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2 € N° 107Septembre 2008Le premiermercredidu moisMensuel d’information des cantons deMontbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,Vercel et du Jura voisinLe dossier10 ans après <strong>le</strong> classementPontarlier est-el<strong>le</strong> toujoursla vil<strong>le</strong> la plus sportivede France ?Immobilier p. 6Logement haut standing…Il y a de l’avenirdans la valorisationdu potentielimmobilier aucentre-vil<strong>le</strong>, notammentsur du beaulogement. Zoomsur ce marchéassez confidentiel.À partir du 13 juin 2008Levier p. 19Le pô<strong>le</strong> bois mis à malL’entreprise Haut-Doubs Sciages a déposéson bilan au cœur de l’été. Après Haut-DoubsPel<strong>le</strong>ts, c’est la deuxième mauvaise nouvel<strong>le</strong>pour <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> d’excel<strong>le</strong>nce rura<strong>le</strong>.Lire l’événement en p. 4 et 5Enquête p. 22Où est l’argent du Téléthon ?L’association française contre <strong>le</strong>s myopathiesa demandé aux organisateurs de l’édition2007 du Téléthon dans <strong>le</strong> Haut-Doubs (Valde Morteau) de justifier <strong>le</strong>urs dépenses.Le dossier<strong>La</strong> nouvel<strong>le</strong> donne ducommerce à Pontarlierp. 11 à 14Baisse de la clientè<strong>le</strong> suisse, fin annoncée des autorisations des’implanter, création d’une assocation commercia<strong>le</strong> du Grand Pontarlier…Le monde du commerce est en p<strong>le</strong>ine mutation.Rédaction et publicité : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81


2ÉditorialSénatUn candidat aux prochaines sénatoria<strong>le</strong>sdans <strong>le</strong> Doubs a certainementvu juste quand à la questionde savoir pourquoi il postulait à unmandat au Palais du Luxembourg,il a pour première réponse : “<strong>La</strong> responsabilitéappel<strong>le</strong> la responsabilité.”Onestmaire,ondevientconseil<strong>le</strong>rgénéral ou régional, il paraît logiquede postu<strong>le</strong>r à un mandat national,quʼil soit de député ou, quand <strong>le</strong>splaces sont déjà prises, de sénateur.Une sorte de boulimie naturel<strong>le</strong>en quelque sorte mais cettedrogue ne toucherait pas que <strong>le</strong>monde politique. Cʼest aussi vraidans <strong>le</strong>s affaires ou dans <strong>le</strong> syndicalisme.Pour la plupart des autrescandidats, devenir sénateur, cʼestrépondre à cette exigence dʼêtre <strong>le</strong>représentant descol<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s,<strong>le</strong> défenseur du monde rural à Paris.À croire quʼun maire ou quʼunconseil<strong>le</strong>r général qui ne serait passénateur mettrait en péril lʼexistencemême de son territoire, son départementou sa commune. Les candidatsaux sénatoria<strong>le</strong>s brandissentalors lʼargument imparab<strong>le</strong> dʼunesaine complémentarité entre unmandat national et un mandat localpour justifier <strong>le</strong> fait que dans <strong>le</strong>urcas, <strong>le</strong> cumul des mandats est justifié,voire nécessaire. Le maire deBesançon défend-il moins bien <strong>le</strong>sintérêts de sa vil<strong>le</strong> depuis quʼil nʼestplus par<strong>le</strong>mentaire par exemp<strong>le</strong> ?Non. Au contraire, serait-on mêmetenté dʼaffirmer. Lʼé<strong>le</strong>ction sénatoria<strong>le</strong>suscite <strong>le</strong>s plus grandes interrogations.Faut-il tout bonnement,comme lʼavancent certains, supprimercette chambre obscure oùsont élus des hommes (et quelquesfemmes) dans un scrutin qui échappetota<strong>le</strong>ment aux citoyens, sansaucun compte de campagne etpresque sans comptes à rendre ?Sans tomber dans cet excès faci<strong>le</strong>et un brin populiste (quoique…), ilparaît néanmoins indispensab<strong>le</strong> derefondre en profondeur <strong>le</strong> fonctionnementde cette chambre hauteet la représentativité de ses locataires.Car à y regarder de plus près,on a bien du mal, malgré toute labonne volonté du monde, à évaluerprécisément en quoi un sénateurreprésente au quotidien - ouplutôt au cours des deux jours parsemaine quʼil passe à Paris -, <strong>le</strong>scol<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s desquel<strong>le</strong>s ilstiennent un premier mandat. Maisa priori <strong>le</strong> statu quo satisfait tout <strong>le</strong>monde : <strong>le</strong> Sénat est la seu<strong>le</strong> institutionqui a été tota<strong>le</strong>ment épargnéepar la réforme constitutionnel<strong>le</strong>adoptée cet été. ?Jean-François Hauserest éditée par “Les Éditions de la <strong>Presse</strong><strong>Pontissalienne</strong>”, S.A.R.L. de presseDirecteur de la publication :Thomas COMTEDirecteur de la rédaction :Jean-François HAUSERDirecteur commercial :Éric TOURNOUXDirecteur artistique :Olivier CHEVALIERRédaction :Frédéric Cartaud,Thomas Comte, Jean-François Hauser.Photographes :Éric Boulay, Éric Niedergang.Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609Dépôt légal : Septembre 2008Commission paritaire n° 0212 I 79291Crédits photos :<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>, Amis du Musée,Magnenet père et fils, Micronora,Trans’Organisation.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>5 bis, Grande rue - B.P. 83 14325503 MORTEAU CEDEXTél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81E-mail : publipresse@wanadoo.frL’actualité bouge,<strong>le</strong>s dossiers évoluent.<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>revient sur <strong>le</strong>s sujetsabordés dans sesprécédents numéros,ceux qui ont fait la unede l’actualitépontissalienne.Tous <strong>le</strong>s mois,retrouvez la rubrique“Retour sur info”.Raymond Perrin, <strong>le</strong> présidentde la remontée duclub en Fédéra<strong>le</strong> 2, parail<strong>le</strong>urs bien occupé avec sesfonctions de maire de Chaffois,cherchait son successeurdepuis quelque temps. “Il m’aproposé plusieurs fois la place.Au départ, j’ai refusé estimantqu’il y avait des gens plus compétentsque moi pour assurer cetteresponsabilité”, explique Jean-Louis Gagelin qui a fini par céderRetour sur info<strong>La</strong> Rivière-Drugeon : la maison“Âges et Vie” sera prête pour l’été 2009Les travaux de construction de la maison“Âges et Vie” touchent à <strong>le</strong>ur finà <strong>La</strong> Rivière-Drugeon. Lʼété prochain,six pensionnaires prendront chacun sesquartiers dans un des studios aménagésdans ce bâtiment construit au cœur duvillage. Ces locataires sont des personnesâgées dont lʼétat de santé ne <strong>le</strong>ur permetplus de rester à <strong>le</strong>ur domici<strong>le</strong>. Pourautant, en sʼinstallant dans ces logements,el<strong>le</strong>s nʼentrent ni dans une maison deretraite, ni dans un foyer-logement. Etcʼest en cela que la formu<strong>le</strong> développéepar Nicolas Perrette et Simon Vouillot,deux anciens collaborateurs de Pau<strong>le</strong>tteGuinchard, est une innovation dans laaux sollicitations en prenant laprésidence du club il y a deuxmois au lancement de la nouvel<strong>le</strong>saison.Supporter de longue date duC.A.P., ce chef d’entreprise faitdonc une entrée remarquée dansce club où il n’avait jamais exercéla moindre fonction. “J’ai lachance de reprendre un club déjàbien structuré. Je vais poursuivresur la dynamique engagée.L’objectif est bien sûr de se mainteniren Fédéra<strong>le</strong> 2 qui correspondau niveau naturel du C.A.P.Je tiens surtout à avoir un clubbien équilibré. Pas seu<strong>le</strong>ment sur<strong>le</strong>s plans sportif et financier maiséga<strong>le</strong>ment au niveau de la formation.Le club doit pouvoirs’appuyer sur un réservoir dejeunes dont <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>urs élémentsseraient susceptib<strong>le</strong>s d’intégrertôt ou tard l’équipe première.C’est d’ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> cas aujourd’hui.Ce souci d’équilibre s’appliqueprise en charge de la vieil<strong>le</strong>sse.Cette maison “Âges et Vie”, se présentesous la forme dʼun immeub<strong>le</strong> de 250 m 2qui, en plus dʼaccueillir six personnesâgées, abrite trois logements dʼhabitationsitués à lʼétage où logent trois salariésavec <strong>le</strong>urs famil<strong>le</strong>s. Et cʼest là que résidela nouveauté : <strong>le</strong>s personnes âgéesvivent en colocation et bénéficient auquotidien de lʼaide des trois salariés quʼilsco-emploient en tant quʼaides à domici<strong>le</strong>.“<strong>La</strong> maison Âges et Vie n’est donc pasune maison de retraite mais plutôt unealternative à la maison de retraite” tiennentà préciser <strong>le</strong>s concepteurs. Dʼail<strong>le</strong>urs,ils affirment que <strong>le</strong> coût est inférieur pouraussi à la fidélisation du publicavec l’ambition d’avoir de nombreuxspectateurs à chaque match.”Sur ce dernier point, <strong>le</strong> nouveauprésident du C.A.P. nemanque pas d’idées comme cel<strong>le</strong>de vendre des rencontres àdes sponsors, ce qui permet deproposer des matches à entréegratuite pour tout <strong>le</strong> monde. Cetteinitiative se concrétisera dès<strong>le</strong> 28 septembre lors du premiermatch à domici<strong>le</strong> du club quiaffrontera Nevers. “On va aussirenforcer la communication encomplétant <strong>le</strong> système d’affichagetraditionnel. Le principe serad’annoncer un match comme onannonce un spectac<strong>le</strong>, de façonà toucher davantage la population.”<strong>La</strong> montée en Fédéra<strong>le</strong> 2nécessite un budget annueld’environ 300 000 euros. Le soutiendes col<strong>le</strong>ctivités, Vil<strong>le</strong>, Conseilgénéral, ne suffira pas tout comme<strong>le</strong>s cotisations du club affaires<strong>le</strong>s résidents aux maisons de retraite classiques.Dans quelques mois, il y a huitmaisons de ce type en Franche-Comté,dont une majorité se trouvera dans <strong>le</strong>Haut-Doubs. <strong>La</strong> première de ce type vientdʼêtre inaugurée à Montfaucon, dans lapériphérie de Besançon. Les porteurs duprojet espèrent que dans <strong>le</strong>s deux ans,20 établissements soient opérationnelsdans la région. Lʼobjectif devrait êtreatteint, car ce concept est une réponseadaptée aux interrogations que se posent<strong>le</strong>s élus locaux en milieu rural toujoursen quête de solution pour prendre encharge <strong>le</strong>s personnes âgées. ■Jean-Louis Gagelin à la tête du C.A.P. rugbyreversées au C.A.P. “On travail<strong>le</strong>déjà au développement de nouveauxpartenariats tout commeon s’appuie sur <strong>le</strong>s autres supportsde financement comme lavente de maillots et de cartes desoutien au club.” Ce qui plaît aunouveau président dans <strong>le</strong> rugby,c’est “la mentalité. J’apprécie<strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs de solidarité, de vaillance,de respect véhiculées par cesport d’homme”, dit-il en souriant.Prêt à tenir la barre du navire,<strong>le</strong> président n’entend pas semê<strong>le</strong>r, sans jeu de mot, de ce quisort de son champ de compétencespersonnel<strong>le</strong>s. Pas questionde dicter des consignes dejeu aux entraîneurs, ni de pesersur <strong>le</strong> recrutement. “À chacunson boulot. Ce n’est pas à moide juger des qualités d’un joueur.J’aurai juste <strong>le</strong> regard du présidentvigilant au maintien des équilibresfinanciers du C.A.P.” ■Une couléesans Haute Foire<strong>La</strong> traditionnel<strong>le</strong> Haute Foire fromagers animeront la placen’ayant plus lieu qu’une fois Saint-Pierre avec fabrication detous <strong>le</strong>s deux ans (prochainemont d’or sur place, dégustation,édition en 2009), la couléedu mont d’or qui marque habituel<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> début des festivitéscommercia<strong>le</strong>s à Pontarlier,est tout de même maintenue.Commerce Pontarlier Centre et<strong>le</strong> syndicat du mont d’or, coorganisateursde l’événement,ont retenu la date du samedi13 septembre pour cette manifestationdu terroir. Comme àl’accoutumée, <strong>le</strong> maire de Pontarlierrecevra donc <strong>le</strong> “premier”mont d’or de l’année à 11 heures,marquant ainsi <strong>le</strong> démarrage dela commercialisation de ce fromagehivernal. <strong>La</strong> vil<strong>le</strong> de Pontarlieroffre ensuite une grandedégustation rue Sainte-Anne.Autour de la coulée, des animationsdémonstrations de sanglage…C.P.C. a concocté d’autres animations,notamment à destinationdes plus petits. “Nous mettonsen place un petit jeu de pistesur <strong>le</strong> thème du mont d’or pour<strong>le</strong>s 2-12 ans, avec des énigmesà découvrir dans <strong>le</strong>s vitrines decommerçants” explique BéatriceSaillard de l’association C.P.C.600 euros (20 bons d’achat de30 euros) sont à gagner. Quatrenouveaux ambassadeurs du montd’or seront intronisés pendant lajournée : l’adjoint pontissalienGaston Droz-Vincent, la présidentede C.P.C. Sylvie Dabère,<strong>le</strong> président de la chambred’agriculture du Doubs DanielPrieur et la présidente de la Régionviennent se greffer tout au Franche-Comté Marie-Guitelong de cette journée du 13. Les Dufay. ■


4L’ÉVÉNEMENTPONTARLIEREST-ELLE TOUJOURSLA CAPITALE DU SPORT ?À quelques semaines du premier Festival du sport,la capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs qui fut reconnue en1997 comme la vil<strong>le</strong> la plus sportive de France desa catégorie de population mérite-t-el<strong>le</strong> toujourssa réputation ? En 10 ans, <strong>le</strong>s pratiques ont évolué.Les clubs ont des besoins grandissants. Lesport a continué à se développer à l’éco<strong>le</strong>. Il a prisune place considérab<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s médias. Les championssont devenus des supports de communication.Comment Pontarlier a répondu à ces nouvel<strong>le</strong>sattentes? Réponses.MUNICIPALITÉÉvolutionPontarlier est toujours au topdes dynamiques sportivesEn 10 ans, l’engagement de la Vil<strong>le</strong> en faveur du sport a toujours progresséen s’adaptant à l’évolution des pratiques, qu’el<strong>le</strong>s soient éducatives,populaires ou de haut niveau.<strong>La</strong> dynamique sportive pontissalienne constitue aussi un facteurd’intégration socia<strong>le</strong> dont se féliciteDaniel Defrasne, l’adjoint aux sports.Quel Pontissalien n’a pas faitdu ski, son tour du lac envélo,sa balade au Fort Mah<strong>le</strong>r? Ce terreau de p<strong>le</strong>in airferti<strong>le</strong> a favorisé très tôtl’éclosion de la culture du sport dansla capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs. <strong>La</strong> pratiqueen club et <strong>le</strong>s infrastructures sesont développées sous l’impulsion defortes personnalités : Paul Robbe, Pierre<strong>La</strong>ferrière, Maurice Pasteur, JosephCuinet et bien d’autres…Les municipalités de droite ou degauche ont accompagné <strong>le</strong> mouvement.En 1997,sous <strong>le</strong> mandat d’AndréCuinet, la Vil<strong>le</strong> décide de postu<strong>le</strong>r auchal<strong>le</strong>nge de la vil<strong>le</strong> la plussportive. Le dossier est pilotépar un certain Patrick Genre,alors adjoint chargé de laJeunesse et des Sports. Lerésultat, on <strong>le</strong> connaît. Cetitre de “vil<strong>le</strong> la plus sportivede France” sert toujoursde référence dans la promotiondes événements sportifset de l’image de Pontarlier.En 10 ans, la place du sport dansla société s’est encore renforcée. On apu <strong>le</strong> vérifier lors des J.O. de Pékin.Le règ<strong>le</strong>ment du chal<strong>le</strong>nge l’Équipestipu<strong>le</strong> qu’un lauréat ne peut renouve<strong>le</strong>rsa candidature dans <strong>le</strong>s 5 annéesqui suivent. “Même si on en a déjà eul’occasion d’en discuter, cette questionde repostu<strong>le</strong>r n’a jamais été à l’ordredu jour du conseil”, explique DanielDefrasne, l’adjoint à l’économie et auxsports. Qu’est-ce qui a changé dans lapolitique sportive pontissalienne ?Premier élément et non des moindres,la part du sport dans <strong>le</strong> budget a pratiquementdoublé, passant de 5,34 à9,55 % du budget annuel. Pour 2008,c’est 222 000 euros en investissement<strong>La</strong> part dusport dans<strong>le</strong> budget apratiquementdoublé.et 1 661 103 euros en fonctionnement.“<strong>La</strong> moyenne nationa<strong>le</strong> se situe vers5 % dans <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s de moins de 30 000habitants.”Le bassin de vie centré sur Pontarliera vu sa population croître de plusieursmilliers d’habitants durant cette décennie.Si <strong>le</strong> nombre de clubs sportifs (62)n’a pas beaucoup varié, <strong>le</strong>urs effectifssont en hausse. On approche 10 000licenciés contre 8 311 en 1997. Conséquences: <strong>le</strong>s budgets augmentent. Lessubventions aussi. Équiva<strong>le</strong>nt à150 000 euros en 1997,il dépasse désormais225 000 euros. Ce montant comprend<strong>le</strong>s contrats d’objectifs qui ontremplacé en 2005 <strong>le</strong>s subventionsexceptionnel<strong>le</strong>s versées au club enfonction de <strong>le</strong>urs résultats. “On a remisà plat <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s d’attribution. L’enjeuétait de col<strong>le</strong>r au plus près de la saisonde sports col<strong>le</strong>ctifs en apportantun traitement égalitaire entrechaque discipline. On a éga<strong>le</strong>mentaccordé une place plusimportante aux sports individuelspar une règ<strong>le</strong> dedégressivité sur trois ans”,argumente l’élu.L’enveloppe consacrée à cesaides à la performance apresque triplé. Le sport engénéral et <strong>le</strong> champion enparticulier servent de plus en plus desupport marketing. C’est devenu uneréalité à Pontarlier. <strong>La</strong> col<strong>le</strong>ctivité aredynamisé son partenariat avec <strong>le</strong>sathlètes de haut niveau en valorisantdes critères liés à la communication.Cette forme de sponsoring bien codifiéeest plafonnée à 10 000 euros paran pour ces “ambassadeurs sportifs”de niveau international dont <strong>le</strong> plusconnu est Vincent Defrasne. “On avalidé en mai dernier <strong>le</strong> dispositif des“Bourses Espoir”. El<strong>le</strong>s s’adressent auxchampions en devenir. Ils se voientattribuer une bourse forfaitaire et doiventen contrepartie apposer <strong>le</strong> logo dela vil<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>urs tenues.”<strong>La</strong> vil<strong>le</strong> récompense aussi à traversl’aide aux“sportifs méritants”<strong>le</strong>s sacrificesde ceux qui pour diverses raisonsont joué de malchance. <strong>La</strong> politiquesportive se décline par l’organisationde manifestations sportives à destinationdes jeunes : <strong>le</strong>s Olympiades, <strong>le</strong>Raid Été. El<strong>le</strong> peut prendre la formed’un soutien logistique et financierapporté à des clubs chapeautant descourses. Exemp<strong>le</strong>s : <strong>le</strong> triathlon du lacSaint-Point, <strong>le</strong> Trail du <strong>La</strong>rmont. <strong>La</strong>construction de l’espace Pourny a permiséga<strong>le</strong>ment de recevoir des événementsd’envergure en boxe, gymnastique,rugby.À tout bien regarder, diffici<strong>le</strong> de direque la municipalité et <strong>le</strong>s clubs sesoient endormis depuis 10 ans. “Tousces efforts consentis notamment auprèsde la jeunesse loca<strong>le</strong> favorisent éga<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>ur intégration socia<strong>le</strong>. Cela peutéviter à certains de tomber dans ladélinquance” conclut assez justementDaniel Defrasne.Dans ce contexte, <strong>le</strong> prochain festivaldu sport qui se tiendra du 26 au 28septembre s’inscrit assez naturel<strong>le</strong>mentdans l’entretien de cette vitalitésportive. ■F.C.ZoomBientôt uneclasse basket<strong>La</strong> vil<strong>le</strong> participe depuis 2005 à la créationdes classes sportives par <strong>le</strong> biaisde conventions passées entre <strong>le</strong>s troiscollèges et <strong>le</strong>s clubs sportifs. “On met<strong>le</strong>s installations à disposition et on verse2 000 euros de subvention danschaque classe sportive.” Les clubs defootball, rugby, judo, gymnastique, natation,lutte et bientôt basket bénéficientde ce dispositif.


L’ÉVÉNEMENT5CLUBSÀladifférence d’autresvil<strong>le</strong>s, l’O.M.S. (OfficeMunicipal des Sports)n’a jamais été l’instrument dela politique sportive municipa<strong>le</strong>.“On représente <strong>le</strong>s clubsauprès de la vil<strong>le</strong> avec cettevolonté de rester apolitique”,insiste Jean-Luc Vace<strong>le</strong>t quipréside l’association depuis2004.<strong>La</strong> capita<strong>le</strong> du Haut-Doubscompte 62 clubs dont 49 sontà l’O.M.S. “On fonctionne surDe plus en plus d’échangesC’est l’union qui assure la cohésion du sport pontissalienEn 10 ans, l’Office Municipal des Sports s’est beaucoup investidans la révision du mode de répartition des subventions et dansson rô<strong>le</strong> de rassemb<strong>le</strong>ur.<strong>le</strong> principe d’avoir un club pardiscipline, généra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> plusimportant.” Jean-Luc Vace<strong>le</strong>tLe comité de l’O.M.S. en visite sur la basedes Foulques aux Grangettes.et son comité travail<strong>le</strong>ntdepuis quatreans sur <strong>le</strong>s subventionsde fonctionnementdes clubs. Lemode de répartitionne correspondait plusvraiment à la réalitéet se référait plutôt àl’historique. <strong>La</strong> prise en comptede certains critères a évolué.Le poids des effectifs parexemp<strong>le</strong> est désormais calculéen privilégiant la compétitionet la formation.Une montéedu <strong>La</strong>rmontà pied enjuin 2009.Les déplacementsprennent plusd’importance commela formation descadres, l’emploi dessalariés ou <strong>le</strong> recoursou pas au centremédico-sportif qui fait partiedes compétences de l’O.M.S.“Les changements ont bien sûrété proposés à la municipalitéqui <strong>le</strong>s a validés.”Au départ, cette mise à platn’a pas toujours été bienaccueillie par <strong>le</strong>s clubs croyantperdre au change. Ces craintesse sont dissipées en découvrantl’objectivité de cette révisiondésormais en vigueur. Depuis12 ans, l’O.M.S. a mis en placeun programme de conférencesà l’intention des sportifs.Une ou deux fois par an,un spécialiste anime <strong>le</strong> débatautour d’un thème précis : dopage,musculation, traumatismes,endurance, reconversion professionnel<strong>le</strong>…L’O.M.S. participe à diversesLes présidents de clubs de l’O.M.S. sont régulièrement invités à se rencontrerpour échanger <strong>le</strong>urs expériences.manifestations comme <strong>le</strong>s “Asdu sport” ou <strong>le</strong> prochain “Festivaldu sport.” “On cherche àfédérer <strong>le</strong>s clubs à travers desactions d’échanges. Depuis deuxans, trois dirigeants par clubsont invités dans un autre clubde l’O.M.S. à pratiquer l’activité.On a fait ça avec <strong>le</strong> bowling, <strong>le</strong>disc-golf. On prévoit d’organiserINFRASTRUCTURESen juin 2009 une montée du<strong>La</strong>rmont à pied en mobilisanttous <strong>le</strong>s sportifs de l’O.M.S.”Ce rô<strong>le</strong> de rassemb<strong>le</strong>ur se déclineéga<strong>le</strong>ment par des voyagesrassemblant <strong>le</strong>s présidents declubs qui ne sont pas prêtsd’oublier <strong>le</strong>ur séjour aux J.O.de Turin. Ils se rendront <strong>le</strong>15 novembre à Sochaux pourIdée d’un transfertassister au match de rugbyopposant l’équipe de France àune sé<strong>le</strong>ction des î<strong>le</strong>s du Pacifique.“On peut considérer qu’ils’agit d’une sorte de reconnaissancede <strong>le</strong>ur engagement.”C’est d’autant plus pertinentquand ça se passe en bonnecollégialité. ■F.C.Quid du Centre Municipal des Sports ?<strong>La</strong> Vil<strong>le</strong> a investi 8,389 millions euros depuis1998 dans l’entretien, la création des équipementset des structures d’accueil à destinationsportive sans compter l’Espace Pournyet <strong>le</strong>s aménagements importants réalisés sur <strong>le</strong>site nordique de la Malmaison. “Sur projet duparc nautique, on en est toujours au stade desétudes et de la définition du projet”, dit DanielDefrasne.Une réf<strong>le</strong>xion est en cours sur <strong>le</strong> devenir duCentre Sportif Municipal rue <strong>La</strong> Fontaine. Il estactuel<strong>le</strong>ment occupé par la boxe, <strong>le</strong> Club alpin,<strong>le</strong> vélo-club, <strong>le</strong> ping-pong, <strong>le</strong> centre médico-sportif,la pétanque… S’y trouvent éga<strong>le</strong>ment dessal<strong>le</strong>s pour <strong>le</strong>s organisations syndica<strong>le</strong>s.“Ce bâtimentest très vieux et sa réhabilitation nécessiteraitbeaucoup d’investissements. On étudie laquestion d’une démolition, ce qui entraînerait <strong>le</strong>transfert des activités sur un nouveau site quireste à aménager vers l’Espace Pourny et quiaccueil<strong>le</strong>rait en premier lieu <strong>le</strong> boulodrome. Sice projet se concrétise, tout ne se fera pas d’uncoup mais en suivant un programme à planifiersur plusieurs années.” ■Que va devenir <strong>le</strong> Centre Sportif Municipal rue <strong>La</strong> Fontaine ? <strong>La</strong> réf<strong>le</strong>xion est en cours.Les investissements réalisés depuis 1998Année Montant (€) Équipements1998 1 150 000 Plateau multisports, dojo, local hand1999 650 000 Piscine2000 1 000 000 Tribunes, vestiaires stade2001 155 000 Fosse <strong>La</strong>ferrière, skate park2002 400 000 Aérodrome, gymnase De Gaul<strong>le</strong>, châssis piscine2003 180 000 Club house C.N.P., tennis, athlétisme2004 50 000 Piscine, fi<strong>le</strong>ts protection Léo <strong>La</strong>grange et Toulombief2005 690 000 Terrain synthétique, vestiaire bas du lycée, étanchéité dojo2006 1 600 000 Vestiaires stade dʼathlétisme, pare-bal<strong>le</strong>s, cha<strong>le</strong>t des Éclaireurs, local C.A.F.2007 2 292 000 Auberge de jeunesse, étude parc aquatique, sol <strong>La</strong>rmont2008 222 000 Gymnase Cordier, tennis, sal<strong>le</strong> <strong>La</strong>ferrière, gymnase Léo <strong>La</strong>grange,bas du lycée, club house football, cha<strong>le</strong>t des éclaireurs, ball-trap


