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2 € N° 117Juil<strong>le</strong>t 2009Le premiermercredidu moisMensuel d’information des cantonsde Montbenoît, Mouthe, Levier,Pontarlier, Vercel et du Jura voisinL’ÉVÉNEMENTPONTARLIERATTEND SON TOUR19 juil<strong>le</strong>t, la Grande Bouc<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> Haut-DoubsLire en pages 4à7Le dossier p. 14 à 19Le réveil touristiquedu Haut-DoubsMalgré la crise, <strong>le</strong>s projets d’aménagementsur <strong>le</strong> Mont d’Or ou autour de lac sont toujoursd’actualité. Tour d’horizon des principaux dossiers.PolémiqueL’échec de la R.N. 57Le Haut-Doubs a étéexclu des projetsroutiers de l’État.Malgré l’échec, PatrickGenre reste optimiste.Crédit photo A.S.O. B. Badep. 11Rédaction et publicité : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - publipresse@wanadoo.fr


2<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009ÉditorialMutationLe Doubs nʼest pas un départementnaturel<strong>le</strong>ment touristique. Il faut dʼabordadmettre ce postulat si lʼon veut ensuiteêtre efficace. Le paradoxe, cʼest quenotre département a tout pour être unedestination majeure du tourisme. Sesrichesses naturel<strong>le</strong>s, son patrimoinebâti, son réseau de lacs et de rivièreset sa situation géographique au carrefourdes flux Nord-Sud du tourisme européen.Pour <strong>le</strong> Haut-Doubs, en plus, <strong>le</strong>tourisme sʼappuie sur un patrimoinegastronomique et de terroir indéniab<strong>le</strong>.De surcroît, <strong>le</strong> côté “nature et vert” dela région col<strong>le</strong> parfaitement à lʼimage“écolo et développement durab<strong>le</strong>” si“tendance” actuel<strong>le</strong>ment. Seu<strong>le</strong>ment, ilmanque encore un atout à notre secteurpour quʼil entre naturel<strong>le</strong>ment dansla catégorie des destinations devacances : la culture du tourisme. Ici,el<strong>le</strong> nʼest pas innée. Et ce nʼest pas faireinjure aux prestataires locaux du tourismeque dʼaffirmer cela. Le Haut-Doubs,toujours engoncé dans son glorieuxpassé horloger et industriel, nʼa jamaiseu besoin du tourisme pour vivre.Lʼéconomie touristique ? “Bah, insignifiant,on n’a pas besoin de cela” ontlongtemps clamé nos édi<strong>le</strong>s. Ce constatqui a prévalu pendant des années estheureusement en train de changer. Grâceà qui ? Aux prestataires du tourismedʼabord, qui eux, nʼont dʼautres choixque celui dʼinnover car ils ne vivent quede cette manne. À une poignée de bénévo<strong>le</strong>saussi, qui en prenant des initiativesorigina<strong>le</strong>s ou en faisant vivre dessites, apportent un véritab<strong>le</strong> coup defouet aux ambitions loca<strong>le</strong>s. À certainsélus aussi qui font de cette questionune des priorités pour <strong>le</strong>s années àvenir. Des idées f<strong>le</strong>urissent, on <strong>le</strong> constateradans <strong>le</strong> dossier que nous consacronsce mois-ci au sujet. <strong>La</strong> crise économiqueque <strong>le</strong> Haut-Doubs et son voisinsuisse traversent actuel<strong>le</strong>ment peut aumoins avoir un impact positif sur la mutationéconomique que notre région devraamorcer. Ces turbu<strong>le</strong>nces mettent enlumière lʼimpérieuse nécessité de redistribuer<strong>le</strong>s cartes de lʼéconomie loca<strong>le</strong>.Cela passe par un soutien franc et massifà tous ceux qui, de près ou de loin,prennent des initiatives pour renforcerlʼattractivité touristique du Haut-Doubset sʼy investissent sans compter. nJean-François Hauserest éditée par “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>”-1, rue de la BrasserieB.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEXTél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81E-mail : publipresse@wanadoo.frDirecteur de la publication :Éric TOURNOUXDirecteur de la rédaction :Jean-François HAUSERDirecteur artistique :Olivier CHEVALIERRédaction :Frédéric Cartaud, Édouard Chou<strong>le</strong>t,Thomas Comte, Jean-François Hauser.Régie publicitaire :Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85François ROUYER - Portab<strong>le</strong> : 06 70 10 90 04Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641Dépôt légal : Juin 2009Commission paritaire : 1102I80130Crédits photos : <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>, A.S.O.B. Bade, associations et organisateurs, C.S.E.M. SamPeridy, Aqua Saint-Point, Daniel Bully, Gil<strong>le</strong>s Hérard.L’actualité bouge, <strong>le</strong>s dossiers évoluent.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> revient sur <strong>le</strong>s sujetsabordés dans ses précédents numéros, ceux qui ontfait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous <strong>le</strong>smois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.L’épicerie “Au P’tit panier”a ouvert ses portesde lʼépicerie “Au PʼtitPanier”, place Ju<strong>le</strong>s Pagnier a eu lieuLʼouverturemardi 16 juin. Cʼest lʼaboutissementde plusieurs années de travail engagé parplusieurs associations caritatives en lienétroit avec la mairie de Pontarlier et sonC.C.A.S. Ce lieu est né de la volonté desassociations Emmaüs, <strong>le</strong> Panier Barnabas,lʼAssociation des Famil<strong>le</strong>s de Pontarlier, <strong>le</strong>Secours Catholique, la Croix Rouge Française,avec <strong>le</strong> Comité de Distribution de laBanque Alimentaire qui fonctionne déjàdepuis de nombreuses années, dʼal<strong>le</strong>r plusloin dans la fourniture de nourriture auxpersonnes dans <strong>le</strong> besoin.Lʼépicerie solidaire permet en effetdʼoffrir un choix permanent, comme<strong>le</strong> fait une épicerie classique, à chaquebénéficiaire de lʼaide, <strong>le</strong>quel participeà lʼachat à hauteur de 10 % de la va<strong>le</strong>urdes produits choisis. “Ce dispositif vaaussi permettre de poursuivre <strong>le</strong> travailsocial engagé par <strong>le</strong>s servicessociaux et <strong>le</strong>s associations, avec <strong>le</strong>sfamil<strong>le</strong>s en difficultés du secteur, etapporter à ces famil<strong>le</strong>s, une réponsenouvel<strong>le</strong> et complémentaire pour <strong>le</strong>urréinsertion socia<strong>le</strong>” notent <strong>le</strong>s partenaires.Accessib<strong>le</strong> au public <strong>le</strong>s mardis et vendredisaprès-midi, lʼépicerie solidaire sʼest donnépour mission de “soutenir <strong>le</strong>s ménages à faib<strong>le</strong>srevenus par une aide alimentaire ponctuel<strong>le</strong>qui <strong>le</strong>ur permettra ainsi de mieux équilibrer<strong>le</strong>ur budget” résument <strong>le</strong>s services de la vil<strong>le</strong>.Installée aux casernes Marguet dans deslocaux de la Vil<strong>le</strong> de Pontarlier, cette épicerieest soutenue par <strong>le</strong> Centre Communal dʼActionSocia<strong>le</strong> de la Vil<strong>le</strong> de Pontarlier. El<strong>le</strong> réunit denombreux bénévo<strong>le</strong>s des associations caritativesloca<strong>le</strong>s. Pour pouvoir en bénéficier, <strong>le</strong>spersonnes doivent au préalab<strong>le</strong> rencontrer<strong>le</strong>ur référent social. Renseignements au03 81 46 51 36. Lʼinauguration des locaux du“Pʼtit panier” est prévue <strong>le</strong> 1 er juil<strong>le</strong>t. ■RETOUR SUR INFOLes til<strong>le</strong>ulstiennent <strong>le</strong> chocDes soins ont été prodiguésaux arbresvieux de plus de 200ans. Lʼabattage nʼest pasdʼactualité. Les til<strong>le</strong>uls deVil<strong>le</strong>rs-sous-Chalamont ontla peau dure. Et ce ne sontpas <strong>le</strong>s fervents défenseursde ces arbres vieux de plusde 200 ans installés sur <strong>le</strong>site de Notre-Dame des Boisqui sʼen plaindront. Rappelonsquʼun différend opposeun col<strong>le</strong>ctif à la municipalitéqui avait voté lʼabattagedes til<strong>le</strong>uls au motif quʼilsdevenaient dangereux pourla chapel<strong>le</strong> et pour <strong>le</strong> publicen raison de possib<strong>le</strong>schutes de branches.Lʼabattage nʼa pas eu lieu.En revanche, un acte de vandalismea bien failli mettredéfinitivement à terre cesmolosses. Les troncs ont eneffet été tailladés au moisdʼavril.Récemment, <strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctif “sauvons<strong>le</strong>stil<strong>le</strong>uls”sʼest mobilisé“en vue de protéger <strong>le</strong>splaies des rayons brûlants duso<strong>le</strong>il et favoriser la cicatrisationdes troncs. Nous avonsappliqué un bandage de cannisseen roseaux sur toute lacirconférence des plaies.Nousavons éga<strong>le</strong>ment déposé dusubstrat, à base d’écorces,sur l’emprise de <strong>le</strong>ur couronnepour favoriser <strong>le</strong>ur reprise etfournir tous <strong>le</strong>s apports nutritionnelsdont ils auront besoin”explique <strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctif sur sonsiteInternet(www.sauvons<strong>le</strong>stil<strong>le</strong>uls.org).Résultat : <strong>le</strong>s til<strong>le</strong>uls sont bienverts aujourdʼhui, <strong>le</strong>urs feuil<strong>le</strong>ssont présentes en quantité et<strong>le</strong>s arbres ne semb<strong>le</strong>nt pasmontrer de signes de fatigue.<strong>La</strong> montée de sève est bienprésente. “Cela nous rassuresur la bonne santé desarbres et <strong>le</strong>urs facultés à survivreà l’agression. D’ici peu,nous mettrons en place deshaubans sur <strong>le</strong>s branches <strong>le</strong>splus lourdes afin de protéger<strong>le</strong>s personnes et <strong>le</strong>s biensd’éventuel<strong>le</strong>s chutes debranches.” Les arbres sontdevenus médiatiques. Dernièrement,un quotidien nationa<strong>le</strong>st venu prendre de <strong>le</strong>ursnouvel<strong>le</strong>s. On voit mal ce patrimoinetombé à terre sous <strong>le</strong>seul coup des tronçonneuses.■Argent de la P.A.C. :au nom dela transparenceLe mois dernier, <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> révélait<strong>le</strong> nom des principaux bénéficiaires des fondseuropéens dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, essentiel<strong>le</strong>mentdes exploitations agrico<strong>le</strong>s. Le ministère del’Agriculture, au nom d’une légitime transparence,a donné accès à ces informations à travers un siteInternet consultab<strong>le</strong> par tous depuis <strong>le</strong> 30 avril dernier.Une manière simp<strong>le</strong> de savoir où et commentsont distribués <strong>le</strong>s fonds publics de la P.A.C. Cetteouverture démocratique n’est apparemment pas dugoût de tous <strong>le</strong>s agriculteurs dont certains n’ont pasmanqué de réagir à la publication de ces donnéespubliques.C’est notamment <strong>le</strong> cas du G.A.E.C. des Champs Noël àBians-<strong>le</strong>s-Usiers dont <strong>le</strong>s associés se disent “indignés”par cette parution dans la presse, estimant qu’il s’agit làd’une “atteinte à la vie privée.” À la <strong>le</strong>cture de ces montants,ces exploitants se disent “victimes d’incompréhension”et précisent que “cette aide perçue, à caractère indispensab<strong>le</strong>pour la survie des exploitations, diffère du salairenet de l’exploitant agrico<strong>le</strong>.”<strong>La</strong> plupart de ces agriculteurs mettent l’accent sur <strong>le</strong>s difficultésauxquel<strong>le</strong>s ils se heurtent pour vendre <strong>le</strong>urs produitsà un prix au moins supérieur à <strong>le</strong>ur coût de production.“Nous préférerions vivre p<strong>le</strong>inement de nos produitset donc nous détourner des aides” pensent <strong>le</strong>s associésdu G.A.E.C. des Champs Noël.Les agriculteurs, eux qui cultivent souvent la discrétion,oublient peut-être une chose : aucune raison valab<strong>le</strong> nejustifierait que seul ce secteur d’activité échappe à la transparence.<strong>La</strong> P.A.C. est constituée de fonds publics, chaquecitoyen est donc légitimement en mesure de connaître ceque Bruxel<strong>le</strong>s fait de l’argent public issu en bonne partiedes impôts pré<strong>le</strong>vés aux contribuab<strong>le</strong>s de chaque paysde l’Union. ■


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4<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009SPORTSamedi 18 et dimanche 19 juil<strong>le</strong>tCinq ans. Depuis <strong>le</strong> contre-lamontrede Besançon en 2004,<strong>le</strong>s coureurs du Tour de Francen’ont plus pédalé dans <strong>le</strong>Doubs. Cette année, <strong>le</strong>s amoureux ducyclisme seront servis avec une arrivéeà Micropolis-Besançon <strong>le</strong> samedi18 juil<strong>le</strong>t et un départ <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain dePontarlier.Lors de la 14 ème étape reliant Colmar àBesançon (199 km), <strong>le</strong> peloton entreradans <strong>le</strong> département à Vandoncourt auxa<strong>le</strong>ntours de 14 h 50 avant de traverserPont-de-Roide (15 h 19), Baume-<strong>le</strong>s-Dames (16 h 15) où un sprint de bonificationsera installé. “Les 50 dernierskilomètres seront sp<strong>le</strong>ndides” annonce<strong>le</strong> directeur du Tour Christian Prudhomme.En terme d’images, <strong>le</strong>s hélicoptèrespourront dévoi<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s trésors dela vallée du Doubs jusqu’à l’arrivée dansla capita<strong>le</strong> comtoise. Jugée à Micropolis,l’arrivée pourrait se faire “au sprint.”C’est en tout cas <strong>le</strong> scénario annoncépar <strong>le</strong>s spécialistes.Plusieurs animations sontprévues. Outre <strong>le</strong> traditionnelpassage de la caravane(deux heures avant<strong>le</strong>s coureurs), la vil<strong>le</strong> deBesançon prévoit des animationsmusica<strong>le</strong>s. <strong>La</strong>circulation dans la vil<strong>le</strong>sera rég<strong>le</strong>mentée. Ledimanche, <strong>le</strong> public aural’occasion de voir uneL’ÉVÉNEMENTPONTARLIER ATTEND SON TOURTour de roues dans <strong>le</strong> DoubsTout ce qu’il faut savoir sur l’événement sportif de l’étéà Pontarlier et plus largement dans <strong>le</strong> Doubs avecla veil<strong>le</strong> du départ de Pontarlier, l’arrivée à Besançon.L’arrivéepourrait sefaire “ausprint.”autre ambiance : cel<strong>le</strong> d’un départ decourse. Les coureurs y sont - un peu -plus détendus. C’est l’occasion d’al<strong>le</strong>rglaner du côté de la place Pagnier desautographes lorsqu’Alberto Contador ou<strong>La</strong>nce Armstrong ira signer la feuil<strong>le</strong>d’engagement. Concernant la circulation,l’entrée Est de la vil<strong>le</strong> (en directiondes Fourgs) sera bien évidemment fermée.L’arrivée depuis Besançon se feranorma<strong>le</strong>ment et <strong>le</strong>s parkings de la zonedes “Grands Planchants” seront ouverts.Les coureurs partiront à 12 heures dePontarlier alors que la caravane quitterala capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs à 10 h 15.Le départ réel à 12 h 05 à la sortie dePontarlier. <strong>La</strong> cité pontissalienne a organiséde nombreuses manifestations enmarge de l’épreuve. “El<strong>le</strong>s dureront tout<strong>le</strong> week-end et seront gratuites” annonce<strong>le</strong> maire Patrick Genre. Qu’on se <strong>le</strong>dise : la pression monte. Et pas seu<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong>s pneus. ■E.Ch.Le dernierpassagedu Tourà Pontarlierremonteà 2001,sous destrombesd’eau(photoarchive L.P.P.).Logistique et sécuritéLe Tour en pratiquePrès de 700 représentants des forces de l’ordreseront mobilisés sur <strong>le</strong>s deux jours. Le départementsera coupé en deux dans <strong>le</strong> sens Nord-Sud.Entermesd’organisation,<strong>le</strong>TourdeFrancedemeureun immensechantier. Au moins aussi important que l’attrait médiatiquequ’il engendre. Depuis <strong>le</strong> mois de mars, l’ensemb<strong>le</strong> des partenaires(Conseilrégional,général,vil<strong>le</strong>s,secours…)sontsurlabrèche.Sécurité.Un chiffre : 700 représentants des forces de l’ordre seront mobilisés<strong>le</strong> samedi et <strong>le</strong> dimanche avec 375 gendarmes, trois escadronsde gendarmerie, <strong>le</strong>s effectifs des commissariats de Besançonet Pontarlier ainsi que <strong>le</strong>s policiers municipaux. D’ail<strong>le</strong>urs,<strong>le</strong> commissariat de Besançon sera dans la caravane avec un4 x 4 pour promouvoir la profession.Des navettes. Afin de limiter la gêne, <strong>le</strong> périphérique rue deDo<strong>le</strong> sera préservé. Trois “sas” dits de cisail<strong>le</strong>ment seront maintenusen vil<strong>le</strong>. Ginko mettra en place un dispositif avec bus gratuits,navettes spécia<strong>le</strong>s et réseau revu.Le final à Micropolis. Le final, ultra rapide, ne nécessitera pasmoins de 350 bottes de pail<strong>le</strong> et <strong>le</strong>s îlots directionnels seronten<strong>le</strong>vés. Le bitume sera éga<strong>le</strong>ment refait à divers endroits. Surtoute la longueur de l’étape, <strong>le</strong> Conseil général a prévu 27 kmde travaux de voirie (1,9 million d’euros).Routes fermées et déviations. Le départ de Pontarlier en directionde Verbier via un passage par Les Fourgs ne pose pas deproblèmes. Le peloton n’empruntera qu’une dizaine de kilomètresde la route nationa<strong>le</strong>. En revanche, l’étape du samedipassant par Vandoncourt, Pont-de-Roide, C<strong>le</strong>rval, Baume-<strong>le</strong>s-Dames, Sechin-Breconchaux (…) va couper une grande partiede l’après-midi <strong>le</strong> département en deux (98 km). Des déviationslarges seront mises en œuvre pour contourner la capita<strong>le</strong> comtoisepar <strong>le</strong> Sud (Quingey) et l’axe de la rue de Vesoul sera préservé.Les points de franchissement seront quasi inexistants.Une centaine de panneaux “Route fermée de 12 heures à18 heures” seront installés par <strong>le</strong>s agents du Département. Cesderniers devront positionner près de 250 bottes de pail<strong>le</strong>. Versl’arrivée à Besançon, <strong>le</strong> dispositif sera plus lourd. L’itinéraireBeure-Planoise (vers l’arrivée) sera entièrement fermé à la circulationde 5 heures à 22 heures. ■


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009CHRISTIAN PRUDHOMME<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Huit ans après, <strong>le</strong>Tour fait à nouveau étape à Pontarlier. Racontez-nouscette étape rocambo<strong>le</strong>sque dejuil<strong>le</strong>t 2001.Christian Prudhomme : C’est l’échappée d’unedemi-heure avec <strong>le</strong> regretté Andreï Kivi<strong>le</strong>v(décédé en 2003 suite à une chute surParis-Nice) qui l’emporte avec une demiheured’avance. Tout <strong>le</strong> peloton aurait puêtre disqualifié car quasiment hors délai.François Simon avait d’ail<strong>le</strong>urs endossé<strong>le</strong> maillot jaune durant plusieurs jours.C’est un souvenir sportif fort.L.P.P. : Le choix de la capita<strong>le</strong> du Haut-Doubss’est-il imposé ?C.P. : On allait vers la Suisse, nous avionsbesoin de gagner des kilomètres car ilétait impossib<strong>le</strong> de faire Besançon-Verbier.Pontarlier s’imposait donc. J’ai debons contacts avec Patrick Genre (<strong>le</strong> maire),il aime <strong>le</strong> sport et savil<strong>le</strong> a, je crois, été élue laplus sportive de France.Ce qui est drô<strong>le</strong>, c’est qu’ily a une usine Armstrongici (rires).L.P.P. : En terme d’organisation,jugez-vous la vil<strong>le</strong> prête ? Vudes conditions économiques,était-il plus diffici<strong>le</strong> de trouverdes partenaires ?C.P. : : Je ne suis pas inquietpour l’organisation et il n’apas été plus diffici<strong>le</strong> detrouver des partenaires.Le directeur du Tour de France“Pontarlier, un souvenir sportif fort”Le directeur du Tour de France se confie avant <strong>le</strong> départ de la 15 ème étapedepuis Pontarlier, <strong>le</strong> dimanche 19 juil<strong>le</strong>t. Parcours, dopage, retourd’Armstrong et lien avec la vil<strong>le</strong> sont passés au crib<strong>le</strong>.“50 dernierskilomètressp<strong>le</strong>ndides.”L.P.P. : Pour l’arrivée à Besançon <strong>le</strong> samedi, doitons’attendre à une arrivée au sprint ? À Pontarlier<strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain, <strong>le</strong>s sprinters seront moinsà la fête. Vous confirmez ?C.P. : Il faudra que <strong>le</strong> groupe d’échappésprofite des routes étroites de la mi-étapepour prendre beaucoup, beaucoup,d’avance sur <strong>le</strong> peloton. Les 50 dernierskilomètres sont sp<strong>le</strong>ndides en termesd’images avec la vallée du Doubs maisj’ai bien peur que <strong>le</strong>s échappés voientarriver un tsunami derrière eux. Car rappelonsque la veil<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s Vosges, <strong>le</strong>ssprinters n’auront pas été à la noce et <strong>le</strong><strong>le</strong>ndemain au départ de Pontarlier, ils ne<strong>le</strong> seront pas… Ce sera une étape de grimpeurs.L.P.P. : Au final, peu d’étapes sont promises auxsprinters.C.P. : Il y en a autant que d’habitude maisel<strong>le</strong>s sont davantage espacées. Je préfèreun sprinter qui gagne deux ou troisétapes et <strong>le</strong> voir aux Champs-Élyséesqu’un sprinter comme Cippolini qui gagnequatre étapes de suite qui ne passe pas<strong>le</strong>s Alpes. Quand on fait <strong>le</strong> Tour, c’est poural<strong>le</strong>r jusqu’au bout ! J’ai envie que <strong>le</strong>sbaroudeurs soient récompensés.L.P.P. : Y a-t-il encore des baroudeurs français,ou un Français capab<strong>le</strong> de gagner <strong>le</strong> tour ?C.P. : Aucun Français n’est capab<strong>le</strong> degagner. S’il y avait un Bernard Hinaultdans <strong>le</strong> peloton, cela se saurait. Des baroudeurs,il y en a : Stéphane Augé, ThomasVoeck<strong>le</strong>r…5L.P.P. : Et Christophe Moreau, notre Franc-Comtois?C.P. : On n’a pas un coureur comme Christophequi dans son meil<strong>le</strong>ur niveau étaittout proche du podium. Une étape c’estpossib<strong>le</strong>.L.P.P. : Le retour d’Armstrong, c’est une bonnechose pour <strong>le</strong> vélo…C.P. : Ce n’est ni une bonne, ni une mauvaisechose.L.P.P. : Peut-il gagner ?C.P. : J’ai été stupéfait de son retour. I<strong>le</strong>st monté en puissance sur <strong>le</strong> Giro (Tourd’Italie) et notamment dans la dernièresemaine de course. Il sera là. Peut-êtrepas en dominateur mais avec des ambitions.Je suis curieux de voir ce qui va sepasser dans son équipe.L.P.P. : Quels sont vos rapports avec lui ?C.P. : Je l’ai relativement peu vu, seu<strong>le</strong>mentdurant deux ans. <strong>La</strong> réalité d’undirecteur du Tour : c’est que l’on voit plus<strong>le</strong>s élus que <strong>le</strong>s coureurs.L.P.P. : Le Belge Tom Boonen, contrôlé positif à lacocaïne, sera-t-il au départ ?C.P. : Je suis d’accord avec <strong>le</strong> président del’U.C.I. (Pat Mac Quaid) pour dire qu’ila sali l’image du cyclisme. L’U.C.I. doittrancher…L.P.P. : Vous préparez déjà l’après Tour 2009 ?C.P. : Nous avons trois Tours d’avance.L.P.P. : Quel<strong>le</strong> est votre position concernantl’utilisation des oreil<strong>le</strong>ttes en course ?C.P. : Daniel Bilalian (directeur des sportsà France Télévision) a demandé à l’U.C.I.de supprimer <strong>le</strong>s oreil<strong>le</strong>ttes. On pourraitavoir une - voire deux étapes - sansoreil<strong>le</strong>ttes sur ce Tour.L.P.P. : Sur quel<strong>le</strong>s étapes ?C.P. : Je ne peux pas <strong>le</strong> dire mais sûrementsur des étapes de moyenne montagne.En haute montagne, il n’y auraitpas d’intérêt. ■Propos recueillis par E.Ch.Ces Francs-Comtois qui ont participé au TourJacques Decrion, <strong>le</strong> Dolois.● Christophe Moreau,- 1985 : 78 èmeLe Belfortain. 10 participations, 1 1988 : 72 èmevictoire dʼétape et une fois <strong>le</strong> Maillotjaune.Équipe 2009 : Agritubel- 2008 : abandon lors de la 7 èmeétape.- 2007 : 37 ème (au général).- 2006 : 7 ème- 2005 : 11 ème- 2004 : 12 ème● Patrick Perret (Doubs).8 participations.- 1982 : 48 ème- 1981 : 44 ème- 1980 : 71 ème- 1979 : non classé- 1978 : 29 ème- 1977 : non classé- 2003 : 8 ème et 1 er Français au - 1976 : non classégénéral.- 1975 : non classé- 2002 : Abandon à la 15 ème étape- 2001 : Abandon à la 12 ème étape,vainqueur du Prologue, maillot● Pascal Guyot (Haute-Saône)- 1982- 1983 : non classé (chute).jaune pendant 2 jours- 2000 : 4 ème- 1999 : 27 ème● Éric Guyot (Belfort)- 1986- 1998 : Exclu à la 7 ème étape- 1997 : 19 ème- 1996 : 75 ème● Francis Mourey, domicilié àSaône (Doubs). Une participation● Jean-Paul Hosotte (Doubs).- 1980 : 90 ème● Michel Charlier- 1976 : non classéen 2005.Équipe en 2009 : Française desJeux.- 2005 : 94 ème● Jean De Gribaldy,<strong>le</strong> Bisontin.3 participations.- 1952 : 45 ème● Arnaud Prétot.- 2001 : non classé- 1948 : non classé- 1947 : 46 ème- 1997 : 105 ème● Pierre Morel●Frédéric Vichot, Haute-Saône - 1960 : 77 ème(Vesoul). 6 participations et 2 victoiresdʼétape.- 1991 : 20 ème● Roger Rossinelli- 1952 : 61 ème- 1989 : 37 ème- 1988 : 28 ème- 1986 : 100 ème- 1985 : 31 ème au général.Vainqueur de lʼétape Aurillac-Toulouse- 1984 : 23 ème . Vainqueur de lʼétapeDomaine du Rouret - Grenob<strong>le</strong>.● Adolphe De<strong>le</strong>dda (Jura)- 1956 : 71 ème- 1955 : non classé- 1954 : 26 ème- 1953 : 35 ème- 1952 : 24 ème- 1951 : 32 ème . Victoiredʼétape Dijon-Paris.●Joël Pélier, <strong>le</strong> Haut-Doubiste. 4participations et 1 victoire dʼétape.- 1949 : non classé. Victoire dʼétapeSaint-Malo-Les Sab<strong>le</strong>s- 1989 : 128 ème . Vainqueur delʼétape Rennes-Futuroscope.- 1988 : 120 ème- 1986 : non classé● Char<strong>le</strong>s Roux.- 1928 : non classé- 1925 : 34 ème .● René Grelin (Do<strong>le</strong>).Pontarlier dans l’histoireChristian Prudhomme estime que <strong>La</strong>nce Armstrongsera prêt pour ce Tour 2009.Pontarlier a été six fois vil<strong>le</strong>-étape du Tour de France.Ce sera la 7 ème cette année. Le Tour a connu une péripétieinhabituel<strong>le</strong> sur la route menant à Pontarlier enjuil<strong>le</strong>t 2001. Une échappée de 14 coureurs avait pris uneavance considérab<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> peloton, qui semblait insensib<strong>le</strong>à l’aggravation de la situation. Sous la pluie, <strong>le</strong>s coureursavaient grimpé la côte de Maîche avant de braver<strong>le</strong> brouillard et <strong>le</strong> froid. Aucune image filmée depuis unhélicoptère n’a été retransmise. À l’arrivée, Erik Dekkerfranchissait la ligne avec 35 minutes d’avance sur <strong>le</strong> peloton,et Stuart O’Grady héritait du maillot jaune.Une application rigoureuse du règ<strong>le</strong>ment aurait conduità la disqualification complète du peloton… après huitjours de course. L’arrivée à Verbier est inédite. <strong>La</strong> montéefina<strong>le</strong>, longue de 9 kilomètres, va permettre de creuserdes écarts.Pour mémoire, sur <strong>le</strong> Tour de France, lors de la dernièrearrivée en altitude en territoire suisse, en 1984, <strong>La</strong>urentFignon avait affirmé sa supériorité : à Crans-Montana,il remportait, vêtu de jaune, sa troisième étapealpestre de l’année. L’ancien cycliste a déclaré fin juinêtre touché par un cancer des voies digestives. Consultantpour France Télévisions, <strong>La</strong>urent Fignon devraitsuivre <strong>le</strong> Tour 2009. Seu<strong>le</strong> une aggravation de son étatde santé pourrait l’en empêcher. Vainqueur du Tour deFrance 1983, il a avoué dans son autobiographie s’êtredopé mais aucun lien n’est établi entre <strong>le</strong> dopage et samaladie.● 1927 : Victoire d’Adelin Benoit, Porte Saint-Pierre.●1960 : Pontarlier-Besançon 83 km contre-la-montre.Vainqueur : Rolf Graf . Maillot jaune : Nencini (Ita).● 1972 : Aix-<strong>le</strong>s-Bains-Pontarlier 198,5 km. Willy Teirlinck(Bel). Maillot jaune : Merckx (Bel).● 1972 : Pontarlier-Ballon d’Alsace 213 km. BernardThévenet (Fra). Maillot jaune : Merckx.● 1985 : Épinal-Pontarlier 204,5 km. Jorgen Pedersen(Dk). Maillot jaune : Bernard Hinault. 1985 : Pontarlier-Morzine-Avoriaz195 km. Luis Herrera (Col).Maillot jaune : Bernard Hinault.● 2001 : Colmar-Pontarlier 222,5 km. Erik Dekker(Hol). Maillot jaune : Stuart O’Grady (Aus).● 2001 : Pontarlier-Aix-<strong>le</strong>s-Bains 185 km. SergueiIvanov (Rus Stuart). Maillot jaune : O’Grady.


