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18<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 114 - Avril 2009MOUTHE - RÉGION DES LACSJOUGNEThierry et Valérie <strong>La</strong>briet habitentà la Ferrière-sous-Jougnedans une grande maison anciennequi nécessitait des travauxd’amélioration. Cette demeure de200 m 2 au sol “consommait” annuel<strong>le</strong>ment4 000 à 5 000 litres de fioul.Un peu trop au goût du coup<strong>le</strong>. “Onsouhaitait en finir avec <strong>le</strong> fioul pourpasser aux énergies renouvelab<strong>le</strong>s”,explique Thierry <strong>La</strong>briet.Après avoir visité plusieursd’installation de chauffage au bois,son choix se porte fina<strong>le</strong>ment sur unechaudière aux granulés qui fonctionnedepuis 2005. “C’est plus pratiqueque la bûche. On était aussi rassuréen sachant qu’il existait plusieursunités de production en Franche-Comté.”Le seul souci résidait dans <strong>le</strong> stockagedes granulés au sous-sol de lamaison derrière laquel<strong>le</strong> circu<strong>le</strong> unruisseau. Ce problème d’humidité aété surmonté par l’utilisation d’uneenveloppe isolante contenant <strong>le</strong>s 12 m 3de granulés. À l’époque del’installation, Thierry avait estimé à8 ans <strong>le</strong> retour sur investissement.Cette projection sous-évaluaitl’évolution des cours<strong>La</strong>climatisationréversib<strong>le</strong>à la portéede tous.du pétro<strong>le</strong>. “Si l’onajoute <strong>le</strong> créditd’impôt, on descend à5 ans”, poursuit <strong>le</strong> propriétaireen reconnaissantque <strong>le</strong>s incitationsgouvernementa<strong>le</strong>s onteu un effet accélérateurdans la mise enplace du projet.Les énergies renouvelab<strong>le</strong>s,c’est un peucomme la rénovation,Air, bois, solaire, briqueMaison ancienne,énergies nouvel<strong>le</strong>sExemp<strong>le</strong> d’une rénovation conçue dans l’idée de valoriserdes solutions de chauffage, de ventilation ou d’isolation à based’énergies renouvelab<strong>le</strong>s ou de matériaux naturels.une fois qu’on est entré dans <strong>le</strong> processus,on peut diffici<strong>le</strong>ment s’arrêter.“Cette expérience satisfaisante en toutpoint nous a confortés dans l’idéed’agrandir la maison en privilégiantune meil<strong>le</strong>ure exposition et un matériausain et respirant.”<strong>La</strong> démarche écologique se traduitpar une extension de 90 m 2 comprenantune vaste pièce à vivre construiteen briques. <strong>La</strong> toiture sera bientôtrecouverte de panneaux solairesconnectés au ballon d’eau chaude.Dans l’optique de cette extension, <strong>le</strong>coup<strong>le</strong> a éga<strong>le</strong>ment décidé d’aménagerun nouvel espace de stockage de granulésau sous-sol. “On a profité desAprès <strong>le</strong>granulé bois,Thierry <strong>La</strong>brietet son épouseont décidéd’investir dansl’extension de<strong>le</strong>ur habitationen privilégiantla brique.travaux pour instal<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s conduitesdu puits canadien.” Ce dispositif deventilation se substitue avantageusementaux traditionnel<strong>le</strong>s bouchesd’aération. En hiver, il apporte del’air plus chaud qu’à l’extérieur etinversement l’été. <strong>La</strong> climatisationréversib<strong>le</strong> à la portée de tous. Il suffitjuste d’y penser au préalab<strong>le</strong>. “D’oùl’importance d’avoir une vision globa<strong>le</strong>de son projet”, ne manque pasde souligner Thierry qui n’a pas hésitéà prendre conseils auprès d’unarchitecte. <strong>La</strong> famil<strong>le</strong> <strong>La</strong>briet envisagedésormais de s’équiper d’uneciterne d’eau de pluie. Rien ne seperd. ■MÉTABIEFLe courage et la bonne volonténe suffisent pas toujours àréussir dans ses projets. PatrickBaehr n’a pas ménagé sa peinedans la réactivation de cetteaffaire. El<strong>le</strong> avait abrité dans <strong>le</strong>sannées cinquante l’hôtel-restaurantavant d’être transformée en colonie devacances pour personnes handicapées,gérée par l’association Perce-Neige.Ancien ouvrier chez Peugeot, PatrickBaehr l’a acquise en 2001. Il a dû patienterde longs mois avant de se voir accorder<strong>le</strong>s autorisations nécessaires à laréalisation des premierstravaux qu’il a d’ail<strong>le</strong>urseffectués en grande partielui-même. Ouverte<strong>le</strong> 26 août 2005,l’auberge abritait deuxsal<strong>le</strong>s de restaurationdont l’une réservée auservice du menu du jour.