6PontarlierIMMOBILIERAu centre-vil<strong>le</strong>Du logement haut standing… sans garageIl y a de l’avenir dans la valorisation du potentiel immobilierau centre-vil<strong>le</strong>, notamment sur du beau logement.Zoom sur ce marché assez confidentiel.Les nostalgiques regretteront la disparition de cetétablissement qui avait accueilli tant de célébrités.Après la transformationcomplète en 2005 del’ancien cinéma Rex, <strong>le</strong>ssociétés MassagetesIngénierie et Préva<strong>le</strong>t Promotioncollaborent sur <strong>le</strong> programmeimmobilier actuel<strong>le</strong>menten chantier àl’emplacement du défunt Hôtelde la Poste. Le dernier propriétairea préféré cette orientationplutôt que de se lancerdans la coûteuse remise auxnormes de l’établissement.Choix compréhensib<strong>le</strong>, mêmesi on ne peut que déplorer ladisparition de ce qui fut probab<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> plus bel hôtel dela vil<strong>le</strong> où tant de célébritésont séjourné.Tout l’intérieur a été démolipour ne conserver que <strong>le</strong>s murs.En lieu et place des 17chambres qui occupaient deuxétages au-dessus de la brasserie,une dizaine de logementsde 50 à 180 m 2 . “On va faire duneuf dans l’ancien. C’est intéressantpour <strong>le</strong>s acquéreurs quibénéficieront de frais de notaireréduits. Cela nous pénaliseen coûts de construction quisont assujettis à la T.V.A. à19,6 % et non pas 5,5 % ce quiaurait été <strong>le</strong> cas s’il s’agissaitd’une rénovation”, précise Jean-François Préva<strong>le</strong>t.Les deux sociétés qui portentLes chambres de l’ancien hôtel de la Poste ont disparu pour faire placeà des appartements de haut standing en cours de construction.Une dizainede logementsde 50 à180 m 2 .ce programme ont opté pour <strong>le</strong>haut standing.Les vastes appartementsqu’on retrouve souventdans <strong>le</strong>s immeub<strong>le</strong>s de larue de la République se prêtentbien à cette approche. “<strong>La</strong>définition du standingvarie d’un promoteurà l’autre.Cheznous, el<strong>le</strong> s’appliquesurtout dans <strong>le</strong> grosœuvre en privilégiantl’isolation phonique,des planchers en chêne,des espaces extérieurset l’ascenseur.Chaque appartement aura saterrasse.”Le chantier a débuté en juin.<strong>La</strong> livraison des premiers logementsse fera au premiersemestre 2009. Les deux associéssont sereins sur la commercialisationdes 10 logements.“On se positionne surun créneau très confidentiel où<strong>le</strong>s ventes s’effectuentsurtout par <strong>le</strong> biaisdu relationnel. Celas’est déjà passé ainsiau Rex. Les 13 appartementsont trouvéacquéreurs en 18mois. C’étaient principa<strong>le</strong>mentdes grandslogements vendusdans <strong>le</strong>s prix du marché entre2 400 et 3 000 euros <strong>le</strong> m 2 .”Le programme du Rex n’a pasde garage, celui de la Poste seu<strong>le</strong>ment4. “C’est <strong>le</strong> gros handicapdu développement immobilieren vil<strong>le</strong>. Les acquéreurssont prêts à venir mais s’ils ontdes possibilités de stationnementchez eux ou à proximitéet hors de la zone b<strong>le</strong>ue. C’estimpératif de résoudre cette question.Il faut que <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>mentsmunicipaux donnent tout pouvoirà ça. Si on parvient à densifierl’offre, on sauve <strong>le</strong> centrevil<strong>le</strong>aussi bien sur <strong>le</strong> plancommercial qu’immobilier”indique l’architecte qui dirigeMassagetes Ingénierie.Les rares garages du centrevil<strong>le</strong>sont parfois loués plus de200 euros par mois. Fructueuxplacement. ■NAISSANCESÉtat-civil de juil<strong>le</strong>t - août12/07/08 – Justine de Gil<strong>le</strong>s PERNET, plaquiste etde Lina PARISOT, sans profession.12/07/08 – Télio de Christophe SAILLARD, cuisinisteet de Patricia GAY, opticienne.12/07/08 – Mohamed de Brahim MERROUCHE,aide é<strong>le</strong>ctricien et de Salima LEZIAR.13/07/08 – Igor de Krzysztof FALKOWSKI, plombieret de Muriel MESNIER, aide économiste.12/07/08 – Evan de Steve ROUX, déligneur et deEmilie LEROY, caissière.14/07/08 – Ninon de Grégory ONISSÉ, professeuret de Florence SIGONNEY, sage femme.14/07/08 – Hasan de Ramazan SAVAS, décol<strong>le</strong>teuret de Zeynep YILDIRIM, contrô<strong>le</strong>use.15/07/08 – Sofia de Jamel MARZAK, chimiste etde Zohra LAMRIS, couturière.16/07/08 – Sawé de Hasan BAKIR, restaurateur etde Hatice BAKIR, sans profession.16/07/08 – Cyril de David BOURGEOIS, artisan etde Delphine BRONCARD, assistante commercia<strong>le</strong>.17/07/08 – Louis de Cédric MIELLE, gendarme etde Graciela PEREIRA, sans profession.17/07/08 – Léa de Jacky SAMSON, charpentier etde <strong>La</strong>tha MOYSE, coiffeuse.18/07/08 – Calynn de Cédric BULLE, contrô<strong>le</strong>urdes Travaux Publics et de Elisabeth BILLIEUX, sansprofession.19/07/08 – Elsa de Jérôme CAILLON, conseil<strong>le</strong>rtechnique d’é<strong>le</strong>vage et de Isabel<strong>le</strong> CHAUVIN, agentdes Postes.19/07/08 – Thomas de Jonas METBACH, peintreet de Amélie MICHELET, sans profession.19/07/08 – Noëline de Antoni SANTAGATA, rég<strong>le</strong>uret de Stéphanie GUSMINI, serveuse.20/07/08 – Anna de Mickaël CHAUVIN, magasinieret de Virginie SANCEY-RICHARD, commercia<strong>le</strong>.20/07/08 – Élise de Thierry MARANDAN, directeurde production et de Aurore UGOLINI, infirmière.20/07/08 – Lilou de Aymeric LAXAGUE, infirmieret de Stéphanie FORESTIER, infirmière.21/07/08 – Mélina de Franck DEBOZ, torréfacteuret de Armel<strong>le</strong> PAICHEUR, agent de voyage.21/07/08 – Alabama de Philippe GUYOT, acheteuret de Isabel<strong>le</strong> ROZET, coiffeuse.21/07/08 – Tom de Jean-François NICOD, agentd’entretien qualifié et de Aurore GIROD.22/07/08 – Marie de Pierre ROUSSET, ouvrier etde Anne-Sophie OUDOTTE, sans profession.22/07/08 – Lisa de Olivier QUINTARD, dessinateuret de <strong>La</strong>etitia DAVID, sans profession.22/07/08 – Clara de Sébastien VOUILLOT, conseil<strong>le</strong>rde vente et de Sabine GRIVET, infirmière.23/07/08 – Emma de Claude HÉRARD, ingénieuret de A<strong>le</strong>xandra GUYON, fonctionnaire.23/07/08 – Mélissa de <strong>La</strong>urent FERREUX, ingénieuret de Bénédicte BAUD, éducatrice spécialisée.23/07/08 – Ilyes de Baptiste ROBERTY, menuisieret de Nadia KEBDANI, ouvrière.23/07/08 – Nael de Enes MEHAKOVIC, maçon etde Medina LJUCA, chef de caisse.24/07/08 – Ulysse de Matthias HANROT, éducateursportif et de Hélène LAUDE, éducatrice sportive.24/07/08 – Nicolas de Denis BOURGAIN, opérateuren hydrovidéo et Karine REY, vendeuse.25/07/08 – Alyssa de Adrien NATALE, maçon etde Aïda IMAMOVIC, commerçante.24/07/08 – Evan de Benoît GUINCHARD, employéde banque et de Delphine VUILLEMIN, assistantede direction.24/07/08 – Inès de Jean RUGIRA, sans professionet de Candide KANEZA, sans profession.08/08/08 – Yusuf de Ayhan KARDES, ouvrier et deOya BUDAK, sans profession.10/08/08 – Gabin de Raphaël OLIVIER, responsab<strong>le</strong>d’exploitation et de Christine MICHEL, secrétaire.10/08/08 – Eva de Guillaume CAMENSULI, horlogeret de Caroline KRISTOV, opératrice achevage.11/08/08 – Marine de Jean-Michel VALLET, technicienet de Carmen MONTOYA, assistante administratif.10/08/08 – Dorian de Sylvain JOUFFROY, manutentionnaireet de Nathalie DULPHY, horlogère.10/08/08 – Tobias de François ANSELMO, gardefrontière et de Karine DUBOURG, contrô<strong>le</strong>ur desdouanes.11/08/08 – Eva de A<strong>le</strong>xandre SAILLARD, gérant etde Aurélie PICARD, coiffeuse.12/08/08 – Charly de Yannick MYOTTE-DUQUET,chauffeur livreur et de <strong>La</strong>etitia TAILLARD, cuisinière.12/08/08 – Mathis de Baptiste VUILLAUME, bûcheronet de Cindy DAUMAS, mécanicienne auto.12/08/08 – Anaë de Gil<strong>le</strong>s RUPRECHT, techniciende maintenance et de Magalie RACINE, horlogère.12/08/08 – Naïm de Rachid TAHRI, fromager et deStéphanie VESTE, aide à domici<strong>le</strong>.12/08/08 – Justine de Sylvain BÉNÉTRUY, techniciengéomètre et de Céline COURVOISIER,employée de commerce.13/08/08 – Elie de Marc DROZ-VINCENT, ouvrieragrico<strong>le</strong> et forestier et Julie GUICHARD, infirmière.13/08/08 – Titouane de Aurélien BRON, technicienet de Yvette ALLAZ, étudiante.14/08/08 – Mélyne de Nathalie RACOUCHOT, vendeuse.14/08/08 – Erina de Nexhmedin GASHI, chauffeuret de Remziye PACARIZI, sans profession.14/08/08 – Alya de Karim AMRI, professeur d’EPSet de Céline SCHALLER, secrétaire.15/08/08 – Méline de Hervé PONTARLIER, charpentieret de Irène GRILLON, ingénieur.15/08/08 – Tom de Mickaël PATOZ, agriculteur etde Corinne HENRIET, manipulatrice en radiologie.15/08/08 – Louis de Franck DESCAMPS, chauffeurroutier et de Caroline CLAEYS, standardiste.15/08/08 – Rosie de <strong>La</strong>urent GRILLET, conducteurd’engins et de Sophie MINAZZI, assistante maternel<strong>le</strong>.16/08/08 – A<strong>le</strong>xandre de Olivier GENIN, restaurateuret de Caroline CHILLON, restauratrice.16/08/08 – Hanihei de Henere MAI, militaire et deRegina DEANE, sans profession.17/08/08 – Elyne de Hervé BOURIOT, technicienmonteur et de Marilyne BARTHOD-MICHEL.18/08/08 – Mattéo de Julien CHAUVIN, apprentiet de Séverine RICHARD, lycéenne.18/08/08 – Gabin de Jérôme MARTINET, journalisteet de Marie-Christine BORREGO, opticienne.18/08/08 – Léni de Yoann BOILLON, horloger etde Nadège MOUGIN, sans profession.18/08/08 – Sacha de Jean-Daniel PERRARD, agentSNCF et de Christel<strong>le</strong> BOYER, secrétaire.18/08/08 – Erwan de Brice DEBOIS, employé communa<strong>le</strong>t de Frédérique DORNIER, infirmière.19/08/08 – Aloïs de Yannick BINI, chauffeur routieret de Emeline COMTE, femme de chambre.19/08/08 – Loris de Paul JORGE, maçon et deMarianne NATALE, serveuse.19/08/08 – Nicolas de Christophe MAGNENET,peintre en carrosserie et de Ludivine JOSET, sansprofession.20/08/08 – Merve de Ercument KILINCASLAN,ouvrier qualifié et de Gulcan SIMSEK.21/08/08 – Leila de Damir IBELJIC, agent de serviceet de Selma RASIDOVIC, vendeuse.21/08/08 – Joshua de Didier VANDENBROUCKE,ouvrier et de Chantal MENETTRIER, employée commercia<strong>le</strong>.21/08/08 – Néo de A<strong>le</strong>x BONJOUR, frigoriste et deVirginie JACQUOT, aide-soignante.21/08/08 – Elian de Romain ROUX, entrepreneurtravaux forestiers et de Aline MONNIER, infirmière.22/08/08 – Léona de Marc D’ONOFRIO, chef d’atelieret de Jessica CRETENET, ouvrière.23/08/08 – Angie de Nicolas RUFENACHT, boulangerpâtissier et de Géraldine LAMY, secrétairecomptab<strong>le</strong>.23/08/08 – Enzo de Sébastien GRANDPERRIN,conducteur d’engins et de Emilie PERROT, sansprofession.23/08/08 – Léa de A<strong>le</strong>xandre BARRET, ramasseurde lait et de Diane FURSTENBERGER, aide-soignante.24/08/08 – Capucine de Ludovic VERHOLLE, militaireet de Soisic THERON, professeur des éco<strong>le</strong>s.24/08/08 – Clara de Grégory AUBERT, médecin etde Virginie MANSUY, biologiste.24/08/08 – Charli de Arnaud MARGUIER, ouvrieret de Angélique HENRIET, hôtesse d’accueil.24/08/08 – Virgi<strong>le</strong> de Xavier COURTEBRAS, fromageret de <strong>La</strong>ure VACELET, conseillère à l’emploi.25/08/08 – Selahaddin de Yasin VAROL, agent defabrication et de Meral HEZER, sans profession.25/08/08 – Marion de Jérémy FRAGNIÈRE, mécanicienet de <strong>La</strong>etitia MOZDZYNSKI, coiffeuse.25/08/08 – Méthéan de Mickaël ROULLET, responsab<strong>le</strong>atelier et de Candice DENIS, commercia<strong>le</strong>sédentaire.25/08/08 – Théa de David MARDELE, ajusteurmonteur et de Annabel<strong>le</strong> CRETIN, professeur deséco<strong>le</strong>s.26/08/08- Constance de Patrick VALOT, agriculteuret de Séverine MESSIN, ouvrière en décol<strong>le</strong>tage.26/08/08 – Léonie de Michaël MORGANTI, mécanicienet de Marilyn PEQUIGNOT, ouvrière.26/08/08 – Clara de Jérôme VERGUET, paysagisteet de Stéphanie MÉNETTRIER, serveuse.26/08/08 – Nawel de El Oussine KHEMMOU, ingénieuret de Noura BENBENAI, sans profession.26/08/08 – Allia de Youssef BOUGUERRA, mécanicienet de Mandy QUIQUET, aide administrative.27/08/08 – Ismail de Haci INAN, maçon et de mezüreARSLAN, sans profession.27/08/08–LolitadeYannickFARADON,chauffeurroutieret de Delphine BRISEBARD, assistante qualité.27/08/08 – Apolline de Cyril WENGER, commercia<strong>le</strong>t de Marie ROBBE, infirmière.27/08/08 – Mathis de Julien BOUVERET, technicienprojeteur et de Aurélie SIMON, sans profession.28/08/08 – Corentin de François MAZURE, assistantjuridique et de Virginie PAILLARD, professeurdes éco<strong>le</strong>s.28/08/08 – Tony de <strong>La</strong>urent LÉCHINE, professeuret de Elodie BÉLIARD, professeur des éco<strong>le</strong>s.28/08/08 – Lily de Frédéric PROST, boulanger pâtissieret de Lydie PRETRE, assistante maternel<strong>le</strong>.28/08/08 – Juliette de Franck TOURNIER, agriculteuret de Gaël<strong>le</strong> LAISSUE, infirmière.28/08/08 – Kalyssa de Tony ROGER, magasinieret de Loïse MARGUIER, coiffeuse.29/08/08 – Paul de Nicolas CAQUELARD, commercia<strong>le</strong>t de Caroline GEST, c<strong>le</strong>rc de notaire.MARIAGES19/07/08 - Julien PARISATO, chef de chantier etJenny DE GIORGI, secrétaire en bâtiment.19/07/08 - Pierre-Alain HADJEB, vendeur magasinieret Jessica POULTAIT, caissière.26/07/08 - Romain BENOIT, employé opérateuret Emilie PORTMANN, secrétaire médica<strong>le</strong>.26/07/08 - Yves LECLERC, technicien plieur etPierrette FETU, agent de service hospitalier de nuit.26/07/08 - César LAURENCE, étudiant et Céci<strong>le</strong>ROY, étudiante.16/08/08 – Benoit LÉCUYER, cuisinier et DorothéeCLOUARD, secrétaire comptab<strong>le</strong>.16/08/08 – Nicolas GUYON, technicien métrologueet Geneviève BOUTIN, infirmière.22/08/08 – Vincent VOSSOT, ingénieur technicienet Hager BEN MESSAOUD, sans profession.23/08/08 – Luc MAILLAT, ingénieur et Sandra FAH-MY HANNA, vendeuse.30/08/08 – Xavier DAL PONTE, constructeur horlogeret Sarah WELLENREITER, esthéticienne.DÉCÈS13/07/08 – André GRANDVOINNET, 76 ans, retraité,domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de <strong>La</strong>uretteREGNIER.17/07/08 – Francis JENNIN, 86 ans, retraité, domiciliéà Levier (Doubs) époux de Berthe REGNIER.16/07/08 – Jeannine BEZ, 80 ans, retraitée, domiciliéeà Pontarlier (Doubs) veuve de Pierre BRAN-TUT.18/07/08 – Fernand DUFAY, 81 ans, retraité, domiciliéà Glamondans (Doubs) veuf de Solange CLERC.19/07/08 – René BRUNEMER, 85 ans, retraité,domicilié à <strong>La</strong>vans Vuillafans (Doubs) époux deMarie VILCOCQ.21/07/08 – Irénée POURCHET, 82 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de René MAU-GAIN.21/07/08 – Marie PUGIN, 96 ans, retraitée, domiciliéeà Pontarlier (Doubs) veuve de Joseph LON-CHAMPT.23/07/08 – Yvonne MARIDOR, 97 ans, sans profession,domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve deErnest MENOUD.24/07/08 – Louis VUITTENEZ, 91 ans, retraité,domicilié à Pontarlier (Doubs) veuf de marie DOLE.24/07/08 – Suzanne PAGNIER, 84 ans, retraitée,domiciliée à Paris 13ème.10/08/08 – Emi<strong>le</strong> NICOLLIER, 77 ans, retraité,domicilié la Chaux d’Arçon (Doubs), veuf de MoniqueSIMON-VERMOT.12/08/08 – Benvinda D’ASCENÇAO, 93 ans, retraitéetexti<strong>le</strong>, domiciliée à Maîche (Doubs), veuve deAntonio MARTINS.13/08/08 – Louis ARNOUX, 88 ans, retraité agrico<strong>le</strong>,domicilié à Fuans (Doubs), époux de RégineMAMET.16/08/08 – Jean FALOYA, 80 ans, retraité, domiciliéà Montperreux (Doubs), veuf de JacquelineLAIRAUDAT.16/08/08 – André COULOT, 76 ans, retraité desdouanes, domicilié à Doubs (Doubs), époux de FernandeLUGEON.17/08/08 – Juliette PETITE, 83 ans, retraitée, domiciliéeà Pontarlier (Doubs).17/08/08 – Marthe COURLET, 94 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean MAR-GUET.18/08/08 – Chanta<strong>le</strong> GUILLAUME, 59 ans, sansprofession, domiciliée à Jougne (Doubs), épousede Michel VERMOT.17/08/08 – Pau<strong>le</strong>tte VIGNERON, 81 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de RogerVIDAL.20/08/08 – Denise MONTAGNON, 86 ans, retraitée,domiciliée à Levier (Doubs), veuve de BaptisteCAPELLI.25/08/08 – Angè<strong>le</strong> PAGNIER, 82 ans, retraitée,domiciliée à Chaux-Neuve (Doubs) épouse de MarcelPETIT.26/08/08 – Marcel CLERC, 87 ans, retraité, domiciliéà Reugney (Doubs) époux de Marie LEDEN-TU.26/08/08 – Gilberte GIRARDOT, 83 ans, retraitée,domiciliée à Pontarlier (Doubs).


SANTÉ<strong>La</strong> maison médica<strong>le</strong> de larue Anato<strong>le</strong> France étaitdevenue trop grande pour<strong>le</strong>s six médecins quil’occupaient. Les professionnelsde santé ont donc préférése séparer de cet imposantbâtiment pour neplus avoir à en supporter<strong>le</strong>s chargesé<strong>le</strong>vées, et déménagerà quelques centainesde mètres delà, rue Arthur Bourdin,à proximité ducabinet de radiologie, dans unestructure plus modeste. “Nousdisposions de 1 000 m 2 dansnos anciens locaux. <strong>La</strong> surfacequ’on occupe aujourd’hui estde 300 m 2 ” note un des spécialistesqui a transféré sonDémographie médica<strong>le</strong> en berneactivité. Sur <strong>le</strong>s six médecinsconcernés par cette mutation,ils sont cinq à avoir choisi derester groupés (<strong>le</strong> sixième ayantdécidé de prendre son indépendance).Sur <strong>le</strong> principe, ce changementd’adresse est sansconséquences pour<strong>le</strong>s patients qui ont àprendre de nouvel<strong>le</strong>shabitudes. Par contre,ce transfert confirmeque la démographiemédica<strong>le</strong> est en berne,même dans des vil<strong>le</strong>s detail<strong>le</strong> moyenne comme Pontarlieroù la population de spécialistesne se renouvel<strong>le</strong> pas.“Quand nous avons créé la maisonde la rue Anato<strong>le</strong> France ily a 20 ans, nous étions 14 spécialistes”ajoute <strong>le</strong> médecin.Dermatologie, cardiologie, gynécologie,ophtalmologie, rhumatologie,<strong>le</strong>s spécialités médica<strong>le</strong>s<strong>le</strong>s plus courantes étaientregroupées dans ce lieu. Et puisil y a eu entre autres desdéparts en retraite. Des professionnelsde santé n’ont pastrouvé de successeur. Au total,huit cabinets étaient videsquand la maison médica<strong>le</strong> afermé ses portes cet été.Pour ce spécialiste, la questiondu recul de la démographiemédica<strong>le</strong> dans une vil<strong>le</strong> commePontarlier n’est pas directementliée à la tail<strong>le</strong> de cetteagglomération. Le problèmeest à la fois numérique et politique.“<strong>La</strong> tendance actuel<strong>le</strong> estde former moins de spécialistesPontarlier 7L’activité de la maison médica<strong>le</strong> est transféréeIls n’étaient plus que 6 spécialistes contre 14 il y a 20 ans àoccuper <strong>le</strong>s 1 000 m2 du bâtiment de la rue Anato<strong>le</strong> France.Les médecins ont donc décidé de déménager dans unestructure plus adaptée à <strong>le</strong>urs besoins.ÉVÉNEMENT“Il y a 20 ans,nous étions 14spécialistes.”Les 3 et 4 octobreDes centaines d’offresd’emploi à pouvoirL’espace Pourny accueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s 3et 4 octobre <strong>le</strong> Salon de l’emploi.Objectif : aider <strong>le</strong>s entreprisesdu Haut-Doubs et du Haut-Juraà recruter du personnel.<strong>La</strong> maison médica<strong>le</strong> de la rue Anato<strong>le</strong> France sera vendueet transformée probab<strong>le</strong>ment en appartements.pour <strong>le</strong> secteur libéral que pourexercer en centre hospitalieruniversitaire. C’est importantaujourd’hui pour un spécialisted’avoir un pied en C.H.U.car c’est là que se concentrent<strong>le</strong>s connaissances.”L’activité libéra<strong>le</strong> en milieusemi-rural serait donc menacéede disparition comme <strong>le</strong>déplore l’ancien locataire dela maison médica<strong>le</strong> de la rueAnato<strong>le</strong> France. “Dans cettevil<strong>le</strong>, la plupart des spécialistesqui exercent en libéralont cinquante ans et plus. Jepense malheureusement quenous ne serons pas remplacés.Des problèmes vont se poserdans <strong>le</strong>s quinze prochainesannées si la politique ne changepas.” Ces propos rejoignentla tendance nationa<strong>le</strong>. En 2007,une étude a indiqué qu’en France,l’âge moyen des médecins(toutes spécialités confondues)était de 49,4 ans. <strong>La</strong> part desplus de 55 ans était de 31,8 %,alors que cel<strong>le</strong> des moins de 35ans était de 7,1 %. ■En bref…● BrocanteBrocante et vide-grenierdimanche 14 septembre auxVerrières-de-Joux. Brasserie,restauration. Info exposants au06 82 08 41 12.● NozeroyDimanche 21 septembre, Nozeroyfête <strong>le</strong> cyclotourisme avec<strong>le</strong>s randonnées du Patrimoinede Fiouves en Fruitières.Lʼoccasion de découvrir <strong>le</strong>srichesses géographiques, architectura<strong>le</strong>sou culturel<strong>le</strong>s du Valde Mièges : en vélo de route,en V.T.T. ou à pied. Renseignementsau 03 84 51 17 57.● C.A.U.E.Un architecte du C.A.U.E.,Conseil dʼarchitecture,dʼurbanisme et dʼenvironnement,sera à la disposition du public,gratuitement, pour conseil<strong>le</strong>r surtout projet, dans <strong>le</strong> neuf oulʼancien, ainsi que pour la maîtrisede lʼénergie et lʼutilisationdes énergies renouvelab<strong>le</strong>s,aux lieux et horaires suivants.Vendredi 12 septembre à Levier(10 heures-12 heures) en mairie,mardi 23 septembre à Pontarlier(10 heures-12 heures) enmairie et vendredi 26 septembreà Valdahon (15 heures-17 heures) à la maison des services.Prendre rendez-vous entéléphonant au 03 81 82 19 22.Près d’unecentained’entreprises.Grâce à la Suisse, la bande frontalièrefrançaise affiche des taux de chômageparmi <strong>le</strong>s plus faib<strong>le</strong>s de l’Hexagone.Revers de la médail<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s entreprisesimplantées sur cette zone, tous secteursd’activités confondus, sont confrontées à unepénurie récurrente de main-d’œuvre. Au problèmede recrutement s’ajoute éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>souci de conserver des salariés qui n’hésitentpas à quitter <strong>le</strong>urs postes en France pour al<strong>le</strong>rtravail<strong>le</strong>r en Suisse. Les perspectives de salairesautrement plus attractives expliquent ces mouvementstoujours d’actualité. Dans ces circonstances,existe-t-il une alternative à l’emploifrontalier ?Il semb<strong>le</strong> diffici<strong>le</strong> d’inverser la tendance. Maisl’eldorado suisse finit aussipar masquer <strong>le</strong>s potentialitésprofessionnel<strong>le</strong>sdu tissu économique duHaut-Doubs. C’est la finalitémême de ce premiersalon de l’emploi. “Ce rendez-vousva réunir prèsd’une centaine d’entreprises réparties dans 45stands. Il s’adresse à toutes <strong>le</strong>s personnes enrecherche d’emploi, de reconversion professionnel<strong>le</strong>,voire de frontaliers intéressés par unéventuel retour sur France”, indique StéphaneCraffe de la société “Com 1 Miroir”, organisatricede ce salon.Les organisateurs souhaitent ainsi proposeraux candidats à l’embauche et aux employeurslocaux un espace de rencontre et d’échanges.“Au-delà de l’opportunité d’accéder à des centainesd’offres d’emplois, on veut en quelquesorte briser cette habitude de ne réfléchir quepar <strong>le</strong> travail frontalier quand on évoquel’économie sur la bande frontalière. Comment“Ce salon de l’emploi concerneuniquement <strong>le</strong>s entreprises duHaut-Doubs et du Haut-Jura”, préciseStéphane Craffe de la société “Com 1Miroir” qui organise cet événement.faire ? En suscitant par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong> réf<strong>le</strong>xe decomparer <strong>le</strong>s avantages et inconvénients dechaque situation.Avec l’augmentation des coûtsde transport, l’évolution du taux de changeeuro-franc suisse, <strong>le</strong> travail frontalier n’est plusforcément aussi attractif qu’auparavant.”Si l’on peut s’étonner que ce salon relève d’uneinitiative privée, ce type d’expérience mériteau moins d’être tenté. ■Salon de l’emploiEspace PournyVendredi 3 octobre : 14 h à 20 hSamedi 4 octobre : 9 h à 17 h


8Pontarlier et environsÉCONOMIELeMonte Cristo 2 auxFins a fermé ses portes<strong>le</strong> 1 er juil<strong>le</strong>t. Géré par <strong>le</strong>smêmes tenanciers quesa sœur jumel<strong>le</strong> du Monte Cristo3, la discothèque branchéede la Vrine, <strong>le</strong> “M.C. 2” a donccessé son activité au début del’été. Contactés par nos soins,<strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s del’établissement refusent de seprononcer sur cetteContentieux fiscalLe Monte Cristo 2s’enferme dans <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nceC’est un contentieux important avec <strong>le</strong>s services fiscaux qui apoussé la direction du Monte Cristo 2, aux Fins, de fermer la discothèquea priori provisoirement.“Plusieurscentainesde milliersd’euros.”fermeture. Fin août,aucun écriteau n’étaitaffiché à l’entrée de ladiscothèque finnoisequi pourrait informerla clientè<strong>le</strong> sur lasituation. Rien. Cesi<strong>le</strong>nce nourrit <strong>le</strong>srumeurs comme cel<strong>le</strong>de la vente du night-club quiétait confronté à une érosionde sa rentabilité liée à la clientè<strong>le</strong>jeune qui fréquente <strong>le</strong> lieu,et dont <strong>le</strong> pouvoir d’achat estpeu é<strong>le</strong>vé.Ce qui sûr, c’est que cette find’activité n’est pas liée aux difficultésadministratives que<strong>le</strong>s gérants de la discothèqueont rencontrées pour obtenirun permis de construire dontla conformité a longtemps étécontestée mais qui <strong>le</strong>ur a enfinété accordé. De son côté, <strong>le</strong> Tribunalde Commerce de Besançonn’a à ce jour enregistré niun dépôt de bilan, ni un redressementjudiciaire du MonteCristo 2. Cependant,il y a bien un problème.Selon nos sources, ladirection du MonteCristo 2 a pris la décisionde fermer la discothèque,suite à uncontentieux importantavec <strong>le</strong>s servicesfiscaux. Il porte sur un montantde plusieurs centaines demilliers d’euros. Le night-clubpourrait rouvrir ses portes unefois <strong>le</strong> problème réglé.D’ail<strong>le</strong>urs,récemment, la mairie des Finsa reçu une demande de renouvel<strong>le</strong>mentd’ouverture tardiveLe Monte Cristo 2aux Fins est ferméjusqu’à nouvel ordre.de la part de la direction del’établissement.Toujours est-il que <strong>le</strong> Trésor aprocédé à une inscription deprivilège auprès du Tribunalde Commerce pour se positionneren créancier privilégiéet récupérer ainsi toute ou partiede la dette fisca<strong>le</strong> supportéepar <strong>le</strong> Monte Cristo 2 en casde vente de la discothèque.Pour l’instant, la boîte de nuitreste fermée <strong>le</strong> temps d’y voirplus clair. En fonction del’évolution de la situation, <strong>le</strong>sresponsab<strong>le</strong>s de l’établissementpourraient envisager soit saréouverture sur la base d’unenouvel<strong>le</strong> formu<strong>le</strong>,ou alors confirmersa fermeture par un dépôtde bilan. Affaire à suivre. ■VUILLECINMobilisationLe Téléthon à Vuil<strong>le</strong>cin,c’est déjà partiAprès Houtaud, c’est au tour de Vuil<strong>le</strong>cin d’accueillir <strong>le</strong> prochainTéléthon de la C.C.L. Les bil<strong>le</strong>ts de tombola sont envente à partir du 14 septembre.Vente de granulés de boistoujours AU MÊME PRIX !Un poê<strong>le</strong>PuissantSi<strong>le</strong>ncieuxSans contratd’entretienQui brû<strong>le</strong> touttype de granuléVendu depuis10 ansDu festif villageois et del’efficacité dans <strong>le</strong>s préparatifset <strong>le</strong>s moyensde col<strong>le</strong>cter <strong>le</strong>s fondsqui seront reversés à l’A.F.M.Cette commune de 625 habitantsa opté pour cette stratégied’organisationavant tout rationnel<strong>le</strong>.Démarche illustréeà travers un slogande circonstance :Vuil<strong>le</strong>cin’vestit pourla vie !. “On est partisur <strong>le</strong> principe de proposerune grande tombolarichement dotée”, indiqueGil<strong>le</strong>s Panza, <strong>le</strong> fer de lancedes Compagnons solidairescontre la maladie. Ceux qu’onappel<strong>le</strong> plus communément <strong>le</strong>sRens. : mairie de Vuil<strong>le</strong>cinau 03 81 39 41 13“Une grandetombolarichementdotée.”Compagnons du Téléthonapportent <strong>le</strong>ur concours àl’association organisatrice,laquel<strong>le</strong> est éga<strong>le</strong>ment épauléepar la Communauté deCommunes du <strong>La</strong>rmont. Cettetombola servira de fil rougeà l’édition 2008 programmée<strong>le</strong>s 5 et 6 décembre. Lepremier chal<strong>le</strong>nge re<strong>le</strong>vé ainsipar <strong>le</strong>s Grenouillards, surnomdes habitants de Vuil<strong>le</strong>cin,consiste à vendre au moins30 000 tickets de tombola à 1,5?. Pas question de lambinerdonc. D’où l’idée de commencerla distribution <strong>le</strong> plus tôtpossib<strong>le</strong>. En l’occurrence dès<strong>le</strong> 14 septembre prochain àl’occasion du vide-grenier quise tiendra au centre du village.L’opération se poursuivraensuite en octobre et ennovembre dans <strong>le</strong>sendroits <strong>le</strong>s plus fréquentéspar <strong>le</strong>s habitantsde la C.C.L.,c’est à dire <strong>le</strong>s troiscentres commerciauxdu bassin de vie pontissalien.“Les samedis11, 18 et 25octobre, on sera respectivementà Hyper U, Lec<strong>le</strong>rc et au GéantCasino.” L’opération sera renouveléedans <strong>le</strong> même ordre <strong>le</strong>s8, 22 et 29 novembre. Côté préparatifs,tout est déjà bienstructuré. Le Téléthon se tiendraau centre du village sousVuil<strong>le</strong>cin’vestit pour la vie !un vaste chapiteau. S’il n’estpas encore tota<strong>le</strong>ment finalisé,<strong>le</strong> programme suit sensib<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> même scénario quirythme <strong>le</strong>s Téléthons de laC.C.L. Défilé d’ouverture <strong>le</strong>vendredi 5 décembre à partirde 18 heures, passage de témoinentre <strong>le</strong>s maires d’Houtaud etde Vuil<strong>le</strong>cin puis lancementdes animations à partir de 20h.Musique, danses, chants, repas,défis de toutes sortes, bals <strong>le</strong>vendredi et <strong>le</strong> samedi soir, cetéléthon 2008 s’inscrit dansl’esprit fêtes villageoises duHaut-Doubs. Les éco<strong>le</strong>s de laC.C.L. sont mobilisées autourd’une opération livre ouvert.El<strong>le</strong>s participeront éga<strong>le</strong>mentaux épreuves sportives organiséestraditionnel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>samedi matin. ■