6<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009Le cyclistefranc-comtoisFrancisMoureyespère êtreen sel<strong>le</strong> surce Tour 2009.CINQ FOIS VAINQUEUR DU TOURLe dernier FrançaisSON 1 ER TOUR DE FRANCE EN 2005F.D.J.Francis Mourey,l’enfant du paysColmar-Besançon,sûr que Francis Moureyn’a pas eu besoin de laL’étapereconnaître. “El<strong>le</strong> passeà quatre kilomètres de monlieu de naissance (N.D.L.R. :Chazot dans <strong>le</strong> Doubs) et arriveà Besançon, où je m’entraîneBernard Hinault :“Pas de souvenir de Besançon…”Cinq fois vainqueur duTour de France, l’anciencycliste Bernard Hinaultn’est pas tendre avecla jeune génération.En juin, Bernard Hinault est venuà Besançon lancer <strong>le</strong> cycloparc,manifestation cycliste à destinationdes jeunes scolaires. Cinq foisvainqueur du Tour de France (1978, 1979,1981, 1982 et 1985), il n’a jamais remportéd’étapes en Franche-Comté, “ou toutdu moins, je ne m’en souviens pas” dit-i<strong>le</strong>n souriant. L’ancien cycliste qui dit encoreparcourir 100 kilomètres trois fois parsemaine à une moyenne de 30 kilomètrespar heure n’est pas tendre avec la jeunegénération. “Aucun Français n’est capab<strong>le</strong>de gagner <strong>le</strong> Tour de France ! Il vaudraitmieux qu’ils essayent de gagner des étapesque vouloir absolument terminer dans <strong>le</strong>top 10. On ne retient pas <strong>le</strong> nom du 4 e duTour de France 2008 mais seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>svainqueurs. Il faut que <strong>le</strong>s cyclistes françaisarrêtent de se prendre pour des champions!”, dixit l’ancien “Blaireau”, surnomdonné lorsqu’il dominait son sport (de1978 à 1986).L’homme n’est pas tendre avec la jeunegénération tant et si bien“Desmachines àpéda<strong>le</strong>r.”que ses rapports avec cettedernière se sont nettementdégradés. Sonpronostic : une victoirede l’Espagnol AlbertoContador (Astana) et àl’instar de nombreux spécialistes,il attend unearrivée au sprint àBesançon. Comme <strong>le</strong>directeur du Tour deFrance, il aimerait que<strong>le</strong>s oreil<strong>le</strong>ttes disparaissent: “Avec ces oreil<strong>le</strong>ttes,<strong>le</strong>s coureurs sont devenusdes machines à péda<strong>le</strong>r! Ils n’ont pas la sciencede la course.” ■Le profil de l’étapeRetenu pour participer au Tour 2009, <strong>le</strong> Bisontin FrancisMourey raconte sa première Grande Bouc<strong>le</strong>, en 2005.Quel sera son rô<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s étapes visées ?Réponse du coureur de la “Française des Jeux”.BernardHinault,seul Françaisà avoirremportécinq fois<strong>le</strong> Tour deFrance : “Que<strong>le</strong>s Françaisarrêtent de seprendre pourdes stars.”souvent” dit <strong>le</strong> cycliste franccomtois,passé professionnel en2004 à la “Française des Jeux”.À l’heure où nous écrivons ceslignes, Francis Mourey n’est pasencore certain de disputer ladeuxième Grande Bouc<strong>le</strong> de sacarrière. S’il est retenu dans la“short-list” de neuf coureurs,c’est à Marc Madiot - <strong>le</strong> directeursportif - de décider s’il seraou non du voyage.Les noms seront dévoilés après<strong>le</strong> 28 juin, date des championnatsde France sur route. Uneattente toujours longue, diffici<strong>le</strong>.Mais <strong>le</strong> Doubiste domiciliéà Saône n’est pas du genreà gamberger : “Si je fais <strong>le</strong> Tour,c’est tant mieux. J’espère vraiment<strong>le</strong> faire car il passe dansnotre région. Si je ne suis pasretenu, tant pis. Je serai envacances… ” schématise <strong>le</strong> sympathiquepapa d’une petite fil<strong>le</strong>âgée de deux ans et demi.Sacré quatre fois champion deFrance de cyclo-cross (2005,2007,2008, 2009), troisième aux Mondiauxen Italie en 2006, Francisa gardé la tête froide commesi ce maçon de formation n’avaitpas oublié d’où il venait. Autrechose qu’il n’a pas oubliée : lamagie du Tour de France. En2005, son équipe <strong>le</strong> lance dans<strong>le</strong> grand bain après un bon Tourd’Italie (104 ème en 2004). Le débutd’une vraie carrière sur routepour un cycliste plutôt habituéà rou<strong>le</strong>r dans l’herbe et la boueavec son vélo de cyclo-cross. “LeTour, j’en ai de très bons souvenirs.C’est super bien organiséavec beaucoup de public autourde nous mais d’un autre côté,c’est fatigant mora<strong>le</strong>ment. Jen’aime pas trop ce côté supermédiatique.C’est un tout : il ya la pression de la course, ça rou<strong>le</strong>vite et il y a peu de répit. Pour<strong>le</strong>s spectateurs qui aiment <strong>le</strong> vélo,ce n’est pas sur <strong>le</strong> Tour qu’il fautvenir pour discuter avec nous.On reste abordab<strong>le</strong>s mais il fautdéjà 36 badges pour accéder auvillage pro.”Francis, qui a l’habitude des’entraîner à Besançon, a-t-ilprévu un coup pour l’arrivéedans “sa” vil<strong>le</strong> ? “ça risqued’arriver au sprint” dit-il. Enclair, une victoire d’étape àBesançon n’est pas imaginab<strong>le</strong>.<strong>La</strong> précédente (Vittel-Colmar)est davantage dans ses cordes.Il l’a d’ail<strong>le</strong>urs reconnue avecses coéquipiers. El<strong>le</strong> pourraitlui convenir à merveil<strong>le</strong> sachantque ses qualités de rou<strong>le</strong>ur-grimpeurne sont plus à prouver.Quel sera son rô<strong>le</strong> s’il a <strong>le</strong> bonheurd’être retenu ? “Ce seracelui d’équipier pour <strong>le</strong>s sprintersen début de semaine et pourSandy Casar, notre <strong>le</strong>ader, dans<strong>le</strong>s étapes de montagne” répond<strong>le</strong> cycliste âgé de 29 ans qui voitbien Contador s’imposer mêmes’il ne faut pas oublier Armstrong,“qui n’a pas fait <strong>le</strong> Giroà fond” selon Mourey. Concernant<strong>le</strong> dopage, Francis a étécontrôlé à maintes reprises avecun résultat toujours négatif : “Ily a encore unesemaine, on estvenu me contrô<strong>le</strong>rà 6 heuresdu mat’ chez moi.Quand quelqu’unest pris, il faudrait<strong>le</strong> radier !<strong>La</strong> lutte avance.Nous sommescontrôlés 7 jourssur 7 et24 heures sur24. Le cyclismeest <strong>le</strong> seul sport àvouloir se sortirdu dopage.” Discretmais ta<strong>le</strong>ntueux,Moureyespère prouverqu’il est multicartes.■E.Ch.“Contrôléà 6 heuresdu mat’,chez moi.”


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 20097ÉQUIPE“Made in Besançon”Accent bisontin àla Française des JeuxFrancis Mourey n’est pas <strong>le</strong> seul coureur professionnelde la “Française des Jeux” à s’entraîner et vivre àBesançon. Deux entraîneurs et un autre coureur ont éludomici<strong>le</strong> dans la capita<strong>le</strong> comtoise.Le trèf<strong>le</strong> à quatre feuil<strong>le</strong>s,symbo<strong>le</strong> de l’équipe cyclistela “Française des Jeux”se plaît visib<strong>le</strong>ment à merveil<strong>le</strong>à Besançon. Outre <strong>le</strong> coureurprofessionnel Francis Mourey(lire par ail<strong>le</strong>urs), ils sonttrois autres membres de cetteformation à s’épanouir dans lacapita<strong>le</strong> comtoise. Il y a FrédéricGrappe - l’entraîneur -,Jacques Decrion - second entraîneur-, et Yauheni Hutarovich,<strong>le</strong> sprinter de nationalité biélorusse.Ce petit monde est lié,Yauheni Hutarovich étant <strong>le</strong>dernier arrivé dans <strong>le</strong> Doubs. I<strong>le</strong>st domicilié à Pugey depuisquelques mois, non loin de Saône,là où habite Francis Mourey.“Si je suis venu à Besançon,c’est à la demande de l’équipecar il y a Fred (Grappe) etJacques (Decrion)” résume Hutarovich,appelé “Huta” par sescoéquipiers. Le sprinter del’équipe composée de 21 coureursest dans la même situationque son coéquipier et amiFrancis Mourey : il n’est pas certaind’être retenu pour la GrandeBouc<strong>le</strong> 2009. <strong>La</strong> décision seracommuniquée après <strong>le</strong> 28 juin,date des championnats de France.Si <strong>le</strong>s coureurs de la F.D.J. sontà Besançon, c’est bien évidemmentpour bénéficier dusuivi rapproché de FrédéricGrappe, l’entraîneur. Enseignant-chercheurà la facultéde sports de Besançon et anciencoureur cycliste, <strong>le</strong> coach estinstallé à Besançon depuis l’âgede dix ans. “Les coureurs ont<strong>le</strong> choix du domici<strong>le</strong>, rappel<strong>le</strong>ce dernier. “Huta” a rapidementaccepté de s’instal<strong>le</strong>r àBesançon. Cela m’a permis demieux connaître son mode defonctionnement. C’est important.Les cyclistes étrangers sontd’ail<strong>le</strong>urs moins casaniers que<strong>le</strong>s Français” explique FrédéricGrappe.Le samedi 18 juil<strong>le</strong>t, la F.D.J.jouera à domici<strong>le</strong>. L’occasion deprouver qu’el<strong>le</strong> peut-être prophèteen son pays. ■Yauheni Hutarovich, Francis Mourey et Frédéric Grappe :la Française des Jeux s’épanouit à Besançon.LES ANIMATIONS18 et 19 juil<strong>le</strong>tDeux jours defête à PontarlierFête du vélo et fête tout court. <strong>La</strong> vil<strong>le</strong> de Pontarliera souhaité célébrer <strong>le</strong> passage du Tour deFrance en trois temps : l’exposition sur l’histoirede Pontarlier et du Tour, l’événement populaireautour de la cueil<strong>le</strong>tte de l’absinthe, un concert etenfin l’événement sportif <strong>le</strong> dimanche.DU 15 JUILLET AU 28 AOÛT : exposition “Pontarlier et <strong>le</strong> Tourde France, une longue histoire”. Entrée de l’Hôtel de Vil<strong>le</strong>.SAMEDI 18 JUILLET.● 11 heures : défilé au centre-vil<strong>le</strong> où calèches, voitures anciennesévolueront au rythme d’une fanfare à cheval.● 11 h 45 : arrivée symbolique de la cueil<strong>le</strong>tte de l’absinthe, sur <strong>le</strong>site du Grand Cours et animation par <strong>le</strong>s Gars de Joux.● 12 h 30 : dégustation d’absinthe sous <strong>le</strong> kiosque.● 15 heures : lâcher de ballon● Toute la journée : atelier pédagogique sur la fabrication du papier,spectac<strong>le</strong>s, essaye de vieux vélos et ferrail<strong>le</strong>s recyclés, démonstrationsde danse, atelier peinture, exposition sur l’absinthe et sur<strong>le</strong> Tour, exposition de voitures anciennes, animation de type kermesse,ouverture et des gratuite des distil<strong>le</strong>ries et du musée.● 20 heures : concert gratuit en p<strong>le</strong>in air de Ridan. Première partie: Rod Barthet.DIMANCHE 19 JUILLET● 9 heures : ouverture du village départ du Tour de France placeJu<strong>le</strong>s-Pagnier. Podium, signature des coureurs, caravane, animationsmusica<strong>le</strong>s● 9h15 : opération “<strong>La</strong> Petite bouc<strong>le</strong> Nesquik”. 14 enfants présé<strong>le</strong>ctionnésvont parcourir <strong>le</strong> 1er kilomètre de l’étape.● 10 heures : opération cadets juniors. Les jeunes du Vélo Club dePontarlier vont parcourir <strong>le</strong>s 20 premiers et <strong>le</strong>s 20 derniers kilomètresde l’étape.● 10 h 15 : départ de la caravane publicitaire - Place Cretin.● 12 heures : départ du peloton par la rue des Bernardines (placeCretin).MaisonBBC(BasseConsommation)D 225GyGrayRue du Creux au Cerfrue du Bel AirRue du GourRue du MoteyBeaumotte<strong>le</strong>s Pinsrue du PontMarnayBesançonrue desChenevièresMorteaurue de laTui<strong>le</strong>rierue de la Fruitièrerue de Bel<strong>le</strong>vuerue de la FruitièreMont<strong>le</strong>bonD 48NeuchâtelZ.I. DE LA GARE - SAONE - 03.81.55.86.66 - www.maisons-contoz.frM515034002260


8<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009PONTARLIERHÔPITALLe centre hospitalier dePontarlier disposedésormais d’une unitéd’hospitalisation de TrèsCourte Durée. Ouverte depuis<strong>le</strong> 4 mai dernier, el<strong>le</strong> offre unechambre à un lit et deuxchambres à deux lits ainsiqu’une chambre d’iso<strong>le</strong>ment“pour <strong>le</strong>s patients un peu agités”note Dominique Sonney, laresponsab<strong>le</strong> administrative desurgences.“Ce nouveau service est une unitéde surveillance, et non pasd’un service de réanimation ouInauguration <strong>le</strong> 30 juinLes urgences dans<strong>le</strong>urs nouveaux mursL’hôpital de Pontarlier poursuit sa mue. On inaugure<strong>le</strong> nouveau pô<strong>le</strong> mère-enfant et <strong>le</strong> secteur des urgencestota<strong>le</strong>ment repensé. Zoom sur <strong>le</strong>s urgences.de soins intensifs” précisel’hôpital.Il accueil<strong>le</strong> des patientsnécessitant une hospitalisationcourte ou une démarche complémentairepour sécuriser <strong>le</strong>sdécisions médica<strong>le</strong>s prises auxurgences, alternative à des sortiesprématurées ou à des hospitalisationsinadaptées (réalisationet attente d’examen oude résultats). Ce service estaussi destiné à “organiser laprise en charge diagnostique etorienter <strong>le</strong> patient en aval.” <strong>La</strong>durée d’hospitalisation n’y excèdepas 36 heures (3 heures auLe service des urgences est dirigé par <strong>le</strong> DocteurPhilippe Marguet (à gauche), responsab<strong>le</strong> du S.M.U.R.minimum).Le personnel de ce nouveauservice comprend un médecindes urgences, une infirmière etune aide soignante de jour, uneinfirmière de nuit.Plus largement, c’est tout <strong>le</strong>service des urgences qui bénéficiede la nouvel<strong>le</strong> organisation.“L’installation dans <strong>le</strong>s nouveauxlocaux implique unconfort pour <strong>le</strong> patient et <strong>le</strong> personnel,grâce à des locaux plusgrands et plus fonctionnels équipésde matériels et de rangementsidentiques dans <strong>le</strong>s boxesafin de faciliter la prise en charge.Nos objectifs prioritairessont la réduction des délaisd’attente grâce à la mise en placed’un “circuit long” et d’un“circuit court”, la qualité de laprise en soins et l’accueil” préciseM me Sonney.L’équipe médica<strong>le</strong>, paramédica<strong>le</strong>et administrative desurgences se compose d’une quarantainede personnes. Lesurgences traitent environ20 000 cas par an.En même temps que <strong>le</strong>surgences, <strong>le</strong> nouveau pô<strong>le</strong> mèreenfantest éga<strong>le</strong>ment inauguré<strong>le</strong> 30 juin. ■VILLE Plus de décès en 2009Les pompes funèbresont fait peau neuveLes locaux de la régie municipa<strong>le</strong> de Pontarlier ont été agrandiset rénovés. De quoi accueillir plus dignement <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s,toujours fidè<strong>le</strong>s à ce système de gestion.187 décèsà fin mai.Entre 90 et 95 % des Pontissaliensqui décèdentsont pris en charge parla régie municipa<strong>le</strong> despompes funèbres. C’est dire sila régie est chère au cœur deshabitants de Pontarlier. Enmoyenne, la régie pontissalienneprend en charge 200obsèques par an, de résidentsde la vil<strong>le</strong> mais aussid’habitants d’une vingtaine decommunes du Haut-Doubsavec qui la régie a passé uneconvention. Au total, la régiegère 65 % des obsèques despersonnes décédées à l’hôpitalde Pontarlier (<strong>le</strong> reste l’est pardes entreprises privées, souventdans <strong>le</strong>s secteurs de Morteau,Mouthe…, d’où sont originaires<strong>le</strong>s personnes décédées).Ce chiffre de 65 % eststab<strong>le</strong> d’année en année, mêmesi <strong>le</strong> volume global des décèsest en baisse depuis trois ansà Pontarlier. 347 décès enregistrésà Pontarlier en 2006,316 en 2007 et 291 en 2008. Ilsemb<strong>le</strong> que cetteannée, la courbes’inverse puisqu’àfinmai 2009, <strong>le</strong> serviceétat civil dePontarlier avaitdéjà enregistré187 décès.C’est donc dansdes conditionsUneextensiona étéréaliséeà l’arrièredubâtiment.L’inaugura-tion a lieu<strong>le</strong> 29 juin.d’accueil vraiment amélioréesque <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s seront reçuesaux pompes funèbres de la rueJeanne-d’Arc. Neuf mois dechantier ont été nécessairespour agrandir <strong>le</strong>s locaux, créerun garage, un local de stockagedes cercueils, et refaire <strong>le</strong>slocaux d’accueil. “C’est aussiune opération de restaurationde notre patrimoine bâti dansce lieu proche des casernes Marguet”note Marie-Claude Masson,la première adjointe chargéede ce dossier.Trois salariés travail<strong>le</strong>nt à larégie. Cet effectif doit être renforcépar l’arrivée d’une quatrièmepersonne début août. ■J.-F.H.NAISSANCES22/05/09 – Lucas de David PAGNOT, maçon et deSophie DUBOIS, employée de commerce.23/05/09 – A<strong>le</strong>xis de <strong>La</strong>urent CHABOUD, artisanmaçon et de Aurélie PUTELAT, comptab<strong>le</strong>.23/05/09 – Ferréol de Bertrand CHOUFFOT, technicienen décol<strong>le</strong>tage et de Hélène GUINOT, infirmière.23/05/09 – Jarod de Thierry HUGOT, responsab<strong>le</strong>technique et de Evelyne TOLEDANO, horlogère.24/05/09 – Thibault de Mickaël MARTIN, cuisinieret de A<strong>le</strong>xandra ZERWETZ, bijoutière.25/05/09 – Ylian de Rémy BRIAULT, infirmier et deDelphine PROISY, infirmière.25/05/09 – Ju<strong>le</strong>s de Vincent ROBBE, informaticienet de Valérie FAYOLLE, secrétaire comptab<strong>le</strong>.25/05/09 – Martin de Marc JOBARD, professeurphysique et chimie et de Aurélie LECOULTRE, ouvrièreen horlogerie.26/05/09 – Lou-Anne de Christophe DIOT, commercia<strong>le</strong>t de Jacqueline CHAMBON, serveuse.25/05/09 – Victor de Jean-François LHOMMME,forestier et de Carine CUCHE, professeur des éco<strong>le</strong>s.26/05/09 – Ilona de Elie REGAZZONI, monteur enclimatisation et de <strong>La</strong>ëtitia HENZELIN, assistanteadministrative.26/05/09 – <strong>La</strong>ëtitia de Jacky BÉLIARD, agriculteuret de Valérie DUBAT, agent de production.27/05/09 – Maëlyne de Sylvain BEAUGUION, conducteurde travaux et de A<strong>le</strong>xandra POURCELOT,employée de banque.27/05/09 – Sarah de Eric COLARD-CLAUDY, meu<strong>le</strong>uret de Caroline MESNIER, préparatrice en pharmacie.27/05/09 – Cloé de Mickaël COURVOISIER, agriculteuret de Stéphanie BOURGEOIS, infirmière.27/05/09 – Killian de Aurore GIRARDOT, sans profession.28/05/09 – Maëline de Julien MARGUIER, fromageret de Ludivine VIENNET, enseignante.28/05/09 – Axel de Damien VALLET, chauffeur etde Sabrina BOURGEOIS, assistante achats.29/05/09 – Nathan de Julie MONNIER, aide soignante.20/05/09 – Chloé de Julien FRANZIN, é<strong>le</strong>ctricien etde Séverine TESLISKI, sans profession.29/05/09 – Thibaut de Jean-Pierre TOUSCH, ouvrieragrico<strong>le</strong> et de Isabel<strong>le</strong> DILLENSCHNEIDER.État-civil de juin30/05/09 – Tino de Jérôme COQUET, entrepreneurde travaux agrico<strong>le</strong>s et de Fabienne FAIVRE, secrétaire.30/05/09 – Va<strong>le</strong>ntin de Julien PYANET, plombier etde Séverine LACROIX, assistante comptab<strong>le</strong>.29/05/09 – Simon de Sylvain LECLERC, banquieret de Anaïs POSTY, directrice de garderie.30/05/09 – Marius de Benoît GRIFFON, agriculteuret de Jessica BULLE, sans profession.31/05/09 – Estel<strong>le</strong> de Bertrand BEAURENAULT,agent de maîtrise et de Pasca<strong>le</strong> LARIT, professeurdes éco<strong>le</strong>s.31/05/09 – Mila de Bertrand RONCIN, serveur etde Estel<strong>le</strong> BELOT, vendeuse.01/06/09 – Cléa de Christophe PERRIER, carre<strong>le</strong>uret de Cindy SCHOONBAERT, sans profession.01/06/09 – Clarisse de Ju<strong>le</strong>in PIERRE, carre<strong>le</strong>ur etde Mélinda GABUS, ouvrière.01/06/09 – Louis de Eric MARGUET, ingénieur enmicro mécanique et de Aurélie PINCEMIN, sansprofession.02/06/09 – Bellynda de Robert BONTEMPS, plombierchauffagiste et de Marie-France RATTE, veil<strong>le</strong>usede nuit.02/06/09 – Éloïse de Michaël DUBOIS, polisseur etde A<strong>le</strong>xandra PALISSE, assistante maternel<strong>le</strong>.02/06/09 – Antoine de Frédéric GIRARDOT, adjointadministratif et de Barbara MONSCOURT, agentadministratif.02/06/09 – Louanne de William PERREZ, aide monteuret de Anne-Marie AUBRY, sans profession.03/06/09 – Benjamin de Jérémie GUITON, informaticienet de Lysiane SCIONIS, assistante de communication.04/06/09 – Albin de Julien MERCIER, chauffagisteet de Bénédicte LACROIX, technicienne de laboratoire.04/06/09 – Paul de Maxime TOURNIER, ouvrier etde Fanny QUINTRE, vendeuse.04/06/09 – Octavie de Mickaël MAUGAIN, artisanscieur et de Anne-<strong>La</strong>ure MARGUET, professeur deséco<strong>le</strong>s.04/06/09 – Louise de Romuald GAIFFE, technicienqualité et de Myriam POURCELOT, infirmière.05/06/09 – Youna de Xavier BLANC, responsab<strong>le</strong>d’atelier et de Carine MAFFEIS, coiffeuse.05/06/09 – Danaé de Jérôme BRISEBARD, magasinieret de Sandrine JEANNIER, aide soignante.05/06/09 – Camil<strong>le</strong> de Baptiste LOUP, magasinieret de Aurélie LARDEMER, conseillère clientè<strong>le</strong>.06/06/09 – Marilou de Xavier CLÉMENT, agriculteuret de Céline LAMBERT, factrice.06/06/09 – Evan de Franck MINARY, chef d’entrepriseet de Séverine BERTRAND, sans profession.06/06/09 – Elia de Jean LAURAIN, ouvrier et deAngélique COURTOISIER, sans profession.07/06/09 – Ela-Naz de Erol ÖZTÜRK, programmeuret de Esra KÖSE, sans profession.07/06/09 – Loïs de Sébastien GAZZOLI, métallurgisteet de Sarah REMETTER, ouvrière en horlogerie.07/06/09 – Eliza de Gaznend CERA, plombier et deSarah CHAUVIN, opticienne.08/06/09 – Lucas de <strong>La</strong>urent MARGUET, peintre etde Marina BOLLE-REDDAT, infirmière.08/06/09 – Noé de Sébastien LADRAT, gardien dela paix et de Christel<strong>le</strong> BEZ, secrétaire médica<strong>le</strong>.08/06/09 – Robin de Franck GROS, agriculteur etde Nadia BÉLIARD, femme de ménage.09/06/09 – Corentin de Christophe RIGOULET, artisantravaux publics et de Véronique MASSARD,secrétaire comptab<strong>le</strong>.07/06/09 – Maïly de Michaël AUTHIER, ouvrier etde Céline LEVAUFRE, commerçante.09/06/09 – Lucas et Romain de <strong>La</strong>uri WEBER,patrouil<strong>le</strong>ur et de Angélique HERCZALOWSKI,conseillère financier.09/06/09 – Tiffany de Ludovic BERTIN-GUYON,charpentier couvreur et de Floriane BONNEFOY,secrétaire médica<strong>le</strong>.09/06/09 – Louison de Jérôme COEURDEVEY, <strong>le</strong>aderde sel<strong>le</strong> et de Céline PAILLARD, <strong>le</strong>ader de sel<strong>le</strong>.09/06/09 – Faustine de Yohann NEVEUX, agriculteuret de Johannie GENSSE, animatrice.10/06/09 – Nathan de <strong>La</strong>urent COSTE ingénieur etcadre technique d’entreprise et Céline MONNIER,ingénieur agro-alimentaire.10/06/09 – Abby-Gaël<strong>le</strong> de Xavier CLERGINET, rectifieuret de Katia JEAN, sans profession.10/06/09 – Nour de Abderrzak AMZAITI, restaurateuret de Fatima MARZOUKI, cuisinière.10/06/09 – Alizée de Alain BILLOD, agriculteur etde Anne-Sophie MAILLAN LAGRACE, vétérinaire.10/06/09 – Calista de Jérôme NICOLIER, ouvrieragro-alimentaire et de Céline PAGNIER, vendeuseen texti<strong>le</strong>.10/06/09 – Jaelyn de Manoël COLLE, contrô<strong>le</strong>ur detravaux et de Vanessa GAUDET, animatrice en éducationenvironnement.12/06/09 – Marie de René MARGUERITE, cuisinieret de Nathalie VUILLE, maître-nageur.11/06/09 – Alix de Jean-Sébastien BOBILLIER-CHAUMON, directeur magasin et de StéphaniePOURCHET, aide-soignante.12/06/09 – Maria de Michaël PONTHIEU, é<strong>le</strong>ctricienet de Eva LEPRETRE, sans profession.12/06/09 – Lola de Thomas BINETRUY, chauffeurroutier et de Emilie PROST, agent administratif.13/06/09 – Heaven de Loïc VIEILLE-MARCHISET,sans profession et de Sarah KREIT, sans profession.12/06/09 – Sara de Nicolas BULLY, ingénieur informatiqueet de Virginie VERNOIT, infirmière.13/06/09 – Iléna de William MARTA, militaire et deSandrine PASSARD, contrô<strong>le</strong>use en horlogerie.13/06/09 – Simon de Sylvain SURMA, menuisier etde Géraldine MYOTTE, préparatrice en pharmacie.13/06/09 – Clément de <strong>La</strong>urent GUYON, ingénieurqualité et de Aurélie MAIRE, comptab<strong>le</strong>.14/06/09 – Anaé de David LAMY, professeur deséco<strong>le</strong>s et de Sandra LOCATELLI, professeur deséco<strong>le</strong>s.14/06/09 – Mathis de Anthony LOPEZ-RIPERT,conseil<strong>le</strong>r commercial et de Pascaline MINA, comptab<strong>le</strong>.15/06/09 – Alizé de Thierry PARIS, agriculteur et deAurélie BOURDIN, adjoint administratif.16/06/09 – Clara de Matthieu CUYNET, é<strong>le</strong>ctromécanicienet de Hélène BOUILLET, esthéticienne.17/06/09 – Eddy de Frédéric HUOT-MARCHAND,maître d’œuvre et de Patricia DESTAING, vendeuse.17/06/09 – Téotim de Cyril CHAN, agent de maintenanceet de Virginie FAIVRE-PIERRET, assistantecommercia<strong>le</strong>.17/06/09 – Julia de James SOLDAVINI, charpentiercouvreur et de Angélique MONTAGGIONI, assistanced’agence.18/06/09 – Paul et Vincent de Jacques MICHAUD,comptab<strong>le</strong> et de Isabel<strong>le</strong> VIGOUROUX, sans profession.18/06/09 – Rayan de Louis BATISTA, ouvrier spécialiséverre et de Hanane ZIRAR, sans profession.18/06/09 – Louna de Sylvain VIENNET, ouvrier etde Isabel<strong>le</strong> TROUTTET, sans profession.18/06/09 – Louane de Franck JOLIAT, agent techniquemunicipal et de Vanessa PATOZ, assistantematernel<strong>le</strong>.18/06/09 – Robin de Franck DELVAL, enseignanten chimie biologie et de Céci<strong>le</strong> GEHIN, chercheuren physiochimie.MARIAGES30/05/09 – Frédéric BULLE, technicien et Isabel<strong>le</strong>VERLY, commerçante.30/05/09 – Sébastien JACQUÉ, ouvrier et CélineCOYER, employée.30/05/09 – Frédéric PHEULPIN, pizzaiolo et A<strong>le</strong>xandraCÉDOLIN, sans profession.06/06/09 – Nicolas BOURDIN, chauffeur routier etAdelia TIMOTEO, aide à domici<strong>le</strong>.13/06/09 – Ludovic MARGUET, gardien de policemunicipa<strong>le</strong> et Virginie BOURGEOIS, conseillèreemploi13/06/09 – Julien METOZ, militaire et Caroline ECAR-NOT, masseur kinésithérapeute.20/06/09 – Luc PILATTI, responsab<strong>le</strong> de départementet Encarnacion SAEZ, professeur.20/06/09 – Olivier PIERRAT, rédacteur territorial etAmandine MIDEZ, attaché territorial.20/06/09 – Loïc PIERRARD, informaticien et DominiqueMARCHAND, aide à domici<strong>le</strong>.20/06/09 – Gillian BART, technicien qualité et CélineZAHIROVIC, comptab<strong>le</strong>.20/06/09 – Steve ARNAL, agent commercial et CélineDORNIER, conseillère en location.DÉCES23/05/09 – Lucienne FEURTET, 71 ans, retraitée,domiciliée à Les Fins (Doubs), épouse de HenriHÉLIOT.23/05/09 – Olivier MORIN, 63 ans, retraité, domiciliéà Jougne (Doubs), époux de Micheline DEGROO-TE.23/05/09 – Marthe MESNIER, 88 ans, retraitée,domiciliée à Gil<strong>le</strong>y (Doubs), veuve de Mattéo PESEN-TI.24/05/09 – Jean GERBER, 70 ans, retraité, domiciliéà Jougne (Doubs), époux de Gilberte FERREUX.25/05/09 – Roger NARÇON, 60 ans, chauffeur, domiciliéà Pontarlier (Doubs), époux de JacquelineFOURNERET.26/05/09 – Anne BONNET, 78 ans, retraitée desPostes et Télécommunications, domiciliée à Pontarlier(Doubs), épouse de Gilbert POBELLE.27/05/09 – Gilberte JEANNINGROS, 84 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de JeanBERTHET-JACQUES.28/05/09 – Sati ERDAS, 42 ans, ouvrière intérimaire,domiciliée à Pontarlier (Doubs).28/05/09 – François PRENCIPE, 51 ans, maçon ,domicilié à Pontarlier (Doubs).30/05/09 – Fernand MAIRE, 82 ans, retraité, domiciliéà Pontarlier (Doubs) époux de Rolande LORIN.01/06/09 – André DEBUSNE, 60 ans, retraité, domiciliéà Pontarlier (Doubs) époux de Catherine COUCHE.01/06/09 – Jean-François BETTITNELLI, 83 ans,retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux deAnne CHABOD.06/06/09 – Denise RIGOULET , 79 ans, retraitée,domiciliée à Foncine-Le-Haut (Jura), veuve de HenriLANGEL.07/06/09 – Martine FAIVRE, 54 ans, agent technique,domiciliée à Gil<strong>le</strong>y (Doubs), veuve de GérardFAIVRE.09/06/09 – René POURNY, 79 ans, retraité agrico<strong>le</strong>,domicilié à Sainte Colombe (Doubs), époux deMicheline VUITTENEZ.11/06/09 – Jocelyne LAITHIER, 50 ans, éducatrice,domiciliée à Jougne (Doubs), épouse de FrancoCAPRIOLI.13/06/09 – Marie-Louise TOCHOT, 84 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de HenriVERNIER.13/06/09 – Léon PERROT-MINOT, 64 ans, retraité,domicilié à Les Fourgs (Doubs) époux de Michè<strong>le</strong>DROZ-BARTHOLET.14/06/09 – René COURTET, 85 ans, retraité, domiciliéà Pontarlier (Doubs) célibataire.15/06/09 – Renée PIRALLA, 84 ans, sans profession,domiciliée à <strong>La</strong> Cluse et Mijoux (Doubs) célibataire.17/06/09 – Eloi CHOPARD-LALLIER, 75 ans, mécanicienretraité, domicilié à Vil<strong>le</strong>rs <strong>le</strong> <strong>La</strong>c (Doubs)époux de Marguerite BOISSENIN.17/06/09 – Léon BERGIER, 86 ans, retraité, domiciliéà Pontarlier (Doubs) veuf de Jeanne COTTEZ.18/06/09 – Jeanne EDME, 87 ans, retraitée, domiciliéeà Pontarlier (Doubs) veuve de Jean VICÉRIAL.18/06/09 – Marie-Louise VIEILLE, 75 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Camil<strong>le</strong>QUERRY.


