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4 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013L’INTERVIEW DU MOISPOLITIQUELes municipa<strong>le</strong>s dans un an“<strong>La</strong> R.N. 57 est un combat d’arrière-garde”Avec près de 25 ansde mandat, LilianeLucchesi est unedes élues <strong>le</strong>s plusexpérimentées dela municipalitépontissalienne.Membre del’opposition degauche, el<strong>le</strong> jugesans langue debois l’action dela majorité conduitepar Patrick Genre.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Noussommes à un an des prochainesmunicipa<strong>le</strong>s. Serez-vous dansl’équipe que conduira la gaucheà Pontarlier ?Liliane Lucchesi : Nous sommessur <strong>le</strong> point de commencer à discuterdu projet et de l’équipe.Je sais que je continuerai àm’impliquer dans la politiquemais à savoir qui mènera la liste,c’est encore un peu prématuré.Pour nous, l’essentiel, c’est<strong>le</strong> projet, pas <strong>le</strong>s gens qui composentl’équipe. Il faudra biensûr des gens qui ont del’expérience et d’autres quiapportent <strong>le</strong>ur nouveauté.L.P.P. :Refaire bascu<strong>le</strong>r la vil<strong>le</strong> à gauche,n’est-ce pas une mission devenueimpossib<strong>le</strong> ?L.L. : Il y a un vrai paradoxe dans<strong>le</strong> Haut-Doubs car aucune é<strong>le</strong>ctionne se ressemb<strong>le</strong>. Aux législativespar exemp<strong>le</strong>, sur la vil<strong>le</strong>de Pontarlier, 14 petites voixme séparaient d’Annie Genevardau premier tour et 140 ausecond, alors même que PatrickGenre était son directeur decampagne. Au Conseil général,c’est <strong>le</strong> canton de Pontarlier quia permis <strong>le</strong> bascu<strong>le</strong>ment àgauche. Même chose aux régiona<strong>le</strong>soù avec <strong>le</strong> maire de Pontarliersur la liste de droite, Pontarliera tout de même voté àgauche. Tout n’est pas si figé etirrémédiab<strong>le</strong>. Pour ma part, j’aienvie de continuer en politiquecar j’estime aussi que pour unterritoire, ce n’est pas bon d’avoirqu’une tête pensante. J’estimequ’on est plus intelligent à plusieurs.L.P.P. : Pas trop frustrant d’être toujoursdans l’opposition ?L.L. : Bien sûr que c’est un travailingrat. Au conseil, noussommes seu<strong>le</strong>ment trois élus duP.S. et deux élus Verts. Contrel’ensemb<strong>le</strong> des membres de lamajorité, ça ne pèse pas lourd.C’est d’autant plus frustrantque mon premier mandat en1989 était dans la majoritéd’Yves <strong>La</strong>gier.Voilà bientôt vingtcinqans que je suis engagée ausein du conseil. Pontarlier etmoi, c’est une longue histoire.Quand je m’engage, ce n’est pasà la légère et je ne cours pasaprès des titres ou des postes.Si je suis entrée en politique,“Pontarlieret moi, c’estune longuehistoire.”c’est pour agir.Ceci dit, force estde constater quece que nous défendonsdepuis 2001notamment a souventété repris etappliqué parl’équipe Genre.L.P.P. :Vous pensez àquoi par exemp<strong>le</strong> ?L.L. : <strong>La</strong> restructurationdu quartierBerlioz parexemp<strong>le</strong> qui faisaitpartie denotre programmeen 2001. Même chose pour lamédiathèque que nous défendonsdepuis des années. Beaucoupde nos propositions sontreprises après coup par la majoritémais <strong>le</strong> maire s’abstient évidemmentde dire que ce sont <strong>le</strong>snôtres.L.P.P. : Comment qualifiez-vous l’actionde l’équipe Genre à un an de la fin dumandat ?L.L. : C’est un mandat un peuplan-plan. Il y a un maire, et àcôté, ses services qui appliquentce que <strong>le</strong> maire décide seul.Patrick Genre fait un peu preuved’autocratie, je pense qu’ilgagnerait à un peu plus écouter<strong>le</strong>s autres. Le maire n’estpas si soup<strong>le</strong> qu’on veut bien <strong>le</strong>dire, et il a de plus en plus demal à accepter la contradiction,même s’il a des aspects très sympathiquespar ail<strong>le</strong>urs. Dans cecontexte, l’opposition fait cequ’el<strong>le</strong> peut. Un dossier commela maison Chevalier devrait êtreréglé depuis longtemps, maison ne sent pas de vraie volonté.Le maire y va, mais très doucement.L.P.P. : Quels genres de contre-projetsproposez-vous ?L.L. : Nous serions par exemp<strong>le</strong>favorab<strong>le</strong>s à la mise en placed’un transport en commun surtoute l’échel<strong>le</strong> de la C.C.L. Cegenre de décision aurait un vraiimpact sur <strong>le</strong> territoire.L’aménagement du centre-vil<strong>le</strong>était à mon avis à repenser,<strong>le</strong> rapport Peter datant de plusde vingt ans. Il n’y a pas <strong>le</strong> développementdes modes doux quel’on souhaiterait. Pour cela, ilfallait faire de vraies pistescyclab<strong>le</strong>s en vil<strong>le</strong> et au lieu decela, on voit maintenant <strong>le</strong>scyclistes rou<strong>le</strong>r sur <strong>le</strong>s trottoirs.A Pontarlier, la majorité a dumal à se projeter dans l’avenir.D’autres dossiers comme <strong>le</strong>centre nautique avancent beaucouptrop <strong>le</strong>ntement. <strong>La</strong> commissioncréée à la C.C.L. pource sujet se réunit beaucoup troprarement. Il y a à Pontarlier unevraie <strong>le</strong>nteur à prendre <strong>le</strong>sbonnes décisions.L.P.P. : Comment défendriez-vous <strong>le</strong>dossier des voies de communicationet du contournement de Pontarlier sivous étiez aux responsabilités ?L.L. : Le contournement de Pontarlier,c’est une illusion, il nese fera pas. En 2013, la prioritén’est plus la R.N. 57, l’heureest aux trains et au covoiturage.Pour cela, il faut plutôt impliquer<strong>le</strong>s patrons suisses afinqu’ils organisent des transportsentre <strong>le</strong>s gares et <strong>le</strong>s entreprises.Je sais que c’est très compliquéd’être matin et soir dans <strong>le</strong>sembouteillages mais la solutionpasse uniquement par <strong>le</strong> développementdes transportspublics. Patrick Genre y a cru,mais la question de la R.N. 57est un combat d’arrière-garde.Même ce que semb<strong>le</strong> avoir obtenuAnnie Genevard, c’est-à-direune promesse de financementd’une étude, cela n’aboutira àrien avant dix ans. Les gens nepeuvent pas attendre aussi longtempsavant de voir une solution.Et dire que ces élus vontse faire réélire sur ce genred’idées alors que rien n’a étéréalisé quand il y avait del’argent et tous <strong>le</strong>s pouvoirs entre<strong>le</strong>s mains de la droite. Ce n’estpas maintenant que ça se fera !L.P.P. : L’emploi et l’industrie font-ilspartie de vos préoccupations ?L.L. : Même si <strong>le</strong> gouvernementactuel travail<strong>le</strong> sur l’attractivitéde la France, il nefaut pas se faire“C’est unmandatun peuplan-plan.”d’illusions, aucungrand groupe neviendra s’instal<strong>le</strong>rici. Si on garde <strong>le</strong>sgros employeurscomme Nestlé,Schrader ou Armstrong,ce seratrès bien. Je pensequ’il est tempsd’envisageraujourd’hui l’idéed’une granderégion franco-suisse qui permettraità tous <strong>le</strong>s acteurs, françaiset suisses, de travail<strong>le</strong>r dans<strong>le</strong> même sens pour l’emploi.L.P.P. : En parlant de la frontière, quepensez-vous du combat des travail<strong>le</strong>ursfrontaliers qui défendent <strong>le</strong> libre choixde l’assurance-maladie ?L.L. : Je comprends ce combat etje fais confiance aux associationsde défense des frontalierspour trouver une solution. Maisaujourd’hui, il n’est pas anormalde demander à tout <strong>le</strong> mondede faire des efforts. Si <strong>le</strong>sfrontaliers en arrivent à payerplus que <strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>urs en France,il faut essayer de convaincre<strong>le</strong>s patrons suisses de participerà ce genre de cotisations,comme <strong>le</strong> font <strong>le</strong>s patrons français.Je prône une égalité detraitement sur ce point.L.P.P. : Le débat sur <strong>le</strong>s rythmes scolairesagite la plupart des communesactuel<strong>le</strong>ment. Avouez que ce projetgouvernemental est mal ficelé !L.L. : Il agite surtout <strong>le</strong>s mairiesqui ont des oppositions idéologiquescontre ce projet. Je suispersuadée que c’est une bonneréforme qui sera tout à fait applicab<strong>le</strong>avec l’aide de l’État. Il ya un moment donné où <strong>le</strong>senfants ont besoin de jouer etde s’ouvrir à d’autres activités(théâtre, musique, sciences…),tout ce qui permet de mieuxapprendre. Et il est hors de questionsque ce temps soit de la garderie.Comme tout ce qui estnouveau, il faut que <strong>le</strong>s communestrouvent <strong>le</strong> bon ang<strong>le</strong>LilianeLucchesiest auconseilmunicipalde Pontarlierdepuis lamunicipalité<strong>La</strong>gier en1989.pour appliquer cette réforme etqu’el<strong>le</strong>s aient la volonté d’aboutir.Dès que c’est diffici<strong>le</strong>, <strong>le</strong> réf<strong>le</strong>xeest de dire qu’on ne va pas yarriver. C’est la recherche quiamène la solution.L.P.P. :Vous êtes p<strong>le</strong>inement favorab<strong>le</strong>au mariage ouvert à tous,malgré toutes<strong>le</strong>s craintes sou<strong>le</strong>vées par ses opposants?L.L. : Complètement. Pourquoidans <strong>le</strong> cas du mariage hétérosexuel,l’anonymat des gamètesne pose aucun problème en casde procréation médica<strong>le</strong>mentassistée ? Pourquoil’accouchement sous X poseraitdes problèmes alors qu’il n’enpose pas pour <strong>le</strong>s coup<strong>le</strong>s hétérosexuels? En ce qui concernel’adoption, <strong>le</strong>s coup<strong>le</strong>s qui adoptaientfaisaient croire à <strong>le</strong>ursenfants qu’ils étaient <strong>le</strong>s vraisparents, est-ce mieux pourl’enfant ? Ce projet de mariageouvert à tous est juste une questionde droit et d’égalité. Pourquoifaire une loi différente enfonction de l’orientation sexuel<strong>le</strong>? C’est cela la vraie inégalité.Le changement, comme <strong>le</strong>dirait une anthropologue célèbre,c’est ce qui fait la vie, sinon unecivilisation n’évolue plus. Etenfin, ne pensez-vous pas que<strong>le</strong>s enfants de coup<strong>le</strong>s homosexuelssouffrent plus du regarddes autres plutôt que de fairepartie d’une famil<strong>le</strong> homoparenta<strong>le</strong>? Faire une loi permettrajustement de changer radica<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s mentalités sur cesquestions. ■Propos recueillis par J.-F.H.


6 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013L’ÉVÉNEMENTINTERNET, TÉLÉ…ÉCONOMIE Un exemp<strong>le</strong> de fracture numérique<strong>La</strong> zone de Vuil<strong>le</strong>cin,pas très branchée…Dynamique avec une vingtaine d’entreprisesinstallées, la zone de Vuil<strong>le</strong>cin souffre d’un gravehandicap pour <strong>le</strong>s entreprises qui y travail<strong>le</strong>nt :une connexion Internet qui lambine. Une desillustrations de ce Haut-Doubs “déconnecté”.LE HAUT-DOUBSET LA FRACTURENUMÉRIQUELe Haut-Doubs passe à juste titre pour unerégion privilégiée au regard de son développementéconomique et de sa situation par rapportà la Suisse. Mais <strong>le</strong> Haut-Doubs, c’estavant tout une zone rura<strong>le</strong> et de montagne quisubit toujours un certain iso<strong>le</strong>ment, notammentsur <strong>le</strong> plan technologique. De nombreuxsecteurs du Haut-Doubs sont dépourvus deconnexion Internet à haut débit. Sur <strong>le</strong>s zonesd’activité, comme nous <strong>le</strong> verrons à Vuil<strong>le</strong>cinpar exemp<strong>le</strong>, cette situation complique sérieusement<strong>le</strong> quotidien des entrepreneurs. <strong>La</strong>fracture numérique se traduit aussi par unetrès mauvaise réception de la téléphoniemobi<strong>le</strong> et de la télévision numérique terrestre.Un grand plan ’aménagement numérique estlancé dans <strong>le</strong> Doubs. Le point sur cette“déconnexion numérique” du Haut-Doubs.<strong>La</strong> zoneéconomique deVuil<strong>le</strong>cin n’estpas la seu<strong>le</strong> duHaut-Doubs,loin s’en faut,à devoir subirInternet à sibas débit.Il y a trois ans, Frédéric <strong>La</strong>ithier,transporteur installé sur la zoneéconomique de Vuil<strong>le</strong>cin, n’avaitmême pas de téléphone. Plus detrois mois pour être branché, àl’image d’un de ses voisins <strong>le</strong> menuisierNicolas Tournier. Les contactsavec la mairie et la C.C.L. n’y ont rienfait, chacun renvoyant la bal<strong>le</strong> à unautre interlocuteur. Trois ans plustard, toutes ces entreprisesont certes <strong>le</strong>“Impossib<strong>le</strong>d’envoyer plusd’une photo.”téléphone, mais àl’heure du très hautdébit et del’omniprésenced’Internet dans <strong>le</strong>srelations de travail,el<strong>le</strong>s sont lourdementhandicapées par unréseau qui lambine,plafonnant à 512 Ko.Dans ces conditions,diffici<strong>le</strong> de travail<strong>le</strong>rsereinement. Certainscollaborateursde ces entreprisessont même contraintsd’emmener chez euxdes fichiers, troplourds, afin de <strong>le</strong>sexpédier <strong>le</strong> soir de<strong>le</strong>ur domici<strong>le</strong>. “Avecl’informatique embarquée dans nosvéhicu<strong>le</strong>s, on doit importer des fichiers.On est obligé de <strong>le</strong> faire <strong>le</strong> matin enarrivant avant que <strong>le</strong>s autres ordinateursse connectent à Internet. Sinon,c’est impossib<strong>le</strong>. Le problème, c’estqu’avec l’urbanisation des communesautour de Pontarlier, <strong>le</strong> réseau est complètementsaturé” note <strong>le</strong> transporteurFrédéric <strong>La</strong>ithier.De son côté, <strong>le</strong> menuisier Nicolas Tournierconstate lui aussi ces difficultésau jour <strong>le</strong> jour. “Impossib<strong>le</strong> d’envoyerplus d’une photo de chantier à la foiset encore, en <strong>le</strong>s réduisant. Donc onpatiente. Quand j’en par<strong>le</strong> à la C.C.L.,on ne me donne aucune réponse. Alorsque quand j’ai voulu m’agrandir, ona été bien présent pour m’imposer descontraintes” soupire <strong>le</strong> chef d’entreprise.Le maire de Vuil<strong>le</strong>cin, Dominique Jeannier,par ail<strong>le</strong>urs vice-président de laC.C.L., s’en remet aux opérateurs privés.Selon lui, “France Télécom devraitfaire des efforts.” Il compte aussi surl’entrée en vigueur de l’ambitieux plandépartemental d’aménagement numérique(voir page suivante) pour améliorerla situation. “Il n’est pas interditde penser que dans <strong>le</strong>s trois ans àvenir, toutes <strong>le</strong>s communes de la C.C.L.soient connectées au très haut débit.” ■J.-F.H.PROJET D’INSTALLATIONInternet fait partie prenante delʼactivité des transporteurs qui utilisentcet outil au quotidien. “Sans<strong>le</strong> haut débit, cʼest pratiquementimpossib<strong>le</strong> de travail<strong>le</strong>r”, confirmeChristian Colinet qui gère la sociétécréée par son grand-père Henri àBians-<strong>le</strong>s-Usiers. Sur lʼécran, un systèmede géolocalisation permet desavoir où sont <strong>le</strong>s camions pratiquementen temps réel. Chaque véhicu<strong>le</strong>est équipé dʼun poste informatisétacti<strong>le</strong> qui permet de réceptionner<strong>le</strong>s bons de commandes, <strong>le</strong>s ordresde mission, <strong>le</strong>s plans pour trouverLe haut débit nécessaire“On est bloqué dans nos investissements”<strong>La</strong> société Colinet Transports qui projette de venirs’instal<strong>le</strong>r sur la zone de Vuil<strong>le</strong>cin attend avecimpatience qu’on lui confirme l’arrivée du hautdébit indispensab<strong>le</strong> dans son activité.<strong>le</strong>s clients. En sens inverse,lʼentreprise est informée des livraisonseffectuées, ce qui lui permet detransmettre par mail <strong>le</strong>s factures. Envisualisant aussi suivi des heures deconduite des chauffeurs, el<strong>le</strong> peutorganiser la gestion des chargements.<strong>La</strong> profession est plus que jamais tributairedes nouvel<strong>le</strong>s technologies.“Toutes nos sauvegardes sont externaliséessur des datacenters. À chaquefois quʼon fait lʼacquisition dʼun logiciel,<strong>le</strong> vendeur nous demande dʼabord silʼon a <strong>le</strong> haut débit comme cʼest <strong>le</strong> casà Bians-<strong>le</strong>s-Usiers.” Avec une flottedʼune trentaine de camions, lʼentrepriseColinet commence à se sentir à lʼétroitdans ses locaux du Val dʼUsiers quisʼavèrent éga<strong>le</strong>ment diffici<strong>le</strong>s dʼaccès.Christian Colinet sʼest engagé dans larecherche dʼun nouveau site. Sesdémarches ont fina<strong>le</strong>ment abouti nonsans mal sur la zone dʼactivité Au Temp<strong>le</strong>située sur la commune de Vuil<strong>le</strong>cin. <strong>La</strong>parcel<strong>le</strong> est acquise. El<strong>le</strong> devrait accueillirun bâtiment flambant neuf ou sera transféréetoute lʼactivité dʼune entreprise de30 salariés. “Pour lʼinstant, on est bloquédans nos investissements car onne sait pas quand cette zone bénéficieradu haut débit.” Le transporteurnʼenvisage pas une seconde de revenirau 512 Ko après avoir goûté auconfort du 2 Méga. Il a déjà informé tous<strong>le</strong>s élus de la commune et de la C.C.L.et attend maintenant des réponses. ■


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 20137INVESTISSEMENTScomme Schémadirecteur départementald’aménagement S.D.D.A.N.,numérique. Sous ce énièmevocab<strong>le</strong> se cache un ambitieuxplan dont l’objectif est clair : qued’ici quelques années, 100 % desfoyers du département disposentd’une connexion Internet àhaut débit grâce à la fibre optique.L’idée du Conseil général à traversce plan validé en février dernieret qui sera opérationnel àpartir de l’an prochain est decompléter <strong>le</strong>s investissementsdes opérateurs privés de téléphoniequi ne se sont engagés àcouvrir que trois secteurs dudépartement : <strong>le</strong> Grand Besançon,l’agglomération de Montbéliardet la vil<strong>le</strong> de Pontarlier quisera directement connectée parOrange (voir plus bas). Ces troiszones représentent certes 62 %des foyers du département, maisseu<strong>le</strong>ment 89 communes sur <strong>le</strong>s594 que compte notre département.Pour résorber cette fracturenumérique entre territoiresruraux et zones urbaines, c’estdonc <strong>le</strong> Conseil général qui a décidéd’investir. “Nous engageronsdans une première phase d’ici2017 35 millions d’euros : 15 millionssont directement financéspar <strong>le</strong> Département à raison de3 millions par an. Le reste estfinancé à par l’État à hauteur de8,5 millions, par la Région pour3,5 millions et par <strong>le</strong>s communautésde communes qui s’y sontengagées à hauteur de 4,4 millions,soit 10 euros par an et parhabitant pendant quinze ans”détail<strong>le</strong> Gildas Baruol, <strong>le</strong> directeurgénéral des services auConseil général du Doubs.L’objectif du plan départementa<strong>le</strong>st de relier <strong>le</strong>s premiers foyersà la fibre dès <strong>le</strong> début de l’annéeprochaine.“Entre 20 000 et 23 000prises seront installées d’ici 2017.”Dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, plusieurscommunautés de communes sesont engagées dans ce plan numérique: la communauté de communesdu <strong>La</strong>rmont, la C.F.D.(Frasne-Drugeon), la C.C.A. 800(Levier et a<strong>le</strong>ntours), <strong>le</strong> Val deMorteau, <strong>le</strong> plateau du Russeyet <strong>le</strong> pays de Maîche. D’autresont éga<strong>le</strong>ment signé l’accord :Vaîte-Aigremont, Pays Baumoiset <strong>le</strong> secteur de C<strong>le</strong>rval. Et <strong>le</strong>Conseil général attendl’engagement d’autres col<strong>le</strong>ctivitésencore dans <strong>le</strong>s semainesà venir. <strong>La</strong> création d’un syndicatmixte qui associera <strong>le</strong> Départementet <strong>le</strong>s communautés decommunes adhérentes doit êtrevalidée <strong>le</strong> 11 février en préfectureavant sa création officiel<strong>le</strong><strong>le</strong> 1 er avril prochain.Actuel<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> constat est <strong>le</strong>suivant dans <strong>le</strong> Doubs où <strong>le</strong>ssituations sont très disparatesd’un secteur à l’autre,provoquantcette fracture numérique si préjudiciab<strong>le</strong>au monde économiquenotamment : <strong>le</strong>s services numériquessont principa<strong>le</strong>ment distribuéssur la base du réseau téléphoniqueétabli essentiel<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong>s années soixante-dix.Depuis <strong>le</strong> début des années 2000,des services Internet dits à hautdébit (A.D.S.L.) se sont développésen s’appuyant sur ce réseau.Seu<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> niveau et la qualitéde ces derniers dépendenttrès largement de la longueurdes lignes téléphoniques. “Undiagnostic des services télécomsdisponib<strong>le</strong>s sur l’ensemb<strong>le</strong> du territoiredu Doubs a été réalisé,afinde dresser un état des lieux précisde la situation du département.Les résultats montrent deslacunes en termes de desserte hautdébit par A.D.S.L. Bien que lacouverture en 512 kbits soit deUn schéma départemental35 millions d’euros pour <strong>le</strong> haut débit<strong>La</strong> plupart des communautés de communes du Haut-Doubs se sontinscrites dans l’ambitieux schéma d’aménagement numérique votél’an dernier par <strong>le</strong> Conseil général. Pontarlier fera cavalier seul.98,2 %, la couverture à 2 Mbitsn’est pas aussi haute,avec 85,8 %.Cette situation est très contrastéeentre <strong>le</strong>s agglomérations et <strong>le</strong>reste du territoire 76,6 % de couverture2 Mbits hors agglomération).Or, au vu des développementsde services toujours plusinnovants et intégrant de plus enplus de multimédias, ce débit de2 Mbits s’avère être un minimumpour de nombreux usages enseignementà distance, maintien ethospitalisation à domici<strong>le</strong>, télétravail…).En outre, <strong>le</strong> développementd’autres usages et services,notamment des offrespermettant d’accéder à la télévisionvia son abonnementA.D.S.L.,nécessite de plus en plus de bandepassante (un débit de 6 à 8Mbits au minimum). Or moinsde 51,4 % des foyers du Doubsdisposent d’un débit <strong>le</strong>ur permettantd’accéder à la télévisionhaute définition, pourtant largementprésente dans <strong>le</strong>s foyersdepuis son arrivée sur <strong>le</strong> marchégrand public” indiquent <strong>le</strong>s servicesdu Conseil général pourexpliquer <strong>le</strong>s différences de traitementdont bénéficient <strong>le</strong>s habitantsdu Doubs sur cette question.Parmi <strong>le</strong>s zones prioritaires cibléespar ce schéma figure notammentla zone d’activité de Vuil<strong>le</strong>cin,entre autres. Mais <strong>le</strong>s premièresconnexions n’interviendront pasavant l’an prochain.Patience… ■J.-F.H.État des lieux de la couverture A.D.S.L.2 Mbits dans <strong>le</strong> Doubs.Christian Colinet attend l’arrivée du haut débit avantd’envisager un transfert sur Vuil<strong>le</strong>cin.


8 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013L’ÉVÉNEMENTRéduire la fracture numérique<strong>La</strong> fibre optique àPontarlier en 2015 ?Le très haut débit arrivera à Pontarlier en2015. L’opérateur Orange devrait s’engageravec la mairie pour réaliser <strong>le</strong>s travaux. Unélément important dans <strong>le</strong> développementéconomique et pour <strong>le</strong>s habitants.Derrière des fils pas plus épais qu’une mèche decheveux se cache une véritab<strong>le</strong> révolution. <strong>La</strong>fibre optique ou F.F.T.H. (fiber to the home)devrait être installée à partir de 2015 à Pontarlierfacilitant par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong> transfert de très gros fichierssur <strong>le</strong> net. Cette information confirmée par l’opérateurOrange va ainsi permettre aux habitants et entreprisesde bénéficier d’une connexion internet à trèstrès haut débit.Pour exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong> Pays de Montbéliard et Besançoncommencent l’opération. 25 % des Bisontins, soit19 000 logements, sont déjà équipés de cette technologiedix fois plus rapide que l’A.D.S.L.Au mêmeprix que <strong>le</strong>sabonnementsactuels.au même prix que <strong>le</strong>s abonnementsactuels, soit 35 euros. L’objectif est decouvrir 60 % de la France d’ici 2020.Pontarlier ne sera donc pas oublié.Les débits sont plus rapides et permettentaux foyers d’utiliser plusieursécrans (télévision en H.D., ordinateurs,conso<strong>le</strong>s) sans aucun ra<strong>le</strong>ntissement.Le coût des travaux est prixen totalité par Orange et <strong>le</strong>s autresopérateurs. Les locataires d’immeub<strong>le</strong>sn’ont rien à faire… si ce n’est rappe<strong>le</strong>rà <strong>le</strong>ur syndic de copropriétéd’autoriser <strong>le</strong> passage de la fibre. Sanscette intervention, la société ne pourraintervenir. <strong>La</strong> fracture numériquedevrait être largement réduite à Pontarlier,en attendant <strong>le</strong>s autres territoiresdu Haut-Doubs. ■T.N.T. <strong>La</strong> faute au brouillard ?Après Internet, la télé…Certains secteurs du Haut-Doubs sont régulièrementprivés de télévision. Lesréclamations affluent dans<strong>le</strong>s mairies. <strong>La</strong> députéeGenevard a saisi <strong>le</strong> C.S.A.Au secrétariat de mairie à Levier,une cinquantaine de réclamationsse sont accumulées ces dernièressemaines sur <strong>le</strong> bureau. Autantde personnes venues se plaindre de la mauvaiseréception de la T.N.T. Un film quicommence et au bout de 5 minutes, <strong>le</strong> noircomp<strong>le</strong>t. Ce “black-out” peut durer plusieursheures, selon <strong>le</strong>s caprices de la météo.Car il semb<strong>le</strong>rait que ces soucis surviennent,aussi étonnant que cela puisse paraître,en cas de brouillard. “Depuis que <strong>le</strong>s réémetteursde Montmahoux et d’Éternoz ont étérepris par <strong>le</strong> relais de Montfaucon, c’est unecatastrophe. Chaque fois qu’il y a du brouillardentre Montfaucon et Levier, la réception estmauvaise ou se coupe. Lesgens nous appel<strong>le</strong>nt régulièrementet on ne sait plus “On nequoi <strong>le</strong>ur répondre” constateGérald Préva<strong>le</strong>t, respon-sait plussab<strong>le</strong> du magasin Pro et Cie à quelà Levier. Seu<strong>le</strong> solution pour interlocuteur<strong>le</strong>s clients : instal<strong>le</strong>r unes’adresser.”parabo<strong>le</strong>, un investissementque tout <strong>le</strong> monde ne peutpas se payer. “Ce sont souvent<strong>le</strong>s personnes âgées quin’ont pas de parabo<strong>le</strong> quisubissent ces désagréments. Et ce qui nousdéso<strong>le</strong> <strong>le</strong> plus, c’est qu’on ne sait plus à quelinterlocuteur s’adresser” ajoute Albert Jeannin,<strong>le</strong> maire de Levier.Du côté de Mouthe, même désappointement.Le conseil<strong>le</strong>r général du canton, Jean-MarieSaillard, se dit “vraiment amer, on al’impression d’être <strong>le</strong>s parents pauvres dusystème dans nos régions. Certains résidentsde l’hôpital local de Mouthe ne reçoiventmême pas la troisième chaîne ! Pour certains,la télé est souvent la seu<strong>le</strong> distraction.Je trouve ça très grave” ajoute l’élu qui acommandé un devis pour instal<strong>le</strong>r peut-êtreune parabo<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> toit de l’établissementde santé.Impuissants, <strong>le</strong>s élus locaux s’en sont remisà la députée Annie Genevard qui a saisicourant janvier <strong>le</strong> nouveau président duLe filmcommence,puis touts’arrête aubout de 5minutes.“Dans cescas-là, vouspouvez al<strong>le</strong>rvouscoucher”note GéraldPréva<strong>le</strong>t,installateurà Levier.C.S.A. Olivier Schrameck de cette question.“97 % des habitants peuvent en principe recevoirune offre importante et de qualité composéede 19 chaînes nationa<strong>le</strong>s gratuites et10 chaînes payantes auxquel<strong>le</strong>s s’ajoutent<strong>le</strong>s télévisions loca<strong>le</strong>s. Or, et malgré <strong>le</strong> travailqui a été fait, dans certains territoiresruraux et de montagne, on observe des difficultésde réception qui concernent certaineschaînes et certains sites d’émission, qui sontpourtant agréés par <strong>le</strong> C.S.A. Les abonnéssigna<strong>le</strong>nt ces incidents mais rien n’aboutit.Il faut, dans ces territoires, penser en particulieraux personnes âgées ou seu<strong>le</strong>s quisubissent plus douloureusement que d’autresla privation de certaines chaînes”a notammentindiqué Annie Genevard au C.S.A.Pour l’instant, aucune réponse des autoritéscompétentes. ■État civil de janvier 2013NAISSANCES30/12/12 – Yusuf de Ilyas YAYLA, ouvrier deproduction et de Sevilay ÇAMCI, sans profession.29/12/12 – Éloi de Sylvain BÉLIARD, mécanicienet de Sonia BAUD, commerçante.29/12/12 – Gabin de <strong>La</strong>urent FAIVRE, mécanicienet de <strong>La</strong>etitia CUENOT, aide médicopsychologique.29/12/12 – Jeanne de Sébastien CHOPARDDIT JEAN, horloger et de Vanessa DELA-VELLE, animatrice.28/12/12 – Sarah de Fabien HENRIET, agriculteuret de Aurélie PROUTEAU, psychomotricienne.31/12/12 – Ecrin de Adnan ÇEKEREK, platrierpeintre et de Me<strong>le</strong>k SAHIN, sans profession.31/12/12 – Thibaut de Thomas BILLOD,conducteur d'engins et Amandine ROSSIER,horlogère.31/12/12 – Julia de Cyril CHAUVIN, ouvriercharpentier et Mélina LONCHAMPT, hôtessede caisse.31/12/12 – Lola de Jérôme SCHWANDER,pâtissier et de Aurélie LOYAUD, agent deproduction.01/01/13 – Amine de Azzedine CHAOUI,médecin gastro-entérologue et de MayZAGLAM, médecin pédiatre.02/01/13 – Ethan de Jean-Pierre PERRET,opticien et de Isabel<strong>le</strong> FAIVRE, professeurdes éco<strong>le</strong>s.01/01/13 – Emilio de Pierre-Yves BRUCHON,conducteur de travaux et de Pauline PER-ROT, coiffeuse.02/01/13 – Elora de A<strong>le</strong>xandre PEYRAUD,chef barman et Johanne SAGET, consultante.02/01/13 – Tom de Vincent BOURCHEIX, frigoristeet de Elise KRAKOVINSKY, sans profession.02/01/13 – Paige de Timothy HOAGLAND,monteur vidéo télévision et de SéraphinaMAMET, secrétaire.02/01/13 – Nolhan de Anthony GIUDILLI,agent de sécurité incendie et de AngéliqueMATHIS, infirmière.02/01/13 – Chaden de Mario DA SILVA,maçon et de Samira EL HADDADY, ouvrière.03/01/13 – Bérénice de Guillaume MENANT,animateur et de Evelyne UNY, infirmière.04/01/13 -Alan de Sylvain BARILLOT, opérateuret de Sophie PIÉTRI, opératrice.04/01/13 – Fanette de Jean-Marc MAZZO-LENI, scieur et de Pauline MAMET, restauratrice.06/01/13 – Sacha de Quentin GADENNE,cariste et de Blandine MARGUIER-PON-CHON, auxiliaire de puériculture.05/01/13 – Léa de Florian GESQUIÈRE,ambulancier et de Claire DAVAL, vendeuse.05/01/13 – Néola de Willy WARIN, employécommercial et de Claire PETIPAS, infirmière.05/01/13 – Camil<strong>le</strong> de Nicolas KURY, médecingénéraliste et de Stéphanie PAULIN,médecin endocrinologue.06/01/12 – Melih de Sahin CIFTCI, rég<strong>le</strong>uret de Fatma BUGDAYLIGIL, contrô<strong>le</strong>use.06/01/13 – Maïwenn et Allie de Boris HERR-MANN, ingénieur et Solène GUYON, kinésithérapeute.06/01/13 – Eliot de Thomas KARBICHE, horlogeret de Elodie TISSERAND, horlogère.07/01/13 – Guilhem de Stéphan FOULQUIER,directeur d'agence immobilière et de SégolèneDE MAISSIN, sage-femme puéricultrice.08/01/13 – Damien de Jérôme PERSON,cuisinier et de Céline HENNEQUIN, assistantematernel<strong>le</strong>.08/01/13 – Liam de David LARUE, technicienet de Marie-Hélène MARGUIER,employée de production.08/01/13 – Lucien de Julien MEJEAN, éducateurspécialisé et de Aude MASSON,employée polyva<strong>le</strong>nte.08/01/13 – Marceau de Franck MIMRAM,exploitant forestier et de Agathe MARGUIER,secrétaire.09/01/13 – Mathéo de Aurélien ARTMANN,ouvrier qualifié en horlogerie et Aurélie BOR-NERAND, contrô<strong>le</strong>use qualité.09/01/13 – Mia de David JONCOUR, ouvrieret de Sophie DE OLIVEIRA, éducateur sportif.10/01/13 – Ju<strong>le</strong>s de Benoît PYANET, charpentieret de Dorine CAMELIN, vendeuse.10/01/13 – Alisa de Joachim BERLAND, ingénieurde développement et de Mirka NUR-MIJOKI, infirmière.10/01/13 – Anna de Olivier BOEHM, aidemédico psychologique et de Virginie SALO-MON, horlogère.09/01/13 – Ilona de Cyril GERBIER, magasiniercariste et de Nathalie CHASSOT, ouvrière.10/01/13 – Kylian de Gaëtan CURIE, chauffagisteet de Sandrine ISABEY, assistantematernel<strong>le</strong>.10/01/13 – Melda de Kenan ORHAN, formateuret de Hatice ÖZDAMAR, sans profession.11/01/13 – Esteban de Pierre-Henry RUFE-NACHT, ouvrier et de Marie DROZ-VINCENT,diététicienne.11/01/13 – Lola de Rizah HAJDARI, ouvrieret de Céline GUYON, professeur des éco<strong>le</strong>s.12/01/13 – Marco de Sylvain SCHIAVON,mécanicien et de Audrey MOREL, assistantecommercia<strong>le</strong>.12/01/13 – Livio de Benjamin PRENCIPE,ouvrier qualifié et de Marilyne MÉTRA, infirmière.12/01/13 – Charlotte de Anthony JOUSSE,ouvrier et de Marie ISLER, employée debanque.13/01/13 – Muhammed de Abdullah KELES,maçon et de Hatice KOC, femme de ménage.13/01/13 – Augustin de Matthieu POUR-RON, charpentier et de Claire HUOT-MAR-CHAND, infirmière.14/01/13 – Maël de Guillaume HOL-STEIN, éducateur sportif et de CéliaMIOT, infirmière.14/01/13 – Ella de Bekim MEHMETI, ouvrieret de Erna HALILOVIC, ouvrière.15/01/13 – Rose de Arnaud MARGUET, techniciend'industrialisation et de Carine MER-CET, éducatrice spécialisée.16/01/13 – Sven de Arnaud LANGEL, bûcheronet de Mélanie DROZ-VINCENT, podologue.17/01/13 – Chloé de Julien DIVEL, commercia<strong>le</strong>t de Fanny MAIRE, technicienne delaboratoire.17/01/13 – Kate de Nicolas RICHARD, fromageret de Marie D'HAESE, sans profession.17/01/13 – Lola de Thomas CHAMPREUX,maçon et de Claire BOSSON, professeurdes éco<strong>le</strong>s.17/01/13 – Nae<strong>le</strong>en-Charlize de MathieuGAUTHIER, adjoint au chef d'équipe et deIngrid SPONEM, aide à domici<strong>le</strong>.17/01/13 – Ameline de Olivier RAEIS, ingénieuret de Marylène BARNÉOUD, ingénieur.18/01/13 – Mehmet-Ali de Recep ÖZKA-RACA, peintre en bâtiment et de Ayse BAS-KURT, sans profession.18/01/13 – Mathéo de Mickaël BOUGNON,ouvrier et de Angélique TABONI, sans profession.18/01/13 – Maïlys de Aurélien TAILLARD,ouvrier et de Angélique CUENOT, agent deservice hospitalier.19/01/13 – Meïssa de Elhadji SANGHARE,étudiant et de Flora MICOUD, infirmière.19/01/13 – William de Bertrand DUVAL DEFRAVILLE, artisan et de Estel<strong>le</strong> CORROT-TE, adjoint administratif.19/01/13 – June-Eloé de Tristan MOREALE,menuisier et de Christel<strong>le</strong> BALANCHE-JAC-QUET, esthéticienne.20/01/13 – Lise de Didier BOLLARD, ingénieuret de Marlène GIANNOTTY, analystemarketing.20/01/13 – Ethan de Boris GRANDCLEMENT,constructeur industriel et de Vanessa DES-VIGNES, assistante maternel<strong>le</strong>.20/01/13 – Célya de Damien NTOUNTA, militaireet de Aurore DAUGU, cuisinière.20/01/13 – Raphaël de Cyril LAVIGNE, horlogeret de Sofia ANTUNES DOS SANTOS,économiste.21/01/13 – Mantas de Franck ROUSSEAU,ambulancier et de Agné RIAUKAITÉ, sansprofession.22/01/13 – Félix de Olivier RIVES, professeurd'éducation physique et sportive et deManon ROLAND, professeur d'éducationphysique et sportive.22/01/13 – Nolah de Sébastien VERNIER,technicien en horlogerie et de Eloïse SIRON,comptab<strong>le</strong>.22/01/13 – Victor de Matthieu NOSTRENOFF,dessinateur constructeur programmateurrobot et de Floriane MESNIER, assistantesocia<strong>le</strong>.23/01/13 – Va<strong>le</strong>ntin de Emmanuel ADELON,ingénieur informatique et de Yajing LIU, sansprofession.23/01/13 – Lucien de Christophe BONNET,ingénieur et de Ludivine FAIVRE, esthéticienne.23/01/13 – Isaac de Johann PATOZ, éducateurspécialisé et de Elia FAÏS, sans profession.24/01/13 – Ju<strong>le</strong>s de Jonathan GUYON, fraiseuret de Aurélie DEMIGNÉ, animatrice decentre hospitalier.25/01/13 – Nolan de Régis JACQUES, menuisieret de Audrey BESSON, secrétaire médica<strong>le</strong>.DÉCÈS02/01/13 – Andrée COSTE, 86 ans, retraitée,domiciliée à Oye et Pal<strong>le</strong>t (Doubs) veuvede Pierre PARNET.02/01/13 – Claude PERRIN, 62 ans, sansprofession domicilié à Pontarlier (Doubs).02/11/13 – Marcel PARIS, 85 ans, retraité,domicilié à Les Granges-Narboz (Doubs)époux de Raymonde BERTIN.29/11/12 – Made<strong>le</strong>ine LEFÈVRE, 84 ans,retraitée, domiciliée à la Rivière-Drugeon(Doubs), veuve de Giuseppe FACCHIN.12/01/13 – Suzanne SIMON, 85 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire.15/01/13 – Jean-Luc SOBEZAK, 56 ans,contrô<strong>le</strong>ur laitier, domicilié à Pontarlier (Doubs).15/01/13 – Henri DÉBOIS, 87 ans, retraité,domicilié à Pontarlier (Doubs), époux deMarie-Thérèse MAGNIN.17/01/13 – Pierre LINUÉSA, 79 ans, retraité,domicilié à Chaffois (Doubs), époux deDaniè<strong>le</strong> ARNOUX.16/01/13 – Pierre CORDIER, 91 ans, retraitéagriculteur, domicilié à Bians-Les-Usiers(Doubs) veuf de Marie SALOMON.17/01/13 – Pierre DI MARTINO, 82 ans, agentd'assurances retraité, domicilié à Morez(Jura).21/01/13 – Claude SANCHEZ, 66 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs).20/01/13 – Andreina CHIODO, 80 ans, retraitée,domiciliée à Malbuisson (Doubs), veuvede Raymond JEANGUIOT.21/01/13 – Jeanne COLINO, 87 ans, retraitée,domiciliée à Epenoy (Doubs), veuve deAndré FAIVRE.22/01/13 – Renée LAPORTE, 94 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuvede André VERRON.24/01/13 – Joseph CHARMOILLE, 83 ans,retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), épouxde Pau<strong>le</strong>tte DENISET.