Pontarlier et environs 9BIANS-LES-USIERSÀpeineinauguré, ce gouffrealimentait déjà la rubriquedes faits divers. Dans la nuitdu 18 au 19 juil<strong>le</strong>t dernier, des individusforçaient l’entrée pour y balancerune camionnette incendiée.L’enquête en cours n’a pas encorepermis d’identifier <strong>le</strong>s auteurs decet acte de malveillance. Fort heureusement,cet épisode ne remetpas en cause <strong>le</strong> travail accompliautour de ce site qui a retrouvé sonaspect originel.Plusieurs associations de protectionde la nature, la commissionde protection des eaux en tête, nese privaient pas de dénoncer <strong>le</strong>laxisme des col<strong>le</strong>ctivités concernéesdans la gestion de la plusancienne décharge de Franche-Comté. Ce gouffre pittoresque peintpar Fernier a servi d’exutoire àtoutes sortes de déchets : cadavresd’animaux, ordures ménagères, ferrail<strong>le</strong>s,durant des décennies. L’accèsEnvironnementLe Creux Réna<strong>le</strong>recouvre la santé<strong>La</strong> plus emblématique décharge sauvage duHaut-Doubs a fait l’objet d’une réhabilitationexemplaire, support d’actions pédagogiqueset artistiques. <strong>La</strong> fin, ou presque, d’un cauchemarenvironnemental.a été interdit à la mise en place dela col<strong>le</strong>cte des ordures ménagèresen 1989. Rien d’autre n’avait étéentrepris depuis. “En dehors del’impact visuel, ce gouffre ne contenaitpas de déchets dangereux. Ilcommunique avec <strong>le</strong> réseau secondairede la source de la Loue maisces eaux ne sont pas captées”,explique Jean-Yves Meuterlos duSyndicat Mixte de Col<strong>le</strong>cte desOrdures Ménagères (S.M.C.O.M.)qui a piloté l’opération de réhabilitation.Avant d’envisager une action, ils’avérait nécessaire de développer<strong>le</strong> réseau de déchetteries sur <strong>le</strong> territoiredu S.M.C.O.M. qui intervientsur trois communautés decommunes. Le Creux Réna<strong>le</strong> sesitue en limite communa<strong>le</strong> entreBians et Goux-<strong>le</strong>s-Usiers qui segardaient bien de se l’approprier.Cette confusion n’a pas arrangé<strong>le</strong>s choses. “On a mis en place <strong>le</strong>Depuis janvier 2008, <strong>le</strong> Creux Réna<strong>le</strong> a retrouvé l’aspectd’un pittoresque gouffre béant, d’environ 40 m de diamètred’embouchure et 18 m de profondeur.programme de réhabilitation desdécharges à partir de 2003. Il représentegloba<strong>le</strong>ment une enveloppede 600 000 euros utilisés pourremettre en état 32 sites, <strong>le</strong> dernierétant celui du Creux Réna<strong>le</strong>.”Vu la spécificité du site, cette conclusiona pris un caractère inhabituelsous la forme d’un partenariatpublic, associatif et privé. “On aété sollicité par Doubs Nature Environnementqui souhaitait apporterson concours pour réaliser uneaction exemplaire. L’association aréussi à obtenir 40 000 eurosd’aides auprès de la société SitaCentre-Est. Cette filia<strong>le</strong> de Suez quia récemment ouvert <strong>le</strong> centred’enfouissement de C<strong>le</strong>rval étaitprête à s’engager dans la réhabilitationd’anciens sites.”Après <strong>le</strong>s études menées en 2005-2006, <strong>le</strong>s travaux proprement ditont été effectués au cours de l’année2007. Plus de 150 tonnes de ferrail<strong>le</strong>set des centaines de m 3 dedéchets inertes ont été extraites.Une partie des fonds apportés parSita Centre-Est a éga<strong>le</strong>ment serviau financement du programmede sensibilisation animé par <strong>le</strong>C.P.I.E. du Haut-Doubs auprès desscolaires du Val d’Usiers. <strong>La</strong>démarche intégrait la créationd’objets, de photographies en lienavec <strong>le</strong>s déchets. Cette approcheartistique a mobilisé l’interventionde la plasticienne Isabel<strong>le</strong> Jobard.Les panneaux qui en résultent ontété installés fin juin sur <strong>le</strong> site duCreux Réna<strong>le</strong>. “Tous <strong>le</strong>s sites àrisques ont été réhabilités. On peutconsidérer qu’il n’y a norma<strong>le</strong>mentplus de dépôts sauvages sur <strong>le</strong> secteurcouvert par <strong>le</strong> S.M.C.O.M. duHaut-Doubs”M. Meuterlos. ■conclutF.C.HÔPITALRéorganisation des urgencesLe pô<strong>le</strong> mèreenfantdans sesnouveaux mursEnfin ! L’accueil du pô<strong>le</strong>-mère enfant estenfin à la hauteur d’un centre hospitalierdigne de ce nom, après plusieursannées de travaux. Les activités d’obstétriqueet de pédiatrie de l’hôpital de Pontarlier ontintégré <strong>le</strong>urs nouveaux locaux cet été. Désormais,“chaque patient hospitalisé peut disposerd’une chambre individuel<strong>le</strong> avec sanitaireset sal<strong>le</strong> de bain indépendante avec unelarge ouverture sur l’extérieur” précise l’hôpital.Les activités de ce nouveau pô<strong>le</strong> mère-enfant1 090bébésnés en2007.se répartissent désormais ainsi: un accueil pour <strong>le</strong>s hospitalisationsprogrammées ou nonurgentes et <strong>le</strong>s consultations, unaccueil des urgences obstétrica<strong>le</strong>saccessib<strong>le</strong> 24 heures sur24, <strong>le</strong>s consultations de maternitéet de pédiatrie au niveau 1(celui de l’accueil) et un plateautechnique obstétrical composé de trois sal<strong>le</strong>s(au niveau 0). Le service de pédiatrie est auniveau 2 (15 lits) et <strong>le</strong> service de maternitéau niveau 3, il dispose de 22 lits. <strong>La</strong> maternitéde Pontarlier a vu naître 1 090 bébés en2007.Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> nouveau pô<strong>le</strong> mère enfantaccueil<strong>le</strong>ra dès <strong>le</strong> 16 septembre <strong>le</strong> service desurgences. Les locaux des urgences serontalors transformés en unité d’hospitalisationde très courte durée. ■*Prix TTC maximum au 20/08/08 de la Ford Fiesta Classic 5P 1.4 TDCi 68 ch déduit du bonus écologique de 700 € et du super bonus de 300 €, si reprise d’un véhicu<strong>le</strong> de plus de 15 ans destiné à la casse. Offre non cumulab<strong>le</strong> réservée aux particuliers pour toutecommande de ce véhicu<strong>le</strong> neuf jusqu’au 30/09/2008 dans la limite des stocks disponib<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> réseau Ford participant. Consommation mixte (l/100 km) : 4,5. Rejet de CO2 (g/km) : 119.Fiesta Classic Diesel TDCi 5 portes Clim + CD à 9 990€*Il ne vous reste plus qu’à choisir la cou<strong>le</strong>ur.Bonus écologique de 700 € et Super Bonus de 300 € déduits.Air conditionné manuel, système audio CD, prise MP3, airbags frontauxet latéraux, vitres avant é<strong>le</strong>ctriques, pare-chocs cou<strong>le</strong>ur carrosserie,direction assistée, verrouillage centralisé avec commande à distance,fonction d’extinction différée des feux, dossier de banquette arrièrerabattab<strong>le</strong> 60/40, anti-démarrage Keytronic.FordFiestaFeel the differenceFeel the differenceVOTRE NOUVEAU CONCESSIONNAIREZAC desGrandsPlanchants- Place de l’Europe25300 PONTARLIER✆ 03 81 383 330Votre responsab<strong>le</strong>M Vincent PAILLOUX06 31 927 687


10Pontarlier et environsENSEIGNEMENTSemaine de quatre joursChaque éco<strong>le</strong> asa propre organisationCe sont <strong>le</strong>s deux heures de soutien scolaire ventilées dans la semaine et destinéesaux élèves en difficulté qui posent toujours problème dans la nouvel<strong>le</strong>organisation de l’éco<strong>le</strong> primaire. Dans <strong>le</strong> Doubs, 53,31 % des établissementsont décidé de programmer ces heures <strong>le</strong> soir.Àla rentrée, tous <strong>le</strong>s enfants duprimaire seront logés à la mêmeenseigne. <strong>La</strong> semaine de quatrejours entre vigueur avec la suppressiondéfinitive des cours du samedimatin. Le temps d’enseignement pour<strong>le</strong>s élèves sans difficulté passe doncde 26 à 24 heures hebdomadaires,soit six heures quotidiennes <strong>le</strong> lundi,mardi, jeudi et vendredi. Dans laréforme, <strong>le</strong>s deux heures“Un projet quia manqué deconcertation.”supprimées ne sont pasperdues. Réparties dansla semaine, il est prévuqu’el<strong>le</strong>s soient utiliséespour du soutien scolaireaux élèves en difficulté.Mais <strong>le</strong>s débats avec <strong>le</strong>s syndicatsprofessionnels ont été menés au pasde course afin de donner un minimumde cohérence à cette réforme.“Lors des vacances de printemps, nousne savions toujours pas comment nousallions nous organiser. Le cadrage esttombé au mois de juin. Il aurait falluun moratoire en 2008-2009. C’estun projet qui dans son ensemb<strong>le</strong> amanqué de concertation notammentavec <strong>le</strong>s usagers” remarque Rémi Banderier,secrétaire départemental dusyndicat d’enseignants S.E.-U.N.S.A.du Doubs. Cette organisation a préféréjouer la carte du dialogue avec<strong>le</strong> ministère de tutel<strong>le</strong> plutôt que cel<strong>le</strong>de la confrontation. Le syndicatest allé jusqu’au bout du processusde négociation en obtenantla rédaction d’une circulairesur <strong>le</strong> service des enseignants.Tous <strong>le</strong>s établissements scolairesvont donc appliquerla semaine de quatre joursdès septembre. Néanmoins, il revientà chaque éco<strong>le</strong> de décider de la répartitiondans la semaine des deux heuresde soutien scolaire aux élèves en difficulté.C’est du cas par cas. Dans <strong>le</strong>Doubs, au mois de juin, l’Inspecteurd’Académie a demandé aux éco<strong>le</strong>squel<strong>le</strong> serait <strong>le</strong>ur organisation à larentrée 2008. Sur 539 établissementsconsultés, 85 % ont répondu. Il apparaîtque 26 % des établissements scolairesont choisi d’organiser <strong>le</strong> soutien<strong>le</strong> matin, 19 % sur <strong>le</strong> temps demidi, 53,31 % <strong>le</strong> soir et 1,8 % <strong>le</strong> mercredimatin. Tout <strong>le</strong> problème est dene perturber ni <strong>le</strong>s transports scolaires,ni <strong>le</strong> rythme des associationsqui accueil<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s enfants <strong>le</strong> mercredimatin par exemp<strong>le</strong>.Dans l’application de ce dispositif, i<strong>le</strong>st éga<strong>le</strong>ment nécessaire de veil<strong>le</strong>rdans la classe à ce que <strong>le</strong>s élèves endifficulté ne soient pas stigmatisésen faisant des heures supplémentaires,aussi bénéfiques soient-el<strong>le</strong>sà <strong>le</strong>ur apprentissage. “On <strong>le</strong> voit, cen’est pas un cadrage national ou académique,mais du cas par cas avecune prise en charge de situations etdes difficultés” poursuit Rémi Banderier.Les parents d’élèves ont attendula rentrée pour découvrir la nouvel<strong>le</strong>organisation de <strong>le</strong>ur éco<strong>le</strong>. ■T.C.Rémi Banderier : “Ce n’est pas un cadrage national ouacadémique, mais du cas par cas.”Nouveaucataloguedisponib<strong>le</strong>GRATUIT !Demandez-<strong>le</strong>en magasinAMEUBLEMENTCUISINEDÉCORATIONÉLECTROMÉNAGERIMAGE ET SONMICRO-INFORMATIQUETÉLÉPHONIE199<strong>La</strong> banquette Clic-Clac Softy(vendue sans coussins)voir page 16Le four micro-ondesProlinevoir page 593999+ Eco-participation 2 = 4199Jusqu’au 14 septembre 20083990<strong>La</strong> lampede bureau Taylorvoir page 163999Le bureau Costyvoir page 2Vénez découvrirnotre NOUVEAUrayonluminairesPlafonniers, appliques, spoterie ...PROLONGATIONEXCEPTIONNELLEPONTARLIERRue Pierre DechanetTél. 03 81 46 68 46de notre PROMOTION D’ÉTÉspécia<strong>le</strong> LITERIEjusqu’au 30 septembre 2008www.but.frHoraires d’ouverture : Lundi : 14h à 19hDu mardi au vendredi : 9h30-12h et 14h-19hSamedi : 9h30-12h et 14h-19h


LE DOSSIER11LA NOUVELLE DONNECOMMERCIALE PONTISSALIENNESTRATÉGIECommunicationL’essor du commerce local surprend encorepar son expansion qui confère désormais àla capita<strong>le</strong> du Haut-Doubs une offre digned’une agglomération de 100 000 habitants.<strong>La</strong> proximité de la clientè<strong>le</strong> suisse, la croissancedu nombre de frontaliers expliquentce dynamisme pour <strong>le</strong> moins atypique. Plusieursfacteurs tendent aujourd’hui à réduirel’attractivité commercia<strong>le</strong> du secteur. Commentréagir, s’adapter au repli de la clientè<strong>le</strong>suisse, à la baisse du pouvoir d’achat desfrontaliers, à l’évolution de la rég<strong>le</strong>mentationen matière d’implantation commercia<strong>le</strong>? <strong>La</strong> situation est loin d’être dramatique.Les col<strong>le</strong>ctivités et <strong>le</strong>s commerçants ont encoredes atouts à faire valoir dans cette partiede cartes dont il semb<strong>le</strong> encore bien diffici<strong>le</strong>de déterminer l’issue. Éclairages.Commerce de centre-vil<strong>le</strong> et de périphériemain dans la main<strong>La</strong> conjoncture qui a longtemps favorisé l’essor du commerce loca<strong>le</strong>t attiré la clientè<strong>le</strong> suisse évolue. Face aux changements en cours,<strong>le</strong>s trois zones commercia<strong>le</strong>s et <strong>le</strong> centre-vil<strong>le</strong> de Pontarlier s’associentdans la même stratégie de communication et au sein de la toutenouvel<strong>le</strong> association Commerce Grand Pontarlier.<strong>La</strong> clientè<strong>le</strong> suisse tend de plus en plus àse raréfier sur <strong>le</strong>s parkings des Grands-Planchants, à Houtaud et sur la zoneHyper U de Doubs. Même constat aucentre-vil<strong>le</strong> où certains clients helvètes ontmême rendu <strong>le</strong>ur carte Altitude, n’y trouvantplus guère d’intérêt. Cette clientè<strong>le</strong> a réduitses achats et limite éga<strong>le</strong>ment ses déplacementssur France.Plusieurs raisons expliquent ce renversementdes habitudes de consommation. <strong>La</strong> dépréciationdu franc suisse par rapport à l’euro a pourprincipal effet de nive<strong>le</strong>r <strong>le</strong> prix des produitsde part et d’autre de la frontière. Dans <strong>le</strong> mêmetemps, l’offre côté suisse progressede façon significative. Les grandesenseignes comme Migros ou Cooppoursuivent <strong>le</strong>ur politiqued’implantation de nouveaux centrescommerciaux dans la plupart desgrandes vil<strong>le</strong>s romandes. Un centreMigros de 2 000 m 2 avec une ga<strong>le</strong>rie marchandede 1 400 m 2 est en cours de construction auxÉplatures, à l’entrée de <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds.“Il y a quelques années, on avait ouvert unmagasin Migros sur <strong>le</strong> Pays de Gex dans l’espoirde capter la clientè<strong>le</strong> genevoise qui se rendaiten France effectuer ses achats. Depuis <strong>le</strong> passageà l’euro et la flambée du cours des carburants,cette clientè<strong>le</strong> s’est “rapatriée” sur <strong>le</strong>sautres Migros du canton genevois”, constateMarcel<strong>le</strong> Junod, chef de l’expansion Migros sur<strong>le</strong> canton de Neuchâtel.Le renforcement de l’offre sur <strong>La</strong> Chaux-de-Fonds pénalise forcément l’activité commercia<strong>le</strong>sur la partie du Haut-Doubs la plus proche :Morteau, Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c, voire Maîche. L’étudeCommuniquersur un territoireplus large.réalisée en juin 2007 sur “l’économie frontalièrefranc-comtoise à la croisée des chemins”,signalait éga<strong>le</strong>ment “cette contre-attaque de ladistribution helvétique et l’arrivée de “hard discounters”à proximité de la frontière, en territoiresuisse.”Cette perte de clientè<strong>le</strong> est heureusement compenséepar la vitalité de l’économie suisse toujoursà la recherche de main-d’œuvre. Toute labande frontalière continue à croître en population.“Ce dynamisme démographique, c’estforcément favorab<strong>le</strong> au commerce local”, noteJean-Louis Gagelin qui tient l’Entrepôt du Bricolageà Doubs. Plus nombreux, <strong>le</strong>s frontaliers,du fait de la baisse du franc suisse,n’ont pas échappé à la baissedu pouvoir d’achat qui touchetous <strong>le</strong>s consommateurs français.D’où l’intérêt d’agir col<strong>le</strong>ctivementpour pérenniser l’attractivitécommercia<strong>le</strong> de l’ensemb<strong>le</strong> deszones, y compris cel<strong>le</strong> du centre-vil<strong>le</strong>. “Le commercedu Grand Pontarlier va devoir communiquersur un territoire plus large, ce qui vanécessiter des moyens plus importants”, poursuitJean-Louis Gagelin, fortement impliquédans cette démarche assez innovante dans sadimension fédératrice.L’union fait la force, on s’en doute. Mettre tous<strong>le</strong>s acteurs autour d’une tab<strong>le</strong> pour tenir <strong>le</strong>même langage relève d’une petite révolutiondans <strong>le</strong> giron du commerce local. “On sait trèsbien qu’on ne fera pas venir <strong>le</strong>s gens de Besançon.Par contre, on peut élargir la zone de chalandisesur Champagno<strong>le</strong>, Ornans, Vercel, Valdahon,<strong>le</strong> Val de Morteau et pourquoi pas jusqu’auRussey. Le principe consiste à mettre en placeJean-Louis Gagelin sera <strong>le</strong> président de l’association Commerce Grand Pontarlier dontl’annonce de déclaration est parue <strong>le</strong> 2 août au Journal Officiel. Actuel<strong>le</strong>ment en cours destructuration, cet outil servira à promouvoir la diversité de l’offre, <strong>le</strong>s facilités d’accèsdu troisième pô<strong>le</strong> commercial du département.une stratégie de promotion sur la globalité del’offre commercia<strong>le</strong> du Grand Pontarlier.”Le projet en cours de réf<strong>le</strong>xion implique la créationd’une structure ouverte aux associationsde commerçants des trois zones et de la vil<strong>le</strong>,sans oublier <strong>le</strong>s commerçants indépendants.“On dépasse <strong>le</strong>s intérêts particuliers pour défendrel’attractivité de ce qui doit devenir <strong>le</strong> troisièmepô<strong>le</strong> commercial du Doubs après ceux de Besançonet du Pays de Montbéliard.” Le programmeconcocté par <strong>le</strong>s commerçants pontissaliensinclut des campagnes d’affichage et des animationsoù aucune enseigne ne sera mise plusen avant que sa voisine. Côté financement, cettedynamique bénéficiera du soutien des col<strong>le</strong>ctivitéset des chambres consulaires. “On atout pour réussir. Aujourd’hui, <strong>le</strong> Grand Pontarlierc’est trois “hyper” alimentaires, deuxgrandes surfaces de bricolage, troisd’ameub<strong>le</strong>ment et près de 400 commerçantsindépendants spécialisés.” Comparé à Châteaufarine,il ne manque fina<strong>le</strong>ment pas grandchoseà la seu<strong>le</strong> exception d’un… Décathlon ! ■


12LE DOSSIERZONE COMMERCIALEServices et commercesIl y a encore de la place aux Épinettes<strong>La</strong> zone d’activité de ce nouveauquartier pontissalien dispose encorede surfaces commercia<strong>le</strong>s existantesou à construire.Deux enseignes occupent la place, àsavoir Pétrin Ribeirou et Biocoop. Lesmeub<strong>le</strong>s Va<strong>le</strong>ntin qui s’étaient éga<strong>le</strong>mentimplantés sur cetteZ.A.C. ont été transférés auxateliers de la Source B<strong>le</strong>ue, situésau hameau du Vézenay près deMalbuisson. Ce retour à domici<strong>le</strong>a pour conséquence de libérertrois espaces commerciaux de 450,300 et 150 m 2 . L’origine de ces informations :<strong>le</strong>s annonces qui figurent aujourd’hui sur <strong>le</strong>svitrines du magasin.Venue un peu par hasard s’implanter auxLes deux associéssemb<strong>le</strong>nt assezsatisfaits.Épinettes, Biocoop s’y sent plutôt bien. Cettesupérette bio qui fait partie d’un réseaucoopératif est domiciliée sur <strong>le</strong> quartier depuisnovembre 2005. “On dispose d’une surfacecommercia<strong>le</strong> de vente de 270 m 2 ”, indique l’undes deux associés. En trois ans, ce magasinqui re<strong>le</strong>vait <strong>le</strong> défi de mettre <strong>le</strong> bio à la portéede tous, a trouvé son public. Sans chantervictoire, <strong>le</strong>s deux associés semb<strong>le</strong>nt assezsatisfaits. <strong>La</strong> visibilité de <strong>le</strong>ur enseigne depuisla rocade, <strong>le</strong> développement duquartier, la proximité du centrevil<strong>le</strong>,<strong>le</strong>s possibilités de stationnement,tous ces éléments <strong>le</strong>sconfortent dans une certaine sérénité.<strong>La</strong> parcel<strong>le</strong> voisine qui <strong>le</strong>s séparedu bâtiment des médecins devrait accueillird’autres locaux destinés à des activités deservice à l’étage et commercia<strong>le</strong>s au rez-dechaussée.■Si <strong>le</strong>s meub<strong>le</strong>s Pierre Va<strong>le</strong>ntin ont déménagé, Biocoop est toujours présent.DISCOUNT ALIMENTAIRE 1 400 m 2Le discount se porte bienÀ l’image du discounter Colruyt, ce mode de distribution ne semb<strong>le</strong>pas affecté par la conjoncture. Colruyt Pontarlier va subir une transformationradica<strong>le</strong> avec 400 m 2 de surface supplémentaire.L’habit ne fait pas <strong>le</strong> moine.Ce supermarché de1 000m 2 estloinderépondreaux critères esthétiques préconiséspour attirer <strong>le</strong> chaland. Ilbénéficie certes d’un emplacementprivilégié rue de la Paix,très faci<strong>le</strong> d’accès à deux pas ducentre-vil<strong>le</strong>.“Notre magasin progressebien en terme de chiffre.Pourquoi ? C’est tout simp<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> résultat d’une politique de prixagressive. On relève tous nosconcurrents et on retient <strong>le</strong> prix<strong>le</strong> plus bas sur tous <strong>le</strong>s produitsdemarquenationa<strong>le</strong>.Lesconsommateurss’en aperçoivent et nevont pas ail<strong>le</strong>urs”, confie Gil<strong>le</strong>sPoinsot.Le directeur du groupe Codifrancebasé dans <strong>le</strong> Jura à Rochefort-sur-Nenonjustifie éga<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> succès de son enseignepar <strong>le</strong> positionnement atypiquesur <strong>le</strong>s rayons boucherie et produitsfrais.“On sort là du conceptdiscount pour privilégier uneapproche plus qualitative surces produits.Pas question de proposerdu sous-vide. En boucherie-charcuterie,on travail<strong>le</strong>,découpe <strong>le</strong>s carcasses comme <strong>le</strong>ferait un vrai artisan boucher.Sur l’ensemb<strong>le</strong> du groupe,on formeplus d’une trentained’apprentis.Cela nous évite d’êtreconfronté à des soucis de recrutement.”Ce commerce de proximité réussitmême l’exploit de s’attirer<strong>le</strong>s bonnes grâces de la clientè<strong>le</strong>suisse, “par des gammes devins importantes et de qualité.”Pas étonnant dès lors que ce discounterenvisage de s’agrandir.“On a racheté <strong>le</strong>s locaux de ladistil<strong>le</strong>rie Pernod. Ils se situentdans <strong>le</strong> prolongement du magasinactuel.” Le projet comprendla démolition complète de la distil<strong>le</strong>rieet la transformation intégra<strong>le</strong>du supermarché dont lasurface passera de 1 000 à1 400 m 2 . “Ce qui nécessitera depasser en C.D.E.C.”, poursuitGil<strong>le</strong>s Poinsot. Le premier Colruytimplanté ainsi en Francebénéficiera d’un assortiment deproduits plus large. “On gagneraéga<strong>le</strong>ment en places de parking.C’est primordial carl’existant est souvent utilisé pardes personnes qui vont assisterà des offices religieux à l’égliseSaint-Pierre.”Le lancement du chantier estenvisagé courant 2010.Le magasinactuel restera ouvert pendant<strong>le</strong>s travaux. ■Le projet d’extension prévoit une transformationradica<strong>le</strong> du magasin actuel situé rue de la Paix.Livraison1er semestre2009Appartements 2, 3 et 4 piècesUne résidence exceptionnel<strong>le</strong> au cœur du Haut-DoubsBureau de vente : 03 81 69 78 9010 avenue de la Gare <strong>La</strong>bergement Sainte Marie


LE DOSSIER13CENTRE-VILLEBeaucoup de turn-overLe paysage commercialpoursuit sa mutationLes enseignes se renouvel<strong>le</strong>nt rapidement depuis quelquesannées au centre-vil<strong>le</strong>. Les magasins franchisés occupent la placeaux côtés des va<strong>le</strong>urs sûres du commerce indépendant. Beaucoupd’espoirs sont fondés dans la rénovation du centre-vil<strong>le</strong>.Même s’ils changent souventd’occupants, <strong>le</strong>s pas-de-portetrouvent toujours aussifaci<strong>le</strong>ment des repreneurs.Rares sont <strong>le</strong>s locaux vides plusieursmois de suite. Comme dans la plupartdes autres vil<strong>le</strong>s, plusieurs commerçantsdu coin sont allés s’instal<strong>le</strong>rdans <strong>le</strong>s zones périphériques. Ils ontsouvent été remplacés par desenseignes franchisées ou des sociétésde services : banques, compagnied’assurance ou encore agences immobilières.“<strong>La</strong> place des“Les Suisses,on ne <strong>le</strong>s voitquasiment plus.”indépendants se restreintmais on sent quandmême que l’activité évoluefavorab<strong>le</strong>ment”, penseAr<strong>le</strong>tte Richard,l’adjointe au commerce.Plus récemment, <strong>le</strong> baby-boom d’aprèsguerres’est éga<strong>le</strong>ment traduit par <strong>le</strong>départ en retraite de plusieurs commerçantshistoriques du centre-vil<strong>le</strong>,générant une nouvel<strong>le</strong> vague de magasinsdisponib<strong>le</strong>s. Certains ont étérepris avec succès, d’autres ont connudes fortunes diverses. Diffici<strong>le</strong> de tirerdes généralités sur ces échecs quis’analysent plutôt au cas par cas. Lesporteurs de projets axés sur des produitstrès spécifiques ou entrant déjàen concurrence avec l’offre des surfacespériphériques ont parfois surestimé<strong>le</strong> potentiel commercial ducentre-vil<strong>le</strong> touché lui aussi par labaisse du pouvoir d’achat des consommateurset <strong>le</strong> repli imprévu de la clientè<strong>le</strong>suisse.C’est particulièrement vrai dans <strong>le</strong>domaine de la décoration intérieure.“Les Suisses, on ne <strong>le</strong>s voit quasimentplus, constate Sylvie Dabère, la présidentede Commerce PontarlierCentre. Certains nous ramènent même<strong>le</strong>ur carte Altitude en expliquant queça ne vaut plus vraiment <strong>le</strong> coup devenir à Pontarlier.” Cet outil de fidélisationa-t-il perdu de sa vitalité ?Pas vraiment car, nonobstant cetteclientè<strong>le</strong> suisse, <strong>le</strong>s autres adhérentsl’utilisent de plus en pluspour rég<strong>le</strong>r <strong>le</strong>urs courses.Cette optimisation del’outil contribue au maintiende son chiffre d’affairesqui reste stab<strong>le</strong>. “On abeaucoup investi dans samise en place notamment grâce auxaides du fonds F.I.S.A.C. Ces effortssont aujourd’hui couronnés de succès.On compte bien poursuivre sur la lancée.”Bonne nouvel<strong>le</strong>, <strong>le</strong> prochain F.I.S.A.C.est actuel<strong>le</strong>ment en cours de préparation.“Il entrera en vigueur en 2010.On poursuivra ainsi la revitalisationdu commerce au centre-vil<strong>le</strong>”, complèteAr<strong>le</strong>tte Richard. D’ici là, <strong>le</strong> projetde rénovation en cours dans la ruede la République et de la place d’Arçonsera bien avancé. De quoi renforcerl’attractivité du centre-vil<strong>le</strong> qui, s’i<strong>le</strong>nregistre une légère baisse de fréquentation,se porte globa<strong>le</strong>ment plutôtbien. ■Les travaux en cours ducentre-vil<strong>le</strong> ne semb<strong>le</strong>ntpas trop perturberl’activité commercia<strong>le</strong> quirécoltera bientôt <strong>le</strong> fruitde ces nouveaux aménagementssynonyme deregain d’attractivité.<strong>La</strong> rénovation du centrevil<strong>le</strong>n’apportera pas deplaces supplémentaires.L’offre de parking vanéanmoins se renforceravec l’aménagement encours près de la gare (120à 130 places) et <strong>le</strong> projetde transformation duparking “Doras” (100places).Genesis116 090€*L’idée de remettre au goût du jour certaines activités qui avaientdisparu du centre-vil<strong>le</strong> n’ont pas toujours eu <strong>le</strong> succès escompté,à l’exemp<strong>le</strong> de la poissonnerie de la rue Sainte-Anne.* Tarifs jusqu’au 30/09/08 y compris normes parasismiques - Hors adaptation au sol, V.R.D., p.p. peintures, moquettes, aménagements extérieurs.Garantie de prixGarantie de délaisContrat de constructionclair et précisAssurancedommages ouvrageNiveau TrèsHaute PerformanceÉnergétiqueCAPTEURS SOLAIRESINTÉGRÉSPour eau chaude sanitaire✆ 03 81 88 26 26BATILOR construitvotre maison traditionnel<strong>le</strong> sur<strong>le</strong>s 4 départements de Franche-ComtéVaste choix de terrainsVénus 124 990€*Hermes139 450€*