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<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009PONTARLIER 10PONTARLIEREn gestation depuis plusieursannées, ce projet sedistingue par sa démarchecol<strong>le</strong>ctive. “On a pris en comptel’avis des enfants. Ce sont euxqui ont suggéré l’idée des mains”,note Didier Droz-Vincent, <strong>le</strong>directeur de cette éco<strong>le</strong> où sontscolarisés 404 élèves, soit 15classes de la maternel<strong>le</strong> au primaire.Il restait ensuite à concrétiserl’intention, lui donner forme,la valider et procéder à saréalisation. Une des maîtressesde l’éco<strong>le</strong> s’estchargée de coordonner<strong>le</strong>s opérations.Cette fresquereproduit <strong>le</strong> parcoursscolaire desenfants de Saint-Joseph depuisl’entrée en petitesection maternel<strong>le</strong>jusqu’à la findu primaire. Soitquatre grandscerc<strong>le</strong>s de petitesmains reliés <strong>le</strong>suns aux autresUne fresque géanteL’éco<strong>le</strong> Saint-Josephsigne des deux mainsÉcoliers, parents et toute l’équiped’encadrement ont participé à la réalisation dela fresque géante qui décore désormais <strong>le</strong> murdu préau. Opération travaux manuels.Le parcoursscolaire desenfants.Les 404 enfants scolarisés àSaint-Joseph ont apposé<strong>le</strong>urs mains sur la fresque.par un fil conducteur composédes mains des enseignants etautres membres du personnelscolaire. “Pour la réalisationproprement dite, on a fait appelà Nelly Faivre-Gentil. Cette personnea travaillé parmi nousavant de s’instal<strong>le</strong>r à son compteen tant qu’artisan staffeur àBeure”, poursuit <strong>le</strong> directeur.Comment peindre <strong>le</strong>s mains desenfants sur la fresque ? Sécuritéoblige, pas question de <strong>le</strong>sfaire monter sur un échafaudage.<strong>La</strong> solution des pochoirsa fina<strong>le</strong>ment été retenue. Optiond’autant plus pertinente qu’el<strong>le</strong>générait l’amorce du grand projetpédagogique de l’année.“Chaque classe a travaillé d’unemanière ou d’une autre autourdu thème des mains.” <strong>La</strong> fresqueen comprend près de 1 000.Quel nom donner à cette œuvremulticolore ? <strong>La</strong> vérité sort toujoursde la bouche des enfants.Et c’est un élève de Cours Préparatoirequi a judicieusementlancé “Avec nos mains, donnonsdes cou<strong>le</strong>urs.” <strong>La</strong> formu<strong>le</strong> a simp<strong>le</strong>mentété inversée pour obtenir“Donnons des cou<strong>le</strong>urs àdeux mains”, histoired’introduire <strong>le</strong> jeu de mots.Parents, enseignants ont ensuitedonné un coup de main à NellyFaivre-Gentil. <strong>La</strong> municipalitéde Pontarlier a fourni lapeinture. <strong>La</strong> fresque apportemaintenant une bel<strong>le</strong> touchedécorative au préau et chaqueenfant peut y retrouver sesmenottes ou cel<strong>le</strong>s de ses camarades.■COMMERCEPassage de témoin au tabac RobbeAprès plusieursannées de bonset loyaux servicesau tabac-pressede la rue de la Gareà Pontarlier,William Robbeet sa sœur Nadiapassent <strong>le</strong> relaisà <strong>La</strong>urent Gasperinet son épouseCorinne(à gauche).


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 200911EN BREFF<strong>le</strong>ursConcours des maisonsf<strong>le</strong>uries, ouverture desinscriptions jusqu’au3 juil<strong>le</strong>t. Lesparticipants ont <strong>le</strong>choix de concourirselon <strong>le</strong>s quatrecatégories suivantes :maison individuel<strong>le</strong> ;grand balcon, ramped’escalier, maisonmitoyenne ; fenêtres /petit balcon ; prixspécial rue de laRépublique. Le jurypassera au cours de ladeuxième quinzained’août.Renseignements au03 81 38 81 47 ou03 81 38 82 47.PONTARLIERAménagements routiersPas un centime d’europour <strong>le</strong> Haut-Doubs !L’État n’accorde aucun crédit pour lancer <strong>le</strong>s études de ladéviation de Pontarlier et de <strong>La</strong> Cluse. Rien non plus pour <strong>le</strong>projet de 2 x 2 voies entre la Main et la Vrine.Les enfants terrib<strong>le</strong>s72 rue de la République PONTARLIERVêtementsChaussuresSOLDESà partir du 24 juin 2009Sous-préfectureNouveaux horairesd’accueil du public àla sous-préfecture dePontarlier. Du lundiau vendredi, tous <strong>le</strong>smatins de 8 h 45 à11 h 30. Les lundi,mercredi, jeudi etvendredi après-midide 13 h 45 à16 heures. Le mardiaprès-midi de 13 h 45à 17 h 30.FraudesLe nombre de fraudesà l’assurance-maladiea explosé en Franche-Comté de 167 % entre2007 (126 cas) et 2008(336 cas). Depuis2005, <strong>le</strong> cumul desfraudes atteint <strong>le</strong>s434 millions d’euros.million d’eurospour la Franche-157,52Comté et pas unsou pour Pontarlier ! <strong>La</strong> capita<strong>le</strong>du Haut-Doubs est, avecBesançon, la grande perdantedu programme de développementet de modernisation desitinéraires du réseau routiernational. Pas un centime d’euron’a été accordé, pas même pourun début d’étude du contournementde Pontarlier et <strong>La</strong> Cluse.Pas l’ombre d’un crédit pourla mise en 2 x 2 voies de la R.N.57 entre la Main et la Vrine.Rien non plus pour la déviationdes Tavins.Bref, pour Patrick Genre, <strong>le</strong> mairede Pontarlier et président duC.O.D.A.R.F. (col<strong>le</strong>ctif pour <strong>le</strong>développement des axes routierset ferroviaires), c’est ladouche froide. Aucune de cesRiennon pluspourla déviationdes Tavinsà Jougne.quatre opérations qui figuraientpourtant parmi <strong>le</strong>s quinze projetsfranc-comtois soumis par<strong>le</strong> préfet de Région à l’arbitragedu ministère de l’Écologie n’aobtenu <strong>le</strong>s grâces de l’État. “C’estinacceptab<strong>le</strong> estime Patrick Genre.On a balayé d’un revers demain nos arguments. Ce qui nesemb<strong>le</strong> pas opportun, c’est quedans <strong>le</strong> P.D.M.I. des zones complètesdisparaissent dont <strong>le</strong> Juraet <strong>le</strong> Haut-Doubs. C’est un territoirequi sans la R.N. 57 nepeut pas se développer. Cet axeroutier est vital.”Reste à savoir maintenant dequel<strong>le</strong>s marges de manœuvredisposent <strong>le</strong>s élus locaux pourtenter d’obtenir des crédits del’État et faire avancer <strong>le</strong>s projetsd’aménagement de la R.N.57. El<strong>le</strong>s sont maigres mais pasinexistantes. Patrick Genre neveut pas baisser <strong>le</strong>s bras malgréce revers infligé par <strong>le</strong> ministèrede l’Écologie.“On a brûlé presquetoutes nos cartouches, mais il enreste une. Je ne suis pas abattu”dit-il. Son optimisme repose surdes décisions qui doivent êtreprisesaumoisdeseptembre.“Toutne serait pas perdu. Car il semb<strong>le</strong>raitque <strong>le</strong> Haut-Doubs se voieattribuer 2 millions d’euros pourfinancer <strong>le</strong>s études pour la déviationde Pontarlier et de <strong>La</strong> Cluse.”Prudent,l’élu ne peut pas en diredavantage pour l’instant.Si el<strong>le</strong> devait se concrétiser, ceserait une bonne nouvel<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>Haut-Doubs pontissalien. “CarDécoAccessoirespour enfantstant que nous n’avons pas d’étude,on passe à côté des affectations decrédits d’État. 2 millions d’euros,c’est important.Une fois que nousaurons <strong>le</strong>s études, nous pourronsnous positionner,en 2014,pour <strong>le</strong>prochain P.D.M.I.”Après l’annonce du programmede développement et de modernisationdes itinéraires du réseauroutier national, <strong>le</strong>s élus locauxont réagi en demandant uneenveloppe de 10 à 15 millionsd’euros pour <strong>le</strong>s travauxd’aménagement de la R.N. 57entre la Main et la Vrine. Maisrien ne permet de dire aujourd’huique <strong>le</strong> crédit demandé quicontraindra l’État à réajuster<strong>le</strong> P.D.M.I. sera accordé. ■T.C.Forfait auditif haut de gammecompatib<strong>le</strong> Bluetooth1290€ *TOUT COMPRIS• votre appareil• l’adaptation• nos servicesTÉLÉCOMMANDEMÉDIA BLUETOOTHd’une va<strong>le</strong>ur de 349€OFFERTE*pour l’achat de 2 appareilsOPTIQUE-SURDITÉGILLETChristophe GILLETAudioprothésiste diplômé d'Etat4, Rue du Dr Grenier - PONTARLIERTÉL. 03 81 39 14 35www.krys.comTESTAUDITIFGRATUIT (1)Audioprothésiste àvotre servicedu lundi au samediRendez-vous conseillé*Offre valab<strong>le</strong> jusqu’au 30 septembre 2009 sur prescription médica<strong>le</strong>. (1)Bilan non médicalBESANÇONLiaison Beure-PlanoiseBesançon n’est pas lieu loti<strong>La</strong> côte de Morre risque d’être encore longtemps <strong>le</strong> point noir de lacirculation à Besançon. Là non plus l’État n’attribue pas de créditssupplémentaires pour terminer <strong>le</strong> contournement de la capita<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong>.Besançon s’enlise. Le contournement de lacapita<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong> n’est pas prêt d’être terminé.L’État n’accorde aucun crédit pourpoursuivre l’aménagement de la voie des Mercureauxdont la mise en service doit permettrede dé<strong>le</strong>ster la côte de Morre qui risque d’être <strong>le</strong>point noir de la circulation pendant quelquesannées encore.Il reste deux tronçons essentiels à réaliser pourbouc<strong>le</strong>r <strong>le</strong> contournement : <strong>le</strong> Trou-au-Loup-<strong>La</strong>Vèze et Beure-Planoise. Deux maillons indispensab<strong>le</strong>squi ont été ignorés dans <strong>le</strong> P.D.M.I.alors qu’ils y avaient été inscrits.Le choix arbitraire de l’État indigne Jean-LouisFousseret, maire de Besançon ainsi que Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional etClaude Jeannerot, président du Conseil général.Tous ont réagi à la publication du programmede développement et de modernisation des itinérairesdu réseau routier. “Je suis déçu lâcheJean-Louis Fousseret. Ce que je dénonce, c’est lacatastrophe annoncée. C’est un gâchis financierqui va amplifier <strong>le</strong> désordre. Songeons que nousallons nous retrouver avec un tunnel routier à 2x 2 voies et une rocade à 2 x 2 voies qui déboucherontsur une 2 x 1 voie entre Beure et Planoise.C’est un non-sens.” Tant que ce verrou nesera pas <strong>le</strong>vé, <strong>le</strong>s problèmes de circulation quiempoisonnent ce secteur de Besançon resterontd’actualité.Le déplacement que <strong>le</strong>s élus locaux ont fait àParis pour témoigner de l’importance de ce projetstructurant pour la capita<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong> n’auraservi à rien. “Je ne remets pas en cause la listedes opérations qui ont été retenues dans <strong>le</strong> P.D.M.I.en Franche-Comté. Mais celui-ci faisait partiede la priorité des priorités” insiste <strong>le</strong> maire. PourBesançon, seu<strong>le</strong> l’opération de mise à 2 x 2 voiesde la R.N. 57 entre l’A 36 et Devecey a obtenuun crédit. El<strong>le</strong> est nécessaire pour faciliter l’accèsà la future gare T.G.V.Quid de l’avenir ? Car il faudra bien que cecontournement qui devait être inauguré en 2005soit terminé un jour. Si l’État se désengage,lâchant <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s partenaires, quiva payer ? Pour Jean-Louis Fousseret, il est excluque <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités se substituent au manquementde l’État. “Nous ne pouvons pas mettred’argent supplémentaire dans ce projet. C’est uneroute nationa<strong>le</strong> qui est de la responsabilité de laNation” dit-il.Le maire va s’atte<strong>le</strong>r à nouveau au dossier pourtenter de faire bouger <strong>le</strong>s lignes de l’État. Il souhaitefaire un tour de tab<strong>le</strong> avec <strong>le</strong> Conseil généra<strong>le</strong>t <strong>le</strong> Conseil régional, avant de prévoir unnouveau déplacement à Paris pour plaider lacause des Mercureaux en espérant que cettefois-ci, il portera ses fruits. ■


12PONTARLIER ET ENVIRONS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009TÉLÉVISION“Les Misérab<strong>le</strong>s”Carte au trésor :rendez-vous <strong>le</strong> 28 aoûtL’émission de France 3 mettra en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s beautésdu Haut-Doubs, notamment du château de Jouxpour qui la présence de caméras n’est pas une première.Travelling arrière.Leshélicoptèresse sont posésvers <strong>le</strong>château.Découvertedes images<strong>le</strong> 28 août(photo Gil<strong>le</strong>sHérard).Pour <strong>le</strong> château de Joux, c’estune formidab<strong>le</strong> opération decommunication à l’échel<strong>le</strong>nationa<strong>le</strong>. Le vendredi 28 août ausoir, <strong>le</strong>s téléspectateurs devraientêtre plusieurs millions à admirerde <strong>le</strong>ur canapé <strong>le</strong>s richesses naturel<strong>le</strong>sdu Haut-Doubs. Sans douteplus porteur que n’importe quel<strong>le</strong>opération de communication officiel<strong>le</strong>.Le château avait déjà accueilli<strong>le</strong>s caméras de la Carte au trésor ily a une dizaine d’années avec SylvainAugier à la barre. Ce mêmeanimateur était revenu quelquesannées plus tard enregistrer uneautre émission pour France 3,depuisla cellu<strong>le</strong> de Toussaint Louverture,avec Pierre Bichet comme témoin.C’est en 1992 avec <strong>le</strong> tournage des“Misérab<strong>le</strong>s du XX ème sièc<strong>le</strong>”, <strong>le</strong> longmétragede Claude Lelouch, que laforteresse a été la plus utilisée pourdes images. Un combat de boxe dansla grande cour d’honneur, la marchedes bagnards sur <strong>le</strong>s remparts, lascène du puits où Jean-Paul Belmondo-JeanValjeantente de s’évaderpar la rivière souterraine et entamel’escalade du puits… Autant descènes qui exploitaient <strong>le</strong> formidab<strong>le</strong>potentiel cinématographique du château,fina<strong>le</strong>ment sous-employé enmatière de cinéma ou de télévision.Car à part ces quelques émissionsde télé, ce film, uncourt-métrage avecCharlotte Valandrey(qui n’est pasresté dans <strong>le</strong>smémoires),quelques scènes dufeuil<strong>le</strong>ton“Zodiaque”et un oudeux plans du “7 èmejuré”, de Georges<strong>La</strong>utner et avecBernard Blier, laforteresse de Jouxreste plutôt discrète.Le coup de projecteurdu 28 aoûtdonnera peut-êtredes idées auxcinéastes ou auxréalisateurs. ■J.-F.H.PONTARLIERÊtre la seu<strong>le</strong> vil<strong>le</strong> au sein d’une communautéde communes, commec’est <strong>le</strong> cas de Pontarlier avec laC.C.L. a ses avantages et ses inconvénients.Les candidats n’étaient pas nombreuxà vouloir s’engager dans la réalisationde l’aire d’accueil des grandspassages. Cette dernière est désormaisaménagée sur 2 hectares de terrain àproximité de l’usine d’incinération.“Conformément au schéma départementaldes aires d’accueil, la C.C.L. a inscrit etvalidé trois zones à destination des sédentaires,des petits groupes et des grandsrassemb<strong>le</strong>ments, toutes situées sur lacommune de Pontarlier. Cette structurationa au moins <strong>le</strong> mérite de tout concentrersur un territoire restreint”, expliquePatrick Genre. Ce qui limite <strong>le</strong>s risquesd’occupation anarchique sur des terrainsde foot par exemp<strong>le</strong>.Doubs s’en souvient encore. 2 hectaresavec l’eau courante, l’é<strong>le</strong>ctricité et quatretoi<strong>le</strong>ttes en structure plastique, c’est unpeu juste quand la mission compte 180caravanes. Comment répondre auxbesoins immédiats d’un village spontanéde 1 000 habitants ? “Il n’y a jamaisde solutions par rapport à ce type de rassemb<strong>le</strong>mentsqui revêt néanmoins à uncaractère exceptionnel. En 15 ans, c’estDes négociations tenduesLes caravanes arrivent,<strong>le</strong>s soucis aussiPas toujours faci<strong>le</strong> d’accueillir <strong>le</strong>s grandes missionsévangéliques qui débarquent parfois sans prévenirsur l’aire d’accueil des gens du voyage vitesaturée face à de tels rassemb<strong>le</strong>ments.<strong>le</strong> second de cette envergure qui s’instal<strong>le</strong>dans <strong>le</strong> secteur”, poursuit Patrick Genre.Le commissariat de Pontarliern’enregistre pas jusqu’à présentd’augmentation significative de la délinquance.“On nous a juste signalé desintrusions de nomades chez Armstrong”,indique un officier de police. Rassurant.Tout corps humain ayant des besoinsintestinaux à satisfaire, on retrouve destoi<strong>le</strong>ttes à ciel ouvert disséminées ici etlà dans la plaine d’Arlier. Une traditionqui n’est pas nouvel<strong>le</strong> en soi. Quelquesriverains s’en plaignent.Aucun n’ose s’yopposer, ce qui est tout à fait compréhensib<strong>le</strong>.“Cela crée aussi des nuisancespour certaines entreprises et je ne vousdis pas <strong>le</strong>s soucis pour <strong>le</strong> maire de la vil<strong>le</strong>de Pontarlier” explique l’intéressécontraint de déployer des trésors dediplomatie pour satisfaire aux exigencesdes missions.Les élus se sentent souvent bien seuls,trop peut-être, dans ces négociationscomp<strong>le</strong>xes. L’exemp<strong>le</strong> pontissalien n’estpas unique. Toutes <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s françaisesaccueillant <strong>le</strong>s grands rassemb<strong>le</strong>mentssont confrontées aux mêmes problèmes.“On peut quand même signa<strong>le</strong>r que lasituation tend plutôt à s’améliorer”,conclut Patrick Genre. ■


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009PONTARLIER ET ENVIRONS 13LA RIVIÈRE-DRUGEONUn montage originalVieillir au pays<strong>La</strong> maison “Âges et Vie” accueil<strong>le</strong> ses premierslocataires à partir du 1 er juil<strong>le</strong>t. Ce concept novateuroffre de multip<strong>le</strong>s avantages.Construitedans <strong>le</strong>quartierdu Clos duTerreau,la maison Âgeset Vie de<strong>La</strong> Rivière abritesix studiosprivatifsau rez-dechausséeet troisappartementsdestinésaux famil<strong>le</strong>sdes auxiliairesde vie.Le fonctionnementde chaquemaisonest géré par<strong>le</strong> biais deFédéVieprésidé parSimonVouillot,l’un desquatreassociés de lasociété Âgeset Vie.<strong>La</strong> prise en charge des personnesâgées dépendantes sera probab<strong>le</strong>mentl’un des grands enjeuxauxquels seront confrontées <strong>le</strong>scommunes en milieu rural. Cel<strong>le</strong> de <strong>La</strong>Rivière-Drugeon a opté pour la formu<strong>le</strong>origina<strong>le</strong> proposée par la sociétéÂges et Vie. “Ce projet a été lancé en2005 sous <strong>le</strong> mandat de mon prédécesseurChristian Bouday”, rappel<strong>le</strong>Christian Val<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> maire actuel. Sacommune a cédé <strong>le</strong> terrain viabilisépour la construction de la maison Âgeset Vie. Au rez-de-chaussée, <strong>le</strong>s 6 studiosprivatifs destinés aux personnesâgées dépendantes. À l’étage, <strong>le</strong>s troisappartements des auxiliaires de viechargés de s’en occuper et qui travail<strong>le</strong>ntdans <strong>le</strong> cadre d’aide à domici<strong>le</strong>.Simon Vouillot et Nicolas Perrette sontà l’origine de ce concept novateur.Anciens assistants de Pau<strong>le</strong>tte Guinchard-Kunst<strong>le</strong>r,ils ont fondé Âges etVie avec deux autres associés, BernardVuilliez et Thierry Morel. “Cette sociétécomprend deux vo<strong>le</strong>ts. L’un relatifau projet immobilier, l’autre au fonctionnement”explique Simon Vouillot.D’un montant de 800 000 euros, <strong>le</strong> bâtimentest financé à 80 % par des petitsinvestisseurs qui acquièrent un ou plusieurslots du bien.Les sixstudiossont déjàtousréservés.“L’investisseur va bénéficierpendant 40 ansd’un loyer par bail commercialplacé sous mandatde gestion. Ce quisignifie qu’il n’auraaucun frais, aucuneréparation à sa charge”,précise Bernard Vuilliez.<strong>La</strong> gestion professionnel<strong>le</strong>de la structure esteffectuée par la FédérationFédéVie quis’appuie sur des associations loca<strong>le</strong>sd’aide à domici<strong>le</strong>, trait d’union entre<strong>le</strong>s salariés et <strong>le</strong>s personnes âgées.Huit bénévo<strong>le</strong>s sont ainsi mobilisés ausein de l’association “Vivre à <strong>La</strong> Rivière-Drugeon”présidée par GermaineTrouttet. Les col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>sinterviennent indirectement dans cedispositif. Le Conseil régional financeun à deux emplois tremplins pourchaque maison Âges et Vie. Le Départementverse quant à lui l’A.P.A.<strong>La</strong> société Âges et Vie est en p<strong>le</strong>in développementet pilote cinq à huit nouveauxprojets chaque année. “Pourl’instant, on intervient d’abord enFranche-Comté avec l’ambition d’al<strong>le</strong>rdans <strong>le</strong>s régions voisines. On a recruté18 personnes en 2008”, souligne BernardVuilliez. Les six studios de la maisonde <strong>La</strong> Rivière sont déjà tousréservés. ■F.C.


