14<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 114 - Avril 2009Horlogerie : <strong>le</strong>s dernières nouvel<strong>le</strong>sLes entreprisesdans la criseSwatch group. Après un exercice 2007 record, Swatch Groupa vu son chiffre dʼaffaires pratiquement stagner en 2008,pénalisé par une fin dʼannée diffici<strong>le</strong> et des effets de changenégatifs. Le numéro un mondial de lʼhorlogerie se veut prudent,mais pas pessimiste pour <strong>le</strong>s mois à venir. Les activitésde base du groupe sont restées <strong>le</strong>s principaux vecteursde croissance en 2008 : la division montres et bijoux enregistreune hausse de 1,8 % (+ 6,6 % en monnaies loca<strong>le</strong>s)à 4,79 milliards de francs, tandis que la division Productionprogresse de 7,5 % (+ 7,7 %) à 1,81 milliard.Malgré la crise, Swatch Group tab<strong>le</strong> tout de même sur unelégère croissance en 2009. Le chiffre dʼaffaires généré enjanvier et <strong>le</strong>s commandes pour mars et février confirment uneamélioration constante de mois en mois, comparée à la tendanceenregistrée en novembre et décembre 2008.Ebel, 22 postes supprimés. Au départ, <strong>le</strong> groupe Movadoannonçait la suppression de 50 à 60 emplois sur <strong>le</strong>s 260 quecomptent <strong>le</strong>s sites de production de <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds (Ebel)et de Bienne (Movado et Concord). Ce nombre a pu êtreréduit de moitié grâce notamment à la mise en place dʼuneréduction des horaires de travail, seuls 22 postes seront supprimés.Un accord social a été trouvé.Girard-Perregaux. Basé à <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds, <strong>le</strong> groupeannonce la suppression de 22 postes.Chez Zénith, 24 emplois en moins.Maurice <strong>La</strong>croix. Lʼentreprise horlogère a réussi à licenciermoins que prévu. Huit départs sont annoncés. Lire par ail<strong>le</strong>urs.Richemont. Le groupe Richemont a vécu une fin dʼannée2008 diffici<strong>le</strong>. Pour <strong>le</strong> seul mois de décembre, son chiffredʼaffaires est en recul de 12 %. Ses prévisions de croissanceen mars ne sont pas bonnes, plombées par un carnet decommandes presque vide.OPÉRATIONVALLÉE DE JOUXIl y a encore quelques mois,la vallée de Joux semblaittrop étroite pour répondreà l’appétit grandissant deshorlogers. Tous, de Audemars-Piguet en passant par Jaegerou encore Vacheron Constantinfaisaient preuve de boulimie encréant de nouveaux sites aussigrands <strong>le</strong>s uns que <strong>le</strong>s autres.Aujourd’hui, <strong>le</strong>s bâtiments sontconstruits, prêts à l’emploi.Ces sociétés ont-el<strong>le</strong>s eu <strong>le</strong>s yeuxplus gros que <strong>le</strong> ventre en engageantde lourds investissementsimmobiliers ? “Non, répond ÉricDuruz, directeur de l’Associationpour <strong>le</strong> Développement des ActivitésÉconomiques de la Valléede Joux (A.D.A.E.V.). Soyonsréalistes : ces gros investissementssont justifiés car <strong>le</strong> marchése justifie. <strong>La</strong> branche microtechniquereste une des plussûres en Suisse romande.”Selon un rapport du CréditSuisse, <strong>le</strong> potentiel del’horlogerie “est excel<strong>le</strong>nt.” EnSuisse romande, 40 000 personnestravail<strong>le</strong>nt pour ce secteuret selon cette étude, laVOTRE CUISINE ÉQUIPÉEPOUR 1 € DE PLUS…*pour l’achat d’un appartement dans <strong>le</strong>s résidences deLABERGEMENT STE MARIE et LA CLUSE ET MIJOUXProjet stoppé pour Valtronic“Il manquera 20 000 personnes”En Vallée de Joux, l’horlogerie reste une branched’avenir. Les lourds investissements réalisés dansla Vallée de Joux serviront pour l’avenir.va<strong>le</strong>ur ajoutée par employé estde 147 200 CHF. Tout cela pourdire que <strong>le</strong> secteur reste porteur.Bref, même en ces tempsde disette, Audemars-Piguet afinalisé son usine flambant neuve(coût total : 30 millions defrancs suisses). D’une surfacede 7 500 m 2 , la nouvel<strong>le</strong> manufacturedes Forges réunit troissites de production implantésdans la Vallée (environ 850 salariés).Pour l’heure, aucun plande licenciement n’est annoncé.