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Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin SEPTEMBRE 2010 N° 131 2 €FAITS-DIVERS, POLITIQUE, INSOLITE, SPORT…LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT FAITL’HISTOIRE DU HAUT-DOUBS50 ANSD’ACTUALITÉL’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7Économie : reprisetimide en Suisse voisineMême si <strong>le</strong> taux de chômage est repassé sousla barre des 4 %, il est encore trop tôt pourpar<strong>le</strong>r de reprise robuste de l’économie suisse.Cependant, l’horlogerie tire son éping<strong>le</strong> du jeu.ENVIRONNEMENT p. 24De moins en moins depoissons dans la LoueLes premiers résultats du grand inventaire depoissons réalisé au cours de l’été dans laLoue confirment une baisse du cheptel,surtout au niveau d’Ornans et de Cléron.LE DOSSIER en p. 15 à 20Le 12 janvier 1995,<strong>le</strong> musée de Pontarlierétait réduit en cendrespar un incendie.POLITIQUE p. 13Des vagues à <strong>La</strong> RivièreUn chef d’entreprise de <strong>La</strong> Rivière-Drugeondénonce l’opposition systématique de la communeà ses projets de développement.Une confrontation en forme de règ<strong>le</strong>mentde comptes. Polémique.Victoria*Le moins cher, hors "promo" et "prix nets" jusqu'au 11.09.1064, rue de la République - PONTARLIERRédaction et publicité : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.com


2<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010ÉditorialClivageRoms, gitans, bohémiens, gens du voyage…Ces sujets que tout <strong>le</strong> monde mélangeont été <strong>le</strong> cocktail explosif de lʼété àplusieurs échel<strong>le</strong>s. Loca<strong>le</strong> dʼabordpuisque, cʼest une habitude, <strong>le</strong> passageestival des communautés de gensdu voyage a suscité auprès de plusieursmunicipalités loca<strong>le</strong>s de vives réactions.Vives, mais justifiées. Car gens du voyageou pas, il sʼest agi en lʼoccurrencedʼoccupation illéga<strong>le</strong> de terrain (à Besançondébut juil<strong>le</strong>t), ou de graves dégradationsde matériel. On <strong>le</strong> constate encoredans quelques aires dʼaccueil duDoubs. <strong>La</strong> réaction des élus locaux estdonc appropriée dans <strong>le</strong> sens où cenʼest pas lʼorigine de ces non-sédentairesou la communauté quʼils représentent,mais bien <strong>le</strong>s infractions commisesqui sont pointées du doigt. Biensûr, lʼamalgame opéré aujourdʼhui entrela question récurrente de lʼaccueil desgens du voyage, casse-tête de bien desmunicipalités partout en France (y compris<strong>le</strong>s grandes métropo<strong>le</strong>s comme Bordeaux)et cel<strong>le</strong>, beaucoup plus gravedes Roms aujourdʼhui, puise ses racinesau plus profond de lʼinconscient col<strong>le</strong>ctif.Car la méfiance au mieux, la persécutionet même lʼextermination desRoms, ne date pas dʼhier. Au XV ème sièc<strong>le</strong>déjà, <strong>le</strong>s premiers décrets chassant cettecommunauté sans attaches véritab<strong>le</strong>shors <strong>le</strong>s murs des vil<strong>le</strong>s stigmatisaientdéjà cette population. Si <strong>le</strong> sujet est sisensib<strong>le</strong> aujourdʼhui, à tel point que <strong>le</strong>Saint-Siège lui-même sʼen est mêlé,cʼest quʼil renvoie aux plus sombresheures de lʼHistoire qui a trouvé son sordideapogée lors de lʼHolocauste. Lesréactions sont excessives en tout pointcar il ne sʼagit pas comme on a pulʼentendre dʼune dérive sécuritaire de laFrance, qui ne fait fina<strong>le</strong>ment quʼappliquerdes règ<strong>le</strong>s nationa<strong>le</strong>s et même européennesen matière dʼimmigration. Maissi <strong>le</strong> sujet divise, cʼest que lʼon touchelà aux fondements de la Républiquefrançaise qui se glorifie depuis plus dedeux cents ans dʼêtre la lumière du mondeen matière dʼhumanisme. Il nʼen apas fallu plus à la gauche en pannedʼidées pour bondir sur cet opportunsujet de clivage. Au fait, “rom” signifielittéra<strong>le</strong>ment “être humain”. Qui sʼen souvient? Peut-être pas M. Sarkozy qui setrompe lourdement en faisant de cesujet, la sécurité, <strong>le</strong> soc<strong>le</strong> dʼune futurecampagne é<strong>le</strong>ctora<strong>le</strong>. Les Français nesont plus dupes. Sait-il dʼail<strong>le</strong>urs queson patronyme serait dʼorigine typiquementrom… ? ■Jean-François HauserPOLITIQUECandidat aux cantona<strong>le</strong>sL’INTERVIEW DU MOISFrançois Mandil :“Le temps de la figuration est terminé”Le <strong>le</strong>ader des Verts à Pontarliercompte bien peser non seu<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong> débat, mais dans <strong>le</strong>paysage politique local. Il l’affirme :l’écologie devra arriver au pouvoir.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Avec un P.S. plus que discretau conseil municipal, est-ce vous <strong>le</strong> nouveau <strong>le</strong>ader del’opposition à Pontarlier ?François Mandil : Ce serait présomptueux de dire cela.Les socialistes et nous avons des façons différenteset complémentaires de s’opposer. Ce qui est clair,c’est que la gauche n’arrive pas à percer à Pontarlierdepuis quinze ans. Notre objectif est que <strong>le</strong>sécologistes deviennent majoritaires dans cette vil<strong>le</strong>.Les choses peuvent évoluer très vite en quatreans, d’ici <strong>le</strong>s prochaines municipa<strong>le</strong>s. Patrick Genrejouait toujours sur sa neutralité mais en se présentantsur la liste Joyandet, il a fait définitivementtomber <strong>le</strong>s écail<strong>le</strong>s que <strong>le</strong>s gens avaient devant<strong>le</strong>s yeux. Nous avons quatre ans pour convaincreque l’écologie peut devenir majoritaire à Pontarlier.Pour nous, <strong>le</strong> temps de la figuration est fini.L.P.P. : Il y a des échéances avant 2014, ce sont <strong>le</strong>s cantona<strong>le</strong>s.Serez-vous candidat dans <strong>le</strong> canton de Pontarlier ?F.M. : Certainement. Christian Bouday ne fait pasl’unanimité, y compris à gauche où on ne l’a pasvraiment trouvé présent sur <strong>le</strong> canton. Il est doncnormal que l’écologie ait un candidat. En plus, il ya des sujets comme l’aménagement touristique duHaut-Doubs pour <strong>le</strong>squels nous ne sommes pas dutout d’accord avec lui.L.P.P. : Parlons d’un sujet d’actualité qui place certains écologistesdans une situation délicate : <strong>le</strong>s destructions de plantsO.G.M., comme <strong>le</strong> mois dernier dans des vignes alsaciennes.Vous vous revendiquez toujours comme faucheur volontaire?F.M. : Complètement. D’ail<strong>le</strong>urs, j’aurais dû al<strong>le</strong>r enAlsace mais la date a été anticipée et je n’étais plusdisponib<strong>le</strong>.L.P.P. : Cela ne vous dérange pas d’être hors-la-loi ?F.M. : C’est toujours un cas de consciencemais s’il y avait à <strong>le</strong> refaire, je <strong>le</strong>“ChristianBouday nefait pasl’unanimité.”referais. Le but des O.G.M. en p<strong>le</strong>inchamp, in fine, c’est <strong>le</strong> brevetage desplants et qui dit brevetage dit verrouillagedu marché par <strong>le</strong>s gros semensiersqui vont finir par confisquerl’agriculture aux paysans. Il existetant d’autres moyens alternatifs poursoigner la vigne, pourquoi passer pardes O.G.M. ? Et on sait très bien que<strong>le</strong>s O.G.M. ne sont pas stab<strong>le</strong>s, qu’ilsproduisent des enzymes qui se dispersentdans la terre. Les O.G.M., c’estl’outil commercial ultime del’agriculture intensive destiné à mettresous contrô<strong>le</strong> des grandes entreprisessemencières <strong>le</strong>s derniers exploitantsqui restent.est éditée par “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>”-1, rue de la BrasserieB.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEXTél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81E-mail : redaction@groupe-publipresse.comDirecteur de la publication :Éric TOURNOUXDirecteur de la rédaction :Jean-François HAUSERDirecteur artistique :Olivier CHEVALIERRédaction :Frédéric Cartaud, Édouard Chou<strong>le</strong>t,Thomas Comte, Jean-François Hauser.Agence publicitaire :S.A.R.L. BMD - Tél. : 03 81 80 72 85François ROUYER - Portab<strong>le</strong> : 06 70 10 90 04Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641Dépôt légal : Septembre 2010Commission paritaire : 1102I80130Crédits photos : <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>, Archives municipa<strong>le</strong>s,C. Bertin-Denis, Musée de Pontarlier, Pierre Boucher,A.Fournichot, C. Louvrier, Pompiers, Extrême sur Loue.L.P.P. : Où en êtes-vous de votre condamnationsuite à votre refus de vous soumettre àun prélèvement A.D.N. après vos fauchagesvolontaires d’O.G.M. ?F.M. : Suite à notre condamnation pour<strong>le</strong>s fauchages, j’avais été convoquépour un prélèvement A.D.N. en vuede mon fichage, comme <strong>le</strong>s terroristesou <strong>le</strong>s grands délinquants. J’ai refusé,car contrairement à des terroristes,nous agissons à visage découvert. Celam’a valu 420 euros d’amende. L’affaireest remontée jusqu’en cassation et j’aifait appel devant la cour européennedes Droits de l’Homme pour atteinteà la vie privée. El<strong>le</strong> doit statuer l’anprochain.L.P.P. : Vous étiez aux Universités d’été des écologistes àNantes en août. Qu’est-il ressorti des débats à part la “moue”de Daniel Cohn-Bendit ?F.M. : Nous avons beaucoup avancé sur la structurationdu mouvement écologistes. Non, <strong>le</strong>s Verts nepassent pas <strong>le</strong>ur temps à s’engueu<strong>le</strong>r, nous avonsvécu une vraie révolution culturel<strong>le</strong> et toutes <strong>le</strong>scomposantes du mouvement écologiste deviendrontun vrai parti après nos assises à Lyon en novembre,en marche pour accéder au pouvoir.L.P.P. : Avec quel candidat pour la présidentiel<strong>le</strong> ?F.M. : Sans Daniel Cohn-Bendit, Europe Écologien’aurait jamais existé mais aujourd’hui, ce n’estpas plus mal qu’il se mette en retrait, on arrive àfonctionner sans lui. Je suis assez favorab<strong>le</strong> à lacandidature d’Éva Joly qui incarne vraiment à mesyeux la justice socia<strong>le</strong>.L.P.P. : Vous êtes toujours pour la décroissance?F.M. : Ce terme est trop simplificateur.Mais l’organisation économiqueactuel<strong>le</strong> est basée sur unsystème de production à outrancequ’on ne pourra pas tenir. C’estcela que l’on entend par “décroissance”,c’est trouver un autre modè<strong>le</strong>de développement. L’écologie,ce n’est pas que la défense del’environnement, c’est aussi unvrai modè<strong>le</strong> de société. ■Propos recueillis par J.-F.H.FrançoisMandilrevendiqueson statutde “faucheurvolontaire”d’O.G.M.


4 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010L’actualité bouge, <strong>le</strong>s dossiersévoluent. <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>revient sur <strong>le</strong>s sujets abordés dansses précédents numéros, ceux quiont fait la une de l’actualité duHaut-Doubs. Tous <strong>le</strong>s mois,retrouvez la rubrique “Retour sur info”.Patrick Genre décide d’un moratoirepour <strong>le</strong>s antennes-relaisEn juin, Patrick Genre a décidédʼun “moratoire total pour <strong>le</strong>s installationsd’antennes-relais pour <strong>le</strong>sdossiers actuel<strong>le</strong>ment en cours etpour ceux à venir, et ce jusqu’au 31 décembre2010.” Cʼest une sage décision que vientde prendre <strong>le</strong> maire selon <strong>le</strong>s riverains dela rue Branly qui voyaient dʼun mauvais œilLe projet Décathlontoujours d’actualitéLe projet dʼimplantation dʼun magasin Décathlonà Doubs refait surface. Le dépôt dʼundossier en Commission Départementa<strong>le</strong>dʼAménagement Commercial (C.D.A.C.)serait imminent selon nos sources. Dans la foulée,un dépôt de permis de construire doit êtredéposé en mairie de Doubs. Le maire de la commune,Régis Marceau, attend la confirmation decette information. “On nous l’avait annoncé en juindernier, nous sommes en septembre et il n’y a toujoursrien. Nous attendons avec impatience” commenteavec prudence Régis Marceau.<strong>La</strong> dernière tentative dʼimplantation dʼun Décathlon àDoubs remonte au printemps 2007, <strong>le</strong> projet avait étérejeté par la Commission Départementa<strong>le</strong> dʼÉquipementCommercial. Entre-temps, la réforme sur <strong>le</strong>s implantationsde commerces a été adoptée. Transformant<strong>le</strong>s C.D.E.C. en C.D.A.C., el<strong>le</strong> est aussi censée faciliterlʼimplantation des grandes surfaces. Depuis, unautre élément est venu ra<strong>le</strong>ntir lʼavancement du dossier: <strong>le</strong> ra<strong>le</strong>ntissement économique qui pousse toutes<strong>le</strong>s enseignes de grande distribution à la prudence.“Nous souhaitons cette fois-ci une réponse rapide deDécathlon car nous avons énormément de demandespour ce terrain. Et si ce n’est pas Décathlon, ce seraautre chose” ajoute M. Marceau.Une chose est sûre : <strong>le</strong> terrain sur <strong>le</strong>quel doit sʼimplanterDécathlon, propriété de la famil<strong>le</strong> Gagnepain, est toujoursréservé par lʼenseigne de sport. <strong>La</strong> dernière mouturedu projet Décathlon consiste en un magasin de2 450 m 2 situé au lieu-dit “Entre <strong>le</strong>s deux chemins” àDoubs, à proximité de lʼEntrepôt du Bricolage. ■<strong>le</strong> projet dʼimplantation par lʼopérateur Orangede trois nouvel<strong>le</strong>s antennes en vuedʼaméliorer la couverture 3G sur la capita<strong>le</strong>du Haut-Doubs. “Pour notre Association,c’est un premier pas et une (petite) satisfactioncar nous pensons que notre actionest à l’origine de cette concertation. Sansnotre combat, nous aurions déjà l’antenneOrange installée depuis un moment à 100 mde nos habitations” rappel<strong>le</strong> un des représentantsde lʼassociation.Interpellé par des Pontissaliens, <strong>le</strong> mairenʼa pas voulu brusquer <strong>le</strong>s choses alors que<strong>le</strong> projet dʼOrange était en passe dʼêtre finalisé.Il nʼa pas voulu imposer ces équipementscontre lʼavis des proches riverains.“S’il n’est pas ma volonté d’empêcher tousdéveloppements techniques […], je me doiséga<strong>le</strong>ment d’être vigilant et attentif aux élémentsde nuisances potentiels pour la santépublique que pourrait engendrer unerecrudescence de ce type de matériel” a-t-il écrit à lʼassociation. Enfin, <strong>le</strong> maire souhaitemettre à profit cette périodedʼobservation pour rédiger une chartedʼengagement loca<strong>le</strong> entre <strong>le</strong>s opérateurs,la Vil<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s riverains. Lʼinstallation desfutures antennes-relais à Pontarlier ne devraitdonc se faire quʼen concertation. ■Le maire de Pontarlier évoque<strong>le</strong> risque sanitaire.RETOUR SUR INFO


6<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010L’ÉVÉNEMENTLA SUISSE RENOUEAVEC LA CROISSANCEComme <strong>le</strong>s autres pays européens, la Suisse n’a pas été épargnée parla crise financière qui a eu des répercussions sur tous <strong>le</strong>s pans de sonéconomie. Mais à l’inverse de ses voisins, el<strong>le</strong> sort du marasme alorsque d’autres sont toujours enlisés. Les premiers signes de reprise sefont sentir dans l’industrie. Après <strong>le</strong>s salons professionnels de Genèveet de Bâ<strong>le</strong>, l’horlogerie helvétique monte en régime. L’année 2010devrait être aussi bonne que 2007 qui est un des meil<strong>le</strong>urs crus jamaisconnus par la filière. Malgré <strong>le</strong>s indicateurs encourageants et une croissanceannoncée à 3,1 % en 2012, nos voisins suisses ne veu<strong>le</strong>nt pascrier victoire trop vite. <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> est allée prendre <strong>le</strong>pouls de l’économie dans <strong>le</strong>s cantons de Vaud et de Neuchâtel.TENDANCE Encore des difficultés en 2011Trop tôt pour par<strong>le</strong>r de repriseAprès une année 2009 noire pour son économie, la Suisse sort du creuxde la vague et retrouve <strong>le</strong> chemin de la croissance. Il y a du mieux,mais l’amélioration est timide. Il faut attendre 2012 pour par<strong>le</strong>r de reprise.À cette échéance, <strong>le</strong> taux de croissance en Suisse devrait atteindre <strong>le</strong>s 3,1 %.<strong>La</strong> conjoncture économiques’améliore en Suisse, mais il estencore trop tôt pour par<strong>le</strong>r dereprise. Le C.R.E.A., l’institutd’économie de <strong>La</strong>usanne, annonce untaux de croissance de 1,6 % en 2010et de 1,7 % en 2011. “C’est positif maisça reste faib<strong>le</strong>. Ce sont encore deuxannées où ce sera dur” observe auDans <strong>le</strong>canton deVaud (ici lavallée deJoux), <strong>le</strong> tauxde chômageest de 5,1 %,soit plusd’un pointsupérieur àla moyennenationa<strong>le</strong>.C.R.E.A. Délia Nil<strong>le</strong>s.Selon cet organisme, il faut attendre2012 pour que la situation se dégrippe.Les prévisions sont en effet beaucoupplus optimistes. Le taux de croissancede l’économie helvétique pourraitatteindre <strong>le</strong>s 3,1 % dans deux ans. Maisce chiffre est à prendre avec précautions,tant il dépend d’indicateurs extérieurssur <strong>le</strong>squels la Suisse n’a aucuneprise. “2012 est encore loin. Le facteur“exportation” est très importantdans l’économie de notre pays. On faitnos prévisions sur la base de ce quepourra être l’économie mondia<strong>le</strong> à cetteéchéance.” Or, <strong>le</strong> redressement laborieuxet inégal observé d’une région àl’autre du monde pourrait donc compromettrel’hypothèse émise par <strong>le</strong>C.R.E.A. L’Institut d’économie de <strong>La</strong>usannerappel<strong>le</strong> d’ail<strong>le</strong>urs que <strong>le</strong>s exportationsde marchandises ont encorereculé au cours des deux premiers moisde l’année 2010,certes dans unemesure moindrequ’en 2009. Il fautdonc s’attendre “àun redressement<strong>La</strong> confiancerevient chez <strong>le</strong>sentrepreneurs.laborieux des exportationssuisses, vul’évolution prévue desactivités économiquesdans l’UnionEuropéenne, notreprincipal partenaire commercial.”Prudence donc. En revanche, ce quiest sûr, c’est que nos voisins helvétiquessont sortis du creux de la vagueaprès une année 2009 marquée parune récession qu’ils n’avaient jamaisconnu depuis <strong>le</strong> premier choc pétrolier.Le canton de Genève a souffert.Ce pô<strong>le</strong> financier a dévissé, alors qu’ilpèse pour 20 % dans l’économie helvétique.Après avoir mis un pied dans la récessionen 2009, la situation dansl’industrie suisse s’améliore. Dans unsondage réalisé par la banque U.B.S.,<strong>le</strong>s 300 entreprises interrogéess’attendent à “une amélioration desentrées de commandes, de la productionet du chiffre d’affaires.”<strong>La</strong> confiance revient chez <strong>le</strong>s entrepreneurs.Ils sont plus optimistes, maisil ne s’agit que d’un sentiment. Celane repose pas sur des signes économiquesforts qui permettraient de direque la reprise est là. “Nous pourronspar<strong>le</strong>r de reprise robuste quand <strong>le</strong>sentreprises réembaucheront de manièreimportante” estime Délia Nil<strong>le</strong>s. Lemarché de l’emploi commence seu<strong>le</strong>mentà se détendre. Le taux de chômageavoisine <strong>le</strong>s 3,7 % alors qu’il avaitfranchi la barre des 4 % en 2009. Lerecours des sociétés au chômage partiela permis de limiter la casse sur <strong>le</strong>marché de l’emploi.Dans ce contexte, l’industrie horlogèreparvient à tirer son éping<strong>le</strong> du jeu.“El<strong>le</strong> redémarre, mais el<strong>le</strong> ne pèse qu’unepetite part (3 %) de la va<strong>le</strong>ur ajoutéegloba<strong>le</strong> de la Suisse” tempère <strong>le</strong> C.R.E.A.qui préfère observer l’évolution del’industrie de la fabrication de machinesqui est plus représentatif de l’économiesur l’Arc Jurassien. Un secteur sinistrédont <strong>le</strong> dynamisme dépend de lapolitique d’investissements menée,entre autres, par <strong>le</strong>s industriels horlogers.Si l’horlogerie repart, l’incertitudeperdure du côté des fabricants demachines. “Les entreprises n’ont pasrelancé <strong>le</strong>s investissements. El<strong>le</strong>s attendentde voir comment va évoluer laconjoncture avant de réinvestir dans<strong>le</strong>ur parc machine” commente <strong>le</strong> servicede développement économique ducanton de Neuchâtel.Dans ce canton très industriel, <strong>le</strong> tauxde chômage est encore à 6,1 %, soitplus de deux points au-dessus de lamoyenne nationa<strong>le</strong>. Un taux qui a avoisiné<strong>le</strong>s 10 % sur <strong>le</strong> territoire des montagnesneuchâteloises. ■T.C.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 20107CONJONCTUREEmbellie confirméeHausse de 20 %des exportations dans l’horlogerieL’industrie horlogère retrouve des cou<strong>le</strong>ursdepuis quelques mois. Le niveau des exportationsatteint celui de 2007, une année exceptionnel<strong>le</strong>.Paradoxe : <strong>le</strong> chômage peine à baisser.INDUSTRIEDe nombreuses entreprises assistentà une reprise d’activitédepuis <strong>le</strong> début de l’année 2010.<strong>La</strong> tendance se confirme dansl’horlogerie. Le carnet de commandesde la manufacture Jaeger-LeCoultrese remplit. Du côté de la filia<strong>le</strong> du groupeRichemont qui a tenu bon pendantla crise, l’heure est à l’optimisme.“L’activité est bien repartie. Nous avonscommencé par ressentir la reprise surla zone Asie dès la fin de l’année 2009.Ensuite, <strong>le</strong> dernier salon horlogerS.I.H.H. a été un bon cru. Aujourd’hui,on renoue avec la croissance sur <strong>le</strong> marchéeuropéen” indique <strong>le</strong> service communicationde la société Jaeger-LeCoultre. <strong>La</strong> clientè<strong>le</strong> asiatique estune cib<strong>le</strong> privilégiée pour la marquehorlogère.<strong>La</strong> consommation de produits de luxen’a pas flanché dans un pays commela Chine. “Beaucoup de clients chinoisde passage à Paris consomment duluxe. Ce que l’on observe, c’est que Jaeger-LeCoultreest une marque demandéepar cette clientè<strong>le</strong> tant dans sonpays d’origine que dans <strong>le</strong>s destinationstouristiques.” Ces acheteurs sontprêts à débourser plus de 15 000 eurospour une montre manufacturée. Lebudget de la clientè<strong>le</strong> française est plusrestreint puisqu’il se situe entre 3 000 et10 000 euros, mais cela est en train dechanger à la hausse.Après deux années de régimeforcé, la santé de l’industriehorlogère s’améliore. Dans cesecteur, fin août, <strong>le</strong>s exportationssont en hausse de 20 % par rapportà l’année 2009 à la même période.Cette situation est comparab<strong>le</strong> àcel<strong>le</strong> de 2007, une année historiquepour l’horlogerie helvétique. Les marchésretrouvent <strong>le</strong>ur dynamisme, laconfiance revient chez <strong>le</strong>s fabricantsqui ont vu <strong>le</strong>ur trésorerie purgée parla crise. Le pire semb<strong>le</strong> être derrièreeux. Le paradoxe est que curieusement,l’embellie observée dans ce secteurd’activité ne permet pas encored’éponger <strong>le</strong> chômage dans l’Arc Jurassienqui est toujours supérieur à lamoyenne nationa<strong>le</strong>.Le taux de chômage est actuel<strong>le</strong>mentà 6,1 % dans <strong>le</strong> canton de Neuchâte<strong>le</strong>t de 5,3 % dans <strong>le</strong> canton de Vaud. Ilbaisse petit à petit dans ces deux territoires.“<strong>La</strong> reprise est très contrastéeen fonction des domaines. Par exemp<strong>le</strong>sur <strong>le</strong> canton de Neuchâtel, nous avionsrecensé 300 personnes actives au chômagedans <strong>le</strong> secteur du polissage. PlusDeux exemp<strong>le</strong>s suissesSur la base de ces indicateurs,l’entreprise Jaeger-LeCoultre estimeque <strong>le</strong> plus dur de la crise est derrière.El<strong>le</strong> rappel<strong>le</strong> que pendant toute lapériode diffici<strong>le</strong>, “il n’y a pas eu de licenciementséconomiques à proprementparlé. Il s’agissait surtout de départsnaturels de personnes qui n’ont pas étéremplacées.”L’optimisme est aussi au rendez-vousdans l’entreprise Etel S.A. de Môtier.Spécialisée dans la fabrication demoteurs pour des machines-outils, el<strong>le</strong>renoue avec la croissance et s’extirped’une mauvaise passe. Après avoirlicencié 150 personnes pour des raisonséconomiques, el<strong>le</strong> en a rembauchéautant depuis <strong>le</strong> début d’année.“L’effectif est tombé à 250 personnes.Nous sommes 400 actuel<strong>le</strong>ment, maisbeaucoup de personnes ont un contratà durée temporaire” dit-on chez EtelS.A. Les incertitudes perdurent sur <strong>le</strong>marché de la machine-outil. Tant quela reprise n’est pas robuste, des entreprisescomme Etel veu<strong>le</strong>nt garder unecertaine soup<strong>le</strong>sse au niveau de <strong>le</strong>urmasse salaria<strong>le</strong> et préfèrent employerune partie de <strong>le</strong>ur personnel sous descontrats à durée déterminée. Malgréde la moitié a retrouvédu travail” indique<strong>le</strong> service de l’emploide ce canton plus sensib<strong>le</strong>aux fluctuationsconjoncturel<strong>le</strong>spuisque sa situationéconomique dépendsurtout des exportationshorlogères.On recense encore5 289 personnes auchômage dans ce canton,tous secteursd’activité confondus.À cela s’ajoutent 7 444demandeurs d’emplois. Mais dans cecontexte, il vaut encore mieux êtretechnicien dans l’industrie ou horlogerplutôt qu’architecte ou employé debanque. Le secteur des services esttoujours sinistré.<strong>La</strong> crise a eu des conséquences inattendueschez <strong>le</strong>s personnes qui sortentde formation. “Ce qui est nouveau,c’est qu’el<strong>le</strong>s s’inscrivent au chômagedès qu’el<strong>le</strong>s sont diplômées.” Celas’explique par une perte de confiancede cette main-d’œuvre fraîchementformée qui n’est plus assurée, commec’était <strong>le</strong> cas avant 2008, de trouverun emploi dans <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs délais àsa sortie de l’éco<strong>le</strong>. ■T.C.Entre 2008 et 2010, <strong>le</strong> nombre dedemandeurs d’emplois dansl’horlogerie est passé de 71 à 1 058.Les signes de l’embellie sont là<strong>La</strong> manufacture Jaeger-LeCoultre renoue avec la croissance tout comme la sociétéEtel de Môtier qui vient d’embaucher 150 personnes après en avoir licencié autant.<strong>La</strong> manufacture de la Vallée deJoux emploieplus de 1 000 personnes.Perte deconfiancede la maind’œuvre.<strong>le</strong> contexte, 2010 devrait être une bonneannée en terme de chiffre d’affairespour Etel S.A. ■T.C.STATISTIQUESAprès la baisse…Le nombre de frontaliersaugmente légèrementIl n’y a pas de raison à ce que <strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>urs frontalierséchappent aux vagues de licenciement dans<strong>le</strong>s entreprises suisses. <strong>La</strong> reprise de l’économies’accompagne tout de même d’une reprise de l’emploi.une période incertaine. On a envie d’y croire, <strong>le</strong> nombred’offres d’emplois se multiplie, mais nous ne sommes sûrs de“C’estrien” remarque Gérard Geiser de l’observatoire statistiquetransfrontalier de l’Arc Jurassien (O.S.T.A.J.) Plusieurs indicateurs viennentétayer <strong>le</strong> constat d’une reprise économique. Pour autant, nos voisinssuisses ne s’embal<strong>le</strong>nt pas et font preuve de prudence en indiquant que<strong>le</strong> taux de chômage reste é<strong>le</strong>vé, en particulier dans <strong>le</strong>s cantons de Vaudet Neuchâtel. Il n’y avait pas de raison à ce que la main-d’œuvre frontalièreéchappe aux vagues de licenciement dans <strong>le</strong>s entreprises suissesdepuis <strong>le</strong> début de la crise. Néanmoins, d’un secteur à l’autre, <strong>le</strong>s observationssont différentes. “En variation annuel<strong>le</strong>, <strong>le</strong> nombre de frontaliersreste en retrait de 1 % par rapport à l’année dernière” indique l’O.S.T.A.J.C’est dans <strong>le</strong> secteur secondaire, <strong>le</strong> plus durement touché par la crise économique,que <strong>le</strong> nombre de travail<strong>le</strong>urs frontaliers recu<strong>le</strong> de manièreimportante. Il dégringo<strong>le</strong> de 4,8 %. À l’inverse, “<strong>le</strong> secteurLe secteursecondaire,<strong>le</strong> plusdurementtouché.de la construction fait exception et affiche une augmentationannuel<strong>le</strong> de + 4 % de son effectif de frontaliers. Dans<strong>le</strong> secteur tertiaire, <strong>le</strong> nombre de travail<strong>le</strong>urs frontalierscontinue d’augmenter (+ 2,3 % entre <strong>le</strong>s premiers trimestres2009 et 2010)” indique l’O.S.T.A.J. <strong>La</strong> populationde travail<strong>le</strong>urs frontaliers a donc baissé de 1 % sur l’ArcJurassien pour s’établir début 2010 à 30 900 personnes.Le canton de Vaud fait exception dans ce tab<strong>le</strong>au. C’est <strong>le</strong>seul qui malgré la crise n’a pas vu <strong>le</strong> nombre de ses travail<strong>le</strong>ursfrontaliers baisser. Au contraire, il croît progressivementdepuis plusieurs années. Selon Gérard Geiser,cela est lié au fait que “<strong>le</strong> tissu économique vaudois estbeaucoup plus étoffé que celui de Neuchâtel. Il est moinsindustriel.” ■


