14.07.2015 Views

Télécharger le PDF - La Presse Pontissalienne

Télécharger le PDF - La Presse Pontissalienne

Télécharger le PDF - La Presse Pontissalienne

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 20125JUSTICESix ans après l’incendieCasernes Marguet :affaire classée849 euros de dommage et intérêts. C’est la sommeà laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> Tribunal pour Mineur de Besançon a condamnéà verser à la vil<strong>le</strong> de Pontarlier la jeune fil<strong>le</strong> mise en causedans l’incendie des casernes Marguet.Le 12 juin, <strong>le</strong> Tribunalpour Enfants de Besançona rendu son verdictdans l’incendie desCasernes Marguet survenu<strong>le</strong> 8 juil<strong>le</strong>t 2006. Sur <strong>le</strong>sEn quelquesminutes,<strong>le</strong> toit del’ai<strong>le</strong> gauchedes casernesa étéentièrementdévastépar <strong>le</strong>sflammes.trois mineurs mis en cause dansce dossier, soupçonnés d’être àl’origine du sinistre, deux ontbénéficié d’un non-lieu au coursde l’instruction. Seu<strong>le</strong> une jeunefil<strong>le</strong> âgée de 13 ans à l’époquedes faits a été condamnée à verserà la municipalité de Pontarlierdes dommages et intérêtsà hauteur de 849 euros.“Cela correspond à la franchisede notre assurance qui étaitVers 16 heures, <strong>le</strong> mur de pail<strong>le</strong> de 12 mètres de long par 5 mètres de large s’embrase.de 800 euros” précisent <strong>le</strong>s servicesde la mairie. Presque sixannées d’instruction, de batail<strong>le</strong>sd’experts ont été nécessairespour en arriver là. Pour la municipalité,l’affaire est désormais“classée.” El<strong>le</strong> ne fera pas appelde ce jugement.Rappel des faits. Le 8 juil<strong>le</strong>t2006, pour <strong>le</strong>s besoins d’unecourse de biathlon organisée aucentre-vil<strong>le</strong> à laquel<strong>le</strong> étaientinvités à participer <strong>le</strong>s championsolympiques locaux, la mairiemonte un mur de pail<strong>le</strong> de5 mètres de haut et de 12 mètresde large entre <strong>le</strong>s deux bâtimentsdes casernes Marguet.L’écran végétal avait été mis làpour sécuriser <strong>le</strong> pas de tir etstopper <strong>le</strong>s bal<strong>le</strong>s des biathlètes.Fina<strong>le</strong>ment, la 7 ème édition du“Biathlon show” qui devait êtreune fête a tourné au cauchemarquand <strong>le</strong> mur de pail<strong>le</strong> s’estembrasé vers 16 heures avantmême que la course ait démarré.En quelquesminutes, <strong>le</strong> feus’est propagé àUneplaintecontre X.l’ai<strong>le</strong> gauche descasernes, ravageantla toituredans sa totalitémalgrél’intervention despompiers. Dans laprécipitation, unechaîne humaines’est organiséepour évacuer <strong>le</strong>sarchives municipa<strong>le</strong>ssituées dans <strong>le</strong> bâtimentoù se trouvait éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>conservatoire. Le 10 juil<strong>le</strong>t, lamairie portait plainte contre Xau motif d’incendie volontaire.Le sinistre a déc<strong>le</strong>nchél’ouverture d’une enquête pourétablir <strong>le</strong>s responsabilités.L’affaire vient de se solder.Rapidement, la municipalité aengagé un projet de reconstructiondu bâtiment dévasté.L’assurance de la commune apris à sa charge une partie destravaux à hauteur de 3,2 millionsd’euros. Une somme qui acouvert <strong>le</strong> montant des dégâts.Mais la municipalité a investien plus près de 3 millions d’eurospour réaménager différemment<strong>le</strong> bâtiment. ■


6 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012L’ÉVÉNEMENTLAC DE SAINT-POINT :LE RENOUVEAU TOURISTIQUETOURISME Le label France Station NautiqueLe projet de développementnautique sur <strong>le</strong>s plots de départLe dossier de laréhabilitation dela piscine et des basesdes Grangettes et deMalbuisson est validé partous <strong>le</strong>s acteurspolitiques. Les travauxdébuteront àl’automne 2013.DidierHernandez peutlégitimementsavourerl’évolution d’undossier qui faitdéjàl’unanimitépolitique. Unexploit dans <strong>le</strong>Haut-Doubs.12 euros pourune entréeadulteclassique.Très sceptique sur <strong>le</strong> budget defonctionnement du futur centrenautique, la C.C.L. qui avaitdemandé un complément d’étude, afini par mettre de l’eau dans son vin.El<strong>le</strong> a cédé à la fois sous la pressiondes autres financeurs et pour ne pasrepousser ad vitam aeternam <strong>le</strong>s projetsd’aménagements touristiques quitardent tant à se concrétiser dans <strong>le</strong>Haut-Doubs. “Le déficit annoncé de100 000 euros étonne un peu tout <strong>le</strong>monde, admet Didier Hernandez, <strong>le</strong>président du syndicat mixte des deuxlacs. Ces chiffres sont calculés sur desfréquentations basses de l’ordre de70 000 visiteurs dont 6 000 scolaires.C’est très crédib<strong>le</strong> comparé aux Finsou à Ornans. Je pense même qu’on seraau-dessus. À titre indicatif, la piscinede Malbuisson avait attiré 33 000 personnespendant l'été 2003.”Les pressions politiques autour de ceprojet ont quand même abouti à laréduction des investissements notammentau niveau des bases nautiques.L’enveloppe globa<strong>le</strong> s’élève aujourd'huià 5,78 millions d’euros dont 4,7 millionsd’euros pour <strong>le</strong> centre nautique.“Les travaux seront lancés en septembre2013. Ils devraient durer entre16 et 18 mois”, poursuit Didier Hernandez.<strong>La</strong> piscinesera transformée defond en comb<strong>le</strong>. Il n’yaura plus aucun bassinextérieur àl’exception de laréception du toboggan.À la place, unevaste structure couvertedivisée en plusieursespaces :ludique, bien-être,massage, apprentissagede la natation…Avec bien sûr unenouvel<strong>le</strong> cafétéria. Letout chauffé soit auxgranulés bois, soit àpartir d'une installation en géothermiequi puiserait ses calories dans <strong>le</strong>lac. Sympa. “A priori, <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivitésne donneraient pas plus qu’aujourd’huien sachant que c’est calculé sur unfonctionnement annuel. L’objectif n’estpas sportif mais ludique. En regarddes services proposés, <strong>le</strong> prix d’entréesera forcément plus é<strong>le</strong>véqu’aujourd’hui, de l’ordre de 12 eurospour une entrée adulte classique. Lechoix du maître d’œuvre est en cours.Il relève d’un appel d’offres en “conception-réalisationavec dialogue compétitif.”Tout un poème.Sur <strong>le</strong>s sept candidats qui se sont positionnés,trois seront retenus. Ils aurontà préparer un avant-projet pour septembreen respectant <strong>le</strong> cahier descharges. <strong>La</strong> question de l’exploitantn'est toujours pas réglée. “On vient delancer une étude délégation de servicepublic. Plusieurs sociétés ont répondu.On saura ainsi comment peut êtregéré cet équipement.”Le syndicat mixte continue à travail<strong>le</strong>rde concert avec <strong>le</strong>s clubs. Il oriente <strong>le</strong>sinvestissements en vue d’obtenir <strong>le</strong>label France Station Nautique. Cettereconnaissance procède d’une démarchequalité qui impose des contraintes :obligation d’ouvrir six mois par an,mutualisation des moyens, directioncommune. Pourquoi pas, même sil’arrivée de nouveaux opérateurs etdes bateaux é<strong>le</strong>ctriques commence déjàà faire des vague<strong>le</strong>ttes sur <strong>le</strong>s rives deSaint-Point. ■J.-F.H.<strong>La</strong> validation politique du projet dedéveloppement nautique au lac deSaint-Point bril<strong>le</strong> comme une lueur d’espoirdans un tab<strong>le</strong>au touristique du Haut-Doubsplutôt terne. Encore un peu de patience.Les amateurs de loisirs aquatiques pourrontbatifo<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong> nouveau comp<strong>le</strong>xeaquatique de Malbuisson à l’ouverture de lasaison estiva<strong>le</strong> 2015. Les financementssont confirmés. Reste encore à déterminer<strong>le</strong> maître d’ouvrage qui réalisera un projetqui se veut déjà exemplaire sur <strong>le</strong>s planséconomique et écologique. Pour autant, cen’est pas encore la fin du tourisme aulac où <strong>le</strong>s acteurs privés et associatifsinvestissent dans de nouvel<strong>le</strong>s activités.Alors, prêts pour <strong>le</strong> grand plongeon au lac ?<strong>La</strong> piscine sera tota<strong>le</strong>ment reconfigurée.Torpillage en eaux sombres ?du lac aux bateaux é<strong>le</strong>ctriques et lʼarrivée dʼEspace Montd'Or à la base du Vézenay suscitent déjà quelques angoisses. <strong>La</strong> modificationde lʼarrêté de navigation, par ail<strong>le</strong>urs toujours à lʼétude sur <strong>le</strong>L'ouverturebureau du préfet, pourrait avoir des effets indésirab<strong>le</strong>s. Cʼest du moins ce queredoute Dominique Me<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> président des Foulques du Haut-Doubs qui gèrela base nautique des Grangettes avec <strong>le</strong> club de canoë-kayak de Pontarlier.“Attention à ne pas être envahi de bateaux é<strong>le</strong>ctriques. Il faudra aussi clarifier<strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de navigation, et contrô<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s vitesses.”À titre informel, lʼarrêté de circulation nʼest pas figé dans <strong>le</strong> marbre. Il peut êtrerévoqué, abrogé ou révisé tous <strong>le</strong>s ans. Lʼautre source dʼinquiétude est liée aupositionnement dʼEspace Mont dʼOr sur <strong>le</strong> lac qui vient de louer <strong>le</strong>s structuresde la M.J.C. du Loute<strong>le</strong>t, laquel<strong>le</strong> a une base au Vézenay. “On espère que celasoit un partenaire plutôt quʼun concurrent”, souligne <strong>le</strong> président des Foulques.Espace Mont dʼOr sollicitait jusquʼà présent <strong>le</strong>s clubs du lac pour lʼencadrementdes activités nautiques. Les recettes liées à ces prestations permettaient parexemp<strong>le</strong> de financer un poste de moniteur sur la base des Grangettes. Face àces menaces, Éric Picot <strong>le</strong> directeur dʼEspace Mont dʼOr se veut rassurant. “Onsʼinscrit toujours dans une démarche partenaria<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>s clubs locaux. Onessaie même de <strong>le</strong>s protéger. Demain comme hier, nous espérons avoir un volumed'activité tel que nous ne serons jamais en capacité de <strong>le</strong> satisfaire par nospropres moyens.” ■


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 20127LOISIRSLes nouveautés de l’étéNaviguer…un jeu d’enfant<strong>La</strong> pa<strong>le</strong>tte des activités nautiques s’étoffe cetété en prenant en compte l’engouement autourdes pratiques faci<strong>le</strong>ment accessib<strong>le</strong>s.Du ludique pour toutes <strong>le</strong>s générations.Découvrez <strong>le</strong> plaisir de ramerdebout, de glisser faci<strong>le</strong>ment surl’eau en balade ou sportivement.<strong>La</strong> mode du Stand Up Padd<strong>le</strong> ou S.U.P.arrive sur <strong>le</strong>s rives du lac. El<strong>le</strong> a débarquéen France en 2005 avec la venuede <strong>La</strong>ird Hamilton. Le surfeur de légendeemportait dans ses valises uneplanche beaucoup plus grande que <strong>le</strong>sautres, accompagnée d’une pagaie. Lephénomène a d’abord intéressé <strong>le</strong>s pratiquantsconfirmés avant de séduire<strong>le</strong>s néophytes.Il vient donc de franchir <strong>le</strong>s rou<strong>le</strong>auxde la montagne jurassienne. Tout <strong>le</strong>monde s’y met. “<strong>La</strong> base des GrangettesAccessib<strong>le</strong>à partirde 3 ans,l’aquaboatse dirige àla force desbras. Tournezmanège.Avecl’aquarol<strong>le</strong>r,redécouvrez<strong>le</strong> plaisir depéda<strong>le</strong>r dans<strong>le</strong> vide.<strong>La</strong> mode duStand upPadd<strong>le</strong> ouS.U.P. adébarqué enFrance en2005.Le tambourd’unemachine àlaver.a acquis six véritab<strong>le</strong>s S.U.P.”, préciseDominique Me<strong>le</strong>t à la tête des Foulquesdu Haut-Doubs. À croire qu’il faudraitse méfier des imitations.<strong>La</strong> société AquaStPoint diversifie aussison parc d’embarcations. Avec <strong>le</strong>sbateaux é<strong>le</strong>ctriques, David et YannickJeannerod lancent deux nouvel<strong>le</strong>s activités: l’aquarol<strong>le</strong>r et l’aquaboat. <strong>La</strong>première prend la forme d’un cylindregonflab<strong>le</strong> à l’intérieur duquel se glissentune ou plusieurs personnes. Il nereste plus qu’à faire progresserl’engin avec cettesensation d’être dans<strong>le</strong> tambour d’une machineà laver. L’aquaboats’adresse aux petitsmoussaillons à partir de3 ans. Ces mini-pédalosse dirigent à la force desbras. Sortez vos appareilsnumériques, éclatsde rire garantis. ■F.C.VOIE VERTE Une liaison Malbuisson-Oye-et-Pal<strong>le</strong>tBouc<strong>le</strong>r la bouc<strong>le</strong>Malbuisson, Montperreuxet <strong>le</strong> Conseil généralont pris connaissancedes solutions proposéespar <strong>le</strong> cabinet d’étudesur <strong>le</strong> principe deprolonger la Voie Verteen rive droite du lac.Tous <strong>le</strong>s usagers de la Voie Vertene feront pas systématiquementdemi-tour au camping deMalbuisson, terminus prévudu parcours. De quoi augmenter encore<strong>le</strong> trafic sur la R.D. 437 déjà copieusementfréquentée, notamment quandel<strong>le</strong> sert d’itinéraire de dé<strong>le</strong>stage auxfrontaliers. “Le Conseil général nousa laissés entendre en avril 2010 qu’iln’y aurait pas de voie verte en rive droite.On a demandé avec la commune deMontperreux d’étudier des solutionsalternatives qui permettraient de proposerun tour du lac sécurisé notammentdans la traversée des villages”,indique Claude Mignon, <strong>le</strong> maire deMalbuisson.Pas question bien sûr de refaire unevoie verte en site propre. Il s’agit làd’inventorier <strong>le</strong>s possibilités d’éviterla route départementa<strong>le</strong> en utilisant<strong>le</strong>s chemins existants. “Aujourd’hui,des parents à Montperreux conseil<strong>le</strong>ntà <strong>le</strong>urs enfants de passer par <strong>le</strong>s routesforestières pour se rendre à la piscinede Malbuisson. C’est plus long maismoins dangereux. D’où l’intérêt de réfléchirà des liaisons douces qui puissentservir aux vacanciers mais aussi auxlocaux”, tient à souligner Jean-PaulBonnet, <strong>le</strong> maire de Montperreux.Ce travail a été confié au cabinet VerdiIngénierie qui a présenté dernièrementson rapport aux élus et au Conseilgénéral. Les deux communes ont déjàdonné <strong>le</strong>ur accord pour une poursuitedu travail. Chacune d’el<strong>le</strong> a ses préoccupations.Jonction camping-piscine,traversée du village et liaison jusqu’àla source b<strong>le</strong>ue pour Malbuisson. Sanstoucher <strong>le</strong> sentier pédestre soumis àprotection. De la source b<strong>le</strong>ue, possibilitéde descendre au bord du lac,d’emprunter la voirie existante avantde remonter en direction du villagepour poursuivre par la route du lac.“On devra parfois revenir sur la départementa<strong>le</strong>.Dans <strong>le</strong>s traversées de village,on cherche à privilégier des aménagementsen trottoir partagé”, poursuitClaude Mignon. Le chiffrage comp<strong>le</strong>tdu programme approche <strong>le</strong>s 3 millionsd’euros. Impossib<strong>le</strong> de mener à bience sentier sans l’aide du“Onpourraitcommencerl’anprochain.”Conseil général qui n’apas encore donné saréponse. Les communesont déjà inscrit des lignesbudgétaires dans la perspectivede ces aménagements.“C’est nécessairepour engager <strong>le</strong>sdemandes de subventions.”<strong>La</strong> commune de Montperreuxa entrepris quelques travauxau parking de la source b<strong>le</strong>ue et dansla rue du <strong>La</strong>c où seront remis en état<strong>le</strong>s terrains de pétanque. Pour <strong>le</strong> maire,Jean-Paul Bonnet, “rien n’est encoreentériné avec <strong>le</strong> Conseil général.L’étude passe en revue tous <strong>le</strong>s pointsde circulation sensib<strong>le</strong>s. C’est en quelquesorte la feuil<strong>le</strong> de route sur <strong>le</strong>s liaisonspossib<strong>le</strong>s entre <strong>le</strong>s trois villages.”Claude Mignon semb<strong>le</strong> un peu plusconfiant. “Si tout va bien, on pourraitcommencer l’an prochain en programmantplusieurs tranches jusqu’en2015.” Les deux élus se félicitent éga<strong>le</strong>mentde l’attitude du Conseil généralsur ce dossier. “On a vraiment travailléen concertation.” A se demanderfina<strong>le</strong>ment si ce n’est pas la Voie Vertequi va prolonger ces liaisonsdouces… ■F.C.


8 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012PONTARLIERLOISIRSRandonnées thématiques<strong>La</strong>ncementdes animationsd’été au GounefayLe phare touristique du <strong>La</strong>rmont prend forme peuà peu. Dès cet été, il servira de point de départpour des randonnées accompagnées.C’est ici quesera aménagél’espaceludique avecses pistes deluge et de ski,<strong>le</strong> jardind’enfants.Un sentier àpieds nus.<strong>La</strong> structure est là, il ne reste plusqu’à la faire vivre. Pour ce faire,la C.C.L. poursuitl’aménagement des abords extérieurs.Au-delà du vo<strong>le</strong>t esthétique, ils’agit de concevoir un espace ludiqueavant tout dédié aux enfants. <strong>La</strong> zonela plus pentue, côté Grand Taureau,accueil<strong>le</strong>ra une piste de ski et une pistede luge qui se rejoindront à hauteurd’un tapis roulant servant de remonte-pente.Quelques cabanes en bois trouverontvite des locataires en culottes courtestrop heureux de l’aubaine. Balançoires,toboggans, arbre magique compléterontce jardin d’enfants. Sans oublierl’expérience très sensoriel<strong>le</strong> du sentierpieds nus pour renouer peut-êtreavec <strong>le</strong> besoin de garder <strong>le</strong>s pieds surterre. “On va lancer prochainementl’appel d’offres dans l’objectif de pouvoirdémarrer <strong>le</strong>s travaux cet automne.En espérant être opérationnel pourla saison hiverna<strong>le</strong>”, explique NathalieBertin, l’élue chargéedu développementtouristique à la C.C.L.<strong>La</strong> démarche s’inscritaussi dans la volontéd’aboutir à plus unmoins long terme à lasignature d’un contratde station comme celas’est déjà fait dans lavallée de la Loue et sur<strong>le</strong> secteur Mont d’Or-Deux <strong>La</strong>cs. On mutualiseraplus tard.Le potentiel touristiquedu Gounefay ne se réduit pas à sesabords extérieurs. Quelques circuitspédestres balisés, dont <strong>le</strong> sentier descrêtes, passent à proximité du Gounefay.Un programme d’animations aété élaboré pour cet été. Il comprenddeux randonnées thématiques à effectueravec des animateurs permanentsdu site, titulaires du brevetd’accompagnateur en moyenne mon-Les travauxportentactuel<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong>s voiesd’accès aubâtiment et<strong>le</strong>s abordsextérieurs.tagne. Quand la randonnée rime avecbien-être sur <strong>le</strong> <strong>La</strong>rmont, cela donneune sortie en marche nordique, ou commentapprendre à coordonner, économiserses gestes et son souff<strong>le</strong> en vued’une pratique régulière. <strong>La</strong> séances’achève par <strong>le</strong>s étirements et <strong>le</strong> retourau calme.L’autre formu<strong>le</strong> accompagnée prendla forme d’une randonnée gastronomiqueau milieu des alpages jusqu’àla ferme de Simon-Pion L’occasion dedécouvrir une exploitation bio qui valoriseses produits en circuit court. “Onva aussi travail<strong>le</strong>r avec <strong>le</strong> C.P.I.E. duHaut-Doubs sur des animations en lienavec l’environnement.” Pourquoi ne pasprofiter d’un cadre encore peu dégradépour s’initier aux éco-gestes, àl’identification des plantes et des oiseauxjurassiens ou encore à la fabricationde produits ménagers à based’ingrédients naturels ? Le Gounefay,un réservoir d’idées naturel<strong>le</strong>s. ■F.C.État civil de juin 2012NAISSANCES01/06/12 – Tiago de Carlos DE SÁ Carlos,carrossier peintre et de Emilie CAT-TET, aide-soignante.02/06/12 – Louna de Thierry MARAN-DET, intérimaire et de Caro<strong>le</strong> CUINET,veil<strong>le</strong>use de nuit.02/06/12 – Feryel de Ali BERRABAH,conducteur de four et de Kheira TAD-JER, secrétaire de direction.02/06/12 – Naélie de Joris DELGRANDE,boulanger et de Céline LEHMANN, assistantecommercia<strong>le</strong> et administrative.03/06/12 – Justin de Eric LORIER,concierge et de Christine MOURAUX,assistante socia<strong>le</strong>.03/06/12 – Max de Julien DUPONT,mécanicien poids-lourds et de CélineFAVRE, agent d'animation.04/06/12 – Lenny de Tanguy BOUR-DIN, plombier chauffagiste et de KarineDORNIER, aide médico-psychologique.04/06/12 – Nathan de Nicolas TRA-VOSTINO, ouvrier en horlogerie et deLorie MURGEY, sans profession.04/06/12 – Martin de Bertrand DUBOZ,facteur et de Charlotte BLANCHARD,ouvrière agro-alimentaire.05/06/12 – Nathan de Julien BOILLON,horloger et de Nathalie MICHELETTO,marketing spécialiste.05/06/12 – Mathys de Yannis FRUTI-GER, mécanicien et de Ludivine BÄH-LER, aide-soignante.05/06/12 – Charlotte de Francis CRE-TIN, ingénieur designer et de EmilieSERTOUT, sans profession.05/06/12 – Kylian de Romain STEPHAN,responsab<strong>le</strong> logistique et de Gaël<strong>le</strong>BOIVIN, aide-soignante.05/06/12 – Kylian de Jimmy ANNAERT,polisseur et de Céline MESNIER, sansprofession.05/06/12 – Oscar de Didier MONTA-NARI, représentant et de Céci<strong>le</strong> RAT-TE, médecin.06/06/12 – Liam de Mickaël DECAR-RIERE, artisan et de Mélinda COI-GNARD, aide médico-psychologique.06/06/12 – Ethan de Cédric TAMISIER,contremaître en chimie et de LucyLAYAZ, technicienne de laboratoire enchimie.06/06/12 – Léana de Arnaud TREBOS,maçon et de Audrey SOUDANT, infirmière.07/06/12 – Mahé de Mickaël DUS-SOUILLEZ, pompier et de Emilie JEAN-NIN, vendeuse en bijouterie.07/06/12 – Anna de Nicolas POUR-CHET, acheteur et de Claudia WALLA,employée administrative.07/09/12 – Cé<strong>le</strong>stin de François DELA-CROIX, responsab<strong>le</strong> gestion stock etde Aurélie MAMET, sage-femme.07/06/12 – Thibault de Aurélien SOTO-SUAREZ, charpentier et de MarlènePOURCELOT, gestionnaire de stock.08/06/12 – Chloé de Damien KALMAN,plombier et de Sophie CHARPENTIER,caissière.08/06/12 – Louis de Florian DELA-VENNE, chef d'équipe en génie civil etde Mélanie AUBRY, commercia<strong>le</strong>.08/06/12 – Eliott de Eric BOUTHIAUX,professeur des activités physiques etsportives et de Elodie THIRODE, assistanteachat.08/06/12 – Nino de Mickaël BUET,menuisier et de Amélie MASSON, aidesoignante.09/06/12 - Jonael<strong>le</strong> de Pierre-RémyROUSSET, agent de sécurité et de DelphineSAUVAGE, professeur de danse.09/06/12 – Eléna de Arnaud DROZ-VINCENT, é<strong>le</strong>ctricien et de Mélanie SAL-VI, contrô<strong>le</strong>use.09/06/12 – Esteban de Jérôme GOU-DET, horloger et de Diana GARCIA PER-EZ, sans profession.10/06/12 – Théo de A<strong>le</strong>xandre FRIAND,escorteur de convois exceptionnels et deA<strong>le</strong>xandra SCHNEIDER, aide à domici<strong>le</strong>.10/06/12 – Deyan de Zoran VASIC, soudeuret de Sabrina TALIC, serveuse.11/06/12 – Lenzo de Vincent HENRI-SEY, ouvrier et de Emilie POURCELOT,assistante maternel<strong>le</strong>.11/06/12 – Manon de ChristopheVIEILLE, charpentier et de SéverineZILLI, sans profession.10/06/12 – Medina de Resat DIBRANI,sans profession et de Djemilja IBRA-HIMI, sans profession.11/06/12 – Dylan de Yannick LAMBERT,peintre en bâtiment et de Céline BET-TINELLI, assistante de vie.12/06/12 – Anaé de Maxime MASSON,horloger et de Lucie MAGNIN-FEYSOT.13/06/12 – Luke de Cyril BOURREAU,chargé de clientè<strong>le</strong> et de StéphanieGUICHARD, auxiliaire de puériculture.13/06/12 – <strong>La</strong>rgo de Stéphane BAR-THOD, employé de stock et de FlorineMYOTTE-DUQUET, assistante commercia<strong>le</strong>.14/06/12 – Corentine de Jean-ClaudeBARÇON, pompier et de NathalieCLERC, aide soignante.12/06/12 – Arthur de Vincent LAITHIER,responsab<strong>le</strong> méthode et de A<strong>le</strong>xandraGROS, contrô<strong>le</strong>use en horlogerie.14/06/12 – Rosie de Pierre-Yves DES-CHAMPS, artisan boulanger et de JulieJEANGUYOT, vendeuse en boulangerie.14/06/12 – Lilou de Francis DEVEC-CHI, agent de fabrication et de A<strong>le</strong>xandraHOUARD, chef de produit.14/06/12–ValériandeSébastienTARI,cordonnieret de Karine BOILLOT, coiffeuse.15/06/12 – Fabian de Jérémie CUE-NOT, artisan taxi et de Caro<strong>le</strong> CHATE-LET, assistante maternel<strong>le</strong>.15/06/12 – Louise de Michel GROS,ouvrier et de Julie GIRAUD, sans profession.15/06/12 – Maé de Florent DUPOUY,rég<strong>le</strong>ur et de Pauline PEREIRA CAR-VALHEIRO, animatrice et agent administratif.15/06/12 – Zoé de Bruno CORDIER,agriculteur et de Mélanie JACQUES,coiffeuse.16/06/12 – Margaux de Stéphane SAN-CHEZ, éducateur sportif et de CélineBOUVERET, éducatrice sportive.16/06/12 – Anna de Silvère BARASSI,carrossier et de Julie BARREY, assistantede direction.17/06/12 – Thomas de Romain LAU-RENT, ouvrier et de Karine ZAHIRO-VIC, sans profession17/06/12 – Ju<strong>le</strong>s de GaëtanALEXANDRE, responsab<strong>le</strong> techniquedans la sécurité et de Sabrina PIER-RAT, responsab<strong>le</strong> de décoration en horlogerie.18/06/12 – Nil de Baris TASTAN, polisseuret de Bénédicte YILDIRIM, sertisseuse.18/06/12 – Norah de Emmanuel FAIVRE,enseignant et de Christel<strong>le</strong> XICLUNA,technicienne qualité logiciel.18/06/12 – Mathis de Stéphane LAMIEL-LE, responsab<strong>le</strong> méthode et développementet de Christel<strong>le</strong> SERRETTE,vendeuse.18/06/12 – Aldin de Dzemal HUSEL-JIC, ouvrier de scierie et de Kada TALIC,sans profession.19/06/12 – Océane de Nicolas TROU-TET, cariste et de Estel<strong>le</strong> DAYET, secrétairecomptab<strong>le</strong>.19/06/12 – Zoé de Sébastien DEFRAS-NE, micromécanicien et de CélineLEROY, contrô<strong>le</strong>use en horlogerie.19/06/12 – Osman de Eyüp COSGUN,automaticien et de Sevnur DASTAN,sans profession.20/06/12 – Aloïs de Etienne MAUGAIN,technicien et de Anne-Sophie HARAND,enseignante.21/06/12 – Élie de Emmanuel BASSI-GNOT, employé de rabotterie et deDaniel<strong>le</strong> PICHON, comptab<strong>le</strong>.21/06/12 – Maëlane de StéphaneKÄMPF, ouvrier et de Julie BERROD,sans profession.21/06/12 – Alparslan de Oktay SARI,ouvrier et de Aynur MUTLUEL, ouvrière.MARIAGES09/06/12 – Erkan KARDES, ouvrier etÜmmü KACMAZ, étudiante09/06/12 – A<strong>le</strong>xandre MANQUILLET,employé hospitalier et Maryline MAR-TINENGHI, opératrice de production.12/06/12 – Christophe CARREL, gérantde restaurant et Alice CARDOSO DECARVALHO OLIVEIRA FRANCA, serveuse.16/06/12 – Anthony BLONDEAU, responsab<strong>le</strong>bureau d'études et HélèneCAVAILLON, infirmière.16/06/12 – Grégory JAILLON, commercia<strong>le</strong>t Mathilde MAIROT, éducatricede jeunes enfants.23/06/12 – Bruno PALMA, décol<strong>le</strong>teuret Corinne GRUET, polisseur.DÉCÈS31/05/12 – Alain BOVIGNY, 54 ans,agent des impôts, domicilié à Nods(Doubs) époux de Cathy BERLEMONT.31/05/12 – Georgette FAIVRE, 82 ans,retraitée, domiciliée à Boujail<strong>le</strong>s (Doubs)épouse de Marc CHATELAIN.02/06/12 – Jean MICHAUD-NÉRARD,88 ans, retraité, domicilié à Pontarlier(Doubs) époux de Janine BEL.03/06/12 – Alain GSCHWEND, 53 ans,sans profession, domcilié à Pontarlier(Doubs).03/06/12 – Camil<strong>le</strong> AUGIER, 98 ans,retraité, domicilié à Sombacour (Doubs)époux de Gilberte GUYON.07/06/12 – Maurice BEDDELEEM, 81ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs)époux de Co<strong>le</strong>tte TROUILLOT.08/06/12 – Gilbert MATHIEU, 70 ans,retraité, domicilié à Frasne (Doubs).09/06/12 – Co<strong>le</strong>tte BOURDIN, 66 ans,retraitée maganisière, domiciliée à Dommartin(Doubs) veuve de Henri JEAN-NEROD.10/06/12 – Walter PIERCO, 89 ans,retraité, domicilié à Remoray-Boujeons(Doubs), veuf de Yvette ROLLAND.13/06/12 – Michel ISABEY, 82 ans, retraitéentrepreneur de travaux publics,domicilié à Vil<strong>le</strong> du Pont (Doubs), épouxde Marthe MOCKLY.15/06/12 – Jean-Claude POLESELLO,78 ans, retraité, domicilié à Levier(Doubs), célibataire.17/06/12 – Jeannine PÊPE, 66 ans,retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs).20/06/12 – Lucie MEYER, 89 ans, retraitée,domiciliée à Morteau (Doubs), célibataire.21/06/12 – Simone VALLIENNE-VER-NIER, 84 ans, retraitée, domiciliée àPontarlier (Doubs), épouse de Char<strong>le</strong>sDRUHEN.