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 20139POLITIQUELe centreL’U.D.I. s’organisesur <strong>le</strong> Haut-DoubsLes cadres locaux du parti de Jean-Louis Borloo n’ontpas de temps à perdre pour organiser l’U.D.I. pourprésenter des candidats aux prochaines é<strong>le</strong>ctions.<strong>La</strong> construction de l’Union desDémocrates et Indépendantsest en marche. Si l’U.D.I. a unetête incarnée par son <strong>le</strong>aderJean-Louis Borloo, il lui manque encoreun corps, solide et vaillant, pourpeser dans <strong>le</strong>s prochaines batail<strong>le</strong>sé<strong>le</strong>ctora<strong>le</strong>s.Afin de lui donner la consistancequi lui manque, <strong>le</strong>s forces centristess’organisent à travers <strong>le</strong> territoire.Dans <strong>le</strong> Doubs, la coordinationdépartementa<strong>le</strong> de l’U.D.I. place deslieutenants un peu partout, dans dessecteurs comme <strong>le</strong> Haut-Doubs, quisont de véritab<strong>le</strong>s terres de missionpour <strong>le</strong> nouveau parti. “Mon rô<strong>le</strong> estde structurer l’U.D.I. à Pontarlier. Jevais mobiliser et faire se regrouper <strong>le</strong>scentristes du secteur” annonce PierreSimon. Âgé de 32 ans, ce jeune hommea la foi. Chargé d’études pour <strong>le</strong>groupe U.D.I.-U.C. (Union Centriste)au Sénat, il a pour rô<strong>le</strong> de diffuser laculture de l’Union des DémocratesIndépendants pour la faire connaître.“Le centre n’a jamais été un parti demasse reconnaît Pierre Simon. Il y atout à faire pour mobiliser des militants.”Le premier rassemb<strong>le</strong>ment de l’U.D.I.dans <strong>le</strong> Haut-Doubs a eu lieu à Pontarlier<strong>le</strong> 12 janvier, la vil<strong>le</strong> d’EdgarFaure qui fut <strong>le</strong> plus emblématique“Noussommes enphase deconstruction.”des centristes des trente dernièresannées sur la bande frontalière. NathalieBertin était présente aux côtés dePierre Simon. El<strong>le</strong> vient de prendre laprésidence départementa<strong>le</strong> du PartiRadical Valoisien, moteur de l’U.D.I.(N.D.L.R. : ce parti est né <strong>le</strong> 21 octobrede la fédération de sept formationspolitiques).“Nous sommes véritab<strong>le</strong>ment dans unephase de construction” poursuit cereprésentant de la coordination départementa<strong>le</strong>.L’enjeu est doub<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>scadres de l’U.D.I. qui doivent à la foisstructurer <strong>le</strong> mouvementavec toutes <strong>le</strong>sdifficultés que cela comporte,et mettre aupoint une stratégiegagnante partagée partoutes <strong>le</strong>s composantesdu parti. L’enjeu est derendre opérationnel<strong>le</strong>l’U.D.I. pour <strong>le</strong>s prochainsrendez-vousé<strong>le</strong>ctoraux.L’Union des Démocrateset Indépendantsest attendue au tournant.El<strong>le</strong> joue sa crédibilitéet peut-être sonavenir dans la capacitéqu’el<strong>le</strong> aura à partirde maintenant à se structurer et àêtre perçue dans l’opinion publiquecomme une alternative à la gauche età la droite, et pas comme une annexe,même lointaine, de l’U.M.P. Le motd’ordre est simp<strong>le</strong> : occuper <strong>le</strong> terrain.“Nous allons organiser des réunionspubliques durant <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s nous aborderonsdes problématiques du Haut-Doubs. On travail<strong>le</strong> en ce moment sur<strong>le</strong>s sujets locaux qui pourraient alimenterun projet. Il y a aura éga<strong>le</strong>mentdes opérations de tractage sur <strong>le</strong> marchéde Pontarlier par exemp<strong>le</strong>, et celatrès rapidement. Nous réagirons aussià l’actualité. Tous ces outils participerontà l’information autour de l’U.D.I.”remarque encore Pierre Simon.Pierre Simonfait partie dela coordinationdépartementa<strong>le</strong>del’U.D.I. Il estchargéd’organiser<strong>le</strong> partisur <strong>le</strong>Haut-Doubspontissalien.Il n’est pas impossib<strong>le</strong> que l’U.D.I. présenteune liste lors des prochaines é<strong>le</strong>ctionsmunicipa<strong>le</strong>s de 2014 à Pontarlieret dans <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s dudépartement. L’année prochaine, <strong>le</strong>parti présentera éga<strong>le</strong>ment des candidatsaux sénatoria<strong>le</strong>s et aux é<strong>le</strong>ctionseuropéennes de 2014. ■T.C.DOUBS1 rue de besançonTéléphone :03.81.38.93.80PONTARLIER72 rue de la RépubliqueTéléphone :03.81.38.93.83PONTARLIER Idéal première acquisitionDans un bâtiment récemment rénové,T2 au Centre-Vil<strong>le</strong> de Pontarlier.Cuisine équipée ouverte sur séjour.SPÉCIAL INVESTISSEUR PONTARLIERAppartement en dup<strong>le</strong>x de 85 m² avec bail d'habitation encours. 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10PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013ENSEIGNEMENT Plus de cent personnes à recruter ?Rythmes scolaires :<strong>le</strong> casse-tête des communesLes réunions se multiplient dans <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>spour trouver la meil<strong>le</strong>ure manière d’appliquer la réforme desrythmes scolaires. À Pontarlier, une première rencontre deconcertation avait lieu <strong>le</strong> 1 er février. Où en est-on ?<strong>La</strong> réforme des rythmesscolaires lancée par <strong>le</strong>ministre de l’Éducationlaisse perp<strong>le</strong>xe plus d’unecommune. Les difficultésd’organisation de la semaine deL’adjointeaux affairesMarie-ClaudeMasson est enp<strong>le</strong>ine discussionavec <strong>le</strong>spartenaires del’éducationpour tenter detrouver la solutionla plusadaptée.quatre jours sont tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong>ministre a laissé un mois de plusaux communes et communautésde communes pour réfléchir.El<strong>le</strong>s doivent rendre <strong>le</strong>ur copie<strong>le</strong> 31 mars.Pontarlier n’échappe pas à larèg<strong>le</strong>. Après avoir reçu <strong>le</strong> recteuret la directrice d’académie,<strong>le</strong>s élus pontissaliens, notamment<strong>le</strong> maire et Marie-ClaudeMasson chargée des affaires scolaires,ont reçu <strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>ssyndicaux au cours d’une premièreréunion de concertationqui s’est tenue en mairie <strong>le</strong>1 er février. “Nous recevrons prochainement<strong>le</strong>s directeurs d’éco<strong>le</strong>et organiserons ensuite une granderéunion généra<strong>le</strong> de tous <strong>le</strong>spartenaires concernés par cettequestion” indique Marie-ClaudeMasson qui précise que Pontarlier,comme de nombreusesautres col<strong>le</strong>ctivités, n’a pas encoretranché sur la mise en placede l’encadrement des enfantsen dehors des heures de cours.Car <strong>le</strong> vrai casse-tête, c’est detrouver la manière la plus adaptéed’encadrer des élèves quiseront libérés trois quartsd’heure plus tôt par rapport auxhoraires actuels, raccourcis dufait de l’instauration d’une demijournéesupplémentaire de cours<strong>le</strong> mercredi matin, voire <strong>le</strong> samedimatin pour <strong>le</strong>s communes quiIl faut1 adultepour 14élèves.choisiraient cette option. El<strong>le</strong>sont aussi la possibilitéd’organiser <strong>le</strong> périscolaire de15 h 45 à 16 h 30 si el<strong>le</strong>s choisissentde terminer la classe à15 h 45, ou alors dans <strong>le</strong> tempsde midi si la fin des cours estmaintenue à 16 h 30 et danscette hypothèse, <strong>le</strong>s cours nereprendraient pas avant 14 h 15avec une pause de midi allongéede trois quarts d’heure.Et pour assurer l’encadrementdes enfants, il seraforcément nécessaired’embaucherdu personnel. Mais<strong>le</strong> scénario n’est passimp<strong>le</strong>. Pour Pontarlierqui compte1 486 élèves dansses éco<strong>le</strong>s primaireset maternel<strong>le</strong>spubliques, il faudraita priori engagerune centaine dePontarliercompte1 486 élèvesdans seséco<strong>le</strong>spubliquesprimaires etmaternel<strong>le</strong>s.personnes à raison d’une heurepar jour. Car <strong>le</strong>s obligationsléga<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s suivantes : ilfaut 1 adulte pour 14 élèves demoins de 6 ans et 1 élèves pour18 enfants de plus de 6 ans. Pourune autre vil<strong>le</strong> comme commeMorteau, c’est une soixantained’encadrants qui devraient êtreembauchés. Qui <strong>le</strong>s communesvont-el<strong>le</strong>s bien pouvoir trouverpour travail<strong>le</strong>r une heure parjour ? Des retraités, des bénévo<strong>le</strong>s? Autant de questions encoresans réponse. C’est pourquoi,“à l’heure actuel<strong>le</strong>, nous sommesbien incapab<strong>le</strong>s de prendre uneposition sur <strong>le</strong> sujet. Nous savonspas la réforme pourra entrer enapplication en 2013 ou en 2014”avoue Marie-Claude Masson.L’heure est donc à la consultation.Pontarlier se positionneraavant <strong>le</strong> 31 mars sur la solutionet <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier retenus. ■J.-F.H.


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013 11SÉCURITÉEn 2012, la Police auxFrontières du Doubs n’apas noté d’augmentationsensib<strong>le</strong> du nombre desinterpellations d’étrangers sanspapiers en situation irrégulière.<strong>La</strong> hausse de 7,7 % constatéeau premier semestre 2012a été suivie d’une baisse de 4,1 %par rapport à 2011. “<strong>La</strong> situationest plutôt stab<strong>le</strong>” remarqueJean-Michel Comte, directeurdépartemental de la P.A.F. duDoubs. Sur une année, <strong>le</strong>s agentsde la Police aux Frontières effectuentquatre contrô<strong>le</strong>s parsemaine dans <strong>le</strong>s trains, et deuxcontrô<strong>le</strong>s par jour (365 jourspar an) sur <strong>le</strong>s routes. En 2012,ils ont procédé à plus de 500interpellations.Un des secteurs <strong>le</strong>s plus sensib<strong>le</strong>sest <strong>le</strong> transport ferroviaire.Les trains de nuit Rome-Paris et Venise-Paris (dans <strong>le</strong>sPolice aux FrontièresImmigration irrégulière :plus de 500 interpellationsdans <strong>le</strong> DoubsLe contrô<strong>le</strong> ferroviaire représente 50 % de l’activité de laPolice aux Frontières du Doubs. Les lignes Rome-Pariset Venise-Paris qui transitent par Vallorbe et Frasne la nuitsont des vecteurs d’immigration irrégulière.deux sens), qui transitent parVallorbe et Frasne, font l’objetde contrô<strong>le</strong>s réguliers et aléatoiresde la P.A.F. Ces deuxlignes sont des vecteursd’immigration irrégulière. “Lecontrô<strong>le</strong> ferroviaire représente50 % de notre activité” poursuitJean-Michel Comte.Les voyageurs en situation irrégulièresont Tunisiens, Indiens,Afghans, Pakistanais, ou Égyptienspour la plupart. Si unétranger est interpellé dans untrain alors qu’il rentre sur <strong>le</strong>territoire français, il est immédiatementreconduit vers l’Italie,<strong>le</strong> pays d’où il provient. Enrevanche, s’il est interpellé alorsqu’il sort du territoire français,la procédure est très différente.El<strong>le</strong> n’aboutira pas systématiquementà une reconduiteà la frontière. “Il faut pourcela que toutes <strong>le</strong>s voies derecours aient été éclusées. C’estmon rô<strong>le</strong> de faire toute la lumièresur chaque cas que je rencontre.On a des interprètes àdisposition. Nous ne pouvonspas éloigner un étranger sansêtre certain que son dossier derecours n’est pas clos. On ne peutpas <strong>le</strong> faire sansêtre sûr que l’ÉtatDeschiffresstab<strong>le</strong>s.français n’a pasmis en œuvre tous<strong>le</strong>s moyens pourétudier son cas”rappel<strong>le</strong> <strong>le</strong> directeurde la Policeaux Frontières duDoubs. Un étrangeren séjour irrégulierest retenu16 heures à Pontarlier<strong>le</strong> tempsque <strong>le</strong>s servicescompétents fassent<strong>le</strong> point sur saQuatre fois par semaine et de façon aléatoire, <strong>le</strong>s agents de la P.A.F. contrô<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s trainsinternationaux Paris-Rome et Paris-Venise dans <strong>le</strong>s deux sens. (photo archive L.P.P.).situation et décident de la suiteà donner.En 2012, entre 200 et 250 personnesont été reconduites dans<strong>le</strong>ur pays “car el<strong>le</strong>s n’étaient pasen règ<strong>le</strong>. Mais je précise que nousn’éloignons pas des étrangers si<strong>le</strong>ur pays d’origine n’est passtab<strong>le</strong>. Par exemp<strong>le</strong>, actuel<strong>le</strong>ment,<strong>le</strong>s éloignements vers <strong>le</strong>Mali sont suspendus” ajouteencore Jean-Michel Comte.L’autre vo<strong>le</strong>t d’intervention dela P.A.F est la route et en particulierl’autoroute dans <strong>le</strong> secteurde Montbéliard où la plupartdes affaires concernent <strong>le</strong>travail illégal. Une brigade mobi<strong>le</strong>de recherche mène des investigationsde fourmi pour remonter<strong>le</strong>s filières. Aujourd’hui,l’immigration irrégulière rapporteautant que <strong>le</strong>s stupéfiantsà ceux qui exploitent la misèrehumaine. Des gens donnent12 000 euros à des passeurspour quitter <strong>le</strong>ur pays dansl’espoir de s’établir en France.“Nous analysons <strong>le</strong>s filières, ontisse une sorte de toi<strong>le</strong> d’araignéesur l’Europe pour comprendre<strong>le</strong>s réseaux et enrayer <strong>le</strong> système”explique Jean-Michel Comte.Un travail de longue ha<strong>le</strong>inequi demande du temps, desmoyens, de la détermination,et qui n’est malheureusementjamais terminé. ■T.C. 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12 PONTARLIERCONSOMMATION35 produits en référence<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013Les prix ont augmentéde 3,5 % en 2012L’enquête menée par <strong>le</strong>s “veil<strong>le</strong>urs consommation” de l’associationFamil<strong>le</strong>s Rura<strong>le</strong>s dans la grande distribution met en évidence uneaugmentation des prix sur <strong>le</strong>s produits de consommation courante.Famil<strong>le</strong>sRura<strong>le</strong>s vient de rendrepublique une étude surL’associationl’évolution des prix desproduits de consommation courante.El<strong>le</strong> a passé en revue 35produits incontournab<strong>le</strong>s de lavie quotidienne (jus de fruits,eaux, produits laitiers, surgelés,hygiène, entretien…). Résultat,sur un an, <strong>le</strong> prix de ce“panier moyen” a augmenté de3,5 %. “2012 est l’année pourlaquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s prix sont <strong>le</strong>s plusé<strong>le</strong>vés depuis <strong>le</strong> début del’observatoire (N.D.L.R. : il a étécréé en 2006). Les re<strong>le</strong>vés denovembre 2011 indiquaient déjàune forte hausse” précise Famil<strong>le</strong>sSPORTRura<strong>le</strong>s.Tous <strong>le</strong>s panels sont enaugmentation : <strong>le</strong>s “marquesnationa<strong>le</strong>s”, <strong>le</strong>s “marques distributeur”comme <strong>le</strong>s “1 er prix”et ce, “peu importe la surface devente” explique l’association quia noté que <strong>le</strong>s hard-discountssont “<strong>le</strong>s plus chers sur <strong>le</strong> paneldes 1 er prix.”Pour <strong>le</strong>s mêmes produits, <strong>le</strong>sclients doivent débourserquelques euros supplémentaireslorsqu’ils passent à la caisse. Lecoût du caddie s’élève à137,07 euros en 2012 pour <strong>le</strong>s35 produits de référence contre135,21 euros en 2011. Les produits“1 er prix” sont de loin <strong>le</strong>splus économiques. “En 2012,Un partenariat signéEn terre franc-comtoise,berceau du F.C.Sochaux-Montbéliard,ce n’est pas du jauneet b<strong>le</strong>u qui sera placardé auxabords du stade Paul-Robbe,mais du vert. Du vert cou<strong>le</strong>urstéphanoise. Depuis samedi2 février, <strong>le</strong> C.A. Pontarlier etl’Association Sportive deSaint-Étienne ont noué unenouvel<strong>le</strong> idyl<strong>le</strong> née d’uneconvention de partenariatvisant à rapprocher <strong>le</strong>s deuxentités. RolandRomeyer, présidentdu directoirede l’A.S.S.E. etDominiqueRocheteau (coordinateursportif)ont été reçus enpour <strong>le</strong> même panier de produits,<strong>le</strong>s produits “1 er prix” sont77,39 euros moins chers que <strong>le</strong>s“marques nationa<strong>le</strong>s” et31,63 euros moins chers que <strong>le</strong>s“marques de distributeur.”“<strong>La</strong> part del’alimentaireCesont <strong>le</strong>s hypermarchésqui pratiquent<strong>le</strong>srecu<strong>le</strong>.”meil<strong>le</strong>urs prixpour <strong>le</strong>s“marques distributeur”et <strong>le</strong>s produits“1 er prix.”Les chiffrespubliés parFamil<strong>le</strong>s Rura<strong>le</strong>ssont différents deLe C.A. Pontarlier et Saint-ÉtienneUn partenariat avecla légende du footfrançais a étésigné. Selon <strong>le</strong>sPontissaliens, c’estdu gagnantgagnant: <strong>le</strong>smeil<strong>le</strong>urs recruesloca<strong>le</strong>s pourrontrêver d’un destinen vert alors que<strong>le</strong>s dirigeantsprofiteront desformations.Les clubsaffairesen lien.mairie pourcontractualiserla convention quirevêt plusieursdomaines : la détection, la formation,<strong>le</strong>s relations entre <strong>le</strong>sdeux clubs affaires ainsiqu’une aide financière de3 000 euros. Saint-Étiennepourra ainsi recruter <strong>le</strong>smeil<strong>le</strong>urs jeunes pontissaliens.En contrepartie, <strong>le</strong> clubde Ligue 1 mettra à dispositionses infrastructures où <strong>le</strong>sdirigeants locaux profiterontd’heures de formation, etdemandera au C.A.P.d’afficherson partenariat sur son siteInternet, ses courriers, etc.Le club de l’élite offrira desbil<strong>le</strong>ts pour que <strong>le</strong>s Pontissalienspuissent se rendre austade. Il organisera des journéesde rencontre et desmatches de gala au stadePaul-Robbe. Sur <strong>le</strong> terrain,tout oppose pourtant <strong>le</strong>s deuxclubs. Pontarlier, c’est500 000 euros de budget.L’A.S.Saint-Étienne, c’est 100 foisplus en 2013 (50 millions).Malgré ce fossé, “nous avonstrouvé des personnes à l’écoute.C’est un club qui a des va<strong>le</strong>urs,comme nous” note PierreArbe<strong>le</strong>t,<strong>le</strong> président du C.A. Pontarlier.Cerapprochement s’estconcrétisé grâce à un jeuneparent de joueur pontissalien.Créateur en 1998 de lasection “des Verts dans <strong>le</strong>Jura”, Christian Chambardqui possède de nombreuxcontacts dans <strong>le</strong> Forez a présenté<strong>le</strong> C.A. Pontarlier et sesconvictions. “Je savais queSaint-Étienne cherchait desclubs dans <strong>le</strong>s régions pourLes consommateurs arbitrent <strong>le</strong>urs achats différemment. <strong>La</strong> part de l’alimentaire recu<strong>le</strong>.ceux annoncés par l’I.N.S.E.E.dont l’indice des prix à la consommationsouligne une hausse desprix de 1,3 % en 2012 tous <strong>le</strong>smain dans la mainLes Pontissaliens Pierre Arbe<strong>le</strong>t, Jean-Luc Courtet et Christian Chambard(de droite à gauche) accueillis au stade Geoffroy-Guichard parDominique Rocheteau (3 ème en partant de la gauche).nouer des partenariats. J’aienvoyé un mail.Le <strong>le</strong>ndemain,Dominique Rocheteau merépondait ! Ils nous ont invités<strong>le</strong> 4 octobre à visiter <strong>le</strong>sinstallations à Saint-Étienne”raconte Christian Chambard.Pontarlier a tout de suiteaccepté la collaboration.“Ça va nous booster” dit deson côté Jean-Luc Courtet,l’entraîneur de l’équipe première.Néanmoins, il estimprobab<strong>le</strong> que des joueursstéphanois recalés de l’équipepremière atterrissent dans <strong>le</strong>Haut-Doubs. Pour Pontarlier,ce travail “main dans la main”s’inscrit dans la politique duclub qui travail<strong>le</strong> dans ladurée. ■E.Ch.produits confondus et de 2,3 %en ce qui concerne l’alimentation.Le corollaire de cette tendancehaussière est que <strong>le</strong>s consommateursfont plus attention àce qu’ils achètent. Ils sont plusvigilants face aux prix. “Noussommes dans une période de crise.Les gens ont moins d’argent.Ils sont plus prudents. Ils consommentmoins” note l’antennebisontine d’U.F.C.-Que Choisir.L’observation vaut aussi pour<strong>le</strong> Haut-Doubs, où malgré unpouvoir d’achat plus é<strong>le</strong>vé lié àl’activité frontalière, “la part del’alimentaire recu<strong>le</strong>. On l’observedepuis longtemps dit-on dansune enseigne de grande distributionde la région de Pontarlier.Cela ne signifie pas que <strong>le</strong>sgens consomment moins maisils arbitrent <strong>le</strong>urs achats différemment.”Le constat fait dans un magasinvoisin indique en effet que<strong>le</strong>s ménages serrent <strong>le</strong>s vis surl’alimentaire. Ils achètent moinsou autrement. Résultat, <strong>le</strong> prixdu panier moyen a baissé fin2012 d’environ 10 %. ■T.C.L’avis de l’ancien proDominique Rocheteau :“Pontarlierest bien géré”Surnommé l’ange vert, Dominique Rocheteau estaujourd’hui coordinateur sportif de Saint-Étienne. Ilévoque <strong>le</strong>s raisons qui ont poussé l’A.S. Saint-Étienne, son club, à nouer des liens avec <strong>le</strong> C.A.P.Paro<strong>le</strong> de professionnel.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Quel intérêt pour un club comme <strong>le</strong> vôtre de s’intéresser àPontarlier, “petit” club et distant de 300 km ?Dominique Rocheteau : Ce n’est pas un hasard mais <strong>le</strong> résultat de notre politiquede partenariat avec des clubs français visant à développer notre image.Nous avons signé 22 conventions avec des clubs français. Nous voulionsêtre présents dans cette région. S’il y a de très bons jeunes ici, ils viendrontchez nous. Bien sûr, il n’y en aura pas 50. Lorsque l’on choisit un club, ons’attache beaucoup au relationnel.L.P.P. : Et avec Pontarlier, vous semb<strong>le</strong>z être sur la même longueur d’onde…D.R. : Nous cherchons des clubs qui sont à notre image. À Pontarlier, nousavons trouvé un club bien géré, comme <strong>le</strong> nôtre. C’est important. Nousavons éga<strong>le</strong>ment trouvé un manager (N.D.L.R. : l’entraîneur Jean-LucCourtet) avec de l’expérience qui travail<strong>le</strong> au niveau de la formation desjeunes.L.P.P. : Vous savez que vous “chassez” sur <strong>le</strong>s terres du F.C. Sochaux-Montbéliard…D.R. : Ce n’est pas <strong>le</strong> problème. Nous avons choisi <strong>le</strong>s endroits stratégiques.Pontarlier l’est de par sa proximité avec la Suisse. Nous avons aussi unevolonté de développer notre marketing. ■Recueilli par E.Ch.