14<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009DOSSIERQUAND SONNELE RÉVEILTOURISTIQUEDU HAUT-DOUBS ?Est-ce la crise ou la conjonction de politiques convergentes ?Toujours est-il qu’une vague de projets touristiques semb<strong>le</strong>soudain se mettre en mouvement sur <strong>le</strong> Haut-Doubs.<strong>La</strong> mondialisation qui titube, <strong>le</strong> travail frontalier en repli redonnentdes cou<strong>le</strong>urs à l’économie touristique. Parfois dénigré quand toutva bien, ce gisement d’emplois non délocalisab<strong>le</strong>s comme <strong>le</strong> claironnenthaut et fort nos décideurs suscite en tout cas un beauregain d’intérêt. Les idées abondent, <strong>le</strong>s études aussi. Il ne resteplus qu’à <strong>le</strong>s concrétiser. Certains privés se lancent dansl’aventure, d’autres confirment. Bref, on y croit et c’est tant mieux.LAC SAINT-POINT75 % de subvention possib<strong>le</strong>Après <strong>le</strong>s lamentations, place à l’actionDidier Hernandez préfère faire tab<strong>le</strong> rase des critiques pour seconcentrer sur l’ambitieux projet d’aménagement touristique dulac dont <strong>le</strong> montant varierait entre 6 et 7 millions d’euros.Didier Hernandez, <strong>le</strong> maire des Grangettes,a pris la présidence du Syndicat mixte des2 <strong>La</strong>cs avec la ferme intention de concrétiser <strong>le</strong>projet de développement concernant <strong>le</strong> lac, hautlieu du tourisme estival. Entretien.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> :Quel sentimentvous inspirent <strong>le</strong>s critiquesperpétuel<strong>le</strong>s au sujet du comp<strong>le</strong>xenautique de Malbuisson ?Didier Hernandez : Il est temps demettre un terme à ce procès de lapiscine lié aux défauts de conceptioninitia<strong>le</strong>. Cet équipement nouscoûte 150 000 euros par an. Soiton arrête de râ<strong>le</strong>r et on subit <strong>le</strong>déficit. Soit on détruit tout. Soit,et c’est pour ça que je suis là, onenvisage une rénovation du sitepour augmenter sa durée de fonctionnement.L.P.P. : Ce qui suppose d’importants travaux?D.H. : Il ne s’agit pas de partir surun projet grandiose mais viab<strong>le</strong>et adapté au potentiel de population.C’est quand même navrantde voir que <strong>le</strong>s gens d’ici vont sebaigner à la piscine des Fins.L.P.P. :Quel<strong>le</strong>s transformations sont envisageab<strong>le</strong>s?D.H. : Fin 2006, <strong>le</strong> cabinet Planethnous a rendu une étude sur <strong>le</strong>spistes de développement touristiqueà mettre en place autour dulac. Le centre nautique ne correspondplus aux attentes des gens.Le projet consiste à conserver <strong>le</strong>bassin extérieur mais en diminuantsa profondeur et à yadjoindre des bassins à vocationludique. <strong>La</strong> transformation del’espace couvert comprend la rénovationdes vestiaires,l’aménagementd’une zone de bien-être avec spa,hammam et sauna, plus un bassind’apprentissage. On déplaceraitaussi la zone de restauration. Débutjuil<strong>le</strong>t, on va mettre en place unecommission spécifique au syndicatmixte dont <strong>le</strong>s membres iront visiterd’autres comp<strong>le</strong>xes aquatiques.L.P.P. : Le projet Planeth ne se réduit pasà la piscine ?D.H. : Effectivement. Il prévoitl’aménagement de deux pô<strong>le</strong>s multi-activitéssur <strong>le</strong>s plages de Malbuissonet des Grangettes ainsi quedes haltes thématiques à chaqueextrémité du lac. Le tout en liaisonavec la future voie verte.L.P.P. : Beaucoup de projets en perspective.Qui va s’en occuper ?D.H. : On envisage peut-être de créerun poste de coordinateur qui superviseraitl’avancée des opérationset travail<strong>le</strong>rait en lien avec <strong>le</strong>s clubsnautiques, la piscine, la Maison dela réserve. On a demandé à tous<strong>le</strong>s acteurs d’anticiper en quelquesorte la démarche en créant <strong>le</strong> “passnautique”. Cette carte vendue auprix de 40 euros permet de bénéficierd’entrées à la piscine, deprendre des cours de voi<strong>le</strong>, de louerun canoë…L.P.P. : À combien s’élève <strong>le</strong> montant globaldes opérations ?D.H. : Le coût du projet est évaluéentre 6 et 7 millions d’euros. On asollicité l’aide du Conseil généra<strong>le</strong>t obtenu une promesse d’aide àhauteur de 75 % en incluant biensûr la participation du Conseil régiona<strong>le</strong>t de l’État. ■Propos recueillis par F.C.Beaucoup de gros poissonsEt la pêche,ça mord ?On par<strong>le</strong> souvent des problèmesde pollution du lac. Mais est-ilaujourd’hui en mesure d’attirerune clientè<strong>le</strong> de pêcheurs en quêtede beaux coups de ligne ?Le tourisme piscico<strong>le</strong> au lac Saint-Pointa encore de beaux jours devant lui.Le poisson est toujours là et souventde bel<strong>le</strong> tail<strong>le</strong> (photo Daniel Bully).<strong>La</strong> situation n’est pas si mauvaise que ça contrairementà ce que l’on pourrait penser. <strong>La</strong> plupartdes poissons pêchés depuis des décenniesau lac sont encore présents. Certains plus qued’autres comme la tanche qui tend à proliférer. “Lesouci avec la tanche, cette espèce surdensidentaire,c’est qu’el<strong>le</strong> n’intéresse pas trop <strong>le</strong>s pêcheurs. Ils luiattribuent un mauvais goût de vase par référenceavec la tanche d’étang. Il faudrait peut-être sensibiliser<strong>le</strong>s restaurateurs locaux à proposer davantagece poisson au goût subtil”, observe Robert Droz-Bartho<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> président de la société de la Truite<strong>Pontissalienne</strong>-lac Saint-Point.Si la représentativité est toujours d’actualité, <strong>le</strong>sinventaires mettent en évidence l’abondance despetits et gros poissons pour chaque espèce et <strong>le</strong>manque de classes intermédiaires. On sort effectivementde très beaux spécimens, que ce soit ducorégone, brochet, perche, rousse, Ce creux médiantraduit un déséquilibre des générations. “C’est vraiqu’on a un gros potentiel de gros poissons mais jepréférais qu’on ait plutôt une plus grande diversité.L’objectif de la gestion à venir consistera à retrouvertoutes <strong>le</strong>s tail<strong>le</strong>s dans toutes <strong>le</strong>s espèces.”Robert Droz-Bartho<strong>le</strong>t estime que <strong>le</strong> tourisme piscico<strong>le</strong>au lac a encore de beaux jours devant lui.“<strong>La</strong> recette est simp<strong>le</strong> : <strong>le</strong> poisson attire <strong>le</strong> pêcheuret vice-versa.” Il n’est pas opposé aux petits moteursé<strong>le</strong>ctriques sur <strong>le</strong>s barques. “Pourquoi pas si çapeut permettre à des gens de pouvoir pêcher. Après,ce n’est qu’une question de bon sens. Il y a peut-êtreaussi un manque de barques à louer autour du lac.”Autre souci récurrent : <strong>le</strong> problème d’eutrophisationchronique qui accélère <strong>le</strong> vieillissement naturel dutroisième plan d’eau naturel de France. ■


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009DOSSIER 15PONTARLIER<strong>La</strong> montagne préférée des Pontissaliensoffre un joli concentrédes richesses naturel<strong>le</strong>s etdes activités humaines présentessur la haute chaîne jurassienne.Points de vue, pastoralisme, circuitsde randonnée, pistes de fond, d’alpin,circuit raquettes, il manque seu<strong>le</strong>mentà l’inventaire une structured’accueil du public en phase avecces potentialités.Ce projet était déjà en réf<strong>le</strong>xiondepuis l’incendie du restaurant duGounefay en 1999.Repris timidement àla création de laC.C.L. en 2001, il avéritab<strong>le</strong>ment refaitsurface après <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>ctionsmunicipa<strong>le</strong>s de2008 synonymesd’une redistributiondes responsabilitésau sein du conseilcommunautaire.“Tout <strong>le</strong> mondeapprouvait l’intérêtd’un restaurant maispourquoi ne pas y3 millions d’euros<strong>La</strong> C.C.L. investitdans l’aménagementdu Gounefay<strong>La</strong> réalisation d’un bâtiment d’accueil à vocationtouristique renforcera l’attractivité de la station du<strong>La</strong>rmont. Ouverture prévue : hiver 2010.Unrestaurantde 60couverts.adjoindre d’autres équipementsd’accueil et faire de ce site une bel<strong>le</strong>vitrine de la C.C.L. qui soit aussiexemplaire en termes de développementdurab<strong>le</strong>”, expliqueNathalie Bertin en charge du développementtouristique à la C.C.L.Les travaux d’adduction d’eaupotab<strong>le</strong> ont été effectués à l’été 2008.L’étude de faisabilité a permis dedéfinir <strong>le</strong>s contours du projet. D’unmontant de 3 millions d’euros, <strong>le</strong>bâtiment d’une superficie de 2 178 m 2abritera des locaux techniques, unesal<strong>le</strong> hors sac, une sal<strong>le</strong> de séminaireet un restaurant de 60 couvertsdont la gestion sera déléguéeà un professionnel qui logera surplace. Le Département, la Région,l’État et l’A.D.E.M.E. apporteront<strong>le</strong>ur obo<strong>le</strong> financière dans une fourchettegloba<strong>le</strong> variant entre 40 et50 %. “On finalise actuel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>concours d’architectes qui permettrade retenir trois candidats. Lelancement des travaux devrait débuterau printemps 2010 pour uneouverture du site l’hiver suivant”,conclut Nathalie Bertin. nLES GRANGES-NARBOZdans <strong>le</strong> Haut-Doubs a encore une bel<strong>le</strong> carteà jouer dans la pa<strong>le</strong>tte desL’Agritourismeanimations touristiques. Lesstructures engagées dans cettedémarche sont peu nombreuses. Lesvisites de fruitières sur la Route ducomté, la découverte du fort Saint-Antoine remportent, par exemp<strong>le</strong>, unfranc succès. Avec ses 20 000 habitants,son programme d’activités estiva<strong>le</strong>s,Pontarlier offre un beau potentielpour qui souhaite proposer desanimations en lien avec l’agriculture.Suffit de s’en donner la peine, d’avoirla fibre et un peu de temps disponib<strong>le</strong>.Claire Charmier, l’une des trois associésdu G.A.E.C. de l’Absinthe, a <strong>le</strong>profil de l’emploi. Forte d’une précédenteexpérience professionnel<strong>le</strong> dansl’animation, el<strong>le</strong> a adapté en 2008 <strong>le</strong>concept d’accueil du public aux spécificitésde l’exploitation. D’abord untroupeau de montbéliardes dont <strong>le</strong>lait est transformé en comté et autresfromages A.O.C. locaux. En complément: l’é<strong>le</strong>vage de vaches rustiquesde race Highlands et Angus engraisséesà des fins bouchères. Autre originalité,la culture d’absinthe livréeà la distil<strong>le</strong>rie Guy.De quoi mettre en place plusieurs formu<strong>le</strong>sd’animations autour de la filièrelait, des plantes médicina<strong>le</strong>s, deAgritourismeBienvenue à la ferme de l’AbsintheL’agriculture peut servir de support à des activités pédagogiques et touristiquesd’autant plus quand el<strong>le</strong> est s’inscrit dans la diversification comme c’est <strong>le</strong> casdans cette exploitation aux portes de Pontarlier.l’histoire de la Fée verte, des zoneshumides… Il ne restait plus qu’à ajouterquelques ânes et poneys pour <strong>le</strong>spromenades, des moutons et <strong>le</strong>s petitesbêtes de basse-cour. Le tour est joué.“<strong>La</strong> ferme de l’Absinthe est ouvertedurant toutes <strong>le</strong>s vacances scolairesd’avril à fin août. On fonctionne encollaboration avec l’office du tourismequi planifie des visites groupées<strong>le</strong> mercredi à partir de 16 heures, defaçon à pouvoir assister à la traite.En dehors de ce créneau, tout se faitsur réservation”, explique Claire Charmierqui travail<strong>le</strong> aussi avec <strong>le</strong>s centresde vacances, accueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s voyages scolairesou encore <strong>le</strong>s “après-midi anniversaire”des enfants.L’intérêt du G.A.E.C. réside dans saRien de telqu’unepromenadeà dos d’ânepour ravir<strong>le</strong>s enfants.f<strong>le</strong>xibilité d’organisation. Quand <strong>le</strong>sdeux hommes sont pris par <strong>le</strong>s travauxde fenaison, el<strong>le</strong> peut se libérerpour encadrer une séance. L’activitéévolue dans <strong>le</strong> bon sens même si el<strong>le</strong>est encore loin de dégager l’équiva<strong>le</strong>ntdu revenu laitier. “On a investi dansun bâtiment d’accueil actuel<strong>le</strong>menten cours de construction. Il disposerad’une sal<strong>le</strong> réservée au public. C’estlà qu’on organisera notamment <strong>le</strong>sséances de dégustation de produitslocaux.” Signe qui ne trompe pas.Après avoir testé plusieurs formu<strong>le</strong>sde goûter à destination des enfants,Claire Charmier s’est fina<strong>le</strong>mentcontentée des fromages du cru accompagnésde pain. Et ça marche. Commequoi… n


PORTES OUVERTESVALLÉE DU DESSOUBREDu 10 au 20 juil<strong>le</strong>t de 9 h à 20 h14 juil<strong>le</strong>t inclusVENTE À L’USINEAUX PARTICULIERSOUVERTTOUS LESJOURSMÊME LEDIMANCHEFACILITÉSDE PAIEMENT10 FOIS SANS FRAIS**Rég<strong>le</strong>mentet conditionsen magasinPLUS DE 40 MODÈLESDE SALONS EXPOSÉSMANÈGE POUR LES ENFANTSMEUBLESPRIX SPÉCIALPORTES OUVERTESMEUBLES Tél. 03 81 64 23 43ATELIERS DE LA VALLÉE DU DESSOUBRE<strong>La</strong> Voyèze - 25380 VAUCLUSOTTEBERNARDOTRUSTIQUE - STYLE - CONTEMPORAIN - SALON - LITERIE - TAPIS - TABLE - CHAISE


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009DOSSIERMÉTABIEFFace à la concurrence alpineV.T.T. : <strong>le</strong> doub<strong>le</strong> viragede l’enduro et du free-sty<strong>le</strong>Pionnière dans l’aménagement des pistes de descente au début des années quatrevingt-dix,Métabief est aujourd’hui devancée par <strong>le</strong>s grandes stations alpines. D’où lanécessité de s’orienter vers des disciplines plus en phase avec la moyenne montagne.Les Enduro Séries organisées finmai ont attiré 400 coureurs.L’avenir du V.T.T. à Métabiefest dans l’enduro(crédit photo Sam Péridy).Revivra-t-on l’effervescence quiaccompagnait l’organisationdes premiers championnatsdu monde de V.T.T. à Métabief? On peut rêver mais Greg Noce endoute fortement. Ce pilote professionneldéfend <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs de Métabief.Il occupe éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> poste deconseil<strong>le</strong>r technique V.T.T. au sein dela station. “Au départ, ces compétitionsétaient ouvertes à tous. <strong>La</strong> Fédérationa ensuite imposé beaucoup derég<strong>le</strong>mentation en descente commeen cross-country. Les pratiquantsamateurs se sont détournés de cesdisciplines. Il faut aussi prendre encompte l’évolution du matériel quifait que <strong>le</strong>s pistes de Métabief ne sontplus aussi “diffici<strong>le</strong>s” qu’avant.Aujourd’hui,la noire qui a servi lors desmondiaux en 1994 ne pourrait mêmeplus accueillir <strong>le</strong> championnat deFrance.”Cette désaffection ne traduit-el<strong>le</strong> pasune chute de fréquentation ? Loins’en faut. Le nombre de passages sur<strong>le</strong> grand télésiège a pratiquementdoublé en 6 ans. “Entre 2002 à 2008,il a évolué de 29 000 à 59 000”, noteJean-Louis Rapy, <strong>le</strong> directeur d’Orex,Il faut diviser par 10 pour avoir uneidée du nombre de vététistes. Si <strong>le</strong>sdescendeurs chevronnés privilégient<strong>le</strong>s Alpes, <strong>le</strong>s adeptes de l’enduro,mélange de descente et de cross-country,sont de plus en plus nombreux àdéva<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s pentes de Métabief. “Nospistes s’y prêtent bien et sont assezréputées.” Pour preuve, <strong>le</strong>s derniersEndurs Séries disputées <strong>le</strong> 26 maidernier ont réuni 400 participantsavec la venue de spécialistes canadienset américains.Métabief vire donc dans l’enduro etpoursuit sa politique de développementvers <strong>le</strong> tourisme familial. El<strong>le</strong>dispose d’une gamme étendue de pistesdu niveau débutant au pilote confirmé.C’est la seu<strong>le</strong> station du Juradédiée au V.T.T. Son positionnementgéographique lui permet de capter laclientè<strong>le</strong> parisienne. Merci <strong>le</strong> T.G.V.Le réseau de pistes se densifie régulièrement.Greg Noce estime nécessaire derépondre aux attentes des plus jeunes.Une première ébauche de bike-parka été réalisée l’an dernier. Il comportedes modu<strong>le</strong>s destinés à une pratiqueplus fun et moins physique. <strong>La</strong>nouvel<strong>le</strong> génération a plus envie des’amuser que de transpirer. Face àses riva<strong>le</strong>s alpines, Métabief a desavantages non négligeab<strong>le</strong>s. Lemanque d’enneigement se transformeen atout quand il s’agit de lancerla saison d’été à partir du 1er mai.De ce côté-là, la concurrence viendraitplutôt des stations vosgiennes.L’offre d’activités touristiques de lamontagne jurassienne et la proximitéde la Suisse jouent en faveur dusite du Mont d’Or. “Le public familialse lasse vite des grandes stations.”Les compétitions de haut niveaun’attirent plus trop <strong>le</strong>s fou<strong>le</strong>s. “Jeserais partisan de poursuivre sur desévénements conviviaux, accessib<strong>le</strong>sà tous. Organiser une Coupe de France,ça coûte cher, sans garantie deretombées tangib<strong>le</strong>s.” Jean-Louis Rapyest sur la même longueur d’onde. Ilconfirme <strong>le</strong> positionnement sur <strong>le</strong>snouvel<strong>le</strong>s disciplines. “On va faireévoluer <strong>le</strong>s pistes, on en profitera pourdévelopper la zone d’apprentissage.On est d’accord pour <strong>le</strong> bike-park maisavec la réversibilité hiver. Les choses17Greg Noce,<strong>le</strong> technicienV.T.T. pourla station,estimequ’il fautmaintenantprivilégier descompétitionsaccessib<strong>le</strong>sà tous.avancent doucement car tout est liéà la neige de culture dont l’installationconditionnera <strong>le</strong> plan de développementde la station.”L’évolution de la fréquentationdémontre selon lui que Métabief esttoujours dans <strong>le</strong> coup. Avec <strong>le</strong>s investissementsréalisés par <strong>le</strong> syndicatmixte, la saison d’hiver représentetoujours 90 % du chiffre d’affaires.Mais l’ambition est d’arrivée à unrapport 60-40 % d’ici 10 ans sansdégrader l’alpin. Ce qui suppose dediversifier <strong>le</strong>s infrastructures et dedévelopper <strong>le</strong>s activités marchandesdont <strong>le</strong> V.T.T. ne sera qu’une des composantes.Au même titre que la luged’été. Avec une moyenne de 50 000passages par an, ce loisir génère quandmême près de 130 000 euros de chiffresur deux mois.“On par<strong>le</strong> de nouvel<strong>le</strong>sactivités certes il ne s’agit pas detransformer Métabief en Mickeyland”dit Jean-Louis Rapy. ■F.C.LE POINT SUR LES DOSSIERSConifer : dégager la voiedes problèmes sécuritairesL’objectif de prolonger ce traintouristique jusqu’au pied duchâteau de Joux est toujoursbloqué. <strong>La</strong> commune de Montperreux,propriétaire du terrain, refused’accorder son droit de passage avantque ne soient résolues <strong>le</strong>s questions desécurité. “Il s’agit d’un projet à caractèreextrêmement populaire. Il faut rég<strong>le</strong>rcette histoire de la traversée de Montperreux.Je vais mettre l’Agence foncièresur l’affaire pour trouver <strong>le</strong>s élémentsde blocage et dégager la voie pourfaire passer ce train”, a annoncé <strong>le</strong>8 juin aux Longevil<strong>le</strong>s-Mont d’Or ClaudeJeannerot, <strong>le</strong> président du Conseilgénéral appelé à la rescousse sur ceproblème qui s’éternise.Réponse du berger à la bergère, Jean-Paul Bonnet, <strong>le</strong> maire de Montperreux,a indiqué <strong>le</strong> même jour : “Montperreuxn’est pas la seu<strong>le</strong> commune concernée.Des risques d‘ébou<strong>le</strong>ment rocheux sontpossib<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> tracé de cette anciennevoie ferrée. Dans ces circonstances,je n’engagerai pas ma responsabilitéde maire d’autant plus que cet investissementne me semb<strong>le</strong> guère profitab<strong>le</strong>aux autochtones.”Le syndicat mixte du Mont d’Or présidépar Christian Bouday a déjà prisla maîtrise d’ouvrage de la réactualisationde l’étude de faisabilité technique,rég<strong>le</strong>mentaire et financière. “Onveut remettre en chantier <strong>le</strong> projet dela ligne Vallorbe-Pontarlier via <strong>le</strong> châteaude Joux avec une liaison entre <strong>le</strong>s<strong>La</strong> solution au blocage du Conifer à Montperreux passe peut-êtrepar <strong>le</strong> rachat des terrains concernés par <strong>le</strong> Conseil général.Hôpitaux-Neufs et Métabief”, expliqueChristian Bouday. Le coût de l’études’élève à 20 000 euros avec 61 % desubventions apportées par <strong>le</strong> Commissariatdu massif.Même dans sa configuration actuel<strong>le</strong>,la fréquentation du Conifer est enconstante progression. El<strong>le</strong> a dépassé<strong>le</strong>s 30 000 visiteurs en 2008. “Si onarrive à impliquer <strong>le</strong>s Suisses, on pourramobiliser des fonds Interreg.” LeConseil général n’a pas l’intention des’occuper de l’exploitation de ce cheminde fer touristique. Il se pose seu<strong>le</strong>menten médiateur et partenairefinancier. “<strong>La</strong> Région devra aussiprendre sa part”, souligne Claude Jeannerot.■Neige de culture :agir dans <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>sPromouvoir Métabief en tant que cœur de station de montagne restetoujours la priorité. Le Département s’est engagé dans la restructurationdu domaine skiab<strong>le</strong> en intégrant <strong>le</strong>s remontées mécaniques,<strong>le</strong> front de neige et l’enneigement artificiel. “<strong>La</strong> neige de culture couvriragloba<strong>le</strong>ment 40 hectares répartis sur <strong>le</strong>s secteurs de Métabief, Super-Longevil<strong>le</strong>s et Piquemiette”, rappel<strong>le</strong> Christian Bouday, <strong>le</strong> président duSyndicat Mixte du Mont d’Or. Le projet sera finalisé après <strong>le</strong>s forages liésà la ressource en eau sur ce massif. Il devra éga<strong>le</strong>ment prendre en compte<strong>le</strong>s préconisations qui décou<strong>le</strong>nt du Grenel<strong>le</strong> de l’environnement. “Dèsqu’on aura <strong>le</strong>s éléments, on organisera une tab<strong>le</strong> ronde entre toutes <strong>le</strong>sparties prenantes, à savoir l’État, la Région, <strong>le</strong>s communes et <strong>le</strong> Conseilgénéral en vue de prendre une décision lucide et respectueuse”, confirmeClaude Jeannerot. D’autres chantiers sont en cours de réalisation. Ilsconcernent la réhabilitation du centre d’accueil au pied des pistes à Métabiefet l’installation d’une bil<strong>le</strong>tterie “mains libres”. Des travaux dont <strong>le</strong>montant global s’élèvent à 300 000 euros. ■Stade de biathlon :qui va payer ?Ce dossier relève de la maîtrised’ouvrage de la communautéde communes du Montd’Or et des Deux lacs qui s’est déjàpositionné sur <strong>le</strong> site de la Seigneaux Hôpitaux-Vieux. “<strong>La</strong> questionest de savoir aujourd’hui quel<strong>le</strong> serala participation financière du Département”,interroge Michel Morel, <strong>le</strong>président de la communauté de communes.Question pour l’instant sansréponse. “Le paysage s’est transformédepuis la création du staded’Arçon et <strong>le</strong>s aménagements prévusà Prémanon. Il est nécessaired’ajuster <strong>le</strong> projet de la Seigne parrapport à l’existant”, souligne ClaudeJeannerot. ■


18 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009DOSSIERLES LONGEVILLES-MONT D’OREspace Mont d’Or, marque génériquede l’association Animationrura<strong>le</strong> et touristique du Mont d’or(A.R.T.M.O.) a connu bien des évolutionsdepuis la création du foyer deski de fond dont el<strong>le</strong> s’occupait initia<strong>le</strong>ment.<strong>La</strong> structure emploie aujourd’huiune cinquantaine de permanentsà l’année. L’effectif monte jusqu’à 150en saison. El<strong>le</strong> réalise 3,5 millions dechiffres d’affaires. “On envisage unecroissance de 10 points cette année”,évalue Éric Picot, <strong>le</strong> directeur.Espace Mont d’Or regroupe aujourd’huisix champs d’activité. Sous la marque“Sports nature”, el<strong>le</strong> met à dispositiondes centres de vacances une trentained’éducateurs sportifs avec ou sans <strong>le</strong>matériel et <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s de transport.El<strong>le</strong> se positionne à travers “Différencesvacances adaptées” dans <strong>le</strong>s séjours àdestination d’un public d’adultes handicapésmentaux. El<strong>le</strong> alancé en 2005 “Coureurssans frontières”, formu<strong>le</strong>qui s’adresse aux amateursde grands marathons,courses nature,épreuves de ski de fondcomme la Vasaloppet àla recherche d’un opérateurde voyages.Fidè<strong>le</strong> à ses va<strong>le</strong>urs eten phase avec <strong>le</strong>s grandsdéfis actuels,l’A.R.T.M.O.3,5 millions d’euros de chiffres d’affaires<strong>La</strong> polyva<strong>le</strong>nce au cœur dela réussite d’Espace Mont d’OrAprès 32 ans d’existence, cette structure associative poursuitson développement dans la production de loisirs sur <strong>le</strong> Haut-Doubset ail<strong>le</strong>urs. Éclairages sur cette stratégie anti-spécialisation.“Unecroissancede 10 pointscette année.”CHAPELLE-DES-BOISEn investissant 4,5 millions d’eurosdans l’acquisition et la rénovationdes locaux, la communauté de communesdes Hauts du Doubs n’avait pastrop droit à l’erreur. De son côté, CapVacances, <strong>le</strong> seul candidat à s’être présenté,prenait aussi un risque en ouvrantson premier village vacances sur <strong>le</strong>massif du Jura. “On a fait une bel<strong>le</strong> saisonhiverna<strong>le</strong>. On a commencé à travail<strong>le</strong>rsur la saison d’été à partir dumois de mars. <strong>La</strong> grande surprise, c’estde voir à quel<strong>le</strong> vitesse ça se remplit”,observe Mickaël Terrat, <strong>le</strong> directeuraussi étonné que ravi d’être déjà auxdeux tiers du taux de remplissage estivalde sa structure.Avec 15 villages vacances dont 6 enmontagne, Cap Vacances arrive en terrejurassienne avec une expérience professionnel<strong>le</strong>éprouvée et surtout unpotentiel de clientè<strong>le</strong> apparemmentséduit à l’idée de séjourner dans ceJura si propice aux activités de p<strong>le</strong>inenature. L’effet nouveauté joue à p<strong>le</strong>inVillage de vacancesCap Vacances pratiquementDepuis son ouverture endécembre 2008 en lieuet place de l’ancienAccueil Montagnard,ce village vacancesaffiche <strong>le</strong> souriredes débuts prometteurs.organise des classes environnement. Cevo<strong>le</strong>t développement durab<strong>le</strong> attire ainsi1 500 enfants du primaire chaqueannée. “On a repris en 2006 l’activitéCou<strong>le</strong>urs Sports qui gérait l’accrobranchesdes Fourgs. Lequel perdu beaucoup deson attractivité avec la multiplicationdes sites. On s’en sert d’abord pour nospropres besoins.” Espace Mont d’Or, c’estdes activités équestres conduites enpartenariat avec <strong>le</strong>s écuries et <strong>le</strong>s attelagesdu Mont d’Or. L’association desLongevil<strong>le</strong>s a renforcé sa capacité dansce domaine en reprenant au 1 er janvier2009 <strong>le</strong> centre équestre de Chaux-Neuvequi appartenait précédemment à laP.E.P. Enfin, el<strong>le</strong> s’est aussi engagéedans la voie ouverte par la disparitiondes C.R.E.P.S.en créant l’enseigne Sportsnature formation. “Avec cette stratégieanti-spécialisation et cette ouverture degamme et des cib<strong>le</strong>s, on tend vers <strong>le</strong> p<strong>le</strong>inemploi.Toutce développement a été réalisésans un sou d’argent public, tientà souligner Éric Picot. Comme quoi onpeut travail<strong>le</strong>r sous forme associativeen incluant une démarche professionnel<strong>le</strong>.Il est alors nécessaire de se doterd’une force de vente en amont et desavoir bien communiquer.”Dans l’équipe de permanents, troiscommerciaux se chargent ainsi devendre <strong>le</strong>s produits Espace Mont d’Or.Autre choix stratégique, l’associationa pris <strong>le</strong> parti de limiter au maximumla sous-traitance. El<strong>le</strong> privilégie larecherche d’autonomie. En offred’hébergement, el<strong>le</strong> dispose de 260chambres dans son auberge montagnardedes Longevil<strong>le</strong>s et au Logis d’Enhaut à Jougne. “Pour autant, on ne seconsidère pas du tout comme un centrede vacances à part entière. C’est vraimentcette notion d’enseigne génériquequi nous convient <strong>le</strong> mieux”, conclut <strong>le</strong>directeur. ■Repenser l’aménagement des zones nordiquesPrésident de lʼAssociation Nationa<strong>le</strong> des Centres et Foyers de Ski de Fond, ÉricPicot estime que <strong>le</strong>s zones nordiques actuel<strong>le</strong>s prennent insuffisamment en compte<strong>le</strong>s attentes de la clientè<strong>le</strong> touristique, première pourvoyeuse en terme deredevances. “Le standard des pistes à 6 m de large est dépassé. On devraitréduire <strong>le</strong> nombre de km pistes réservées aux compétiteurs et développer davantage<strong>le</strong>s itinéraires de randonnées en alternatif, de raquettes sans oublier decréer de vrais espaces ludiques.” ■comp<strong>le</strong>t pour cet ététout comme la qualité des installationset la stratégie de l’enseigne qui miseavant tout sur <strong>le</strong> tourisme vert et familial.“On fonctionne uniquement enséjours à la semaine en pension complète.”L’équipe comprend 25 salariés dontune dizaine s’occupe uniquement del’animation des clubs enfants, spécialitéde Cap Vacances. “Le Cap’Club deChapel<strong>le</strong>-des-Bois assure la prise encharge des enfants et ado<strong>le</strong>scents de 3mois à 17 ans. Cette formu<strong>le</strong> plaît beaucoupaux parents”, poursuit MickaëlTerrat. Ce village vacances dispose de51 chambres de 2 à 4 personnes, proposedes repas servis en buffet et offreà sa clientè<strong>le</strong> tous <strong>le</strong>s équipements dedétente et de remise en forme incontournab<strong>le</strong>saujourd’hui : sauna, piscinecouverte, hammam, sal<strong>le</strong> aérobic…“On privilégie une politique tarifaireabordab<strong>le</strong>, à partir de 250 euros lasemaine pour un adulte.”Les formu<strong>le</strong>s de séjours thématiquesproposées aux groupes et aux famil<strong>le</strong>ssont en adéquation avec la tranquillitédes lieux, <strong>le</strong>s paysages locaux etl’image “bio” cultivée au sens propredu terme dans ce village qui a anticipébien avant <strong>le</strong>s autres <strong>le</strong> concept dedéveloppement durab<strong>le</strong>. ■MickaëlTerrat,<strong>le</strong> directeur,ne s’attendaitpas à rempliraussi viteson villagevacancespour cet été.JEUX D’EAUUne initiative privéeÉric Picotdirigeune structurequi emploieaujourd’huiunecinquantainedepermanents.Le spot ludiquede Saint-PointLe lac diversifie ses activités avec l’arrivée del’Aqua Saint-Point résolument tourné vers <strong>le</strong>sjeux aquatiques. Pourvu que l’eau soit chaude…David Jeannerot qui avait déjà introduit quelques pédalos ludiquesdans la flottil<strong>le</strong> qu’il gère depuis quelques années sur la plage deSaint-Point n’attend pas sur <strong>le</strong>s décideurs pour al<strong>le</strong>r de l’avant.Conscient du manque d’activités à destination de la jeunesse, il vientde créer la société Aqua Saint-Point avec trois autres associés : YannickJeannerot et <strong>le</strong>s sœurs Juliette et Fanny Hauguel.Ensemb<strong>le</strong>, ils ont investi plusieurs dizaines de milliers d’euros dansl’achat de différents modu<strong>le</strong>s amarrés à quelques brasses de la jetéede Saint-Point à l’intérieur d’une zone de 400 m 2 . “Les installationssont opérationnel<strong>le</strong>s à partir du 27 juin”, précisent-ils. El<strong>le</strong>s comprennentdeux trampolines, deux catapultes, deux toboggans, un ballongéant qui tourne sur lui-même, une balançoire et un iceberg flottantavec des prises d’escalade. Les catapultes projetteront <strong>le</strong>s utilisateursà quelques mètres de hauteur. “Pas plus”, sourit Yannick Jeannerotqui n’a aucun lien de parenté avec son compère David.“Il y atoujoursdesgrincheux.”L’accès au parc suppose de savoir nager, bien entendu.Les enfants de moins de 10 ans doivent être accompagnésd’un adulte. “On a recruté une salariée, Chloé. Titulairedu brevet de surveillant de baignade, el<strong>le</strong> assurera la surveillance.”Aqua Saint Point fournit <strong>le</strong>s gi<strong>le</strong>ts obligatoires.“Cela nous permet aussi de contrô<strong>le</strong>r que ceux qui profitentdes modu<strong>le</strong>s ont bien pris <strong>le</strong>urs tickets.” On ne faitpas n’importe quoi sur <strong>le</strong> lac. Les quatre associés l’ontexpérimenté. Ils ont dû batail<strong>le</strong>r pendant près d’une annéeavant d’obtenir <strong>le</strong>s autorisations adéquates. “Heureusementqu’on a bénéficié du soutien inconditionnel de lacommune de Saint-Point. Quoiqu’on fasse, il y aura toujoursdes grincheux pour s’opposer à tout changement.”Les partisans de la Voie Verte en savent quelque chose. ■David et sonhomonymeYannickJeannerotà quelquesbrasses dela zone quiaccueil<strong>le</strong><strong>le</strong>s neufmodu<strong>le</strong>sludiquesde l’AquaSaint-Point.


