26ENVIRONNEMENTExempt de la liste des nuisib<strong>le</strong>sAGRICULTUREQuel statut pour la be<strong>le</strong>tte et la martre dans <strong>le</strong> Doubs ?Le renardest classénuisib<strong>le</strong> surl’ensemb<strong>le</strong> dudépartementsauf dans <strong>le</strong>svallées du Drugeon,de laLoue et duDessoubre.ENVIRONNEMENTUne mesure exceptionnel<strong>le</strong>Les agriculteurs autorisésà épandre sur la neige<strong>La</strong> longueur de l’hiver qui n’en finit pas impose cette entorse au règ<strong>le</strong>ment quisera appliquée au cas par cas dans <strong>le</strong> respect des plans d’épandage.Àsituation exceptionnel<strong>le</strong>, mesureexceptionnel<strong>le</strong>. Il faut remonteren effet à 1964 pour observerdes conditions hiverna<strong>le</strong>s aussipersistantes avec une neige qui nes’est pas re<strong>le</strong>vée depuis la Toussaint.Conséquence : rares sont <strong>le</strong>s agriculteursà ne pas être confrontés à desrisques de débordement de fosses.Même ceux qui ont des installationsaux normes, environ la moitié, sontconcernés. “On est censé pouvoir stocker<strong>le</strong>s effluents d’é<strong>le</strong>vage pendant 4mois. Mais <strong>le</strong> manteau neigeux recouvre<strong>le</strong> sol depuis bientôt 5 mois”, indiqueLionel Malfroy, agriculteur et élu àSainte-Colombe.Que dit la loi ? Le décret du 12 juin1996 relatif aux effluents agrico<strong>le</strong>sinterdit formel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s déversementsdirects dans <strong>le</strong>s eaux superficiel<strong>le</strong>sou souterraines, l’épandage sursol gelé ou enneigé, pendant <strong>le</strong>s périodesde forte pluviosité et sur terrain à fortepente entraînant un ruissel<strong>le</strong>ment.Le non-respect du texte est punid’amende pouvant al<strong>le</strong>r jusqu’à1 500 euros selon la nature del’effraction. En outre, l’artic<strong>le</strong> L 432-2 du Code de l’Environnement stipu<strong>le</strong>que <strong>le</strong> fait de jeter,déverser ou laisserIl n’y aguèred’autrealternative.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 114 - Avril 2009s’écou<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong>s eaux(…) des substances quelconquesdont l’action ou<strong>le</strong>s réactions ont détruit<strong>le</strong> poisson ou nuit à sareproduction ou à sava<strong>le</strong>ur alimentaire, estpuni de 2 ansd’emprisonnement et de18 000 euros d’amende.De plus, <strong>le</strong>s agriculteursverbalisés ne peuventbénéficier, pendant 3 ans,des subventions liées àce type d’investissement.De quoi s’angoisserquand on voit sa fossearriver à la limite dudébordement. <strong>La</strong> méventede la viande bovinen’arrange rien. Plutôt que de vendreà bas prix, <strong>le</strong>s agriculteurs ont préféréconserver <strong>le</strong>s bêtes qui devaientnorma<strong>le</strong>ment partir à l’abattoir cetautomne. Plus de vaches en stabulation,c’est forcément plus de fumier etde lisier. À défaut de pouvoir transférerune partie des effluents dansd’autres fosses, il n’existe pas d’autrepossibilité d’intervention dans la légalité.