PONTARLIER ET ENVIRONS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013 13ENVIRONNEMENTAssemblée généra<strong>le</strong> <strong>le</strong> 22 févrierLes prises decorégones limitéesL’ouverture de la pêche du poisson icône du lac Saint-Point seraréduite de quelques jours et <strong>le</strong>s prises limitées à 300 à l’annéecontre 400 auparavant. Présentation de la saison de pêche avecRobert Droz-Bartho<strong>le</strong>t, président de la Truite pontissalienne.Les corégones ne se pêchent pas au fi<strong>le</strong>t (ici lors d’une étude piscico<strong>le</strong>)mais bien à la ligne. <strong>La</strong> rég<strong>le</strong>mentation change en 2013.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : C’estla nouveauté du règ<strong>le</strong>ment2013. L’association de pêche“<strong>La</strong>Truite pontissalienne”décidede réduire la durée d’ouverture ducorégone ainsi que <strong>le</strong> nombre de prélèvementspar année. Ne craignezvouspas de vous attirer <strong>le</strong>s foudresde certains pêcheurs ?Robert Droz-Bartho<strong>le</strong>t : Non, car300 poissons, ça fait déjà mangertous <strong>le</strong>s jours de l’année…sauf <strong>le</strong> dimanche (rires). L’annéedernière, nous étions à 400 prisespar an. Chaque pêcheur devraindiquer sur son carnet de prises<strong>le</strong> nombre de poissons qu’il apêché.L.P.P. : Cette décision est-el<strong>le</strong> prisepour protéger un cheptel en baisse ?R.D.-B. : Non. Nous attendonsencore <strong>le</strong> résultat des étudesmenées l’année dernière parl’O.N.E.M.A. (office national del’eau et des milieux aquatiques)pour évaluer la présence de cespoissons dans <strong>le</strong> lac et aussiconnaître <strong>le</strong>s souches de corégones.Le conseild’administration de l’associationveut simp<strong>le</strong>ment que <strong>le</strong> corégone,qui est un salmonidé, soitcalqué sur <strong>le</strong>s mêmes datesd’ouverture que la truite(N.D.L.R. : 9 mars au troisièmedimanche de septembre). <strong>La</strong> fermeturede la pêche de ce poissonest avancée afin de permettreune bonne reproduction.L.P.P. :Al<strong>le</strong>z-vous prendre des mesuresidentiques pour <strong>le</strong> brochet en augmentantpar exemp<strong>le</strong> la tail<strong>le</strong> de capturede 50 à 60 cm ?R.D.-B. : Non, la tail<strong>le</strong> du brochet(2 ème catégorie) reste à 50 centimètresmais l’O.N.E.M.A. tentede la faire passer à 60 centimètres.Notre conseild’administration n’est pas encoreprêt. Là encore, nous attendons<strong>le</strong> résultat des études afinde savoir si une femel<strong>le</strong> peut sereproduire à partir de 50 cm.EN BREFL.P.P. : Vous avez mené avec votreéquipe une expérience visant à réintroduiredes truitel<strong>le</strong>sde souche dans vosrivières. L’expérienceest-el<strong>le</strong> concluante ?R R . D . - B . :L’expériencesemb<strong>le</strong> concluantemais il est encoreun peu tôt poursavoir si el<strong>le</strong> fonctionne.Il faut auminimum quatreans pour savoir si<strong>le</strong>s truites réintroduitesarriverontjusqu’au stadede lareproduction.“Relâcher<strong>le</strong>s truitesde souche.”L.P.P. : Al<strong>le</strong>z-vous lapoursuivre ?R.D.-B. : Oui. Ce sera notre troisièmesaison. Nous demandonsaux pêcheurs s’ils venaient àen pêcher de <strong>le</strong>s remettre dans<strong>le</strong> milieu. El<strong>le</strong>s sont reconnaissab<strong>le</strong>s.L.P.P. : <strong>La</strong> réintroduction de ces poissonsprouve-t-el<strong>le</strong> que nos rivièresretrouvent une qualité ?R.D.-B. : Diffici<strong>le</strong> à dire. En toutcas, nous pouvons remercier lanature pour <strong>le</strong>s quantités d’eaufroide et oxygénée apportées audébut de l’hiver lors des crues.De mémoire, je n’ai jamais vuça.L.P.P. : Vendredi 22 février à partir de18 heures à la sal<strong>le</strong> Morand de Pontarlier,vous vendrez <strong>le</strong>s cartes depêche pour la saison 2013 qui débute<strong>le</strong> 9 mars en première catégorie.Comment évolue la population de discip<strong>le</strong>sde Saint-Pierre ?R.D.-B. : Le nombre de pêcheursest stab<strong>le</strong> avec 1 000 cartes vendues.■Propos recueillis par E.Ch.AssuranceL’agence MMA de Pontarlier a déménagé ses locauxdésormais situés 9, rue de la Hal<strong>le</strong> à Pontarlier.Auparavant, l’agence était située en face de l’hôpital,25 faubourg Saint-Etienne. Rémi Nestor, <strong>le</strong> nouvel agentgénéral, est spécialiste des assurances pour <strong>le</strong>s particulierset <strong>le</strong>s professionnels.Frontaliers<strong>La</strong> Maison transfrontalière européenne organise un atelier“Rédiger son C.V. et sa <strong>le</strong>ttre de motivation” mercredi13 février de 16 heures à 18 heures au 29, Grande rue àMorteau, dans <strong>le</strong>s locaux du Groupement transfrontaliereuropéen. Cet atelier sera animé par Claude Bouffet,spécialiste des techniques de recherche d’emploi. Atelierouvert à tous, entrée gratuite. Renseignements etinscriptions au 03 81 68 55 19 ou au 03 81 39 93 02.Montagne<strong>La</strong> Fédération Française du Milieu Montagnard proposedeux week-ends ouverts à tous, sous réserve d’une conditionphysique adaptée à la montagne, <strong>le</strong>s 8 et 9 juin et <strong>le</strong>s 12 et13 octobre (massif vosgien), destinés à des futursanimateurs de randonnée pédestre. Renseignements au09 61 20 98 08.Tiercé2-11-7 : c’est l’ordre d’arrivée du prix de Pontarlier disputé<strong>le</strong> 21 janvier à Vincennes. 18 chevaux étaient au départ decette course en trot attelé.


14<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013PONTARLIER ET ENVIRONSHOUTAUDUn exemp<strong>le</strong> unique en FranceDu granulé d’herbepour <strong>le</strong>s vaches à comté<strong>La</strong> société Desia 25 investit dans une unité de déshydratation qui serviraà la production de granulés d’herbe et de granulés bois, <strong>le</strong> tout à partirde la cha<strong>le</strong>ur produite par <strong>le</strong> centre d’incinération de Pontarlier.Tout est parti d’un grouped’une dizained’agriculteurs du Haut-Doubs à la recherched’autonomie sur <strong>le</strong>urs exploitationsen lait A.O.C.. Après lavisite d’une usine de déshydratationen Mayenne et deséchanges avec <strong>le</strong> S.M.E.T.O.M.,syndicat en charge de la valorisationdes déchets, ils constituentl’association Déshy 25 en2009 puis lancent des études deORDURES MÉNAGÈRES - 30 % par rapport à 2011faisabilité technique et agrico<strong>le</strong>.L’idée étant, par exemp<strong>le</strong>, devérifier la pertinence d’incorporerdu déshydraté dans <strong>le</strong>s rationsalimentaires du bétail. Cesétudes ont été financées grâceaux aides de la Fondation deFrance, de l’A.D.E.M.E., de laRégion et du Département.Les conclusions plaident enfaveur de la poursuite du projetpiloté notamment par deuxagriculteurs : Emmanuel Marguetde Gil<strong>le</strong>y et Jean-MarieDevaux de Bel<strong>le</strong>herbe. Cetteunité de déshydratation de fourragefédère actuel<strong>le</strong>ment unesoixantaine d’exploitations agrico<strong>le</strong>ssituées sur <strong>le</strong> Haut-Doubset une partie du plateau de Nozeroy.Pour atteindre la faisabilitééconomique et compléterl’activité, deux scieries sont arrivées: Les Résineux du Haut-Doubs à Orchamps-Vennes etForêts et Sciages Comtois à Pierrefontaine-<strong>le</strong>s-Varans.Ces nouveauxadhérents cherchaient àvaloriser <strong>le</strong>urs produits connexes<strong>La</strong> facture s’allège avecla redevance incitativeLe bilan du dispositifappliqué depuis un ansur <strong>le</strong>s communautésde communes deFrasne-Drugeon, Levieret Montbenoît s’avèreparticulièrement encourageant.Résultats.Si tous sont convaincus de l’intérêtd’optimiser la gestion des déchets,rares sont ceux qui ont osé franchir<strong>le</strong> pas avant l’échéance de 2014,date à partir de laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> système definancement du service des déchetsdevra inclure une part incitative à laréduction des déchets prenant en compte<strong>le</strong> poids ou <strong>le</strong> nombre d’enlèvementsdes bacs à déchets.Attrayante sur <strong>le</strong> papier, la chose estplus comp<strong>le</strong>xe à réaliser. Sa facilité demise en œuvre dépend du mode detarification, de la nature rura<strong>le</strong> ouurbaine du territoire, du système detri en porte à porte ou en points d’apportvolontaire, de la volonté de la populationd’adhérer ou pas au dispositif. Lechangement pourrait par exemp<strong>le</strong>s’avérer lourd de conséquences pourceux qui étaient habitués à payer moinscher que <strong>le</strong> service réel<strong>le</strong>ment rendu.Ce qui est souvent <strong>le</strong> cas quand la factureest calculée sur la même base quela taxe foncière sur <strong>le</strong>s propriétés bâties.Le syndicat mixte de col<strong>le</strong>cte desordures ménagères ou S.M.C.O.M. quis’étend sur <strong>le</strong>s communautésde communesde Frasne-Drugeon,Levier et Montbenoîtoffre une configurationpropice. “On est sur unterritoire très rural avec97 % d’habitat individuel”,explique Jean-Yves Meuterlos <strong>le</strong> directeurdu S.M.C.O.M. oùl’on pratique déjà depuis2001 la col<strong>le</strong>cte en porteà porte avec bacs différenciésordures ménagèresetemballages-papier.Ce syndicat a opté pourDe 216 à147 kg parhabitant.la redevance incitative en 2012. “<strong>La</strong>réf<strong>le</strong>xion a été engagée dès 2010. Puison a testé <strong>le</strong> dispositif pendant six moisen ressentant déjà l’effet bénéfique. Ona privilégié <strong>le</strong> système de <strong>le</strong>vées en prenanten compte uniquement <strong>le</strong> bac vertdes ordures ménagères. Le bac jaune,on <strong>le</strong> mesure aussi mais uniquementpour savoir ce qu’il devient car certainsl’ont transformé en coffre à jouets ouà outils. D’autres en ont même fait desagrainoirs à maïs”, précise ClaudeDussouil<strong>le</strong>z, <strong>le</strong> président.Le prix payé par l’utilisateur varie enfonction de son utilisation du service.<strong>La</strong> tail<strong>le</strong> du bac ordures ménagères etsa fréquence de présentation font officede compteurs. Premier point de satisfaction: la population a répondu largementprésent à ce défi incitatif.Résultat : 1 000 tonnes d’ordures ménagèreséconomisées par rapport à 2009.“On est passé de 216 à 147 kg par habitant,soit 26 kg de moins que l’objectiffixé par <strong>le</strong> Grenel<strong>le</strong> pour 2014. 85 à90 % des usagers ont pris <strong>le</strong> rythme”,apprécie <strong>le</strong> président.Les évolutions en bac jaune - + 1,5 kget pour <strong>le</strong> verre : + 3 kg - sont d’uneamplitude moindre “On était déjà àun très bon niveau en 2009”, justifieJean-Yves Meuterlos.Au S.M.C.O.M.,la tarification incitative est définie surla base de 18 <strong>le</strong>vées. En jouant à fond<strong>le</strong> jeu, <strong>le</strong>s usagers s’y retrouvent largement.En 2011, une famil<strong>le</strong> de 4 personnespayait 250 euros pour un bacde 180 litres. <strong>La</strong> note passe àTous <strong>le</strong>sbacsorduresménagèresdu S.M.C.O.M.sont équipésd’une puce.173,23 euros en 2012. “Le budget duS.M.C.O.M. va diminuer en 2013. C’estune première.” L’efficacité de la col<strong>le</strong>ctese répercute éga<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>tonnage de déchets traités à l’usined’incinération. “C’est une bonne chose,note Jean-Yves Meuterlos,on détourneainsi des gisements sans pouvoircalorifique.” Mieux tu tries, plus çachauffe… ■F.C.Des agriculteurs, deux scieurs et quelques particuliers sont entrésau capital de la S.A.S. Desia 25.pour en faire des granulés bois.“Cette union avec <strong>le</strong>s scieurss’inscrit dans la complémentaritécar el<strong>le</strong> permet de valoriser<strong>le</strong> résiduel du réseau cha<strong>le</strong>ur enhiver”, indique Virginie Meier,la directrice de Desia 25.Avec ces renforts, l’associations’est transformée en société <strong>le</strong>7 novembre 2011. Desia 25 compteéga<strong>le</strong>ment quelques actionnairesextérieurs. Plus comp<strong>le</strong>xefut la mise en route. Le premierterrain visé sur la zone des Gravilliersà Pontarlier a été abandonnésuite aux fouil<strong>le</strong>s archéologiquesqui bloquent toujoursla viabilisation de la zone. Desia25 a trouvé une solution derechange vers <strong>le</strong> stade d’Houtaudavec la reprise du bâtimentindustriel situé à 1,8 km ducentre d’incinération. Conséquence: l’ancien S.M.E.T.O.M.devenu Préval est contraint deprolonger <strong>le</strong> réseau cha<strong>le</strong>ur quialimentera l’unité de déshydratation.“Desia 25 investit poursa part 4,3 millions d’euros avecdes aides sollicitées auprès dela Région, du Département et àl’Europe par <strong>le</strong> biais duF.E.D.E.R. Sans oublierl’A.D.E.M.E. qui nous soutientdepuis <strong>le</strong>s études.”Chaque agriculteur s’engage àtransformer 5 hectares de sasurface fourragère en granulés.L’herbe est fauchée et ramasséepar une récolteuse automotriceà caisson. “Le fait de récolteren vert permet de préserverau maximum la qualité de l’herbequi est ensuiteacheminée sur<strong>le</strong> sited’Houtaud oùel<strong>le</strong> subira unedéshydratationsur sécheur bassetempérature.”Livrés à la fermedans <strong>le</strong>s48 heures aprèsla fauche, <strong>le</strong>sgranulés complètentla rationfourragère desUnesoixantained’exploitationsagrico<strong>le</strong>s.bêtes. Uneautre façon des’affranchir des soubresauts descours des céréa<strong>le</strong>s et oléagineuses.“Le bilan carbone denotre projet est bon.” Sa faisabilitérepose éga<strong>le</strong>ment sur lapossibilité de racheter à un tarifattractif de l’énergie qui n’étaitpas encore valorisée. “Desia 25ne fait que de la prestation deservice auprès de ses actionnaireset pas d’achat-revente.”Actuel<strong>le</strong>ment en coursd’équipement, <strong>le</strong> site d’Houtaudsera opérationnel ce printemps.<strong>La</strong> structure emploiera sept personnesdont quelques saisonniers.“Toujours dans l’optiquede complémentarité, on a concluun partenariat avec un exploitantforestier de Mont<strong>le</strong>bon quis’occupera de la récolte et dutransport de l’herbe au printempset en été période demoindre activité pour lui”, précisela directrice. ■F.C.Le S.M.C.O.M.a opté pour <strong>le</strong>système ducomptage des<strong>le</strong>vées avecune tarificationforfaitairebasée sur 18vidages.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013PONTARLIER ET ENVIRONS 15LOGEMENTL’action de la C.A.F.L’habitat insalubre,une réalitédans <strong>le</strong> Haut-Doubs25 % des dossiers que traite la commissiondépartementa<strong>le</strong> de lutte contre l’habitatdégradé concernent <strong>le</strong> Haut-Doubs.Sur 193dossiersexaminés en2011, unquartconcernait<strong>le</strong> Haut-Doubs. Il y adeux ans,deux cas ontété signalésà Doubs.<strong>La</strong>commission départementa<strong>le</strong>de lutte contre l’habitat dégradése réunit chaque mois pourexaminer des cas de logementsdétériorés et occupés soit par un locataire,soit par <strong>le</strong> propriétaire lui-même.En 2012, el<strong>le</strong> a passé en revue 185 dossiersdont “52 correspondent à des logementsinsalubres” précisent <strong>le</strong>s servicesde la C.A.F. du Doubs qui animecette commission à laquel<strong>le</strong> siège plusieurspartenaires.Aucun de ces logements déclarés insalubresn’a fait l’objet d’un arrêté dupréfet. Cette solution est d’ail<strong>le</strong>urs unrecours ultime qui n’intervient que si<strong>le</strong>s négociations avec <strong>le</strong> propriétairepour qu’il réalise <strong>le</strong>s travaux de miseaux normes n’aboutissent pas. En général,<strong>le</strong> dialogue porte ses fruits. “Dans<strong>le</strong> cadre d’une négociation, on demandeau propriétaire de s’engager sur <strong>le</strong>stravaux et sur <strong>le</strong>s délais. On ne clôtjamais un dossier tant qu’il n’a pasabouti. Le problème dans <strong>le</strong> cadre d’uneréhabilitation est que <strong>le</strong> propriétairen’est pas toujours en capacité de financer<strong>le</strong>s travaux. Mais on parvient àtrouver des solutions” affirme encorela C.A.F.<strong>La</strong> commission est a<strong>le</strong>rtée par différentsbiais d’un problème de logement.Il y a tout d’abord <strong>le</strong>s locataires quitirent la sonnette d’alarme. Les communesfont éga<strong>le</strong>ment du signa<strong>le</strong>mentainsi que <strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>urs sociaux sontdes relais d’information importants,et notamment ceux de la C.A.F. Eneffet, la Caisse d’Allocations Familia<strong>le</strong>sest tenue de diagnostiquer <strong>le</strong>slogements pour <strong>le</strong>squels el<strong>le</strong> verse uneaide. Une action de terrain qui lui permetde mettre <strong>le</strong> doigt sur un certainnombre de problèmes. “Avant de saisirla commission, on demande toujoursau locataire d’envoyer un courrierrecommandé à son propriétairepour tenter de mettre en place dès <strong>le</strong>départ une procédure amiab<strong>le</strong>.”L’habitat dégradé ne se concentre pasdans <strong>le</strong>s grandes agglomérations. Régulièrement,la commission départementa<strong>le</strong>examine des cas localisés dans<strong>le</strong> Haut-Doubs. En 2011, sur 193 dossiersexaminés, “46 se situaient sur <strong>le</strong>Haut-Doubs. Environ 25 % des dossiersconcernent ce territoire où nousavons eu des situations comp<strong>le</strong>xes àgérer qui ont nécessité un travail deproximité” remarque la C.A.F. Parexemp<strong>le</strong>, il y a deux ans, deux cas delogements insalubres ont été traitéssur la commune de Doubs. “Mais globa<strong>le</strong>ment,il n’y a pas de problèmes prégnantsdans ce secteur. <strong>La</strong> majorité dessituations se situent sur Besançon etla première couronne.” ■T.C.SÉCURITÉ ROUTIÈREAlors que sur <strong>le</strong> plannational, <strong>le</strong> nombre detués sur la route n’ajamais été aussi bas -3 645 décès contre 3 963 en 2011-, <strong>le</strong>s chiffres du Doubs sont mauvais.Si <strong>le</strong> nombre d’accidentsde la route est certes en baisse,L’actuel radarinstallé dansla combe seraremplacé parun nouveautype de radarqui calcu<strong>le</strong> lavitessemoyenne.ainsi que celui des b<strong>le</strong>ssés, <strong>le</strong>nombre de tués est plus é<strong>le</strong>véqu’en 2011. 40 personnes ontperdu la vie sur <strong>le</strong>s routes duDoubs l’an dernier, soit une haussede + 2,52 % par rapport àl’année précédente. “C’est unevraie préoccupation pour nous”14 tués dans <strong>le</strong> Haut-DoubsUn projet de radar-tronçon à <strong>La</strong> CluseAprès une année 2012 noire sur <strong>le</strong> plan destués sur la route, la préfecture du Doubs adécidé de renforcer la vigilance. Au moinsdeux nouveaux radars-tronçons sont àl’étude, dont un à <strong>La</strong> Cluse-et-Mijoux.reconnaît <strong>le</strong> préfet du DoubsStéphane Fratacci qui présentait<strong>le</strong>s derniers chiffres de lasécurité <strong>le</strong> 22 janvier dernier.En 2012, 337 accidents sur <strong>le</strong>sroutes du Doubs ont engendré410 b<strong>le</strong>ssés (dont 216 hospitalisés)et 40 tués.“Sont recensés enmoyenne chaquemois dans <strong>le</strong> département28 accidentscorporels, 34 b<strong>le</strong>sséset 3 tués” notela préfecture enajoutant : “Onconstate que depuis16 tuéschez <strong>le</strong>s16-25 ans.ces cinq dernières années, ils’avère diffici<strong>le</strong> de maintenir unedynamique de diminution de lamortalité routière.” En effet, <strong>le</strong>nombre de tués était de 38 en2007, il est monté à 52 en 2008,année noire, avant de fluctuerentre 39 et 44 <strong>le</strong>s années suivantes.L’an dernier, <strong>le</strong>s mois<strong>le</strong>s plus meurtriers sur <strong>le</strong>s routesont été avril (7 tués), juil<strong>le</strong>t etnovembre (5). L’arrondissementde Pontarlier a été particulièrementtouché avec 14 tuéscontre 11 en 2011. Les axes <strong>le</strong>splus meurtriers sont la R.N. 57avec 5 tués, la R.D. 437 avec 3tués et la R.D. 461 avec 4 tués.Et, constat terrib<strong>le</strong>, c’est latranche d’âge 15-24 ans qui aété la plus touchée avec 16 tués.“C’est un constat insupportab<strong>le</strong>”lâche <strong>le</strong> préfet.<strong>La</strong> vitesse excessive est impliquéedans 40 % de ces accidentsmortels. Et l’alcool, dont la parta sensib<strong>le</strong>ment augmenté en2012, est intervenu dans 37 %de ces accidents. Cette impuissanceapparente ne peut pasêtre une fatalité pour <strong>le</strong>s autoritésloca<strong>le</strong>s qui ont décidé derenforcer encore <strong>le</strong>s dispositifsde prévention et de répression,notamment <strong>le</strong>s radars. 7 nouveauxradars ont été installésen 2012 dans <strong>le</strong> Doubs, ce quiporte à 23 <strong>le</strong> nombre total deradars fixes.<strong>La</strong> tendance se confirmera dèscette année avec la pose d’aumoins deux nouveaux radars deLe premier radar-tronçon de France avait été installé dansla Voie des Mercureaux.Il flashe en moyenne 21 véhicu<strong>le</strong>s par jour.nouvel<strong>le</strong> génération, <strong>le</strong>s mêmesque celui qui fonctionne dans laVoie des Mercureaux à l’approchede Besançon : ces radars-tronçonscalcu<strong>le</strong>nt la vitesse moyennedes automobilistes sur uneportion de plusieurs kilomètres.Des tests techniques ont déjàété effectués discrètement à plusieursendroits du Haut-Doubset deux sites ont été retenus etvalidés. Le premier radar-tronçondu Haut-Doubs sera installésur la commune de Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c, <strong>le</strong> second à <strong>La</strong> Cluse-et-Mijoux. “Nous avons obtenu desavis techniques favorab<strong>le</strong>s. Nousserions certainement amenés àdéplacer <strong>le</strong>s radars fixes existantset à instal<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s nouveauxéquipements à la place. C’estprogrammé pour ce printemps”confie <strong>le</strong> directeur de cabinet dupréfet. ■J.-F.H.


16 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013PONTARLIER ET ENVIRONSSPORTbien connu, <strong>le</strong>s cyclistespréfèrent <strong>le</strong>s routes tortueusesaux lignes droites. Alors lorsqu’unparcours ne <strong>le</strong>ur convientC’estpas, ils bifurquent. Sans prévenir.C’est ce qui s’est déroulé en fin desaison dernière à Pontarlier, où huitlicenciés du Vélo club (sur 110) ont décidéde rendre <strong>le</strong>ur licence pour un nouveauclub. Ce club : c’est “Les FourgsSing<strong>le</strong>track”, affilié à la Fédération françaisede cyclisme dont <strong>le</strong> siège social estaux Fourgs.Adrien Mantez est à sa tête,épaulé entre autres par Xavier Perry(trésorier) et Yvan Jeannerod (vice-président).Ce nouveau président n’est autre quel’ancien éducateur du V.C. Pontarlier,structure dans laquel<strong>le</strong> il entraînait <strong>le</strong>sjeunes vététistes. “J’étais prêt à faireune structure V.T.T. à Pontarlier. J’avaismême trouvé des sponsors mais <strong>le</strong> clubfreinait. J’ai donc créé cette structure deV.T.T. plaisir mais à aucun moment jen’ai incité <strong>le</strong>s jeunes de venir ici” explique<strong>le</strong> nouveau président qui veut couperCréation d’un club de cyclisme aux FourgsGuéguerreentre cyclistesUn nouveau club de cyclisme se crée aux Fourgs suiteà une dissidence au sein du V.C. Pontarlier, vieux de 101ans. Déçu, <strong>le</strong> président pontissalien Joseph Santagataestime que <strong>le</strong>s jeunes coureurs seront <strong>le</strong>s grands perdants.“<strong>La</strong> maladiedu Haut-Doubs.”court à une éventuel<strong>le</strong> polémique.Président depuis huit ans du V.C. Pontarlierqu’il a structuré et développé,Joseph Santagata réagit pour la premièrefois. “Créer un nouveau club, c’estun peu la maladie du Haut-Doubs, ditil.Tous <strong>le</strong>s gens veu<strong>le</strong>nt faire à la façonmais cela n’a pas toujours été concluant…Avec ce nouveau club, je crains que l’onmorcel<strong>le</strong> encore <strong>le</strong> cyclisme ici. Notre forceserait de s’unir.”Sur <strong>le</strong> départ des vététistes,<strong>le</strong> président duV.C.P. ne s’étend pas. Ilrappel<strong>le</strong> simp<strong>le</strong>ment queson club mettait <strong>le</strong>smoyens pour <strong>le</strong> V.T.T. enpayant par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>séquipements, <strong>le</strong>s fraisd’engagement auxcourses ou rémunérait2 000 euros par an unéducateur pour encadrer<strong>le</strong>s jeunes, mettait à dispositionune voiture. “Onne pouvait diffici<strong>le</strong>mentLe V.C. Pontarlier, présidé par Joseph Santagata (au centre), perd unepartie de ses cyclistes au profit du nouveau club Les Fourgs Sing<strong>le</strong>track.faire plus vu notre tail<strong>le</strong> et budget(30 000 euros par an)” explique-t-il.Cette mini “fronde” fait référence à unpan de l’histoire cycliste loca<strong>le</strong>. Il y aune trentaine d’années, <strong>le</strong>s anciens sesouviendront qu’un club s’était déjà créépour raisons similaires : c’était <strong>le</strong> clubcycliste du Drugeon, aujourd’hui disparu.Il y eut éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> V.H.S., <strong>le</strong> C.C.H.D.(club cycliste du Haut-Doubs) peu connu,<strong>le</strong> Team des Anciennes gloires (avecCorinne Niogret) ou Jura Bike.Les petits nouveaux n’ont jamais vraimentfait de coups d’éclat. Le V.C. Pontarliernon plus mais rappel<strong>le</strong> qu’il aformé des jeunes. Clément Dornier estl’exemp<strong>le</strong>.Les Fours Sing<strong>le</strong>track accueil<strong>le</strong>ront <strong>le</strong>sroutiers, vététistes, compétiteurs et randonneurs.Ses cou<strong>le</strong>urs devraient marier<strong>le</strong> b<strong>le</strong>u et l’orange pour un prix de licenceassez faib<strong>le</strong> (30 euros moins de 18ans, ou 40 euros). “Nous ne sommes paslà pour faire de l’argent” résume AdrienMantez.Pour Joseph Santagata, on crée la confusion: “Des parents ne comprennent pasqu’il faut payer (frais de mutation encaisséspar <strong>le</strong> comité régional) lorsque sonenfant quitte Pontarlier pour un autreclub. C’est dommage. À cet âge, ils nedevraient penser qu’à péda<strong>le</strong>r” conclutce président réélu en décembre. Le V.C.Pontarlier organisera la course ComtéPetite à Saint-Antoine (19 mai), unecourse cadets et féminine à Vuil<strong>le</strong>cin,un cyclo-cross et collaborera àl’organisation du Tour du Doubs. Bienque tortueuses, <strong>le</strong>s routes du Haut-Doubssont fina<strong>le</strong>ment assez larges pour quechacun de ces deux clubs trouve sa voie. ■E.Ch.EN BREFMontagne<strong>La</strong> FédérationFrançaise du MilieuMontagnard proposedeux week-endsouverts à tous, sousréserve d’une conditionphysique adaptée à lamontagne, <strong>le</strong>s 8 et9 juin et <strong>le</strong>s 12 et13 octobre (massifvosgien), destinés à desfuturs animateurs derandonnée pédestre.Rens. 09 61 20 98 08.Saint-PierreDans <strong>le</strong> cadre de larequalification ducentre-vil<strong>le</strong>, la Vil<strong>le</strong> dePontarlier étudieactuel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>réaménagement de laplace Saint-Pierre, quiinterviendra en 2013.Sur décision dugroupe de travailprésidé par PatrickGenre et composé desélus en charge del’urbanisme, de lavoirie et du commerce,cette tranche detravaux sera précédéed’une phase de testd’environ une semaine,durant laquel<strong>le</strong> la ruede Salins (à hauteurde la rue des Sarronsjusqu’au débouché surla rue du D r Grenier)sera réduite à uneseu<strong>le</strong> voie. Lesrésultats de cette étudepermettront d’évaluerla faisabilité d’unélargissement de lazone piétonne.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013DOSSIERMÉTABIEF / LES ROUSSES :LE MATCH DES STATIONS17photo S. GodinANALYSEÀvol d’oiseau, sommet duMorond (1 420 mètres) etsommet de la Dô<strong>le</strong> (1 680 m)sont distants d’une quarantainede kilomètres. Si <strong>le</strong>sdeux points culminants par temps clairse font front, ils ne lorgnent pas dansla même direction. Les Rousses profitentd’une clientè<strong>le</strong> régulière venuetoute la semaine. Et cela même endehors des vacances scolaires. Métabief,el<strong>le</strong>, cartonne <strong>le</strong> week-end. Unepremière différence venue de la proximitédes vil<strong>le</strong>s comme Pontarlier ouBesançon qui drainent une populationde skieurs non négligeab<strong>le</strong>s à la journée<strong>le</strong> week-end.Les Rousses en seraient- presque - jalouses. Depuis une dizained’années, <strong>le</strong> Haut-Jura a donc dirigésa communication en direction desplaines bourguignonnes, premier réservoirde skieurs.Visib<strong>le</strong>ment, cela fonctionne à en croire<strong>le</strong>s études de clientè<strong>le</strong> réalisée. Si<strong>le</strong>s Bourguignons skient à 2 heures dechez eux, c’est d’abord parce qu’ils sontMétabief doit rattraper son retardMétabief-Les Rousses,<strong>le</strong>s sœurs ennemies ?El<strong>le</strong>s partagent un massif, des va<strong>le</strong>urs et des problèmes similaires. Pourtant,entre Métabief et Les Rousses, <strong>le</strong>s pistes ne se rejoignent pas toujours.Le télésiègedébrayab<strong>le</strong> deMétabief apermis defluidifier <strong>le</strong>trafic skieur.<strong>La</strong>concurrenceLé<strong>le</strong>x etChâtel.certains d’y trouver assez de neige. Etaussi pour <strong>le</strong> prix à la semaine, 20 %moins cher qu’une station alpine. Bizarrement,<strong>le</strong>s Dijonnais devraient préférer<strong>le</strong> Mont d’Or pour sa facilité d’accès.<strong>La</strong> Gentiane B<strong>le</strong>ue (train touristique)arrive directement au pied de la stationalors que Les Rousses sont accessib<strong>le</strong>suniquement par la route. Sacrépoint faib<strong>le</strong> qu’el<strong>le</strong> s’échine à corrigeren “recrutant” directement<strong>le</strong>s clients dans <strong>le</strong>sgrandes vil<strong>le</strong>s et en communiquantsur ces 66canons à neige… queMétabief attend toujours.Comme deux sœurs, lanature ne <strong>le</strong>s a pas gâtéesde la même façon. LesRousses sont bien mieuxenneigées mais sescourbes sont bien moinspentues que cel<strong>le</strong>s deMétabief. Les bonsskieurs préféreront donc<strong>le</strong> Haut-Doubs avec <strong>le</strong>mur de la Renversée (pente de 60 degrés)ou encore <strong>le</strong> secteur de Piquemiette.Les Rousses n’en font pas une montagne: “Nous préférons axer sur notrecaractère familial avec beaucoup depistes pour <strong>le</strong>s moins de douze ans mêmesi <strong>le</strong> massif de la Serra est, lui, pentu”dit la station.Autre destin croisé : <strong>le</strong> prix des forfaits,plus é<strong>le</strong>vé dans <strong>le</strong> Jura.Avec cinq portesd’entrées pour l’alpin (5 sites), LesRousses ont des coûts d’exploitationplus é<strong>le</strong>vés mais attirent davantage deskieurs. Ils étaient 81 000 de plus l’anpassé.Bien que différentes, <strong>le</strong>s deux sœursdu massif une même force : el<strong>le</strong>s se distinguentdes grandes usines à neigeque sont <strong>le</strong>s Alpes par <strong>le</strong>ur côté authentique,accessib<strong>le</strong>, moins coûteux et diversifié.El<strong>le</strong>s ont aussi chacune des concurrentsdirects. Les Rousses se méfientdavantage de Mijoux-Lé<strong>le</strong>x (Monts-Jura) et Métabief de Châtel (Alpes duNord). Faites votre choix. ■E.Ch.C’est une chance pour la Franche-Comté d’avoirdeux grandes stations sur <strong>le</strong> massif du Jura qui permettentà une clientè<strong>le</strong> loca<strong>le</strong>, régiona<strong>le</strong>, nationa<strong>le</strong>,voire étrangère de pratiquer des sports d’hiver.Métabief et Les Rousses sont comme deux sœurs,à la fois ennemies et partenaires. Ennemies, parcequ’el<strong>le</strong>s ont chacune à défendre <strong>le</strong>urs intérêts pourêtre <strong>le</strong>s plus attractives possib<strong>le</strong>. Sur ce point, LesRousses ont un temps d’avance sur Métabief. Partenaires,parce toutes deux, par <strong>le</strong>ur dynamismerespectif, participent au rayonnement du massifjurassien et donc à son attractivité. Dans cette édition,<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> compare ces deuxstations qui avancent chacune à son rythme.Trois questions au commissaire de Massif“Les Rousses en avancemais Métabief se bouge”Le préfet de la montagne se veut rassurant. Avec lanouvel<strong>le</strong> équipe, Métabief devrait “comb<strong>le</strong>r sonretard” dit-il en substance.<strong>La</strong><strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Si l’on devaitétablir un classement entre Métabiefet Les Rousses, laquel<strong>le</strong> de ces deuxstations serait en tête ?Michel Cothenet (Commissaire au Massif duJura) : Aujourd’hui, je réponds LesRousses. Cette station a beaucoupplus bougé que Métabief pour des raisonsmultip<strong>le</strong>s. En 1999, nous signionsdéjà un contrat de station alors qu’ila fallu attendre 2010 pour Métabief.Les dirigeants n’ont pas été efficaceset <strong>le</strong>s équipements ont pris du retard.Dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, nous avons euun mal fou à investir, dû peut-être àla richesse frontalière, à la pressionimmobilière. Selon moi, il y a trop destructures avec deux communautésde communes, deux syndicats… etaucune décision unique.L.P.P. : Vous semb<strong>le</strong>z néanmoins confiant enl’avenir ?M.C. : <strong>La</strong> force de Métabief est d’avoirun Conseil général qui met de l’argentet qui vient de mettre ses forces à latête de la station. J’ai déjà senti unchangement avec la nouvel<strong>le</strong> direction.En changeant quelques remontéesmécaniques, nous aurons unebel<strong>le</strong> station. Deux villages-vacances(150 lits) avec piscine vont voir <strong>le</strong> jour,<strong>le</strong> centre aqualudique de Malbuisson,<strong>le</strong> Conifer…L.P.P. : <strong>La</strong>quel<strong>le</strong> a bénéficié du plus grandsoutien financier du commissariat au massif?M.C. : Les Rousses ont été <strong>le</strong>s plusdemandeurs et <strong>le</strong>s plus efficaces. S’ily a une véritab<strong>le</strong> volonté des élus, <strong>le</strong>retard de Métabief va se comb<strong>le</strong>r. Nousavons encore 300 000 euros à verserpour Métabief en fonds F.E.D.E.R.cette année. ■Propos recueillis par E.Ch.


