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PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 13SOLIDARITÉUn projet à HaïtiLe foyer d’accueilouvre ses portes à MilotDes enfants haïtiens sont désormais pris en charge par <strong>le</strong>foyer d’accueil de Milot qui a été construit grâce à des fondsversés par la Communauté de Communes du <strong>La</strong>rmont.une catastrophe humanitairequi a suivi <strong>le</strong> vio<strong>le</strong>nt tremb<strong>le</strong>mentde terre du 12 janvier C’est2010 à Haïti. Ce séisme qui a secouéla région de Port-au-Prince a jeté sur<strong>le</strong>s routes des habitants qui sont allésse réfugier à Milot dans <strong>le</strong> nord dupays. Ces événements sont venus bouscu<strong>le</strong>r<strong>le</strong> programme de la coopérationnaissante entre la Communauté deCommunes du <strong>La</strong>rmont et la vil<strong>le</strong> deMilot dont un des axes était de permettreà des jeunes haïtiens de venirétudier dans la capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs.Face au drame, la C.C.L. a décidé deparer à plus urgent en jouant la carteLe centre a été construit grâce aux financements de la C.C.L. et de dons.de la solidarité.<strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivité a débloqué, en plusieursfois, 35 000 euros d’aides auxquel<strong>le</strong>s sontvenus se greffer des dons de particuliers,de communes, d’associations, portantla somme à 45 000 euros. Cet argenta permis de construire à Milot, un centred’accueil prévu pour dix orphelins etcinq enfants handicapés, et de démarrer<strong>le</strong> chantier d’un second bâtimentdédié à des activités de loisir. Ce derniern’est pas encore achevé. Ces locauxrépondent aux normes parasismiqueset anticycloniques.Le foyer a ouvert ses portes en mars dernier.“Il accueil<strong>le</strong> dix enfants. Des équipementsmanquent encore pour prendreen charge <strong>le</strong>s cinq enfants lourdementhandicapés” précise Anne-Lise Ballyet,coordinatrice de la coopération décentraliséeMilot-Pontarlier. <strong>La</strong> structureemploie deux personnes. Pour l’instant,<strong>le</strong>s fonds venus du Haut-Doubs permettentd’assurer <strong>le</strong> fonctionnement ducentre et la prise en charge des enfants(nourriture, frais de scolarité, de santé,etc.). Mais cet appui est transitoire.“L’objectif est bien de rendre autonomece foyer. Avec peu de moyens, on a pu fairesortir quelque chose de terre” ajouteAnne-Lise Ballyet qui suit de très prèsla situation du centre. Pour cela, desdémarches ont été engagées auprès desautorités haïtiennes afin qu’el<strong>le</strong>s reconnaissentce centre et lui accordent <strong>le</strong>sagréments nécessaires qui vont lui permettrede demander des aides financières.Récemment, Anne-Lise Ballyeta appuyé <strong>le</strong> dossier auprès du ministrede l’Intérieur haïtien et la ministre dela Santé, de passage au château de Jouxdans <strong>le</strong> cadre d’une visite privée. “C’étaitune aubaine de pouvoir<strong>le</strong>ur par<strong>le</strong>r directement“Faire sortirquelquechosede terre.”Les enfantsdu foyerremercientla générositépontissalienne.de ce sujet” dit-el<strong>le</strong>. Ledossier est en bonne voied’aboutir.<strong>La</strong> coopération décentraliséeentre Pontarlieret Milot peut désormaisreprendre. Il estprévu qu’en 2014, unedélégation de Milot vienneà Pontarlier. À <strong>le</strong>urtour, des Pontissaliensferont <strong>le</strong> voyage à Haïtipour formaliser lacoopération. ■EN BREFValdahonPour célébrer <strong>le</strong>s 10ans de l’arrivée aucamp militaire deValdahon du 13 èmeRégiment du Génie,l’armée et la vil<strong>le</strong>organisentconjointement unweek-end anniversairedu 28 au 30 juin.Repas-spectac<strong>le</strong> <strong>le</strong>samedi 29 juin dansl’extension du gymnasePierre Nicot avec <strong>le</strong>ssketches des“Val’heureux” et <strong>le</strong>sdanses de “Salut <strong>le</strong>sCopines” suivi d’un balanimé par “Sonia etThierry”. Soiréeouverte à tous (civil etmilitaire).Réservations àl’accueil de la Mairie :tarif adulte : 10 euros,moins de 12 ans :5 euros. Placeslimitées.Véhicu<strong>le</strong>sPremier vide-grenierset exposition devéhicu<strong>le</strong>s anciens(autos, vélos, motos)dimanche 23 juin àChapel<strong>le</strong>-des-Bois(ferme de Nondance),organisés par Les amisde l’éco<strong>le</strong> et lacommune au profit desprojets scolaires del’éco<strong>le</strong> de Chapel<strong>le</strong>-des-Bois. Entrée gratuite,barbecue, buvette,balades en calèche.Rens.: : François Martyau 03 81 69 14 05.Publi-informationGrand Litierfait peau neuveAprès deux semaines de travaux, l’enseigne spécialiséedans la literie a rouvert ses portes <strong>le</strong> 25 mai avec p<strong>le</strong>in denouveautés à découvrir. Invitation à la “fashion literie”.<strong>La</strong> boutique.Nouvel<strong>le</strong> ambiance, nouveaux espaces,Grand Litier change résolumentd’aspect. L’enseigne ouverte en 2002à Pontarlier et installée depuis 7ans aux Grands-Planchants se met résolumentau goût des dernières tendancespour vous rendre la literie d’autant plusagréab<strong>le</strong> et confortab<strong>le</strong>.Les va<strong>le</strong>urs sûres comme Swissf<strong>le</strong>x et Tempurqui font la réputation de l’enseignesont toujours d’actualité. El<strong>le</strong>s n’échappentpas à la touche d’innovation. Mis en ambiancesur fond de nuit new-yorkaise, l’espacedédié à la literie Trump reflète <strong>le</strong> luxedes plus prestigieux palaces américains.Très chic, très classe. Cette col<strong>le</strong>ctioncomposée de matelas, têtes de lits et sommiersassortis, s’adresse à des consommateursexigeants, à la recherched’une literie de très grande qualité.Le changement oui, mais dans lamesure où il s’inscrit toujours dans<strong>le</strong> souci de vous proposer des produits originaux,raffinés et élégants. Grand Litier,c’est maintenant une vraie boutique delinge de lit. Un espace de douceur, intime,riche des nouvel<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions de l’été.Cette boutique s’habil<strong>le</strong> des marques <strong>le</strong>sUne vraieboutique delinge de lit.plus créatives : Essix, Sou<strong>le</strong>iado,A<strong>le</strong>xandre Turpault, Designers Guild etdepuis peu Nina Ricci. Très tendanceaussi <strong>le</strong> coin senteurs aux effluves signésCollines de Provence. Cettemarque utilise la quintessence dela nature pour développer des parfumsinédits : bienvenue dansl’univers des fragrances provença<strong>le</strong>s.Autre évolution avec l’espace fauteuils deconfort Stress<strong>le</strong>ss résolument tourné vers<strong>le</strong> bien-être et <strong>le</strong> design. <strong>La</strong> périoded’ouverture du 25 mai est accompagnéepar des offres spécia<strong>le</strong>s. ■L’espacefauteuilde confortStress<strong>le</strong>ss :une nouveautéà GrandLitierPontarlier.Le nouve<strong>le</strong>space dédiéliterie Trump :invitationau prestige.www.literie-girard.comLes Grands PlanchantsPONTARLIER03 81 38 80 68


14PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013HAUT-DOUBSva quand mêmepas tuer tout <strong>le</strong> chep-“On netel du Haut-Doubspour réduire <strong>le</strong>s gaz à effet deserre ?”, ironise Patrick Genreen sa qualité de président del’association Pays du Haut-Doubs. <strong>La</strong> rançon du succès ducomté, c’est que ces montbéliardesdont on n’est pas peufier augmentent de façon importante<strong>le</strong>s émissions de gaz à effetde serre (G.E.S.). El<strong>le</strong>s représententmême près d’un quartde la production loca<strong>le</strong>. On peutajouter l’impact du trafic poidslourds de transit qui plombeaussi <strong>le</strong>s comptes G.E.S. On nevoit pas comment atténuer cesparticularismes qui sont àl’opposé du Plan climat énergieterritorial (P.E.C.T.) dont la finalités’inscrit dans la lutte contre<strong>le</strong> réchauffement climatique.Les objectifs de ce plan climaténergie territorial visent la règ<strong>le</strong>du 3 x 20 à l’échéance 2020, àsavoir réduire de 20 % <strong>le</strong>s émissionsde G.E.S. et <strong>le</strong>s consommationsénergétiques et augmenterde 20 % la part desénergies renouvelab<strong>le</strong>s dans laDeux visions politiquesPlan climat énergie territorial :utopie ou réalité ?Ce plan appliqué au Pays du Haut-Doubsmet en évidence des potentialités et desantagonismes qui refroidissent <strong>le</strong>s ardeursdes uns au grand regret des autres. Débat.consommation fina<strong>le</strong> d’énergie.Patrick Genre, comme il s’en estexpliqué à la dernière assembléegénéra<strong>le</strong> du Pays du Haut-Doubs en avril dernier, n’est pascontre ce P.C.E.T. “C’est positifdans <strong>le</strong> sens où cela nous obligeà faire un arrêt sur image surnos forces et faib<strong>le</strong>sses mais jesuis contre <strong>le</strong> fait d’imposer desobjectifs sans tenir compte desspécificités loca<strong>le</strong>s.” Ce proposvaut aussi pour la réduction desconsommations énergétiquessur un territoire appelé àaccueillir 10 000 à 15 000 habitantssupplémentaires à l’horizon2030-2050. “On veut nous imposerdes objectifs tota<strong>le</strong>ment utopiquessur <strong>le</strong>squels on n’a aucuneprise”, poursuit <strong>le</strong> présidentplutôt sceptique sur l’abondancede ces multip<strong>le</strong>s schémas ouautres programmes régionauxqui s’apparentent parfois, il fautl’admettre, à de véritab<strong>le</strong>s usinesà gaz. “Je crains que tous cesschémas annihi<strong>le</strong>nt toute perspectivede développement.Attentionà ne pas sanctuariser notreterritoire” ajoute-t-il.Karine Grosjean, conseillère P.S.à Pontarlier, ne partage pas cettefrilosité vis-à-vis du P.C.E.T.Dans un courrier, el<strong>le</strong> déploreavant tout <strong>le</strong> peu d’enthousiasmeautour de ces enjeux. “On en estdonc encore là ? À s’abriter derrièreun particularisme localalors qu’il s’agit de penser global?… <strong>La</strong> lutte contre <strong>le</strong> réchauffementclimatique est une causeplanétaire et un devoir desolidarité avec <strong>le</strong>s générationsfutures. Je suis navrée que <strong>le</strong>sprincipaux responsab<strong>le</strong>s politiquesdu Haut-Doubs soient sirétifs à y prendre part. Certes<strong>le</strong>s marges de manœuvre pourréduire <strong>le</strong>s émissions de G.E.S.sont faib<strong>le</strong>s mais <strong>le</strong> potentiel duHaut-Doubs en terme d’énergiesrenouvelab<strong>le</strong>s est bien réel et ilSPORTouvre des perspectives en matièrede développement économiquenotamment, auquel on peut ajouter<strong>le</strong> chantier de la rénovationthermique de l’habitat ancien.Tout cela peut être vecteur decroissance” argumente-t-el<strong>le</strong>.Le P.C.E.T. souligne en effet <strong>le</strong>srichesses du Haut-Doubs en termed’énergies renouvelab<strong>le</strong>s. Cepotentiel se décline dans tous<strong>le</strong>s gisements : hydraulique,éolien, géothermie, bois-énergieet solaire. Sur ce point, à gauchecomme à droite, on est d’accordsur l’intérêt de valoriser cespotentialités. Sauf que c’est toujoursplus faci<strong>le</strong> à dire qu’à faire.Souvenons-vous du couacdes éoliennes du Crêt Monniot.■F.C.Une randonnée pédestre“On veut nous imposer des objectifstota<strong>le</strong>ment utopiques sur <strong>le</strong>squelson n’a aucune prise”, déplore Patrick Genre.Le <strong>La</strong>rmont : ça marche !<strong>La</strong> 5 ème montée du <strong>La</strong>rmont se tiendra <strong>le</strong> 16 juin sur la montagne préféréedes Pontissaliens. Entretien avec Jean-Luc Vace<strong>le</strong>t, président de l’office municipaldes sports (O.M.S.) organisateur de l’événement.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Qu’est-ce quifait l’originalité de cette manifestation ?Jean-Luc Vace<strong>le</strong>t : On mise beaucoupsur la convivialité. Chacun monte àson rythme en marchant, en courant,sans souci du chronomètre. <strong>La</strong> montéedu <strong>La</strong>rmont s’effectue seul, engroupe ou en famil<strong>le</strong>. L’organisationa évolué en 2012 avec l’ouverture duGounefay. On a décalé la manifestation<strong>le</strong> samedi après-midi au lieu dudimanche matin avec un départ aucentre-vil<strong>le</strong>. C’est plus simp<strong>le</strong> et <strong>le</strong>sgens restent plus longtemps là-haut.On propose un second départ aux Jeantetset on invite <strong>le</strong>s clubs handisportsà s’élancer depuis l’Arcan. L’édition2012 comprenait 400 participants. Lecôté festif, c’est aussi cette remorqueen tête de course transportantl’orchestre des Vieux de l’hôp.L.P.P. : Qui peut prendre <strong>le</strong> départ ?J.-L.V. : Cette montée s’adresse auxlicenciés et non-licenciés. On a fait ungros effort de communication avec nospartenaires que sont la Vil<strong>le</strong> etl’association Commerce Pontarlier-Centre. Le départ en vil<strong>le</strong> est fixé à15 heures avec un blocage de la ruede la République pendant une demiheure.Une tombola est organisée àl’arrivée.L.P.P. : Quelques mots sur l’O.M.S. ?5 ème montée du <strong>La</strong>rmontPremier départ : 15 heures hôtelde Vil<strong>le</strong> (8 km) : adultes et jeunes+ de 15 ansSecond départ : Les Jeantets(2 km) : jeunes de 8 à 14 ansTroisième départ : L’Arcan ou <strong>le</strong>sJeantets (2 à 3 km) :personnes à mobilité réduiteRenseignements : service dessports : 03 81 38 81 59J.-L.V. : Cette structure fait <strong>le</strong> traitd’union entre <strong>le</strong>s clubs et la Vil<strong>le</strong> dePontarlier. Il n’y a pas d’élu à l’O.M.S.,ce qui lui confère une certaine autonomieet plus de liberté d’expression.À Pontarlier, l’O.M.S. fédère une cinquantainede clubs.L.P.P. : Quel<strong>le</strong>s sont vos missions ?J.-L.V. : On s’occupe du centre médicosportif.On soumet des propositionsde subventions de fonctionnement.L’O.M.S. organise chaque année laréunion du club des présidents. Onconçoit éga<strong>le</strong>ment un programme deconférences. <strong>La</strong> dernière en date traitaitdes vio<strong>le</strong>nces dans <strong>le</strong> sport. L’O.M.S.s’implique aussi dans la préparationdes As du Sport qui récompense <strong>le</strong>smeil<strong>le</strong>urs sportifs de l’année. ■Propos recueillis par F.C.Les personnesà mobilitéréduitepartiront del’Arcan ou desJeantets pourarriver enmême tempsque <strong>le</strong>svalides.


PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 15NATUREDéplacement au <strong>La</strong>veronPou<strong>le</strong> mol<strong>le</strong> en mal de coqUne femel<strong>le</strong> de Grand Tétras au comportement anormal a été capturée du côté duGrand Taureau avant d’être relâchée sur <strong>le</strong> massif du <strong>La</strong>veron.ChristopheGuinchard <strong>le</strong>gardeO.N.C.F.S. acapturél’oiseau à lamain.<strong>La</strong> pou<strong>le</strong> aété relâchéesur <strong>le</strong> sitedu <strong>La</strong>veronoù plusieurscoqs ontdéjà étérepérés.“On a même eu un pincementau cœur de la voirpartir” , sourit HubertMasnada. Avec ses collèguesbûcherons, ils commençaient às’habituer à la présence de cette gentil<strong>le</strong>pou<strong>le</strong> pas sauvage pour un sou.Le volati<strong>le</strong> en p<strong>le</strong>ine santé venait mêmepicorer quelques restes à l’heure ducasse-croûte de midi.Cette histoire peu bana<strong>le</strong> a débuté <strong>le</strong>12 mai sur <strong>le</strong>s hauteurs de Pontarlier.“On était en train de travail<strong>le</strong>r dans<strong>le</strong> massif du Grand bois situé sous <strong>le</strong>Grand Taureau quand on a vu arrivercette pou<strong>le</strong>. On l’a appelée. El<strong>le</strong> estvenue”, poursuit HubertMasnada qui n’a jamais<strong>La</strong> pou<strong>le</strong>s’estlaisséeattraper.vu cela au cours de sacarrière. Les bûcheronsont prévenu <strong>le</strong> gardeforestierqui a contactél’office national de lachasse et de la faune sauvage(O.N.C.F.S.). Arrivésur place, Marc Montadert,spécialisteO.N.C.F.S. des tétraonidés,a diagnostiqué unepou<strong>le</strong> dite “mol<strong>le</strong>” cherchantvainement às’accoup<strong>le</strong>r en cette périodede reproduction. “Onnous signa<strong>le</strong> parfois unmâ<strong>le</strong> qui ne trouvant pasCette pou<strong>le</strong> mol<strong>le</strong> a perdu toute méfiance vis-à-vis de l’homme(photo O.N.F.).de femel<strong>le</strong> adopte lui aussi un comportementanormal et plus agressif. Onpar<strong>le</strong> alors de coq fou”, explique ChristopheGuinchard, garde O.N.C.F.S. quia participé aux opérations.Après concertation, décision a été prisede capturer cette pou<strong>le</strong> “mol<strong>le</strong>” pourla réintroduire dans une populationde grand tétras en manque de femel<strong>le</strong>s.On ne capture pas une espèce protégéesans quelques formalités préalab<strong>le</strong>s.Surtout quand il s’agit d’uneespèce aussi sensib<strong>le</strong>. Le service départementalde l’O.N.C.F.S. a initié <strong>le</strong>sdémarches administratives pour obtenirl’autorisation nécessaire. <strong>La</strong> requêteest montée jusqu’à la commissionnationa<strong>le</strong> de la protection de la natureà Paris qui a validé l’intervention.Programmée <strong>le</strong> mercredi 15 mai, lacapture a dû être reportée faute depou<strong>le</strong> présente ce jour-là. Pas fol<strong>le</strong> lapou<strong>le</strong>, qui s’est quand même laisséeattraper <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain sans poser lamoindre résistance. “On avait prévuune grande épuisette mais l’oiseau s’estfina<strong>le</strong>ment prostré en se cachant la têtesous ses ai<strong>le</strong>s. On l’a prise à la mainpuis on l’a posée dans un carton.” <strong>La</strong>pou<strong>le</strong> mol<strong>le</strong> est été transportée puislibérée sur <strong>le</strong> secteur du <strong>La</strong>veron. Enespérant qu’el<strong>le</strong> y croise <strong>le</strong> coq de savie et que cela dure… ■F.C.Publi-informationLe bon vin estPlus que des vins detoute la France, <strong>le</strong>sclients trouvent chezBarthod à Pontarlierdes précieux conseilsprodigués par ArnaudGuez pour apprendre àmarier <strong>le</strong>s vins auxplats cuisinés.Arnaud Gueyest finconnaisseurde vin quipartage sapassion avecses clients.chez BarthodLe plaisir de la tab<strong>le</strong> se révè<strong>le</strong>lorsque <strong>le</strong> vin s’accorde à unplat cuisiné. Les arômes sedévoi<strong>le</strong>nt, <strong>le</strong>s saveurss’harmonisent, et <strong>le</strong>s convives seréjouissent. Pour être sûr de réussirl’accord parfait entre <strong>le</strong> vin et l’assiette,vous pouvez faire confiance à ArnaudGuey. Épicurien assumé, <strong>le</strong> cavistede la maison Barthod à Pontarlierest un homme de goût. Fin connaisseurautant que passionné par sonmétier, il prend <strong>le</strong> temps de conseil<strong>le</strong>rchaque client. Dites-lui ce que vousmijotez, il vous suggérera un vin quiéveil<strong>le</strong>ra votre curiosité et cel<strong>le</strong> devos hôtes. “Lorsque je travail<strong>le</strong> surl’accord mets et vin, j’ai toujours cetteenvie d’al<strong>le</strong>r vers des produits atypiquesqu’on n’a pas l’habitude deboire” dit-il. Arnaud Guey sort dessentiers battus, sans renier <strong>le</strong>s crusclassiques qui ont <strong>le</strong>ur place chezBarthod. Il n’est pas nécessaire d’avoirun gros budget pour tenir en émoi<strong>le</strong>s papil<strong>le</strong>s gustatives. “On peut sefaire plaisir avec de bons produitsentre 5 et 15 euros.”<strong>La</strong> cave de la rue du Docteur-Grenieroffre un concentré de ce qui se faitde mieux dans <strong>le</strong>s régions françaisesvitico<strong>le</strong>s. Le samedi, Arnaud Gueyorganise des dégustations autour d’unthème pour faire découvrir des vinsà ceux qui passent par là. Cette année,il s’est mis en quête de crus qui évoquent<strong>le</strong>s sentiments.Aussi, en mars,il y a eu <strong>le</strong>s vins sur l’amitié, en avril<strong>le</strong>s vins curieux, en mai <strong>le</strong>s vins plaisirsqui se partagent à l’apéritif. Enjuin, c’est <strong>le</strong> tour des rosés. “J’organiseéga<strong>le</strong>ment des soirées à thème <strong>le</strong> 1 eret <strong>le</strong> 2 ème vendredi de chaque mois. Onfait du “blind testing” (dégustation àl’aveug<strong>le</strong>). Nous goûtonssix vins et il y a“Desproduitsatypiques.”Chez Barthod, on trouve un concentré de ce qui se fait de mieuxdans <strong>le</strong>s régions vinico<strong>le</strong>s françaises.un buffet” annonce <strong>le</strong>caviste. Pour participerà ces rendez-vous,il convient de réserver(25 euros). Sur demande,il ouvre la cave pourdes dégustations privées.Les curieux à larecherche du bon goûtpeuvent éga<strong>le</strong>mentsuivre <strong>le</strong> caviste dansdes soirées “découverte gustative”organisées au restaurant Le DoubsPassage à Doubs. “El<strong>le</strong>s ont lieu <strong>le</strong>troisième vendredi de chaque mois.Stéphane Bart, <strong>le</strong> chef du restaurantpropose un menu original et unique,et mois j’accorde <strong>le</strong>s vins que je serstout au long du repas (25 euros toutcompris, réservation obligatoire).”Pour l’occasion, <strong>le</strong> caviste passe sontablier de sommelier et racontel’histoire des cépages à ceux qui <strong>le</strong>questionnent.Arnaud Guey n’a jamaisétanché sa soif de faire partager sapassion pour <strong>le</strong> vin. Une passion communicativequi laisse poindre <strong>le</strong> plaisirqu’il y a à partager un verre devin entre amis. ■RETROUVEZ LA CAVE BARTHODSUR FACEBOOK :barthod espace vins pontarlierDes recettes de cuisine, des accords metset vins, <strong>le</strong>s conseils d’Arnaud,<strong>le</strong>s nouveautés, <strong>le</strong>s journées dégustations“et quelques bêtises”…


16PONTARLIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013ENSEIGNEMENTUn bar design<strong>La</strong> pause-caféuti<strong>le</strong> et spirituel<strong>le</strong>Scolarisé en section menuiserie-agencement aulycée Toussaint-Louverture, Jean-François Puginvient d’être récompensé pour son projet de barmobi<strong>le</strong> qui sera mis à disposition des élèves.On ne soutiendra sans doutejamais assez <strong>le</strong>s filières techniquesqui offrent pourtant destaux de placement défiant touteconcurrence. Qui mieux qu’un lycéeprofessionnel est en capacité de subvenirà ses besoins matériels ? Surtoutquand il s’agit de se doter d’unpoint de distribution de boissonschaudes ou froides à l’heure de la récré.“Un concours en section menuiserieagencementa permis de sé<strong>le</strong>ctionnertrois projets avant de n’en retenir qu’unseul”, indique <strong>le</strong> proviseur DamienLes vainqueurs du concours de savoir-faire subventionnépar <strong>le</strong> Rotary club local prennent la pauseL’édition2013 a étéremportéepar Jean-FrançoisPuginqui comptepoursuivreson cursus enB.T.S. aulycée du boisà Mouchard.Péchard.Le lauréat 2013, c’est Jean-FrançoisPugin. À 17 ans, ce futur techniciens’est inspiré de la signature graphiquedu ying-yang. “Le cahier des chargesimposait de respecter une forme fluide.D’où l’idée de partir sur <strong>le</strong> principed’une graine de café transformée.”Jean-François Pugin travail<strong>le</strong> depuistrois ans sur son projet. Le plus comp<strong>le</strong>xefut peut-être de réussir à maîtriser<strong>le</strong> logiciel de conception informatisé.“Le lycée avait vraiment besoind’un tel équipement”, confirme BrunoGuyon, <strong>le</strong> président du Rotary qui afinancé <strong>le</strong>s fournitures. Soit une enveloppede 1 800 euros. “Ce partenariatest en phase avec nos missions axéesautour de l’éthique, de la volonté d’aider<strong>le</strong>s autres et, au niveau local, d’êtreproche des jeunes.”Un barmobi<strong>le</strong> surrou<strong>le</strong>ttes.<strong>La</strong> commande consistaità réaliser un bar mobi<strong>le</strong>sur rou<strong>le</strong>ttes qui s’ouvreen deux. “Le produit serainstallé dans <strong>le</strong> hall principaldu lycée <strong>le</strong> temps dela récréation. Sa finalité :être positionné au passagedes élèves pour <strong>le</strong>ur servirune boisson chaude dans un tempslimité”, détail<strong>le</strong> François Reuil<strong>le</strong>, professeurd’arts appliqués.Avec ce prix du savoir-faire, Jean-FrançoisPugin empoche un chèque-cadeaude 300 euros. Maxime Thionnet et Pierre-YvesLonchampt décrochent lamédail<strong>le</strong> d’argent avec 150 euros à lac<strong>le</strong>f. Ils sont trois à se partager <strong>le</strong> bronze: Julien Perrot, Aymeric Boucard etPaul Guinchard. Prix de consolation :100 euros. Réalisé en panneau médiumen sapin, <strong>le</strong> bar “victorieux” sera opérationnelà partir de la rentrée. ■F.C.Jeudi 6 juinCONCERTentrée gratuiteSamedi 8 juinSoiréeZUMBALe Komp<strong>le</strong>x est un lieu de rencontre moderne. Ce centre de loisirs offreà tous <strong>le</strong>s publics un bowling de douze pistes, des terrains de football«indoor» en synthétique dernière génération, des terrains de squashet de badminton ainsi qu’une sal<strong>le</strong> de séminaire de 360m 2 .Ce lieu unique dans <strong>le</strong> Haut Doubs dispose aussi d’unrestaurant-brasserie de la franchise “Au Bureau” et unbar lounge. pour se retrouver entre amis.<strong>La</strong> nouvel<strong>le</strong> carteest arrivée!3 rue Hélène Boucher25300 PONTARLIERT. 03 81 46 92 30infos@<strong>le</strong>komp<strong>le</strong>x.comwww.<strong>le</strong>komp<strong>le</strong>x.comDu lundi au jeudi:HORAIRES : 09h00 à 24h00Vendredi & Samedi :09h00 à 02h00Dimanche :09h00 à 24h00


SÉRIE SPÉCIALE SURÉQUIPÉE208 URBAN SOULà partir de12 970 €(1)soit 3 200€d’avantage client (2)Sous condition de reprise (3) Bonus écologique de 200€ déduit.PORTES OUVERTESLES 15 ET 16 JUIN *Consommation mixte (en l/100 km) : (1) 4,5 ; (4) 4,3. Emissions de CO 2(en g/km) : (1) 104 ; (4) 99.Somme restant à payer déduction faite (1)(4) du bonus écologique de 200€, d’une remise de (1) 1 280€, (4) 660€ sur <strong>le</strong> tarif Peugeot 13B conseillé du 04/03/2013, et d’une prime reprise Peugeot de (1) 1 400€, (5) 1 200€. (2) Avantage client composé d’unbonus écologique de 200€, d’une remise de 1 280€, d’un avantage équipements de 320€ et d’une prime reprise de 1 400€. (3) 1 400€, (5) 1 200€ de prime reprise Peugeot pour la reprise d’un véhicu<strong>le</strong> de plus de 8 ans destiné ou non à la casse. Offrenon cumulab<strong>le</strong> réservée aux particuliers, valab<strong>le</strong> du 2 mai au 29 juin 2013 pour toute commande (1) d’une 208 Urban Soul VTi 82ch, (4) d’une 208 Access 3 portes 1,0L VTi 68ch neuve, hors options, livrée avant <strong>le</strong> 31 août 2013 dans <strong>le</strong> réseau Peugeotparticipant. Modè<strong>le</strong> présenté : 208 Urban Soul VTi 82ch avec option peinture métallisée au prix de 13 460€ (tarif Peugeot 13B conseillé du 04/03/2013), déduction faite du bonus écologique de 200€, d’une remise 1 280€ et d’une prime reprise de 1 400€.* Ouverture <strong>le</strong> dimanche selon autorisations préfectora<strong>le</strong>s.occasionsdulion.comLA QUINZAINE DE L’OCCASION PEUGEOTP EUGEOT OCCASIONS DU LIONDES VÉHICULES SÉLECTIONNÉS, CONTRÔLÉSET GARANTIS PAR LE RÉSEAU PEUGEOT.PARTEZ MAINTENANTPAYEZ DANS 3 MOIS ** Offre de crédit affecté automobi<strong>le</strong> avec décalage de paiement jusqu’à 90 jours.Les conditions généra<strong>le</strong>s de cette offre sont disponib<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s points de vente Peugeot participants.Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. JUSQU’AU 29 JUIN 2013* Offre non cumulab<strong>le</strong> valab<strong>le</strong> jusqu’au 29 juin 2013, pour un minimum emprunté de 3 500€, réservée aux personnes physiques pour toute commande d’un véhicu<strong>le</strong> « Occasions du Lion » dans <strong>le</strong> réseau Peugeotparticipant et sous réserve d’acceptation du dossier par PEUGEOT FINANCE - Prêteur CREDIPAR. Vous bénéficiez du délai légal de rétractation. CREDIPAR SA au capital de 107.300.016 €, RCS Nanterre 317 425 981, 12 avenue André Malraux,92300 Levallois-Perret, mandataire d’assurance n° ORIAS 07004921 (www.orias.fr). Le contrat de crédit est distribué par votre point de vente Peugeot agissant à titre non exclusif comme intermédiaire de crédit de CREDIPAR. Il est chargé de vousfournir <strong>le</strong>s informations et explications sur <strong>le</strong>s crédits proposés et de recueillir <strong>le</strong>s éléments nécessaires à la constitution des dossiers de crédit.