“S’il laisse déborder sa fosse,l’agriculteur risque de provoquer unepollution concentrée. Il peut aussi déciderd’agir à l’abri des regards en épandanten forêt ou dans une doline. Dans<strong>le</strong>s deux cas, il tombe sous <strong>le</strong> coup dela loi. <strong>La</strong> moins pire des solutions, c’estencore d’épandre sur la neige en prenantsoin de cib<strong>le</strong>r des parcel<strong>le</strong>s planes,à sol profond, de façon à limiter <strong>le</strong>sécou<strong>le</strong>ments directs dans <strong>le</strong> milieu karstique”,précise Pierre-Emmanuel Javeldu service s’occupant des plansd’épandage à la Chambre d’Agriculturedu Doubs.Une réunion sur <strong>le</strong> sujet s’est tenuevendredi 6 mars à la sous-préfecturede Pontarlier en présence d’une délégationd’agriculteurs. “On est parvenuà un consensus, indique Éric Liégon,<strong>le</strong> secrétaire général de laF.D.S.E.A. installé sur une ferme àCourvières. Les autorisations d’épandresur la neige sont accordées au cas parcas sur l’ensemb<strong>le</strong> du département.”Preuve qu’il n’y a guère d’autre alternative,nos voisins suisses ont pris <strong>le</strong>smêmes dispositions. Un comb<strong>le</strong> aupays de la propreté.L’exploitant susceptib<strong>le</strong> de bénéficierde cette tolérance doit solliciter <strong>le</strong> servicechargé des plans d’épandage à laChambre d’Agriculture pour définirsur quel<strong>le</strong>s parcel<strong>le</strong>s il peut intervenir.“On veut agir en toute transparence,en acteur responsab<strong>le</strong>. On nesouhaite surtout pas cautionner desépandages sauvages près des coursd’eau, des habitations ou sur des sitessensib<strong>le</strong>s.” Éric Liégeon estime mêmequ’il lui semb<strong>le</strong> parfois préférab<strong>le</strong>d’épandre sur une couche de 10 cmplutôt que d’attendre la disparitiontota<strong>le</strong> du manteau neigeux. “On éviteraitpeut-être <strong>le</strong>s risques d’épandagesmassifs concentrés sur quelques jours,même s’il faut admettre qu’au niveaude l’impact visuel, ce n’est pas terrib<strong>le</strong>.”Se posera ensuite la question des misesaux normes pour <strong>le</strong>s exploitants quin’ont toujours pas investi dans ce sens.Jusqu’en 2006, ils pouvaient bénéficierd’aides accordées dans <strong>le</strong> cadredu programme de maîtrise des pollutionsd’origine d’agrico<strong>le</strong>. “Actuel<strong>le</strong>ment,de nouveaux dispositifs se mettenten place sur <strong>le</strong> Haut-Doubs et <strong>le</strong>bassin-versant du Dessoubre. Il s’agitd’opérations col<strong>le</strong>ctives soutenues defaçon importante par l’Agence de l’Eau.El<strong>le</strong>s s’appuient sur une démarched’adhésion volontaire de la part desagriculteurs”, conclut Pierre-EmmanuelJavel. ■F.C.<strong>La</strong> réintégration de ces mustélidés dansla liste nationa<strong>le</strong> des espèces susceptib<strong>le</strong>sd’être classées nuisib<strong>le</strong>s suscite pas malde réactions. Le point dans <strong>le</strong> Doubs.Le brusque revirement de positionde Jean-Louis Borloo, geurs : <strong>le</strong> ragon-Lison. Deux ron-<strong>le</strong> ministre du Développementdurab<strong>le</strong>, n’en finit pas qué complètent <strong>le</strong>din et <strong>le</strong> rat mus-d’alimenter <strong>le</strong>s conversations chez vo<strong>le</strong>t mammifères.Chez <strong>le</strong>s<strong>le</strong>s protecteurs de la nature. Rappeldes faits. <strong>La</strong> martre et la be<strong>le</strong>tteont été retirées de la liste des corbeau freux, àoiseaux, sus auanimaux nuisib<strong>le</strong>s par un arrêté la corneil<strong>le</strong> noireen date du 2 décembre 2008. Répit et à l’étourneaude courte durée puisqu’el<strong>le</strong>s ont sansonnet.fina<strong>le</strong>ment été reclassées <strong>le</strong> On pourrait25 février dernier sous pression s’interroger sur <strong>le</strong>de la toute puissante Fédération cas du sanglier.Nationa<strong>le</strong> de la Chasse.Contrairement àCette liste nationa<strong>le</strong> comprend 12 ce que l’on pourraitsupposer, laespèces de mammifères et 6 espècesd’oiseaux. Il revient ensuite àchaque département d’établir sapropre liste.