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 200919MONUMENT 100 000 visiteurs en 2014Quel<strong>le</strong> valorisation touristiquepour <strong>le</strong> château de Joux ?<strong>La</strong> restauration absorbe encore l’essentiel des investissements.<strong>La</strong> C.C.L., gestionnaire du site, s’engage dans une politique derestructuration et de promotion plus offensive.Chaque chose en sontemps. Certes peuvisib<strong>le</strong> au regard desvisiteurs, la rénovationde l’édifice s’imposaitavant tout. “Le nerf de la guerre,ce sont <strong>le</strong>s travaux”, confirmeRené Émilli, l’élu pontissalienen charge du château deJoux, géré par la C.C.L.<strong>La</strong> remise en état des lieux estbien avancée. 7 millions d’eurosont déjà été injectés. Autant <strong>le</strong>seront d’ici 2014 à l’achèvementdu programme de restauration.À cette date qui correspond aussià cel<strong>le</strong> des prochaines é<strong>le</strong>ctionsmunicipa<strong>le</strong>s, la C.C.L. devrase prononcer sur l’avenir del’exploitation du site. Poursuivra-t-el<strong>le</strong>sur sa lancée ou optera-t-el<strong>le</strong>pour la délégation ? “<strong>La</strong>question n’est pas encore tranchéemême si personnel<strong>le</strong>mentje serai plutôt favorab<strong>le</strong> au maintiend’une gestion interne”, confieRené Émilli, assez satisfait dutravail accompli par <strong>le</strong>s servicesde la C.C.L. Même s’il sait que<strong>le</strong> chantier actuel n’est pas unefinalité en soit. “On n’a pas investides sommes aussi importantespour laisser ce château sansrien.”Avec 55 000 entrées en 2008, lafréquentation progresse sanspour autant s’envo<strong>le</strong>r. “On espèreatteindre 90 000 à 100 000visiteurs en 2014. Ce qui supposede mettre en face la structureadéquate.” René Émilli plaidepour la valorisation del’ensemb<strong>le</strong> des centres d’intérêtdu fort de Joux sans chercher à<strong>le</strong>s hiérarchiser. <strong>La</strong> carte ToussaintLouverture reste d’actualitémême si el<strong>le</strong> ne semb<strong>le</strong> pas franchementsou<strong>le</strong>ver la curiositédes locaux. “Énormément de Haïtiensviennent chaque année serecueillir dans ce qui fut la dernièredemeure de ce héros del’abolition de l’esclavage. PatrickGenre effectuera en juil<strong>le</strong>t unvoyage en Haïti en vued’entretenir des relations avecune vil<strong>le</strong> haïtienne.”Attirer plus de visiteurs impliquenécessairement d’optimiser <strong>le</strong>fonds de commerce que représentent<strong>le</strong>s visites. <strong>La</strong> démarchese traduit par <strong>le</strong> recrutementde deux nouveaux guides dontl’un aura pour mission d’assurerla promotion médiatique et commercia<strong>le</strong>du château.À l’exemp<strong>le</strong>de la Citadel<strong>le</strong> de Besançon, <strong>le</strong>sgestionnaires du château deJoux répondent aux attentesdes touristes étrangers et notammentdes Hollandais en mettantà <strong>le</strong>ur disposition des audioguides.“On va développer <strong>le</strong>svisites nocturnes qui remportentun franc succès. Cet été, en collaborationavec <strong>le</strong>s Amis duMusée, des sculptures seront placéessur <strong>le</strong> parcours de visite.”<strong>La</strong> rénovation du casernementJoffre qui sera terminée en 2012apportera éga<strong>le</strong>ment de l’espacesupplémentaire permettantl’organisation de séminaires,d’expositions temporaires oupermanentes. “C’est ici qu’ontransférera sans doute la boutiqueoù passeront <strong>le</strong>s visiteursen fin de visite. Idem pour <strong>le</strong>musée d’armes qui se trouveradésolidarisé de la visite proprementdite.” <strong>La</strong> restructurationpasse par <strong>le</strong> développement duprogramme des animations historiques,culturel<strong>le</strong>s et artistiques.<strong>La</strong> C.C.L. collabore toujoursavec diverses associationsloca<strong>le</strong>s qui œuvrent au servicede la notoriété du fort de Joux.Exemp<strong>le</strong> avec l’association “Histoireet patrimoine” qui organise<strong>le</strong> tir d’armes anciennes etparticipe à la rénovation de lacasemate Mougin. “On peutsigna<strong>le</strong>r l’action des “Amis desarts” qui présenteront une expositionavec des reproductionspictura<strong>le</strong>s du château.”Par souci de cohérence, la C.C.L.a repris en main la programmationdes animations théâtra<strong>le</strong>set notamment <strong>le</strong> festivaldes Nuits de Joux. <strong>La</strong> fête médiéva<strong>le</strong>qui a attiré l’automne dernier3 500 visiteurss’éta<strong>le</strong>racette année sur unweek-end comp<strong>le</strong>t.“Il faut garder àl’esprit que <strong>le</strong> châteaus’inscrit dansune offre régiona<strong>le</strong>d’où <strong>le</strong> choixrécent d’adhérerau réseauFranche-ComtéÉvasion. Ce groupementréunit 13autres sites touristiquesmettanten commun desmoyens dans laréalisation de supportsde promotionnels”termineM. Émilli. ■F.C.Après avoirattiré 3 500visiteurs poursa premièreédition en2008, la fêtemédiéva<strong>le</strong>est reconduitedébut octobre.El<strong>le</strong> se dérou<strong>le</strong>racette foiscisur unweek-end.“On vadévelopper<strong>le</strong>s visitesnocturnes.”<strong>La</strong> valorisation du fort de Joux passe parl’optimisation des visites classiques ou nocturnes.


20 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009MOUTHE - RÉGION DES LACSENVIRONNEMENTIl ne faut pas se fier aux apparences.Avec ses larges feuil<strong>le</strong>s,ses tiges rougeâtres semblab<strong>le</strong>sà des cannes de bambou, et sespetites f<strong>le</strong>urs blanchâtres, la renouéedu japon (la plus courante des troisespèces de renouée présentes enFranche-Comté), est une grande plantevigoureuse qui a d’ail<strong>le</strong>urs longtempsété utilisée pour l’ornementdes jardins. Mais cette espèce végéta<strong>le</strong>originaire d’Asie est devenue uncauchemar pour <strong>le</strong>s botanistes. <strong>La</strong>reynoutria japonica est invasive. El<strong>le</strong>ne se cantonne pas seu<strong>le</strong>ment auxjardins des particuliers, mais colonise<strong>le</strong>s talus des bords de route et<strong>le</strong>s berges des rivières. El<strong>le</strong> contribueà “l’érosion des berges” et favorise“<strong>le</strong> <strong>le</strong>ssivage des sols” stipu<strong>le</strong> <strong>le</strong>conservatoire botanique de Franche-Comté. À la fois dense et haute (3 à4 m) el<strong>le</strong> peut provoquer des embâc<strong>le</strong>squi gênent l’écou<strong>le</strong>ment du coursDans la vallée du DoubsRenouée du Japon :la bête noire des botanistesSur <strong>le</strong>s berges desrivières, au bord desroutes, dans <strong>le</strong>s jardins,<strong>le</strong>s prairies et<strong>le</strong>s tourbières,la renouée du japoncolonise <strong>le</strong>s milieuxnaturels et <strong>le</strong>s perturbe.<strong>La</strong> renouéeinterdite à lavente en Suisse<strong>La</strong> renouée pose problème enSuisse. Cette espèce végéta<strong>le</strong>est présente partout sur <strong>le</strong> territoirenational. En 2008, <strong>le</strong>s autoritéshelvétiques dans une ordonnancesur la “dissémination des organismesdans lʼenvironnement”, ont interditla commercialisation de cette planteau même titre que onze autresespèces. “El<strong>le</strong> ne peut plus être venduecomme plante ornementa<strong>le</strong>.Désormais, quand on travail<strong>le</strong> aveccette plante, cʼest pour la détruire”indique la commission suisse pourla conservation des plantes sauvages.Lʼéradication de ce végétal rebel<strong>le</strong>et robuste qui étouffe <strong>le</strong> milieu quʼilcolonise nʼest pas envisageab<strong>le</strong> malgré<strong>le</strong>s recommandations de la Confédération.“<strong>La</strong> lutte qui relève de laresponsabilité des cantons est trèsdiffici<strong>le</strong>. <strong>La</strong> renouée colonise <strong>le</strong> borddes cours d’eau. Dans ces milieux,il est interdit d’utiliser des herbicides.”Le centre international de recherchede Délémont (C.A.B.I.) dont <strong>le</strong> siègeest en Ang<strong>le</strong>terre a proposé un moyende lutte biologique. Des insectes etun champignon (mycosphaerella)permettraient selon cet organismedʼenrayer lʼexpansion de lʼespèce.Pour lʼinstant, <strong>le</strong> moyen de lutte <strong>le</strong>plus efficace pour limiter la proliférationde la renouée est lʼinformationet la sensibilisation du grand public. ■d’eau. Des études ont montré “quede nombreux insectes disparaissentdes secteurs envahis du fait de lamono-spécificité du milieu.”Aujourd’hui, la renouée du Japon acolonisé toute la vallée du Doubs.El<strong>le</strong> est aussi présente autour du lacSaint-Point, un des foyers principauxdu Haut-Doubs. Sa prolifération esttel<strong>le</strong> qu’il n’est pas imaginab<strong>le</strong> detenter de l’éradiquer d’autant qu’el<strong>le</strong>est très résistante aux moyens delutte. “Une invasion biologique, c’estun peu comme un feu de forêt. Dans<strong>le</strong>s premières secondes, il suffit d’unverre d’eau pour l’éteindre. Dix minutesaprès il faut un Canadair” expliqueFrançois Dehondt, directeur duconservatoire botanique.Les moyens de lutte traditionnels nesont guère efficaces. “<strong>La</strong> renouée supporteplusieurs fauches annuel<strong>le</strong>s,même l’herbicide a peu d’effet. Onpeut réussir à l’éradiquer sur un secteurtrès localisé, mais à grande échel<strong>le</strong>ce n’est pas imaginab<strong>le</strong> ou alorsau prix de moyens très importants.”C’est la raison pour laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> conservatoirepréfère la prévention àl’éradication. “Il faut tout d’abordéviter de la planter” conseil<strong>le</strong> FrançoisDehondt. Les particuliers quiont cette plante dans <strong>le</strong>ur jardin doiventêtre vigilants lors de la tail<strong>le</strong>.“Il ne faut pas jeter ses déchets vertsn’importe où. L’idéal est de <strong>le</strong>s mettredans une poubel<strong>le</strong> ou de <strong>le</strong>s laisseren compost.” Il suffit d’une racinemême déchaussée du pied d’originepour que se “forme un nouveau foyerd’infestation.”Dans ces aménagements routiers, <strong>le</strong>Conseil général du Doubs oblige que<strong>le</strong>s remblais utilisés soient dénuésde tout rejet de renouée. Cette espècefait partie d’une cinquantainede plantes“Éviter dela planter.”Les feuil<strong>le</strong>sde renouéeont unetail<strong>le</strong> quivarie de 20à 40 cm.qui ont été soumises aujugement du législateurpour qu’el<strong>le</strong>s soient retiréesde la vente. Sur celot, seu<strong>le</strong>ment deux ontété retirées du commerce.Nos voisinssuisses rencontrent desproblèmes identiquesavec la renouée. Maiseux sont, paraît-il, à lapointe de la lutte. Pourcommencer, ils proposentaux particuliersdes espèces de substitution.■T.C.ENVIRONNEMENTDes conséquences négativesLes grands tétrasrestent au parcUn é<strong>le</strong>veur suisse espérait lâcher quatre grands tétras dans<strong>le</strong> Val de Travers, non loin du massif du Mont d’Or.Demande refusée. “Sage décision” selon Marc Montadert,chargé de mission “grand tétras” côté français. Explications.Les randonneurs qui empruntent<strong>le</strong>s chemins du Mont d’Or ne croiserontpas de sitôt des grands tétras,ce gallinacé en voie de disparition aussibien sur notre massif que dans <strong>le</strong>sVosges. Un é<strong>le</strong>veur suisse espéraitlâcher quatre de ces oiseaux dans larégion du Creux-du-Van (canton deNeuchâtel), un cirque rocheux d’environ1 400 mètres de large pour 150 mètresde haut au cœur d’une réserve naturel<strong>le</strong>de 15,5 km 2 .Ce lâcher devait se faire avec <strong>le</strong> soutiend’Helvetia Nostra qui milite notammentpour la protection des animaux.Or, l’Office fédéral de l’environnement(O.F.E.V.) a rejeté sa demanded’autorisation. L’Office estime que <strong>le</strong>lâcher était une “mesure inefficace”,d’autant qu’el<strong>le</strong> n’a pas été retenuedans <strong>le</strong> “Plan d’action grand tétras Suisse”,édicté en 2008.Pourquoi cette décision ? <strong>La</strong> réponseest tranchée côté helvétique : “Le biotopen’est pas suffisamment bon.” PourMarc Montadert, chargé de mission“grand tétras” à l’Office national de lafaune sauvage (O.N.C.F.S.) - D.I.R.E.N.Franche-Comté et Rhône-Alpes, <strong>le</strong> problèmeest plus comp<strong>le</strong>xe : “Réintroduiredes grands tétras d’é<strong>le</strong>vage donne uneréussite nul<strong>le</strong>. Des études en Al<strong>le</strong>magnel’attestent. En é<strong>le</strong>vage, <strong>le</strong> grand tétrasest un pou<strong>le</strong>t pas bien malin dont <strong>le</strong>taux de survie ne dépasse pas un an.”Avec une vingtaine de grands tétrasprésents en Suisse, ce lâcher n’auraitdonc pas eu de conséquence. Pire, “el<strong>le</strong>sauraient pu être négatives” estime <strong>le</strong>professionnel. Et d’expliquer : “Les animauxd’é<strong>le</strong>vage véhicu<strong>le</strong>nt des maladiessans compter l’aspect génétique.”Pour <strong>le</strong> canton de Neuchâtel, Marc Montadertconfirme que cette région ne fait“pas trop d’effort en matière d’habitatpour <strong>le</strong> gallinacé.” Cette décisiond’interdire <strong>le</strong>s lâchers est “une sagedécision” conclut l’expert dont la missionse terminera en 2010. Son rô<strong>le</strong> :comptabiliser la population sur l’arcjurassien français. “On estime au maximumà 300 <strong>le</strong> nombre de ces gallinacés”comptabilise <strong>le</strong> Haut-Doubiste. Legros problème demeure <strong>le</strong> développementdu tourisme et la quiétude de cesanimaux. “C’est en hiver que <strong>le</strong> tourismepose <strong>le</strong> plus de problème notammenten raison du développement des baladesen raquettes”. ■E.Ch.Selon MarcMontadert (àgauche),il resteraitenviron 300grands tétrasdans<strong>le</strong> massifjurassien(photoarchive L.P.P.).


MOUTHE - RÉGION DES LACS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 200921ENVIRONNEMENT Un revers pour Christian Bouday ?Le Val de Morteau n’adhérera pasau syndicat des milieux aquatiquesC’est la seu<strong>le</strong> des six intercommunalités de la haute vallée duDoubs à ne pas s’engager dans la création de ce syndicat mixte quine pourra donc pas intervenir au-delà du canton de Montbenoît.Les clivages ont la vie dure.Les distinctions géographiqueset “culturel<strong>le</strong>s” quidifférencient déjà <strong>le</strong> Haut-Doubsforestier du Haut-Doubs horlogersemb<strong>le</strong>nt aussi s’appliquersur <strong>le</strong> plan des bassins hydrographiques.C’est du moins ceque laisse sous-entendre JeanBourgeois, <strong>le</strong> vice-président dela communauté de communesdu Val de Morteau en évoquantl’une des raisons de ce refus.“On n’est pas là pour faire laguerre. Après Maisons-du-Bois,<strong>le</strong> Doubs est alimenté par d’autresaffluents. On est donc dans unsystème assez différent de celuiconditionné par <strong>le</strong> niveau du lacSaint-Point” justifie-t-il.Les élus du Val deMoinsd’1 euro parhabitant.Morteau préfèrentdavantage se référerau Schémad’Aménagementet de Gestion desEaux (S.A.G.E.)Haut-Doubs Haute-Loue,qui fédèrel’ensemb<strong>le</strong> descommunautés decommunes concernées.“C’est <strong>le</strong>document cadre <strong>le</strong> plus sûr, <strong>le</strong>plus vrai et peut-être <strong>le</strong> pluscontraignant. Il étudie <strong>le</strong>s aspectsqualitatif et quantitatif de la ressourcequ’il s’agisse des eauxsuperficiel<strong>le</strong>s ou souterraines.”L’ambition du syndicat mixtedes milieux aquatiques du Haut-Doubs consiste à transposer cequi s’est déjà fait sur la valléedu Drugeon ou <strong>le</strong> marais de Saôneà l’échel<strong>le</strong> du bassin-versantde la haute vallée du Doubs, soitde la source à Mouthe au barragedu Châtelot sur la communede Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c. Sonchamp d’intervention intégreraitnotamment la reprise dubarrage d’Oye-et-Pal<strong>le</strong>t propriétéde l’État qui va bientôt s’en dessaisir.L’ouvrage permet de maîtriser<strong>le</strong> niveau du lac Saint-Point. L’objectif étant de <strong>le</strong>suré<strong>le</strong>ver de 15 cm de façon àmieux régu<strong>le</strong>r <strong>le</strong> débit du Doubsà l’amont, surtout en périoded’étiage estival.<strong>La</strong> création de ce syndicat mixteimpliquerait <strong>le</strong> recrutementde quatre salariés dont trois travail<strong>le</strong>ntactuel<strong>le</strong>ment au seinde la communauté de communesFrasne-Drugeon. “Ils changeraientsimp<strong>le</strong>ment de structure”,annonce Christian Bouday.Le conseil<strong>le</strong>r général du cantonde Pontarlier qui défend cedossier au titre de président dela Commission loca<strong>le</strong> de l’eauest forcément déçu de la positionde la communauté de communesdu Val de Morteau. “Cesont 21 km de linéaire du Doubset autant en affluents secondairesqui vont se retrouver orphelinsdes actions qui seront menéesquand <strong>le</strong> syndicat sera opérationnelà partir du 1 er janvier2010. Même si cette décision noussurprend, la porte reste néanmoinsouverte.” Jean Bourgeoisargue éga<strong>le</strong>ment du fait que lagestion des milieux aquatiquesne relève pas des compétencescommunautaires. “Chaque communedu Val de Morteau tient àconserver son indépendance dansce domaine.”Cette spécificité n’est pas propreau Val de Morteau. Les cinqautres communautés de communesdevront modifier <strong>le</strong>ursstatuts en vue d’assurer cettecompétence. <strong>La</strong> création d’unsyndicat mixte implique de trouverdes financements. Le Val de<strong>La</strong> communauté de communes du Val de Morteaupréfère se concentrer sur la rénovation deson réseau d’assainissement et des stations d’épurationde Morteau et de Grand’Combe-Chate<strong>le</strong>u.Morteau ne tient pas à apportersa contribution qui auraitforcément des répercussions surla fiscalité. “On préfère concentrernos efforts sur <strong>le</strong> réseaud’assainissement et <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>mentdes stations d’épurationde Morteau et de Grand’Combe-Chate<strong>le</strong>u qui montrent des signesd’essouff<strong>le</strong>ment après 30 ans defonctionnement. Cela va représenterprès de 7 millions d’eurosd’investissement. De plus, aprèsl’expérience peu concluante ducolmatage des fuites du lac deChail<strong>le</strong>xon, on est plutôt sceptiquesur l’intérêt des interventionshumaines…”Priorité donc au traitement del’eau et volonté d’économiser.Sur cette question de coûts,Christian Bouday apportequelques précisions. “Globa<strong>le</strong>ment,<strong>le</strong> syndicat bénéficiera de70 % de subventions de Conseilgénéral et de l’Agence de l’eau.On a déterminé quatre critèresde répartition pour financer <strong>le</strong>s30 % restant à la charge des communautésde communes : longueurdu linéaire de surface(40 %), surface des zones humides(40 %),population (15 %) et potentielfiscal (5 %).”S’il adhérait, <strong>le</strong> Val de Morteauaurait ainsi à débourser chaqueannée une enveloppe globa<strong>le</strong>de 17 000 euros, soit moinsd’1 euro par habitant. ■F.C.EN BREFÀ tous SportsModalitésd’inscriptions auDispositif Animationspour <strong>le</strong>s vacancesd’août : vous êtesparents et vous résidezsur <strong>le</strong> territoire de laC.C.L., venez inscrirevos enfants auxateliers et stages ÀTous Sports dans <strong>le</strong>snouveaux locaux duservice Politique de laVil<strong>le</strong> au 65, rue de laRépublique (ex BNP).Pour toutes <strong>le</strong>s autressituations,inscriptions à partirdu mercredi 1er juil<strong>le</strong>tau même endroit.Rens. : 03 81 38 82 46ou 03 81 38 82 29.EmploiProjet expérimentaldu bassin dePontarlier : “10personnes éloignées del’emploi en marchevers la qualification”.Dans <strong>le</strong> cadre de sapolitique en faveur del’insertion parl’activité économique,l’État a choisi <strong>le</strong>C.I.B.C. Besançon-Pontarlier dans cetteaction expérimenta<strong>le</strong>sur la zone d’emploidu Haut-Doubs. Cettedémarche de V.A.E.(validation des acquisde l’expérience)s’adresse à unedizaine de salariés eninsertion. Rens.03 81 39 68 17.A Sombacour,chez Monsieur GIROD Philippe,parmi <strong>le</strong> cheptel de race mixte Montbé liarde,des bovins de race à viande limousine sé <strong>le</strong>ctionnéspar la boucherie GRESARD(<strong>le</strong> bœuf en arrière plan)Rayon vente au magasin 8 à Huit25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINTTél. : 03 81 69 31 26Fax : 03 81 69 39 13


22 FRASNE - LEVIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009FRASNEMilieux sensib<strong>le</strong>sAssainissement :la commune de Frasnepointée du doigtLes organismes en charge de laprotection des milieux ont constaté desdysfonctionnements sur une partie duréseau communal. Travaux impératifssous peine de sanctions.Le problème a été évoqué publiquement par PhilippeAlpy lors de la grand-messe du Conseil général venuprésenté son programme Doubs 2017 aux Longevil<strong>le</strong>s-Mont d’Or <strong>le</strong> 8 juin dernier. Le maire de Frasne a interpellé<strong>le</strong> président Claude Jeannerot sur la délicate problématiquede la col<strong>le</strong>cte des eaux usées en zone protégée.Le bourg de Frasne est cerné de toutes parts par <strong>le</strong>s dispositifsde protection de la nature qui se superposent parfois: site Natura 2000, arrêté de biotope et une réservenaturel<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong>.Des constats ont été effectués sur place par<strong>La</strong>destructiond’espècesprotégées.<strong>le</strong>s services de l’État compétents en lamatière. Suite à quoi l’Office National dela Chasse et de la Faune Sauvage a dresséun P.V. de renseignements judiciairesen cours d’instruction. Les griefs portentsur la destruction d’espèces protégées,l’altération d’un milieu particulier et <strong>le</strong>srisques de pollution des eaux superficiel<strong>le</strong>set souterraines.<strong>La</strong> procédure suivie par <strong>le</strong> procureur n’estpas encore au stade de la mise en demeure.Mais cette perspective est plausib<strong>le</strong> sila commune ne réagit pas. “On est dansl’obligation d’établir un diagnostic, à partirde quoi il faudra mettre en œuvre un<strong>La</strong> commune de Frasne est pointée du doigt,son maire réagit. (photo archive L.P.P.).projet alternatif de façon à protéger la réserve naturel<strong>le</strong>adossée au village.”Aujourd’hui, toutes <strong>le</strong>s canalisations suspectes ont été“radiographiées” par caméra de façon à identifier <strong>le</strong>s fuitessur <strong>le</strong> réseau unitaire. Lequel est donc peu satisfaisantau regard des protections à mettre en œuvre. <strong>La</strong> solutionde <strong>le</strong> remplacer par un réseau séparatif ne correspond pasau contexte. Coût beaucoup trop onéreux au regard dunombre d’habitations desservies. “Le diagnostic en coursservira à planifier et hiérarchiser <strong>le</strong>s travaux à effectuer.On est actuel<strong>le</strong>ment en phase de discussion avec <strong>le</strong> Conseilgénéral et l’Agence de l’eau qui nous épau<strong>le</strong>ront financièrementdans cette remise en état. Dans cette affaire, on privilégieune approche pragmatique, respectueuse del’environnement et compatib<strong>le</strong> à nos capacitésd’investissements”, conclut Philippe Alpy en évaluant <strong>le</strong>coût de ces opérations à plusieurs centaines de milliersd’euros. Dame nature appréciera. ■F.C.Levier<strong>La</strong> C.C.A. 800 s’enrichitgrâce à la grève<strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivité a perçu une dotation de 2 940 euros del’État pour couvrir <strong>le</strong>s frais engendrés par <strong>le</strong> serviced’accueil minimum des enfants à l’éco<strong>le</strong> pendant <strong>le</strong>sjours de grève. Or, ces frais s’élèveraient à 500 euros.Le 20 août 2008, la loi instituant un droit d’accueil des enfants àl’éco<strong>le</strong> lors des jours de grève a été promulguée. Le 23 juin, àl’occasion du conseil communautaire, Jean-Pierre Gurtner a indiquéà l’assemblée que la C.C.A. 800 (communauté de communes Altitude800) avait perçu une dotation spécia<strong>le</strong> de l’État pour accompagner<strong>le</strong> service minimum d’accueil (S.M.A.). <strong>La</strong> somme s’élève à2 940 euros. El<strong>le</strong> vient compenser <strong>le</strong>s frais supportés par la col<strong>le</strong>ctivitéqui a tenu ouvertes <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s lors des grèves des enseignants du19 janvier et du 19 mars.L’adjoint au maire de Levier, Guy Magnin-Feysot, s’est étonné, avec d’autresélus de l’importance de cette dotation alors “qu’il s’avère“Aumaximum à500 euros.”que la dépense réel<strong>le</strong> de la C.C.A. 800 pour assurer ceservice s’élève au maximum à 500 euros. D’une part <strong>le</strong>sA.T.S.E.M. non-grévistes ont, en effet, perçu 30 euros parjour correspondant en quelque sorte à une “prime de grève”.D’autre part, <strong>le</strong>s “collègues retraités” qui ont acceptéde venir briser la grève de <strong>le</strong>urs “collègues de l’active”ont perçu une somme de 60 euros par jour.”500 euros ! Cela signifie que dans l’opération, la C.C.A.800 réalise un bénéfice de 2 240 euros grâce à cette grève.“Je trouve complètement immoral qu’une col<strong>le</strong>ctivitépuisse faire du bénéfice sur <strong>le</strong> dos d’une profession” ajoutel’élu. <strong>La</strong> pierre n’est pas à jeter à la col<strong>le</strong>ctivité mais àl’État qui apporte une fois de plus la preuve del’approximation avec laquel<strong>le</strong> il gère <strong>le</strong>s finances publiques. ■