“Ce genre d’entreprise a toutconnu : des crises, des guerres…El<strong>le</strong> est toujours là, commed’autres (Jaeger qui fête ses 175ans). Devaient-el<strong>le</strong>s ne pascroître au risque de laisser <strong>le</strong>marché aux autres ?”, interroge<strong>le</strong> directeur de l’A.D.A.E.V.Pour l’heure, ce serait plus <strong>le</strong>sfabricants de machines, installésen nombre dans <strong>le</strong> secteurde Berne, qui seraient touchés.D’autres ont revu <strong>le</strong>ursplans à l’instar de Valtronicaux Charbonnières. Spécialiséedans <strong>le</strong> médical, la sociétéa stoppé son projetd’agrandissement. D’ici l’été,<strong>le</strong> canton de Vaud publiera <strong>le</strong>nombre d’emplois qu’il accueil<strong>le</strong>sur son territoire. En 2005, lavallée de Joux employait 5 400personnes. “On doit être à 6 000”calcu<strong>le</strong> Éric Duruz, confiantpour la suite. “Avec <strong>le</strong>s départsen retraite, ilmanquera 20 000personnes dans <strong>le</strong>secteur de lamicrotechniqueen Suisse (enquêtegym-ch). Il fautrester positif pourne pas dévalorisernotre branchequi rested’avenir.” À bonentendeur… ■E.Ch.SALON MONDIAL DE L’HORLOGERIE ImpressionsBâ<strong>le</strong> revoit ses gammesMoins d’extravagance, moins de prix démentiels et plus detraditionnel : “Baselworld” - qui se termine <strong>le</strong> 2 avril - a connuun retournement de situation en période diffici<strong>le</strong>. Les horlogersfrançais s’en sortiraient mieux que <strong>le</strong>s Suisses.<strong>le</strong> disent si bien <strong>le</strong>s Français: on est en train de remettre“Comme<strong>le</strong>s pendu<strong>le</strong>s à l’heure !” Le SuisseFrançois Thiébaud, représentant deSwiss Swatch export, n’a pas utilisé desmots compliqués devant un parterre dejournalistes venus du monde entier pourrésumer la tendance du salon de l’horlogerieet de la joail<strong>le</strong>rie “Baselworld 2009”.Contrairement aux années passées, <strong>le</strong>smontres aux cou<strong>le</strong>urs pétantes et aux prixprohibitifs ont laissé placeà “du traditionnel” et“Recul pour<strong>le</strong>s montresde 1 000 à3 000 euros.”beaucoup moins de “blingbling.”Des cadrans travaillésavec des ouvertureset de vieux mouvementsde légende ont été remisau goût du jour. Pas dedémesure donc mis à partcet aquarium géant installésur <strong>le</strong> stand Breitlingou encore <strong>le</strong> bateau Herbelin.Bref, <strong>le</strong> luxe est toujoursprésent dans <strong>le</strong>s sixhalls (160 000 m 2 ). PatekPhilippe, Ro<strong>le</strong>x (…), Péquignet,Maurice <strong>La</strong>croix, Jaeger-LeCoultre(…), ils sontlà, fidè<strong>le</strong>s au poste. Seulsdeux horlogers et unjoaillier se sont désistés enraison de la crise sur <strong>le</strong>s453 exposants. Quinze6 000salariés,contre5 400personnesen 2005.franc-comtois étaient de la partie et “nepas venir à Bâ<strong>le</strong>, c’est impensab<strong>le</strong>. Si descommandes doivent se faire, el<strong>le</strong>s se fontici !” résume Sylvie Ritter, directrice dusalon qui reconnaît que la mise en placede Baselworld 2009 fut un chal<strong>le</strong>nge dans<strong>le</strong> contexte actuel.Les chiffres par<strong>le</strong>nt d’eux-mêmes : <strong>le</strong>s horlogerssuisses disent avoir perdu 22 % decroissance sur <strong>le</strong>urs exportations pour <strong>le</strong>smois de janvier et février 2009. Bizarrement,<strong>le</strong>s Français annoncent par la voixde Patrice Besnard, de la chambre françaisede l’horlogerie, que <strong>le</strong>s exportationsont augmenté de 7 % en janvier puis baisséde 7 % en février. <strong>La</strong> raison de cette différence? “Nous sommes moins présents sur<strong>le</strong> marché américain. C’est celui qui a <strong>le</strong> plusrégressé alors que <strong>le</strong>s ventes se maintiennentdans <strong>le</strong>s Émirats” dit ce dernier.D’une manière généra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s maisons comtoisess’en sortent plutôt bien. C’est <strong>le</strong> casde Saint-Honoré qui fabrique une partie deses montres à Charquemont. Les modè<strong>le</strong>sautomatiques se vendent bien.Thierry Frésard,son P.D.G., confirme néanmoins “qu’ily aura moins de démesure,moins de prouessestechniques” afin de ne pas é<strong>le</strong>ver encore plus<strong>le</strong> prix final. “Des