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012 9CHANTIEROuverture fin novembreKomp<strong>le</strong>xsort de terreEn cours de construction sur <strong>le</strong> site de l’ancien DuckyKart, cet ensemb<strong>le</strong> dédié aux sports en sal<strong>le</strong> vagénérer la création d’une vingtaine d’emplois enintégrant <strong>le</strong> pub-brasserie “Au bureau”.Le comp<strong>le</strong>xede loisirs doitêtre terminéavant l’hiver.Le bâtiment en impose avec4 300 m 2 de plain-pied. Ce projetest porté par un grouped’investisseurs locaux qui enassurera aussi lagestion. “On saitqu’il y avait encorebeaucoup dedemande autourdu bowling, dusquash, du badminton.Le Komp<strong>le</strong>xdoit répondreQuatreà ces attentes”,explique l’un des millions d’eurosassociés, conscient d’investissement.des risques induitsdans ce typed’initiative.Les dimensions sont calées sur uneoffre diverse d’activités qui sont aussigourmandes en place. Avec un bowling12 pistes dernière génération, lacapita<strong>le</strong> du Haut-Doubs disposera dece qui se fait de mieux actuel<strong>le</strong>mentdans ce domaine. Cet équipement estmême adapté aux personnes en fauteuil.On y trouvera aussi un coin bar.Les amateurs de badminton aurontquatre terrains à <strong>le</strong>ur disposition. Lespratiquants de squash en auront deux.Autre nouveauté à Pontarlier, ces deuxterrains de foot indoor qui mesurentLe nouveauKomp<strong>le</strong>x deloisirs vadiversifier engrande largeurl’offre d’activitésindoor surtout <strong>le</strong>Haut-Doubs.chacun 15 x 30 m.Le Komp<strong>le</strong>x abritera une grande sal<strong>le</strong>à usage multip<strong>le</strong> : conférence, séminaire,repas de groupe, soirée dansante…“Avec cet équipement de loisirs,on cib<strong>le</strong> plusieurs publics : famil<strong>le</strong>s,associations, clubs, entreprises. Toutest conçu pour organiser des chal<strong>le</strong>nges,des thés dansants, l’anniversaire desenfants.”Le site comprendra aussi un pub-brasseriede 140 couverts. “Tout <strong>le</strong> mondeconnaît <strong>le</strong>s difficultés pour trouver unrestaurant ouvert tard <strong>le</strong> soir sur <strong>le</strong>secteur. On souhaitait apporter unenouvel<strong>le</strong> offre de restauration à grandeamplitude horaire en restant dansl’esprit brasserie avec des produits dequalité.” Les porteurs du projet tenaientà investir dans un bâtiment peu énergivore.Des panneaux solaires sur <strong>le</strong>toit serviront par exemp<strong>le</strong> à la productiond’eau chaude. Komp<strong>le</strong>x emploieraune vingtaine de personnes. Le montantde l’investissement s’élève à quatremillions d’euros sans aucune subvention.Ouverture prévue finnovembre. ■F.C.


10PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012TOURISMEDevenezhorloger d’un jourLe Tourisme Neuchâtelois propose une animation origina<strong>le</strong>.En collaboration avec l’atelier de micromécanique L.M.E.C.de <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds, il invite <strong>le</strong>s personnes qui <strong>le</strong> souhaitentà s’instal<strong>le</strong>r dans la peau d’un horloger. En compagnie d’unprofessionnel, on s’instal<strong>le</strong> pendant une heure à l’établi pour réaliserune des étapes du montage d’une montre. Que ce soit pourchasser <strong>le</strong>s aiguil<strong>le</strong>s ou fixer <strong>le</strong> brace<strong>le</strong>t, toutes ces opérations sefont sous <strong>le</strong> regard avisé de Sébastien Arcidiacona, responsab<strong>le</strong>de l’entreprise.À la fin, <strong>le</strong>s participants ne repartent pas avec une montre maisavec un diplôme symbolique de meil<strong>le</strong>ur horloger ou de meil<strong>le</strong>urehorlogère, avec en prime, peut-être, une vocation. ■CONSOMMATIONLe panneau dynamique installédepuis quelques semaines àl’entrée de la vil<strong>le</strong> côté Suissene passe pas inaperçu. Unepremière en Franche-Comté.<strong>La</strong> vitalité commercia<strong>le</strong> du Grand Pontarlierfocalise l’attention des publicitaires.“On souhaitait profiter de cettedynamique”, explique Jean-PierreMejong qui dirige Média Avenue avec sa fil<strong>le</strong>Virginie Mercier. Cette jeune société a étécréée spécifiquement pour gérer ce type desupport dynamique. Les panneaux 4 x 3devront disparaître du paysage d’ici juil<strong>le</strong>t 2013.Ils pourront être changés au profit de supportsd’une surface inférieure à 8 m 2 .L’installation du premier panneau dynamiquefranc-comtois s’inscrit dans cette perspective.Il couvre une surface de 7,4 m 2 .L’arrivée du numérique dans l’affichage publicitairemarque une petite révolution. Révolutionécologique. “L’écran est éclairé par des<strong>le</strong>ds. C’est aujourd’hui la source lumineusela plus économique”, poursuit <strong>le</strong> publicitaire.<strong>La</strong> Vil<strong>le</strong> de Pontarlier a validé ce changementde panneau soumis à autorisation.“On a seu<strong>le</strong>ment demandé que l’écran soit misen veil<strong>le</strong> de 22 heures à 6 heures du matin”,précise Denise Adréani, l’adjointe à la communicationde la vil<strong>le</strong> de Pontarlier. Unerequête acceptée par Média Avenue qui a aussiprocédé à quelques réglages sur l’intensitélumineuse du panneau. Et même avec ça, <strong>le</strong>sautres 4 x 3 semb<strong>le</strong>nt plutôt ternes en comparaisonde l’effet visuel dégagé.<strong>La</strong> contribution environnementa<strong>le</strong> d’un panneaudynamique, c’est aussi plus de 3 000 m 2Un panneau écologiqueLe montage de la montrese fait sous <strong>le</strong> regardavisé d’un professionnelqui vous guidera dans<strong>le</strong>s opérations demontage de la montre.Renseignements et réservation Tél. : 0041 32 889 68 95 - www.neuchateltourisme.chL’affichage publicitaireà l’ère numériquede papier économisé. Sans oublier la col<strong>le</strong> utiliséehabituel<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s 4 x 3. <strong>La</strong> gestioncommercia<strong>le</strong> d’un tel support est forcémentdifférente. “Les annonceurs achètent des créditsde semaine. On prend au maximum 6clients par semaine avec des spots de 10secondes. Chaque annonce passe donc aumoins une fois par minute et plus de 900 foissur une séquence de 24 heures en prenant encompte la mise en veil<strong>le</strong> nocturne.”L’affichage dynamique s’avère plus abordab<strong>le</strong>que l’affichage traditionnel. Ce qui permettraaux “petits” annonceurs de profiter euxaussi de cette technologie. Le montant investipar Média Avenue dans l’achat etl’installation du panneau pontissalien s’élèveà 60 000 euros. Le numérique va-t-il sonner<strong>le</strong> glas du papier comme ce fut <strong>le</strong> cas pour laphotographie ? “Ces panneaux ne remplacerontpas tous <strong>le</strong>s supports d’affichage grandformat. On privilégiera <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs emplacements”répond <strong>le</strong> professionnel. ■SantéUn lit spécial fortes tail<strong>le</strong>s à l’hôpitalGrâce à un don de6 800 euros de la famil<strong>le</strong>dʼAndré Jacquemet et duRotary Club dont il était unmembre actif, <strong>le</strong> Centre hospitalierde Pontarlier a pu fairelʼacquisition dʼun lit adapté à laprise en charge des personnesde grande tail<strong>le</strong> et de forte corpu<strong>le</strong>nce.Ce lit a été inauguré <strong>le</strong> 26 juinen présence notamment desmembres de la famil<strong>le</strong> Jacquemetet du Rotary Club.Ce lit dʼapparence classique présentela particularité de pouvoirsʼadapter en largeur (jusqu'à1,40 m) et en longueur (jusquʼà2,30 m) de manière à accueillirdans des conditions de confortoptimal des patients de plus de2 m et jusquʼà 450 kg. Ce lit peutéga<strong>le</strong>ment se re<strong>le</strong>ver en fauteuilpour éviter <strong>le</strong>s manipulations despatients fragi<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>ur permettrede manger dans <strong>le</strong>ur lit mais dansune position assise confortab<strong>le</strong>.À lʼoccasion de cette installation,la directrice Gaël<strong>le</strong> Fonlupt atenu à saluer la mémoire dudéfunt en remerciant la famil<strong>le</strong>Jacquemet et <strong>le</strong> Rotary Club“pour <strong>le</strong>ur geste qui contribueradirectement et quotidiennementà améliorer la qualité de priseen charge des patients de fortecorpu<strong>le</strong>nce ou de grande tail<strong>le</strong>”dit-el<strong>le</strong>.Une plaque mentionnant <strong>le</strong> dondu Rotary Club a été apposéesur <strong>le</strong> lit pour cette mémoire restevivante au sein du Centre Hospitalier.■L’installation officiel<strong>le</strong>de ce lit s’est faite <strong>le</strong>26 juin dernier.Ce panneaudynamiquebénéficied’unemplacementidéal commepeuvent entémoigner <strong>le</strong>sfrontaliers.


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 201211SPORTSé<strong>le</strong>ction aux J.O. de LondresLes tireurs pontissaliensen forme olympiqueJérémy Monnier et Émilie Évesque ont été retenuspour participer aux prochains Jeux Olympiques. Uneréussite qui fait la fierté de tout un club.JérémyMonnier, unechance demédail<strong>le</strong> pour<strong>le</strong> sportpontissalien ?Jérémy Monnier sait resterhumb<strong>le</strong>. “Cette sé<strong>le</strong>ction n’est pasune surprise. Je me battais pourça. J’ai aussi bénéficié du désistementd’un autre tireur qui a préférés’aligner sur <strong>le</strong> tir à 50 m.”Ce spécialistedu tir à la carabine à 10 m n’estpas seu<strong>le</strong>ment précis. En réalisantactuel<strong>le</strong>ment la meil<strong>le</strong>ure saison de sajeune carrière, il prouve qu’il a aussi <strong>le</strong>sens de la synchronisation. “Disputer<strong>le</strong>s J.O. à 23 ans, cela reste relativementjeune en tir”, indique Jérémy Monnier.Cette précocité n’étonne pas <strong>le</strong> moinsdu monde son premier entraîneur DanielBrun qui préside la société de tir dePontarlier. “On a vu depuis <strong>le</strong> débutqu’il avait des capacités. Il a gagné <strong>le</strong>championnat de France junior alorsqu’il était cadet première année. Jérémya toujours été un peu réservé. Il écouteet sait mettre en application <strong>le</strong>s conseilsqu’on lui prodigue. Quand il décidequelque chose, il <strong>le</strong> fait. Sa qualification,c’est une fierté pour <strong>le</strong> club.”C’est aussi grâce à lui si Émilie Évesqueest venue prendre sa licence à Pontarlier.Quand ils ont fait connaissance auC.R.E.P.S. de Strasbourg, la jeune montpelliéraineétait à la recherche d’un clubpour tirer. Jérémy lui a suggéré <strong>le</strong> sien.Émilie adhère depuis sept ans à la sociétéde tir local et ne changerait pour rienau monde.Entrer aumoins enfina<strong>le</strong>.Cette doub<strong>le</strong> sé<strong>le</strong>ction olympiqueest aussi une premièredans l’histoire du tirpontissalien déjà habituéà ce type de rendez-vous.Maurice Racca en 1956 etPierre Guy en 1960 et 1964sont allés défendre <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>ursde la France aux J.O.Cette culture du tir à hautniveau perdure dans ce clubqui figure toujours dans <strong>le</strong>top 10 national. “On a terminé3ème à la carabine à 10 m et 5èmeà la carabine à 50 m au championnatFrance des clubs.”Daniel Brun estime que l’un commel’autre sont capab<strong>le</strong>s de faire un podiumou d’entrer au moins en fina<strong>le</strong>. “Ils ont<strong>le</strong> niveau. Sur un jour, tout est possib<strong>le</strong>.”JérémyMonnier partage ce pointde vue. “Je suis aujourd’hui au 18èmerang mondial. Je figure assez régulièrementparmi <strong>le</strong>s 8 meil<strong>le</strong>urs mais ilÉmilie Évesqueest originairede Montpellier.El<strong>le</strong> a intégré<strong>le</strong> clubpontissalienil y a sept ans.manque encore <strong>le</strong> palier pour accrocherune médail<strong>le</strong>”,poursuit Jérémy qui auradroit à quelques stages de préparation,histoire d’arriver en forme <strong>le</strong> jour J.L’épreuve olympique de tir à la carabine10 m se dérou<strong>le</strong>ra <strong>le</strong> 30 juil<strong>le</strong>t. Enqualification, chacun tire 60 coups et<strong>le</strong>s 8 meil<strong>le</strong>urs s’affrontent en fina<strong>le</strong>.Ils tirent alors 8 coups supplémentaires.Actuel<strong>le</strong>ment sous contrat avec la gendarmerie,Jérémy Monnier poursuitdes études de prof de sport. Il espèreun jour intégrer la Fédération Françaisede Tir ou <strong>le</strong> ministère des Sports.Interrogé sur ses faib<strong>le</strong>sses, il répond :“Je suis encore perfectib<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> plande la confiance et j’ai trop souvent tendanceà me sous-estimer.”<strong>La</strong> Vil<strong>le</strong> de Pontarlier prévoit d’ouvrirla sal<strong>le</strong> Toussaint-Louverture pour permettreaux supporters des deux tireursde <strong>le</strong>s suivre lors des épreuves de tir àLondres. ■F.C.Publi-informationLes enrobés du Haut-Doubs :du travail de proCette entreprise au service des particuliers estspécialisée dans l’application d’enrobés, la pose debordures, la création de terrasses… Bon à savoir.L’entreprise prenden charge toutepréparationnécessaire avant lapose de l’enrobé.“On peut aussi réaliserdes terrasses”, ajouteMarc Vernier.des beaux jours estpropice aux aménagementsextérieurs autour de la maison.Pas toujours faci<strong>le</strong> de L’arrivéesavoir quoi faire, comment s’yprendre et à qui s’adresser sans setromper. D’où l’intérêt de passerpar un professionnel qui saura vousproposer une solution techniqueadaptée à vos besoins. Si en plusil est du secteur, c’est un argumentde confiance supplémentaire. Ona tous en mémoire la fameusearnaque des bitumeurs irlandaisqui vous enrobent tout un quartierau prix fort avec un semblant degoudron avant de fi<strong>le</strong>r à l’anglaise.Pas de ça aux Enrobés du Haut-Doubs.Cette entreprise a été fondée il y acinq ans par Marc Vernier et <strong>La</strong>urentSimon. El<strong>le</strong> opère sur l’ensemb<strong>le</strong>du Haut-Doubs, de Maîche à Mouthe.“On est spécialisé dans l’applicationd’enrobés pour <strong>le</strong>s particuliers. Onopère soit de façon manuel<strong>le</strong> sur despetites surfaces comme un bout d’alléeou à l’aide d’un mini-finisseur. Cetengin permet d’obtenir un rendu detrès bonne qualité sur des espacesplus grands”, précise Marc Vernier.<strong>La</strong> spécialisation rime aussi avec efficienceet par là même, capacité àoffrir des solutions techniques adaptéesà toutes <strong>le</strong>s exigences. Les enrobésdu Haut-Doubs sont <strong>le</strong>s seulsopérateurs locaux à se positionnersur <strong>le</strong> créneau des particuliers. <strong>La</strong>prestation s’étend bien au-delà de lasimp<strong>le</strong> pose de bitume. El<strong>le</strong> intègretoute la préparation en amont duchantier avec la pose éventuel<strong>le</strong> debordures, de murs de soutènementou encore, la problématique del’évacuation des eaux et del’assainissement. “C’est <strong>le</strong> problèmeinhérent à tout aménagement extérieur.On peut réaliser une terrasseen totalité sachant qu’on n’ira pasau-delà en matière d’aménagementpaysager.”À chacun ses spécialités et <strong>le</strong>s enrobésdu Haut-Doubs préfèrent seconcentrer sur <strong>le</strong>ur cœur de métier.L’effectif de l’entreprise varie entretrois et cinq salariés suivant la sai-MarcVernier et<strong>La</strong>urentSimongèrent<strong>le</strong>s EnrobésduHaut-Doubs.son. “On tient à proposer un servicede haute qualité. Chez nous, <strong>le</strong> clientest sûr d’avoir toujours <strong>le</strong> même interlocuteur”,poursuit <strong>le</strong> co-gérant. Tous<strong>le</strong>s modes opératoires sont envisageab<strong>le</strong>s: au cas par cas ou dans unedémarche col<strong>le</strong>ctif. “On a travailléde cette manière au lotissement de laBaigne aux Oiseaux au-dessus deMorteau où une vingtaine de particuliersse sont regroupés. Ce qui <strong>le</strong>ura permis de bénéficier d’un tarif réduit”suggère Marc Vernier. ■03 81 69 48 74www.enrobesduhautdoubs.frenrobesduhautdoubs@gmail.com


12 PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012EMPLOIAccompagnement de projet<strong>La</strong> Suisse, pour mieux rebondir en FranceLe travail frontalier constitue pour certains untremplin vers la création d’entreprise française.Cette stratégie plutôt efficace permet aussi deconforter des emplois sur <strong>le</strong> Haut-Doubs.Le dispositif “Créaffaire Haut-Doubs” piloté par B.G.E.Franche-Comté (la Boutique degestion) en partenariat avecl’Amica<strong>le</strong> des frontaliers s’adresse auxcandidats à l’installation. “On a déjàorganisé des réunions d’information etdes ateliers thématiques sur Morteau,Maîche et Pontarlier. Ceux qui ont <strong>le</strong>sprojets <strong>le</strong>s plus crédib<strong>le</strong>s et aboutis rencontrentensuite <strong>le</strong>s organismes et <strong>le</strong>scol<strong>le</strong>ctivités susceptib<strong>le</strong>s de pouvoir <strong>le</strong>sconseil<strong>le</strong>r et <strong>le</strong>s accompagner dans lacréation de <strong>le</strong>ur entreprise”, expliqueSophie Carvati de B.G.E. Franche-Comté. L’occasion d’en savoir plus sur<strong>le</strong> financement, <strong>le</strong>s aides à l’installation,<strong>le</strong>s statuts, <strong>le</strong> portage salarial ou encorela marche à suivre pour trouver unlocal.Il restait encore 18 candidats en licepour cette troisième étape de “CréaffaireHaut-Doubs” qui se tenait <strong>le</strong> 7 juinà Pontarlier. Soit pratiquement 25 %des personnes qui ont participé auxpremières réunions de sensibilisation.Saisirl’opportunitéquand el<strong>le</strong>se présenteGil<strong>le</strong>sBoucard travaillait en Suissedans <strong>le</strong> transport avant d’êtrelicencié. Fatigué de la Suisse,il a profité de cet intermède sans emploipour concrétiser son envie de se mettreà son compte. “Au départ, je pensaisexercer dans <strong>le</strong> transport de sab<strong>le</strong>s etgravats. Au hasard des rencontres, j’aiappris qu’un transporteur de grumesremettait son affaire à Mouthe.” Sûrde son expérience professionnel<strong>le</strong> eten capacité d’investir dans un camiongrued’occasion, l’ancien frontalier n’apas hésité.À 46 ans, c’était <strong>le</strong> momentou jamais. Son projet va se concrétiserdans <strong>le</strong>s semaines qui viennent.“Je vais devoir apprendre à manier lagrue, c’est ce qui m’inquiète un peu”,conclut <strong>le</strong> futur transporteur. ■“On est plutôt au-dessus de la moyennerégiona<strong>le</strong> qui se situe autour de20 %”, poursuit Sophie Carvati en référenceaux autres “Créaffaire” déployésen Franche-Comté. À savoir <strong>le</strong>s agglomérationsde Besançon, Do<strong>le</strong>, Lons-<strong>le</strong>-Saunier et la Haute-Saône.Ce surcroît d’efficacité s’explique probab<strong>le</strong>mentpar <strong>le</strong>s contraintes et avantagesliés au fait d’al<strong>le</strong>r travail<strong>le</strong>r enSuisse. “Les frontaliers ont l’habitudede travail<strong>le</strong>r beaucoup. Ils n’ont paspeur de faire des heures et quand ilss’engagent dans un projet économique,ils ont plus d’apport financier qu’ail<strong>le</strong>urs.Ils répondent déjà auxPlus d’apportfinancierqu’ail<strong>le</strong>urs.critères de réussite dansla création d’entreprise”,estime Valérie Pagnot,juriste à l’Amica<strong>le</strong> desfrontaliers.<strong>La</strong>ssitude des voyages,alternative au chômage,envie de s’accomplirprofessionnel<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong>smotivations sontdiverses tout comme <strong>le</strong>s profils desfuturs chefs d’entreprise. <strong>La</strong> fourchetted’âge varie entre 25 et 50 ans. Les projetssont très variés. Cela va du transportde grumes au massage bien-êtreen passant par la restauration,l’ouverture de gîtes touristiques, lacréation de haltes-garderies. L’espritd’entreprise ne se commande pas, qu’onsoit frontalier ou pas. ■F.C.“Je préfère gagner moinsmais en étant à mon compte”Aprèsavoir travaillé pendant unan dans une société d’expédition,Azzedine Guerroug a été luiaussi licencié. Pas de quoi découragerce Pontissalien de 24 ans. Il a choiside s’investir avec un associé dans lacréation d’un centre de nettoyage automobi<strong>le</strong>écologique à destination desparticuliers et des professionnels.“Aujourd’hui, je suis à mi-parcours.C’est parfois long mais cela permetaussi de faire mûrir <strong>le</strong> projet”, expliquecelui qui en avait marre des al<strong>le</strong>rsretoursquotidiens en Suisse. “Je préfèregagner moins mais en étant à moncompte.” Le jeune entrepreneur espèreêtre opérationnel à la prochainerentrée scolaire. ■Plutôt que la Suisse, AzzedineGuerroug préfère s’investir dansla création d’un centre de nettoyageautomobi<strong>le</strong> à Pontarlier.Les porteursde projets ontpu rencontrer<strong>le</strong>sorganismessusceptib<strong>le</strong>sde <strong>le</strong>saccompagnerdans lacréationd’entrepriseZoom“L’envie de travail<strong>le</strong>r pour moi”Rachel Delgrande est actuel<strong>le</strong>mentserveuse dans une aubergesituée du côté du Suchet.El<strong>le</strong> projette de reprendre <strong>le</strong> restaurant<strong>La</strong> Robe Pourpre qui avaitsuccédé à <strong>La</strong> Spatu<strong>le</strong> à Métabief.“Jʼai envie de renouer avec la formu<strong>le</strong>cuisine traditionnel<strong>le</strong> agrémentéedes soirées thématiques”, expliqueRachel Delgrande, très motivée à lʼidéede bosser pour sa pomme. Sansrepères, el<strong>le</strong> apprécie beaucoup dʼêtreaccompagnée dans sa démarche. “Ilfaut être motivée”, concède cel<strong>le</strong> quia prévu dʼouvrir en fin dʼannée <strong>La</strong> Spatu<strong>le</strong>nouvel<strong>le</strong> génération. ■Serveuse en Suisse, RachelDelgrande va reprendre unrestaurant à Métabief.Un gîte touristique àdestination des randonneursNathalieet José Gomez sont desrandonneurs invétérés. Aprèsavoir travaillé en voyageant ouvoyager en travaillant pendant unebonne vingtaine d’années, ils sont revenusvivre dans <strong>le</strong> Haut-Doubs. El<strong>le</strong>est fonctionnaire. Lui exerce en Suissedans l’expertise informatique. “Ona envie de se lancer dans la créationd’un gîte ou d’une chambre d’hôtes.Pour l’instant, <strong>le</strong> projet est encore àl’état embryonnaire. On est encore à larecherche d’une ferme comtoise à rénoverdans <strong>le</strong> secteur.” Chacun conserverason emploi <strong>le</strong> temps de concrétisercette reconversion touristique quisemb<strong>le</strong> engagée sur de bonnes basesqualitatives. ■


PONTARLIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012 13ENSEIGNEMENTFin mai, Nathalie Pobel<strong>le</strong> a étéélue au Conseil d’administrationnational de la F.C.P.E. lors ducongrès de l’association qui setenait aux Sab<strong>le</strong>s-d’Olonne. Cette <strong>Pontissalienne</strong>de 46 ans prend de nouvel<strong>le</strong>sresponsabilités au sein de la Fédérationdes Conseils de Parents d’Élèves,une fonction bénévo<strong>le</strong> qui l’oblige à serendre régulièrement à Paris. Mère dequatre enfants, el<strong>le</strong> a débuté son parcoursdans ce mouvement en tant quesuppléante à l’éco<strong>le</strong> Cordier de Pontarlieril y a une quinzaine d’années.“Petit à petit je me suis intéressée deplus prêt à l’éco<strong>le</strong> et aux difficultés desenfants” explique Nathalie Pobel<strong>le</strong>.De fil en aiguil<strong>le</strong>, el<strong>le</strong> a été élue présidentedu conseil local puis présidentedu Conseil départemental de la F.C.P.E.Maintenant qu’el<strong>le</strong> siège au Conseild’administration national aux côtésde 23 autres membres, et bientôt dansdifférentes instances, el<strong>le</strong> va participerau vaste chantier souhaité par <strong>le</strong>sparents d’élèves, à savoir la refonte duParents d’élèvesNathalie Pobel<strong>le</strong> élueau Conseil nationalde la F.C.P.E.À 46 ans, cette mère de famil<strong>le</strong> de quatre enfantsprend des responsabilités nationa<strong>le</strong>s à la Fédérationdes Conseils des Parents d’Élèves. El<strong>le</strong> va travail<strong>le</strong>r sur<strong>le</strong> vaste chantier de la refonte du système éducatif.système éducatif français.À débattre :<strong>le</strong>s questions des rythmes scolaires,des inégalités territoria<strong>le</strong>s, du périscolaire,de l’enseignement professionnelconsidéré à tort “comme unevoie de garage”, de la formation desenseignants ou du dialogue à réinstaurerentre <strong>le</strong>s parents et l’éco<strong>le</strong>. “C’estun grand chantier qui ne se rég<strong>le</strong>rapas d’un claquement de doigts” concèdeNathalie Pobel<strong>le</strong>. Selon el<strong>le</strong>, laréf<strong>le</strong>xion doit être guidée par la nécessitéde “remettre l’enfant“Lesystèmes’estdégradé.”au centre du système éducatif.”Tel qu’il existeaujourd’hui, <strong>le</strong> système ades lacunes pour prendreen charge <strong>le</strong>s élèves quiont des difficultés scolaires.El<strong>le</strong>s ont pour conséquences“l’échec et <strong>le</strong>s problèmesde comportement.”Aide éducatrice au lycéeJeanne-d’Arc à Pontarlier,animatrice de cantine pour<strong>le</strong>s Francas, el<strong>le</strong> s’investitNathaliePobel<strong>le</strong> estélue pourtrois ans.El<strong>le</strong> entendmettreà profit sonmandat pourdéfendreune causequi luisemb<strong>le</strong>juste.aussi dans l’accompagnement éducatifdes enfants de la vil<strong>le</strong>. Son expérienceprofessionnel<strong>le</strong> lui permet demieux cerner <strong>le</strong>s enjeux de la tâchequi l’attend. Pour Nathalie Pobel<strong>le</strong>, ilne fait aucun doute “qu’en quinze ans,<strong>le</strong> système s’est dégradé. Les classessont surchargées, <strong>le</strong>s enseignants sontstressés. Faute de temps, mais sansdoute aussi de formation, ils ne peuventpas aider <strong>le</strong>s enfants en difficultésalors qu’ils doivent pouvoir tenircompte du vécu d’un élève qui peutexpliquer beaucoup de choses sur safaçon d’être à l’éco<strong>le</strong>. À mon sens, lasemaine de quatre jours a fait beaucoupde dégâts. <strong>La</strong> France est <strong>le</strong> seulpays à avoir des journées scolaires silongues pour <strong>le</strong> temps d’éco<strong>le</strong> <strong>le</strong> pluscourt” observe-t-el<strong>le</strong>.Le souhait de Vincent Peillon, <strong>le</strong>ministre de l’Éducation nationa<strong>le</strong>, derevenir sur la semaine de quatre jours,irait donc dans <strong>le</strong> bon sens. Mais celane suffira pas selon la représentantede la F.C.P.E. Si <strong>le</strong> rythme de septsemaines d’éco<strong>le</strong> pour deux semainesde vacances est cohérent, il faudraitcependant revoir à la baisse <strong>le</strong>s troplongues vacances d’été. “Si vous ajoutezen plus <strong>le</strong>s différents ponts du moisde mai qui perturbent <strong>le</strong> rythme scolaireet <strong>le</strong> fait que <strong>le</strong>s lycéens en juinsot libérés plus tôt pour des raisonsd’examen, la fin de l’année est tota<strong>le</strong>menttronquée.”Nathalie Pobel<strong>le</strong> est aussi résolumentopposée au principe de notation quine fait qu’accentuer la différence entre<strong>le</strong>s bons élèves et ceux qui ont <strong>le</strong> plusde difficultés. Lors du congrès nationalde la F.C.P.E. des Sab<strong>le</strong>s-d’Olonne,el<strong>le</strong> a eu l’occasion de rencontrer VincentPeillon. Élue pour trois ans, el<strong>le</strong>entend mettre à profit son mandatpour défendre une cause qui lui semb<strong>le</strong>juste. ■T.C.