P U B L I - I N F O R M A T I O NBAUDconstructeur demaisons ossature boisL’entreprise de Sombacour qui intervienten charpente, couverture-zinguerie, menuiseriese positionne aussi dans la construction bois.Diversification logique vers un créneau p<strong>le</strong>in d’avenir.L’entrepriseBaud vientd’achever larénovationde cettemaison àossature boisà Ouhansréaliséesur la basede cetteancienneferme.Plus qu’une transformation,c’est une véritab<strong>le</strong> métamorphose.Avec la charpente, <strong>le</strong>toit, <strong>le</strong>s portes etfenêtres, il ne manquaitfina<strong>le</strong>ment que<strong>le</strong>s murs au cataloguedes activités proposéespar Jean-Luc,Jacques et Gil<strong>le</strong>s Baud, <strong>le</strong>s troisfrères qui ont repris l’affaire familia<strong>le</strong>en 1981. “On a tout pour faire”,note Jean-Luc Baud. D’abordune solide expérience des métiersdu bois en lien avec <strong>le</strong> bâtiment.Ensuite la volonté d’être toujoursà la pointe des concepts <strong>le</strong>s plusperformants. Exemp<strong>le</strong> dans la fabricationdes fenêtres. L’entreprises’est orientée depuis 15 ans dans<strong>le</strong> bois-alu en s’associant avec lafirme italienne Uniform. “Toutesnos fenêtres sont réalisées en cadrealu-soudé. Il n’y a plus aucune coupedans <strong>le</strong>s ang<strong>le</strong>s. C’est plus étancheet plus propre sur <strong>le</strong> plan esthétique.Le produit répond aux normes CE.El<strong>le</strong>s seront obligatoires à partirde 2010 pour ceux qui souhaitentrépondre aux règ<strong>le</strong>sdes marchés publics et accéderaux crédits d’impôts.” Cevirage a été couronné l’an dernierpar <strong>le</strong> prix de la dynamiqueartisana<strong>le</strong> décerné par<strong>le</strong> Conseil général du Doubs. 600fenêtres sortent chaque année del’atelier de Sombacour équipé enjanvier 2008 d’un centre d’usinagedernier cri. “Cet outil permetd’optimiser <strong>le</strong>s gains de productivitéde 20% environ. Il apporte aussiune grande précision dans <strong>le</strong> travaild’exécution”, poursuit Jean-Luc.Les 3 frères ont éga<strong>le</strong>ment investidans un logiciel de conception.“On réalise sur ordinateur tout <strong>le</strong>plan de construction et de pose deséléments de charpente : solivage,Les différents élémentsassemblés à l’atelier sont posésen quelques jours sur <strong>le</strong> chantierà l’aide du camion-grue del’entreprise Baud.On atoutpourfaireToute la conception du plan deconstruction a été établie à partird’un logiciel qui permet parexemp<strong>le</strong> de visualiser à l’écrantoute l’ossature.fermes, panneaux de toiture,pannes…”, précise Ahmed responsab<strong>le</strong>de l’activité. Savoir-faire,moyens humains, techniques etmatériels étaient donc réunis pours’engager sans comp<strong>le</strong>xes dans lamaison à ossature bois. “Ce type deconstruction présente de nombreuxatouts et notamment en termed’isolation thermique. On peutintégrer dans <strong>le</strong>s panneauxaussi bien de la laine minéra<strong>le</strong>,que de la laine de roche,de la ouate de cellulose, ou dela laine de bois. C’est une affairede goût et de budget. Mêmechose pour <strong>le</strong> revêtement extérieur”,reprend Jean-Luc qui apprécie beaucoupcette modularité. Les 4 charpentierset <strong>le</strong>s 3 menuisiers del’entreprise ont suivi <strong>le</strong>s formationsadéquates. Le projet de constructionest établi de différentesmanières soit à partir des plansd’architecte ou en direct. “C’est possib<strong>le</strong>quand la surface habitab<strong>le</strong> nedépasse pas 169 m 2 . Dans ce caslà,on peut même se charger du dépôtde permis de construire”, signa<strong>le</strong>Ahmed. Fidè<strong>le</strong> à sa réputation dequalité, l’entreprise Baud utilisetoujours du bois massif traité classe2 et qui offre une résistance C24en langage d’initié. Le concept maisonossature bois vaut éga<strong>le</strong>mentpar sa rapidité d’exécution sur <strong>le</strong>terrain. Tous <strong>le</strong>s éléments étantassemblés à l’atelier, la pose proprementdit s’effectue en quelquesjours seu<strong>le</strong>ment. ■


24FRASNE - LEVIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009FOOTBALL<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Parlons recrutementau F.C. Sochaux-Montbéliard.Michaël Isabey, <strong>le</strong> chouchou du publicest parti. Idem pour Romain Pitau. Commentcomb<strong>le</strong>r ce déficit d’image ?A<strong>le</strong>xandre <strong>La</strong>combe : Nous n’avons passouhaité reconduire <strong>le</strong>urs contrats.Vous pensez que Isabey est l’image duF.C.S.M. (interrogatif). Il a passé onzeau club, il a été figure du club commel’est Mev, ou comme <strong>le</strong> sera Ryad (Boudebouz).Le club <strong>le</strong> respecte et il resteradans l’histoire du F.C.S.M. Àl’inverse, j’attends de rencontrer RomainPitau qui a eu des propos mensongerscontre <strong>le</strong> club.L.P.P. : Comment al<strong>le</strong>z-vous expliquer au public<strong>le</strong> départ annoncé de Mevlut Erding, l’attaquantvedette ?A.L. : C’est <strong>le</strong> sens de l’histoire. Sochauxest un club formateur et c’est pour celaqu’il est connu. Sochaux a une imagepositive à 53 % (sondage Ipsos réalisépar la Ligue de football). Ça faitNouvel<strong>le</strong>s du F.C. SochauxMickaël Isabeylâché par SochauxLe F.C. Sochaux-Montbéliard a sauvé de justessesa peau en Ligue 1. Le président A<strong>le</strong>xandre<strong>La</strong>combe se confie. Départ de Michaël Isabey, offred’abonnement pour <strong>le</strong>s Pontissaliens et relationavec <strong>le</strong> foot amateur sont passés au crib<strong>le</strong>.BANNANSplaisir. C’est aussi ce qui nous permetde passer <strong>le</strong>s crises financières. Que“Mev” ait envie de jouer à Lyon ou Marseil<strong>le</strong>ou Paris, c’est légitime.L.P.P. : Vos hommes se sont maintenus en L1lors de la dernière journée à Grenob<strong>le</strong>. Quel<strong>le</strong>ssont <strong>le</strong>s conséquences sportives et financièrespour <strong>le</strong> club ?A.L. : Ce sont des conséquences heureusescar on a vécu un quart de bonheurintense à Grenob<strong>le</strong>. Je n’étais paslors des victoires en Coupe de France,mais à en croire <strong>le</strong>s anciens, ce maintienétait au moins aussi fort. Ce futun moment de délivrance.L.P.P. : Malgré <strong>le</strong>s victoires au stade Bonal,vous avez obligation de reconquérir <strong>le</strong>s supporters.Quel argument al<strong>le</strong>z-vous utiliser ?Celui des victoires ?A.L. :Il est plus grave que cela. Nousavons perdu 1 100 spectateurs demoyenne l’année dernière (14 800),notamment en raison d’un hiver long.Rénovation du beffroiEn avril, <strong>le</strong>s gens ont enfin comprisque Sochaux en L1 était une chose quine se renouvelait pas aisément. Ils sesont dits : “Merde, ça peut arriver.” Unefois en L2, c’est dur de remonter.L.P.P. : Quel sera l’objectif sportif cette saison?A.L. : On ne sera pas dans <strong>le</strong> top 6, ilne faut pas se <strong>le</strong>urrer.L.P.P. : A votre arrivée en juil<strong>le</strong>t 2008, vousaviez annoncé l’objectif d’un top 10 pour 2009-2010. Vous confirmez.A.L. : Oui, je confirme un top 10 maisce sera compliqué.L.P.P. : Peut-on par<strong>le</strong>r d’objectif alors que <strong>le</strong>recrutement n’est pas fait ? Le retour de JérémieBréchet est annoncé. Est-ce vrai ?A.L. : Disons que c’est dans <strong>le</strong>s tuyaux.L’église orpheline de ses clochesMaria-Delphine et Loetitia ont quitté provisoirement <strong>le</strong> clocher de Bannans<strong>le</strong> temps de procéder à la rénovation du beffroi. Spectaculaire.Première à faire son apparition, Maria-Delphinemesure 1,37 m de diamètre pour un poids de 1,5 tonne.Quelques curieux étaientprésents mardi 10 juinen début d’après-mididevant l’entrée de l’égliseSaint-André de Bannans.Objet du rassemb<strong>le</strong>ment : ladescente des deux clochesqui seront déposées à l’aided’un treuil sur une voiture àfoin. <strong>La</strong>quel<strong>le</strong> aura d’ail<strong>le</strong>ursbesoin d’une petite séancede regonflage de pneus endéficit de pression sous <strong>le</strong>poids de ce vénérab<strong>le</strong> chargementqui avoisine <strong>le</strong>s 2,5tonnes.Les deux cloches ont été fabriquéesen 1867 dans l’atelierdu fondeur mortuacien François-JosephBournez. <strong>La</strong> plusimposante baptisée Maria-DelphineUnchargementqui avoisine2,5 tonnes.mesure 1,37 mde diamètre.El<strong>le</strong> avait étérefondue en1878 pour“échanger mavoix rauquecontre une voixplus puissanteet plus harmonieuse”commel’indiquel’inscriptionfigurant sur sasurface externe.Sa petite sœurqui répond au curieux prénomde Loetitia affiche quantà el<strong>le</strong> 1,07 m de diamètre pourun poids de 750 kg.L’une commel’autre ont plutôt bienvieilli contrairement au châssisqui <strong>le</strong>s supporte. “Lesvibrations répercutées par <strong>le</strong>beffroi faisaient tomber <strong>le</strong>séléments du bardage qui protègent<strong>le</strong> clocher. On a décidéd’en instal<strong>le</strong>r un nouveau”,explique Claude Dussouil<strong>le</strong>z,<strong>le</strong> maire.Coût de l’opération :20 000 euros avec l’espoird’une subvention de 25 % del’État. Les travaux sont réaliséspar une société du Maine-et-Loirespécialisée dansce type de chantier qui dureraen l’occurrence deuxsemaines. D’ici là, <strong>le</strong>s clochesseront stockées dans un bâtimentcommunal <strong>le</strong> temps deprocéder à un petit nettoyage.El<strong>le</strong>s seront aussi exposéesà la vue de la populationinvitée à évaluer <strong>le</strong> poidsexact de Maria-Delphine etLoetitia. Les gagnants de cettetombola insolite recevrontune réplique de chaque clochecommandée par la communeà la fonderie Obertino de<strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie.“On voulait marquerl’événement”, justifie <strong>le</strong> maire.■L.P.P. : Le prix des places va-t-il augmenter ?A.L. :Il va légèrement augmenter à deuxréserves puisque nous augmentons <strong>le</strong>nombre de places en populaires avec800 en plus (<strong>le</strong>s moins chères). Noussommes condamnés à augmenter maisnous maintenons pour nos abonnés <strong>le</strong>prix en réabonnement. Notre moyenneest la plus basse (12,90 euros) avecun stade des plus récents. À Grenob<strong>le</strong>,c’est 21 euros… Vous vou<strong>le</strong>z voir unmatch de National à Besançon : c’est10 euros.L.P.P. :Vous lancez un tarif spécifique pour <strong>le</strong>ssupporters habitant à plus de 70 km. Parlonsen.A.L. : Tout supporter habitant à plusSEPTFONTAINEA<strong>le</strong>xandre <strong>La</strong>combe,président du F.C.Sochaux,a succédé l’annéedernière aucharismatiqueJean-Claude P<strong>le</strong>ssis.À Bonal, l’anciendirecteur des ventesFrance de Peugeots’est fait une place.de 70 kilomètres aura un prix spécifique,une place de parking réservéepour un minimum trois personnes.C’est 10% de remise pour un abonnement.Il y a aussi l’abonnement “clubde foot”, un abonnement “senior”, unabonnement parrainage. (site :www.fcsochaux.fr). ■Propos recueillis par E.Ch.À partir de 16 ansMontée d’adrénalineau Paintball de l’EnclosLe circuit de l’Enclos à Septfontaine diversifieson panel d’activités en aménageant un terrainspécifiquement dédié à la pratique du paintball.Un certain mystère entoure encore l’origine de ce jeu. <strong>La</strong> légendeprétend qu’el<strong>le</strong> s’inspire d’une technique des fermiers australiensqui utilisaient des pisto<strong>le</strong>ts à air comprimé tirant des bil<strong>le</strong>s depeinture pour marquer <strong>le</strong> bétail. Les premiers tournois remontent audébut des années quatre-vingt. <strong>La</strong> discipline se développe d’abord auxÉtats-Unis et en Australie avant de débarquer en France vers 1990par <strong>le</strong> biais de boutiques, séminaires et jeux de rô<strong>le</strong>s. <strong>La</strong> FédérationFrançaise de Paintball sportif s’est ensuite constituée en 1996.Les compétitions mobilisent quelques clubs dans <strong>le</strong> Doubs dont un àPontarlier. <strong>La</strong> pratique ludique suscite aussi de la demande. D’où lacréation au printemps 2008 de ce terrain de paintball au circuit del’Enclos. Sur <strong>le</strong> site de karting géré depuis neuf ans par Mickaël Girardet.“On souhaitait développer d’autres activités”, indique Sophie,l’animatrice chargée d’animer et d’encadrer <strong>le</strong>s séances.<strong>La</strong> règ<strong>le</strong> du jeu est assez simp<strong>le</strong>. Deux équipes s’affrontent sur un terrainde 700 m 2 équipé de bases et de différents modu<strong>le</strong>s destinés à seprotéger des tirs ennemis. Le but final étant d’éliminer l’équipe adverse.Le paintball de l’Enclos est accessib<strong>le</strong> à partir de 16 ans. QuelquesEnterrerune vie degarçon.règ<strong>le</strong>s de sécurité s’imposent : port du casque obligatoire,pas de tir à bout portant, respect des consignes de l’encadrant.Tout <strong>le</strong> matériel est fourni sur place. “Au départ, <strong>le</strong>s gensont plutôt tendance à mitrail<strong>le</strong>r sans trop chercher à sedéplacer. C’est classique. Une fois passé ce cap, on <strong>le</strong>s inciteà déployer une tactique de progression plus constructive.Le jeu n’en devient que plus intéressant.” Les parties durent de 1 h 30à 3 heures selon la formu<strong>le</strong> choisie.Après un an de fonctionnement, l’activité se porte plutôt bien, attiredes comités d’entreprises, des groupes d’étudiants. C’est un support dedéfou<strong>le</strong>ment très apprécié pour enterrer une vie de garçon. Sans êtreun vecteur prioritaire du développement touristique, <strong>le</strong> paintball del’Enclos élargit néanmoins l’offre d’activités ludiques sur <strong>le</strong> Haut-Doubs.Aucun créneau n’est pas négligé dans ce domaine. ■Dupaintballdans <strong>le</strong>Haut-Doubs,c’estpossib<strong>le</strong> aucircuit del’Enclos.


FRASNE - LEVIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 200925FORÊTSuite à l’assemblée généra<strong>le</strong>A<strong>le</strong>rte aux dégâtsde gibier en forêt privéeLe syndicat régional des propriétaires producteurs forestiers dénoncel’impact de la faune sauvage à l’origine de dégâts parfois importants.Il a beaucoup été question dechasse lors de l’assembléegénéra<strong>le</strong> du syndicat des propriétairesproducteurs forestiersqui s’est tenue à Mignovillard<strong>le</strong> 12 juin dernier. Si <strong>le</strong>ssoucis diffèrent d’un départementà l’autre, la question defond s’articu<strong>le</strong> toujours autourd’une densité de gibier trop é<strong>le</strong>véeque <strong>le</strong>s plans de chasse neparviennent plus à régu<strong>le</strong>r.En Haute-Saône, <strong>le</strong> syndicat acontesté en justice l’arrêté préfectoralqui ne délivre pas assezde jours d’ouverture dans <strong>le</strong>schasses privées. “Le tribunaladministratif a admis que <strong>le</strong>schoses n’étaient pas dans <strong>le</strong>srèg<strong>le</strong>s tout en rejetant l’actiondu syndicat sous prétexte quecela ne fait pas partie de sesattributions. On a fait appel dela décision au tribunal de Nancydans l’espoir d’obtenir unejurisprudence”, explique Jean-François Joriot, <strong>le</strong> nouveau présidentdu syndicat régional quisuccède à Jean-Claude Rognon.S’il n’y a pas d’action judiciai-Les problèmes avec <strong>le</strong> gibier ont animé <strong>le</strong> débat lors del’assemblée généra<strong>le</strong> du syndicat régional despropriétaires producteurs forestiers.re engagée dans <strong>le</strong> Doubs et <strong>le</strong>Jura, <strong>le</strong>s propriétaires se plaignentéga<strong>le</strong>ment des dégâts causésnotamment par <strong>le</strong> chevreui<strong>le</strong>t <strong>le</strong> chamois. “On n’a rien contre<strong>le</strong>s chasseurs. Ce qui nous dérange,ce sont <strong>le</strong>s fortes concentrationsde ces espèces. L’une commel’autre se réga<strong>le</strong> par exemp<strong>le</strong>des bourgeons terminaux dessapins pectinés. Les dégâts sontsouvent localisés mais très conséquents.Ils compromettent lacroissance des jeunes arbres quine verront jamaisÀl’encontrede lagestiondurab<strong>le</strong>.<strong>le</strong> jour.”Les propriétairespeuvent bénéficierd’indemnisations.Un pis-al<strong>le</strong>r quine compenserajamais <strong>le</strong> préjudicesubi. “Les forestiersrecherchentavant tout développerdes beauxpeup<strong>le</strong>ments.Quand <strong>le</strong> gibierdévore tous nosarbres en revenus,on ne répond plusaux critères duprogramme européendes forêts certifiées.Cela va àl’encontre de lagestion durab<strong>le</strong>des ressourcesnaturel<strong>le</strong>s.” Jusqu’àprésent, <strong>le</strong>spropriétaires privésavaient bien du mal à se faireentendre des organismes encharge de la gestion des plansde chasse à savoir la Fédérationet la Direction Départementa<strong>le</strong>de l’Équipement etl’Agriculture. “On estime que <strong>le</strong>splans de chasse conçus initia<strong>le</strong>mentpour favoriser <strong>le</strong>s développementsdes populations nesont plus adaptés au contextequi a beaucoup évolué. On aenfin peut être écouté sur cepoint”, apprécie Jean-FrançoisJoriot.L’autre grande crainte concernel’arrivée du cerf sur <strong>le</strong>s massifsdu Haut-Jura et du Haut-Doubs. Le grand ruminants’attaque aux arbres déjà sé<strong>le</strong>ctionnésdont il grignote l’écorceà hauteur d’homme. Il applique<strong>le</strong> même traitement aux feuilluscomme aux résineux. Fauted’une régulation appropriée enforêt de chaux, l’O.N.F. a sollicitéun plan de chasse draconienqui prévoyait d’abattre unecentaine d’individus. On imagine<strong>le</strong>s réactions des chasseurs.“Sur <strong>le</strong> cerf, la position du syndicatest très claire. Il est bienoù il est mais on n’en veut pasail<strong>le</strong>urs, même si ça ne correspondpeut-être pas aux attentesdes chasseurs qui seraient sansdoute ravis de pouvoir tirer untel gibier à domici<strong>le</strong>. On saittous ce qui s’est passé avec <strong>le</strong>ssangliers et <strong>le</strong>s dégâts qu’ils causentmaintenant aux cultures.” ■- RC : B 381 988 237Sur <strong>le</strong>s artic<strong>le</strong>s de décoration et meub<strong>le</strong>ssignalés par étiquettes spécia<strong>le</strong>s.CHÂTEAUFARINE - BesançonTél. 03 81 52 13 53Ouvert <strong>le</strong> lundi de 14h à 19h - du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 19h et <strong>le</strong> samedi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 19hEN BREFÉditionSix nouveautés sorties finmai aux éditions “<strong>La</strong>cabane sur <strong>le</strong> chien”,basées à la Chapel<strong>le</strong>-Mijoux. À découvrir surwww.lacabanesur<strong>le</strong>chien.com.OrguePlusieurs concertsorganisés cet été parl’association “Les amis del’orgue de l’église Saint-Bénigne” à Pontarlier : <strong>le</strong>21 juil<strong>le</strong>t (chœur bulgare),<strong>le</strong> 30 juil<strong>le</strong>t (“Theeuropean festivalorchestra”), <strong>le</strong> 13 août(Samuel Liégeon) et <strong>le</strong>20 août (chœur desCosaques de l’Oural).Renseignements au03 81 46 48 33.Haute Foire<strong>La</strong> prochaine Haute Foiregastronomique aura lieudu 10 au 14 septembreprochain. Invitéd’honneur :la vil<strong>le</strong> suissed’Yverdon.AthlétismeLinda Marguet (clubD.S.A.) honorera sapremière sé<strong>le</strong>ction Seniorsur 800 m lors des JeuxMéditerranéens de Pescara(Italie). <strong>La</strong> protégée deGérard Louis sera dansl’équipe de France du30 juin au 3 juil<strong>le</strong>t et ferases premières armes dansce championnat. Un pasde plus de réalisé pourLinda.


A BESANCONGRANDEBRADERIEd’ÉtéPLUS DE 500COMMERCANTSde 9h à 19hDANS LES RUESDU CENTRE-VILLE !Commerce en fêteà BattantBrocanteSquare Saint-Amour03 04vendredijuil<strong>le</strong>tetsamedijuil<strong>le</strong>tParkings conseillés :Mairie ● Marché Beaux-Arts ● Isenbart● Cusenier ● Saint-Paul ● Chamars ● Battant26ARMÉEVALDAHON - VERCELEn terme militaire, ce n’estpas une invasion. Justeun redéploiement réalisédans <strong>le</strong> cadre du Livre blancsur la Défense et la sécuriténationa<strong>le</strong>. D’ici à la fin de l’été,<strong>le</strong> camp militaire du ValdahonDe Strasbourg<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009Du renfort à ValdahonLe camp de Valdahon va accueillir unecentaine de militaires venus du régiment du génied’Illkirch en Alsace. Leur arrivée est prévue début 2010.Valdahon va accueillir en 2010une centaine de nouveaux militaires.va en effet accueillir 130 nouveauxmilitaires venus du 1 errégiment du génie d’Illkirch-Graffenstaden situé non loinde Strasbourg. Une partie deces nouveaux militaires estdéjà venue reconnaître <strong>le</strong>s lieux.PORTES DU HAUT-DOUBSMarie-Guite Dufay n’est pas venue <strong>le</strong>smains vides à Vercel. <strong>La</strong> présidente deRégion a apporté avec el<strong>le</strong> une enveloppede 800 000 euros dans <strong>le</strong> cadre de la signaturedes contrats de Pays. Celui du “Pays desportes du Haut-Doubs” présidé par Bernard Canteneuren profite donc et va pouvoir concrétisercertains projets notamment celui de la remise àflot du parc de Consolation-Maisonnettes, situédans la vallée du Dessoubre. Au total, ce sont140 projets qui sont soutenus par la Région àtravers <strong>le</strong>s 13 premiers contrats de Pays signés.Budget alloué : 15,5 millions d’euros. “L’intérêt“Pour <strong>le</strong> moment, il est un peutrop tôt pour définir <strong>le</strong> nombreexact d’hommes qui partirontau Valdahon, explique <strong>le</strong> colonelBoutto, du Régimentd’Illkirch. Disons qu’ils serontune centaine.”Même s’ils sont de carrière, <strong>le</strong>smilitaires ont des desiderataet <strong>le</strong> colonel doit “prendre encompte <strong>le</strong>s problèmes personnelset familiaux,<strong>le</strong>s non-renou-Pvel<strong>le</strong>ments de contrat… Il faudraattendre janvier 2010 pourconnaître <strong>le</strong> nombre exact” ajoute-t-il.Les hommes qui rejoindront<strong>le</strong> Doubs font tous partiede la compagnie de combatdu génie, avec une spécialisationdans <strong>le</strong> déminage. <strong>La</strong> mairiede Valdahon a notammentorganisé une visite de ses établissementsscolaires pour <strong>le</strong>sfuturs nouveaux venus.Cette nouvel<strong>le</strong> ne peut évidemmentque satisfaire <strong>le</strong> mairede Valdahon Léon Bessot.Après la venue du ministre dela Défense Hervé Morin - venutester <strong>le</strong> nouveau véhicu<strong>le</strong> blindéde l’infanterie -, c’est la preuveque l’État-major compte encoresur <strong>le</strong> camp. ■E.Ch.SignatureDe l’argent et des projets<strong>La</strong> Région apporte son soutien financier dans la réalisationde projets dans <strong>le</strong> cadre des “contrats de Pays”.L’aménagement du parc de Consolation est prévu.du travail avec <strong>le</strong>s Pays est <strong>le</strong> lien qu’il crée entrela Région et <strong>le</strong>s territoires de façon décloisonnée”explique Joseph Parrenin, vice-président en chargede l’Aménagement du territoire.Pour renforcer l’attractivité du Haut-Doubs, unnouveau parc d’activités sera aménagé, de 2009à 2011, sur <strong>le</strong> secteur de Pontarlier-Granges-Narboz.Le Pays Horloger va de son côté privilégier<strong>le</strong>s relations intergénérationnel<strong>le</strong>s avec la créationd’un pô<strong>le</strong> famil<strong>le</strong>, qui regroupera, à Maîche,une structure multi-accueil petite enfance, uncentre d’animation et <strong>le</strong> foyer des anciens. ■E.Ch.www.besancon.frwww.commercants-besancon.com<strong>La</strong>présidentede RégionMarie-GuiteDufay a signé<strong>le</strong> contrat depays avec <strong>le</strong>Pays desportes duHaut-Doubs.


28 ÉCONOMIE<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009CHIFFRESLe Comité Départemental du Tourisme(C.D.T.) vient de dévoi<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s chiffres dutourisme dans notre département. Letourisme dans <strong>le</strong> Doubs, ce sont 2 000 entreprisespour 66 000 emplois. “Et <strong>le</strong>s emploisliés au tourisme ne sont pas délocalisab<strong>le</strong>s”aime à rappe<strong>le</strong>r Vincent Fuster, <strong>le</strong> présidentdu C.D.T. 25. À l’heure où l’industrie donnedes signes de faib<strong>le</strong>sse, on considère commeune petite consolation de savoir que <strong>le</strong> tourismereprésente tout de même 4,1 % del’emploi salarié de notre département. “C’estplus que l’agriculture (3 %) et à peine moinsque la construction (6 %).”Au total, la manne touristique dans <strong>le</strong> Doubsreprésente la coquette somme de 278 millionsd’euros de chiffre d’affaires, soit 2,3 %du P.I.B. départemental. Ces rentrées serépartissent ainsi : 36 % l’hiver et 64 % l’été.25 000 lits marchands2 millions de touristespar an dans <strong>le</strong> DoubsLe comité départemental de tourisme du Doubs a publié<strong>le</strong>s derniers chiffres de la fréquentation touristique. Le tourismepèse 278 millions d’euros par an dans notre département.90 000 lits touristiques ont été recensés dans<strong>le</strong> Doubs (25 000 lits marchands, <strong>le</strong> resteétant des résidences secondaires). “En 2008,nous avons accueilli 2 millions de touristes,soit 7,3 millions de nuitées. Cela représente<strong>le</strong> poids d’une vil<strong>le</strong> de 20 000 habitants enplus” ajoute M. Fuster.Les premiers visiteurs de notre départementsont <strong>le</strong>s habitants d’Î<strong>le</strong>-de-France, suivisdes… Franc-Comtois eux-mêmes, puis desLorrains, des Rhône-Alpins et des gens dunord. <strong>La</strong> clientè<strong>le</strong> étrangère (suisse, al<strong>le</strong>mande,hollandaise, belge) représente 10 %des visiteurs. <strong>La</strong> tendance pour cet été 2009,c’est “de plus en plus de réservations à la dernièreminute. Cette tendance généra<strong>le</strong> estaccentuée par la crise” estime Philippe Lebug<strong>le</strong>,<strong>le</strong> directeur du C.D.T. ■J.-F.H.Les chiffres du tourismedans <strong>le</strong> DoubsLʼhébergement touristique :- 136 hôtels et résidences hôtelières.- 45 campings.- 66 gîtes dʼétape et de séjour.- 7 villages vacances.- 13 centre de vacances.- 1 centre international de séjour.- 1 auberge de jeunesse.- 1 maison familia<strong>le</strong>.- 94 structures chambres dʼhôtes.- 486 meublés de tourisme labellisés.Les campings dans <strong>le</strong> Doubs45 campings pour 3 181 emplacementset 10 215 lits. Dans <strong>le</strong>s campings du département,<strong>le</strong>s étrangers représentent 68 %des nuitées. Leur durée moyenne de séjourest de 4 jours, légèrement supérieure àcel<strong>le</strong>s des Français. 263 713 nuitées ontété enregistrées en 2008. Depuis quelquesannées, la fréquentation des campingsse tasse. On est loin des chiffres 2003,année de canicu<strong>le</strong> où <strong>le</strong>s campings duDoubs avaient enregistré plus de 400 000nuitées.Les sites <strong>le</strong>s plus visités du DoubsSiteNombre devisiteurs en 2008Citadel<strong>le</strong> de Besançon 262 851Dino Zoo-Gouffre de Poudrey 138 240Saline dʼArc-et-Senans 105 032Musée de lʼAventure Peugeot 70 439Musée des beaux-arts de Besançon 65 260Château de Joux 55 643Musée de la Résistance Besançon 55 115Parc polaire Chaux-Neuve 39 642Pavillon des sciences Montbéliard 36 278Musée des maisons comtoises Nancray 35 896Musée du temps Besançon 35 712Parc <strong>le</strong>s Campaines à Accolans 33 000Maison de la Réserve <strong>La</strong>bergement 23 835Château de Montbéliard 23 648Taillanderie Nans-sous-Sainte-Anne 17 131Musée de lʼhorlogerie Morteau 16 200Le ConiʼFer des Hôpitaux-Neufs 15 084Grotte de la Glacière Chaux-lès-Passavant 14 500Musée de Pontarlier 14 426Val de Consolation 9 407Château de Belvoir 8 534Abbaye de Montbenoît 8 200Horloge astronomique de Besançon 7 153Écomusée Michaud Chapel<strong>le</strong>-des-Bois 6 928Arts et traditions GrandʼCombe-Chate<strong>le</strong>u 6 191Source C.D.T.L’activité hôtelière en 2008 :<strong>La</strong>fréquentationdescampingsse tasse.Arrivées Nuitées Durée moyennede séjour (en jour)Clientè<strong>le</strong> française 562 030 862 440 1,53Clientè<strong>le</strong> étrangère 85 300 139 850 1,64<strong>La</strong> clientè<strong>le</strong> étrangère représente 13,8 % des nuitées dans <strong>le</strong> Doubs en 2008.En moyenne, on reste donc moins de deux jours dans notre département !-30% *sur <strong>le</strong>s lames deterrasse en bois*signalées en magasin et en stockLe m4 2€ 997 € 909 € 90Le sacSOL PVC5 ANSGARANTIEAgrafeusecloueusemanuel<strong>le</strong>Leroy MerlinAgrafes jusqu’à14 mm<strong>La</strong> pièce9 € 90Du 24 juin au 17 août 2009Le pot de 6 L29 € 90Crème peinture RIPOLINMat 5 L+1 L gratuit57 €INCROYABLE !15kg1ER PRIXSOL STRATIFIÉvendu en botte de2,73m 2 soit la botte à10,07 euros. 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<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009LA PAGE DU FRONTALIER 29NEUCHÂTELRechercheDes î<strong>le</strong>s solairesrévolutionnairesLes chercheurs du centre suisse d’é<strong>le</strong>ctronique et de microtechnique(C.S.E.M.) de Neuchâtel travail<strong>le</strong>nt depuis plusieurs années sur ce projetd’î<strong>le</strong>s solaires qui vise à produire de l’énergie solaire à très faib<strong>le</strong> coût.Le premier prototype esten cours de réalisationdans <strong>le</strong> désert des ÉmiratsArabes Unis. Cettecentra<strong>le</strong> énergétique de 100mètres de diamètre flotte àl’intérieur d’un canal entouré depipelines. “El<strong>le</strong> sera recouverted’une enveloppe plastique souslaquel<strong>le</strong> on injectera de l’air ensurpression pour assurer la flottaisonde l’ensemb<strong>le</strong>. On instal<strong>le</strong>raensuite à la surface des panneauxthermo-solairesqui serviront àThomasHinderling,<strong>le</strong> directeurdu C.S.E.M.deNeuchâtel,est à l’originede ce conceptrévolutionnaired’î<strong>le</strong> solaire.convertir lacha<strong>le</strong>ur duso<strong>le</strong>il en énergie”,expliqueThomas Hinderling,<strong>le</strong>directeur duC.S.E.M. deNeuchâtel.Ce projet est <strong>le</strong>sien. Il y travail<strong>le</strong>depuisplusieursannées.<strong>La</strong>finalité est de produire del’énergie solaire bon marché ens’appuyant sur des innovationstechniques. Le concept d’î<strong>le</strong> solaireoffre un rendement largementsupérieur aux centra<strong>le</strong>s fixes.“On peut mettre deux fois plusde capteurs au m 2 . Ce n’est pas<strong>le</strong>s capteurs qui suivent <strong>le</strong> mouvementdu so<strong>le</strong>il mais l’î<strong>le</strong> toutentière. On a donc un seul mécanismede rotation. C’est moinscher et beaucoup plus fiab<strong>le</strong>.”Le projet a séduit <strong>le</strong>s princes desÉmirats Arabes Unis à larecherche de solutions pouvantpallier <strong>le</strong>s gisements pétroliersdont <strong>le</strong>s réserves commencentà s’amenuiser.Le so<strong>le</strong>il se montreparticulièrement généreux sousLe prototypeen cours deconstructiondansl’Émiratde Ras-al-Khaimahdevrait êtreopérationneld’ici la finde l’année.ces latitudes. “On a créé l’an dernierla société Nolaris qui sertde structure commercia<strong>le</strong> au développementdu concept.” Le prototypeconstruit dans l’Émiratde Ras-al-Khaimah mobilise éga<strong>le</strong>mentune équipe du C.S.E.M.sur place. Les travaux vont bontrain. “Les résultats préliminairessont excel<strong>le</strong>nts mais tous<strong>le</strong>s problèmes techniques ne sontpas encore réglés. Il y a toujoursun facteur d’incertitude dans cetype de projet de haute innovation.”Thomas Hinderling espèreque l’opération soit finaliséeau plus tard d’ici la fin de l’année.Il privilégie l’utilisation de panneauxthermo-solaires plutôtque photovoltaïques. Les premiersconvertissent la cha<strong>le</strong>urdu so<strong>le</strong>il en é<strong>le</strong>ctricité en transformantde l’eau en vapeur àtrès haute température. “Avecce procédé, on peut faci<strong>le</strong>mentdélocaliser la production despanneaux sur place. Cela contribueaussi au développement del’économie loca<strong>le</strong>.”Le projet intéresse <strong>le</strong>s pays duGolfe.Ces clients potentiels observentpour l’instant l’évolution duprototype avant de s’engager. Sil’expérience s’avère concluante,d’autres î<strong>le</strong>s solaires seront réalisées.El<strong>le</strong>s pourraient mesurerjusqu’à 3 km de diamètre et produirechacune presque autantd’é<strong>le</strong>ctricité que la plus grandecentra<strong>le</strong> nucléaire suisse. ■