18PONTARLIER ET ENVIRONS <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013ASSAINISSEMENT<strong>La</strong> chasse aux rejetstoxiques s’élargitL’opération col<strong>le</strong>ctive de réduction de la pollutiontoxique dispersée sur <strong>le</strong> territoire de la C.C.L.se poursuit en intégrant toutes <strong>le</strong>s communes reliéesà la station d’épuration des eaux usées (S.T.E.P.) deDoubs. Bilan à mi-parcours.Sur 168 entreprises déjà visitées,81 seu<strong>le</strong>ment ne rejetaientpas d’effluents toxiques dans<strong>le</strong> réseau d’assainissement. 63ont fait l’objet d’une demandede mise en conformité. “Il s’agit <strong>le</strong> plussouvent d’entreprises qui utilisent deshydrocarbures”, précise Gérard Rognon,<strong>le</strong> maire d’Houtaud en charge del’assainissement au niveau C.C.L.Sans être catastrophique, ce premierbilan des actions menées depuis <strong>le</strong> lancementde cette opération col<strong>le</strong>ctive en2011 met d’abord en évidence descarences et des mauvaises pratiques.Très peu d’entreprises connaissent <strong>le</strong>urréseau d’assainissement : pas de plan,ignorance du point de rejet. L’utilisationdes séparateurs à hydrocarbures laissesouvent à désirer. <strong>La</strong> gestion des produitsdangereux et <strong>le</strong> stockage desdéchets dangereux sont rarement effectuésdans <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s de l’art. Il resteencore des efforts à accomplir dansl’élimination des déchets dangereux enpetites quantités : filtres à hui<strong>le</strong>, chiffonssouillés, aérosols.Ce bilan souligne, et c’est plutôt rassurant,la bonne élimination des déchetsdangereux présents en grande quantité.<strong>La</strong> plupart des arrêtés délivrés mettenten œuvre des obligations de moyensCette opération col<strong>le</strong>ctive de réduction des déchets toxiques vise àoptimiser <strong>le</strong> fonctionnement de la S.T.E.P. de Doubs (photo C.C.L.).ENVIRONNEMENTEntre 1989 et 2009, <strong>le</strong>seffectifs d’hirondel<strong>le</strong>sde fenêtre ont chuté de41 % et ceux du martinetnoir de 6 %. Cesespèces migratrices sont souventvictimes des traitementschimiques employés en agricultureet souffrent aussi de ladégradation des habitats.À celas’ajoutent <strong>le</strong>s destructions illéga<strong>le</strong>sde nids. “Sur la Franche-Comté, cela représente une vingtainede dossiers ouvertsannuel<strong>le</strong>ment”, estime ChristopheMorin, permanent de laL.P.O. Franche-Comté chargéde la médiation faune sauvage.Ces destructions intentionnel<strong>le</strong>sou involontaires procèdent <strong>le</strong>plus souvent d’une volonté d’enfinir avec <strong>le</strong>s salissures liéesaux déjections sur <strong>le</strong>s façades.Le passage à l’acte coïncide généra<strong>le</strong>mentavec des travauxUne espèce protégéeAu secours des hirondel<strong>le</strong>s<strong>La</strong> L.P.O. Franche-Comté tire la sonnette d’alarme sur <strong>le</strong>smenaces qui pèsent sur <strong>le</strong>s hirondel<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s martinets dont<strong>le</strong>s nids sont trop souvent détruits au mépris de la loi.d’entretien : rava<strong>le</strong>ment de façade,changement de toiture…Pourtant, toutes <strong>le</strong>s espècesd’hirondel<strong>le</strong>s et de martinets,des plus communes aux plusrares, sont protégées par <strong>le</strong> codede l’environnement et l’arrêtéÉviterréduirecompenser.Mise en conformitéministériel du29 octobre 2009,fixant la liste desoiseaux protégéssur notre territoire.“Cette protections’applique auxespèces, à l’habitatet aux sites de nidification.Les destructionsde nidssont donc illéga<strong>le</strong>s”,poursuit <strong>le</strong>médiateur.Tout auteur d’uneatteinte aux hirondel<strong>le</strong>ss’exposeraità une amende: bacs de rétention, aire de stockageabritée, séparateurs à hydrocarbures.“À ce jour, 41 entreprises ont sollicité undossier de subvention auprès de l’Agencede l’eau pour se mettre en conformité”,complète Gérard Rognon.Ce premier bilan porte principa<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong>s secteurs du transport, del’industrie, du B.T.P. et des garages etassimilés. Il reste encore 210 établissementsà visiter dans la poursuite decette opération col<strong>le</strong>ctive qui fait l’objetd’un contrat associant la C.C.L.,l’agencede l’eau, la C.C.I. du Doubs etl’Association des Col<strong>le</strong>ctivités Comtoisespour la Maîtrise des Déchets etde l’Environnement (A.S.C.O.M.A.D.E.).Dans un souci d’exhaustivité, <strong>le</strong> périmètrede l’opération col<strong>le</strong>ctive vientd’être élargi à toutes <strong>le</strong>s communes raccordéesà la S.T.E.P. de Doubs. Le travaildéborde sur <strong>le</strong>s communautés decommunes de Montbenoît pour Arçonet de Mont d’Or-Deux <strong>La</strong>cs pour LesFourgs et <strong>le</strong>s villages de la vallée desdeux lacs. Soit 70 à 80 entreprises quiviennent s’ajouter au contrat reconduitjusqu’en 2015.“Cette mise en conformitéest une étape préalab<strong>le</strong> àl’instauration de la redevance assainissementincitative.”Les entreprises paient actuel<strong>le</strong>mentsur la base du volume d’eau consomméet <strong>le</strong> tarif est identique quel que soit<strong>le</strong> secteur d’activité. Le coefficient dedégressivité qui s’applique éga<strong>le</strong>mentpouvant atteindre 15 000 euroset à une peine pouvant al<strong>le</strong>r jusqu’àun an d’emprisonnement.“On arrive rarement à de tel<strong>le</strong>sextrémités”, indique ChristopheGuinchard, garde de l’O.N.C.F.S.qui a eu à traiter seu<strong>le</strong>mentdeux cas en 2012. Quand ils sontpris sur <strong>le</strong> fait, <strong>le</strong>s fautifs fontsouvent acte de réparation.Considérant que la situation estalors en cours de régularisation,<strong>le</strong> procureur n’engage pas depoursuites.Quel<strong>le</strong> est la conduite à teniravant d’engager des travaux surdes habitations accueillant desnids d’hirondel<strong>le</strong>s ou des martinets? <strong>La</strong> procédure est simp<strong>le</strong>.Il faut solliciter des services dela D.R.E.A.L. Franche-Comté àBesançon qui vont ensuite instruireun dossier de dérogation“espèce protégée”. L’autorisationest acceptée dans la plupart desPlus de peinture dans <strong>le</strong> réseauArtisan peintre à Pontarlier, <strong>La</strong>urent Parriaux utilise chaque annéeenviron une tonne de peinture. Principa<strong>le</strong>ment de la peinture acryliquequi sʼenlève à lʼeau contrairement à la peinture à lʼhui<strong>le</strong> donton se débarrasse à lʼaide de white-spirit. Comme tous ses confrères, il nettoyaitjusquʼil y a peu ses pinceaux et ses rou<strong>le</strong>aux en <strong>le</strong>s passant sous <strong>le</strong> robinetet tout partait dans <strong>le</strong> réseau.Ancien pratiquant de spéléo, ce peintre décorateur nʼa pas hésité à investirdans une station de nettoyage de rou<strong>le</strong>aux acryliques. “Cet appareil utilise desproduits qui séparent <strong>le</strong>s boues de lʼeau. Il contient 80 litres dʼeau et fonctionneen circuit fermé. Les boues sont stockées dans un sac. Quand il est p<strong>le</strong>in,je vais <strong>le</strong> déposer à la déchetterie”, explique lʼartisan en reconnaissant que lasubvention qui accompagnait lʼachat lʼa fortement encouragé à passer à lʼacte. ■cas sous certaines conditions.Les travaux doivent se dérou<strong>le</strong>rhors période de reproduction,laquel<strong>le</strong> s’éta<strong>le</strong> de mars àseptembre sous nos latitudes.“<strong>La</strong> conduite à tenir s’articu<strong>le</strong>autour du principe : éviter-réduire-compenser,complète ChristopheGuinchard. Il y a donc desmesures compensatoires quinécessitent d’instal<strong>le</strong>r des nidsartificiels.” Rien n’empêche deplacer des petites planchettesau-dessous des nids pour éviter<strong>le</strong>s salissures et la chute desjeunes en cours de nourrissage.Artisan peintre,<strong>La</strong>urent Parriauxa investi depuisquelques moisdans une stationde nettoyagedes rou<strong>le</strong>auxde peintureacrylique.auprès des plus gros consommateurssera supprimé car il va à l’encontre del’incitatif. “En réduisant sa pollutiontoxique, on réduit éga<strong>le</strong>ment sa consommationd’eau et on préserve ainsi lacapacité de traitement de la station.”<strong>La</strong> redevance assainissement incitatives’appliquera à partir de 2015 “Onfera une année blanche en 2014. Lesentreprises paient comme d’habitudemais el<strong>le</strong>s auront une simulation de ceque cela <strong>le</strong>ur coûterait en formu<strong>le</strong> incitative”,conclut Gérard Rognon. ■F.C.Fini <strong>le</strong>s salissures liées aux déjections en installant des planchettes sous <strong>le</strong>s nids(photo J.-M. Gatefait).“On a signé des conventions avecdes diverses col<strong>le</strong>ctivités et desbail<strong>le</strong>urs sociaux comme Habitat25. Ils nous sollicitent systématiquementavantd’entreprendre des travaux sur<strong>le</strong>urs bâtiments”, apprécie ChristopheMorin. ■


PONTARLIER ET ENVIRONS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 201319ÉNERGIEdu report de cette délibérationau dernier conseilcommunautaire a jeté un froidL’annoncedans une assemblée assez peuhabituée aux débats contradictoires.“Ce point a été retiré car il n’y a pasl’unanimité des communes, déplorePatrick Genre. Le syndicat de Pontarlierest une coquil<strong>le</strong> vide qui ne représentepersonne.” Sauf que Dommartina tout bloqué en refusant de transférerla compétence é<strong>le</strong>ctricité à la C.C.L.“Cette décision a été votée à l’unanimitéau conseil municipal du 15 mai. Onsouhaite que chaque commune de laC.C.L. conserve ses représentants ausein de ce syndicat”, justifie DominiqueVacher, premier adjoint à Dommartin.Le litige ne se réduit pas à cette simp<strong>le</strong>question de représentativité. Le syndicatd’é<strong>le</strong>ctricité de Pontarlier ouS.Y.E.P. est un syndicat de communesqui regroupe <strong>le</strong>s communes de la C.C.L.et cel<strong>le</strong> de Mont d’Or-Deux <strong>La</strong>cs. Structuresans budget et sans patrimoine,<strong>le</strong> S.Y.E.P. adhère ensuite au Syndicatmixte d’énergies du Haut-Doubsou S.Y.D.E.D. Lequel effectue des travauxsur <strong>le</strong> réseau public d’é<strong>le</strong>ctricitépour <strong>le</strong> compte de ses membres. Il participenotamment aux travauxDes avis divergentsMenace de court-circuit auSyndicat d’é<strong>le</strong>ctricité de PontarlierEn refusant de quitter ce syndicat, Dommartinbloque <strong>le</strong> transfert de la compétence “distributionpublique d’é<strong>le</strong>ctricité” à la C.C.L. Tensions.d’enfouissement.Avec plus de 25 000 habitants, <strong>le</strong>S.Y.E.P. dispose de deux représentantsau S.Y.D.E.D., à savoir son présidentGeorges Biegun, élu des Fourgs et <strong>le</strong>premier vice-président Daniel Defrasne,adjoint pontissalien.Le refus de Dommartin trouve son originedans <strong>le</strong> débat autour de la Taxesur la Consommation Fina<strong>le</strong>d’É<strong>le</strong>ctricité discutéil y a quelques moisCe quiressemb<strong>le</strong>à unconflit depersonnes.au sein du S.Y.E.P.“Les petites communesse sont opposées à cettetaxe alors que <strong>le</strong> présidentGeorges Biegunet Daniel Defrasneétaient plutôt favorab<strong>le</strong>s”,indique DominiqueVacher. Unesituation que neconteste pas DanielDefrasne. “Le présidenta voté en son âmeet conscience mais àl’évidence, ce n’étaitpas l’avis des autresreprésentants. Par solidaritéavec la majorité,j’ai voté contre,même si ce n’était pas mon avis personnel.”Daniel Defrasne se trouvedans une situation d’autant plus inconfortab<strong>le</strong>qu’il représente une communede plus de 2 000 habitants qui n’estdonc pas du tout assujettie au prélèvementde la fameuse taxe. “J’ai proposéà la C.C.L. de sortir du S.Y.E.P.et de reprendre à son compte la compétencedistribution publiqued’é<strong>le</strong>ctricité” dit-il.Dans cette perspective, la C.C.L. disposeraitde deux voix au S.Y.D.E.D. et<strong>le</strong> S.Y.E.P. aurait toujours une voix.Soit, au final, trois titulaires contredeux actuel<strong>le</strong>ment. Dominique Vachers’interroge : “Qui et comment serontdésignés <strong>le</strong>s deux titulaires de la C.C.L. ?Comment seront défendus <strong>le</strong>s intérêtsdes petites communes ?” Dans ce contexte,l’élu de Dommartin estime qu’iln’est pas nécessaire de précipiter <strong>le</strong>schoses et ce problème pourra être régléaprès <strong>le</strong>s prochaines municipa<strong>le</strong>s.Pour éviter toute ambiguïté dans cequi ressemb<strong>le</strong> quand même à un conflitde personnes, Daniel Defrasne annoncepour sa part qu’il n’a aucune ambitiondans cette affaire. “Je ne vise pascette représentation. Je suggère justede rattacher cette compétence é<strong>le</strong>ctricitéà l’économie.” Ce débat montreaussi qu’il peut exister des conflitsd’intérêts entre <strong>le</strong>s petites et la grandecommune pontissalienne de la C.C.L.On finissait par ne plus y croire… ■F.C.“On doit garder nos représentants dans chaque commune”,justifie Dominique Vacher, <strong>le</strong> premier adjoint de Dommartin.AGENCE D E MÉTABIEF37 rue du Village25370 MÉTABIEF03 81 38 2000


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 21LE DOSSIER IMMOBILIERGISEMENTS D’EMPLOISDU HAUT-DOUBSBien loin de la crise immobilière qui sévit dans la plupartdes régions de France, <strong>le</strong> Haut-Doubs maintient un inso<strong>le</strong>ntdynamisme. Le marché est toujours aussi tendu avec des prixqui ne baissent pas. Les professionnels de l’immobilier gardent<strong>le</strong> sourire. Avec des taux d’intérêt qui n’ont jamais été aussi bas,c’est vraiment <strong>le</strong> moment d’acheter.Encore faut-il trouver un bien en cette période toujours tendue.INVESTISSEMENTUne spécificité loca<strong>le</strong>Des transactions en baisse,des prix toujours orientés à la hausse<strong>La</strong> bonne santé économique de la Suisse est <strong>le</strong> moteur del’investissement immobilier dans <strong>le</strong> Haut-Doubs. Les travail<strong>le</strong>ursfrontaliers qui composent la part majoritaire desacquéreurs sur ce territoire n’hésitent pas à faire des projets.ÀBesançon, la crise de confiance s’estemparée du marché de l’immobilier.Les acquéreurs préfèrent épargner,quand ils <strong>le</strong> peuvent, et différer <strong>le</strong>urinvestissement. Ils hésitent à prendre desrisques, pressentant un avenir incertaindans un contexte économique fragilisé.D’après l’observatoire des notaires, <strong>le</strong> nombrede transactions pour <strong>le</strong>s appartements anciensa reculé de 33 % dans <strong>le</strong> Doubs, et de 23 %pour <strong>le</strong>s maisons (- 43 % à Besançon intramuros !).Les réticences se dissipent au fur et à mesurequ’on se rapproche de la frontière suisse.Dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, <strong>le</strong>s travail<strong>le</strong>urs frontaliersqui forment la part la plus large partiedes acquéreurs sont moins inquiets. <strong>La</strong> Suisse(et son industrie horlogère en particulier),dont dépend <strong>le</strong>ur emploi, affiche unebonne santé économique. Un des piliers dela confiance est <strong>le</strong>ur capacité d’investissementsupérieure à cel<strong>le</strong> du Français moyen. El<strong>le</strong>est liée à un taux de change qui <strong>le</strong>ur estfavorab<strong>le</strong>. “L’aspect psychologiqueest très important dansl’investissement immobilier.Les gens ont plus de moyensdans <strong>le</strong> Haut-Doubs, mais ilsinvestissent car ils ont confianceen l’avenir de l’entreprisepour laquel<strong>le</strong> ils travail<strong>le</strong>nt.Cela <strong>le</strong>s encourage à faire desprojets” observe Patrick-OlivierÉquoy, directeur généralde la S.M.C.I., un promoteurbisontin qui intervient sur <strong>le</strong>Haut-Doubs depuis plusieursannées. “Ici <strong>le</strong>s gens ont du travail,ils ont la tête dans <strong>le</strong> guidon,et un pouvoir d’achat”“Les prixontprogresséde 140 %.”résume Pascal Roussel, fondateur du groupe<strong>La</strong>pierreTransaction,une enseigne implantéeà Besançon, Pontarlier et Morteau.L’emploi frontalier est donc la principa<strong>le</strong> raisonpour laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> marché de l’immobilierse maintient dans cette région où <strong>le</strong>s prixn’ont cessé de grimper en 10 ans. “Je pensecependant que nous avons atteint la limitehaute en terme de prix” remarque Didier<strong>La</strong>nce, président de la Chambre des Notairesdu Doubs. <strong>La</strong> hausse observée jusque-làserait freinée, voire stoppée, par la capacitéd’investissement des acquéreurs qui n’estpas extensib<strong>le</strong> à l’infini fussent-ils frontaliers.“Entre 2000 et 2010, <strong>le</strong>s prix ont progresséde 140 % sur ce territoire” préciseencore Didier <strong>La</strong>nce. Une augmentation quia eu pour conséquence de fermer progressivementla porte à l’accession à la propriétéà beaucoup de candidats qui n’ont pas la“chance” de travail<strong>le</strong>r en Suisse.C’est ainsi, dans <strong>le</strong> Haut-Doubs, <strong>le</strong> marchéde l’immobilier est dimensionné pour <strong>le</strong>spendulaires. Actuel<strong>le</strong>ment, lorsqu’ils cherchentun logement, ils souhaitent de préférences’instal<strong>le</strong>r dans <strong>le</strong> secteur géographiquedu Mont d’Or. Le président de laChambre des Notaires du Doubs a une explicationà cette tendance. “Ce sont <strong>le</strong>s difficultésde circulation sur la R.N. 57 entre laSuisse et Pontarlier qui <strong>le</strong>s incite à chercherun bien du côté de Métabief.” Le bouchonquotidien de “la combe” est rédhibitoire pourbeaucoup de frontaliers pontissaliens quitravail<strong>le</strong>nt sur <strong>le</strong> canton de Vaud. “<strong>La</strong> R.N.57 a un impact sur <strong>le</strong> marché de l’immobilier.Lorsqu’on gagne une heure sur <strong>le</strong> trajet domici<strong>le</strong>-travail,c’est important” poursuit Didier<strong>La</strong>nce. ■T.C.Didier <strong>La</strong>nce,notaire à Pontarlieret présidentde laChambre desNotaires duDoubs.


22DOSSIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013MARCHÉ Une situation comparab<strong>le</strong> à 2010Une baisse qui n’est pas significativeSi <strong>le</strong> nombre detransactions est en légerrecul en 2012 sur larégion de Pontarlier,<strong>le</strong>s prix ne baissent pas.En France, <strong>le</strong> nombre de transactionsimmobilières a baisséde 12 % en 2012. Une chutequi a été enrayée à la finde l’année par l’empressementAujourd’hui,<strong>le</strong>sacquéreursfrontalierscherchentplutôt desmaisons sur<strong>le</strong> secteur duMont d’Orpour éviter<strong>le</strong>s bouchonsentre <strong>La</strong>Cluse-et-Mijouxet Pontarlier.des propriétaires de résidences secondairesà vendre <strong>le</strong>ur bien avant la réformesur <strong>le</strong>s plus-values immobilières.Dans <strong>le</strong> Doubs, <strong>le</strong> volume de transactionsa reculé de 33 % pour <strong>le</strong>s appartementsanciens et de 23 % pour <strong>le</strong>smaisons. “Comparé à 2011 qui étaitune très bonne année, il y a une baissequi se poursuit sur <strong>le</strong> premier trimestre2013. On revient en terme devolume et de prix à une situation comparab<strong>le</strong>à cel<strong>le</strong> de fin 2010” souligneDidier <strong>La</strong>nce, président de la Chambredes Notaires du Doubs.Le Haut-Doubs n’est pas concerné dans<strong>le</strong>s mêmes proportionspar cette tendance baissière.À Pontarlier,selon l’observatoire desnotaires, <strong>le</strong> volume detransactions recu<strong>le</strong> de3 % pour <strong>le</strong>s maisonsen 2012 (32 maisonsvendues), mais <strong>le</strong>s prixaugmentent de 0,2 %.Dans un contexte où“ce sont <strong>le</strong>s frontaliersqui font <strong>le</strong> marché”remarque Didier <strong>La</strong>nce,<strong>le</strong>s difficultés de circu<strong>le</strong>rsur la R.N. 57entre la capita<strong>le</strong> duDesmaisons desannéessoixante-dixdépréciées.Haut-Doubs et la Suisse poussent <strong>le</strong>scandidats à l’accession à la propriétéà se rapprocher de la frontière, ce quiexplique un léger recul des ventes àPontarlier. <strong>La</strong> baisse du nombre detransactions est plus significative dans<strong>le</strong>s appartements anciens puisqu’el<strong>le</strong>est de 16 % en 2012, ce qui n’a pasempêché <strong>le</strong>s prix de grimper de 0,9 %.En revanche, sur l’aire urbaine de Pontarlier,<strong>le</strong>s prix diminuent de 4 %, aumême titre que sur <strong>le</strong> secteur du Montd’Or et des <strong>La</strong>cs où ils recu<strong>le</strong>nt d’1,2 %pour <strong>le</strong>s maisons. Les constructionsdes années soixante-dix sont dépréciéescar el<strong>le</strong>s nécessitent souvent destravaux importants pour améliorer<strong>le</strong>ur niveau de confort et <strong>le</strong>ur performanceénergétique, ce qui n’est pas <strong>le</strong>cas des maisons construites dans <strong>le</strong>sannées quatre-vingt-dix et 2000. Sur<strong>le</strong> Haut-Doubs, <strong>le</strong>s acquéreurs recherchentprincipa<strong>le</strong>ment des maisons dansMaisons bois contemporaines enmadriers conçues et fabriquéesdans <strong>le</strong> Jura. Auto-construction,Clos-couvert ou clés-en main.<strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il n’y a pas de travaux à réaliser.Sur la bande frontalière, <strong>le</strong>s baissesobservées sur divers secteurs géographiquesne sont pas significatives. Lemarché de l’immobilier est toujoursdynamique et <strong>le</strong>s prix restent é<strong>le</strong>vés.Le prix médian pour une maison surla région de Pontarlier est de243 500 euros pour 115 mètres carrés,ce qui signifie que 50 % des transactionsse font au-delà de ce montant (ceprix est de 189 000 euros à Besançonet de 176 000 euros dans <strong>le</strong> Doubs).Sur <strong>le</strong> secteur du Mont d’Or, <strong>le</strong> prixmédian des maisons est de215 000 euros pour 108 mètres carrés.Concernant <strong>le</strong> prix médian des terrains,il est de 164 euros <strong>le</strong> mètre carrédans la zone urbaine de Pontarlier. ■DÉVELOPPEMENTLe Haut-Doubs est une aubaine pour<strong>le</strong>s promoteurs immobiliers de Besançon.Alors que <strong>le</strong> marché de la constructionra<strong>le</strong>ntit dans la capita<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong>,il est toujours aussi dynamique sur labande frontalière. Jean-Marie Seguin de lasociété Seguin Actions Immobilières observece décalage. “Nous sommes confrontés àune doub<strong>le</strong> difficulté à Besançon. Les investisseursont tendance à bouder <strong>le</strong> marché. Ilsattendent de savoir ce qu’il adviendra dudispositif Duflot qui <strong>le</strong>ur permettra de bénéficierd’avantages fiscaux. Le second pointest que <strong>le</strong> contexte économique engendre unclimat d’incertitude qui fait que <strong>le</strong>s candidatsà l’accession à la propriétéhésitent à investir dansDe nouveaux marchés pour euxUne bouffée d’oxygène pour<strong>le</strong>s promoteurs bisontinsAlors que <strong>le</strong>s affaires sont plus diffici<strong>le</strong>s à Besançon,<strong>le</strong> marché de l’immobilier se maintient sur <strong>le</strong> Haut-Doubs,ce qui est de bon augure pour <strong>le</strong>s promoteurs bisontinsqui ont pris l’habitude de réaliser des programmesimmobiliers sur la bande frontalière.“<strong>La</strong>productionde logementsest limitée.”une résidence principa<strong>le</strong>. Ilspréfèrent épargner quand ils<strong>le</strong> peuvent. Ces doutes, nousne <strong>le</strong>s observons pas dans <strong>le</strong>Haut-Doubs” indique Jean-Marie Seguin qui a deux opérationsimmobilières en coursdans <strong>le</strong> secteur.C’est toujours la mêmeconjonction de facteurs quiconfère à la bande frontalière<strong>le</strong>s contours d’une bul<strong>le</strong>immobilière. <strong>La</strong> bonne santéde l’économie suisseengendre des emplois frontaliers,<strong>le</strong>squels travail<strong>le</strong>urs ont des revenusplus é<strong>le</strong>vés du fait d’un taux de changeavantageux.Au final, la confiance des acquéreursqui travail<strong>le</strong>nt de l’autre côté de lafrontière n’est pas altérée.Pour Patrick-Olivier Équoy, directeur généralde la S.M.C.I., <strong>le</strong> pouvoir d’achat supérieurà la moyenne n’explique pas tout. Baséeà Besançon, la S.M.C.I. réalise régulièrementdes projets sur <strong>le</strong> Haut-Doubs depuisdix ans. El<strong>le</strong> est présente notamment depuisplusieurs années à Jougne où el<strong>le</strong> réaliseplusieurs projets.Cependant, <strong>le</strong>s promoteurs de Besançon quiont l’habitude de travail<strong>le</strong>r sur la bande frontalières’accordent à dire que s’il est dynamiqueet équilibré, ce marché est néanmoinsrestreint. “<strong>La</strong> production de logements estlimitée sur <strong>le</strong> Haut-Doubs” remarque encorePatrick-Olivier Équoy qui observe parail<strong>le</strong>urs que la clientè<strong>le</strong> est différente ici.“On travail<strong>le</strong> beaucoup avec de jeunes accédants,des clients que nous n’avons pratiquementplus à Besançon.” Une spécificitéque Jean-Marie Seguin précise encore. “Il ya un marché du locatif dans <strong>le</strong> Haut-Doubs.Assez peu de gens achètent de grands appartements.L’essentiel du marché, ce sont desclients qui louent un logement et dès qu’ils<strong>le</strong> peuvent investissent dans une maison individuel<strong>le</strong>.”■


