un ultime (?) vo<strong>le</strong>t.“Ce sera pour <strong>le</strong>s trente ans de la Made<strong>le</strong>ine,en 2013, confie Lola Sémonin. J’aitrouvé <strong>le</strong> concept récemment :je la remettraidans sa cuisine, comme dans <strong>le</strong> premierspectac<strong>le</strong>, mais dans une cuisinerevisitée, avec tous <strong>le</strong>s gadgets de 2013.Ce futur spectac<strong>le</strong> commence à mûrirdans ma tête.”Lola Sémonin poursuit en parallè<strong>le</strong> sesautres grands rêves :un nouveau roman,et <strong>le</strong> projet qui lui tient à cœur depuisplus de vingt ans : terminer son film“Le Nid du Fol”. Entre-temps, el<strong>le</strong> espèreconvaincre <strong>le</strong>s “incontournab<strong>le</strong>s”médias parisiens que la Made<strong>le</strong>ine estbien vivante, et en p<strong>le</strong>ine forme. “Je suisun peu isolée, je ne fais pas beaucoupde prime-time reconnaît-el<strong>le</strong>. Ceci dit,je n’ai rien à envier aux petits jeunesqui font du stand-up. L’humour, c’est unpeu comme un film de comédie. Il n’ade force que quand il est contrebalancépar de l’émotion.” De l’émotion,sa Made<strong>le</strong>ineen a toujours à revendre. Et çafait bientôt trente ans que ça dure. ■J.-F.H.<strong>La</strong> Made<strong>le</strong>ine Proustdans “Haut-débit”Pontarlier jeudi 26 janvier à20 h 30 espace PournyRenseignements : 03 81 46 54 69ou 03 81 46 48 33Besançon samedi 11 février à20 h 30 au Théâtre musicalRenseignements au 03 81 81 11 11ou 03 81 54 20 47Placement numérotéPONTARLIERMarchéde NoëlDu 9 au 24 décembre 2011Place d’Arçonde 11h à 19h3024 décembre, fermeture à 17h