8 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010PONTARLIERPONTARLIERUn mois d’août pourriTourisme :un bon été<strong>La</strong> fréquentation touristique a progressécet été dans <strong>le</strong> Haut-Doubs. Au campingdu <strong>La</strong>rmont, <strong>le</strong> “bon” mois de juil<strong>le</strong>t estplombé par un mauvais mois d’août.août, j’ai fait155 euros de recette ! C’est“Le 15ridicu<strong>le</strong>” lâche VirginieHubert, gérante du camping du<strong>La</strong>rmont à Pontarlier. Si <strong>le</strong> moisde juil<strong>le</strong>t fut bon en terme de fréquentationtouristique, août <strong>le</strong>fut nettement moins en Franche-Comté et plus particulièrementdans <strong>le</strong> Haut-Doubs. <strong>La</strong> gérantenote néanmoins <strong>le</strong> retour en forcedes vacanciers venus planterla tente et <strong>le</strong> retour d’une nouvel<strong>le</strong>ambiance,plussympathique:“Les vacanciers viennent de régionsproches, d’Alsace surtout. Ils fontun barbecue, invitent <strong>le</strong>s voisinset ont envie de verdure. C’est unebonne ambiance.Grâce aux manifestationspontissaliennes comme<strong>le</strong>sArtisans au grand cours,nousavons bien fonctionné” analyse lagérante. Désormais, ce sont <strong>le</strong>souvriers qui occuperont <strong>le</strong>s cha-En août, <strong>le</strong>s pédalos sont davantage restés à quai qu’en juil<strong>le</strong>t.“Je suisdroit dansmes bottes.”<strong>le</strong>ts du camping.Le comité régional du tourisme(C.R.T.) a procédé à une analysefine du tourisme estival. Selonl’instance,“l’évolution positive dela fréquentation est due à la secondequinzaine de juil<strong>le</strong>t, et dansune moindre mesure <strong>le</strong> début dumois d’août. Un tiers des professionnelsestime avoir enregistréune fréquentation plus importantecet été que sur la période 2004-2005. Un autre tiers estime quela situation est identique,et enfin,<strong>le</strong> dernier tiers estime que la situationest moins bonne que 5 ansauparavant.”Toujours d’après l’observatoirerégional,<strong>le</strong>s activités<strong>le</strong>s plus priséesrestent <strong>le</strong>sbalades et la baignade,puis <strong>le</strong>sactivités sportiveset enfin <strong>le</strong>sactivités culturel<strong>le</strong>set visitesde sites, en particulierlorsquela météo estmauvaise.Si <strong>le</strong>s touristes restentfidè<strong>le</strong>s au Haut-Doubs, <strong>le</strong>ur propensionà consommer semb<strong>le</strong>rdiminuer. Pour l’anecdote, <strong>le</strong> bardu camping du <strong>La</strong>rmont était souventbondé <strong>le</strong> soir… Problème,<strong>le</strong>s touristes ne venaient pas pourprendre un verre mais pour bénéficierde l’espace Wi-Fi gratuit.Tout un symbo<strong>le</strong>.Quant aux touristes étrangers,ils n’ont pas boudé la porte Saint-Pierre ou <strong>le</strong> lac Saint-Point etmalgré <strong>le</strong>ur arrivée plus tardivecet été,la présence de Hollandais(la première clientè<strong>le</strong> étrangèrede Franche-Comté) semb<strong>le</strong> repartirà la hausse.À défaut d’être exceptionnel, <strong>le</strong>tourisme 2010 estival demeureun bon cru même si “3 professionnelssur10nesontpasd’accordavec ce constat” note <strong>le</strong> C.R.T.Pour ces derniers, <strong>le</strong> recul de lafréquentation est souvent attribuéà la mauvaise conjonctureéconomique, à la détériorationdes conditions météo au cours dumois d’août, et plus loca<strong>le</strong>ment àla pollution de la Loue. ■État-civil de juil<strong>le</strong>t-août 2010NAISSANCES16/07/10 – Noémie de Antoine JACQUOT, infirmieret de Josiane RODIN, infirmière.17/07/10 – Adam de Brahim MERROUCHE, é<strong>le</strong>ctricienet de Salima LEZIAR, sans profession.17/07/10 – Simon de <strong>La</strong>urent BILLOD, employéde banque et de Anne-Sophie BERBON, assistantede recrutement.17/07/10 – Tilio de Gaylord VIKY, chimiste et deMathilde VERTICELLI, préparatrice en pharmacie.17/07/10 – Arthur de Mathieu FAYOLLE, magasinieret de Julie ZIMMERMANN, infirmière puéricultrice.18/07/10 – Soane de Vincent GILLIOT, responsab<strong>le</strong>de dépôt et de Sabrina GIRARD, professeurdes éco<strong>le</strong>s.18/07/10 – Darius de Florian PRENOT, mécanicienet de Audrey GOINARD, peintre décoratrice.18/07/10 – Emmy de Adrien NYDEGGER, aidesoignant et de Clémence MARGUIER, infirmière.19/07/10 – Lola de Jean-Char<strong>le</strong>s PETTINI, ouvrieret de Maria JESUS, sans profession.19/07/10 – Louna de Emilie BURGUNDER, vendeuse.20/07/10 – Clément de Pierre-Marie VOINET,bûcheron et de A<strong>le</strong>xia LIEBERMANN, agentd'accueil.20/07/10 – Bastien de Ludovic LAURENT, chefde chantier et de Vanessa HINDERSCHID, aidemédico-psychologique.20/07/10 – Cassandre de Guillaume BUGUET,gérant d'une société hôtelière et de Agnès CAYET,sans profession.20/07/10 – Prune de Nicolas SOULIER, animateurmusique et de Mariève BONNET, animatricesocioculturel.21/07/10 – Giulian de Damiano CASCIARO, projeteursanitaire et de Angélique CHIAVAZZA,assistante maternel<strong>le</strong>.21/07/10 – Félix de Norbert RENAUD, enseignantet de Aurélie DOLE, responsab<strong>le</strong> de rayon.21/07/10 – Hugo de Patrice GRADELET, boucheret de Isabel<strong>le</strong> CHAUVIN, assistante administrative.23/07/10 – Vincent de Fabrice GUY, agriculteuret de Angélique DUMONT, agricultrice.22/07/10 – Enzo de Jonathan BOURGEOIS,fabricant d'aliments de bétail et de PaulineFAIVRE, coiffeuse.31/07/10 – Romane de Steve ARNAL, agentcommercial et de Céline DORNIER, assistantecommercia<strong>le</strong>.31/07/10 – Gabin de Yves JEANNERET, gérantde société et de Gaël<strong>le</strong> MERCIER, sans profession.31/07/10 – Emy de Claudia BRUNSCHWILER,agent des chemins de fer fédéraux.01/08/10 – Clara de Mickaël PATOZ, agriculteuret de Corinne HENRIET, manipulatrice radio.01/08/10 – Ethan de Philippe PASTEUR, sansprofession et de Mélanie SAGE, sans profession.02/08/10 – Maxence de Mickaël DALLOZ, géomètreet de Nathalie TINDILIERE, infirmière.01/08/10 – Cassandra de Yann SOTTAS, sansprofession et de Gael<strong>le</strong> FOURNERET, employéecommercia<strong>le</strong>.01/08/10 – Jéthro de Kevin LEFEVRE, ouvrierpaysagiste et de Aline CORMILLOT, sans profession.03/08/10 – Mao et Noa de Jérôme TRIBOUT,chauffeur et de <strong>La</strong>ëtitia SERGENT, secrétairemédica<strong>le</strong>.03/08/10 – Mattéo de Jérôme BIERCE, conseil<strong>le</strong>rfinancier et de Stéphanie BAUDIN, sans profession.04/08/10 – Candice de Nicolas BÔLE, ingénieurbiomédical et de Lise CREVOISIER, professeurdes éco<strong>le</strong>s.04/08/10 – Flavie de Xavier JACQUOT, postieret de Emeline CUENOT, mandataire judiciaire.04/08/10 – Lilian de Brian SINGIER, magasiniervendeur et de Anne SEURET, éducatrice jeunesenfants.04/08/10 – Awen de Emmanuel FAIVRE, enseignantet de Christel<strong>le</strong> XICLUNA, informaticienne.04/08/10 – Paul de Nicolas POURCHET, acheteuret de Claudia WALLA, employée ressourceshumaines.04/08/10 – Soulayman de Cédric VERSTAEVEL,maçon et de Maryline SEILER, sans profession.05/08/10 – Ecrin de Mesut DOGAN, maçon etde Selver CEYLAN, sans profession.05/08/10 – Ylan de Nicolas BOUTET, frigoristeet de Kristel<strong>le</strong> MENETREY, cuisinière.05/08/10 – Yohan de Christophe MASCARO,kinésithérapeute et de Céline FREYERMUTH,assistante socia<strong>le</strong>.05/08/10 – Louise de Christian DORNIER, agriculteuret de Lucie MATHIEU, aide-soignante.05/08/10 – Maëva de Yann BOURGEOIS, vendeuret de Marie REYDELLET, monitriced'équitation.06/08/10 – Tomás de Ricardo MARTINS DA PAL-MA CANDEIAS, ouvrier paysagiste et de SandraANTUNES COSTA DA PALMA CANDEIAS6/08/10 – Sultan de A<strong>le</strong>xis SAHAN, auto-entrepreneurautomobi<strong>le</strong>s et de Raziye EFE, sansprofession.06/08/10 – Sacha de Julien DHÔTE, horloger etde Magali CHEVALIER, sans profession.06/08/10 – Hi<strong>le</strong>l de Rachid TALALI, agent desécurité et de Hassiba GHERABI, secrétaire.09/08/10 – Stevan de Romain THOMAS, peintreen bâtiment et de Céline FONTAINE, caissière.06/08/10 – Armand de Anthony BOURGEOIS,technicien télécom et de Anne DUSSOUILLEZ,kinésithérapeute.06/08/10 – Noé de Jean-Luc BLONDEL, directeurmagasin et de Corinne STRUB, employéed'usine.07/08/10 – Romain de Franck BERNARD, agentde production et de Mariana SAPOLIN, sansprofession.07/08/10 – A<strong>le</strong>ssio de Cyril BUSINARO, ouvrierqualifié et de Valérie DÉBOIS, opératrice.08/08/10 – Lilou de Florian MARGUIER, informaticienet de Anne-Sophie GACHOD, secrétaire.08/08/10 – Lisy de Jean-Marc DORNIER, technicienet de Nadine PELLICIOLI, contrô<strong>le</strong>usequalité.09/08/10 – Juliane de Emmanuel GÊTE, peintreen bâtiment et de Anne-Hélène COLLEAUX,infirmière.09/08/10 – Lukas de Thibault DELVOYE, employéde service et de Séverine LAITHIER, employéede commerce.10/08/10 – Maël de Fabrice VIEILLE, agriculteuret de Anne CHAVANNE, agricultrice.08/08/10 – Mélia de Adrien NATALE, maçon etde Aïda IMAMOVIC, serveuse.11/08/10 – Julia de Cyril ROBERT-NICOUD, inspecteurqualité et de <strong>La</strong>etitia BEUTLER, employée.11/08/10 – Nino de A<strong>le</strong>xandre MAZZOTTI, artisanet de Christel<strong>le</strong> REGNOTTO, sans profession.12/08/10 – Maya de Sylvain SCHIAVON, mécanicienet de Audrey MOREL, assistante commercia<strong>le</strong>.12/08/10 – Ju<strong>le</strong>s de Jean-François BRUCHON,vétérinaire et de A<strong>le</strong>xandra SOLY, vétérinaire.12/08/10 – Chloé de Romain MAXEL, é<strong>le</strong>ctricienet de Caroline DIRAND, sans profession.11/08/10 – Lorenzo de Octacilio VALENTE, opérateuret de Lolita CARREZ, coiffeuse.12/08/10 – Clovis de Joseph VURPILLAT, agriculteuret de Hélène CHABOD, graphiste.12/08/10 – Stan de Raphael DORNIER, charcutieret de Cynthia PUY DE BOIS, sans emploi.13/08/10 – Louka de Michäel CESARI, ouvrieret de Jessica HITZ, distributrice.14/08/10 – Léonard de Olivier DELCOURT, responsab<strong>le</strong>d'exploitation et de July GENNES-SEAUX, gestionnaires ressources humaines.14/08/10 – Éléane de <strong>La</strong>urent DEWINTRE, chauffeuret de Malika BOUTARFA, économe.14/08/10 – Paul de Olivier BAVEREL, agriculteuret de <strong>La</strong>ëtitia BOUHELIER, agricultrice.14/08/10 – Ema de Fabien GRÉVY, mécanicienet de Cindy BOFFY, employée commercia<strong>le</strong>.15/08/10 – Tya de Sergio CAVACO PEREIRA,adjoint gérant et de A<strong>le</strong>xandre VALLET, responsab<strong>le</strong>de rayon.15/08/10 – Gül de Özkan ARSLAN, artisan maçonet de Fatma SAHIN, sans profession.16/08/10 – Émilie de Patrick BOUISSET, employélibre service et de Angélique FLAMENT, f<strong>le</strong>uriste.16/08/10 – Théo de Vincent LAPORTE, ingénieuret de Deborah REYNARD, sans profession.16/08/10 – Fabio de Franck GAZZOLA, techniciende production et de <strong>La</strong>seika DJABI, techniciennequalité.16/08/10 – Alban de Mickaël PELLICIOLI, horlogeret de Sandrine ARQUIN, assistante commercia<strong>le</strong>.17/08/10 – Adrien de Fabrice HOGYE, fonctionnairedes Douanes et de Céline ROUTIER,sans profession.18/08/10 – Lucie de Jérôme MAILLARD, agriculteuret de Myriam MILLOT, employée debureau.18/08/10 – Naomi de Stéphane ZAGARRIO,ouvrier Platex et de Jessica DELGADO, infirmière.18/08/10 – Théa de Antonio DA MOTA LOPES,vendeur et de Stéphanie PIGHIN, sans profession.MARIAGES24/07/10 – Stéphane CHEVILLARD, rég<strong>le</strong>ur enindustrie et Caroline PETITE, employée enindustrie.24/07/10 – Jonathan TOURNIER, ouvrier etJohanna EPENOY, esthéticienne.24/07/10 – Mikael BEZAZ, ouvrier et A<strong>le</strong>xandraMESNIER, employée de commerce.24/07/10 – Florian CHATELAIN, ambulancier etAdriana SAPONE, assistante maternel<strong>le</strong>.14/08/10 – Julien DUPREZ, technicien qualitéet Emilie VERDOT, assistante commercia<strong>le</strong> trilingue21/08/10 – Stéphane BOURNY, mécanicienétampeur et Magali FUMEY, ouvrière.21/08/10 – Isaac FERNANDEZ RIOS, agent deservice et Karen CHAUVIN, employée de commerce.21/08/10 – Stéphane ILLIAQUER, ingénieur etNathalie VAN ROEKEGHEM, ingénieur.21/08/10 – Stéphane VOYNNET, manager derestauration et Sandra LERICHE, manager.DÉCÈS15/07/10 – Catherine DUPUIS, 52 ans, sans profession,domiciliée à Pontarlier (Doubs) célibataire.15/07/10 – Claude MOINE, 81 ans, retraité, domiciliéà Hautepierre-<strong>le</strong>-Chate<strong>le</strong>t (Doubs) célibataire.18/07/10 – Florian BORG, 75 ans, retraité, domiciliéà Pontarlier (Doubs) époux de Elvire GUGLIEL-MINO.22/07/10 – François DAVID, 87 ans, retraité,domicilié à Chapel<strong>le</strong> des Bois (Doubs) célibataire.24/07/10 – Simone BEZ, 104 ans, retraitée, domiciliéeà Gil<strong>le</strong>y (Doubs) veuve de Paul CHABOD.31/07/10 – Paul AUTHIER, 91 ans, retraité, domiciliéà Métabief (Doubs), époux de Marie CAN-NELLE.12/08/10 – Marie MAIRE, 92 ans, retraitée, domiciliéeà Frasne (Doubs), veuve de AlphonseNICOD.12/08/10 – Jacques GARNACHE-BARTHOD,73 ans, retraité, domicilié à Les Gras (Doubs),époux de Lucienne NICOLAS.13/08/10 – Paul PERRIN, 90 ans, retraité, domiciliéà Orchamps-Vennes (Doubs), époux deBlanche GARDAVAUD.14/08/10 – René BERTHOUD, 84 ans(16/06/1926), retraité, domicilié à Pontarlier(Doubs).15/08/10 – Maurice AUDIBERT, 85 ans(11/02/1925), retraité, domicilié à Frasne (Doubs),époux de RENARD Lucienne.17/08/10 – Monique BAYEUL, 68 ans (20/09/1941),retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs).18/08/10 – Geneviève GIRARD, 87 ans(19/04/1923), retraitée, domiciliée à Pontarlier(Doubs).18/08/10 – Jacques DORDOR, 86 ans(22/12/1923), retraité, domicilié à Noël-Cerneux(Doubs).19/08/10 – Bernard PRÊTRE, 59 ans (31/10/1950),boulanger, domicilié à Saint Antoine (Doubs),époux de POIX-DAUDE Brigitte.20/08/10 – Marie JOURNOT, 85 ans (30/04/1925),retraitée, domiciliée à Les Fins (Doubs)