24 <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013DOSSIERPONTARLIERAu vo<strong>le</strong>t “habitat” de son planlocal d’urbanisme (P.L.U.) adoptéen décembre 2011, la Vil<strong>le</strong>de Pontarlier crée <strong>le</strong>s conditionspour que soient construits d’ici2020, 675 logements supplémentairesen moyenne. En favorisantl’accroissement du parc immobilier, lamunicipalité entend accompagnerl’augmentation de la population (+ 3%Plan Local d’Urbanisme675 logements de plus d’ici 2020Densifier plutôt que d’étendre la vil<strong>le</strong>.C’est autour de ce principe inscrit dans une démarchede développement durab<strong>le</strong> que se construitla stratégie d’urbanisation de Pontarlier.à l’horizon 2020, soit 600 habitants deplus). Ce développement se fera suivant<strong>le</strong> principe de la densification,contraire de l’éta<strong>le</strong>ment urbain aujourd’huiproscrit car trop consommateurde foncier.Pour répondre à cet objectif, des règ<strong>le</strong>sd’urbanisme ont été modifiées dans <strong>le</strong>cadre du P.L.U. Par exemp<strong>le</strong> au centrevil<strong>le</strong>de la capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs, <strong>le</strong>coefficient du sol quidétermine la surface deplancher possib<strong>le</strong> surun terrain a été supprimé.“Désormais, unepersonne qui veut aménagerun appartementdans des comb<strong>le</strong>s peut<strong>le</strong> faire sans difficultés”précisent <strong>le</strong>s servicesde la municipalité. DansDes limitesde hauteur.<strong>le</strong> P.L.U., plusieurs secteurs sont identifiéscomme propices au renouvel<strong>le</strong>menturbain comme <strong>le</strong> faubourg Saint-Etienne par exemp<strong>le</strong>.<strong>La</strong> suppression de ce coefficient neconcerne que <strong>le</strong> centre-vil<strong>le</strong>. Toutefois,dans <strong>le</strong>s autres zones constructib<strong>le</strong>sde la vil<strong>le</strong>, il a été réhaussé de manièreà augmenter la surface de plancher.“Par contre, il y a toujours des limitesde hauteur pour <strong>le</strong>s constructions” précisela mairie. ■* voir conditions en agenceProfitezd’un Tauxexceptionnelde6,90%*Lecoefficientdu sol a étésupprimé aucentre-vil<strong>le</strong>dePontarlier.CASSE-TÊTEDiffici<strong>le</strong> de préempterJougne densifiemais peine àdévelopper la mixitéMalgré son record de 60 permis de construire délivrés en2012, soit 200 logements supplémentaires, Jougne n’arrivepas à satisfaire l’offre. <strong>La</strong> commune passe uniquement pardes aménageurs privés sauf pour la construction de 5 maisonsqui seront ouvertes aux personnes à “faib<strong>le</strong>” revenu.À Jougne, <strong>le</strong>s lotissements poussentcomme des champignons depuis cinqans. Mais ils ne profitent pas à tous…Jougne, <strong>le</strong>s frontaliers y transitent.Souvent à faib<strong>le</strong> allure d’ail<strong>le</strong>urs enraison des trop nombreux bouchonspolluant la descente menant à Vallorbe.“Ça bloque jusqu’au Touillon parfois”témoigne <strong>le</strong> maire Michel Morel, régulièrementcontacté par des frontaliers désireuxde poser <strong>le</strong>urs valises ici. Cela <strong>le</strong>ur permetde gagner du temps et de l’argent au prixdu carburant. Même à 160 euros du mètrecarré (en moyenne), <strong>le</strong> lopin de terre trouvepreneur. “Le prix des logements, des terrains,est surfait, ajoute l’élu. Ce qui m’inquiète,c’est que la population qui travail<strong>le</strong> en Francene peut plus se loger ici. En tant que maire,j’ai un devoir de mixité mais je n’ai pas<strong>le</strong>s outils pour gérer (N.D.L.R. : la communedispose d’un Plan local d’urbanisme)”poursuit M. Morel qui va néanmoins offrirla possibilité à des personnes, à plus faib<strong>le</strong>revenu, de s’instal<strong>le</strong>r dans la cité comtoisede caractère. “Nous allons lancer la constructionde cinq pavillons.” Un village éco-boisà <strong>La</strong> Ferrière (3 hectares), mis d’abord enZ.A.C. par la commune, puis retiré en raisond’un recours gracieux de l’État, permettrala création de 110 logements avec 3col<strong>le</strong>ctifs et 30 cha<strong>le</strong>ts.Jougne a fait confiance à un aménageur pourconstruire <strong>le</strong>s lotissements ou <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctifs.“Nous ne voulions pas de pavillonneurs” ditla mairie. El<strong>le</strong> a pu “dea<strong>le</strong>r” la refonte ducentre du village, qu’el<strong>le</strong> n’a pas payée. Seulregret, la convention qui devait imposer unarchitecte local, n’a pas été retenue parl’ensemb<strong>le</strong> du conseil municipal. Aujourd’hui,<strong>le</strong> maire déplore que certains veuil<strong>le</strong>ntencore faire n’importe quoi en matièred’architecture : “J’ai dû refuser des permisde construire parce que la maison devait êtrepeinte en b<strong>le</strong>u et la toiture recouverte avecde l’ardoise” peste-t-il.L’autre difficulté, c’est anticiper l’avenir enterme de services à la population : “Si nousavons pensé aux eaux usées, nous devronsreconstruire une éco<strong>le</strong> avant 2015. Nous avonsredemandé au préfet qu’il nous donne <strong>le</strong> feuvert pour la construction. On espère l’avoirpour Noël 2014. El<strong>le</strong> se situera à la Ferrière”explique-t-il. <strong>La</strong> mairie, qui souhaite préserverses terres pour son agriculture n’apas tous <strong>le</strong>s moyens à sa disposition pourgérer <strong>le</strong> foncier. “Je peux préempter mais ilfaut que <strong>le</strong> terrain soit constructib<strong>le</strong>… et lamunicipalité n’a pas <strong>le</strong>s moyens.” Après cinqannées de développement, <strong>le</strong>s Jougnardssont désormais 1 600. ■


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 DOSSIER 25COMMUNEGil<strong>le</strong>y expérimente avec succès<strong>le</strong> bien-fondé du partenariatpublic-privé. “On s’est engagédans cette démarche en 2007au lotissement “Sous <strong>le</strong> crêt” qui a étéEn p<strong>le</strong>in P.L.U.Gil<strong>le</strong>y rime avecurbanisation maîtrisée<strong>La</strong> capita<strong>le</strong> économiquedu Saugeais travail<strong>le</strong> àl’élaboration de son premierP.L.U. (plan locald’urbanisme) toujoursavec la volontéd’encadrer au plus près<strong>le</strong>s prix du foncier.Après 10 ans denégociations, lacommune aacquis <strong>le</strong> terrainentre lafromagerie et laPoste quiaccueil<strong>le</strong>ra <strong>le</strong>nouveau lotissementà vocationcommercia<strong>le</strong> etrésidentiel<strong>le</strong>.réalisé avec la société immobilière Élémenterre.On s’est entendu sur <strong>le</strong> prixde vente du terrain. <strong>La</strong> commune sechargeait éga<strong>le</strong>ment de trouver <strong>le</strong>sacquéreurs. Ce lotissement comprenait52 parcel<strong>le</strong>s d’une superficie de 7,5 à9 ares. Les prix variaient de 55 à 60 euros<strong>le</strong> m 2 T.T.C.”, explique Gilbert Marguetpour qui ce type d’opération offre plusieursavantages.<strong>La</strong> commune garde la main sur <strong>le</strong>s prixen se libérant des contraintes de laviabilisation. Plus besoin de gérer <strong>le</strong>sappels d’offres, <strong>le</strong>s démarches administrativeset <strong>le</strong> suivi des travaux. “Cemode opératoire apporte beaucoup def<strong>le</strong>xibilité”, poursuit l’élu qui pourraitrécidiver cette année sur un petit lotissementcommunal de huit parcel<strong>le</strong>sdont <strong>le</strong>s prix fluctueraient entre 70 et80 euros <strong>le</strong> m 2 .Face au manque de terrains constructib<strong>le</strong>s,la col<strong>le</strong>ctivité saugette a décidéde procéder à la transformation duP.O.S. (plan d’occupation des sols) enP.L.U. Engagée depuis deux ans, laprocédure prend en compte <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>scontraintes en termes de consommationfoncière et de conception delotissement. “On a réduit la tail<strong>le</strong> desparcel<strong>le</strong>s. On cherche éga<strong>le</strong>ment à apporterde la mixité comme on l’avait déjàfait en favorisant la construction depetits col<strong>le</strong>ctifs”, détail<strong>le</strong> <strong>le</strong> maire ensignalant qu’une opération avait étémenée avec Habitat 25 dans la créationde logements sociaux.Pour l’heure, <strong>le</strong> mairese réjouit de voir aboutirun nouveau projetau centre du bourg, sur<strong>le</strong> terrain situé entre lafromagerie et la Poste.“On a mis une dizained’années pour acquérir<strong>le</strong> terrain.” Fidè<strong>le</strong> à seshabitudes, la communea choisi d’œuvrer avecun promoteur privé, àsavoir la société Goursoll’Immo.“On procèdesensib<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>même mode opératoireFranchir <strong>le</strong>seuil des2 000habitantsen 2020.toujours avec l’objectif de rester sur desprix corrects.”Le projet intègre la construction detrois bâtiments. Le plus proche de lafromagerie sera occupé par la boulangeriesituée en face de l’église. Unautre accueil<strong>le</strong>ra <strong>le</strong>s services de la Posteet la microcrèche qui sont installésactuel<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong> bâtiment historiquede la Poste, <strong>le</strong>quel bien communalpourrait être vendu. Le troisièmebâtiment à construire parallè<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> long de la rue De <strong>La</strong>ttre abritera aurez-de-chaussée 5 à 6 cellu<strong>le</strong>s commercia<strong>le</strong>s.Pour l’instant, de sûr uncommerce alimentaire, probab<strong>le</strong>mentune banque et un f<strong>le</strong>uriste. Les deuxétages supérieurs serviront àl’aménagement d’une quinzained’appartements. “On espère attirer unedizaine d’activités de commerce et deservices. Pour la commune, c’est uneopération blanche.”À l’arrière du bâtiment principal, <strong>le</strong>promoteur prévoit de construire unensemb<strong>le</strong> de 8 maisons accolées. CeGilbertMarguettenant enmain <strong>le</strong> plandu nouveauprojet au cœurdu bourgprivilégie unpartenariatpublic-privéoù chacuns’y retrouve.nouvel espace censé redynamiser <strong>le</strong>centre du village s’inscrit en cohérenceavec <strong>le</strong>s objectifs du P.L.U., à savoirfranchir <strong>le</strong> seuil des 2 000 habitantsen 2020. “Cela permettra de faire vivrecorrectement <strong>le</strong>s commerces.” GilbertMarguet ne voudrait surtout pas quesa commune devienne une cité-dortoir.“On essaie de s’agrandir de façon mesuréeen anticipant sur l’offre de serviceset <strong>le</strong>s équipements. On a investi parexemp<strong>le</strong> dans une nouvel<strong>le</strong> stationd’épuration qui nous sécurise sur plusieursannées.”Gil<strong>le</strong>y dispose de nombreuses infrastructures: gare, micro-crèche, maisonmédica<strong>le</strong> qui participent de son attractivité.Les disponibilités foncières libéréespar un P.L.U. sont désormais trèsencadrées. “Sur <strong>le</strong>s 15 ans à venir, ona la possibilité d’aménager une dizained’hectares”, conclut un maire satisfaitde pouvoir proposer des terrains àprix abordab<strong>le</strong>s à ses administrés qu’ilssoient frontaliers ou pas. ■F.C.Propriétairessans vous priver !*Voir détail des prestations en agencel’agence privéetel. 03.81.51.88.88à partir de89.500€*Découvrez notre cataloguede modè<strong>le</strong>s RT2012www.rocbrune.fr


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28 DOSSIERBANQUEDe la prudence<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013<strong>La</strong> bul<strong>le</strong> immobilière du Haut-Doubsà l’épreuve des banques L’accès au crédit est-il plus faci<strong>le</strong> avec des taux d’emprunt historiquementbas en euros comme en devises ? Dans un contexte immobilier plus tendu,<strong>le</strong>s banques semb<strong>le</strong>nt plus attentives à la viabilité des projets. Démonstration.Crédit Agrico<strong>le</strong> :retour aux fondamentaux<strong>La</strong> baisse des transactions se répercute aussi au niveaudes établissements bancaires qui demandent aujourd’huiplus de garanties dans la sécurisation des prêts habitat.Les banques reflètent assez logiquement<strong>le</strong> profil économiquedes secteurs où el<strong>le</strong>s sont implantées.On ne sera dès lors par surprisd’apprendre que l’agence centra<strong>le</strong>du Crédit Agrico<strong>le</strong> à Pontarlier (septagences et 55 collaborateurs répartissur <strong>le</strong> Haut-Doubs) soit la championnerégiona<strong>le</strong> de son groupe en prêtsimmobiliers. “On finance en moyenne 5pavillons par semaine. 80 % de la productioncrédit du secteur, c’est l’habitat.Au global, cela représente près de 80 millionsd’euros injectés chaque année dansl’économie du bâtiment”, confirme ClaudeRoussel, <strong>le</strong> directeur de l’agence centra<strong>le</strong>de Pontarlier.Autre indicateur dudynamisme de ce territoire frontalier,“On travail<strong>le</strong> toujours dans lamême logique d’accompagner aumieux <strong>le</strong>s clients”, indique ClaudeRoussel, <strong>le</strong> directeur de secteurdu Crédit Agrico<strong>le</strong> de Pontarlier.<strong>le</strong> Haut-Doubs représente en volumeplus de 40 % des prêts immobiliers souscritsau Crédit Agrico<strong>le</strong> Franche-Comté.Pour autant, la situation n’est plus aussieuphorique sur ce micro-marché dopépar la vitalité économique de la Suisseet par la force de sa monnaie. Sil’horlogerie haut de gamme a toujours<strong>le</strong> vent en poupe, d’autres secteurs marquent<strong>le</strong> pas chez nos voisins.“On constateaussi une baisse du volume des transactionsmême si <strong>le</strong>s prix sur la zone dePontarlier ou Morteau restent sensib<strong>le</strong>mentsupérieurs ou égaux à ceux deBesançon”, poursuit <strong>le</strong> directeur.Le climat national de crise n’épargnepas <strong>le</strong> Haut-Doubs même si ses conséquencessont ici moins marquées. Lesacheteurs prennent plus <strong>le</strong> temps deréfléchir. Comme toujours dans ces circonstances,<strong>le</strong>s banquiers sont pointésdu doigt dans <strong>le</strong>ur façon de régir l’accèsau crédit. “On travail<strong>le</strong> toujours dansla même logique d’accompagner aumieux <strong>le</strong>s clients tout en prenant encompte <strong>le</strong> contexte actuel. Aujourd’hui,face au risque de tassement des prix quipourrait s’avérer préjudiciab<strong>le</strong> en casde revente prématurée d’un bien, on demande plusd’apport personnel. On revient aux fondamentaux.Ceci pour sécuriser <strong>le</strong> clientet <strong>le</strong> prêt”, explique Claude Roussel.Le coût du crédit n’a jamais été aussiattractif avec des taux historiquementbas, que ce soit en euros ou en devises.“Les taux en devises restent encore inférieurs.Les frontaliers contractaient généra<strong>le</strong>mentdes prêts à taux variab<strong>le</strong>s. Onprivilégie désormais de plus en plus destaux fixes pour <strong>le</strong>s sécuriser et éviter <strong>le</strong>s mauvaises surprises.”Le directeur n’oublie pas non plus <strong>le</strong>snon-frontaliers. Face aux prix du foncier,ils tendent de plus en plus às’éloigner de la bande frontalière. “Notreagence Crédit Agrico<strong>le</strong> sur Levier faitdes volumes records par exemp<strong>le</strong>.” Autreévolution à signa<strong>le</strong>r avec la hausse nonnégligeab<strong>le</strong> des crédits accordés pourfinancer des travaux allant dans <strong>le</strong> sensde l’amélioration de l’habitat : rénovation,extension, énergie, confort… ■Crédit Mutuel :<strong>le</strong> bon prêt au juste prixAvec l’importance de l’immobilier dans <strong>le</strong>ur portefeuil<strong>le</strong>de crédits, <strong>le</strong>s banques loca<strong>le</strong>s sont plus performantes etattentives dans l’évaluation des biens. Expertise immobilière.Il n’y a pas que <strong>le</strong> commerce qui s’embellitdu pouvoir d’achat des frontaliers. Cettemanne profite aussi aux banques. ÉricDaclin, <strong>le</strong> directeur du Crédit Mutuel,par<strong>le</strong> de “très forte progression” en évoquant<strong>le</strong>s prêts habitat. “On enregistre une haussede 16 % en 2012 et de 17 % au premier trimestre2013.” Ces données concernent <strong>le</strong> Haut-Doubs forestier où <strong>le</strong> Crédit Mutuel disposede deux agences à Pontarlier, une à Doubs etune aux Hôpitaux-Neufs. Soit 34 collaborateurs.“Chez nous, l’immobilier représentedeux tiers des nouveaux prêts, complète ÉricDaclin qui n’a pas ressenti de ra<strong>le</strong>ntissementen ce début d’année. Le tassement économique“On intervient davantagesur la viabilité du financement”,observe Éric Daclin, <strong>le</strong> directeurdu Crédit Mutuel Pontarlier.n’a pas eu de répercussions sur <strong>le</strong> nombre deprêts souscrits à l’agence centra<strong>le</strong> du CréditMutuel Pontarlier.” Il s’inquiète de la persistancedes mauvaises conditions météo. Lesreports de chantier fragilisent <strong>le</strong>s trésorerieschez <strong>le</strong>s professionnels du bâtiment.Pour florissante qu’el<strong>le</strong> soit, la bul<strong>le</strong> immobilièredu Haut-Doubs a aussi ses fail<strong>le</strong>s. “Lepotentiel se réduit sur la zone frontalière où<strong>le</strong>s prix restent encore très é<strong>le</strong>vés. Ce qui signifieque <strong>le</strong>s vendeurs ne trouveront pas forcémentdes acheteurs au prix où ils ont acquis<strong>le</strong>urs biens.”<strong>La</strong> fin du droit d’option, en réduisant de 6 à7 % <strong>le</strong> pouvoir d’achat des frontaliers, risqueéga<strong>le</strong>ment de bou<strong>le</strong>verser <strong>le</strong> marché local del’immobilier. Les prêts en devises, on s’endoute, sont toujours plus nombreux que <strong>le</strong>sprêts en euros. “En volume, cela représente50 % de plus au premier trimestre 2013”,confirme <strong>le</strong> banquier. <strong>La</strong> baisse des taux peutdonner un coup de fouet, si on a <strong>le</strong>s moyensd’acheter et si <strong>le</strong> prix du bien convoité n’estpas surestimé. “On essaie d’évaluer au mieuxla va<strong>le</strong>ur des biens. C’est la tendance. On n’apas durci <strong>le</strong>s conditions de prêts mais on estplus fin dans l’estimation du bien et son potentielde revente. On intervient davantage surla viabilité du financement.Avec l’expérience,on est en capacité de proposer une vraie expertiseimmobilière au service de nos clients.”L’agence centra<strong>le</strong> Crédit Mutuel Pontarlier,c’est en moyenne 53 millions d’euros injectésdans l’économie loca<strong>le</strong>. Dans l’habitatmais aussi en prêts à la consommation etdans <strong>le</strong> soutien à l’investissement des entreprises.■


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 DOSSIER 29DIAGNOSTICde logements n’arrive plusà suivre la vitalité démographiqueL’offreobservée sur la bande frontalièredepuis quelques années. Entre 2005et 2020, ce territoire qui s’étend deMouthe à Saint-Hippolyte accueil<strong>le</strong>ra10 000 ménages supplémentaires. DeLe plus faib<strong>le</strong> taux de vacance du DoubsPénurie de logements aidés surLe diagnostic élaborédans <strong>le</strong> cadre du programmedépartementalde l’habitat souligne <strong>le</strong>scarences du parc delogements sur <strong>le</strong> Haut-Doubs. Conclusions.la bande frontalièrequoi saturer très vite un parc locatifcomprenant aujourd’hui 11 650 logements,dont <strong>le</strong>s trois quarts appartiennentaux privés.Face à cette situation, <strong>le</strong> Conseil généraldélégataire de l’aide à la pierre achoisi de faire <strong>le</strong> point sur <strong>le</strong>s besoinsen logements à l’échel<strong>le</strong> de la bandefrontalière. “Ce travail a été conduitdans <strong>le</strong> cadre du plan départementalde l’habitat. On a analysé et partagé <strong>le</strong>diagnostic lors d’une réunion qui s’étaittenue à Morteau <strong>le</strong> 14 février dernier”,explique Gildas Barruol,directeur généraldes services au Département.Cet état des lieux fait ressortir troisaxes prioritaires. Le premier pointe dudoigt <strong>le</strong> manque de logements aidés etl’urgence de développer une offre suffisantequi permettent de répondre auxbesoins de toute la population. “On noteune différence de 30 % du montant desloyers entre <strong>le</strong> privé et <strong>le</strong> social.” Lesecond s’articu<strong>le</strong> autour de la maîtrisefoncière et des enjeux qui en décou<strong>le</strong>ntau niveau des coûts et du sol. Letroisième thème fait ressortir la dimensionintercommuna<strong>le</strong> des problèmes.“À partir de ce diagnostic décou<strong>le</strong>ront<strong>le</strong>s orientations portées par <strong>le</strong> plan. Unprogramme d’actions sera présenté d’icila fin 2013”, conclut Gildas Barruol. ■Le plus faib<strong>le</strong> taux devacance locative du Doubs<strong>La</strong> dernière note de conjoncture parlʼObservatoire de lʼhabitat fait <strong>le</strong>point sur la vacance dans <strong>le</strong> parclocatif du Doubs en août 2012. Il ressortquʼel<strong>le</strong> est pratiquement inexistante enzone frontalière. El<strong>le</strong> ne dépasse pas2 % dans <strong>le</strong> parc privé contre 4,5 % sixmois plus tôt. Même chose dans <strong>le</strong> parcsocial où <strong>le</strong> taux de vacance atteint 2,9 %contre 3,6 % en novembre 2012. Cesont <strong>le</strong>s taux de vacance <strong>le</strong>s plus basobservés sur ce secteur depuis 2009.Selon <strong>le</strong>s professionnels enquêtés, lasituation sʼexplique par la nette améliorationde la situation économique enSuisse depuis un an. <strong>La</strong> faib<strong>le</strong>sse de lavacance bloque aussi la mobilité deslocataires. Diffici<strong>le</strong> de trouver un logementquand tout est déjà loué. Dans <strong>le</strong>parc privé, seuls <strong>le</strong>s logements en mauvaisétat sont affectés par <strong>le</strong> phénomène.Le parc locatif de la bande frontalièrecomprend avant tout des logementsde type 3 et 4. Par conséquent, la vacancelocative concerne essentiel<strong>le</strong>ment cetype de biens. Les vil<strong>le</strong>s de Pontarlier etMorteau restent des secteurs très tendus.<strong>La</strong> vacance privée est presque nul<strong>le</strong>et <strong>le</strong> taux de rotation très faib<strong>le</strong>. <strong>La</strong>zone de Maîche dépend encore plus duflux et reflux du travail frontalier. En zonefrontalière, la cherté des loyers dans <strong>le</strong>parc privé rend dʼautant plus attractif <strong>le</strong>parc locatif social. Actuel<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> marchélocatif est si tendu que <strong>le</strong>s entreprisesfrançaises installées sur cette zonenʼarrivent plus à loger <strong>le</strong>ur personnel.Les bail<strong>le</strong>urs publics souhaitent développer<strong>le</strong>ur parc mais la cherté et la raretédu foncier <strong>le</strong>s en empêche. ■CONSOMMATION FONCIÈRECinq à sixexploitationsavalées tous<strong>le</strong>s ans parl’urbanisation<strong>La</strong> commission départementa<strong>le</strong> de laconsommation des espaces agrico<strong>le</strong>s(C.D.C.E.A.) est consultée sur <strong>le</strong>s questionsfoncières. <strong>La</strong> profession agrico<strong>le</strong>milite pour <strong>le</strong>s P.L.U. et <strong>le</strong>s S.C.O.T.Chaque année dans <strong>le</strong> Doubs, c’est en moyenne entre500 et 600 hectares de surface agrico<strong>le</strong> qui disparaissent,soit l’équiva<strong>le</strong>nt de 5 à 6 fermes rayéesde la carte. “Comparée à d’autres régions comme <strong>le</strong> sudde la France ou autour des grandes métropo<strong>le</strong>s, la situationest moins dramatique chez nous. On ne doit pass’opposer au développement des milieux ruraux mais engardant à l’esprit que la terre ne se perd qu’une fois”,explique Christophe Chambon, <strong>le</strong> représentant de lachambre d’agriculture au sein de la C.D.C.E.A. du Doubs.Cette commission présidée par <strong>le</strong> préfet associe aussides représentants des col<strong>le</strong>ctivités, de l’État, des propriétairesfonciers, des notaires et des associations deprotection de l’environnement. Dans cette batail<strong>le</strong> dufoncier, <strong>le</strong>s agriculteurs se sentent parfois pris entredeux feux. “D’un côté, on nous demande d’être moinsintensifs, d’être en phase avec <strong>le</strong> développement durab<strong>le</strong>et de l’autre on ronge petit à petit <strong>le</strong> potentiel agrico<strong>le</strong>.Sans oublier qu’il faudra bien laisser de la terre pourfaire face aux besoins alimentaires de la population.”Consciente de nécessaires compromis, la profession agrico<strong>le</strong>du Doubs pousse pour que chaque commune ait unP.L.U. d’ici cinq ans. “Cela apportera plus de lisibilité.On saura alors où sont <strong>le</strong>s zones agrico<strong>le</strong>s. On milite pourlimiter la tail<strong>le</strong> des parcel<strong>le</strong>s à 15 ares. Personnel<strong>le</strong>ment,je serais même favorab<strong>le</strong> à 10 ares. On tient aussi à ceque la profession agrico<strong>le</strong> puisse s’exprimer sur <strong>le</strong>s grandsdossiers d’aménagement comme la L.G.V.” Les agriculteursdéplorent de voir disparaître de façon récurrente<strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>ures terres agrico<strong>le</strong>s et suggèrent de mieuxprendre en compte la va<strong>le</strong>ur agronomique du sol. Ilss’insurgent aussi sur la question des compensations écologiques.Issues du Grenel<strong>le</strong> de l’environnement, cesmesures imposent aux aménageurs de restituer tout oupartie des zones sensib<strong>le</strong>s absorbées dans l’urbanisation.Autant de surfaces agrico<strong>le</strong>s qui se retrouvent figées pardes contraintes environnementa<strong>le</strong>s “Qu’entend-on vraimentpar compensation écologique ? On pourrait trèsbien l’appliquer aux prairies céréalières”, estime ChristopheChambon.On peut s’interroger en effet dans <strong>le</strong> contexte foncieractuel sur l’intérêt de reconstituer de toutes pièces deszones humides. ■