18 DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013MÉTABIEFPrésentation et enjeux<strong>La</strong> station amorcesa mutationAprès une longue période de doute,la station de Métabief est en marche versla croissance. L’année 2013 marque<strong>le</strong> coup d’envoi des investissements.Entre l’épisode Orex, gestionnairecontesté de la stationdésormais écarté, et <strong>le</strong>s canonsà neige promis depuis dix ansqui n’arrivaient pas, <strong>le</strong>s polémiqueset <strong>le</strong>s déceptions avaient finipar user l’image de Métabief. Mais <strong>le</strong>schoses sont en train de changer. <strong>La</strong>station se remet en piste sousl’impulsion du Conseil général duDoubs. <strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivité a pris <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong>du domaine avec <strong>le</strong> Syndicat Mixtedu Mont d’Or (S.M.I.X.) qui <strong>le</strong> gère sur<strong>le</strong> principe d’une régie directe.Métabief rompt avec la morosité etregarde l’avenir avec optimisme. <strong>La</strong>bonne nouvel<strong>le</strong> de 2013 est l’équipementen canons à neige d’une partie du domaineskiab<strong>le</strong> et la construction, sur <strong>le</strong>Morond, de la retenue d’eau de 103450mètres cubes nécessaire à la fabricationde la neige de culture. “Le fait quel’on fasse ces travaux va changer ladonne” s’enthousiasme Olivier Érard,directeur général du syndicat mixtedu Mont d’Or.<strong>La</strong> garantie neige devrait décomp<strong>le</strong>xerla station et lui permettre de monteren gamme tout en conservant son capitalsympathie auprès du public qui estplutôt bon au regard des premiersrésultats du sondage clientè<strong>le</strong> lancépar <strong>le</strong> S.M.I.X. “Rapport qualité-prix,<strong>le</strong> taux de satisfaction est de 65 % alorsque la moyenne des stations est à 45 %”remarque Olivier Érard.Ici, pour 21 euros, <strong>le</strong> prix d’un forfaitjournée, <strong>le</strong>s skieurs ont accès à 45 kilomètresde pistes de tous <strong>le</strong>s niveaux.Ce tarif attractif est inférieur à ceuxpratiqués dans <strong>le</strong>s stations équiva<strong>le</strong>ntes.Le directeur général du syndicatmixte porte un regard critique surces paramètres. “On pourrait se contenterde cela et dire que tout va bienpuisque <strong>le</strong>s skieurs sont satisfaits. Si<strong>le</strong> prix du forfait journée se justifieactuel<strong>le</strong>ment par rapport à la station,je pense que nous pourrons nous permettrede <strong>le</strong> revoir à la hausse quand<strong>le</strong>s canons à neige seront opérationnels.Notre produit sera alors plus qualitatif.”<strong>La</strong> prestation a un prix qui sepaie dans toutes <strong>le</strong>s stations. “Noussommes très bien notés sur la qualitédes pistes. Nous devons tout faire pourla garder.” Comparé aux Rousses, parexemp<strong>le</strong>, où <strong>le</strong> forfait journée est supérieurà 30 euros, <strong>le</strong> domainedu Haut-Doubs a une“Noussommestrès biennotés.”marge de progression etune réserve de compétitivitéévidentes.Le prix du forfait fait partiedes <strong>le</strong>viers que Métabiefpeut encore se permettred’activer pourprendre <strong>le</strong> chemin de larentabilité. Car actuel<strong>le</strong>ment,<strong>le</strong> Conseil généraldu Doubs vote unesubvention d’équilibred’1 million d’euros pourcomb<strong>le</strong>r <strong>le</strong> déficit de lastation qui réalise 90 %de son chiffre d’affairesen hiver.Métabief édite 200 000forfaits par an. 40 % d’entre eux sontdes forfaits demi-journée, 20 % des forfaitsjournée, 15 % des forfaits saisonet <strong>le</strong> reste des forfaits pluri-journaliers.En 2011-2012, <strong>le</strong> chiffre d’affairesde la station était de 2,6 millions d’euros.“J’escompte cette année atteindre <strong>le</strong>s2,8 millions d’euros” annonce OlivierÉrard. Des perspectives de croissancequi pourraient se confirmer grâceà la nouvel<strong>le</strong> organisation et à quelquesnouveautés attendues dès <strong>le</strong>s vacancesde février comme <strong>le</strong> big air bag. Cetteimmense poche d’air placée à la<strong>La</strong> station délivre 200 000 forfaits dont 40 sont des forfaits demi-journée.<strong>La</strong> clientè<strong>le</strong> est surtout loca<strong>le</strong>.réception d’un saut permet à tous <strong>le</strong>sfreesty<strong>le</strong>rs de s’éclater en sécurité.À force d’améliorations, Métabief veutconfirmer une place de station de proximitéde premier choix. Au regard desforfaits vendus, il est clair que la clientè<strong>le</strong>est surtout loca<strong>le</strong> (Haut-Doubs,Besançon, Dijon, Pays de Montbéliard).Les touristes étrangers sont peu présents.“J’observe que la clientè<strong>le</strong> suissea déserté la station. Nous devonstrouver <strong>le</strong>s moyens de la reconquérir.<strong>La</strong> neige ne fera pas tout” explique <strong>le</strong>directeur général, conscient qu’il y aLA STATION EN BREFencore du pain sur la planche. Maisl’organisation en régie directe rendl’action plus efficace. Par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong>Syndicat mixte qui emploie 120 personnesa réintégré la maintenance desremontées mécaniques qui était externaliséeà l’époque d’Orex. L’interventionest immédiate en cas de problème.“L’autre avantage est qu’avec nos technicienson peut réfléchir à la manièred’améliorer <strong>le</strong>s remontées mécaniquessans gros investissements pour <strong>le</strong> confortdes usagers” conclut Olivier Érard. ■T.C.● Altitude : 1 000-1 450 mètres● Domaine skiab<strong>le</strong> : 45 kilomètres de pistes sur trois secteurs reliés : Métabief,Super Longevil<strong>le</strong>s et Piquemiette. Le domaine est accessib<strong>le</strong> à tous <strong>le</strong>sniveaux. À noter la présence dʼun snow park et prochainement dʼun big air bag.● Remontées mécaniques : télésièges dont un débrayab<strong>le</strong> de 6 places quifait la liaison entre Métabief et <strong>le</strong> Morond, et tire-fesses.● Tarifs :■ Forfait journée 21 euros. <strong>La</strong> station propose des opérations à prixcanon des mardis et des mercredis hors vacances scolaires.■ Mercredi 13 février : forfait journée à 13 euros tarif unique.● Tous <strong>le</strong>s tarifs et <strong>le</strong>s offres commercia<strong>le</strong>ssont à découvrir sur Internet :http://www.tourisme-metabief.com● Accueil jeunes skieurs : deux éco<strong>le</strong>s de ski dès 3 ans.● Autres activités : vaste réseau pour la pratique du ski nordique et desraquettes.● Plus d’infos : www.tourisme-metabief.com et www.station-metabief.comPour l’hiver 2013-2014, un tiers du domaine skiab<strong>le</strong> de Métabiefsera équipé de canons à neigesoit 30 hectares (pistes de Troupézy, Renard, Berche et Pré Mdi), et 50 % à terme.


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013 19DOSSIERLES ROUSSES<strong>La</strong> station desmoins de douze ansveut encore grandirLes Rousses revendiquent des pistes accessib<strong>le</strong>s pourtoute la famil<strong>le</strong>, un enneigement identique à une stationde 2 000 mètres d’altitude ou encore son offre hôtelière.En revanche, el<strong>le</strong> par<strong>le</strong> peu des tarifs du ski alpin ou del’animation de ses quatre villages.Au pied du télésiège du Balancier,quatre amis chaussent <strong>le</strong>s skis.C’est <strong>le</strong>ur première journée de glisse.So<strong>le</strong>il au rendez-vous, températurefraîche, neige poudreuse.Ils ne pouvaient rêver mieux. Venus depuisla Sarthe passer une semaine dans la station,Marjorie, Pauline, Geoffrey et Jérômeont choisi Les Rousses pour son “côté familia<strong>le</strong>t accessib<strong>le</strong>.” C’est pi<strong>le</strong> <strong>le</strong> public visé.Ici, <strong>le</strong>s pentes sont douces, propices àl’apprentissage. Du coup, <strong>le</strong>s ado<strong>le</strong>scents netrouveront pas de snow-park, de big-air oude contest freesty<strong>le</strong>. “Nous sommes la stationpour <strong>le</strong>s moins de douze et <strong>le</strong> revendiquons”concède Pierrick Amizet, <strong>le</strong> directeurdes pistes.Depuis <strong>le</strong> 8 décembre, <strong>le</strong> domaine composéde cinq sites de ski alpin a <strong>le</strong> sourire : il aété ouvert en continu tant et si bien que <strong>le</strong>chiffre d’affaires réalisé durant <strong>le</strong>s vacancesde décembre est 25 % supérieur à celui imaginéavant l’ouverture. Du pain béni. “Ici,on est dans un couloir froid et en plus, on a<strong>le</strong>s canons à neige qui nous assurent de pouvoirouvrir” témoigne un loueur de ski plutôtsatisfait des aménagements qui sont réalisésou qui vont l’être par la station. Souventrâ<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s commerçants parviennent chaqueannée à sauver <strong>le</strong>s meub<strong>le</strong>s… même en casde faib<strong>le</strong>s quantités de neige. “Merci <strong>le</strong>scanons” disent-ils en substance, engins arrivésen masse au début des années 2000. Lepremier enneigeur a été installé en 1990,aux Tuffes.Avec une altitude oscillant entre1 120 et 1 680 mètres, la station bénéficied’une neige souvent abondante.C’est encore plus vraiau sommet du Massacre, dans<strong>le</strong>s secteurs abrités. Un avantage,certes, vite battu enbrèche lorsque l’on géolocalise<strong>le</strong> site.Les Rousses sont à une heured’une grande vil<strong>le</strong> (Lons<strong>le</strong>-Saunier)et autant de Genèveoù <strong>le</strong>s habitants sontdavantage tentés par <strong>le</strong>s stationsalpines. Ici, <strong>le</strong> seulmoyen pour accéder à la stationdemeure la voiture ou <strong>le</strong>bus. <strong>La</strong> gare T.G.V. la plusproche est cel<strong>le</strong> de VallorbeLe massifdes Tuffes(ici <strong>le</strong>s Jouvencel<strong>le</strong>s)figure parmi<strong>le</strong>s pointsforts de lastation. Il estsouventenneigé etidéal pour<strong>le</strong> ski enfamil<strong>le</strong>(photo S.Godin).Un contratde station à25 millionsd’euros.Présentation et enjeux(40 km). L’aéroport de Genève est à 45 km,la sortie de l’autoroute A 39 (Poligny) à 60.“Nous n’avons pas <strong>le</strong>s bassins de populationde Métabief qui attirent Pontarlier ou Besançon”regrette la directrice de la SogestarMichè<strong>le</strong> Ulrich, qui gère notamment la gestionde l’alpin. Du coup, la communicationet la promotion doivent suivre.Avec ses quatre villages que sont Prémanon,Bois-d’Amont, Les Rousses et <strong>La</strong>moura,la station aux 6 500 habitants permanentset 9000 lits marchands doit composeravec l’éloignement des sites alpins et uneambiance “station” qui se cherche encore.C’est un des talons d’Achil<strong>le</strong> des Rousses.D’un côté, on retrouve <strong>le</strong> massif des Tuffes(10 pistes), à 9 km de là celui du Noirmont(4 pistes ouvertes uniquement <strong>le</strong> week-endet durant <strong>le</strong>s vacances) et enfin <strong>le</strong> massifde la Do<strong>le</strong> et la Serra (8 pistes) pour <strong>le</strong>sskieurs plus aguerris. Une diversité qui sepaie cher : <strong>le</strong> prix à la journée est de32,70 euros pour accéder à tous <strong>le</strong>s massifs.C’est 11,70 euros de plus que Métabief !Conséquence de cet éloignement, <strong>le</strong>s skieursempruntent <strong>le</strong>urs voitures pour se rendreau pied des pistes même si des lignes de bussont à disposition gratuitement.Le contrat de station 2007-2013 prévoitACHAT et VENTE d’OrParce que l’OR c’est notre métier:FAITES CONFIANCE À UNVRAI SPÉCIALISTE“d’améliorer <strong>le</strong>s accès et <strong>le</strong>s déplacements”en passant la part moda<strong>le</strong> du transport col<strong>le</strong>ctifde 2,5 à 5 %, voire 7,5 % en haute saisonen développant des lignes de bus. Il estaussi question de mieux organiser <strong>le</strong>s parkings.Vaste chantier.Autre point faib<strong>le</strong> : l’hébergement. Si l’offreétait importante du fait des nombreux centresde vacances (9300 lits marchands), il n’étaitpas de qualité. Lentement, Les Rousses ontcomblé <strong>le</strong>urs lacunes en terme d’hôtel<strong>le</strong>riehaut de gamme même s’il existe une inéga<strong>le</strong>répartition des capacités d’hébergemententre villages. “Depuis 2007, nous accompagnonsfinancièrement <strong>le</strong>s porteurs de projetshôteliers. 15 000 euros ont par exemp<strong>le</strong>été alloués à trois d’entre eux. Cela paraîtpeu mais ça <strong>le</strong>ur a permis de rénover <strong>le</strong>urintérieur par exemp<strong>le</strong>” témoigne la communautéde communes.Entre 2007 et 2013, la station aura dépensé25 millions d’euros en investissement,exploitation, travaux ou études. Un montantcolossal qui devrait lui permettre deglisser sur la bonne pente : cel<strong>le</strong> de la reconversion.Excel<strong>le</strong>nte sur <strong>le</strong>s activités hiverna<strong>le</strong>s,el<strong>le</strong> patine l’été. Une trajectoire à rectifier.■E.Ch.www.gold.fr8 rue de <strong>La</strong> Hal<strong>le</strong> - 25300 PONTARLIERTél : 03 81 39 31 90 - Mail : pontarlier@gold.fr4 rue Moncey - 25000 BESANÇONTél : 03 58 21 00 16 - Mail : besancon@gold.frLA STATION EN BREFCes quatrepersonnesvenues de laSarthepasserontune semaineaux Rousses.Les séjoursde longuedurée sontune force.● Altitude : 1 120 à 1 680 m● 4 villages : Les Rousses, Bois-dʼAmont, Prémanon, <strong>La</strong>moura,tous situés dans <strong>le</strong> Parc Naturel du Haut-Jura.● Domaine alpin : 5 massifs pour 40 remontées mécaniques,50 km de piste.● Tarifs :■ 32,70 euros la journée pour un adulte Pass Franco-Suisse(tous <strong>le</strong>s massifs) puis 24,20 euros pour enfantsde 6 à 15 ans.■ 22,20 euros par adulte pour <strong>le</strong> forfait Pass station(accès aux massifs des Tuffes, de la Serra, du Noirmont etde Bel<strong>le</strong>fontaine) et 16,70 euros par enfant. Possibilité dechoisir son forfait par tranche horaire : 12 heures - 14 heuresou à partir de 15 heures.● Les bons plans. Le Pass’Famil<strong>le</strong> :■ - 10 % sur <strong>le</strong>s forfaits séjour (à partir de 6 jours)pour toute famil<strong>le</strong>.■ - 30 % sur <strong>le</strong>s forfaits multi-journaliers (à partir de2 jours). - 20 % sur <strong>le</strong>s forfaits journée, <strong>le</strong> mercredi. Une occasionde skier avec ses enfants.● Neige de culture :■ 4 usines à neige,■ 4 réserves collinaires,■ 66 enneigeurs, 87 regards● Ski de fond : ■ 220 km■ Un stade de biathlon■ Deux tremplins de saut à ski● Activités : raquettes, pistes piétonnes, chiens de traîneau,luge, biathlon, kite-surf, ski-jöring.● Plus d’infos : www.<strong>le</strong>srousses.com


20 DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013Métabief<strong>La</strong> politiqued’investissementa pour but dedonner àMétabief <strong>le</strong>smoyens des’affirmer(photoChats GrisFreesty<strong>le</strong>).INVESTISSEMENTSAltitude : 1 670 mètres. Température: - 8 °C. Temps clair.Depuis la Do<strong>le</strong>, sommet surplombantd’un côté la plainejurassienne et de l’autre <strong>le</strong> Léman,l’horizon est dégagé. Il en est de mêmepour Les Rousses qui tournent à p<strong>le</strong>inrégime en terme de fréquentation.Paradoxe, ce ne sont ni <strong>le</strong>s Jurassiensni <strong>le</strong>s Francs-Comtois <strong>le</strong>s premiersclients mais nos voisins bourguignons.Un paradoxe. “Nos premiers clients ennombre sont <strong>le</strong>s Bourguignons, témoignePierrick Amizet, directeur d’exploitationde la station. Viennent ensuite <strong>le</strong>sFrancs-Comtois, Paris, Rhône-Alpes,Nord-Pas-de-Calais, Champagne, Picardie,Normandie et Ouest” précise-t-il.<strong>La</strong> structure doit donc proposer desactivités de repli en cas d’absence deneige et occuper <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s qui veu<strong>le</strong>nt“consommer” des activités, d’autantque la majorité des séjours durent unesemaine.Les projetsAinsi, la communauté de communesdes Rousses engage la création del’espace des mondes polaires (50 000 à70 000 touristes à l’année) qui réuniraun nouveau musée (Paul-Émi<strong>le</strong> Victor,du nom de l’explorateur polaire),un auditorium, un bistrot polaire etenfin une patinoire. Les travaux débuteronten 2013 pour un montant de8 millions d’euros (H.T.).Un espacedes mondespolaires.Les RoussesCela nécessiteral’embauche de personnels.Autre grand projet : lacréation d’un centre balnéo-ludiqueau cœur duvillage des Rousses.“L’investissement serad’environ 7 millionsd’euros avec 5 à 10emplois créés après 2015”concède <strong>le</strong> directeur dela communauté de communesdes Rousses quiINVESTISSEMENTS En discussion10 millions d’eurospour PiquemietteObjectifs: préparer l’après-ski<strong>La</strong> station du Haut-Jura veut développer <strong>le</strong>s activités extra-alpines.Ella va créer un centre aqualudique, une patinoire et un nouveau muséePaul-Émi<strong>le</strong> Victor. Cela manquait.va “tenter de limiter <strong>le</strong>s déficitsd’exploitation en ouvrant la structureen fonction des vacances.” Cette offretouristique s’ajoute au Fort des Roussesqui accueil<strong>le</strong> 25000 visiteurs à l’année.On visite ici <strong>le</strong>s caves où sont affinées<strong>le</strong>s meu<strong>le</strong>s de comté.Le Conseil général du Jura apporteson aide financière, comme la Région,sur ces projets structurants. Le Conseilgénéral va ainsi allouer 576 000 euroscette année pour <strong>le</strong> développementtouristique de la station et son fonctionnement(sans compter <strong>le</strong>s sommesinvesties dans <strong>le</strong> cadre du contrat destation). Si la station prépare sa reconversion,el<strong>le</strong> n’oublie pas de choyerl’enneigement artificiel. El<strong>le</strong> va profiterde la création d’une réserve collinaireau stade de biathlon pour renforcerla neige de culture ou encore <strong>le</strong>renouvel<strong>le</strong>ment d’un télésiègedébrayab<strong>le</strong> de 6 places. ■E.Ch.Des pistes modifiées, des nouvel<strong>le</strong>sremontées mécaniques, une liaisonrapide vers <strong>le</strong> Morond, la modernisationdu domaine de Piquemiette est <strong>le</strong>prochain chantier de MétabiefD’où viennent<strong>le</strong>s touristesà Métabief ?LʼOffice de tourisme du MontdʼOr et des deux lacs qualifieplus de 80 % des visiteurs passentla porte des différentsbureaux pour demander desrenseignements. Pour la saisondʼhiver 2001-2012, 28 % dʼentreeux sont francs-comtois et 26 %sont de la région Î<strong>le</strong> de France.<strong>La</strong> Bourgogne arrive derrièreavec 11 %. Les visiteurs desautres régions sont moins de10 %: Nord-Pas-de-Calais 8 %,Picardie 5 %, Rhône-Alpes 5 %,Centre 4 %, Champagne 4 %.5 % des touristes sont étrangers.Selon lʼOffice de tourisme,toutes ces personnes nefont pas que du ski, mais el<strong>le</strong>sviennent à la montagne pourprofiter de tous <strong>le</strong>s bienfaits dela station et parfois même “justepour prendre un bol dʼair.”Ces gens-là participent àlʼéconomie touristique mais nesont pas comptabilisés dans <strong>le</strong>sstatistiques des remontéesmécaniques. LʼOffice de tourismelance une étude avec <strong>le</strong>Pays du Haut-Doubs pour mesurer<strong>le</strong>s retombées du tourismesur lʼéconomie. ■Le Conseil général duDoubs prévoit d’investir20 millions d’euros surquatre ans à Métabiefpour moderniser la station.Le premier des grands chantiersva démarrer au printemps.Il concerne l’enneigement artificielavec la construction de laréserve collinaire (103000 mètrescubes) sur <strong>le</strong> Morond etl’équipement de 30 hectares depistes en canons à neige (Troupézy,Berche, Pré Midi, Renard).L’installation sera opérationnel<strong>le</strong>pour la saison 2013-2014. Unefois cette première étape finalisée,une seconde phase sera envisagéeà partir de l’année prochaineafin d’équiper 8 kilomètresde pistes supplémentaires.À terme, 52 hectares du domaineskiab<strong>le</strong>, soit 16 kilomètres depistes linéaires, offriront auxskieurs la garantie neige artificiel<strong>le</strong>qui fait défaut à la stationde Métabief. Au total, <strong>le</strong>Conseil général investit 7 millionsd’euros (hors taxes) dansla première phase et plus de2 millions d’euros dans la secondecomme cela était précisé dansl’enquête publique.Prévues entre fin novembre etdébut mars, <strong>le</strong>s campagnesd’enneigement artificiel garantiront62 jours de ski avec unefréquentation maxima<strong>le</strong> admissib<strong>le</strong>.L’enjeu est donc économiquepour la station de Métabiefqui espère parer aux aléasclimatiques et ainsi mieux maîtriserses recettes. Ce sera unpremier pas vers la rentabilité.Le second grand chantier concerne<strong>le</strong> secteur de Piquemiette quifera l’objet d’un vaste programmede transformation. Le SyndicatMixte du Mont d’Or a acté<strong>le</strong> principe “d’un projet de restructurationgloba<strong>le</strong> du domaine dePiquemiette avec <strong>le</strong> remplacementde remontées mécaniqueset des modifications de pistes.”Un des enjeux est de faciliter laliaison entre <strong>le</strong> Morond et Piquemiettequi est trop laborieuse.Pour l’instant, <strong>le</strong>s skieursempruntent <strong>le</strong> long télésiège duChamois à l’al<strong>le</strong>r comme auretour qui relie <strong>le</strong>s deux domaines(N.D.L.R. : il existe un cheminde traverse entre Troupézy etPiquemiette praticab<strong>le</strong> à ski).“L’objectif est de diviser <strong>le</strong> tempsde liaison par deux entre <strong>le</strong>sTavins et <strong>le</strong> sommet du Morond”remarque Olivier Érard, directeurgénéral du Syndicat Mixtedu Mont d’Or.En ne comptant que <strong>le</strong> tempspassé sur <strong>le</strong>s remontées mécaniques,il faut à un skieur 21minutes pour rallier <strong>le</strong> sommetdu Morond depuis <strong>le</strong> pied despistes aux Tavins ! C’est beaucouptrop long. Cette liaison estun frein. El<strong>le</strong> a tendance à iso<strong>le</strong>rPiquemiette du reste dudomaine, alors que l’offre depistes y est intéressante. L’idéeest donc émise de créer un nouveautélésiège entre Piquemietteet <strong>le</strong> sommet de Morond afin deshunter <strong>le</strong> télésiège du Chamoisqui est un point noir. Ce grandprojet est en cours de réf<strong>le</strong>xion.Côté ludique, parmi <strong>le</strong>s nouveautésattendues pour <strong>le</strong>s prochainesvacances de février figure<strong>le</strong> big air bag, une poche d’airgonflée à la réception d’un sautpour <strong>le</strong>s free sty<strong>le</strong>rs. <strong>La</strong> créationd’un espace ludique au pied despistes à Métabief est éga<strong>le</strong>menten préparation. Enfin, des discussionssont ouvertes pour centraliserl’accueil à Métabief surun principe équiva<strong>le</strong>nt à ce quise fait à <strong>La</strong> Bresse. <strong>La</strong> politiqued’investissement à long termen’est pas guidée par <strong>le</strong> besoin defaire jouer Métabief dans la courdes grandes stations des Alpes,mais de lui donner <strong>le</strong>s moyensde s’affirmer en hiver comme enété. ■Le futur espace des Mondes polaires bientôt en construction sera plus qu’un musée.Les dernières réalisations● Nouvel<strong>le</strong> piste. Le domaine skiab<strong>le</strong> sʼest agrandi avec la création dʼune nouvel<strong>le</strong>piste sur <strong>le</strong> massif de la Serra. Cette piste noire est accessib<strong>le</strong> depuis <strong>le</strong>télésiège de la Serra. Intercalée entre la piste b<strong>le</strong>ue et la piste rouge desAuvernes, el<strong>le</strong> vient en complément pour satisfaire <strong>le</strong>s skieurs confirmés.● Nouveau bâtiment. Dans <strong>le</strong> cadre dʼun investissement global depuis lʼhiver2006, un nouveau bâtiment dʼaccueil se dresse au pied du massif de la Serra.Ce bâtiment comporte un point de vente, des sanitaires, une sal<strong>le</strong> hors sac,des dépendances pour <strong>le</strong> personnel, un local pour <strong>le</strong> matériel nécessaire auxpersonnes à mobilité réduite et un local secours.● Nouvel<strong>le</strong> signalétique. Quatre champions médaillés de la station donnent<strong>le</strong>urs noms à des pistes de ski alpin. Il sʼagit de Nathalie Bouvier, Léo <strong>La</strong>croix,Vincent Gauthier-Manuel et Raymond Berthet.


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013COMMUNICATIONChangement de directionUne image fun etsportive pour Métabief21Métabief<strong>La</strong> station cherche à rompre avec l’image de station familia<strong>le</strong> qu’el<strong>le</strong>avait jusqu’à présent sans la renier pour autant. Objectif: convaincre<strong>le</strong>s jeunes qu’ils trouveront tout sur <strong>le</strong> domaine pour s’éclater.Des skieurs qui godil<strong>le</strong>ntdans une boîte de montd’or avec ce slogan : “AMétabief, l’hiver, c’estla saison du Montd’Or”. <strong>La</strong> nouvel<strong>le</strong> campagne depub de la station fait un clind’œil au terroir et au massifmontagneux couvert de pistesde ski. El<strong>le</strong> est estampillée dulabel “J’m Métabief”. Ce messagequi accompagne <strong>le</strong> nouveausite Internet de la stationest <strong>le</strong> ref<strong>le</strong>t de “la positive attitude”que tous <strong>le</strong>s acteurs dusecteur sont invités à adopter.Olivier Érard, <strong>le</strong> directeur généraldu Syndicat Mixte du Montd’Or, est <strong>le</strong> premier à <strong>le</strong> faire.“Nous devons être sûrs de nosva<strong>le</strong>urs. Tous <strong>le</strong>s gens qui travail<strong>le</strong>ntici aiment <strong>le</strong>ur stationcar el<strong>le</strong> est bel<strong>le</strong> tout simp<strong>le</strong>ment”dit-il. Son enthousiasmeest communicatif et donne envied’y croire.Derrière <strong>le</strong>s mots, il y a unevolonté affirmée de dépoussiérerl’image de la station de Métabiefen lui donnant un côté “plusfun et sportif” afin d’attirer uneclientè<strong>le</strong> jeune “qui recherchedu sport. C’est ce que nousCOMMUNICATIONLe point de vue“Si l’aménagement se faitau profit des frontaliers,la station plonge”Aux Rousses, village frontalierde la vallée de Joux berceaude l’horlogerie, il ne se passepas une semaine sans que <strong>le</strong>téléphone de la mairie ne sonne.Au bout du fil, des personnes désireusesd’acheter un lopin de terre poury construire <strong>le</strong>ur habitation. Si certainstentent <strong>le</strong> forcing, Les Roussescampent sur <strong>le</strong>ur position grâce à unevolonté politique affichée. “Nous n’avonsrien contre <strong>le</strong>s frontaliers, précised’emblée Mathias Arbez, élu et loueurde ski aux Rousses. Mais ce ne sont paseux qui font vivre la station. Sil’aménagement se fait à <strong>le</strong>ur profit, lastation plonge.”Conséquence, <strong>le</strong> village a bloqué sonexpansion démographique à 4000 habitants(3 200 aujourd’hui) et révise ence moment son plan local d’urbanisme.“Nous avons fait <strong>le</strong> choix de préserver<strong>le</strong>s espaces pour <strong>le</strong>s agriculteurs. Noussommes en train de réviser <strong>le</strong> plan locald’urbanisme.Actuel<strong>le</strong>ment, nous sommes3200 habitants et avons bloqué à 4000.Il faut absolument préserver <strong>le</strong> cadrede vie. Chaque année,Les Arbez,<strong>le</strong>s Vandel<strong>le</strong>et <strong>le</strong>s Terrier.nous construisons néanmoinsun col<strong>le</strong>ctif.” Leprix du mètre carré estvendu 10 euros pour <strong>le</strong>shôteliers, environ200 euros pour <strong>le</strong>s autres.Si Les Rousses parviennentà par<strong>le</strong>r d’une voixcommune, cela est dû engrande partie à l’histoire.Ici, trois famil<strong>le</strong>s “historiques”,<strong>le</strong>s Arbez, Vandel<strong>le</strong>,Terrier disent avoirla culture loca<strong>le</strong>. “Nousne sommes pas toujoursd’accord mais nous arrivonsau moins à nousentendre sur <strong>le</strong>s projets structurants.<strong>La</strong> force des Rousses: c’est sa politique”dit-il. Ainsi, <strong>le</strong>s Rousses ont désigné -après l’enneigement artificiel -l’hébergement de qualité comme enjeuprioritaire pour développer la station.L’objectif selon Mathias Arbez est, dansLes RoussesÉlu aux Rousses, Mathias Arbez explique <strong>le</strong> choix politique de la station quipréfère mettre en avant <strong>le</strong> tourisme plutôt que l’urbanisation. Dans <strong>le</strong>s 6 ans àvenir, <strong>le</strong> ski devra autofinancer <strong>le</strong>s investissements sans autre intervention.Mathias Arbez, élu aux Rousses et commerçant, explique que <strong>le</strong>s politiqueslocaux par<strong>le</strong>nt d’une même voix sur <strong>le</strong>s projets structurants.<strong>le</strong>s six ans à venir, “que <strong>le</strong>s investissementss’autofinancent.” Loueur de ski,il est en tout cas confiant pour l’avenir.Si tout n’est pas encore parfait, la stationse développe <strong>le</strong>ntement mais sûrement.■E.Ch.Tout ce qu’il faut savoir sur Métabief est en ligne sur <strong>le</strong>nouveau site Internet de la station :www.station-metabief.comapprend notre sondage” poursuitOlivier Érard. Pour al<strong>le</strong>rchercher ces skieurs-là, la stationa organisé des campagnesde distribution de tracts dans<strong>le</strong>s universités de la région etdans <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s. “En décembre,ils sont venus” ajoute-t-il.L’idée est bien de trancher avecl’image un peu plan-plan et fourre-toutde la station familia<strong>le</strong>qui col<strong>le</strong> à la peau de Métabief.D’accord pour donner du peps,mais pour Élisabeth Contejean,directrice de l’Office de Tourisme,il faut être attentif à ne passe couper du message adresséaux famil<strong>le</strong>s. “L’aspect familia<strong>le</strong>st un positionnement qui signifieque la clientè<strong>le</strong> pourra trouversur place beaucoup de servicestant du côté des animationsque de la prise en charge desenfants. Il faut en effet se réapproprierla clientè<strong>le</strong> jeune, maisnous ne devons pas négliger <strong>le</strong>sfamil<strong>le</strong>s qui ont des exigences”explique-t-el<strong>le</strong>. Si <strong>le</strong> snow parkest une vraie réussite, des effortssont encore à faire pour augmenterpar exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong> nombrede places à la garderie pouraccueillir <strong>le</strong>s enfants.Pour communiquer, <strong>le</strong> SyndicatMixte du Mont d’Or dispose d’unpetit budget de 80000 euros quilui est propre. Impossib<strong>le</strong> dansComment s’exporte la station ?ces conditionsd’investir dansune campagne depub à Paris pourvendre <strong>le</strong> bol d’airdu Haut-Doubs àla capita<strong>le</strong>. Maisil y a d’autresrelais. <strong>La</strong> promotionde Métabiefest assuréeéga<strong>le</strong>ment parl’Office du tourismesur dessalons, <strong>le</strong> comitédépartementaldu tourisme, <strong>le</strong>Massif du Jura,et <strong>le</strong> comité régionaldu tourisme.Il semb<strong>le</strong> que laclientè<strong>le</strong> loca<strong>le</strong>soit la plus diffici<strong>le</strong>à décider. “Ons’aperçoit qu’il esttrès compliqué deDes tractsdans <strong>le</strong>suniversités.communiquer auprès de la clientè<strong>le</strong>de proximité. Si el<strong>le</strong> ne voitpas la neige à 800 mètresd’altitude, el<strong>le</strong> a du mal à croireque <strong>le</strong>s conditions peuventêtre bonnes à Métabief. Pourtant,nous disposons de tous <strong>le</strong>soutils pour donner une informationen temps réel” termineÉlisabeth Contejean. Les idéesreçues ont la vie dure. ■650000 euros pour se vendre<strong>La</strong> station gère el<strong>le</strong>-même sa communication, en interne, en respectantune convention dʼobjectifs. 650 000 euros sont ainsi alloués à laSogestar qui assure <strong>le</strong>s éditions en interne, gère <strong>le</strong> site Internet, organise<strong>le</strong> plan marketing. “Quand il sʼagit dʼune opération plus lourde, noussommes à plusieurs, avec <strong>le</strong> massif ou <strong>le</strong> comité départemental du tourisme”témoigne la société de gestion.Outre <strong>le</strong>s publicités, la station va chercher <strong>le</strong>s clients dans <strong>le</strong>s magasins desport. El<strong>le</strong> a par exemp<strong>le</strong> noué un partenariat avec <strong>le</strong>s Décathlon et organisedes départs pour se rendre dans <strong>le</strong> Haut-Jura. Que Métabief se rassure, el<strong>le</strong>ne vient pas à celui de Pontarlier. Présence dans <strong>le</strong>s salons de tourisme oucomités dʼentreprise font partie des priorités, à lʼinstar des réseaux sociaux.Dernier point : Les Rousses attirent <strong>le</strong>s anciens skieurs des Alpes en jouant sur<strong>le</strong> côté “économique”. ■