10 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010PONTARLIERLe marchéa-t-iltoujourssa place aucentre-vil<strong>le</strong> ?Vaste débat.SPORTP. Bourliaud aux Mondiaux de kayakPierre qui moussePetit, il naviguait du pont de la Fauconnière jusqu’au lycée Marmieren kayak. Aujourd’hui, Pierre Bourliaud dispute <strong>le</strong>s Mondiauxavec <strong>le</strong>s Jeux Olympiques en ligne de mire.“À piedsnus parmoins 5degrés.”Pierre n’a pas oublié cette époque,où jeune, il dévalait <strong>le</strong>s rapidesdu Doubs à Pontarlier. Du pontde la Fauconnière jusqu’au bassind’entraînement situé devant <strong>le</strong>lycée Xavier-Marmier, il a navigué etnavigue toujours avec ses potes duclub de canoë-kayak de Pontarlier ententant de passer <strong>le</strong>s portes <strong>le</strong> plusrapidement possib<strong>le</strong> sans jamais <strong>le</strong>stoucher. “J’ai cette image où l’on remontaitpieds nus avec <strong>le</strong> kayak sur <strong>le</strong> dosla rue principa<strong>le</strong>. Parfois par moins 5degrés. Certains nous prenaient pourdes fous”, s’amuse <strong>le</strong> kayakiste de 26ans devenu l’un des tout meil<strong>le</strong>ursfrançais de sa discipline. “Encore maintenant,<strong>le</strong>s jeunes qui n’ont pas <strong>le</strong> permisde conduire <strong>le</strong> font. Ça forge.”Actuel<strong>le</strong>ment 5 ème au général de la coupedu Monde, Pierre Bourliaud dispute<strong>le</strong>s Mondiaux de kayak du 9 au12 septembre à Ljubljana en Slovénie.Basé au Pô<strong>le</strong> France à Toulouse où ils’entraîne quotidiennement, Pierrerevient régulièrement dans sa vil<strong>le</strong>nata<strong>le</strong> et chez ses parents demeurantà Sombacour.Mais <strong>le</strong>s temps de repos sont comptés,car en plus d’être kayakiste,<strong>le</strong> garçon poursuitdes études d’ingénieuren génie civi<strong>le</strong> à l’I.N.S.A.qu’il bouc<strong>le</strong> ce mois. Unetête bien p<strong>le</strong>ine dans uncorps bien fait : “J’aibesoin de cet équilibreentre sport et études” ditil.Humb<strong>le</strong>, il se considèrecomme un privilégiémême si <strong>le</strong> kayakn’est pas un sport permettantd’amasser dedes fortunes : “J’ai lachance d’avoir des sponsorslocaux que je remercie.Pour avoir des plusgros partenaires, il faut faire des résultatsaux J.O. par exemp<strong>le</strong>.” Les JeuxOlympiques justement, c’est l’objectifaffiché car “on <strong>le</strong>s prépare mais il n’yaura qu’une place” souff<strong>le</strong> Pierre.Après des championnats d’Europeratés, <strong>le</strong> grand blond veut donc sarevanche aux Mondiaux. Pourl’occasion, il a revu sa préparationphysique, délaissant au passage lamusculation pour se concentrer surla technique, primordia<strong>le</strong> en kayak.Pour l’heure, <strong>le</strong> choix paye. Avec Pierremais éga<strong>le</strong>ment Thomas Rosset etBenjamin Travostino, <strong>le</strong> club pontissaliens’impose dans <strong>le</strong>s bassins commeil <strong>le</strong> faisait à l’époque d’Yves Narduzzi.Après <strong>le</strong> biathlon, <strong>le</strong> canoë-kayakest l’autre marque de fabrique de lavil<strong>le</strong>. Reste à décrocher des breloquesolympiques. ■E.Ch.CIRCULATIONLe casse-tête pontissalienLe marchéauto bloquant<strong>La</strong> circulation est toujours aussi compliquée<strong>le</strong> jeudi matin du côté du marché. Etl’adoption du sens unique dans la rue de laRépublique ne change rien. Gestion des flux.Les amoureux du marché au centre-vil<strong>le</strong>peuvent se rassurer. Aucun risque qu’ilne soit extériorisé en périphérie commece fut <strong>le</strong> cas de la Saint-Pierre ou du prochaincomp<strong>le</strong>xe cinématographique. PatrickGenre est catégorique sur ce point. “Le marché,il est à sa place à l’intérieur des casernes.Tous <strong>le</strong>s travaux d’aménagement ont été réalisésdans ce sens. Il répond parfaitement auxcommerçants non sédentaires. Il ne bougerapas”, assure <strong>le</strong> maire. Rien à dire sur <strong>le</strong> succèsde ce rendez-vous hebdomadaire qui remplitcopieusement tous <strong>le</strong>s parkings a<strong>le</strong>ntour.En bloquant tout accès au centre-vil<strong>le</strong> par <strong>le</strong>scasernes Marguet, l’emplacement du marchén’est pas sans conséquence sur la circulation.Les automobilistes étrangers ou qui ne sontpas encore habitués au sens unique de la ruede la République font parfois plusieurs toursde manège : porte Saint-Pierre, rue de la Hal<strong>le</strong>,place des Bernardines, rue du Vieux-Château,porte Saint-Pierre… Le maire reconnaîtce point noir de la circulation tout en affirmantqu’il ne s’est pas accentué depuis la miseL’emplacementdu marché nebougera pas.en sens unique de la rue de la République. “Comme il y a moinsde voitures au centre-vil<strong>le</strong> depuis <strong>le</strong> sens unique, il y a moins deproblèmes de circulation.”Chacun a bien sûr son avis sur la question. L’opposition municipa<strong>le</strong>est beaucoup plus circonspecte sur l’efficacité du plan decirculation actuel. “Il faudrait prendre du recul. On est persuadéqu’une étude serait préférab<strong>le</strong> à l’observation empirique de cequi se passe au quotidien. Il existe des cabinets spécialisés dansla gestion des flux routiers en milieu urbain. Ces organismessont capab<strong>le</strong>s de modéliser la circulation à partir de comptagessans tenir compte des habitudes des uns et des autres. Lesquel<strong>le</strong>ssont toujours susceptib<strong>le</strong>s d’évoluer” commente <strong>le</strong> P.S. Jean-YvesBouveret.Faux, absolument faux rétorque Patrick Genre. “Rien de mieuxqu’un test grandeur nature plutôt que des études onéreuses. Uneétude n’apporterait rien de plus. On a des services techniquessuffisamment compétents. Je préfère prendre 6 mois pour observerce qui se passe dans tel ou tel sens de la rue de la République.Ensuite, on pourra juger sur pièces.” ■PierreBourliaud adonné sespremierscoups depagaie àproximitédu pontde laFauconnière.EN BREFChaffoisNouvel<strong>le</strong> opération dedépollution desgouffres des Loutons àChaffois du 17 au19 septembreorganisée par <strong>le</strong>comité départementalde spéléologie. En2009, <strong>le</strong> nettoyage dugouffre 3 avait permisde ramener à lasurface 10 tonnes dedéchets.ProjetsDans <strong>le</strong> cadre duprojet éducatif local2011, la C.C.L. lanceun appel à projetspour son dispositifd’animations endirection des 4-16 ans.Cet appel s’adresse àtous organismesintéressés pourconduire une actiond’animation.Documentsdisponib<strong>le</strong>s surwww.vil<strong>le</strong>pontarlier.fr.Dossiersà rendre au plus tard<strong>le</strong> 30 septembre. Rens.:03 81 38 82 46.


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 201011ASSOCIATIONSActivités socio-culturel<strong>le</strong>sQUOI DE NEUF À LA RENTRÉEDANS LES MAISONS DE QUARTIER ?<strong>La</strong> rentrée scolaire marque aussi la reprise des activités ludiques,culturel<strong>le</strong>s et socia<strong>le</strong>s à la Maison de quartier des Pareuses, à laM.J.C. des Capucins et à la M.P.T. des Longs Traits. Éclairages.Du lien social aux Pareuses<strong>La</strong> Maison de quartier des Pareusesest un centre social. “On ne proposepas un catalogue d’activités régulièrescomme aux Capucins ou aux LongsTraits”,précise <strong>le</strong> directeur Nicolas Roche.Dans ce quartier cosmopolite, la fin desvacances est marquée par <strong>le</strong> retour desfamil<strong>le</strong>s d’origine étrangère. “On observeune reprise de fréquentation à cemoment-là.” <strong>La</strong> rentrée coïncide avec laréactivation de plusieurs activités. Diffici<strong>le</strong>de ne pas évoquer l’aide aux devoirsproposée tous <strong>le</strong>s soirs après l’éco<strong>le</strong> de17 heures à 19 heures “On fonctionneavec l’éco<strong>le</strong> Cordier et <strong>le</strong> collège Malraux.Les enfants sont épaulés par des animateursdu centre et pardes bénévo<strong>le</strong>s.C’est une activitétrès attractive qui faitUn lieu dede la Maison de quartierpassage très des Pareuses un lieu de passagetrès fréquenté. Celafréquenté.peut servir de base de lancementde nouvel<strong>le</strong>s activités.”Les adultes retrouvent aussiavec plaisir la Maison dequartier dans <strong>le</strong> cadre duRéseau d’échanges réciproquesde savoirs, de l’atelier gym oudes sorties, animations proposées par <strong>le</strong>comité des famil<strong>le</strong>s.“C’est un peu <strong>le</strong> comitédes fêtes. Il prépare la fête du quartier,<strong>le</strong>s soirées thématiques, <strong>le</strong>s sortiesfamilia<strong>le</strong>s.”Comme dans la plupart des centressociaux, on trouve aussi aux Pareusesun accueil de loisirs réservé aux enfantsdu quartier jusqu’à 13 ans. Il est ouverttous <strong>le</strong>s mercredis et samedis après-midien période scolaire et pendant <strong>le</strong>svacances. Les ado<strong>le</strong>scents ne sont pasL’aide auxdevoirsproposéetous <strong>le</strong>s soirsaprès l’éco<strong>le</strong>est une desactivitésphares de laMaison dequartier desPareuses.oubliés. Ils peuvent intégrer <strong>le</strong> comitédes jeunes et bénéficier d’un accompagnementdans la réalisation de projets.“<strong>La</strong> maison de quartier s’ouvre surl’extérieur. El<strong>le</strong> abrite une ludothèqueaccessib<strong>le</strong> à tous <strong>le</strong>s habitants de la C.C.L.On se déplace au Salon du livre.On organiseaussi la semaine du cerf-volant”conclut Nicolas Roche. ■Envoyer la musique aux CapucinsAvec 1 400 adhérents inscritsen 2010, la M.J.C.des Capucins rayonnebien au-delà des frontièrescommuna<strong>le</strong>s. Pour la rentrée,el<strong>le</strong> propose 36 activités différenteset accueil<strong>le</strong> dans seslocaux 7 associations partenaires.Le lancement et lapérennité d’une activité à laM.J.C. repose beaucoup surla motivation des adhérentset des animateurs, qu’ilssoient bénévo<strong>le</strong>s ou salariés.Le “Je viens, je consomme etLes ateliersthéâtre n’ontpasl’ambition deformer descomédiensmais detransmettrela passion etl’amour duthéâtre auxpetits commeaux grands.je m’en vais”, ce n’est pas tropdans l’état d’esprit de la maison.“On ne pourrait pas êtreaussi diversifié si l’on ne partageaitpas cette mentalité”,explique Sandra, l’une desanimatrices.L’équipe d’intervenants compteprès d’une vingtaine debénévo<strong>le</strong>s et 6 à 7 salariés.Cela se répercute forcémentpar des prix très attractifs.<strong>La</strong> dimension convivia<strong>le</strong> etpopulaire contribue au succèsdes activités. Exemp<strong>le</strong>avec <strong>le</strong>s cours d’italien pratiquésdans un esprit de discussionet qui ne se focalisentpas forcément sur <strong>le</strong>srèg<strong>le</strong>s grammatica<strong>le</strong>s. Ce quine remet pas en cause <strong>le</strong> professionnalismeou <strong>le</strong>s compétencesdes animateurs.Le contenu du catalogue varieaussi en fonction des envieset des tendances du moment.Le club photo tombé en désuétudeavec l’avènement dunumérique retrouve une vitalitéinespérée, parfaitementMaison de quartierdes Pareuses : 03 81 39 67 97Le catalogue 2010-2011 de la M.J.C. des Capucins comprend trois nouvel<strong>le</strong>sactivités liées à la pratique ludique et col<strong>le</strong>ctive de la musique et du chant.en phase avec <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>stechnologies de l’image. Aurayon nouveautés figurentdes cours de tango argentin.Trois activités musica<strong>le</strong>s intègrent<strong>le</strong> programme 2010-2011. “L’émergence de ce pô<strong>le</strong>musical pallie <strong>le</strong> manqued’activités d’éveil musical àdestination des tout-petits. Ilrépond aussi à la demandede ceux qui ne souhaitent passe plier à la rigueur du conservatoire.”Nathanaël Delphin,auteur-compositeur-interprète,encadre ces troiscours : éveil à l’expressionmusica<strong>le</strong>, chora<strong>le</strong> gospel etatelier chant moderne. Cetanimateur plus connu sous<strong>le</strong> diminutif Ned sera éga<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> premier à inaugurerla nouvel<strong>le</strong> saison culturel<strong>le</strong>mise en place par laM.J.C. des Capucins. Rappelonséga<strong>le</strong>ment que cetteassociation d’éducation populairechapeaute <strong>le</strong> CentreBerlioz qui joue un rô<strong>le</strong> identiqueque celui de la Maisonde quartier des Pareuses. ■M.J.C. des Capucins :03 81 39 02 09Option bien-êtreaux Longs-TraitsÀ la fois M.J.C. et centre social, la MaisonPour Tous des Longs-Traits intervient sur<strong>le</strong>s deux tab<strong>le</strong>aux. <strong>La</strong> saison 2010-2011 estparticulièrement riche en nouveautés.Avec 9 nouvel<strong>le</strong>s activités sur 21, la plaquette 2010-2011 affiche untaux de renouvel<strong>le</strong>ment de 42 %. Plusieurs facteurs motivent ceschangements : adaptation à la demande, conquête de nouveauxpublics, relance d’atelier délaissé… “On ouvre par exemp<strong>le</strong> une sectiongym tonique et Ludo Sports à destination des adultes et des enfants.On touche ainsi toutes <strong>le</strong>s générations”, indique Marie Corgini, la directrice.Lesactivités autour du bien-être sont à la mode. Cela se traduitpar l’ouverture d’un atelier consacré à la musicothérapie et la mise enplace de stage de technique voca<strong>le</strong>. Cours de discussion en anglais,relance du modern-jazz, ouverture d’un cours d’initiationUn tauxde renouvel<strong>le</strong>mentde 42 %.à informatique, la M.P.T. des Longs-Traits se met au goûtdu jour. Sans oublier ces cours de cuisine encadrés par unrestaurateur professionnel.Une équipe de 4 permanents et 18 intervenants extérieurs,bénévo<strong>le</strong>s ou salariés, s’occupe du fonctionnement de lastructure. “Le nombre d’adhérents varie entre 500 et 600par an”, poursuit la directrice. Le centre social des Longs-Traits offre à chaque habitant la possibilité de deveniracteur de son propre développement. <strong>La</strong> prochaine fête duquartier aura lieu <strong>le</strong> 25 septembre. ■Le panel d’activités de la M.P.T. des LongsTraits touche toutes <strong>le</strong>s générations.M.P.T. des Longs-Traits : 03 81 39 20 36ZoomParloncap : heureuse initiativeLes trois maisons de quartier pontissaliennes ont créé en 1996 <strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctifParloncap. Objectif : mélanger <strong>le</strong>s enfants à travers différentes actions.Le programme est rythmé par <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier scolaire.<strong>La</strong> première opération se tiendra aux vacances de la Toussaint dans <strong>le</strong>cadre dʼune semaine dʼéchanges et de travail entre <strong>le</strong>s jeunes et différentsartistes. “D’octobre à Pâques, on organise un tournoi sportif interquartiersaxé sur <strong>le</strong> fair-play”, note Nicolas Roche. Une autre semaine thématiqueréunit près de 150 enfants aux vacances de Pâques. Le col<strong>le</strong>ctifanime aussi <strong>le</strong> “raid été” ouvert à des équipes dʼado<strong>le</strong>scents sportifs. Àsigna<strong>le</strong>r toujours en été, lʼopération “Passeur dʼimage” qui comprend notammentdes séances de cinéma en p<strong>le</strong>in air et un atelier vidéo.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010PONTARLIER ET ENVIRONS 13LA RIVIÈRE-DRUGEONRobert Grillon chargela barque communa<strong>le</strong>Pratiquement en retraite, ce chef d’entreprise bien connudénonce l’opposition systématique de la communeà ses projets de développement. Mise au point.“J’ai vraimentl’impression de nepas être appréciépar la communedepuis une bonne vingtained’années”, déplore Robert Grillonqui dirige une entreprise de couverture-charpente-zinguerie.Pourquoi alors avoir attendu silongtemps pour s’épancher ? Ledirigeant ne tenait pas à lancerde tel<strong>le</strong>s accusations de craintede fragiliser l’activité de sonentreprise qui réalise 50 % deson chiffre d’affaires avec <strong>le</strong>shabitants de <strong>La</strong> Rivière. À deuxdoigts de remettre son affaire,il n’est pas dans <strong>le</strong>s mêmes dispositionsaujourd’hui et peutdonc s’exprimer plus librement.Ses critiques s’adressent bienentendu au maire actuel SergeVal<strong>le</strong>t et à son prédécesseur quin’est autre que Christian Bouday,<strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r général. Le premiergrief remonte à 1989 àl’époque ou la S.N.C.F. s’apprêteà vendre une parcel<strong>le</strong> de 50 aressituée à l’arrière de l’entrepriseGrillon. “Je m’étais porté acquéreur.Cela nous aurait permisd’agrandir l’atelier. Mais la communea fait préemption car el<strong>le</strong>projetait d’aménager une zoneartisana<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> a même étécontrainte de racheter au prixfort une bande de terrain privéeL’impressionde ne pasêtre apprécié.Points de vue contradictoirespour pouvoiraccéder à la route”dit-il.Christian Bouday,maire àl’époque, reconnaîtlui aussi <strong>le</strong>coût exorbitantde l’opération.C’est d’ail<strong>le</strong>urs<strong>le</strong> seul pointd’accord. “Lemontant du terrainS.N.C.F. ad’abord été estimépar <strong>le</strong> servicedes Domaines.Deux artisans dont RobertGrillon ont surenchéri. <strong>La</strong> communea fina<strong>le</strong>ment décidé depréempter <strong>le</strong> tout. On lui a ensuiteproposé d’en acquérir une partiemais il a refusé” se défendil.Après <strong>le</strong>s municipa<strong>le</strong>s de 2008,Robert Grillon a sollicité <strong>le</strong> nouveaumaire Serge Val<strong>le</strong>t. “Onlui a fina<strong>le</strong>ment fait une propositionde vente à 10 euros/m 2 .Mais cela n’a pas abouti car ilsouhaitait l’acheter uniquementau prix d’aisance, soit 2 ou3 euros/m 2 . On a essayé de faireun effort mais on a essuyé unsecond refus”, rapporte SergeVal<strong>le</strong>t.Aujourd’hui, la zone artisana<strong>le</strong>n’est toujours pas réalisée. El<strong>le</strong>reste néanmoins d’actualité cardes entreprises ont sollicité lacommune pour trouver du terraind’implantation. Les deuxélus soulignent ensuite qu’ilsn’ont absolument aucun griefcontre Robert Grillon dont <strong>le</strong>sdemandes ont toujours été traitéesde façon équitab<strong>le</strong>.Au mêmetitre que n’importe quel autrecontribuab<strong>le</strong>.Robert Grillon évoque ensuiteun appel d’offres qui lui auraitété injustement retiré alors qu’ilétait <strong>le</strong> mieux placé en prix.“C’est vrai qu’il avait fait lameil<strong>le</strong>ure proposition mais larénovation en question a été intégréedans une opération plusvaste. De toute façon, il n’a jamaisrépondu aux appels d’offresimportants”, constate ChristianEn observant que <strong>le</strong> terrain qu’il convoitait pour s’agrandir n’a toujourspas été viabilisé en zone artisana<strong>le</strong>, Robert Grillon s’interroge sérieusementsur la probité de la commune à son égard.Bouday. C’est probab<strong>le</strong>ment larévision de la carte communa<strong>le</strong>qui a motivé la réaction deRobert Grillon de vider son sac.Dans <strong>le</strong> souci de maîtriser sondéveloppement, la commune adécidé de se doter d’un nouveaudocument d’urbanisme où <strong>le</strong>szones constructib<strong>le</strong>s se retrouventcôté <strong>La</strong>veron. Soit à l’opposédu terrain appartenant à RobertGrillon qui envisageait d’yconstruire un éco-quartier. Riende moins. Après enquêtepublique, <strong>le</strong> préfet a approuvéla carte communa<strong>le</strong>. RobertGrillon a fait un premier recours.Ayant été débouté, il a fait appelde la décision à la cour de Nancy.Tentative qui s’est soldée parun second rejet en date du14 juin dernier. “Je ne vois pascomment une commission de 15personnes aurait pu se liguercontre un seul habitant”, noteSerge Val<strong>le</strong>t. Le maire remetéga<strong>le</strong>ment en cause <strong>le</strong> projetd’éco-quartier. “Il n’en a jamaisété question dans <strong>le</strong>s discussionsentre Robert Grillon et <strong>le</strong> conseilmunicipal” tranche <strong>le</strong> maire. ■F.C.