<strong>La</strong>“sé<strong>le</strong>ction”s’effectueau sein de la Commission départementa<strong>le</strong>de la chasse et de lafaune sauvage. Placée sous l’égidedu préfet,cette dernière rassemb<strong>le</strong><strong>le</strong>s représentants du monde agrico<strong>le</strong>,sylvico<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s chasseurs, <strong>le</strong>sscientifiques. “Cette commissionse réunit chaque fois qu’il y a besoinde prendre une décision en lienavec la chasse et l’environnement.C’est el<strong>le</strong> qui fixe par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>sbarèmes d’indemnisation suite auxdégâts de sangliers”, précise RégisRenaude, technicien à la Fédérationde la Chasse et de la FauneSauvage du Doubs.Quatre mammifères et troisoiseaux figurent dans l’arrêté préfectoraldes espèces nuisib<strong>le</strong>s dans<strong>le</strong> Doubs pour la période allant du1 er juil<strong>le</strong>t 2008 au 30 juin 2009. Leclassement s’effectue suivant différentscritères : protection de lafaune, risque vis-à-vis de la santépublique, dommages aux activitésagrico<strong>le</strong>s et ce, sur tout oupartie du département. <strong>La</strong> fouineest indésirab<strong>le</strong> dans un périmètrede 200 m autour des habitations.Le renard l’est sur l’ensemb<strong>le</strong> dudépartement à l’exception de lavallée du Drugeon, de la basse valléede la Loue et du secteur Loue-“C’est unemanipulationpolitique.”densité de cette espèce est beaucoupplus faib<strong>le</strong> qu’ail<strong>le</strong>urs. “LeDoubs est en fait <strong>le</strong> 87 ème départementfrançais au niveau prélèvement.”Sans faire l’unanimité, laliste des nuisib<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> Doubsne soulève guère de contestations.“On peut diffici<strong>le</strong>ment espérer unchangement de statut dès qu’onrentre dans <strong>le</strong> champ de l’intérêtde la santé publique comme c’est<strong>le</strong> cas du renard avec l’échinococcosealvéolaire ou de la fouine de parsa proximité avec l’habitat humain”,indique Christophe Morin de laCommission de la Protection desEaux. Cette association est la seu<strong>le</strong>en Franche-Comté à s’opposeraux arrêtés quand <strong>le</strong>s espèces identifiéescomme nuisib<strong>le</strong>s méritentun autre sort. El<strong>le</strong> se mobiliseactuel<strong>le</strong>ment sur la Haute-Saônepour obtenir <strong>le</strong> déclassement dela martre, du putois et de la piebavarde.Le recours intenté devraitporter ses fruits sous réserve d’uneconfirmation officiel<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>ssemaines à venir. “Ces classementssont définis au niveau nationalsans véritab<strong>le</strong> fondement scientifique.Tout <strong>le</strong> monde sait que <strong>le</strong>revirement de statut pour la martreet la be<strong>le</strong>tte relève uniquement demanipulations politiques”, conclutChristophe Morin. ■F.C.Lesépandagessauvagesont souventété montrésdu doigt.
SPORT <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 114 - Avril 200927TRÉPOT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> :Quel vaêtrealorsvotreprogrammedepuisque Suzuki,votre équipe,a décidéde se désengager du mondiald’endurance ?Vincent Philippe : On ne fait pas <strong>le</strong>championnat du monded’endurance comp<strong>le</strong>t mais seu<strong>le</strong>mentLe Mans et <strong>le</strong> Bol d’Or,<strong>le</strong>s deux courses <strong>le</strong>s plus importantes.Je vais faire <strong>le</strong> championnatde