22 DOSSIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013GESTION70% l’hiver“<strong>La</strong> seu<strong>le</strong> station en Franceà avoir tout mutualisé”Comment Les Roussesparviennent-el<strong>le</strong>s àdégager des profits ?<strong>La</strong> réponse vient peutêtrede sa gestion. Lesyndicat mixte gère eneffet <strong>le</strong>s remontéesmécaniques, exploite <strong>le</strong>domaine alpin, <strong>le</strong>ssecours, <strong>le</strong> ski de fond,<strong>le</strong>s activités d’été, l’officede tourisme et la centra<strong>le</strong>de réservation.Le syndicat d’économie mixte a unœil sur tout. Et il <strong>le</strong> revendique.Les remontées mécaniques, l’exploitationdu domaine alpin, l’office detourisme, la centra<strong>le</strong> de réservation,<strong>le</strong>s activités touristiques d’été ou encore<strong>le</strong> développement de la publicitésont gérés par la Sogestar, la seu<strong>le</strong> station“en France à avoir tout mutualisé”explique Michè<strong>le</strong> Ulrich, sa directrice.El<strong>le</strong> applique <strong>le</strong>s décisions prisespar <strong>le</strong>s politiques locaux depuis 2002mais gère comme une entreprise. “<strong>La</strong>Sogestar doit rendre des comptes d’objectifschaque année” confie BernardRegard, ex-président de la communautéde communes (2002-2008) quia délivré la délégation de service publicà cette société de gestion.<strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivité ne renfloue pas <strong>le</strong>s déficitsdu ski alpin, excédentaire maissupporte néanmoins <strong>le</strong> déficit du skide fond et activités estiva<strong>le</strong>s. Celareprésente environ 200 000 euros paran. C’est assez faib<strong>le</strong> au regard desÉvolution du chiffre d’affaires et des skieurs accueillis à l’annéeLes Rousses<strong>La</strong> Sogestar -représentée icipar sa directriceet <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong>de l’alpin -emploie75 personnes et160 saisonniersau plus fort del’année.investissements.<strong>La</strong> communauté de communes rappel<strong>le</strong>que par définition, la surveillancede la baignade dans <strong>le</strong>s lacs ainsi quel’entretien des sentiers de randonnéene génèrent pas de recettes. “Des élusont été visionnaires sur ce domainecomme Bernard Regard, maire de Prémanon,à l’origine de la création. Cettedécision a été prise en raison de l’éclatementdes sites. Il y avait une volontéde tout regrouper” témoigne <strong>le</strong> directeurde la communauté de communes.En 2013, la convention de D.S.P. vaêtre renégociée sans toutefois mettreplus de pression sur <strong>le</strong>s épau<strong>le</strong>s de laSogestar. “Nous proposerons la meil<strong>le</strong>uresolution technique… Actuel<strong>le</strong>ment,nous avons <strong>le</strong>s ressources financièrespour passer un hiver sans neige” déclarela directrice Michè<strong>le</strong> Ulrich.Le chiffre d’affaires de la station estréalisé à 70 % l’hiver et à 30 % l’été.C’est en 2011-2012 que <strong>le</strong>s records ontfailli tomber. Avec 281 338 skieursaccueillis durant l’hiver, la S.E.M. aréalisé un chiffre d’affaires de 4,602 millionsd’euros, chiffre quasi identiqueà 2008-2009 (4,726 millions d’euros).Ainsi, el<strong>le</strong> a pu “recapitaliser” depuissa création et investir en rachetantdes dameurs par exemp<strong>le</strong>. “L’enjeu étaitbien évidemment la neige de culture.C’est ce qui nous fait vivre” témoignecette dernière. “Il faut créer des pistes,oui, mais il faut éga<strong>le</strong>ment penser à lafluidité pour nos skieurs. Un nouveautélésiège débrayab<strong>le</strong> sera créé.”Avec ce mode de fonctionnement, laM émonaH intermannC ONFÉRENCE« Une vie peut en cacher une autre »Vendredi 8 février – 20 h 30Sal<strong>le</strong> MorandRenseignements et réservations :Librairie L’Intranquil<strong>le</strong> 03.81.46.98.54Participation 5 €urosstation fonctionne comme une entrepriseprivée forte de 75 salariés maisavec des décisions prises par un conseild’administration où siègent 8 élus, unmembre de l’éco<strong>le</strong> du ski français, unpartenaire bancaire. “Si certaines communespeuvent avoir l’impression d’êtremoins servies que d’autres, nous tombonsd’accord sur <strong>le</strong>s grands projets”conclut Bernard Regard, instigateurde ce regroupement. Si nul n’est prophèteen son pays, l’ex-président estimeque ce choix fut <strong>le</strong> bon. L’unionferait donc la force des Rousses. ■Les forcesMétabiefLes faib<strong>le</strong>ssesLes forces● L’altitudeAvec un éta<strong>le</strong>ment de 1 120 à 1 680 m, lʼenneigementest assuré 110 jours de lʼannée pour lʼalpin(140 pour <strong>le</strong> ski de fond).● L’enneigement artificiel(66 canons) qui se renforce● Une station douce, familia<strong>le</strong>● Des structures d’accueil pour <strong>le</strong>s enfants● <strong>La</strong> gouvernance● 40 remontées mécaniques de ski alpinen bon état, modernisées dans <strong>le</strong> contratde station 2003-2006● Les espaces libertéSitués au cœur des 4 villages, ces domaines deneige préparés, en accès libre et gratuit, sont desespaces de rencontre pour promeneurs à piedou en raquettes, skieurs de toutes sortes, chiensde traîneaux.● Le Parc Naturel du Haut-Jura● Le Centre National de ski NordiqueCréé en 1969, il a pour vocation originel<strong>le</strong> <strong>le</strong> skinordique et représente aujourdʼhui un pô<strong>le</strong> de formation,de recherche et de préparation pour <strong>le</strong>sathlètes de haut niveau des équipes de France.● Les espaces lugeChaque village et domaine alpin possèdent unespace luge en accès libre, sécurisé et délimité● Une clientè<strong>le</strong> fidè<strong>le</strong>● Une multitude de forfaits● Un slide park● Le Conseil général du Jura offretout <strong>le</strong> Jura en bus pour 2 euros● Des musées en cas d’absence de neigeLes RoussesLes faib<strong>le</strong>sses● Les faib<strong>le</strong>s pentes● Les forfaits plus chers qu’à Métabief● Une multitude de forfaits. On sʼy perd● L’accès à la station. Seu<strong>le</strong>ment par la routeet non par la voie ferrée● L’éloignement des 5 sites alpins. <strong>La</strong> Stationdes Rousses (6 286 habitants) est constituée de4 villages, Les Rousses, Bois-dʼAmont, Prémanonet <strong>La</strong>moura● Liaison diffici<strong>le</strong> entre <strong>le</strong> Balancier et <strong>le</strong> massifde la Do<strong>le</strong> (Franco-suisse). Inconvénient pour<strong>le</strong>s surfeurs qui doivent déchausser et <strong>le</strong>s parentsqui doivent pousser <strong>le</strong>s enfants● <strong>La</strong> Parc Naturel du Haut-Juraparfois contraignant● Manque d’animation <strong>le</strong> soir dans <strong>le</strong>s villages● Pas de snow-park ni de big-air● Pas de bowling● Pas de cinéma● Inéga<strong>le</strong> répartitiondes capacités d’hébergement● 95 % de la clientè<strong>le</strong> utilise sa voiturepour se rendre à la station● Absence d’observatoire du tourismepartagé qui limite <strong>le</strong>s données disponib<strong>le</strong>s● <strong>La</strong> valse des directeursaprès 2008 (terminé depuis)● Trois secteurs skiab<strong>le</strong>s : Métabief, Piquemiette,Super-Longevil<strong>le</strong>s● <strong>La</strong> diversité et la qualité du domaine : chaqueskieur peut trouver son bonheur : des pentesplus douces sur Super-Longevil<strong>le</strong>s, et plus techniquessur Piquemiette● L’accessibilitéde la station la R.N. 57 ou en train● Le panorama exceptionneldepuis <strong>le</strong> sommet du Morond● Un télésiège débrayab<strong>le</strong> de six placesau départ des pistes à Métabief● <strong>La</strong> piste “<strong>La</strong> renversée”qui plonge sur la station a été travailléepour être à nouveau accessib<strong>le</strong>● Le projet d’enneigement artificielauquel sʼajoutent des investissementsdans <strong>le</strong>s remontées mécaniques● Le snow park et bientôt <strong>le</strong> big air bag● Des structures d’accueil pour <strong>le</strong>s enfants,y compris <strong>le</strong>s très jeunes skieurs● Des tarifs compétitifs(21 euros <strong>le</strong> forfait journée) avec des offres spécia<strong>le</strong>shors saison. Une remise de 10 % surlʼachat dʼun forfait par Internet● Un panel d’animations et des commercessur <strong>le</strong>s trois secteurs● Des parcours balisés pour <strong>le</strong>s balades enraquettes et en ski nordique● Une gestion en régie directequi semb<strong>le</strong> porter ses fruits● Des offices de tourisme accueillants● Une équipe de maintenance des installationsqui sʼapprête à être certifiée I.S.O. 9 001● Des possibilités pour se distraire à Métabiefen cas de mauvais temps (cinéma, bowling),et à quelques minutes en voiture autourde la station, y compris en Suisse (<strong>le</strong>s thermesà Yverdon par exemp<strong>le</strong>).● Le parking à Métabief,rapidement bondé par beau temps● Un parc des remontéesmécaniques vieillissant● Encore beaucoup de tire-fessesinconfortab<strong>le</strong>s et des pannes● Une image ternie par <strong>le</strong> manquedʼinvestissement sur <strong>le</strong>s 15 dernières années àlʼexception dʼun nouveau télésiège.Métabief a pris du retard !● Une station de moyenne montagneexposée aux caprices de la météo.Neige aléatoire en fonction des saisons et absencede neige artificiel<strong>le</strong> pour compenser● Métabief a moins à redouterde la concurrence dʼune station comme LesRousses que de Châtel située dans <strong>le</strong>s Alpestoutes proches et qui capte depuis longtempsla clientè<strong>le</strong> du Doubs● L’offre hôtelièrequel<strong>le</strong> quʼel<strong>le</strong> soit peut être encore étoffée● <strong>La</strong> station a perdu de sonrayonnement touristique. Beaucoup de résidencessecondaires ont été vendues ou louésà des travail<strong>le</strong>urs frontaliers● <strong>La</strong> liaison entre Piquemiette de Métabiefen télésiège est un frein. Le secteur de Piquemietteest comme isolé du reste du domaine, etpeut-être moins fréquenté, alors que cʼest unsite qualitatif● Un parc de l’immobilier de vacances qui abesoin d’être modernisé● <strong>La</strong> liaison entre Piquemiette de Métabiefen télésiège est un frein. Le secteur de Piquemietteest comme isolé du reste du domaine, et


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24MOUTHE - RÉGION DES LACS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013LES HÔPITAUX-VIEUXUn nouveau projetMichel Morel:“Deux stades nordiques,ce n’est pas normal”<strong>La</strong> communauté de communes Mont d’Or-Deux <strong>La</strong>csva finaliser l’aménagement du site de la Seigne avecla construction d’un nouveau bâtiment d’accueil. Etrien n’infléchira cette décision. Les pel<strong>le</strong>teusesentrent en action au printempsMichel Morel n’a toujours pas avalé<strong>le</strong> coup des Saugets qui avaientdoublé tout <strong>le</strong> monde en construisantavant <strong>le</strong>s autres un stade de biathlonsur l’ancienne aire de stockage debois à Arçon, enterrant définitivementtoute idée d’un site international dans<strong>le</strong> Jura. Lequel a fina<strong>le</strong>ment vu <strong>le</strong> jourau Grand-Bornand. “Deux stades nordiquesdans <strong>le</strong> Haut-Doubs, ce n’est pasnormal, j’en conviens mais celui de laSeigne existe depuis 30 ans. À la différenced’Arçon, il s’agit d’un projet à lafois sportif et touristique”, argumente<strong>le</strong> président de la communauté de communesMont d’Or-Deux <strong>La</strong>cs.Un projet de longue ha<strong>le</strong>ine quand onsait que l’incendie du premier bâtimentd’accueil remonte à 1993. L’affaire avaitd’abord été gérée au niveau communalavant que la communauté de communesne prenne <strong>le</strong>relais. Une partie del’argent versée suite àUn projetà la foissportif ettouristique.l’indemnisation dusinistre a permis de rénoverla piste enrobée de1,5 km de long. Le resteparticipera au financementdu nouveau bâtimentd’accueil dont <strong>le</strong>montant global s’élève àEsquisse du futur bâtiment d’accueil qui sera construit cette année au stade de la Seigne.1,150 million d’euros. Le Conseil généra<strong>le</strong>t la Région Franche-Comté apportent10 % chacun. “On touchera150 000 euros du Fonds Nationald’Aménagement et de Développementdu Territoire. Au final, il restera environ50 % à la solde de la communautéde communes”, détail<strong>le</strong> Vincent F<strong>le</strong>urot,agent de développement chargé dudossier.Le bâtiment dessiné par <strong>le</strong> cabinetPaillard répond aux normes B.B.. Équipéd’une toiture végétalisée et d’unechaufferie à granulés bois, il comprendune sal<strong>le</strong> hors sac, un point accueilredevances, des toi<strong>le</strong>ttes, des garageset des locaux pour l’Olympic Mont d’Or.Ce club sera chargé de gérer <strong>le</strong> stadede neige.Les pel<strong>le</strong>teuses entreront en action auprintemps. À l’arrière, il est prévud’aménager une zone d’activité ludiqueéquipée de différents modu<strong>le</strong>s. Le sitesert déjà de porte d’entrée au domainenordique des Hôpitaux-Vieux. Il disposeéga<strong>le</strong>ment d’un petit poste de productionde neige artificiel<strong>le</strong>. “On prendl’eau sur une source. Je refuserai toujoursd’utiliser l’eau du réseau pourfabriquer de la neige. Tous ces équipementssont au service des clubs, des scolaireset des touristes”, conclut <strong>le</strong> présidenttoujours convaincu qu’il auraitété préférab<strong>le</strong> de construire ce genred’équipement sur la station de Métabief.“Mais personne n’en voulait…” ■CHAPELLE-DES-BOIS“On est déjà comp<strong>le</strong>t dedécembre à février”, annoncesatisfaite Anne-<strong>La</strong>ureTartereaux, la directrice.Cette dynamique permet de générerdirectement 25 emplois dans cettestructure qui comprend 51 chambresde 2 à 5 lits, soit une capacité d’accueilde 180 places.À cela s’ajoutent <strong>le</strong>s partenariatsétablis avec des accompagnateursextérieurs, des loueurs dematériels.Avec <strong>le</strong>s fournisseurs, la fromagerieloca<strong>le</strong> but de visite systématique, onconstate vite que <strong>le</strong>s retombées indirectessont loin d’être négligeab<strong>le</strong>s.Un opérateur nationalCap Vacances est p<strong>le</strong>in comme un œufCe village vacancesaffiche d’excel<strong>le</strong>nts tauxde remplissage etdémontre que <strong>le</strong> Jurareste une destinationtouristique prisée dumoment qu’on s’endonne <strong>le</strong>s moyens.Le villagevacancesdeChapel<strong>le</strong>des-Boiscomprend51chambresde 2 à 5places.“On s’appuie sur un personnel à forteossature jurassienne”, complète la directrice.De quoi rassurer <strong>le</strong>s élus de lacommunauté de communes des Hautsdu Doubs qui avaient choisi en 2005de racheter puis de transformer complètementl’ancien Accueil Montagnard.Une opération à 4,5 millions d’euroscofinancée éga<strong>le</strong>ment par <strong>le</strong> Département,la Région et l’État. <strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivitéavait ensuite confié en 2008l’exploitation du bébé à l’opérateur CapVacances qui gère 10 autres villagesvacances en France.Ce changement marque un tournantdans l’histoire de l’établissement jusqu’alorsgéré par une association.Aprèsl’échec de cette formu<strong>le</strong>, qui d’autrequ’un opérateur national pouvait selancer dans une tel<strong>le</strong> aventure ? Lechangement d’exploitant rime éga<strong>le</strong>mentavec une rénovation complètedes locaux qui offrent désormais tout<strong>le</strong> confort qu’on est en droit d’attendred’un village vacances. Ils abritent parexemp<strong>le</strong> un espace bien-être équipé desauna et hammam très appréciés aprèsune journée de ski. “Pendant <strong>le</strong>svacances, on travail<strong>le</strong> essentiel<strong>le</strong>mentavec une clientè<strong>le</strong> familia<strong>le</strong>. On reçoitplutôt des seniors en mai-juin et en septembre-octobresachant que <strong>le</strong> centreferme quelques semainesDans l’espritd’un clubvacances.<strong>La</strong>directriceAnne-<strong>La</strong>ureTartereauxgère uneéquipede 25salariés.avant et après la saisonhiverna<strong>le</strong>.”Cap Vacances fonctionnedans l’esprit d’un clubqui s’appuie sur une équiped’animateurs avec unprogramme adéquat. <strong>La</strong>c<strong>le</strong>f de la réussite résidebien sûr sur la puissancecommercia<strong>le</strong> d’un opérateurnational, vo<strong>le</strong>t quifaisait probab<strong>le</strong>mentdéfaut à l’Accueil Montagnard.■F.C.EN BREFCinéma“Même Pas Mal !” Le filmqui fait du bien auxé<strong>le</strong>veurs et à <strong>le</strong>ursanimaux. <strong>La</strong> séance de cefilm, gratuite pour <strong>le</strong>sé<strong>le</strong>veurs, est programmée<strong>le</strong> 5 mars à 20 h 30 aucinéma Olympia dePontarlier. Il est nécessairede s’inscrire sur <strong>le</strong> siteinternetwww.memepasmal<strong>le</strong>film.fr.Un débat suivrace film dédié auxquestions agrico<strong>le</strong>s.Rens. 06 13 43 90 54.AvionLe Conseil général duJura a voté <strong>le</strong> 25 janvierla mise en place deliaisons aériennes entreTavaux et Paris (Orly).Opérationnel fin mars, <strong>le</strong>dispositif comprendraquatre rotations parsemaine en petit avion de19 places. Coût du bil<strong>le</strong>t :80 euros. Durée du vol : 1heure. Le Conseil générala versé 370 000 euros danscette liaison qui sera testéejusqu’en septembre. Cetteinitiative n’a pas manquéde faire réagir ceux quiluttent pour <strong>le</strong> maintiendes liaisons T.G.V.circulant entre <strong>le</strong> Haut-Doubs et Paris viaMouchard et Do<strong>le</strong>.Fécondité<strong>La</strong> Franche-Comté est unedes régionsmétropolitaines <strong>le</strong>s plusfécondes de France, c’est cequi ressort d’une récenteétude de l’I.N.S.E.E. Avecun indice conjoncturel defécondité de 2,04 enfantspar femme en 2009, laFranche-Comté se classecinquième parmi <strong>le</strong>srégions métropolitaines.<strong>La</strong> fécondité, qui avaitchuté entre 1975 et 1994dans la région commepartout en métropo<strong>le</strong>, arepris régulièrement de lavigueur depuis.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013MOUTHE - RÉGION DES LACS 25JOUGNEUn problème de ramassageOrdures ménagères: pas touslogés à la même poubel<strong>le</strong>Propriétaire d’un pavillon aux Échampés,la famil<strong>le</strong> Allaz critique la qualité du service deramassage des ordures ménagères dans <strong>le</strong>hameau. Éléments de réponse.En choisissant de s’instal<strong>le</strong>rdurab<strong>le</strong>ment à Jougne, cettefamil<strong>le</strong> ne pensait probab<strong>le</strong>mentpas être confrontéesi tôt à ce type de problème.Bonjour l’accueil ! “On a faitl’acquisition d’un container à laEn attendantde trouver unesolutionpérenne, lafamil<strong>le</strong> Allazstockait sesordures dansson garageavant d’al<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s déposerdans <strong>le</strong>sgrands containersde l’abride la Ferrièresous-Jougne.déchetterie de <strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie”,explique Yvette Allaz qui,comme tous <strong>le</strong>s habitants duhameau, a sorti son container laveil<strong>le</strong> du passage du camion-poubel<strong>le</strong>.Lequel n’est jamais montédans l’impasse où se situe la maisonde la famil<strong>le</strong> Allaz. “Au bout d’unmois, on a demandé des explicationsà la communauté de communes quinous a répondu que <strong>le</strong> camion n’étaitpas autorisé à faire marche arrièrepour remonter l’impasse. On nousa suggéré de descendre <strong>le</strong> container60 mètres plus bas jusqu’à la rueJu<strong>le</strong>s-César.” Une solution rejetéepar la famil<strong>le</strong> Allaz.L’impasse en question faisant partiedu réseau communal, YvetteAllaz estime qu’el<strong>le</strong> doit bénéficierdu même niveau de service que <strong>le</strong>sautres. D’autant plus qu’il existeune place de retournement en hautde l’impasse. “Comme on refuse dedescendre <strong>le</strong> container, on transportenos déchets jusqu’à l’abri municipalde la Ferrière-sous-Jougne oùse trouvent de grands containers”,déplore Yvette Allaz. Du côté de lacommunauté de communes, onconfirme que <strong>le</strong> camion poubel<strong>le</strong>n’est pas autorisé à faire des marchesarrière pour des raisons de sécurité.“Le transporteur nous a indiquéqu’il ne pouvait pas utiliser la placede retournement où stationnentdes voitures qui n’ont rien à y faire.On fera <strong>le</strong> nécessaire pour libérercette aire de retournement”,explique Michel Morel pour qui cen’est pas non plus une corvée quede déplacer un container sur 40 m.Le maire annonce aussi que <strong>le</strong>s groscontainers du dépôt communalseront bientôt retirés. Trop d’abusont été constatés. Ce dépôt était initia<strong>le</strong>mentdestiné aux résidentssecondaires pour qu’ils laissent <strong>le</strong>ursordures ménagères. Avec <strong>le</strong> temps,tout <strong>le</strong> monde l’utilise mais certainsen ont fait <strong>le</strong>ur déchetterie en yentreposant pneus, encombrants,déchets verts… ■Vue surl’impasse que<strong>le</strong> camionpoubel<strong>le</strong>refused’empruntersous prétexteque la placederetournementen haut àgauche estsouventencombréepar desvoitures.Rayon vente au magasin 8 à Huit25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINTTICKETSRESTAURANT<strong>La</strong> Maison Grésarddéfend la filière courte depuisl’é<strong>le</strong>vage à l’abattage.Avec nos partenairesagriculteurs, nous avonstisséun climat de transparence etde confiance qui nous permetaujourd’hui d’offrir ànotre clientè<strong>le</strong> des viandes,charcuteries et salaisonsde qualité, fabriquéesselon la traditon.Tél. : 03 81 69 31 26Fax : 03 81 69 39 13


LE KOMPLEX :inauguration en grande pompeLe comp<strong>le</strong>xe deloisirs pontissaliena trouvé sesmarques et sesfidè<strong>le</strong>s. L’alliancedu sport, de ladétente et de lagourmandise.PatrickGoursol<strong>le</strong>,l’un des créateursdu Komp<strong>le</strong>x,rappel<strong>le</strong> quela structureemploie 35salariés.Plus d’unecentaine depersonnes ontparticipé àl’inaugurationdu centreloisirs.C’était <strong>le</strong> jeudi24 janvier.L’enfant dupays MickaëlIsabey, milieude terrainemblématiquedu F.C.Sochaux.Le maireet la députéeheureuxd’inaugurer unéquipementfinancéuniquementpar des privés.SylvainMatrisciano(à gauche),l’ancien arbitreinternationalMichel Vautrot,en compagniede FrançoisVerdenet(à droite),co-gérant.L’ancienfootbal<strong>le</strong>urprofessionnelBernard Maravalétait de la partie.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013FRASNE - LEVIER 27VAUX-ET-CHANTEGRUEUn cha<strong>le</strong>t provisoireTest grandeur nature audépart des pistes nordiquesAvant d’investir ou pas dans un cha<strong>le</strong>t d’accueil en dur, la communautéde communes Frasne-Drugeon instal<strong>le</strong> une structure mobi<strong>le</strong>à la nouvel<strong>le</strong> porte d’entrée du domaine nordique. Expérience.Le projet de cha<strong>le</strong>t d’accueilsur Combe Noire a suscitépas mal de réactions lors desa présentation publique l’étédernier. Certains dénonçaient<strong>le</strong> préjudice environnementalinduit par cette construction,d’autres s’interrogeaient surl’intérêt d’une tel<strong>le</strong> dépense.Xavier Vionnet <strong>le</strong> maire de Vauxen charge du dossier à la communautéde communes Frasne-Drugeon ne souhaite raviver <strong>le</strong>feu des polémiques. Il préciseuniquement que <strong>le</strong> projetn’enfreint aucune zone et rég<strong>le</strong>mentationde protection naturel<strong>le</strong>.“On est sur un projet multi-accueiltoutes saisons qui nesera pas uniquement dédié auski. On a défini un certainnombre de critères pour ce bâtiment.Il abritera une sal<strong>le</strong> defartage, un local pour <strong>le</strong> club deski, un point d’accueil, un espacehors sac pour contenir unecinquantaine de personnes, soitl’équiva<strong>le</strong>nt d’un car et desgarages pour <strong>le</strong> matériel. On respecteraéga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s contraintesrég<strong>le</strong>mentaires en matièred’isolation. Au final, cela représenteun investissement de600 000 euros et non pas 2 millionscomme on a pu l’entendre.”Il ajoute éga<strong>le</strong>ment que ce projetentre parfaitement dans <strong>le</strong>scapacités d’investissement dela col<strong>le</strong>ctivité. Rien n’est encoredécidé. Pour cet hiver, <strong>le</strong>s élusont décidé de tester l’ouverturedu nouveau départ des pistes àl’entrée de Combe Noire qui remplaceracelui situé au centre deVaux. Là où pourrait êtreconstruit <strong>le</strong> fameux bâtimentcontroversé. “On a déneigé laroute et on a installé une structuremobi<strong>le</strong> pour matérialiserl’entrée du site.” De quoi améliorer<strong>le</strong>s conditions de travaildes agents chargés du contrô<strong>le</strong>de la redevance. Le cha<strong>le</strong>t estéga<strong>le</strong>ment prolongé d’un auventqui abritera <strong>le</strong> dameur.C’est au public désormais des’approprier cette nouvel<strong>le</strong> ported’accès au domaine nordiquede la Haute-Joux gérée par <strong>le</strong>biais d’une régie associant <strong>le</strong>scommunautés de communes dela C.F.D. et du plateau de Nozeroy.“On a encore besoind’améliorer la signalétique.Toutsera réglé pour <strong>le</strong>s vacancesd’hiver. On fera un bilan au termede la saison pour savoir quel<strong>le</strong>décision prendre” termine <strong>le</strong>maire de Vaux-et-Chantegrue. ■<strong>La</strong> communauté de communes a choisi d’instal<strong>le</strong>r ce cha<strong>le</strong>t d’accueil à l’entréede Combe Noire où se situe l’accès aux pistes nordique de la Haute-Joux.TRANSPORT À la demandeLe taxi S.N.C.F. qui fait du bien aux taxisMis en place en décembre 2012, <strong>le</strong> service de taxi àla demande qui achemine <strong>le</strong>s voyageurs de Frasne etPontarlier en gare de Besançon-T.G.V. est d’abordapprécié par <strong>le</strong>s prestataires.Au départ deFrasne, <strong>le</strong> taxià la demandepasseensuite àFrasne avantde rallier lagare d’Auxon.ZoomHoraires taxis à la demande(réservation obligatoire)Du lundi au vendrediFrasne4h45Pontarlier5h05Besançon C.-C. TGV 6h20Correspondance pour Paris à 6h31Correspondance pour Lil<strong>le</strong> à 6h42Pour mémoire, c’est la suppressionde la liaison ferroviaire Pontarlier-Do<strong>le</strong>à 5h01 qui est à l’originede cette alternative taxi T.E.R. permettantaux voyageurs du Haut-Doubsde rallier à 8 h 37 la capita<strong>le</strong> via unecorrespondance en gare d’Auxon. <strong>La</strong>décision de fermeture re<strong>le</strong>vait de laRégion Franche-Comté plus très chaudepour verser chaque année700000 euros dans une ligne qui étaittrès peu empruntée.Un peu plus d’un an après son lancement,<strong>le</strong> service de taxi à la demandeest utilisé en moyenne par 47 personnespar mois. Ces donnéesproviennent de la Région car <strong>le</strong>s servicesT.E.R. S.N.C.F. Franche-Comténe diffusent aucun chiffre. Un biland’exploitation devrait être effectué enjuin prochain. Les mêmes servicesS.N.C.F. semb<strong>le</strong>nt d’ail<strong>le</strong>urs complètementignorer l’existence d’un départpossib<strong>le</strong> du taxi en gare de Frasne à4h45. Un simp<strong>le</strong> test sur <strong>le</strong> serviced’informations en ligne annonce <strong>le</strong>premier Frasne-Paris seu<strong>le</strong>ment àpartir de 7h16. On voudrait se débarrasserde ce taxi à la demande qu’onne s’y prendrait peut-être pas autrement…Comme on dit, avec la S.N.C.F.,tout est possib<strong>le</strong>. D’autant plus que<strong>le</strong> problème a déjà été signalé par <strong>le</strong>sassociations d’usagers.Les grands gagnants pour l’instantsemb<strong>le</strong>nt être <strong>le</strong>s quatre compagniesde taxi qui se partagent cette prestation.“On fonctionne sur un rou<strong>le</strong>mentmensuel en sachant qu’on intervientparfois en renfort. C’est rare mais <strong>le</strong>squatre taxis sont parfois mobilisés”,indique Jérémie Cuenot, <strong>le</strong> seul taxià Frasne. Les prestataires apprécientcette course qui n’entame pas <strong>le</strong>urmatinée de travail. “Quand je reviensà Frasne, il est 7 heures C’est suffisammenttôt pour assurer <strong>le</strong> servicedes transports conventionnés lié, parexemp<strong>le</strong>, aux rendez-vous médicaux.”Toujours selon <strong>le</strong>s chauffeurs de taxi,<strong>le</strong>s voyageurs semb<strong>le</strong>nt plutôt satisfaits.“Tout se passe parfaitement bien”,indique Frédéric Bougeot d’A.T.S.Taxi. ■


