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Selection / Collection 61Collection MIXATACTexte : Lauriane Morel et Benjamin MiNiMuMMixatac #1 Bamako, #2 Essaouira et #3 Beyrouth.Produits par l’équipe du festival marseillais de musiques urbaines Marsatac,ces trois albums enthousiasmants témoignent de la rencontre fertile entre des musiciensde la ville et des acteurs de ces villes effervescentes d’Afrique et du Proche-Orient.« Le festival ne s’interdit plus grand chose »« Je connais bien le Mali, explique Dro Kilndjian,co-fondateur du festival Marsatac,fondé en 1999. Je voulais lier mon activité, ladiffusion de musiques actuelles, à cet amourdes musiques traditionnelles mandingues etd’Afrique de l’Ouest ». Voilà qui marque en2008 le début du projet Bamako, la premièrecréation de Mixatac. Pour cette aventureafricaine, l’organisateur emmène avec luideux artistes marseillais, David Walters etAlif Tree. Une fois dans la capitale malienne,au studio Bogolan, ils se tournent vers IssaBagayogo, pionnier de la musique electromalienne. « Il a invoqué l’esprit de la forêt,a mis ses gris-gris autour du cou et c’étaitparti ! », raconte le directeur artistique. Enchemin, le casting se complète : aiguillé parle multi-instrumentiste mandingue AhmedFofana, les chanteuses Massaran Kouyatéet Mangala Camara s’agrègent à la création.La soirée de présentation enthousiasme lesBamakois. Le premier album de Mixatacreproduit cette expérience, avec l’apportde nouvelles recrues comme l’orchestre debalafonistes Neba Solo et le guitariste KasséMady Diabaté.« Micro-famille »« Avec le résultat qu’on avait entre lesmains et les oreilles, on s’est dit que ceserait dommage d’arrêter, poursuit le fondateurde Marsatac. On a donc proposéà Marseille 2013 d’étendre ce projet àune collection et d’explorer des territoiresautour du bassin méditerranéen ». DirectionBeyrouth en 2011, un voyage dontle Français d’origine arménienne rêve depuisson enfance. Il y explore la scène localerock alternative : « Le but n’était pasd’interroger les musiques traditionnelles,mais plutôt ce qu’il s’y fait d’actuel ». Lejoueur de bouzouk « punk et électrifié »Abed Kobeissy et le rappeur Rayess Bekle bluffent. Conquis par l’humanité de cespersonnes, ils les intègrent à sa « micro--famille » naissante.L’année suivante, à Essaouira, ville réputéepour son festival gnaoua, Le programmateurde Marsatac emmène dans ses bagagesNasser, « un groupe de rock electromarseillais, pour exploiter le choc de larencontre ». Les musiciens des deux villesse soudent moins facilement, mais le projetfinit par aboutir, connectant la cité phocéenneà une troisième rive de la Méditerranée.A l’arrivée, le voyage a-t-il changé laface de Marsatac ? « Le festival ne s’interditplus grand chose », annonce Dro Kilndjian.En témoigne une adaptation scénique destrois projets qui devrait happer le public enclôture de la prochaine édition, le 29 septembre.Les réjouissances ne s’arrêtentpas là, puisque la matière des albums seraremodelée par des groupes habitués de lascène Marsatac, en vue d’un quatrièmeopus de remixes.n www.marsatac.comMixatac #1 Bamako,(Marsatac/l’Autre Distribution) 2 avrilMixatac #2 Essaouira(Marsatac/l’Autre Distribution) 27 maiMixatac #3 Beyrouth(Marsatac/l’Autre Distribution) 9 septembre

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