France de vitesse1 000 cm 3 qui comprend septépreuves et quatorze courses.Enclair, mon programme est plusimportant…L.P.P. : Ce programme est néanmoinsmoins étoffé.V.D. : Au contraire ! Je me batscontre cette idée car <strong>le</strong>s gens pensentque je vais faire moins decourses.Vincent Philippe, champion du Monde face à la crise“Non, je ne suis pas au chômage”Vincent Philippe ne défendra pas son titre de champion du monde d’endurance motocette saison. <strong>La</strong> faute à la crise et à une réduction du budget course alloué par Suzuki, sonéquipe. Le motard natif de Trépot se confie et donne des nouvel<strong>le</strong>s sur son état de santé.L.P.P. : Vous dites que votre ca<strong>le</strong>ndrierest plus fourni. Il a tout de même perduen qualité.V.D. : Je ne vais pas m’engager enchampionnat de France pour mebalader.J’avais peur de faire trèspeu de courses cette année et ilfallait rester dans <strong>le</strong> coup, montrerque l’on est toujours présentvu qu’on ne fait pas <strong>le</strong> championnatdu monde.L.P.P. :Pourrez-vous défendre votre titrede champion du monde ?V.D. : C’est râpé (sic).L.P.P. : C’est un coup au moral.V.D. : Non, car j’ai déjà quatretitres. C’est marrant car <strong>le</strong>s journalistesme disent toujours :“Vous n’êtes pas lassé d’avoirquatre titres !” et lorsque l’on faitautre chose, on te dit : “Tu doisêtre très déçu…” J’aurais quandmême préféré faire <strong>le</strong> mondia<strong>le</strong>n intégralité.L.P.P. : Est-ce un Vincent Philippe auchômage partiel ?V.D. : Non. Je suis vraiment satisfaitde mon programme compétitionmais très déçu financièrement!Ça, on peut <strong>le</strong> dire maison ne peut pas dire que je suisau chômage (rires). Ça va êtrecompliqué car je dois payer mesengagements et <strong>le</strong>s autres frais.Je suis toujours payé au résultat.Heureusement que des sponsorsrégionaux (Artmann récupération,Mignotserigraphie, <strong>le</strong>C.G. 25) jouent <strong>le</strong> jeu. Aujourd’hui,c’est l’enfer pour trouver2 000 euros.L.P.P. :<strong>La</strong> raison du désengagement deSuzuki est-el<strong>le</strong> vraiment économique ?V.D. : Complètement. Au moisd’octobre, je pensais bien fairel’intégralité du championnat.J’aiappris la nouvel<strong>le</strong> à Noël. Le problème,c’est la crise. Toutes <strong>le</strong>séquipes ont serré la vis. Notrebudget a été divisé par deux etSuzuki ne voulait plus nous payer.L.P.P. : Yamaha, concurrent direct deSuzuki, a tenté de vous débaucher.Pourquoi n’êtes-vous pas parti ?V.D. : J’ai préféré prendre <strong>le</strong> risqued’attendre. J’ai raté des occasions,notamment de rou<strong>le</strong>r en2 OUVERTURES CET ÉTÉDANS LE HAUT-DOUBSLA RIVIÈRE DRUGEON<strong>le</strong> 1 er juil<strong>le</strong>tORCHAMPS-VENNES<strong>le</strong> 1 er septembrePONTARLIERmondial 600 cm 3 de vitesse.Voilàsix ans que je suis chez Suzuki :je <strong>le</strong>ur faisais et je <strong>le</strong>ur fais toujours.Suzuki m’a assuré que2010 sera bien meil<strong>le</strong>ure.L.P.P. : Croyez-vous qu’el<strong>le</strong> <strong>le</strong> sera ?V.D. : J’y crois à moitié… Je n’airien d’écrit et je ne crois pas que2010 s’arrange d’un coup. SoitSuzuki revient pour un championnatdu Monde, soit je changeraide crémerie.L.P.P. : Vous par<strong>le</strong>z de votre carrièresportive. Pourtant, tout a failli bascu<strong>le</strong>rfin 2008. Racontez-nous ?V.D. :Je suis tombé <strong>le</strong> troisièmejour du moto-tour, épreuve derallye. Cette course me tenait àcœur. Je me suis emmêlé <strong>le</strong>scrayons sur une spécia<strong>le</strong>. J’aiSports mécaniquesbien galéré (bassin