14<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012PONTARLIER ET ENVIRONSENVIRONNEMENTUne éclosion massiveGrand vol de hannetons dans <strong>le</strong> Haut-DoubsDes nuées de petits hannetons des jardinsprennent actuel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>ur envol sur <strong>le</strong> Haut-Doubs. Rien d’inquiétant dans ce phénomènecyclique assez spectaculaire.Le hanneton, à l’imagedu campagnol, a choisila stratégie dunombre pour assurersa descendance. Ilapplique la méthode des éclosionsmassives. “2012 est l’annéedes vols majeurs”, indique <strong>La</strong>urentRebillard, animateur à laFédération Régiona<strong>le</strong> de Défensecontre <strong>le</strong>s Organismes Nuisib<strong>le</strong>s.En quelques semaines,des nuées de larves passées austade adulte émergent au grandair. “Ces vols majeurs débutentgénéra<strong>le</strong>ment en mai. Ils marquentl’aboutissement d’un cyc<strong>le</strong>qui s’organise sur 2ou 3 ans suivant <strong>le</strong>s2012 estespèces”, poursuitl’année l’animateur. Lesdes volséclosions sont toujoursdécalées enmajeurs. montagne et toutparticulièrementavec ce printempshumide et froid. “Onobserve pratiquementun mois deretard avec Lons-<strong>le</strong>-Saunier”, préciseJocelyn Claude de la Maison dela Réserve à <strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie.Les envols observés depuis <strong>le</strong>début du mois de juin dans <strong>le</strong>schamps, espaces verts et jardinsdu Haut-Doubs sont <strong>le</strong> fait duhanneton des jardins ou hannetonhortico<strong>le</strong>. À l’âge adulte,Phyllopertha horticola mesureenviron 1 cm. Faut-il s’inquiéterde sa présence massive ? “Ce petitcoléoptère peut causer des dégâtssur des structures végéta<strong>le</strong>s monospécifiquescomme c’est parfois<strong>le</strong> cas pour certaines graminées.Sur <strong>le</strong> Haut-Doubs, ce n’est pasun problème. Il y a aussi un risquequand l’éclosion se produit enp<strong>le</strong>ine floraison des rosacées typefraises ou framboises. Le hannetons’attaque alors aux f<strong>le</strong>urs”,explique Jocelyn Claude. Ce scénarioa été évité à cause de lasortie retardée des insectesvolants.Les hannetons adultes peuventquand même s’attaquer auxfeuil<strong>le</strong>s et aux fruits de chênes,noisetiers. À l’état larvaire, ilsse nourrissent de racines et deSPORTplantes. Peu gloutons au débutde <strong>le</strong>ur existence, <strong>le</strong>s vers blancsredoub<strong>le</strong>nt d’appétit à partir dela seconde année. En grandnombre, ils peuvent faire de grosdégâts au gazon ou aux plantesà faib<strong>le</strong> enracinement et fraîchementplantées.Quel traitement peut-on appliquer? Jocelyn Claude proscritl’utilisation des insecticides quidétruisent non seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>shannetons mais appauvrissentconsidérab<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> sol. “Onnéglige <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> fondamental deslarves dans <strong>le</strong> recyclage etl’aération des sols. El<strong>le</strong>s représententun maillon important etméconnu dans la chaîne alimentaire.”Les traitements radicauxqui avaient décimé <strong>le</strong>s populationsdans <strong>le</strong>s années quatrevingtsont interdits. Les hannetonsretrouvent peu à peu <strong>le</strong>urplace dans la nature. “On s’orientede plus en plus vers des méthodesde lutte raisonnée. Les Suissesutilisent par exemp<strong>le</strong> un champignonqui va parasiter <strong>le</strong>s larves.Cette technique n’est pas homologuéeen France. Il existe aussila solution des nématodes, cesvers microscopiques quis’attaquent aussi aux larves. Lecoût de ce traitement avoisine1 000 euros l’hectare”, conclut<strong>La</strong>urent Rebillard. Rendez-vousen 2015 pour la prochaine invasion.■F.C.Des sentiers balisés bientôt dans <strong>le</strong> DoubsLe Doubs, nouveau terrain de jeudes trai<strong>le</strong>ursSport en vogue, <strong>le</strong> trail se développe et <strong>le</strong>s idées avec.<strong>La</strong> jeune association “Doubs Terre de Trail” veutpromouvoir <strong>le</strong> département en créant des sentiersbalisés spécia<strong>le</strong>ment pour <strong>le</strong>s coureurs.Jean-MichelRoy et JohanSalomon (àgauche) àl’initiative duprojet.Les hannetons hortico<strong>le</strong>s envahissent<strong>le</strong>s champs, prés et jardins du Haut-Doubs.Del’énergie à revendre,“Doubsterre de trail” n’en manquepas. <strong>La</strong> jeune association aune idée derrière la tête : fairede cette discipline sportive consistantà courir dans <strong>le</strong>s bois et cheminsescarpés une vitrine de la Franche-Comté incitant <strong>le</strong> touriste à venir fou<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s sentiers. Née au début du printempsde la rencontre de 13organisateurs de trail dans <strong>le</strong> Doubs,“Doubs Terre de trail” a déjà enfilé <strong>le</strong>sbaskets pour concrétiser son projeten accueillant Karine Herry, “l’unedes trai<strong>le</strong>uses <strong>le</strong>s plus connues au monde”dixit Jean-Michel Roy, l’un descréateurs de cette association avecJohan Salomon.Sur invitation des passionnés de courseà pied grandeur nature, <strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>sont conduit la championne à traversla haute Vallée de la Loue, entreMouthier-Hautepierre et Ornans, pourlui faire découvrir des sentiers magnifiqueset inconnus. “Sa venue se situaitdans <strong>le</strong> cadre d’un projet d’artic<strong>le</strong> dansune revue nationa<strong>le</strong> de course à pied,dit Jean-Michel Roy. Les parcours quenous avons empruntés avec Karinefigureront dans un livre “<strong>La</strong> France,une formidab<strong>le</strong> terre de trail” poursuit-il.Ce livre regroupera 20 parcoursparmi <strong>le</strong>s plus beaux de Francechoisis comme coups de cœur parKarine et son mari Bruno Tomozik.“À notre grande joie, notre départementet plus particulièrement la hautevallée de la Loue feront partie decette sé<strong>le</strong>ction” annonce <strong>le</strong> sportif etorganisateur d’événements.À l’image du Trail de Quingey, Besançon,des Sangliers, de la Rêverotte, deSaint-Vit, du Lison, des Forts de Besançon…,chaque événement de ce typeorganisé dans <strong>le</strong> département prendde l’envergure. Un goût de l’effort, del’ambiance, sont quelques-unes desrecettes expliquant l’essor de ce sport,où l’argent ne semb<strong>le</strong> pas encore trèsprésent. Les premiers remportentdavantage des paniers garnis de produitsrégionaux que des primes.Originaire de Malans dans la valléedu Lison, Johan Salomon court <strong>le</strong> mondeentier à la recherche de trekkingsentre l’Inde et <strong>le</strong> Pérou. Selon lui, <strong>le</strong>Doubs est un espace “idéal” pour développerce sport et y adjoindre des servicestouristiques. L’objectif “est decréer des circuits permanents avec unesignalétique “spécifique trail” au départde chacune des 13 communes organisatricesavec des cartes” annoncel’association qui a besoin de soutienset de bénévo<strong>le</strong>s pour mener ce projetà bien. Avis aux amateurs. ■E.Ch.Se renseigner :www.doubsterredetrail.fr ouroyjeanmichel25@orange.fr


VALLEE DU DESSOUBREDU 13 AU 23JUILLETDimanches et jours fériés inclusPORTES OUVERTESGRAND CHOIXDE LITERIEPRIX SPÉCIALPORTES OUVERTESMANÈGE POUR LES ENFANTSVALLÉE DU DESSOUBRE - LA VOYÈZETél. 03 81 64 23 43 www.meub<strong>le</strong>s-bernardot.com


16PONTARLIER ET ENVIRONSLA CLUSE-ET-MIJOUXLe premier gagnant dans l’histoire,c’est peut-être <strong>le</strong> tennis qui sevoit ainsi débarrassé d’une verrue.Construit à l’époque où Noahbrillait sur <strong>le</strong>s cours, <strong>le</strong> terrain de tennisde la Combe ne ressemblait plus àrien. Il n’avait guère d’utilité si ce n’estde témoigner d’une pratique sportive ennet recul depuis des années.Aujourd’hui, <strong>le</strong> site a retrouvé du mordant,si l’on peut dire. Il a été reprisÉducation canineDes toutousde compétitionPatrick Prêtre a repris l’ancien tennis de la Combe où ilpropose des cours d’éducation canine et de préparationaux compétitions. Nom d’un chien.Petitedémonstrationde sautd’obstac<strong>le</strong>avec Goran, <strong>le</strong>jeune chienmalinois dePatrick Prêtre.l’hiver dernier par Patrick Prêtre qui l’aaménagé en conséquence. Cet ancienfrontalier a choisi de valoriser professionnel<strong>le</strong>mentson expérience acquiseen tant qu’éducateur canin. <strong>La</strong> passiondu dressage, il l’entretient depuis desannées. “J’ai déjà participé à plusieursfina<strong>le</strong>s en championnat de France dans<strong>le</strong>s trois disciplines de la Société centra<strong>le</strong>canine : ring, mondioring, obéissance”,explique l’éducateur canin expérimen-Patrick Prêtre à gauche avec Yves Louvrier du maire de <strong>La</strong> Cluse-et-Mijouxqui lui a assuré d’un soutien total dans sa création d’activité.té qui s’est mis à la recherche d’un lieuadéquat. Le propriétaire du terrain detennis a répondu assez faci<strong>le</strong>ment à sonoffre. Il lui restait plus qu’à obtenir cefeu vert administratif qui met toujoursun certain temps avant de se débloquer.Heureusement, la commune était là pourl’accompagner dans ses démarches. “Ondoit tout faire pour encourager ce typede projet. Là où el<strong>le</strong> est située, cette activiténe dérange personne et ne génèreaucune nuisance” estime Yves Louvrier<strong>le</strong> maire de <strong>La</strong> Cluse-et-Mijoux. PatrickPrêtre a opté pour <strong>le</strong> statut très à lamode d’auto-entrepreneur. Histoire devérifier la faisabilité de son projet sanscrou<strong>le</strong>r sous <strong>le</strong>s charges. Outrel’acquisition du terrain, il a investi dansdu matériel dédié à ses activités.À savoirproposer des cours d’éducation individuelsou col<strong>le</strong>ctifs pour toutes <strong>le</strong>s racesde chiens à partir de deux mois. “Je tiensà privilégier un service de qualité enm’adaptant par exemp<strong>le</strong> aux horairesde mes clients. Cette approche n’est paspossib<strong>le</strong> en club”, poursuitLe site aretrouvé dumordant.l’éducateur qui dispose bienentendu de l’agrément dela préfecture et des servicesde la D.S.V.Cyno’Pat, sa société, apporteaussi son savoir-faireaux candidats préparant<strong>le</strong> Certificat de Sociabilitéet d’Aptitude àl’Utilisation. Grand amateurde concours, il formeaussi <strong>le</strong>s maîtres et <strong>le</strong>schiens aux compétitionscanines. Pour tout renseignement: 06 32 92 33 72. ■<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012EN BREF14 juil<strong>le</strong>tFestivités du 14 juil<strong>le</strong>t àPontarlier. <strong>La</strong> Vil<strong>le</strong> dePontarlier invite toutes<strong>le</strong>s personnessouhaitant prendre partà la retraite auxflambeaux, à seprésenter : place Saint-Pierre. <strong>le</strong> vendredi13 juil<strong>le</strong>t à 21 h 45.Itinéraire : place Saint-Pierre, rue de laRépublique, place Saint-Bénigne (en cas de beautemps uniquement). Desflambeaux seront remisgratuitement auxparticipants. Letraditionnel feu d’artificesera tiré en cas de beautemps uniquement depuisla chapel<strong>le</strong> del’Espérance <strong>le</strong> vendredi13 juil<strong>le</strong>t à 22 h 30. À23 heures, un bal gratuitsuivra place Saint-Bénigne (en cas de beautemps uniquement).Défilé au centre-vil<strong>le</strong> <strong>le</strong>samedi 14 juil<strong>le</strong>t à11 heures. À 14 h 45 et16 h 30 : deux coursescyclistes. Rens.03 81 38 81 38.HandballLe C.A. Pontarlierhandball fêtera ses 40ans <strong>le</strong> 25 août prochainau gymnase du <strong>La</strong>rmontà Pontarlier. Journéeouverte à tous <strong>le</strong>senfants de 6 à 15 ans.Inscriptions gratuitesavant <strong>le</strong> 25 juil<strong>le</strong>t au06 77 34 62 49.ENSEIGNEMENTUn regard d’amour“On ne se voitpas vieillirdans ce métier”Avant son départ en retraite, Roxane Raymond-Charre, professeur de biologie au lycéeJeanne-d’Arc a reçu <strong>le</strong>s insignes de chevalierdans l’ordre des palmes académiques.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : L’enseignementde la biologie, une vocation chez vous ?Roxane Raymond-Charre : Pas vraiment.Quand j’étais au lycée à Pontarlier, j’aid’abord suivi une filière littéraire. Commeje voulais être vétérinaire, j’ai repasséun bac scientifique. C’est à partirde ce moment-là que je me suis orientéevers la biologie et l’enseignement.L.P.P. : Vous avez toujours exercé dansl’enseignement agrico<strong>le</strong> privé ?R.R.-C. : Oui, pour l’essentiel. J’ai prismon premier poste à Harol prèsd’Épinal. Je suis restée 16 ans dans <strong>le</strong>même établissement agrico<strong>le</strong> où j’aiéga<strong>le</strong>ment exercé la fonction de directrice.L.P.P. : Puis retour au pays ?R.R.-C. : Effectivement. J’ai intégré <strong>le</strong>lycée Jeanne-d’Arc en 1990 pour neplus <strong>le</strong> quitter sauf en 2000-2001 quandje suis partie à Québec suivre une formationen psycho-pédagogie.L.P.P. : Qu’est-ce qui vous plaît dansl’enseignement agrico<strong>le</strong> ?R.R.-C. : On dispose d’une autonomiepédagogique énorme et une libertéd’entreprendre qu’on ne retrouve pastoujours ail<strong>le</strong>urs.L.P.P. : Vous êtes aussi en phase avecl’enseignement catholique ?R.R.-C. : Je partage <strong>le</strong>s“J’aiproposé descours sur lasexualité.”mêmes convictionsreligieuses. Dans monmétier, j’ai toujoursessayé d’avoir unregard d’amour sur <strong>le</strong>sjeunes à quij’enseignais la biologie.Au Québec, j’aiacquis la dimensionaffective del’enseignement quin’est pas incompatib<strong>le</strong>avec <strong>le</strong> respect, bienau contraire.L.P.P. : Que pensez-vous du niveau scolairedes enfants d’aujourd’hui ?R.R.-C. : Les méthodes ont évolué. On<strong>le</strong>ur demande de moins apprendre enprimaire et de s’intéresser à tout. Malheureusement,cela ne suit pas en arrivantau collège où il <strong>le</strong>ur faudraapprendre tout d’un coup. Le niveaua forcément baissé dans <strong>le</strong>s savoir-fairefondamentaux en calcul, orthographe…Les élèves sont plus en avancedans d’autres secteurs. Les exigencesont évolué avec <strong>le</strong> temps.L.P.P. : Et <strong>le</strong>s enseignants ?R.R.-C. : Il faut cinq ans pour être àl’aise dans ce métier. C’est très faci<strong>le</strong>de faire un cours inaccessib<strong>le</strong>. C’esttout autre chose de s’adapter auxconnaissances et au vocabulaire desélèves pour qu’ils puissent poser desquestions.L.P.P. : Vous semb<strong>le</strong>z très sensib<strong>le</strong> au bienêtredes élèves ?R.R.-C. : Chez moi, c’est un souci permanent.Mes enfants me <strong>le</strong> reprochaientparfois. J’ai proposé des courssur la santé et la sexualité bien avantRoxaneRené-Charrea toujours eu<strong>le</strong> souci dubien-être deses élèves.Uneenseignanteattentionnéeetrespectée.que cela ne devienne obligatoire.L.P.P. : Êtes-vous stressée à l’idée d’arrêter ?R.R.-C. : Non ce n’est pas une angoisse.J’ai besoin de me changer <strong>le</strong>s idées.Depuis 10 ans, j’accompagne des élèvesvolontaires pour al<strong>le</strong>r faire du brancardageà Lourdes. Cela se passe engénéral en octobre. On a 37 candidatscette année. On est presque victimede notre succès. On ne se voit pas vieillirdans ce métier car on est toujours avecdes jeunes du même âge en face denous. ■Propos recueillis par F.C.


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012 17LE DOSSIER LE HAUT-DOUBS ÉCRIT SES LÉGENDESEntre ses sapins et ses lacs, <strong>le</strong> Haut-Doubs est une terrede légendes et de contes abritant des créatures parfoisféroces, souvent intrigantes. <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>fait un plongeon dans <strong>le</strong>s tréfonds de cet univers depuisla source du Doubs à Mouthe, repère de la célèbreVouivre sacralisée par Marcel Aymé. Balade ensuite aulac de Saint-Point avec la légende de Damvauthier quin’a rien à envier à cel<strong>le</strong> de la source b<strong>le</strong>ue de Malbuisson,cel<strong>le</strong> de Berthe de Joux ou encore de Septfontaine.Gros plan éga<strong>le</strong>ment sur des histoires moins connues etsur ce qu’il reste de notre patrimoine avec deux auteursspécialisés. Le Haut-Doubs, entre mythes et légendes.PONTARLIERLes damesdes EntreportesCette étrange histoire se dérou<strong>le</strong> autour du célèbre château deJoux. C’est là que vivait un vieux sire, un homme sympathiquequi avait trois fil<strong>le</strong>s très bel<strong>le</strong>s. Cette beauté alliée à une grandeprétention va finir par scel<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ur destin.D’AVOUDREY À MOUTHE<strong>La</strong> Vouivre,la créature mythiqueMi-femme, mi-serpent, quiconque s’empare de son bijouattachée au cou obtient bonheur et richesse.<strong>La</strong> plus connue est cel<strong>le</strong> de Mouthe, à la source du Doubs.LLe seul défaut de ces fil<strong>le</strong>s était uneextraordinaire coquetterie qui <strong>le</strong>s poussaitirrésistib<strong>le</strong>ment à enflammer <strong>le</strong>cœur de tous <strong>le</strong>s chevaliers et écuyersdu voisinage. Quand <strong>le</strong>urs conquêtes étaientassurées, el<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s délaissaient aussitôt pourexercer <strong>le</strong>urs charmes sur <strong>le</strong>smalheureux qui osaient encore<strong>le</strong>ur résister. Comme un jeu deséduction qui se répétait. Plusd’un nob<strong>le</strong> prétendant put secroire l’élu de l’une de ces gentesdames, mais ses espoirs se brisaienttoujours à la veil<strong>le</strong> desnoces.Cédant à la colère et àl’impatience, <strong>le</strong> père décidad’organiser un grand tournoidont <strong>le</strong>s vainqueurs auraientCœurs depierre…pour récompense la main de ses trois fil<strong>le</strong>s.Et ce, qu’el<strong>le</strong>s <strong>le</strong> veuil<strong>le</strong>nt ou non ! <strong>La</strong> fortunedes armes sourit fina<strong>le</strong>ment à trois chevaliers: Raymond <strong>le</strong> Bossu, Bras-de-Fer etHugues-au-Pied-Fourchu, dont la méchancetén’avait d’éga<strong>le</strong> que la laideur. Le jour desnoces, <strong>le</strong>s fiancées parurent voilées. Pouréchapper à l’horreur de tel<strong>le</strong>s mésalliances,el<strong>le</strong>s avaient en fait ordonné à des servantesde <strong>le</strong>s remplacer. <strong>La</strong> supercherie découverte,la poursuite s’organisa en direction de Pontarlierpuis du défilé des Entreportes, où <strong>le</strong>sseigneurs abusés rejoignirent <strong>le</strong>s fuyardes.Mais lorsqu’ils voulurent prendre dans <strong>le</strong>ursbras <strong>le</strong>s demoisel<strong>le</strong>s de Joux, ils n’étreignirentque… trois statues de pierre que l’on peutencore voir aujourd'hui et qui sont connuessous <strong>le</strong> nom de “Dame des Entreportes”. ■<strong>La</strong> Vouivre,selon s’il estapparaît àAvoudrey ouà Mouthe,n’a pas lamêmeapparence(photo D.R.).Les trois dames sont désormais figées dans la pierre.Tout Franc-Comtois qui se respecte a déjàentendu par<strong>le</strong>r de la Vouivre. Cette féeest sans doute la figure la plus emblématiquede la région, immortalisée parMarcel Aymé. Cette créature hybride, mi-femme,mi-serpent, beaucoup de paysans disentl’avoir rencontrée. Son image de femme fata<strong>le</strong>et séductrice hante toujours <strong>le</strong>s rives des étangsdu Doubs. <strong>La</strong> légende voudrait que quiconques’empare de ce bijou obtienne en échange richesseet bonheur pour l’éternité.Parmi <strong>le</strong>s nombreuses versions existantes dansla tradition ora<strong>le</strong> doubienne, on retrouve certainspoints communs. <strong>La</strong> créature a pour habitatde prédi<strong>le</strong>ction tous types de refuges : grottes,cavernes, ruines des châteaux… El<strong>le</strong> est souventdécrite comme gardienne des trésors. El<strong>le</strong>affectionne <strong>le</strong>s milieux aquatiques : rivières,sources, marais… Avant chaque bain, <strong>le</strong> rituelimmuab<strong>le</strong> veut qu’el<strong>le</strong> dépose son escarbouc<strong>le</strong>sur la rive. Tous ceux qui ont tenté de s’emparerdu joyau à ce moment ont trouvé <strong>le</strong> même sort,déchiquetés ou calcinés.On trouve de nombreuses formes de la Vouivredans <strong>le</strong> Doubs, mais deux se distinguent, cel<strong>le</strong>d’Avoudrey par sa beauté, et cel<strong>le</strong> de Mouthepar son esprit farceur. On a la retrouve aussi àMouthier-Haute-Pierre représentée comme unserpent volant à un œil. “Beaucoup de vieil<strong>le</strong>sgens de Mouthier l’ont vu passer à travers ladoub<strong>le</strong> cascade de Siratu” note Char<strong>le</strong>s Beauquier,folkloriste du début du XX ème sièc<strong>le</strong>.<strong>La</strong> Vouivre de Mouthe est facétieuse : el<strong>le</strong> jouaun bon tour à celui qui réussit à s’emparer deson escarbouc<strong>le</strong> : “On conte qu’un“Desvieil<strong>le</strong>sgens deMouthierl’ont vupasser.”homme de Mouthe qui n’avait peurde rien put, sur <strong>le</strong>s conseils d’unsorcier, prendre l’escarbouc<strong>le</strong> de lavouivre quand el<strong>le</strong> buvait au Culdu-Bief,mais comme il ne voulutrien partager, <strong>le</strong> sorcier changea lapierre en crottin de cheval”, écritChar<strong>le</strong>s Beauquier dans Faune etFlore populaires de la Franche-Comté. Alors, si entre chien et loupvous apercevez une ombre de femmeavec une queue de serpent etune lumière sur <strong>le</strong> front, prudence,c’est peut-être la Vouivre quivous guette… ■


18 DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012MALBUISSON<strong>La</strong> source b<strong>le</strong>ueL’endroit où il fait bon p<strong>le</strong>urer<strong>La</strong> Source b<strong>le</strong>ue à l’entrée de Malbuissonne doit pas seu<strong>le</strong>ment sa cou<strong>le</strong>ur au solkarstique mais aux p<strong>le</strong>urs d’Aude deBourgogne, tombée dans <strong>le</strong> chagrin après<strong>le</strong> décès de son amoureux.De l’eau b<strong>le</strong>utée, presquefluorescente. À l’entréede Malbuisson envenant depuis Montperreux,un sentier de randonnéeaménagé indiquant “<strong>La</strong>Source B<strong>le</strong>ue” conduit <strong>le</strong> promeneursur un site magnifique,presque magique, que GustaveCourbet a peint en 1872. Quecet espace ait donné naissanceà une légende n’est pas anodin.Après quelques minutes demarche et <strong>le</strong> franchissementd’une passerel<strong>le</strong>, <strong>le</strong> promeneurarrive à l’entrée d’une magnifiquerésurgence où l’eau b<strong>le</strong>utéeinterpel<strong>le</strong>. Le site estd’ail<strong>le</strong>urs un spot idéal pour <strong>le</strong>splongeurs chevronnés venuss’engouffrer dans <strong>le</strong> boyau avecun fil d’Ariane.Cette luminosité si particulièren’aurait pas qu’une explicationrationnel<strong>le</strong>. <strong>La</strong> légende a,el<strong>le</strong> aussi, son motà dire pour expliquercette cou<strong>le</strong>ursi b<strong>le</strong>ue, si pure…Lorsque <strong>le</strong> preuxRoland, neveu deChar<strong>le</strong>magne, euttrouvé à Roncevauxune mortglorieuse lorsd’une attaque, safiancée, Aude dePourquoisi pure ?Bourgogne, en éprouva une tel<strong>le</strong>dou<strong>le</strong>ur qu’el<strong>le</strong> voulut fuir lasociété. Nul<strong>le</strong> femme n’avait <strong>le</strong>scheveux aussi blonds et <strong>le</strong>s yeuxaussi b<strong>le</strong>us. El<strong>le</strong> partit, errantdans <strong>le</strong>s États de son père. El<strong>le</strong>arriva au bord de la source. Penchéesur cel<strong>le</strong>-ci, el<strong>le</strong> p<strong>le</strong>ura tantque ses beaux yeux fondirent,teintant ainsi l’eau. Une autrelégende émet que ce sont <strong>le</strong>syeux de Berthe de Joux (lirepage 20) qui ont coloré l’eau oumieux, que ce repère est la maisonde la Vouivre… <strong>La</strong> sourcedont l’eau a gardé la cou<strong>le</strong>ur,s’appel<strong>le</strong> “<strong>La</strong> Source b<strong>le</strong>ue”. Àvisiter. ■E.Ch.Un lieumagique àl’entrée deMalbuisson.Un cheminde randonnée(6,5 km)est proposé.VENTE ET INSTALATIONPoê<strong>le</strong>s à bois ou granulés, cuisinière à bois ou granulés,poê<strong>le</strong>s de masse en pierre ollaire conception poê<strong>le</strong>sen faiences, conduits de cheminée et tubage.RAMONAGENous assurons désormais l'entretien comp<strong>le</strong>t de vosinstallations, par notre ramoneur :M. LABOUREY Joris, ramoneur qualifié.Nos interventions :- Débistrage des conduits de fumée- Ramonage des conduits de fumée,- Entretien poê<strong>le</strong> à bois, cheminée ...- Visite technique.ZAE <strong>La</strong> Louhière25620 L'HOPITAL DU GROSBOIS03 81 59 32 68www.poe<strong>le</strong>-cheminee-chavot.frouvert du mardi au vendredi9h-12h / 14h-19h - <strong>le</strong> samedi 9h-16hNANS-SOUS-SAINTE-ANNEAl<strong>le</strong>z pactiseravec <strong>le</strong> diab<strong>le</strong>Le pont édifié de 1875 à 1880 enjambe <strong>le</strong>Lison reliant Crouzet-Migette à Sainte-Anne. Ce seraient <strong>le</strong>s portes de l’Enfer.PONTARLIERLe miraculé crucifix de Pontarlier1639 à Pontarlier. Du 19 au 26 janvier, <strong>le</strong>sSuédois investissent Pontarlier et établissent<strong>le</strong> siège. Le 23 janvier, c’est <strong>le</strong>chaos : <strong>le</strong> faubourg Saint-Étienne est incendiépar l’ennemi qui pil<strong>le</strong>, tue, vio<strong>le</strong>. Le couvent desAugustins est détruit ainsi qu’une partie del’église. Or, à l’extérieur de cel<strong>le</strong>-ci, dans unepetite ouverture se trouvait un grand crucifixde huit à dix pieds de haut sur cinq à six de large,couvert d’un avant-toit de bois pour <strong>le</strong> protégerdes intempéries.Alors que l’avant-toit s’embrase et que <strong>le</strong> soc<strong>le</strong>en pierre sur <strong>le</strong>quel il repose éclate sous la cha<strong>le</strong>ur,<strong>le</strong> crucifix est miracu<strong>le</strong>usement épargné,El<strong>le</strong>ressentit unsoulagement.comme “ignifugé.” Survivant de cet incendie,l’objet devint matière à dévotions. Des miraculéslui sont attribués. En 1648, une demoisel<strong>le</strong>Guichard, âgée de 64 ans, perdaitla vue. Faisant une prièredevant <strong>le</strong> crucifix, el<strong>le</strong> ressentitun soulagement. El<strong>le</strong> continuasa dévotion et sa vue futfortifiée. “Une enquête par unprêtre licencié en informal'archevêché” peut-on lire dans<strong>le</strong>s archives du fonds des Augustins(archives départementa<strong>le</strong>sdu Doubs). ■Le pont dudiab<strong>le</strong> estsitué à15 km deLevier et 36dePontarlier.ÀNans-sous-Sainte-Anne, il estfortement déconseillé de traînerdu côté du Pont du Diab<strong>le</strong>,au risque de se faire entraîner aufond de l’abîme par Satan… <strong>La</strong> légenderaconte que la construction d’unpont fut entreprise pour relier <strong>le</strong>scommunes de Crouzet et de Sainte-Anne, séparées par <strong>le</strong> précipice. Maisau fur et à mesure que <strong>le</strong>s travauxprogressaient, <strong>le</strong> Malin détruisait<strong>le</strong>s avancées de la journée faites parl’entrepreneur Babet. Ce dernieranéanti par <strong>le</strong>s déboires successifslança dans un moment de désarroi :“Je donnerai bien mon âme au Diab<strong>le</strong>pour me sortir de cette déveine.”Le Diab<strong>le</strong> à l’origine de ses malheurslui proposa un pacte : celui de laisserla construction se finir contrel’âme du constructeur et cel<strong>le</strong> du premiervoyageur qui fou<strong>le</strong>rait <strong>le</strong> pont.Le marché conclu, Babet tombe maladeravagé par la peur et <strong>le</strong>s remords.Craignant <strong>le</strong> pire, <strong>le</strong>s habitants deCrouzet coururent chercher <strong>le</strong> curéqui prend en p<strong>le</strong>ine nuit la route. Ilfut <strong>le</strong> premier à emprunter <strong>le</strong> pont.Face à l’homme de Dieu et son ciboire,<strong>le</strong> Diab<strong>le</strong> bascula dans <strong>le</strong> vide.Aujourd’hui, la tête sculptée sur <strong>le</strong>devant du Pont du Diab<strong>le</strong> de Nanssous-Sainte-Annerappel<strong>le</strong> cettelégende. Et à ses pieds, on peut éga<strong>le</strong>mentdistinguer une roche évoquantla silhouette de Satan…Les mauvaises langues racontentqu’il s’agit d’une des portes de l’enfer,et qu’à la nuit tombée, une ombrerôde et de drô<strong>le</strong>s de bruits font frémir<strong>le</strong>s oreil<strong>le</strong>s. ■SEPTFONTAINE<strong>La</strong> légende Saint-Nicolaset de l’hospitalitéÀSeptfontaine, <strong>le</strong> chiffre clé,c’est <strong>le</strong> 7… chiffre sacrépour une histoire d’eautarie. Ce fut longtemps un payssans eau, car toutes <strong>le</strong>s fontainesn’avaient plus d’eau àdonner. L’histoire : un jour d’été,un vieil homme déguisé en mendiantpassa à cet endroit.Fatigué et assoiffé, il frappadans 7 maisons pour demanderl’aumône et un verre d’eau, maisil fut repoussé avec ardeur. Cefut alors que <strong>le</strong>s sept fontainesse tarirent d’unDans7 maisons.coup. C’était <strong>le</strong>grand Saint-Nicolas,qui venu deLorraine, passaitpar là et avait vouluéprouver la charitéet testerl’hospitalité des habitants. Levillage resta longtemps privéd’eau.Repentis, <strong>le</strong>s habitants consacrèrent<strong>le</strong>ur bel<strong>le</strong> église à cesaint. Touché par cet hommageet <strong>le</strong>ur repentir, Dieu permitqu’une nouvel<strong>le</strong> source jaillisseet rende de nouveau la terreferti<strong>le</strong> aux gens de Septfontaine.■


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 201219DOSSIERINTERVIEW<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>: Votre livrecompi<strong>le</strong> légendes et mythes oùchaque habitant du Doubs peut y(re)trouver un lieu qu’il connaît. Pourquoiavoir choisi de <strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s secretsde notre territoire?Chloé Chamouton: Nous avons en Franche-Comté de très bel<strong>le</strong>s légendes qui sonttombées dans l’oubli. Notre patrimoinemystérieux est malheureusementignoré, perdu au fil des sièc<strong>le</strong>s, faute devéritab<strong>le</strong>s passeurs de cette mémoirecol<strong>le</strong>ctive. J’ai toujours été intéresséepar <strong>le</strong>s légendes celtiques et j’ai misenviron 7 mois pour col<strong>le</strong>cter toute lamatière avant de la mettre en forme.Notre patrimoine légendaire est aussiriche que celui des Bretons.L.P.P.:Vous dites que <strong>le</strong>s pierres de Courtefontainesont des menhirs. Est-ce donc un héritagecelte?C.C. : Nous sommes Celtes. Là encore,<strong>le</strong> manque d’informations à ce sujetse ressent cruel<strong>le</strong>ment. Les livresd’histoire mentionnent “nos fameuxancêtres <strong>le</strong>s Gaulois” sans par<strong>le</strong>r de<strong>le</strong>urs croyances ou mythologie. Or, <strong>le</strong>sGaulois font partie de cette civilisationceltique qui n’est pas concentréeuniquement dans <strong>le</strong>s pays dits celtiques.<strong>La</strong> plupart des mots que nousutilisons quotidiennement aujourd’huiviennent du gaulois et non pas forcémentdu grec ou du latin. <strong>La</strong> Franche-Comté est une terre celtique.Chloé Chamouton“Le Doubs,une terre celte”Journaliste franc-comtoise spécialisée enhistoire médiéva<strong>le</strong> et titulaire d’un D.E.A. enphilosophie imaginaire et rationalité, ChloéChamouton dévoi<strong>le</strong> <strong>le</strong>s secrets de nos légendesdans son livre “Les mystères du Doubs”.L.P.P. : Rappe<strong>le</strong>z-nous la différence entre unmythe et une légende?C.C. : Un mythe possède une fonctionexplicative et pédagogique. Il délivreun enseignement en mettant en scènedes dieux ou des personnages, de façonallégorique. Le mythe est toujours révélateurdes pratiques d’une société. Derrière<strong>le</strong>s mythes se dissimu<strong>le</strong>nt des réalités,une part de vérité. <strong>La</strong> légende serapproche donc de la définition du conteà ceci près qu’une légende contient toujoursun fond de vérité, une vérité transforméeet déformée par <strong>le</strong> récit deshommes.L.P.P. : Pour vous, quel<strong>le</strong> légende est la plusreprésentative de la région?C.C.: <strong>La</strong> Vouivre, c’est la star franc-comtoise.J’habitais à proximité de chezMarcel Aymé (celui qui l’a popularisée)et passais souvent devant une Vouivreen bois. Cela m’a toujours interpellé. Iln’est pas une rive de ce départementqui ne possède son histoire de vouivres:Avoudrey, Mouthier-Haute Pierre,Mouthe… Les diverses versions loca<strong>le</strong>sreposent sur un scénario identique: unhomme avide de richesses tente des’emparer du trésor de la Vouivre, etfina<strong>le</strong>ment se fait tuer par cel<strong>le</strong>-ci, oumettre en miettes.L.P.P.:Quand ces mythes se sont-ils construits?Plutôt au Moyen-Âge, période diffici<strong>le</strong> pour laBourgogne et la Franche-Comté?C.C.:Tout dépend des légendes et mythes.De façon généra<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s légendes sontissues d’un corpus mythologique beaucoupplus ancien qui puise ses racinesdans une tradition celtique.Les Romainsse sont approprié des mythes celtiques,<strong>le</strong>s accommodant à <strong>le</strong>ur sauce.Les saintsont alors remplacé <strong>le</strong>s dieux celtiquesvénérés mais derrière ce vernis chrétien,malgré tout, <strong>le</strong>s traditions et coutumespopulaires demeurent prégnantes.L.P.P.: Ces histoires et légendes risquent-el<strong>le</strong>sde disparaître,oubliées par <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s générationsqui ne <strong>le</strong>s retransmettront pas aux suivantes?C.C.: Je ne pense pas. Les habitants duDoubs sont chauvins et tiennent à <strong>le</strong>urlégende comme à Montbéliard avec laTante Arie. Heureusement, <strong>le</strong>s veilléesreprennent et il y a eu <strong>le</strong> phénomèneHarry Potter et Seigneur des Anneaux.Je ne pense pas qu’Internet ou <strong>le</strong>sréseaux sociaux puissent <strong>le</strong>s faire disparaître.Il faut justement s’appuyersur ces outils.L.P.P.: Votre livre a donc cartonné…C.C.: Il a été vendu à 2000 exemplaires.Pour un ouvrage régionaliste, c’est unbon résultat. Les personnes aiment quel’on par<strong>le</strong> de <strong>le</strong>ur village, de <strong>le</strong>ur vil<strong>le</strong>.L.P.P.: Aujourd’hui, qui sont <strong>le</strong>s garants et <strong>le</strong>stransmetteurs de cette tradition ora<strong>le</strong>? Est-el<strong>le</strong>encore vivace? Et à quels endroits?C.C. Les écrivains régionalistes passionnésdes mythes et des légendes de<strong>le</strong>urs régions, <strong>le</strong>s conteurs, <strong>le</strong>s jeunesont une mission : cel<strong>le</strong> de se réapproprierce patrimoine légendaire, de luiredonner du sens, de <strong>le</strong> faire vivre. I<strong>le</strong>st important de témoigner de la richesseet de la diversité de nos légendes etsurtout d’en être fier.L.P.P.:<strong>La</strong> religion n’a-t-el<strong>le</strong> pas utilisé <strong>le</strong>s mythes?C.C.: Beaucoup de mythes sont inspirésde la religion. Les histoires de diab<strong>le</strong>s,de mirac<strong>le</strong>s divins, d’objets craints ouvénérés sont légion dans <strong>le</strong> Doubs. Cedépartement était très croyant, d’où cepanel d’histoires liées à la religion. Demême, <strong>le</strong>s raz-de-marée sont souventla conséquence de punitions divines parceque <strong>le</strong>s hommes n’ont pas respectécertaines règ<strong>le</strong>s d’hospitalité (c’est l’originede la naissance du lac de Saint-Point),<strong>le</strong>s êtres humains métamorphosés enanimaux,ou <strong>le</strong>s revenants sont condamnésà expier <strong>le</strong>urs péchés parce qu’ilsn’ont pas respecté <strong>le</strong>s jours saints.L.P.P. : Un secret pour voir la Vouivre ou unefée…C.C. Il faut éviter demarcher sur l’herbe d’or,être patient et croire au merveil<strong>le</strong>ux.L.P.P.: Publierez-vous d’autres ouvrages sur ceMONTMAHOUXthème?C.C.: Je vais écrire “Les mystères de laLoire-Atlantique” où j’habite désormaiset publier un livre sur <strong>le</strong> cheval comtois.■Propos recueillis par E.Ch.<strong>La</strong> roche qui danseCette roche, d’une surface plate de 40 m 2 , offre une vue plongeantesur Nans-sous-Sainte-Anne. Une légende raconte que ce rocher“danse une fois tous <strong>le</strong>s 100 ans.” Se pose une question : quand laroche a-t-el<strong>le</strong> dansé pour la dernière fois ? On dit que quiconque la verras’agiter connaîtra un bonheur et une félicité éternels. Les habitants attendenttoujours. ■L’éperonrocheux deMontmahouxdanseune foistous <strong>le</strong>s100 ans(photo GuyDecreuse).Auteuret journaliste,ChloéChamoutonfait revivre <strong>le</strong>slégendesdans son livre“Les mystèresdu Doubs”(éditionDe Borée).