30<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013MOUTHE - RÉGION DES LACSMALBUISSONDu 8 juin au 15 septembreL’art contemporaindans <strong>le</strong>s moindres recoinsL’association Malbuisson Art organise sa premièreexposition d’œuvres d’art contemporain “Pièces d’été”en p<strong>le</strong>in air du 8 juin au 15 septembre.VAL DE TRAVERS168 ans d’absenceDeux attaques de loup“J’ai quand même dû mepincer en <strong>le</strong> voyant”,témoigne Jean-PierreFlück. Quelque peudéstabilisé de cette rencontre imprévue,ce garde-chasse cantonal n’amême pas eu <strong>le</strong> temps d’enc<strong>le</strong>ncher<strong>le</strong> piège photographique qu’il venaitd’instal<strong>le</strong>r à proximité du cadavre dedaim. Aucune image mais des prélèvementsA.D.N. effectués la proieattestent qu’il s’agit d’un loup desouche italienne. L’identifications’arrête là. Impossib<strong>le</strong> de savoir l’âgeet <strong>le</strong> sexe de l’animalUn loupde soucheitalienne.Des œuvres en relation avec <strong>le</strong> site qui <strong>le</strong>s entoure(photo Y. Guérin).Un individu a étéformel<strong>le</strong>ment identifiéau début du mois demai sur <strong>le</strong>s montagnesdu Val de Travers suiteà deux attaques surun chevreuil etun daim d’é<strong>le</strong>vage.observé à l’Ouest du Valde Travers et plus précisémententre Couvetet <strong>La</strong> Brévine. Les faitsremontent à début maiavec deux attaquesobservées sur un chevreui<strong>le</strong>t un daim. “Onm’a appelé. En voyantla puissance del’attaque, je me suis doutéqu’il s’agissait d’unloup”, poursuit <strong>le</strong> garde-chasse.Que faisait cet individudans <strong>le</strong> Val de Travers? Si tout laisse àRien ne permet de faire un recoupement avec <strong>le</strong> loup qui avait étéobservé à Chapel<strong>le</strong>-d’Huin en 2011 (photo archive P. Rayde<strong>le</strong>t).penser qu’on soit probab<strong>le</strong>ment enprésence d’un jeune adulte expulséde sa meute originel<strong>le</strong> et en quête denouveau territoire, impossib<strong>le</strong> deconfirmer cette hypothèse. Le prélèvementA.D.N. ne permet pas non plusde faire à un quelconque recoupementavec <strong>le</strong> loup auteur de plusieursattaques sur moutons en 2011 à Chapel<strong>le</strong>-d’Huin.Jean-Pierre Flück n’a pas revu l’animalqui n’était peut-être que de passage.Tous <strong>le</strong>s é<strong>le</strong>veurs du Val de Traverset des communes a<strong>le</strong>ntour ont été prévenusde la marche à suivre. Cetteobservation revêt un caractère assezexceptionnel dans ce secteur où ladernière trace de loup remontait en1845. L’espèce est de retour en Suissedepuis 1996. ■Bénévo<strong>le</strong>s, organisateurs, devant la mairie que s’est réappropriée un des artistes.Àl’initiative del’association MalbuissonArt, Cathy Hérault,une passionnée d’artcontemporain.Artiste vidéaste,el<strong>le</strong> est diplômée de l’Institutsupérieur des Beaux-arts deBesançon. Suite à la traditionnel<strong>le</strong>exposition d’art en p<strong>le</strong>inair de Môtiers dans <strong>le</strong> Val deTravers, certains habitants deMalbuisson ont voulu élaborerun projet du même genre, maiscôté français.Un projet que CathyHérault a élaboré jusqu’à se qu’ilprenne forme en ce début dumois de juin. “Le paysage de Malbuissonest un magnifique écrin,je voulais allier ce paysage à l’artcontemporain” confie CathyHérault. “Quand je me suis rendueà l’exposition à Môtiers, jeme suis dit : c’est cela que je veuxfaire. L’art contemporain procureun autre plaisir, un plaisir dela pensée” dit-el<strong>le</strong>.Pour porter à jour ce projet, ilfallait des subventions pour laproduction des œuvres, la communication…<strong>La</strong> commune deMalbuisson a apporté la premièrepierre au printemps 2012avec une subvention de5 000 euros. Le budget pour ceprojet est de 100 000 euros estquasiment bouclé.Une fois <strong>le</strong>s fonds réunis, restaità trouver <strong>le</strong>s artistes. Enjuin 2012, un comité de sé<strong>le</strong>ctionfranco-suisse composé deprofessionnels et de représentantsdes services culturels institutionnelsa sé<strong>le</strong>ctionné 36artistes et <strong>le</strong>ur a demandé devenir sur <strong>le</strong> site pour réaliserune œuvre en rapport avec <strong>le</strong>slieux. 23 projets ont été retenuspar l’association.Ainsi 25 artistesexposeront du 8 juin au 15 septembre,4 artistes ayant travailléen binôme.Les artistes ont découvert <strong>le</strong> siteavant de concevoir <strong>le</strong>ur projeten résonance avec <strong>le</strong> lieu. Le projetfondateur étant l’art en p<strong>le</strong>inair, <strong>le</strong>s œuvres seront donc exposéesen extérieur, tout au longd’une bouc<strong>le</strong> de 5 km à traversla commune, des rues principa<strong>le</strong>saux bords du lac en passantpar la forêt. Le parcoursdémarre à l’office de tourisme,passe devant la mairie, la stationde pompage, avant de pénétrerdans la forêt pour redescendrevers <strong>le</strong> lac. Un parcoursqui peut se faire en entier oupar étapes. “Cette expositionappel<strong>le</strong> à la curiosité des visiteursqui peut chercher <strong>le</strong>s œuvres,il n’y a pas de sens imposé à lavisite.”L’exposition de 100 jours estouverte à tous, aux famil<strong>le</strong>s, àla jeunesse, aux touristes, à lapopulation loca<strong>le</strong> qui peut redécouvrirces paysages d’une autrefaçon… L’itinéraire se composede différents types d’œuvres, dessculptures, des dessins, desvidéos, des peintures…Pour gérer l’installation desœuvres, près de 100 personnesde Malbuisson et des villages sesont mobilisés. Anne et YvesGuerrin, <strong>La</strong>uraMyotte et biend’autres sont présentslorsqu’il y abesoin, des passionnésd’art quiDessculptures,des dessins,des vidéos,despeintures…contribuent àl’accomplissementdu projet del’association MalbuissonArt. “Nousavons une fabu<strong>le</strong>useéquipe techniqueavec notammentdeuxingénieurs et deuxentreprises quifournissent un travail remarquab<strong>le</strong>”souligne Cathy Hérault.Plusieurs artistes suisses participentà cette exposition. “LesSuisses font preuve d’une politiquedynamique pour soutenir<strong>le</strong>urs artistes et n’hésitent pas à<strong>le</strong>s sponsoriser pour qu’ils viennentexposer en France” souligneAnne Guérin.L’accueil des visiteurs se fait àl’office de tourisme de Malbuissonoù un dépliant guide est vendu6 euros pour comprendre cequi se passe au fil du parcours.Des livrets jeu sont éga<strong>le</strong>mentproposés pour permettre auxenfants de jouer, et d’observer à<strong>le</strong>ur manière <strong>le</strong>s œuvres exposées.Cet événement se dérou<strong>le</strong>ra tous<strong>le</strong>s deux ans, en alternance entreMalbuisson et Môtiers en Suisse.“Nous comptons sur l’élégancecivique des spectateurs pour laisser<strong>le</strong>s œuvres en état et sansdégradation” note Anne Guérin.Vernissage <strong>le</strong> 8 juin. ■M.B.www.piecesdete.comEN BREFTourismeLe guide “Les plus beaux détours de France” 2013 vient desortir. Tirée à 210 000 exemplaires, cette quinzième éditioncontribue à la promotion de Pontarlier puisque la capita<strong>le</strong>du Haut-Doubs figure parmi <strong>le</strong>s 100 vil<strong>le</strong>s du réseau.GolfAu golf de Pontarlier (<strong>le</strong>s Étraches), concert d’Anita etAntonio, spécial années quatre-vingt vendredi 7 juin ausoir, et fête de la musique <strong>le</strong> 21 juin avec “The Oud<strong>le</strong>rs”,musique médiéva<strong>le</strong> folk. Uniquement sur réservation au03 81 39 14 44.NestléDans l’artic<strong>le</strong> consacré à l’entreprise Nestlé dans notreprécédente édition, 70 % des médail<strong>le</strong>s du travailcoïncidaient avec un jubilé Nestlé et non avec un départ enretraite comme cela était mentionné. Le jubilé Nestlérécompense <strong>le</strong> salarié pour <strong>le</strong> nombre d’années effectuéesau sein de l’entreprise.Don d’organes<strong>La</strong> classe de 2 de vente du lycée Jeanne d’Arc s’associe àl’action de sensibilisation au don d’organes <strong>le</strong> dimanche23 juin organisée par<strong>le</strong> Kiwanis-club de Pontarlier. Départ10 heures, place d’Arçon, devant la mairie. Randonnéepédestre ouverte à tous. L’événement accueil<strong>le</strong> cette annéeMiss Franche-Comté et ses dauphines. Inscriptions surplace dès 9 h 30 où des T-shirts seront distribués pour <strong>le</strong>départ à 10 heures, retour prévu pour midi.


MOUTHE - RÉGION DES LACS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 31LES GRANGETTESUn cas d’éco<strong>le</strong>Accessibilité handicapés :<strong>le</strong> poids des normesL’échéance de 2015 se profi<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s établissements recevant dupublic et devant se mettre aux normes pour accueillir despersonnes à mobilité réduite. L’exemp<strong>le</strong> d’une petite commune.On n’est pas tous égauxdevant l’accessibilité. Sûrque c’est plus faci<strong>le</strong> dese mettre aux normesquand on fait du neuf, quand onvit en plaine et qu’on a de la placeautour du lieu à rendre accessib<strong>le</strong>.C’est aussi une questionde volonté et de moyens financiers.Dans <strong>le</strong> Haut-Doubs commeail<strong>le</strong>urs, la plupart des communesne seront pas prêtes pour 2015.Il faut donc s’attendre à voir seQuel choix pour lanouvel<strong>le</strong> base nautique ?<strong>La</strong> question de lʼaccessibilité se pose déjà avant même que <strong>le</strong> projetne soit engagé. Dans <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>s installations de la base,lʼaccueil sera logiquement et comme aujourdʼhui placé au sommet dela butte de façon à pouvoir surveil<strong>le</strong>r plus aisément <strong>le</strong>s embarcationsnaviguant sur <strong>le</strong> lac. “On part dʼun bâtiment existant avec rénovationcomplète du rez-de-chaussée et mises aux normes des toi<strong>le</strong>ttes etdes vestiaires. Le problème, cʼest lʼaccueil car si on voulait respecterlʼinclinaison dʼune rampe, il faudrait quʼel<strong>le</strong> mesure 150 m. Impossib<strong>le</strong>dʼimaginer une tel<strong>le</strong> configuration”, observe Didier Hernandez,maire des Grangettes et président du Syndicat mixte des Deux <strong>La</strong>csqui porte <strong>le</strong> projet dʼaménagement nautique autour du lac.Lʼautre alternative consiste à instal<strong>le</strong>r un ascenseur. Au-delà delʼinvestissement, cʼest surtout <strong>le</strong>s frais de maintenance qui préoccupent.“On part sur une rampe norma<strong>le</strong>, et si la commission sʼoppose,on optera pour l'ascenseur.” ■multiplier <strong>le</strong>s demandes de dérogationsqui sont déjà prévuesdans la loi pour trois motifs précis: impossibilité technique,financière et contraintes d’ordrearchitectural en lien avec <strong>le</strong>smonuments historiques. “Lespremiers courriers remontaientà 2009. On s’est vraiment occupédu dossier quand a reçu lacirculaire de décembre 2011 quiétait accompagnée de fiches techniquestrès bien renseignées”,note Alain Péquignot, adjoint encharge de l’accessibilité aux Grangettes.Cette prise de consciences’est concrétisée par la créationd’une commissionaccessibilité au printemps 2012.<strong>La</strong>dite commission associait <strong>le</strong>sélus ainsi qu’un parent d’enfanthandicapé. “On a pu s’appuyersur l’expérience de personnesconfrontées de près au handicap.C’est fort uti<strong>le</strong>.”Aux Grangettes, deux bâtimentspublics sont concernés : l’égliseet la mairie. Puisqu’il faut descendrequelques marches avantd’entrer dans l’édifice religieux,la solution d’une rampe s’imposait<strong>La</strong> mise en accessibilité de la mairie des Grangettes imposeune nouvel<strong>le</strong> porte d’accès qui remplacerala première fenêtre.sans difficulté pour une sommemodique. Le cas de la mairie estplus problématique. Secrétariat,bureau et sal<strong>le</strong> de conseil sontau premier étage de l’ancienneéco<strong>le</strong> construite sur un terrainen pente. “On a d’abord établiun diagnostic avec l’aide de laD.D.T. et du C.A.U.E. Suite à quoion a étudié des propositions etélaboré l’Avant-Projet Sommaire(A.P.S.) avec <strong>le</strong>chiffrage des travaux.”Le coût del’opération s’élèveà près de30 000 euros. Unebel<strong>le</strong> somme pourune commune de264 habitants. Sideux marches neséparaient pas <strong>le</strong>Transformerune fenêtreen ported’accès.hall d’entrée du secrétariat, <strong>le</strong>schoses auraient été moins coûteuses.Conséquence : il faudratransformer une fenêtre en ported’accès et instal<strong>le</strong>r une rampelongue pour franchir l’obstac<strong>le</strong>.Le projet intègre aussi la miseaux normes des toi<strong>le</strong>ttes,l’adaptation du guichet d’accuei<strong>le</strong>t la création de deux places destationnement handicapé dontune dans la cour de l’ancienneéco<strong>le</strong>. “L’A.P.S. est déposé auConseil général et en sous-préfecture.On doit maintenant trouver<strong>le</strong>s entreprises et attendre <strong>le</strong>retour des devis pour avoirl’acception du lancement des travaux”,poursuit Alain Péquignotqui espère un début de chantierdans l’automne. Il lui reste aussià travail<strong>le</strong>r la question del’accessibilité à l’intérieur du village.■EN BREFChaffoisL’artic<strong>le</strong> sur GérardBrottet atteint par laMaladie de Chacotdans notre éditionprécédente a suscitéune bel<strong>le</strong>mobilisation. Safamil<strong>le</strong> qui vaparticiper à la coursedes héros <strong>le</strong> 16 juin àParis a fait <strong>le</strong> p<strong>le</strong>inde dons. Un concertde soutien seraéga<strong>le</strong>ment organisépar la M.P.T. desLong-Traits en l’églisede Chaffois <strong>le</strong> 7 juinà 20 h 30. Pas moinsde cinq chora<strong>le</strong>s sesont donné rendezvous: Les Longs-Traits, la Sitel<strong>le</strong>d’Arçon, Les Aig<strong>le</strong>s deMalpas, laPastourel<strong>le</strong> de Vil<strong>le</strong>rs<strong>le</strong>-<strong>La</strong>cet Fotto Voce.InsectesLes insectesenvahissent <strong>le</strong> paysde l’absinthe. Uneexposition unique enSuisse est organisée àF<strong>le</strong>urier (Val-de-Travers) du 23 juinau 7 juil<strong>le</strong>t,présentant desdizaines d’insectesvivants, puis desscorpions, des tortues,des piranhas, résultatd’une col<strong>le</strong>ction deplus de 18 ans dunaturaliste LouisChampod.Renseignements au00 41 79 658 23 43.


32 MOUTHE - RÉGION DES LACS<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013MUSIQUEUne dizaine de bénévo<strong>le</strong>sAgnès Jaoui au prochain festivallyrique de MontperreuxL’heure est aux préparatifsdu côté de Montperreuxoù tous <strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>s semobilisent pour accueillirtêtes d’affiche, stagiaireset public dans uneambiance qu’ils veu<strong>le</strong>nttoujours bon enfant.Stages de chant et concerts dans l’église de Montperreuxse côtoient tout au long de la quinzaine.Ici, <strong>le</strong> jeune stagiaire croise la diva<strong>le</strong> matin au petit-déjeuner dans<strong>le</strong> gîte de la Source B<strong>le</strong>ue où tous<strong>le</strong>s participants sont hébergés,et l’apprenti chanteur côtoie <strong>le</strong> ténorde renommée internationa<strong>le</strong>. Commeune petite famil<strong>le</strong>, l’équipe du festivallyrique de Montperreux souhaitemaintenir l’esprit qui en a fait au filde ses quatre premières éditions unrendez-vous à part dans <strong>le</strong> petit mondede l’art lyrique. Pour la cinquièmeédition, l’état d’esprit est <strong>le</strong> même :“On veut rester local et rural” martè<strong>le</strong>Valérie Benoît, membre del’association organisatrice de ce rendez-vousdont la prochaine édition estprogrammée du 13 au 27 juil<strong>le</strong>t. N’endéplaise au président Jean-BaptisteRenard, qui vient de démissionner, luiqui voulait faire de Montperreux unrendez-vous plus ambitieux.Mais l’ambition de Stuart Patterson,<strong>le</strong> créateur du festival, reste toujoursde “faire connaître et développer l’artlyrique dans <strong>le</strong> milieu rural du Haut-Doubs à travers <strong>le</strong>s pièces d’opéra.” Lepari, audacieux, semb<strong>le</strong> réussi quatreans après la première édition. Ilsétaient 400 curieux à découvrir ce festiva<strong>le</strong>n 2009, 800 en 2010, 1 200 en2011 et 1 500 l’an dernier. “Toute laphilosophie du festival repose sur cetteidée : démocratiser l’art lyrique aumaximum, qui garde cette image élitiste.Il faut y al<strong>le</strong>r pour comprendreque cette image est erronée” plaide ValérieBenoît. Les stages de perfectionnementvocal, <strong>le</strong>s master-classes et <strong>le</strong>sconcerts des professionnels font donctoujours bon ménage ici : 6 concertssont programmés cette année entre <strong>le</strong>13 et <strong>le</strong> 27 juil<strong>le</strong>t dans la petite églisedu village, dont deux gratuits quimarquent la fin des stages de chant.Pour organiser <strong>le</strong> tout, un budget limitéde 35 000 euros et une dizaine debénévo<strong>le</strong>s autour de Stuart Patterson,ce ténor d’origine écossaise qui enseigneen Suisse et qui a élu domici<strong>le</strong> au borddu lac il y a quelques années. <strong>La</strong> renomméegrandissante du festival apportenéanmoins son lotde complications : laUn budgetlimité de35 000euros.Une partie de l’équipe d’organisation en compagniede Stuart Patterson (à droite), <strong>le</strong> créateur du festival.recherche de sponsorset de mécènes devientune fonction indispensab<strong>le</strong>pour bouc<strong>le</strong>r unbudget qui ira naturel<strong>le</strong>mentvers <strong>le</strong> hautau fil des éditions et dela renommée des invités.“On aimerait parexemp<strong>le</strong> trouver des partenaires mécènesqui financeraient la moitié du coût desstages, c’est un de nos projets” noteValérie Benoît.Une des attractions de l’édition 2013sera sans conteste la présence del’actrice et réalisatrice Agnès Jaouiqui fait parie de l’ensemb<strong>le</strong> vocal “Cantoal<strong>le</strong>gre”. “El<strong>le</strong> vient par amitié pourStuart Patterson, son ensemb<strong>le</strong> vocalse produira <strong>le</strong> 23 juil<strong>le</strong>t.” Mais AgnèsJaoui ne sera pas la seu<strong>le</strong> tête d’affiche,loin de là, de ce petit festival qui monte,qui monte, et souhaite garder cequi fait son charme : la simplicité. ■J.-F.H.Le programme sur http://festival-montperreux.fr


FRASNE - LEVIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 201333ÉNERGIE<strong>La</strong> saison de chauffe s’éterniseLe froid fait<strong>le</strong>s beaux jours desdistributeurs d’énergieL’hiver a joué <strong>le</strong>s prolongations, obligeant <strong>le</strong>s ménagesà laisser tourner la chaudière. Une surconsommationqui a généré un surcroît d’activité dans <strong>le</strong>s entreprisesspécialisées dans la distribution de combustib<strong>le</strong>sTemps gris, humide, des températuresinférieures aux norma<strong>le</strong>ssaisonnières, l’hiver ajoué <strong>le</strong>s prolongations enempiétant largement sur <strong>le</strong> printemps.Si cette météo maussade ne fait pas<strong>le</strong>s affaires des professionnels du tourisme,el<strong>le</strong> fait cel<strong>le</strong>s des distributeursd’énergie. Depuis huit mois, <strong>le</strong>s vendeursde fioul, de bois, de granulés,ne chôment pas. “Les silos sont videsremarque Sophie Tattu de la sociétéEuropel<strong>le</strong>ts spécialisée dans la livraisonde granulés bois. Habituel<strong>le</strong>ment,on enregistre un léger creux d’activitéau mois d’avril car <strong>le</strong>s gens attendentdes promotions pour reconstituer <strong>le</strong>urstock de granulés en vue de la prochainesaison de chauffe. Mais cetteannée, <strong>le</strong>s particuliers ont refait <strong>le</strong>urstock dès <strong>le</strong> mois de mars et ils l’ontdéjà entamé.”Nombreux sont <strong>le</strong>s ménages à s’êtretrouvés à court de combustib<strong>le</strong>. Ilsn’imaginaient pas que <strong>le</strong>s températuresfrisquettes allaient s’éterniser.C’est souvent dans l’urgence qu’ils ontappelé <strong>le</strong>ur fournisseur. “Ça n’arrêtepas, ça tourne comme ça depuis huitmois. L’année est exceptionnel<strong>le</strong>” reconnaîtun livreur venu refaire <strong>le</strong> p<strong>le</strong>inde son camion-citerne.“Nous avons eu à gérer 8 à 10 dixurgences par jour, des gens qui étaienten panne” indique Jean-Michel Courtois,responsab<strong>le</strong> de la société <strong>La</strong>urencequi distribue du“On a del’avance.”fioul sur <strong>le</strong> Haut-Doubs.Pour ce professionnel,la saison est positive.Pour faire face à lademande, il a embauchéun quatrième chauffeuret assuré des permanences<strong>le</strong> samedi.Néanmoins, il apportequelques nuances à ceconstat. “C’est vrai, enterme de volume, noussommes au-delà d’uneannée norma<strong>le</strong> (+ 30 % environ). Lebémol est que ce surplus de consommationn’était pas prévu dans <strong>le</strong> budgetdes ménages. Beaucoup de particuliers,chez <strong>le</strong>squels nous nous sommesdéplacés plusieurs fois, nous ont appeléspour des petites quantités de 300à 400 litres, juste de quoi parer àl’urgence. Parfois, <strong>le</strong>s personnes <strong>le</strong>splus modestes ont eu quelques difficultésà honorer <strong>le</strong>s paiements. Maisface à une situation exceptionnel<strong>le</strong>,nous avons fait preuve de compréhension”poursuit Jean-Michel Courtois.Chacun s’est adapté à ces températuresinattendues. De son côté, ÉricChays, responsab<strong>le</strong> de la société éponymede Valdahon spécialisée dans ladistribution de fioul et de granulésbois, reconnaît lui aussi un surcroîtd’activité. Mais il est trop tôt, selonACHAT et VENTE d’OrParce que l’OR c’est notre métier:FAITES CONFIANCE À UNVRAI SPÉCIALISTEwww.gold.fr8 rue de <strong>La</strong> Hal<strong>le</strong> - 25300 PONTARLIERTél : 03 81 39 31 90 - Mail : pontarlier@gold.fr4 rue Moncey - 25000 BESANÇONTél : 03 58 21 00 16 - Mail : besancon@gold.frL'activité du négoce de métaux précieux est interdite aux mineurs.<strong>La</strong> transaction répond aux obligations fisca<strong>le</strong>s. Paiement par chèque.Statistiques : + 2,8% en avril<strong>La</strong> facture d’énergie flambe depuis 3 moisLe retard du printemps oblige <strong>le</strong>s ménages à laisser <strong>le</strong> chauffageallumé. Une dépense imprévue qu’a calculée l’I.N.S.E.E.Dans sa dernière note conjoncturel<strong>le</strong> publiée <strong>le</strong> 31 mai, lʼI.N.S.E.E. indiqueque <strong>le</strong>s dépenses dʼénergie des ménages ne cessent dʼaugmenter en Franceces derniers mois. Le mauvais temps qui induit des frais de chauffagessupplémentaires est la cause principa<strong>le</strong> de cette évolution. “Après trois moisconsécutifs de hausse, <strong>le</strong>s dépenses de consommation des ménages en énergiecontinuent dʼaugmenter en avril (+ 2,8 %). Cette hausse résulte principa<strong>le</strong>mentdu dynamisme des dépenses en fioul et en gaz” observe lʼInstitut Nationalde la Statistique. Cependant, depuis vingt ans, la part moyenne de lʼénergie dans<strong>le</strong> budget des ménages est stab<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> représente environ 8,4 % des dépensessi lʼon cumu<strong>le</strong> lʼénergie consommée par lʼhabitation et <strong>le</strong> carburant de la voiture.Pour couvrir ces frais, “chaque ménage débourse en moyenne 2 300 euros paran. Dans <strong>le</strong> budget, lʼénergie pèse autant que lʼhabil<strong>le</strong>ment ou que <strong>le</strong>s loisirs etla culture.” <strong>La</strong> stabilité de ce budget sur la durée est liée à plusieurs facteurs selonlʼI.N.S.E.E. “El<strong>le</strong> est <strong>le</strong> résultat dʼévolutions structurel<strong>le</strong>s contradictoires. Globa<strong>le</strong>ment,lʼamélioration des performances énergétiques des logements et des véhicu<strong>le</strong>s,conjuguée au développement des modes de chauffage moins coûteux,semb<strong>le</strong> avoir compensé lʼéta<strong>le</strong>ment urbain et lʼaugmentation de la surface moyennedes logements.” ■lui, pour tirer un bilan positif. “Il fautattendre une année complète pour faire<strong>le</strong>s comptes. L’hiver a été bon, on ade l’avance, c’est vrai, par rapport àune saison norma<strong>le</strong> car <strong>le</strong>s gens font<strong>le</strong> p<strong>le</strong>in maintenant. En revanche, personnene sait comment va se passerl’automne. S’il est doux et que <strong>le</strong>s gensne chauffent pas, alors <strong>le</strong> bilan seracelui d’une année norma<strong>le</strong>” remarqueÉric Chays. D’un point de vue économique,qu’on <strong>le</strong> veuil<strong>le</strong> ou non, <strong>le</strong>temps capricieux continuera de faire<strong>le</strong>s beaux jours des distributeursd’énergie. ■T.C.Pontarlier et sa régionPeu de so<strong>le</strong>il et beaucoup de pluieEntre <strong>le</strong> 1 er septembre et <strong>le</strong> 31 mai, il est tombé à Pontarlier1 412 millimètres d’eau, soit l’équiva<strong>le</strong>nt de ce qu’il p<strong>le</strong>ut en un an.Côté ciel, <strong>le</strong>s mois se suivent et se ressemb<strong>le</strong>nt. Le bul<strong>le</strong>tin de maiétait aussi gris que <strong>le</strong>s précédents. Météo France relève que <strong>le</strong>s précipitationssont excédentaires sur lʼensemb<strong>le</strong> de la région et du Haut-Doubs. El<strong>le</strong>s ont atteint plus de 200 millimètres à Pontarlier, une va<strong>le</strong>urde 40 % supérieure à cel<strong>le</strong> de lʼannée dernière à la même période (240 mmà Levier, 230 mm à Morteau). Depuis <strong>le</strong> mois de septembre, il est tombé1 412 mm dʼeau sur <strong>le</strong> secteur, ce qui correspond à presque un an de pluviométrie(1 460 mm). Un bilan arrosé mais qui, en soi, nʼest pas exceptionnel.Car on a déjà vu pire ! “En 1995-1996, du 1 er septembre au 31 mai, ilétait tombé à Pontarlier 1 619 mm dʼeau, et 1 664 mm en 1982-1983” indiquent<strong>le</strong>s services de Météo France à Besançon. Les températures sont aussi plusfraîches. Il suffit de mettre <strong>le</strong> nez dehors pour sʼen rendre compte. “El<strong>le</strong>s sontinférieures de 2 à 3 °C sur <strong>le</strong>s reliefs par rapport aux norma<strong>le</strong>s saisonnières etde 3 à 5 °C en plaine” ajoute Météo France. Dans <strong>le</strong> Haut-Doubs pontissalienencore, du 1 er septembre et <strong>le</strong> 31 mai, la température moyenne est de 5,3 °Ccontre 6 °C en norma<strong>le</strong> saisonnière.Plus que <strong>le</strong> froid et la pluie, cʼest <strong>le</strong> déficit de so<strong>le</strong>il qui est remarquab<strong>le</strong>. Il bril<strong>le</strong>par son absence ! Avec 100 heures (contre 200 en moyenne), <strong>le</strong> mois de maiest <strong>le</strong> moins enso<strong>le</strong>illé jamais enregistré. “Depuis lʼautomne, il manque plus de40 % dʼenso<strong>le</strong>il<strong>le</strong>ment” remarque Météo France.Ces données ne veu<strong>le</strong>nt pas dire que <strong>le</strong> temps ne va pas virer au beau. En1983, la sécheresse a fait suite à un printemps pourri. Le 31 juil<strong>le</strong>t, cette annéelà,des records de cha<strong>le</strong>ur ont été atteints. Ils sont parmi <strong>le</strong>s plus é<strong>le</strong>vés avecla canicu<strong>le</strong> de 2003. ■