fracturé àdeux endroits). Je suis resté alitéun mois, perdu 5 kg. Je netenais plus debout.L.P.P. :Avez-vous pensé à arrêter votrecarrière ?V.D. : Lorsque la dou<strong>le</strong>ur est tropforte, tu regrettes. J’ai douté pendantdeux mois. Heureusement,en février lorsque je suis remontésur une moto, je n’ai eu aucuneappréhension.L.P.P. :OnconnaîtVincentPhilippemotard.On <strong>le</strong> connaît moins cycliste. <strong>La</strong> secondepassiona-t-el<strong>le</strong>prisplusd’importancesur la première ?V.D. : Je reste à ma place (rires).J’essaye de faire au mieux maisje sais très bien que je ne feraipas carrière en vélo.Le motardde Trépotespèreque 2010sera unemeil<strong>le</strong>ureannéepour lui.L.P.P. : Vous interveniez dans <strong>le</strong>s collègesdu Doubs pour sensibiliser <strong>le</strong>sjeunes à la sécurité routière. Le Conseilgénéral vous suit-il toujours financièrement?V.D. : Je continue toujours monaction auprès des collégiens carça me plaît à moi et aux gaminsmais j’attends la réponse financièredu Conseil général.L.P.P. : Le projet de créer un circuitmoto en Franche-Comté est-il définitivementannulé ?V.D. : Non, c’est même en bonnevoie (<strong>le</strong> circuit se situerait àLure-Malbouhans). Réponse aumois de juil<strong>le</strong>t. Tout est ficelé.Il ne manque que <strong>le</strong>s signatures.■Propos recueillis par E.Ch.Julien Mil<strong>le</strong>t à fond la caisseLe jeune pilote pontissalien entame sa seconde saison enchampionnat de France de vitesse. <strong>La</strong> lutte s’annonce palpitanteavec un plateau de plus en plus re<strong>le</strong>vé.Fini l’endurance, place à la vitesse. Depuisl’année dernière, Julien Mil<strong>le</strong>t qui avaitremporté en 2007 <strong>le</strong> titre mondiald’endurance en Super production, a changéde registre. S’il court toujours sur Yamaha,la moto qu’il prépare lui-même est d’abordconçue pour al<strong>le</strong>r vite. “Les courses durentenviron 40 minutes. On est contraint d’attaquersans cesse, d’être au maximum”, expliquecelui a terminé 7 ème du championnat de Franceen catégorie 1 000 Super Bike. Son départde l’endurance a aussi été marqué par lacréation de son propre team Mil<strong>le</strong>t MotoSport. Lequel est soutenu évidemment par<strong>le</strong> magasin paternel Moto performances etune dizaine d’autres entreprises du Haut-Doubs.<strong>La</strong> saison 2009 en Super Bike démarre <strong>le</strong>premier week-end d’avril avec deux coursessur <strong>le</strong> circuit de Ledenon dans <strong>le</strong> Gard. Julienretrouvera un autre pilote comtois, VincentPhilippe qui effectue son retour dans la catégoriereine. Cette année, <strong>le</strong> plateau est detrès haut niveau, ce qui motive d’autant plus<strong>le</strong> Pontissalien pressé d’en découdre. Lechampionnat comprend 14 courses. “Si çafonctionne bien, on envisagera peut-être decourir ensuite au championnat d’Europe”,espère Julien.En moto, à la différence d’autres sports, ilne suffit pas de terminerchampion de France pour avoirune chance de courir au niveausupérieur. Les sports mécaniques,ça coûte cher. Et <strong>le</strong>schampions sont rarementaidés par <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités ou<strong>le</strong>s fédérations. Seul <strong>le</strong> sponsoringprivé permet de bouc<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s budgets. À 22 ans,Julien Mil<strong>le</strong>t a encore une bel<strong>le</strong>marge de progression. ■Il estpressé d’endécoudre.Le pilotepontissaliendébute sa saisonSuperbike<strong>le</strong>s 4 et 5 avrilsur circuit deLedenon dans<strong>le</strong> Gard.