séries limitées : il y en auramoins”, avoue <strong>le</strong> P.D.G. de Saint-Honoré. Àentendre <strong>le</strong>s Français, ils s’en sortiraientmieux que <strong>le</strong>s Suisses. On ne demande qu’à<strong>le</strong>s croire… ■E.Ch.Résidence Des Deux <strong>La</strong>cs à LABERGEMENT STE MARIEappartements 2, 3 et 4 piècesRésidence Val de Joux à LA CLUSE ET MIJOUXappartements studio, 2 et 3 piècesMaquette visib<strong>le</strong> sur placedans notre bureau de vente à<strong>La</strong>bergement Sainte-Marie, 10 avenue de la Gare (accès fléché)* Sous forme d’un bon d’achat de 7 000 € TTC non négociab<strong>le</strong> et non échangeab<strong>le</strong>, utilisab<strong>le</strong> au plus tard <strong>le</strong> 31/07/09 auprèsdes magasins ATLAS partenaires, dont la liste est disponib<strong>le</strong> sur simp<strong>le</strong> demande. Offre portant sur un nombre limité de lotsd’appartrements neufs, valab<strong>le</strong> pour toute réservation signée entre <strong>le</strong> 13/03/09 et <strong>le</strong> 13/04/09, inclus dans la limite des stocksdisponib<strong>le</strong>s. Liste des lots concernés et conditions de l’offre affichées en appartement témoin et/ou bureau de vente ou sursimp<strong>le</strong> demande au 03 81 801 819. Photos non contractuel<strong>le</strong>s. Illustrations d’ambiance à caractère non contractuel.03 81 801 819www.atik.frCette année,<strong>le</strong> salonde Bâ<strong>le</strong> tab<strong>le</strong>sur unebaisse defréquentationdes visiteurs.L’an dernier,il avait attiré100 000visiteurs.
<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 114 - Avril 200915FILIÈRE HORLOGÈREConvention patrona<strong>le</strong>Il est prématuré de par<strong>le</strong>r de criseselon <strong>le</strong>s patrons horlogers<strong>La</strong> filière horlogère suisse sort d’une période de croissance exceptionnel<strong>le</strong> avec en prime <strong>le</strong>p<strong>le</strong>in-emploi. Aujourd’hui, el<strong>le</strong> prend des mesures pour passer <strong>le</strong> cap en ajustant ses effectifs.Pas question pour la ConventionPatrona<strong>le</strong> del’Industrie Horlogère Suissede céder au pessimisme.L’emploi du mot“crise”est même,selon cet organisme, inappropriécar excessif,pour décrire la situationque traverse la filière horlogèreen ce moment. “Il est prématuréde par<strong>le</strong>r ainsi. Il n’y apas matière à peindre <strong>le</strong> diab<strong>le</strong>sur la murail<strong>le</strong>” estime son secrétairegénéral François Mati<strong>le</strong>.En effet,ce segment de l’économiehelvétique n’est pas en perdition.Mais dans <strong>le</strong>s prochainsmois,quelques secousses conjoncturel<strong>le</strong>srisquent“<strong>La</strong> filière aconnu unecroissancefaramineuse.”de l’ébran<strong>le</strong>r si<strong>le</strong>s marchés neretrouvent pasde la fraîcheur.D’ail<strong>le</strong>urs, laFédération de laHaute Horlogerieà Genève estplus réservée sur<strong>le</strong> contexte malgrétout préoccupant.<strong>La</strong> crise“qui se profi<strong>le</strong>risque d’être particulièrementdouloureuse, mais pas pour tout<strong>le</strong> monde. Nous sommes clairementà la fin d’une période devaches grasses” a déclaré avantla trêve de Noël Franco Cologni,<strong>le</strong> président de la F.H.H.à l’Agefi,<strong>le</strong> quotidien Suisse de la Financeet de l’Économie.Il est évident que la crise n’a pas<strong>le</strong> même sens aujourd’hui dansl’industrie automobi<strong>le</strong> françaisevéritab<strong>le</strong>ment en péril, quedans l’horlogerie suisse qui sortd’une période de croissance exceptionnel<strong>le</strong>.“En six ans, <strong>le</strong>s effectifssont passés de 40 000 à 50 000travail<strong>le</strong>urs.Et <strong>le</strong> chiffre d’affairesde la filière a progressé dans <strong>le</strong>même temps de 10 milliards defrancs suisses en 2002 à 17 milliardsde francs” rappel<strong>le</strong> FrançoisMati<strong>le</strong>. Les marques résisterontdonc de façon variab<strong>le</strong> enfonction de la trésorerie dontel<strong>le</strong>s disposent et des investissementsqu’el<strong>le</strong>s ont consentisces dernières années.Les entreprises horlogères nesont pas engagées dans un processusde licenciements massifs.En revanche, el<strong>le</strong>s ajustent <strong>le</strong>seffectifs et positionnent <strong>le</strong> navireindustriel pour qu’il ne chavirepas en cas de gros temps.