14PONTARLIER ET ENVIRONS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010PONTARLIERNe pas confondre radioamateur et cibiste.“On intervient dans un cadre trèsstrict avec des bandes de fréquenceset des puissances d’émission très rég<strong>le</strong>mentées”,explique Claude Biegun, <strong>le</strong> présidentdu radio-club pontissalien baptisé Émettre.Si tout un chacun peut être cibiste, il en vaautrement du radioamateur qui doit d’abordobtenir son diplôme. Il se verra alors octroyerun indicatif personnel par l’Autorité deRégulation des Télécommunications (A.R.T.).Les clubs ont éga<strong>le</strong>ment droit à ce typed’identifiant.Le radio club Émettre a été fondé en 1986.Cette association assez discrète réunit unevingtaine de membres. L’activité a forcémentsubi la concurrence des nouvel<strong>le</strong>s technologiesde communication etdu téléphone portab<strong>le</strong> notamment.El<strong>le</strong> fédère encore des passionnéssoucieux de communiquerpar <strong>le</strong>s ondes avec desradioamateurs du monde entier.Et qui sont tout aussi attirés parl’acquisition de connaissancestechniques dans <strong>le</strong>s domainesde la radio et de l’é<strong>le</strong>ctronique.“On est environ 15 000 pratiquantsen France alors qu’enAl<strong>le</strong>magne ils sont près de 60 000”indique Claude.Au-delà des échanges entre <strong>le</strong>spersonnes, <strong>le</strong>s moyens radiosservent parfois à rechercher desballons études envoyés par <strong>le</strong>sRencontre radioamateursPontarlier sur la bonne fréquence<strong>La</strong> capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs servira <strong>le</strong>s 17 et 18 septembre de point de rassemb<strong>le</strong>mentnational à des centaines de radioamateurs. Une première en Franche-Comté.UnepremièreenFranche-Comté.éco<strong>le</strong>s. “On intervient éga<strong>le</strong>ment pour assurerdes missions de transmission dans <strong>le</strong>cadre de plans de secours de toutes sortes.”Pontarlier accueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s 17 et 18 septembrel’édition 2010 de la convention Clipperton.En 1978, un groupe de radioamateurs franco-suissese rend sur l’atoll français Clippertonsitué dans <strong>le</strong> Pacifique. Ce voyage estorganisé dans l’objectif d’établir un nombrerecord de liaisons radio en une semaine,2 900 contacts en l’occurrence. L’expériencerenouvelée depuis chaque année a donnénaissance à l’association Clipperton DX. DXsignifiant longue distance. “Cette associationse retrouve chaque année <strong>le</strong> troisièmeweek-end de septembre dans une région différente.Comme el<strong>le</strong> n’était jamais venue enClaudeBiegunpréside <strong>le</strong>radio-clubÉmettredepuisdeux ans.Franche-Comté, on <strong>le</strong>ur a proposé Pontarlier”,indique <strong>le</strong> président.Un beau rassemb<strong>le</strong>ment susceptib<strong>le</strong> d’attirerprès de 150 radioamateurs de toute la Franceet d’Europe. Le week-end sert de supportà l‘assemblée généra<strong>le</strong> ordinaire de ClippertonDX. S’ajoutent à cela des récitsd’expédition avec vidéos à l’appui durant<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s membres partagent <strong>le</strong>ur passion,<strong>le</strong>ur découverte de contrées nouvel<strong>le</strong>set <strong>le</strong>urs expériences radio. Des concoursradio, dont un en morse, sont aussi mis enplace, histoire de pimenter l’événement. “Ona prévu des circuits de visites touristiques àl’intention des accompagnateurs” ajoute <strong>le</strong>président. ■F.C.IMMOBILIER Vente des biens d’ÉtatUn Pontissalienachète la douaneUn entrepreneur de Pontarlier s’est porté acquéreurdu bâtiment des douanes aux Verrières-de-Joux. L’appel d’offres était fixé à 550 000 €.un immense bâtiment abritant 10 appartementset recouvert de magnifiques pierres tailléesC’estqui quitte <strong>le</strong> domaine public pour rentrer dans lasphère privée.Avec l’achat du bâtiment des douanes desVerrières-de-Joux par un Pontissalien, un pan d’histoires’en va : “C’est vrai que l’on était attaché à ce bâtiment”avoue <strong>le</strong> maire Jean-François Jodon. Le nouveau propriétaireque nous avons contacté n’a pas souhaité endire plus pour <strong>le</strong> moment : “Je préfère attendre la réunionfixée avec <strong>le</strong> maire qui souhaite me rencontrer pour endire plus.” Lorsque l’État a mentionné à la commune sonsouhait de vendre son bâtiment, <strong>le</strong> conseil municipal n’apas décidé bon de faire valoir son droit de préemption car“il y avait beaucoup de travaux à prévoir à l’intérieur,argumente <strong>le</strong> premier magistrat. Nous ne voulions pasacheter pour qu’ensuite, on vienne nous reprocher d’avoirplombé <strong>le</strong>s comptes communaux pour <strong>le</strong>s 30 prochainesannées.”“France Domaines” avait reçu une première offre souspli cacheté. Or, cel<strong>le</strong>-ci n’atteignait pas la mise. <strong>La</strong> deuxièmeoffre faite par ce Pontissalien - entrepreneur de sonmétier - fut la bonne. Au minimum, l’homme a déboursé550 000 euros. “Nous avons bien tenté de faire descendre<strong>le</strong> prix mais France Domaines n’a jamais voulu” souligneJean-François Jodon qui devait rencontrer à l’heure oùnous bouclions ces lignes <strong>le</strong> nouveau propriétaire.“France Domaines” qui vend <strong>le</strong>s biens de l’État pour renflouer<strong>le</strong>s caisses n’a pas communiqué <strong>le</strong> prix précis devente. <strong>La</strong>coniquement, l’acheteur a avoué que FranceDomaines “avait été dur en affaire.” Toujours est-il quel’entrepreneur pontissalien est l’heureux propriétaired’un bâtiment de 900 m 2 et de 50 ares de terrain. Riend’autre à déclarer. ■E.Ch.


15<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010DOSSIERLES ÉVÉNEMENTS MARQUANTSDES 50 DERNIÈRES ANNÉESPas faci<strong>le</strong> de survo<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s temps forts de l’actualité sur 50 ans. Un chef d’État,un champion hors normes, une vedette du cinéma… <strong>le</strong>s personnalitésretiennent forcément l’attention. Leur rapport avec <strong>le</strong>s habitants du cru sonttout aussi riches D’autres événements s’imposent malheureusement par <strong>le</strong>urgravité, <strong>le</strong>s dégâts qu’ils provoquent et <strong>le</strong>s images qu’ils laissent dans <strong>le</strong>sesprits. L’événement marquant peut aussi avoir une dimension culturel<strong>le</strong>, historique,insolite voire sympathique et drô<strong>le</strong>. Souvenirs, souvenirs. 50 ansde petites histoires qui ont fait la grande histoire du Haut-Doubs.LES ACCIDENTSLABERGEMENTLe Cisalpin percute un camion :3 morts, 30 b<strong>le</strong>ssésUn terrib<strong>le</strong> accident est survenu <strong>le</strong>vendredi 26 juin 1964 sur un passageà niveau non gardé sur la communedes Granges-Sainte-Marie près dulac Saint-Point.Les faits : Le train express Paris-<strong>La</strong>usanne-Milan,appelé aussi <strong>le</strong> Cisalpin, apercuté un camion qui transportait dugoudron. Le conducteur du train a tentél’impossib<strong>le</strong> pour éviter la collusion en freinant,en actionnant la sirène. Mais <strong>le</strong> trainlancé à 120 km/h a percuté l’arrière ducamion qui s’est retrouvé pulvérisé et réduiten tas de ferrail<strong>le</strong> informe. <strong>La</strong> locomotives’est fina<strong>le</strong>ment arrêtée à 600 m de l’impactsans dérail<strong>le</strong>r.Le conducteur du train est décédé sur <strong>le</strong>coup. Le chauffeur du camion succomberaquelques minutes plus tard. Sous <strong>le</strong>choc, <strong>le</strong> chargement de goudron a aspergédes voyageurs en <strong>le</strong>s brûlant tous plusou moins gravement. <strong>La</strong> troisième victime,un technicien des chemins de fer fédéraux,succombera lui aussi dans la soirée.Le bilan est funeste : 3 morts, 30 b<strong>le</strong>ssés. ■26 JUIN 1964Le Cisalpin a percuté <strong>le</strong> camion à 120 km/h(photo pompiers Pontarlier droits réservés).PAS DE VICTIMELe camion foudu Pont des Chèvres16 AVRIL 1976Le camion a dévalé la rue des Pareuses en p<strong>le</strong>ine nuitavant de “s’encastrer” littéra<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> magasin Oudot(photo pompiers Pontarlier droits réservés).Certains accidents sont spectaculairesà plus d’un titre.Par l’emplacement, <strong>le</strong> scénario,la fin heureuse. Ce qui <strong>le</strong>urvaut de passer à la postérité. Pourpeu qu’ils laissent une empreintepositive et <strong>le</strong>s voilà immortalisésau panthéon du rocambo<strong>le</strong>sque.Ce qui s’est passé àPontarlier dans la nuit du 16 avril1976 aurait pu inspirer un filmcomique.Les faits :Vers 2 heures du matin,un camion de 30 tonnes sanschauffeur s’est encastré dans unimmeub<strong>le</strong> dont <strong>le</strong>s habitants sontmiracu<strong>le</strong>usement sortis indemnes.<strong>La</strong> veil<strong>le</strong> au soir, <strong>le</strong> chauffeur ducamion rentre chez lui avec sonsemi-remorque lourdement chargéqu’il gare en haut de la rue desPareuses. Dans la nuit, <strong>le</strong>s freinsdu véhicu<strong>le</strong> se desserrent progressivementavant de lâcher. Lecamion déva<strong>le</strong> alors cette rue pentue.Il arrache un coin de garage,une barrière, traîne une voituresur 50 m, fauche des poteauxtéléphoniques et é<strong>le</strong>ctriques.Touten bas, il traverse <strong>le</strong> carrefouravant de s’écraser dans <strong>le</strong> magasinOudot, à l’ang<strong>le</strong> de la rue deDoubs et du Pont des Chèvres.<strong>La</strong> cabine du poids lourd s’estretrouvée sous <strong>le</strong> plancher de lachambre du 1 er étage où dormaient<strong>le</strong>s propriétaires. Ce support <strong>le</strong>ursauve probab<strong>le</strong>ment la vie en évitantque tout l’immeub<strong>le</strong> nes’écrou<strong>le</strong>. Rude réveil. ■DRAMEUne jeune femme décédée11 FÉVRIER 1999Avalanche mortel<strong>le</strong>à la stationde MétabiefCette catastrophe a jeté la consternationdans tout <strong>le</strong> Haut-Doubs.El<strong>le</strong> a a donné lieu à une longueenquête.Rappel des faits. L’hiver 1999 est marquépar des chutes de neige assez exceptionnel<strong>le</strong>ssur <strong>le</strong>s massifs montagneux,fragilisant forcément la stabilité du manteauneigeux. L’avalanche, on par<strong>le</strong> ausside coulée de neige, s’est déc<strong>le</strong>nché <strong>le</strong>18 février à 11 heures au sommet du télésiègedes Roches sur <strong>le</strong> secteur de Piquemietteà Jougne. <strong>La</strong> pente de neige probab<strong>le</strong>mentalourdie par la pluie tombée<strong>le</strong> matin s’est “décrochée”, entraînantmalheureusement une jeune skieuse de23 ans originaire de Mont<strong>le</strong>bon. <strong>La</strong> victimequi se trouvait à l’arrivée du télésiègea été emportée sur la piste rouge.Les secouristes de la station assistésensuite par <strong>le</strong>s gendarmes des brigadesloca<strong>le</strong>s ont sondé pendant 1 h 30 avantde retrouver <strong>le</strong> corps enfoui sous 1,5 mde neige. <strong>La</strong> jeune femme est malheureusementdécédée après son transfertà l’hôpital de Pontarlier. ■Les secours n’ont rien pu faire poursauver la victime (photoPompiers Pontarlier droits réservés).


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010À PARTIR DE 1961CINÉMAPetite vil<strong>le</strong>, grands cinéastesLes rencontres internationa<strong>le</strong>s de cinémaà Pontarlier ont attiré quelquesunsdes plus grands réalisateurs du7 ème art : Elia Kazan, John Boorman, ClaudeSautet, Luigi Comencini, Dino Risi, PaoloTaviani, Volker Schlöndorff, BertrandTavernier, Ettore Scola, Jacques Perrin,Robert Guédiguian, Francesco Rosi, ThéoAngelopoulos… Un casting de rêve que rienne prédisposait à fréquenter la capita<strong>le</strong> duHaut-Doubs. “Dès la création du ciné-clubJacques Becker en 1960, Jacques Buache <strong>le</strong>directeur de la cinémathèque suisse nous acontactés pour une collaboration. C’est partide là. On parlait d’ail<strong>le</strong>urs au départ derencontres franco-suisses”, se souvient PierreBlondeau, <strong>le</strong> grand organisateur.L’attrait du concept résidait dans la notoriétédu cinéaste invité qui viendrait, autreoriginalité, présenter au public l’ensemb<strong>le</strong>de son œuvre. “On ne pourrait plus faire çaaujourd’hui car il n’y a plus de distribution.”<strong>La</strong> facilité avec laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> ciné-club réussissaità attirer de tel<strong>le</strong>s personnalités peutsurprendre. L’ambiance, la qualité du publicet la dimension humaine de ces rencontresexpliquent peut-être cette réussite. Les réalisateursse passaient <strong>le</strong> mot. “On pouvaitcompter sur un bon réseau d’amis, de critiqueset de cinéastes. Ce n’est pas Cannes.On pouvait proposer en revanche une proximité,un côté cha<strong>le</strong>ureux qui plaisait beaucoup.”L’engouement autour de ces rencontress’est atténué avec <strong>le</strong> temps. Les organisateursn’ont plus à refuser des spectateursfaute de places comme ce fut parfois <strong>le</strong> cas. ■InsoliteHABITAT29 MARS 2006<strong>La</strong> tour 8 s’écrou<strong>le</strong> sur el<strong>le</strong>-même19Un beau souvenir parmi d’autres en 1985 avec Bernard Blier,Marcelo Mastroianni et Ettore Scola.Mercredi 29 mars 2006, 11 h 30 : plusieursmilliers de personnes sont rassemblésde part et d’autre de la tour 8. Les regardssont rivés sur <strong>le</strong> bâtiment haut de 12 étages quiinsensib<strong>le</strong>ment, sous la pression de trois vérinshydrauliques installés au 6 ème niveau en partantdu haut, se brise latéra<strong>le</strong>ment. Les 1 800 tonnesde béton de la partie supérieure se détachentprogressivement jusqu’au point de rupture. Letemps suspend son vol puis la tour s’écrou<strong>le</strong> d’unseul coup. L’émotion est palpab<strong>le</strong>. Une page deUn vrai moment d’émotion.l’histoire de l’urbanisme d’après-guerre dans lacité pontissalienne vient de se tourner.L’image de la vil<strong>le</strong> ne sera plus tout à fait lamême pour beaucoup de Pontissaliens tant ilsétaient habitués à la présence de ces 4 buildingsde 12 étages réalisées vers 1960. De nouveauxbâtiments plus confortab<strong>le</strong>s sont en cours deconstruction à l’emplacement de la tour 8. Leprogramme de démolition-reconstruction va sepoursuivre avec <strong>le</strong>s trois autres tours. ■Publi-informationDormir au naturel avec SignaturSignatur, c’est un ensemb<strong>le</strong> de literie ergonomique fabriqué uniquement à base dematériaux naturels et biodégradab<strong>le</strong>s. Respectueux de l’environnement et de votre santé.Les bienfaits du naturel reviennentau grand galop dans notre vie quotidienne.On mange bio, onconstruit, on iso<strong>le</strong> son logement, on sechauffe aussi de plus en plus avec desmatières et des énergies renouvelab<strong>le</strong>s.Si <strong>le</strong> naturel est synonyme de bienêtre,il s’accorde forcément avec qualitédu sommeil.Dans sa recherche de l’ultime confort,<strong>le</strong> fabricant de literie Revor avec sanouvel<strong>le</strong> gamme Signatur a redécouvert<strong>le</strong>s propriétés bienfaitrices desmatériaux naturels tels que <strong>le</strong> maïs,<strong>le</strong> sisal, <strong>le</strong> coton, <strong>le</strong> lin et <strong>le</strong> caoutchoucnaturel. Signatur combine <strong>le</strong> luxe, lafinition et <strong>le</strong> confort sain. Un lit Signaturest composé d’un sommier en pinmassif pourvu d’une couche de sisalélastique. 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Au contraire,l’utilisation de matériaux naturelsvous garantit un sommeil revitalisant.Comme ils régularisent par exemp<strong>le</strong>la teneur en humidité, ils ne doncjamais trop humides ou trop chauds.Un matelas en caoutchouc naturel restetoujours élastique et f<strong>le</strong>xib<strong>le</strong>, grâceà quoi il suit la courbe naturel<strong>le</strong> dela colonne vertébra<strong>le</strong>, soulageant ainsiou prévenant <strong>le</strong>s problèmes de couou de dos. ■■ Revêtement en lin<strong>La</strong> tête de lit et <strong>le</strong> sommier sont disponib<strong>le</strong>s en plusieurscou<strong>le</strong>urs. Ils sont recouverts de lin très apprécié poursa durabilité, sa résistance à lʼusure et ses importantesqualités dʼabsorption.■ Matelas 100 % végétal naturelLe noyau du matelas est en caoutchouc naturel avecune couche intermédiaire de fibre de maïs qui procureune aération et une ventilation optima<strong>le</strong>. Le caoutchoucXapura est connu pour ses caractéristiques élastiquesgarantissant un confort inégalab<strong>le</strong>.■ Sommier réactifEn pin massif, <strong>le</strong> sommier est pourvu dʼune couche dusisal de haute élasticité. Le sisal supporte particulièrementbien la friction et nʼaccumu<strong>le</strong> pas lʼé<strong>le</strong>ctricité statique.<strong>La</strong> couche de sisal fournit lʼénergie nécessairepour tourner pendant <strong>le</strong> sommeil.


20 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010DOSSIERCOUPE DE L’AMÉRICAPrestigieux chantier naval à PontarlierEn 1970 et 1976 <strong>le</strong> baronBich, celui des stylos, a faitconstruire à Pontarlier desbateaux,“France” et “France II”qui disputeront <strong>le</strong>s éliminatoiresde la coupe de l’América.Le choix de Pontarlier peut semb<strong>le</strong>rinsolite quand on sait quela capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs estl’une des vil<strong>le</strong>s françaises <strong>le</strong>splus éloignées de la mer.L’explication se trouve dans lanationalité du constructeur choisipar <strong>le</strong> milliardaire et <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>mentde l’épreuve.Marcel Bich connaît <strong>le</strong> Haut-Doubs où il séjourne assez régulièrementdans l’ancienne clouteriede<strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie, propriétéde sa troisième épouse<strong>La</strong>urence Courier de Méré. <strong>La</strong>recherche du constructeur adéquatva conduire <strong>le</strong> milliardaireà s’adresser à Hermann Eggerinstallé à Saint-Aubin sur <strong>le</strong>srives du lac de Neuchâtel.Le règ<strong>le</strong>ment de la Coupe del’América impose que <strong>le</strong> bateausoit réalisé dans <strong>le</strong> pays qui lance<strong>le</strong> défi, la France enl’occurrence. Hermann Egger nesouhaitant pas trop s’éloignerde Neuchâtel, <strong>le</strong> baron Bich ajoué de ses relations pour trouverune alternative. Le chantierse fera donc à Pontarlier dansSportsV.T.T.En avril 1976, France II est placé sur une énorme remorqueavant de quitter Pontarlier sous <strong>le</strong>s regards de la fou<strong>le</strong>des grands jours (Photo Alain Fournichot).un hangar situé au bord duDoubs où se trouve actuel<strong>le</strong>mentl’immeub<strong>le</strong> du Régent. <strong>La</strong>construction de ces pur-sang desmers mobilisa à chaque fois plusd’une vingtaine d’ouvriers neuchâtelois.<strong>La</strong> plus grande discrétionentourait bien sûrl’opération.Pas question de dévoi<strong>le</strong>rquelques secrets de fabrication.<strong>La</strong> sortie du “France” <strong>le</strong> 18 avril1970 s’effectue sous <strong>le</strong>s regardsde la fou<strong>le</strong> des grands jours. Le1970 ET 1976“12 mètres” fut battu deux foisà Newport par <strong>le</strong>s Australiensen 1970 et 1974. Marcel Bich nese décourage pas. Quatre ansplus tard, il fait construire aumême endroit <strong>le</strong> “France II”. Enavril 1976, <strong>le</strong> voilier placé surune énorme remorque quittePontarlier devant un public aussinombreux qu’en 1970.Il connaîtramalheureusement <strong>le</strong> mêmesort que “France” avec une éliminationdirecte. ■SEPTEMBRE 1993Métabief, <strong>La</strong> Mecquedu V.T.T. en 1993TEMPÉRATURE13 janvier 1968 : - 36,7 °C re<strong>le</strong>vé à MoutheUne vague de froid incisif sévit sur laFrance en ce début d’année 1968. Legendarme chargé de re<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s températuresà la station météo installée dansla petite Sibérie française aura la chanceglacia<strong>le</strong> d’enregistrer tout simp<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>record de froid officiel en France. Du moinsdepuis qu’on dispose d’instruments de mesurefiab<strong>le</strong>s.<strong>La</strong> source du Doubs et l’orientation nordsudexpliquent pourquoi il peut faire si froidSKI NORDIQUELe Haut-Doubs fêteses champions olympiquesCYCLISMEQuand la Grandebouc<strong>le</strong> fait étapeà PontarlierUne certaine complicité unit <strong>le</strong> Tourde France à Pontarlier qui l’a déjàaccueilli 7 fois entre 1927 et 2009.On est loin de Belfort, 28 fois vil<strong>le</strong> étape,mais quand même dans <strong>le</strong> tiercé des citéscomtoises <strong>le</strong>s plus fréquentées par <strong>le</strong> maillotjaune. Besançon venant en seconde positionavec 13 étapes.En 1985, la 10 ème étape Épinal-Pontarlier(204 km) se termine sur <strong>le</strong>s pentes du <strong>La</strong>rmont.El<strong>le</strong> est remportée par <strong>le</strong> Danois JorgenPetersen. Le peloton suit à 1’ 30” avec<strong>le</strong> maillot jaune Bernard Hinault parti poursa cinquième victoire sur <strong>le</strong> Tour. Il devanceraà Paris Greg LeMond et Stephen Roche.Pontarlier recevra de nouveau la GrandeBouc<strong>le</strong> en 2001 avec <strong>le</strong> fameux “coup de Pontarlier”et son étape-f<strong>le</strong>uve. <strong>La</strong> dernière étapepontissalienne, c’était l’an dernier. Lescoureurs partaient de Pontarlier pourrejoindre Verbier. ■Quelques flocons tombenten ce début desoirée du 28 février2006 devant l’hôtel de vil<strong>le</strong>de Pontarlier où trépignentdes milliers d’habitants duHaut-Doubs, impatients devoir ses champions de retourdes J.O de Turin. Une haied’honneur roya<strong>le</strong> <strong>le</strong>s attend.Bien sûr Florence Baverelvictorieuse en sprint et VincentDefrasne qui remportela poursuite de la plusbel<strong>le</strong> manière qui soit. LePontissalien s’offrant <strong>le</strong> luxede dépasser au sprint <strong>le</strong> roiBjornda<strong>le</strong>n pratiquementsur la ligne d’arrivée. JulienRobert et Ferréol Cannard,tous deux médail<strong>le</strong>s de bronzeen relais, étaient ausside la fête. Sans oublier <strong>le</strong>fondeur A<strong>le</strong>xandre Rousse<strong>le</strong>tqui échouera au pied dupodium, toujours en relais.1968à Mouthe. On retrouve aussi des conditionsaussi rudes dans <strong>le</strong>s combes jurassiennesprésentant <strong>le</strong>s mêmes caractéristiques. Saufqu’il n’y a pas de station météo pour homologuer<strong>le</strong>s excès de la froidure loca<strong>le</strong>.Certains font éga<strong>le</strong>ment état d’un record à- 41 °C, toujours à Mouthe en janvier 1985.Record contesté par Météo France qui a enregistré<strong>le</strong> 9 janvier 1985 une température à-35,5 °C qui constitue d’ail<strong>le</strong>urs la secondemarque française. ■28 FÉVRIER2006<strong>La</strong> victoire de VincentDefrasne <strong>le</strong> bras <strong>le</strong>vé, transportéde bonheur en passantla ligne d’arrivée resteraprobab<strong>le</strong>ment l’une des plusbel<strong>le</strong>s images de ces J.O.2006. Tous ces championsont mis un terme à <strong>le</strong>ur carrière.Ils ont marqué à toutjamais l’histoire du ski enparticulier et du sport engénéral dans <strong>le</strong> Haut-Doubs. ■ENTRE 1927 ET 2009En 1985, <strong>le</strong> “Blaireau” étaitau sommet de sa gloire. Il s’apprêtaità remporter son 5 ème Tour(photo archives municipa<strong>le</strong>s).En septembre 1993, la stationdu Haut-Doubsaccueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s 4 èmes championnatsdu Monde de V.T.T. Ilscomprennent des épreuves dedescente et de cross-country.Cette discipline est alors en p<strong>le</strong>ineascension.Tout nouveau, toutbeau. Spectaculaire. Très fun.Tout pour plaire.Métabief ne peut rêver d’uncontexte aussi porteur. <strong>La</strong> réalitéva dépasser <strong>le</strong>s espérances.70 000 personnes s’étaient déplacées <strong>le</strong> dimanche pour assister aux fina<strong>le</strong>sde la descente et du cross-country. Du jamais vu à Métabief.Le succès populaire est immense.On n’a jamais vu autant demonde sur la station, même auplus fort de l’hiver. D’après <strong>le</strong>sestimations, et c’est plausib<strong>le</strong>,70 000 personnes s’étaientretrouvées sur <strong>le</strong> site lors de lajournée du dimanche. Des championnatsd’Europe et de Franceont ensuite été organisés àMétabief mais sans jamaisatteindre la ferveur de 1993.<strong>La</strong> discipline a évolué. El<strong>le</strong> estpeu à peu rentrée dans <strong>le</strong> rangmême si el<strong>le</strong> a toujours ses partisans.Les sites de pratique sesont éga<strong>le</strong>ment multipliés unpeu partout et notamment dans<strong>le</strong>s stations alpines, reléguantpeu à peu Métabief à l’arrièredes classements. <strong>La</strong> stationjurassienne garde toujours unecertaine attractivité avec uneoffre d’itinéraires particulièrementvariée, notamment à destinationd’un public familial. ■BALLON OVALEJour de gloirepour <strong>le</strong> C.A.P. RugbyLe 9 mai 1999 reste gravé dans toutes<strong>le</strong>s mémoires des supporters du C.A.P.Rugby. Ce jour-là au stade de Metz, <strong>le</strong>C.A.P. bat l’U.S. Métro 23 à 15 et décrochesa première montée en nationa<strong>le</strong> 1 B. “Jem’en souviens comme si c’était hier”, expliqueRaymond Perrin, <strong>le</strong> président du C.A.P. àcette époque.Les Pontissaliens étaient venus en force. Leclub avait affrété 5 cars. Près de 1 500 Pontissaliensétaient présents pour encourager<strong>le</strong>s jaunes et b<strong>le</strong>us. Le président avait bienfait <strong>le</strong>s choses, allant même jusqu’à commanderun jeu de maillots “col<strong>le</strong>ctor” sans9 MAI1999aucune publicité. L’idée étant que <strong>le</strong>s joueurspuissent conserver un souvenir original de<strong>le</strong>ur victoire. “Depuis <strong>le</strong> début de saison, onsentait qu’il se passait quelque chose àl’intérieur de ce groupe. Toutes <strong>le</strong>s équipesqui jouaient à Pontarlier repartaient avec40 points dans la musette. Le groupe arrivaità maturité et on avait quelques renfortsde choix, dont un 3 ème ligne Néo-Zélandais.”Le retour à Pontarlier fut à la hauteur del’événement. Tout ce que Pontarlier comptaitde supporters s’est retrouvé <strong>le</strong> soir devant<strong>le</strong> bar fétiche du club. <strong>La</strong> fête pouvait commencerjusqu’au bout de la nuit. ■