14LE DOSSIERLOCAL DISPONIBLECe bâtiment de 1 600 m 2reste désespérémentinoccupé depuisnovembre 2005, date du transfertde l’enseigne à quelqueshectomètres de là toujoursdans la rue Pierre Déchanetaux Grands Planchants. “Cettesituation n’est pas du toutliée à la conjoncture mais relèved’un problème d’autorisationEn attenteQuel avenir pourl’ancien bâtiment But ?d’ouverture commercia<strong>le</strong>”,indique Françoise Schirmer,propriétaire des lieux et responsab<strong>le</strong>éga<strong>le</strong>ment du magasinBut à Do<strong>le</strong>.L’enseigne Kiabi qui projetaitde s’instal<strong>le</strong>r dans ce bâtimentn’avait pu obtenir <strong>le</strong> feu vertde la C.D.E.C. D’autres commerçantsde la place s’étaientaussi positionnés mais ontabandonné, découragés par <strong>le</strong>prix excessif qu’en demandaitla propriétaire. “Nous avonsactuel<strong>le</strong>ment des pourpar<strong>le</strong>rstrès avancés avec un acheteurpotentiel. Tout ce qu’on peutdire, c’est que ce bâtimentconservera sa destination commercia<strong>le</strong>”,conclut FrançoiseSchirmer. ■Le bâtiment de 1 600 m 2 n’a toujours pas trouvé acquéreur depuis novembre 2005.SUISSEÀla question “avez-vousencore intérêt à venir fairevos courses dans <strong>le</strong>ssupermarchés français ?”, <strong>le</strong>sréponses de la clientè<strong>le</strong> helvétiquesont plutôt négatives.“Nous sommes venus à Pontarliersurtout pour faire unevirée entre fil<strong>le</strong>s” sourit Sandrineen s’apprêtant à entrerdans une grande surface loca<strong>le</strong>en compagnie deses deux enfants.Il y a quelquesmois encore, cettemère de famil<strong>le</strong>aurait fait <strong>le</strong> déplacementde Saint-Imier pour remplirson caddy de cecôté-ci de la frontière.Mais l’euro fort a faitperdre à cette maman cettehabitude. “Globa<strong>le</strong>ment, nousn’avons plus de véritab<strong>le</strong> intérêtà consommer en France.En visite à Pontarlier“Avec l’euro, toutest devenu très cher”<strong>La</strong> clientè<strong>le</strong> helvétique aurait de moins en moins intérêt à venirconsommer dans <strong>le</strong>s supermarchés français. Réactions sur unparking d’une grande surface pontissalienne.“Un coup<strong>le</strong> avecdes enfantspeut encoreêtre gagnant.”Tout est plus coûteux avec l’euro.Cependant, sur certains produitstrès spécifiques, ça resteencore avantageux comme tous<strong>le</strong>s artic<strong>le</strong>s qui concernent <strong>le</strong>ssoins du corps, ou <strong>le</strong>s produitslaitiers. Certaines viandes éga<strong>le</strong>mentsont toujours moinschères dans <strong>le</strong>s supermarchésfrançais que suisses” ajouteSandrine qui a promis qu’el<strong>le</strong>ne dépenserait pasplus de soixanteeuros. Dans desproduits qui neseront pas forcémentde premièrenécessité. “Je nefais plus mescourses hebdomadairesen France.Le panier moyen se réduit, etje passe la frontière plus pourfaire une balade que pourconsommer.”Un peu plus loin, Michè<strong>le</strong>, célibataireet retraitée, vient determiner ses commissions dansun supermarché français avantde repartir chez el<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> avoueel<strong>le</strong> aussi ne plus trouver devéritab<strong>le</strong> intérêt à venir acheteren France. “Je crois qu’uncoup<strong>le</strong> avec des enfants peutencore être gagnant à consommerici, mais pour moi qui suisseu<strong>le</strong>, je n’y vois plusd’avantages” dit-el<strong>le</strong>. Michè<strong>le</strong>n’est d’ail<strong>le</strong>urs pas venue deSuisse avec l’intention de faireses courses, mais au départpour “me promener.”Dans son panier, quelques produitslaitiers, un peu de viande,des fruits et légumes, dequoi remplir <strong>le</strong> réfrigérateurpour quelques jours. “C’est devenutrès cher” confie-t-el<strong>le</strong> à sontour, affirmant qu’el<strong>le</strong> ne faitplus <strong>le</strong> déplacement jusqu’iciseu<strong>le</strong>ment pour faire sescourses. ■LÉGISLATION À partir du 1 er janvier 2009Des facilités d’implantationpour <strong>le</strong>s commerçantsLes enseignes commercia<strong>le</strong>s de moins de 1 000 m 2 peuventd’ores et déjà s’implanter sans autorisation particulière. Lesélus n’ont plus vraiment <strong>le</strong>ur mot à dire.<strong>La</strong> loi de modernisation del’économie devrait, parson application, modifier<strong>le</strong>s contours du paysagecommercial local en facilitantl’implantation des enseignesde moins de 1 000 m 2 . Jusqu’àprésent, un investisseur quiavait en projet la constructiond’une surface marchande deplus de 300 m 2 devait se soumettreà l’avis de la C.D.E.C.<strong>La</strong> commission départementa<strong>le</strong>d’équipement commercialà laquel<strong>le</strong> siégeaient des éluslocaux, des représentants dela Chambre de Commerce etde l’Industrie, de la Chambrede Métiers, et des associationsde consommateurs, rendait unavis favorab<strong>le</strong> ou non sur <strong>le</strong>dossier après l’avoir examiné.<strong>La</strong> C.D.E.C. disparaît dans laréforme qui entrera en vigueurdans son ensemb<strong>le</strong> à partir du1 er janvier 2009. À cette date,“<strong>le</strong>s projets pourront se concrétisersans autorisation quel<strong>le</strong>que soit l’activité commercia<strong>le</strong>à condition qu’ils ne dépassentpas 1 000 m 2 (au-delà de cettesurface la procédured’autorisation est déc<strong>le</strong>nchée)”indique Pierre Col<strong>le</strong>t, directeurdépartemental du commerceet du tourisme à la C.C.I. duDoubs. Une des conséquencesde cette mesure est qu’el<strong>le</strong> favorisela concurrence ques’efforçait de nuancer par sesdécisions successives (et parfoisdiscutab<strong>le</strong>s) la C.D.E.C.“Le <strong>le</strong>itmotiv de la commissiondépartementa<strong>le</strong> était de veil<strong>le</strong>rà ce qu’il y ait un équilibre entre<strong>le</strong>s commerces existants et <strong>le</strong>snouveaux projets” ajoute PierreCol<strong>le</strong>t. C’est parce qu’el<strong>le</strong>n’a jamais obtenu l’avis favorab<strong>le</strong>de la C.D.E.C. quel’enseigne Décathlon n’est toujourspas présente à Pontarlier.C’est pour <strong>le</strong>s mêmes raisonsque la capita<strong>le</strong> duHaut-Doubs n’a pas non plusde cinéma multip<strong>le</strong>xe.En adoptant la loi défenduepar Christine <strong>La</strong>garde,ministre del’Économie, la Francese conforme d’uncôté aux orientationsde l’Europe qui prônela libre concurrence,et atténue de l’autre latendance interventionniste desautorités publiques de notrepays dans <strong>le</strong>s affaires privéescommercia<strong>le</strong>s.Toutefois, cela ne signifie pasque <strong>le</strong>s élus d’une communen’auront plus <strong>le</strong>ur mot à direlorsqu’une demande de permisde construire une surface commercia<strong>le</strong>de moins de 1 000 m 2arrivera sur <strong>le</strong>ur bureau. Dans<strong>La</strong> concurrence va s’accentuer dans <strong>le</strong>s zones commercia<strong>le</strong>s.<strong>le</strong>s agglomérations de moinsde 20 000 habitants (c’est toujours<strong>le</strong> cas de Pontarlier), <strong>le</strong>maire aura toujours la possibilitéde saisir la C.D.A.C.(Commissiondépartementa<strong>le</strong>d’aménagement commercial).Ce nouvel outil d’arbitrage seracomposé de cinq élus locauxdont <strong>le</strong> président du Conseilgénéral et <strong>le</strong> président duS.C.O.T. (schéma de cohérenceterritoria<strong>le</strong>) ainsi que de troisautres membres dits “qualifiés”qui devraient être nomméspar <strong>le</strong> préfet.Les Chambres consulaires(C.C.I. et C.M.A.) ne sont plusassociées au dispositif. El<strong>le</strong>ssont écartées desIl n’y a plusde critèreéconomique.C.D.A.C. sans douteparce que <strong>le</strong> critèreéconomique adisparu des gril<strong>le</strong>sd’analyse des dossiers.Si jusqu’à présentun projet pouvait être retoquépar la C.D.E.C.parce qu’el<strong>le</strong>jugeait que sa concrétisationpouvait créer un déséquilibrecommercial, cet argument n’estplus tenab<strong>le</strong> aujourd’hui dans<strong>le</strong> cadre de la C.D.A.C. “Les dossiersne seront plus jugés surdes critères économiques, maisavant tout sur des critèresd’aménagement du territoire etde développement durab<strong>le</strong>”poursuit Pierre Col<strong>le</strong>t. Lechamp d’analyse de cette commissionest à la fois différent,limité et plus soup<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>sinvestisseurs.Il n’empêche que la C.D.A.C.(systématiquement consultéepour <strong>le</strong>s surfaces de plus de1 000 m 2 ) pourra rendre un avisdéfavorab<strong>le</strong> au projet. Mais encas de refus, <strong>le</strong> candidat auratoujours la possibilité de déposerun recours auprès de laC.N.A.C. (commission nationa<strong>le</strong>d’aménagement commercial).Pour favoriser <strong>le</strong> dynamismecommercial etencourager <strong>le</strong>s initiatives, <strong>le</strong>sdélais d’instruction des dossiersen C.D.A.C. sont éga<strong>le</strong>mentplus courts que dans <strong>le</strong>cas des C.D.E.C. L’examen dudossier passe de deux à quatremois.Au terme de cette échéance,la commission rendra sonavis. Le délai de recours estréduit à un mois au lieu dedeux. Le danger de cette réformeest qu’el<strong>le</strong> accentue la situationde concurrence entre <strong>le</strong>senseignes, et entre <strong>le</strong>s zonescommercia<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s centresvil<strong>le</strong>s.C’est pour cette raisonque dans <strong>le</strong> cadre des fondsF.I.S.A.C. (Fonds d’interventionpour la sauvegarde del’artisanat et <strong>le</strong> commerce), uneenveloppe de 100 millionsd’euros sera mobilisée chaqueannée pour adapter et maintenir<strong>le</strong> commerce de proximitésurtout en milieu rural, quirisque d’être malmené. ■


Ouverture exceptionnel<strong>le</strong> <strong>le</strong> dimanche 21 septembre 2008Modè<strong>le</strong> Consommation CO2/km Bonus écoDiesel 177 ch 5,1l/100km 136 g 0 €Modè<strong>le</strong> Consommation CO2/km Bonus écoDiesel 143 ch 4,7l/100km 123 g 200 €Modè<strong>le</strong> Consommation CO2/km Bonus écoDiesel 143 ch 4,5l/100km 119 g 700 €


16En bref…● FestivalSamedi 6 septembre, sal<strong>le</strong>des fêtes des Pontets (à côtéde Mouthe), cʼest la deuxièmeédition du festival desCombes Derniers organisé parlʼassociation loca<strong>le</strong> V.A.C.D.(Vivre Aux Combes Derniers).Au programme de cette soiréemusica<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s Berthes(chanson festive), Yerban Kuru(dub rock), Benja (pop folk) etBeermanie (punk rock).Entrée : 10 euros (sur placeuniquement) dès 20 heures.● ChiensLʼassociation des chiensdʼattelage du Val de Mouthereprend ses activités dimanche7 septembre. Les personnesintéressées peuvent se rendredès 10 heures au cha<strong>le</strong>t de laBourre (forêt de Mignovillard).Renseignements au03 81 69 18 65 ou06 15 45 47 22.● Doubs CycloLe comité départemental dutourisme vient dʼéditer un nouveaudocument touristiqueconsacré au cyclotourisme.Une sé<strong>le</strong>ction de 20 circuitschoisis pour <strong>le</strong>ur qualité, <strong>le</strong>urdiversité et la beauté des paysagestraversés. Renseignementsau 03 81 21 29 99.MASSIF JURASSIENUn berger qui surveil<strong>le</strong> son troupeaudans un pâturage boiséà quelques pas du cha<strong>le</strong>td’alpage. On comprend pourquoi<strong>le</strong>s sommets jurassiens offrent <strong>le</strong>spaysages <strong>le</strong>s plus emblématiques dumassif du même nom. Ce cliché a prisun sérieux coup de vieux.En quelques décennies, ces espaces ontsubi <strong>le</strong>s effets de la déprise agrico<strong>le</strong>,synonyme de fermeture des milieux etde perte du patrimoine inhérent à noschères montagnes. <strong>La</strong> raison de toutcela ? “Tout simp<strong>le</strong>ment unproblème de rentabilité économique”,explique Jean-François Bocquet de l’agenceO.N.F. de Pontarlier.L’office participe au programmefranco-suisse (InterregIII) de sauvegarde desespaces sylvo-pastoraux. Cedispositif associe d’autres partenaires :chambre régiona<strong>le</strong> d’agriculture, parcdu Haut-Jura, C.R.P.F., conservatoirebotanique et <strong>le</strong>s structures équiva<strong>le</strong>ntessuisses. “L’idée généra<strong>le</strong>, c’est detrouver des solutions pour pérenniserces espaces.” 13 sites pilotes ont étéretenus dont 6 côté français (2 communaux,4 alpages)<strong>La</strong> méthode a d’abord consisté à réaliserla typologie des différents typesde pâturages boisés. Puis de mettre enMouthe - Région des lacsUn guide des bonnes pratiquesLes espaces pastoraux sous haute surveillanceLe Programme de Gestion Intégrée (P.G.I.), expérimentédepuis trois ans sur 13 sites français et suisses,doit devenir l’outil de référence dans <strong>le</strong>s alpages et<strong>le</strong>s communaux. C’est du moins son objectif.Trouver dessolutions pourpérenniser cesespaces.place un plan de gestion intégré quiprenne en compte <strong>le</strong>s enjeux agrico<strong>le</strong>s,sylvico<strong>le</strong>s, environnementaux et touristiques.<strong>La</strong>ncé en 2005, ce programme Interregse termine cette année. <strong>La</strong> démarcheva prochainement aboutir à la rédactiond’un manuel de gestion qui seramis à la disposition de tous <strong>le</strong>s exploitantsd’alpage : propriétaires privés,syndicats pastoraux… “On n’a rieninventé mais juste essayé de formaliserdes pratiques ancestra<strong>le</strong>s”, justifieJean-Marie Saillard, <strong>le</strong> mairedes Vil<strong>le</strong>dieu très sensib<strong>le</strong>à ces questions patrimonia<strong>le</strong>s.Sa communepossède d’ail<strong>le</strong>urs 3 alpagessur <strong>le</strong> Mont d’Or dont celuide la Nourrie qui a servi debase à ce programme. “Cettepropriété de 118 hectaresdont 40 en pâturages relève du régimeforestier depuis qu’on en a faitl’acquisition en 1998”, poursuit l’élu.Depuis cette date, el<strong>le</strong> est exploitéesuivant <strong>le</strong> principe d’un plan de gestionintégré avant l’heure.En 2003, <strong>le</strong> syndical pastoral des Vil<strong>le</strong>dieuqui regroupe quatre exploitationsa choisi d’y mettre en pâture desgénisses. “On est monté au départ avec62 bêtes. Il y en a aujourd’hui 72.L’objectif étant d’arriver à 80 d’iciDe gauche à droite : Jean-François Lhomme <strong>le</strong> garde-forestier, Jean-MarieSaillard <strong>le</strong> maire des Vil<strong>le</strong>dieu et Jean-Luc Saillard <strong>le</strong> président du syndicatpastoral. L’alliance des trois fonctions - forêt, propriétaire, agriculture -nécessaire à la conduite d’un P.G.I.quelques années, ce qui correspond aupotentiel pastoral de cet alpage”, indiqueJean-Luc Saillard, agriculteur et présidentdu syndicat pastoral.L’O.N.F. s’occupe de la gestion forestière.“On limite l’avancée de la forêtpar des passages en coupe ou en régulantla poussée des jeunes pousses”,explique à son tour Jean-FrançoisLhomme, <strong>le</strong> garde-forestier qui intervientsur <strong>le</strong> secteur. Sur d’autres zonesmenacées de fermeture, il s’avère opportunde dégager une clairière sans oublierd’y adjoindre des chemins d’accès. Lesdifférents parcs de la Nourrie disposentde points d’eau, éléments au combienimportants. Les bénéfices descoupes permettent de financer <strong>le</strong>s travauxinduits par ces opérations.Le pâturage boisé de la Nourrie retrouvepeu à peu son aspect mosaïque. “<strong>La</strong>cohérence du plan de gestion intégrésuppose la présence du berger sur place.”Une évidence. ■MÉTABIEF<strong>La</strong> première édition decette fête baptisée “Baladeau Pays du Montd’Or” avait connu un succèsinespéré. 6 000 personness’étaient rendues ce jour-là sur<strong>le</strong>s sentiers balisés menantdans <strong>le</strong>s cha<strong>le</strong>ts d’alpage, <strong>le</strong>s<strong>La</strong> seconde éditionPortes ouvertes sur <strong>le</strong> Mont d’OrDimanche 14 septembre, grand bol d’air en perspective à travers ce massif fermé àla circulation automobi<strong>le</strong> pour mieux en apprécier toutes ses richesses à découvrirau fil de multip<strong>le</strong>s points d’animations thématiques.auberges d’altitude où <strong>le</strong>saccueillaient <strong>le</strong>s bergers et restaurateurs.“On pensait attirer1 500 à 2 000 visiteurs”,explique Claude Jacquemin-Verguet du foyer rural des Longevil<strong>le</strong>s-Montd’Or qui met enplace cette opération.C’est l’occasion d’al<strong>le</strong>r à la rencontre des bergers qui perpétuent des traditions séculaires.Dans ces circonstances, <strong>le</strong>sorganisateurs ont eu quelquessoucis de ravitail<strong>le</strong>ment, nepouvant par exemp<strong>le</strong> satisfairela demande en vacherins duMont d’Or. Car la date de cettemanifestation coïncide avecla sortie de cette spécialité saisonnièredont il n’est plus nécessairede vanter <strong>le</strong>s saveurs gustatives.L’attrait du Mont d’Or ne selimite pas à son fromage éponyme.Cette montagneconcentre bien d’autres centresd’intérêts. Au Moyen-Âge, ony extrayait du minerai de ferà l’origine d’une activité métallurgiquedont il subsiste encoredes traces aujourd’hui. Sonpatrimoine architectural axésur l’exploitation des alpagesse traduit par la présence demultip<strong>le</strong>s cha<strong>le</strong>ts plusieurs foiscentenaires qui servent encorede support au pastoralisme.Au début du XX ème sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong>Mont d’Or vivait aurythme del’impressionnantchantier consistantà percer un tunnelferroviaire empruntépar <strong>le</strong>s T.G.V.reliant Paris à <strong>La</strong>usanne.Cette montagne sert aussi dechâteau d’eau. Cette ressourcealimente depuis très longtemps<strong>le</strong>s populations loca<strong>le</strong>s.El<strong>le</strong> fait actuel<strong>le</strong>ment l’objetd’un projet d’exploitation commercia<strong>le</strong>.De par sa topographie,ses paysages, sa situationqui offre de superbesSur <strong>le</strong> principedes journéessans voitures.Plusieurs milliers de promeneurs sont attendus<strong>le</strong> 14 septembre sur la crête du Mont d’Or.panoramas sur la chaîne alpine,<strong>le</strong> Mont d’Or cultive sa vocationtouristique.Cette journée dominica<strong>le</strong> du14 septembre évoque toutesces facettes en invitant <strong>le</strong> promeneurà emprunterplusieurs sentiersjalonnésd’étapes dans 13cha<strong>le</strong>ts. À chacund’eux correspondune animation spécifique.Au programme : expositions,cors des Alpes, sortiesbotaniques accompagnées,démonstrations artisana<strong>le</strong>sautour du <strong>le</strong>vage des sang<strong>le</strong>s,de la fabrication du comté àl’ancienne, du travail du fer…Deux villages artisans situéssur <strong>le</strong>s points de passage stratégiquesagrémententl’événement. Le public aura lapossibilité de déguster <strong>le</strong> menuspécial ‘Mont d’Or “ à la Boissaude,au Flocon, à la Petite-Échel<strong>le</strong>, à la Grangette, ainsiqu’aux Petit et Gros Morond.Balade au Mont d’Or fonctionnesur <strong>le</strong> principe des journéessans voitures. Des parkingsprincipaux et secondaires permettentde converger sans difficultésà la zone fermée à lacirculation. “On peut éga<strong>le</strong>menty accéder par <strong>le</strong> grand télésiègedu Morond, gratuit pourl’occasion.” Pas de moteur pourun grand bol d’air, c’est toujoursplus sympa. ■Renseignements :Office de tourisme au03 81 49 13 81


Mouthe - Région des lacs 17TRANS’ROLLER, J - 15<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Commentse présente cette édition2008 ?William Trachsel : Mon impressionest assez mitigée. Concernant <strong>le</strong>rol<strong>le</strong>r, <strong>le</strong>s choses se présententplutôt bien. En revanche, je necache pas ma déception, pour <strong>le</strong>moment, concernant <strong>le</strong> ski-roue.À la demande des instances duski, on a changé <strong>le</strong> programmecette année en remettantau programme lamontée du <strong>La</strong>rmont etil apparaît que <strong>le</strong>sskieurs ne se bouscu<strong>le</strong>ntpas. Alors pourque l’épreuve se pérennise,il faudrait sentir un plusgrand engouement. Pour <strong>le</strong>sskieurs, une épreuve en montéeest une excel<strong>le</strong>nte préparationpour la saison d’hiver, mieuxd’ail<strong>le</strong>urs qu’une épreuve sur <strong>le</strong>plat. Il faut que <strong>le</strong>s skieurs dumassif jurassien prennentconscience de cela.Questions à…William Trachsel :“Que <strong>le</strong>s skieurs du massifjurassien se mobilisent !”Le coordinateur général de Trans’Organisation fait<strong>le</strong> point sur la prochaine Trans’rol<strong>le</strong>r. Il incite notamment<strong>le</strong>s skieurs à s’impliquer davantage dans l’épreuve.L.P.P. : Le format de l’épreuve n’estdonc pas figé ?W.T. : Il est clair que si on s’aperçoitque la montée du Marmont neplaît pas, on ne continuera pas.On réfléchit aussi à relancerl’épreuve de ski-roue <strong>le</strong> dimanchematin, comme au début.L.P.P. : De manière généra<strong>le</strong>, vous attendezcombien de participants ?W.T. : Entre 800 et900, sans compter<strong>le</strong>s courses enfantsqui constituent, làencore, une vraienouveauté. Concernant<strong>le</strong> rol<strong>le</strong>r, <strong>le</strong>splus jeunes auront la possibilitéde faire un parcours au centrevil<strong>le</strong>de Pontarlier <strong>le</strong> samedi enfin d’après-midi, sur un circuitcomplètement sécurisé. Nousavons souhaité miser sur la jeunesse.Le succès de la Trans’jeunel’hiver nous incite à poursuivredans ce sens. À travers ce genred’épreuve réservée aux jeunes,“Nous avonssouhaité misersur la jeunesse.”800 à 900 participants sont attendus cette année.on mise aussi sur l’avenir.L.P.P. : <strong>La</strong> Trans’rol<strong>le</strong>r a déjà attiré 1 200participants. Le rol<strong>le</strong>r serait-il passéde mode ?W.T. : Non, mais on s’aperçoit quetoutes <strong>le</strong>s épreuves françaises dece type sont stab<strong>le</strong>s, voire en légerrecul concernant <strong>le</strong> nombred’inscrits. C’est comme pour tout,<strong>le</strong>s sportifs aiment bien changerde discipline, voir autre chose.Mais la barre des 900 participantsest pour nous tout à faitsatisfaisante.L.P.P. : Comment se décompose <strong>le</strong> budgetde la Trans’rol<strong>le</strong>r ?W.T. : Il est cette année de85 650 euros. L’équilibre financierd’une tel<strong>le</strong> épreuve est toujoursprécaire mais notre objectifn’est pas de faire des bénéfices.Ce budget est subventionnéà hauteur d’un tiers. Les deuxtiers restants sont apportés par<strong>le</strong>s inscriptions et <strong>le</strong>s sponsorsprivés. Pour ce qui est des col<strong>le</strong>ctivitésparticipantes, il y a laRégion, <strong>le</strong> Département, <strong>le</strong>s communautésde communes situées<strong>le</strong> long du parcours et une grosseimplication de la vil<strong>le</strong> de Pontarlierqui apporte à el<strong>le</strong> seu<strong>le</strong>la moitié des subventions. Pontarliermise beaucoup sur laTrans’rol<strong>le</strong>r pour son image. ■Propos recueillispar J.-F.H.PATRIMOINECetteAdolphe-Victor PetitePlus de deuxsièc<strong>le</strong>s de fidélitéà la Petite-Échel<strong>le</strong>Cette ferme d’alpage sur <strong>le</strong> Mont d’Or qui appartientà l’hôpital de Pontarlier au même titre quela Vermode a été tenue par la famil<strong>le</strong> Petitedurant plus de deux sièc<strong>le</strong>s. Soit 7 générationsde fermiers au service du même propriétaire.anecdote qui fait suite à l’artic<strong>le</strong> paru <strong>le</strong>mois dernier sur <strong>le</strong>s procès autour des fermesd’alpage nous a été confiée par Gabriel Petitedont <strong>le</strong> grand-père Nestor Adonis est né à la Petite-Échel<strong>le</strong>en 1855. C’est d’ail<strong>le</strong>urs avec cette générationque s’arrête cette longue fidélité dont l’origineremonte au milieu du XVII ème sièc<strong>le</strong> avec l’arrivéedu coup<strong>le</strong> Jean et Philippa Petite. “On n’a pas retrouvéla date précise de <strong>le</strong>ur installation. Les documentssigna<strong>le</strong>nt éga<strong>le</strong>ment qu’une partie de <strong>le</strong>urs descendantssont nés à la Grande-Échel<strong>le</strong>, ce qui sousentendqu’ils exploitaient parfois simultanément cesdeux alpages voisins l’un de l’autre”, indique GabrielPetite qui réside aujourd’hui à Pontarlier.Le dernier représentant de la famil<strong>le</strong> à exploitercette ferme qui abritait éga<strong>le</strong>ment un débit de boissonfut Adolphe-Victor Petite. Né en 1822, il quitta<strong>La</strong> Petite-Échel<strong>le</strong> pour s’instal<strong>le</strong>r à la ferme deBeaumont située à l’époque sur la commune desGranges-Sainte-Marie, laquel<strong>le</strong> a fusionné depuisavec cel<strong>le</strong> de L’Abergement. Son fils Nestor-Adonisa pris <strong>le</strong> relais. “Après l’incendie qui a détruit la fermede Beaumont, la famil<strong>le</strong> a été relogée provisoirementà Saint-Antoine avant de tenir la ferme deCharpillot à Pontarlier qui appartient aussi àl’hôpital.” Aucun de ses 12 enfants ne lui a succédésur ce fermage… ■P U B L I - I N F O R M A T I O NVotre partenaire carrelages,sanitaires et parquetsInstallée à Houtaud, Espace sols abrite un vaste halld’exposition. El<strong>le</strong> dispose d’une longue expérience professionnel<strong>le</strong>pour vous accompagner au mieux dans vosprojets de construction ou de rénovation.Hugues Pianet et son équipe vousapporteront des conseils personnalisés.C’est toujours plus faci<strong>le</strong> de conseil<strong>le</strong>rla clientè<strong>le</strong> quand on a déjà exercédans <strong>le</strong> métier. En 1968, MonsieurPianet crée son entreprise de pose de carrelage.À partir de 1984, l’enseigne ESPA-CE SOLS spécialisée dans <strong>le</strong> négoce decarrelages, dallages, parquets, revêtementsde sols et de murs, équipements sanitairess’implante à <strong>La</strong>bergement-Sainte-Marie.Cette activité se prolonge depuis 1992 àHOUTAUD. “On a arrêté la pose en 2005.Mais cette expérience acquise dans ce domainenous permet d’anticiper <strong>le</strong>s problèmesrencontrés sur <strong>le</strong>s chantiers. C’estUne longueexpérienceprofessionnel<strong>le</strong>.espace solsTél. : 03 81 39 78 79FAX : 03 81 39 74 17Espace-sols, c’est 450 m 2 d’exposition consacrés à l’accueil du public pour présenterses carrelages-dallages, sal<strong>le</strong>s de bains, revêtements de sols et revêtements muraux.un plus indéniab<strong>le</strong> au niveaudu conseil prodigué vis-à-vis dela clientè<strong>le</strong>”, explique HuguesPianet qui assure la successionpaternel<strong>le</strong> et dirige une équipede 5 personnes.Grâce à ses partenaires, des carre<strong>le</strong>urstravaillant sur <strong>le</strong>s départementsdu Doubs et du Jura, Espace sols proposeéga<strong>le</strong>ment des solutions de mise en œuvrecorrespondant à la nature du projet à réaliser.“On peut même envisager de globaliserla démarche jusqu’à la prestation complète,de la fourniture à l’installation (miseen relation avec un professionnel compétentde votre secteur).”Le hall d’exposition à l’intérieur du magasind’Houtaud s’étend sur 450 m 2 . “Il comprenddes box de présentation2, Rue de l’Aérodrome25300 HOUTAUDwww.espacesols.comdont <strong>le</strong> contenu est renouvelérégulièrement en fonction del’évolution des tendances.”L’agencement est structuré enquatre espaces consacrés auxcarrelages-dallages, sal<strong>le</strong>s debains, revêtements de sols etrevêtements muraux. “On couvre toutes <strong>le</strong>sgammes de produits qui proviennent essentiel<strong>le</strong>mentd’Espagne et d’Italie. Ceci danstous <strong>le</strong>s sty<strong>le</strong>s, du rustique au contemporain.”Cette diversité se vérifie par exemp<strong>le</strong> àtravers <strong>le</strong> large choix des matériaux. Pierre,marbre, ga<strong>le</strong>ts, pâte de verre, carrelageset faïences, tous ces types de revêtementsminéraux sont disponib<strong>le</strong>s enpetite et grande dimension. Les amateursde bois trouveront aussi <strong>le</strong>ur bonheur dansun large choix de parquet de fabricational<strong>le</strong>mande qui se décline du stratifié aumassif.Envie de changement, de produits de qualité,de conseils personnalisés, toute l’équiped’Espace sols, Sandra, Jean-Paul et Huguessauront répondre à vos attentes. “Ceux quisont équipés d’Internet peuvent aussi faireun tour sur www.espacesols.com puisvenir visiter notre exposition, nous seronsà <strong>le</strong>ur écoute”, suggère Hugues Pianet. ■HORAIRESlundi de 14 h à 19 hmardi au vendredide 9 h à 12 h et de 14 h à 19 hsamedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h