34FRASNE - LEVIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013FRASNEInauguration <strong>le</strong> 8 juinLe label “tourisme et handicap”pour <strong>le</strong> circuit des tourbièresC’est une premièrepour un site touristiquedu Haut-Doubs :<strong>le</strong> circuit destourbières à Frasne,adapté aux personneshandicapées, décroche<strong>le</strong> label “tourismeet handicap”.Juste récompense pour la communautéde communes Frasne-Drugeon(C.F.D.) qui apensé l’aménagement de cecircuit touristique dès 2007dans cet état d’esprit de développementdurab<strong>le</strong> doub<strong>le</strong>ment responsab<strong>le</strong>,vis-à-vis de l’environnement d’une part,et des personnes handicapées d’autrepart. Des conseil<strong>le</strong>rs techniques spécialisésdans <strong>le</strong>s milieux humides etd’autres dans <strong>le</strong> public handicapé ontparticipé à l’élaboration des infrastructuresqui bordent ce circuit destourbières où viennent se balader prèsde 20 000 personnes par an. “Nousavons notamment travaillé avecNouveau site internetpour votre radio :www.villagesfm.com99.8 / 105.1 / 107.4LES ÉMISSIONS, CHRONIQUESLES TITRES DU MOMENTPLUS DE 4000 LIENSTOUTE L’ACTUALITÉ…Et aux handicaps moteurs.Le circuit estadapté auxdéficientsvisuels…l’association des paralysés de France,<strong>le</strong> comité départemental du tourismeet avec des personnes comme JacquesLouvrier, un non-voyant de Pontarlieret Philippe Defrasne, une personne handicapéede Bouverans” explique <strong>La</strong>urenceLyonnais, agent de développementà la C.F.D.<strong>La</strong> plupart des handicaps ont été intégrésà la réf<strong>le</strong>xion : physique, menta<strong>le</strong>t auditif. Rampe d’accès à pente douce,largeur des cheminements, pontonéquipé d’un chasse-roue… Tout a étépensé pour faciliter la vie aux personnesdéficientes. “On avait mêmeemprunté des fauteuils roulants à lapharmacie de Frasne pour que <strong>le</strong>souvriers du chantier se rendent comptedes besoins.” Ces aménagements présententen plus l’avantage de faciliterla vie à d’autres catégories de visiteurscomme <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s avec une poussetteou encore <strong>le</strong>s personnes âgées. Desvisuels et des textes adaptés permettentaux déficients visuels de s’y retrouveret des pancartes claires et simp<strong>le</strong>soffrent un accès facilité aux handicapésmentaux.Autour du circuit, <strong>le</strong> cha<strong>le</strong>td’accueil, <strong>le</strong>s toi<strong>le</strong>ttes, la sal<strong>le</strong> horssac ont éga<strong>le</strong>ment été adaptées.Samedi 8 juin, la C.F.D. officialiseral’obtention de ce label lors d’une manifestationouverte à tous gratuitementavec des animations proposées par <strong>le</strong>C.P.I.E. sur <strong>le</strong> thème de l’eau et de l’air,et l’association pontissalienne Apach’Évasionnotamment. ■J.-F.H.


VALDAHON - VERCEL <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 35ÉCOLE<strong>La</strong> seu<strong>le</strong> commune du Haut-DoubsPierrefontaine opte pour laréforme des rythmes scolairesLe S.I.V.O.S. de la Rêverotte, regroupementpédagogique entre Pierrefontaine,Domprel, Germéfontaine et <strong>La</strong>Sommette fait figure d’exception sur<strong>le</strong> Haut-Doubs. Un risque calculé.Des parents d’élèvesprêts à collaborer<strong>La</strong> décision du S.I.V.O.S. semb<strong>le</strong> assez bien perçue chez<strong>le</strong>s parents dʼélèves prêts à sʼimpliquer dans ce nouveauchal<strong>le</strong>nge. “On a envie de collaborer au mieux, de fairequelque chose de bien avec <strong>le</strong>s scolaires. Ce nʼest passimp<strong>le</strong> car on nʼa pas beaucoup de temps”, explique AudreyPrieur. Un sondage a été effectué auprès des famil<strong>le</strong>s, histoirede mieux cerner <strong>le</strong>s envies et <strong>le</strong>s besoins des uns etdes autres. <strong>La</strong> confiance est de mise car il existe sur <strong>le</strong> secteurdes structures associatives particulièrement dynamiquestout à fait en mesure dʼassurer lʼencadrement adéquat. “<strong>La</strong>seu<strong>le</strong> crainte réside peut-être dans <strong>le</strong> coût financier susceptib<strong>le</strong>de décourager certaines famil<strong>le</strong>s”, observe la déléguéedes parents dʼélèves. ■Au total, à peine 23 communes du Doubs s’engagerontdans la nouvel<strong>le</strong> organisation du temps scolaire. El<strong>le</strong>ssont pour l’essentiel situées dans la zone basse dudépartement autour de Besançon et dans <strong>le</strong> pays de Montbéliard.Aussi Pierrefontaine se distingue au cœur d’unHaut-Doubs qui a massivement rejeté la proposition deréforme à une exception près. “Pour faire ce choix, on a misla politique de côté et on a regardé l’intérêt des enfants”,explique François Cucherousset, <strong>le</strong> maire de Pierrefontaineet président du S.I.V.O.S. (syndicat intercommunal àvocation scolaire) de la Rêverotte.Cette décision émane bien sûr de ce syndicat à vocation scolaireconstitué en 2007 entre <strong>le</strong>s communes de Pierrefontaine,Domprel, Germéfontaine et <strong>La</strong> Sommette. Il regroupeaujourd’hui 250 enfants tous scolarisés au même endroità Pierrefontaine. “On a deux bâtiments, l’un sert d’éco<strong>le</strong> primaireet l’autre de maternel<strong>le</strong>. On a procédé à une jonctionen 2000, ce qui a permis de créer une bibliothèque et une sal<strong>le</strong>de motricité.”L’existence d’un seul et unique groupe scolaire intercommunalparticipe certainement du choix du S.I.V.O.S. de laRêverotte. Cette centralité règ<strong>le</strong> d’emblée la question destrajets et des coûts induits. L’autre facteur favorab<strong>le</strong> résidedans la qualité du partenariat établi avec Famil<strong>le</strong>s Rura<strong>le</strong>sdans <strong>le</strong> cadre du périscolaire. “Ce partenariat sera probab<strong>le</strong>mentrenforcé et on devra probab<strong>le</strong>ment intégrer de nouvel<strong>le</strong>sactivités sportives et culturel<strong>le</strong>s.”Rien n’est encore arrêté. Le S.I.V.O.S. travail<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong>mentavec <strong>le</strong>s enseignants et <strong>le</strong>s parents d’élèves sur <strong>le</strong> contenudu fameux créneau horaire de 15 h 30 à 16 h 30. “On est encontact avec l’Inspection académique pour bénéficier d’unappui technique et pédagogique.”Le choix de la demi-journée supplémentaire s’est fina<strong>le</strong>mentporté sur <strong>le</strong> mercredi matin. Côté finances, <strong>le</strong> S.I.V.O.S. dela Rêverotte touchera comme prévu 90 euros d’aide parenfant sur l’année scolaire 2013-2014. “Il y aura certainementun coût supplémentaire demandé aux parents. Il serafonction des activités proposées”, admet <strong>le</strong> maire qui espèreavoir réglé une grande partie du dossier d’ici <strong>le</strong>s vacances. ■TRANSPORT+2eurosLe tarif augmente,<strong>le</strong> nombre depassagers aussiMalgré une augmentation de 2 euros pour unal<strong>le</strong>r-retour, <strong>le</strong> transport à la demande reliantPierrefontaine, Orchamps-Vennes et Valdahonaffiche une progression de fréquentation.Les personnes âgées et handicapéessont <strong>le</strong>s premiers clients.Le passage de 3 à 4 euros <strong>le</strong>trajet, soit 8 euros (au lieu de6) pour un al<strong>le</strong>r-retour nesemb<strong>le</strong> pas freiner <strong>le</strong>s utilisateursde “LiberTad”, nom du transportà la demande mis en place en2011 par la communauté de communesde Pierrefontaine-Vercel.“Nous sommes aujourd’hui à 400trajets par mois. C’est au-delà de nosprévisions” constate la communautéde communes qui finance ce serviceà 50 %, l’autre partie étant priseen charge par <strong>le</strong> Conseil général.L’augmentation du tarif serait liéeà cel<strong>le</strong> des prix des carburants.Concrètement, ce service est destinéaux personnes à mobilité réduite,<strong>le</strong>s personnes seu<strong>le</strong>s sans permisde conduire, <strong>le</strong>s jeunes de moinsde 26 ans (sauf trajets correspondantsaux itinéraires de transportsscolaires), <strong>le</strong>s demandeurs d’emploi,<strong>le</strong>s personnes bénéficiaires du Revenude solidarité active et <strong>le</strong>s personnesprovisoirement sans véhicu<strong>le</strong>(véhicu<strong>le</strong> accidenté, retrait dupermis de conduire…). “Les trajetsse font des villages vers <strong>le</strong>s bourgscentresque sont Pierrefontaine,Orchamps-Vennes ou Valdahon. Leschômeurs ne sont que 2 % des personnesempruntant ce service : lamajorité l’utilisant sont des personnesà mobilité réduite qui doiventse rendre soit à la pharmacie,médecin, mairie ou poste” expliquela communauté de communes. Lestrajets domici<strong>le</strong>-travail ne sont paspris en charge. ■


36<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013VALDAHON - VERCELDÉLINQUANCEÀ ValdahonLe pot catalytique,la nouvel<strong>le</strong> cib<strong>le</strong> des vo<strong>le</strong>urs<strong>La</strong> pièce automobi<strong>le</strong> contientdes métaux précieux qui serevendent à prix d’or. C’est pourcela qu’el<strong>le</strong> intéresse <strong>le</strong>s trafiquants.De nombreux vols depots catalytiques ont été signalésdans <strong>le</strong> Haut-Doubs.en démarrant sa voiture un matinqu’un automobiliste de Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c aC’estdécouvert la supercherie. “El<strong>le</strong> faisait unvrai bruit de tracteur” raconte-t-il. En se penchantsous <strong>le</strong> véhicu<strong>le</strong> stationné sur la voiepublique, il a eu la désagréab<strong>le</strong> surprise de découvrirque <strong>le</strong> pot d’échappement avait disparu,coupé net. Ce propriétaire a été victime de lanouvel<strong>le</strong> forme de délinquance qui sévit sur <strong>le</strong>Haut-Doubs depuis trois mois : <strong>le</strong> vol de potscatalytiques ancienne génération. <strong>La</strong> pièce intéresse<strong>le</strong>s trafiquants car el<strong>le</strong> contient quelquesgrammes de métaux précieux qui se revendentà prix d’or comme <strong>le</strong> platine (35 000 euros <strong>le</strong>kilo), <strong>le</strong> palladium (16 000 euros <strong>le</strong> kilo) et <strong>le</strong>rhodium (2 600 euros <strong>le</strong> kilo). “Ces vols sont asseznouveaux. Il y a une recrudescence” indique lagendarmerie de Pontarlier. Des cas ont été recensésentre autres à Vil<strong>le</strong>rs-Le-<strong>La</strong>c, au Russey, àValdahon, mais éga<strong>le</strong>ment à Besançon. “Débutmai, plusieurs clients se sont fait vo<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ur potcatalytique. Les véhicu<strong>le</strong>s étaient trois anciensmodè<strong>le</strong>s de Xsara, un Berlingo et un véhicu<strong>le</strong>utilitaire. Dans tous <strong>le</strong>s cas, la coupure était précise.De toute évidence, ces gens-là sont outillésLes pots catalytiques contiennent quelquesgrammes de métaux précieux comme<strong>le</strong> platine qui se revend 35 000 euros <strong>le</strong> kilo.pour vo<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s pots” apprend-on auprès du garageCitroën de Valdahon.Même si el<strong>le</strong>s portent plainte, ces vols sont préjudiciab<strong>le</strong>spour <strong>le</strong>s victimes qui doivent remplacer<strong>le</strong> pot d’échappement de <strong>le</strong>ur véhicu<strong>le</strong>.En fonction des modè<strong>le</strong>s, un pot catalytique coûteentre 500 et 1 300 euros. Des frais quel’assurance en général ne couvre qu’en partiecomme l’explique l’automobiliste de Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c. “Pour mon véhicu<strong>le</strong>, un pot neuf coûte1 100 euros. L’assurance prend en charge environ40 % de la somme car el<strong>le</strong> tient compte de lavétusté de la pièce au moment du vol, et de lafranchise qui dans mon cas est de 130 euros. Aufinal, j’en suis pour 600 euros de ma poche pourun pot catalytique neuf” peste <strong>le</strong> propriétairequi n’a plus qu’à croiser <strong>le</strong>s doigts que <strong>le</strong>s vo<strong>le</strong>ursne s’en prennent pas une deuxième fois à sa voiturequi dort sur la voie publique. ■FESTIVAL<strong>La</strong> Guerre du Son revient<strong>La</strong>ndresse remet <strong>le</strong> son<strong>La</strong> Guerre du Son stoppée l’an dernier revient vendredi 19 etsamedi 20 juil<strong>le</strong>t. Le comité des fêtes a réussi un pari quebeaucoup pensaient impossib<strong>le</strong>. En tête d’affiche : Axel Bauer.Certains, en 2012, ont enterré la Guerredu Son lorsque celui-ci annonçait sonsommeil après dix années de fonctionnement.Un festival qui se stoppe ainsi nerepartira disaient-ils, prenant exemp<strong>le</strong> surL’Herbe en Zik (Besançon). Le Comité desFêtes de <strong>La</strong>ndresse prouve <strong>le</strong> contraire.Dans <strong>le</strong> village natif de Louis Pergaud, nichéentre Baume-<strong>le</strong>s-Dames et Valdahon, <strong>le</strong>s amateursde musique rock vont se retrouver vendredi19 et samedi 20 juil<strong>le</strong>t. Au programme,neuf concerts sur deux jours sont proposésdont la venue d’Axel Bauer ou encore Merzhin.Un joli coup pour <strong>le</strong> festival qui n’a pasEn moyenne,8 000spectateursviennentdanser,chanter ous’amuser surdeux jours à<strong>La</strong>ndressepour laGuerredu Son.sommeillé l’an dernier. En effet, <strong>le</strong>s organisateursont préparé cette onzième édition,remotivé <strong>le</strong>s troupes (bénévo<strong>le</strong>s), et surtoutaidé à la construction de la sal<strong>le</strong> polyva<strong>le</strong>ntedu village, ouvrage piloté par la mairie.Tous <strong>le</strong>s ans, <strong>le</strong> show parvenaità accueillir 8 000 spectateurs.Remotiver<strong>le</strong>s troupes.Avec à chaque fois, de bel<strong>le</strong>s têtesd’affiche : Trust, Nada-Surf,Mademoisel<strong>le</strong> K. Et même si laGuerre du Son espère une météoclémente, une scène permanentecouverte peut abriter jusqu’à1 000 personnes. ■NOUVELLE FORD FIESTA.Connectée 24h sur 24.WEEK-ENDPORTES OUVERTES15 ET 16J U I NTREND À PARTIR DE9 790 € (1) + CRÉDIT AUTO À 0 %(2)TAEG fixe / an de 12 à 36 mois avec apport.Pour 10 000€ empruntés : 36 mensualités de 277,78 €Montant total dû par l’emprunteur : 10 000 €(1)Prix maximum TTC au 19/03/2013 de la Nouvel<strong>le</strong> Fiesta Trend 3 portes 1.25 60 ch type 03-13 déduit d'une remise de 3 560 €. (2) Apport minimum 20%. Exemp<strong>le</strong> pour un montant emprunté de 10 000 € :36 mensualités de 277,78 €. Taux Annuel Effectif Global Fixe : 0% (Taux débiteur : 0% l'an). Montant total dû par l'emprunteur : 10 000 €. Hors assurances facultatives. 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VALDAHON - VERCEL<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 37VALDAHONSeu<strong>le</strong> une plaque commémorative,que l’on distingue diffici<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong> fronton de la gare deValdahon, rappel<strong>le</strong> l’acte héroïque d’unhomme. Le 21 juin 1963, Valdahonconnaît <strong>le</strong> plus grand accident ferroviairede son histoire. Un événementqui aurait pu être tragique si RogerArnoux, alors aiguil<strong>le</strong>ur intérimaire,n’avait eu la présence d’esprit d’aiguil<strong>le</strong>r<strong>le</strong> train fou sur une voie de garage auprix de sa vie. 50 ans plus tard, Valdahonlui rend hommage en baptisantune rue à son nom ainsi qu’une nouvel<strong>le</strong>plaque commémorative <strong>le</strong> 20 juinà 19 heures.L’aiguil<strong>le</strong>ur héroïque<strong>La</strong> vil<strong>le</strong> honore“son”cheminot hérosLe 21 juin 1963, Roger Arnoux, aiguil<strong>le</strong>ur à la gare de Valdahon, sacrifiait sa viepour dérouter un train “fou” lancé à plus de 100 km/h. Son acte héroïque permitd’éviter la collision avec un autorail abritant 100 permissionnaires.50 ans plus tard, une association et la Vil<strong>le</strong> lui rendent hommage.Le Valdahonnais Michaël Bil<strong>le</strong>rey, ici sur <strong>le</strong>s lieux du dramevieux de 50 ans, est celui qui a ressorti des archives l’actehéroïque de Roger Arnoux.Le train de marchandises s’estlittéra<strong>le</strong>ment couché sur <strong>le</strong>s voiesévitant par chance un wagon où100 personnes étaient à l’intérieur.Si <strong>le</strong> cheminot est toujours un hérosdans la mémoire col<strong>le</strong>ctive, c’est aussiet surtout grâce au fabu<strong>le</strong>ux travailde recherche mené par Michaël Bil<strong>le</strong>rey,un Valdahonnais passionné par <strong>le</strong>rail. Fondateur de l’association AutorailX-2800, il a ressorti des archivescette histoire pour <strong>le</strong> moins extraordinaire.Le fait divers débute en gare d’Avoudrey,ce 21 juin 1963. À 16 h 58, un convoide bois est stationné en gare. Le conducteurn’est pas dans son poste de pilotage.Un homme “pris de folie” rappel<strong>le</strong><strong>le</strong>s journaux de l’époque, courtet monte dans la machine assurant laliaison Morteau-Besançon. Il démarre.Direction Valdahon. Très vite, <strong>le</strong>poste d’Avoudrey a<strong>le</strong>rte par télégraphecelui de Valdahon qu’un train “fou” estsur la voie. Garde-barrière à Longemaisonà l’époque, Monsieur Huot vitpasser <strong>le</strong> train à fol<strong>le</strong> allure et échappaà la mort en descendant <strong>le</strong>s barrièresévitant aux piétonsde traverser la voie.Des tô<strong>le</strong>sbroyées.Distant d’une dizaine dekilomètres, <strong>le</strong> train arrivaen quelques minutesà Valdahon, lancé à plusde 100 km/h grâce à laforte pente, où était stationnéun autorail remplide permissionnairesdu camp du Valdahon.Il est trop tard pourréagir et <strong>le</strong>ur demanderde descendre. Roger Arnoux courutalors pour prendre en main <strong>le</strong> posted’aiguillage. Dans un vacarme assourdissant,il dévia <strong>le</strong> train et fut broyépar <strong>le</strong>s wagons qui se retournèrent.À l’intérieur de la locomotive, l’hommepris de folie (un cheminot) échappa àla mort. Il fut jugé ensuite pour homicidevolontaire et emprisonné (1 an).Michaël Bil<strong>le</strong>rey <strong>le</strong> passionné du raila retrouvé des images inédites. Avecson association, il organise une expositiondans <strong>le</strong> hall de gare. Ensuite,el<strong>le</strong> sera visib<strong>le</strong> à la bibliothèque deValdahon. ■E.Ch.Commémoration<strong>le</strong> 20 juin à 19 heures,à la gare de ValdahonVALDAHONIl y a huit mois, <strong>le</strong>ur vie serésumait à ça : cours à la facet répétitions <strong>le</strong> soir. Huitmois plus tard,Tristan Renault,chanteur originaire de Valdahon,Romain Dufrenoy <strong>le</strong> guitariste(Montperreux), KevinCessin <strong>le</strong> batteur (Mouthe) etRémi Bablan <strong>le</strong> bassiste (Besançon),préparent <strong>le</strong>urs valisespour Los Ange<strong>le</strong>s. Sacré destin.Aux États-Unis, ils vont enregistrerun album sans débourser<strong>le</strong> moindre centime. Euxmêmesavouent ne pas encorecroire à cette chance qui <strong>le</strong>ur estréservée d’autant qu’ils ne sontpas connus. “Nous faisons peude scènes mais beaucoupd’enregistrements.”Outre son ta<strong>le</strong>nt, <strong>le</strong> groupe Cassideea eu un énorme coup dechance qui remonte à mai 2012.Rémi, un des membres, postesur <strong>le</strong> réseau social Twitter àDe jeunes musiciensL’incroyab<strong>le</strong> histoire de Cassidee se poursuit à Los Ange<strong>le</strong>sRepéré par une société américaine, <strong>le</strong> groupe Cassidee part enjuin à Los Ange<strong>le</strong>s enregistrer un album. Composé de jeunes duHaut-Doubs, dont <strong>le</strong> chanteur Tristan Renault est originaire deValdahon, <strong>le</strong> groupe va partir tous frais payés.cette date la chanson que <strong>le</strong> groupea enregistré en studio. Il estrepéré par <strong>le</strong> chanteur MarkusHuston qui renvoie <strong>le</strong> son à ChrisStokes, un directeur de film,manager et producteur américainde musique urbaine. Ni une,ni deux, <strong>le</strong>s Américains demandentaux “Frenchies” de débarquer“dans <strong>le</strong>s plus brefs délais”aux U.S.A. “Franchement, on n’ycroyait pas, avoueIlsépluchent <strong>le</strong>contrat avecdes avocats.Tristan Renault,<strong>le</strong> chanteur et fondateurde ce groupepop. Nousétions à l’époquetous en cours, ona laissé un peutraîné jusqu’endécembre. Ils sontrevenus à la chargeet c’est à cemoment que nous<strong>le</strong>ur avonsdemandé s’ils étaient sérieux.”<strong>La</strong> boîte américaine ne semb<strong>le</strong>pas vouloir s’amuser. El<strong>le</strong> <strong>le</strong>uradresse un contrat en bonne etdue forme. Par chance, <strong>le</strong> groupefait la connaissance de LeeCatterson, un Anglais domiciliéà Ornans et connaisseur du mondemusical qui devient <strong>le</strong>ur grandfrère, ou agent, c’est selon. Enrelation avec des avocats, ilsépluchent <strong>le</strong> contrat. “On ne perdrapas d’argent à al<strong>le</strong>r là-bas.Tout est pris en charge.À la signature,nous toucherons 10 000 dollars.Mais nous savons que nousdevrons être bons dès <strong>le</strong> début.Si on ne correspond pas, ils nousrenverront à la maison” souff<strong>le</strong>Romain.Les quatre garçons décident endébut d’année 2013 de stopper<strong>le</strong>s cours pour répéter encore etencore. “Nos parents l’ont malpris au début. Mais pour nous,c’est une vie professionnel<strong>le</strong> quidébute” témoigne en chœur <strong>le</strong>smembres. Rémi était en B.T.S.de commerce, Kevin en B.T.S.automatisme, Romain en D.U.T.gestion des entreprises et Tristanen langues étrangères appliquées.Ils partiront mi-juin del’autre côté de l’Atlantique pourenviron 6 mois,voire un an.“Pouren arriver là, on a travaillé. Ilne faut pas croire que c’est gagné”conclut Cassidee, qui, pour serôder, fera <strong>le</strong> 14 juin un concertRémi, Tristan,Romain(de gauche àdroite) et Kévin(en haut)partent mi-juinaux États-Unisaprès avoir étérepérés par unesociété deproduction.Ils stoppent<strong>le</strong>s cours.en acoustique gratuit à l’EspaceMénétrier à 20 h 30. Leur dernierconcert avant, on <strong>le</strong>ur souhaite,l’envol vers la gloire… ■E.Ch.Écouter sur youtube : tapez Cassidee


38 VALDAHON - VERCEL<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013VISITEFrançois Hollande à AvoudreyLe président Hollande en terrain non miné600 salariés pour 850 habitants… Avoudreyn’a pas été choisie par hasard par <strong>le</strong>président Hollande pour sa visite du 3 maidernier. Une bouffée d’oxygène pour <strong>le</strong> présidentqui tente de rebondir après une premièreannée de mandat plutôt poussive.Si un concours du villageregroupant la plus forteactivité économiquesur son territoire proportionnel<strong>le</strong>mentau nombred’habitants était organisé, alorsAvoudrey serait sacré champion,avec environ 600 emploispour 850 habitants. Un record,dû notamment à la présence dedeux joyaux du savoir-faire artisanal: <strong>le</strong>s salaisons Jean-LouisAmiotte (120 salariés) et dumaroquinier S.I.S. (450), sanscompter toutes <strong>le</strong>s autres entreprisesprésentes sur <strong>le</strong> territoirecommunal. Alors pour <strong>le</strong>président Hollande en quêted’oxygène et de crédibilité, c’était<strong>le</strong> point de chute idéal. À partune “Manif pour tous” qui a rassembléune petite centaine demilitants anti-mariage gay, iln’y avait que peu de motifsd’opposition possib<strong>le</strong>s en ceslieux. On n’était pas à Sochaux…“Nous allons réussir a martelé<strong>le</strong> chef de l’État dans la batail<strong>le</strong>que d’aucuns croient désespéréecontre <strong>le</strong> chômage. Vouscontribuez à cet espoir” a-t-illancé aux chefs d’entreprisesvisités ce jour-là.Dans sa tentative de reconquêtedu monde économique échaudépar plusieurs douches froidesces derniers mois, <strong>le</strong> chef del’État a distillé quelques projetsqu’il a promis de mettre enœuvre prochainement : “Parexemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s petites entreprisesne seront plus obligées de publier<strong>le</strong>urs comptes. Nous allons fairece nettoyage de printemps desrèg<strong>le</strong>s administratives qui sonttrop nombreuses” a lancé FrançoisHollande. Autre promesseen forme de rétropédalage :“Nous allons revenir sur <strong>le</strong>s exonérationsde cotisations socia<strong>le</strong>saccordées sur <strong>le</strong>s heures supplémentaires.On s’est bien aperçuque ça pouvait pénaliser <strong>le</strong>pouvoir d’achat des salariés.”En revanche, pas question derevenir sur la question des35 heures léga<strong>le</strong>s de travail hebdomadaire.Pour <strong>le</strong> reste, la visite du présidentHollande en terre doubienneressemblait point pourpoint à une visite présidentiel<strong>le</strong>: trop cadrée, trop préparée,trop ciblée pour être vraimentsource d’avancées ou d’annoncessignificatives. ■J.-F.H.Le directeur des salaisons AmiotteRichard Paget a fait visiter son entrepriseà la délégation présidentiel<strong>le</strong>.Le maire d’Avoudrey Joël Barrandaccueil<strong>le</strong> <strong>le</strong> chef de l’État.Le chef de l’État100 % tournésur l’emploipromet-il.En marge de lavisite, <strong>le</strong>santi-mariagepourtous se sont faitentendre.Petit bain de fou<strong>le</strong> aux abordsde l’entreprise S.I.S.Quelquesdizaines decurieuxattendaient <strong>le</strong>chef de l’Étatà Avoudrey.Le personnelde l’entrepriseJean-LouisAmiotte.En visite dans <strong>le</strong>s ateliersdu maroquinier S.I.S.