22 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010MOUTHE - RÉGION DES LACSAGRICULTUREÀMétabief, c’estl’effervescence. Depuisplusieurs mois, <strong>le</strong>s petitesmains préparent f<strong>le</strong>urs et décorations.Voilà 23 que Métabiefn’avait pas accueilli <strong>le</strong> comicedu canton. Près de 500 bêtessont attendues, de 45 é<strong>le</strong>vagesdifférents. Pour Thierry Marandin,exploitant sur la communeet responsab<strong>le</strong> de l’associationorganisatrice, l’événement estde tail<strong>le</strong>. “C’est rassurant devoir que <strong>le</strong>s comices marchentencore très bien dans notre secteur.Et <strong>le</strong>s jeunes sont encoretrès motivés” se félicitel’exploitant qui avait 25 ans lorsdu dernier comice à Métabiefen 1987.À l’époque, la communeSamedi 18 septembreMétabief prépareson comicetouristique comptait encore 5exploitations laitières, il estdésormais <strong>le</strong> dernier é<strong>le</strong>veur.Outre <strong>le</strong> grand concours debétail, <strong>le</strong> comice de Métabiefsera une vraie fête populaire.Au programme notamment, <strong>le</strong>défilé des enfants du village,des expositions, de la musique,exposition de tab<strong>le</strong>aux et dedessins, d’anciens tracteurs,balades à cheval et à poney, ventede produits artisanaux… Toutse terminera en musique avec<strong>le</strong> grand bal à 22 heures animépar <strong>le</strong>s mythiques Spiders. ■J.-F.H.Renseignements au03 81 49 97 31Les agriculteurs ont commencé à mettre en place<strong>le</strong>s” perches”. À droite, Albert Letoublon, président ducomice du canton et Thierry Marandin,responsab<strong>le</strong> de l’association organisatrice.OYE-ET-PALLETLes problèmes de réceptionde courrier se multiplientaux GrangesTavernier. “<strong>La</strong> Poste nous aimposé de faire figurer <strong>le</strong>s n°de rue dans nos adresses respectivesà partir de janvier2010. El<strong>le</strong> nous a affirméque <strong>le</strong> courrier n’arriveraitplus à bon port dans <strong>le</strong> cascontraire”, explique ChristineFaivre, domiciliée au 3,lieu-dit Granges Tavernier,un hameau d’Oye-et-Pal<strong>le</strong>t.El<strong>le</strong> a donc signalé ce changementaux principa<strong>le</strong>s administrationsen omettant de <strong>le</strong>faire pour la carte grise. Oubliinvolontaire mais qui semb<strong>le</strong>à l’origine de ses problèmes.Son véhicu<strong>le</strong> est contrôlé enexcès de vitesse <strong>le</strong> 28 avrildernier à Pontarlier. Montantde l’amende : 135 euros minorésà 90 euros si <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>mentest effectué dans <strong>le</strong>s 30 jours.“Je n’ai jamais reçu cet avisde contravention car <strong>le</strong> n° 3ne figure pas dans l’adresseUn souci d’adresseOù est passé l’avisde contravention ?Une habitante des Granges Taverniera eu la mauvaise surprise de devoir rég<strong>le</strong>rune amende forfaitaire de 375 eurosqui faisait suite à un avis de contraventionqu’el<strong>le</strong> n’a jamais reçu. Mystère.mentionnée sur la carte grise”,souligne Christine Faivrequi ne conteste pas l’excès devitesse proprement dit. Maiscomme il ne lui a jamais étésignifié, diffici<strong>le</strong> d’être au courant.On comprend alors son étonnementde recevoir <strong>le</strong> 12 aoûtdernier un pli recommandédu Trésor Public lui signifiantqu’el<strong>le</strong> devra payer une amendeforfaitaire majorée de375 euros avec l’option à300 euros à“Jamaisreçu cetavis decontravention.”payer dans <strong>le</strong>s 30jours. Le numéro3 n’était mêmepas mentionnésur cette <strong>le</strong>ttrerecommandée.En citoyen respectueuxdes procédures,<strong>le</strong> coup<strong>le</strong>a d’abord honorésa dette.Christine aentrepris <strong>le</strong>sdémarches pourChristine Faivre doit prouver qu’el<strong>le</strong> n’a jamaisreçu l’avis de contravention au 3, lieu-dit<strong>le</strong>s Granges Tavernier.changer l’adresse mentionnéesur la carte grise. Il luifaudra ensuite essayer deprouver que cette omissionest peut-être à l’origine de lanon-réception du premier avisde contravention. El<strong>le</strong> espèrepouvoir retoucher la différenceentre <strong>le</strong>s 300 euros déjàversés et <strong>le</strong>s 135 euros de l’avisde contravention qui n’estjamais arrivé au 3, lieu-ditGranges Tavernier.N’al<strong>le</strong>z surtout pas lui adresserun courrier au 3, rue desGranges Tavernier qui correspondà une rue de… Chaon.Et dire que <strong>le</strong> hameau desGranges Tavernier compte entout et pour tout 7 adressesposta<strong>le</strong>s… ■F.C.


MOUTHE - RÉGION DES LACS <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010JOUGNELe 30 septembre<strong>La</strong> “colo des gendarmes” ferme ses portes<strong>La</strong> fondation de la Maisonde la Gendarmeriea décidé de se séparerde cet établissement quin’était plus assez rentab<strong>le</strong>.Tout un symbo<strong>le</strong>.signé un compromis. Quoiqu’iladvienne, la fermeture est“On aprévue à la fin du mois”, annonce<strong>le</strong> colonel Roland qui dirige la Fondationde la Maison de la Gendarmerie,propriétaire des lieux.Située vers <strong>le</strong> rond-point du contournementdes Hôpitaux-Neufs côté Jougne,cette résidence à l’aspect suranné étaitconnue de tous, vu son emplacement aubord de la R.N. 57. Un promoteur immobiliersemb<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s rangs. “Tout n’estpas encore réglé. PourC’estla find’uneépoque.l’instant, il y a seu<strong>le</strong>ment uncompromis. Les choses peuventencore évoluer” noteMichel Morel, <strong>le</strong> maire deJougne qui ne réfute pas unepossib<strong>le</strong> candidature communa<strong>le</strong>sur ce bien.L’événement marque en toutcas la fin d’une époque. Cel<strong>le</strong>du grand boom des sportsd’hiver à Métabief dans <strong>le</strong>sannées 70-80. <strong>La</strong> résidencede la gendarmerie à Jougnea ouvert ses portes en 1968.El<strong>le</strong> en impose avec sonarchitecture en forme detour de contrô<strong>le</strong>. “L’établissement étaitdestiné uniquement aux ressortissantsde la Gendarmerie : personnel d’active,retraités. Il accueillait aussi des coloniesde vacances”, poursuit <strong>le</strong> colonel Roland.L’association nationa<strong>le</strong> qui a son siègeà Paris employait près d’une douzainede personnes. L’effectif a été réduit à 5salariés en juin dernier.<strong>La</strong> résidence de la Fondation de la gendarmerie a ouvert ses portes en 1968.Tous ont été avertis de l’évolution deschoses. <strong>La</strong> résidence de la Gendarmerieà Jougne n’arrivait plus à faire <strong>le</strong>p<strong>le</strong>in depuis plusieurs saisons. “Il y avaitmoins d’engouement pour cette coloniede vacances que pour <strong>le</strong>s autres. Le conseild’administration a préféré concentrerses efforts sur l’établissement de Chamonixqui fonctionne beaucoup mieux.”<strong>La</strong> vocation d’accueil touristique deJougne s’effrite encore un peu plus aprèscette fermeture. Le temps des jolies coloniesde vacances semb<strong>le</strong> définitivementterminé. Il y a fort à parier que la résidencede gendarmerie de Jougne soitel<strong>le</strong> aussi submergée par la vague immobilière.Le frontalier reste une va<strong>le</strong>ursûre. ■EN BREF23AlzheimerQue vous soyezconjoint(e), fil<strong>le</strong> ou filsd’un proche atteint d’unemaladie diagnostiquéeAlzheimer, maladieapparentée ousimp<strong>le</strong>ment “troub<strong>le</strong>s dela mémoire”, uneformation est proposée.El<strong>le</strong> a pour but de vousapporter de nouvel<strong>le</strong>sréponses selon <strong>le</strong>squestions ou <strong>le</strong>sdifficultés auxquel<strong>le</strong>svous vous trouvezconfronté au cours del’accompagnementquotidien de votreparent.Rens.03 81 88 00 59.MoutheLe forum desassociations du secteurde Mouthe a lieudimanche 12 septembrede 13 h 30 à 18 heuresà la sal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>nte deMouthe. Buvette surplace. Renseignementsau 03 81 69 22 78.PermisDeux prochains stagesde 2 jours permettantde récupérer unmaximum de 4 pointssur <strong>le</strong> permis deconduire auront lieu <strong>le</strong>svendredi 10 et samedi11 septembre dans <strong>le</strong>slocaux de Micropolis,sal<strong>le</strong> n° 7 à Besançon.Les automobilistesayant perdu la totalitéde <strong>le</strong>ur capital de 12points, ou de 6 (permisprobatoire), ne peuventpas suivre ce stage.Rens. 03 80 60 09 70.Les charollaisde Valdahon,la famil<strong>le</strong>Echaubard-Ferniot,e<strong>le</strong>veurs pourla qualité et<strong>le</strong> bien-ê tre deson troupeauRayon vente au magasin 8 à Huit25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINTTél. : 03 81 69 31 26Fax : 03 81 69 39 13


24FRASNE - LEVIER - AMANCEY<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010BULLEGrosse mobilisationLe comice à Bul<strong>le</strong>,c’est <strong>le</strong> pied !Tout <strong>le</strong> village se mobilise pour cette fête de la ruralité quise tient <strong>le</strong> 25 septembre. Bel<strong>le</strong> démonstration de savoirfairefestif et gros efforts dans la décoration.Lecomice du canton de Levier se tient àBul<strong>le</strong>, commune qui accueil<strong>le</strong> son quatrièmecomice après ceux de 1962, 1968et 1995. On sait l’importance que revêtentces rassemb<strong>le</strong>ments agrico<strong>le</strong>s au pays ducomté et de la montbéliarde. Concours d’é<strong>le</strong>vage,tribune de l’actualité agrico<strong>le</strong>, <strong>le</strong> comice constituesouvent un temps de retrouvail<strong>le</strong>s entre tous<strong>le</strong>s habitants de la commune d’accueil. “C’est unévénement très fédérateur”, confirme Dominique<strong>La</strong> décorationdu village estparticulièrementsoignée.El<strong>le</strong> metl’accent sur <strong>le</strong>sscènes de la vied’antan,animaux de laferme.Ménétrier, <strong>le</strong> maire de la localité.Bul<strong>le</strong> n’a plus à prouver sa capacité de mobilisation.Personne n’a oublié l’organisation duTéléthon de la C.F.D. en 2004. Chaque année, <strong>le</strong>comité des fêtes remet <strong>le</strong> couvert à l’occasion dela fête des Grands Pieds. Le savoir-faire festif,c’est presque une spécialité de ce bourg de 392habitants.L’accueil du comice ne s’improvise pas et nécessiteplusieurs mois de préparation surtout quandon souhaite marquer <strong>le</strong>s consciences comme àBul<strong>le</strong>. <strong>La</strong> partie agrico<strong>le</strong> est gérée par <strong>le</strong>s exploitantset notamment Dominique Tournier. “Ontenait à associer toutes <strong>le</strong>s générations dansl’embellissement du village avec <strong>le</strong> souci d’apporterde la gaîté, de la cou<strong>le</strong>ur”, précise Isabel<strong>le</strong> Jeannin,seconde adjointe très investie dans cettemission. Sa fil<strong>le</strong> Émilie, designer de formation,a dessiné <strong>le</strong> logo qui figure sur <strong>le</strong>s supports etqu’on peut apercevoir aux entrées de village. Lecomice de Bul<strong>le</strong> se déclinera en rouge, jaune etorange.Pas question de dépenser des sommes fol<strong>le</strong>s.L’accent a été mis sur la récupération etl’originalité. Le visage de Bul<strong>le</strong> va subir unevraie métamorphose jusqu’au 25 septembre.Des scènes de la vie d’antan seront reconstituéesun peu partout dans <strong>le</strong> village. Sur <strong>le</strong>s 77réverbères, on trouvera des plaquettes portant<strong>le</strong> nom d’une vache de l’année, c’est-à-dire quicommence par la <strong>le</strong>ttre “F”. Autre décorationinsolite, des mannequins de vaches de toutes<strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs dans tous <strong>le</strong>s matériaux.Les 11 associations loca<strong>le</strong>s sont parties prenantesde l’événement. Les enfants de l’éco<strong>le</strong> aussi. “Ilsont été associés à la décoration et ils participe-Le comice deBul<strong>le</strong> associe<strong>le</strong>s élus, <strong>le</strong>sagriculteurs,<strong>le</strong>s associationsdu village, sansoublier ÉmilieJeannin,la créatrice dulogo matérialiséaux deuxentrées duvillage.ront au défilé” précise <strong>le</strong> maire. Les animationslors du comice proprement dit s’articu<strong>le</strong>nt biensûr autour de l’agriculture. Sonneurs de cloche,démonstration de fenaison à l’ancienne, maréchal-ferrant,mini-ferme… Les organisateurs proposentéga<strong>le</strong>ment à la vente des verres à pied etdes bouteil<strong>le</strong>s de vins du Jura décorés avec <strong>le</strong> logoofficiel du comice.Chaque invité recevra un cadeausouvenir. Décidément, ça frise la perfection. ■F.C.Zoom600 bêtes attenduesLe comice du canton de Levier est lʼun des plusimportants dans <strong>le</strong> Haut-Doubs. Lʼédition 2010ne déroge pas à la règ<strong>le</strong>. Bul<strong>le</strong> compte encore8 exploitations agrico<strong>le</strong>s, soit un troupeau de1 000 bêtes. <strong>La</strong> totalité du lait est livrée et transforméeà la coopérative des Monts de Joux quireprésente dʼail<strong>le</strong>urs lʼun des principaux gisementsdʼemploi pour <strong>le</strong>s habitants de Bul<strong>le</strong>.AMANCEY ET ENVIRONSPêcheIl y a bien moinsde poissons dans la LoueZoomTransparencela fromagerieSuite à un incident à la fromageriede Cléron, la Loue ade nouveau été polluée. Dela mousse organique est eneffet apparue dans la nuit du19 au 20 août au niveau deCléron. Très vite, <strong>le</strong>s soupçonsse sont tournés vers lafromagerie de Cléron, dʼoùsortait de la station dʼépurationlʼétrange mousse. Environ10 m 3 de mousse (5 selon lafromagerie) auraient rejoint <strong>le</strong>milieu naturel avec des conséquencessur <strong>le</strong> biotope.<strong>La</strong> fromagerie Perrin fait amendehonorab<strong>le</strong> en adressantses “excuses” aux élus et responsab<strong>le</strong>sdʼassociations pourun “manque d’efficacité dessystèmes de prévention.” Nousavons tenté de joindre la directionqui nʼa pas donné suite.Mais quiconque veut en savoirplus peut se rendre <strong>le</strong> lundiaprès-midi au sein de la structurequi organise des visitesguidées. Une forme de transparenceLes premiers résultats du grand inventairede poissons réalisé fin juil<strong>le</strong>t dans la Loueconfirment une baisse du cheptel,surtout au niveau d’Ornans et de Cléron.Si <strong>le</strong>s résultats del’enquête ne sont pasencore tota<strong>le</strong>ment définis,la grande opérationde comptage des poissons menée<strong>le</strong>s 20, 21 et 22 juil<strong>le</strong>t par <strong>le</strong>sservices de l’Office national del’eau et des milieux aquatiquesdans la Loue prouve que la pollutiona bien touché <strong>le</strong>s poissonsde cette rivière de premièrecatégorie, <strong>le</strong>s jeunes truites enparticulier. Renforcés par lavenue de <strong>le</strong>urs collègues deBourgogne, <strong>le</strong>s professionnelsfrancs-comtois ont passé aupeigne fin quatre secteurs grâceà l’utilisation d’anneaux é<strong>le</strong>ctriques.Endormi, <strong>le</strong> poisson selaisse ainsi pêcher. Les scientifiquespeuvent alors <strong>le</strong> mesurerpuis <strong>le</strong> remettre dans sonIl resteencore debel<strong>le</strong>s truiteszébréesdu côté deMouthier-Hautepierre.Par <strong>le</strong> nombre de professionnels qu’il a mobilisé,ce comptage é<strong>le</strong>ctrique est rare en France.élément.Comparé à 1999 où une pêcheé<strong>le</strong>ctrique avait été réalisée sur<strong>le</strong>s mêmes secteurs, on retrouvemoins de poissons. Certainssont plus touchés que d’autres,à l’image d’Ornans. Sur <strong>le</strong>squatre stations où se sontrelayés plusieurs jours durant<strong>le</strong>s services de l’État, <strong>le</strong>s prisesont été différentes. Ainsi, environ1 000 poissons ont été comptabilisésà Mouthier-Hautepierre,200 de moins à Ornans,environ 2 000 à Cléron et moinsde 1 000 à Lombard. “On retrouvebien <strong>le</strong>s mêmes espèces depoissons qu’en 1998-1999. Parcontre, une baisse des densitésde salmonidés pêchés entre 1998et 2010 y est observée” expliqueJean-Michel Zammitte àl’O.N.E.M.A. Et de poursuivrel’analyse : “<strong>La</strong> baisse est effectivementforte sur <strong>le</strong>s sitesd’Ornans et de Cléron, au cœurde la zone de surmortalité piscico<strong>le</strong>de ce printemps 2010, et<strong>le</strong>s juvéni<strong>le</strong>s y semb<strong>le</strong>nt très peuprésents. Les stations de Mouthier-Hautepierre(station laplus en amont) et Lombard (laplus en aval) présentent éga<strong>le</strong>mentdes densités de populationen retrait par rapport à lasituation connue en 1998-1999”dit-il.Ces premiers éléments vont êtreappuyés par une analyse finede la structure des peup<strong>le</strong>ments(ensemb<strong>le</strong> des espèces, poids,tail<strong>le</strong>s, etc.) qui devrait êtrepubliée cet automne. Seu<strong>le</strong> cetteanalyse montrera <strong>le</strong> caractèresignificatif ou non de ladégradation du cours d’eau visà-visdu peup<strong>le</strong>ment piscico<strong>le</strong>. ■E.Ch.