“Ça fonctionnait assezbien, indique l’ancienaubergiste qui avaitréussi à fidéliser unebonne clientè<strong>le</strong>d’ouvriers. Mais <strong>le</strong> souci,c’était que j’étais toutseul pour tout faire.”Diffici<strong>le</strong> dans ces circonstancesde trouver,Une nouvel<strong>le</strong> organisationUne structure de pluspour dynamiser la stationL’association “Métabief-Mont d’Or Développement”est née. El<strong>le</strong> regroupe pour l’instant une quarantained’acteurs socio-économiques de la station. L’objectif :développer la culture de “l’entreprise-station”.Après <strong>le</strong>s offices de tourisme, <strong>le</strong>syndicat mixte pourl’aménagement, <strong>le</strong> développementet l’exploitation touristique duMont d’Or, la société Orex, gestionnairede la station, voire <strong>le</strong> Pays du agencesHaut-Doubs dont une des missions est<strong>le</strong> développement du tourisme, fallaitilcréer une structure de plus dans cemil<strong>le</strong>feuil<strong>le</strong> ? A priori oui puisque <strong>le</strong>sélus locaux et <strong>le</strong>s prestataires du tourismeviennent de porter sur <strong>le</strong>s fontsbaptismaux une nouvel<strong>le</strong> associationbaptisée “Métabief-Mont d’Or Développement”.Présidée par <strong>le</strong> maire deMétabief Gérard Dèque, cette énièmeentité a pour but de “regrouper tous<strong>le</strong>s acteurs socio-économiques de la stationpour mettre en place une politiquemarketing commune à tous” résumeLydie Mougin, chargée de mission ausyndicat mixte.L’idée est donc bien de “vendre” la stationde Métabief-Mont d’Or comme un“produit” touristique et d’appréhenderson organisation comme cel<strong>le</strong> d’uneentreprise, basée sur un service production(<strong>le</strong>s remontées mécaniques,PatrickBaehr avaitouvertce barrestauranten août 2005(photoarchiveL.P.P.).<strong>le</strong>s restaurateurs ethôteliers, <strong>le</strong>s moniteursde ski…) et un servicecommercialisation (<strong>le</strong>soffices de tourisme,immobilières…).“L’idée de cetteassociation quiregroupe à la fois desacteurs publics et privésest de mettre en placeun système de managementparticipatif.”<strong>La</strong> nouvel<strong>le</strong> associations’est fixé trois missionsde départ : la formation“Mettreen place unsystème demanagementparticipatif.”des acteurs de l’économie touristique,la mise en cohérence et l’améliorationcontinue du produit touristique etl’amélioration des conditions de viedes salariés (pluri-activité, accès aulogement…).Une quarantaine de professionnels ontintégré la nouvel<strong>le</strong> association lors del’assemblée généra<strong>le</strong> constitutive du24 mars dernier. <strong>La</strong> pertinence de cettestructure pourra se mesurer dansquelques mois. ■J.-F.H.REMORAY-BOUJEONS Fermée depuis mai 2007L’auberge de Remoraysera vendue aux enchèresL’activité de ce bar-restaurant ouvert par PatrickBaehr n’était pas assez rentab<strong>le</strong>. Il sera vendu auxenchères <strong>le</strong> 17 avril à Besançon.par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> tempsnécessaire àl’aménagement de lapartie hébergement.L’aubergiste prévoyaiten effet d’ouvrir 12chambres et 3 gîtes dansla vaste bâtisse. “Avec <strong>le</strong>bar-restaurant, <strong>le</strong> chiffreétait insuffisant pouréponger <strong>le</strong>s emprunts et<strong>le</strong>s charges”, poursuitPatrick Baehr fina<strong>le</strong>mentcontraint à la fermetureau bout de 18mois de labeur à temps p<strong>le</strong>in.Mis à prixà 250 000euros.L’auberge a ensuite été proposée à lavente au prix de 600 000 euros sanstrouver acquéreur. “J’ai bien eu quelquestouches mais el<strong>le</strong>s n’ont pu aboutir pourdiverses raisons que je ne souhaite pasévoquer”, observe celui qui a retrouvéun emploi dans la région. Lors de lavente aux enchères du 17 avril à Besançon,<strong>le</strong> bien sera mis à prix à250 000 euros. <strong>La</strong> commune de Remoray-Boujeonsn’est pas sur <strong>le</strong>s rangs.“On espère que cela reste un restaurant.On va débattre du sujet au prochainconseil et voir de quel<strong>le</strong> manièreon pourrait aider l’éventuel repreneur”,note <strong>le</strong> maire Jean-Paul Vuillaume. ■

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