SANTÉ <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 201339SANTÉPrécieuse source de vitamineD indispensab<strong>le</strong> à lafabrication des os, <strong>le</strong> so<strong>le</strong>ildoit être consommé avec extrêmeparcimonie. Jusqu’à maintenantdans <strong>le</strong> Haut-Doubs, peude risques de souffrird’insolation…Cinq à dix minutes d’expositionpar jour, six mois dans l’année,suffisent à comb<strong>le</strong>r nos besoins.Se dorer la pilu<strong>le</strong> au so<strong>le</strong>il mêmeavec la meil<strong>le</strong>ure des crèmessolaires, c’est prendre <strong>le</strong> risquebien inuti<strong>le</strong> de favoriserl’apparition de mélanomes. Lescoups de so<strong>le</strong>il d’aujourd’huiseront <strong>le</strong>s cancersPrévention des cancersSo<strong>le</strong>ilattention dangerLe 30 mai avait lieu la journée nationa<strong>le</strong> deprévention et de dépistage des cancers dela peau. Marche à l’ombre…Unedémarchepréventiveprécoce.de la peau dedemain. “Ces cancerssont de plus enplus fréquents.Contrairement auxidées reçues, <strong>le</strong>srisques sont plusé<strong>le</strong>vés en montagnequ’au bord de lamer. L’impact desU.V. augmente avecl’altitude”, explique<strong>le</strong> docteur Hervé Van <strong>La</strong>nduytde l’association des dermatologuesde Franche-Comté, partenairede ces actions de dépistage.Pour ce dermatologue duC.H.R.U. de Besançon, <strong>le</strong> dépistagen’a de sens que s’il s’inscritdans une démarche préventiveprécoce, volontaire et de tous <strong>le</strong>sinstants.Face aux dangers du so<strong>le</strong>il, lameil<strong>le</strong>ure stratégie passe parl’évitement et la protection vestimentaire.Tenue de circonstance: chapeau, vêtements foncéset lunettes adaptées. “Iln’existe pas d’écran total. <strong>La</strong> crèmesolaire même avec <strong>le</strong> plus fortindice de protection n’est pas suffisante”,poursuit <strong>le</strong> praticien.Tous ces principes de bon senssemb<strong>le</strong>nt à l’opposé de l’évolutiondes pratiques dans une sociétéoù <strong>le</strong> bronzage constitue encorepour beaucoup un critèreesthétique quand ce n’est pasune preuve de bonne santé. Uneaction de prévention et de dépistageétait organisée <strong>le</strong> 30 mai àl’hôpital de Morteau. ■Le dépistage passe par l’examen minutieux de la peau.ZoomFausses croyances solairesTout un tas d’erreurs circu<strong>le</strong>nt sur <strong>le</strong>s grains debeauté et <strong>le</strong>s comportements à adopter face auso<strong>le</strong>il. Florilèges et mise au point.● Les fausses idées :Les grains de beauté : <strong>le</strong>s nævus- <strong>le</strong> grain de beauté depuis la naissance est moins dangereux- <strong>le</strong> grain de beauté plat est moins dangereux- cʼest dangereux dʼécorcher un grain de beauté en relief avec des poils- un grain de beauté en relief sur une zone de frottement doit être opéré- il y a toujours un grain de beauté avant un mélanome- si on opère tous <strong>le</strong>s grains de beauté, il nʼy aura pas de mélanome● Mise au point :Toutes ces notions sont fausses. Depuis 30 ans, <strong>le</strong>s nævus sont defaux coupab<strong>le</strong>s. Dans 80 % des cas, il nʼy a pas de nævus avant unmélanome. Seuls certains nævus sont à opérer. Lʼexamen régulierdes nævus nʼa aucun intérêt en santé publique si nous ne changeonspas notre comportement solaire. Seu<strong>le</strong> une protection solaire strictedès la petite enfance limitera lʼapparition de nævus trop foncés et éviteralʼapparition 15, 20 ans après des coups de so<strong>le</strong>il répétés dʼunmélanome sans grain de beauté préalab<strong>le</strong>.● Les fausses idéesSo<strong>le</strong>il, bronzage et protection- pour bronzer, il faut sʼallonger. Si on bouge, on ne risque rien- il faut se protéger que lorsquʼil fait beau et chaud- si je suis bronzé, je ne risque plus rien- <strong>le</strong>s nuages, <strong>le</strong> froid diminuent <strong>le</strong>s risques- <strong>le</strong>s U.V.A. ne sont pas dangereux- la meil<strong>le</strong>ure protection, cʼest la crème écran total● Mise au point :<strong>La</strong> seu<strong>le</strong> prévention logique passe par lʼéviction solaire et la protectionvestimentaire. <strong>La</strong> crème solaire nʼest pas suffisante. El<strong>le</strong> ne sertquʼaux U.V. qui réverbèrent du sol. Il nʼy a pas dʼécran total. Les U.V.traversent <strong>le</strong>s nuages. Lʼaltitude augmente <strong>le</strong>s risques même sʼil faitplus froid. Le fait de bouger ne change rien.ÈRE ÊTE DES PÈRE ÊTE DES PÈRE ÊDES PÈRE ÊTE DES PÈRE ÊTE DES PÈRE ÊTE DES PÈREDÊT DES PDESES P* Sur <strong>le</strong> moins cher, hors «promo» et «prix nets», jusqu’au 16/16/201366, rue de la République


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Ces dispositions sont identiques concernant l’assurance « tous risques ».Charte de l’exposantL’assurance « Vol » prend effet à partir du jeudi 10 mai à 0h00 et expire dimanche 20 mai à19h. Un gardiennage permanent sera assuré à partir du lundi 7 mai jusqu’au mercredi 23 maià 12h. <strong>La</strong> dégradation due à un aménagement personnalisé de votre stand (ex : suspensiond’objets …) reste sous votre entière responsabilité. Par ail<strong>le</strong>urs, chaque exposant devra couvrirsa responsabilité civi<strong>le</strong> personnel<strong>le</strong> et professionnel<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> cadre de sa participation.Dossier <strong>Presse</strong> 2013.qxd:Mise en page 1 5/04/13 15:16 Page 1Votre participation à la Foire Comtoise implique l’acceptation et l’application deces douze points.• Respecter toutes <strong>le</strong>s dispositions législatives et rég<strong>le</strong>mentaires concernant la raison socia<strong>le</strong>,l’adresse, la publicité et l’affichage des prix, <strong>le</strong>s conditions de crédit, l’hygiène alimentaire.Infos TechniquesToute prestation ou modification technique formulée à partir du mercredi 2 mai fera l’objet d’unemajoration de 20 % et sera effectuée en fonction des disponibilités humaines et matériel<strong>le</strong>s.Pour toute commande technique complémentaire pendant la période de montage, nousvous demandons de rég<strong>le</strong>r sur place <strong>le</strong> montant TTC de la prestation associée. Nous vousrappelons qu’il est formel<strong>le</strong>ment INTERDIT de clouer, agrafer ou col<strong>le</strong>r sur <strong>le</strong>s cloisons enmélaminé.À l’occasion de la Foire Comtoise, <strong>le</strong>s halls A2 – B1 bénéficient d’une moquette neuve recouverted’un film plastique à retirer par vos soins. Sauf commande de nettoyage, l’interventionsur votre stand n’est pas assurée par notre service de nettoyage qui se charge uniquementdes allées.ATTENTION, pour <strong>le</strong>s exposants en Gastronomie ayant fait la demande d’une alimentationen eau froide et/ou chaude, <strong>le</strong> raccordement sera obligatoirement réalisépar l’équipe technique de Micropolis, tout comme <strong>le</strong> démontage. De même, <strong>le</strong>plombier peut, sous réserve de matériau non-conforme, refuser un raccordementet imposer à l’exposant d’acheter <strong>le</strong> matériel adéquat à ses propres frais.• Maintenir, durant toute la durée de la Foire, toutes <strong>le</strong>s propositions faites, au cas où la transactionne serait pas conclue immédiatement.• Garantir la conformité exacte du produit commandé avec celui livré.• Respecter <strong>le</strong> délai de livraison qui doit être inscrit sur <strong>le</strong> bon de commande.• Assurer un service après-vente clairement défini (en outre, préciser si <strong>le</strong> S.A.V. est assurépar l’exposant ou par <strong>le</strong> fabricant, ou par un prestataire de service dont l’exposant fourniral’adresse). Cette mention devra être obligatoirement inscrite sur tout bon de commandedélivré au client.• Pouvoir justifier du bien-fondé de toute insertion de type publicitaire.• Être présent, en permanence sur <strong>le</strong> stand et adopter un comportement qui favorise la qualitéde l’accueil visiteur.• Renoncer à tout « racolage », m’interdire d’exposer un produit en dehors de la surfacelouée, m’interdire de rechercher ou d’interpel<strong>le</strong>r la clientè<strong>le</strong>, en dehors du stand occupépar la firme, m’interdire de vendre suivant <strong>le</strong>s méthodes des posticheurs sachant que <strong>le</strong>svisiteurs sont interrogés sur <strong>le</strong>s méthodes de vente pratiquées durant la Foire.• Maintenir mon stand tota<strong>le</strong>ment ouvert durant <strong>le</strong>s heures d’ouverture au public et notamment,durant une éventuel<strong>le</strong> démonstration.• En cas d’organisation d’un jeu durant la Foire, <strong>le</strong> prévoir sans obligation d’achat et avecDOSSIER DE PRESSEguide del’exposantl’assurance que <strong>le</strong>s gains seront distribués ; il devra se dérou<strong>le</strong>r à l’intérieur de mon stand.Consignes de sécurité• Soumettre à l’agrément préalab<strong>le</strong> de l’organisateur, toute publicité lumineuse ou sonore,ainsi que toute attraction, spectac<strong>le</strong> ou animation. L’organisateur pourra revenir sur cetteautorisation accordée, en cas de gêne apportée aux exposants voisins, à la circulation oula tenue de l’exposition.Un Chargé de Sécurité sera présent pendant toute la durée de la Foire. Le passage de laCommission de Sécurité est prévu <strong>le</strong> vendredi 11 mai.• Accepter toutes ces clauses et cel<strong>le</strong>s du règ<strong>le</strong>ment intérieur et des règ<strong>le</strong>s de sécurité dontLes aménagements et la mise en scène des stands doivent être achevés au moment de laj’ai reçu un exemplaire, et en respecter <strong>le</strong>s dispositions sachant que <strong>le</strong> contrat pourrait êtrerésilié de p<strong>le</strong>in droit, sans mise en demeure, sans préjudice des dommages intérêts quipourraient être réclamés.visite fina<strong>le</strong> du Chargé de Sécurité. En effet, vous devez être munis de toutes <strong>le</strong>s attestationsde conformité nécessaires pour l’utilisation des matériels de décor et d’aménagement desstands.Vous devez impérativement pouvoir <strong>le</strong>s présenter sur demande de Micropolis, du ChargéEn conséquence, l’organisateur de la Foire pourrait procéder immédiatementà des sanctions (fermeture du stand, coupure d’é<strong>le</strong>ctricité, encaissement dude Sécurité ou de la Commission de Sécurité lors de la visite avant l’ouverture. Dans <strong>le</strong> casoù ces documents ne seraient pas présentés, Micropolis se réserve <strong>le</strong> droit de procéder auxaménagements techniques nécessaires et imposés par la sécurité.chèque de caution …) sans que l’exposant ne puisse prétendre à un quelconquedédommagement financier et matériel de la part de l’organisateur.Charte des foires, salons et congrès de FrancebrésilInvité d’honneurINAUGURATIONInvitation valab<strong>le</strong> pour 2 personnesPassage direct au contrô<strong>le</strong>Le coût de ces aménagements sera à votre charge. Des consignes de sécurité vous sonttransmises ci-joint. Merci de bien vouloir en prendre connaissance et de prendre <strong>le</strong>s dispositionsnécessaires.Déclaration de débits temporairesLes autorisations de débits temporaires sont à retirer au Commissariat Général auprès desservices de Micropolis lors de la remise des badges, <strong>le</strong>s jeudi 10 et vendredi 11 mai 2012.Nous remettons directement <strong>le</strong>s informations nécessaires à la police municipa<strong>le</strong> pour l’obtentiondes autorisations, aucune démarche supplémentaire ne vous est demandée.Parking et stationnement<strong>La</strong> SEM Micropoli décline toute responsabilité en cas de vol ou de dégradadtion.L’accès en véhicu<strong>le</strong> au Parc des Expositions pendant la manifestation se fera avant 10h parl’entrée 1 avec votre carnet d’accès véhicu<strong>le</strong>. Un parking exposants est à votre disposition,derrière <strong>le</strong> Hall A2-B1 (au niveau de la porte 3, bretel<strong>le</strong> de la Foire) avec une carte parkingpar société, dans la limite des places disponib<strong>le</strong>s. Ces 2 supports d’accès vous seront remislors de votre arrivée avec vos badges au commissariat général.Aucun véhicu<strong>le</strong> n’est autorisé à stationner dans la Foire Comtoise pendant <strong>le</strong>s heures d’ouvertureau public.Obligations Fisca<strong>le</strong>s et socia<strong>le</strong>sVÉHICULEOFFICIELSur votre stand et pendant toute la durée de l’événement, vous devez être en mesure defournir <strong>le</strong>s justificatifs d’activité, <strong>le</strong>s déclarations d’embauche des personnes travaillant survotre espace ainsi que <strong>le</strong>s attestations justifiant que vous vous êtes acquitté de vos obligationssocia<strong>le</strong>s et fisca<strong>le</strong>s. <strong>La</strong> signature du dossier de participation à la Foire Comtoisevous engage au respect des différentes clauses du règ<strong>le</strong>ment intérieur de Micropolis etde la FSCEF : conditions généra<strong>le</strong>s de vente, modalités de règ<strong>le</strong>ment et de communication,respect des obligations socia<strong>le</strong>s et fisca<strong>le</strong>s, normes d’hygiène et cahier des charges techniques.Accès parking Hall E, entrée n°4 Malcomberue du Docteur Bernard Mouras2013Valab<strong>le</strong> du 4 au 12 mai 2013 - reproduction interdite.Commissariat GénéralToute l’équipe commercia<strong>le</strong> de Micropolis est à votre disposition au Commissariat Généralde la Foire situé dans <strong>le</strong> Hall d’Accueil Espace Nord, niveau supérieur de la Brasserie Restopolis.Vous pouvez aussi <strong>le</strong>s contacter par téléphone au 03 81 41 08 09 oupar mail commercial@micropolis.fr.Raphaë<strong>le</strong> VIVANT :Caro<strong>le</strong> PETETIN :Halls E - B1 et Accueil Espace NordP<strong>le</strong>in AirInvités d’honneur – InstitutionnelsBTP – Auto/Moto – Equipement de jardinAmeub<strong>le</strong>ment – Artisanat du MondeLoisirs – Habitat P<strong>le</strong>in Airraphae<strong>le</strong>.vivant@micropolis.frcaro<strong>le</strong>.petetin@micropolis.frSébastien GARNIER :Lucie TRIMAILLE :Hall A2 et Village Agrico<strong>le</strong>Halls C et D1-D2Habitat – Bien-être – Section Agrico<strong>le</strong> Gastronomiesebastien.garnier@micropolis.frlucie.trimail<strong>le</strong>@micropolis.frnous vous souhaitons à toutes et à tous une excel<strong>le</strong>nte87 e foire comtoise et restons à votre disposition pour toutcomplément d’informationwww.foire-comtoise.comSEM MICROPOLIS3 bou<strong>le</strong>vard Ouest - BP201925050 Besançon CedexT. 03 81 41 08 09F. 03 81 80 23 15www.foire-comtoise.comHorairesInauguration, samedi 4 mai à 15hAccès exposants Horaires visiteursSamedi 4 mai 8h00 - 10h00 10h00 - 23h00*Lundi 6 mai Mardi 7 mai 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 10h00 - 20h0010h00 - 20h0010h00 - 20h00Jeudi 9 mai 8h00 - 10h00 8h00 - 10h00 10h00 - 23h00*10h00 - 23h00*8h00 - 10h00 10h00 - 23h00*8h00 - 10h00 10h00 - 23h00*8h00 - 10h00 10h00 - 19h00Contact : Anthony Gloriod | 03 81 67 90 80 | 07 86 500 5231, rue de la Brasserie - BP 83143 - 25503 MORTEAU Cedex | www.groupe-publipresse.com


SOCIÉTÉ <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 41ÉGLISE<strong>La</strong> Prese <strong>Pontissalienne</strong> : Comment voussentez-vous ?MonseigneurAndré <strong>La</strong>crampe : Ça va autantque faire se peut. L’enveloppe est enbonne forme. J’essaie de mener à bienet au mieux la charge qui m’est confiéeavec l’aide de Dieu et <strong>le</strong> soutien précieuxdes médecins qui veil<strong>le</strong>nt surl’être humain. Ils m’ont dit qu’à causedu suivi cardiologique et rhumatologiquequi doit être exercé, ce n’étaitpas possib<strong>le</strong> de continuer tantd’activités, il faut impérativement allégerla charge. Mais <strong>le</strong> cahier des chargesde l’archevêque est tel<strong>le</strong>ment lourdavec 13 doyennés dans <strong>le</strong> Doubs et laHaute-Saône et la responsabilité de laprovince ecclésiastique de Besançonque même en déléguant pas mal dechoses, c’est devenu très compliqué. Jerentre donc dans <strong>le</strong>s Pyrénées, àLourdes, cela me permettra notammentde suivre <strong>le</strong>s cures qui me sontprescrites.L.P.P. : Comment réagissent <strong>le</strong>s fidè<strong>le</strong>s ?Mg.A.L. : Dès cette annonce, j’ai reçuplus de 200 mails, des centaines deAprès l’annonce de sa renonciation“<strong>La</strong> vie continue !Il n’y a aucune rupture”Après dix ans passés en Franche-Comté,Monseigneur André <strong>La</strong>crampe a décidé de renoncerà sa charge d’archevêque pour raison de santé.Les réactions se sont multipliées à cette annonce.S.M.S. et je continue à recevoir desdizaines de <strong>le</strong>ttres tous <strong>le</strong>s jours, etpas que des fidè<strong>le</strong>s. Je ressens ce sentimentde reconnaissance et de soutienapporté à la consolidation de lafoi durant ces dix années passées ici.L.P.P. : Fait-il y voir un lien avec la brècheouverte par <strong>le</strong> pape Benoît XVI qui a lui aussirenoncé à sa charge ?Mg.A.L. : Il n’y a aucun lien puisque j’aipris cette décision dès l’automne dernieret que c’est donc Benoît XVI quil’a acceptée en début d’année. J’ai attenduquelques semainesavant de la rendrepublique car je ne voulaispas que cette annonceentraîne un frein àl’élan missionnaire et àla vie de l’Église en coursd’année pastora<strong>le</strong>. Et lavie continue ! Il n’y aaucune rupture, j’ai présidéla confirmation de32 adultes à la cathédra<strong>le</strong><strong>le</strong> jour de la Pentecôte,je célébrerai la“Je doisremplir unministère deproximité.”fête des prêtres jubilaires <strong>le</strong> 28 juin,etc. Jusqu’à l’automne, je mènerai àbien la vie du diocèse. L’élan continue.L.P.P. : Et vous irez aux J.M.J. à Rio de Janeirofin juil<strong>le</strong>t ?Mg.A.L. : Oui, j’irai car je m’y suis engagé.Je n’irai pas avec <strong>le</strong>s jeunes du diocèsede Besançon pour <strong>le</strong>ur immersiond’une semaine à la frontière bolivienne.Je suis déjà allé une bonne quinzainede fois au Brésil dans ma responsabilitéau comité épiscopalFrance-Amérique latine et je maîtrisela langue portugaise. Je vais à Riopour rejoindre <strong>le</strong>s jeunes de toute laprovince de Besançon, <strong>le</strong>s médecins neme l’ont pas contre-indiqué.L.P.P. : Vous avez souligné qu’en dix ans, des“fragilités dans l’évangélisation sont apparues”en Franche-Comté. Qu’est-ce que celasignifie ?Mg.A.L. : Il y a des zones d’ombre et delumière. <strong>La</strong> transmission de la foi, lapratique religieuse vivent un certainbascu<strong>le</strong>ment. Il faut prendre acte decette situation, mais ne pas être passif.Nous lançons par exemp<strong>le</strong> avec <strong>le</strong>sdeux autres évêques de Franche-Comtéun appel, en juin, aux famil<strong>le</strong>s pourla catéchèse. L’autre aspect de cettefragilisation, c’est la posture du prêtrequi change dans <strong>le</strong>s unités pastora<strong>le</strong>set <strong>le</strong>s doyennés. Il y en a beaucoupmoins qu’il y a dix ans. C’est pourquoiMonseigneur André <strong>La</strong>crampe était arrivé <strong>le</strong> 13 août 2003 àBesançon. Son successeur sera nommé à l’automne.il faut appe<strong>le</strong>r au ministère presbytéral.Une chose est encourageante ence moment, il y a huit jeunes en formationdans <strong>le</strong> diocèse et d’autres seposent la question. Il y a aussi 31 diacrespermanents et il faut aussi interpel<strong>le</strong>rd’autres hommes. Et parmi <strong>le</strong>sacteurs pastoraux, il y a <strong>le</strong>s membresdes équipes de coordination pastora<strong>le</strong>qui se renouvel<strong>le</strong>nt. Beaucoup depersonnes répondent à l’appel. Unecollaboration plus étroite est appeléeà être vécue entre <strong>le</strong>s prêtres, <strong>le</strong>s diacres,<strong>le</strong>s religieuses et <strong>le</strong>s laïcs. C’est en celaqu’il y a bascu<strong>le</strong>ment.L.P.P. : On vous a vu beaucoup sillonner larégion en dix ans, et même au stade de footou sur <strong>le</strong> tour de France. Vous assumez cestatut d’évêque “médiatique”Mg.A.L. : J’ai fait en effet beaucoup devisites, de rencontres, j’ai appris à aimeret à servir la Franche-Comté. J’ai visitédes fermes, des entreprises, je suisallé sur <strong>le</strong>s stades, dans <strong>le</strong>s fêtes deslabours, etc. Je considère que je doisremplir un ministère de proximité quidoit être fait d’écoute, de compréhension.Tout ce que je vis, je <strong>le</strong> vis parnature et par méditation. Que faisait<strong>le</strong> Christ ? Il allait de village en village,de vil<strong>le</strong> en vil<strong>le</strong>, il apportait uneparo<strong>le</strong> d’espérance. Mon ministère adonc été un ministère d’itinérant avecce souci de rencontrer <strong>le</strong> maximum depersonnes et de faire confiance aux personnesqui sont en responsabilité. ■Propos recueillis par J.-F.H.Vorsprung durch TechnikXenon Plus<strong>La</strong> route en haute définitionAudi A4 Avant Ambiente Plus. À partir de 379 €/mois* avec apport.3 ans de Garantie inclus**. Forfait Service Entretien inclus***.Audi.fr/A4_AvantLocation longue durée sur 36 mois. 1 er loyer 5 999 € et 35 loyers de 379 €. 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42<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013ÉCONOMIESANTÉEnquêteLes médecinsénervés par trop derendez-vous manquésSelon une étude menée par l’union des médecinslibéraux de Franche-Comté, six consultations parsemaine ne sont pas honorées ni excusées par<strong>le</strong>s patients, surtout bénéficiaires du tiers payant.Les médecins réclament des mesures.Les spécialistes sont <strong>le</strong>s plus touchés.Les patients évoquent <strong>le</strong>s minutesinterminab<strong>le</strong>s à attendre <strong>le</strong>médecin dans une sal<strong>le</strong> d’attentesouvent bondée où <strong>le</strong> voisin dechaise postillonne ses microbes. Ilsévoquent plus rarement <strong>le</strong>urs rendezvousmanqués et non excusés. Lesmédecins libéraux, représentés parl’Union régiona<strong>le</strong> des professionnelsde santé Médecins Libéraux de Franche-Comté, ont voulu mesurer ce que <strong>le</strong>urcoûtent, en temps, ces “oublis” ou cemanque de civisme. “Nous avons étéinterpellés par de nombreux confrères,relate <strong>le</strong> docteur Christine Bertin-Belot, présidente de l’U.R.P.S.-M.L.-F.C. Nous avons réalisé une enquêteafin de mesurer et décrire ce phénomène.Sur <strong>le</strong>s 1 900 médecins questionnésen mars, 339 réponses ont étéobtenues soit 1 médecin sur 5 enFranche-Comté. C’est une bonne moyenne.”137médecinsperdus enéquiva<strong>le</strong>nttemps p<strong>le</strong>in.Le taux de réponse est plus é<strong>le</strong>vé chez<strong>le</strong>s spécialistes que <strong>le</strong>s généralistes.Normal, <strong>le</strong>s spécialistes sont davantageexposés aux annulations sachantqu’ils connaissent peu ou pas <strong>le</strong>spatients Surtout, <strong>le</strong>ur rendez-vous souventà trois ou six mois favorisant defait <strong>le</strong>s oublis. Ces derniersperdent 7,4patients par semainecontre 4,2 pour <strong>le</strong>s généralistes.“<strong>La</strong> relationavec <strong>le</strong> médecin généraliste,que l’on connaît,limite forcément sesoublis” précise <strong>le</strong> docteurMartial Olivier-Koehret, vice-présidentde l’Union.Selon l’étude, 6 patientspar semaine n’honorentpas <strong>le</strong>ur rendez-vous et88 % sont annulés <strong>le</strong>L’U.R.P.S.-M.L.-F.C. représentée par <strong>le</strong> docteur Christine Bertin-Belot, Gil<strong>le</strong>s Boursalyet Martial Olivier-Koehret, par<strong>le</strong> d’un manque de civisme des patients.jour même. On ignore en revanche combiende patients sont auscultés par unmédecin chaque semaine et du mêmecoup la propension de l’impact. “Celareprésente 1 h 55 de perdue” poursuitla présidente de l’Union.Le phénomène irait en grandissantanalysent <strong>le</strong>s professionnels maisépargne <strong>le</strong> milieu rural, moins touché.En revanche, aucune différentiationentre <strong>le</strong>s départements. Quant au profildes mauvais élèves, il est assez bienétabli : “Ce sont des patients du tierspayants (C.M.U.). Ils représentent 60 %des rendez-vous non honorés” dit l’étude.Des solutions, <strong>le</strong>s médecins en ont,comme <strong>le</strong>s rappels sur <strong>le</strong>s téléphonesportab<strong>le</strong>s des patients. Un processuscoûteux. Une amende au patient ?L’Union n’en est pas encore là. Cettedernière a d’ail<strong>le</strong>urs extrapolé son étudeau niveau national : il en résulteque 5 500 consultations de spécialistessont perdues par semaine, soit 137médecins spécialistes en équiva<strong>le</strong>ntstemps p<strong>le</strong>in. Et 4 800 consultations degénéralistes sont perdues par semaine,soit 60 médecins en équiva<strong>le</strong>nt. “Dequoi faire disparaître nombre de désertsmédicaux” prédisent <strong>le</strong>s médecins. Sur<strong>le</strong> terrain, l’équation semb<strong>le</strong> plus diffici<strong>le</strong>à résoudre… ■E.Ch.