20 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012DOSSIERRENCONTREUne conteuse évoque <strong>le</strong> mystère de Saint-PointLégende de Damvauthier :“Une <strong>le</strong>çon socia<strong>le</strong>”Ancienne conteuseprofessionnel<strong>le</strong>, Édith Montel<strong>le</strong>raconte la légende du lac deSaint-Point qui abriterait dans sesbas-fonds une vil<strong>le</strong> dorée.À minuit <strong>le</strong> soir de Noël, on peutentendre <strong>le</strong>s cloches sonner…“Onentend <strong>le</strong>scloches.”Écouter la voix douce d’Édith Montel<strong>le</strong>,c’est entrer dans un univers merveil<strong>le</strong>ux.Celui du conte, des légendes, où chaquedétail géographique a son importance.Si cette ancienne conteuse professionnel<strong>le</strong>spécialiste des légendes franc-comtoiseset suisses a pris sa retraite, pour raison de santé,el<strong>le</strong> a accepté de narrer à <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>la légende de Damvauthierplus connue sous <strong>le</strong>nom de cité engloutie du lacde Saint-Point. “C’est une bel<strong>le</strong>légende car el<strong>le</strong> est à l’origined’un lac, dit Édith Montel<strong>le</strong>.Le héros n’est pas un personnagemais un lieu. C’est lafonction première d’une légende: donner une indicationgéographique.”Si cette légende est parvenuejusqu’à nous, c’est “parcequ’el<strong>le</strong> a une part de véracité”note la conteuse. “Al<strong>le</strong>z àminuit <strong>le</strong> soir de Noël vousinstal<strong>le</strong>r entre <strong>le</strong> lac de Saint-Point et celui de Remoray…Vous entendrez <strong>le</strong>s clochescomme el<strong>le</strong>s si el<strong>le</strong>s remontaientdu fond du lac ! C’est vrai !” martè<strong>le</strong>-tel<strong>le</strong>.<strong>La</strong> légende de Saint-Point est p<strong>le</strong>ine de raison.Place à l’histoire : Damvauthier était une vil<strong>le</strong>superbe et riche. Les rues pavées d’or, comme<strong>le</strong> toit de l’église, brillaient de mil<strong>le</strong> feux. Unenuit de Noël, une femme débarqua avec sonenfant. Pauvre, cel<strong>le</strong>-ci se rendit à la mairiedemander de l’aide. L’édi<strong>le</strong> la rejeta. El<strong>le</strong> tental’église où <strong>le</strong> curé, bien portant, l’expulsa. Danscette vil<strong>le</strong> de richesse, la pauvreté n’avait pas<strong>le</strong> droit de cité. El<strong>le</strong> gravit alors la colline ettrouva réconfort sous un épicéa dont <strong>le</strong> troncétait creux. El<strong>le</strong> tomba sur un ermite nomméPoint qui vivait là. Il lui offrit un bol de soupeet l’invita à dormir en lui conseillant de ne plusbouger jusqu’au matin. Un terrib<strong>le</strong> orage éclata.<strong>La</strong> femme ne bougea pas. Ce n’est que <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemainmatin qu’el<strong>le</strong> quitta son abri. Le so<strong>le</strong>ilresp<strong>le</strong>ndissait… et la vallée qui abritait la fameusevil<strong>le</strong> était devenue un magnifique lac ! “Chaquelégende à une raison. Cel<strong>le</strong>-ci est une <strong>le</strong>çon socia<strong>le</strong>.On pourrait dresser des parallè<strong>le</strong>s avec <strong>le</strong>sexpulsions qui se passent aujourd’hui” émet ÉdithMontel<strong>le</strong>, auteur de nombreux ouvrages, dont“L’œil de la Vouivre”, qui a permis à cette légendede perdurer.Aujourd’hui encore, des pêcheurs disent prendre<strong>le</strong>ur ligne dans la cité engloutie. D’autres ontentendu des coqs chantés. “Certaines légendespartent, d’autres reviennent. Indevil<strong>le</strong>rs (plateaude Maîche) a perdu sa légende de la fossecar plus personne ne passait à cet endroit. Enrevanche en Savoie, une légende du fantôme del’auto-stoppeuse est née après que nombreuxautomobilistes aient aperçu une jolie dame avantun virage. Une fois dans la montée, cel<strong>le</strong>-ci crieavant de disparaître” conclut d’une voix doucenotre auteur, comme pour mieux entretenir <strong>le</strong>mystère. À vous d’y croire. ■E.Ch.Édith Montel<strong>le</strong>auteur de nombreuxouvragessur <strong>le</strong>slégendes enFranche-Comtéfut conteuseprofessionnel<strong>le</strong>.ZoomLes légendes suisses sont-el<strong>le</strong>s différentes ?Selon Édith Montel<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s légendes venues de Suisse romande sont différentes desnôtres. “El<strong>le</strong>s sont plus rationnel<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s régions protestantes” avoue la spécialiste quiprend lʼexemp<strong>le</strong> de la Vouivre de Saint-Sulpice (entre Pontarlier et Neuchâtel). Là-bas, laVouivre habitait dans la falaise et mangeait aussi bien des hommes que des enfants ou desvieillards, ce qui nʼest pas <strong>le</strong> cas en France. “El<strong>le</strong> très réaliste puisque nous avons la date et <strong>le</strong>nom (Sulpi Rémond) qui lʼa combattu et abattu.”Mais comme en France, celui qui a réussi à la vaincre dans son repaire est mort trois jours plustard. Le sang de la Vouivre lʼavait contaminé. ■LA CLUSE-ET-MIJOUX<strong>La</strong> tragiquehistoire d’amourde Berthe de JouxREMONOTUn sanctuaire guérisseurL’axe Morteau-Montbenoît. Au bord decette route empruntée par <strong>le</strong>s Mortuacienscomme <strong>le</strong>s Pontissaliens, lagrotte de Remonot recè<strong>le</strong> dans son sonantre d’une profondeur d’environ 30 mètres unlieu de pè<strong>le</strong>rinage. Un temp<strong>le</strong> y est situé, dédiéà Notre-Dame de Pitié. Un endroit sacré depuisla nuit des temps car la plaque située à sonentrée rappel<strong>le</strong> que <strong>le</strong>s druides gaulois y rendaientdéjà un culte à une déesse-mère, génératriced’abondance, source de fécondité.Au VII ème sièc<strong>le</strong>, un ermite s’installa dans lagrotte, où il plaça la statue de la vierge au piedde la source principa<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> aurait <strong>le</strong> pouvoirde guérir <strong>le</strong>s maladies oculaires. À la mort del’ermite, <strong>le</strong>s moines de Montbenoît ramenèrentla statue dans <strong>le</strong>ur monastèreafin de bénéficier de ses faveurs,Un ermites’installadans lagrotte.et pas dans un but très pieux,espérant récupérer <strong>le</strong>s offrandesdes pè<strong>le</strong>rins. Mais l’effet inversese produisit : <strong>le</strong> mirac<strong>le</strong> sestoppa.<strong>La</strong> légende affirme que, une nuit,la statue reprit d’el<strong>le</strong>-même saplace dans la grotte. Les premièrestracent de ce lieu de pè<strong>le</strong>rinageremonte au XII ème sièc<strong>le</strong>. ■Berthe deJoux a étéenfermée auchâteau deJoux avantde se retirerà l’abbayedeMontbenoît.<strong>La</strong> bou<strong>le</strong>versante histoired’amour de Berthe de Jouxs’écrit entre mythe et réalité.Berthe est devenue une figureemblématique des femmes de larégion. Sa triste destinée fut cel<strong>le</strong>d’une épouse infidè<strong>le</strong> enfermée dansun donjon du majestueux châteaude Joux. Cette jeune fil<strong>le</strong> fut mariéeà l’âge de 17 ans au seigneur du château,<strong>le</strong> sire Amaury de Joux. Ce futun mariage d’amour. Quand <strong>le</strong> seigneurdut partir en croisade, sonépouse l’attendit recluse des années,espérant <strong>le</strong> retour de son bien-aimé.Quatre ans plus tard, un autre seigneurse présente, Aimé de Montfaucon,ayant participé aux mêmescroisades qu’Amaury de Joux.Le sire annonce à la dame <strong>le</strong> décèsde son époux.Après <strong>le</strong> chagrin, Berthesuccombe auxcharmes de son nouvelhôte. Mais unesemaine plus tard,Amaury de Jouxrevient au château.Fou de rage, il enfermeson épouse infidè<strong>le</strong>dans un cachotd’1,30 m, où el<strong>le</strong> nepeut ni rester debout,ni s’allonger. L’amantL’amant futpendu…fut pendu. Et pour ajouter à sa souffrance,Berthe était condamnée àsortir deux fois par jour pour voir <strong>le</strong>corps de son amant par une fenêtre.Après douze années d’enfermement,Amaury de Joux mourut, et Berthefut libérée. El<strong>le</strong> se retira jusqu’à lafin de ses jours dans l’abbaye deMontbenoît. ■MONTLEBON<strong>La</strong> tombe du ColporteurUne légende qui fait froiddans <strong>le</strong> dos. Un jour d’hiver,vers 16 heures, un colporteurdécide de passer de Suisseen France en utilisant <strong>le</strong> cheminallant du Prévoux auxFontenottes. Ce chemin se situeaujourd’hui non loin de Mont<strong>le</strong>bon.<strong>La</strong>issez votre voiture aucroisement du Biot et emprunter<strong>le</strong> chemin qui monte àgauche, impressionnante routetaillée dans la falaise. Enhaut de cette falaise est un chaosde pierres. Vous tomberez alorssur la tombe du colporteur.L’histoire peut commencer.Une tempête de neige s’abat etbloque dans la nuit <strong>le</strong> colporteur.Alors que <strong>le</strong>curé du village desLe curérecouvrit<strong>le</strong> corps…Fontenottes semettait au lit, unange est venu luiraconter la mésaventure.L’angeprit <strong>le</strong> curé sur sesépau<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>conduisit jusqu’à l’homme quiétait mort.À l’époque, on ne prenaitpas <strong>le</strong> chemin des Sarrazinspour se rendre en Suissemais une route étroite. Le curérecouvrit <strong>le</strong> corps grâce à despierres et redescendit au village.“Cette légende décrit <strong>le</strong> paysageet explique qu’il suffit dechercher la falaise et <strong>le</strong>s rocherspour ensuite trouver <strong>le</strong> cheminconduisant jusqu’au village”explique Édith Montel<strong>le</strong>, conteuseprofessionnel<strong>le</strong>. ■


DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012 21VAL DE MORTEAU<strong>La</strong> grotte de l’étoffièreAutrefois dans <strong>le</strong> canton de Morteau, <strong>le</strong>s fées étaient devenues devéritab<strong>le</strong>s amies pour <strong>le</strong>s habitants du secteur. Mais cel<strong>le</strong>s-ci étaient trèssusceptib<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s provoquer était vivement déconseillé.Grâce à ces bonnes fées, <strong>le</strong>s pêcheurs par exemp<strong>le</strong>avaient suffisamment de poissons et ilsn’avaient jamais à déplorer <strong>le</strong> moindre incidentsur <strong>le</strong>s eaux du Doubs. Forcément, tout<strong>le</strong> monde faisait donc preuve de reconnaissance et derespect envers ces bienfaitrices. Un jour pourtant,Pierre, un jeune paysan installé près du lac deChail<strong>le</strong>xon, osa se moquer publiquement des bonnesfées. Pour lui, toutes <strong>le</strong>urs histoires n’étaient que desstupidités.Un soir, s’étant endormi au bord du Doubs, <strong>le</strong> jeunehomme va être réveillé en sursaut. Devant lui, unevingtaine de jeunes fil<strong>le</strong>s dansaient. Il s’approcha.Bien vite, el<strong>le</strong>s emmenèrent <strong>le</strong> garçon vers la grottede l’étoffière. Là, richesse et opu<strong>le</strong>nce lui sautèrentaux yeux. Impressionné par toutes ces pierres précieuseset ces dorures, il se laissa al<strong>le</strong>r et affirmamême renoncer au paradis pour dix nuits aussi extraordinaires.Quand il se réveilla <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain matin, la neige avaitrecouvert <strong>le</strong> paysage.Tout semblait avoir vieilli autourde lui. <strong>La</strong> preuve, ses parents qu’il croyait pourtantavoir quittés la veil<strong>le</strong> étaient morts de vieil<strong>le</strong>sse. Onlui expliqua même au village que lui-même, Pierre,avait disparu depuis un sièc<strong>le</strong>. Foudroyé par une tel<strong>le</strong>information, il tomba à terre. Et au moment où onessaya de <strong>le</strong> re<strong>le</strong>ver, son corps fut tota<strong>le</strong>ment réduiten poussière. Payant ainsi de sa vie l’affront qu’il avaitosé faire aux bonnes fées du Val de Morteau. ■Se méfier parfois des fées habitant<strong>le</strong>s bords du Doubs.NATURELes origines du sapinDans <strong>le</strong>s forêts du Haut-Doubs et du Jura, <strong>le</strong> sapin estune véritab<strong>le</strong> institution. Comme une cathédra<strong>le</strong> naturel<strong>le</strong>au milieu des forêts. Mais un arbre qui a surtoutune histoire littéra<strong>le</strong>ment diabolique.Eneffet, un jour, <strong>le</strong> diab<strong>le</strong> se trouvaitdans <strong>le</strong>s entrail<strong>le</strong>s de l’enferavec ses très nombreux enfants.Il ne pouvait en faire façon. Plus possib<strong>le</strong>de travail<strong>le</strong>r en paix avec ses satanésgarnements. Tel père tel fils pourrait-ondire à juste titre. Le diab<strong>le</strong> nepouvait plus entretenir <strong>le</strong> feu de l’enfer.Ni même se rendre sur terre afin desemer <strong>le</strong> vice et mettre la pagail<strong>le</strong> chez<strong>le</strong>s humains. Les petits diablotins sebattaient sans cesse. Ils cachaient <strong>le</strong>célèbre trident de <strong>le</strong>ur père qui étaitdébordé et ne pouvait laisser perdurerplus longtemps une tel<strong>le</strong> situation.Bref,Il fallait trouver une solution et vite.Le diab<strong>le</strong> va donc décider de <strong>le</strong>s envoyersur terre.Après tout, ne dit-on pas que<strong>le</strong>s voyages forment la jeunesse. Aussidiabolique soit-el<strong>le</strong> !C’est au cœur de l’été que ces petitsdiab<strong>le</strong>s vont arriver dans <strong>le</strong>s montagnesdu Jura. Aussitôt ils vont se plaindrede <strong>le</strong>ur sort, vivant très mal cette punitionà laquel<strong>le</strong> ils cherchaient à échapperen inventant toutes <strong>le</strong>s excuses possib<strong>le</strong>s.Habitués à la pénombre, ils ne supportaientpas <strong>le</strong>s rayons du so<strong>le</strong>il. Leurpère, plutôt que de <strong>le</strong>s reprendre aveclui en enfer, va alors faire pousser desbuissons pour <strong>le</strong>ur faire de l’ombre.Mais très vite, <strong>le</strong>s animaux de la forêtvont dérober <strong>le</strong>s bourgeonset <strong>le</strong> père va devoir fairepousser des noisetiers,plushauts donc plus protecteurspour pallier ces inconvénients.<strong>La</strong>Puis quand la pluie arriva,<strong>le</strong>s diablotins vont serecherchetrouver trempés et affaiblispar <strong>le</strong> froid.Alors enco-idéal.de l’arbrere une fois, Satan va êtreappelé à la rescousse pourtrouver une solution. Cette fois, il vafaire pousser des arbres puissants etépais afin de mettre ses enfants à l’abri.Des charmes et des frênes feront l’affaire.Sauf que l’automne venu,nouveau problème,<strong>le</strong>s feuil<strong>le</strong>s vont tomber et dèsl’hiver venu, la neige va être un nouveaucasse-tête. Le diab<strong>le</strong> n’avait pas<strong>le</strong> choix. Où il inventait un arbre assezrésistant pour abriter ses turbu<strong>le</strong>ntsenfants ou ils devraient <strong>le</strong>s reprendreavec lui et subir à nouveau <strong>le</strong>urs jeux.Il fallait un arbre aux multip<strong>le</strong>s qualités: un arbre robuste qui ne seraitpas mangé par <strong>le</strong>s animaux de la forêt,qui protège de la pluie, du so<strong>le</strong>il, de laneige. Un arbre solide, dont <strong>le</strong>s feuil<strong>le</strong>sne tombent pas l’automne et résistantaux rudes hivers du Haut-Doubs. C’estainsi que naquit dans <strong>le</strong>s montagnesdu Jura un arbre appelé <strong>le</strong> sapin ! ■


22<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012MOUTHEAvec la diversification des activitéssportives et culturel<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>foot n’est plus <strong>le</strong> sport roi dans<strong>le</strong>s villages. Dans un premiertemps, la solution des ententes entreclubs a permis de sauver <strong>le</strong>s meub<strong>le</strong>s.Sans se voi<strong>le</strong>r la face pour autant. Cequi se passe à Mouthe pourrait très biense produire ail<strong>le</strong>urs. Antony Invernizziavait plutôt <strong>le</strong> moral quand il est arrivéà la tête du club en 2006. Il avait toutjuste 24 ans. “Tout allait bien. Onaccueillait près de soixante enfants àl’éco<strong>le</strong> de foot. Ils ont fini par quitter <strong>le</strong>club car on a subi ensuite une baisse dunombre d’encadrants.”Aujourd’hui, il n’y a plus qu’une seu<strong>le</strong>équipe de jeunes, cel<strong>le</strong> des moins de 17ans et encore, el<strong>le</strong> fonctionne en ententeavec <strong>le</strong>s clubs <strong>La</strong>c Remoray Vaux etMassif Haut-Doubs. Ils sont seu<strong>le</strong>ment16. C’est peu pour envisager l’avenir.“Cette équipe vient de terminer secondede sa pou<strong>le</strong>. On n’a peut-être pas <strong>le</strong> nombremais la qualité”, se conso<strong>le</strong> comme ilpeut Antony Invernizzi.Toutes <strong>le</strong>s autressections, U11, U13, U15, ont disparu.MOUTHE - RÉGION DES LACSUn risque de dissolutionClub de footcherche président<strong>La</strong> section football de l’association sportive deMouthe ne trouve pas de volontaire prêt àprendre <strong>le</strong>s commandes du club. L’actuel présidentest contraint de prolonger son bail.Conséquences, l’effectif du club est passéde 150 à 50 licenciés en cinq ans.L’équipe première de Mouthe qui estdescendue en 4 ème division en 2010 refaitsurface. “On a fini second cette annéeavec des chances de remonter en troisièmedivision.”Le manque de bras pèse aussi dans lavie du club. Surtout quand il s’agit d’organiserdes animations pour récolterdes fonds. “On a été contraint d’augmenter<strong>le</strong> prix des licences pour compenser<strong>le</strong> manque à gagner. On arriveencore à équilibrer <strong>le</strong> budgetavec <strong>le</strong> bal du 15 août,Il n’y a plusqu’uneseu<strong>le</strong>équipe dejeunes.<strong>le</strong> loto et nos sept fidè<strong>le</strong>ssponsors.” Côté finances,Antony Invernizzi pointedu doigt <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> très policierdu district qui metsystématiquement àl’amende <strong>le</strong> moindre écartà la règ<strong>le</strong>. “Ils oublient parfoisqu’on est des bénévo<strong>le</strong>s.”<strong>La</strong> question de la successiondevient de plus en“Il manque juste un nouveau président”,explique Antony Invernizzi qui exerce la fonction depuis six ans.plus problématique. Le président avaitdéjà annoncé son départ fin 2010. Il adéjà rempilé un an, faute de candidat.“<strong>La</strong> saison 2012-2013 est à peu près assurée.On a retrouvé des dirigeants et unbon trésorier, il manque juste un nouveauprésident. <strong>La</strong> charge reste raisonnab<strong>le</strong>dans un club de cinquante licenciés.En dehors des responsabilitéssportives, il lui faudra surtout s’impliquerdans l’organisation des animations.On sera prêt à l’épau<strong>le</strong>r. L’idéal seraitd’en trouver un avant l’été”, lance unAntony Invernizzi qui ne se fait guèred’illusions. Il risque fort de remettre çaencore une année. Sinon, il se retrouveraitdans l’obligation de dissoudre <strong>le</strong>club. À moins que… En foot plusqu’ail<strong>le</strong>urs, il faut toujours attendre ladernière minute avant d’être sûr durésultat. ■F.C.EN BREFVacancesAnimation vacancesjuil<strong>le</strong>t 2012. Dans <strong>le</strong>cadre du “ProjetÉducatif Local” et du“Contrat EnfanceJeunesse”, il reste desplaces sur de nombreuxstages qui auront lieupendant <strong>le</strong>svacances de juil<strong>le</strong>t, telsque : peup<strong>le</strong> de l’eau,éveil à la danse, laprairie, artcontemporain,gymnastique artistiqueet trampoline, capoéira,baby gym, aviron,catamaran, etc. Rens.03 81 38 82 46 ou03 81 38 82 29. Cesanimations sontréservées en priorité auxparents résidant sur <strong>le</strong>territoire de laCommunauté deCommunes du <strong>La</strong>rmont.<strong>La</strong> participation est de 5euros par stage. Pour <strong>le</strong>senfants dont <strong>le</strong>s parentsne résidant pas sur <strong>le</strong>territoire de la C.C.L., laparticipation est de 10euros par stage.F<strong>le</strong>ursIl vous reste quelquesjours, jusqu’au 30 juin,pour vous inscrire auconcours des fermesf<strong>le</strong>uries organisé par laChambre d’agriculturedu Doubs. Concoursouvert à troiscatégories : fermes enactivité, anciennesfermes aménagées pardes agriculteurs à laretraite et fruitières.03 81 65 52 25.ENVIRONNEMENTLe barrage, régulateur de l’écosystèmeLe lac de Saint-Pointva-t-il gagner de la hauteur ?Remonter la cote du lac de Saint-Point en réhabilitant<strong>le</strong> barrage favoriserait la reproduction des poissons et réduirait en partie<strong>le</strong> problème des pertes du Doubs. Mais cela pourrait engendrerdes problèmes autour du col<strong>le</strong>cteur de ceinture des eaux usées.Le débit assure <strong>le</strong> niveau du Doubs jusqu’à Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c.Augmenter <strong>le</strong> niveau du lac deSaint-Point, cela semb<strong>le</strong> faci<strong>le</strong>.Quelques planches auniveau du barrage, et hop, <strong>le</strong>niveau passe de 849,5 mètres à quelquesdizaines de plus, sachant que <strong>le</strong> lit duDoubs traverse la retenue. Quelquescentimètres équiva<strong>le</strong>nt à des milliersde m 3 d’eau supplémentaire pour <strong>le</strong>troisième plus grand lac naturel deFrance.Ce projet qui a déjà été mis à l’étudedans <strong>le</strong>s années quatre-vingt-dix revientsur <strong>le</strong> devant de la scène avec la créationd’un syndicat du lac. Le schémad’Aménagement et de gestion (S.A.G.E.)Haut-Doubs-Haute-Loue avait luimêmepréconisé une remontée duniveau. Pour André Rousse<strong>le</strong>t,“<strong>le</strong>” spécialistedu lac aujourd’hui à la retraitede son poste à l’O.N.E.M.A. (officenational de l’eau et des milieux aquatiques),cette remontée du niveau deSaint-Point peut être bénéfique seu<strong>le</strong>mentavec une gestion automatiséedu barrage. Explications : “On ne peutpas réfléchir à l’échel<strong>le</strong> du lac. Il fautpenser à l’ensemb<strong>le</strong> du bassin-versant.Il faudrait remonter <strong>le</strong> niveau au printempsavec une cote à 849,9 mètres quipermettrait d’inonder 40 hectares enamont. De nombreuses espèces dont <strong>le</strong>sLe barrage du lac de Saint-Point a été exploité jusqu’en 1973par une société d’é<strong>le</strong>ctricité. Il sert désormais à régu<strong>le</strong>r <strong>le</strong> lac.brochets bénéficieraient de ces frayères”dit <strong>le</strong> spécialiste.Au début de l’été, unecote abaissée à 849,5 pourrait garantiraux plages de Saint-Point, des Grangettes,de Malbuisson, la poursuite desactivités estiva<strong>le</strong>s. En effet, avec uneaugmentation du niveau, <strong>le</strong>s vaguesmettraient à mal <strong>le</strong>s installations touristiquesproches des berges. “C’est àla fin octobre qu’il faudrait à nouveaumaintenir <strong>le</strong> niveau pour la période defraie des corégones” assure André Rousse<strong>le</strong>t.<strong>La</strong> société de pêche est de cet avis. Lesélus éga<strong>le</strong>ment. MaisLesconséquencesjusqu’àRemoray.<strong>le</strong> spécialiste demettre en garde : “Enbaissant trop <strong>le</strong>niveau lors des soutiensd’étiage duDoubs, on pourraitdésamorcer la stationde pompage de Montperreuxapportantl’eau potab<strong>le</strong>.” À l’inverse,trop d’eaupourrait “noyer” <strong>le</strong>col<strong>le</strong>cteur de ceinture des eaux uséesoccasionnant une pollution. Bref, <strong>le</strong>principe des vases communicants àl’échel<strong>le</strong> d’un territoire ne semb<strong>le</strong> passi simp<strong>le</strong> d’autant qu’une remontéeaurait des conséquences sur <strong>le</strong> niveaudu lac de Remoray et sur <strong>le</strong>s zones denidification des oiseaux.En revanche, davantage d’eau permettraitd’appréhender <strong>le</strong>s sécheresses.Ici, <strong>le</strong>s mortalités de poissons constatéesentre Pontarlier et Morteau en 1976et 1989 suite aux sécheresses sontencore dans <strong>le</strong>s mémoires. Rappelonsque <strong>le</strong> Doubs perd environ 800 litrespar seconde du lac de Saint-Point àPontarlier à cause des fuites et encoredavantage en aval d’Arçon. Conséquence,<strong>le</strong> Saut du Doubs n’est plusqu’un fi<strong>le</strong>t d’eau en période d’étiage àVil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c.Le barrage, exploité jusqu’en 1973 parune société d’é<strong>le</strong>ctricité, a besoin d’unsérieux coup de jeune. Une faib<strong>le</strong>sse…et ce sont des milliers de mètres cubesqui pourraient s’échapper. ■E.Ch.