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30<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013ÉCONOMIETRANSPORT<strong>La</strong> colère des transporteursCette écotaxe qui laissetout <strong>le</strong> monde perp<strong>le</strong>xePas encore finalisé, <strong>le</strong> dispositif de taxation des camions suscitedéjà beaucoup d’inquiétude chez <strong>le</strong>s élus et <strong>le</strong>s transporteurslocaux, même si <strong>le</strong>s motifs sont différents.Issue du Grenel<strong>le</strong> del’environnement, l’écotaxevotée en 2009 vise à fairepayer aux camions l’usage duréseau routier français nonconcédé. Ce qui exclut <strong>le</strong>s autoroutes.L’objectif étant d’inciter<strong>le</strong>s chargeurs à utiliser d’autresmoyens de transport plus écologiquescomme <strong>le</strong> rail ou <strong>le</strong>sliaisons maritimes.Le réseau franc-comtois desroutes nationa<strong>le</strong>s n’est pas “écotaxab<strong>le</strong>”en totalité. <strong>La</strong> R.N. 57au sud de Besançon jusqu’à lafrontière suisse échappe ainsiSAULESTransports Charitéau prélèvement. Simp<strong>le</strong> questionde fréquentation. Ce tronçonoù circu<strong>le</strong>nt chaque jourentre 800 et 1 000 poids lourdsest sous <strong>le</strong> seuil défini. D’où lacrainte des élus locaux d’unreport de trafic.Évoquant <strong>le</strong> sujet lors de la cérémoniedes vœux aux personnalités,Patrick Genre <strong>le</strong> maire dePontarlier parlait de 300 camionssupplémentaires. “Ce souci estpartagé sur d’autres zones où <strong>le</strong>sgestionnaires de voiries’inquiètent des conséquences dece surcroît de trafic. Si <strong>le</strong> phénomènevenait à prendre del’amp<strong>le</strong>ur, alors <strong>le</strong> tronçon impactépourrait être intégré au réseautaxé”, note <strong>le</strong> chef de servicechargé des questions de circulationà la D.R.E.A.L. Franche-Comté. A contrario, <strong>le</strong>s transporteurslocaux voient plutôtd’un bon œil ce petit avantage.“C’est un bon point pour nous etnos clients. Pour <strong>le</strong> report de trafic,je n’y crois guère car celaimposerait aux transporteurs defaire plus de kilomètres, doncdes frais de carburant supplémentaires”,estime ChristianColinet à la tête d’une sociétéde transport située à Bians-<strong>le</strong>s-Usiers.Après <strong>le</strong> choc, <strong>le</strong>s projets d’avenirDominique Mainier a repris en main <strong>le</strong>s Transports Charité suite au décèsde son gérant Damien Gay. Si sa disparition a plongé l’entreprise dans <strong>le</strong>désarroi, el<strong>le</strong> regarde maintenant vers l’avenir.ÀSau<strong>le</strong>s, l’entreprise de transportfrigorifique Charitéreprend petit à petit sesmarques. Le décès tragique de songérant Damien Gay survenu ennovembre a été “un traumatisme pourtout <strong>le</strong> monde” confie Dominique Mainier.C’est lui qui assure désormais lagérance de la société qu’il a repriseen 2010 avec Damien Gay. Ce dernieren était l’actionnaire majoritaire.Les événements malheureux conduisentdonc Dominique Mainier à assumerune fonction de direction en plusde ses autres obligations professionnel<strong>le</strong>s.“J’ai la chance de pouvoir mereposer sur une équipe structurée etcompétente à chaque niveau del’entreprise” reconnaît-il. Les assurancesont pris éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>ur partde responsabilité pour stabiliser lasociété secouée par toute cette histoire.Mais aujourd’hui, <strong>le</strong>s cinquante salariésveu<strong>le</strong>nt continuer à regarder versl’avenir. Des décisions sont prises pouraméliorer la rentabilité de l’entrepriseet développer à la fois l’activité detransport frigorifique et de stockagede marchandises dans <strong>le</strong>s entrepôtsréfrigérés de Sau<strong>le</strong>s (2 000 mètres carréspour un volume disponib<strong>le</strong> de18 000 mètres cubes).“J’ai recruté une commercia<strong>le</strong>qui ira“Il y a dedémarcher une clientè<strong>le</strong>loca<strong>le</strong> en particu-l’énergiedans cette lier qui a des besoinsentreprise.” en matière de transport.Je souhaite éga<strong>le</strong>mentque nous mettionsl’accent sur <strong>le</strong>stockage en frais et ensurgelé. Mon objectifest de maintenirl’emploi sur <strong>le</strong> site historiquede Sau<strong>le</strong>s. Il ya de l’énergie dans cetteentreprise. Nouspouvons faire deschoses et al<strong>le</strong>r del’avant” annonceDominique Mainier.Le projet de construction d’entrepôtsfrigorifiques sur la zone de l’Échangeà Vaux-<strong>le</strong>s-Prés, au bord de l’A 36, estmaintenu, mais il sera programmé enplusieurs tranches pour atteindre2 500 mètres carrés. “J’espère fairedémarrer la construction avant l’été”ajoute <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong> qui cherche despartenaires financiers pourl’accompagner dans cet investissementde 2 millions d’euros qui vaengendrer la création de 5 ou 6 emplois.L’installation de cette nouvel<strong>le</strong> baseen périphérie de Besançon est stratégique.Complémentaire du site deSau<strong>le</strong>s, el<strong>le</strong> va aussi permettre à termeaux Transports Charité de fairedes économies sur <strong>le</strong> budget kilomètresdes 24 semi-remorques qui pourronty stationner. Les camions qui circu<strong>le</strong>ntprincipa<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong> territoirenational ne reviendront pas à Sau<strong>le</strong>ssi cela n’est pas nécessaire.En parallè<strong>le</strong> de ces projets, DominiqueMainier travail<strong>le</strong> éga<strong>le</strong>ment à larestructuration de l’entreprise quis’impose suite à la disparation deDamien Gay. Il est prévu qu’il devienneactionnaire majoritaire à hauteurde 60 %. Des salariés pourraientprendre éga<strong>le</strong>ment des participationsdans la société. ■T.C.<strong>La</strong> R.N. 57 ne figure pas dans <strong>le</strong> réseau comtois qui sera soumisà l’écotaxe à partir de juil<strong>le</strong>t, si tout va bien.Avec la R.N. 57 au nord de Besançon,<strong>le</strong> réseau comtois soumis àl’écotaxe comprend aussi la R.N.19 sur toute sa longueur et laR.N. 83 entre Poligny et Besançon.<strong>La</strong> première version del’écotaxe a été vivement critiquéepar <strong>le</strong>s fédérations de transporteursqui s’arrachaient <strong>le</strong>scheveux pour savoir commentrépercuter ce surcoût auprèsdes donneurs d’ordres. Débutjanvier, <strong>le</strong> ministre des TransportsFrédéric Cuvillier a défendu“un dispositif simplifié pertinentqui ne mettra pas en péril<strong>le</strong>s 40 000 entreprises du transport,avec pour objectif de permettrede faire évoluer <strong>le</strong>s infrastructuresde transport.”Le nouveau dispositif instaureune majoration forfaitaire obligatoiredont <strong>le</strong> montant sera fixéannuel<strong>le</strong>ment région par régionen fonction du trafic constaté,des caractéristiques du camionet des distances parcourues. Lereste n’est encore que pure spéculation.“Aujourd’hui, aucuntransporteur n’est en mesure dedire combien cela lui coûtera enécotaxe pour se déplacer d’unpoint A à un point B. 100 % desclients sont dansl’expectative”,poursuit ChristianColinet quin’a toujours paséquipé sa flottede camions encapteurs. Plutôtque de partir surune usine à gaz,il serait plus partisand’adopterun système similaireà celui100 % desclients sontdansl’expectative.appliqué enSuisse où l’onperçoit une taxe à l’essieu surtous <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>s de + 3,5 tonnes.Le transporteur du Val d’Usiersdoute que <strong>le</strong> gouvernement puissetenir <strong>le</strong>s délais fixés par sonprédécesseur avec une introductionde l’écotaxe au 1 er juil<strong>le</strong>tau niveau national après uneexpérimentation de trois moisen Alsace. “Tous <strong>le</strong>s transporteurss’interrogent pour savoirs’ils pourront répercuter l’écotaxeà la hauteur de sa vraie va<strong>le</strong>ur.Beaucoup d’entreprises seraientincapab<strong>le</strong>s de supporter ne seraitqu’1 % de cette taxe” termine <strong>le</strong>transporteur du Haut-Doubs. ■DominiqueMainier veutaugmenter laflotte de deuxnouveauxsemiremorques.Mais il seheurte auxbanques quipiétinent surla question dufinancement.


ÉCONOMIE<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013 31ÉCONOMIE TOURISTIQUE4 millions d’euros de chiffre d’affairesRien n’échappe à Espace Mont d’OrCette structure associative 100 % Made in Jura n’en finit pas de se développer. C’estdevenu <strong>le</strong> <strong>le</strong>ader incontestab<strong>le</strong> du séjour de vacances c<strong>le</strong>fs en main sur <strong>le</strong> Haut-Doubs.Àforce de voir cette associationvo<strong>le</strong>r au secoursdes centres de vacancesen difficultés sur <strong>le</strong> Haut-Doubs,on ne peut s’empêcher de faire<strong>le</strong> parallè<strong>le</strong> avec un certain BernardTapie au sommet de sagloire. “Sauf qu’on n’appliquepas tout à fait <strong>le</strong> même traitementau personnel…”, expliqueÉric Picot, <strong>le</strong> directeur qui a largementcontribué à l’évolutiond’Espace Mont d’Or.Dans son domaine, cette structureoccupe une place qui pourraitplutôt s’apparenter à cel<strong>le</strong>des Monts de Joux vis-à-vis desA.O.C. fromagères comtoises.Les points communs sont nombreux: même terroir, même soucide la qualité et de la maîtrisedu produit, même volonté deconforter l’économie loca<strong>le</strong>,mêmes ambitions.Éric Picot défend à sa manièrela place du tourisme sur <strong>le</strong> Haut-Doubs. “Je n’oppose pas <strong>le</strong> travailfrontalier et <strong>le</strong> tourisme maisje pense qu’il vaut mieux ne pasmettre tous ses œufs dans <strong>le</strong>même panier”, poursuit un directeurinquiet de la récession économiquequi n’incite pas <strong>le</strong>sfamil<strong>le</strong>s à partir en vacances.Logique. S’il n’est pas rassuré,c’est qu’il doit maintenant remplirà l’année une structure quidispose d’une capacité d’accueiltota<strong>le</strong> de près de 400 lits.Espace Mont d’Or emploie unecinquantaine de permanents.L’effectif peut grimper jusqu’à170 salariés en p<strong>le</strong>ine saison.Éric Picot n’est pas vraimentun anxieux, sinon l’associationqu’il dirige n’aurait jamais connuune tel<strong>le</strong> évolution. “Il faut êtreun peu joueur. Il y a toujoursune part de risque à reprendretel ou tel équipement.”<strong>La</strong> série “sauvetage” débute en2005 avec la reprise de la maisonfamilia<strong>le</strong> de vacancesl’Amitié à Jougne. “Ils étaienten redressement judiciaire etdans <strong>le</strong> même temps on n’arrivaitpas à loger tout <strong>le</strong> monde.” Secondépisode l’année suivante quandl’association investit dans <strong>le</strong>parc Accrobranches aux Fourgs.Le Saint-Bernard du tourismesocial sera sollicité en 2008 par<strong>le</strong>s P.E.P. en proie à des difficultésavec <strong>le</strong> centre équestredes Cerc<strong>le</strong>vaux à Chaux-Neuve.Bis repetita.Le dernier chapitre remonte ànovembre dernier avec <strong>le</strong> rachat“On ahorreurde soustraiter.”des biens de laM.J.C. de Besançon,à savoir <strong>le</strong>centre du Loute<strong>le</strong>t,la base nautiquedu Vézenayet <strong>le</strong> cha<strong>le</strong>t Bouzereausur <strong>le</strong>spistes de Métabief.Cette opérationa éga<strong>le</strong>mentpermis à la M.J.C.bisontine de sortirdu redressement judiciaire.“On n’était pas du tout dans unelogique de négociation à la baissemême si on doit prendre encompte <strong>le</strong> fait d’avoir un tauxd’endettement important avectoutes ces acquisitions.”Espace Mont d’Or est aujourd’huiprésent sur huit communes.Son principe de fonctionnementrepose sur une trèsforte intégration des tâches avecla volonté de s’inscrire en permanencedans une démarchequalité. “On ne fait pas de séjourspour <strong>le</strong>s seniors car on ne pourraitpas répondre aux exigencesde cette clientè<strong>le</strong> qui voyage beaucoupet recherche un haut niveaude confort. D’autre part, on ahorreur de sous-traiter.”“Je pensequ’il vautmieux nepas mettretous sesœufs dans<strong>le</strong> mêmepanier”,expliqueÉric Picot, <strong>le</strong>directeurd’EspaceMont d’Or.L’association s’est aussi diversifiéedans la prise ne chargede déplacements sur <strong>le</strong>s grandescourses internationa<strong>le</strong>s.Sa seconde activité de voyagistes’articu<strong>le</strong> autour de l’accueild’adultes en situation de handicapmental. “Cela représente1 000 séjours par an en Franceet à l’étranger. Grâce à ces activités,on conforte <strong>le</strong> temps travaildes salariés.” L’associations’appuie sur une grosse éco<strong>le</strong> desport qui dispense des formations.L’intégration passe éga<strong>le</strong>mentpar la maîtrise de la commercialisation.“On ne sous-traitepas car on fait uniquement duséjour c<strong>le</strong>f en main, du packaging.C’est très compliqué àvendre. On a préféré se doterd’une force de vente avec desbureaux notamment à Lyon, àDijon.”Espace Mont d’Or mise beaucoupsur la qualité de communicationdans <strong>le</strong>s médias spécialisés,sur <strong>le</strong>s sites Internets.L’association a par exemp<strong>le</strong> sonpropre webmaster. “On communiquebeaucoup sur une offreunique en son genre dans <strong>le</strong> paneld’activités”, conclut Éric Picot.■F.C.58€Voir conditions de souscription en agenceLe <strong>le</strong>vier ski de fonda vu <strong>le</strong> jour dans la mouvance du développementdu ski de fond en 1977. Il sʼagissait au départLʼassociationde lʼAssociation Rura<strong>le</strong> et Touristique du Mont dʼOr.<strong>La</strong>quel<strong>le</strong> regroupait des loueurs et propriétaires de lits touristiquessur <strong>le</strong>s communes des Longevil<strong>le</strong>s, Rochejean etFourcatier. “On organisait des séjours de ski de fond en étantau service des hébergeurs. Comme cʼétait diffici<strong>le</strong> à gérer, on acommencé à louer des fermes dʼalpage. De fil en aiguil<strong>le</strong>, on estarrivé dans <strong>le</strong>s locaux des Longevil<strong>le</strong>s où lʼon pouvait concilierhébergement, restauration et prestations de ski”, rappel<strong>le</strong> ÉricPicot entré dans lʼassociation en 1981.Espace Mont dʼOr avait trouvé son port dʼattache quʼil lui fallaitbien exploiter à lʼannée ne serait que pour payer ses loyers. Dʼoù<strong>le</strong> choix de sʼengager dans la diversification dʼactivités. ■ZoomLe traindes neigesDans <strong>le</strong>s années quatrevingt,lʼassociation affrétaitun à deux T.G.V. par jouren gare des Longevil<strong>le</strong>s. Desmilliers dʼenfants de la régionparisienne et dʼail<strong>le</strong>urs ontpu découvrir <strong>le</strong>s joies de laneige. Entre deux séancesdʼactivité skis ou raquettes,ils étaient accueillis à la sal<strong>le</strong>des fêtes où on <strong>le</strong>ur servaitun repas chaud. Cetteanimation nʼa pas perduré àcause dʼune mésententeavec la municipalité delʼépoque. ■Espace Montd’or a rachetéennovembredernier à laM.J.C. deBesançon <strong>le</strong>centre duLoute<strong>le</strong>tainsi que labase nautiqueduVézenay et <strong>le</strong>cha<strong>le</strong>tBouzereauà Métabief.


32 ÉCONOMIE<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013AGRICULTUREL’union sacrée des A.O.P.fromagères contre <strong>le</strong>s imitations<strong>La</strong> réussite du comté, du morbier, ou du mont d’or donne forcément desidées à des petits malins qui jouent sur la notoriété d’un produit pourcommercialiser des copies trompeuses.Pire encore que l’attaque extérieurecertes intolérab<strong>le</strong> maiscommercia<strong>le</strong>ment compréhensib<strong>le</strong>,Claude Vermot-Desrochesà la tête de l’interprofession du comtéou C.I.G.C. trouve inadmissib<strong>le</strong> <strong>le</strong> comportementde certains moutons noirsdans la filière du comté. Pour écou<strong>le</strong>r<strong>le</strong>ur stock de lait, des ateliers qui n’ontplus assez de plaques vertes fabriquentun comté qui n’en a pas <strong>le</strong> nom avec desplaques rouges obligatoires pour tous<strong>le</strong>s fromages français de plus de 10 kg.“On sait que c’est dangereux. Cela memet hors de moi.Ces pratiques sont scanda<strong>le</strong>uses.”Le président du C.I.G.C. ne comprendd’autant pas ces écarts dans une filièrequi octroie à chaque nouvel<strong>le</strong> campagneentre 800 et 1 000 tonnes de comtésupplémentaires en plaques vertes.“Sur 10 ans,cela représente près de 9 000tonnes, soit 100 millions de litres de lait.Je ne vois pas la nécessité de transgresser<strong>le</strong>s lois ni de faire des imitations.”Le C.I.G.C. compte bien se lancer dansune chasse aux déviants en position descier la branche sur laquel<strong>le</strong> ils sontassis et ce qui plus grave, sur laquel<strong>le</strong>toute une filière s’appuie. “Que <strong>le</strong> phénomènene soit que marginal n’est pasrassurant et reste préoccupant. L’objectifreste : zéro fromage à plaques rougesfabriqué dans <strong>le</strong>s fromageries à comté.”Le C.I.G.C. a déjà assez à faire avec cesimitations commercialisées sous <strong>le</strong>sdénominations “meu<strong>le</strong> comtoise”,“meu<strong>le</strong>franc-comtoise”,“fruité du Jura” qu’onretrouve dans <strong>le</strong>s rayons emballés desdiscounts alimentaires. Ils sont mêmeà côté des vraies portions A.O.C. comté.Seu<strong>le</strong> différence et de tail<strong>le</strong> : <strong>le</strong> prix.Ces imitations coûtent en moyenne7 euros <strong>le</strong> kg, soit deux à trois fois moinsque <strong>le</strong> vrai comté.Très diffici<strong>le</strong> de lutter contre ces produitsqui surfent en toute légalité auxfrontières de l’usurpation et du détournementde notoriété. Car à part <strong>le</strong> nom,diffici<strong>le</strong> de se protéger des faux. Autrenouveauté : <strong>le</strong> phénomène tend às’internationaliser pour <strong>le</strong> comté. LeC.I.G.C. a constitué une “commissionimitation” pour mieux gérer cette nouvel<strong>le</strong>donne. Il a aussi engagé plusieursprocédures de protection du nom àl’étranger. Notamment au Canada où“On est trèspeu protégémis à part <strong>le</strong>nom”,indiqueMichelBeuque <strong>le</strong>présidentde l’A.O.P.mont d’or.Un phénomène inquiétantL’interprofession du comté ne peut pas grand-chose face à cesproduits d’imitation qui jouent habi<strong>le</strong>ment sur la confusion et attire <strong>le</strong>consommateur par des prix très attractifs.Cespratiquessontscanda<strong>le</strong>uses.l’on trouve une pure imitation du comtémais qui ne reprend aucun argumentde communication. Et plus récemmenten Russie contre des fabricants de fromagesqui utilisent <strong>le</strong> mot comté ou sonapproximation “Conté”.Les moyens de défense existent maistout est plus compliqué à l’internationa<strong>le</strong>t <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment des litiges privilégie toujoursla voie amiab<strong>le</strong> plutôt quel’affrontement judiciaire qui peuts’éterniser.Le comté a déjà eu des combats similairesà mener par <strong>le</strong> passé. Il avait parexemp<strong>le</strong> obtenu la cessationde commercialisationdu “gruyère deFranche-Comté.”Les autres A.O.P. duHaut-Doubs ne sontpas épargnées. Lemont d’or a ses“doub<strong>le</strong>s” qui reprennent<strong>le</strong> principe de lasang<strong>le</strong>,de la boîte.Souventdes fromages aulait pasteurisé qu’onpeut aussi dégustertoute l’année en versionboîte chaude comme c’est <strong>le</strong> cas del’Édel de Cléron. “En terme de protection,on est très peu protégé mis à par <strong>le</strong>nom”, confirme Michel Beuque, <strong>le</strong> présidentdu syndicat du mont d’or.Face à ces menaces qui tendent à sedévelopper, <strong>le</strong>s trois A.O.P. du Haut-Doubs ont préféré se retirer provisoirementde la marque régiona<strong>le</strong> “Un peu,beaucoup, Franche-Comté”. Le temps dedigérer la sortie des quotas laitiers et<strong>le</strong>s f<strong>le</strong>urons de notre plateau de fromagesrentreront dans <strong>le</strong> rang.À la différencedu comté,la production du montd’or comme du morbier n’est pas soumiseà un plan de campagne contingenté.“Il suffit de mettre une plaquerouge et on peut en produire tant qu’onen veut, à partir du moment où l’on respecte<strong>le</strong> cahier des charges”, se désespèreparfois Claude Philippe qui présidel’A.O.P. Morbier. Il se produit encoredu fromage à raie noire en dehors de lazone A.O.P. et tout aussi grave des imitationsen interne.Sur <strong>le</strong>s 42 ateliers de la filière,un a choiside commercialiser à l’export une versionpasteurisée en pré-emballé. Pas dequoi réjouir <strong>le</strong> président. “Les “Fraudes”nous expliquent que <strong>le</strong> consommateurest assez intelligent pour faire la différence.J’en doute. On essaie de défendrecette raie noire si caractéristique maison n’a pas pu la protéger.” Pas questionde se laisser usurper sans réagir mêmesi c’est <strong>le</strong> fait d’opérateurs dans la filière.Les contrô<strong>le</strong>s s’accumu<strong>le</strong>nt et chaqueproduit suspect détecté est soigneusementenregistré et vient “enrichir” <strong>le</strong>sdossiers. Même s’il ne se vend qu’àl’export,ce faux morbier pasteurisé sansgoût et insipide entre directement enconcurrence avec <strong>le</strong> vrai morbier commercialisésur <strong>le</strong>s marchés étrangers.Une forme de concurrence déloya<strong>le</strong> tant<strong>le</strong>s conditions de fabrication sont opposéesentre la sécurité d’un lait pasteuriséet <strong>le</strong>s risques posés par un lait cru.Claude Philippe s’inquiète aussi dureport de production sur <strong>le</strong> morbier fauted’avoir assez de plaques vertes comté.“On craint <strong>le</strong> parasitisme etl’opportunisme. Quand j’entends “Fairedu morbier par défaut”, je n’en suis pasfier. C’est pourquoi on est tous d’accordpour avoir un semblant de plan de campagnemorbier.” ■Sans citer de noms, <strong>le</strong> président du C.I.G.C. entend bien ramener à laraison <strong>le</strong>s moutons noirs de la filière comté.ZoomDe la “Morteau sausage”made in IllinoisLes I.G.P. en lien avec la filière viande porcine sonttoutes confrontées à des problèmes d’imitations.L’interprofession lutte souvent contre des copieursinstallés hors de Franche-Comté.Les bonnes choses voyagent bien. Mais de là à découvrir quʼun boucherde lʼIllinois propose sur son site Internet de la Morteau sausage,il y avait de quoi en surprendre plus dʼun. “On est en train dʼintervenirsur ce dossier”, indique Véronique Fouks, responsab<strong>le</strong> du service juridique etinternational à lʼI.N.A.O.<strong>La</strong> contrefaçon ou lʼimitation se propage désormais à la vitesse dʼInternet. Tous<strong>le</strong>s copieurs ne sont pas forcément fautifs à lʼexemp<strong>le</strong> des producteurs de porcde Franche-Comté qui revendiquent de fait cette nouvel<strong>le</strong> I.G.P. sans forcémenten connaître <strong>le</strong>s modalités. “On a toujours <strong>le</strong>s mêmes soucis avec <strong>le</strong>sI.G.P. saucisse de Montbéliard et saucisse de Morteau avec des opérateurssitués hors Franche-Comté qui continuent à en fabriquer. On est déjà intervenuquelques dizaines de fois sur des dossiers saucisse de Montbéliard àlʼextérieur de la zone. On observe aussi une évolution dans la manière de procéderen utilisant par exemp<strong>le</strong> la mention “façon Montbéliard”, note RomaricCussenot, directeur de lʼassociation Interporc Franche-Comté.Plus ancienne de quelques années, lʼI.G.P. Saucisse de Morteau nʼest pluscopiée pour son nom. <strong>La</strong> falsification est plus raffinée si lʼonA lavitessed’Internet.peut dire. El<strong>le</strong> porte sur la présence de la fameuse chevil<strong>le</strong>, sur<strong>le</strong> format, la cou<strong>le</strong>ur avec des dénominations du genre saucissede montagne franc-comtoise. Le tout sans offrir <strong>le</strong>s mêmesgaranties de production que lʼI.G.P. et en général à des prixdéfiant toute concurrence. Même des restaurateurs se font avoiren proposant dans <strong>le</strong>ur menu de la saucisse de Morteau qui<strong>le</strong>ur a été habi<strong>le</strong>ment vendue sous <strong>le</strong> nom saucisse fumée. Cequi veut tout et rien dire.Bonne nouvel<strong>le</strong>, la filière a réussi à faire <strong>le</strong> ménage en interneaprès quelques coups fumeux. Croisons <strong>le</strong>s doigts. “On a réussià instaurer un code de bonne conduite relativement bien respecté”,poursuit Romaric Cussenot. Comme dans <strong>le</strong>s autresinterprofessions, <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> fait partie des réf<strong>le</strong>xes quotidiensà Interporc Franche-Comté. ■On trouveencore assezfaci<strong>le</strong>mentdessaucissesfuméeschevilléesqui ressemb<strong>le</strong>ntà s’yméprendre àla saucissede Morteau.


34LA PAGE DU FRONTALIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013MÔTIERS4,1 millions de francs suisses (3,3 millions d’euros)<strong>La</strong> Maison de l’absintheouvrira au printemps 2014Cet ambitieux projeta été validé par <strong>le</strong>sélus du Val deTravers qui mettrontà disposition unbâtiment communalsitué au cœur duvillage de Môtiers.Pas dansune partiede pingpong.Alors que la procédureI.G.P. Absinthe est toujoursen cours d’examen,nos amis du Val de Traversne restent pas sans rienfaire. Ils viennent de présenter<strong>le</strong>s contours de la Maison del’Absinthe. Ce projet est pilotépar une fondation créée pour lacirconstance avec l’appui del’interprofession, du musée régiona<strong>le</strong>t de la commune. “Il nes’agit pas d’un musée mais d’uncentre d’interprétation qui présente<strong>le</strong> sujet sous toutes cesfacettes : de l’élixir contre <strong>le</strong>smaux d’estomac jusqu’àl’absinthe d’aujourd’hui. On par<strong>le</strong>radu terroir franco-suisse, desplantes qui entrent dans la fabrication.On mettra en évidencel’approche sensoriel<strong>le</strong>. Il y auraéga<strong>le</strong>ment une cuisine dedémonstration où interviendrontdes chefs renommés qui déclinerontla consommation del’absinthe au passé, au présentet au futur”, s’enthousiasme déjàYann Klauser, chef du projet àla commune du Val de Travers.Cette Maison de l’absinthe seveut être un lieu dans <strong>le</strong>quel seconstruit l’avenir, voué à la promotionde la filière, à la valorisationtouristique ainsi qu’à laprospection scientifique, commercia<strong>le</strong>et culinaire. Entre passéet avenir, <strong>le</strong> visiteur découvrira<strong>le</strong>s liens profonds etauthentiques qui unissent laplante, la boisson, <strong>le</strong> terroir etl’identité régiona<strong>le</strong>. L’hôtel deDistrict au centre de Môtiersaccueil<strong>le</strong>ra <strong>le</strong> projet. Curieuxparadoxe, ce bâtimenta servi de siègeau tribunal dans<strong>le</strong>quel furent jugésplusieurs producteursclandestinsdurant la période derésistance face à laprohibition.<strong>La</strong> commune vadevoir mettre laEntre mytheet réalité,l’aménagementintérieurse veutrésolumentmoderne etemblématique.main à la poche, 2 millions defrancs suisses, pour financer larénovation importante quenécessite l’édifice. Des aides sontattendues du canton et de laConfédération. Il est prévu uneintervention architectura<strong>le</strong> à lafois respectueuse et emblématiquesur ce bâtiment qui seramis à disposition de la Fondationpendant 20 ans. <strong>La</strong>quel<strong>le</strong>Fondation investira 2,1 millionsde francs suisses dans <strong>le</strong> conceptmuséographique. El<strong>le</strong> pourracompter sur <strong>le</strong> soutien de la LoterieRomande et de la Nouvel<strong>le</strong>Politique régiona<strong>le</strong>. “Cette fondationexploitera ensuite <strong>le</strong>slocaux de façon autonome.”Cette Maison de l’absinthe aurabien sûr toute sa place sur laroute éponyme. El<strong>le</strong> servira éga<strong>le</strong>mentde site-relaisd’information touristique, complémentaireau “point I” de lagare de Noiraigues. “Il ne fautpas voir dans l’annonce de ceprojet une réponse à l’obtentionde l’I.G. Absinthe de Pontarlier.On n’est pas dans une partie deping-pong. C’est plutôt intéressantde voir ce dynamisme àl’échel<strong>le</strong> du Pays de l’absinthe.” ■F.C.<strong>La</strong> maison de l’absinthe occupera l’ancien hôtelde district au centre de Môtiers.CONTRAT SPECIAL FRONTALIERDES FORMULES ADAPTEES A TOUS VOS BESOINS DE SANTEET UN ACCOMPAGNEMENT DE QUALITE QUI FONT LA DIFFERENCELES + DE NOTRE FORMULE A LA CARTE- Possibilité de souscrire <strong>le</strong>s soins en France et en Suisse- Aucun délai d'attente - Aucune limite d'âge- Une Garantie viagère immédiate quelque-soit l'état de sante+POSSIBILITE DE- Renforcer librement <strong>le</strong> poste optique avec BONUS DE 50%SUPPLÉMENTAIRE si <strong>le</strong> forfait n'est pas utilisé une année.- D'aménager <strong>le</strong> POSTE DENTAIRE JUSQU'A 1828€/ANavec implants pris en charge+ UN BONUS DE FIDÉLITÉ après deux années.+● Du tiers payant● De la réduction famil<strong>le</strong>● De la gratuité à partir du 3 ème enfant● Du paiement mensuel sans fraisUNE FORMULE COMPLETEQUI VOUS PERMET DE BENEFICIER+SALAIRES● D'une assistance complète sous condition( aide-ménagère, éco<strong>le</strong> à domici<strong>le</strong>, etc...)● D'une prise en charge pour la medecinedouce ( ostéopathe, chiropracteurs,etc...)PROFITEZ DE L'OPERATION PARRAINAGEDès l'adhésion d'une personneréférencée de votre part, vous recevrez unCHÈQUE DE 40€Action syndica<strong>le</strong>Les frontaliers sont-ils assez payés ?Le syndicat suisse Unia réclame une augmentation de 100 F.S. du salaireminimal dans l’horlogerie. Pour l’instant, <strong>le</strong> patronat horloger n’a pas donné suite.*Vos chèques cadeaux vous serontdirectement envoyés à votre domici<strong>le</strong>.Le salairemédian dansl’horlogerieest de5 942 francssuisses.+ 13 %pour <strong>le</strong>sexportationshorlogèressuisses.Alors que l’horlogerie suissecontinue à afficher une santéinso<strong>le</strong>nte, <strong>le</strong>s syndicats montentau créneau. “Les salaires,notamment dans <strong>le</strong> canton du Jura,n’augmentent pas autant qu’ils <strong>le</strong>devraient au regard du contexte favorab<strong>le</strong>de l’horlogerie suisse” constateAnne Rubin, porte-paro<strong>le</strong> du syndicatUnia. Ce dernier a initié une actionen fin d’année dernière pour réclamerla hausse immédiate de 100 F.S. dusalaire minimal. Le 19 décembre, dansplusieurs entreprises des montagnesneuchâteloises, il organisait des actionsde protestation. <strong>La</strong> raison ? “Le patronata quitté la tab<strong>le</strong> des négociations,refusant d’entrer en matière sur unehausse des salaires minimaux”,indique Uniadans un communiqué.Le syndicat réclame unehausse de 100 francs deces salaires d’embauche,sachant qu’en raison d’unrenchérissement nul, voirenégatif, à l’automne2012, il n’y aura pasd’indexation cette annéedans la branche.Selon <strong>le</strong> puissant syndicatsuisse, “<strong>le</strong>s importantesembauches de personne<strong>le</strong>t l’ouverture de plusieurs nouveauxcentres de fabrication, dans <strong>le</strong>Jura en particulier, laissent craindreune aggravation des cas de dumpingsalarial, d’autant que l’industrie setourne essentiel<strong>le</strong>ment vers du personnelfrontalier”, poursuit-il en rappelantque <strong>le</strong>s exportations horlogèressuisses ont bénéficié d’une augmentationde 13 % en 2012 et que <strong>le</strong> SwatchGroup affiche une croissance entre5 et 7 %.Les salaires minimaux d’embauchesont négociés sur une base cantona<strong>le</strong>.Dans l’Arc horloger, <strong>le</strong> salaired’embauche <strong>le</strong> plus bas est versé dans<strong>le</strong> Jura et <strong>le</strong> Jura bernois, où un travail<strong>le</strong>urnon qualifié touche 3 300 francssuisses dès 19 ans. Neuchâtel verse3 580 francs, Genève 3 480 francs <strong>le</strong>ssix premiers mois, puis 3 980 F.S. etVaud 3 430 francs. Pour un travail<strong>le</strong>urqualifié (C.F.C.), <strong>le</strong>s montants passentà 3 900 francs dans <strong>le</strong> Jura bernois et4 380 francs à Neuchâtel.Le salaire médian versé dans la branchehorlogère était de 5 942 francs en 2012,selon <strong>le</strong>s chiffres de la Conventionpatrona<strong>le</strong> de l’industrie horlogère suisse,en hausse de 59 francs par rapportà 2011. Le salaire médian horlogerétait de 4 829 francs il y a 10 ans. ■J.-F.H.