18Mouthe - Région des lacsTOURISMEPremier bilan de saisonÉté 2008 : une saison très contrastéeLe tab<strong>le</strong>au de la fréquentation touristique sur <strong>le</strong> Haut-Doubs dit forestierest tout en nuances. Du clair-obscur auquel on était peu habitué.Les avis sont si partagés qu’onpeut diffici<strong>le</strong>ment exprimer latendance généra<strong>le</strong> sur cet étéqui tire à sa fin. C’estl’enthousiasme au camping du <strong>La</strong>rmontqui affiche une fréquentationen progression de 20 % par rapport à2007. Si <strong>le</strong>s caravanes semb<strong>le</strong>nt ensouffrance, <strong>le</strong>s tentes et <strong>le</strong>s campingcarsen nombre croissant occupaientavantageusement l’espace. “On disposede 7 cha<strong>le</strong>ts en location. Ils n’ontpratiquement pas désempli de toutl’été à l’exception de la semaine du 12au 19 juil<strong>le</strong>t”, commente VirginieHuber qui a repris ce camping en délégationde service public depuis troisans.Après un “super” mois de mai, el<strong>le</strong>réalise sur juil<strong>le</strong>t et août un chiffred’affaire très positif qui l’incite à penserqu’el<strong>le</strong> équilibrera son compted’exploitation annuel. Ce qui n’étaitpas <strong>le</strong> cas en 2006 et 2007. De par saproximité avec la vil<strong>le</strong>, <strong>le</strong> camping du<strong>La</strong>rmont attire une partie des danseurset musiciens qui participentaux stages organisés l’été à Pontarlier.“Cette année, on a été agréab<strong>le</strong>mentsurpris par l’arrivée d’une nouvel<strong>le</strong>clientè<strong>le</strong> étrangère en provenancede République tchèque ou de Roumanie.On accueil<strong>le</strong> de plus en plus degrands-parents avec <strong>le</strong>urs petits enfantset on n’a jamais eu autant de Parisiens.Ici, <strong>le</strong>s gens viennent avant toutpour être tranquil<strong>le</strong>s et pratiquer larandonnée.”<strong>La</strong> température se dégrade d’un seulcoup en arrivant à la Maison de laRéserve à <strong>La</strong>bergement-Sainte-Marieoù tous <strong>le</strong>s indicateurs de fréquentationsont en dessous des moyenneshabituel<strong>le</strong>s. “Sur juil<strong>le</strong>t, on enregistreune baisse d’activité globa<strong>le</strong> de - 10 %.On n’arrive pas à 2 300 visites individuel<strong>le</strong>salors qu’on tourne en moyenneà 2 700. On a juste unpeu plus de monde en sortiesdécouverte”, annonceKatell Tyrode, chargée dela communication. Lesvisites individuel<strong>le</strong>s augmententlégèrement enaoût par rapport à 2007mais restent éga<strong>le</strong>ment endessous des norma<strong>le</strong>s saisonnières.Est-ce à dire que la région des lacsest en souffrance ? Pas forcément.Saint-Point, camping municipal : “Lechiffre d’affaire 2007 était en baissede 6 % par rapport à 2006. Commeon a fait une saison plus que correcte,on retrouve <strong>le</strong> niveau d’activité de2006”, explique Bruno Monnier quigère depuis 5 ans cette structure. <strong>La</strong>tendance au raccourcissement desséjours est toujours d’actualité mais<strong>le</strong>ur nombre progresse de façon significative.Plus 100 par rapport à l’été2007 dans ce camping familial quiprésente la particularité de n’avoirUne nouvel<strong>le</strong>clientè<strong>le</strong> despays de l’Est.pas d’hébergement locatif.Dans l’hôtel<strong>le</strong>rie, on note éga<strong>le</strong>mentdes différences notoires. L’Étoi<strong>le</strong> desNeiges à Métabief enregistre une baissed’activité de 10 % en juil<strong>le</strong>t par rapportà l’an dernier. “On a senti uneamélioration en août et on espère queseptembre sera meil<strong>le</strong>ur. On a éga<strong>le</strong>mentun peu moins bien travaillé enrestauration. C’est un problème debudget car on voit de plus en plus degens qui mangent dans <strong>le</strong>urchambre”, observe FabienRousse<strong>le</strong>t.Ce sentiment mitigé n’estpas ressenti à l’Auberge duCoude située entre <strong>le</strong>s deuxlacs, côté rive gauche. “Sitoutes <strong>le</strong>s saisons étaientcomme ça, on signe d’embléepour l’année prochaine, sourit Michè<strong>le</strong>Letoublon qui reconnaît avoir lachance de travail<strong>le</strong>r avec une clientè<strong>le</strong>très fidè<strong>le</strong>. On a 80 % d’habituéset pratiquement pas de désistements.”Le mot auberge a toujours la cote. <strong>La</strong>famil<strong>le</strong> Letoublon qui a investi dansune lourde rénovation de son établissements’efforce néanmoins d’offrirdes prestations abordab<strong>le</strong>s. “On a unbon rapport qualité-prix. On a bientravaillé en restauration. Comme ondispose d’une agréab<strong>le</strong> terrasse àl’extérieur, <strong>le</strong>s clients peuvent mangerdehors quand il fait beau ou se replierà l’intérieur selon la météo.” Cel<strong>le</strong> quiOn affiche <strong>le</strong> sourire au camping du <strong>La</strong>rmont qui vit sa meil<strong>le</strong>ure aisonestiva<strong>le</strong> depuis trois ans en terme de fréquentationest éga<strong>le</strong>ment présidente du syndicatd’initiative constate que <strong>le</strong>s gensprivilégient <strong>le</strong>s visites de sites <strong>le</strong> matinet s’adonnent à des activités extérieuresl’après-midi. “Il y a p<strong>le</strong>in dechoses à voir. Je pense qu’il manquequelque chose sur Mouthe. Quand ilfait mauvais temps, <strong>le</strong>s gens en reviennentsouvent déçus alors qu’ils sontattirés par ce coin réputé pour cesrecords de température. Un musée sur<strong>le</strong> froid serait peut-être <strong>le</strong> bienvenu.Les vacanciers semb<strong>le</strong>nt de plus enplus réticents à al<strong>le</strong>r dans des sitespayants où <strong>le</strong>s horaires ne sont pastoujours adaptés. C’est dommage qu’iln’y ait pas assez de fêtes, d’animationsen semaine pour occuper des touristesne restant pas forcément <strong>le</strong> week-end.”Les avis sont particulièrement partagéscette année. ■F.C.ENVIRONNEMENT1 500 individus comptés<strong>La</strong> Franche-Comté, terre de cigognesJusqu’à la fin du mois de septembre, il est probab<strong>le</strong> que des cigognesfassent encore étape dans la Doubs. Les échassiers qui migrent versl’Afrique effectueront <strong>le</strong>ur retour au mois de mars.Depuis <strong>le</strong> début du mois d’août,<strong>le</strong>s habitants du Doubs assistentau bal<strong>le</strong>t des cigognes quiva durer jusqu’en septembre.D’importants groupes de ces oiseauxmigrateurs se sont posés dans larégion comme à Saint-Vit, où <strong>le</strong>10 août, 270 individus ont été comptésdans un pré. Le 16 août, 150cigognes blanches (il en existe desnoires plus discrètes) ont été vues àMamirol<strong>le</strong>, et dans la même période,on en a recensé 30 à Osse, 82 à Pontde-Roideet 100 à Lies<strong>le</strong>. En <strong>le</strong>vant<strong>le</strong>s yeux, <strong>le</strong>s habitants de la Bouc<strong>le</strong>en ont peut-être aperçu, postés sur<strong>le</strong>s toits bisontins, ou sur <strong>le</strong> haut deslampadaires comme dans la zone commercia<strong>le</strong>de Châteaufarine <strong>le</strong> samedi23 août. D’autres ont été vues dans<strong>le</strong> Haut-Doubs. Le 2 septembre, unindividu trônait au sommet de la basiliqueSaint-Ferjeux de Besançon.Depuis <strong>le</strong> début de la migrationd’automne, 1 500 de ces échassiersont été répertoriés par la Ligue dePrès de 300 individus ont été vus près de Saint-Vit.Protection des Oiseaux de Franche-Comté qui a pu identifier <strong>le</strong>ur origine.“Nous avons de la chance car environun tiers des individus du groupequi s’est arrêté à Saint-Vit était bagué.Des ornithologues ont pu <strong>le</strong>s observerà la longue-vue. Il s’avère que cescigognes venaient d’Al<strong>le</strong>magne etd’Alsace” note Guillaume Petitjeande la L.P.O. de Franche-Comté.Ces oiseaux ne sont pas de passagepar hasard dans <strong>le</strong> ciel du Grand Besançon.<strong>La</strong> vallée du Doubs, et plus globa<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> massif du Jura constituentun couloir important de migrationde ces oiseaux, qui convergent ensuitevers la vallée du Rhône avant decontinuer <strong>le</strong>ur descente sur l’Afrique.Le passage de la Méditerranée se faità hauteur du détroit de Gibraltar. Làencore, <strong>le</strong> choix du parcoursa un sens. “Les cigognes ontdes ai<strong>le</strong>s larges qui <strong>le</strong>ur permettentd’utiliser <strong>le</strong>s ascendantsthermiques. El<strong>le</strong>s atteignentainsi des altitudesimportantes. Quand la cha<strong>le</strong>urretombe, <strong>le</strong>s cigognes selaissent glisser dans l’air etsans battre des ai<strong>le</strong>s el<strong>le</strong>s peuventparcourir des distances de 200 à 300kilomètres. Ces oiseaux sont des grandsplaneurs qui voyagent de jour. Le problèmeest qu’au-dessus de la mer, ilLes cigognes ont trouvé de quoi se nourrir dans <strong>le</strong> sol franc-comtois.n’y a pas de thermiques, ils sont donccontraints de battre des ai<strong>le</strong>s pour latraverser.” Pour économiser <strong>le</strong>ursefforts, <strong>le</strong>s cigognes passent là où lamer est la plus étroite à savoir dans<strong>le</strong>s détroits de Gibraltar et du Bosphore.“Ces oiseauxsont desgrandsplaneurs.”Les échassiers vo<strong>le</strong>ntensuite jusque dans larégion du Sénégal. Leurvoyage dure en moyenneune quinzaine de jours.Leur retour en Al<strong>le</strong>magne,en Alsace ou même enFranche-Comté, oùchaque département a deux endroitsoù nichent <strong>le</strong>s cigognes blanchess’effectue au mois de mars.Ces oiseaux meurent parfois accidentel<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong> trajet. Les lignesà haute tension <strong>le</strong>ur sont fata<strong>le</strong>s. ÀSaint-Vit d’ail<strong>le</strong>urs, deux individussont morts de cette manière.<strong>La</strong> cigogne fait encore partie desespèces protégées même si en trenteans sa population s’est considérab<strong>le</strong>mentdéveloppée alors qu’el<strong>le</strong> étaitmenacée d’extinction dans <strong>le</strong>s annéessoixante-dix. Cet échassier a manquéde disparaître à l’époque puisque14 coup<strong>le</strong>s étaient recensés surl’ensemb<strong>le</strong> du territoire national.Aujourd’hui, on en compte 1 374. ■T.C.Les 4 et 5 octobre la L.P.O. organisedes journées d’observationdes oiseaux migrateursRens.03 81 50 43 10


Frasne - Levier19LEVIERDéveloppement industriel“Magnenet père et fils” se diversifie dans<strong>le</strong> rabotage industrielCette petite entreprise poursuit sa stratégie de développementen se dotant d’une machine correspondantà l’évolution des outils de conception.Les problèmes de Haut-Doubs Sciages (voir ci-dessous)et de Haut-Doubs Pel<strong>le</strong>tsne concernentheureusement pas l’ensemb<strong>le</strong>du Pô<strong>le</strong> d’Excel<strong>le</strong>nce Rura<strong>le</strong> deLevier qui se serait bien passéd’une tel<strong>le</strong> publicité.En 1976, Michel Magnenet semet à son compte en menuiserie-charpente.Il s’instal<strong>le</strong> en1990 dans la zone d’activité duchamp Bégaud.“À l’époque, onétait seu<strong>le</strong>ment quatre”, se souvient-il.Patiemment mais sûrement,il développe saPatrickGOURSOLLEGOURSOLL15 % desubventions.petite structure enl’orientant vers lacharpente-couvertuezingueriequi représente75 % de l’activité actuel<strong>le</strong>.“On a un champ d’actionassez large qui s’étend du simp<strong>le</strong>pavillon à la toute grosse charpente.Au fil du temps, on s’estéquipé et formé dans <strong>le</strong> soucid’être <strong>le</strong> plus polyva<strong>le</strong>nt possib<strong>le</strong>en étant capab<strong>le</strong> d’assurer latail<strong>le</strong>, la pose des charpentes etla couverture zinguerie”, poursuitMichel Magnenet qui dirigeune équipe de quatre personnes.L’un de ses fils Patrick embauchédepuis deux ans l’assistedésormais à la tête de l’entreprisequi a réalisé un chiffre d’affairesd’environ 500 000 euros en 2007.“On est passé en société au débutde l’année.”Ce changement qui s’inscrit dansune future transmission est àl‘origine de l’extension en coursd’achèvement. “On a d’abordconstruit <strong>le</strong> bâtiment dédié à lazinguerie.” Le projetS.À.R.L.CRETINCRETININGENIERIEGuyCRETINGUY CRETINARCHITECTURECITY CAP AFFAIRE 1er étage9 rue de Besançon - 25300 DOUBSintégrait éga<strong>le</strong>mentl’agrandissement del’atelier principal defaçon à disposer d’unespace entièrement consacré àla tail<strong>le</strong> des charpentes. Ce prolongementprend la forme d’unvaste hangar de 13 x 30 m quiabrite la grosse raboteuse 4faces. “<strong>La</strong> machine fonctionnedepuis <strong>le</strong> 1 er août.On va l’utiliserpour notre propre compte.”Cet outil s’adresse aussi auxscieries et aux autres entreprisesde charpente à larecherche d’une finition de qualité.<strong>La</strong> plupart des charpentierstravail<strong>le</strong>nt avec des outilsde conception informatisés. Letraçage et la tail<strong>le</strong> des élémentsdeviennent par <strong>le</strong> fait beaucoupplus précis qu’autrefois. Cetteraboteuse répond à ces exigences.En permettant d’obtenirdes surfaces parfaitement lisseset régulières, el<strong>le</strong> se prête idéa<strong>le</strong>mentà la pause de charpentesapparentes. “On se rapprochedu niveau des Al<strong>le</strong>mands trèsen avance dans ce domaine.Pource faire, on projette d’aménagerprochainement un séchoir à bois.Sur l’ensemb<strong>le</strong> des investissements,on a bénéficié de 15 %de subventions accordés dans<strong>le</strong> cadre du pô<strong>le</strong> d’excel<strong>le</strong>ncerura<strong>le</strong>”, conclut Michel Magnenetqui n’avait encore jamaistouché la moindre aide. Rien àdire sur ce coup de pouce quifavorise la pérennité d’une entrepriseayant déjà fait ses preuvesavant d’en bénéficier.■TolmineNATALEsarlNATALERÉNOVATIONMAÇONNERIE03 81 39 84 50 03 81 39 14 54 03 81 39 14 54 03 81 46 68 28Ont <strong>le</strong> plaisir de s’associer pourl’inauguration de <strong>le</strong>urs nouveaux locaux9 rue de BesançonCITY CAP AFFAIRES25300 DOUBSLe 19 septembre 2008entre 16 h 00 & 18 h 30 (visite libre)Cet outil très performant permet de raboter des pièces de 40 à 500 mm de largeet de 12 à 305 mm de hauteur.JUSTICEAprès <strong>le</strong> dépôt de bilanHaut-Doubs Sciagesen redressement judiciaireCette grosse scierie a déposé son bilan <strong>le</strong> 28 juil<strong>le</strong>t, soitquelques semaines après celui de Haut-Doubs Pel<strong>le</strong>ts. Mauvaiscoup de pub pour <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> d’excel<strong>le</strong>nce rura<strong>le</strong>.dentaire à cause de l’abondancedes importations al<strong>le</strong>mandessur <strong>le</strong> marché français.Les grosopérateurs d’outre-Rhin qui doiventgérer <strong>le</strong> repli du marchéaméricain connais-“Je n’ai aucuneinquiétude sur<strong>le</strong> redressement.”Coïncidence ou pas,ces deuxentreprises avaient étécréées par <strong>le</strong> même entrepreneurGil<strong>le</strong>s Marmier.Ce quine va pas sans alimenter <strong>le</strong>srumeurs plus <strong>le</strong>s critiques àson encontre. Certains professionnelsdu bois <strong>le</strong> suspectent grandes difficulsentd’ail<strong>le</strong>urs dede ne pas avoir forcément fourni<strong>le</strong>s bons chiffres à Bruno Bruno Painvin atés.Painvain quand celui-ci a repris bien tenté de reca-l’activité en début d’année 2008.“Il n’y avait pas un risquemajeur. Je ne regrette pas dutout”,annonce <strong>le</strong> repreneur quin’a pas très envie de s’étendresur <strong>le</strong> sujet.Deux raisons expliquentselon lui la situation danslaquel<strong>le</strong> se retrouve aujourd’huiHaut-Doubs Sciages.D’une part, l’entreprise a étévictime d’un effet domino synonymed’une grosse factureimpayée, “laissée par un de nosplus gros clients qui a déposé<strong>le</strong> bilan.” Tout <strong>le</strong> monde comprendraqu’il s’agit de Haut-Doubs Pel<strong>le</strong>ts.Plusieurs sources,a priori bien informées, par<strong>le</strong>ntd’une ardoise de150 000 euros.D’autre part,cette reprise s’estinscrite dans une conjoncturepeu favorab<strong>le</strong>. “On a subi dep<strong>le</strong>in fouet <strong>le</strong> retournement brutaldu marché.” Les cours desmatières premières restent é<strong>le</strong>vésalors que ceux des sciagescontinuent de se dégrader.Conséquences : <strong>le</strong>s margesbrutes sont en chute libre.L’offreen sciages résineux est excé-pitaliser mais çan’a pas suffi.Il n’avait,dès lors,guère d’autres alternatives quede déposer <strong>le</strong> bilan pour sauverson entreprise.“Je n’ai aucuneinquiétude sur <strong>le</strong> redressement.Cette procédure ne mettrapas en péril l’avenir de Haut-Doubs Sciages.”Beaucoup sont sceptiques surla réussite del’opération. Lesmêmes espèrentnéanmoins qu’il s’ensorte plutôt que devoir arriver unegrosse société del’extérieur susceptib<strong>le</strong> alors demettre à mal tout <strong>le</strong> tissu localde la transformation. ■F.C.Encore une mauvaise nouvel<strong>le</strong>pour <strong>le</strong> pô<strong>le</strong> bois de Levier.


20ÉconomieJacques Barthélémy, préfet (à droite, en compagniedu directeur régional de l’Équipement) : “Il faudraterminer un jour ce contournement.”POSSIBILITÉSUPRACOLMAR2TVAL’ouverture de la 2 x 2 voiesentre Beure et <strong>La</strong> Vèze en2010 ne signifie pas que<strong>le</strong> contournement de Besançonpar l’Ouest est terminé. Il<strong>le</strong> sera lorsque <strong>le</strong>s deux tronçonsmanquants (Le Trou auLoup-<strong>La</strong> Vèze et Beure-Planoise)auront été réalisés. Cen’est pas pour demain ! Le commentairedu préfet JacquesBarthélémy sur <strong>le</strong> projet lorsd’une récente visite du chantierouverte à la presse est unenouvel<strong>le</strong> invitation à la patience.Il faudra encore attendre.Un choix imposant de poê<strong>le</strong>sGODIN 364112499 619SUPRACHATENOIS035,5 %699GODIN3144PINANTHGODIN 362108SUPRAVERCORS969SUPRAVOSGES999659GODIN3727EMABRUNDEVILLECO7762.08919CHANTIERLe contournement de Besançonfinira-t-il par être achevé un jour ?Il reste 7 kilomètres de route à réaliser pour finaliser <strong>le</strong> contournement Ouest deBesançon. Or, il n’y a ni budget ni ca<strong>le</strong>ndrier pour <strong>le</strong>s tronçons de Beure-Planoise,et <strong>le</strong> Trou-au-Loup-<strong>La</strong> Vèze. Les automobilistes du Haut-Doubs souvent bloqués dansla côte de Morre peuvent encore ronger <strong>le</strong>ur frein un moment.FRANCO-BELGE1340803YGODIN362101EMARUBIFRANCO-BELGEBEFFROIFRANCO-BELGE1341010Y789 1009879GODIN3721AEMAVER1029FRANCO-BELGEBEARN1259POSSIBILITÉCRÉDITD’IMPÔT50 %GODIN362105SUPRAALSACE28491025FRANCO-BELGECHAMPAGNE“Le coût estimatif du tronçonde 2 km entre <strong>le</strong> Trou-au-Loupet <strong>La</strong> Vèze est de 25 millionsd’euros. Celui de 5 km entreBeure et Planoise est de 70 millionsd’euros. Il reste donc95 millions d’euros de travauxpour ces deux parties qu’il faudrafaire. Mais dans quel délai,c’est un peu tôt pour <strong>le</strong> dire,même s’il faudra terminer unjour ce contournement” a-t-ildéclaré <strong>le</strong> 21 août dernier.À une époque où l’État surveil<strong>le</strong>son porte-monnaie, il estimprobab<strong>le</strong> qu’il abonde largementau financement de cesderniers tronçons. D’autantque depuis <strong>le</strong> Grenel<strong>le</strong> del’Environnement, la prioritéest moins donnée aux routesqu’aux infrastructures ferroviaireset fluvia<strong>le</strong>s. Le contexten’est donc pas favorab<strong>le</strong>aux élus quidéfendent <strong>le</strong>s intérêtsde la capita<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong>et de la Franche-Comtépour décrocher descrédits.Toutefois, <strong>le</strong> tronçon Trou-au-Loup-<strong>La</strong> Vèze a été inscrit auP.D.M.I. franc-comtois, ainsiqu’une demande de créditsd’étude pour la partie Beure-Planoise. Chaque région deFrance élabore son plan dedéplacement et de modernisationdes infrastructures. Surla base de ce document et enfonction de la pertinence desopérations qui y figurent, l’Étatapporte une contribution financièreaux projets dans des proportionsvariab<strong>le</strong>s. “Nous avonsune quinzaine d’opérations routièresdans la région dont <strong>le</strong>coût total est de 600 millionsd’euros. C’est impossib<strong>le</strong>d’obtenir une tel<strong>le</strong> somme” insiste<strong>le</strong> préfet avec réalisme.<strong>La</strong> Haute-Saône qui concentre70 % des projets (R.N. 19, R.N.57) semb<strong>le</strong> prioritaire devant“Uneurgenceabsolue.”<strong>le</strong>s maillons manquants ducontournement de Besançon.“C’est <strong>le</strong> ministère des Transportsqui définira <strong>le</strong> montantde l’enveloppe pour la Franche-Comté. On espère <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>urarbitrage possib<strong>le</strong>, en tenantcompte qu’aujourd’hui, la dotationpour la région est de 20 millionsd’euros par an” préciseJacques Barthélémy quin’exclut pas pouvoir obtenirmieux. “<strong>La</strong> Franche-Comté abesoin de désenclavements etd’équipements publics significatifspour se développer.”Il est toutefois peu probab<strong>le</strong>que <strong>le</strong> mirac<strong>le</strong> se produise.Pour <strong>le</strong> P.D.M.I., la dotationprovient de l’Agence Françaisedes Investissements duTransport dont <strong>le</strong> budget décou<strong>le</strong>de la vente par l’État desconcessions autoroutières(à partir de2009, el<strong>le</strong> sera financéepar la taxe surl’essieu.) Cet officedispose d’une enveloppede 800 millionsd’euros à répartir entre 22régions françaises.Les élus locaux devront doncpeser de tout <strong>le</strong>ur poids politiquepour espérer décrocherdes crédits suffisants pour espérerengager <strong>le</strong>s deux dernierstronçons du contournementOuest de Besançon. En juil<strong>le</strong>t,<strong>le</strong>s députés sont allés plaider<strong>le</strong>ur cause devant DominiqueBussereau, secrétaire d’Étaten charge des Transports.“Ensemb<strong>le</strong>, nous avons dit quela liaison Beure-Planoise estd’une urgence absolue.L’exaspération de la populationest tota<strong>le</strong>” martè<strong>le</strong> la députéeFrançoise Branget. À cejour, la par<strong>le</strong>mentaire n’a pasobtenu du ministère de réponseécrite, mais el<strong>le</strong> pense avoirété entendue. L’avenir <strong>le</strong> dira. ■T.C.999FRANCO-BELGEGASCON 11 NOIR1025FRANCO-BELGEGASCON 15 BORDEAUXFRANCO-BELGEGASCON 11 BLANC19791419FRANCO-BELGELIMOUSIN NOIRFRANCO-BELGELIMOUSIN BORDEAUX10791739FRANCO-BELGENORMANDIE1419 279512491229Et aussi : Poê<strong>le</strong>s à pel<strong>le</strong>ts, cuisinières, cheminées, inserts ...PONTARLIER / DOUBS - Rue Roz (proche Hyper U) - Tél. : 03 81 39 96 96 www.e-brico.frLe tronçon entre <strong>La</strong> Vèze et Beure doit ouvrir fin 2010. Enfin.


22AffaireTÉLÉTHONLe cas de Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>cL’A.F.M. a demandé des comptesà la force T du Haut-DoubsL’association française contre <strong>le</strong>s myopathies a demandé aux organisateurs del’édition 2007 du Téléthon dans <strong>le</strong> Val de Morteau de justifier <strong>le</strong> décalage importantqui existe entre <strong>le</strong> chiffre d’affaires de la manifestation, 99 632 euros, et lasomme versée à l’association qui est inférieure à 5 000 euros.pour <strong>le</strong>Téléthon ne se démentpas dans <strong>le</strong> Haut-Doubs.L’’engouementC’est vrai dans la régionpontissalienne mais peut-êtreplus encore dans <strong>le</strong> Val de Morteau.Depuis l’édition téléviséede 1996, la mobilisation estintacte. L’organisation de cettefête de la solidarité est désormaisune mécanique bien huiléedans <strong>le</strong> Haut-Doubs oùchaque année, c’est une communedifférente qui accueil<strong>le</strong>l’événement. Animés par la“Force T”, <strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>sdéploient une énergie et desmoyens importants pour tenterde battre desrecords d’affluence etde dons, avec toujourspour objectif de fairemieux que l’année précédente.Le Haut-Doubs défend ainsi saréputation auprès del’A.F.M. qui a toujourssalué la manière dont<strong>le</strong>s habitants du Valse sont approprié cette fête.Mais en 2007, à Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>coù se tenait <strong>le</strong> village Téléthon,la bel<strong>le</strong> mécanique s’est emballée.<strong>La</strong> course au défi s’est transforméeen un sérieux dérapagefinancier à la suite duquell’A.F.M. a demandé des comptesà l’équipe d’organisation. “<strong>La</strong>manifestation a généré unchiffre d’affaires de 99 632 eurosOr, <strong>le</strong> solde global qui a été verséau Téléthon est de4 383 euros” observe Jean-LouisDa Costa, directeur du réseau“Force T.”Le faib<strong>le</strong> résultat a interpellél’A.F.M. qui avait l’habitude depercevoir des dons au moinsdix fois plus importants de la“Nousavionspeut-êtreoubliél’essentiel.”part des villages Téléthon dans<strong>le</strong> Val de Morteau. Commentexpliquer un tel gouffre ? Aprèsexamen du dossier, <strong>le</strong> sièged’Évry a évacué l’hypothèsed’un détournement de fonds.L’association explique fina<strong>le</strong>mentce dérapage financier parun problème d’organisation.“Pour nous, il n’y a pas de malversations.Nous sommes plutôtface à une organisation quia manqué d’efficacité et de vigilance.Il y a eu des dépensestrès importantes liées à des fraisde fonctionnement” observe-til.<strong>La</strong> location du chapiteau estun des éléments qui ont pesélourd sur la note fina<strong>le</strong>.Pourtant, dans sonrèg<strong>le</strong>ment, l’A.F.M.impose aux organisateursde ne pasdépenser en frais defonctionnement plusde 10 % des sommesqui peuvent être col<strong>le</strong>ctées.“C’est unequestion d’éthique. Le but duTéléthon est de générer un maximumde fonds pour sauver <strong>le</strong>smalades. Là, nous sommes dansune situation anorma<strong>le</strong> parrapport aux règ<strong>le</strong>s de la “ForceT” insiste Jean-Louis DaCosta. À Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c, <strong>le</strong> plafonddes frais d’organisationa explosé. “Nous serons vigilantssur la mise en place duvillage Téléthon à Mont<strong>le</strong>boncette année.”À vouloir bien faire, <strong>le</strong>s organisateursde ce rendez-vous dela solidarité auraient perdu devue l’objectif fixé par l’A.F.M.Cet événement serait petit àpetit devenu la fête du Val deMorteau avant d’être cel<strong>le</strong> dela bonne cause.“C’est un ensemb<strong>le</strong> de circonstancesqui fait que <strong>le</strong> résultatn’a pas été bon” tempère PierreVaufrey, coordinateur duTéléthon sur <strong>le</strong> Haut-Doubs.Pour autant, il ne cherche pasd’excuses.“Il y a eu des dépensesinconsidérées. Je pensais que<strong>le</strong> Téléthon de Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>cpermettrait de reverser40 000 euros à l’A.F.M. J’ai étédéçu du résultat.” Tous <strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>sse sont laissés griser parl’euphorie du Téléthon. Lesorganisateurs ont manqué devigilance.Pierre Vaufrey a tiré <strong>le</strong>s <strong>le</strong>çonsde cet “accident” qui ne doitpas décourager <strong>le</strong>s bonnesvolontés. Il souhaite désormaisque <strong>le</strong> Téléthon retrouve desbases plus simp<strong>le</strong>s. “Parexemp<strong>le</strong>, nous allons abandonnerà Mont<strong>le</strong>bon <strong>le</strong> grandchapiteau. Il faut revenir àquelque chose de plus basique,avec des animations. Car c’estvrai, en organisant un événementsurdimensionné, c’estl’esprit du Téléthon qui fichait<strong>le</strong> camp. Nous avions peut-êtreoublié l’essentiel.” ■T.C.Vil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c a explosé <strong>le</strong>s plafonds fixés par l’A.F.M.en frais de fonctionnement.SALAIRETRÈSMOTIVANT• Mécaniciens CNC avec programmation(fraisage / tournage / centre d'usinage)• Mécaniciens faiseurs d'étampes• Mécaniciens CNC• Mécaniciens outil<strong>le</strong>urs• Mécaniciens prototypiste• Décol<strong>le</strong>teurs à cames• Décol<strong>le</strong>teurs CNC• Rég<strong>le</strong>urs et Opérateurs CNC• Responsab<strong>le</strong> d'atelier CNC• Horlogers rhabil<strong>le</strong>urs• Horlogers comp<strong>le</strong>ts• Horlogers de laboratoire• Polisseurs boîtesde montres et brace<strong>le</strong>ts• Tail<strong>le</strong>urs en horlogerie• Rou<strong>le</strong>urs en horlogerie• Ang<strong>le</strong>urs• Sertisseurs