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009LA PAGE DU FRONTALIER 31Assurance santé STRASBOURGEOISEDevis en lignewww.frontalier.infoEMPLOIÀquel salaire un candidat à l’emploipeut-il prétendre ? Quel<strong>le</strong> rémunérationun patron doit octroyerà un collaborateur en fonction du postequ’il occupe ? C’est à ces deux questionsque <strong>le</strong> service de l’emploi du cantonde Neuchâtel a voulu répondre enmettant en ligne, sur son site Internet(www.ne.ch), un “calculateur desalaire”. L’outil estUn site Internet suisseEt vous, combien gagnez-vous ?Grâce au calculateur de salaire, <strong>le</strong> service de l’emploi du canton de Neuchâteldonne la possibilité à ceux qui <strong>le</strong> souhaitent de savoir à quel<strong>le</strong> rémunérationils peuvent prétendre en fonction de la profession qu’ils exercent.“Donneraccès àl’information.”opérationnel depuis<strong>le</strong> mois de mars. Pourobtenir un résultat, ilfaut tout d’abord définirson profil professionnel.Pour cela,l’internaute doitrépondre à un questionnairequi n’est pasnominatif dans <strong>le</strong>quelil précise <strong>le</strong> secteur pour <strong>le</strong>quel il travail<strong>le</strong>ou souhaite travail<strong>le</strong>r (horlogerie,construction, commerce, transports,conseil juridique…). Il fautpréciser ensuite son année de naissance,son ancienneté, <strong>le</strong> nombred’heures travaillées, sa formation ouencore son niveau de qualification.Chacune des rubriques est clairementidentifiée et offre au visiteur un panelde réponses suffisamment large pourqu’il affine au mieux sa demande.Une fois ces renseignements enregistrés,en un simp<strong>le</strong> clic, <strong>le</strong> salaire brutmensuel (en francs suisses évidemment)s’affiche à l’écran. “Il s’agit d’uneestimation” prévient <strong>le</strong> service del’emploi du canton de Neuchâtel. Maiscette évaluation permet à l’internautede situer <strong>le</strong> niveau de rémunérationde la profession dans laquel<strong>le</strong> ils’investit. Par exemp<strong>le</strong>, pour un cadremoyen de l’horlogerie, titulaire d’unemaîtrise ou d’une formation professionnel<strong>le</strong>supérieure, qui travail<strong>le</strong>40 heures par semaine dans une unitéde fabrication, 25 % des salariés dela branche qui correspondent à sonprofil perçoivent un salaire brut mensuelinférieur à 9 540 francs suisses.En revanche, 25 % des salariés sontrémunérés à hauteur d’un montantsupérieur 10 830 francs suisses, alorsque 50 autres pour-cent se voientoctroyer un revenu qui tourne autourde 10 420 francs suisses. “Notre butavec ce calculateur de salaire est dedonner accès à l’information aux travail<strong>le</strong>urset aux employeurs pour qued’un côté ils aient une idée du salairequ’ils peuvent demander et de l’autredu salaire qu’ils peuvent verser” expliqueSylvain Babey, chef du service. Pour yparvenir, une multitude de donnéesstatistiques ont été répertoriées, analysées,et harmonisées.En Suisse, plusieurs cantons utilisentcet outil. Mais à la différence des autres,celui-ci est <strong>le</strong> seul à proposer en plusun lien vers <strong>le</strong>s conventions col<strong>le</strong>ctivesdes professions qui en ont une. Le caséchéant, <strong>le</strong> candidat à l’emploi ou <strong>le</strong>salarié peut donc élargir encore sonfaisceau de renseignements.Le servicede l’emploiestime que1 000internautespar moiss’intéressent aucalculateurde salaire.Le calculateur de salaire est régulièrementutilisé depuis sa mise en ligne.Le service de l’emploi ne dispose pasà ce jour de statistiques précises maisseu<strong>le</strong>ment d’estimations. 5 000 internautesse seraient connectés <strong>le</strong> moisqui a suivi sa mise en service. Depuis,la fréquentation semb<strong>le</strong> stabilisée à1 000 visiteurs par mois. Les résultatssont en cours d’étude afin de déterminerqu’el<strong>le</strong> est part de Français (frontaliersou qui projettent de <strong>le</strong> devenir)qui utilisent <strong>le</strong> site. ■T.C.


32 LA PAGE DU FRONTALIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009INITIATIVEPod109 a ouvert unrestaurant low-cost à <strong>La</strong> Chauxde-Fonds.Dans un cadre soigné,el<strong>le</strong> propose son menu pour L’Association7 francs. “Une bonne recette en périodede crise”, explique Jean-Paul Duchemin,président de l’Association. Seu<strong>le</strong>publicité, un panneau à l’entrée indiquequ’on y dîne “à petit prix” - 7 fr. l’assietteplus une salade - entre 13 h 30 et14 heures en semaine.Le low-cost dans l’assiette suisseManger pour 7 francsUn restaurant low-cost vient d’ouvrir à <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds. Ou comment bien manger sans se ruiner.C’est <strong>le</strong> second restaurant de type socialà <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds, dans l’immeub<strong>le</strong>de l’Institut culturel musulman. Il sertune assiette hallal à midi, en semainepour l’instant. Est-ce un restaurantsocial ? “Pas à proprement par<strong>le</strong>r, maisnous nous sommes dit qu’un tel endroitcorrespondait à un réel besoin”, répondJean-Paul Duchemin. L’idée, il l’a enparticulier développée avec sa vice-présidenteNadia Karmuss, à la tête deMangerpour pascher, c’esttendance.l’Association de femmes musulmanesde Suisse et de l’Institut culturel musulman,propriétaire de l’immeub<strong>le</strong>.Ce restaurant n’est pour autant pasmusulman : “Il est géré de manière autonomeet sa vocation est de servir desrepas à tout <strong>le</strong> monde”, répond <strong>le</strong> président.Le créneau, ce sont <strong>le</strong>s employés,ouvriers, étudiants et famil<strong>le</strong>s pour quiun repas au restaurant coûte cher, àmoins d’un sandwich avalé sur <strong>le</strong> pouce.Nadia Karmuss précise tout de mêmequ’on n’y servira ni porc, ni alcool. Enclair, la cuisine est “hallal”, <strong>le</strong>s alimentspermis par l’islam. Ce lieu est fermé <strong>le</strong>soir. ■CRISE7 % en avril<strong>La</strong> Chaux-de-Fondslance son plan de relance<strong>La</strong> cité horlogère réagit tant bien que mal aux mauvaischiffres de l’emploi. C’est dans <strong>le</strong>s montagnes neuchâteloisesque <strong>le</strong> chômage a <strong>le</strong> plus progressé en Suisse.<strong>La</strong> cité horlogère est touchéede p<strong>le</strong>in fouet par <strong>le</strong> ra<strong>le</strong>ntissementéconomique. Sesélus ont pris des mesuresd’urgence destinées à “ra<strong>le</strong>ntir,dans <strong>le</strong>s limites de ses possibilités,la dégradation de l’emploi etpour atténuer ses conséquences<strong>le</strong>s plus graves.” Il s’agit pourl’essentiel de mesures financières,de programmes de stages pourapprentis terminant <strong>le</strong>ur formationau sein de l’administration,d’engagements immédiats dedépenses prévues à terme et durenforcement temporaire de cinqservices de l’administration.Voyant la rapide détérioration dela situation conjoncturel<strong>le</strong>, <strong>le</strong>Conseil communal avait constituéun fonds anticyclique de 9 millionsde francs fin 2008.<strong>La</strong> détérioration de l’emploi toucheprincipa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> secteur industriel.À <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds, <strong>le</strong>taux de chômage est passé de 4 %en septembre 2008 à 7 % enavril 2009. <strong>La</strong> dégradation del’emploi chaux-de-fonnier a étéextrêmement rapide. Au1 er octobre 2008, <strong>le</strong> nombred’emplois enregistrés par la Vil<strong>le</strong>de <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds avaitatteint <strong>le</strong>s 23 653, nombre <strong>le</strong> plusé<strong>le</strong>vé depuis 1969. Il était en progressionde 1 061 par rapport àla même période en 2007 (en 2007,la progression était de 938 emplois,et en 2006 de 957, toujours parrapport à l’année précédente). <strong>La</strong>progression des emplois à <strong>La</strong>Chaux-de-Fonds en 2007-2008peut être comparée au total de2 300 emplois créés dans <strong>le</strong> cantondurant la même période, cequi représentait pour la seu<strong>le</strong> vil<strong>le</strong><strong>le</strong> 46,1 % de tous <strong>le</strong>s emploiscréés.On notera principa<strong>le</strong>ment que <strong>le</strong>secteur secondaire représentait46,45 % des emplois et que <strong>le</strong>s10 796 emplois occupés par <strong>le</strong>spendulaires se répartissaient géographiquementde la manière suivante: 5 447 étaient occupés pardes habitants du canton de Neuchâtel,1 296 par des habitantsdes Franches-Montagnes et duVallon de Saint-Imier et 4 053par des habitants frontaliers.Après cette année 2008 record,la tendance s’est brusquementinversée si bien que <strong>La</strong> Chauxde-Fondscompte parmi <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>ssuisses <strong>le</strong>s plus touchées par larécession. ■


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34 LA PAGE DE L’ARTISAN<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009LABERGEMENT-SAINTE-MARIEde la remise en cause asonné pour cet ancien commercialqui a exercé dans plusieurs L’heuredomaines comme celui de l’optique oude la grande distribution. “On raisonneforcément différemment quand onse retrouve au chômage. Personnel<strong>le</strong>ment,j’avais envie de me sentir uti<strong>le</strong>,de m’engager dans une activité quigénérait du lien social” indique EmmanuelChauvin.Un rapide état des lieux de l’offre deservices à domici<strong>le</strong> sur son secteur <strong>le</strong>conforte dans ses projets. C’est parfoisune vraie galère pour trouver une nounouquand on habite sur la bande frontalière.Même chose dans <strong>le</strong>s petits travauxde bricolage, <strong>le</strong> ménage, l’assistanceinformatique… Face à ces manques,Emmanuel Chauvin décide de monterla société “Services-a-domici<strong>le</strong>.com”.Le but étant de proposer une gammede services adaptée aux attentes de lapopulation sur <strong>le</strong>s cantons de Moutheet Pontarlier.Le domaine d’intervention est volontairementlimité. “<strong>La</strong> proximité permetd’intervenir rapidement chez lapersonne. El<strong>le</strong> facilite aussi <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>de la prestation fournie.” <strong>La</strong> qualitédu service est encore loin d’être uniformed’une structure à l’autre. C’est<strong>le</strong> travers de tout nouveau marché quine fait pas encore l’objet d’un cadrelégislatif et rég<strong>le</strong>mentaire précis. Emmanuela entrepris <strong>le</strong>s démarches en vued’obtenir l’agrément simp<strong>le</strong> accordépar la direction départementa<strong>le</strong>du travail. “Onpeut intervenir partoutsauf vis-à-vis d’un publicdit fragi<strong>le</strong> comme <strong>le</strong>senfants en bas âge, <strong>le</strong>spersonnes handicapéesou qui nécessitent dessoins médicaux. Avec cetagrément simp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> clientbénéficie éga<strong>le</strong>ment ducrédit d’impôt. C’est ungage de sérieux et unargument économique.”Services-a-domici<strong>le</strong>.comCantons de Mouthe et PontarlierReconversion dans<strong>le</strong> service à domici<strong>le</strong>Plutôt que de subir <strong>le</strong>s affres du chômage, Emmanuel Chauvin préfère s’investirdans ce secteur d’activité où l’offre est encore loin de couvrir la demande. Initiative.Une vraiegalère pourtrouver unenounou.fonctionne depuis début juin. <strong>La</strong> plagedes prestations est très large : entretiend’espaces verts, rédaction de courrieradministratif, ménage, repassage,petit bricolage, dépannage informatique,garde d’enfants, surveillance dedomici<strong>le</strong>, courses… “Attention, on nese substitue pas aux professionnelshabilités à homologuer tel<strong>le</strong> ou tel<strong>le</strong>installation technique.”Le nouveau chef d’entreprise estimequ’avec une équipe de 6 à 7 personnes,sa société aura <strong>le</strong>s moyens de ses ambitions.Ni trop, ni pas assez à l’échel<strong>le</strong>de deux cantons. “L’objectif est de constituerun maillage territorial cohérent.Il peut s’agir de salariés à la recherched’un complément de revenus. Chacundoit s’y retrouver, <strong>le</strong> client comme <strong>le</strong>salarié.” Après quelques semaines deprospection, Emmanuel a des retourslargement positifs en terme dedemandes. <strong>La</strong> crise économique nesemb<strong>le</strong> pas, pour l’instant, se répercutersur <strong>le</strong> pouvoir d’achat du publicvisé comme celui des frontaliers. ■EmmanuelChauvina obtenul’agrémentsimp<strong>le</strong> quipermet auxclients debénéficierd’uneréduction oud’un créditd’impôts àhauteur de50 % dessommesengagées.DoubsCONTACT21 rue de la Préfecture BESANCONTél : 03 81 21 35 35<strong>La</strong> CMA accompagne <strong>le</strong>s artisansà toute <strong>le</strong>s étapes de la vie de <strong>le</strong>urentreprise (création ou reprise,développement, transmission)PETITES ANNONCES//....EMPLOI...//COIFFEUSE A FESCHES-LE-CHATEL à temps partiel possédant soit un CAP soit un BP. Se présenterau salon Christine avec CV et photo. Poste à pourvoir à partir de septembreFLEURISTE A JOUGNE motivée pour intégrer sa petite structure dynamique. Candidat diplôméd’un CAP/ BP ou avec 3 ans d'expérience minimum, Poste en CDI à temps p<strong>le</strong>in, salaire de 1400à 2000€ brut.MENUISIER A REMONDANS à 5 km de Pont de Roide. Personne capab<strong>le</strong> de travail<strong>le</strong>r à la fabricationd’escaliers, portes en atelier et à la pose chez des particuliers exclusivement. Poste enCDI à temps p<strong>le</strong>in pour un candidat expérimenté et autonome.CHARPENTIER A CHANTRANS avec <strong>le</strong> diplôme du BP charpente pour un CDD de 2 mois àtemps p<strong>le</strong>in. (possibilité CDI).CHARPENTIER A FRAMBOUHANS avec <strong>le</strong> permis de conduire car déplacements sur chantiers.PLOMBIERS CHAUFFAGISTES A LEVIER avec minimum 10 ans d'expérience pour l'un et 5 ansminimum pour l'autre. CDD de 5 mois à temps p<strong>le</strong>in sur <strong>le</strong> chantier d'un immeub<strong>le</strong> col<strong>le</strong>ctif àPontarlier. Salaire selon qualificationCUISINIER, VENDEUR A 60% ET EXTRA A MORTEAUMECANICIEN AGRICOLE A LEVIER Le candidat doit savoir soudé. Aucune qualification n’estexigée. Poste en CDI. Salaire proposé : <strong>le</strong> SMIC.//....ENTREPRISES...//MECANIQUE AUTO AVEC CARBURANTS ET VEHICULES : Robert C?de affaire familia<strong>le</strong>cause retraite secteur haut Doubs - 2 mécaniciens + 2 personnes au magasin etstation - Clientè<strong>le</strong> de particuliers loca<strong>le</strong>ment - Chiffre d'affaires 2008 HT : 558 K -Prix à déterminer - Location ou vente des murs -Accompagnement du repreneur -25/091/034SALON DE COIFFURE MIXTE DANS LE HAUT DOUBS:cède cause déménagement fonds de commerce existant depuis plus de 20 ans dans<strong>le</strong> Haut Doubs - Local de 55 m2 pour loyer mensuel de 420 - 5 postes de travail, 2bacs - Prévoir un rafraîchissement - Chiffre d'Affaires moyen : 25 000 - Pas de salarié- Prix : 25 000 € à débattre. 25/081/039SALAISONS - BOUCHERIE - CHARCUTERIE - TRAITEUR Haut DoubsSARL de 13 actifs (dont 2 commerciaux) - Client?<strong>le</strong> composée à 80 % de particuliersau niveau régional et <strong>le</strong> reste soit 20 % de Clients professionnels locaux : - Chiffred'affaires HT : 1700 K - 5 points de vente (marchés) - <strong>La</strong>bo aux normes - Véhicu<strong>le</strong>sfrigo en location longue durée - possibilité acheter bâtiments - Motif de la transaction :Autre projet professionnel - accompagnement du repreneur - 25/081/043Hélène Varisco CMA25 03 81 21 35 20IMMATRICULATIONS AOÛT - MARS 2009Extrait du Répertoire des Métiers - Haut DoubsLEVIERD'CLIC PC - DEWITTE Cyril -Dépannage informatique et installationde matériel et périphérique- LEVIERSARL LAITERIE MAUGAIN - GUYOT- Gérants : MAUGAIN <strong>La</strong>urent,MAUGAIN , MAUGAIN Co<strong>le</strong>tte,MAUGAIN Fabrice, MAUGAINAnnie, MAUGAIN Patrice -Transformation et fabrication deproduits laitiers - CHAPELLED'HUINLE RUSSEYMONNIN Yoann – Ramonage,entretien de chaudières, tubage- GRAND COMBE DES BOISMORTEAUSARL LE JARDIN DE CAMILLE -Gérante : MARTIN Cindy - F<strong>le</strong>uriste- MORTEAUMOUTHESLIDER MOTOS - DUTOUR Stéphane- Réparations motocyc<strong>le</strong>set quads toutes marques - BON-NEVAUXPONT DE ROIDEANEDDA Nadine - Récupérationpièces détachées - COLOMBIERFONTAINESARL MAXI POELE - Gérant : COR-DIER Philippe - Préparation despécialités culinaires à emporter- VILLARS SOUS ECOTPONTARLIERSARL ATELIER PHOTOGRAPHIQUEPONTISSALIEN - Gérant : VUIT-TENEZ Adrien – Photographie,prises de vues, développement,tirage, agrandissement et reproduction,réalisation de paysages,édition de cartes posta<strong>le</strong>s - PON-TARLIERBOITEUX Claudine - Peinture,papiers peints - PONTARLIERSARL AU FOURNIL DU DRUGEON- Gérant : AUGEY Antony - Boulangerie,pâtisserie, chocolaterie(fabrication) - LA RIVIERE-DRU-GEONSARL BATIMENTS & PATRIMOINES- Gérant : GOURSOLLE Patrick -Toutes activités dans <strong>le</strong> domainede la construction tous corpsd'état - DOUBSConjoint(e)s, vous travail<strong>le</strong>z main dans la main avec <strong>le</strong> chef d’entreprise?Faites éclore vos ta<strong>le</strong>nts avec <strong>le</strong> BCCEA –ADEA !Le BCCEA- ADEA :- 4 modu<strong>le</strong>s pour une approche complète de l’entreprise : droit-gestion,commercial, communication, secrétariat- Une formation débouchant sur un diplôme de niveau bac- Un atout pour la compétitivité de l’entreprise- Un formidab<strong>le</strong> outil de développement personnelReprise des cours en septembre ! Réservez votre place dès maintenantau 03 81 21 35 33.De 60 à 90 € par modu<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s artisans et conjointes d’artisans avec<strong>le</strong> soutien du Conseil Régional de Franche-ComtéSARL WEST PERE ET FILS -Gérant : WEST Frédéric - Boulangerie,pâtisserie, viennoiserie,confiserie et tous produits debouche - PONTARLIERSAINT HIPPOLYTEBATI PLUS - BARTHOD Michel –Plâtrerie, peinture, vitrerie, maçonnerie,carrelage, menuiserie -MONTECHEROUXVERCEL VILLEDIEU LE CAMPSARL CIBOULETTE - Gérante :FROST Sophie - F<strong>le</strong>uriste -VALDAHONSARL CHARM' OSSATURE -Gérant : CHARMOILLE Dominique- Réalisation et fabrication de tousproduits composants contribuantà la construction de maisons àossature bois - ETALANSTROUVER DU PERSONNEL !Vous envisagez de recruter ? Que ce soit un salarié ou un apprenti, la CMA peut vousaider. Pensez à lui communiquer vos offres par téléphone ou par fax au 03 81 21 35 00.<strong>La</strong> CMA se chargera de <strong>le</strong>s transmettre aux missions loca<strong>le</strong>s et au pô<strong>le</strong> emploi. El<strong>le</strong> <strong>le</strong>senregistrera sur <strong>le</strong> site www.artisan-comtois.com et <strong>le</strong>s diffusera dans <strong>le</strong>s différentssupports médias partenaires radios et journaux. Alors profitez de tous ces services gratuitsqui peuvent vous aider à dénicher la per<strong>le</strong> rare !FORMATION POUR LES CONJOINTESCRÉATION OU REPRISE<strong>La</strong> CMA du Doubs invitetous <strong>le</strong>s porteurs de projets :- Séances d’informations gratuites :vendredi 3 juil<strong>le</strong>t de 13h30 à 16h30 et lundi 20 juil<strong>le</strong>tde 9 à 12h : devenir artisanlundi 29 juin, vendredi 17 juil<strong>le</strong>t de 14h à 16h : devenirauto-entrepreneur- Permanences gratuites sur rendez-vous ou par téléphoneavec un conseil<strong>le</strong>r économique dans <strong>le</strong>s 48 hsuivant votre demande.- Stages de Préparation à l’installation (formation 30hobligatoire avant d’immatricu<strong>le</strong>r son entreprise) du 6au 10 juil<strong>le</strong>t et du 27 au 31 juil<strong>le</strong>t à BesançonPETITESANNONCES//....APPRENTISSAGE...//CAP BOULANGER ET CAP PATISSIER A PON-TARLIERCAP ET MC BOULANGER A MORTEAU, MAICHEMC TRAITEUR A PONTARLIERCAP BOUCHER AU RUSSEY, FOURNET LUI-SANS (OU BP)CAP CHARCUTIER A DOUBS ET FOURNET LUI-SANS (OU BP)CAP CUISINIER A MONTBENOIT, MORTEAU,PIERREFONTAINE LES VARANS, PONT DEROIDE, LABERGEMENT SAINTE MARIECAP SERVEUR PONTARLIER, LABERGEMENTSAINTE MARIECONSEILS AUXENTREPRISESVous avez un projet de développement, ou encoredes difficultés de trésorerie, pensez à consulter<strong>le</strong>s conseil<strong>le</strong>rs économiques de la CMA. <strong>La</strong>CMA organise des permanences gratuites confidentiel<strong>le</strong>s- Besançon tous <strong>le</strong>s jours sur rendez-vous- Notaire lundi 20 juil<strong>le</strong>t après-midi à BesançonInscription préalab<strong>le</strong> : 03 81 21 35 35LES ARTISANSAU GRAND COURSÀ PONTARLIERWEEK-END DU 15 AOÛTÀ PONTARLIEREn cette période de crise, <strong>le</strong>s candidaturesont été nombreuses. Les artisans franccomtoiset ceux des autres régions de Franceprivilégient <strong>le</strong>s manifestations qui commercia<strong>le</strong>mentsont génératrices de Chiffred’affaires, …… C’est <strong>le</strong> cas pour Artisansau Grand Cours, reconnue pour son organisationefficace.<strong>La</strong> CMA du Doubs et la Vil<strong>le</strong> de Pontarlier,co-organisatrices de la manifestation, ontrefusé une vingtaine de candidatures. C’estdonc 70 artisans (dont 40 de Franche-Comté)rigoureusement sé<strong>le</strong>ctionnés qui exposerontdu vendredi 14 au dimanche 16 août.Diversité, qualité et nouveauté seront aurendez-vous. Cette manifestation, réservéeaux professionnels, se veut familia<strong>le</strong> etconvivia<strong>le</strong>, l’entrée est gratuite (à noter carde plus en plus rare !!!). Venez nombreux àla rencontre de ces artisans et découvrezla diversité de <strong>le</strong>urs produits.Atelier pour enfants et animations :- Modelage terre - Jeuxd’échecs/Dames/Dominos Géants - Tournagesur boistravaux manuels - Boomerang- Marionnettes de Guignol, magie, jazz,défilés de mode, chansons pour enfant,clown, accordéon