26 VALDAHON - VERCEL<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010VALDAHONUne maman se bat pour que sa fil<strong>le</strong> marche et par<strong>le</strong>Pour soutenir SorenzaMaman de Sorenza (4 ans et demi), Sabrina Tallonea toujours espoir que sa fil<strong>le</strong> puisse un jour marcheret par<strong>le</strong>r, même si <strong>le</strong> temps presse.Une mère courage comme ily en a tant d’autres. Danssa maison située à Valdahon,Sabrina Tallone répond autéléphone, envoie des mails, enmême temps qu’el<strong>le</strong> donne <strong>le</strong>goûter à Marika et Sorenza, sesdeux fil<strong>le</strong>s.Sorenza, la petite dernière, estcel<strong>le</strong> qui demande <strong>le</strong> plusd’attention car depuis sa naissance,la fil<strong>le</strong>tte aux yeux d’unb<strong>le</strong>u perçant ne peut ni marcherni par<strong>le</strong>r. <strong>La</strong> faute à une anomaliecardiaque et à une mauvaiseirrigation du cerveau lorsde sa venue au monde. Un coupdu sort, <strong>le</strong> destin d’une vie dirontcertains.Après avoir encaissé, la mamandécide de se battre en créant“Espe-Renza”, une associationdont <strong>le</strong> but est de réunir des personnes“pour un soutien moral,humain voire financier à Sorenza.”“Au début, on se sent seul,j’ai même été fataliste.Puis, j’ai“100euros laséance.”découvert uneméthode qui permettraità ma fil<strong>le</strong>de marcher et par<strong>le</strong>r.Cette méthode,c’est <strong>le</strong> Medek,inventée parRamon Cuevas, unthérapeute chilien.El<strong>le</strong> apprend àl’enfant à combattre la pesanteurpour trouver <strong>le</strong> sens del’équilibre sans support” expliqueSabrina Tallone.Problème, <strong>le</strong>s séances Medekcoûtent cher (environ 100 eurosla séance). Sorenza a pu – à Toulouse– bénéficier d’un acte réalisépar un thérapeute américain.Les progrès auraient étéréels. Conséquence, la mamanespère pouvoir à nouveau rééditerl’opération car “plus <strong>le</strong> tempspasse, plus Sorenza grandit etprend du poids, et moins el<strong>le</strong> ade chances de marcher un jour !”s’inquiète la mère de famil<strong>le</strong>. <strong>La</strong>méthode fonctionne mais n’estpas reconnue en France alorsENVIRONNEMENT<strong>La</strong> chasse anticipée ne fait pas recetteSangliers, ça grogneDe Sau<strong>le</strong>s à Vercel en passant par Étalans, peu de parcel<strong>le</strong>s ont résistéaux coups de groin des bêtes noires. Les agriculteurs sont en colère sibien que l’ouverture de la chasse a été avancée.Après cel<strong>le</strong> des chasseurs, voilà<strong>le</strong>s sangliers dans la ligne demire des agriculteurs, mécontentsqu’ils sont de voir <strong>le</strong>ursparcel<strong>le</strong>s retournées par <strong>le</strong> groin deschères bêtes noires. L’ouverture généra<strong>le</strong>de la chasse programmée <strong>le</strong> 12 septembreà 8 heures pourrait endiguerun problème qui coûte de plus en pluscher aux discip<strong>le</strong>s de Saint-Hubert.Ce sont en effet <strong>le</strong>s chasseurs - via lafédération – qui indemnisent <strong>le</strong>s dégâts.Si des clôtures sont bien installées enbordure des champs de céréa<strong>le</strong>s ou demaïs, <strong>le</strong> résultat n’est pas toujourscelui escompté, si bien que <strong>le</strong>s indemnitésaugmentent chaque année, plombantun peu plus <strong>le</strong>s comptes d’unefédération qui perd chaque année desadhérents.<strong>La</strong> fédération de chasse du Doubs ditavoir pris conscience du problème apparufin juil<strong>le</strong>t dans ce secteur jouxtant<strong>le</strong> camp militaire du Valdahon où <strong>le</strong>ssangliers pullu<strong>le</strong>nt. Une réunion avec<strong>le</strong>s agriculteurs d’Étalans, Valdahon,Sau<strong>le</strong>s, Hautepierre-<strong>le</strong>-Chate<strong>le</strong>t, LesVerrières-du-Grosbois, Gonsans, eta<strong>le</strong>ntours de Vercel-Valdahon, a débouchésur une ouverture anticipée de lachasse avec des tirs d’été… mais aucunebête n’a été pré<strong>le</strong>vée. “Une de mesparcel<strong>le</strong>s de tritica<strong>le</strong> (céréa<strong>le</strong>) a été touchéeà 30 %” regrette Patrice Sancey-Richard, agriculteur à Étalans et luiaussi chasseur.Pour calmer <strong>le</strong>s agriculteurs, la fédérationa ouvert la réserve d’Étalans àla chasse pour “décantonner” <strong>le</strong>s sangliers<strong>le</strong> dernier week-end d’août. “Nousn’avons vu aucun sanglier… Nous neretournerons pas dans la réserve saufsi on nous y oblige, déclare René Morel,<strong>le</strong> président de l’A.C.C.A. d’Étalans.C’était pour faire plaisir à tout <strong>le</strong> monde”dit-il.<strong>La</strong> fédération a éga<strong>le</strong>ment adressé uncourrier à 85 associations de chasseen <strong>le</strong>ur demandant de démarrer auplus vite des battues. Ainsi, <strong>le</strong> weekenddu 4 et 5 septembre, cel<strong>le</strong>s de Verrières-du-Grosboiset Naisey-<strong>le</strong>s-Granges arpenteront <strong>le</strong>s bois plus tôtque prévu. <strong>La</strong> Direction départementa<strong>le</strong>des territoires (D.D.T.) a donnéson feu vert concernant l’ouverture dela réserve.Paradoxe, <strong>le</strong>s chasseurs sont sommésde tirer alors qu’un nouveau plan dechasse du sanglier - plus draconien -entre en vigueur. Conséquence, “beaucoupvont réfléchir avant d’appuyersur la détente” souff<strong>le</strong> un chasseur. Lescochons sauvages ont encore de beauxjours devant eux. ■E.Ch.Avecl'ouvertureanticipée dela chasse,<strong>le</strong>s chiensont pu sedégourdir <strong>le</strong>spattes plustôt que prévuà la recherchede sangliers.(Photo archiveL.P.P.).“plus nous serons nombreux etplus nous aurons de chancesd’atteindre ces objectifs qui sontloin d’être impossib<strong>le</strong>s. On pourrapeut-être à terme faire venirun médecin depuis <strong>le</strong>s États-Unis.” En attendant, Sorenzapatiente tranquil<strong>le</strong>ment endéambulant dans <strong>le</strong> salon grâceà l’aide d’un mini-camion.Assurée du fait que son bout deSorenza (4 ans et demi) dans <strong>le</strong>s bras desa maman, Sabrina Tallone.chou puisse un jour s’é<strong>le</strong>ver etcourir comme <strong>le</strong> font <strong>le</strong>s autresfil<strong>le</strong>s de son âge, Sabrina estremontée à bloc.Dimanche 26 septembre àl’espace Ménétrier de Valdahon,el<strong>le</strong> organise un loto. Pourl’heure, el<strong>le</strong> recherche encorequelques lots. Alors à votre boncœur… ■E.Ch.Renseignements : espe-renza.overblog.comTél. 06 83 88 14 20 ou association_espe-renza@sfr.frDimanche 26 septembre à l’espace Ménétrierà Valdahon, loto au profit de SorenzaPhotographies dès cet automneUn nouveau radarà ÉpenoyInstallé à la fin de la 2 x 2 voies, un radar automatiqueflashera automobilistes et motards dans <strong>le</strong> sensAvoudrey-Valdahon. Installation prévue <strong>le</strong> 1 er octobre.Vigilantpendant aumoins deuxkilomètres.Coïncidence ou non, <strong>le</strong> lieu où trônera <strong>le</strong> nouveau radarfixe se situe au lieu-dit “Lʼhomme mort” sur la communedʼÉpenoy. Le bloc en béton qui supporte <strong>le</strong> fameuxappareil photo a été apposé cet été. <strong>La</strong> boîte grise sera miseen place <strong>le</strong> 1 er octobre et “ce radar risque de bien flasher” concèdeJean-Paul Bouveresse, maire dʼÉpenoy.Installé dans <strong>le</strong> sens Avoudrey-Valdahon à la fin de la 2 X 2 voiessur la R.D. 461 dans une zone où <strong>le</strong>s voitures rou<strong>le</strong>nt à vive allure,<strong>le</strong> radar fonctionnera de la même façon que celui installé finaoût à Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c. <strong>La</strong> signalisation ne sera donc plus installée400 mètres avant <strong>le</strong> radar automatique, commecʼétait <strong>le</strong> cas auparavant. Après un panneauannonçant des contrô<strong>le</strong>s fréquents, lʼautomobilistedevra rester vigilant pendant au moins deux kilomètres.Sur cette zone, il rencontrera un radarautomatique mais il pourra être éga<strong>le</strong>ment soumisà des contrô<strong>le</strong>s mobi<strong>le</strong>s. Le même engin serainstallé <strong>le</strong> 27 septembre sur la R.D. 72 à Houtaud.Depuis lʼinstallation de radars automatiques dans<strong>le</strong> Doubs, <strong>le</strong> nombre de tués a été divisé par sixdans <strong>le</strong>s zones contrôlées. ■E.Ch.


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<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010ÉCONOMIE 29SALAISONS+ 40 % en tonnage<strong>La</strong> Morteau enfin protégéeLe dossier d’Indication Géographique Protégée vient d’aboutir après 15 ans de procédure.Une bonne nouvel<strong>le</strong> pour la Morteau, une filière qui doit continuer à se structurer.est, enfin, el<strong>le</strong> estlà” lâche soulagé“Ça yMichel Delacroix, <strong>le</strong>président de l’association A2M(association Morteau-Montbéliard),ce 20 août. Il en aura falludes dossiers, des commissions,des polémiques, des scissions,des retournements de situation,des réunions, des al<strong>le</strong>rs et retoursà Bruxel<strong>le</strong>s devant la CommissionEuropéenne, pour obtenir,après 15 années de procédure,cette fameuse I.G.P., trois <strong>le</strong>ttresen forme de protection pour lasaucisse de Morteau. L’Indicationgéographique protégée, sorted’A.O.C. européenne, fait entrerla Morteau dans <strong>le</strong> cerc<strong>le</strong> desproduits de terroir reconnus etprotégés comme tels.C’est sous l’impulsion de Jean-Louis Amiotte, salaisonnier àAvoudrey, que la premièredemande avait été faite en 1995.Depuis 1977 et la mobilisationde quelques producteurs duHaut-Doubs, il existait bien unlabel régional qui authentifiait<strong>le</strong> produit et rég<strong>le</strong>mentait <strong>le</strong>spoints essentiels de sa fabricationmais, revers de la médail<strong>le</strong>,<strong>le</strong> succès aidant, la réputationde ce produit fabriqué depuiscinq sièc<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> Haut-Doubs,a vite dépassé <strong>le</strong>s frontièresrégiona<strong>le</strong>s. <strong>La</strong> Morteau commencealors à être fabriquéepartout en France, jusqu’en Bretagne,risquant de perdre définitivementson âme.Quand <strong>le</strong>s labels régionaux ontdisparu en 1992, il a fallu envisagerune autre façon de protéger<strong>le</strong> produit et c’est à l’échel<strong>le</strong>européenne que la saucisse jouaitdésormais son avenir. Après <strong>le</strong>spremiers dossiers, la professionse divise avec d’un côté <strong>le</strong>s“industriels” de la Morteau etde l’autre, <strong>le</strong>s garants du savoirfaireancestral. Ennovembre 1999, coup de massue: la première demanded’I.G.P. est rejetée par l’Europequi refuse de limiter la zone auHaut-Doubs et au Haut-Jura.<strong>La</strong> création en 2004 del’association de défense et depromotion des charcuteries etsalaisons I.G.P. de Franche-Comtéen 2004 (abréviation A2M) apermis de réunir à nouveau tous<strong>le</strong>s acteurs de la filière autourPORTES OUVERTESLES 11 ET 12 SEPTEMBRE 2010de la même tab<strong>le</strong> et en septembre2006, <strong>le</strong> dossier I.G.P.est validé par l’institut nationaldes appellations d’origine.Une protection nationa<strong>le</strong> transitoireest accordée à la Morteauen attendant l’I.G.P. Depuiscette date, on ne peut plus fabriquerde Morteau si on est installéen dehors des“Le porcnous estpayé1,20 euro<strong>le</strong> kilo.”frontières régiona<strong>le</strong>s.Le 23 juin dernier,l’inscription I.G.P.saucisse de Morteauest acquisepuisqu’aucun Étatmembredel’Europe nes’oppose plus audossier. Le 21 août,la parution au journalofficiel européenscel<strong>le</strong> définitivement<strong>le</strong> dossierI.G.P.“Depuis la protectionen 2006, <strong>le</strong> tonnagede saucissesfabriquées enFranche-Comté aaugmenté de 40 %”ajoute Michel Delacroix.<strong>La</strong> productionde Morteau atteint4 500 tonnes, dont400 tonnes de Morteaulabel rougefabriquée avec duporc label rouge.Si l’heure est auxréjouissances pourla bel<strong>le</strong> de Morteau,Le “ouf”du présidentDelacroix.l’obtention del’I.G.P. ne doit pasfaire oublier <strong>le</strong> sortdes producteurs deporc, “<strong>le</strong> maillonfaib<strong>le</strong> de la filière”selon Michel Delacroix,qui souffred’un manque dereconnaissance avecdes prix beaucoup trop bas.“Dans <strong>le</strong>s grandes surfaces, ontrouve la saucisse à 10 euros <strong>le</strong>kilo alors que <strong>le</strong> porc nous estpayé 1,20 euro <strong>le</strong> kilo. Entre 2000et 2007, <strong>le</strong> nombre de producteursa baissé de 48 % dans lafilière Morteau” note André Delavel<strong>le</strong>,producteur de porcs àCharquemont. Malgré l’I.G.P.,tout n’est donc pas encore rosedans la filière porc. ■J.-F.H.


PORTES OUVERTESLES 11 ET 12* SEPTEMBRE 2010*uniquement PontarlierZAC des Grands Planchants Pl. de l’EuropePONTARLIER 03 81 383 330MORTEAU LES FINSGARAGE FRANC-COMTOISBEUQUE 03 81 67 07 99BESANÇONZAC Chateaufarine03 81 47 78 78


ÉCONOMIE <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010 31HAUT-DOUBSLes dossiers structurantsRentrée chargéeau Pays du Haut-DoubsL’association qui fédère 6 communautés de communesva s’impliquer dans plusieurs projets à vocation touristique,économique ou médica<strong>le</strong>. En attendant l’échéance de 2013.Que va-t-il advenir du Paysdu Haut-Doubs en 2013à la réactualisation ducontrat avec la RégionFranche-Comté ? On nage encoreun peu dans l’incertitude surVoyage enPays inconnuIndispensab<strong>le</strong> aux yeux des élus,<strong>le</strong>s Pays restent pourtant très nébu<strong>le</strong>uxpour <strong>le</strong>s citoyens. Cʼest déjàcompliqué de sʼy retrouver dans<strong>le</strong> mil<strong>le</strong>feuil<strong>le</strong> des entités existantesentre <strong>le</strong>s communautés de communes,cantons, arrondissement,Départements, Régions et syndicatsdivers. Logique quʼon situediffici<strong>le</strong>ment cette strate supplémentaire.“Les Pays sont très malconnus voire tota<strong>le</strong>ment inconnuset cʼest la volonté des élus quidéterminera lʼavenir”, confirmePatrick Genre. ■l’avenir des Pays “associatifs”comme celui du Haut-Doubs. Apriori, la réforme des col<strong>le</strong>ctivitésprévoit qu’il n’y aura plus decréation de pays après 2013.Maisquel<strong>le</strong> que soit la décision, <strong>le</strong>sélus du Haut-Doubs avaient déjàdécidé de continuer.“On souhaiteal<strong>le</strong>r de l’avant. Le Pays, c’est unélément qui nous semb<strong>le</strong> importanten terme d’harmonisation”,explique Patrick Genre. Mais <strong>le</strong>président du Pays du Haut-Doubsen convient, “l’avenir des Paysdépendra surtout de la Région.”Il admet qu’un retrait de la col<strong>le</strong>ctivitéterritoria<strong>le</strong> remettraitsérieusement en question lapérennité du Pays du Haut-Doubs.Les 6 communautés de communestiennent aussi à préservercet outil de concertation quine sera pas de trop si <strong>le</strong> PaysHorloger voisin vient à se transformeren parc naturel régional.D’où l’utilité d’avoir uneentité représentative. “On pourraitse retrouver comme pris enétau entre deux parcs naturelsrégionaux” confirme PatrickGenre. Pour l’heure, <strong>le</strong> Pays duHaut-Doubs entend bien jouerun rô<strong>le</strong> actif dans plusieursdomaines.Au menu de la commission tourisme: projet de signalétiquenordique, site internet Pays duHaut-Doubs, travail autour ducontrat de station de Métabief,sans oublier l’intérêt ou pas demettre en place un office de pô<strong>le</strong>qui chapeauterait en quelquesorte <strong>le</strong>s offices de tourisme existants.Au chapitre économie, <strong>le</strong> Paysdu Haut-DoubsLe projet deco-voituragepour <strong>le</strong>sfrontaliers.étudiel’éventualité decréer une plateformede concertationpar rapportà la gestiondu foncier agrico<strong>le</strong>notamment.<strong>La</strong> carte a été éditéeà 20 000 exemplaires.Les questionstransfrontalièressont aussid’actualité avec<strong>le</strong> projet de co-voiturageentre <strong>le</strong> Pays Horloger,<strong>le</strong> Pays du Haut-Doubs et <strong>le</strong> Parcdu Haut-Jura. Toujoursd’actualité aussi la charte forestièreavec la participation auPlan d’Approvisionnement Territorial(P.A.T.) pour <strong>le</strong>s chaufferiesbois. <strong>La</strong> commission Cadrede vie réfléchira quant à el<strong>le</strong> àla problématique de la démographiemédica<strong>le</strong> toujours délicateen zone rura<strong>le</strong>. Le derniersujet d’implication est lié àl’instauration des visio-conférences.Pourquoi pas si <strong>le</strong> dispositiffacilite <strong>le</strong>s rencontrestout en limitant <strong>le</strong>s déplacements.■F.C.L’union fait la carteÉdité à 20 000 exemplaires sur deux ans, la carte touristique duPays du Haut-Doubs constitue la première réalisation concrètedudit pays. Coût de lʼopération : 10 000 euros répartis au proratade la notoriété touristique de chaque zone. Mont dʼOr-Deux lacsassume par exemp<strong>le</strong> 45 % contre seu<strong>le</strong>ment 5,4 % par la C.F.D.Ce projet a été lancé en 2009.Cette carte au 1/100 000 ème localise toutes <strong>le</strong>s structures et curiositéstouristiques qui sont aussi décrites au recto.Sorti au début de lʼété, <strong>le</strong> document a été distribué auprès desoffices de tourisme locaux. “C’est un exemp<strong>le</strong> symbolique de ceque peut être <strong>le</strong> travail du Pays”, note Patrick Genre. Roland Bul<strong>le</strong>-Piourot<strong>le</strong> président de lʼoffice de tourisme Mont dʼOr-Deux lacsapprécie <strong>le</strong> vo<strong>le</strong>t fédérateur. “L’aboutissement de cette carte, c’estun signe. C’est quand même encourageant de voir qu’on peut fairedes économies d’échel<strong>le</strong> en favorisant <strong>le</strong>s réservations et lavente des produits touristiques” dit-il. ■


PORTES OUVERTES LES 9, 10 ET 11 SEPTEMBRE 2010ozoo}-zoo}90 TH ANNIVERSARY*SÉRIE LIMITÉE SURÉQUIPÉEM{zd{ 2M{zd{6M{zd{3(7)TH90anniversARY*12350€ (1)2800€ d’avantage client (2)Essence 1.3L MZR 75 chPeinture métalliséeAntibrouillards AVOrdinateur de bordJantes alliage 15 poucesBecquet de toit AR25 260€ (3)2465€ d’avantage client (4)Diesel 2.2L MZR-CD 129 chSel<strong>le</strong>rie cuir/tissuSièges avant chauffantsPeinture métalliséePédalier aluminiumAccoudoir central avantGril<strong>le</strong> avant sport16 990€ (5)3800€ d’avantage client (6)Essence MZR 1.6L 105 chIntérieur sportPeinture métalliséeFeux arrières à LEDSystème BluetoothBoucliers AV et AR sportJantes alliage 17 pouces* 90 ème anniversaire (1)Tarif série spécia<strong>le</strong> 90 th Anniversary du 20/07/10 de la Mazda2 1.3L MZR 75 ch, avec bonus écologique de 100€, prime reprise Mazda de 500€ sous condition de reprise d’un véhicu<strong>le</strong> de 8 à 10 ans, dontvous êtes titulaire de la carte grise depuis au moins 6 mois et remise exceptionnel<strong>le</strong> de 1 000€ déduits. (2) Avantage client composé d’un avantage produit de 1 200€, du bonus écologique de 100€, d’une prime reprise Mazdade 500€ sous condition de reprise d’un véhicu<strong>le</strong> de 8 à 10 ans, dont vous êtes titulaire de la carte grise depuis au moins 6 mois et d’une remise exceptionnel<strong>le</strong> de 1 000€ déduits. (3) Tarif série spécia<strong>le</strong> 90 th Anniversary du20/07/10 de la Mazda6 2.2L MZR-CD 129 ch, remise exceptionnel<strong>le</strong> de 1 500€ déduite. (4) Avantage client composé d’un avantage produit de 965€, et d’une remise exceptionnel<strong>le</strong> de 1 500€ déduits. (5) Tarif série spécia<strong>le</strong>90 th Anniversary du 20/07/10 de la Mazda3 1.6L MZR 105 ch, avec prime reprise Mazda de 1 000€ sous condition de reprise d’un véhicu<strong>le</strong> de 8 à 10 ans, dont vous êtes titulaire de la carte grise depuis au moins 6 mois etremise exceptionnel<strong>le</strong> de 1 960€ déduites. (6) Avantage client composé d’un avantage produit de 840€, d’une prime reprise Mazda de 1 000€ sous condition de reprise d’un véhicu<strong>le</strong> de 8 à 10 ans, dont vous êtes titulaire dela carte grise depuis au moins 6 mois et d’une remise exceptionnel<strong>le</strong> de 1 960€ déduits. Offres non cumulab<strong>le</strong>s, réservées aux particuliers, valab<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> réseau participant, pour toute commande et livraison d’une Mazda2/Mazda6/Mazda3 90 th Anniversary neuve jusqu’au 30/09/2010. (7) Au 1 er terme échu. Mazda Automobi<strong>le</strong>s France SAS, 34, rue de la Croix de Fer, 78100 Saint-Germain-en-<strong>La</strong>ye, capital de 304898€, RCS Versail<strong>le</strong>s 434 455 960.Consommations cyc<strong>le</strong> mixte (L/100km) Mazda2/Mazda6/Mazda3 : 5,2/5,2/6,3. Emissions de CO 2 (g/km) Mazda2/Mazda6/Mazda3 : 125/138/149.