LE PORTRAIT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 146 - Décembre 201147SAINTE-COLOMBESé<strong>le</strong>ction par consanguinitéÉ<strong>le</strong>veurde pigeon à…Sainte-ColombeRoger Michel-Amadry écume <strong>le</strong>sconcours d’animaux de basse-cour.Rencontre avec <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur é<strong>le</strong>veurfrançais de pigeons carneau.Le coup d’œil de l’é<strong>le</strong>veurs’apparente assez au coup decrayon de l’illustrateur. Quand<strong>le</strong> don se combine à la passion,c’est plus faci<strong>le</strong>. “Le bonfonctionnement d’un é<strong>le</strong>vage repose à80 % sur l’observation”, confirme RogerMichel-Amadry, parfaitement dans sonélément au milieu de ses pigeons, pou<strong>le</strong>tset lapins de concours.D’un seul regard, il sait reconnaître <strong>le</strong>futur champion du piètre représentantde la race. Lequel passera vite à la cassero<strong>le</strong>,ce qui n’interfère pas sur sesqualités gustatives, étant nourri comme<strong>le</strong>s autres <strong>le</strong> plus naturel<strong>le</strong>ment dumonde. “<strong>La</strong> ration de base est constituéede graines de pois, blé, maïs, sorgho.J’ajoute du tournesol qui enrichitla plume.”<strong>La</strong> pou<strong>le</strong>aux œufsd’or.Issu d’une famil<strong>le</strong>d’agriculteurs installée àArc-sous-Montenot, RogerMichel-Amadry a grandidans l’univers de la fermedu Haut-Doubs. “Cheznous, on a toujours eu despigeons.” De quoi conforterune vocation qui resterapourtant un loisir. Lespoils et <strong>le</strong>s plumes, c’estd’abord pour s’amuser.Roger exercera toute sa viedans la menuiserie-charpente.Il est venu à Sainte-Colombeen 1956 pour apprendre <strong>le</strong>métier chez l’un de ses frères. Peut-onrêver meil<strong>le</strong>ure destination que Sainte-Colombepour un é<strong>le</strong>veur de pigeons ?L’apprenti menuisier semb<strong>le</strong> apprécierl’air du pays. De retour de la guerred’Algérie en 1959, il s’y instal<strong>le</strong> définitivement,trouve sa colombine à luiet fonde sa petite famil<strong>le</strong>. D’autres prioritésà assumer avant de songer à assouvirses passions. Le déclic viendra en1969 lors de l’acquisition d’une ancienneferme au centre de Sainte-Colombe.“J’ai débuté avec deux races depigeons : <strong>le</strong>s strasser et <strong>le</strong>s bouvreuils”,explique Roger. Il adhère à la sociétéfranc-comtoise des amis de la bassecour.Secrétaire, trésorier, présidentpendant 5 ans, il occupe à peu prèstoutes <strong>le</strong>s fonctions. Il lui incomberapar exemp<strong>le</strong> l’organisation du concoursde Besançon qui se tient chaque annéependant la foire à Micropolis.Le flair de l’é<strong>le</strong>veur ne suffit pas toujoursà sécuriser son cheptel, jamaisà l’abri de l’appétit des prédateurs. En1974, une fouine réussit à se glisserdans la volière des Strasser. Résultat :une cinquantaine de victimes. Le traumatismeest tel que l’é<strong>le</strong>veur abandonnecette race au profit des Carneauet des Lynx de Pologne b<strong>le</strong>u maillé. Sapréférence va clairement au premier.“Le carneau est une race très ancienneoriginaire du nord de la France etRogerMichel-Amadryélève aussi despou<strong>le</strong>s et des coqsde race “Maransnoir cuivré”.de la Belgique. C’est un très bon pigeonde travail.” Cette race comprend plusieursvariétés qui se différencient suivantla cou<strong>le</strong>ur et <strong>le</strong>s marques : rougeà croupion, jaune uni, jaune à épau<strong>le</strong>tte…Toute la difficulté réside d’ail<strong>le</strong>urs dansl’art de pérenniser ces marques d’unegénération à l’autre. Pour y parvenir,l’é<strong>le</strong>veur de Sainte-Colombe privilégiela sé<strong>le</strong>ction par consanguinité. “Je saisbien que cela ne plaît pas à tout <strong>le</strong> monde.Mais il y a une façon de faire. Travail<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s lignées en consanguinité permetd’avoir de la stabilité dans <strong>le</strong>srésultats.” Chacun sa méthode. Cel<strong>le</strong>de Roger Michel-Amadry semb<strong>le</strong> efficiente.Ses pigeons carneau ont remportédes dizaines de titres nationauxen individuels ou en lot.Ces résultats concrétisent des annéesde travail. <strong>La</strong> progression se mesureaussi en densité. “Depuis que j’ai commencé<strong>le</strong> pigeon carneau, <strong>le</strong> tauxd’individus compétitifs est passé de 5 %à plus de 50 %. Dans ce métier, il fautsavoir être persévérant.” Roger élèveentre 400 et 500 pigeonneaux par an.Il est aussi spécialisé dans <strong>le</strong>s lapinsargentés anglais bruns, et argentésanglais noirs. Neuf titres de championde France à la c<strong>le</strong>f. Ce perfectionnisteen pince aussi pour <strong>le</strong>s pou<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>spou<strong>le</strong>ts de race “Marans noir cuivré”.“On dit que c’est la pou<strong>le</strong> aux œufs d’orcar la coquil<strong>le</strong> est de cou<strong>le</strong>ur chocolat.”A Pâques, c’est plus pratique. ■F.C.


12345789610121114151318171621Les commerçants labellisésen qualité d'accueilà Pontarlier - Mont-d'Orvous souhaitent de bonnes fêtes de fin1920!d'annéeCommunication CCI Territoria<strong>le</strong> du Doubs - 12/2011 - Photos : <strong>La</strong>urent Cheviet1 - Ecrin de Femme, robes de mariées & accessoires2 - Assurances Chardon3 - Simp<strong>le</strong>ment Chocolat coiffure mixte et esthétique5 - PAP Huguenin, prêt à porter6 - Why Not, coiffure mixte7 - <strong>La</strong> Douceur en Cou<strong>le</strong>ur, linge de maison et broderie8 - Sport Aventures9 - Amavue Optique10 - Luminaires Germain11 - Ju<strong>le</strong>s et Julie, prêt à porter & chaussures enfants12 - Parfumerie Anne-Charlotte Métabief14 - Cuisines Semin 16 - Salon Maryse, coiffure mixte17 - Optique Gresset18 - Fémina, lingerie mixte19 - Bonnet Traiteur, boucherie-charcuterie, traiteur 21 - Audition Santé Morelwww.qualitecommerce.fr

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