MOUTHE - RÉGION DES LACS <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 201223CONCOURSLes clichés en Franche-Comté,on aime cela. On adore même.Alors logique que sur <strong>le</strong>s 10photos retenues pour devenir10 timbres créés par <strong>le</strong>s facteursPort-Titià nouveau en timbre<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> faisait partie du juryorganisé par <strong>La</strong> Poste devant désigner 10photos représentatives de la Franche-Comtéqui serviront à créer un bloc col<strong>le</strong>ctor detimbres. Les auteurs sont vos facteurs.Port-Titi au lac de Saint-Point prise par Kaci Moussa.des timbres col<strong>le</strong>ctor, neuf d’entreel<strong>le</strong>s représentent des paysages denotre département. Les cascades duHérisson dans <strong>le</strong> Jura, la Vallée dela Loue et Ornans pour <strong>le</strong> Doubs…et bien sûr Port-Titi sur <strong>le</strong> lac deSaint-Point. Mais bizarrement, aucuneimage du château de Joux ou dela porte Saint-Pierre.Invitée comme membre du jury dans<strong>le</strong> cadre d’un concours organisé parl’enseigne <strong>La</strong> Poste, <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>a retenu avec desmembres du comité régional du tourisme,la Poste, et une photographe,10 images prises par des facteurs.Le choix n’a pas été simp<strong>le</strong> : il s’estporté sur 49 clichés. Les 10 photoschoisies seront ensuite transforméesen timbres que vous pourrez acheterd’ici l’été. Originalité de l’épreuve: ce sont <strong>le</strong>s facteurs et factricesqui ont pris <strong>le</strong>s photos et qui <strong>le</strong>s ontensuite renvoyées. Au total, 47 professionnelsà travers la région y ontparticipé. Beaucoup de paysages sontrevenus, “preuve de l’attachementdes facteurs à <strong>le</strong>ur territoire” déclareKatia Thea, directrice du courrierLe jury aretenu <strong>le</strong>simages prisespar <strong>le</strong>sfacteurs dela région.En premièreposition : lacascade duHérisson(à gauche).Franche-Comté. Pour <strong>le</strong> secteur dePontarlier, la photo de Port-Titi priseen hiver avec <strong>le</strong>s sapins légèrementgelés a fait l’unanimité. Morteauest représentée par <strong>le</strong> Mont-Vouillot et par un rocher en aval dubarrage du Châtelot. ■E.Ch.Les vainqueurs et <strong>le</strong>s sites retenus- Rahzika Kaci Moussa, Plateforme courrierde Besançon : Port-Titi à St-Point.- Jacques Boudon, Plateforme Industriel<strong>le</strong>du Courrier de BesançonFranche-Courrier : vue sur <strong>le</strong> lac deMoron (Entre <strong>le</strong> Saut du Doubs et <strong>le</strong>barrage du Châtelot).- Florence Meunier, Plateforme de Courrierde Morteau : commune de Lods.- Jean-Luc Mul<strong>le</strong>r, Plateforme Courrierde Morteau : Le Mont Vouillot.- Angélique Berger, Plateforme Courrierde Valdahon : dentel<strong>le</strong> de Luxeuil<strong>le</strong>s-Bains.- Clémentine Cornier, Plateforme Courrierde Lons-<strong>le</strong>-Saunier : Pont de laPy<strong>le</strong>.- Corinne Garsault, Plateforme Courrierde Lons-<strong>le</strong>-Saunier : Cascadesdu Hérisson.- Jean-Pierre Oeuvrard, PlateformeCourrier de Danjoutin : Gare de Belfort-Montbéliard.- Jean-Paul Mollad, Plateforme courrierde Belfort : <strong>le</strong> clocher de Raddonet-Chapendu.- Julie Roulin, Plateforme courrier deClairvaux-<strong>le</strong>s-<strong>La</strong>cs : lac dʼEtival. ■TICKETSRESTAURANTRayon vente au magasin 8 à Huit25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINTTél. : 03 81 69 31 26Fax : 03 81 69 39 13


24<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012FRASNE - LEVIERFRASNEProjet pédagogiqueLes collégiens àLescollégiens dela classebilangue ontprésentél’audioguide<strong>le</strong> 18 juin sur<strong>le</strong> sitede découvertede latourbière.ce projet, il ya toutes <strong>le</strong>s disciplinesfondamenta<strong>le</strong>s:histoire, géo-“Dansgraphie, sciences de la vie et dela terre, chimie, français, languesvivantes”, se réjouit ÉlisabethBisot, l’inspectrice académiquedu Doubs.Le collège Émi<strong>le</strong>-<strong>La</strong>roueLIGHT CONCEPTLUMINAIRES MOYENNE ET HAUTE GAMMEOUVERTDU LUNDI AU SAMEDIl’écoute des tourbières<strong>La</strong> classe bilangue de 3 ème B du collège Émi<strong>le</strong>-<strong>La</strong>roue à Frasnea participé à la conception de l’audioguide dédié à la visite destourbières de Frasne. Un support traduit en anglais et en al<strong>le</strong>mand.accueil<strong>le</strong> depuis quatre ans unesection bilangue où <strong>le</strong>s élèvesapprennent l’al<strong>le</strong>mand etl’anglais dès la 6 ème . <strong>La</strong> premièrepromotion arrive au bout ducyc<strong>le</strong>. “On se demandait commentexploiter au mieux <strong>le</strong>urscompétences. D’où l’idée de réaliserun audioguide. On a envoyéun courrier à la C.F.D. (communautéde communes Frasne-Drugeon) et à partir de là, on areçu que des “oui”, résume ValérieHermain, professeurd’anglais. Cette proposition, ons’en doute, a été très bienaccueillie par <strong>le</strong>s élus de communautéde communes. “Cesaudioguides vont compléter notreoffre touristique. Ils répondentaux problèmes de saturationconstatés parfois lors des visitesguidées en été. Ce projet représenteaussi un outil adapté auxpersonnes souffrant de handicapvisuel. On est en p<strong>le</strong>in dansla logique d’aménagement destourbières qui seront bientôtlabellisées tourisme et handicap”,précise Claude Dussouil<strong>le</strong>z,<strong>le</strong> président de la C.F.D.Ce projet d’audioguide sur <strong>le</strong>stourbières relève à la fois dudéveloppement touristique etde la préservation des milieuxnaturels. Les deux vo<strong>le</strong>ts rentrentdans <strong>le</strong> champ de compétencedu Conseil régional quiparticipe à hauteur de 50 % àl’investissement matériel. Soit10 appareils d’une va<strong>le</strong>ur globa<strong>le</strong>de 5 500 euros. Le contenudes messages enregistrés dansl’audioguide s’inspire largementdes informations fournies parLucien Bô<strong>le</strong>, l’ancien maire deFrasne. Les services de la C.F.D.et <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> relais tourbières ontéga<strong>le</strong>ment apporté <strong>le</strong>urs contributionstechniques et scientifiques.“On a travaillé avec <strong>le</strong>sélèves pendant la pause méridienne”,poursuit Valérie Hermainqui n’oublie pas d’associerses collègues dans ce projet col<strong>le</strong>ctif.À savoir Annick Devil<strong>le</strong>rsprofesseur d’al<strong>le</strong>mand, JulieVernier-Juif professeur de français,Pasca<strong>le</strong> André professeurde technologie. Sans oublier <strong>le</strong>sassistants de langue anglais etal<strong>le</strong>mand qui ontAvecl’accentbien dechez nous.prêté <strong>le</strong>ur voix.Les textes en françaissont tout simp<strong>le</strong>mentlus par<strong>le</strong>s élèves euxmêmesavecl’accent bien dechez nous. Ce quifait aussi partiedu patrimoine linguistiqueduHaut-Doubs. ■Selon autorisation préfectora<strong>le</strong> N°25/2012-06N57Bd OuestRoute de grayBd JF KennedyJusqu’à60%AVANT TRAVAUX DU 25 JUIN AU 4 AOÛT 2012Rue JouchouxBd Winston ChurchillRue de Do<strong>le</strong>Av. Léo <strong>La</strong>grangeRue VoirinRue oudetAv. de laPaixRue de VesoulRue de BelfortRue Char<strong>le</strong>s NodierAv. Arthur GaulardBd DiderotRoute de Morre29 BD KENNEDYBESANÇON03 81 47 22 47www.light-concept.frL’appareil permet de se familiariser en trois languesaux secrets des tourbières.EN BREFHôpital“L’hôpital de Pontarlier, neuf sièc<strong>le</strong>s d’histoire”. Cetteexposition aura lieu à la chapel<strong>le</strong> des Annonciades dePontarlier du 13 au 28 octobre prochain. Pour la préparer,<strong>le</strong> service des archives recherche des instruments médicauxou des objets de soins, des films amateurs, desphotographies et des cartes posta<strong>le</strong>s de l’hôpital. Contact :Annie Brischoux au 03 81 38 81 13.RadarPour ceux qui descendent occasionnel<strong>le</strong>ment ourégulièrement à Besançon : un radar-tronçon a été installédans la voie des Mercureaux. Il calcu<strong>le</strong> la vitesse moyennesur une distance de 2 km sur une portion limitée à70 km/h. Premières contraventions fin août après lanécessaire période de rodage de cette installation pionnièreen France.Musique“2”, <strong>le</strong> nouvel album de Benjamin Paulin. Le nouvel albumde Benjamin Paulin vient de sortir. Il s’intitu<strong>le</strong> simp<strong>le</strong>ment“2”. Ces dix titres originaux écrits et composés par l’artiste,sont enrobés de pop française. Un plaisir à écouter. Lepremier sing<strong>le</strong> extrait de “2” est “variations de noir” dont onpeut découvrir <strong>le</strong> clip. L’album est disponib<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s bacs.


FRASNE - LEVIER - AMANCEY<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012 25FERTANSIl travail<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s nanomatériauxUn chimiste en bronzeOriginaire de Fertans, Cyril Aymonier vient derecevoir à Bordeaux la médail<strong>le</strong> de bronzedu C.N.R.S. Une distinction qui récompenseses travaux sur <strong>le</strong>s matériaux de demain.Avant de manipu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>sfio<strong>le</strong>s à l’institut de Chimiede la MatièreCondensée de Bordeauxoù il travail<strong>le</strong> depuis 2002, <strong>le</strong>jeune chercheur a passé sonenfance à Fertans, petite communeprès d’Amancey dans <strong>le</strong>Doubs. Il a suivi ses études secondairesà Besançon avant d’entreren classes préparatoires au lycéeVictor Hugo.Sa vocation se précise à l’heuredes grandes orientations professionnel<strong>le</strong>s.Il quitte alors larégion pour intégrer l’éco<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong>supérieure dechimie de Toulouse.Il obtient sonDesmatériauxauxpropriétésinédites.diplômed’ingénieur en1997. Pas questionde s’arrêter en sibon chemin. CyrilAymonier prépareson doctorat àl’université de Bordeaux.Il se spécialisedans la“réactivité chimique dans <strong>le</strong>smilieux fluides supercritiques”.Le docteur en chimie complèteson bagage en Al<strong>le</strong>magne parun post-doctorat de deux ansaxé sur <strong>le</strong>s nanomatériaux.Fort de ces expériences, il rejoint<strong>le</strong> C.N.R.S. en 2002 dans un laboratoirebordelais reconnu dans<strong>le</strong>s domaines de la chimie dusolide, la science des matériauxet <strong>le</strong>s sciences moléculaires. <strong>La</strong>médail<strong>le</strong> de bronze reçue <strong>le</strong>11 juin dernier à Pessac lui aété attribuée par la section XVdu comité national de larecherche scientifique duC.N.R.S. intitulée “Chimie desmatériaux, nanomatériaux etprocédés”.Aujourd’hui, Cyril Aymoniermanipu<strong>le</strong> la matière à l’échel<strong>le</strong>nanométrique pour concevoirdes matériaux aux propriétésinédites. Il s’intéresse à ces nanomatériaux“dont on peut contrô<strong>le</strong>r<strong>le</strong>s propriétés par la maîtrisede <strong>le</strong>urs caractéristiques.”explique <strong>le</strong> scientifique. Ses travauxalliant recherches fondamenta<strong>le</strong>set appliquées ont déjàabouti à la réalisation de matériauxperformants dans desdomaines aussi variés que lacatalyse, l’énergie ou encore lamicroé<strong>le</strong>ctronique.Son activité de recherche bénéficiede technologies de pointequi permettent de développer<strong>le</strong>s matériaux de demain. El<strong>le</strong>intègre la problématique durecyclage des matériaux en finde vie. “Cette recherche pluridisciplinairequi a déjà aboutiau dépôt de neuf brevets est <strong>le</strong>résultat d’un travail d’équipedans un environnement très ferti<strong>le</strong>”,conclut ravi un Fertanaisà la pointe de la recherche. ■BULLESolidarité avec l’AfriqueDeux fil<strong>le</strong>s mobilisées pour<strong>le</strong>s enfants de LubumbashiCharline Pasteur et Anne Fumey ont déjà envoyé 5 tonnes de livres dans un village dela République Démocratique du Congo. Charline y part deux mois pour mettre en placeun camp de vacances à destination des enfants. L’association a besoin d’aide.CyrilAymonier a étérécompensépour sestravaux sur<strong>le</strong>s fluidessupercritiques etla conceptionde nouveauxmatériaux.Si l’association “Kilalo UlayaAfrika” est jeune, ses projetsfoisonnent. Créée en mars parCharline Pasteur, habitantede Bul<strong>le</strong>, et Anne Fumey - de Déservil<strong>le</strong>rs-, cette jeune structure à vocationhumanitaire espère établir unepasserel<strong>le</strong> entre l’Europe et l’Afriqueen aidant <strong>le</strong>s enfants. C’est lors dudépart d’Anne pour six mois à Lubumbashi(République Démocratique duCongo) que <strong>le</strong> projet a germé.Au fil des rencontres, des liens se sontcréés. Les étudiantes ont choisi d’al<strong>le</strong>rplus loin en soutenant des projetslocaux en axant sur l’éducation. El<strong>le</strong>sont déjà envoyé 5 tonnes de livres etpermis la construction d’une bibliothèque.Charline partira cet été làbasafin d’encadrer un camp devacances du 6 août au 6 septembreoù dix animateurs locaux seront rémunéréspour encadrer <strong>le</strong>s enfants, tousaccompagnés par <strong>le</strong>s sœurs de lacongrégation des Sœurs de Saint-Joseph,fondée en 1922. “Notre associationne vise pas à se substituer à lacommunauté loca<strong>le</strong> mais vise à soutenir<strong>le</strong>s initiatives loca<strong>le</strong>s dans lamesure où el<strong>le</strong>s entrent dans une logiquede pérennisation” disent ces bénévo<strong>le</strong>sau grand cœur.Le centre accueil<strong>le</strong>ra 200 enfants parjour et proposera de nombreuses activitéscomme la danse, <strong>le</strong> théâtre,l’informatique, <strong>le</strong> sport, <strong>le</strong> chant, lamusique… Pour financer ce projet estiméà 6733 euros, <strong>le</strong>s Franc-Comtoisesorganisent samedi 7 juil<strong>le</strong>t un concoursde pétanque afin de récolter des fondsà Bul<strong>le</strong>, avec tombola à la clé. Et <strong>le</strong>ssponsors seront assurés d’une visibilité: “Nous souhaitons organiser avec<strong>le</strong>s enfants une “émission” hebdomadairequi relaterait en quelques minutes<strong>le</strong>s activités de la semaine. El<strong>le</strong>s serontréalisées par Eddy Mayaya et diffuséesgratuitement par la chaîne de télévisionloca<strong>le</strong>. Un film fiction sera éga<strong>le</strong>menttourné durant <strong>le</strong> camp et diffuséensuite publiquement puis envoyé enFrance dans <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s partenaires.Notre but est d’établir un premiercontact” annoncent <strong>le</strong>s étudiantes touten n’oubliant pas de rappe<strong>le</strong>r que <strong>le</strong>sdons bénéficient d’une réductiond’impôts de 66 %. ■Charline Pasteur (à gauche) etAnne Fumey à l’origine de cetéchange humanitaire avec <strong>le</strong> villagede Lubumbashi en RépubliqueDémocratique du Congo.Aider: Association Kilalo UlayaAfrika, 55 Grande rue - 25560 Bul<strong>le</strong>Tél. : 06 45 97 98 27Rendez-vous samedi 7 juil<strong>le</strong>tà Bul<strong>le</strong>, tournoi de pétanque


26 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012VALDAHON - VERCELÉNERGIELes lumières de rue coupées <strong>le</strong> soirÉtalans coupe la lumièrePar souci environnemental et économique, <strong>le</strong> village coupel’éclairage public dans ses rues, église, mairie et àl’espace-Douge, de 23 heures à 5 heures du matin. 10 000 eurosseront économisés par an. Quid de la sécurité?ÀÉtalans, <strong>le</strong> conseil municipal fait <strong>le</strong> jouret la nuit. Les 15 conseil<strong>le</strong>rs ont décidéà l’unanimité de couper <strong>le</strong>s lumièreset éclairages publics à partir de juil<strong>le</strong>tsur l’ensemb<strong>le</strong> de la commune. C’était lors duconseil municipal de juin. “Cette décision a étéprise après la création d’un groupe de travaildirigé par Bertrand Bonnefoy il y a un an suiteà de nombreuses réf<strong>le</strong>xions. <strong>La</strong> raison est économiqueet écologique” explique <strong>le</strong> maire Jean-Marie Roussel, qui partait d’un constat simp<strong>le</strong> :“En rentrant à 2 heures du matin, je me demandepour qui nous éclairons alors qu’il n’y a personnedans <strong>le</strong>s rues. C’est du luxe et un peu blingbling”poursuit-il.<strong>La</strong> commune espère ainsi économiser 10000 eurospar an. Un point lumineux (candélabre) coûtede son côté environ 60 euros par an. El<strong>le</strong> enlèvera<strong>le</strong>s spots situés devant l’église.<strong>La</strong> nouvel<strong>le</strong> carte posta<strong>le</strong> “Étalans by night”sera visib<strong>le</strong> - ou obscure - à partir de juil<strong>le</strong>t unefois que l’entreprise retenue aura placé desdémodulateurs.Avec cet investissement d’environ2 000 euros, la municipalité pourra ainsi à saguise allumer ou éteindre <strong>le</strong>s rues. D’ici à la finde l’année, el<strong>le</strong> compte économiser 3 000 euroset davantage l’année prochaine.Bien sûr, des habitants craignent pour <strong>le</strong>ur sécurité.L’édi<strong>le</strong> se veut rassurant : “Selon <strong>le</strong>s étudesfaites par la gendarmerie, il n’y a pas de lienentre la fin de l’éclairage et l’augmentation dela délinquance” argumente<strong>le</strong> maire qui a reçu aussi bienLettresd’encouragement… et craintes.des <strong>le</strong>ttres d’encouragementde concitoyens, favorab<strong>le</strong>s àla diminution de la pollutionvisuel<strong>le</strong>, que de <strong>le</strong>ttresd’habitants craintifs pour<strong>le</strong>ur habitation. “En tout cas,nous surveil<strong>le</strong>rons que <strong>le</strong>srues soient bien éclairéeslorsque <strong>le</strong>s habitants se rendront<strong>le</strong> matin à la gare.”Tous peuvent dormir tranquil<strong>le</strong>.■E.Ch.Toutes <strong>le</strong>s rues du village ne seront plus éclairées à partirde juil<strong>le</strong>t ainsi que <strong>le</strong>s édifices publics.ENFANCEAprès <strong>La</strong> Sommette, Avoudrey, c’estau tour de Vercel de se doter d’unemicro-crèche capab<strong>le</strong> d’accueillir18 enfants de 16 famil<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>Pays des Portes du Haut-Doubs. Un servicequi tenait à cœur à Albert Grosperrin,<strong>le</strong> maire de la commune : “Notre populationà augmenter de 19 % entre <strong>le</strong>s deuxderniers recensements. Il faut répondre auxbesoins” dit-il. L’espace qui sera géré parl’association Famil<strong>le</strong>s rura<strong>le</strong>s ne sera pasréservé seu<strong>le</strong>ment aux jeunes bambins deVercel. Des places pour <strong>le</strong>s enfants des villagesavoisinants sont disponib<strong>le</strong>s. Les préinscriptionssont déjà réalisées.Ainsi, 13 enfants deLe Plateau se structure pour ses enfantsVercel aura sa microcrècheEl<strong>le</strong> pourra accueillir18 enfants âgés de 0 à 3ans à partir de septembreet permettra la créationd’un nouvel emploi.Des places pour <strong>le</strong>senfants des autres villagessont disponib<strong>le</strong>s.Quatrepersonnesemployées.Vercel, un d’Adam-lès-Vercel,un autre de Longechaux,Épenouse, Belmontet Eysson profiteront decet accueil qui se situerarue de Jésus à Vercel àproximité du club du troisièmeâge.De manière occasionnel<strong>le</strong>,cinq enfants de Vercel pourrontquant à eux être gardéspar <strong>le</strong>s personnes deFamil<strong>le</strong>s rura<strong>le</strong>s, quatreau total.L’espace, propriété de lacommune, accueillait jadisdes appartements. Des travauxde réhabilitation viennentd’être engagés pourassurer une mise auxLe maire Albert Grosperrin devant la micro-crèche qui ouvrira en septembre.normes, créer une cuisine, une sal<strong>le</strong> derepos ou des toi<strong>le</strong>ttes. Ce service a été réfléchien collaboration avec la communautéde communes afin de comb<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s zonesblanches en matière d’accueil sur <strong>le</strong> territoire.<strong>La</strong> structure nécessitera entre 3,2 et 3,5équiva<strong>le</strong>nts temps p<strong>le</strong>in. Le coût sera de6,25 euros de l’heure. De son côté, Valdahonpassera en multi-accueil dès septembreau lieu d’une halte-garderie. À cette offreviendra s’ajouter dans <strong>le</strong>s années futuresune crèche d’entreprise à Valdahon. ■E.Ch.L’HÔPITAL-DU-GROSBOISLicence IVÀ la santéd’un bar fermé…Suite aux reportages de la télé et desradios sur l’ouverture occasionnel<strong>le</strong>du bar de L’Hôpital-du-Grosbois,la mairie a été assaillie de coups detéléphone. Au bout du fil, d’éventuelsrepreneurs. Or, il n’est pas à vendre.Rachetée4 000 euros.Après coup, la petite histoire fait sourire <strong>le</strong> mairede cette commune idéa<strong>le</strong>ment située entre Besançonet Pontarlier. À L’Hôpital-du-Grosbois, se dressefièrement au centre du village une bâtisse enpierre qui abritait l’ancien hôtel Cusenier, lui-même ancienrelais de diligences. Un bout d’histoire qui fait partie desmémoires car l’établissement est aujourd’hui fermé. Néanmoins,<strong>le</strong> site a laissé un héritage : sa licence IV, permettantde vendre des boissons alcoolisées. <strong>La</strong> municipalitél’avait rachetée 4 000 euros à l’exploitant de l’époque afinqu’el<strong>le</strong> ne quitte pas <strong>le</strong> village. Aujourd’hui, ce dernier doitdonc ouvrir “au minimum une semaine tous <strong>le</strong>s trois ansson établissement pour la préserver” relate<strong>le</strong> maire Jean-Claude Grenier. C’est ceque L’Hôpital a fait lors des vacances d’avri<strong>le</strong>n organisant des soirées “pizza”, “tartif<strong>le</strong>tte”.Les habitants ont accouru. Puis,quelques lignes dans <strong>le</strong>s journaux locauxont assuré l’écho à travers <strong>le</strong> département…et l’Hexagone. TF1 est en effetvenu filmer et Europe 1 a pris des sonsd’une histoire pas comme <strong>le</strong>s autres où cesont <strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>s du club de football quifaisaient office de barmen. Les fonds récoltés<strong>le</strong>ur serviront à construire des vestiaires.Sitôt <strong>le</strong>s images passées dans <strong>le</strong> journalde 13 heures de Jean-Pierre Pernaut, <strong>le</strong>téléphone en mairie a retenti dès 14 heures.“Des personnes se proposaient de venirexploiter. On a même reçu des courriers”se souvient <strong>le</strong> premier magistrat. Problème: rien n’est à vendre ou à exploiter. Si<strong>le</strong> village ouvre son “établissement”, c’estuniquement pour préserver cette fameuselicence. Prochaine ouverture dans <strong>le</strong>strois ans à venir… ■


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012VALDAHON - VERCEL 27TOURISMEDans <strong>le</strong> parc boisé de 15 hectaresdu Dino-Zoo, <strong>le</strong> Brachiosaurea trouvé sa place àcôté des autres tricératops ettyrannosaures. Et il en fallait de l’espacepour accueillir ce mastodonte sorti toutdroit de la préhistoire. Dessiné et réalisépar Guy Vauthier, <strong>le</strong> responsab<strong>le</strong>Le plus grand dinosaure de FranceLe Brachiosauredébarque au Dino-ZooLe parc préhistorique de Charbonnières-<strong>le</strong>s-Sapinsaccueil<strong>le</strong> une nouveauté de poids : un Brachosiaure,dinosaure de 13 mètres de hauteur, 25 mètres delongueur, soit 7 éléphants.LeBrachiosauretrône auDino-Zoo duhaut de ses 13mètresde hauteur.du Parc Dino-Zoo situé à Charbonnières-<strong>le</strong>s-Sapins,<strong>le</strong> Brachiosaure est<strong>le</strong> plus grand spécimen jamais réaliséen France. Il mesure 13 m de hauteur,25 m de longueur et près de 25tonnes, “soit l’équiva<strong>le</strong>nt de sept éléphants!”précise Geoffrey Vauhtier, duDino-Zoo.Ce dernier-né, d’environ 153 millionsd’années, a été choyé : <strong>le</strong>s spécialistesaprès avoir croisé <strong>le</strong>s données ont eubesoin d’une année d’études et de travauxpour réaliser cette sculpture quiest aussi la plus chèredu parc (environ100 000 euros). “Commepour chaque nouveaudinosaure duparc, un dossier scientifiqueest ainsi constituéà partir de donnéesrécoltées auprès desspécialistes <strong>le</strong>s plusÀ partir d’undossierscientifique.GeoffreyVauthier arecherché desinformationsarchéologiquespour mettresur pied cemastodonte.éminents en la matière. Plusieurs versionssont alors dessinées en situation,puis soumises à <strong>le</strong>ur approbation”explique <strong>le</strong> Dino-Zoo qui s’est renduau muséum de Berlin où se trouve <strong>le</strong>plus grand sque<strong>le</strong>tte de l’espèce.<strong>La</strong> version retenue a été modelée àune petite échel<strong>le</strong>, de manière à pouvoirapporter toutes <strong>le</strong>s modificationsnécessaires au niveau morphologique.Une fois validée, ce modè<strong>le</strong> réduit aservi de référence pour <strong>le</strong> modelage dufac-similé grandeur nature. Les sculpteursont travaillé la matière en direct.Une fois l’ossature assemblée,l’ensemb<strong>le</strong> a été recouvert de diversmatériaux composites permettant derendre la texture de la peau, d’accentuercertains détails musculaires ou osseux,ou encore de réaliser <strong>le</strong>s ong<strong>le</strong>s del’animal.L’herbivore adapté à la période duJurassique est une merveil<strong>le</strong>. Les visiteurspeuvent dès aujourd’hui se mesurerà ce géant en se plaçant juste sousson cou d’environ 9 mètres.Créé en 1992, <strong>le</strong> parc connaît chaqueannée une progression constante detouristes avec une moyenne de 150000visiteurs par an. Des animations préhistoriqueset des attractions ludiquessont proposées. Comptez environ 2h30ou une demi-journée pour “tout”connaître, des premières formes de vieil y a 500 millions d’années jusqu’à nosancêtres qui ont vécu dans la région. ■Dino-Zoo à Charbonnières-<strong>le</strong>s-Sapins (entre Valdahon et Ornans)ouvert tous <strong>le</strong>s jours l’été de 10 heures à 19h. 03 81 59 27 05Publi-informationBienvenue au Bistrotde l’Étang du MoulinDes chambres refaites àneuf, un espacebien-être exceptionnel,et un second restaurant“Le Bistrot”, adossé augastronomique, L’Étangdu Moulin fait peauneuve. Une adresse decharme à découvrir ou àredécouvrir.Les vingt chambresont été entièrementrefaites à neuf.Un espace bien-êtreavec sauna,hammam, et spa pourse détendre.Vous connaissiez <strong>le</strong> restaurantgastronomiquede l’Étang du Moulin àBonnétage, découvrezmaintenant son Bistrot. SandrineBoissenin et Jacques Barnachonqui gèrentl’établissement vous invitentà vous attab<strong>le</strong>r <strong>le</strong> temps d’unepause déjeuner dans ce nouve<strong>le</strong>space entièrement vitré,convivial et cha<strong>le</strong>ureux, décoréavec soin, qui a été aménagédans l’extension du bâtiment.Installé en sal<strong>le</strong> ou enterrasse, on se fait plaisir <strong>le</strong>midi au Bistrot avec une formu<strong>le</strong>à 16 euros qui comprendune entrée, un plat et un dessert.Les clients qui <strong>le</strong> souhaitentpeuvent éga<strong>le</strong>ment demanderla carte.Au plaisir du goûts’ajoute celui du cadre natureldans <strong>le</strong>quel se trouve l’Étangdu Moulin. Ici se mê<strong>le</strong>nt l’eau,la verdure et <strong>le</strong> calme qui ajoutentune touche de bonheur àla pause déjeuner. Le caséchéant, la sal<strong>le</strong> du Bistrot peutêtre réservée pour des banquets.Après plusieurs mois de travaux,l’établissement qui a unmacaron au prestigieux guideMichelin, la bib<strong>le</strong> des gastronomes,termine sa transformation.Le Bistrot qui est complémentairedu restaurantgastronomique est une des nouveautés.Ce n’est pas laseu<strong>le</strong>. L’Étang du Moulina entièrement rénovéses vingt chambresqui offrent au client untrès bon niveau deconfort.Deux suites prestigeont été aménagées.Un ascenseur a été installépour desservir <strong>le</strong>s quatreniveaux.Au rez-de-chaussée,outre la sal<strong>le</strong>deséminaireentièrementéqui-pée, se trouve l’espace bien-être“l’Étang en douceur”.Les clientsde l’hôtel profitent ici d’un spa,d’un sauna, d’un hammam etd’unesal<strong>le</strong>defitness.Deuxesthéticiennesproposent toutela semaine des soins,y compris <strong>le</strong> dimanchematin à la clientè<strong>le</strong> del’hôtel mais éga<strong>le</strong>mentà la clientè<strong>le</strong> extérieure.L’Étang du Moulin estune adresse de charme quimérite une halte pour se faireplaisir ou faire plaisir. SandrineBoissenin et Jacques Barnachonproposent en effet un“Nousdisposonsd’une offrecomplète.”Sandrine Boissenin- Jacques Barnachon5, Chemin de l’Étang du Moulin - 25210 BONNÉTAGERéservations au 03 81 68 92 78ou par E-mail : etang.du.moulin@wanadoo.frSandrineBoissenin,BenoîtBonnarang,second decuisine, etJacquesBarnachon,chef étoilédans la sal<strong>le</strong>du Bistrot àBonnétage.ensemb<strong>le</strong> de forfaits et de bonscadeauxpour profiter de l’Étangdu Moulin, de ses restaurants,du confort de ses chambres etde son espace bien-être. “Nousdisposons d’une offre complèteexplique Sandrine Boissenin.Si nous avons pu conduireà bien ce projet, c’est aussiparce que nous avons pu nousappuyer sur des entreprisesfranc-comtoises compétentes etcompter sur <strong>le</strong> soutien des col<strong>le</strong>ctivitésloca<strong>le</strong>s : Conseil Régional,<strong>le</strong> Conseil Général, <strong>le</strong> Feder,<strong>le</strong> Datar Massif du Jura.” Vousserez conquis par cette adresse.■“Le Côté Bistrot”Ouvert tous <strong>le</strong>s jours sauf lundi midi,mardi midi, dimanche midi et samedi soirFormu<strong>le</strong> du midi 16 eurosavec entrée, plat et dessert“Le Côté gastronomie”Ouvert tous <strong>le</strong>s jours sauf lundi midi,mardi midi, mercredi midi