“Nous avons arrêté <strong>le</strong> travail temporaire.Les employés récupèrent<strong>le</strong>urs heures supplémentaires quine sont donc plus payées.” Récemment,l’autorité publique helvétiquea décidé de son côtéd’allonger la durée possib<strong>le</strong> duchômage partiel de 12 à 18 mois.“Une entreprise peu donc garderson personnel sans <strong>le</strong> licencier etsans que cela plombe sa trésorerie”précise la Convention Patrona<strong>le</strong>.Mais après avoir épuiséces mesures transitoires,qu’adviendra-t-il de ces sociétésqui sont peut-être dans l’antichambrede la récession ? Lesorac<strong>le</strong>s de l’économie n’osent plusdonner un pronostic ou alors ilsrestent évasifs.Dans ce contexte d’attente, laplupart des sociétés s’en tiennentà ces mesures minima<strong>le</strong>s.El<strong>le</strong>s hésitent à réduire la voiluretant qu’el<strong>le</strong>s n’y sont pascontraintes. Car si la météo sedégage sur <strong>le</strong>s marchés, el<strong>le</strong>sGrâce à une mesure de chômage partiel étendue,<strong>le</strong>s sociétés horlogères suisses sontdans l’antichambre de la crise.auront immédiatement besoinde personnel pour hisser <strong>le</strong>s voi<strong>le</strong>set prendre <strong>le</strong> cap de la croissance.Ce scénario <strong>le</strong> plus optimistepourrait se concrétiser dans <strong>le</strong>sdeux ans, en tout cas pourl’industrie du luxe.Quel<strong>le</strong> que soit la nature du discours,<strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>urs frontalierssont inquiets pour <strong>le</strong>ur avenir.Car quoi qu’il en soit, quand dessociétés de prestige commeGirard Perregaux ou Ebel seséparent de collaborateurs,mêmes’il ne s’agit que de quelquesuns,ce n’est jamais bon signe.Là encore, François Mati<strong>le</strong> tientà relativiser la situation en lamettant en perspective avec <strong>le</strong>scinq années qui viennent des’écou<strong>le</strong>r. “Quand ils se produisent,<strong>le</strong>s licenciements touchententre 5 et 10 % des effectifs dessociétés. N’oublions pas que cesmêmes entreprises ont augmenté<strong>le</strong>urs effectifs de 30 à 40 % cesdernières années. <strong>La</strong> filière aconnu une croissance faramineusequi s’est traduite par desinvestissements considérab<strong>le</strong>sdans des machines, des constructionsd’usines.” Il suffit de traverser<strong>le</strong> Loc<strong>le</strong> et <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds où <strong>le</strong>s bâtiments industrielspoussent comme deschampignons pour mesurer laprospérité de cette économieencrée dans <strong>le</strong> territoire.Les cantonshorlogers comme celui deNeuchâtel sortent doucementd’une situation de p<strong>le</strong>in-emploi.<strong>La</strong> période qu’ils traversentactuel<strong>le</strong>ment est incomparab<strong>le</strong>avec la crise des soixante etsoixante-dix qui fut terrib<strong>le</strong> socia<strong>le</strong>ment.El<strong>le</strong> n’en porte pas <strong>le</strong>ssymptômes et <strong>le</strong> contexte est différent.À l’époque, <strong>le</strong> déclin del’horlogerie était lié à des mutationstechnologiques qui ont révolutionnécette industrie. <strong>La</strong>montre mécanique helvétique avacillé face à la concurrence émergentemais terrib<strong>le</strong> venue d’Asiearmée du quartz.En 2009, la crise mondia<strong>le</strong> estfinancière et jamais l’industriehorlogère suisse n’a été aussi àla pointe de l’innovation, el<strong>le</strong> quia investi massivement dans larecherche et <strong>le</strong> développement.Les produits sont désignés, performants,à tous <strong>le</strong>s prix,<strong>le</strong> SwissMade est un label de prestige.Problème :il n’y a pas de clients. ■Du 18 Avril au 2 Mai 20092 ACHETÉSARTICLESACHETÉS<strong>le</strong>3 ème1LE MOINS CHERàsur tout <strong>le</strong> magasin : bagages,maroquinerie, business, scolaire ...€FACTORY STORE81 rue de Vesoul • Besançon • 0 381 471 887Le lundi de 10h à 12h et de 14h à 19h, du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h