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24AGRICULTUREUn dernier cas <strong>le</strong> 17 aoûtMontbenoît et <strong>le</strong> SaugeaisFièvre charbonneuse :la situation n’esttoujours pas maîtriséeDepuis <strong>le</strong> 3 juil<strong>le</strong>t, la maladie a touché 41 bovins dans 21 é<strong>le</strong>vagessur 10 communes du Doubs. On ne connaît toujours pas <strong>le</strong> scénariode cette contamination d’une amp<strong>le</strong>ur exceptionnel<strong>le</strong>.Le<strong>La</strong> situation sur<strong>le</strong> Doubs esttout à faitexceptionnel<strong>le</strong>.point de situation n° 4établi par la Préfecture <strong>le</strong>25 août dernier précisequ’il n’y a pas eu de nouveauxcas de fièvre charbonneusedepuis <strong>le</strong> 18 août. Les derniersse situaient sur <strong>le</strong>s communesde <strong>La</strong> Chaux et <strong>La</strong> Longevil<strong>le</strong>.Le foyer primaire de la maladies’est développé de procheen proche dans 8 communes auSud du canton de Vercel :Athose,Nods, Vanclans, Chasnans,Vernierfontaine, Rantechauxet Passonfontaine. <strong>La</strong> contaminations’est élargie au cantonde Montbenoît pour des raisonsencore inexpliquées. “C’estune maladie bactérienne quel’on sait diagnostiquer et traiteravec un vaccin efficace pour<strong>le</strong>s bovins et <strong>le</strong>s ovins.El<strong>le</strong> toucheen général une ou deux exploitations.<strong>La</strong> situation sur <strong>le</strong> Doubsest tout à fait exceptionnel<strong>le</strong>”,confie Huguette Thien-Aubert,chef du service santé et protectionanima<strong>le</strong> à la directiondépartementa<strong>le</strong> des servicesvétérinaires (D.S.V.).<strong>La</strong> fièvre charbonneuse est unemaladie infectieuse due à unebactérie sporulée. El<strong>le</strong> toucheprincipa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s herbivoresqui la contractent en mangeantde l’herbe contaminéepar des sporesprésentes dans laterre. Ces sporessont des formes derésistance de la bactérie.Ils peuventpersister dans <strong>le</strong> solpendant plusieursdizaines d’années.On <strong>le</strong>s retrouveessentiel<strong>le</strong>ment sur <strong>le</strong>s lieuxd’anciens charniers utilisésavant la création du servicepublic d’équarrissage au milieudu XX ème sièc<strong>le</strong>. “Si l’herbivorequi a ingéré de l’herbe contaminéeprésente une lésion auniveau de son tube digestif, <strong>le</strong>sspores se retrouvent dansl’organisme. Ils entrent dans unétat actif qui réveil<strong>le</strong> la bactérie.<strong>La</strong> maladie se développe trèsrapidement et prend une formede mortalité suraiguë. <strong>La</strong> bêtedécède en quelques heures”,poursuitHuguette Thien-Aubert.Fait rarissime, la maladie estsusceptib<strong>le</strong> d’êtretransmise aux personnes,é<strong>le</strong>veurs ouvétérinaires, ayantété au contact d’unanimal porteur de labactérie. Il n’existepas de vaccin mais untraitement antibiotiquepréventif efficace. “Endehors des sources primairesbien localisées, on ne sait toujourspas comment cette maladiea pu toucher 21 é<strong>le</strong>vages. Lescénario n’est pas encore maîtrisé”,confirme Cédric Chapuis,<strong>le</strong> directeur du groupe de défensesanitaire (G.D.S.).Comment expliquer autant defoyers ? Les spores peuventremonter à la surface sousl’action de la microfaune du sol,des inondations, de travaux dedrainage, de terrassement oude transport de terre. Les conditionsmétéorologiques du printempss’avéraient, par exemp<strong>le</strong>,propices à cette remontée.L’abondance des précipitationsa favorisé <strong>le</strong> <strong>le</strong>ssivage des sols.“Cet épisode de fièvre charbonneuserelève d’une conjonctiond’éléments. Il est encore impossib<strong>le</strong>de hiérarchiser ces facteursde dissémination et de comprendrecomment ils ont fonctionné.On fouil<strong>le</strong> diverses hypothèsesen effectuant des analysesde terre, d’animaux, sur des sondagesgéologiques.L’objectif étantd’al<strong>le</strong>r <strong>le</strong> plus loin possib<strong>le</strong> dans<strong>le</strong>s investigations”, indiqueHuguette Thien-Aubert.Après <strong>le</strong> secteur de Pierrfontaine-Vercel,c’est au tour du Saugeais d’être touché.L’hypothèse d’une propagationpar la faune sauvage n’a riendonné.Tous <strong>le</strong>s cadavres retrouvéssur la zone sensib<strong>le</strong> ont faitl’objet d’analyses à ce jour négatives.Dès qu’un cas de contaminationsurvient dans un troupeaulaitier, <strong>le</strong>s traites del’é<strong>le</strong>vage en question sont pasteuriséesimmédiatement à titrede précaution. Le traitementthermique se poursuit 15 joursaprès la vaccination. <strong>La</strong> zonede vaccination préventive desanimaux touche aujourd’hui 26communes*. L’interdiction dechasse est prolongée jusqu’au5 septembre sur l’ensemb<strong>le</strong> dece territoire en attendant <strong>le</strong>srésultats d’analyses effectuéessur une dizaine d’animaux sauvages.Les travaux forestiersétaient éga<strong>le</strong>ment interdits jusqu’au1 er septembre. HuguetteThien-Aubert estime qu’il faudraattendre au moins jusqu’au8 septembre avant d’évoquerune situation stabilisée, sousréserve qu’aucun autre ne survienneentre-temps. ■F.C.*Arc-sous-Cicon,Athose,Aubonne,Avoudrey, Chasnans, Échevannes,Épenoy, Étray, Fal<strong>le</strong>rans,Flangebouche, Gil<strong>le</strong>y,Guyans-Durnes, Hautepierre<strong>le</strong>-Châte<strong>le</strong>t,<strong>La</strong>vans-Vuillafans,Lods, Longemaison, Mouthier-Hautepierre, Nods, Orchamps-Vennes, Passonfontaine, Rantechaux,Vanclans,Vernierfontaine, Voires, <strong>La</strong>Chaux et la Longevil<strong>le</strong>.TémoignageLe poids des contraintesÉ<strong>le</strong>veurlaitier installé la ferme du Louisetsur la commune de <strong>La</strong> Chaux, OlivierBol<strong>le</strong>-Reddat a perdu une de ses vaches,morte de fièvre charbonneuse. “J’exploite desterrains sur Aubonne et Arc-sous-Cicon où jemets une partie de mes bêtes en pâture. J’aidonc vacciné tout mon troupeau (70 bovins) <strong>le</strong>14 août.” <strong>La</strong> vie suit son cours.Le 17 août au matin, l’agriculteur trait sesvaches qui partent ensuite au champ. C’est envenant <strong>le</strong>s chercher <strong>le</strong> soir qu’il découvre <strong>le</strong>cadavre. “Le corps tout mou avec la tête noire”,explique Olivier Bol<strong>le</strong>-Reddat qui suspectela maladie et contacte aussitôt la D.S.V.Les conséquences sur la conduite de son exploitationsont assez contraignantes. Sociétaire àla coopérative bio de <strong>La</strong> Chaux, il ne peut pluss’y rendre et doit transporter sa productiondans un atelier équipé pour la pasteurisation.“J’ai loué un tank à lait et un petit camionciternepour livrer mon lait chez Perrin à Cléron.J’y vais tous <strong>le</strong>s deux jours. En même temps,je passe à Passonfontaine chez un autre collèguedans la même situation que moi.” En plusde la vaccination (4 euros par animal), toutecette logistique génère pas mal de frais assuméspour l’instant par Olivier qui compte sur<strong>le</strong> soutien de sa coopérative.Depuis la vaccination, il prend tous <strong>le</strong>s joursla température de ses bêtes et ce, pendant 15jours. Le temps que <strong>le</strong> vaccin fasse effet. Luiaussi est sous antibiotique. “Je suis installédepuis 8 ans. C’est la première bête que je perdsdans ces circonstances.” Comme tout <strong>le</strong> monde,il s’interroge sur la dissémination de lamaladie. “<strong>La</strong> seu<strong>le</strong> chose qui passe ici, c’est <strong>le</strong>ssangliers.”Chamboulé dans ses habitudes de travail, ilne semb<strong>le</strong> pas pour autant désespéré. Il attendaitpar contre avec impatience <strong>le</strong> 29 août, jouroù il a pu réintégrer la fromagerie de <strong>La</strong> Chaux.■Olivier Bol<strong>le</strong>-Reddat a dû attendre <strong>le</strong> 29 août pourpouvoir redonner <strong>le</strong> lait de ses vaches à la fromagerie de <strong>La</strong> Chaux.


Valdahon - Vercel 25VALDAHONLes13 et 14 septembre,l’association Rail Miniature25 organise une exposition detrains miniatures au gymnase deValdahon. Cette manifestation estun rendez-vous exceptionnel avecl’histoire du rail en Franche-Comtéracontée par une poignée de passionnésqui redonnent vie, à petiteéchel<strong>le</strong>, à des chemins de fer quipour la plupart ont disparu. C’est<strong>le</strong> cas du train qui sillonnait la valléede la Loue. “Nous avons reproduittoute la ligne entre Ornans etLods” indique Alain Marsoudet,président de Rail Miniature 25. <strong>La</strong>maquette s’étend sur 26 mètres delongueur. Le profil de la voie et sonenvironnement sont respectés dans<strong>le</strong>urs moindres détails. C’est unereproduction à l’identique des maisons,des forêts, des gares, etc.Ce résultat est l’aboutissement d’untravail de recherche précis surl’histoire de cette ligne afin d’évitertoute incohérence. “Ce train a disparudans <strong>le</strong>s années quatre-vingt.Notre reproduction est cel<strong>le</strong> d’uneépoque d’avant-guerre. Pour col<strong>le</strong>rau maximum à la réalité, on s’appuieMaquettes de trainsDes trains pas comme<strong>le</strong>s autres au gymnaseLes amateurs de trains miniatures vont se réga<strong>le</strong>r lors d’une exposition sur <strong>le</strong>train miniature durant laquel<strong>le</strong> on découvrira des réseaux emblématiques deFranche-Comté dont certains ont disparu comme celui de la Vallée de la Loue.sur des cartes posta<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s archivesdépartementa<strong>le</strong>s. On peut al<strong>le</strong>r loindans <strong>le</strong>s détails, puisqu’on peutretrouver la composition des wagonsqui circulaient sur la ligne” poursuitAlain Marsoudet. <strong>La</strong> vallée dela Loue était réputée pour son sonbois, ses brasseries ou sa sidérurgie,“il existe des wagons propres àces activités-là.” Cette création amobilisé <strong>le</strong>s bénévo<strong>le</strong>s de Rail Miniature25 pendant huit années. Commetoutes <strong>le</strong>s autres maquettesprésentes sur <strong>le</strong> salon cel<strong>le</strong> de lavallée de Loue est animée, c’est-àdireque l’on pourra y voir circu<strong>le</strong>rCriante deréalisme, lamaquette dela ligneOrnans-Lodsmesure 26 mde longueur.Ici, l’anciennegare de Lods.une locomotive à vapeur.D’autres sites emblématiques serontéga<strong>le</strong>ment présentés comme <strong>le</strong> funiculairede Bregil<strong>le</strong> ou un réseau dela vallée du Doubs. Différentes animationssont prévues pendant <strong>le</strong>week-end. Il y aura notammentune bourse à tous <strong>le</strong>s équipementsqui ont rapport avec <strong>le</strong> chemin defer miniature. Deux artisans quifabriquent des arbres pour cesmaquettes sont invités à cette exposition.Tous <strong>le</strong>s passionnés et <strong>le</strong>scurieux pourront obtenir des renseignementsau stand de Rail Miniature25. ■RÉGIMENT<strong>La</strong> réorganisation de l’armée sur<strong>le</strong> territoire national a fait desvagues. <strong>La</strong> réforme présentée audébut de l’été, pilotée par <strong>le</strong> ministrede la Défense Hervé Morin, s’est accompagnéed’un sentiment de consternationdans <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s qui ont appris qu’el<strong>le</strong>sallaient perdre <strong>le</strong>ur garnison.Ces grandes manœuvresépargnent Valdahon etBesançon. <strong>La</strong> capita<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong>“ne sera pas impactéenégativement par <strong>le</strong>s mesuresde redéploiement” indiqueFrançoise Branget, députéedu Doubs et membre de la commissionéconomique.L’élue précise que “si Besançon perd<strong>le</strong>s services de l’E.I.D. (60 personnes),la vil<strong>le</strong> gagne en effectifs, <strong>le</strong> 19 ème Régimentde Génie devrait être renforcé d’ici2010, tout comme <strong>le</strong>s autres unités del’Armée de Terre présentes sur la vil<strong>le</strong>.Besançon réintègre <strong>le</strong> 6 ème régiment dumatériel actuel<strong>le</strong>ment stationné à Valdahon(315 personnes) ainsi que <strong>le</strong>centre du Service National qui étaitlocalisé à Montbéniard.”Conséquences de la réformeValdahon et Besançonsauvent <strong>le</strong>ur arméeLes militaires du 6 ème Régiment du matériel qui avaientété placés au camp du Valdahon pour des problèmesde place vont regagner <strong>le</strong>urs pénates à Besançon oùse trouve <strong>le</strong> reste de <strong>le</strong>ur unité. Une évolution sansconséquences pour Valdahon.Les militaires du 6 ème régiment de matérielétaient provisoirement basés à Valdahon.Le siège de <strong>le</strong>ur unité est eneffet à Besançon. Mais pour des raisonsde manque de place, une partiede l’effectif avait été transférée sur <strong>le</strong>site du 13 ème régiment du génie indiquent<strong>le</strong>s services del’armée. Mais ce campdevrait à son tour fairel’objet d’un renforcementd’effectifs et gagner 127militaires d’ici à 2014.Cette réforme s’inscrit dans<strong>le</strong> cadre d’un Livre Blancsur la Défense. L’objectif est d’adapterl’armée à une nouvel<strong>le</strong> donne internationa<strong>le</strong>tout en l’amenant à réaliserdes économies. Le budget annuel de laDéfense est de 37 milliards d’euros (2%de la richesse nationa<strong>le</strong>). L’arméeemploie près de 400 000 personnes(dont 52 000 postes civils). Le ministèrede la Défense a précisé que dans<strong>le</strong>s prochaines années un fonctionnairesur deux partant à la retraite ne seraitpas remplacé. ■Unrenforcementd’effectifs.


26NatureENVIRONNEMENT Opération de comptage du grand tétrasDe plumes en coq…Chaque été depuis 14 ans, des comptages de grands tétras sont effectuéssur <strong>le</strong> massif du Risol au-dessus de Mouthe. Battue en images sur <strong>le</strong>s traceset indices de l’oiseau <strong>le</strong> plus emblématique et mystérieux de la montagnejurassienne. <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> était là…Cap sur <strong>le</strong> mur frontière“On y va”, “Stop”, “On y va”… Sur<strong>le</strong> principe, <strong>le</strong> mode de fonctionnementde ce genre de battue semb<strong>le</strong>assez simp<strong>le</strong>. Les 7 ou 8 personnesqui composent la battue s’alignentde part et d’autre du pilote centralqui fixe <strong>le</strong> cap et la cadence. Resteensuite à respecter son rythme deprogression et à répercuter dans unsens ou dans l’autre <strong>le</strong>s ordres.Plumes, crottes, et bien sûr présencede coq, de pou<strong>le</strong>, de couvée sontaussitôt signalés au chef de la battuelors de ce passage au peigne finde la forêt domania<strong>le</strong> du Risol. Cemassif forestier s’élève progressivementjusqu’au mur frontière,<strong>le</strong>queldélimite <strong>le</strong> territoire observé au coursde ces journées consacrées au comptagedes grands tétras mais aussides gélinottes des bois, autre espècede “tétraonidé” présente dans <strong>le</strong>sforêts de la haute chaîne jurassienne.Chasse aux plumesCes battues estiva<strong>le</strong>s se sont déroulées chaque matin du23 au 27 juil<strong>le</strong>t dernier. El<strong>le</strong>s regroupent des observateursimpliqués dans la gestion ou l’observation de la faune sauvage.Forestiers, chasseurs, naturalistes se retrouventainsi au petit matin sur <strong>le</strong> site de chez Liadet. Généra<strong>le</strong>ment,deux battues sont constituées et chacune exploreun territoire précis. 630 hectares seront fina<strong>le</strong>ment arpentés.Le scénario d’une des deux battues organisées <strong>le</strong>24 juil<strong>le</strong>t s’articu<strong>le</strong> sans <strong>le</strong> vouloir autour d’une col<strong>le</strong>cted’une bonne quinzaine de plumes laissées par un coq sansdoute victime d’une al<strong>le</strong>rgie ou d’une maladie occasionnantcette perte de plumage.Arrivée au mur frontièrePour simp<strong>le</strong> qu’il paraisse, l’exercice réclame de se familiariserà l’art de progresser à travers un milieu tantôtouvert ou très fermé. Le port des guêtres est vite conseillédans cette ambiance forestière parfois aussi sauvagequ’impénétrab<strong>le</strong>. Bref, tout pour plaire à ce grand tétrasravi de cet iso<strong>le</strong>ment, lui si sensib<strong>le</strong> au dérangement humain.Pour l’observateur néophyte, cette battue prend vite desallures aventurières, de découverte d’horizons inconnusjusqu’alors. Quel<strong>le</strong> surprise et soulagement de tomber fina<strong>le</strong>mentsur <strong>le</strong> mur frontière situé tout au long de la crêteservant de limite entre la France et la Suisse. Une foisarrivée à cet ouvrage, <strong>le</strong> groupe se déca<strong>le</strong> pour une nouvel<strong>le</strong>battue conduite dans <strong>le</strong> sens de la descente.Des crottes caractéristiques“L’objectif de ces journées est d’avoir un indicateur de la reproduction du tétraset de la gélinotte. À cette époque de l’année, il est possib<strong>le</strong> de <strong>le</strong>ver des jeunes etdes adultes et d’établir ainsi <strong>le</strong> rapport entre <strong>le</strong>s deux”, indique Marc Montadert,grand spécialiste du tétras et de la gélinotte qui dirigeaient ces battues en compagniede Christophe Guinchard et Stéphane Regazzoni du service départementalde l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (O.N.C.F.S.).<strong>La</strong> pause qui fait du bienAprès 3 heures de marche ininterrompue, la vigilance commence à faiblir. I<strong>le</strong>st temps de s’octroyer du répit, de reprendre quelques forces. L’occasion toutetrouvée d’en savoir davantage sur la population de grands tétras jurassiens.“L’espèce a connu une période de gros déclin de 1995 à 2003. Par endroits,<strong>le</strong>s effectifs ont baissé de près de 50 % d’après <strong>le</strong>s observations effectuées sur<strong>le</strong>s places de chant. Depuis 2003, on enregistre de bonnes reproductions chez<strong>le</strong> tétras comme chez la gélinotte. C’est assez paradoxal de constater que <strong>le</strong>spics de reproduction de ces espèces correspondent à des années de sécheresse.C’était déjà <strong>le</strong> cas en 1976. Ces oiseaux ne sont fondamenta<strong>le</strong>ment pas adaptésaux printemps humides”, confie Marc Montadert.Fin des opérationsUne nichée de gélinottes,quelques bécasses, un chevreui<strong>le</strong>t un coq tétras figurent fina<strong>le</strong>mentau palmarès de cette battue.Pas de quoi réjouir MarcMontadert (à gauche sur la photo),pas franchement ravi den’avoir enregistré aucune observationde jeunes grands tétras.Sur <strong>le</strong>s 12 individus recensés aucours de ces battues estiva<strong>le</strong>s, 5individus mâ<strong>le</strong>s, 3 pou<strong>le</strong>s ont étéidentifiés avec certitude. Le sexedes 4 derniers reste indéterminé.Si l’effectif de coqs est conformeaux va<strong>le</strong>urs habituel<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>nombre de pou<strong>le</strong>s apparaît anorma<strong>le</strong>mentbas.


Nature27Battue pacifiqueEn battue, <strong>le</strong> naturaliste fait surtoutappel à son sens del’observation et à sa capacité dedifférencier <strong>le</strong>s cris ou <strong>le</strong>s chantsdes oiseaux qu’il lève. S’il détecteune nichée, il prendra <strong>le</strong> plusgrand soin de la contourner pouréviter tout risque de dérangementinopiné. D’où parfoisquelque regroupement pours’éloigner tout en douceur. Arrivéepresque au terme de la battue,un “stop” inespéré annonceenfin l’envol du coq au postérieurdéplumé qui semblait passer autravers des mail<strong>le</strong>s du fi<strong>le</strong>t. Deuxdes huit participants auront lachance de <strong>le</strong> voir assez distinctement,<strong>le</strong>s autres devant secontenter du bruit des battementsd’ai<strong>le</strong>s.Cruel destinHormis la <strong>le</strong>vée d’une couvée degélinottes en début de matinée,aucune autre rencontre n’estvenue enrichir cette battue. <strong>La</strong>col<strong>le</strong>cte de plumes se poursuitsans pour autant débusquer sonpropriétaire. “Stop. Un œuf”,annonce une voix. De quoi justifier<strong>le</strong> déplacement de MarcMontadert qui identifie un œufde gélinotte probab<strong>le</strong>ment croquépar la martre, redoutab<strong>le</strong>prédateur naturel des jeunestétraonidés jurassiens.Le si discret grand tétras desmontagnes jurassiennes.<strong>La</strong> Maison Grésard dé fend lafilière courte depuis l'é <strong>le</strong>vage àl'abattage.Avec nos partenaires agriculteurs,nous avons tissé un climat detransparence et de confiance quinous permet aujourd'hui d'offrir ànotre clientè<strong>le</strong> des viandes, charcuterieset salaisons de qualité ,fabriquées selon la tradition.Rayon vente au magasin 8 à Huit25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINTTél. : 03 81 69 31 26Fax : 03 81 69 39 13


28PolitiqueÉLECTIONSLe jeu est ouvert pour lasuccession de Jean-FrançoisHumbert, Louis Souvetet Georges Gruillot auSénat. Le premier est à nouveaucandidat, <strong>le</strong> deuxième n’apas obtenu l’investiture de sonparti et <strong>le</strong> troisième a sagementdécidé de raccrocher.Deux nouvel<strong>le</strong>splaces àprendre sur <strong>le</strong>s troissièges renouvelab<strong>le</strong>s,de quoi aiguiserl’appétit des prétendants.Dans <strong>le</strong>s rangs socialistes, <strong>le</strong>scénario est clair depuis longtemps.Le P.S. a investi un triocomposé de Claude Jeannerot,l’actuel président du Conseilgénéral du Doubs, Daniè<strong>le</strong>Dimanche 21 septembreSénatoria<strong>le</strong>s : la gauche viseune place sur <strong>le</strong> podiumDéclaré département “à risque” par <strong>le</strong>sinstances nationa<strong>le</strong>s de l’U.M.P., <strong>le</strong> Doubspourrait connaître un changement <strong>le</strong> 21 septembre.<strong>La</strong> droite risquerait de perdre aumoins un des trois fauteuils de sénateurs.Un peu pluscompliqué àdroite.Nevers, conseillère généra<strong>le</strong>du canton de Rougemont etMartial Bourquin, <strong>le</strong> maired’Audincourt.L’évolution des rapports de forcepolitique depuis <strong>le</strong>s dernièressénatoria<strong>le</strong>s de 1998 est nettedans <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s :Conseils général etrégional ont basculéà gauche en 2004 ainsique la deuxièmegrande vil<strong>le</strong> du département,Montbéliard,cette année. Mais cela ne signifiepas que la gauche a un bou<strong>le</strong>varddevant el<strong>le</strong> pour ce scrutinsénatorial du 21 septembre.Le mode de scrutin, majoritaire,favorise dans <strong>le</strong> Doubsl’ordre établi. Sur <strong>le</strong>s 1 514grands é<strong>le</strong>cteurs qui choisiront<strong>le</strong>s trois nouveaux sénateursdu Doubs, plus de la moitié(51 %) appartiennent à descommunes de moins de 1 500habitants, communes rura<strong>le</strong>sconnues pour être beaucoupplus ancrées à droite. Iln’empêche, l’é<strong>le</strong>ction d’au moinsun candidat de gauche est trèsRéactionsAnnie Genevard :“<strong>La</strong> commission nationa<strong>le</strong>a fait un choix légitime”<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Maire,conseillère régiona<strong>le</strong>… <strong>La</strong>l’action politique.suite logique, c’est donc sénatrice?Annie Genevard : Depuis 1995 quej’exerce des responsabilitésloca<strong>le</strong>s, je pense avoir acquisune certaine expérience des col<strong>le</strong>ctivitésloca<strong>le</strong>s, éga<strong>le</strong>ment àtravers <strong>le</strong> Pays Horloger et ses78 communes ainsi qu’auConseil régional. Ce mandat desénateur m’intéresse particulièrementcar <strong>le</strong> sénateur estl’élu des élus. C’est lui qui représente<strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s, ila ce rô<strong>le</strong> de transmission, derelais, pour porter la voix descommunes au Sénat. Et je croisprofondément en l’utilité deAnnie Genevard avaitreçu <strong>le</strong> soutien de laplupart des par<strong>le</strong>mentairesdu Doubs.ZoomLes principes de l’é<strong>le</strong>ctionsénatoria<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> DoubsLe président du Conseil général, Claude Jeannerot,compte bien ravir un des trois sièges de sénateur.L.P.P. : En cas d’é<strong>le</strong>ction, vous lâcheriezun mandat ?A.G. : Si je devais faire un choix,je ferais d’abord celui de conserverla mairie de Morteau. Jelaisserais alors mon mandatau Conseil régional.L.P.P. : Comment jugez-vous l’attitudeChristine Bouquin ?A.G. : L’U.M.P. avait huit candidatsà l’investiture, tous légitimeset estimab<strong>le</strong>s. <strong>La</strong> commissionnationa<strong>le</strong> a fait sonchoix, <strong>le</strong>s conditions étaientsans doute réunies pour que <strong>le</strong>choix de Jean-François Humbert,Jean-François Longeot etmoi-même soit jugé comme <strong>le</strong>plus légitime. Quant à ChristineBouquin, humainement jecomprends sa décision maispolitiquement, je la regrette. ■Recueilli par J.-F.H.Selon lʼartic<strong>le</strong> 24 de la Constitution, <strong>le</strong> Sénat “assurela représentation des col<strong>le</strong>ctivités territoria<strong>le</strong>sde la République.”Les sénateurs sont élus au suffrage universelindirect par un collège composé de “grands é<strong>le</strong>cteurs”.Le Doubs totalisera 1 514 grands é<strong>le</strong>cteurs,répartis ainsi : 1 455 issus des conseilsmunicipaux des 594 communes du Doubs, <strong>le</strong>s 5députés du Doubs, <strong>le</strong>s 19 conseil<strong>le</strong>rs régionauxdu Doubs et <strong>le</strong>s 35 conseil<strong>le</strong>rs généraux.Le mandat sénatorial est de six ans et lʼâge minimumrequis pour être élu est de trente ans. Jusquʼaurenouvel<strong>le</strong>ment de 2008 inclus, <strong>le</strong> Sénatest renouvelab<strong>le</strong> par tiers tous <strong>le</strong>s trois ans. Àpartir de 2011, compte tenu de la réduction deneuf à six ans de la durée du mandat, il serarenouvelab<strong>le</strong> par moitié tous <strong>le</strong>s trois ans. Il comprendra348 sénateurs.probab<strong>le</strong>.À droite, <strong>le</strong>s choses sont un peuplus compliquées : outre <strong>le</strong>strois candidats officiel<strong>le</strong>mentdésignés par l’U.M.P. - <strong>le</strong> sortantJean-François Humbert,<strong>le</strong> maire d’Ornans Jean-FrançoisLongeot et <strong>le</strong> maire de MorteauAnnie Genevard -, uneautre candidate de droite,Christine Bouquin, maire deCharquemont et aussi présidentede l’association desmaires du Doubs, compliquela donne. Son travail au seinde l’association qu’el<strong>le</strong> présidedepuis 2001 et ses convictionsinébranlab<strong>le</strong>s peuventlui donner un avantage malgrésa récente démission del’U.M.P. ■J.-F.H.RéactionsChristine Bouquin : “Les grandsé<strong>le</strong>cteurs sont des gens responsab<strong>le</strong>s”<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> : Quel<strong>le</strong> est la motivationde votre candidature aux sénatoria<strong>le</strong>s ?Christine Bouquin : Mon objectif est de faireentendre la voix de la ruralité et des 594 communesdu Doubs. Je préside l’association desmaires du Doubs depuis 2001, j’ai souhaitémettre mon implication associative à un autreniveau. Cette candidature a été mûrementréfléchie, je la porte depuis plusieurs années.L.P.P. : C’est la raison pour laquel<strong>le</strong> vous avez refuséde vous soumettre aux injonctions parisiennes ? Vousavez hésité avant de maintenir votre candidature, horsdu parti ?C.B. : Naturel<strong>le</strong>ment, j’ai eu un moment deréf<strong>le</strong>xion et tout de suite j’ai été sollicitée parde nombreux élus du Doubs qui ne comprenaientpas pourquoi j’avais été écartée. Je me présentedonc en candidate indépendante de droite, jeconserve ainsi toute ma liberté que je n’ai pasvoulu perdre. Ma candidature n’est pas une candidaturede division, c’est seu<strong>le</strong>ment un choixcomplémentaire qui est offert aux é<strong>le</strong>cteurs. Cequi me conforte dans mon choix,c’est qu’une équipedecampagneestspontanémentvenuem’épau<strong>le</strong>r.L.P.P. : Pensez-vous que <strong>le</strong>s grands é<strong>le</strong>cteurs ont comprisvotre démarche ?C.B. : Les grands é<strong>le</strong>cteurs sont des gens responsab<strong>le</strong>squi voteront pour <strong>le</strong>s personnes qu’ils souhaitentmettre en avant et pas selon <strong>le</strong>s consignesde tel ou tel parti. Je n’ai pas voulu al<strong>le</strong>r pousser<strong>le</strong>s portes à Paris pour obtenir une investiture.Maintenant, je ne ferai pas perdre ma famil<strong>le</strong>CAMPAGNEAprès <strong>le</strong> retrait de Nathalie BertinHaut-Doubs : laguerre des femmesUne candidate étiquetée U.M.P., Annie Genevard,une autre indépendante de droite, ChristineBouquin : la lutte est acharnée entre <strong>le</strong>sdeux prétendantes. Et <strong>le</strong>s pronostics serrés.Ce duel àdistance desdeux femmes.Entre el<strong>le</strong>s, ce n’est pas <strong>le</strong> grand amour. Toutes deuxmènent campagne tambour battant en ce moment.Christine Bouquin a choisi de sillonner tant que fairese peut <strong>le</strong>s 594 communes que compte <strong>le</strong> département duDoubs. <strong>La</strong> candidate officiel<strong>le</strong> de l’U.M.P., Annie Genevard,travail<strong>le</strong> un peu différemment. Avec <strong>le</strong>s deux autres candidatsU.M.P. du Doubs - <strong>le</strong> sénateur actuel Jean-FrançoisHumbert et <strong>le</strong> maire d’Ornans Jean-François Longeot -, el<strong>le</strong>organisera d’ici <strong>le</strong> 21 septembre une trentaine de réunionscantona<strong>le</strong>s où sont conviés, autour d’une petite collation,tous <strong>le</strong>s grands é<strong>le</strong>cteurs dans chacun des secteurs.Dans la course aux sénatoria<strong>le</strong>s, Annie Genevard avait franchi<strong>le</strong> premier obstac<strong>le</strong> en obtenant l’investiture de son parti,notamment au détriment de la <strong>Pontissalienne</strong>Nathalie Bertin et doncdu maire de Charquemont ChristineBouquin. Mais cette dernière, forteéga<strong>le</strong>ment de son statut de présidentde l’association des maires du Doubs,n’a pas voulu en rester là. Contraintede démissionner de l’U.M.P., - ondit qu’el<strong>le</strong> a posté sa démission <strong>le</strong>s larmes aux yeux -, el<strong>le</strong>se présente donc en candidate indépendante de droite. C’estainsi, à la hussarde, que Jean-François Humbert avait étéélu sénateur il y a dix ans, au détriment du sénateur Pourchetqui avait pourtant reçu l’investiture officiel<strong>le</strong> du partigaulliste.Dans ce duel à distance des deux femmes du Haut-Doubs,la logique voudrait que la candidate officiel<strong>le</strong> du parti prennel’avantage. Mais on sait aussi que l’origine géographiqued’Annie Genevard, Morteau, ne plaide pas forcément en safaveur. Du côté des grands é<strong>le</strong>cteurs de la région pontissalienne,on a encore du mal à admettre que Morteau puissecompter deux par<strong>le</strong>mentaires, <strong>le</strong> député Jean-Marie Binétruyet si el<strong>le</strong> est élue, la sénatrice Annie Genevard. Les traditionnel<strong>le</strong>squestions d’équilibre géographique pourraientpeser dans <strong>le</strong> choix des grands é<strong>le</strong>cteurs du Doubs. Fin dususpense dimanche 21 septembre. ■Christine Bouquin aura comme suppléantPierre Maury, <strong>le</strong> maire de Sainte-Suzanne.politique si je ne suis pas en position favorab<strong>le</strong> àl’issue du premier tour. J’espère seu<strong>le</strong>ment qu’i<strong>le</strong>n sera de même pour <strong>le</strong>s autres candidats. ■Recueilli par J.-F.H.