28MONTBENOÎT ET LE SAUGEAIS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012ARÇONConcentration de véhicu<strong>le</strong>s anciensCol<strong>le</strong>ctionneuseet femme au volantMarie-Noël<strong>le</strong> Gaume col<strong>le</strong>ctionne et conduit quatre automobi<strong>le</strong>sde prestige. Dans un univers d’hommes, cette habitantede <strong>La</strong> Chaux-d’Arçon détonne au volant de sa Citroën SM,Chevro<strong>le</strong>t Caprice, Corvette ou Mini. Le 2 septembre,Pontarlier accueil<strong>le</strong> une concentration de véhicu<strong>le</strong>s anciens.RANDONNÉELe coup<strong>le</strong> Gaume et ses voitures de col<strong>le</strong>ction.Un itinéraire franco-suisseEntre la Corvette dotéed’un rutilant moteurV8 de 300 chevaux etla Citroën SM possédantun moteur MaseratiV6, Marie-Noël<strong>le</strong> dit avoirun faib<strong>le</strong> pour la voiture française,unique dans sa conception.Seu<strong>le</strong>ment 12 920 exemplairesont été fabriqués, l’uniqueEn procession sur la Vy aux MoinesDu Val de Travers au Pays Sauget, une balade insolite dans <strong>le</strong>s pas des bénédictinsde Môtiers partis rejoindre <strong>le</strong>urs frères de Montbenoît. À faire à pied ou en V.T.T.Ces contrées partagent en communun riche passé religieux.Les premiers bénédictinsarrivent dans <strong>le</strong> Val de Traversau VII ème sièc<strong>le</strong>. Le villagede Môtiers se développera autourdu prieuré Saint-Pierre, filia<strong>le</strong> del’abbaye de la Chaise-Dieu. Les chanoinesde Saint-Maurice en Valaiss’instal<strong>le</strong>nt à partir du XI ème sièc<strong>le</strong> enterre saugette où ils construirontl’abbaye de Montbenoît.Les deux communautés ont prisl’habitude de se rendre visite. Pour cefaire, <strong>le</strong>s moines ont tracé une pisteentre <strong>le</strong>s deux vallées en prenant soind’éviter la cluse de Joux. Il ne subsisteplus aucun témoignage de ce sentiersi ce n’est <strong>le</strong> til<strong>le</strong>ul des catholiquesplanté il y a plus de cinq sièc<strong>le</strong>s dansla forêt de Boveresse. Ce vénérab<strong>le</strong>ancêtre abritait dans son tronc unestatue de Notre-Dame devant laquel<strong>le</strong><strong>le</strong>s pères se signaient avant de poursuivre<strong>le</strong>ur voyage.<strong>La</strong> statue origina<strong>le</strong> a disparu à l’époquede la Réforme mais l’arbre est toujourslà. Il est même à l’origine durenouveau de cet itinéraire médiéval.“On a entrepris la remise en état dusite dans <strong>le</strong>s annéesCe parcoursregorge depoints de vue.<strong>La</strong> Vy auxMoinesdispose deson proprebalisage.quatre-vingt-dix avecla création d’une airede pique-nique. Puison a décidé d’al<strong>le</strong>rplus loin”, confieNicolas Giger quiétait à l’époque mairede Boveresse.Inaugurée <strong>le</strong> 7 juil<strong>le</strong>t2007, la Vy auxMoines court surhuit lieues, soit33 km entre <strong>le</strong> prieuréde Môtiers et l’abbaye de Montbenoît.Une randonnée à gros mol<strong>le</strong>tsoù il faudra ava<strong>le</strong>r 940 m de dénivelé.“Comptez une bonne dizaine d’heuresd’une seu<strong>le</strong> traite”, poursuit NicolasGiger. Rien n’empêche de scinder cepérip<strong>le</strong> en deux étapes.Entre crêtes et combes marécageuses,ce parcours regorge de points de vue,hameaux et villages authentiques,curiosités et sites pittoresques. Letil<strong>le</strong>ul bien sûr, mais aussi <strong>le</strong> séchoirà absinthe, la glacière du Mont-Lésiavec ses 10 000 m 3 de glace, <strong>le</strong> lac desTaillères, <strong>le</strong>s bornes-frontières, <strong>le</strong>sfermes comtoises, l’abbaye… “On amême créé l’association <strong>La</strong> Vy auxMoines. L’argent des cotisations sertà entretenir <strong>le</strong> sentier et <strong>le</strong> balisage.”Le denier du culte pour ne pas seperdre. ■Informations : Office de tourisme Montbenoît au 03 81 38 10 32fois que <strong>le</strong> constructeur à lamarque au chevron s’est associéà l’Italien Maserati.Tout unsymbo<strong>le</strong>. “<strong>La</strong> Citroën est moinsdure à conduire… Les vitessespassent mieux que la Corvette.El<strong>le</strong> a même <strong>le</strong>s phares directionnelset la climatisation !”lâche Marie-Noël<strong>le</strong> Gaume quicomme ses voitures possède uncarburant qui la fait avancer :la passion des automobi<strong>le</strong>sanciennes.Avec son mari Daniel, cette habitantede <strong>La</strong> Chaux-d’Arçon voueune passion pour <strong>le</strong>s voituresanciennes, notamment cel<strong>le</strong>sdes années soixante-dix. LesGaume font partie du Club automoto<strong>La</strong> Bel<strong>le</strong> époque de Pontarlieret disposent d’une col<strong>le</strong>ctionrare. Dans quatre garagesdorment quatre voituresd’exceptions : une Chevro<strong>le</strong>tCaprice Classic de 1979, laCitroën SM de 1970, une Corvettedécapotab<strong>le</strong> et une MiniCooper. Marie-Noël<strong>le</strong> y tientcomme à la prunel<strong>le</strong> de ses yeuxsans toutefois devenir esclavede ses bolides. “Si nous avonsdes voitures de col<strong>le</strong>ction, c’estpour rou<strong>le</strong>r avec. El<strong>le</strong>s ne restentpas au garage mais serventà nous faire plaisir” souff<strong>le</strong>-tel<strong>le</strong>sans cacher qu’à chaquesortie, <strong>le</strong>s bolides sont nettoyéset lustrés.Sa passion vient de son père quila conduisait au salon des automobi<strong>le</strong>sanciennement installéà la Chapel<strong>le</strong> des Annonciades.Son mari est lui aussi atteintdu virus. “<strong>La</strong> première voitureque j’ai achetée, c’était la Chevro<strong>le</strong>t.C’est la même qui étaitutilisée par <strong>le</strong>s policiers américains”lâche <strong>le</strong> mari, tout contentde se rendre en compagnie desa femme sur <strong>le</strong>s rallyes ou rassemb<strong>le</strong>ment.“Chacun conduitune voiture. C’est mieux qu’êtrepassager !” poursuit Daniel.Leur objectif est donc de fairerou<strong>le</strong>r <strong>le</strong>urs engins. Ils étaientau rallye de Courbet fin juin etsortiront avec <strong>le</strong>sautres Pontissaliens<strong>le</strong>urs voitures“col<strong>le</strong>ctor”sur <strong>le</strong>s routes dela région.“Lorsque <strong>le</strong>s gensme voient sortirde la SM, ils medemandent si c’estla mienne. Ils sontsurpris de voirune femme auvolant” s’amuseMarie-Noël<strong>le</strong> quia tout fait pourretrouver uneMini, sa premièrevoiture. “C’esttout une histoire.C’était ma premièrevoiture etmon père n’étaitpas du toutd’accord que j’enpossède une…” se“M’acheterla Cadillac1958EldoradoBiarritz.”souvient-el<strong>le</strong>. Aujourd’hui, el<strong>le</strong>en a quatre ! Une passion quicoûte cher : la Corvette affiche<strong>le</strong> prix <strong>le</strong> plus é<strong>le</strong>vé (environ35 000 euros), talonnée de prèspar la Citroën (environ 25 000).Ajoutez à cela <strong>le</strong>s assurances,la mécanique, et vous comprendrezque Daniel soitcontraint de freiner certainesde ses ardeurs. Heureusement,ses gendres mécaniciens l’aidentà “bidouil<strong>le</strong>r” <strong>le</strong>s moteurs.“J’aimerais m’acheter la Cadillac1958 Eldorado Biarritz décapotab<strong>le</strong>…Je suis prêt à vendreplusieurs de mes voitures pouren avoir une” annonce <strong>le</strong> maride la col<strong>le</strong>ctionneuse.Avant d’en dégoter une, <strong>le</strong> coup<strong>le</strong>va préparer la deuxième concentrationde véhicu<strong>le</strong>s ancienstoutes marques qui aura lieudimanche 2 septembre à l’EspacePourny. Des voitures Zedel etDonnet-Zedel seront présentées,rappelant au passage quePontarlier fut une terre d’auto.Bonne route. ■E.Ch.<strong>La</strong> Chevro<strong>le</strong>t, digne copie des voituresde police américaines.


30SPÉCIAL TOUR DE FRANCE<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> Bisontine n° 134 - Juil<strong>le</strong>t-août 2012TOUR DE FRANCE :TROIS JOURS DE FOLIEBesançon et la Franche-Comté voient la vie en jaune samedi 7, dimanche 8 et lundi9 juil<strong>le</strong>t. Trois étapes et des milliers de spectateurs sont attendus au bord des routes dontcel<strong>le</strong>s du Grand Besançon où <strong>le</strong>s coureurs défont lundi 9 <strong>le</strong> chronomètre sur un parcoursde 41,5 km. <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> Bisontine a demandé à un entraîneur de décrypter <strong>le</strong>s étapes. <strong>La</strong>rédaction a roulé avec <strong>le</strong> Bisontin Arthur Vichot sé<strong>le</strong>ctionné pour son deuxième Tour deFrance. Il se confie. Thibaut Pinot sera <strong>le</strong> second Franc-Comtois aligné à la plus grandecourse cycliste sous <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs de la F.D.J. De nombreuses manifestations sont prévuespar <strong>le</strong>s villages et vil<strong>le</strong>s traversées par la caravane. Tour <strong>le</strong>s détails pour voir la vie en jaune.DÉTAILS DES ÉTAPES 8 ET 9ENVIRONNEMENT Ce que <strong>le</strong>s professionnels et amateurs attendent du TourQuand la Grande bouc<strong>le</strong><strong>le</strong>s serre au cœurLes Francs-Comtois ontrendez-vous avec <strong>le</strong> Tourde France. Hôteliers,clubs cyclistes ousimp<strong>le</strong>s passionnés de laPetite reine attendent lacaravane et <strong>le</strong> peloton.Anecdotes et bons planspour ne rien manquer.KILOMÈTRESàparcourir parcourus Étape 9 CaravaneHORAIRESPremiercoureurDerniercoureurÀl’Hôtel41.5 0 D17 ARC-ET-SENANS DƒPART RƒEL 08:40 09:45 16:39JURA (39)du Champ F<strong>le</strong>uri àPugey, <strong>le</strong> gérant a <strong>le</strong> sourire.39.5 2 D32 D32-D274 09:47 Carrefour 16:4108:42Bertrand 39 Sage 2.5 conciliera passionet travail en accueillant4.5 08:47 37 09:51 CHAMPAGNE-SUR-LOUENeuf 09:48 D274 08:44 Moulin 16:4216:45dimanche 8 juil<strong>le</strong>t l’équipe DOUBS (25)VC Carrefour VC-D12 08:49 09:53 16:476.5 cycliste <strong>La</strong> 35 Française des Jeux aprèsl’étape Belfort-Porrentruy (175,5 km).08:51 09:54 16:48D12-D17 8 33.5 Carrefour D12Contacté par la formation française deson désir de poser ses valises ici, <strong>le</strong> 31 D17 08:56 16:5210.5 09:58 LOMBARD chef09:01 10:02 16:5614 QUINGEY (D17-VC) d’entreprise a accepté 27.5 sans rechigner.16:5826 15.5 VC Carrefour VC-D13 09:03 10:04 Une tel<strong>le</strong> offre ne se refuse pas… même09:04 10:05 16:59s’il pouvait louer plus cher ses 16.5 Les chambres25 D13 Favorges09:04 aux 10:05 journalistes 16:59ou touristes. 25 15 16.5 000 ABBANS-DESSUS à20 000 nuitées sont attendues aux environsà Besançon et a<strong>le</strong>ntours. Lui a pré-10:05 16.5 16:59D13-D107 25 09:04 Carrefour10:10 Carrefour 17:0421 D107-D105 D107 09:11 20.5féré accueillir des cyclistes qu’il connaît17:0620dans 21.5 son D105 établissement BOUSSIéRES de 09:12 35 10:12 chambres.Son 24 fils THORAISE a 09:16 en 10:15 effet 17:09couru avec Thibaut17.525.5 Pinot, MONTFERRAND-LE-CHåTEAU second (D105-D238-VC) Franc-Comtois 09:18 aligné 10:16 16 17:10sur09:23 la 10:21 Grande 17:15bouc<strong>le</strong>. L’hôtel sera donc sur ce c’est 13 cela 28.5 : VC une RANCENAY grande (VC-D432) fête.son 31.<strong>La</strong>nce Armstrong avait dormi en 2004D432-D106 D432 09:24 29.5 10:22 Carrefour 17:1612Soigneurs, coureurs, mécaniciens et à Port-Lesney au château de Germigneylors du contre-la-montre Besan-(D106-VC) D106 09:27 31.5 10:24 AVANNE-AVENEY 17:1810directeurs sportifs arriveront <strong>le</strong>10:27 17:21dimanche soir avant de passer à tab<strong>le</strong>. çon-Besançon. Il s’était montré discret09:30 (entrŽe) (VC-D673-VC-N273) BESAN‚ON VC 33.5 8Le menu ne sera pas 17:3110:37 09:42 BESAN‚ON N273 41.5 0 composé de pâtes ! avec ses supporters. Cette année, il neMais de légumes vapeur, escalope de sera pas là mais <strong>le</strong> fameux hôtel étoiléaccueil<strong>le</strong>ra bien une équipe dontveau, fruits et fromages. L’organisateur(Amaury Sport organisation) imposel’identité n’a pas étéen effet aux hôteliers de respecter un Des menus dévoilée. L’hôtel Allmenu. Le Champ F<strong>le</strong>uri s’y tient : “C’estimposés parSuites situé à Besançonest, lui, comp<strong>le</strong>t <strong>le</strong>logique, sinon <strong>le</strong>s cyclistes mangeraienttoujours la même chose !” explique <strong>le</strong> l’organisation. samedi, dimanche etgérant. Les supporters pourront, <strong>le</strong>lundi : “Le Tour desoir à la descente du bus, grappil<strong>le</strong>rFrance est bénéfique”des autographes ou espérer récupérercommente Frédéricun maillot dédicacé. Le Tour de Fran-Golliard, <strong>le</strong> gérant.0 10,5 16,5 21,5 25,5 31,5L’étape du 9 juil<strong>le</strong>t : 41,5 km qui pourraient créer des surprises.BESANÇON41,5 kmSelon une étude transmise par la sociétéA.S.O, 1 euro déboursé rapporterait7,50 euros. L’impact pour Besançon etsa région serait d’environ 700 000 eurosavec 25 % pour <strong>le</strong>s hôtels, 10 % pour<strong>le</strong>s campings, 22 % pour l’alimentation.“Accueillir trois étapes en Franche-Comté, c’est vraiment une chance,explique Denis Vuil<strong>le</strong>rmoz, vice-présidentde la Région. Ce sera une bel<strong>le</strong>opportunité de présenter nos atouts enmatière de moyenne montagne.” Et depatrimoine ! Avec deux sites classésau patrimoine mondial del’U.N.E.S.C.O.,Arc-et-Senans et Besançonauront une superbe vitrine à éta<strong>le</strong>raux 100 pays qui regarderontl’épreuve…Les grincheux diront que la capita<strong>le</strong>régiona<strong>le</strong> ne sera pas mise en va<strong>le</strong>uravec une vue sur la station de Port-Douvot (Velotte), <strong>le</strong>s 408 et enfin destravaux du tram. <strong>La</strong> Vil<strong>le</strong> avait demandéune arrivée devant la gare Viotte.A.S.O. a refusé. <strong>La</strong> faut à qui ? Auxjournalistes ! L’organisation a en effetbesoin d’un immense plateau couvertpour accueillir télés, radios et presseécrite. Micropolis était donc <strong>le</strong> lieuidéal. À vous de chercher <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>urlieu pour supporter <strong>le</strong>s coureurs ouattraper la fameuse casquette de lamarque au saucisson… ■E.Ch.Lundi 9 juil<strong>le</strong>t Étape 9 41,5 kmArc-et-Senans ➜ Besançon C.l.m. individuelSéquence nostalgie ici dans la côte de <strong>La</strong>rnod lors du contre-la-montreBesançon-Besançon remporté par <strong>La</strong>nce Armstrong en 2004.KILOMÈTRESàparcourir parcourus Étape 9 CaravaneFRANCEDOUBS (25)HORAIRESPremiercoureurDerniercoureur0 D17 ARC-ET-SENANS DƒPART RƒEL 08:40 09:45 16:3941.5JURA (39)39.5 2 D32 Carrefour D32-D274 08:42 09:47 16:4139 2.5 D274 Moulin Neuf 08:44 09:48 16:424.5 CHAMPAGNE-SUR-LOUE 08:47 09:51 16:4537DOUBS (25)35 6.5 VC Carrefour VC-D12 08:49 09:53 16:4733.5 8 D12 Carrefour D12-D17 08:51 09:54 16:4831 10.5 D17 LOMBARD 08:56 09:58 16:5227.5 14 QUINGEY (D17-VC) 09:01 10:02 16:5626 15.5 VC Carrefour VC-D13 09:03 10:04 16:5825 16.5 D13 Les Favorges 09:04 10:05 16:5925 16.5 ABBANS-DESSUS 09:04 10:05 16:5925 16.5 Carrefour D13-D107 09:04 10:05 16:5921 20.5 D107 Carrefour D107-D105 09:11 10:10 17:0420 21.5 D105 BOUSSIéRES 09:12 10:12 17:0617.5 24 THORAISE 09:16 10:15 17:0916 25.5 MONTFERRAND-LE-CHåTEAU (D105-D238-VC) 09:18 10:16 17:1013 28.5 VC RANCENAY (VC-D432) 09:23 10:21 17:1512 29.5 D432 Carrefour D432-D106 09:24 10:22 17:1610 31.5 D106 AVANNE-AVENEY (D106-VC) 09:27 10:24 17:188 33.5 VC BESAN‚ON (VC-D673-VC-N273) (entrŽe) 09:30 10:27 17:210 41.5 N273 BESAN‚ON 09:42 10:37 17:31


32<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012ÉCONOMIESANTÉFini <strong>le</strong>s comptes rendus hospitalierset radiologiques à trimbal<strong>le</strong>rpartout, fini <strong>le</strong>s analysesredondantes. Le dossier médicalpersonnel s’apparente à uncarnet de santé virtuel, confidentiel etpersonnalisé, consultab<strong>le</strong> à tout moment.Ce service public gratuits’adresse aux bénéficiairesde l’assurancemaladie.“Ce13 500porte-documents permet uniquementde partager des données en Franchedesanté de façon sécurisée.On privilégiera <strong>le</strong>s Comté.informations qui présententun intérêt comme<strong>le</strong>s antécédents comp<strong>le</strong>tsdu patient, <strong>le</strong>straitements chroniquesen cours, <strong>le</strong>s élémentscardinaux. Le D.M.P. anécessité près de 10 ansde mise au point. On estUne opération de sensibilisationLe carnet de santéen quelques clicsLe dossier médical personnel ou D.M.P.,c’est un porte-documents virtuel accessib<strong>le</strong> enpermanence sur Internet par <strong>le</strong> patient et <strong>le</strong>sprofessionnels de santé. Pourquoi s’en priver ?entré maintenant dans une phased’accompagnement de l’usage auprèsdes professionnels et des patients”,explique <strong>le</strong> docteur Jean-François Roch,chargé d’animer des séancesd’information sur <strong>le</strong> D.M.P. comme cefut <strong>le</strong> cas <strong>le</strong> 13 juin dernier à l’hôpitalde Pontarlier.<strong>La</strong> Franche-Comté avait été choisiecomme une région pilote pour testerla mise en place de cet outil. Au 21 mai2012, on recensait 135 126 patientsD.M.P. en France dont 13 500 uniquementen Franche-Comté. Plutôt encourageantmême s’il reste encore beaucoupà faire. “Il faut susciter <strong>le</strong> réf<strong>le</strong>xede créer des D.M.P. de façon à pouvoir<strong>le</strong>s alimenter. <strong>La</strong> meil<strong>le</strong>ure façon d’yparvenir consiste à s’appuyer sur <strong>le</strong>sprofessionnels de santé et notamment<strong>le</strong>s généralistes.”Le D.M.P. n’est pas obligatoire. Il procèded’une démarche volontaire dupatient qui contrô<strong>le</strong> en permanence <strong>le</strong>contenu des informations. Il peut aubesoin bloquer l’accès d’un professionnelde santé. <strong>La</strong> création du D.M.P. s’effectuepar <strong>le</strong> biais de la carte santé qui permetd’établir un identifiant unique.Les données proprement dites sonthébergées sur des serveurs informatiquesd’un hébergeur agréé par <strong>le</strong>ministère de la Santé. “Le D.M.P. n’estpas accessib<strong>le</strong> aux médecins de la sécuritésocia<strong>le</strong>.”Personne ne conteste l’intérêt économiqueet médical de cet outil qui permetd’optimiser la prise en charge dupatient. <strong>La</strong> généralisation de ce servicerenforcera la collaboration entre lamédecine libéra<strong>le</strong> et l’hôpital. Il esttemps de passer à l’acte D.M.P. ■“<strong>La</strong>généralisationdu dossiermédicalpersonnalisé nepourra se fairesans l’appuides médecinsgénéralistes”,estimeJean-FrançoisRoch, chargéd’informer <strong>le</strong>sprofessionnelsde santéet <strong>le</strong>s patients.SANCEY-LE-GRAND Un toit contre <strong>le</strong> cancer1 500 personnes pourfêter la première pierreL’association Réagir avait vu <strong>le</strong>s choses en grand <strong>le</strong>24 juin, pour fêter la pose de la première pierre de lapremière maison de l’opération “Un toit contre <strong>le</strong>cancer”. Catherine <strong>La</strong>borde avait fait <strong>le</strong> déplacement.PONTARLIERIdea<strong>le</strong>c sera probab<strong>le</strong>ment la seu<strong>le</strong>entreprise comtoise à participer <strong>le</strong>5 juil<strong>le</strong>t à Versail<strong>le</strong>s à la journéetechnique de l’é<strong>le</strong>ctronique.L’entreprise pontissalienne y tiendramême un stand. Pas d’objectifs commerciauxdans cette démarche, juste <strong>le</strong>souci de mieux cerner <strong>le</strong> marché. “C’estimportant pour nous d’être présent surce type de rendez-vous. On est à l’écoutedes <strong>le</strong>aders techniques à qui l’on présentenos futures évolutions”, indiqueFabrice Vital-Durand <strong>le</strong> P.D.G.Les produits élaborés et fabriqués parIdea<strong>le</strong>c sont utilisés dans <strong>le</strong>s unités depilotage des gros moteursé<strong>le</strong>ctriques. Ces “bus barslaminés” s’adressent auxsecteurs du transport, del’industrie, de l’énergie.“Dans nos métiers, on estde plus en plus souventconfronté aux problématiquesde l’environnementet à la course à la miniaturisation.”<strong>La</strong> concentrationen é<strong>le</strong>ctronique estsouvent synonyme de surchauffequi nécessite dessolutions techniques appropriées.Un nouveau produit par semaineIdea<strong>le</strong>c : l’innovation perpétuel<strong>le</strong>pour rester connectéAujourd’hui plus quejamais, cette entreprisepontissalienne mise sursa capacité à créer denouveaux produits pourse projeter sereinementdans l’avenir del’é<strong>le</strong>ctronique durab<strong>le</strong>.Unesituation“trèstendue”en 2012.L’innovation occupe une place prépondérantechez Idea<strong>le</strong>c qui consacre 10 %de son chiffre d’affaires en rechercheet développement. Soit deux fois plusque la plupart des autres fabricants decomposants é<strong>le</strong>ctroniques. “On s’appuiesur un service technique de 11 personnesqui met au point pratiquement un nouveauproduit par semaine. On déposeen moyenne un brevet par an.”Née en 2005 de l’ex-division “Bus bar”du groupe F.C.I., Idea<strong>le</strong>c dispose aussid’un site de production à Shanghai quialimente <strong>le</strong> marché chinois. Une soixantainede salariés travail<strong>le</strong> au siège pontissalien.75 % de la production part àl’export vers des donneurs d’ordres internationaux.“Cette volonté exportatricese renforce de plus en plus”, poursuitFabrice Vital-Durand.FabriceVital-Durandavec l’unedes piècesIdéa<strong>le</strong>c équipantla chaînede tractiondu train<strong>le</strong> plus rapidedumonde.Après la crise de 2008-2009, l’activitéétait plutôt bien repartie avant deconnaître de nouveau une situation“très tendue” en 2012. Des secteurs seportent bien comme <strong>le</strong> ferroviaire alorsque d’autres sont en net recul. “Avecl’engouement autour du développementdurab<strong>le</strong> et des économies d’énergie, onest sur des mouvements de fond assezfavorab<strong>le</strong>s”, observe un patron confiantdans l’avenir.Idea<strong>le</strong>c se sent plutôt bien dans seslocaux pontissaliens. Le relatif iso<strong>le</strong>mentdu Haut-Doubs n’est pas franchementun handicap dans la logistique.“On peine davantage pour recruterdes compétences spécifiques.” Le Haut-Doubs n’est pas la destination privilégiéedes jeunes cadres dynamiques. ■F.C.<strong>La</strong> solidarité, il y a ceux qui en par<strong>le</strong>nt et ceux qui agissent. PascalRoussel se situe plutôt dans la seconde catégorie. Présidentd’honneur de l’association Haut-Doubs Réagir qui œuvre pourverser des fonds au Pô<strong>le</strong> de recherche des cancers pédiatriquesde l’Institut Curie, il a eu l’idée de lancer l’opération “Un toit contre <strong>le</strong>cancer.” Une initiative qui a un doub<strong>le</strong> objectif. Un : construire des maisonsvendues au prix de 75 000 euros à des famil<strong>le</strong>s dont <strong>le</strong>s revenusdu travail ne <strong>le</strong>ur permettent pas de devenir propriétaires. Deux : reverser<strong>le</strong> produit de la vente à l’institut Curie. Le tout en faisant jouer lachaîne de la solidarité. Le pari est gagnant.Le 24 juin, plus de 1 500 personnes étaient réunies à Sancey-<strong>le</strong>-Grandpour assister à la pose de la première pierre de la première maisonconstruite dans <strong>le</strong> cadre de cette opération. Fête foraine, lâché de ballons,concerts tout au long de l’après-midi, l’association Réagir a fait<strong>le</strong>s choses en grand.Catherine <strong>La</strong>borde, Madame Météo à TF1., a fait <strong>le</strong> déplacement pourassister à l’événement en tant que marraine de l’opération dont el<strong>le</strong> asalué “la justesse” car d’un côté el<strong>le</strong> permet de récolter des fonds pourfinancer la recherche contre <strong>le</strong> cancer, et de l’autre donner un toit àune famil<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> besoin. “Nous referons la même fête lors de la remisedes clés aux futurs propriétaires au printemps 2013” annonce PascalRoussel. Ce chantier serait irréalisab<strong>le</strong> sans la générosité de tous :<strong>le</strong>s particuliers qui font des dons, d’autres qui achètent directementdes matériaux de construction via <strong>le</strong> site Internet de l’association, <strong>le</strong>sentreprises du bâtiment de la région prêtes à mettre en œuvre bénévo<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> chantier et enfin la municipalité de Sancey-<strong>le</strong>-Grand quicède pour l’euro symbolique <strong>le</strong> terrain. Les futurs propriétaires n’ontpas encore été désignés. Un jury doit examiner <strong>le</strong>s dossiers de candidaturequ’il est possib<strong>le</strong> de retirer sur <strong>le</strong> site Internet de l’association.<strong>La</strong> deuxième maison sera construite à Charquemont. ■Catherine <strong>La</strong>borde a tenu à être présentepour la pose de la première à Sancey-<strong>le</strong>-Grand.Renseignements : www.untoitcontre<strong>le</strong>cancer.fr


ÉCONOMIE <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012 33TRANSPORTLiaisons transfrontalièresAu train où vont <strong>le</strong>s choses…Face aux bouchonsroutiers qui n’enfinissent plus des’allonger, <strong>le</strong>s autoritésfrançaises etsuisses réfléchissentà l’opportunité deremettre en servicecertaines liaisonsferroviaires.Les perspectives de développementéconomiquedans l’Arc jurassien nelaissent rien augurer debon quant à la fluidité du traficau poste-frontière de la Ferrière-sous-Jougnetout commeà la sortie de Pontarlier. <strong>La</strong> populationde frontaliers va encoreprogresser. Plus personne necroit au contournement routierde Pontarlier.Les têtes pensantes au sein duschéma de cohérences des mobilitéstransfrontalières de l'Arcjurassien franco-suisse réfléchissentà des solutions alternatives.“On va lancer <strong>le</strong> projetde covoiturage avec différentsparking-relais dont celui prèsde l’espace Pournyà Pontarlier.On aura une<strong>La</strong> bal<strong>le</strong> estdans <strong>le</strong> campdu Conseilrégional.signalétiqueadéquate. Cedispositifs’appuiera surun site de réservationen ligne”,note PatrickGenre, <strong>le</strong> mairede Pontarlier.Le désengorgementdu postefrontièrede Vallobepasse parla densificationdu transportLe Conseil régional étudie la possibilité de mettre des T.E.R. transfrontaliers en circulation.col<strong>le</strong>ctif notamment vers la valléede Joux. Jusqu’à présent,seu<strong>le</strong> l’entreprise Jaeger-LeCoultre affrétait deux busquotidiens au départ de Pontarlieravec retour en fin d’aprèsmidi.Cette initiative sera suivied’exemp<strong>le</strong>s. Un troisièmebus financé par un groupementd’entreprises sera mis en serviceà la rentrée. L’autre carteà jouer implique la réactivationdes relations ferroviaires entrePontarlier-Frasne et Vallorbe.“Un contact préalab<strong>le</strong> a été établice printemps entre <strong>le</strong>s autoritésvaudoises et franc-comtoises”,indique VincentKrayenbühl, chef du service dela mobilité au canton de Vaud.Les Suisses sont évidemmenttrès favorab<strong>le</strong>s, surtout qu’i<strong>le</strong>xiste déjà un train horaire entreVallorbe et la vallée de Joux.Lequel s’arrête ou passe devantla plupart des manufactureshorlogères établies sur la riveCOMMERCEgauche. “Les voyageurs ont aussila possibilité de prendre desbus qui desservent la rive droite”,complète Éric Duruz, <strong>le</strong> directeurde l’Association de DéveloppementÉconomique de laVallée de Joux. <strong>La</strong> bal<strong>le</strong> est dans<strong>le</strong> camp du Conseil régional deFranche-Comté qui étudie clairementl’hypothèse d’un nouveauT.E.R. entre Pontarlier,Frasne et Vallorbe. Et se refusepour l’instant d’en par<strong>le</strong>r, aurisque de cruel<strong>le</strong>s désillusions.Si rien ne transpire pourl’instant, la rentrée scolaire pourraitêtre annonciatrice de trèsbonnes nouvel<strong>le</strong>s. ■Directeurs de magasinsDes emplois, mais pas de candidatsDans <strong>le</strong> Haut-Doubs, chaque année,au moins dix entreprises du secteur dela distribution ne parviennent pasà trouver d’apprenti. L’éco<strong>le</strong> decommerce E.C.D. bat <strong>le</strong> rappel.Christian Jouil<strong>le</strong>rotet toute son équipe vous souhaitentune bonne année 2011 18 €Le bac en poche, beaucoupde jeunes se demandentquel<strong>le</strong> carrière ils vontembrasser. <strong>La</strong> Suisse tend<strong>le</strong>s bras à nombre d’entre eux.Pour <strong>le</strong>s autres,il existe des perspectivesde ce côté-ci de la frontière,notamment dans <strong>le</strong> secteurdu commerce. L’Éco<strong>le</strong> deCommerce et de Distribution(E.C.D.), qui dépend de laChambre de commerce etd’industrie du Doubs à Besançon,<strong>le</strong> confirme : “Nous avonsde nombreuses offresd’employeurs du secteur de Pontarlierdésireux de recruter desjeunes en contrat d’apprentissage.Hélas, chaque année, nous netrouvons suffisamment de candidats”se déso<strong>le</strong> Lydia Wilmin,la directrice de l’E.C.D. Que cesoit dans la grande distributionalimentaire, <strong>le</strong>s grandes surfacesspécialisées ou <strong>le</strong> commerceindépendant,<strong>le</strong>s offres sont multip<strong>le</strong>s.“Les jeunes sont embauchéspar <strong>le</strong>s entreprises et ils viennenten cours en alternance,deuxjours par semaine. À la sortie,18 €58€55 €55 €Voir conditions de souscription en agenceils sont titulaires d’une formationprofessionnalisante niveauBac + 2, particulièrement bienadaptée au monde professionnel”ajoute la directrice.Chaque année, une quarantainede jeunes sortent de cette formationet “95 % de ces diplôméssont en emploi” se féliciteM me Wilmin qui promet “de bel<strong>le</strong>sperspectives évolutives de carrièreavec cette formation commercia<strong>le</strong>.On forme <strong>le</strong>s futurschefs de rayon, responsab<strong>le</strong>sadjoints de grands magasins,qui seront amenés plus tard àdevenir directeurs de magasinsou chefs de secteur ou de département.”<strong>La</strong> proximité de la Suisseexplique certainement la désaffectiondes jeunes du Haut-Doubspour ce genre de formation. Pourceux que ça intéresse, ou pour<strong>le</strong>s parents qui liront ces lignes,des sessions de sé<strong>le</strong>ction ont lieu<strong>le</strong>s 2 et 23 juil<strong>le</strong>t à Besançon.<strong>La</strong> formation démarrera <strong>le</strong>24 septembre prochain. ■J.-F.H.L’éco<strong>le</strong> decommercel’assure :95 % deplacements(photo L.Cheviet).Renseignements au 03 81 25 26 42