ÉCONOMIE<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 201033FISCALITÉ10 000 euros par moisTaxe professionnel<strong>le</strong> :<strong>le</strong>s grands perdants de la réformeAgences d’intérim, concessionnaires automobi<strong>le</strong>s,grands cabinets comptab<strong>le</strong>s, transporteurs… Ils sont désormaisfixés sur <strong>le</strong>ur sort. Certains paieront six fois plus qu’avant.<strong>La</strong> réforme de la taxe professionnel<strong>le</strong>,une excel<strong>le</strong>ntemesure qui doit permettrede relancerl’activité économique.Al<strong>le</strong>z <strong>le</strong>urexpliquer à ces chefsd’entreprises que la soi-disantdisparition de la T.P., remplacéepar un prélèvement différent,<strong>le</strong>ur redonnera del’oxygène ! Parfois, la nouvel<strong>le</strong>taxe par rapport à l’ancienne,est jusqu’à six fois supérieure.Pour l’agence de travail intérimaireFranche-“Pour nous,cette réformea été terrib<strong>le</strong>.”Comté Intérim,la facture a dumal à passer.Pas de loin de40 000 euros àdébourser cetteannée, contremoins de8 000 euros <strong>le</strong>sannées précédentes.“Pournous, cette réformea été terrib<strong>le</strong>.Le calcul de lataxe est basé en partie sur <strong>le</strong>nombre de fiches de paye. Dansl’intérim, c’est logique, on en faitbeaucoup” explique Xavier Thevenot,<strong>le</strong> patron de F.C. Intérim.Avec <strong>le</strong> versement transport que<strong>le</strong>s entreprises doivent payerpour financer <strong>le</strong> tram, XavierThevenot estime tout bonnementque “c’est une honte.” Pourlui en plus, la facture se multiplieautant de fois qu’il ad’agences. “On va subir <strong>le</strong>smêmes augmentations pour nosautres agences, F.C. Intérim B.T.P.et F.C. Intérim Médical.”Dans l’automobi<strong>le</strong>, même désillusion.Si <strong>le</strong>s concessions “dégustent”,c’est parce que <strong>le</strong> calculde la nouvel<strong>le</strong> taxe se base aussisur la surface de vente. Mécaniquement,<strong>le</strong>s grosses concessionssont pénalisées. PourJacques Dubois, patron du groupeJ.M.J. Automobi<strong>le</strong>s avec plusieursconcessions Citroën enFranche-Comté, dont certainesdans <strong>le</strong> Haut-Doubs, la factureest salée, “entre 30 et 40 % deplus qu’avant.” Sur <strong>le</strong> seul sitede Besançon, la taxe s’élève à98 000 euros cette année, contre70 000 euros l’an dernier, soitune hausse de 41 %. Sur <strong>le</strong> sitede Pontarlier, c’est 12 000 eurosde plus qu’il lui faudra débourser.“Quand on se dit qu’on donne10 000 euros par mois auximpôts pour un seul site, sansmême avoir commencé <strong>le</strong> mois,ça fait mal” résume JacquesDubois.PONTARLIERLe constat est identique dans<strong>le</strong>s cabinets-comptab<strong>le</strong>s. Le principald’entre eux en Franche-Comté, Mazars (240 salariés)en a fait l’amer constat. “Nousétions à 38 000 euros en 2009,on va arriver cette année à64 000. L’impact de la réformeest pour nous de quasiment 80 %”note Jean-Pierre <strong>La</strong>douce, présidentde Mazars-Besançon.Reclassements ou mutationsSans crier victoire, Frédéric Cuinet<strong>le</strong> responsab<strong>le</strong> de la sectionsyndica<strong>le</strong> de l’U.N.S.A. estimeque la situation est moins critique àl’issue de la procédure de négociationqui s’est achevée fin juil<strong>le</strong>t. “Les responsab<strong>le</strong>sdu site européen nous ontconfirmé l’installation à Pontarlier dela chaîne de plafonds laminés qui permettrade fabriquer des produits plusinnovants. C’est clairement un pointpositif. Cette décision a été actée parcourrier. On attend quand même de lavoir se réaliser concrètement” dit-ilprudent.Autre avancée appréciab<strong>le</strong>, il n’y aurapas de licenciement. <strong>La</strong> direction s’estmontrée inf<strong>le</strong>xib<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s départscontraints. 12 postes sont concernés :11 au service gestion des commandestransféré à Prague et 1 poste planningrevente rapatrié sur <strong>le</strong> site deMunster en Al<strong>le</strong>magne. “<strong>La</strong> directiona sollicité un cabinet spécialisé dans<strong>le</strong>s propositions de reclassement.L’optimiste affiché par ce cabinet nouslaisse un peu sceptique même si là aussila direction tente d’intercéder auprèsdes autres employeurs locaux.”Sur <strong>le</strong>s 10 postes condamnés en production,7 feront d’ores et déjà l’objetMince consolation : <strong>le</strong>s augmentationsseront réparties sur5 ans.<strong>La</strong> réforme de la T.P. a été positivepour <strong>le</strong> secteur industriel.Si el<strong>le</strong> a atteint ses objectifs pourl’industrie, el<strong>le</strong> n’a pas épargné<strong>le</strong>s sociétés commercia<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>sprestataires de service. “C’estun impôt plus juste désormaiscar il ne pénalise plus <strong>le</strong>s investissements”reconnaît beaujoueur Jean-Pierre <strong>La</strong>douce.Rappelons que la nouvel<strong>le</strong> taxebaptisée C.V.A.E. est désormaiscalculée sur la va<strong>le</strong>ur ajoutéedégagée par <strong>le</strong>s entreprises etnon plus sur <strong>le</strong>s investissements.Saluée par <strong>le</strong> monde économique,cette réforme a aussi ses laissés-pour-compte.■J.-F.H.Armstrong : a priori pas delicenciements économiquesLe plan de sauvegarde de l’emploi en cours de validation chez Armstrong laisse entrevoirdes possibilités de reclassement encourageantespour une partie du personnel. Comme un léger mieux.de reclassementsinternes. “Aujourd’hui,il ne reste plusque trois personnessans solution immédiate.<strong>La</strong> direction<strong>le</strong>ur propose un départvolontaire ou unreclassement.”Contrairement à laC.G.T. qui n’a pas souhaitéprendre partaux négociations,l’U.N.S.A. a toujoursmaintenu <strong>le</strong> contactavec la direction. “OnChez Citroën,<strong>le</strong> patronJacquesDubois devradébourser12 000 eurosde plus cetteannée pourson seul sitede Pontarlier.<strong>La</strong> directioninf<strong>le</strong>xib<strong>le</strong> sur<strong>le</strong>s départscontraints.tient aussi à rester à l’écoute des salariésconcernés par ces mesures.”Le passage en 4 x 8 ne semb<strong>le</strong> guère<strong>le</strong> satisfaire. Il y voit <strong>le</strong> risque d’unoutil de production incapab<strong>le</strong> de suivrela demande. “C’est un vrai danger, surtouten sachant que l’installation dela chaîne à laminés peut bloquer l’outilde production.”Le Plan de Sauvegarde de l’Emploin’a pas encore été entériné parl’inspection du travail. Sans oublierqu’il existe toujours un possib<strong>le</strong> recoursen justice lié au motif économique.Affaire à suivre. ■Sept des dixemploiscondamnés àdisparaître enproductionferont l’objetde reclassementinterne.Il ne resteplus que troispersonnessans solutionimmédiate.


34 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010LA PAGE DU FRONTALIERCONCURRENCEUn rapport par<strong>le</strong>mentaireFiscalité : la Suisse a toujoursune longueur d’avanceOn <strong>le</strong> sait, la politique fisca<strong>le</strong> de la Suisse favorise <strong>le</strong>s investissements. Une armeéconomique redoutab<strong>le</strong> dont ne disposent pas <strong>le</strong>s territoires comme <strong>le</strong> Haut-Doubs qui souffrent de cette concurrence. Une mission par<strong>le</strong>mentaire vientde mettre en exergue ce déséquilibre pour, peut-être, faire changer <strong>le</strong>s choses.“Le contexteactuel n’estpas trèsfavorab<strong>le</strong>.”<strong>La</strong> mission par<strong>le</strong>mentaire sur lapolitique transfrontalière miseen place par Pierre Lellouche,secrétaire d’État chargé desAffaires Européennes vient de rendreson rapport. El<strong>le</strong> confirme <strong>le</strong> caractèreparadoxal de territoires comme <strong>le</strong>Haut-Doubs qui tirent <strong>le</strong>ur prospéritéde la proximité avec la Suisse, maisqui peinent à dynamiser<strong>le</strong>ur tissu économiquedu fait notammentde cette mêmeproximité. “Les régionstransfrontalières retirentde <strong>le</strong>ur voisinageétranger des niveauxde salaires, de pouvoird’achat, de fluxd’affaires globa<strong>le</strong>mentplus é<strong>le</strong>vés quel’ensemb<strong>le</strong> du territoirenational” indique <strong>le</strong>rapport. Mais cetteprospérité apparentecache un autre problème.“Ces régionssont pourtant confrontéesà une perte de compétitivité quasigénéra<strong>le</strong>.”L’écart de fiscalité entre <strong>le</strong>s deux paysest la raison principa<strong>le</strong> avancée pourexpliquer <strong>le</strong> déficit d’attractivité duHaut-Doubs comparé à la Suisse. <strong>La</strong>situation fisca<strong>le</strong> est plus avantageusepour un investisseur en terre helvétiquequ’en France. Rien de plusqu’on ne savait déjà. Néanmoins, <strong>le</strong>schiffres avancés par la mission par<strong>le</strong>mentairepermettent de prendre lamesure du déséquilibre. “<strong>La</strong> fiscalitédes entreprises est supérieure pour cel<strong>le</strong>implantées en France de l’ordre de66 à 93 % par rapport à cel<strong>le</strong> supportéepar des entreprises implantéesen Suisse, alors que <strong>le</strong>s coûts salariauxchargés sont peu différents (ils sont de4 à 6 % supérieurs en France par rapportà la Suisse).”Indiscutab<strong>le</strong>ment, nos voisins helvétiquesmènent une politique agressiveen terme de fiscalité. C’est un desvo<strong>le</strong>ts de la stratégie économique helvétiquequi porte ses fruits. En effet,l’Institut de macroéconomie appliquéede l’Université de <strong>La</strong>usanne préditque la Suisse aura un taux de croissancede 3,1 % en 2012 ! Au mêmemoment, la France revoit ses perspectivesde croissance à la baisse pour2011. El<strong>le</strong> devrait être au mieux de2 % au lieu des 2,5 % prévus.<strong>La</strong> mission par<strong>le</strong>mentaire considère“qu’un investisseur aura intérêt dansquatre cas sur six à se localiser en Suisseau vu du résultat dégagé. Le résultatnet accuse une variation de - 19 %à + 76 % en faveur des entreprisesimplantées en Suisse.”Les entreprises du Haut-Doubs quidélocalisent pour s’instal<strong>le</strong>r de l’autrecôté de la frontière est un phénomènecertes circonscrit, mais contribuentà la dévitalisation économique du territoire.Sur la période 2000-2010, 25 %des entreprises positionnées sur <strong>le</strong>marché industriel horloger qui ont fermé,et 60 % des emplois qui ont disparu,relèvent de délocalisations.Le député Jean-Marie Binetruy espèreque la publication de ce rapport vapermettre de faire évoluer la situationdans <strong>le</strong>s territoires frontaliers eten particulier en Franche-Comté. “<strong>La</strong>différence de fiscalité est un problèmemajeur. À mon sens, il y a maintenantune volonté de mettre en place une fiscalitédifférenciée dans ces territoires,mais <strong>le</strong> contexte actuel n’est pas trèsfavorab<strong>le</strong>” précise <strong>le</strong> député qui n’estpas étranger à la mise en place de cettemission par<strong>le</strong>mentaire.C’est un peu grâce à lui si Pierre Lellouchea mis en place cette missionqui est venue prendre <strong>le</strong> pouls del’économie loca<strong>le</strong> en avril dernier. En2007, il avait reçu Pierre Lellouche àMorteau et à Pontarlier. “Lors de lavisite de l’entreprise Schrader, il avaitdit : vous vivez en direct la perte decompétitivité de la France.” Ça veuttout dire. ■T.C.En brefMichel Mercier, ministre delʼAménagement du territoire rappel<strong>le</strong>quʼaujourdʼhui “plus de 300 000 travail<strong>le</strong>ursfrançais travail<strong>le</strong>nt dans unpays voisin, et <strong>le</strong> phénomène s’accentue(30 % d’augmentation depuis 1999).”<strong>La</strong> Suisse est <strong>le</strong> pays qui emploie <strong>le</strong>plus de travail<strong>le</strong>urs français. Ils sontau nombre de 130 000. Les espacestransfrontaliers concernent 20 % duterritoire français et 10 millions de personnes.Les 22 et 23 octobre, <strong>le</strong> congrès desélus de la Montagne se tiendra à Pontarlier.<strong>La</strong> question frontalière seradébattue.DENTAIREORTHODONTIERemboursementintégralAvec maxi de 1800 € **HOSPITALISATIONGARANTIEFRONTALIERSL’assurance santéHAUT DE GAMMEOPTIQUELENTILLESRemboursementintégralAvec maxi de 600 € **SOINSCOURANTSRemboursés à hauteurdeJusqu’à 375%* 375%*NOUVEAUTÉSCHAMBREPARTICULIÈREFrais réelsREDUCTIONIMPORTANTEFamil<strong>le</strong>DEVIS SUR SIMPLE APPEL 03 81 39 06 08www.assurances-chardon.fr16, Rue du Docteur Grenier - BP 107 -25300 PONTARLIER - Tél. 03 81 39 06 08POLITIQUESylvette, nouveau garde-barrièreEl<strong>le</strong> manifestecontre <strong>le</strong>s frontaliersDu lundi 13 au vendredi 17 septembre, <strong>le</strong> trajet des frontaliers seraperturbé à Biaufond-Les Planchettes. Le nouveau parti politique“des oubliés” créé par Sylvette du Col-des-Roches manifeste.Les frontaliers du Val de Morteau laconnaissent très bien. Pas toujours enbien d’ail<strong>le</strong>urs. Ceux du Plateau du Russeyet Maîche vont apprendre à connaîtrecette fameuse Sylvette du Col-des-Roches,une Suissesse pour qui <strong>le</strong> frontalier est unebête noire. El<strong>le</strong> a mené et mène des actionsponctuel<strong>le</strong>s pour dénoncer ces Français venant“piquer” <strong>le</strong> travail des Suisses. Après avoirréalisé <strong>le</strong> tour de la Suisse à pied durant plusieursmois afin d’inciter <strong>le</strong>s Suisses à rejoindresa cause, Sylvette est de retour. Plus motivéeque jamais. El<strong>le</strong> vient de créer un partipolitique (<strong>le</strong> Parti des oubliés) et devrait écrireun livre.Lundi 13 septembre à partir de 4 heures dumatin et jusqu’à vendredi 17 septembre, cettechômeuse mènera une grande manifestationau niveau de Biaufond-Les Planchettesavec son nouveau parti politique, <strong>le</strong> “Partides Oubliés” créé il y a un mois. Environ 20personnes auraient adhéré à sa cause ditel<strong>le</strong>.“J’offrirai <strong>le</strong> café dès 4 heures du matinet l’apéritif à 15 h 30” souff<strong>le</strong> Sylvette Marmeuse.Une invitation qui pourrait semb<strong>le</strong>r sympaà la différence qu’el<strong>le</strong> occasionnera des bouchons.“Je suis assez bonne pour déranger.Mon parti veut défendre <strong>le</strong> travail des Suisses,dénonce la corruption, je dis que <strong>le</strong>s frontièressont des passoires et qu’il n’y a pluspersonne pour nous protéger” lâche cettedame qui dit ne pas rejoindre <strong>le</strong>s théoriesdéveloppées par <strong>le</strong> Mouvement citoyen neuchâtelois,parti d’extrême-droite qui s’implanteà <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds et qui aurait tenté de“récupérer (son) image.”De passage à Morteau récemment, la nouvel<strong>le</strong>politicienne a reçu un accueil mitigé :“Des personnes m’ont dit de dégager… maisvous savez, je m’en moque. Je commence àêtre connue comme <strong>le</strong> loup blanc” assure-tel<strong>le</strong>.Une notoriété toute politicienne quipourrait s’étendre jusqu’aux frontières pontissaliennes! ■E.Ch.Plusieurs manifestations menées parSylvette se dérou<strong>le</strong>ront à Biaufond-LesPlanchettes. El<strong>le</strong>s perturberont sansdoute <strong>le</strong> trafic frontalier.


*36Agenda<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010150 ÈME ANNIVERSAIRE LES 25 ET 26 SEPTEMBRETensions diplomatiquessur la ligne Neuchâtel-PontarlierL’arrivée en 1860 de la première ligne ferroviaire en gare de Pontarlier fut d’abord un beaudéfi technique. Son inauguration fut assez chaotique. Rappel historique avec Jean Cuynet.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Qu’est-ce qui justifiaitla création de cette ligne Neuchâtel-Pontarlier ?Jean Cuynet : Chaque pays était convaincude la nécessité de créer une liaison entrela Suisse centra<strong>le</strong> et la France. Mais oùpasser ? Le tracé par la cluse sous la protectionmilitaire du château de Jouxs’imposait assez logiquement même siBesançon faisait <strong>le</strong> forcing pour passer parLe Loc<strong>le</strong>.L.P.P. : Qui a pris <strong>le</strong>s choses en main ?J.C. : Des investisseurs suisses ont constituéla compagnie du Franco-Suisse. LesZoomDeux jours de fêteautour du 150 èmeanniversaireLes festivités pontissaliennes placées sous<strong>le</strong> parrainage du peintre-cheminot PierreBertin débuteront <strong>le</strong> 25 septembre à 11 h 30avec une mise en bouche des Vieux delʼHop. À noter en gare de Pontarlier, la présencede deux locomotives en provenancedu musée de Mulhouse. Lʼancien buffetde la gare servira dʼespace dʼexpositionhistorique, philatélique, artistique, cinématographique.On y trouvera aussi destrains miniatures du club ferroviaire deFranche-Comté. Dʼautres animations sontorganisées sur <strong>le</strong> parking Arthur Bourdin.Le musée du tacot restituera un circuit sousforme de maquette évoquant lʼépopée dece petit train cher aux nostalgiques. À noterla présence dʼun véritab<strong>le</strong> circuit de petittrain à vapeur qui transportera <strong>le</strong>s enfantspour un tour de manège insolite. Dʼautressurprises attendent <strong>le</strong>s visiteurs à la bibliothèqueS.N.C.F., au musée de Pontarlier,sur <strong>le</strong> parvis de la gare. ■travaux ont commencé en1856 de Neuchâtel pourrejoindre Pontarlier. Soitune distance de 42 km avecl’obstac<strong>le</strong> de remonter <strong>le</strong>sgorges de l’Areuse. Fauted’expérience face à ce typede problèmes, <strong>le</strong>s Suissesont fait appel à des ingénieursfrançais, <strong>le</strong> tout dansun climat de grande rivalitéentre <strong>le</strong>s deux pays quiconvoitaient alors chacunune partie de la Savoie.Les travaux dans <strong>le</strong>s gorgesétaient particulièrementacrobatiques et dangereux.Trois personnes ont péridans cette aventure. Enjuil<strong>le</strong>t 1856, une locomotivetirée par des bœufs arrivaità Pontarlier. C’était lapremière dans l’histoire dela vil<strong>le</strong> et el<strong>le</strong> servait au ballastagedes voies.<strong>La</strong>locomotivetirée pardes bœufs.L.P.P. : L’arrivée de la ligne coïncide-t-el<strong>le</strong>avec la création de lagare ?J.C. : À peu près, même si onmanque d’éléments sur la gare si ce n’estque c’était pratiquement la seu<strong>le</strong> construiteen dur alors que <strong>le</strong>s autres étaient enbois car la compagnie commençait à manquerd’argent. <strong>La</strong> ligne a été inaugurée <strong>le</strong>25 juil<strong>le</strong>t 1860.L.P.P. : Une journée mémorab<strong>le</strong> ?J.C. : Plutôt mouvementée en fait. Le trainest parti à 8 heures de Neuchâtel. Aprèsune longue pause aux Verrières suisses, ila rejoint Pontarlier vers 11 h 35. En raisondes tensions diplomatiques, <strong>le</strong>s autoritésfrançaises brillaient par <strong>le</strong>ur absence.Étaientprésents uniquement <strong>le</strong>s Suisses et <strong>le</strong>sreprésentants du P.L.M. Le train est repartien Suisse où il a été arrêté vers Couvetpar <strong>le</strong>s membres d’une société de tir.L.P.P. : Ça sent la poudre ?J.C. : Ces gens voulaient négocier des compensationsavec <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s car laligne perturbait selon eux <strong>le</strong>ur activité. Ilsont décidé de bloquer <strong>le</strong> train. Les officielsne voulant rien entendre ont ordonné auconducteur de faire <strong>le</strong> forcing et <strong>le</strong>s autresne se sont pas gênés pour commencer àtirer, en l’air je suppose. Les choses se sontensuite arrangées.Voilà comment cela s’estpassé. Et c’est probab<strong>le</strong>ment pourquoi <strong>le</strong>sarchives françaises sont si muettes surl’événement.L.P.P. : À quand remontent <strong>le</strong>s autres lignes partantde Pontarlier ?J.C. : Pontarlier était relié à Mouchard <strong>le</strong>15 novembre 1862. Le Franco-Suisse étaitalors comp<strong>le</strong>t. <strong>La</strong> compagnie du P.L.M.avait juste deux ans de retard, ce quen’appréciaient pas <strong>le</strong>s élus pontissaliensabsents eux aussi <strong>le</strong> jour de l’inauguration.<strong>La</strong> ligne Pontarlier-Vallorbe a ouvert en1875. Pontarlier est devenue une importanteétoi<strong>le</strong> ferroviaire où travaillaient jusqu’à150 cheminots dans <strong>le</strong>s années trente,contre une douzaine aujourd’hui.L.P.P. : Quel fut l’élément déc<strong>le</strong>ncheur du déclin ?J.C. : Jusqu’en 1914, Pontarlier était <strong>le</strong> passageobligé pour qui voulait se rendre versla Suisse centra<strong>le</strong> jusqu’en Italie. On y trouvaitdes trains de luxe. Le trafic marchandiseprospérait avec <strong>le</strong> transport du bois,de l’absinthe. Le trafic voyageur était important.Près de 250 000 voyageurs passaientou prenaient <strong>le</strong> train à Pontarlier. <strong>La</strong> miseen place du Frasne-Vallorbe via <strong>le</strong> tunneldu Mont d’Or a modifié la donne.L.P.P. : D’autres anecdotes à signa<strong>le</strong>r sur la ligneNeuchâtel-Pontarlier ?J.C. : Il était tombé des montagnes de neigependant l’hiver 1906. Les trains arrivaientparfois à Pontarlier avec 48 heuresde retard. ■Propos recueillis par F.C.150 ans de la ligneNeuchâtel-PontarlierDimanche 25 septembreRenseignements au 03 81 38 81 3820€<strong>le</strong>s 12 numéros1 an - 12 numérosau lieu de 24€2 NUMÉROSGRATUITMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin MAI 2010 N° 127 2 €ENQUÊTE SUR LE PHÉNOMÈNE“SEMONS L’ESPOIR”CommentcetteassociationduHaut-Doubsréussit à mobiliserautant la générositépublique ?SAINT-POINT p. 22Voie verte autour du lac :l’enquête bientôt ouverteAlors que <strong>le</strong>s travaux doivent être engagésdès l’année prochaine, <strong>le</strong> Conseil générals’apprête à lancer l’enquête publique autourd’un tracé qui ne fai toujours pas l’unanimité.LE DOSSIER p. 15 à 20France - Suisse :la fracture<strong>La</strong> population d’un côté de la frontière etl’emploi de l’autre. C’est en résumé la situationactue <strong>le</strong> des relations franco-suisses.Une vaste étude analyse <strong>le</strong> phénomène.ARGENT PUBLIC p. 35 à 37Le train de vie de nos élusL’épisode du voyage en Martinique d’AlainJoyandet, facturé 116 500 euros, continue à fairedes vagues. Au-delà de cet épisode fâcheuxpour l’élu régional, gros plan sur <strong>le</strong>s dépensesexcessives de nos élus locaux.Rédaction : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.comLe journal d’information qui aborde tous <strong>le</strong>s mois <strong>le</strong>s sujetsd’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société,actu, sport, vie associative et culturel<strong>le</strong>, dossier…Abonnement faci<strong>le</strong> et rapide :L’ÉVÉNEMENT en p. 4 à 6Société éditrice deMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin JUIN 2010 N° 128 2 €POLLUTION DANS LE HAUT-DOUBSLE GRAND DÉPOTOIRLE DOSSIER en p. 15 à 21COUP D’ECLAT<strong>La</strong>c Saint-Point,Loue, gouffres,tunnel de Jougne…Le point sur <strong>le</strong>sprincipaux sitespollués.DU 3 AU 26 JUIN 2010Lundi - Vendredi : 9h-12h 14h-19h, Samedi NON STOP. Fermé <strong>le</strong> mardi matin5, Rue Mervil <strong>le</strong>s Grands Planchants25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 09 00FAITS DIVERS p. 6Drame du C.A.P. Foot :l’émotion du présidentPie re Arbe<strong>le</strong>t reçoit <strong>le</strong> soutien de nombreuxclubs français suite à l’accident mortel du15 mai. Le club de Troyes a proposé d’organiserà Pontarlier un gala de solidarité.L’ÉVÉNEMENT p. 4 et 5Ces Pontissaliens quidébal<strong>le</strong>nt tout sur InternetSites Internet, blogs, pages personne <strong>le</strong>s,réseau social… Ils recherchent la célébrité ouveu<strong>le</strong>nt faire partager <strong>le</strong>ur passion. Avec parfoisdes dérives. Le point sur un phénomène.ÉCONOMIE p. 9Quel avenir pour Armstrong ?Le fabricant de plafonds a entamé un plan deréorganisation avec 25 suppressions de postesà la c<strong>le</strong>f. Ajustement “nécessaire”, <strong>le</strong> directeurde l’usine pontissalienne. Les syndicats commencentà montrer des signes d’impatience.5690 € *Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.comTTCELECTROMENAGERCOMPRISwww.mobalpa.com* voir <strong>le</strong>s détails de l’offr en magasinMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin AOÛT 2010 N° 130 2 € Wir <strong>le</strong>ben Autos : Nous vivons l’Automobi<strong>le</strong>. (1) Prix consei lé de l’OpelPêche, nature, navigation, peinture…À CHACUN SON LACReportage autour de Saint-Point,troisième lac naturelde FranceSPÉCIAL VACANCES Cahier spécial p.24 à 33Détente, animations, sorties :<strong>le</strong>s immanquab<strong>le</strong>s de l’étéDix pages spécia<strong>le</strong>s pour ne rien manquer desmei <strong>le</strong>ures animations de l’été dans <strong>le</strong> Haut-Doubs.• 5 places • Vitres é<strong>le</strong>ctriques avant • Radio CD MP3• Climatisation • Ordinateur de bord.www.opel.frCrédit Auto sur 60 mois avec un apportde 250 €. Du 1er Jui <strong>le</strong>t au 30 Septembre 2010, pour 8 740€empruntés, remboursez 60 mensualités de 179,63 €au Taux E fectif Global annuel fixe de 8.93%*.ÉCONOMIE p.4 à 6Enjeux, tensions et spéculations…Alpages :l’envers du décorDes alpages du Haut-Doubs sont de plus en plusconvoités, d’autres sont presque à l’abandon.<strong>La</strong> qualité al<strong>le</strong>mandeà partir de 8 990 € (1) .Opel Agila aussi à partir de180 € /mois (2)LIRE EN PAGES 14 et 15Agila Enjoy 1.0 essence (CO 2 : 119 g/km), après déduction d’une remise de 2 400€,du bonus écologique de 100€ sur <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s éme tant moins de 125 g/km de CO2et de la prime à la casse Opel de 1 000 € ; ou prix consei lé de l’Opel Agila Enjoy 1.0GPL (CO 2 : 108 g/km), après déduction d’une remise de 1 800 €, du bonusécologique de 2 000 € applicab<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s modè<strong>le</strong>s GPL (décret n°2007-1873) et de laprime à la casse Opel de 1 000 €. <strong>La</strong> prime à la casse Opel s’applique pour l’achatd’un véhicu<strong>le</strong> éme tant moins de 155g/km de CO 2 et sous condition de reprise d'unvéhicu<strong>le</strong> de 8 à 10 ans destiné à la casse. O fre réservée aux particuliers, non cumulab<strong>le</strong>avec d’autres o fres en cours, valab<strong>le</strong> pour toute commande et livraison du01/07/2010 au 30/09/2010 d’une Opel Agila Enjoy 1.0 essence ou GPL neuve, dans lalimite de stocks disponib<strong>le</strong>s chez <strong>le</strong>s Distributeurs Opel participants. (2) O fre definancement sous forme de Crédit Classique a fecté liée à une vente et réservée auxparticuliers, valab<strong>le</strong> pour toute command entre <strong>le</strong> 01/07/10 et <strong>le</strong> 30/09/10 d’uneOpel Agila neuve. Coût total du crédit : 2 037,80 € dont 174,80 € de frais de dossier(2% du montant financé) inclus dans la première mensualité. Montants expriméshors assurances facultatives. Financement minimum de 5 000 €. 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Tour d’horizon.CONSOMMATION p. 11Vers une pénurie d’eau ?Le niveau des nappes n’a jamais été aussi basdans la plaine de l’Arlier. Selon la C.C.L.,“la situation est critique.” Les élus sont à larecherche de nouveaux puits. Deux d’entreeux doivent fermer car non protégeab<strong>le</strong>s.Rédaction et publicité : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.comHommeFemme28, rue de la République - PONTARLIER*DU 30 JUIN AU 3 AOUT 2010