ÉCONOMIEEMPLOIPas de signe de repriseL’intérim est en berneLe travail intérimaire marque <strong>le</strong> pas dans <strong>le</strong> Haut-Doubs sans quela situation soit aussi catastrophique qu’ail<strong>le</strong>urs. Point de situation.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 201343Christian JOUILLEROTwww.christian.jouil<strong>le</strong>rot.swisslife.frQuand l’industrie tousse commec’est <strong>le</strong> cas depuis plusieursmois en France, la Franche-Comté et <strong>le</strong> Doubs en particulierse retrouvent toujours aux avantpostesdes territoires <strong>le</strong>s plus sinistrés.En mars 2013, l’activité globa<strong>le</strong> del’intérim est en baisse de 12,6 % auniveau national, selon <strong>le</strong> baromètrePrisme Emploi du syndicat des professionnelsde l’intérim et du recrutement.Le curseur affiche un recul de20,2 % en Franche-Comté et de 22,8 %dans <strong>le</strong> Doubs. “L’annéeL’industriedu Haut-Doubstourne aura<strong>le</strong>nti.2012 était globa<strong>le</strong>ment correctesauf au dernier trimestreoù l’on a enregistréun net ra<strong>le</strong>ntissement quise poursuit en 2013.Le repliest de l’ordre de 12 % sur<strong>le</strong> premier trimestre”, analyseRaphaël Lucas, <strong>le</strong>directeur de l’agence Randstadà Pontarlier. Mêmetendance chez Adecco.“Notre chiffre d’affairesconnaît une baisse d’environ20 % depuis <strong>le</strong> début del’année. On a déjà vécu un ra<strong>le</strong>ntissementidentique en 2008-2009”, annoncePasca<strong>le</strong> Val<strong>le</strong>t qui dirige l’agenceAdecco Pontarlier.Situation de l’intérim en mars 2013selon <strong>le</strong> baromètre Prisme emploi● Les effectifs intérimaires recu<strong>le</strong>nt de 12,6 % au niveau national● En Franche-Comté, la baisse est de 20,2 %Doubs : - 22,8 %Jura : - 5,2 %Haute-Saône : - 17,3 %Territoire de Belfort : -37,7 %● Évolution par grands secteurs d’activité en Franche-ComtéTransports : + 7,1 %B.T.P. : - 4,3 %Commerce : - 18,9 %Industrie : - 22,1 %Services : - 27,5 %“Il n’y pas designe derepriseannoncée dans<strong>le</strong>sprochainsmois”,expliquentPasca<strong>le</strong> Val<strong>le</strong>t,la directrice,et MagaliCassard,responsab<strong>le</strong>recrutement àl’agenceAdeccoPontarlier.Comme partout, l’industrie du Haut-Doubs tourne au ra<strong>le</strong>nti, ce qui réduitd’autant <strong>le</strong> recours à l’intérim. “On garde<strong>le</strong> même nombre de clients mais <strong>le</strong>volume d’intérimaires est en baisse deplus de 50 %” ajoute-t-on chez Adecco.<strong>La</strong> situation est beaucoup plus encourageantedans <strong>le</strong> bâtiment et <strong>le</strong> commerce.<strong>La</strong>issez <strong>le</strong> mirac<strong>le</strong> frontalier agir.“En 2013, notre activité se concentre surdeux pô<strong>le</strong>s en augmentation : commerce-restaurationet <strong>le</strong> B.T.P.”, poursuit ladirectrice d’Adecco Pontarlier. <strong>La</strong> vitalitédu travail frontalier se répercutesur la consommation et <strong>le</strong> marché de laconstruction.L’attrait des salaires suissesprovoque on <strong>le</strong> sait une fuite de maind’œuvresur des emplois qualifiés et toujoursaussi diffici<strong>le</strong>s à pouvoir. “On esttoujours à la recherche de menuisiers,maçons, techniciens de maintenance”,confirme Pasca<strong>le</strong> Val<strong>le</strong>t.Les professionnels de l’intérim attendentavec impatience l’arrivée desRetraite - Épargne - Placement - Prévoyance - AutoMoto - Habitation - Loisirs - Commerce - EntrepriseàCOMPLÉMENTAIRE SANTÉArtisans · Commerçants · Salariéspartirde18 €TARIFjeune salarié Sans délai d’attenteadhésion sans limites d’âge Garantie viagère immédiatequelque soit votre état de santéCONTRAT SPÉCIAL FRONTALIERNombreuses formu<strong>le</strong>s possib<strong>le</strong>s Hospitalisation en France et en Suisse Forfait optique progressif Forfait prothèse dentaire+ Bonus fidélité Tiers payant pharmacie Tarif réduit pour <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s Gratuité à partir du 3 e enfantAssurance dépendance« SUISSE AUTONOMIE »Assurance obsèques« SUISSE OBSÈQUES »Voir conditions et souscription en agence25 bis, Grande rue - ORCHAMPS-VENNESTél. 03 81 43 52 56mail : christian.jouil<strong>le</strong>rot.ag@swisslife.fràpartirvacances. Cette période est synonymed’un regain d’activité avec <strong>le</strong>s remplacementsde congés, <strong>le</strong> retour des saisonnierstouristiques et <strong>le</strong> lancementde la nouvel<strong>le</strong> saison du mont d’or toujoursgourmande en main-d’œuvre.Les perspectives de reprise semb<strong>le</strong>ntplus aléatoires à moyen terme. “C’estdiffici<strong>le</strong> d’établir un pronostic. On espèreun redémarrage en fin d’année”,avanceRaphaël Lucas.Le directeur de RandstadPontarlier évoque une activité soutenuedans <strong>le</strong> recrutement notammentsur des emplois qualifiés dans <strong>le</strong> commerce,<strong>le</strong> bâtiment et même au niveaudes P.M.E.-P.M.I. “On manque de purscommerciaux dans l’immobilier. On travail<strong>le</strong>beaucoup avec l’agroalimentairemais plutôt sur des postes saisonnierset avec un public féminin” termine <strong>le</strong>spécialiste. ■F.C.de62 €Tarif JeuneTOURISMELes rencontres de l’offreEt si on travaillaitensemb<strong>le</strong> ?Une centaine de sites touristiquesdu Doubs étaient venus <strong>le</strong> 14 mai dernierau Gounefay pour présenter <strong>le</strong>urs produitsaux hébergeurs locaux. Échanges.Un petit tour en roulottesur <strong>le</strong>s chemins buissonniersdu massif jurassien? Des cloches, dufromage, des chocolats Made inFranche-Comté ? Une dégustationde Pont saupoudréed’absinthe ? Une journée à laCitadel<strong>le</strong> ? Des sensations fortesà l’accrobranche ? Une fournéede pain dans un écomusée ?À faire <strong>le</strong> tour de la pa<strong>le</strong>tted’activités, d’animations, desaveurs proposées aux touristes,on mesure mieux la richesse etla diversité des sites à destinationtouristique du Doubs. Cen’est pas encore la Dordogne,mais il y a de quoi faire. Encorefaut-il <strong>le</strong> savoir. C’est l’essencemême de ces “Rencontresde l’offre”Il y a de organisées depuisune douzainequoi faire. d’années par <strong>le</strong>Comité Départementaldu Tourisme(C.D.T.) duDoubs. “Cette journées’adresse uniquementaux professionnels”,jugebon de préciser PhilippeLebug<strong>le</strong>, <strong>le</strong>directeur du C.D.T.Le concept estsimp<strong>le</strong>. Les sites touristiquesdu Doubs présentent <strong>le</strong>ur offreet <strong>le</strong>s hébergeurs viennent enquelque sorte faire <strong>le</strong>ur marché.Ces rencontres de l’offrefont chaque année étape sur unsite différent. L’occasion dedécouvrir <strong>le</strong> comp<strong>le</strong>xe du Gounefaysous un blanc manteaude neige, pour cause de gibouléesparticulièrement tardives.“L’an dernier, on était allé à lamaison de la chasse de Gonsansque beaucoup ne connaissaientpas. D’où l’intérêt de se déplacerd’un site à l’autre”, observePhilippe Beluche, conseil<strong>le</strong>r généraldu canton de Marchaux etprésident du C.D.T.Si <strong>le</strong>s acheteurs et <strong>le</strong>s vendeursse fréquentent parfois, c’est toujoursuti<strong>le</strong> d’actualiser <strong>le</strong>s relations.“À quelques semaines dela saison estiva<strong>le</strong>, c’est <strong>le</strong> momentde provoquer ces tempsd’échanges. On sait aussi que<strong>le</strong>s gestionnaires de gîtes, <strong>le</strong>soffices de tourisme apprécientaussi de pouvoir mettre un visagederrière une animation”, poursuitPhilippe Lebug<strong>le</strong>.En ce printemps pluvieux à rallonge,<strong>le</strong>s affaires ne sont guèreflorissantes chez <strong>le</strong>s uns et<strong>le</strong>s autres. “En mai, l’activité dela centra<strong>le</strong> de réservation est enPhilippeBeluche,<strong>le</strong> présidentdu C.D.T.(à gauche)était présentaux côtés deson directeurPhilippeLebug<strong>le</strong>.progression. Le mauvais tempsjoue beaucoup tout comme labaisse du pouvoir d’achat. Cettecrise peut aussi être perçuecomme une chance pour notredépartement susceptib<strong>le</strong> degagner en attractivité en devenantune destination de proximitéoù l’on peut passerd’agréab<strong>le</strong>s vacances”, positive<strong>le</strong> directeur du C.D.T. ■


LA PAGE DU FRONTALIER <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013 45RECENSEMENTUne économie en mouvement55 816 personnestravail<strong>le</strong>nt dans l’horlogerieD’après la Convention Patrona<strong>le</strong> de l’Industrie Horlogère Suissequi a réalisé cette étude, jamais depuis 1975 ce secteur n’avaitemployé autant de monde. Le canton de Neuchâtel est celuioù <strong>le</strong>s effectifs horlogers sont <strong>le</strong>s plus importants.L’horlogerie suisse est en bonne santé sil’on se fie au nombre d’emplois qu’el<strong>le</strong>génère. <strong>La</strong> Convention Patrona<strong>le</strong> del’Industrie Horlogère indique qu’en 2012,<strong>le</strong>s effectifs horlogers “ont atteint 55 816 travail<strong>le</strong>urs,un chiffre jamais égalé depuis 35 ans.”Si l’on y ajoute <strong>le</strong>s microtechniques, ce secteura recruté 7 268 personnes en deux ans dont 3 013en 2012 ! “L’industrie horlogère poursuit sa périodefaste remarque la Convention Patrona<strong>le</strong> Suisseauteur de ce recensement. <strong>La</strong> perte des 4 800emplois entre fin 2008 et début 2010 n’est doncplus qu’un lointain souvenir.”<strong>La</strong> reprise ne s’est pas fait attendre après <strong>le</strong>coup de mou ressenti dans <strong>le</strong>s premiers mois dela crise financière. Les affaires reprennent pour<strong>le</strong>s grandes marques horlogères quiont des perspectives d’avenir solidesDu jamaisvu depuis1975.Sur <strong>le</strong>s 55 000 salariés de l’horlogerie,il y a 14 000 Francs-Comtois.RémunérationLes salaires minimauxd’embauche revusà la hausseEn fonction des cantons, <strong>le</strong> salaired’embauche du personnel non qualifiéaugmente de 40 à 70 francs suisses.<strong>La</strong> nouvel<strong>le</strong> gril<strong>le</strong> de salaire du personnelnon qualifié de lʼindustrie horlogèreet microtechnique est entrée en vigueur<strong>le</strong> 1 er juin. Précisément, la rémunération àlʼembauche de cette catégorie de salariés a étérevue à la hausse suite à un accord entre laConvention Patrona<strong>le</strong> de lʼIndustrie HorlogèreSuisse et <strong>le</strong>s syndicats Unia et Syna.Lʼaugmentation du salaire minimal dʼembauche(S.M.E.) varie de 40 à 70 francs suisses enfonction des régions.Dans lʼArc Horloger, <strong>le</strong>s S.M.E. vont de3 360 francs suisses au minimum dans <strong>le</strong>s cantonsdu Jura, Jura Bernois, So<strong>le</strong>ure, à 4 020 francssuisses dans <strong>le</strong> canton de Genève. “Ces montantsreprésentent un heureux compromis. Toutefois,il est important de rappe<strong>le</strong>r que <strong>le</strong>s salairesminimaux dʼembauche (S.M.E.) de lʼhorlogeriesont un repère et non une norme” insiste laConvention Patrona<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> précise que <strong>le</strong> salaireminimal dʼembauche “sert à définir la limiteen dessous de laquel<strong>le</strong> la sous-enchère salaria<strong>le</strong>peut-être suspectée.”Rappelons que dans lʼindustrie horlogère etmicrotechnique, <strong>le</strong> salaire médian sʼélève à5 298 francs suisses. Cela signifie que 50 %des salariés gagnent moins que cette somme,et 50 % gagnent plus. ■qui se traduisent par des besoinsen main-d’œuvre. “Dans <strong>le</strong> détail,l’augmentation en 2012 concerneprincipa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> personnel administratif(+ 6,5 % soit 757 personnes)et de production (+ 5,7 % soit 2 246personnes). Vient ensuite <strong>le</strong> personnelde direction (+ 1,2 % soit 18personnes)” précise la ConventionPatrona<strong>le</strong>.Paradoxa<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> nombred’entreprises horlogères suissesdiminue en 2012. Il passe de 573 à564. Cette baisse s’explique par desfusions-absorptions, des cessionsd’activité et des faillites.Les emplois se concentrent principa<strong>le</strong>mentsur l’Arc jurassien suisse(“Arc Horloger”). Les régions deBerne, Neuchâtel, Genève, Jura,Vaud et So<strong>le</strong>ure, comptabilisent51 029 travail<strong>le</strong>urs et 517 entreprises,“soit 91 % des effectifs et des maisons horlogères”indique l’étude. “Le trio de tête des cantonshorlogers en terme d’effectifs sont Neuchâtel(15 323), Berne (11 184) et Genève (9 358).”Dans un contexte économique dégradé, la vaillancede l’horlogerie suisse est une aubaine pourla Franche-Comté, et en particulier pour <strong>le</strong> départementdu Doubs qui a la chance d’être adosséà ces cantons dont la santé est pourvoyeused’emploi frontalier (14 000 Francs-Comtois travail<strong>le</strong>ntdans l’horlogerie). Dans l’aire urbaineBelfort-Montbéliard, où <strong>le</strong>s inquiétudes sontfortes autour de l’avenir de l’industrie automobi<strong>le</strong>,la Suisse apparaît comme une bouée desauvetage grâce à des entreprises comme Swatchqui investit à Boncourt. Inversement, c’estaussi une chance pour la Suisse de partageravec ses voisins français la même culture horlogère.Il faut remonter à 1975, au début de la crise quifrappera de p<strong>le</strong>in fouet cette industrie (en Suissecomme en France) “pour retrouver un chiffresupérieur au pic actuel de 55 816 salariés. Entredeux, <strong>le</strong>s effectifs sont descendus en dessous dela barre de 30 000 à l’issue de la crise horlogèrede 1987 pour remonter la pente dans <strong>le</strong>s annéesquatre-vingt-dix et dépasser <strong>le</strong>s 40 000 début2000” explique la Convention Patrona<strong>le</strong>.L’industrie horlogère suisse a tiré <strong>le</strong>s <strong>le</strong>çons descrises passées. El<strong>le</strong> a réussi <strong>le</strong> pari de sa restructurationqui lui permet d’être aujourd’hui dansune posture de <strong>le</strong>ader sur <strong>le</strong> marché mondial del’horlogerie, et ce pour longtemps encore. Espérons-<strong>le</strong>.■T.C.LA NOUVELLE RÉSIDENCE D’EXCEPTIONAVENUE FONTAINE ARGENTAU CŒUR DU QUARTIER DES CHAPRAISÀ l’architecture magistra<strong>le</strong>, auxprestations de très haut standinget à l’emplacement unique :une résidence inspirée par l’histoire etédifiée pour l’avenir.ENCORE 4 SEMAINESPOUR TRANSFORMER VOS IMPÔTSEN PATRIMOINE DE QUALITÉCHEZ SEGERà l’aide de la loi DUFLOT 2013Un investissement de qualité durab<strong>le</strong>Notre équipe commercia<strong>le</strong> reste à votre dispositionpour toute étude fi sca<strong>le</strong> personnalisée.RENDEZ-VOUS DU LUNDI AU SAMEDI2 rue <strong>La</strong>rmet à besançoncontact@seger.fr


46 LA PAGE DU FRONTALIER<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013HORLOGERIERefus de la populationL’implantationde Cartier bloquéeaux BrenetsAlors que la population avait voté “pour”la création de la future usine, des recours ont étédéposés pour annu<strong>le</strong>r <strong>le</strong> projet. L’administrateurde la commune veut croire à une sortie de criseavant l’été. 400 emplois sont en jeu.“<strong>La</strong> votation gagnée, nous pensionsque tout était en ordre.”Alain Faess<strong>le</strong>r,l’administrateur de la communedes Brenets est dans l’expectativeaprès qu’un col<strong>le</strong>ctif d’habitants a déposéun recours contre l’implantation del’usine Cartier au centre de la commune.“Le conseil doit se réunir. On attendaujourd’hui une <strong>le</strong>vée de l’opposition,peut-être avant l’été” dit ce dernier.Les opposants,s’ils sont déboutés,auronttoujours l’occasion de faire appel.AlainFaess<strong>le</strong>r ne l’espère pas, d’autant que<strong>le</strong>s citoyens des Brenets avaient votépar 355 voix contre 338 (51,2 % de oui)la vente d’une surface communa<strong>le</strong> deMOBILITÉ8 236 mètres carrés et par 353 voixcontre 338 (51,1 % de oui) la mise enzone industriel<strong>le</strong> du vaste terrain convoitépar <strong>le</strong> groupe genevois de luxe Richemont,propriétaire de Cartier. Aujourd’hui,<strong>le</strong>s opposants estiment “qu’uneusine de cette tail<strong>le</strong> n’a pas sa place aumilieu du village.” Un revirement desituation auquel Cartier s’était préparé.Le groupe que nous avons contactén’a pas souhaité s’exprimer.Même si <strong>le</strong> toit de la manufacture de16 000 m 2 sera végétalisé, des habitantscraignent pour <strong>le</strong>ur cadre de vie. Le col<strong>le</strong>ctifestime que Cartier a bénéficié d’unrèg<strong>le</strong>ment spécifique. Par exemp<strong>le</strong>, lalongueur des bâtiments a été portée de100 à 180 mètres, la hauteur n’est pluslimitée à 10 mètres, mais 12,5 mètres,la distance avec la forêt est réduite de30 à 20 mètres.Les pourfendeurs sont inquiets quantau trafic routier qui devrait croître etse montrent sceptiques devant <strong>le</strong>s promessesde covoiturage. Cartier a prévude créer 150 places de parking sur cesite, d’en réserver 100 autres sur <strong>le</strong> parkingdes Pargots. Sachant que 50 sontdéjà réservées à une entreprise des Brenets,il n’en resterait plus que 30 pour<strong>le</strong>s touristes. Ce projet, d’envergure pour<strong>le</strong> canton, semb<strong>le</strong> ne pas satisfaire tous<strong>le</strong>s Brenassiers. À l’inverse, <strong>le</strong>s frontaliersauraient tout à y gagner… ■Les vil<strong>le</strong>s du canton de Neuchâtel<strong>La</strong> Chaux-de-Fonds joue la cartedes mobilitésdouces. El<strong>le</strong> ainvesti dans unecinquantaine devélos en libreservice.Le projetconcerneéga<strong>le</strong>ment Neuchâte<strong>le</strong>t Le Loc<strong>le</strong>.<strong>La</strong> saison propice auxdeux-roues est relativementcourte dansune vil<strong>le</strong> comme <strong>La</strong>Chaux-de-Fonds située à plusde 1 000 mètres d’altitudeau cœur de l’arc jurassien.Dans ces conditions, est-cebien raisonnab<strong>le</strong> d’engager310 000 francs suisses dansun système de vélos en libreservice? C’est <strong>le</strong> montant ducrédit voté en mars dernierpar <strong>le</strong> législatif chaux-de-fonnier.80 % de la somme portesur l’investissement, <strong>le</strong>reste servira à l’exploitation.Conscient des contraintes,Théo Huguenin-Élie <strong>le</strong>conseil<strong>le</strong>r communal chargédu dossier estime cet engagementp<strong>le</strong>inement justifié.“Il y à la neige bien sûr mais<strong>le</strong>s Chaux-de-fonniers ontaussi droit à la qualité demobilité des vil<strong>le</strong>s bénéficiantd’un climat plus clément. Onsait que la saison n’est pasEt plusieurs vil<strong>le</strong>s du cantonadoptent <strong>le</strong> “vélib”aussi longue qu’à Neuchâtel.Nos tarifs en tiendront compte.”<strong>La</strong> réf<strong>le</strong>xion autour de ceprojet de vélo en libre-services’inscrit dans <strong>le</strong> cadrede l’association réseau destrois vil<strong>le</strong>s qui fédère Neuchâtel,<strong>La</strong> Chaux-de-Fondset Le Loc<strong>le</strong>. Après avoir étudiéplusieurs dispositifs, lacommission mobilité et urbanismede l’association a retenu<strong>le</strong> système “Vélospot”développé sur la vil<strong>le</strong> de Bienne.Vélospot a la particularitéde proposer des structuresdiscrètes, sans bornepour fixer <strong>le</strong>s vélos. Ce systèmene requiert qu’un supportsur <strong>le</strong>quel est fixé unboîtier qui communique sanscontact physique avec <strong>le</strong>svélos situés dans un certainpérimètre. Le boîtier est autonomeen é<strong>le</strong>ctricité. Les vélossont équipés de cadenas é<strong>le</strong>ctroniquesqui <strong>le</strong>ur permettentd’être repérés par la bornecentra<strong>le</strong> et d’être pris encharge par des utilisateurs.Le tout fonctionne au moyend’ondes radio courtes fréquences.“Ce système à cartesoffre l’avantage d’être légeret mobi<strong>le</strong>. C’est pratique dansun pays de neige comme <strong>le</strong>nôtre. Au-delà du problèmeclimatique, cette mobilité permetaussi d’ajuster au mieuxla stratégie de localisationdes stations.”Le dispositif comprend 180vélos en libre-service àl’échel<strong>le</strong> des trois vil<strong>le</strong>s. <strong>La</strong>version chaux-de-fonnièreintègre quant à el<strong>le</strong> 50 véloset une dizaine de stations.“Si tout va bien, on lanceraVélospot en juin. En parallè<strong>le</strong>,on essaie aussi de développer<strong>le</strong> réseau de pistescyclab<strong>le</strong>s.” Les stations sontpositionnées au plus près deslieux publics en privilégiant<strong>le</strong>s zones <strong>le</strong>s plus roulantesLes vélos enlibre-service segénéralisentdans <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>sdu cantonde Neuchâtel, etBerne.(photo Vil<strong>le</strong>de Bienne).de la vil<strong>le</strong>. Car <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds ne manque pas derelief. “Ici, l’avenir passe par<strong>le</strong> développement du vélo é<strong>le</strong>ctrique.Mais aujourd’hui, iln’y a pas encore un systèmeperformant en libre-service.”Côté exploitation, la communefait appel à deux entreprisessocia<strong>le</strong>s. L’une répartira<strong>le</strong> parc de vélos entre <strong>le</strong>sstations, l’autre s’occuperade l’entretien matériel.Vélospotfonctionne à Neuchâteldepuis <strong>le</strong> 6 mai. Il sera opérationnelau Loc<strong>le</strong> avant <strong>le</strong>svacances d’été. “Nous auronsdans un premier temps 20vélos et 4 stations mobi<strong>le</strong>s.Ce projet tend à promouvoirune autre forme de mobilité.Il s’inscrit éga<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>cadre du développement touristiqueet de notre pool deformation horloger, fort de1 300 étudiants”, préciseCédric Dupraz, élu loclois. ■F.C.LE LOCLESur l’hôtel de vil<strong>le</strong>Des riverainss’opposent àl’implantationde l’usine Cartierau centredes Brenets.<strong>La</strong> clôture anti-pigeon :efficace et pas chèreFace aux nuisances provoquées par <strong>le</strong>s volati<strong>le</strong>ssur l’hôtel de vil<strong>le</strong>, la commune du Loc<strong>le</strong> ainstallé une clôture é<strong>le</strong>ctrique sur <strong>le</strong>s rebords defenêtres de la façade principa<strong>le</strong>.<strong>La</strong> Mère Commune est aussi confrontée au problème du nourrissagedes pigeons et des conséquences induites sur <strong>le</strong> bâti urbain eten matière de salubrité publique. <strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivité a bien tenté derégu<strong>le</strong>r cette population en procédant à quelques séances de tirs sé<strong>le</strong>ctifs.Sans grand succès et toujours avec <strong>le</strong> risque de s’attirer <strong>le</strong>s foudresde quelques protecteurs de la gent ailée. Ceux-là même qui ne peuvents’empêcher de <strong>le</strong>s nourrir au mépris des arrêtés pris pour éviter touteprolifération.D’autres techniques ont été étudiées pour tenter de protéger au mieuxl’hôtel de vil<strong>le</strong> qui constitue l’un des plus beaux bâtiments de la citéhorlogère. Les descentes de chéneaux susceptib<strong>le</strong>s de servir de perchoirssont désormais équipées de pointes dissuasives de 10 à 15 cm.L’effet hérisson. Le tout sans perturber <strong>le</strong> cachet architectural de lamairie.Se posait aussi la question des fientes sur la façade Est, la plus emblématiquede ce monument à la croisée des sty<strong>le</strong>s. “C’est un couvreurloclois avec qui nous travaillons régulièrement qui nous a suggéré lasolution”, confie Pierre-Alain Barras, responsab<strong>le</strong> du parc immobilierde la vil<strong>le</strong>. Si une clôture é<strong>le</strong>ctrique agrico<strong>le</strong> suffit à canaliser du bétai<strong>le</strong>t des chevaux, il n’y a pas de raison pour que ce système ne fonctionnepas avec des pigeons. Relativement faci<strong>le</strong> à mettre“Pas dephénomèned’accoutumance.”en œuvre, cette installation se distingue éga<strong>le</strong>mentpar sa discrétion.Après trois années de recul, <strong>le</strong> bilan est très satisfaisant.“C’est très efficace dans la durée. On constateque <strong>le</strong>s pigeons finissent par s’habituer aux pics.Et il n’y a pas de phénomène d’accoutumance auxsecousses é<strong>le</strong>ctriques.” Le dispositif ne b<strong>le</strong>sse pas<strong>le</strong>s oiseaux. Seul petit bémol, ce système é<strong>le</strong>ctriquedoit être débranché un soir par mois lors de la séancedu Conseil général. Sinon, il interfère avec <strong>le</strong>smicros utilisés par <strong>le</strong>s élus. Les séances ne semb<strong>le</strong>ntapparemment pas attirer <strong>le</strong>s pigeons… ■L’installation court sur tous <strong>le</strong>s rebords de fenêtre dela façade principa<strong>le</strong> de l’hôtel de vil<strong>le</strong>.