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012ÉCONOMIE 35TENDANCEUne terre de faillitesFaillites en cascadesen Franche-ComtéUne récente étude place la Franche-Comté au 2 èmerang des régions de France en terme d’augmentationdu nombre de faillites. Il augmente en 2011 de 4,1 %par rapport à 2010. Le Doubs souffre <strong>le</strong> plus.<strong>le</strong> genre de record donton ne tire aucune gloire. Unerécente étude du cabinetC’estEu<strong>le</strong>r Hermes qui a passéau crib<strong>le</strong> <strong>le</strong>s données des tribunaux decommerce, place la Franche-Comté au2 ème rang des régions de France qui ontenregistré en 2011 <strong>le</strong> plus de faillitesd’entreprises. Sur notre territoire, el<strong>le</strong>sont progressé en un an de 4,1 % (1 035faillites), soit une proportion inférieureà cel<strong>le</strong> du Centre (+ 5,3) qui occupela tête du classement. Ces défaillancesont entraîné la suppression de plus de4 000 emplois en Franche-Comté.Le constat de crise est nuancé en fonctiondes départements et des secteursd’activité. C’est <strong>le</strong> Doubs qui est <strong>le</strong> plustouché avec 415faillites. Il est suivi du<strong>La</strong>constructiondévisse.Jura (286), de la Haute-Saône(210) et duTerritoire-de-Belfort(124). Ce départementest <strong>le</strong> seul à avoir mieuxrésisté en 2011 puisque<strong>le</strong> nombre de faillitesest en recul de 16,8 %.Certains segments del’économie sont éga<strong>le</strong>ment plus en difficultéque d’autres. Les secteurs quienregistrent la plus forte augmentationdu nombre de faillites sont <strong>le</strong> commerce(242, soit + 15,8 %), <strong>le</strong>s hôtels,café et restaurants (108, soit + 6,9 %)et l’immobilier (42, soit + 13,5 %). <strong>La</strong>construction est el<strong>le</strong> aussi fortementimpactée par la conjoncture puisque273 sociétés ont mis la clé sous la porteen 2011, soit un bond de 3,4 %.À l’inverse, <strong>le</strong>s secteurs qui limitent lacasse en Franche-Comté sont l’industriepour laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> nombre de faillitesrecu<strong>le</strong> de 6,9 % sur un an comparé à2010. Ce chiffre est à mettre en perspectiveavec <strong>le</strong>s données de la Banquede France qui indiquent que “<strong>le</strong>s investissementsindustriels sont plus soutenusen 2011. Ils progressent de 27,2 %,au-delà des attentes formulées l’an dernier(+ 25,4 %).” Recul éga<strong>le</strong>ment pour<strong>le</strong>s sociétés de service aux entreprisesqui souffrent moins que <strong>le</strong>s autres en2011 (21,1 % de faillites en moins).Au final, sur l’ensemb<strong>le</strong> des régions deFrance, la situation s’est véritab<strong>le</strong>mentdégradée pour cinq d’entre el<strong>le</strong>s : <strong>le</strong>Centre, la Franche-Comté, Poitou-Charentes,Basse-Normandie et Picardie.Dans toutes <strong>le</strong>s autres, <strong>le</strong> nombre defaillites est en baisse, ce qui fait direau cabinet Eu<strong>le</strong>r Hermes que “<strong>le</strong> bilanrégional est globa<strong>le</strong>ment plus favorab<strong>le</strong>en 2011 qu’en 2010 avec un nombrecroissant de régions enregistrant unrepli des faillites.”Mais <strong>le</strong>s premières tendances 2012observées à l’échel<strong>le</strong> nationa<strong>le</strong> par Eu<strong>le</strong>rHermes ne sont pas encourageantes.Depuis <strong>le</strong> début de l’année, <strong>le</strong>sdéfaillances d’entreprises ont “d’oreset déjà été plus nombreuses avec 21 856cas à la fin avril soit + 2,5 % par rapportà la même période en 2011.”Si la dégringolade se poursuit, il estprobab<strong>le</strong> que <strong>le</strong> nombre de faillitesatteigne “<strong>le</strong>s sommets de 2009 et de1993.” ■T.C.L’industrie limite la casse.HORLOGERIEIl arrive que lorsquʼune entreprisedépose <strong>le</strong> bilan, el<strong>le</strong> plongedans une situation précaire dessous-traitants auxquels el<strong>le</strong> doitde lʼargent. Plus grave, el<strong>le</strong> enentraînera dʼautres dans sa chute.En lʼoccurrence, en sʼeffondrant,la “Manufacture” Péquignet à Morteauqui fait lʼobjet dʼune procédurede redressement judiciaire,a planté beaucoup de ses partenaires.Selon nosinformations, <strong>le</strong>passif prévisionnelavoisinerait déjà <strong>le</strong>s5 millions dʼeurosalors que tous <strong>le</strong>scréanciers françaiset suisses ne sontpas encore déclarés(ils ont jusquʼàla mi-juil<strong>le</strong>t pour <strong>le</strong>faire).<strong>La</strong> dette de Péquignetpèse lourd désormaisdans <strong>le</strong>s comptes debeaucoupdʼentreprises franccomtoisesqui sont enattente dʼun paiementL’entreprise de MorteauLes créanciers dePéquignet dans la panadeL’entreprise horlogère de Morteau a déposé<strong>le</strong> bilan. Sa dette pèse lourd dans <strong>le</strong>s comptesde beaucoup de créanciers. L’horlogerdoit plus de 100 000 euros à certains.180 000,130 000,100 000euros.de la part de lʼhorloger. Nous avonssollicité quatre créanciers, mais aucunnʼa souhaité commenter <strong>le</strong>s difficultésauxquel<strong>le</strong>s il doit faire face danslʼaffaire Péquignet. En revanche, onapprend de source judiciaire que <strong>le</strong>smontants des créances sont divers :180 000 euros pour une des plus é<strong>le</strong>vées,100 000 euros, 130 000 euros,20 000 euros, 30 000 euros, ou encore40 000 euros… des sommes quine sont pas anodines pour de nombreuxfournisseurs quel<strong>le</strong> que soit <strong>le</strong>uractivité (imprimerie, agencement, technologienumérique, outillage…). Lʼunedʼel<strong>le</strong> installée à Besançon nous aconfié en revanche que <strong>le</strong> montant dela créance de Péquignet quʼel<strong>le</strong> traînedepuis plusieurs mois lʼavait conduità déposer <strong>le</strong> bilan.Si <strong>le</strong> tribunal convient dʼun plan decontinuation, alors <strong>le</strong>s créanciers aurontune chance de voir cette dette épongéesur dix ans. En revanche, dans<strong>le</strong> cas dʼune cession, la probabilité devoir <strong>le</strong>s créances honorées est plusincertaine.Selon nos informations, une vingtainede repreneurs sont sur <strong>le</strong>s rangs.Parmi eux, il y aurait Festina. ■ Votre contactAnthony GLORIOD — 07 86 50 05 23 — anthony@groupe-publipresse.com CARTES DE VISITE1000 exemplaires8,5 x 5,4 cm Quadri Recto350 gr couché brillantà partir de129 €H.T. Retrouvez nos réalisations sur notre site internetwww.groupe-publipresse.com- 25500 Offre valab<strong>le</strong> jusqu’au 15/09/2012


36 LA PAGE DU FRONTALIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012ASSURANCE-MALADIEGroupement et Amica<strong>le</strong>IL FAUT SAUVERLE LIBRE CHOIXLes associations de défense des travail<strong>le</strong>ursfrontaliers poursuivent <strong>le</strong> combat pour quesoit confirmée par <strong>le</strong> nouveau gouvernementla possibilité de choisir librement l’endroit oùils assurent <strong>le</strong>ur famil<strong>le</strong>.AMICALE ET FRONTALIÈRE“Nous avonsun vrai rô<strong>le</strong> social”Alain Marguet, <strong>le</strong> président de l’Amica<strong>le</strong> desFrontaliers, tire la sonnette d’alarme au sujet du librechoix de l’assurance-santé, gravementmenacé après l’échéance-butoir de 2014.<strong>La</strong><strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Les frontalierspeuvent bénéficier du libre choixpour s’assurer auprès d’une compagnied’assurance privée. Jusqu’àquand ?Alain Marguet : Actuel<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>ursfrontaliers ont en effet <strong>le</strong>choix : soit ils décident de s’assurer enSuisse auprès d’une assurance privée,soit en France éga<strong>le</strong>ment auprès d’unecompagnie privée, soit ils décident des’assurer à la C.M.U. volontaire enFrance, c’est-à-dire à la Sécurité socia<strong>le</strong>.Leur intérêt de s’assurer à une compagnieprivée française est avant toutfinancier : en Suisse, ce type de prestationcoûte entre deux et trois foisplus cher. 95 % des frontaliers ont fait<strong>le</strong> choix de souscrire à une assuranceprivée française et c’est ce libre choixlàque l’on menace de supprimer aprèsmai 2014.L.P.P. : Une vraie épée de Damoclès pèse doncsur eux et sur <strong>le</strong> devenir de compagnies commela Frontalière ?A.M. : Oui, on est un peu en sursis carDes frontaliers galèrentpour être pris en charge<strong>La</strong> Ligue contre <strong>le</strong> cancer accompagne quelquestravail<strong>le</strong>urs frontaliers malades confrontés à desdifficultés de prise en charge. Ils sont assurés enSuisse où <strong>le</strong>s démarches administratives sont pluslourdes pour être reconnus comme invalides et obtenirune rente adaptée. “Cʼest plus compliqué et plus longquʼen France. Il y a beaucoup dʼexamens médicaux,énormément dʼexpertises. Lʼassurance statue sur unpourcentage dʼinvalidité à partir duquel sera défini <strong>le</strong>montant de la rente. Le temps que tout cela se metteen place, la personne nʼa souvent plus de ressources”remarque <strong>le</strong> comité du Doubs de la Ligue contre <strong>le</strong> cancer.Privé de ressources, un travail<strong>le</strong>ur frontalier maladetente dʼobtenir de lʼaide du côté des institutions socia<strong>le</strong>sfrançaises qui pourraient lui accorder <strong>le</strong> R.S.A. Maispour cela, la C.A.F. veut avoir la certitude quʼil ait engagétoutes <strong>le</strong>s démarches auprès de lʼAssurance invaliditésuisse. <strong>La</strong> lourdeur administrative augmente encore<strong>le</strong> délai de prise en charge. ■ce libre choix devait déjà être suppriméen 2009 et on a obtenu une prolongationde ce délai de 5 ans, donc jusqu’àmai 2014. Tout cela est dû auxaccords bilatéraux signés entre la Suisseet l’Union européenne. On s’aperçoitqu’au final, ce sont bien <strong>le</strong>s Suisses quisont maîtres de ces accords. En 2009,ils ont décidé par référendum de poursuivreces accords. Ils y ont intérêt caravec <strong>le</strong>s accords, ils s’engagent avecl’Europe, mais pas autant que s’ils décidaientd’intégrer complètement l’Unioneuropéenne. Ils tirent donc <strong>le</strong>s avantagesde l’Europe sans en avoir <strong>le</strong>sinconvénients.L.P.P. : Aucun élu de la frontière n’a réussi àfaire plier l’État français sur cette question dulibre choix ?A.M. : Non, malgré <strong>le</strong>s réunions innombrab<strong>le</strong>squi ont eu lieu à ce sujet. Les10 députés des territoires frontaliersavec la Suisse, de l’Alsace à la Haute-Savoie, étaient U.M.P. jusqu’à maintenant.On s’était tous mis d’accordavec eux pour que <strong>le</strong>s frontaliers gardent<strong>le</strong>ur libre choix, mais sous la pressionde Bercy, tout <strong>le</strong> monde a plié. Jesuis très déçu de nos par<strong>le</strong>mentairesqui n’ont pas su défendre ce dossiercrucial.L.P.P. : Vous gardez espoir ?A.M. : Il ne nous reste que deux plansde financement de l’assurance-maladie,en 2013 et en 2014, pour arriverà nos fins. Nous continuons à nousbattre. On craint pour notre avenirmais on a surtout <strong>le</strong> souci du portefeuil<strong>le</strong>de nos assurés. Si <strong>le</strong>s frontalierssont obligés d’adhérer à la C.M.U.volontaire française, ça <strong>le</strong>ur coûterabeaucoup plus cher aussi. J’espère vraimentque <strong>le</strong> bon sens et la raisonl’emporteront en faveur des 140 000frontaliers français qui travail<strong>le</strong>nt enSuisse.L.P.P. : Pour la Frontalière, ça représente quoi ?A.M. : On a 14 000 assurés, soit 10 %de tous <strong>le</strong>s frontaliers. Et pour nous,c’est 13 bureaux, de l’Alsace à la Haute-Savoieet 27 salariés. Nous avonssurtout un vrai rô<strong>le</strong> social vis-à-vis denos assurés. En 50 ans d’existence,nous n’avons jamais laissé un seuld’entre eux sur <strong>le</strong> bord de la route. Noussommes une mutuel<strong>le</strong> solidaire et responsab<strong>le</strong>et nous comptons bien <strong>le</strong> rester.■Propos recueillis par J.-F.H.Jean-François Besson, secrétaire généraldu Groupement Transfrontalier Européen.GROUPEMENTAlain Marguetne ménage passa peine depuisplusieursannées pourdéfendre cedossierauprès del’État français.Transfrontalier Européen“Faire <strong>le</strong> maximumpour garder ce statut”Le secrétaire général du Groupement TransfrontalierEuropéen se dit relativement optimiste sur lapoursuite du système actuel. 32 000 pétitionssont déposées <strong>le</strong> 26 juin sur <strong>le</strong> bureau du préfet.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Le GroupementTransfrontalier Européenn’est pas une compagnied’assurances et pourtant, vousvous battez pour <strong>le</strong> maintien du système.Pourquoi ?Jean-François Besson : Faisons justeun petit rappel historique. En 1963,quand s’est créé <strong>le</strong> Groupement, <strong>le</strong>stravail<strong>le</strong>urs frontaliers n’avaientaucune couverture socia<strong>le</strong> ou maladie.Quelques frontaliers un peufédérateurs se sont mobilisés encréant cette association et c’est seu<strong>le</strong>menten 1964 que parl’intermédiaire de la compagnie laStrasbourgeoise ils ont commencéà être couverts. Nous avons doncdepuis <strong>le</strong> début accompagné nosadhérents pour qu’ils obtiennentsatisfaction en matière d’assurancemaladieet notre volonté a toujoursété d’adapter <strong>le</strong> plus possib<strong>le</strong> <strong>le</strong>scontrats d’assurances aux besoinsdes frontaliers. Depuis <strong>le</strong> début,c’est la Strasbourgeoise qui prélève<strong>le</strong>s cotisations des frontalierspour notre compte. Nous sommesdonc liés.Ceci dit, cette histoire d’assurancemaladien’est pas une question desurvie pour nous contrairement àdes mutuel<strong>le</strong>s ou certaines compagniesd’assurances. En revanche,en tant qu’association, nous faisonsdu “corporatisme” et on a demandéà nos 35 000 adhérents <strong>le</strong>ursdésirs.À 99,9 %, ils souhaitent continuerà bénéficier de ce libre choix.L.P.P. : Malgré tout <strong>le</strong> travail des associationsde défense, ce sujet fait toujoursdébat ?J.-F.B. : Oui car nous ne sommes pasforcément dans une situation stab<strong>le</strong>entre l’Union Européenne et la Suisse,<strong>le</strong>s choses peuventbouger, doncil faut faire <strong>le</strong>maximum pourgarder ce statut <strong>le</strong>plus longtempspossib<strong>le</strong>.L.P.P. : Vous êtes plutôtoptimiste ?J.-F.B. : Je penseque l’on finira parobtenir gain decause, je suis relativementoptimiste.Car si cette possibilitéde librechoix est supprimée,il y aura desretombées sur desdizaines de cabinetsd’assurancessitués <strong>le</strong> long de lafrontière. Certains“Desretombéessur desdizaines decabinetsd’assurances.”travail<strong>le</strong>nt à 70 % avec <strong>le</strong>s frontaliers.Si la question n’est pas vita<strong>le</strong>pour nous en tant qu’association,el<strong>le</strong> l’est pour nos adhérents. Cen’est pas un hasard si la pétitionque nous avons lancée a recueilliplus de 32 000 signatures. El<strong>le</strong>ssont déposées ce 26 juin sur <strong>le</strong>bureau du préfet de Haute-Savoiepour qu’il <strong>le</strong>s transmette au gouvernement.<strong>La</strong> mobilisation desfrontaliers sur cette thématique estextrêmement forte.Sur cette question, il y a certesl’aspect financier qui prévaut, maisil y a aussi cette question relationnel<strong>le</strong>entre <strong>le</strong>s assurés et <strong>le</strong>urcompagnie privée, des relations deconfiance profondes que l’on souhaitevraiment maintenir. ■Propos recueillis par J.-F.H.


LA PAGE DU FRONTALIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012VAL DE TRAVERS1 500 ouvriers<strong>La</strong> saga Dubied,un pan de l’histoireindustriel<strong>le</strong> loca<strong>le</strong>Le Val de Travers et Couvet en particulier ont vécu pendant prèsde 120 ans sous la “tutel<strong>le</strong> économique” de l’entrepriseDubied, <strong>le</strong> fabricant de machines à tricoter.Vers la réhabilitationd’une friche industriel<strong>le</strong>Suite à la faillite en 1987, <strong>le</strong> siteDubied a été bradé à vil prix, puismorcelé et revendu “par tranches”à de nombreux propriétaires.Depuis lors, des activités porteusesse sont redéveloppéesdans plusieurs secteurs : centrede formation, artisans, P.M.E. Lesite dispose encore dʼun potentielde développement considérab<strong>le</strong>,notamment dans toute sapartie centra<strong>le</strong>, qui est quasimentà lʼétat de friche. Ce constat aincité <strong>le</strong>s autorités loca<strong>le</strong>s à engagerdepuis quelques mois desétudes visant à élaborer unconcept global de revalorisationdu site.Près de 1 500 collaborateurstravaillaient sur <strong>le</strong>site Dubied à Couvet vers1970. Soit pratiquementun quart de la population activedu Val de Travers. “Dubied àCouvet, c’était l’équiva<strong>le</strong>nt deMichelin à C<strong>le</strong>rmont-FerrandLe site de Dubied va se développer au fil des générations.Il s’étend aujourd’hui sur près un kilomètreau bord de l’Areuse.ou Peugeot dans <strong>le</strong> pays de Montbéliard”,explique Jacques Kaeslin,un passionné d’histoire loca<strong>le</strong>.À l’origine de la saga Dubied,un coup de baguette de la Féeverte.<strong>La</strong> famil<strong>le</strong> Dubied a d’abordprospéré dans <strong>le</strong> commerced’absinthe.Fils de distillateur, Henri-Édouard Dubied fondel’entreprise en 1867. Cet ingénieur-mécaniciena fait sesgammes dans plusieurs usinesde construction nava<strong>le</strong> en France.Toujours en 1867, il découvreà l’exposition universel<strong>le</strong> de Parisune machine à tricoter à maininventée par un américain dontil acquiert <strong>le</strong> brevet pour l’Europe.Il se lance dans la fabrication àCouvet. “Il fut confronté au défiindustriel de regrouper une maind’œuvrejusqu’alors dispersée”,poursuit Jacques Kaeslin. Sonfils Paul-Édouard Dubied luiaussi ingénieur-mécanicien n’ad’autre choix que de reprendre<strong>le</strong>s rênes de l’entreprise au <strong>le</strong>ndemainde la mort de son pèreen 1879. Il n’a que 23 ans. En1896, il adjoint à la division desmachines à tricoter une divisionde mécanique généra<strong>le</strong> et dedécol<strong>le</strong>tage. Il ouvre en 1898 unepremière succursa<strong>le</strong> à Pontarlierspécialisée dans <strong>le</strong>s piècespour cyc<strong>le</strong>s et automobi<strong>le</strong>s.Après des études commercia<strong>le</strong>s,son fils Pierre-Édouard Dubiedentre dans l’entreprise familia<strong>le</strong>en 1905 pour en prendre ladirection en 1911. Il développela production et <strong>le</strong>s activitéssocia<strong>le</strong>s : infirmerie, réfectoire,assurance-maladie… L’entrepriseinvestit aussi dans la constructionde logements pour son personnel.El<strong>le</strong> possède ainsi unebonne partie du patrimoineimmobilier du Val de Travers.Édouard Dubied &Le derniersoupir en1987.Cie devient unesociété anonyme en1919 avant <strong>le</strong>transfert du siègeet de la directionde la firme à Neuchâtel.Pierre-Édouard rachète en1935 une sociétéal<strong>le</strong>mande quifabrique des37Henri-édouardDubied faitconstruire en1867 à Couvetune petitefabrique demachineà tricoter.machines à tricoter circulaires.Après son décès en 1955, songendre Rodo de Salis puis sonpetit-fils Sker de Salis occupentl’un après l’autre la fonctiond’administrateur-délégué auconseil d’administration.Les années 1967 à 1972 furentglorieuses. Le groupe Dubiedoccupe alors près de 2 900 collaborateurssur sept sites. <strong>La</strong>suite fut plus morose, marquéepar une <strong>le</strong>nte agonie jusqu’audernier soupir en 1987. Lescauses du déclin furent multip<strong>le</strong>s.“Dubied fabriquaitd’excel<strong>le</strong>ntes machines mais el<strong>le</strong>a raté <strong>le</strong> virage de l’informatiqueet de l’é<strong>le</strong>ctronique, résumeJacques Kaeslin. On peut aussisigna<strong>le</strong>r que c’est la seu<strong>le</strong> faillitequi ne se termine pas par deschiffres noirs.” En effet, la liquidationdes actifs permit aux liquidateursde rembourser tous <strong>le</strong>scréanciers, principal et intérêts,et de servir en plus un dividendeaux 60 000 actions et 20 000bons de participation dont étaitcomposé <strong>le</strong> capital social. Dujamais vu. ■


38 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012AGENDA - LES RENDEZ-VOUS DE JUILLETPour ne rien manquerdes animationsde juil<strong>le</strong>t dans<strong>le</strong> Haut-DoubsPontarlierConcert chœur et orgueLes mélomanes du Haut-Doubs vont bénéficierjeudi 5 juil<strong>le</strong>t en l’église Saint-Pierred’un concert Chœur et Orgue de hautequalité. Un événement organisé par Vocaliaavec la participation d’un organiste de renomen la personne de Gabriel Bestion de Camboulas,titulaire des grandes Orgues de Sainte-Thérèsede Vil<strong>le</strong>urbanne. Composé de 15chanteurs, Vocalia est dirigé depuis 2007 par<strong>La</strong>urette Perrin. Cet ensemb<strong>le</strong> vocal a choisiPontarlierLes violons d’IngresLesAmis de l’abbaye du MontSainte-Marie et de Sainte-Théodu<strong>le</strong> organisent <strong>le</strong>urtraditionnel<strong>le</strong> exposition artisana<strong>le</strong>qui se tient <strong>le</strong>s 7 et 8 juil<strong>le</strong>tà la sal<strong>le</strong> socioculturel<strong>le</strong> de <strong>La</strong>bergement.L’exposition laisse à voirde multip<strong>le</strong>s œuvres décoratives :sculptures sur bois, patchwork,cette année de présenter des œuvres “a cappella”et avec l’accompagnementd’instrumentistes. Il interprétera un programmeautour de Fauré et ses contemporains qui ontmarqué <strong>le</strong> renouveau de la musique françaiseà la fin du XIX ème sièc<strong>le</strong>. ■Concert Chœur et OrgueJeudi 5 juil<strong>le</strong>t 20 h 30 église St-Pierre PontarlierBil<strong>le</strong>tterie à l’office de tourismeLes Vieux de l’Hôp se déchaînentOn ne présente plus cegroupe pontissalienconnu et reconnu quifait maintenant parti du patrimoinemusical pontissalien.Les Vieux de l’Hôp se produiront<strong>le</strong> 6 juil<strong>le</strong>t à la M.P.T. desLongs-Traits. L’occasion dedécouvrir un mini-spectac<strong>le</strong>musical de haute volée. Ce tourde chant teinté d’humour puisecomme d’habitude dans <strong>le</strong>répertoire blues-jazz.Concert Les Vieux de l’HôpM.P.T. des Longs-Traits<strong>le</strong> 6 juil<strong>le</strong>t à 21 heuresRenseignements au03 81 46 52 24L’été sera chaud pour <strong>le</strong>s Vieuxde l’Hôp, toujours fidè<strong>le</strong>s aurendez-vous de Saint-Point programmé<strong>le</strong> 17 juil<strong>le</strong>t. “Ce seraun concert à la mémoire deJean-Pierre, notre bassiste quinous a quittés ce printemps”,<strong>La</strong>bergement-Sainte-Marielampes, aquarel<strong>le</strong>s, bougies, boischantourné… “Tout est réalisé pardes artistes amateurs”, souligneBrigitte Garnache.L’association organisatrice présenteéga<strong>le</strong>ment une série d’objetsen lien avec <strong>le</strong> thème Le corps, labeauté et <strong>le</strong>s soins d’autrefois.L’opportunité de découvrir ourappel<strong>le</strong> Jean-Luc Kury. Legroupe participera aussi enaoût aux animations du Conifer.Il peaufine actuel<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s ultimes réglages du prochainC.D. dont la sortie estprévue cet automne. ■redécouvrir des instruments, desremèdes, des produits oubliés.Possibilité de se restaurer surplace <strong>le</strong> dimanche. ■Les Violons d’Ingres7 et 8 juil<strong>le</strong>t sal<strong>le</strong>socioculturel<strong>le</strong> de<strong>La</strong>bergement-Sainte-MarieTél. : 03 81 69 34 64Sainte-ColombeSoldat Louis à la 40 ème Fiestades fines Gueu<strong>le</strong>sPontarlierNouvel<strong>le</strong> manifestation de la saisontouristique, <strong>le</strong> Pont des Arts s’invitedans la capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs du12 au 14 juil<strong>le</strong>t. Cet événement culturel,organisé par la Compagnie Sarbacane Théâtres’instal<strong>le</strong> sous chapiteau au Grand Cours.Au menu : trois soirées spectac<strong>le</strong>s à sensationsmêlant théâtre, musique et cirque pourtous publics.<strong>La</strong> compagnie des Vo<strong>le</strong>urs de pou<strong>le</strong>s ouvre<strong>le</strong> bal. Ces trois artistes interprètent la premièreet unique symphonie pour Kazoo enRé mineur de Nicolas Sepolowsky. Un divertissementà mourir de rire en perspective,où <strong>le</strong>s comiques de situation se succèdent àun rythme infernal. Le vendredi, c’est la SarbacaneThéâtre qui entre en scène. Le tempsd’interpréter “À la Porte”. Cette pièce raconte<strong>le</strong>s bêtises, <strong>le</strong>s premières amours, <strong>le</strong>s balsde la Saint-Jean, <strong>le</strong>s superstitions, <strong>le</strong>s secretset tout ce qui fait l’enfance d’un garçon dehuit ans.BannansEt si on allait au théâtre en p<strong>le</strong>in airFestival de l’eau viveThéâtre en p<strong>le</strong>in air de Bannansdu 12 au 15 juil<strong>le</strong>tTél. : 03 81 49 85 93,06 80 72 84 62LLe comité des fêtes encharge de l’organisationvoulait marquer <strong>le</strong> couppour ce quarantième anniversaire.Résultat, la Fiestades Fines Gueu<strong>le</strong>s se dérou<strong>le</strong>sur trois jours et non deux.Soldat Louis sera la vedettede la soirée celtique du vendrediinaugurée par <strong>le</strong> groupelocal des Celt Keys.“L’orchestre Tequila prendra<strong>le</strong> relais à partir de minuit”,commente Julien Javaux ducomité d’organisation.Le traditionnel bal du samedisoir figure toujours au programme.Cette année, c’estl’orchestre sauget Let d’zurqui vous fera danser jusqu’auLe 8 ème festival Eaux Vivesse tient du 12 au15 juil<strong>le</strong>t commed’habitude au théâtre de p<strong>le</strong>inair de Bannans. Ce rendezvousculturel fait à la part bel<strong>le</strong>à la diversité des genres.Chansons humoristiques, spectac<strong>le</strong>pour enfants, hip-hop,théâtre de rue, il y en a pourtous <strong>le</strong>s âges et tous <strong>le</strong>s goûts.“On privilégie une programmationde qualité avec des nouveauxspectac<strong>le</strong>s chaque année.Cette démarche participe audéveloppement de la dynamiqueculturel<strong>le</strong> en milieurural. Le tout proposé à desFiesta des Fines Gueu<strong>le</strong>sSainte-Colombe du 6 au 8 juil<strong>le</strong>tRens. : 06 80 82 05 51bout de la nuit.Comme son nom l’indique, laFiesta des fines gueu<strong>le</strong>s reste<strong>le</strong> rendez-vous des amateursde bonne chère. “On proposetoujours des tripes, de la langueforestière. Les plats sont servissur assiette. On tient àconserver la qualité du service”,confirme l’organisateur.Après l’apéritif et <strong>le</strong> fameuxrepas franc-comtois qui lancela journée dominica<strong>le</strong>, placeau défilé. Le corso f<strong>le</strong>uri estdécoré sur <strong>le</strong> thème des événementsmarquants survenusau cours des quarante dernièresannées. <strong>La</strong> suite du programmeprend la forme d’ungrand spectac<strong>le</strong> mêlant lamagie à l’humour. Retour àtab<strong>le</strong> vers 19 h 30 avant deconclure en soirée musette. ■Pont des Arts, premièreCe premier Pont des Arts s’achève <strong>le</strong> samedi14 juil<strong>le</strong>t avec <strong>La</strong> danseuse de corde présentéepar <strong>le</strong> cirque Rouages. Une fab<strong>le</strong> foraine,musica<strong>le</strong> et mécanique sur <strong>le</strong>s vieuxmétiers de la rue. ■Pont des Arts - Pontarlier du 12 au 14 juil<strong>le</strong>tChapiteau au Grand CoursTout <strong>le</strong> programme surwww.sarbacane-theatre.comtarifs abordab<strong>le</strong>s”, soulignePasca<strong>le</strong> André de l’associationculturel<strong>le</strong> intercommuna<strong>le</strong> del’Eau Vive.Avec un pass à18 euros pour <strong>le</strong>s 8 spectac<strong>le</strong>s,rien à dire. ■


AGENDA - LES RENDEZ-VOUS DE JUILLET<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 201239<strong>La</strong> Cluse-et-MijouxLes ombres du passé<strong>La</strong> Cluse-et-MijouxLe fauconnier du roiTous <strong>le</strong>s mardis et jeudissoirs de l’été, participezaux visites nocturnes proposéesau château de Joux. Lesmurs millénaires de la forteresserecè<strong>le</strong>nt bien des mystères. Letemps d’une soirée, suivez unguide extraordinaire qui vousconduira <strong>le</strong> long des méandresde l’histoire.Au cours de vos pérégrinations,vous rencontrerez certainsdes personnages célèbresou anonymes qui ont construitla légende de ce lieu unique. Plongezparmi <strong>le</strong>s ombres du passé.Vauban, Mirabeau, Berthe deJoux et d’autres encore ferontressurgir pour vous <strong>le</strong>s heuresglorieuses ou tragiques du châteaude Joux. Rencontres insolitesdans un cadre exceptionnel.■Le théâtre animalier s’inviteau château de Joux avec unspectac<strong>le</strong> de fauconnerie inédit.Après un périp<strong>le</strong> mouvementéJacques de Ganelon, grand fauconnierdu roi Louis XIII, arrive au Fortde Joux. Il a ramené avec lui descréatures surprenantes qu’il entendbien présenter aux convives du seigneurdes lieux. Effrayants, impressionnantsmais aussi facétieux, cesanimaux vont lui donner du fil àretordre et tout ne va pas se passercomme il l’entendait. ■Château de Joux : 25 juil<strong>le</strong>t, 1 er et 8 aoûtSpectac<strong>le</strong> : Le fauconnier du roi à 16 h 30Informations : 03 81 69 47 95Château de JouxLes ombres du passéMardis et jeudis à 21 h 30Les GrangettesLes seigneurs du lacLes amateurs de spectac<strong>le</strong>sinsolites sont invités à serendre sur la plage desGrangettes <strong>le</strong> 18 juil<strong>le</strong>t à 21 h30. Ils pourront alors assister àla projection du film animalier“Les Seigneurs du <strong>La</strong>c”. Jean-Philippe Machionni <strong>le</strong> réalisateura suivi caméra au poing deuxcoup<strong>le</strong>s de cygnes installés depuisFrasne<strong>La</strong> prochaine fête de la tourbese tient <strong>le</strong>s 21 et22 juil<strong>le</strong>t sur <strong>le</strong> site duhameau de l’Étang. “On sert entre300 et 400 repas. Cela reste unepetite fête sympathique et convivia<strong>le</strong>”,explique Lucien Bô<strong>le</strong> ducomité des fêtes. Tout commence<strong>le</strong> samedi à 14 heures avecune randonnée découverte à travers<strong>le</strong>s forêts, <strong>le</strong>s tourbières etautour du grand étang de Frasne.Une sortie proposée par <strong>le</strong>comité des fêtes en partenariatavec la communauté de communesFrasne-Drugeon.Nouvel<strong>le</strong> escapade <strong>le</strong> dimanchematin à 9 heures pour une visiteaxée sur <strong>le</strong>s tourbières. Retourau hameau de l’étang vers 11 h30 pour l’apéro-concert qui précède<strong>le</strong> traditionnel repas destourbiers. Au menu : soupe auxpois, saucisse, lard, pommes deterre, fromage, tarte aux myrtil<strong>le</strong>s.L’intronisation des nouveauxmembres de la confrériedes Tourbiers de la Grangette etLes seigneurs du lac18 juil<strong>le</strong>t à 21 h 30plage des GrangettesTél. : 03 81 69 35 99quinze ans au bord du lac de lacôte. Entre eux, <strong>le</strong> conflit est permanentet a pour objectif principalla défense du nid avec <strong>le</strong>sœufs jalousement couvés qu’ilfaut protéger contre toute attaqueextérieure. Le nid où naîtront <strong>le</strong>spoussins, adorab<strong>le</strong>s bou<strong>le</strong>s deduvet gris qui ne tarderont pasà partir à la découverte du mondeconfortab<strong>le</strong>ment installées sur<strong>le</strong> dos de <strong>le</strong>ur mère.Très vite, <strong>le</strong>s jeunes cygnesdevront apprendre à se nourrir,à échapper aux brochets, puis, àla fin de l’été après maintes tentativesinfructueuses, ils réussirontà vo<strong>le</strong>r. ■Tourbe, tourbiers, tourbièresdes Oyettes est programmée àpartir de 14 h 30. Le public assisteraà partir de 16 heures à ladémonstration d’extraction detourbe exécutée par <strong>le</strong>s tourbiersau canton aménagé <strong>le</strong> long ducircuit de découverte.À voir aussil’exposition “la tourbe a pris<strong>le</strong> train”, organisée dans <strong>le</strong> cadredes 150 ans de l’arrivée du trainà Frasne. ■MétabiefChaude ambianceau festival de la Pail<strong>le</strong>Festival de la pail<strong>le</strong> - Métabief 27 et 28 juil<strong>le</strong>twww.festivalpail<strong>le</strong>.fr - Tél. : 03 84 25 24 77Ce festival attire chaque année des milliersde personnes au pied du Montd’Or. On y vient pour la musique maisaussi pour y partager des instants privilégiésconviviaux, pour profiter des loisirs dela station. Tout ça au grand air. <strong>La</strong> programmation2012 fait toujours la part bel<strong>le</strong>à l’éc<strong>le</strong>ctisme avec des artistes de tous horizons,de tous sty<strong>le</strong>s. Parmi <strong>le</strong>s têtes d’affiche,on retrouvera la rockeuse Izia, <strong>le</strong> duo glampop féminin Brigitte, <strong>le</strong> survolté Nasser, <strong>le</strong>col<strong>le</strong>ctif é<strong>le</strong>ctro-hip Chinese Man, <strong>le</strong>s rockeursde Lofofora, la chanteuse Irma ou encore<strong>le</strong> groupe reggae Broussai. ■Fête de la Tourbe 21 et 22 juil<strong>le</strong>tParking des tourbiers au hameaude l’ÉtangRenseignements : 03 81 49 89 86MontbenoîtDes godons p<strong>le</strong>in <strong>le</strong>s pochesDes godons p<strong>le</strong>in <strong>le</strong>s poches - Du 19 au 23 juil<strong>le</strong>tParvis de l’abbaye de Montbenoît à 21 h 30Tél. : 03 81 38 10 32Le son et lumière de Montbenoît sedérou<strong>le</strong>ra du 19 au 23 juil<strong>le</strong>t. Ce spectac<strong>le</strong>de p<strong>le</strong>in air organisé par <strong>le</strong> comitéculturel de Montbenoît mobilise une centained’acteurs et de figurants. L’histoiredes godons p<strong>le</strong>ins <strong>le</strong>s poches s’inspire desouvrages de Louis Pegaud, notamment <strong>La</strong>guerre des boutons et De Goupil à Margot.Les godons, c’est ce que <strong>le</strong>s enfants emportaientdans <strong>le</strong>urs poches pour effectuer desfarces avec <strong>le</strong>urs lance-pierres ou pour livrerbatail<strong>le</strong> aux enfants des autres villages.Esprit de clocher quand tu nous tiens. ■