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 201037Rende z-VousL’historiendu trainJean Cuynetconnaîtl’histoirede cette lignesur <strong>le</strong> bout desdoigts.Les Granges-NarbozTel… est… ton… CombatLe prochain téléthon de la C.C.L. se dérou<strong>le</strong>ra <strong>le</strong>s 3 et 4 décembre aux Granges-Narboz. Préparatifs.On sait <strong>le</strong> succès populaire du Téléthon dans <strong>le</strong> Haut-Doubs. L’édition 2010 organisée sur lacommune des Granges-Narboz ne devrait pas déroger à la règ<strong>le</strong>. Côté mobilisation et préparatifs, c’estdéjà bien engagé. Le comité de pilotage est sur <strong>le</strong> pont depuis trois mois.<strong>La</strong> sal<strong>le</strong> des fêtes sera <strong>le</strong> centre névralgique des opérations. Comme d’habitude, un vaste chapiteau de700 m 2 permettra de renforcer la capacité d’accueil. De quoi se restaurer et profiter des animations auchaud. Les deux autres hameaux de la commune seront éga<strong>le</strong>ment de la partie, chacun faisant l’objetd’animations ou d’actions spécifiques. On connaît déjà <strong>le</strong>s principaux défis qui seront proposés <strong>le</strong>s 3et 4 décembre. Du spectac<strong>le</strong> durab<strong>le</strong> avec la mise en place de l’éolienne de 12 mètres de haut. El<strong>le</strong> seraactionnée grâce à la force musculaire des participants et l’énergie produite éclairera une partie duchapiteau. Autre défi plus gourmand, la réalisation d’un gâteau géant de 10 m de diamètreconfectionné par deux pâtissiers. 4 000 bouteil<strong>le</strong>s de sirop de sapin seront mises en vente sur <strong>le</strong>territoire de la C.C.L. Des petites fio<strong>le</strong>s numérotées et qui serviront de support à une tombola.PontarlierLe <strong>La</strong>rmontfait son trail<strong>La</strong> 6ème édition du trail des Sangliersse dérou<strong>le</strong>ra <strong>le</strong> 26 septembre. Deuxparcours de 17 et 35 km sontproposés par la sectionpontissalienne du Doubs SudAthlétisme. L’occasion pour <strong>le</strong>s 650trai<strong>le</strong>urs attendus de découvrirautrement <strong>le</strong> massif du <strong>La</strong>rmont. Un périp<strong>le</strong> hors des sentiers balisés qui reflète assez bien la naturejurassienne. Entre forêt et pâturage. De mont en val. Quel<strong>le</strong> que soit la distance, <strong>le</strong> profil ne manquepas de caractère. De quoi satisfaire <strong>le</strong>s sportifs. Sans pour autant négliger <strong>le</strong>s contemplatifs qui severront proposer de jolies perspectives paysagères depuis <strong>le</strong> sommet du Grand Taureau.TRAIL DES SANGLIERS - DIMANCHE 26 SEPTEMBRERENSEIGNEMENTS : DSAPONTARLIER@WANADOO.FRBULLETIN D’ABONNEMENT❏ Je m’abonne à <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> :1 an (12 numéros) = 20€ au lieu de24€, soit 2 NUMÉROS GRATUITSBul<strong>le</strong>tin à remplir et à retourner accompagné de votrerèg<strong>le</strong>mentà l’adresse suivante :<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> - B.P. 83 1435 bis, Grande Rue - 25500 MORTEAU CEDEXNomPrénomN°/RueCodeTél.Vil<strong>le</strong>En application de l’artic<strong>le</strong> 27 de la loi du 6 janvier 1978, <strong>le</strong>s informations ci-dessus sont indispensab<strong>le</strong>s au traitementde votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. El<strong>le</strong>s peuvent donner lieu àl’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> Bisontine. Vous pouvez vous opposer à ceque vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.NozeroyRandonnéesdu patrimoineDimanche 19 septembre, dans <strong>le</strong> cadrede la fête nationa<strong>le</strong> du cyclotourisme,<strong>le</strong> club du canton de Nozeroy invitetous <strong>le</strong>s randonneurs à découvrirroutes et chemins sans soucis duchronomètre, juste pour <strong>le</strong> plaisir.Pour <strong>le</strong>s amateurs de vélo sur route,<strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>s proposent quatre parcours sur des distances allant de 16 à 100 km, principa<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong> canton avec une incursion dans <strong>le</strong> Doubs voisin. Le petit parcours sera accompagné par desmembres du club avec départ groupé à 9 h 30.Ceux qui préfèrent <strong>le</strong> V.T.T. pourront eux aussi profiter des chemins locaux avec trois parcours (dontéga<strong>le</strong>ment un parcours accompagné) de 12 à 50 km qui <strong>le</strong>ur feront découvrir pour <strong>le</strong>s plus entraînésla forêt de la Haute-Joux.Cette journée randonnée ne s’arrête pas au vélo et <strong>le</strong>s marcheurs auront aussi <strong>le</strong>urs trois parcoursavec quelques points de vue sur la cité médiéva<strong>le</strong> de Nozeroy.À l’arrivée, <strong>le</strong> club propose un repas à partir de 12 heures.RANDONNÉES DU PATRIMOINE - DIMANCHE 19 SEPTEMBRE - NOZEROYRENS.:03 84 51 17 57 OU PAR MAIL À : PLATEAUDENOZEROYCYCLOS@ORANGE.FRTrans’rol<strong>le</strong>rUn week-end tout rol<strong>le</strong>rOn ne change pas une manifestation qui gagne avec la montée du<strong>La</strong>rmont en ski à rou<strong>le</strong>ttes samedi. Cinq courses sontprogrammées <strong>le</strong> dimanche entre Pontarlier et Mouthe.Enfants, amateurs et Élites se retrouvent samedi 18 et dimanche19 septembre entre Pontarlier et Mouthe pour disputer laTrans’rol<strong>le</strong>r, épreuve de rol<strong>le</strong>r et de ski à rou<strong>le</strong>ttes clôturant lasaison de French Inline Cup. <strong>La</strong> manifestation sportive débuteavec la montée du <strong>La</strong>rmont en ski à rou<strong>le</strong>ttes. Qui pour succéderà Emmanuel Jonnier (vainqueur en 20’ 09”) chez <strong>le</strong>s hommes etAnouk Faivre-Picon (24’ 31”) chez <strong>le</strong>s dames ? Départ à 14 heuresUne course rol<strong>le</strong>r pour enfants est organisée à partir de 17 h 30 àPontarlier. Dimanche, 5 courses au programme : une course skiroues de 25 km (9 h 30) à Oye-et-Pal<strong>le</strong>t, une course rol<strong>le</strong>r (34 km -10 heures au départ de Pontarlier). Trois départs se font depuisMalbuisson avec <strong>le</strong> ski roues (17 km à 10 h 15) et <strong>le</strong> rol<strong>le</strong>r (17 kmà 11 h 15). L’épreuve Fitness débute à 11 h 30.WWW.TRANSROLLER.COM


38 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 2010AGENDAORNANS24, 25 et 26 septembreL’X-Trem/Loue en sel<strong>le</strong><strong>La</strong> plus bel<strong>le</strong> épreuve de V.T.T. Marathon en France prend unnouveau virage. Rendez-vous à Ornans.Vendredi 25 septembre, ouvertureavec une soirée chanson françaiseà partir de 20 h 30 à lʼespaceNautiloueSamedi 26 : animations dès14 heures, Mini X-Trem (14 heures)et X-Trem Race à 18 h 30. Fin desanimations à 2 heuresDimanche 27 : départ de la premièrecourse à 8 h 45. À 15 h 30 :cérémonie de remise des prixRens. et inscriptions :www.extrem-sur-loue.comwww.extrem<strong>La</strong>Mini-Xtrempour <strong>le</strong>senfants <strong>le</strong>samedi.une des plusbel<strong>le</strong>s épreuves V.T.T. enFrance, se dérou<strong>le</strong> à OrnansL’X-Trem/Loue,<strong>le</strong> samedi 25 et dimanche26 septembre. Les animationsdémarrent <strong>le</strong> vendredi avec unesoirée spectac<strong>le</strong>.Dans la vallée de la Loue, près de3 000 vététistes, coureurs Élitesinternationaux, rou<strong>le</strong>urs occasionnels,promeneurs, famil<strong>le</strong>s,jeunes ou retraités s’engagerontsur différents parcours dans cetteépreuve organisée par <strong>le</strong>Vélo club d’Ornans(V.C.O.), support deschampionnats de Francede cross-countrymarathon (84 km). <strong>La</strong>force de l’épreuve : êtreparvenue à réunir <strong>le</strong>srou<strong>le</strong>urs du dimancheavec <strong>le</strong>s aficionados dela boue et de dénivelépositif.Plusieurs tracés sont proposésaux cyclistes : 15, 35, 62 et83 km. <strong>La</strong> Mini X-Trem est ouverteaux enfants de 6 à 10 ans <strong>le</strong>samedi.L’ensemb<strong>le</strong> des arrivées et départsse feront à l’espace Nautiloue, quiremplace <strong>le</strong> parc de la Visitationdevenu trop petit. “Le grand parcoursest tota<strong>le</strong>ment modifié. Il prometd’être plus diffici<strong>le</strong> notammentdans <strong>le</strong>s parties descendantes”explique Mickaël Salvi, chargé dela promotion de l’événement.L’épreuve qui se veut familia<strong>le</strong>obtient aujourd’hui une reconnaissancenationa<strong>le</strong>.En octobre 2012, <strong>le</strong> vélo-clubd’Ornans (V.C.O.) passera à la vitessesupérieure avec l’organisationdes championnats du Monde deV.T.T. marathon. <strong>La</strong> course contrela montre est lancée. ■De nombreuses manifestationsen marge des courses.Le championde FranceThomasDietsch remetson titreen jeuà Ornans<strong>le</strong> 26septembre.


Mensuel d’information des cantons deMontbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,Vercel et du Jura voisinp. 36LE PORTRAIT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 131 - Septembre 201039PONTARLIERAbord avenant, tout sourire, RenéPhilipps semb<strong>le</strong> aujourd’hui respirerla paix intérieure, <strong>le</strong> bonheurfamilial. Diffici<strong>le</strong> d’imaginer cepère de famil<strong>le</strong> de 4 enfants en junkytourmenté, vio<strong>le</strong>nt, prêt à tout pouravoir sa dose ou en finir avec l’existence.Cette descente aux enfers, il la racontesans comp<strong>le</strong>xe ni glorio<strong>le</strong> dans unlivre autobiographique “Made in larue” sorti en décembre dernier (disponib<strong>le</strong>sur <strong>le</strong> sitewww.madeinlarue.com). Son histoire :cel<strong>le</strong> d’un ado<strong>le</strong>scent rebel<strong>le</strong> qui a grandidans la cité des Buis à Montbéliard.Rien d’un cas social. Plutôt <strong>le</strong> profild’un enfant qui refuse très vite l’idéed’une vie laborieuse sans strass nipail<strong>le</strong>ttes. Un révolté en puissance.L’éco<strong>le</strong> n’est pas vraiment son truc.“J’ai arrêté au C.A.P. d’ajusteur avantde poursuivre à l’éco<strong>le</strong> Peugeot”, expliquecelui qui rêvait déjà de grands voyageset de vie riche en sensations. Les étudesnon, la musique oui. René Philipps seforme seul à la guitare. On est à la findes années soixante-dix. Soit à la finde la période hippie. Les Ramones, <strong>le</strong>sClash, <strong>le</strong>s Sex PistolsL’envied’en finir.imposent alors <strong>le</strong>ur sty<strong>le</strong>.<strong>La</strong> culture punkdénonce <strong>le</strong> capitalisme,el<strong>le</strong> prône l’anarchie, laliberté individuel<strong>le</strong>.Il n’en faut pas pluspour que cette vagueidéologique emporte <strong>le</strong>jeune René comme tantd’autres dans la cité desBuis. Avec des potes, ilmonte <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong>De l’enfer au paradisRené Philipps : hier punk, aujourd’hui chrétienD’une jeunesse en proie à toutes <strong>le</strong>s addictions dansla cité des Buis à Montbéliard, l’ancien guitaristedu groupe punk No Fuck Bébé a trouvé dans<strong>le</strong> Haut-Doubs <strong>le</strong> chemin de la sérénité chrétienne.Pelouses Interditesdédié à Serge Kos, jeunechômeur mort defaim et de froid dansun hangar à Sochaux.L’initiative aboutit à lacréation du groupe NoFuck Bébé. <strong>La</strong> rébellionest en marche.Le groupe est très actifet ne passe pas inaperçu.Le magazine Actuellui consacre d’ail<strong>le</strong>ursun reportage où l’on voitRené Phillipps en couverturebraquant un flingue. Bel<strong>le</strong> pubpour la cité ouvrière… Le groupe enregistreéga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> clip Bébé Éprouvette.En 1982, ils créent <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong>“Sex, drogue and Rock’n’Roll” qui seradiffusé dans l’émission des Enfants duRock.Installé alors dans un squat de la citédes Buis, René monte même une stationde radio baptisée Biberon Actif.Tout un programme… Gloire éphémère,déchéance durab<strong>le</strong>. René et sespotes sombrent inexorab<strong>le</strong>ment dans<strong>le</strong> vice et la dépravation : trafic dedrogue, vio<strong>le</strong>nces, cambriolages.Aujourd’huiencore, il n’ose même pas évoquertoutes ses exactions, de peur dese mettre en danger. “J’ai dû quitterprovisoirement Montbéliard pour al<strong>le</strong>rme mettre au vert à Grenob<strong>le</strong>.” Exil oùil replongera dans ses excès qui luivaudront un séjour au pénitencier en1988.De retour au bercail, il sombre de nouveauà l’appel de l’héroïne. L’envie d’enfinir <strong>le</strong> submerge <strong>le</strong> 19 novembre 1989.À deux doigts d’accomplir <strong>le</strong> geste fatal,après son 13 ème shoot de la journée, ildécide fina<strong>le</strong>ment d’al<strong>le</strong>r voir “Christian<strong>le</strong> chrétien”, un ami de longue datequi gérait un centre protestant où <strong>le</strong>sNo Fuck Bébé avaient <strong>le</strong> droit de répéter.“Il a appelé un pasteur qui a intercédéen ma faveur.” Rencontre déterminantequi sonne l’heure de ladélivrance. “Le jour suivant, je n’étaisplus en manque. J’avais été tota<strong>le</strong>mentet instantanément libéré de 16 ansd’esclavage aux drogues”, explique Renédans son livre.Cette forme de résurrection est aussià l’origine de son départ vers Pontarlieroù il va chercher à conforter sonengagement sur la voie chrétienne.Effectuant des petits boulots dans <strong>le</strong>commerce ou l’industrie, il s’instal<strong>le</strong>d’abord au Foyer des Jeunes Travail<strong>le</strong>urs.Toujours en quête de véritéchrétienne, il décide alors de suivreune formation biblique. Il n’ira pas jusqu’aubout.Au cours de cette expérience, il rencontrera<strong>La</strong>urence, cel<strong>le</strong> avec qui ilpartage toujours <strong>le</strong> bonheur de la vieconjuga<strong>le</strong> et familia<strong>le</strong>. René vit sa foiau quotidien dans sa forme la pluslibre, humaine et spirituel<strong>le</strong>. Définitivementdébarrassé de ses addictions,il entretient toujours sa passion musica<strong>le</strong>,se produisant parfois dans desbars. “Je participe actuel<strong>le</strong>ment avecdes amis à la préparation d’un documentairesur <strong>le</strong> quartier des Buis.”Toujours très attaché à son “bloc 18”,il apporte aussi son concours à HélèneSagnier dans la mise en scène d’unRenéPhillipsraconteen toutesimplicitéson parcourschaotiquedansun livre autobiographieintitulé“Made inla rue,dégénérationpunk”.spectac<strong>le</strong> sur l’histoire de ce quartierdont il fut l’un des animateurs <strong>le</strong>s plusbruyants. L’acteur de sa propre vie.Étrange retour du destin. ■F.C.Le dossierTRAVAIL CLANDESTIN :<strong>le</strong>s dérives du systèmeEnquête dans <strong>le</strong> bâtiment-travaux publicsLire en p. 11 à 18N° 98Décembre 20071,90 €Le premiermercredidu moisTrafic p. 32Les armes à feu passentla frontière suisseRégulièrement, <strong>le</strong>sdouaniers interceptentdes particuliersquiachètent des armes àfeu en Suisse où lalégislation est plussoup<strong>le</strong> qu’en France.ÉconomieCuisines Delacroix :enfin la croissance ?- Un phénomènequitouchesurtout <strong>le</strong> secteur du bâtiment. <strong>La</strong> société pontissalienne vient de changer depropriétaire.<strong>La</strong> nouve <strong>le</strong> direction met en placeun plan de sauvetage du fabricant de cui-- Une dizaine d’a fairesen a tente de jugement. sines. Les emplois ne sont pas menacés.p. 4 et 5L’événementL’économie duHaut-DoubspatineAlors que l’industrie suisse poursuit sa formidab<strong>le</strong>croissance,<strong>le</strong> développement économiquedu Haut-Doubs patine.Plusieursentreprises traversent des difficultés.Rédaction et publicité : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 811 an - 12 numéros20€<strong>le</strong>s 12 numérosLe journal d’information qui aborde tous <strong>le</strong>s mois <strong>le</strong>s sujetsd’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société,actu, sport, vie associative et culturel<strong>le</strong>, dossier…Abonnement faci<strong>le</strong> et rapide :❏ Je m’abonne à <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> :1 an (12 numéros) = 20€ au lieu de24€, soit 2 NUMÉROS GRATUITSBul<strong>le</strong>tin à remplir et à retourneraccompagné de votre règ<strong>le</strong>mentà l’adresse suivante :<strong>le</strong>s dérives du systèmeBULLETIN D’ABONNEMENTau lieu de 24€2 NUMÉROSGRATUIT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> -B.P. 83 143 - 5 bis, Grande Rue25500 MORTEAU CEDEXNomPrénomN°/RueCodeTél.Vil<strong>le</strong>En application de l’artic<strong>le</strong> 27 de la loi du 6 janvier 1978, <strong>le</strong>s informations ci-dessus sontindispensab<strong>le</strong>s au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinatairesla traitant. 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