Économie29INDUSTRIEAprès la liquidationQue deviennent<strong>le</strong>s anciens Streit ?Lessalariésfrappésparlaliquidationsoudainedel’entrepriseStreit Technologies tentent de rebondir. <strong>La</strong> cellu<strong>le</strong> dereclassement <strong>le</strong>s reçoit deux jours par semaine.L’’annonce subite de la mise enliquidation judiciaire del’entreprise pontissalienne StreitTechnologies a plongé plus de quarantesalariés dans <strong>le</strong> désarroi. Dixjours après l’annonce-couperet tombée<strong>le</strong> 7 juil<strong>le</strong>t, la cellu<strong>le</strong> de reclassementa pris <strong>le</strong> relais. Le 17 juil<strong>le</strong>t dernier,une première séance de travailréunissait <strong>le</strong>s services de l’emploiUn quartdes ancienssalariés onttrouvé unesolution.(A.N.P.E. et Assedic), la directiondes ressources humainesde l’entreprise et la société“F.C.F. emploi” désignée pourprendre en charge ce délicatdossier du reclassement dessalariés licenciés. Les premiersentretiens individuelsauxquels chaque salarié étaitconvié ont été menés jusqu’au30 juil<strong>le</strong>t. “Sur <strong>le</strong>s 43 personneslicenciées, nous en avons rencontré39”, rapporte Nathalie Gauthier, responsab<strong>le</strong>de la cellu<strong>le</strong> de reclassement.À l’issue de cette première rencontre,28 personnes ont souhaité adhérer audispositif. “Une douzaine d’entre euxn’a pas souhaité intégrer la cellu<strong>le</strong>.Certains avaient déjà un poste en vue,d’autres ont décidé de prendre un congéparental, d’autres enfin se sont engagésdans une démarche de retraite.”Les 28 personnes intégrées dans lacellu<strong>le</strong> ont été revues fin août pour“définir <strong>le</strong>ur profil.” Un premier atelierC.V. a été organisé, d’autres sontprogrammés ce mois-ci pour affiner<strong>le</strong>s définitions de projets. Le 2 septembrepar exemp<strong>le</strong>, une rencontreavait lieu avec la société Monts Juraen phase de recherche de personnel.Deux mois après la fin deStreit Technologies, <strong>le</strong> premierbilan du reclassementest plutôt encourageant : parmitous <strong>le</strong>s anciens salariésStreit, 5 personnes ont déjàretrouvé un emploi et 8autres sont en cours de reprised’un emploi “principa<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong> secteur de Pontarlier.”En résumé, un quart desanciens salariés ont déjà trouvé unesolution.Pour renforcer son efficacité, la cellu<strong>le</strong>de reclassement est présente tous<strong>le</strong>s mardis et jeudis dans des locauxque <strong>le</strong>s services de la C.C.L. lui mettentà disposition à Houtaud. <strong>La</strong> cellu<strong>le</strong>de reclassement a été activée pourune durée maxima<strong>le</strong> de deux ans.■J.-F.H.HAUTE TECHNOLOGIEÀ Besançon du 23 au 26 septembreMicronora, vitrine microtechnique de la régionComme en 2006, et pour répondre à la forte demande, <strong>le</strong> salon international des microtechniquesfait la part bel<strong>le</strong> aux nanotechnologies. L’avenir est au toujours plus petit.<strong>La</strong>rentrée économique dans <strong>le</strong>Doubs sera marquée par la 17 èmeédition de Micronora. <strong>La</strong> bienna<strong>le</strong>des microtechniques, rendezvousô combien pointu mais toujourstrès attendu des professionnels,regroupe 990 exposants (dont 37 %d’étrangers) à Micropolis du 23 au26 septembre. Preuve de son succès,el<strong>le</strong> affiche comp<strong>le</strong>t depuis février.Véritab<strong>le</strong> royaume de la haute précisionet de la miniaturisation, Micronoraest depuis toujours “un salond’industriels pour des industrielset organisé par des industriels” etc’est là toute sa force. Les donneursd’ordres français et étrangers detous <strong>le</strong>s secteurs d’activités peuventainsi découvrir <strong>le</strong>s dernières innovations.Le caractère européen sera accentué cette année(crédit photo Micronora).En 2008, <strong>le</strong> zoom est fait sur lamétrologie, science de la mesuretransversa<strong>le</strong> et incontournab<strong>le</strong> pourla conformité, la qualité et la compétitivitéd’un produit. À noter éga<strong>le</strong>ment<strong>le</strong>s 6 èmes rencontres technologiqueseuropéennes <strong>le</strong>s 25 et26 septembre, occasion pour <strong>le</strong>sentreprises de rencontrer en touteconfidentialité d’autres entreprises,labos de recherches et centres techniques.“Cette année, nous avonsvoulu accentuer <strong>le</strong> caractère européendu salon, notamment avec desrencontres technologies européenneset un pavillon “competitiveness enEurope”. C’est une façon de s’appuyersur la présidence française del’Union” note Michè<strong>le</strong> Blondeau, ladirectrice de Micronora. Pourl’organisation, <strong>le</strong> succès ne se démentpas : “Nous étions comp<strong>le</strong>ts dès lami-février, encore plus tôt qued’habitude” se félicite-t-el<strong>le</strong>. “C’estun salon important pour la lisibilitééconomique internationa<strong>le</strong> dela Franche-Comté” souligne MoniqueGosselin, de l’Agence Régiona<strong>le</strong> deDéveloppement. Partenaire, l’A.R.D.,dont la doub<strong>le</strong> mission est prospectionet promotion de la Franche-Comté et de ses savoir-faire, <strong>le</strong> considèrecomme un atout précieux etsera présente aux côtés des autresA.R.D. à Micropolis. “On a besoinde faire vivre et de faire grandir cerendez-vous, seul à être typiquementconsacré aux microtechniques.” ■


30ÉconomieDÉBATOn<strong>le</strong> croyait mort etenterré, englouti àjamais par la décisiondu gouvernement Jospin en1997 mais <strong>le</strong> Grand Canal - ouplutôt la voie d’eau Saône-Rhône- refait par<strong>le</strong>r de lui. Aumilieu de l’été, à l’initiative dela députée bisontine Françoi-Le déménagement des CuisinesDelacroix sera terminéd’ici la fin de l’année.C’est en tout cas <strong>le</strong> souhait de<strong>La</strong>urent Pourchet, présidentde l’entreprise pontissaliennedepuis octobre 2007. Il s’estfixé pour objectif de rapatrierl’ensemb<strong>le</strong> de l’activité de larue de Salins sur <strong>le</strong> site deL’Space 900 (ancien espaceSbarro), où il a déjà A.J. Développement,une société qu’ildirige. Le transferta commencé. <strong>La</strong> partieadministrative adéjà été déplacée ainsiqu’une partie dela production. “Le soldede la productiondoit suivre et <strong>le</strong> showroomsera agencé” précise <strong>La</strong>urentPourchet.Ce déménagement faisait partiede la stratégie quel’entrepreneur pontissalien amise en place pour sauver <strong>le</strong>sCuisines Delacroix de la faillite.<strong>La</strong> restructuration est doncla première réponse apportéeaux difficultés économiques.<strong>La</strong> société prend ses marquesdans des locaux dimensionnésUne quinzaine de signatairesLe spectre du Grand Canal remonte à la surfaceLes hausses vertigineuses du coût des carburants et la sensibilitéenvironnementa<strong>le</strong> née autour du Grenel<strong>le</strong> remettent laquestion du transport fluvial au centre du débat. Des députésde droite, dont celui du Haut-Doubs Jean-Marie Binétruy, relancentl’idée de la voie d’eau Saône-Rhin.STRATÉGIEà ses besoins. El<strong>le</strong> bénéficieéga<strong>le</strong>ment d’une meil<strong>le</strong>ure visibilitéen rejoignant la zone desGrands Planchants.Le second <strong>le</strong>vier sur <strong>le</strong>quel agitaujourd’hui <strong>La</strong>urent Pourchetpour que Cuisines Delacroixrenoue avec la croissance estl’investissement. Les lignes deproduction étaient obsolètes.Une enveloppe de 1,2 milliond’euros est mobilisée pouracquérir de nouveaux équipementset doter cettesociété d’unmode de productionplus soup<strong>le</strong> etplus réactif parrapport aux exigencesdu marché.Il était éga<strong>le</strong>mentquestion que <strong>le</strong> réseau de distributiondes produits pontissaliensoit élargi.Dès <strong>le</strong> début de l’année 2009,une fois que l’ensemb<strong>le</strong> del’activité aura été rapatrié àl’Space 900, Cuisines Delacroixprendra son nouveau rythmede croisière. Les effets de lastratégie mise en place par<strong>La</strong>urent Pourchet se mesurerontà court terme.se Branget, une quinzaine depar<strong>le</strong>mentaires U.M.P. duGrand Est dont Jean-MarieBinétruy donnent aux ex-partisansdu Grand Canal des raisonsd’espérer à nouveau. FrançoiseBranget est associée à lacommission transport du Grenel<strong>le</strong>de l’environnement. Partisane,à l’époque, du feu projetde Grand Canal, el<strong>le</strong> relance<strong>le</strong> débat. “Je suis tout à faitfavorab<strong>le</strong> au transport fluvial.Dix ans après <strong>le</strong>s vifs débatsautour du sujet et malgré <strong>le</strong>sbonnes intentions de développer<strong>le</strong> fret, je constate que <strong>le</strong>sfi<strong>le</strong>s de camions n’ont jamaisDe la rue de Salins aux Grands PlanchantsLe déménagement des CuisinesDelacroix bientôt terminé<strong>La</strong>urent Pourchet, président de l’entreprise, s’est donné pour objectif detransférer l’ensemb<strong>le</strong> de l’activité d’ici la fin de l’année. Cela fait partiede la stratégie de sauvetage du fabricant de cuisines pontissalien.“Trouverune nouvel<strong>le</strong>destination àcet espace.”Il reste à savoir ce qu’il adviendrades imposants locaux quiabritaient l’usine de la rue deSalins. L’ensemb<strong>le</strong> immobilierest de 20 000 m 2 dont 12 500 m 2étaient occupés jusqu’à présentpar <strong>le</strong> fabricant de cuisines.“Nous allons essayer detrouver une nouvel<strong>le</strong> destinationà cet espace” indiquel’entrepreneur. Ces bâtimentspourraient être vendus. Sûrqu’une tel<strong>le</strong> emprise foncièreaux portes du centre-vil<strong>le</strong>devrait intéresser des investisseursqui devront néanmoinsse plier au règ<strong>le</strong>mentd’urbanisme qui n’autoriseraprobab<strong>le</strong>ment pasl’implantation de n’importequel type d’activité. ■été aussi importantes sur l’A36, sur la route de Baume-<strong>le</strong>s-Dames, etc. Le transport fluvialrestera quoi qu’on en dise,<strong>le</strong> plus écologique et <strong>le</strong> moinsconsommateur d’énergie detous. Mais on n’a toujours tortd’avoir raison trop tôt…” commentel’élue.Les élus signataires du documentsoumis par FrançoiseBranget partagent <strong>le</strong> constatLe transportfluvial restera<strong>le</strong> plusécologique.que “<strong>le</strong> renchérissementconstant dupétro<strong>le</strong> et la menacede l’épuisementdes ressources enénergie fossi<strong>le</strong> changentla donne enmatière de transport.”Selon eux, “<strong>le</strong> transportfluvial a donc une place éminemmentstratégique à jouer.”Ce col<strong>le</strong>ctif d’élus est bienconscient que “la réalisationdes infrastructures nécessairesprendra des décennies, il importedonc de penser cette politiquede transport dès maintenant.”Dans la foulée de cette déclarationd’intention, FrançoiseBranget a proposé la constitutiond’un comité de valorisationde la voie d’eau Saône-Rhinà l’Assemblée Nationa<strong>le</strong>. “Onpar<strong>le</strong> actuel<strong>le</strong>ment de la réalisationde la voie Seine-Nord.Notre démarche a pour but dedire : “N’oubliez pas la liaisonSaône-Rhin.” <strong>La</strong>France dispose de8 000 km de f<strong>le</strong>uvesmais seu<strong>le</strong>ment2 000 km de voiesnavigab<strong>le</strong>s. Il fautsortir du débat idéologiquequi divisaità l’époque du Grand Canal pourse pencher réel<strong>le</strong>ment et rapidementsur cette questionmajeure. Sinon, il n’y aura plusaucune activité portuaire enFrance” dit-el<strong>le</strong>.L’éventuel avenir d’une liaisonfluvia<strong>le</strong> Saône-Rhin fait actuel<strong>le</strong>mentl’objet d’une étudemenée par <strong>le</strong> Conseil généraldu Haut-Rhin qui fait suite àun rapport rendu sur <strong>le</strong> sujeten 2004 par plusieurs sénateurs,dont Georges Gruillot.Les conclusions de cette étudeà laquel<strong>le</strong> la Région de Franche-Comté n’avait pas souhaités’associer seront connues d’icila fin de l’année. “Le ministredu Transport m’a promis denous réunir à l’automne aumoment du rendu de cette étude”affirme Mme Branget.Si <strong>le</strong> Grand Canal tel qu’il avaitété conçu avant 1997 est oublié,<strong>le</strong>s partisans de la voie d’eausortent la tête de l’eau. Dix ansaprès l’abandon fracassant duGrand Canal, il n’est plus “politiquementincorrect” de repar<strong>le</strong>rde transport fluvial de marchandises.Mais <strong>le</strong>s anti-canalassoupis ne demanderaient qu’àse réveil<strong>le</strong>r si un tel projet étaità nouveau lancé. ■J.-F.H.Si un tel projet devait resurgir, sa réalisation n’interviendra pas avant <strong>le</strong>s années 2020.D’ici la fin de l’année, toute la production sera rapatriéedans l’Space 900 (ancien espace Sbarro), zone desGrands Planchants (photo archive L.P.P.).


<strong>La</strong> page du frontalier31TRANSPORTLes travail<strong>le</strong>urs frontaliersAu boulot en train,en bus ou en voitureEntre <strong>le</strong> prix é<strong>le</strong>vé des carburants, <strong>le</strong>s bouchons et <strong>le</strong>sfi<strong>le</strong>s d’attente à la frontière, <strong>le</strong>s frontaliers privilégient<strong>le</strong>s transports en commun quand ils existent.<strong>La</strong> réussite des navettes ferroviaires entre Morteau et <strong>La</strong> Chaux-de-Fondssont un exemp<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> département.Sur 15 000 frontaliers quipassent la frontière entreVil<strong>le</strong>rs-<strong>le</strong>-<strong>La</strong>c et LesRousses, ceux qui empruntent<strong>le</strong>s transports en commun pourse rendre sur <strong>le</strong>ur lieu de travailsont encore marginaux.Ils sont néanmoins de plus enplus nombreux à préférer <strong>le</strong>train ou <strong>le</strong> bus à la voiture.À la gare de Morteau parexemp<strong>le</strong>, l’engouement pour<strong>le</strong>s navettes ferroviaires progresse.“Nous avons un tauxde remplissage de 90 % pour<strong>le</strong> train de 6 h 24.“Les deuxbus de 54personnes sontcomp<strong>le</strong>ts.”Cela représenteenviron 140 personnes”observet-onau guichet dela gare. Les trainsde 5 h 19 et de7h26 sont moinsfréquentés puisqu’unecinquantaine de frontaliers<strong>le</strong>s utilisent. “Leboucheà-oreil<strong>le</strong>et l’adaptation deshoraires font queces travail<strong>le</strong>urss’intéressent au train.” Cemoyen de locomotion est doncde plus en plus plébiscité dans<strong>le</strong> secteur.<strong>La</strong> réussite de l’expérience mortuaciennerelance <strong>le</strong> débat surla mise en place d’une navetteferroviaire entre Pontarlieret Neuchâtel. Un projet quipourrait se concrétiser en 2010.“En tout cas, il y a <strong>le</strong> potentiel.Si l’on tient compte du prix descarburants, du temps d’attenteà la frontière et du bouchon de<strong>La</strong> Cluse-et-Mijoux <strong>le</strong> soir, il ya quelquechoseà faire” indiqueDominique Me<strong>le</strong>t, responsab<strong>le</strong>syndical à la S.N.C.F.Le problème qui se pose dans<strong>le</strong> Haut-Doubs pontissalien estlié à la diversité des destinationsdes frontaliers. Si dansla région de Morteau ces travail<strong>le</strong>ursse rendent majoritairementsur Le Loc<strong>le</strong> et <strong>La</strong>Chaux-de-Fonds, deux vil<strong>le</strong>sproches desservies par <strong>le</strong> train,ceux de Pontarlier prennent ladirection de Neuchâtel, <strong>La</strong>usanneou de la Valléede Joux. “Ils sontgéographiquementdispersés. En exagérant,il faudraitdonc prévoir dès5 heures du matindes navettes pources diverses destinations”ajoute DominiqueMe<strong>le</strong>t.L’organisation est plus comp<strong>le</strong>xe.Néanmoins, il existe desmoyens de transports en communpuisque chaque jour, <strong>le</strong>sTransports Régionaux Neuchâteloisaffrètent des bus pourvéhicu<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s passagers de Pontarlierà F<strong>le</strong>urier et aux Verrières.Les entreprises helvétiques,dont beaucoup de collaborateurssont Français, ont pristoute la mesure des problèmesde transport. C’est la raisonpour laquel<strong>le</strong> des sociétés ontdécidé de mettre en place <strong>le</strong>urspropres navettes. C’est <strong>le</strong> caspar exemp<strong>le</strong> de Cartier à <strong>La</strong>Chaux-de-Fonds ou de Jaeger-LeCoultre au Sentier. <strong>La</strong> manufactured’horlogerie helvétiquea mis en place deux lignes debus quotidiennes. <strong>La</strong> premièrepart de Morez et rejoint Le Sentiervia Les Rousses, Le Noirmont,et Bois-d’Amont.<strong>La</strong> secondepart de Pontarlier et rejointl’entreprise en passant parJougne et Vallorbe. “Les deuxbus de 54 personnes sont comp<strong>le</strong>tstous <strong>le</strong>s jours” indique <strong>le</strong>service communication de Jaeger-LeCoultrequi précise qu’au“début del’année2009, unetroisièmeligne sera ouverte.”<strong>La</strong> filia<strong>le</strong> du groupe Richemonta travaillé la question dans <strong>le</strong>détail avant de lancer sonpropre système de transporten vigueur depuis octobre 2007.Les lignes sont “destinées àoffrir aux collaborateurs unmode de transport agréab<strong>le</strong> etsûr de <strong>le</strong>ur domici<strong>le</strong> à la manufactureen début de matinée eten sens inverse<strong>le</strong>soir. Les ligness’étendent sur une longueur de35 à 50 kilomètres. Afin d’éviter<strong>le</strong> trafic intense en fin de journée,<strong>le</strong>s bus circu<strong>le</strong>nt avec unhoraire légèrement décalé, qui<strong>le</strong>ur assure des gains de tempsappréciab<strong>le</strong>s. Si l’on considèrequel’ensemb<strong>le</strong>decesmesures- covoiturage et lignes de bus -permettent d’éviter la circulationde 270 voitures dont chacuneeffectuerait un trajet de50 km quelque 220 jours parannée, <strong>le</strong> nombre total de kilomètresnon parcourus s’élèvedonc à environ 3 millions parannée : unecontribution importanteà la réduction de la pollutionatmosphérique liée autrafic automobi<strong>le</strong>.”Pour cette initiative, Jaeger-LeCoultre a reçu <strong>le</strong> prix nationalde la mobilité décerné par<strong>le</strong> canton de Vaud. “C’est de laproductivité gagnée pourl’entreprise” admet DominiqueMe<strong>le</strong>t. ■T.C.


32<strong>La</strong> page du frontalierCANTON DE NEUCHÂTELeux deux, l’horlogerie, avecÀ38 %, et <strong>le</strong> travail des métaux(15 %), ces secteurs d’activitéconcentrent plus de la moitiédes emplois du canton de Neuchâtel.Ces dix dernières années, ce sontprincipa<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s branches professionnel<strong>le</strong>stournées vers <strong>le</strong>s nouvel<strong>le</strong>stechnologies (microtechniques, biomédical…)ainsi que l’horlogerie quiont créé <strong>le</strong> plus d’emplois. <strong>La</strong> métallurgieen revanche, branche plus traditionnel<strong>le</strong>,en a perdu. Mais l’année2007 a été particulièrement fasteUne étude approfondieL’emploi industriel passé à la loupePour tenter d’anticiper <strong>le</strong>s évolutions et <strong>le</strong>s besoins futurs, <strong>le</strong>s autorités neuchâteloisesont passé au peigne fin la structuration de l’emploi industriel. <strong>La</strong>main-d’œuvre frontalière y a été scrutée.chez nos voisins neuchâtelois : tous<strong>le</strong>s secteurs d’activité ont progressési bien que <strong>le</strong> nombre d’employés afait un bond de 10 % dans l’industrie.Dans cette vaste étude menée par <strong>le</strong>sautorités cantona<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> travail frontaliera naturel<strong>le</strong>ment été décortiqué.Ce n’est pas une surprise, <strong>le</strong>sstatisticiens suisses ont constaté que“l’effectif de frontaliers a plus quedoublé en dix ans, passant de 3 531à 7 895 travail<strong>le</strong>urs entre 1998 et 2007”dans <strong>le</strong> canton, soit une progressionde + 9 % en moyenne annuel<strong>le</strong>. Mieux :à chaque période de reprise conjoncturel<strong>le</strong>(2000-2001 et 2005-2007notamment), l’effectif frontalier augmenteplus fortement encore.Entre 2005 et 2007 par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong>nombre de frontaliers dans <strong>le</strong> cantonde Neuchâtel a crû de 2 098 unités,soit une augmentation moyennede 17 % par an. C’est énorme. Conséquence,en 2005, la main-d’œuvrefrontalière occupait 7 % des emploisdu canton. Dans l’industrie, cette proportionest deux fois plus é<strong>le</strong>vée puisqu’el<strong>le</strong>atteint 16 % “et se concentreDans <strong>le</strong> canton de Neuchâtel, un travail<strong>le</strong>ur sur trois de l’horlogerie est un Français.ZoomÉvolution de l’effectif de travail<strong>le</strong>urs frontaliersprincipa<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s montagnesneuchâteloises.” L’évolution s’est poursuiviecar en 2007, cette proportionde frontaliers dans l’industrie neuchâteloiseatteint même 24 %!Mais <strong>le</strong>s autorités suisses remarquentcependant que la main-d’œuvrefrontalière se concentre dans“L’effectifa plus quedoublé endix ans.”Source O.F.S.-S.T.A.F.un nombre relativement restreintd’entreprises. Desgrandes structures et essentiel<strong>le</strong>mentdans <strong>le</strong> secteurhorloger. Selon cette enquêtedont toutes <strong>le</strong>s conclusionsseront renduespubliques à l’automne, 30 %des employés des entreprisesde plus de 100 personnes sont desfrontaliers. Et toujours d’après l’étude,un travail<strong>le</strong>ur sur trois de l’horlogerieréside à l’étranger, donc en France.L’autre caractéristique des travail<strong>le</strong>ursfrontaliers réside dans <strong>le</strong> fait qu’ilssont, pour la plupart d’entre eux,actifs sur des postes de production.Sur <strong>le</strong> plan du recrutement, <strong>le</strong>s autoritésnotent que “<strong>le</strong>s frontaliers semb<strong>le</strong>ntêtre <strong>le</strong> plus souvent mis en relationavec <strong>le</strong>ur employeur parl’intermédiaire d’une agence de placementprivée” comme par exemp<strong>le</strong>cel<strong>le</strong> qui est partenaire du sitewww.swiss-emploi.fr. Et un frontaliersur deux est peu ou pas qualifiéet près d’un sur dix travail<strong>le</strong>en tant qu’intérimaire. C’estplus que pour la maind’œuvrerésidente en Suisse.Mais de manière généra<strong>le</strong>,l’étude avoue que si “<strong>le</strong>semployeurs apprécient laf<strong>le</strong>xibilité des travail<strong>le</strong>ursfrontaliers quant aux horairesde travail, ils continuent à privilégierl’engagement des travail<strong>le</strong>ursrésidents en Suisse.” Cette préférencenationa<strong>le</strong> est bien sûr mise à malquand ces mêmes employeurs ne trouventpas <strong>le</strong>s compétences recherchéessur <strong>le</strong>ur territoire. ■J.-F.H.


Une association au service des frontaliersPour tout savoir sur l’actualité principaux métiers par secteur d’activitévous concernant ainsi que sur sont éga<strong>le</strong>ment à votre disposition.<strong>le</strong>s droits dont vous bénéficiez,<strong>le</strong> Groupement transfrontalier européenvous accueil<strong>le</strong> et vous informe+En adhérant, <strong>le</strong> frontalier bénéficiede l’abonnement au frontalier magazine,l’accès aux services juridique,socialà Morteau et à Pontarlier. Nosconseillères répondent à toutes <strong>le</strong>set fiscal et l’adhésion au Club Frontaliers(Club Med, Camif, Azureva, Sta-questions relatives au statut du travail<strong>le</strong>urfrontalier. Une juriste assureéga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> traitement des dostionsde ski, etc.).siers en matière de :Notre personnel est à votre disposition à :+ droit du travail (contrat de travail,licenciement, etc.)+ protection socia<strong>le</strong> (assurance maladie,assurance invalidité,…)+ fiscalité+ Des fiches d’information sur <strong>le</strong>s conditionsde rémunération et de travail desACCUEILLIR,INFORMER,DEFENDREMORTEAU29, Grande RueTél. 03 81 68 55 10Fax 03 81 68 55 11Tous <strong>le</strong>s jours de 14h à 18hsauf <strong>le</strong> jeudi après-midiet <strong>le</strong> vendredi de 14h à 17hBULLETIN D’ADHESIONPONTARLIER8, Rue de Vannol<strong>le</strong>sTél. 03 81 39 68 53Fax 03 81 39 93 00lundi, mardi10h-12h /14h-18hVendredi 9h-12h / 14h à 17hNom ......................................................................................Prénom .................................................................................Adresse .................................................................................Code Postal ..................Vil<strong>le</strong> ................................................Date de Naissance ...............................................................Canton de Travail.................................................................Tél. (facultatif) ........................E. mail ................................J’accepte de recevoir la news<strong>le</strong>tter du GTE, oui nonMerci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque de51€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen au :Groupement transfrontalier européen50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEXL’ACTU DU MOISUN NOUVEAU NUMERO AVS :13 CHIFFRES AU LIEU DE 11Depuis <strong>le</strong> 1 er juil<strong>le</strong>t 2008, un nouveau numéro AVS (assurance vieil<strong>le</strong>sse et survivant)à 13 chiffres a été mis en place. En effet, <strong>le</strong> système actuel à 11 chiffres nepermettant bientôt plus d’attribuer un numéro propre à chaque assuré.Le nouveau numéro est entièrementanonyme et aléatoire.Il accompagnela personne assurée sa vie durant etne devra donc pas être remplacé par unautre numéro.Depuis <strong>le</strong> 1er juil<strong>le</strong>t, <strong>le</strong>s caisses de compensationcontactent <strong>le</strong>s employeurs et<strong>le</strong>ur livrent <strong>le</strong>s nouveaux numéros de<strong>le</strong>urs employés. Les assurés sont automatiquementinformés en temps uti<strong>le</strong>,soit par <strong>le</strong>ur employeur, soit par la caissede compensation el<strong>le</strong>-même. Et, auplus tard, ils prendront connaissance de<strong>le</strong>ur nouveau numéro à la réception dunouveau certificat AVS.Quant aux personnes au bénéfice d’unerente, c’est la caisse de compensationqui <strong>le</strong> <strong>le</strong>ur communiquera, probab<strong>le</strong>mentdurant ce mois d’août.Enfin, <strong>le</strong>s indépendants devraient <strong>le</strong> recevoiren septembre ou octobre 2008.Comme indiqué plus haut, parallè<strong>le</strong>mentà l’introduction du nouveau numéro AVS,la carte grise actuel<strong>le</strong> sera remplacée parun nouveau certificat AVS.Celui-ci aura <strong>le</strong> format d’une carte decrédit et répondra aux dernières exigencesen matière de protection des données.Ainsi, il ne comportera que <strong>le</strong> nom,<strong>le</strong> prénom, la date de naissance et <strong>le</strong> nouveaunuméro AVS de l’assuré.Durant <strong>le</strong> 1er trimestre 2009, chaquesalarié recevra son certificat AVS parl’entremise de son employeur, <strong>le</strong>quel l’aurareçu de la caisse de compensation. Cettedernière <strong>le</strong> transmettra directementaux indépendants et rentiers.Question/Réponse :Quand est versée l’allocation de rentréescolaire ?Pour la rentrée scolaire 2008-2009, el<strong>le</strong>a été versée <strong>le</strong> 20 août dernier et ce demanière automatique aux allocatairesdéjà au bénéfice d’une prestation socia<strong>le</strong>.Il est à noter que pour <strong>le</strong>s enfants rentrantau lycée, il faudra communiquerdès que possib<strong>le</strong> <strong>le</strong>s certificats de scolaritéà la CAF (caisse d’allocations familia<strong>le</strong>s)dont vous dépendez.Hasna CHARIDJuriste GroupementTransfrontalierEuropéen Antennesde Morteauet Pontarlier