E BOUTIQUE• Jean’s LEVI’S 511 Brut, réf. 49781 99,5 49,75 €• Jean’s KAPORAL Stone, réf. 52993 99 49,50 €• Sweat MCS Marlboro Navy, réf. 51425 129 64,50 • Chemise SCHOTT Rouge/Noir, réf. 53069 75 37,50 €• Chaussures CATERPILLAR Jaune, réf. 51002 129 64,50 €• Pu l BLEND noir, réf. 53096 65 32,50 • T-Shirt ML CROSSBY Blanc, réf. 52985 15 7,50 €• Robe KAPORAL Gris, réf. 51665 65 32,50 • Bo tes LEVI’S Taupe, réf. 51275 135 67,50 €• Baskets CONVERSE Noir/Anth, réf. 52740 95 47,50 €• Pant Toi<strong>le</strong> LOÏS Anthra, réf. 53054 65 32,50 €• Baskets FEIYUE Noir/Vert, réf. 51380 50 25,00 Chemise ROXY Rouge/Ecru, réf. 50924 75 37,50 • Pu l RED SOUL Noir, réf. 51726 65 32,50 €Rédaction : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipresse.comdu 11/01 au 14/02/2012 inclus40 Agenda<strong>La</strong><strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012MONTPERREUX - FESTIVAL LYRIQUE“Je me fie beaucoup au bon goût du public local”De plus en plus de candidats postu<strong>le</strong>nt au festival lyrique de Montperreux où se produisent éga<strong>le</strong>mentdes artistes de renommée internationa<strong>le</strong>. Réussite aussi inattendue qu’exceptionnel<strong>le</strong> pour cet événementinitié par <strong>le</strong> ténor Stuart Patterson avec <strong>le</strong> concours de la population loca<strong>le</strong>.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Il faut avoir unpetit grain de folie pour s’investir dansun festival lyrique à Montperreux ?Stuart Patterson : J’aime tenter des choses.Ce festival, c’est un pari personnel pourvoir jusqu’où une petite structure demusique lyrique peut fonctionner enmilieu rural. Ici, il n’y a pas de traditionautour du chant lyrique mais <strong>le</strong>sgens adorent quand même. On doit forcéments’adapter si l’on veut attirer desspectateurs. Je veil<strong>le</strong> à proposer unrépertoire grand public du genre opérette,Carmen. Je me fie beaucoup aubon goût du public local. Je comparesouvent <strong>le</strong> bon vin au bon chant. Tout<strong>le</strong> monde sait reconnaître un grand cruet apprécier du chant de qualité.L.P.P. : <strong>La</strong> préparation de ce festival nécessitebeaucoup de travail ?S.P. : Cela représente des dizainesd’heures. On a seu<strong>le</strong>ment cinq concertsau programme mais tout une organisationpour que <strong>le</strong> produit final soit présentéde façon très convaincante. Onaccueil<strong>le</strong> treize stagiaires cette année.Il faut <strong>le</strong>ur préparer un“On forme<strong>le</strong>s jeunessolistes dedemain.”programme à chacun.On a été contraint derefuser des dizaines decandidats.L.P.P. : Comment expliquezvousun tel engouement ?S.P. : <strong>La</strong> réputation dufestival grandit au fil deséditions. Cette année, laplupart des stagiairesviennent de France saufune en provenanced’Israël. On a des choristesde l’Opéra de <strong>La</strong>usanneet des jeunes duConservatoire de Paris. On forme <strong>le</strong>sjeunes solistes de demain.L.P.P. : L’enseignement, la Suisse, on sent commeun changement d’orientation dans votrecarrière ?S.P. : Je suis toujours très demandé. J’aitravaillé par exemp<strong>le</strong> sur six nouvel<strong>le</strong>sproductions d’opéra en 2011. J’ai enviede recentrer ma carrière autour de laSuisse. En tant que chanteur, j’ai déjàinterprété tous <strong>le</strong>s rô<strong>le</strong>s et j’ai accumulébeaucoup d’informations sur latechnique voca<strong>le</strong>. L’enseignement, c’estnouveau et c’est <strong>le</strong> bon moment. Je viensd’être nommé professeur de chant dans<strong>le</strong>s hautes éco<strong>le</strong>s de musique de Neuchâte<strong>le</strong>t Genève. À 53 ans, je souhaiteme stabiliser sur <strong>le</strong> Haut-Doubs, d’autantplus avec ce festival qui prend de plusen plus d’amp<strong>le</strong>ur.L.P.P. : Vous proposez un stage et une masterclass,quel<strong>le</strong> est la différence ?S.P. : En simplifiant, la master-classs’adresse à des chanteurs confirméssoucieux de se perfectionner dans unrépertoire. Le stage permet plutôtd’améliorer sa technique voca<strong>le</strong>.L.P.P. : Comment s’organise une journée-type ?S.P. : Les stagiaires se voient dispensertrois cours par jour. Ils commencent parune séance de technique voca<strong>le</strong> avantde poursuivre avec <strong>le</strong> pianiste. Le groupese retrouve en pratique col<strong>le</strong>ctivel’après-midi.L.P.P. : Et côté logistique ?S.P. : Ils logent dans un gîte à Montperreux.À midi, on déjeune <strong>le</strong> plus souventà la cafétéria de la piscine de Malbuisson.Je n’oublie pas d’associer <strong>le</strong>sbénévo<strong>le</strong>s à la réussite du festival.Les stagiairesse produiront<strong>le</strong>s 18 et29 juil<strong>le</strong>t enl’église deMontperreux.L.P.P. : C’est un autre élément de satisfaction ?S.P. : Tout à fait. Les habitants de Montperreuxse sont approprié l’événement.<strong>La</strong> première édition re<strong>le</strong>vait d’une initiativepersonnel<strong>le</strong>. Maintenant, j’ai lachance d’être épaulé par une excel<strong>le</strong>nteéquipe de 8 bénévo<strong>le</strong>s où chacunapporte ses compétences. Grâce à eux,on a créé cette année l’association dufestival lyrique de Montperreux.L.P.P. : Avez-vous besoin d’un gros budget ?S.P. : Non. Les principa<strong>le</strong>s dépenses sontliées à la location du piano, l’hébergementdes stagiaires et <strong>le</strong> cachet des artistes.J’ai la grande chance de pouvoir puiserdans mes connaissances pour inviterdes artistes qui acceptent de se produirepour des conditions respectab<strong>le</strong>smais raisonnab<strong>le</strong>s. Ils font un effort.L.P.P. : Touchez-vous des subventions ?S.P. : On reçoit une aide du Conseil régiona<strong>le</strong>t de la communauté de communesdu Mont d’Or et de Deux <strong>La</strong>cs. <strong>La</strong> communede Montperreux nous met la sal<strong>le</strong>des fêtes à disposition et en contrepartie<strong>le</strong>s concerts des stagiaires sontgratuits. C’est en quelque sorte notrecontribution aux animations estiva<strong>le</strong>s.“Rester unfestival àéchel<strong>le</strong>humaine.”L.P.P. : Que peut-on dire sur laprogrammation 2012 ?S.P. : C’est vraiment <strong>le</strong> festivalde la diversitélyrique allant du baroqueà la comédie musica<strong>le</strong>.Cette année, deux amiesaméricaines, Claudia Waiteet Peggy Bouveret, vontse produire en concert àMontperreux. Ces deuxdivas ont débuté <strong>le</strong>ur carrièreau MetropolitanOpera de New-York. J’ai fait la connaissancede Claudia Waite l’an dernier aufestival d’Aix-en-Provence. El<strong>le</strong> viendraspécia<strong>le</strong>ment de Boston. Peggy Bouveretest aussi une grande sopranolyrique. El<strong>le</strong> enseigne aujourd’hui àl’éco<strong>le</strong> norma<strong>le</strong> de musique à Paris.L.P.P. : Comment voyez-vous l’avenir de ce festival?S.P. : Je pense qu’on a trouvé la bonneformu<strong>le</strong> avec 5 ou 6 concerts en l’espacede 15 jours. Je ne vois pas l’intérêt defaire plus grand. C’est important derester un festival à échel<strong>le</strong> humaine. ■Propos recueillis par F.C.Le journal d’information qui aborde tous <strong>le</strong>s mois <strong>le</strong>s sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région :événements, société, actu, sport, vie associative et culturel<strong>le</strong>, dossier…Recevezchez vous<strong>La</strong> <strong>Presse</strong><strong>Pontissalienne</strong>Abonnez-vous à untarif préférentiel27 ,50 €<strong>le</strong>s 12 numéros52 ,50 €<strong>le</strong>s 24 numérosau lieu de 30 €1 NUMÉROGRATUIT1 an - 12 numérosau lieu de 60 €3 NUMÉROSGRATUITS2 ans - 24 numérosMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin OCTOBRE 2011 N° 1 4 2, 20€CRISE FINANCIÈREÀ L’HÔPITAL DELE DOSSIER en p. 21 à 26PONTARLIERL’ÉVÉNEMENT p. 6 et 7Les socialistes battent <strong>le</strong> rappelLes 9 et 16 octobre, <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>cteurs qui souhaitent choisiront<strong>le</strong>urcandidatdegaucheàlaprésidentie<strong>le</strong>de2012.Pour qui votent <strong>le</strong>s ténors du Haut-Doubs ?Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin NOVEMBRE 2011 N° 145 2, 20€ IMMOBILIERLE DOSSIER en p. 19 à 26<strong>La</strong> situationinquiétante dubudget.Un déficit de5,7 mi lionsd’euros.Le gâchis de lapsychiatrie.ÉCONOMIE p. 5Inquiétudes pour<strong>le</strong> personnel.MÉTABIEF p. 29Le bras de fer judiciaireArnaque aux voituresd’occasion dans<strong>le</strong> Haut-Doubs<strong>La</strong> communauté de communes Mont d’Or-Deux lacsest prête à a <strong>le</strong>r en justice pou récupérer une partiedes sommes versées à la société Orex-Loisirs.Rédaction : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 2 503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.comMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin DÉCEMBRE 2011 N° 146 2, 20€ 22 rue du Docteur Grenier● Un nouveau directeurpour Métabief,● Rochejeanprêtàquitter<strong>le</strong> syndicat mixte,● L’avenir incertaindes petites stations…LE HAUT-DOUBSTOUJOURSAUTOPCrédit photo Sophie CousinLE DOSSIER en p. 19 à 23PONTARLIER p. 6 à 8Subventions :L’ÉVÉNEMENT p. 6 à 8<strong>le</strong>s associationsqui touchent <strong>le</strong> plusEmploi : Pontarlier florissant,mais dépendant…Avec un taux de chômage<strong>le</strong>plusbasdelarégion, <strong>le</strong>sindicateurs sont au vert pour <strong>le</strong> bassin pontissalien.-25 %CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - CADsur <strong>le</strong> 2 emeeme artic<strong>le</strong>*Rédaction : “Les Éditions de la Pre se Ponti salienne” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Bra serie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 - redaction@groupe-publipre se.com25300 PONTARLIERTél. 03 81 39 03 84www.barthod.comHIVER 2011-2012LES STATIONS PRÊTESPOUR LA SAISONartic<strong>le</strong>*sur <strong>le</strong> 2 eme artic<strong>le</strong>*CADEAUX - KDO - CADEAUX - KDO - KDO - CADEAUMensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin JANVIER 2012 N° 147 2, 20€RÉSERVES PARLEMENTAIRES :LA CAGNOTTE DES DÉPUTÉSLE DOSSIER en p. 17 à 22AFFAIRE p.32Trafic de champignonsà grande échel<strong>le</strong>dans <strong>le</strong> Haut-Doubsdu 26/11 au 24/12/2011Rédaction : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.comTout sur l’argent des élus du DoubsL’ÉVÉNEMENT p.6 et 7Ces projets qui font pschitt…Zoom sur deux projets annoncés comme structurantspour <strong>le</strong> Haut-Doubs et qui se sont cassé <strong>le</strong>s dents surdes tracasseries ou des mésententes loca<strong>le</strong>s.HommeFemmeCONSOMMATION p. 35Les sang<strong>le</strong>sdu mont d’orcontaminées64, rue de la République - PONTARLIER


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 201241Ténor d’originaireécossaise,Stuart Pattersondispose d’une résidencesecondaire à Montperreuxoù il a lancéce festival lyriqueen 2008.Le programme des concerts●Dimanche 15 juil<strong>le</strong>t à 18 heures,église de MontperreuxConcert dʼouverture : Stuart Pattersonsera accompagné par un ensemb<strong>le</strong> instrumental.Au clavecin, Véronique Carrot,au violoncel<strong>le</strong>, Félix Knecht, au violonBetina Pasteknik. Ils interpréteront<strong>le</strong>s plus bel<strong>le</strong>s pages de musique ancienneanglaise : Haendel, Purcell, Dowland,Munro…●Mercredi 18 juil<strong>le</strong>t à 18 heures,église de MontperreuxConcert de fin de master-class. PeggyBouveret et ses étudiants partageront<strong>le</strong> plateau pour offrir un programme demusiques variées, accompagnés au pianopar Karolos Zouganelis.Renseignements surhttp//festival-montperreux.fr●Mercredi 25 juil<strong>le</strong>t à 20 heures,église de MontperreuxConcert de lʼinvitée dʼhonneur : ClaudiaWaite, accompagnée au piano parFlorence Boissol<strong>le</strong>, donnera un récitalde mélodies et dʼairs dʼopéra de Mozart,Puccini, Rachmaninov, Verdi, Offenbach…●Dimanche 29 juil<strong>le</strong>t, deux concerts- 15 heures, église de Montperreux.Concert de fin de stage animé par StuartPatterson et accompagné par FlorenceBoissol<strong>le</strong> avec un programme demusiques variées chantées par <strong>le</strong>s stagiaires.- 19 heures, sal<strong>le</strong> intercommuna<strong>le</strong> de<strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie. The SwingingBikinis reviennent au Festival pourun nouveau cabaret lyrique déjanté suividʼun cocktail offert aux spectateurs.BULLETIN D’ABONNEMENTBul<strong>le</strong>tin à remplir et à retourner accompagnéde votre règ<strong>le</strong>ment à l’adresse suivante :<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX1 an (12 numéros)= 27,50€au lieu de 30 € soit 1 NUMÉRO GRATUIT2 ans (24 numéros)= 52,50€au lieu de 60€ soit 3 NUMÉROS GRATUITSNomPrénomN°/RueCodeTél.E-mail :Vil<strong>le</strong>En application de l’artic<strong>le</strong> 27 de la loi du 6 janvier 1978, <strong>le</strong>s informations ci-dessus sont indispensab<strong>le</strong>s au traitement de votre commande et sont communiquéesaux destinataires la traitant. El<strong>le</strong>s peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>.Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.Rende z-VousArt83 ème Salon des AnnonciadesLe Salon des Annonciades, qui est <strong>le</strong> plus ancien salon artistique de Franche-Comté, poursuit sesactivités pour présenter au public de jeunes ta<strong>le</strong>nts contemporains tout en exposant <strong>le</strong>s œuvresd’artistes comtois confirmés. Cette année, hommage à Jean-Claude Bourgeois dans <strong>le</strong> chœur de laChapel<strong>le</strong>. Jean-Claude Bourgeois a vécu en Franche-Comté au Pays de Courbet. Après sonpassage à l’Éco<strong>le</strong> des Beaux-Arts de Besançon, il est, dès 1957, remarqué par <strong>le</strong>s critiques GeorgesBesson, Raymond Cogniat et Guy Dornand, et fut encouragé par Marcel Aymé. Jean-ClaudeBourgeois s’inscrit dans <strong>le</strong> Mouvement de la Jeune Peinture (1949-1961), puis devient sociétairedes principaux Salons parisiens. Depuis toujours, proche par l’esprit du monde rural de JeanGiono, il prolongea, par ses racines comtoises, cette poésie pastora<strong>le</strong>, aidé par ses grands maîtresadmirés tels Corot ou <strong>le</strong> Flamand Constant Permeke.Du 8 juil<strong>le</strong>t au 26 août - Chapel<strong>le</strong> et sal<strong>le</strong> annexe des Annonciades à Pontarlier38 artistes exposants de Franche-Comté et de Suisse - 23 peintres et 15 sculpteurs80 œuvres exposées - Entrée libre - Renseignements au 03 81 38 82 12SportFête du vélo <strong>le</strong> 14 juil<strong>le</strong>tSi <strong>le</strong> Tour de France ne passe pas cette année à Pontarlier mais à proximité (Maîche et Goumoisdimanche 8 juil<strong>le</strong>t et Besançon <strong>le</strong> 9 juil<strong>le</strong>t), la fête du vélo sera tota<strong>le</strong> dans la capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs <strong>le</strong> 14 juil<strong>le</strong>t où <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs coureurs régionaux sont attendus. Samedi matin, <strong>le</strong> V.C.Pontarlier organise <strong>le</strong> contre-la-montre des 2 <strong>La</strong>cs au départ d’Oye-et-Pal<strong>le</strong>t. Face au chrono, <strong>le</strong>scyclistes se défieront sur 30 km dans <strong>le</strong> sens Oye-et-Pal<strong>le</strong>t, Chaon, Malbuisson, Saint-Point et Oyeet-Pal<strong>le</strong>t.Départ dès 8 h 30. Casque et certificat médical obligatoire.à 15 heures, <strong>le</strong>s cyclistes ont rendez-vous à 14 heures pour <strong>le</strong> Prix de la Vil<strong>le</strong> de Pontarlier rue deSalins. 78 km sont au programme. Arrivée vers 18 h 20.RENSEIGNEMENTS AU 03 81 46 49 39 OU 06 31 98 78 63SportRou<strong>le</strong>z jeunesse<strong>La</strong> 27ème Olympiade pontissalienne de la Jeunesse se dérou<strong>le</strong> du 9 au 13 juil<strong>le</strong>t. Ce rendez-voussportif et ludique est organisé par la maison de quartier des Pareuses en partenariat avec la Vil<strong>le</strong>.Il s’adresse aux jeunes de 10 à 17 ans. Cette compétition est basée sur <strong>le</strong> principe des JeuxOlympiques. Au programme, une dizaine de sports col<strong>le</strong>ctifs ou individuels. Foot à 7, basket,hand, vol<strong>le</strong>y, escrime, athlétisme, rol<strong>le</strong>r derby, tennis de tab<strong>le</strong>… Toutes <strong>le</strong>s épreuves se disputentdans <strong>le</strong>s installations sportives de la vil<strong>le</strong>. Du sport, rien que du sport, pas de triche, du respect etbeaucoup, beaucoup d’ambiance. Accès libre. Inscriptions gratuites sur place.27 ÈME OLYMPIADE DE LA JEUNESSE - DU 9 AU 13 JUILLETTÉL. : 03 81 46 55 42 OU 03 81 38 81 38Musique classiqueVox BelarusProgrammé <strong>le</strong> mardi 10 juil<strong>le</strong>t à 20 h 30 en l’église Saint-Bénigne, ce concert est organisé parl’association Alice qui s’implique dans <strong>le</strong>s échanges médicaux avec la Biélorussie (convoi dematériel médical, soutien auprès de médecins et infirmières…) L’ensemb<strong>le</strong> vocal Vox Belarus estcomposé de huit chanteurs : quatre ténors, deux barytons et deux basses, tous formés à l’académiede musique de Minsk. Ce chœur masculin chante a cappella un répertoire de chants religieuxd’un très haut niveau musical. Ce tour de chant comprend aussi des romances populairesbiélorusses, russes et ukrainiennes faisant souvent l’éloge de la patrie, de l’amour et de la nature.Huit voix qui remplissent l’espace nous font vibrer, nous submergent d’émotions. Huit hommes quinous transportent dans des contrées lointaines mêlant romance, humour et nostalgie.CONCERT VOX BELARUS - MARDI 10 JUILLETÉGLISE SAINT-BÉNIGNE À 20 H 30RENSEIGNEMENTS : 03 81 51 41 67 OU 06 32 18 85 34Château deConcert Gainsb’Ariolica<strong>le</strong>sSerge Gainsbourg était un passionné de musique classique. Le spectac<strong>le</strong> d’Ariolica proposed’écouter des chansons interprétées par Angéline Muyard accompagnée par un groupe de variétédirigé par Gaëtan Maire. Ensuite, l’orchestre Ariolica jouera <strong>le</strong>s œuvres classiques correspondantaux chansons. <strong>La</strong> chanson très connue chantée par Jane Birkin “Baby alone in Babylone” estécrite sur <strong>le</strong> 2 ème mouvement de la 3 ème symphonie de Johannes Brahms qui nécessite un orchestresymphonique. Sur scène, une chanteuse, un groupe de variété, un orchestre symphonique. Lesspectateurs pourront donc écouter à la fois <strong>le</strong>s plus bel<strong>le</strong>s chansons de Serge Gainsbourg et despages connues de musique classique, comme la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak ou desmagnifiques musiques de Chopin, Brahms, Berlioz… Spectac<strong>le</strong> original et varié pour commencerla saison culturel<strong>le</strong> en chanson et musique.VENDREDI 20 JUILLET À 21 HEURES ET DIMANCHE 22 JUILLET À 19 HEURESCONCERT GRATUIT - CHÂTEAU DE JOUX, EN CAS DE MAUVAIS TEMPS, REPLI AU THÉÂTRE BER-NARD BLIER - RENSEIGNEMENTS : 03 81 39 23 92


42AGENDA<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 2012LA CLUSE-ET-MIJOUXToujours corseté dans sesnombreux chantiers desauvegarde, <strong>le</strong> châteaude Joux retrouve des cou<strong>le</strong>ursavec <strong>le</strong>s beaux jours.Du moins dans <strong>le</strong>s intentions avecdes propositions d’activités plutôtalléchantes. “Le programme desanimations comprend de nouvel<strong>le</strong>svisites thématiques accessib<strong>le</strong>s àpartir du 1 er juil<strong>le</strong>t”, observe RenéÉmilli, l’élu responsab<strong>le</strong> de la commissionchâteau de Joux à la C.C.L.Tous <strong>le</strong>s matins à 10 h 30, invitationà découvrir comment vivaient<strong>le</strong>s Sires de Joux. Quel<strong>le</strong>s étaientLe programme estivalC’est la vie de châteauLe fort de Joux passe en mode animations à l’approchedes vacances avec une refonte des visites et toujours<strong>le</strong>s grands rendez-vous culturels de l’été.<strong>le</strong>s conditions de vie des prisonniersau XVIII ème sièc<strong>le</strong> ? Et cel<strong>le</strong>sdes soldats de la fin du XIX èmesièc<strong>le</strong> ? Le thème de l’après-midi,à partir de 15 h 15, s’articu<strong>le</strong> autourde l’armement et desCommentvivaient<strong>le</strong>s Siresde Joux ?fortifications. Assezlogique dans ce lieuqui est une véritab<strong>le</strong>encyclopédie militaireà ciel ouvert. “Ona d’ail<strong>le</strong>urs acquis unebrico<strong>le</strong> et un trébuchet.On pense accueillirune troisième machinede guerre médiéva<strong>le</strong>en partenariat avec <strong>le</strong> LycéeToussaint-Louverture qui se chargeraitde la fabrication”, poursuitRené Émilli.Le catalogue intègre aussi des animationsfamilia<strong>le</strong>s basées sur <strong>le</strong>conte et la résolution d’énigmes…Sans oublier <strong>le</strong>s prestations et <strong>le</strong>sateliers à destination des groupesenfants. Fabrication d’un blason,d’un bouclier, initiation à la calligraphie,à la frappe de monnaie,autant de sujets captivants et insolitesqui permettront aux plusjeunes d’avoir une expérience appliquéesur la vie au château de Joux.“Figurent toujours au programme<strong>le</strong>s visites nocturnes du mardi etdu jeudi mais dans une versionplus allégée. Ceci dans la volontéde se renouve<strong>le</strong>r.”<strong>La</strong> formu<strong>le</strong> théâtralisée se déclinedésormais <strong>le</strong> dimanche aprèsmidigrâce aux acteurs de la compagnie<strong>La</strong> Poudre d’Escampette.Autre innovation à fort pouvoirattractif, <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong> de fauconneriedonné <strong>le</strong>s 25 juil<strong>le</strong>t, 1 er et8 août au château à 16 h 30. Soussa casquette de producteur, laC.C.L. va éga<strong>le</strong>ment diffuser <strong>le</strong>spectac<strong>le</strong> de feu “Focus Al<strong>le</strong>goria”<strong>le</strong> 14 août à 21 h 30 et <strong>le</strong> concertdes Cancoyote Girls qui met enscène <strong>le</strong> samedi 25 août à 21 heuresun trio de chanteuses loca<strong>le</strong>s paspiqué des vers.Avec 6 spectac<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> Festival desNuits de Joux constitue toujoursun temps fort des vacances toutcomme <strong>le</strong>s journées Armesanciennes du 28 au 29 août.L’ensemb<strong>le</strong> vocal Ariolica inaugurera<strong>le</strong> 20 juil<strong>le</strong>t à 21 heures lasoirée d’ouverture de la saison estiva<strong>le</strong>avec <strong>le</strong> concert “Gainsb’Ariolica<strong>le</strong>s”.Une façon comme uneautre de rappe<strong>le</strong>r que Serge Gainsbourgs’inspirait beaucoup demusique classique dans ses compositions.■<strong>La</strong> communautédecommunesde la C.C.L. ainvesti dansl’acquisitionde machinesde guerremédiéva<strong>le</strong>s.ZoomCasernement Joffre :ça prend formeLes travaux avancent bon train dans ce bâtimentcouvrant 1 000 m 2 de surface uti<strong>le</strong> répartissur deux niveaux. Tout était à refaire danscet ancien casernement construit en 1880 et qui abriteranotamment <strong>le</strong> nouveau musée déployé sur 4chambrées dʼune surface tota<strong>le</strong> de 600 m 2 .Les visites du château se termineront dans ces locauxà lʼintérieur dʼune nouvel<strong>le</strong> boutique. Le casernementJoffre disposera aussi de 2 sal<strong>le</strong>s polyva<strong>le</strong>ntesà usage multip<strong>le</strong> : accueil de groupe, séminaires,réunions… ■<strong>La</strong> visite de chantier du 13 juin derniera permis d’apprécier l’amp<strong>le</strong>ur de larestauration du casernement Joffre.


LE PORTRAIT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 153 - Juil<strong>le</strong>t 201243PONTARLIER Danseuse et chorégraphe<strong>La</strong> dansede sa vieOriginaire de Pontarlier,Marion Blondeau a choisi de faire carrièredans la danse contemporaine. Portraitd’une jeune artiste à l’âme vagabonde.Le public de l’orchestre symphoniquede Pontarlier a eula chance de voir MarionBlondeau évoluer sur scènelors du concert-spectac<strong>le</strong>Haendel donné fin juin à l’espacePourny. L’expérience n’est pas pourlui déplaire. “J’adore varier <strong>le</strong>sapproches ou m’engager dans des collaborationsdiversifiées. Je vais prochainementtravail<strong>le</strong>r avec un comédien.”<strong>La</strong> routine, ce n’est pas vraimentson truc. Il faut que ça bouge.Marion Blondeau qui vit aujourd’huià Montreuil a fait ses gammes auconservatoire de danse de Pontarlier.Douze ans d’apprentissage au coursdesquels el<strong>le</strong> s’est aussi essayée à laharpe et a pratiqué avec assiduité <strong>le</strong>théâtre. De quoi acquérir de bonnesMarion Blondeauest originaire dePontarlier,el<strong>le</strong> est installée enrégion parisienne.El<strong>le</strong> a faitde la dansecontemporainesapassion.bases artistiques. Au classique, el<strong>le</strong>préfère largement la danse contemporaine.Bac en poche, el<strong>le</strong> poursuit ses étudesà Lyon tout en travaillant dans unecompagnie professionnel<strong>le</strong>. “J’ai passéune licence arts du spectac<strong>le</strong> optiondanse et théâtre.” <strong>La</strong> danse un peucomme la cuisine, ça s’apprend aussichez <strong>le</strong>s autres. “J’avais envie dedécouvrir la danse dans <strong>le</strong>s paysarabes.”Après l’université, cap sur la Tunisieoù s’inscrit au centre méditerranéende danse contemporaine. Les voyagesen Afrique ou au Moyen-Orientl’influencent profondément. El<strong>le</strong>enseigne son art à Marrakech, complètesa formation ou se produit auBurkina-Faso, Sénégal, Liban, Pa<strong>le</strong>stine,Jordanie… “J’ai tissé des lienspour l’avenir et cela permet de s’ouvrirsur d’autres cultures.”Quand el<strong>le</strong> ne danse pas, el<strong>le</strong> composeses propres chorégraphies etencadre des projets pédagogiques àdestination des petits et des grands.Sa première création remonte à 2008avec un duo partagé avec un danseurmarocain. Marion, qui reste toujoursattachée à Pontarlier où réside safamil<strong>le</strong>, a choisi d’y créer en 2009 sacompagnie baptisée “3Aarancia”. “Cela signifiela mixité ces cultures.Dans ce métier, on abesoin d’avoir une structurepour supporter desprojets”, explique cel<strong>le</strong>qui a élaboré en 2010“Patrimoine”, une piècechorégraphique où el<strong>le</strong>met en scène une partiede sa famil<strong>le</strong>.Marion semb<strong>le</strong> se complairedans <strong>le</strong>s situationsplutôt insolites.Habitant à Montreuilavec son mari musicien,el<strong>le</strong> est rattachée auCentre Chorégraphique“J’adorevarier <strong>le</strong>sapproches.”National d’Orléans et tient à conserversa compagnie sur Pontarlier. “Ici,c’est chez moi”, confie la jeune danseusequi revient régulièrement auberceau familial.Pas mécontente de son sort, el<strong>le</strong> vitp<strong>le</strong>inement sa vie d’artiste, et se pliesans difficultés aux exigences de sapassion. “On a besoin d’avoir une certainehygiène de vie et une bonne conditionphysique.” Marion Blondeaun’avait pas vraiment la fibre harpiste.El<strong>le</strong> se sentait plus à l’aise authéâtre. En dehors des voyages, el<strong>le</strong>aime s’adonner à la peinture et brico<strong>le</strong>rson intérieur. Pour rien au monde,el<strong>le</strong> ne voudrait sortir dans salogique artistique. Mon avenir, c’estencore et toujours la danse. “S’il fallaitémettre une critique, j’apprécieraisqu’on améliore <strong>le</strong>s conditions du statutd’intermittent.”Sa carrière sera marquée en 2013 parun nouveau spectac<strong>le</strong> la mettant enscène avec deux autres danseurs. “Ondevrait se produire en Afrique du Suden février 2013”, conclut cette MarionBlondeau… à ne pas confondre biensûr avec l’ancienne biathlète. ■F.C.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!