36 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009VACANCESJUILLETDANS LE HAUT-DOUBSAGENDA - SPÉCIAL ÉTÉAvant <strong>le</strong> grand cahier spécial “animations de l’été”que <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> pour son numéro àparaître <strong>le</strong> 22 juil<strong>le</strong>t prochain, petit avant-goût avec<strong>le</strong>s événements à ne pas manquer au mois de juil<strong>le</strong>tdans <strong>le</strong> Haut-Doubs. Florilège.LA CLUSE-ET-MIJOUX - CONCERT BURLESQUE<strong>La</strong> Lue à la conquête du fort de JouxLudivine Faivre alias <strong>La</strong> Lue s’engage avec dynamisme et ta<strong>le</strong>nt danssa carrière de chanteuse à textes de son propre cru. El<strong>le</strong> présente sonnouveau spectac<strong>le</strong> au château de Joux <strong>le</strong>s 3 et 4 juil<strong>le</strong>t.<strong>La</strong> Lue se bonifie dans<strong>le</strong> travail et la fraîcheurde ses chansons.Le ta<strong>le</strong>nt fait <strong>le</strong> reste.Changementd’ambiance et dedécor pour cette inaugurationdu spectac<strong>le</strong> intitulé“<strong>La</strong> Lue et <strong>le</strong>s facteurs timbrés”.<strong>La</strong> carrière de Ludivine la comédiennequi rêvait d’être chanteusea pris une tout autredimension en quelques mois.<strong>La</strong> sortie de son album “Tantpis si j’en rajoute” semb<strong>le</strong> êtreà l’origine de cette accélération.Son planning prend del’embonpoint avec déjà des datesde concerts programmés jusqu’enjuin 2010. C’est tout à lafois rassurant et mérité. Rassurantde savoir que <strong>le</strong>s auteursinterprètes comme el<strong>le</strong> ont encorede l’avenir à l’heure de latélé réalité.<strong>La</strong> Lue s’est désormais choisieun nom de scène inspiré d’unsurnom qui f<strong>le</strong>ure bon <strong>le</strong> par<strong>le</strong>rcomtois et bien dans sa personnalitévolontiers allumée.Le travail, el<strong>le</strong> l’admet. Le succès,el<strong>le</strong> préfère encore resterprudente. Exubérante sur scène,Ludivine jong<strong>le</strong> plutôt avecla modestie quand il s’agitd’évoquer l’évolution de son parcours.El<strong>le</strong> se montre éga<strong>le</strong>mentdiscrète sur <strong>le</strong> contenu de sonspectac<strong>le</strong> préférant en réserverla primeur au public.Fidè<strong>le</strong> au sty<strong>le</strong> des tours dechants théâtralisés qu’el<strong>le</strong> affectionne,el<strong>le</strong> partage la scèneavec cinq musiciens et deuxcomédiens touche-à-tout. Sontube de la complainte du facteurfait toujours partie du programmemais <strong>le</strong>s référencesposta<strong>le</strong>s se dissipent au profit,signe d’une certaine maturité,de chansons plus poétiquesqu’on retrouve assez logiquementdans son album. Le sty<strong>le</strong>,mélange de fragilité, d’audaceet de piquant n’a rien perdud’authenticité. Et c’est tantmieux. Le naturel, il n’y a pasmieux pour capter son auditoire.<strong>La</strong> suite n’est qu’affairede ta<strong>le</strong>nt et de travail. ■Les 3 et 4 juil<strong>le</strong>t auchâteau de JouxRenseignements au03 81 46 48 33EXPOSITION BEAUTÉ SAUVAGEZoom sur la faune du Haut-DoubsLes communes de l’Agglo prennent exemp<strong>le</strong> sur la Vil<strong>le</strong> de Besançon enengageant <strong>le</strong> processus d’application de la charte sur <strong>le</strong> handicap. El<strong>le</strong>vise à rendre accessib<strong>le</strong> <strong>le</strong>s lieux publics aux personnes handicapées.<strong>La</strong> découverte de lanature, il en a faitson métier et la photographiesa passion.Animateurà la Maison de la réserve,Jérôme Salvi est devenudepuis quelques années seu<strong>le</strong>mentchasseur d’images animalières.“J’y songeais depuislongtemps mais j’ai dû économiserpendant une bonnedizaine d’années avant de pouvoirimmortaliser <strong>le</strong>s rencontresque je pouvais faire lors demes sorties naturalistes.”Patience qui a favorisél’éclosion d’un vrai ta<strong>le</strong>nt photographique.Avec son cliché montrant uncombat de foulquesmacrou<strong>le</strong>s, Jérôme a récemmentobtenu <strong>le</strong> 1 er prix aufestival de l’oiseau et de lanature en baie de Somme.Honneur qu’il apprécie surtoutdans <strong>le</strong> sens où cela luipermet d’a<strong>le</strong>rter l’opinionsur la nécessaire protectionde la nature.Son terrain d’observationfavori se concentre dans unrayon de 15 km autour de<strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie.C’est là qu’il a fait ses plusbel<strong>le</strong>s rencontres et notammentcette hermine pratiquement“apprivoisée”auboutd’un mois d’observation soutenue.“El<strong>le</strong> éprouvait de plusen plus de difficultés à trouverassez de campagnols pournourrir ses huit petits. El<strong>le</strong>s’est malheureusement faitécraser par une automobi<strong>le</strong>.On a réussi à recueillir cinqdes huit petits. Ils ont d’abordété placés au centre Athénaset réintroduits il y a 15 joursJérômeSalvivoue unetendresseparticulièreà l’hermine etréciproquement.sur <strong>le</strong>ur lieu de naissance”,raconte Jérôme,ravi de ce sauvetagequ’il n’est pas prêtd’oublier.Il voue d’ail<strong>le</strong>urs un attachementtout particulier enversce petit mustélidé au pelagevariab<strong>le</strong>. Normal qu’il occupeune place de choix dans cetteexposition qui dévoi<strong>le</strong> biend’autres instants magiquescaptés par ce photographe aufil de ses pérégrinations dansce petit coin de nature jurassienne.Ses clichés sont consultab<strong>le</strong>ssur son site :http://beaute-sauvage.fr.■LES GRANGETTES - À PARTIR DU 5 JUILLET<strong>La</strong> peinture s’invite à la Grange<strong>La</strong> superbe demeurede la Monte au Lever,classée monumenthistorique, s’ouvre de nouveauaux visites touristiques.L’occasion d’apprécier unebâtisse unique en son genre.Cette véritab<strong>le</strong> œuvreartistique a été conçue par<strong>le</strong> peintre Auguste Morisoten 1908 pour <strong>le</strong> compte de lafamil<strong>le</strong> Neyron, industriellyonnais qui avait fait fortunedans <strong>le</strong> texti<strong>le</strong>. Et quiaimait à séjourner dans cettevillégiature estiva<strong>le</strong> avecvue imprenab<strong>le</strong> sur une partiedu lac Saint-Point.Après la découverte du parcet de l’intérieur de la maison,la visite s’achève à lagrange où sont présentées<strong>le</strong>s œuvres d’Emma Dupuy-Benoît, mère de l’actuel<strong>le</strong> propriétairedes lieux. Cetteartiste impressionnistepresque centenaire aujourd’huiexposait déjà dans <strong>le</strong>sgrands salons parisiens àl’âge de 16 ans. Paysages,f<strong>le</strong>urs, compositions flora<strong>le</strong>sillustrent la plupart de sespeintures à l’hui<strong>le</strong>. Les visitesont lieu jeudi, vendredi etdimanche à 14 h 30 et16 heures du 5 juil<strong>le</strong>t au30 septembre. ■Expo peintureDu 5 juil<strong>le</strong>t au 30 septembreLes GrangettesRéservations pour <strong>le</strong>sgroupes au 06 86 89 23 12Emma Dupuy-Benoît venaitrégulièrementséjournerà la Monte auLever qui ainspiré l’unede ses toi<strong>le</strong>s.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 200937BANNANS - DU 23 AU 26 JUILLETMélange des genres auFestival de l’Eau ViveMusique, conte, théâtre, chanson,l’éc<strong>le</strong>ctisme anime toujours ces rencontresculturel<strong>le</strong>s proposées du 23 au 26 juil<strong>le</strong>t authéâtre en p<strong>le</strong>in air de Bannans.Cet amphithéâtre enp<strong>le</strong>in air participegrandement à l’attraitde ce festival fidè<strong>le</strong> à sa missiond’offrir un bel assortimentculturel aux habitants de lavallée du Drugeon et d’ail<strong>le</strong>urs.“On s’efforce chaque année dediversifier <strong>le</strong>s genres pour quechacun y trouve son compte”,note Dominique Geissbuh<strong>le</strong>rde l’association intercommuna<strong>le</strong>de l’Eau Vive chargéed’organiser cet événement.<strong>La</strong> formu<strong>le</strong> attire entre 100 et150 spectateurs par représentation.Les artistes apprécientla scène et <strong>le</strong> public est rarementdéçu du voyage. Bref, tous<strong>le</strong>s ingrédients d’une soiréeréussie sont là pour peu que lapluie ne soit pas l’invité surprise.“En cas de mauvais temps,il y a une solution de repli possib<strong>le</strong>à l’intérieur de la sal<strong>le</strong>d’animation”, précise uti<strong>le</strong>mentDominique Geissbuh<strong>le</strong>r.Six spectac<strong>le</strong>s figurent au programmede cette 5 ème édition.Introduction musica<strong>le</strong> pimentéeavec <strong>le</strong>s trois musiciens dela Rasbaïa qui redessinent enchansons <strong>le</strong>urs rêves d’un mondemeil<strong>le</strong>ur. Dans <strong>le</strong> registrethéâtral associant la satire etl’humour, la compagnie Spira<strong>le</strong>aborde <strong>le</strong> thème de l’exclusionen jouant “Les rouquins” deJean-Claude Grumberg.“Tantpis si j’en rajoute”, un rien provocatrice,Ludivine Faivre comédienne,chanteuse et guitaristecommunique avec toujoursautant de bonheur et de spontanéitésa joie de vivre.L’humour se décline aussi à travers<strong>le</strong>s frasques de Daniel<strong>le</strong>et Michel<strong>le</strong>. Ces deux clownsbibliothécaires de la troupeArnika tentent dans <strong>le</strong>ur spectac<strong>le</strong>“Tous <strong>le</strong>s mots du monde”de mettre de l’ordre dans unevéritab<strong>le</strong> tour de Babel littéraire.Les organisateurs n’oublientpas <strong>le</strong>s enfants en <strong>le</strong>ur proposantLes contes de Marcel,<strong>le</strong>quelMarcel de la compagnie Gakokoépuise son inspiration dans<strong>le</strong> répertoire fascinant des contesafricains. <strong>La</strong> compagnie Sarbacaneaura <strong>le</strong>s honneurs deconclure ce festival en interprétantune version origina<strong>le</strong>et inédite de Dom Juan. ■Dans <strong>le</strong>urspectac<strong>le</strong>“Tous <strong>le</strong>s mots duMonde”, Daniel<strong>le</strong>et Michè<strong>le</strong> dela compagnieArnika ’improvisentclownsbibliothécaires.PROGRAMMEJeudi 23 juil<strong>le</strong>t 21 heures :<strong>La</strong> Rasbaïa : Appel d’airVendredi 24 juil<strong>le</strong>t 21 heuresCompagnie Spira<strong>le</strong> :Les rouquinsSamedi 25 juil<strong>le</strong>t- 18 heures Ludivine Faivre :Tant pis si j’en rajoute- 21 heures Compagnie Arnika: Tous <strong>le</strong>s mots du mondeDimanche 26 juil<strong>le</strong>t- 18 heures : CompagnieGakakoé : Les contes deMarcel- 21 heures : Compagniela Sarbacane : Dom JuanRenseignements :03 81 49 85 93LANDRESSE - 17 ET 18 JUILLET<strong>La</strong> Guerre du Sondéc<strong>le</strong>nche <strong>le</strong>s hostilitésLe mythique groupe Trust sera incontestab<strong>le</strong>mentune des attractions majeuresde cette huitième édition de <strong>La</strong> Guerredu Son à <strong>La</strong>ndresse, entre Pierrefontaine<strong>le</strong>s-Varanset Sancey-<strong>le</strong> Grand.Fidè<strong>le</strong>à son tempérament remuant, <strong>le</strong> festivalpropose cette année encore une programmationà ne pas mettre entre <strong>le</strong>s oreil<strong>le</strong>s des léthargiquesou des pantouflards, tout en explorant de nouveauxmétissages musicaux pour assurer l’éc<strong>le</strong>ctismeau sein du large mouvement rock. Trois groupes régionaux,une révélation reggae et cinq têtes d’affiche, voilà<strong>le</strong> programme de l’édition 2009. Le rock légendaire deTrust promet d’un un des sommets du festival. Les autresformations va<strong>le</strong>nt aussi largement <strong>le</strong> détour. ■Le festival“made in<strong>La</strong>ndresse”est devenuun desgrandsrendez-vousestivauxdu rock.VACANCESJUILLETROCHEJEAN - PARCOURS-SPECTACLEQuand Dom Juan s’invitedans l’univers du cirque<strong>La</strong> troupe Sarbacane Théâtre présente son nouveau spectac<strong>le</strong>itinérant qui fera étape à Rochejean <strong>le</strong>s 17, 18 et 19 juil<strong>le</strong>t.Audacieuse adaptation d’un mythe.DANS LE HAUT-DOUBS8 ème festival - <strong>La</strong> Guerre du Son17 et 18 juil<strong>le</strong>t - <strong>La</strong>ndresse - Rens.: 03 81 56 13 82www.laguerreduson.comDiffici<strong>le</strong> demanquerson arrivée.Molière, clown avant l’heure ?<strong>La</strong> Sarbacane poursuit son œuvre deremodelage des grands classiques.Après avoir modernisé <strong>le</strong> “Knock” deJu<strong>le</strong>s Romains et dépoussiéré “Georges Dandin”de Molière, el<strong>le</strong> s’attaque à un autre colossedu grand auteur, “Dom Juan”.Jérôme Rouse<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> metteur en scène est àl’origine de cette adaptation décalée qui transpose<strong>le</strong> mythe de Dom Juan dans l’univers ducirque.Les personnages représentent <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>sdu cirque : clowns, acrobates, magiciens, dompteurs.L’originalité de cette mise en scène résidedans son itinérance à travers des bourgadesqui serviront de décor à ce spectac<strong>le</strong> joué toutl’été en Franche-Comté.Dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, Dom Juan déambu<strong>le</strong>radans <strong>le</strong>s rues et <strong>le</strong>s ruel<strong>le</strong>s de Rochejean maisaussi à Bannans <strong>le</strong> 26 juil<strong>le</strong>t dans <strong>le</strong> cadre dufestival de l’Eau Vive. Diffici<strong>le</strong>de manquer son arrivée.Les sept comédiens amateurset professionnels de lapièce défi<strong>le</strong>ront à bord d’unepimpante 2 CV ! Pour complétercette ga<strong>le</strong>rie de personnageshaute en cou<strong>le</strong>urs,Jean-René Bouveret, comédienet marionnettiste de lacompagnie des Manches àBalais Korporation apporterason ta<strong>le</strong>nt et sa touchede fantaisie. L’orchestre derue“Dom Magic Circus”spécia<strong>le</strong>mentformé pour l’occasion et composé dehuit musiciens sous la hou<strong>le</strong>tte de Jean-MichelTrimail<strong>le</strong> donnera <strong>le</strong> tempo musical qui siedà ce rocambo<strong>le</strong>sque parcours spectac<strong>le</strong>. “Le butde ce projet, confie Jérôme Rousse<strong>le</strong>t, consisted’abord à mettre en va<strong>le</strong>ur <strong>le</strong>s sites qui nousaccueil<strong>le</strong>nt, en faisant découvrir au public ceslieux sous un autre ang<strong>le</strong> et par <strong>le</strong> biais du textede Molière.” ■17, 18 et 19 juil<strong>le</strong>t : Rochejean 21 heures20 juil<strong>le</strong>t : Nozeroy 21 heures22 juil<strong>le</strong>t : Marnay 21 heures24 juil<strong>le</strong>t : Lods 21 heures26 juil<strong>le</strong>t : Bannans. Festival de l’Eau Vive28 juil<strong>le</strong>t : Fondremand 21 heures30 et 31 juil<strong>le</strong>t :Château-Chalon 21 heuresRenseignements au 06 70 50 68 04


38 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 2009AGENDA - SPÉCIAL ÉTÉHOMMAGE AUX RÉSISTANTS DE L’OMBRECoup de projecteur autourdes passeurs d’espoirLe nouveau Son et Lumière présenté par <strong>le</strong> ComitéCulturel du Canton de Montbenoît aura lieu du16 au 20 juil<strong>le</strong>t à 21 h 30 sur <strong>le</strong> parvis de l’abbaye.Les deux dernièresguerres mondia<strong>le</strong>s,par<strong>le</strong>ur amp<strong>le</strong>ur, <strong>le</strong>s tracesqu’el<strong>le</strong>s ont laissées dans<strong>le</strong>s livres et <strong>le</strong>s mémoiressuscitent toujours l’intérêtdes auteurs et du public. Cespectac<strong>le</strong> écrit, préparé etjoué par <strong>le</strong>s habitants ducanton nous invite à replongerdans une période troub<strong>le</strong>de notre histoire contemporaine: cel<strong>le</strong> del’Occupation.Automne 1943,un petit village du Haut-Doubs plie mais ne romptpas.Un groupe de résistantsse forme en toute discrétion,prêt à braver l’ennemi al<strong>le</strong>mand.Àdeux pas de la frontière,des hommes et desfemmes vont devenir “Passeursd’espoir”. Ils préparentdans <strong>le</strong> plus grandsecret <strong>le</strong> transfert d’unefamil<strong>le</strong> juive vers la Suisse.Les femmes ne restent pasinactives, el<strong>le</strong>s préparentdes colis pour <strong>le</strong>s prisonniers.Contrô<strong>le</strong>s, dénonciations,fouil<strong>le</strong>s des maisons,l’Occupant cherche par tous<strong>le</strong>s moyens à démante<strong>le</strong>rces réseaux clandestins. Lessœurs de l’abbaye ne manquentpas de courage enacceptant de cacher <strong>le</strong> lingeencombrant.On vit la peur, l’angoissepermanente et même parfoisdes histoires d’amouraussi inavouab<strong>le</strong>squ’humaines.Au cours d’unevérification de papiers,Hans,officier al<strong>le</strong>mand, est séduitpar Marie-Rose. <strong>La</strong> Résistances’enhardit avecl’arrivée prochaine des forcesalliées. Parachutagesd’armes, actions de sabotagese multiplient sous lamenace des représail<strong>le</strong>s.Lesrapports de forcess’inversent, la Libérationarrive. Le chef de la Gestapotente de s’enfuir, <strong>le</strong>s F.F.I.l’interceptent.C’est l’heure des règ<strong>le</strong>mentsde comptes. On attend avecimpatience et anxiété <strong>le</strong>retour des prisonniers etdes déportés. L’émotion, <strong>le</strong>regard porté sur une époquequi se conjugue désormaisau passé et cette Résistancesynonyme de révolte etde patriotisme tout est dit,joué dans ce 21 ème Son etlumière. Hommage à ceuxqui ont lutté et qui luttentencore pour la liberté parfoisau péril de <strong>le</strong>ur vie. ■Les comédienssont pour la plupartdes gens du secteur.Passeurs d’espoir - Du 16 au 20 juil<strong>le</strong>t à 21 h 30 sur <strong>le</strong> parvis de l’abbayeRenseignements au 03 81 38 10 11NUITS DE JOUX DU 24 JUILLET AU 15 AOÛTNuits de Jouxdans la lumièreLe festival des Nuits de Joux se dérou<strong>le</strong>sur quatre sites à partir du 24 juil<strong>le</strong>t.Théâtre, concerts… à l’honneur.Les Nuits de Jouxvont se dérou<strong>le</strong>r du24 juil<strong>le</strong>t au 15 aoûtau château de Joux, à Pontarlier,autour du lac deSaint-Point et à Montperreux.Neuf comédiens, cinqmetteurs en scène sont engagésafin de créer des spectac<strong>le</strong>s,lire des textes, participerà des rencontres,proposer des stages et desanimations.- Théâtre.“L’Î<strong>le</strong> des Esclaves” de Marivaux,mise en scène :Guillaume Dujardin. 24-25-29 juil<strong>le</strong>t, 14 août, châteaude Joux (p<strong>le</strong>in air) 21 heureset <strong>le</strong> 13 août à Montperreux.“Music-hall” de Jean-Luc<strong>La</strong>garce, mise en scène :Marie Allain. 26-27 juil<strong>le</strong>t,2 août, château de Joux(intérieur) 21 heures.“<strong>La</strong> Tempête” de WilliamShakespeare, adaptation etmise en scène : Rémy Barché.31 juil<strong>le</strong>t 1-3-5-15 août,château de Joux (p<strong>le</strong>in air)21 heures.“Caligula” d’après AlbertCamus, mise en scène :Raphaël Patout. 7-9-10 au10 août, château de Joux(p<strong>le</strong>in air) 21 heures‘Tout <strong>le</strong> monde veut vivre”de Hanokh Levin, mise enscène : Simon Vincent. 8-9-10 au 10 août, château deJoux (intérieur) 19 heures.- Marionnettes.“L’Araignée dans la plaie”de Matéi Visniec par la compagnieK.A. Du 24 au27 juil<strong>le</strong>t, château de Joux(intérieur) 19 heures.À partirde 12 ans.- Concerts“Les Cris de Paris” de ClémentJanequin et “Les Crisde Marseil<strong>le</strong>” de Régis Campopar l’Ensemb<strong>le</strong> vocalContrez’ut (chœur) <strong>le</strong>14 août, château de Joux(p<strong>le</strong>in air), 19 heures.“Rendez-vous à St Germaindes Prés” par la Compagniela Manivel<strong>le</strong> <strong>le</strong> 15 août, Châteaude Joux (p<strong>le</strong>in air)19 heures Le spectac<strong>le</strong> dechansons raconte enmusique et en petites anecdotescocasses, l’histoire d’unquartier de Paris où aprèsla 2° guerre mondia<strong>le</strong>.- Spectac<strong>le</strong>s“Le spectac<strong>le</strong> de l’Atelier duC.A.H.D.” : mise en scèneAnaïs-Marie Mazan <strong>le</strong> 29-31 juil<strong>le</strong>t, 1 er , 2 août, châteaude Joux (intérieur)19 heures.- StagesDes stages seront proposéspendant toute la durée duFestival. Animés par desmembres de la troupe,chaque stage dure unesemaine, du lundi au samedide 10 heures à 13 heures.Tarif : 40 euros, la semaine.Ces stages, qui ne nécessitentaucun savoir ou aucunepratique préalab<strong>le</strong> sontorganisés en collaborationavec la M.J.C. des Capucinset se dérou<strong>le</strong>nt au théâtredu <strong>La</strong>voir de Pontarlier. ■Informations : www.<strong>le</strong>snuitsdejoux.fr. Tarifs : 14 euros ;réduit 9 euors. Renseignements : 03 81 39 29 36REMISES EXCEPTIONNELLESFinancementpossib<strong>le</strong>Par exemp<strong>le</strong> :PIANOYAMAHA U1à 2 990 €Crédit sur 84 moissoit48.83 €/mois *PIANOS NEUFSWALDSTEIN 120 Noir 2770 € -30% 1 939 €KAWAI KX15 4 390 € -30% 3 073 €MAY BY SCHIMMEL 3 800 € -30% 2 660 €PETROF 116 Noir 5760 € -35% 3 744 €KAWAI K3 5 720 € -25% 4 290 €HOFFMANN 125 7 600 € -35% 4 940 €BCHSTEIN a125 12750 € -20% 10 200 €PIANOS NUMERIQUESYAMAHA CLP320 1 375,40 € -20% 1 100 €YAMAHA CLP340 2 324 € -25% 1 743 €YAMAHA CLP403 3 400 € -25% 2 550 €KAWAI CA 71 3 330 € -35% 2 164 €KAWAI CA 91 4 040 € -30% 2 828 €www.bietrymusique.comDe –20%à –35%jusqu’au 15 juil<strong>le</strong>tPIANOS OCCASIONS RECENTES4 PIANOS YAMAHA U1 2 990 €2 PIANOS YAMAHA U3 3 400 €2 PIANOS KAWAI BS 10 2 900 €PIANOS A QUEUE OCCASIONS RECENTESKIEFFER 160 5 900 €YAMAHA G1 180 7 900 €YAMAHA G3 183 10 900 €PIANOS PORTABLESCASIO PX 120 690 € -20% 522 €CASIO PX 320 850 € -20% 680 €ROLAND PF7 1760 € -25% 1320 €NOUSVOUSOFFRONS• SAV assuré par des accordeurs diplômés• 1 harmonisation gratuite à domici<strong>le</strong>• 1 accord gratuit• 1 garantie de 10 ans35, rue d’arènes - BESANÇONTél. 03 81 65 35 65*Après acceptation du financement de SOFINCO – TEG 8.9% -Cout total du crédit : 4 101.72 €


LE PORTRAIT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 117 - Juil<strong>le</strong>t 200939ARÇONLe commissaire se met à tab<strong>le</strong>Avant de s’investir au service de ses administrés, Bernard <strong>La</strong>ithier, <strong>le</strong> maired’Arçon, a effectué toute sa carrière de policier à Paris. L’action avant tout.des sapins plus fort quel’appât du gain. En 2003, quandsonne l’heure de la retraite,L’appelBernard <strong>La</strong>ithier alors commissairedans <strong>le</strong> second arrondissementde la capita<strong>le</strong> a préféré changerradica<strong>le</strong>ment d’horizon. Quand d’autresde ses collègues rempi<strong>le</strong>nt dans <strong>le</strong> privé,lui qui s’est vu proposer la gestionde la sécurité au stade de France tiredéfinitivement un trait sur son activitéprofessionnel<strong>le</strong> et la vie parisienne.“J’avais envie de me consacrer àd’autres passions”, confie-t-il.Avec son épouse, ils élisent domici<strong>le</strong> àla Chaux d’Arçon. Hasard ? Pas vraimentcar la famil<strong>le</strong> <strong>La</strong>ithier a desracines saugettes. “C’est là que monpère officier de gendarmerie a rencontréma mère qui avait obtenu un posted’institutrice à Bugny. Ils ont ensuitevécu à Besançon où jeL’arrestationdu “tueurdes vieil<strong>le</strong>sdames”.Une vie trépidantesuis né avant de partirsur Paris dans <strong>le</strong> cadred’une mutation paternel<strong>le</strong>.”Une jeunesse partagéeentre la capita<strong>le</strong>et <strong>le</strong> Haut-Doubs où Bernard<strong>La</strong>ithier venaitséjourner chez son onc<strong>le</strong>agriculteur. Sitôt posé àla Chaux d’Arçon, cegénéalogiste éclairé s’estattaché à reconstituerson ascendance puis ila élargi <strong>le</strong> cerc<strong>le</strong> de sesrecherches aux autresfamil<strong>le</strong>s du secteur. Même en retraite,on ne perd pas <strong>le</strong> goût des investigations.Quand son père l’encourageait à suivreson exemp<strong>le</strong>, lui se voyait plutôt profde sport. Recalé au concours d’entréeau C.R.E.P.S. à cause de problèmesvisuels, il décroche fina<strong>le</strong>ment sondiplôme d’inspecteur de police. “J’aid’abord passé 10 ans aux RenseignementsGénéraux à la préfecture de Paris.C’est là qu’on apprend à obtenir <strong>le</strong>sbons tuyaux.” Sans forcément lui déplaire,ce poste ne correspond pas franchementà son goût de l’action. Aprèstrois ans à la police économique, il seretrouve à la P.J. Il y reste 10 ans, <strong>le</strong>temps de passer inspecteur principal.Promotion qui signifie mutation à laDivision de la police judiciaire. Untremplin qui <strong>le</strong> conduit à la “Crim” en1984.Là, il va résoudre l’affaire la plus marquantede sa carrière qui conduira àl’arrestation de Thierry Paulin surnommé“<strong>le</strong> tueur des vieil<strong>le</strong>s dames”.“On lui attribue une vingtaine demeurtres entre 1984 et 1986 perpétrésdans <strong>le</strong> 18 ème arrondissement. Il agissaitseul ou avec des complices, notammentThierry Mathurin. Ce n’est pasmoi qui l’ai arrêté mais j’ai coordonnél’enquête en qualité de procédurier.” Cefait d’armes lui a valu plusieurs passagestélévisés dans des émissions comme“Faites entrer l’accusé” ou “Enquêteexclusive”.Toujours avide de nouvel<strong>le</strong>s expériences,il quitte ce service en 1989 pour unbref passage d’un an à l’I.G.S., la policedes polices. Qui <strong>le</strong> propulse au rangde commissaire. Nouveau départ, nouveautransfert à la sécurité civi<strong>le</strong> oùil est responsab<strong>le</strong> de la sécurité du parcdes Princes. “J’avais une compagniede C.R.S. à ma disposition. Durant cettepériode, je n’avais jamais vu autantde handicapés venir assister à desmatches de foot”, sourit-il en évoquantces drô<strong>le</strong>s de supporters qui usaientde tous <strong>le</strong>s subterfuges pour planquerdes armes blanches.Évolution de carrière oblige, il changeencore de poste en 1992. Retour àla P.J. dans <strong>le</strong> 13 ème puis <strong>le</strong> 20 ème arrondissement.“Il s’y passait toujoursquelque chose. C’est là que descendenttous <strong>le</strong>s loulous de banlieue.” Avec lagrande réforme de la préfecture depolice en 1999, Bernard <strong>La</strong>ithier sevoit fina<strong>le</strong>ment affecté au commissariatdu 2 ème arrondissement. “On quittela rue Saint-Denis pour la rue de laPaix, <strong>le</strong> quartier du Sentier.” Signe dereconnaissance ou pas, il termine ainsisa carrière dans <strong>le</strong>s beaux quartiers.“J’ai eu un métier extraordinaire, multifacettes.Je n’ai pas connu de situationsextrêmement péril<strong>le</strong>uses en P.J.C’était avant tout un rô<strong>le</strong> social. Onvenait chez nous quand il n’y avait plusd’autres solutions.”Après une existence aussi trépidante,on imagine <strong>le</strong> changement d’ambianceen arrivant à la Chaux d’Arçon. Bernard<strong>La</strong>ithier a commencé à s’impliquerde plus en plus assidûment dans la vieassociative du village. De quoi se fairevite repérer surtout à l’aube desmunicipa<strong>le</strong>s. “Au départ, je n’avaisaucune intention d’y al<strong>le</strong>r.” Les circonstancesont décidé du contraire. Lemaire sortant et toute son équipe nese représentaient pas.Après réf<strong>le</strong>xion,Bernard <strong>La</strong>ithier décide de former uneliste fermée en privilégiant la jeunesseet un vrai projet de développementcommunal.Après un an de fonctionnement, laEntre lagénéalogie,<strong>le</strong> sport,<strong>le</strong>s affairesmunicipa<strong>le</strong>s,l’ancien commissaireparisiena trouvé àArçonde sagesoccupations.mayonnaise a bien pris. “On s’impliquedans la révision de P.L.U. en vued’aboutir à l’extension des zonesconstructib<strong>le</strong>s pour attirer de nouveauxhabitants et conforter l’effectif de l’éco<strong>le</strong>.On essaie éga<strong>le</strong>ment de créer une zoned’activité économique. <strong>La</strong> finalité étantde trouver <strong>le</strong>s moyens financiers quipermettraient de construire une nouvel<strong>le</strong>sal<strong>le</strong> des fêtes en remplacementde l’actuel<strong>le</strong> obsolète et très mal situéeau centre du village”, conclut l’élu quin’a pas trop de souci à assurer sa missionde police judiciaire… ■F.C.


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