34PONTARLIERCostumes de scène, robes de mariées…<strong>La</strong> page de l’artisanMarilyne Paquinhabil<strong>le</strong> vos enviesCostumière professionnel<strong>le</strong>, Marilyne Paquin a installéson atelier rue du Docteur Grenier à Pontarlieroù el<strong>le</strong> crée, selon son inspiration et <strong>le</strong> désir deses clients, costumes ou robes de mariées.Passer du statut d’intermittentdu spectac<strong>le</strong> à celui de chefd’entreprise n’est pas un parcoursévident. C’est <strong>le</strong> cheminqu’a décidé de suivre Marilyne Paquinqui a créé en fin d’année dernièrel’enseigne Créacostume à Pontarlier.Les visiteurs de la manifestation Artisansau Grand Cours ontd’ail<strong>le</strong>urs eu l’occasion dedécouvrir ses réalisationsà cette occasion. MarilynePaquin est une artisteCONTACT21 rue de la Préfecture BESANCONTél : 03 81 21 35 35<strong>La</strong> CMA accompagne <strong>le</strong>s artisansà toute <strong>le</strong>s étapes de la vie de <strong>le</strong>urentreprise (création ou reprise,développement, transmission)MarilynePaquin setisse une bel<strong>le</strong>réputation.désormais responsab<strong>le</strong>d’entreprise. Ce nouveaustatut l’a obligé à élargirla gamme de ses prestations.“Il y a quelques années, je travaillaisexclusivement pour <strong>le</strong> théâtre,j’ai réalisé de nombreux costumes pour<strong>le</strong> C.A.H.D. Progressivement, j’ai voulume lancer dans la création de robesde mariée et cette activité est en p<strong>le</strong>indéveloppement actuel<strong>le</strong>ment” rapportela jeune créatrice.Des gènes artistiques (son père étaitdanseur et saxophoniste) alliés à ungoût immodéré pour <strong>le</strong>s matières et<strong>le</strong> travail en volume, voilà de quoidonner à cette jeune femmeoriginaire de la Loirel’amour du métier. “Monplaisir, c’est d’aborder <strong>le</strong>sgens et de chercher à découvrir<strong>le</strong>urs envies puis ensuitede mettre en forme <strong>le</strong>ursidées.” Pour cela, il fautaimer faire et défaire, chercher<strong>le</strong> bon volume, la bonne matière,<strong>le</strong> bon tombé. Mais tout ceci n’estpas que technique et savoir-faire. “Leplus délicat pour un costumier, c’estCREER OU REPRENDRE UNE ENTREPRISEVous avez un projet ? Nos spécialistes de la petite entreprise répondent à vos questions .Permanences gratuites à Besançon : Lundi 1er de 9 à 12 et vendredi 19 de13h30 à 16h30Vous dirigez ou gérez une entreprise artisana<strong>le</strong> ?. Formez vous avec laChambre de Métiers! Nouveau programme et infos au 03 81 21 35 33Dont: Accueillir un apprenti: passeport pour la réussite (1er octobre)Mieux gérer ses activités pour gagner du temps (25 septembre)PETITES ANNONCES//....ARTISANS CHERCHENTAPPPRENTIS....//- CHAFFOIS: pour son entreprise de chauffage-sanitaire, Michel recherhceun apprenti en CAP d’installateur thermique. Deux conditions: avoir <strong>le</strong>brevet des collèges et disposer d’un moyen de locomotion- Q UINGEY: Besançon pour sa boulangerie-pâtisserie-épicerie fine, Géralrecherche un ou une apprenti(e) vendeur de niveau CAP toujours. Vousavez e sens du contact? L’offre peut vous intéresser//... JEUNES CHERCHENT MAITRES D’APPRENTISSAGE...///- BTS é<strong>le</strong>ctrotechnique: BEP et Bac pro d’é<strong>le</strong>ctrotechnique mention ABen poche, Cédric est un bosseur qui ne veut s’arrêter là. Il recherche unmaître d’apprentissage pour faire un BTS et est prêt à se dépllacer partoutdans <strong>le</strong> département...- CAP plomberie: c’est que compte faire Kévin. Il a déjà appelé presquetous <strong>le</strong>s plombiers de Besançon ...mais est prêt à se déplacer en scooterjusqu’à 20km a<strong>le</strong>ntour...Vous souhaitez vendre ou acheter une entreprise ?Consulter et déposez vos offres sur www.artisan-comtois.comMarilyne Paquin a désormais pignon sur rue, à deux pas de la porte Saint-Pierre à Pontarlier.d’avoir <strong>le</strong> bon sens de l’esthétique, del’harmonie des cou<strong>le</strong>urs et des matièreset surtout de savoir écouter, voire liredans <strong>le</strong>s pensées de son client pourcréer ce qu’il attend vraiment” ajoutela créatrice.Les trois premiers mois d’activité del’enseigne Créacostume ont été “trèsdiffici<strong>le</strong>s” reconnaît la styliste. Et peuà peu, la curiosité des Pontissaliensa fait son effet. Si <strong>le</strong> théâtre et <strong>le</strong>sCANTONDE MAICHESANDOZ Aline - Fabricationproduits salés à base de fromage- MAICHECANTON DEMONTBENOITMAISON DECORATION SER-VICE - MERCET Didier –Menuiserie, agencement,plâtrerie, décoration, peinture,papier peint, revêtementsol, petite maçonnerie, rava<strong>le</strong>mentde façade, toiture -MONTBENOITCANTONDE MORTEAULA CASA FRISETTI -GérantFRISETTI Stéphanie -Pizza à emporté - GRANDCOMBE CHATELEUL'HERMINETTE - JEANNOU-TOT Cédric – Ebéniste,menuiserie, couverture, charpente- LES GRASSOS A DOMICILE DU HAUTDOUBS -- OREFICE Bruno -Travaux de nettoyage - LESFINS PCOPPOLA Christophe- lombier,chauffagiste - MORTEAUCANTON D’AUDEUXAPB SERVICES- JEANNOTAurélie - Pose de panneauxsolaires, chauffage, é<strong>le</strong>ctricité,couverture, zinguerie -FRANEYtenues particulières (pour un bal, undéfilé…) occupent encore la majeurepartie du temps de MarilynePaquin, la création de robes de mariéeatteint déjà 40 % de son activité. “Lepotentiel est là” affirme-t-el<strong>le</strong>.Peu à peu, Marilyne Paquin se tisseune bel<strong>le</strong> réputation dans <strong>le</strong> Haut-Doubs et au-delà, dans son petit mondefait de délicats coups de crayons,de douceur des matières, de cou<strong>le</strong>ursIMMATRICULATIONS JUIN 2008CANTON DEPIERREFONTAINE LESVARANSENTREPRISE VUILLEMINHERVE ELECTRICITE GENE-RALE ET MAINTENANCE –VUILLEMIN Hervé - E<strong>le</strong>ctricitégénéra<strong>le</strong>, maintenance -PIERREFONTAINE LESVARANSCANTON DEPONTARLIERMINARY SERVICES -MINARY Franck - Petits travauxde bricolage dit "hommetoutes mains" : fixationétagères, petits travaux dejardinage, livraison decourses, soins et promenadedes animaux de compagnie -PONTARLIERHELOG CARRELAGE - HEDUYNicolas - Pose de carrelage,faïence, petite maçonnerie -MONTPERREUXSARL NICOD CHRISTOPHEGERANT : NICOD Christophe -Plomberie, chauffage, sanitaire,climatisation, énergiesrenouvelab<strong>le</strong>s, tuyauterie,maintenance, dépannage,entretien de tous matériels yafférents - BANNANS`SARL AB CONSTRUCTIONSBOIS- Gérant : BENOITAnthony - Pose et constructionde structure et de maisonbois, pose de menuiserie,charpente, couverture,zinguerie - OYE ET PALLETUNIVERSEL SERVICES -FAIS Michel<strong>le</strong> - Coiffure mixteà domici<strong>le</strong> - PONTARLIERCANTON DEST-HIPPOLYTESARL LES RIVES DU DOUBS- Gérants : ADAM David etRISCH Stéphanie - Plats cuisinés,pizzas, crêpes àemporter - DAMPJOUXCANTON DEVILLEDIEU LE CAMPATHENA COUTURE - INGOLDIsabel<strong>le</strong> - Couture, créationde vêtements et accessoires,transformation, repassage(en sédentaire et non sédentaire)- VALDAHONSARL P.F. MONTEIRO -Gérants : MONTEIRO DA SIL-VA Pierre et MONTEIRO François– Charpente, couverture,ferblanterie, zinguerie, étanchéité,finitions intérieures etextérieures, réalisation detoutes activités accessoires -VERCEL VILLEDIEU LE CAMPSSARL MT2J MULTI-TRA-VAUX - Gérant : ROBERTJean-Guilhem – Plâtrerie,peinture, travaux de bâtiment,pose de carrelages -ATHOSECANTON D’ORNANSARL LES MENUISERIESBISONTINES - Gérant : NAR-CON David - Pose defenêtres, portes, vo<strong>le</strong>ts, clôtureset portails - ORNANSet de rêves. Et son métier, c’est justementde donner vie et forme auxrêves de ses clients. ■J.-F.H.Créacostume10, rue du Docteur Grenier25300 PONTARLIERTél. : 03 81 39 23 98www.creacostume.netL’ARTISANATA LA RADIO“ Ecoutez, c’est trouvé”du lundi au vendredi à 15h34“Artisans comtois”tous <strong>le</strong>s samedisentre 17h30 et 18h“L’Artisanat”du 22 au 25 septembre:Christophe Joux,podo-orthésiste:un métier entreartisanat et médicalLundi : 8h30 - mardi : 16h30mercredi : 6h30 et 13h30vendredi : 6h30 et 19h30“Artisans prèsde chez vous”du lundi au vendredivers 12h25et <strong>le</strong> samedi à 8h45


36AgendaTHÉÂTRE5 ème éditionProjetez-vous auSarbacane FestivalConsacré au spectac<strong>le</strong> vivant, ce rendezvousculturel est programmé cette annéeà Rochejean. Cabaret, musique, théâtre,livre… Un joyeux mélange des genresconcocté par <strong>le</strong> jeune artiste pontissalienJérôme Rousse<strong>le</strong>t. Demandez <strong>le</strong> programme.■Mercredi 17 septembreOuverture du festival avec animations théâtra<strong>le</strong>s,littéraires et artistiques pour enfantset adultes.Atelier d’écriture “jardin de poésie” avec BertrandFriot, auteur des “histoires pressées”.“Encônages”, <strong>le</strong>ctures et atelier théâtre avecPhilippe Coulon et Gil Herde.Danses folk avec Guil<strong>le</strong>mette Champ et LénaSimon de “Not’ambu<strong>le</strong>”.Jeu de Kim (reconnaissance gustative) avecPerrine de la “Batail<strong>le</strong>use”.Sculpture sur légumes avec Dominique Verguet.Spectac<strong>le</strong> “grosse légume”, création “jeunepublic 2008”. Avec Ludivine Faivre et JérômeRousse<strong>le</strong>t.Village de Rochejean, dès 14 heures.■Jeudi 18 septembreet vendredi 19 septembreThéâtre : hommage à Dario Fo avec deux pièces :“Mistero Buffo”, par <strong>le</strong> théâtre du Coin de Genève(jeudi 18 à 20 h 30).“Coup<strong>le</strong> ouvert à deux battants” par <strong>le</strong> théâtrede la Petite Montagne (vendredi 19 à 20 h 30).Sarbacane FestivalDu 17 au 20 septembreà RochejeanRens. 06 70 50 68 04Le magicien d’Oz avait été proposélors de l’édition 2005.■Samedi 20 septembreSarbacapharnaüm ! Repas spectac<strong>le</strong>Repas de clôture du festival, soirée cabaret,musique et théâtre. Scène ouverte aux artistesprofessionnels et amateurs, musiciens et comédiens.Sal<strong>le</strong> des fêtes à 20 h 30. ■PONTARLIERLe 20 septembreVoyage au cœurdes musiques actuel<strong>le</strong>sHaut-Doubs festival, c’est <strong>le</strong> 20 septembre à l’Espace Pourny l’opportunitéde découvrir 4 groupes aux personnalités bien trempées.<strong>La</strong>vocation de ce rendezvousmusical n’a pas variéen quatre éditions. “Onveut promouvoir des groupesrégionaux en <strong>le</strong>ur donnant lapossibilité de profiter d’une bel<strong>le</strong>scène”, indique Rod Barthetde l’association Festivest quiorganise l’événement. Il fautdu monde pour remplir unesal<strong>le</strong> de la tail<strong>le</strong> de l’EspacePourny.Côté programmation,la stratégieconsiste alors à mettre <strong>le</strong>paquet sur une tête d’affichedontlanotoriétégarantitd’attirerla fou<strong>le</strong> des grands jours. <strong>La</strong>combinaison de ta<strong>le</strong>nts confirméset prometteurs n’est pasnouvel<strong>le</strong> en soi. Reste ensuite àvérifier au moment venu si el<strong>le</strong>fonctionne comme on l’espérait,à savoir plaire au public de façonà pérenniser ce genre d’initiative.“C’est tout un art de concocterune bonne programmation. Onpeut même considérer que çarelève d’une certaine alchimie.”Avec <strong>le</strong>sTambours du Bronx enRenseignements sur :www.haut-doubs-festival.comvedette de la soirée, <strong>le</strong> publicaura la chance d’assister à unsuperbe show visuel et sonore.Cette formation tourne depuis17 ans sur <strong>le</strong>s 5 continents. Les16 percussionnistes qui la composentse mettent au serviced’une rythmique ultra-puissante.De la musique à l’énergie brutequi s’adresse à toutes <strong>le</strong>s générations.Le show est toujours d’actualitéen assistant à la prestation deTwo Tone Club, <strong>le</strong> groupe français<strong>le</strong> plus intéressant de lascène ska internationa<strong>le</strong>.Emmenés par Linton, chanteurà la prestance charismatique,<strong>le</strong>s Two Tone Club n’ontqu’un but : capter et é<strong>le</strong>ctriser<strong>le</strong> public.Dans un autre registre maistout aussi dynamique, MaounaSound puise quant à lui sonidentité dans <strong>le</strong> reggae, ragga,dancehall. Un sty<strong>le</strong> p<strong>le</strong>ind’énergie et de bonne humeur.Le quatrième groupe Goyavejoue à domici<strong>le</strong>. Basé à Pontarlier,il comprend 6 musiciensde sensibilités éc<strong>le</strong>ctiques. Grâceà ce métissage de musiqueroots, reggae, soul, on retrouvechez Goyave, un groove originalaux sonorités worldmusic. ■Attaché à la promotion des nouveaux ta<strong>le</strong>nts régionaux, cefestival permettra de découvrir <strong>le</strong> groupe pontissalien Goyave.12 13 14SEPTEMBRE 2008ENTRÉE GRATUITE7 ème FÊTE DU LIVRE DU DOUBSPARC DE LA GARE D’EAU - BESANÇON


Mensuel d’information des cantons deMontbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,Vercel et du Jura voisinp. 36Agenda 37SPORTDu 1 er au 8 octobreLe gratin mondialdu V.T.T. à OrnansL’Extrême sur Loue a pris du galon. <strong>La</strong> course qui draine près de 3 000participants compte cette année pour la coupe du Monde de V.T.T.Une reconnaissance internationa<strong>le</strong> pour ce rendez-vous créé en 1999.L’CHÂTELBLANCépreuve est en train de setail<strong>le</strong>r une sacrée réputationdans <strong>le</strong> monde duV.T.T. En moins de 10 ans,l’Extrême sur Loue est devenueune référence incontournab<strong>le</strong>pour <strong>le</strong>s amateurs dugenre qui seront près de 4 500participants, toutes épreuvesconfondues, cette année. Leprogramme de cette édition2008 combine <strong>le</strong>s traditionnel<strong>le</strong>srandonnées labelliséesRandos d’Or F.F.C. parmi <strong>le</strong>s10 plus bel<strong>le</strong>s de France avecla fina<strong>le</strong> de coupe du MondeV.T.T. marathon chapeautéepar l’union cycliste internationa<strong>le</strong>ainsi que <strong>le</strong>s championnatsde France de V.T.T.marathon. Thomas Dietsch,l’actuel <strong>le</strong>ader de la coupe duMonde, a d’ores et déjà assuréqu’il viendrait défendre àOrnans sa première place.Parmi <strong>le</strong>s innovations del’édition 2008, <strong>le</strong>s organisateursont opéré un lifting comp<strong>le</strong>tdes parcours des différentesrandonnées, sans par<strong>le</strong>rdu vo<strong>le</strong>t animation et dessoirées festives prévues toutau long de la semaine.Au total, l’Extrême sur Loue,25 ème éditionce sont 11 épreuves différentes,71 départements français et 8nations représentées. Décidément,ça bouge dans la cité deCourbet, qui marie à merveil<strong>le</strong>patrimoine, art et désormaissport de haut niveau. ■Plus qu’une course, une fête !Le succès de la Montée duPré d’Haut ne se démentpas. Cette course populairecréée en 1984 sur <strong>le</strong>s hauteursde Châtelblanc, à plus de1 250 m d’altitude, compteaujourd’hui parmi <strong>le</strong>s doyennesdu genre, et <strong>le</strong>s plus réputées.Ils sont chaque année près de300 concurrents au départ decette course qui en 24 ans, avu défi<strong>le</strong>r plus de 5 000 coureurs,dont certains ont acquisune notoriété internationa<strong>le</strong>.Une fois de plus, tout un village(et ceux des a<strong>le</strong>ntours) vase mobiliser pour faire de cettejournée la grande fête de lacourse à pied.L’an dernier, près de 3 000 compétiteurss’étaient inscrits à la manifestation.Extrême sur Loue - Du 1 er au 8 oct. à OrnansManche de coupe du Monde <strong>le</strong> dimanche 8Rens.: 03 81 62 03 24Le parcours de la course estparticulièrement exigeant.Longde 12,580 km, il totalise 510mètres de dénivelé. Lesmeil<strong>le</strong>urs de la discipline seretrouvent au Pré d’Haut quiaccueil<strong>le</strong> des compétiteurs de25 départements français etde plusieurs pays, y comprisceux des hauts plateauxd’Afrique. <strong>La</strong> course pour <strong>le</strong>senfants l’après-midi donne <strong>le</strong>côté familial à cette journée detous <strong>le</strong>s records : c’est la plusancienne course à pied du Haut-Doubs et aussi la fête la plushaute de Franche-Comté. 2 500personnes assistent chaqueannée à l’événement. ■Montée du Pré d’HautDimanche 14 septembreChâtelblancTél. : 03 81 69 21 27SALON<strong>La</strong> barre des 40 000 visiteurssera-t-el<strong>le</strong> atteintecette année dans <strong>le</strong> cadre bucoliquede la Gare d’Eau pourla 7 ème édition du salon du livre<strong>le</strong>s Mots Doubs à Besançon ?L’an dernier, 36 000 personnesse sont bousculées à la rencontredes auteurs présentssous <strong>le</strong> grand chapiteau blancautour de <strong>le</strong>ctures inédites,de jeux et d’ateliers artistiques,<strong>le</strong> tout sur fond de dédicaces.Gil<strong>le</strong>s Leroy, prix Goncourt2007 avec son “Alabama Song”sera <strong>le</strong> parrain de cette édition2008.Spectac<strong>le</strong>s de théâtre, atelierd’initiation au slam, jeux deDu 12 au 14 septembre230 écrivains attendus aux Mots Doubs<strong>La</strong> fête du livre du Doubs à Besançon est désormaisimplantée dans <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier culturel comme<strong>le</strong> rendez-vous incontournab<strong>le</strong> de l’année.Le dernier salon où l’on cause… littérature.SPECTACLEComédienne déjà convaincante dans <strong>le</strong>duo des “Fées de l’effet”, Ludivine Faivrea aussi l’âme chansonnière. Son titre“<strong>La</strong> complainte du facteur” lui a récemmentvalu <strong>le</strong> prix du public attribué dans un festiva<strong>le</strong>n Basse-Normandie. Raison de plus poural<strong>le</strong>r plus loin dans ce registre. “Cette chansona servi de fil conducteur au spectac<strong>le</strong>”,indique la jeune artiste qui s’est donc lancéedans la création musica<strong>le</strong>.Concerto pour facteur timbré met en scènede manière poétique et déjantée 7 musiciensprofessionnels (Corinne Chapuis, JérômeRousse<strong>le</strong>t, Mathieu et Sébastien Gril<strong>le</strong>t, CélineJaquet, Jean-Michel Trimail<strong>le</strong> et ÉtienneDemange) qui accompagnent Ludivine dansson répertoire. “Le facteur reste un personnagefort sympathique et toujours très attendu.Je me suis beaucoup inspirée du messagerqu’il représente à travers son métier.”Boîte à rythmes, timbres vocaux, <strong>le</strong>ttres, colis,vélos, la tournée du facteur timbré s’effectuedans la joie et la bonne humeur au milieud’un univers musical qui oscil<strong>le</strong> entre balladestouchantes et rocks irrévérencieux. Ludivinedont la voix et <strong>le</strong> sty<strong>le</strong> ne sont pas sans<strong>le</strong>cture, expo photos, expositionconsacrée aux célébrissimesSchtroumpfs qui fêtent<strong>le</strong>urs 50 ans aux Mots Doubs,quiz jeunesses avec <strong>le</strong>s hérosde bandes dessinées, <strong>le</strong>cturepublique de Marie-ChristineBarrault constituent autantde nouveautés qui viendrontenrichir <strong>le</strong>s traditionnel<strong>le</strong>sanimations qui fourmil<strong>le</strong>ntdans, à côté et autour du désormaiscélèbre chapiteau.■Bur<strong>le</strong>squeGil<strong>le</strong>s Leroy,prix Goncourt 2007,sera <strong>le</strong> parrain de la nouvel<strong>le</strong>édition des Mots Doubs.Les Mots DoubsDu 12 au 14 septembreSite de la Gare d’Eau àBesançonPour <strong>le</strong> programmecomp<strong>le</strong>t : 03 81 25 81 25ou www.doubs.frConcerto pour facteur timbréRendez-vous <strong>le</strong>s 12 et 13 septembre au théâtre Blier pour assisterà ce spectac<strong>le</strong> de sketches et de chansons inspirés d’un personnagepostal plutôt déjanté.Théâtre Bernard Blier12 et 13 septembre à 20 h 30Renseignements : 06 76 05 27 08rappe<strong>le</strong>r Lynda Lemay s’en donne à cœur joiedans ce tour de chants.En première partie, la troupe Léoungli théâtredonne <strong>le</strong> ton humoristique de la soirée en présentantquelques sketches pas piqués des verstoujours en référence au fil jaune qui symbolisel’institution posta<strong>le</strong>. Bil<strong>le</strong>ts en ventesur place et à l’agence de la Poste de Pontarlier.■Le spectac<strong>le</strong> oscil<strong>le</strong>entre humour et émotion.Le dossierTRAVAIL CLANDESTIN :<strong>le</strong>s dérives du systèmeEnquête dans <strong>le</strong> bâtiment-travaux publicsLire en p. 11 à 18N° 98Décembre 20071,90 €Le premiermercredidu moisTrafic p. 32Les armes à feu passentla frontière suisseRégulièrement, <strong>le</strong>sdouaniers interceptentdes particuliersquiachètent des armes àfeu en Suisse où lalégislation est plussoup<strong>le</strong> qu’en France.ÉconomieCuisines Delacroix :enfin la croissance ?- Un phénomènequitouchesurtout <strong>le</strong> secteur du bâtiment. <strong>La</strong> société pontissalienne vient de changer depropriétaire.<strong>La</strong> nouve <strong>le</strong> direction met en placeun plan de sauvetage du fabricant de cui-- Une dizaine d’a fairesen a tente de jugement. sines. Les emplois ne sont pas menacés.p. 4 et 5L’événementL’économie duHaut-DoubspatineAlors que l’industrie suisse poursuit sa formidab<strong>le</strong>croissance,<strong>le</strong> développement économiquedu Haut-Doubs patine.Plusieursentreprises traversent des difficultés.Rédaction et publicité : “Les Éditions de la <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong>” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 811 an - 12 numéros20€<strong>le</strong>s 12 numérosLe journal d’information qui aborde tous <strong>le</strong>s mois <strong>le</strong>s sujetsd’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société,actu, sport, vie associative et culturel<strong>le</strong>, dossier…Abonnement faci<strong>le</strong> et rapide :o Je m’abonne à <strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> :1 an (12 numéros) = 20€ au lieu de24€, soit 2 NUMÉROS GRATUITSBul<strong>le</strong>tin à remplir et à retourneraccompagné de votre règ<strong>le</strong>mentà l’adresse suivante :<strong>le</strong>s dérives du systèmeBULLETIN D’ABONNEMENTau lieu de 24€2 NUMÉROSGRATUIT<strong>La</strong> <strong>Presse</strong> <strong>Pontissalienne</strong> -B.P. 83 143 - 5 bis, Grande Rue25500 MORTEAU CEDEXNomPrénomN°/RueCodeTél.Vil<strong>le</strong>En application de l’artic<strong>le</strong> 27 de la loi du 6 janvier 1978, <strong>le</strong>s informations ci-dessus sontindispensab<strong>le</strong>s au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinatairesla traitant. 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38AgendaLes rochers du Mont d’Or.EXPOSITIONC’est un hommage à PierreBichet que s’apprêteà rendre l’Associationdes Amis du Musée de Pontarlierdans <strong>le</strong> cadre des Hiverna<strong>le</strong>squi se dérou<strong>le</strong>ront du 8Du 8 au 30 novembreRegard sur l’œuvrede Pierre BichetLes Amis du Musée préparent une exposition rétrospectivesur <strong>le</strong> peintre-lithographe. Une centaine deses œuvres sera présentée.au 30 novembre à la Chapel<strong>le</strong>des Annonciades. Cette expositionrétrospective est uneoccasion unique donnée augrand public de découvrirl’œuvre du peintre-lithographepontissalien décédé au moisde février. Une centaine de seslithographies seront présentéesdans ce lieu qu’il affectionnaitparticulièrement(il fut présidentdu salon des Annonciades,durant <strong>le</strong>quelil découvrit, enfant, <strong>le</strong>speintres comtois commeCharigny ou Roz).Pierre Bichet puisaitson inspiration dans<strong>le</strong>s paysages des montagnesdu Jura qu’il a immortaliséesdans ses créations au cours deses pérégrinations. Il a pénétré<strong>le</strong> cœur de sa région nata<strong>le</strong>en croquant sur son carnetà dessins “chaque village,chaque hameau, <strong>le</strong>s lacs deSaint-Point et de Remoray, deJoux, <strong>le</strong>s tourbières, <strong>le</strong>s montagnesavec <strong>le</strong> Mont d’Or, <strong>le</strong>Chasseron, et la Dent de Vaulion,mais aussi la vallée de laLoue, Do<strong>le</strong>, Besançon et biensûr Pontarlier” indiquent <strong>le</strong>sAmis du Musée.À sa manière, Pierre Bichet arendu à travers son œuvre unhommage au Jura, une régionà laquel<strong>le</strong> il a dédié sa vied’artiste, lui qui a commencéà étudier <strong>le</strong>s beaux-arts àBesançon en 1942, à l’âge de20 ans. “<strong>La</strong> guerre éclate, réfractaireau S.T.O., il est arrêté parla Gestapo en mars 1943 etincarcéré à la prison de Pontarlier.Il s’échappe et rejoint<strong>le</strong> maquis du Vercors jusqu àla libération de Pontarlier enseptembre 1944. Il s’engagealors dans <strong>le</strong> bataillon de chasseursalpins dans <strong>le</strong>s Alpes. Àla fin de la guerre, il regagneParis et s’instal<strong>le</strong>“Chaquevillage,chaquehameau.”dans l’ancien atelierd’André Charigny.Il reprend sesétudes aux beauxartset découvre lagravure et la lithographieavec LouisVuil<strong>le</strong>rmoz.”Mais Pierre Bichet était aussivulcanologue, spéléologue,scientifique, conférencier,cinéaste, photographe, la curiositiéqui l’animait donnait aupersonnage toute son originalité.“Sa rencontre avec HarounTazieff va modifier son existence.À partir de 1956, ill’accompagne dans son tour dumonde des volcans.”Ce vagabondage autour dumonde ne l’a jamais fait oublierni renier ses racines. <strong>La</strong> preuve: “Je peux vous assurerqu’après tant de voyages à traversla planète, <strong>le</strong> mieux, c’estencore ici, dans <strong>le</strong> massif duJura” disait-il. Il suffit de regarderses lithographies pour <strong>le</strong>comprendre. ■Renseignementsau 03 81 38 82 12Autoportrait de Pierre Bichet.


Le portrait 39PONTARLIERCommentvont réagir <strong>le</strong>s<strong>le</strong>cteurs ? <strong>La</strong> critiquesera-t-el<strong>le</strong> emballée ousévère ? Quel<strong>le</strong> sera l’attitudedes libraires ? L’approche dugrand jour est aussi espéréeque redoutée par Serge Filippini,auteur d’origine pontissaliennedésormais installé àParis. “J’attends avec impatiencede lire <strong>le</strong>s critiques”,indique ce dernier avec unelégère pointe d’appréhensiondans la voix. Il évoque mêmel’idée de se voir attribuer pourquoipas un prix littéraire.“Deux testaments” racontel’histoire d’une famil<strong>le</strong> juivequi quitte Paris pour s’instal<strong>le</strong>rà Montauban pendantl’Occupation. “Tout est partid’une rencontre avec l’un dessurvivants qui souhaitait transposersur <strong>le</strong> papier <strong>le</strong> récit deces événements.” En romancierépris de philosophie et de fiction,Serge Filippini a ensuiteinventé une intrigue autour decette saga familia<strong>le</strong>. “L’idéeétait de montrer comment <strong>le</strong>religieux nous poursuit mêmesi on ne pratique pas.” Il s’estéga<strong>le</strong>ment attaché à décrireune version de la RésistanceLe romancierSerge Filippini, entre fiction et réalitéÀ quelques jours de la sortie de son dernier ouvrage, “Deux testaments”,édité chez Phébus, la fébrilité habite ce romancier originaire de Pontarlierqui ne vit que pour et par l’écriture. Rencontre.inédite, susceptib<strong>le</strong> de choquerune partie de l’opinion plutôtdans l’attente de l’image positive,héroïque qui col<strong>le</strong> habituel<strong>le</strong>mentà cette lutte contrel’envahisseur. “Mais ce n’étaitpas l’objectif d’un roman quise veut sincère, ambigu et problématique”confie-t-il. Ce partipris est à doub<strong>le</strong> tranchant.Il peut tout aussi bien êtreencensé que descendu enflammes. Serge Filippinis’interroge donc sur la manièredont sera accueillie cettevision très crue dela vie sousl’Occupation.Les contre-pieds nesont d’ail<strong>le</strong>urs paspour lui déplaire.C’est même un traitde personnalité dans<strong>le</strong>quel il s’épanouit avec dé<strong>le</strong>ctation.Imprévisib<strong>le</strong> et par-dessustout attiré par <strong>le</strong> besoinvital de tenter de nouvel<strong>le</strong>sexpériences fondamenta<strong>le</strong>s. “Jeconçois mon œuvre personnel<strong>le</strong>comme un voyage. En cela,je m’identifie complètement àFlaubert ou Maupassant.”Petit-fils d’émigrés espagnolset italiens, Serge Filippini a“Pontarlier,c’est chezmoi.”passé toute son enfance à Pontarlieroù il est né en 1950.“Pontarlier, c’est chez moi.” Pasnostalgique du tout, celui quivit désormais à Paris ne reniepour autant <strong>le</strong> pays et <strong>le</strong>s gensqui ont contribué à révé<strong>le</strong>r savocation d’écrivain. Il se souvientpar exemp<strong>le</strong> de MonsieurBelot, instituteur à l’anciennequi l’a encouragé à s’adonnertrès tôt à l’écriture.En accompagnant son père projectionnisteau cinéma <strong>le</strong> Central,il se découvre une passionpour la fiction. “À partirde la 6 ❍❅ , j’étaisdéjà accroché àl’écriture de poèmes.”Sous ses airs d’enfantsage et studieux, SergeFilippini exprimedéjà à travers sa plumeun esprit libertaire et anticonformiste.En 1968, ce candidatau baccalauréat devientl’un des <strong>le</strong>aders du mouvementde protestation au lycée Xavier-Marmier.Très engagé dans des combatsidéologiques, il mène ensuiteune existence assez chaotique.Il entame des études en philosophie,arrête tout pour deveniréducateur spécialisé puisaprès quelques annéesd’exercice revient à la philosophie.“Au moment de préparerma thèse, j’ai tout laissétomber pour me consacrer àl’écriture d’un roman érotiquepublié par Régine Deforges.C’est parti comme ça.” Ildécroche néanmoins une boursepour al<strong>le</strong>r à Rome réaliserune fiction sur <strong>le</strong> philosopheGiordano Bruno. Intitulé“L’homme incendié”, ce bouquinest un vrai succès qui luivaut des critiques élogieuses.Il décide alors d’al<strong>le</strong>r s’établirà Paris avec la ferme intentionde poursuivre une carrière prometteuse.“On attendait de moique je continue dans la mêmelignée.” Trop avide de nouvel<strong>le</strong>sexpériences, il préfère changerde registre. “Mes autres livresn’ont pas marché aussi bienque L’homme incendié.” Pourvivre, Serge Filippini se diversifie.Il effectue des traductionsen anglais, en italien, réalisedes livres de commande, travail<strong>le</strong>parfois avec des réalisateurssur des scénarios defilms. “Quand on n’est pas unécrivain à succès, on est obligéÀ l’aube de cette rentrée littéraire, sans y croire,Serge Filippini évoque pourtant l’idée d’un prix littéraire.de faire d’autres trucs. Ce quim’importe, c’est de vivre dans<strong>le</strong> milieu de l’édition.” Il donneainsi dans <strong>le</strong> “quick book”en se mettant au service depersonnalités à la recherched’auteurs capab<strong>le</strong>s de mettreen forme <strong>le</strong> récit d’une vie. “Avecl’avènement des blogs, c’est ungenre littéraire appelé à disparaîtretôt ou tard. Il y a encorede l’avenir dans l’écrituremais seu<strong>le</strong>ment pour <strong>le</strong>s vraislivres”, conclut l’auteur qui nesouhaite qu’une chose : écriredes romans <strong>le</strong> plus longtempspossib<strong>le</strong>. ■F.C.

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