48 Agenda<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013MUSÉE - 30 000 OBJETS À INVENTORIER<strong>La</strong>urène Mansuy :“On ne veut pas toutmiser sur l’absinthe”En poste depuis <strong>le</strong> printemps 2012, la conservatricedu musée municipal de Pontarlier souhaite valoriser<strong>le</strong>s potentialités du lieu pour <strong>le</strong> rendre encore plus attractif.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Ce ne doit pasêtre faci<strong>le</strong> de faire vivre un musée ?<strong>La</strong>urène Mansuy : L’intérêt, c’est qu’il y aitdu contenu permettant de délivrer unvrai message sur la vil<strong>le</strong> de Pontarlier.L.P.P. : Chacun garde en mémoire <strong>le</strong> retentissementde l’exposition Roz. Qu’est-ce qui aprésidé à l’organisation d’un tel événement etcomment expliquer un tel succès ?L.M. : Précisons que je ne suis pas àAu total, unesoixantained’œuvres detrente artistescomtois sontmises en scènedans cetteexpositiontemporaireprésentéejusqu’au 8septembre.<strong>La</strong> chasse aulion par Jean-Léon Gérôme,peintre orientalisteoriginairede Vesoul.l’origine de ce projet initié par la précédenteconservatrice Sarah Betite suiteau <strong>le</strong>gs de trois tab<strong>le</strong>aux de Roz aumusée en janvier 2012. Cet apport constitueun bel enrichissement. Ma prise defonction en mars 2012 a coïncidé avecl’acquisition d’une nouvel<strong>le</strong> toi<strong>le</strong> de Roz.D’où l’envie de présenter ces nouvel<strong>le</strong>sœuvres, d’autant plus que la dernièreexposition consacrée à André Roz remontaità 1992. Précisons aussi que ce projetd’exposition a nécessité plus de sixmois de préparation.L.P.P. : Et qu’en est-il de la nouvel<strong>le</strong> grandeexposition annuel<strong>le</strong> sur L’animal dans la peinturecomtoise ?L.M. : Cette idée a germé dans mon espritquand je suis arrivée. En fouillant dans<strong>le</strong>s réserves, j’ai constaté la présencede nombreuses toi<strong>le</strong>s animalières. Il yavait peut-être là un thème nouveau àaborder sans pour autant s’en tenir auxseu<strong>le</strong>s représentations de vaches ou dechevaux de trait comtois.L.P.P. : Quelques mots sur <strong>le</strong> contenu ?L.M. : On ne peut pas dire qu’il y avaitun véritab<strong>le</strong> art animalier jusqu’au débutdu XIX ème sièc<strong>le</strong>. L’animal n’était doncpas encore un sujet à part entière mais<strong>le</strong> deviendra sous l’influence de l’art flamand.Rappelons qu’à cette époque, i<strong>le</strong>xistait une tradition dans la formationdes artistes français d’effectuer un voyageinitiatique en Italie et aux Pays-Bas.Au XIXème sièc<strong>le</strong>, la Franche-Comtéabritait deux grands peintres attiréspar la reproduction d’animaux : GustaveCourbet et Jean-Léon Gérôme. L’uncomme l’autre inspireront d’autresartistes régionaux, par exemp<strong>le</strong> Charignyet René Perrot. <strong>La</strong> tradition de l’artanimalier comtois reste d’actualité comme<strong>le</strong> public peut <strong>le</strong> découvrir en visitantcette exposition.L.P.P. : Là aussi, beaucoup de travail au préalab<strong>le</strong>?L.M. : Cela représente quatre mois depréparation intensive. Un tri s’imposaitdans <strong>le</strong> choix des œuvres. On a dû renoncerà certaines trop compliquées à présenterau public pour des raisons desécurité. On a quand même réussi à“Troistab<strong>le</strong>aux deCourbet.”avoir trois tab<strong>le</strong>aux deCourbet notammentgrâce au muséed’Ornans et deux prêtsde Gérôme. Tous <strong>le</strong>speintres présentés sontComtois. On tenait àrester dans une perspectiveloca<strong>le</strong>. Ce n’estpas la première fois que<strong>le</strong> musée organise cetype d’exposition. <strong>La</strong>nouveauté réside dans<strong>le</strong> programmed’animations quil’accompagne.L.P.P. : De quoi s’agit-il ?L.M. : <strong>La</strong> Vil<strong>le</strong> a recrutéune médiatrice culturel<strong>le</strong> rattachéeau musée. Élise Berthelot a la missionde faire vivre <strong>le</strong> musée et tous <strong>le</strong>s événementsqui s’y rattachent. On organiseseu<strong>le</strong>ment deux grandes expositionspar an. On souhaitait mieux <strong>le</strong>svaloriser en proposant une séried’animations. Pour nous, c’est l’occasiond’échanger davantage avec <strong>le</strong> publicpontissalien.LPP : Pouvez-nous nous donner quel<strong>le</strong>s indicationssur ce programme d’animations ?L.M. : On propose deux grands rendez-Le journal d’information quiRecevezaborde tous <strong>le</strong>s mois <strong>le</strong>s sujetsd’actualité de Pontarlier et desa région : événements, société,actu, sport, vie associative et27 €50culturel<strong>le</strong>, dossier …chez vousAbonnez-vous à un tarif préférentiel.<strong>le</strong>s 12 numéros52 €50<strong>le</strong>s 24 numérosau lieu de 30€1 numéroGRATUITau lieu de 60€3 numérosGRATUITSOu abonnez-vous en ligne : www.presse-pontissalienne.fr


<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 201349Rende z-Vousvous mensuels. “Rencontre avec…” meten relation <strong>le</strong> public avec un intervenantextérieur au musée qui viendra nouspar<strong>le</strong>r de son lien avec l’animal. On aurades naturalistes animaliers en juin, untaxidermiste en juil<strong>le</strong>t, un artisan plasticienet un cinéaste en août, un ethnologueen septembre. Les séances sur <strong>le</strong>thème “Un soir, une œuvre…” consistenten la présentation détaillée d’un tab<strong>le</strong>aupendant trois quarts d’heure. Là, onrentre dans l’œuvre, on la décortique.Plusieurs visites guidées de l’exposition,des ateliers ludiques sont prévus pendant<strong>le</strong>s vacances en juil<strong>le</strong>t et en août.On a conçu un dossier pédagogique àdestination des scolaires.“<strong>La</strong>nouveautéréside dans <strong>le</strong>programmed’animation quiaccompagnel’exposition”,explique<strong>La</strong>urèneMansuy enévoquant <strong>le</strong>schangementsopérés dans lavie du muséemunicipal.L.P.P. : On sent comme uneenvie de ne pas se limiter “Échangeraux va<strong>le</strong>urs sûres du davantagemusée ?L.M. : On ne veut pas avec <strong>le</strong>tout miser sur publicl’absinthe même si ona aussi développé unepontissalien.”série d’activités en lienavec ce thème. Pour cefaire, on s’appuie surla route de l’absinthe.Dans <strong>le</strong> Haut-Doubs,il n’y a pas de muséesur la peinture comtoisehormis celui de Pontarlier qui abritede très bel<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions. On va aussirevoir <strong>le</strong> fond archéologie. Il reste doncencore beaucoup d’ang<strong>le</strong>s à développerautre que l’absinthe.L.P.P. : <strong>La</strong> col<strong>le</strong>ction d’armes anciennes du châteaude Joux a été mise en dépôt au musée endécembre dernier, est-ce une responsabilitésupplémentaire ?L.M. : <strong>La</strong> mise en dépôt procède d’un statutjuridique. Cette col<strong>le</strong>ction est effectivementplacée sous la responsabilitédu musée mais el<strong>le</strong> reste toujours propriétéde l’office de tourisme. On apporteéga<strong>le</strong>ment notre expérience dans lanouvel<strong>le</strong> muséographie qui mettra enva<strong>le</strong>ur cette col<strong>le</strong>ction dans <strong>le</strong> nouve<strong>le</strong>space en cours d’aménagement àl’intérieur du casernement Joffre auChâteau de Joux.L.P.P. : D’autres projets à signa<strong>le</strong>r cette année ?L.M. : On est sous l’obligation de faire <strong>le</strong>recol<strong>le</strong>ment de nos col<strong>le</strong>ctions pourjuin 2014. Cela représente 30 000 objetsà recenser. Cette mesure s’impose à tous<strong>le</strong>s musées français. Il faut y voirl’opportunité de mettre à plat <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctions,de mieux <strong>le</strong>s connaître. Je pensequ’on organisera des animationsautour de ce travail d’inventaire. ■Propos recueillis par F.C.BULLETIN D’ABONNEMENTBul<strong>le</strong>tin à remplir et à retourner accompagné de votre règ<strong>le</strong>ment à l’adresse suivante :LA PRESSE PONTISSALIENNEB.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX1 an (12 numéros) = 27,50€au lieu de 30€ soit 1 numéro gratuit2 ans (24 numéros) = 52,50€au lieu de 60€ soit 3 numéros gratuitsNom .......................................................................................................Prénom ..................................................................................................N°/Rue ..................................................................................................Code ......................... Vil<strong>le</strong> .......................................................................Téléphone ................................. Email ....................................................En application de l’artic<strong>le</strong> 27 de la loi du 6 janvier 1978, <strong>le</strong>s informations ci-dessus sont indispensab<strong>le</strong>s au traitement de votre commande et sontcommuniquées aux destinataires la traitant. El<strong>le</strong>s peuvent donner lieu à l’exercise du droit d’accès et de rectification auprès de <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>.Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter.MusiqueLe Chœur des <strong>La</strong>vaux en concertCréée l’an dernier, la chora<strong>le</strong> de l’association du quartier des <strong>La</strong>vaux est désormais prête à donnerde la voix devant un public. El<strong>le</strong> se produira à trois reprises ce mois-ci, <strong>le</strong> 6 juin à 20 h 30 authéâtre Blier, <strong>le</strong> 14 juin à 20 h 30 en l’église de Montperreux. Pour ceux qui n’auraient pu serendre à ces représentations, une séance de rattrapage est prévue <strong>le</strong> 21 juin, jour de la fête de lamusique, à Pontarlier.L’ensemb<strong>le</strong> vocal dirigé par Martine Colin et Christian Robbe rassemb<strong>le</strong> aujourd’hui unetrentaine de choristes. Le répertoire du Chœur des <strong>La</strong>vaux puise dans <strong>le</strong>s grands succès de lachanson française, sans oublier l’incontournab<strong>le</strong> “Bella ciao”, en référence aux origines italiennesdes premiers habitants du quartier. Entrée libre.Le 6 juin à 20 h 30 théâtre Blier, <strong>le</strong> 14 juin à Montperreuxet <strong>le</strong> 21 juin à PontarlierDimanche 9 juinLe lac se met au vertOrganisé par <strong>le</strong> syndicat d’initiative de Malbuisson et l’office de tourisme Mont d’Or-Deux <strong>La</strong>cs, lajournée voie verte se dérou<strong>le</strong>ra <strong>le</strong> 9 juin. Une journée sans voiture autour du lac Saint-Point oùchacun peut circu<strong>le</strong>r comme bon lui semb<strong>le</strong> : à pied, en rol<strong>le</strong>r, à vélo. L’occasion aussi de profiterde nombreuses animations gratuites présentes tout au long du parcours. Traversée en bateausolaire, animation voi<strong>le</strong>, balade en poneys, en calèches, tests de vélos é<strong>le</strong>ctriques, de vélos couchés,tous <strong>le</strong>s modes de déplacements doux sont à l’honneur. Dans chaque village, bénévo<strong>le</strong>s,associations, troupes de musiciens font <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong>. Sans oublier <strong>le</strong>s plaisirs gastronomiques avec<strong>le</strong>s produits régionaux et <strong>le</strong> menu “Journée Voie Verte” proposé chez <strong>le</strong>s restaurateurs du lac.Informations : office de tourisme Malbuisson au 03 81 69 31 21SportLe 1 er trail du Mont d’OrAvec ses pentes et ses paysages à couper <strong>le</strong> souff<strong>le</strong>, <strong>le</strong> massif du Mont d’Or offre un terrain de jeuidéal aux amateurs de course nature. Le premier trail du Mont d’Or se décline en quatre épreuvesdisputées <strong>le</strong>s 15 et 16 juin. Le club organisateur, à avoir l’Olympic Mont d’Or, a eu la bonne idéede programmer <strong>le</strong> samedi 15 juin à 18 heures un 400 m vertical avec l’ascension de la Renverséeau menu.Dimanche, place au trail avec deux formats de course : <strong>le</strong> trail des crêtes, 15 km et 700 m dedénivelé et <strong>le</strong> trail du Mont d’Or, 44 km et 2 250 m de dénivelé. Les marcheurs pourront quant àeux s’inscrire sur la Rand’Or qui emprunte <strong>le</strong> même tracé que <strong>le</strong> trail court sans contraintechronométrique. Cette première édition est parrainée par Xavier Thévenard et son frère Jean-Marie.Le trail du Mont d’Or : 15 et 16 juinMétabiefInformation : https://sites.goog<strong>le</strong>.com/site/traildumontdor/homePontarlierNuit du piano et graines de starLes Amis de l'Orchestre Symphonique de Pontarlier organisent avec Dev’Art Besançon la 3 ème nuitdu piano <strong>le</strong> dimanche 9 juin à partir de 18 heures à l’auditorium du conservatoire. Des étudiantsdiplômés des conservatoires de Pontarlier, Besançon et <strong>le</strong>s pianistes de la classe de virtuosité deMarc Pantillon à Neuchâtel se succéderont toutes <strong>le</strong>s vingt minutes dans un programme varié duXVII ème sièc<strong>le</strong> à la musique contemporaine. Une soirée vivante avec des pianistes de très grandequalité. L’opportunité aussi d’entendre en avant-première <strong>le</strong>s futurs grands pianistes. Fin duspectac<strong>le</strong> autour de 22 h 30. Entrée libre.Troisième nuit du piano9 juin de 18 heures à 22 h 30Auditorium du conservatoire de PontarlierRenseignements au 03 81 46 72 89MusiqueLe Small fait son show !Le Small Orchestra de Doubs présente son nouveau concert-spectac<strong>le</strong> “Le Small fait son show !”,<strong>le</strong>s 7 et 8 juin à 20 h 30 à sal<strong>le</strong> des Capucins de Pontarlier, et <strong>le</strong> 15 juin à l’Espace des Rives duDoubs à Doubs. À la manière des Enfoirés, <strong>le</strong>s 48 musiciens de l’orchestre embarquent <strong>le</strong> publicdans un univers musical poétique fait de huit tab<strong>le</strong>aux entrecoupés de sketches de Yacapa, latroupe de théâtre de Pontarlier. À noter éga<strong>le</strong>ment la participation du groupe Animusic Trio.Concert-spectac<strong>le</strong> gratuit, mais réservations obligatoires à l’Office de tourisme de Pontarlier et àla mairie de Doubs.Renseignements au 03 81 46 48 33ou au 03 81 46 51 40


50AGENDA<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 2013FESTIVALDu 14 au 16 juinUn festival dédiéaux spectac<strong>le</strong>s forains<strong>La</strong> seconde édition du Pont des Arts se tientdu 14 au 16 juin au centre de Pontarlier.Un festival en forme de trait d’union placé sous<strong>le</strong> signe du théâtre forain. Envoyez la musique.Un spectac<strong>le</strong> interactif pour s’initier à la manipulationde marionnettes. Sérieux s’abstenir.Théâtre,cirque,<strong>le</strong>cture,musique.Cet événement fait l’unanimité.Il plaît aux comédiens,au public et même aux éluspontissaliens qui apprécientet soutiennent ce concept origina<strong>le</strong>t de très bonne facture artistique.Derrière ce succès, une structureorganisatrice efficace, à savoir laSarbacane Théâtre et son fidè<strong>le</strong> etunique salarié permanent en lapersonne de Jérôme Rousse<strong>le</strong>t.Avec 10 ans d’expérience en formation,diffusion artistique et créationartistique, ce comédien a vitetrouvé <strong>le</strong>s ingrédients pour concevoirun rendez-vous théâtral fédérateur.“Pour cette seconde édition,on laisse carte blanche à des associationsculturel<strong>le</strong>s loca<strong>le</strong>s. C’estl’idée de faire <strong>le</strong> lien entre toutes<strong>le</strong>s formes d’expressions. On a ainsiétabli des partenariats avec <strong>le</strong>ciné-club, la Lue, Théâtre Ouvert,<strong>le</strong> C.A.H.D.”, explique Jérôme Rousse<strong>le</strong>t,préposé à ladirection artistiquede ce second Pont desArts.Cette notion de passerel<strong>le</strong>est l’essencemême de ce festival.Ici se côtoient deslocaux et des nonlocaux,des troupesde comédiens amateurset des compagniesconfirmées.“On va monter unchapiteau au GrandCours réservé auxspectac<strong>le</strong>s professionnels.Les troupes amateurs seproduiront au théâtre du <strong>La</strong>voir.”Cette dualité donne naissance àune doub<strong>le</strong> programmation quis’articu<strong>le</strong> autour de la même thématiquedu spectac<strong>le</strong> forain. <strong>La</strong>diversité est de mise avec au menuthéâtre, cirque, <strong>le</strong>cture, musique.L’ouverture du festival a lieuquelques jours auparavant, <strong>le</strong> mardi11 juin plus précisément avecla projection du film “Jour de fête”de Jacques Tati au théâtre Blier à20 h 45. Autre rendez-vous sympathiqueextrait d’un programmeparticulièrement étoffé, l’ateliercirque du samedi après-midi de 15à 17 heures sous chapiteau. Programmationcomplète sur www.festivalpontdesarts.com■<strong>La</strong> Sarbacane Théâtre, déjà 10 ans<strong>La</strong> structure a vu <strong>le</strong> jour en 2002 avec lacréation dʼun petit atelier dʼéveil théâtralaux Longevil<strong>le</strong>s-Mont dʼOr. <strong>La</strong> petitegraine a grandi au fil de multip<strong>le</strong>s autresexpériences. “On travail<strong>le</strong> autour du spectac<strong>le</strong>vivant à travers trois axes : formation,diffusion et création”, poursuit Jérôme Rousse<strong>le</strong>t.<strong>La</strong> compagnie est aussi à lʼorigine duSarbacane festival dont la première éditionavait été organisée en 2003 au théâtre forestierà Pontarlier avec comme invité un certainAldebert.<strong>La</strong> création, cʼest par exemp<strong>le</strong> la collaborationavec la troupe lorraine “Compagnie desAu départ,on voulaittout etaujourd’huioncomprendmieux”,explique ensouriantJérômeRousse<strong>le</strong>t.Ô” sur <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong> “À la porte” qui sera présentécet été au festival du Grand Bornand.“On travail<strong>le</strong> à lʼopposé des troupes amateurs.On part de lʼenvie de monter un spectac<strong>le</strong>puis on trouve <strong>le</strong>s comédiens adéquats.”Après 10 ans riches en aventures, JérômeRousse<strong>le</strong>t apprécie <strong>le</strong> chemin parcouru.“Cʼest satisfaisant. On progresse <strong>le</strong>ntementmais sûrement. Chaque année, on doitconvaincre. Mais aujourdʼhui on a la vraiechance dʼêtre soutenu et reconnu. Au départ,on voulait tout et aujourdʼhui on comprendmieux”, conclut <strong>le</strong> comédien. ■Découvrez <strong>le</strong> site internet de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> !Si vous cherchez unartic<strong>le</strong> ou un sujet enparticulier, il vous suffitde taper <strong>le</strong> mot-clé correspondantet tous <strong>le</strong>sartic<strong>le</strong>s qui ont abordé<strong>le</strong> sujet apparaîtront.Naviguez à travers <strong>le</strong>s 6années d’archives misesà votre disposition.NOUVEAUVous pouvez désormaisvous abonner à <strong>La</strong> <strong>Presse</strong><strong>Pontissalienne</strong> directementdepuis notre plate-formed’abonnement en ligne.Le règ<strong>le</strong>ment peut êtreeffectué par Carte B<strong>le</strong>ueou prélèvement sur re<strong>le</strong>véd’identité bancaire (RIB).N’hésitez pas à nouscontacter pour en savoirplus.www.presse-pontissalienne.fr


LE PORTRAIT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> n° 164 - Juin 201351PONTARLIERUne nouvel<strong>le</strong> activitéDelphine,à la croiséedes dansesAprès avoir enseigné la danse et <strong>le</strong> fitnessdans <strong>le</strong> monde associatif, Delphine Boeglichoisit de vo<strong>le</strong>r de ses propres ai<strong>le</strong>s ense spécialisant dans la méthode Pilates.Respirez, redressez-vous.Joseph Pilates n’a aucun liende parenté ni affinité avec <strong>le</strong>personnage biblique. Cet Al<strong>le</strong>manda développé au débutdes années vingt un systèmed’exercice physique assez novateur.<strong>La</strong> méthode Pilates, très prisée chez<strong>le</strong>s danseurs professionnels, reposesur <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> des musc<strong>le</strong>s par l’esprittout en gérant sa respiration.“C’est une forme de gymnastique doucebasée sur l’étude de mouvementsoù l’on veil<strong>le</strong> notamment au bon alignementde la colonne vertébra<strong>le</strong>.AvecAprès avoir exercé dans <strong>le</strong>s clubs et maisons de quartier,Delphine Boegli ouvre un studio Pilates à la rentrée.cette méthode, on évolue en quelquesorte entre <strong>le</strong> fitness et la danse”,explique Delphine Boegli, séduite parcette pratique qu’el<strong>le</strong> compte biendévelopper loca<strong>le</strong>ment en ouvrant àla rentrée prochaine un studio Pilatesà Pontarlier.<strong>La</strong> danse, c’est toute sa vie. Ses grandsparentsétaient déjà des acharnésdes bals populaires. “J’ai toujoursbaigné dans la musique” dit-el<strong>le</strong>. JackyBoegli, son père, est un clarinettistebien connu dans la région. Lesfans des Vieux de l’hôp <strong>le</strong> connaissentbien. Marylin sa maman a longtempsencadré des cours de dansesur Pontarlier. “Comme el<strong>le</strong> n’en vivaitpas très bien, el<strong>le</strong> m’a conseillé detrouver un autre métier.” Ce que fitsa fil<strong>le</strong> en préparant un B.T.S. dansla publicité.L’étudiante arrondit alors ses fins demois en proposant quelques cours defitness. “Je ne me sentais pas de travail<strong>le</strong>rtoute la journée dans unbureau”, poursuit Delphine qui préfèrechanger d’orientation et passeen 1995 un brevet d’État d’éducateursportif dans <strong>le</strong> fitness. Diplôme enpoche, el<strong>le</strong> travail<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s clubs deremise en forme et dans <strong>le</strong>s maisonsde quartier. “<strong>La</strong> M.J.C.des Capucins m’a sollicitéen 2008 pour animerdes cours de danseet de fitness. Pourmoi, c’était une vraiechance de pouvoir ainsiexercer à temps p<strong>le</strong>insur Pontarlier”, poursuitcette maman dedeux enfants. Reste àtenir <strong>le</strong> rythme et àrépondre aux attentesd’un public toujoursfriand de nouveautés.Aujourd’hui, DelphineBoegli assure 26séances hebdomadaires.Près de 400 personnesassistent à sescours. Mieux vaut êtreen forme. “Trois professeursinterviennentsur la section danse. Onprépare chaque annéeun grand gala”, poursuitcel<strong>le</strong> qui à la quarantainereconnaît nepas toujours se sentir<strong>La</strong> danse,c’est toutesa vie.à sa place dans un cours de hip-hopface à un public beaucoup plus jeunequ’el<strong>le</strong>. “Dans ce métier, c’est parfoisdiffici<strong>le</strong> de toujours communiquersa passion. Le public a évolué.À la rentrée, j’ai perdu la moitié demes élèves qui sont partis vers macollègue plus jeune.”L’heure de la remise en cause a sonné.Pas très motivée à l’idée commetant d’autres d’al<strong>le</strong>r travail<strong>le</strong>r enSuisse dans l’horlogerie, DelphineBoegli a préféré se former à la méthodePilates. Une reconversion dans lacontinuité avec, el<strong>le</strong> tient à <strong>le</strong> souligner,<strong>le</strong> soutien de son employeur.“On a bien essayé de proposer descours à la M.J.C. mais sans grandsuccès. Je pense que cette forme degymnastique douce ne correspond pasà l’état d’esprit du lieu où l’on est dansune approche très col<strong>le</strong>ctive de la danseou du fitness.” Delphine redoutedéjà <strong>le</strong> moment d’annoncer son départà toutes cel<strong>le</strong>s et ceux qui lui sontfidè<strong>le</strong>s depuis de nombreuses années.Pour son installation, el<strong>le</strong> bénéficiedes conseils du professeur parisienqui lui a enseigné la méthode. “Leplus compliqué sera de trouver unlocal de 50 m 2 avec un parquet et àdes prix abordab<strong>le</strong>s.”Le Pilates s’adresse à tout un chacun: sportif de haut niveau en conva<strong>le</strong>scencecomme senior soucieux dese remettre en forme sans brusquerla machine. Cette gymnastique douces’enseigne plutôt en petit comitéde 4 à 5 personnes. En restant à Pontarlier,Delphine Boegli mise aussisur un vaste réseau de connaissances.Il lui faudra aussi intégrer une certaineet nécessaire logique commercia<strong>le</strong>.Pas toujours <strong>le</strong> point fort despassionnés. ■F.C.

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