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36<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013AGENDA - SPÉCIAL VACANCES D’HIVERDes vacancesdans <strong>le</strong> Haut…Recouvert de son blanc manteau, <strong>le</strong> Haut-Doubs offrede multip<strong>le</strong>s possibilités de passer un agréab<strong>le</strong> séjourau cœur du massif jurassien. Activités nordiques, ski alpin, raquettes,excursions en Suisse voisine, visites muséographiques, artisanat,produits régionaux, il y en a donc pour <strong>le</strong>s sportifs et aussi pour ceuxqui préfèrent <strong>le</strong>s joies de l’après-ski. De quoi composer un programmepersonnalisé en fonction des envies de chacun. Bonnes découvertes.Métabief - Malbuisson - Les Fourgs<strong>La</strong> neigeL’après-skiLes FourgsTraîneaux au clair de luneTentez l’aventure Grand Nord dans la froidurede l’hiver jurassien. Chaudement vêtu,<strong>le</strong> Jack London qui sommeil<strong>le</strong> en vous s’évadeentre combe et forêts en compagnie d’un musherde la société Jurachiens. Invitation à savourer toutel’authenticité des paysages nordiques à bord duplus nordique des moyens de transport, à savoir<strong>le</strong> traîneau à chiens. Le mythe fonctionne toujourssous <strong>le</strong>s frondaisons cé<strong>le</strong>stes qui illuminent la nuitdes Bourris. Expérience inoubliab<strong>le</strong>. Heureusecomplicité entre l’homme et la meute. Sensationde glisse qui ne ressemb<strong>le</strong> à rien d’autre.Au retour,partagez vos émotions autour d’une boisson chaude.37 euros par adulte, 31 euros (4 à 10 ans),16 euros (3 à 4 ans). Inscription indispensab<strong>le</strong>dans <strong>le</strong>s Offices de Tourisme au plus tard la veil<strong>le</strong>avant 18 heures. ■Les Fourgs - Mardi 5, 12, 19, 26 févrierRens : 03 81 69 44 91<strong>La</strong>bergement“Froid moi ? Jamais !”Même au plus froid del’hiver, l’apparente quiétudede la nature jurassienneest toujours troublée,pour qui sait l’observer, par unefaune qui a réussi à développerSaint-AntoineLes soldats ont quittédepuis longtemps<strong>le</strong> fort Saint-Antoine qui faisait partied’une ligne de défenseconstruite pour endiguertoute tentative d’invasionvenue de l’est. Dans <strong>le</strong>sannées soixante, MarcelPetite fromager du Haut-Doubs a eu la bonne idéede s’approprier <strong>le</strong>s lieuxpour affiner des meu<strong>le</strong>sde comté. Ce coup degénie permet d’exprimerla quintessence dechaque comté. Le fort adéjà subi plusieurs extensions.Il abrite aujourd’hui<strong>le</strong> plus gros stockde surprenantes facultés. Épaissefourrure, capacité à se contenterd’une nourriture fruga<strong>le</strong>,métabolisme au ra<strong>le</strong>nti, toutes<strong>le</strong>s combines sont <strong>le</strong>s bienvenuespour affronter <strong>le</strong>s morsures<strong>La</strong> cathédra<strong>le</strong> du comtéde comté au monde. Plusde 100 000 meu<strong>le</strong>s mûrissentici dans une ambiancefroide et humide. Partezpour une visite guidéesurprenante et passionnanteoù <strong>le</strong> comté vouslivrera son histoire. Parcoursen caves, atelierdégustation,rencontreavec <strong>le</strong> caséologue, ce fromagerspécialisé dansl’affinage. 7 euros paradulte, 3,50 euros (4 à12 ans). Réservationindispensab<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>sOffices de Tourisme dePontarlier, Métabief,Malbuisson ou LesFourgs. ■<strong>La</strong>bergement-Sainte-MarieMaison de la Réserve21 et 28 févrierRens. : 03 81 69 35 99du froid. Rendez-vous à 14 heuresà la Maison de la Réserve pourun après-midi p<strong>le</strong>in de surprises.Un animateur vous fera découvrirde formidab<strong>le</strong>s adaptationsmises en place par la faune etla flore pour survivre durantcette saison. À l’aide de matérielsde mesures scientifiqueset de fiches d’observations, vousréaliserez des prélèvements quipermettront d’analyser la neigeet de reconnaître <strong>le</strong>s diverstypes de flocons.Accès libre, pasde réservation, raquettes si neige,vêtements chauds, maximum20 personnes. ■Saint-Antoine6, 13, 20, 21, 27, 28 févrierRens : 03 81 69 31 21(photo P. Val<strong>le</strong>t)(photo S. Cousin)JougneEnvo<strong>le</strong>-toi !<strong>La</strong> petite station d’Entre-des-Fourgs fait<strong>le</strong> buzz avec son airbag géant installéau pied des pistes du 23 février au 3 mars.Les amateurs de figures acrobatiques pourronts’en donner à cœur joie avant d’atterrirsur un gigantesque coussin gonflab<strong>le</strong>. Accessib<strong>le</strong>de 9 h 30 à 17 heures, cet airbag permetà chacun, qu’il soit débutant ou confirmé, des’essayer au saut sans craindre une mauvaiseréception à l’arrivée. Attention, pour <strong>le</strong>smineurs, une autorisation parenta<strong>le</strong> est demandéeet <strong>le</strong> port du casque est obligatoire. Tarifs: forfait journée ou demi-journée + 5 euros,passage illimité ou forfait hebdomadaire+ 20 euros. Buvette et petite restauration surplace. Accès libre pour <strong>le</strong>s spectateurs. ■MétabiefLe cheval et la neige<strong>La</strong> vie de la station nes’arrête pas à la fermeturedes remontéesmécaniques. Les vacanciersauront bien des possibilités dejouer <strong>le</strong>s prolongations. EnLes HôpitauxTout est bon dans <strong>le</strong> cochonEn hiver, <strong>le</strong> petit traintouristique du Coniferinvite <strong>le</strong>s voyageurs àremonter <strong>le</strong> temps. Départ à15 heures en gare des Hôpitaux-Neufs.Après un périp<strong>le</strong>de 30 minutes en locomotivediesel, vous parvenez au sitede Fontaine-Ronde, siège d’unesource intermittente qui vautdéjà <strong>le</strong> coup d’œil.Tout <strong>le</strong> mondedescend. Les passagers sontaccueillis à l’intérieur d’unigloo géant où <strong>le</strong>s attend unLes Hôpitaux-NeufsMercredi 20 et 27 févrierRens : 03 81 49 13 81assistant par exemp<strong>le</strong> à la fêted’hiver organisée parl’association hippique du Montd’Or <strong>le</strong>s jeudis 28 février et7 mars. Cette manifestationest préparée par <strong>le</strong>s élèves deboucher-charcutier. Il va travail<strong>le</strong>run cochon comme on <strong>le</strong>faisait autrefois. Le public assisteaux différentes étapes defabrication des saucisses, duboudin et de découpe des jambonset côte<strong>le</strong>ttes. <strong>La</strong> démonstrationdure environ 1 heure.Le temps de comprendre querien ne se perd dans la transformationde cet animal dontla viande fournissait l’essentielde l’alimentation carnée desfamil<strong>le</strong>s loca<strong>le</strong>s. Retour auxHôpitaux vers 17 heures ou17 h 30. 8 euros par adulte,6 euros (pers. à mobilité réduiteet accompagnant), 4 euros(6 à 16 ans), accès libre (avantEntre-<strong>le</strong>s-FourgsDu 23 février au 3 mars03 84 68 06 71 ou 03 81 49 21 23MétabiefManège du Mont d’Or28 février, 7 marsRens. : 06 75 39 85 19(photo S. Cousin)Métabief-équitation, encadréspar Benoît et Amandine, <strong>le</strong>ursmoniteurs, et accompagnéspar <strong>le</strong>s chevaux “Sel<strong>le</strong> français”et “poneys shetland” ducentre. Début des opérationsvers 19 h 30. Le spectac<strong>le</strong> dureenviron une heure et se tientà l’intérieur du manège. À nepas manquer, <strong>le</strong> final avec unedémonstration de ski jöringqui se tiendra à l’extérieur si<strong>le</strong> temps <strong>le</strong> permet. Thé, vinchaud et gâteau sur place. Lemanège du Mont d’Or se trouveà proximité du centre Métabief-Aventures.■6 ans). Inscriptions indispensab<strong>le</strong>sdans <strong>le</strong>s Offices de Tourisme(Métabief, Les Hôpitaux-Neufs, Malbuisson ou LesFourgs). ■


AGENDA - SPÉCIAL VACANCES D’HIVER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 201337Les FourgsLes Formu<strong>le</strong>s 1 des neigesFidè<strong>le</strong> à son habitude, <strong>le</strong> villagedes Fourgs accueil<strong>le</strong> chaque hiverune course internationa<strong>le</strong> dechiens de traîneaux. Il s’agit cetteannée des championnats de Francemi-distance qui se disputeront du 23au 24 février sur <strong>le</strong> site de la Haute-Joux. Cette manifestation est organiséepar <strong>le</strong> Syndicat d’initiative desFourgs en collaboration avec la FédérationFrançaise des Sports de Traîneauxet l’association européenne detraîneaux à chiens. Compétitions dès9 heures. Près d'une centained’attelages et de nombreuses animationssur un site grand Nord. 5 eurosadulte et 2 euros : 6-12 ans. ■Les Fourgs - Du 23 au 24 févrierSite de la Haute-JouxTél. : 03 81 69 44 91Les FourgsCe soir, c’est damageDerrière <strong>le</strong> plaisir de déva<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s pentes se cache tout un travaild’entretien et de préparation des pistes peu visib<strong>le</strong> careffectué <strong>le</strong> plus souvent de nuit ou très tôt <strong>le</strong> matin avantl’ouverture des pistes. Les faiseurs de pistes exercent pourtant uneactivité qui ne manque pas d’intérêt. Aux Fourgs, où <strong>le</strong>s gestionnairesde l’alpin n’ont jamais manqué d’initiative, <strong>le</strong> travail desdameurs est devenu un support d’animation touristique. Embarquementà la tombée de la nuit. Assis aux côtés du chauffeur, venezdécouvrir cet art méconnu du damage. Technicité, savoir-faire, sensdu pilotage, <strong>le</strong> métier ne manque pas d’attrait et l’ambiance nocturnelui confère une certaine féerie. Après la balade en dameur, unefondue vous attend au Cha<strong>le</strong>t du Sentier. 22 euros par personne.Réservation indispensab<strong>le</strong>. ■Les Fourgs - 3, 7, 10, 19, 24, 26 février - Tél. : 03 81 69 49 91JougneSaute-frontièreen pays Brû<strong>le</strong>loupsLes possibilités dedécouvrir <strong>le</strong> Haut-Doubs sous toutesses facettes enneigées nemanquent pas pendant<strong>le</strong>s vacances. <strong>La</strong> proximitéde la Suisse peutservir de prétexte à uneescapade sur des crêtesparticulièrement avenantespour qui apprécie<strong>le</strong>s sorties panoramiques.Pour cette sortieen raquettes, rendez-vous<strong>La</strong>bergementBiologiste fribourgeois, photographeanimalier, journaliste,Benoît Renevey a publié plusieurslivres dont un ouvrage sur <strong>le</strong>Jura suisse et français paru l’automnedernier. Soucieux de partager sesconnaissances et sa sensibilité pourla nature, il viendra nous par<strong>le</strong>r dessecrets de cette montagne qu’il affectionnetout particulièrement. L’arcjurassien présente une grande diversitéde milieux de vie. Les importantsà 14 heures près de layourte installée au basdes pistes de la petite stationd’Entre-<strong>le</strong>s-Fourgs.Le local de l’étape, c’estVincent, accompagnateurd’Horizons Jura chargéde vous causer de sonpays. Niché entre <strong>le</strong>s plushauts sommets du massifdu Jura, il existe unpetit hameau dont <strong>le</strong>shabitants portent un drô<strong>le</strong>de nom… Des indices(photo S. Cousin)Entre-<strong>le</strong>s-Fourgs12, 19 et 26 févrierRens. : 03 81 69 44 91vous permettront peutêtred’en découvrir <strong>le</strong>secret ! Vincent sauravous faire partager sapassion. Retour vers 17heures. 16,50 euros paradulte, 11 euros : 8 à 15ans, boisson offerte. Inscriptionindispensab<strong>le</strong>dans <strong>le</strong>s Offices de Tourisme(Métabief, Malbuisson,Les Fourgs, Pontarlier)au plus tard laveil<strong>le</strong> avant 18 heures. ■(photo P. Val<strong>le</strong>t)Soirée nature à la Maisondéfrichements de l’âge de bronze ontcontribué à enrichir la biodiversité dela chaîne. Forêts profondes, tourbièresembrumées, prairies joyeuses, rivièreschantantes et falaises éblouissantessont quelques-uns des lieux dans <strong>le</strong>squels<strong>le</strong> photographe nous invite àdécouvrir la beauté des paysages etdes habitants qui <strong>le</strong>ur donnent vie. ■<strong>La</strong>bergement-Sainte-MarieMaison de la Réserve27 février à 20 h 30Rens. : 03 81 69 35 99MétabiefLe ski nordique à la sauce terroirLes FourgsInitiation à laspéléologie hiverna<strong>le</strong>Il n’y a pas de saison pourpartir explorer <strong>le</strong>sentrail<strong>le</strong>s de la montagnejurassienne.Avec sonrelief calcaire à souhait, <strong>le</strong>massif regorge de cavités,grottes, concrétions toutesplus bel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s unes que <strong>le</strong>sautres. Premières bonnesnouvel<strong>le</strong>s, c’est au fond qu’ilfait <strong>le</strong> plus chaud en hiver.Alors que <strong>le</strong>s températuresdégringo<strong>le</strong>nt à l’extérieur,<strong>La</strong>bergementLes Fourgs7, 14, 21, 28 févrierRens : 03 81 69 44 91la stabilité règne dans <strong>le</strong>sous-sol où <strong>le</strong> thermomètreaffiche allègrement <strong>le</strong>s10 °C. On ne s’aventure pasdans ces milieux sans précautions.Aussi, cette sorties’effectue avec un guidediplômé. Bienvenue aupays du karst, des stalagmites,des stalactites. Ga<strong>le</strong>riesmystérieuses, rivièressouterraines, sal<strong>le</strong>s grandioses,<strong>le</strong> spectac<strong>le</strong> est aurendez-vous. 35 euros parpersonne (à partir de 10ans). Inscription indispensab<strong>le</strong>à l’Office de Tourismede Métabief, Malbuisson,Les Fourgs, Pontarlierau plus tard la veil<strong>le</strong> avant18 heures. ■Augustin et la<strong>le</strong>ttre mystérieuseCe spectac<strong>le</strong> tout public proposé <strong>le</strong> 28 février par lacompagnie d’Augustin est un conte musical librementinspiré de la légende du mouton noir. Cabo, <strong>le</strong>petit chien d’Augustin <strong>le</strong> bûcheron est tout excité. Il a reçudu courrier mais une drô<strong>le</strong> de <strong>le</strong>ttre qui vient tout droit del’enfer. Mais que peut bien vouloir <strong>le</strong> diab<strong>le</strong> à ce pauvreCabo ? Augustin pourra-t-il compter sur <strong>le</strong>s spectateursdans cette aventure p<strong>le</strong>ine de rebondissements ? Malgrétous <strong>le</strong>s conseils de son maître et du public, <strong>le</strong> sympathiquechien qui ne pense qu’à manger et s’amuser va tomber dans<strong>le</strong> piège du malin. Oulalala, <strong>le</strong> diab<strong>le</strong> a transformé Cabo enBernard <strong>le</strong> canard. Augustin arrivera-t-il à retrouver sonchien ? Après moult rebondissements et surprises, l’histoirese terminera mieux que la légende. Dès 3 ans. 5 euros paradulte. Entrée libre - de 18 ans.. ■<strong>La</strong>bergementMétabief12, 19, 26 févrierRens. : 03 81 49 13 81d’ÉvasionsNordiques basée àL’équipeMétabief conviechaque mardi <strong>le</strong>s amateursde randonnée gourmande àdes sorties en ski nordiquesur <strong>le</strong> massif du Mont d’Or.L’occasion d’associer ladécouverte des alpagesjurassiens emmitouflés sousla neige et de s’adonner àune savoureuse dégustationde produits du terroir : spécialitésfromagères, salaisons,frênette, tisanesloca<strong>le</strong>s… Ces balades à lademi-journée débutent à partirde 15 heures et se terminentvers 18 h 30. Prix28 euros par personne enincluant la location du matérie<strong>le</strong>t <strong>le</strong> transport. Réservationobligatoire auprèsdes offices de tourisme deMétabief, Malbuisson, LesFourgs. ■Traces et indicesLe renard qui marche dans ses pas, <strong>le</strong> lièvre avec sasignature en “y” si caractéristique ou peut-être avecun peu de chance cette grosse empreinte de félinqui rappel<strong>le</strong> la présence discrète mais bien réel<strong>le</strong> du lynx,on en apprend beaucoup en participant aux sorties organiséespar la Maison de la Réserve. Rendez-vous à 14 heurespour cette balade en compagnie d’un animateur passionnéqui vous apprendra à lire la vie en hiver. Il vous ferapartager sa passion pour la faune sauvage et vous donneratoutes <strong>le</strong>s clés pour apprendre à identifier <strong>le</strong>s traceset indices laissés par <strong>le</strong>s animaux. Empreintes, crottes,restes de repas n’auront plus de secret pour vous. 7,50 eurospar adultes, 4,50 euros 5 à 14 ans. Pas de réservation. Voitureindispensab<strong>le</strong>. Prévoyez des raquettes en cas de neige.Vêtements chauds indispensab<strong>le</strong>s, sortie limitée à 25. ■<strong>La</strong>bergement-Sainte-MarieMaison de la Réserve - 19 et 26 févrierTél. : 03 81 69 35 99<strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie - Sal<strong>le</strong> socioculturel<strong>le</strong> - 28 février à 20 h 30 - Tél. : 03 81 49 10 30


38<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013PontarlierAGENDA - SPÉCIAL VACANCES D’HIVERPontarlier - MontbenoîtUne veillée, comme dans <strong>le</strong> tempsBien calés au coin du feu, dans la cha<strong>le</strong>urd’une ferme comtoise située sur<strong>le</strong>s hauteurs de Vil<strong>le</strong>-du-Pont, <strong>le</strong>svisiteurs écoutent avec attention l’apiculteuret cultivateur sauget Hubert Gaillot quiexplique <strong>le</strong> travail et <strong>le</strong>s produits del’apiculture (thème et jour au choix). Lespremiers inscrits déterminent <strong>le</strong> thème dela soirée qui réunit en général entre 5 et12 personnes. Si <strong>le</strong>s groupes font moins de5 personnes, possibilité d’intégrer un groupe<strong>le</strong> mardi soir (thème des plantes) ou <strong>le</strong>jeudi soir (thème des abeil<strong>le</strong>s). 6 eurosadultes, 3 euros enfants, 10 euros forfaitdeux soirées. Réservation obligatoire. ■Veillées à la ferme Jusqu’au 31 marsRenseignements au 03 81 38 14 85MontbenoîtVisite de l’abbayeVenez découvrirl’Abbaye de Montbenoît: l’église avecson magnifique chœurRenaissance, <strong>le</strong> cloîtremédiéval du XIIème sièc<strong>le</strong>et l’ancienne cuisine desmoines. Cette processionmonaca<strong>le</strong> s’achève autourd’un petit dessert sur unair d’accordéon ou de guitare.Un petit tour par <strong>le</strong>cachot terminera votre visite.Réservation indispensab<strong>le</strong>à l’Office de Tourismeavant <strong>le</strong> mercredi midi. ■Nature<strong>La</strong> neigePlantes de sommeil etplantes aphrodisiaquesGil<strong>le</strong>yCette soirée est organisée<strong>le</strong> 12 février de 20 heuresà 21 h 30 à la Tisanerie (2,rue Notre-Dame) par l’associationpontissalienne “L’atelier des sens”.El<strong>le</strong> est animée par HubertGaillot, producteur de plantesmédicina<strong>le</strong>s installé dans <strong>le</strong> Saugeais.Selon lui, “<strong>le</strong> monde végétalnous présente quelques compagnespour nous aider à passerune bonne nuit calme et reposante…Ou un peu plus animées!” 8 euros par personne, réservationindispensab<strong>le</strong>.<strong>La</strong> semaine suivante, <strong>le</strong> mardi19, L’atelier des sens organiseune permanence-conseil toujoursà la Tisanerie, consacrée àla naturothérapie et animée parIngrid Roux, naturopathe. L’accèsest libre et sans rendez-vous.Et <strong>le</strong> 26, c’est à la découverte dela lithothérapie que conviel’association. Pour mieux utiliser<strong>le</strong>s pierres et <strong>le</strong>s cristaux(12 euros, réservation indispensab<strong>le</strong>).■L’après-skiMontbenoît <strong>le</strong> 27 février à 17 heuresRenseignements officede tourisme : 03 81 38 10 32<strong>La</strong> Tisanerie à Pontarlier(2, rue Notre-Dame)Renseignementsau 03 81 39 66 21Venez chiner à la grande brocante !Dimanche 17 février, la Saugette Sportive organiseà la sal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>nte de Gil<strong>le</strong>y une grandebrocante et un vide-greniers. Ce jour-là, dès7 heures du matin, plus de 90 exposants déploieront<strong>le</strong>urs étals dans ce lieu chauffé. Avis à tous <strong>le</strong>s chineurs,ils trouveront sans doute <strong>le</strong>ur bonheur en passant destand en stand où abonderont <strong>le</strong>s objets en tout genre.Cette brocante annuel<strong>le</strong> est un rendez-vous où l’oncherche, on regarde, on touche, on discute, on négocie,on achète. Tout au long de la journée, il sera possib<strong>le</strong> dese restaurer et de goûter au menu franc-comtois. <strong>La</strong>Saugette Sportive animera éga<strong>le</strong>ment une buvette. Lesvisiteurs pourront enfin participer à une tombola. ■Brocante et vide-greniers - Dimanche 17 févrierSal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>nte de Gil<strong>le</strong>y - 1 euro par personneTél. : 03 81 43 38 15 - 03 81 43 32 43PontarlierRaquettes au Gounefay<strong>La</strong> communauté de communes du<strong>La</strong>rmont, propriétaire du site duGounefay sur <strong>le</strong> <strong>La</strong>rmont, proposecette balade féerique en raquettes,avec des accompagnateurs, à la découvertedes grands espaces préservés àdeux pas de la vil<strong>le</strong>. Les sorties raquettesont lieu tous <strong>le</strong>s vendredis soirs à la tombéedu jour à partir de 18 heures (rendez-vousà 17 h 30). Pour <strong>le</strong>s adultes, <strong>le</strong>matériel n’est pas fourni. 12 euros parpersonne. Se munir d’une lampe fronta<strong>le</strong>.<strong>La</strong> réservation est obligatoire enappelant <strong>le</strong> site du Gounefay.Le dimanche après-midi, <strong>le</strong> Gounefayvous convie à une sortie en raquettesen famil<strong>le</strong>s, avec goûter (15 euros). ■ThéâtreOld Man River à ArçonThéâtreViande froidechez <strong>le</strong>s TrameuCettecomédiepaysanneestprésentéeparl’associationpontissalienne Yacapa Théâtre. Au lieu-dit Lespois chiches, dans la ferme des Trameu, plus rienne va.Mado,femme dévouée mais un peu niaise,vit sousl’emprise de Robert, un mari cupide au langage f<strong>le</strong>uri etsans scrupu<strong>le</strong>… 8 euros adultes, 5 euros -de 12 ans et chômeurs.Bil<strong>le</strong>tterie en pré-vente <strong>le</strong> 11 févrierde 17 heures à 18 heures au guichet du théâtre. Ou surplace avant <strong>le</strong>s spectac<strong>le</strong>s. ■Du 15 au 17 février - Vendredi et samedi à 20 h 30Dimanche à 15 heures - Théâtre Blier à PontarlierTél. : 06 30 50 93 49PeinturePar une exposition de prèsde 80 pièces - pour laplupart exceptionnel<strong>le</strong>mentsorties de col<strong>le</strong>ctions particulières- cette expositioninvite à la découverte del’homme et à la compréhensionde son œuvre par uneapproche tant historiquequ’artistique. Né à Paris enTous <strong>le</strong>s vendredis soirsSortie famil<strong>le</strong>s <strong>le</strong> dimancheaprès-midiRenseignements au03 81 49 38 57Vendredi 15 févrierà 20 h 30Sal<strong>le</strong> des fêtes d’ArçonRenseignementsau 03 81 46 27 21Dans <strong>le</strong> cadre de la saisonculturel<strong>le</strong> départementa<strong>le</strong>,la compagnieGakokoé propose cespectac<strong>le</strong> accessib<strong>le</strong> dès l’âgede 7 ans. Comment raconterla riche histoire des États-Unisd’Amérique ? Comment appréhender<strong>le</strong>s différents destinsqui se sont conjugués pourfaçonner la vie sur cet immenseterritoire ? Témoinimmuab<strong>le</strong> : <strong>le</strong> Mississippi : OldMan River. L’entrée est libre,<strong>le</strong> spectac<strong>le</strong> dure une cinquantainede minutes. ■Rétrospective André Roz à PontarlierExposition André RozJusqu’au 3 marsMusée de PontarlierTél. : 03 81 38 82 141887, André Roz s’est installéà Pontarlier dès la fin de laPremière Guerre mondia<strong>le</strong>.Très investi dans la vie pontissalienne,il a maintes foispeint sa vil<strong>le</strong> d’adoption. Sesbeaux paysages de dégel duJura français et suisse lui ontvalu sa reconnaissance en tantque peintre de la vie de montagne.Cependant, il a éga<strong>le</strong>mentlaissé de nombreusesautres scènes, par exemp<strong>le</strong> demarchés très vivants, decirques, ou encore de paysagesrapportés de ses voyages enItalie. Il est mort en 1946 àParis. ■


AGENDA - SPÉCIAL VACANCES D’HIVER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013MoutheMouthe - Suisse voisine<strong>La</strong> neigeLe cheval vous transporte sur la neigeJusqu’au 28 février,l’auberge de montagne“Chez Liadet” à Mouthepropose <strong>le</strong>s après-midi etsoirs <strong>le</strong> “horse-tubbing”. Surla neige, un cheval comtoistirera la bouée dans laquel<strong>le</strong>vous êtes assis. Sensationsgaranties. Vous découvrirez<strong>le</strong>s paysages des combes duval de Mouthe. Le soir, desbalades en traîneaux sontéga<strong>le</strong>ment organisées. Le prixest de 10 euros <strong>le</strong> tour. Letout sur réservation. ■Chez LiadetTél. : 06 86 90 24 22 - 03 81 3999 58 ou www.chezliadet.comMoutheL’après-skiÇa farte pour la TransjurassienneSamedi 9 et dimanche 10 février, laTransjurassienne va enflammer <strong>le</strong>massif jurassien avec un départdepuis <strong>La</strong>moura pour une arrivée àMouthe. Tout au long du week-end,Trans’organisation propose des coursesde ski de fond en classique et libre deplusieurs distances <strong>le</strong> samedi (50 km et<strong>La</strong> Transju 25 km). Dimanche, l’épreuvereine de 76 km couronnera un champion.Pour <strong>le</strong>s spectateurs, l’accès estlibre. Un moment toujours particulier.Des milliers de fondeurs sont attendus.■Chapel<strong>le</strong>-des-BoisLe pain dans <strong>le</strong> four à boisMardi 19 février, la cuissondu pain se fait dans<strong>le</strong> four à bois à Chapel<strong>le</strong>-des-Bois,à la Combe desCives. À 14 heures, l’ÉcomuséeMaisonMichaudouvresesportes.Vous assisterez à l’enfournementdu pain au <strong>le</strong>vain et des pâtisseriesdans <strong>le</strong> four à bois. Repartezavec votre pain (réservationconseillée la veil<strong>le</strong> avant midi) :au <strong>le</strong>vain (1 kg ou 500 g), spécial(comté, lard, noix, graines),brioches. Les tarifs sont <strong>le</strong>s suivants: 5 euros par adulte,3,70 euros pour <strong>le</strong>s réductionset 2,60 euros par enfant. ■Renseignements :03 81 69 27 42 ouwww.ecomusee-jura.frMouthe - Suisse voisineGellinSe divertir avec une pièce de théâtreOrganisé dans <strong>le</strong> cadrede la saison culturel<strong>le</strong>départementa<strong>le</strong> et présentéepar la Compagnie dela Lune B<strong>le</strong>ue, une pièce dethéâtre se joue à Gellin, <strong>le</strong>samedi 23 février à 20 h 30 àGellin pour une duréed’environ une heure Le résuméde la pièce est <strong>le</strong> suivant :“Nous sommes en 1860, ErnestoPizza, inventeur prolifiqueet excentrique, a invité l’illustreexplorateur Arsène Lecalmepour lui par<strong>le</strong>r de sa dernièreinvention : la Mobstratopaf,machine extraordinaire quilui permettra d’explorer <strong>le</strong>39temps…” Cette pièce est pourtout public, à partir de 5 ans.L’entrée est de 5 euros paradultes, entrée libre (moins de18 ans). ■“Ernesto Pizza, l’aventurier dutemps perdu”Sal<strong>le</strong> de la convivialité de GellinSamedi 23 février à 20 h 30Tél. : 03 81 69 11 18u 06 81 90 35 98“<strong>La</strong> Transjurassienne”, arrivée à Mouthewww.transjurassienne.comSuisse voisineSe détendre après <strong>le</strong> skiaux thermes d’YverdonQuoi de mieux après une bonnejournée de ski qu’un bainchaud, un hammam, unjacuzzi ? Le centre thermald’Yverdon-<strong>le</strong>s-Bains, en Suisse voisine,ouvre ses infrastructures.Des bus depuis Pontarlier, LesFourgs, vous y conduisent.Lieux et horaires de départ du bus: 17 h 45 : Gare Pontarlier. 18 h 05: Office deTourisme Les Fourgs. Retour entre22 heures et 22 h 30, en fonctiondes arrêts. Les papiers d’identitésont obligatoires. 18 euros paradulte (thermes), 28 euros paradulte (thermes + espace détente),12 euros (moins de 16 ans). ■HandisportRéservation obligatoire dans<strong>le</strong>s Offices de Tourisme dePontarlier, Métabief,Malbuisson ou Les FourgsJournée handineige à MoutheOrganisée par l’association Apach’Évasion,cette journée s’adresse auxadultes en situation de handicapaccueillis ou non dans des institutions spécialisées.Découverte des activités hiverna<strong>le</strong>s: ski alpin à Métabief, ski nordiqueet chiens de traîneaux à Mouthe. Les participantsseront divisés en deux groupes.<strong>La</strong> rotation des groupes se fera <strong>le</strong> midi.20 euros par personne, repas compris. Surréservation. ■SkiLe marathon du Turchetfidè<strong>le</strong> aux PontetsQui pour succéder àFred Jean, <strong>le</strong> biathlètede Montbenoît,vainqueur l’an dernier du37 ème marathon du Turchetou Pauline Macabies sur21 km ? Cette 38 ème éditionqui se dérou<strong>le</strong> aux Pontetsdimanche 24 février proposetrois distances : 10 km,21 km et 42 km. Les coureurss’affronteront surune bouc<strong>le</strong>. Les skieurspourront choisir <strong>le</strong> sty<strong>le</strong>libre ou classique. Départà 10 heures Pour <strong>le</strong>s spectateurs,l’accès est libre.Inscriptions : 16 euros pour<strong>le</strong> 42 km, 11 euros pour <strong>le</strong>21 km et 6 ème pour <strong>le</strong>10 km. ■Journée handineige <strong>le</strong> 17 février de 9 heures à 17 h 30Tél. : 06 61 02 01 31 - www.apachevasion.comRenseignements au 03 81 69 12 44www.ski-massif-jurassien.com


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Le nouveau président est prêt à re<strong>le</strong>ver<strong>le</strong>s défis de la jeunesse, de la modernité et de la communication qui assurerontl’avenir de cette institution culturel<strong>le</strong> pontissalienne.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Comment s’estorganisé ce changement de présidence ?Patrick Col<strong>le</strong> : Pierre Blondeau quitte <strong>le</strong>navire sans vraiment <strong>le</strong> quitter. Il baignedans cet univers depuis plus de 50 ans.Le ciné-club, c’est sa vie. Quand il estvenu me chercher il y a trois ans, j’étaisencore à la direction du collège Notre-Dame de Mont-Roland à Do<strong>le</strong>. Je n’aipas forcément ses compétences. Je viensdans l’idée d’apporter du sang neuf avecune bonne expérience dans <strong>le</strong> relationnelavec <strong>le</strong>s décideurs. Il s’agit d’un engagementculturel et aucunement politique.Précisons aussi que c’est bienPierre Blondeau qui est venu me chercheret non pas l’inverse.“Lepassage aunumérique.”L.P.P. :A quand remonte ce passage de relais ?P.C. : C’était d’abord important de vivreavec lui <strong>le</strong> temps du cinquantenaire duciné-club. Pierre a ensuite annoncé qu’ilne se représenterait pas <strong>le</strong> 7 septembredernier. Il n’y avait qu’unseul candidat à sa succession,moi enl’occurrence. L’é<strong>le</strong>ctions’est faite dans la continuité.L.P.P. :Que représente <strong>le</strong> cinémaà vos yeux ?P.C. : Pour moi, c’est unvecteur de culture différent,de bonne interpellation.J’ai mené desprojets dans <strong>le</strong> théâtre, <strong>le</strong> chant, lamusique. On refera probab<strong>le</strong>ment desexpériences en mêlant musique et cinéma,en travaillant avec <strong>le</strong>s associationsloca<strong>le</strong>s. On redéveloppera la relationavec <strong>le</strong> documentaire, <strong>le</strong> docu-fiction,<strong>le</strong> cinéma d’animation.Patrick Col<strong>le</strong> asuccédéà Pierre Blondeau,ici àgauche, en2007, en compagniede sonépouseSimone et deJean-ClaudeCarrière(photoPatriciaCoignard).L.P.P. : D’autres changements ?P.C. : L’objectif est de poursuivre <strong>le</strong> travai<strong>le</strong>ntrepris avec Pierre et <strong>le</strong>s gensdu ciné-club. On veut s’ouvrir aux autresgénérations. On aimerait apporter dela jeunesse au sein de l’équipe. C’estl’un des chal<strong>le</strong>nges à re<strong>le</strong>ver. On observedéjà cette ouverture au niveau desspectateurs. Ce renouvel<strong>le</strong>ment du publics’explique peut-être par la mise en placede l’outil internet. Ce qui n’empêchepas de maintenir <strong>le</strong>s supports existantscomme <strong>le</strong> programme classique. Avecce document, on propose un vrai outilpédagogique qui permet d’avoir <strong>le</strong> pointde vue des réalisateurs et des critiquesde film. L’avenir passe aussi par <strong>le</strong> maintiende la formu<strong>le</strong> ciné-club qui constitueun vrai outil de formation à l’espritcritique. Il faut susciter du débat et dela conversation autour des films.“Un homecinémaneremplacerajamais unesal<strong>le</strong>.”L.P.P. : Quel sera <strong>le</strong> grand chantier de l’année2013 ?P.C. : Sans conteste, <strong>le</strong> passage au numérique.On a senti qu’il fallait absolumentconstruire <strong>le</strong> dossier cette année.Cet équipement coûte 80 000 euros. Onreçoit des aides de la Région, du Départementet de la Vil<strong>le</strong> de Pontarlier. Globa<strong>le</strong>ment,ils participent à hauteur de75 %. Le reste relève del’autofinancement. Le ciné-club s’estconstruit une petite trésorerie au fildes années qui nous permet de financerun emploi et derépondre à ce type dechal<strong>le</strong>nge.L.P.P. :Vous croyez en l’avenirdu cinéma ?P.C. : Un home-cinémaaussi moderne soit-il neremplacera jamais unesal<strong>le</strong>, un écran de 8 x12 m et un public. Lecinéma n’est pas un plaisirsolitaire. Pour attirerdu public, on doit luiproposer ce qui se faitde mieux sur <strong>le</strong> plan qualitatif.Aujourd’hui, il est très diffici<strong>le</strong>de jouer sur la carte de l’exclusivité saufsi un réalisateur accepte de venir passerson dernier film en avant-premièredans <strong>le</strong> cadre d’une rencontre qui luiest dédiée. On était bloqué pour l’instantà cause du numérique. Cet équipementsera en service à la prochaine rentréescolaire 2013.Le journal d’information qui aborde tous <strong>le</strong>s mois <strong>le</strong>s sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région :événements, société, actu, sport, vie associative et culturel<strong>le</strong>, dossier…Recevezchez vous<strong>La</strong> <strong>Presse</strong><strong>Pontissalienne</strong>Abonnez-vous à untarif préférentiel27 ,50 €<strong>le</strong>s 12 numéros52 ,50 €<strong>le</strong>s 24 numérosau lieu de 30 €1 NUMÉROGRATUIT1 an - 12 numérosau lieu de 60 €3 NUMÉROSGRATUITS2 ans - 24 numérosMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin OCTOBRE 2011 N° 1 4 2, 20€CRISE FINANCIÈREÀ L’HÔPITAL DELE DOSSIER en p. 21 à 26PONTARLIERL’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7Les socialistes battent <strong>le</strong> rappelLes 9 et 16 octobre, <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>cteurs qui souhaitent choisiront<strong>le</strong>urcandidatdegaucheàlaprésidentie<strong>le</strong>de2012.Pour qui votent <strong>le</strong>s ténors du Haut-Doubs ?Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin NOVEMBRE 2011 N° 145 2, 20€ IMMOBILIERLE DOSSIER en p. 19 à 26<strong>La</strong> situationinquiétante dubudget.Un déficit de5,7 mi lionsd’euros.Le gâchis de lapsychiatrie.ÉCONOMIE p. 5Inquiétudes pour<strong>le</strong> personnel.MÉTABIEF p. 29Le bras de fer judiciaireArnaque aux voituresd’occasion dans<strong>le</strong> Haut-Doubs<strong>La</strong> communauté de communes Mont d’Or-Deux lacsest prête à a <strong>le</strong>r en justice pou récupérer une partiedes sommes versées à la société Orex-Loisirs.Rédaction : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 2 503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.comMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin DÉCEMBRE 2011 N° 146 2, 20€ 22 rue du Docteur Grenier● Un nouveau directeurpour Métabief,● Rochejeanprêtàquitter<strong>le</strong> syndicat mixte,● L’avenir incertaindes petites stations…LE HAUT-DOUBSTOUJOURSAUTOPCrédit photo Sophie CousinLE DOSSIER en p. 19 à 23PONTARLIER p. 6 à 8Subventions :L’ÉVÉNEMENT p. 6 à 8<strong>le</strong>s associationsqui touchent <strong>le</strong> plusEmploi : Pontarlier florissant,mais dépendant…Avec un taux de chômage<strong>le</strong>plusbasdelarégion, <strong>le</strong>sindicateurs sont au vert pour <strong>le</strong> bassin pontissalien.-25 %CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - CADsur <strong>le</strong> 2 emeeme artic<strong>le</strong>*Rédaction : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.com25300 PONTARLIERTél. 03 81 39 03 84www.barthod.comHIVER 2011-2012LES STATIONS PRÊTESPOUR LA SAISONartic<strong>le</strong>*sur <strong>le</strong> 2 eme artic<strong>le</strong>*CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - KDO - CADEAUMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin JANVIER 2012 N° 147 2, 20€RÉSERVES PARLEMENTAIRES :LA CAGNOTTE DES DÉPUTÉSLE DOSSIER en p. 17 à 22AFFAIRE p.32Trafic de champignonsà grande échel<strong>le</strong>dans <strong>le</strong> Haut-Doubsdu 26/11 au 24/12/2011Rédaction : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.comTout sur l’argent des élus du DoubsL’ÉVÉNEMENT p.6 et 7Ces projets qui font pschitt…Zoom sur deux projets annoncés comme structurantspour <strong>le</strong> Haut-Doubs et qui se sont cassé <strong>le</strong>s dents surdes tracasseries ou des mésententes loca<strong>le</strong>s.HommeFemmeCONSOMMATION p. 35Les sang<strong>le</strong>sdu mont d’orcontaminées64, rue de la République - PONTARLIER


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 201341Rende z-VousL.P.P. :Al<strong>le</strong>z-vous maintenir <strong>le</strong> concept des rencontrescinématographiques qui ont fait larenommée du ciné-club ?P.C. : Évidemment. C’est primordial depouvoir échanger avec <strong>le</strong>s réalisateursen chair et en os. On a plus de mal à <strong>le</strong>sdéplacer car ils sont souvent sous latutel<strong>le</strong> de producteurs pour qui Pontarliern’est pas une priorité en termede promotion. On a encore la chance dedisposer d’une bel<strong>le</strong> carte de visite maisil faut continuer à l’entretenir. À nousaussi d’avoir du flair pour inviter <strong>le</strong>sfuturs grands du cinéma.L.P.P. : Le changement, c’est aussi un nouveaulocal situé sous <strong>le</strong> théâtre Blier. Qu’est-ce quecela vous apporte ?P.C. : Plus de visibilité. On dispose maintenantd’une vitrine publique. C’est aussila vocation du ciné-club. Au sujet desrencontres, je voulais signa<strong>le</strong>r un autrechal<strong>le</strong>nge. On n’invitera pas uniquementdes réalisateurs. Début février, ona reçu par exemp<strong>le</strong> Hélène Louvart.Cette directrice de la photographie estoriginaire de Pontarlier. Nous allonsaussi renforcer <strong>le</strong> partenariat établiavec <strong>le</strong> lycée Xavier-Marmier pour présenteraux classes des professionnelsdu cinéma.L.P.P. : Est-ce diffici<strong>le</strong> de succéder à Pierre Blondeau?P.C. : Je n’ai pas forcément la mêmeemprise pontissalienne. C’est peut-êtreun avantage. ■Propos recueillis par F.C.Bul<strong>le</strong>tin à remplir et à retourner accompagnéde votre règ<strong>le</strong>ment à l’adresse suivante :<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEXNomPrénomN°/RueCodeTél.Patrick Col<strong>le</strong> veut apporter un second souff<strong>le</strong> au ciné-club qui a invitédernièrement Hélène Louvart, la directrice de la photographieoriginaire de Pontarlier et la réalisatrice Dominique Cabrera.BULLETIN D’ABONNEMENT1 an (12 numéros)= 27,50€au lieu de 30 € soit 1 NUMÉRO GRATUIT2 ans (24 numéros)= 52,50€au lieu de 60€ soit 3 NUMÉROS GRATUITSE-mail :Vil<strong>le</strong>En application de l’artic<strong>le</strong> 27 de la loi du 6 janvier 1978, <strong>le</strong>s informations ci-dessus sont indispensab<strong>le</strong>s au traitement de votre commande et sont communiquéesaux destinataires la traitant. El<strong>le</strong>s peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>.Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.ThéâtreLe malade imaginaireReplié dans sa chambre meublée de paravents, Argan, bourgeois cossu, s’est fait <strong>le</strong> seigneur d’unroyaume de chimères : la Maladie, royaume dont il est à la fois <strong>le</strong> bourreau et la victime. Il se faitfaire des saignées, des purges et prend toutes sortes de remèdes, dispensés par des médecinspédants et soucieux davantage de complaire à <strong>le</strong>ur patient que de la santé de celui-ci. Toinette, saservante, se déguise en médecin et lui dispense des conseils p<strong>le</strong>in d'ironie où el<strong>le</strong> se moque duridicu<strong>le</strong> des médecins. Une des thématiques importantes du Malade imaginaire est <strong>le</strong> rire sur lamort. Ce grand classique du théâtre classique est proposé par <strong>le</strong>s Scènes du Haut-Doubs. 20 eurosen p<strong>le</strong>in tarif, 15 euros pass culturel, 13 euros étudiants, 8 euros (C.A.J.). Bil<strong>le</strong>tterie en pré-vente <strong>le</strong>jour du spectac<strong>le</strong> à partir de 18 h 30.Le 7 février à 14 h 30 et 20 h 30 - Théâtre Blier à Pontarlier - Tél. : 03 81 38 81 51ConférenceLe bon samaritain selon Van GoghProposée par la commission “art et foi” de l’unité pastora<strong>le</strong> de Pontarlier, cette conférence animéepar Axel Isabey revient sur <strong>le</strong> parcours spirituel du peintre Vincent Van Gogh. <strong>La</strong>ssé par <strong>le</strong>sétudes théologiques qui lui semblaient inuti<strong>le</strong>s et abstraites face à la souffrance des pauvres, <strong>le</strong>jeune Van Gogh était parti comme prédicateur dans <strong>le</strong> Borinage en Belgique en Belgique,persuadé d’aider <strong>le</strong>s plus pauvres en partageant <strong>le</strong>ur condition socia<strong>le</strong>. En se tournantdéfinitivement vers la peinture, il n’abandonnait pas pour autant sa spiritualité, sa foi et la Bib<strong>le</strong>,restant des repères constants dans sa vie. Malgré son hésitation à toucher au Sacré parappréhension de représenter de façon forcément imparfaite <strong>le</strong> divin, il réalisa en 1890 peu detemps avant sa mort cette toi<strong>le</strong> dite du bon samaritain d’après un tab<strong>le</strong>au de Delacroix illustrantune parabo<strong>le</strong> tirée de l’évangi<strong>le</strong> de Saint Luc. Il a mis dans cette toi<strong>le</strong> tout son vécu, toute sasouffrance, toute son affection pour l’humanité s’identifiant lui-même aussi bien dans <strong>le</strong> bonsamaritain attentif à son prochain que dans l’homme souffrant abandonné sur <strong>le</strong> bord de laroute. Entrée libre.Lundi 11 février à 18 h 30 - Sal<strong>le</strong> Morand à Pontarlier - Tél. : 03 81 39 10 41LivreLe Massif jurassien, rencontres anima<strong>le</strong>sC’est un livre de photographies d’une rare intensité que publient Patrice Rayde<strong>le</strong>t et FabienBruggmann aux éditions du Belvédère. Dans “Le massif jurassien, rencontres anima<strong>le</strong>s”, <strong>le</strong>s deuxphotographes nous offrent un ensemb<strong>le</strong> de portraits “volés” des animaux de nos forêts. Lors delongs affûts, discrets, ces deux chasseurs d’images ont surpris <strong>le</strong>s bêtes dans des postures insolitesparfois, souvent rares aussi, qui donnent à cet ouvrage son originalité. Dans cette série de photos(154 pages) prises à toutes <strong>le</strong>s saisons, on découvre un lièvre aux aguets, <strong>le</strong> grand tétras, <strong>le</strong> picnoir mâ<strong>le</strong>, une hermine à la sortie d’un terrier, une cigogne noire, <strong>le</strong> héron pourpré, <strong>le</strong> renard, <strong>le</strong>smouettes rieuses, <strong>le</strong> vanneau huppé, l’alouette des champs, <strong>le</strong> hibou moyen-duc, <strong>le</strong> chat forestier, lagrande aigrette, <strong>le</strong> pic épeiche, <strong>le</strong> lynx ou <strong>le</strong> cerf.À chaque chapitre <strong>le</strong>s auteurs nous font partager une anecdote de terrain dans laquel<strong>le</strong> ilsracontent <strong>le</strong>s conditions dans <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s ont été prises certaines photographies. On comprend alorsla patience dont ils ont usé pour nous offrir ce livre.“Massif jurassien, rencontres anima<strong>le</strong>s” - Éditions du BelvédèreExpositionLes“animalitudes”deSylviaKar<strong>le</strong>-MarquetDu 23 février au 16 mars, la ga<strong>le</strong>rie Art et Lithographies de Pontarlier accueil<strong>le</strong> Sylvia Kar<strong>le</strong>-Marquet. L’artiste peintre connue pour ses “animalitudes” exposera plusieurs de ses œuvres quimettent en scène avec une grande précision des animaux personnifiés. Ainsi, des chats, des chiens,des oiseaux, des lapins, des ânes en costume d’époque semb<strong>le</strong>nt avoir pris la pause pour SylviaKar<strong>le</strong>-Marquet qui nous transporte, à travers son art, dans un univers poétique et coloré, autantque fantaisiste et décalé. Un coq aux allures de seigneur courtisé par ses pou<strong>le</strong>s, des hiboux vêtuscomme des avocats, un chien penseur, une chatte en duchesse posant sur un port, <strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>aux deSylvia Kar<strong>le</strong>-Marquet mettent en évidence <strong>le</strong>s petits et <strong>le</strong>s grands travers du genre humain de toutpoil ! À découvrir.Du 23 février au 16 mars - 5, rue de la République à PontarlierTél. : 03 81 46 89 10 - www.art-et-lithographies.frExposition<strong>La</strong> Passion vue par cinq artistes comtoisCinq artistes comtois, invités par <strong>le</strong> groupe Art et Foi de l’Unité Pastora<strong>le</strong> de Pontarlier,s’expriment en toute liberté artistique sur <strong>le</strong> thème de <strong>La</strong> Passion du Christ. Depuis plus de 2 000ans, <strong>le</strong>s artistes explorent ce thème avec <strong>le</strong>urs sensibilités, <strong>le</strong>urs convictions, <strong>le</strong>urs certitudes, <strong>le</strong>ursdoutes et… <strong>le</strong>urs techniques. Peinture, sculpture, photographie, pour Sylvain Cote-Colisson,Françoise Faure-Couty, Bruno Medjaldi, Chantal Pannier et Marylène Ryckewaert. Chacun d’euxtraduira ce que l’événement peut lui inspirer, reflétant et traduisant sans doute, en quelque sorte,<strong>le</strong>s chemins de pensées du XXI ème sièc<strong>le</strong>.Chapel<strong>le</strong> des Annonciades - Pontarlier - du 1 er au 10 février de 14 heures à 18 heuresEntrée libre - Renseignements : 03 81 39 10 41


42AGENDA <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 2013LITTÉRATURE<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Après “Têtehaute” où vous retraciez votre parcours,pourquoi avoir choisi de par<strong>le</strong>rdes autres dans votre dernier livre, etnotamment d’inconnus du grand public ?Mémona Hintermann : Après “Tête Haute”où j’ai parlé de mon parcours, il étaitlogique de par<strong>le</strong>r des autres. Rien n’estplus fascinant que <strong>le</strong>s humains. Or, justement,en écoutant nos enfants qui sontautour de la trentaine, en écoutant <strong>le</strong>ursamis, <strong>le</strong> matériau était tout trouvé : commentces jeunes qui ont fait des étudeset à qui nous avons dit “demain tu aurasta place si tu fais l’effort d’apprendre”se retrouvent aujourd’hui par millionssur <strong>le</strong> bord de la route. 74 millions dejeunes sans avenir dans l’Union Européenne! Il faut écouter <strong>le</strong>urs voix. Leurshistoires individuel<strong>le</strong>s vont au-delà duroman. Leurs périp<strong>le</strong>s à travers tant dedifficultés <strong>le</strong>s rendent transparents etpourtant ils ont tant à dire.L.P.P. : À travers ces parcours, vous dépeignezune société en souffrance, voire à la dérive. Ya-t-il de quoi s’inquiéter pour l’avenir de notresociété ou au contraire avez-vous souhaitédistil<strong>le</strong>r des messages d’espoir ?M.H. : Ce livre est un rayon d’espoir. Onentend de tous côtés annoncer que nossociétés vont dans <strong>le</strong> mur. Justement,au-delà des experts qui se trompentMémona Hintermann, grand reporter et membre du C.S.A.“<strong>La</strong> paix, quel mirac<strong>le</strong> sublime !”Grand reporter à France 3 depuis une trentained’années, la journaliste Mémona Hintermannprésente son nouveau livre à la librairieL’Intranquil<strong>le</strong> <strong>le</strong> 8 février. Interview.constamment, notre enquête montreclairement que <strong>le</strong>s gens plongés dansla crise trouvent la force de réorienter<strong>le</strong>urs vies. Ces expériences de combatau quotidien pour s’extirper des difficultésillustrent <strong>le</strong> combat - dansl’anonymat - pour s’en sortir. Christophe,Marie, Ralph, Steve, Lisa - et <strong>le</strong>ursparents aussi - sont beaucoup plus fortsqu’ils ne l’auraient cru eux-mêmes. Biensûr ils sont tombés, ils ont p<strong>le</strong>uré maisils se relèvent. Peut-être vont-ils encores’effondrer mais ils savent qu’ils nesont pas vaincus.L.P.P. : Vous qui avez couvert tous <strong>le</strong>s conflitsde la planète,comment imaginez-vous l’évolutiondes rapports politiques entre <strong>le</strong>s nations, <strong>le</strong>scontinents ou <strong>le</strong>s “civilisations” ? Peut-il yavoir là aussi des lueurs d’espoir ?M.H. : C’est devenu banal de <strong>le</strong> dire etpourtant quel exploit : pas de guerreentre Français et Al<strong>le</strong>mands depuis plusde 70 ans ! Ce qui a été accompli entreces deux peup<strong>le</strong>s qui se sont déchirésdepuis <strong>le</strong> traité de Verdun en 843 devraitêtre une <strong>le</strong>çon d’espoir entre <strong>le</strong>s nationsqui se vouent des haines ancestra<strong>le</strong>s. I<strong>le</strong>st possib<strong>le</strong> de faire la paix. Quel mirac<strong>le</strong>sublime ! Souvent je repense et fredonnela chanson de John Lennon “Imagine”.Dans un précédent livre nommé “Quandnous étions innocents” nous avons raconté- en réunissant nos expériences, moiFrançaise, mon mari Al<strong>le</strong>mand, enfantde la guerre - <strong>le</strong> dur chemin pour sereconstruire. Mais un pas après l’autre,permet d’avancer. Les grands traités nesuffisent pas, <strong>le</strong>s petits pas des êtreshumains accomplissent davantage pourchanger <strong>le</strong>s mentalités.L.P.P. : Comment analysez-vous <strong>le</strong> conflit auMali et l’engagement de la France ? Le risqued’enlisement est-il réel ?M.H. :Vu la réalité, c’est-à-dire <strong>le</strong>s horreurscommises sur des populationscivi<strong>le</strong>s sans défense au Mali depuis desmois, la décision d’intervenir pour sauverdes êtres humains était plus quenécessaire pour notre pays.Le problème est <strong>le</strong> long terme. Que sepassera-t-il <strong>le</strong> jour où <strong>le</strong>s troupes françaisesse retireront ? Pour des raisonspolitiques et économiques, la France nepeut pas maintenir sa présence pendantdes mois et des années. En Afghanistan,- j’étais présente au moment de la soidisantchute des Taliban en 2001, la réalitésautait aux yeux. Aujourd’hui, ilssont plus forts que jamais… Une <strong>le</strong>çon !L.P.P. : Le métier de reporter de guerre est-ilplus compliqué à exercer qu’avant ?M.H. : Ce métier a toujours été diffici<strong>le</strong>et dangereux. Mais qui à <strong>le</strong>urs placespourraient raconter <strong>le</strong>s guerres sansprendre parti et surtout en donnant laparo<strong>le</strong> aux civils ?L.P.P. : Les médias sont-ils “utilisés” voire“manipulés” par <strong>le</strong>s autorités militaires pendant<strong>le</strong>s conflits et <strong>le</strong>s guerres ?M.H. : Ni plus ni moins que dans <strong>le</strong>sgrandes capita<strong>le</strong>s,au quotidien,en tempsde paix. Tout pouvoir tente d’utiliser etde manipu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s porte-voix.Parfois ouvertement,bruta<strong>le</strong>ment… Parfois d’unefaçon plus subti<strong>le</strong>. Dans <strong>le</strong> cas du Mali,<strong>le</strong> risque de prise d’otages des personnelsde média - pas seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s journalistesmais tous <strong>le</strong>s accompagnateurs- est réel. Donc, <strong>le</strong>s autorités françaises- <strong>le</strong>çons d’Afghanistan et d’Irak à l’appui- ont dû, sans doute, élaborer <strong>le</strong>urs plansmilitaires et médiatiques en tenant comptede cette équation.L.P.P. : Le cas récent de la libération de FlorenceCassez a-t-il été correctement relaté par<strong>le</strong>s médias ou en ont-ils trop fait ?M.H. : Franchement il y a eu overdose !C’est ce que j’ai ressenti et c’est aussice que de nombreux <strong>le</strong>cteurs qui sontvenus me voir lors du salon de la biographieà Nîmes <strong>le</strong> dernier week-endm’ont dit. Évidemment, <strong>le</strong>s médias ontpensé trouver lors de cette libération,un puits à “émotions”. Une libération àlaquel<strong>le</strong> ils ont donné la dimension d’unévénement national. Pour faire del’audience à peu de frais ? <strong>La</strong> questionse pose, non ?L.P.P. : Pourquoi avoir accepté cette récenteMémonaHintermann,30 ans degrandsreportages,vientd’intégrer <strong>le</strong>C.S.A.(photo C.Schousboe).nomination au C.S.A. ? Quel rô<strong>le</strong> comptez-vousy jouer ?M.H. : Je suis fière que <strong>le</strong> président duSénat m’ait choisie pour être nomméeau Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.Je ne l’avais jamais rencontré avant cejour du 9 janvier !Je viens de prendre mes fonctions <strong>le</strong>24 janvier. Il est trop tôt pour dire quel<strong>le</strong>sera ma marge de manœuvre maisj’ai la chance de travail<strong>le</strong>r avec un hommede très grande rigueur mora<strong>le</strong> OlivierSchrameck à la tête de cette trèsimportante institution de la République.Pendant trente ans, j’étais engagée àl’intérieur de la télévision publique,France 3. Je vais dorénavant tout fairepour que la donne change au cœur des“choses”.L.P.P. : L’envie de repartir sur <strong>le</strong> terrain s’estel<strong>le</strong>atténuée, peut-être à cause des risquesinhérents au métier de grand reporter ?M.H. : Qui n’aurait pas peur sous <strong>le</strong>sbombes, <strong>le</strong>s grenades, face à des fondamentalistesarmés ? Mais pas un instant,mon enthousiasme n’a vacillé pour<strong>le</strong> journalisme de terrain comme reporterde guerre. Aujourd’hui, j’ouvre uneautre porte… ■Propos recueillis par J.-F.H.<strong>La</strong>rge choix de véhicu<strong>le</strong>s 0 kmjusqu’à-40% ALFA ROMEOGT JTDM 150CH SELECTIVE48900km - 02/2009 - 13 990€BRERA 2.4 JTD 200 SELECTIVE + CUIR50800km - 09/2007 - 15 500€AUDIA3 SPORTBACK 1.9 TDI 105 AMBIENTE126700km - 04/2007 - 12 490€Q7 3.0 TDI 232 S-LINE TIPTRONIC94000km - 04/2007 - 31 990€TT 3.2 V6 250CH QUATTRO S.TRONICMAGNETIC RIDE - 45000km01/2007 - 21 990€BMWSERIE 1 116D PREMIERE 5P59000km - 10/2009 - 15 250€SERIE 1 118DA 143CH EXCELLIS 3PBOITE AUTOMATIQUE - 59000km10/2009 - 18 490€SERIE 3 318D 143CH CONFORT62750km - 08/2009 - 17 390€X3 (E83) 2.0 D 150ch CONFORT99500km - 12/2006 - 17 990€320 XD Touring 177 ch Luxe48 800km - 11/2009 - 25 490€CITROËNC-CROSSER 2.2 HDI 160 PACK107000km - 05/2008 - 13 990€C3 1.4 HDI 70 CONFORT 5 PORTES56000km - 04/2011 - 9 200€C4 PICASSO 2.0 HDI 138 EXCLUSIVEBMP6 - GARANTIE 12 MOIS68600km - 05/2007 - 13 490€C5 TOURER 2.0 HDI 160 EXCLUSIVE33850km - 07/2011 - 20 380€DACIAde remise*DUSTER 1.6 105CH BIOETHANOL/ESSENCE38000km - 02/2012 - 11 000€DUSTER DCI 110CH LAUREATE 4X4 NEUF!!!LAUREATE - 0km - 01/2013 - 18 250€DAIHATSUSIRION1.0S 70ch60650km - 10/2007 - 4 990€FORDMONDEO 2.0 TDCI 140 DPF GHIA X BA 5PBOITE AUTO GHIA X - 90850km - 01/2009 -13 490€HONDACR-V 2.2 I-CTDI 140ch 60EME ANNI ELE-GANCE - 112000km - 02/2008 - 14 990€ISUZUD-MAX CREW TD 164 LS4X4 LS BOITE AUTO81500km - 02/2009 - 18 490€KIACEE'D SW 110CH 1.4 MOTION59700km - 10/2008 - 7 990€MERCEDESSLK 230 KOMPRESSOR - Boite auto86800km 02/2003 - 12 300€CLASSE C COUPE SPORT 200 CDI87000km - 10/2004 - 10 990€À DÉCOUVRIR SUR NOTRE PARCMINICOUNTRYMAN ONE 1.6 98CH9500km - 10/2010 - 18 750€OPELASTRA IV 1.7 CDTI 125 FAP SPORT43500km - 10/2010 - 15 900€ASTRA SPORTS TOURER 1.7 CDTI 125COSMO GPS15000km - 03/2011 - 16 990€INSIGNIA SPORTS TOURER2.0 CDTI 160 COSMO14500km - 04/2011 - 21 990€CORSA 1.3 CDTI 75 EDITIONECO57400km - 03/2011 - en arrivagePEUGEOT206 1.4 HDI 70CH TRENDY65500km - 03/2009 - 8 200€807 2.2 HDI 136 ST 8 PLACES 6 SIEGES146500km - 01/2005 - 7 990€207 CC 1.6 HDI 110 FAP SPORT PACK120200km - 01/2007 - 9 990€PORSCHEBOXSTER 3.2S 250CH MANUEL128400km - 05/2002 - 18 990€RENAULTMEGANE COUPE 1.5 DCI 105 DYNAMIQUEECO2 - 17800km - 08/2010 - 14 990€MEGANE ESTATE DCI 130 EXPRESSION131500km - 01/2008 - 6 990€KANGOO 1.6 16V 95CH 4X4TOUT TERRAIN- 97000km01/2002 - 5 990€MEGANE 1.5 DCI 105CH SOCIETE146000km - 12/2007 - 4 490€SEATIBIZA 1.2 TDI 75 REFERENCE 5 PORTESBLANCHE PACK STYLE50900km - 12/2010 - 9 250€IBIZA 1.2 TDI 75 ECO REFERENCE23300km - 06/2011 - 10 490€ALTEA 1.9 TDI 105 STYLANCE54300km - 08/2009 - 11 990€SKODAFABIA 1.6 TDI 75 ACTIVE ACTIVE20800km - 09/2010 - 9 750€SUBARUIMPREZA 2.5T 230CH WRX WRX92680km - 07/2007 - 16 490€Retrouvez tous nos véhicu<strong>le</strong>s occasions avec photos sur www.gilbertsalvi.frALTEA 1.9 TDI 105 STYLANCEMEGANE COUPE 1.5 DCI 105DYNAMIQUE ECO2SLK 230 KOMPRESSORTT 3.2 V6 250CH QUATTROS.TRONIC MAGNETIC RIDERENAULTMACDONALDSATLASG. 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LE PORTRAIT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 160 - Février 201343PONTARLIERUn diacre ouvrierSi Dieu <strong>le</strong> veut…Pontissalien salarié chezArmstrong, PascalHuguenin sera ordonnédiacre <strong>le</strong> 3 mars àBesançon. Une nouvel<strong>le</strong>étape dans la vie dece croyant actifet particulièrementaltruiste.n’est pas vraimentdans sa nature. Aussi,même quand il s’agit de dresserson portrait, d’évoquer sa L’individualismeprochaine ordination, Pascal Hugueninaime à s’entourer des gens quil’ont suivi dans son cheminement.Son parcours ne surprend pas ceuxqui <strong>le</strong> côtoient régulièrement. “Il atoujours eu un engagement actif dansses choix religieux, sociaux. Ce diaconatest un aboutissement naturel”,estime Nathalie Cuche qui faisaitpartie de son équiped’accompagnement.Assis à ses côtés, l’intéressé ne s’étonnepas du propos. Il émanede lui une bel<strong>le</strong> sérénitéet une satisfactiontoute retenue à l’idéede se voir prochainementordonner diacrepermanent par Monseigneur<strong>La</strong>crampe.Fils unique, originairede Pontarlier, PascalHuguenin entre dansla catégorie descroyants actifs. Trèsattaché au terrain, i<strong>le</strong>st prêt à s’investir aussibien dans sa communautéreligieuse quedans son entreprise. Lefabricant de plafonds“Le diacren’est pas unsous-prêtre.”PascalHuguenin(deuxième enpartant de ladroite)entouré dupère FrançoisBoiteux et deBenoît etNathalie Cuchequi l’ontaccompagnédans sondiaconat.Armstrong enl’occurrence, où il travail<strong>le</strong>depuis 1982.Le jeune comptab<strong>le</strong> agravi <strong>le</strong>s échelons. Il estdésormais assistant duresponsab<strong>le</strong> de production.Bel<strong>le</strong> preuvede fidélité et de compétence.“Quelqu’un qui se préoccupebeaucoup de l’entourage. Un hommede dialogue, d’écoute qui sait garderson calme”, dépeint Éliane Pisto<strong>le</strong>t,une de ses collaboratrices.Au-delà de sa petite personne, <strong>le</strong> futurdiacre qui n’a jamais rien caché deses convictions religieuses aux autressait prendre des responsabilités dans<strong>le</strong> cadre professionnel. Délégué dupersonnel, élu au comité centrald’entreprise, il fait partie du comitéde suivi du personnel victime du dernierplan social chez Armstrong.En dehors de la religion et du travail,Pascal Huguenin s’investit éga<strong>le</strong>mentdepuis six ans au service del’A.D.A.P.E.I. L’exercice de sa foi active,il l’attribue aux prêtres qui lui ontconfié des responsabilités sur la paroisse.“Je ne m’autoproclame pas diacre”,explique Pascal Huguenin qui y voitla résultante d’une doub<strong>le</strong> interpellation: appel intérieur à servir l’Égliseet suggestion de son entourage à partirsur cette voie. Sa curiosité l’avaitdéjà poussé à suivre des enseignementsbibliques et liturgiques.Les prémices du diaconat se précisentà partir d’une retraite effectuéeen 2006 à Fribourg en Suisse. Ils’engage plus concrètement en 2008.C’est d’abord l’étape du discernement.Le temps des questions, des réf<strong>le</strong>xions.“On est accompagné”, note celui quiconfirme son envie de poursuivre àl’issue de cette première mise en condition.<strong>La</strong> formation au diaconat relèved’une démarche personnel<strong>le</strong> etbénévo<strong>le</strong>. Comme <strong>le</strong> candidat continueà assurer ses obligations professionnel<strong>le</strong>s,associatives et familia<strong>le</strong>s,<strong>le</strong>s cours se dérou<strong>le</strong>nt <strong>le</strong> week-end àMontferrand-<strong>le</strong>-Château, Sancey-<strong>le</strong>-Grand et au Mont-Roland vers Do<strong>le</strong>.Un apprentissage assez comp<strong>le</strong>t surl’histoire de la Bib<strong>le</strong>, l’intelligence desécritures, la théologie…Plus de trois ans d’étude quand mêmeavant l’ordination du 3 mars célébréeen la cathédra<strong>le</strong> Saint-Jean de Besançon.“Aujourd’hui, je réalise que cen’était peut-être pas si long que ça.On a besoin de temps pour se former,réfléchir.” Dans son parcours, <strong>le</strong> futurdiacre est entouré par une équipe quil’accompagne, l’interpel<strong>le</strong>, l’encourage.Il vit une aventure col<strong>le</strong>ctive jalonnéede quelques rites symboliquesdécernés au fil de l’acquisition desapprentissages. Rattaché au diocèseet non à sa paroisse, <strong>le</strong> diacre a <strong>le</strong>droit de célébrer <strong>le</strong>s mariages et <strong>le</strong>sbaptêmes. Il prêche et lit éga<strong>le</strong>mentl’évangi<strong>le</strong>. “À son ordination, il reçoitsa mission de l’évêque. El<strong>le</strong> est forcémenten lien avec ses engagements”,indique <strong>le</strong> père François Boiteux del’unité pastora<strong>le</strong> du pays de Pontarlier.Nul doute que Pascal Huguenin soitappelé à apporter sa foi aux personnesfragilisées par <strong>le</strong>s épreuves de la vie.“Le diacre n’est pas un sous-prêtre. Iln’est pas là pour servir de bouche-trouou de roue de secours”, tient à corriger<strong>le</strong> prêtre pontissalien. ■F.C.


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