Une mémoire en courts - L'Agence du court métrage
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<strong>Une</strong> <strong>mémoire</strong> <strong>en</strong> <strong><strong>court</strong>s</strong>>>> Prés<strong>en</strong>tation de l’opération<strong>Une</strong> <strong>mémoire</strong> <strong>en</strong> <strong><strong>court</strong>s</strong> est un regard sur celles et ceux qui ont œuvré pour que soit faite sajuste place au film <strong>court</strong>. Depuis sa création, l’Ag<strong>en</strong>ce <strong>du</strong> <strong>court</strong> <strong>métrage</strong> n’a cessé de mesurerl’héritage laissé par les Braunberger, Dauman, Tati ou le Groupe des Tr<strong>en</strong>te dont le manifestede 1953 contre la disparition <strong>du</strong> <strong>court</strong> (il était alors question de supprimer les <strong><strong>court</strong>s</strong> dans lessalles) nous appr<strong>en</strong>d beaucoup sur le difficile accès des <strong><strong>court</strong>s</strong> <strong>métrage</strong>s au public tout au longde l’histoire <strong>du</strong> cinéma. Dans cette déclaration signée <strong>en</strong>tre autres par Braunberger, Franju,Kast et Resnais, on pouvait lire ceci : “Personne n’aurait l’idée de mesurer l’importance d’uneœuvre littéraire au nombre de ses pages, un tableau à son format”.L’Ag<strong>en</strong>ce pour le développem<strong>en</strong>t régional <strong>du</strong> cinéma, Les Films <strong>du</strong> Jeudi et l’Ag<strong>en</strong>ce <strong>du</strong> <strong>court</strong><strong>métrage</strong> conjugu<strong>en</strong>t leurs efforts afin de proposer aux salles de cinéma dans les meilleuresconditions (copies neuves, docum<strong>en</strong>t d’accompagnem<strong>en</strong>t, interv<strong>en</strong>tions) ces films qui fontpartie de notre expéri<strong>en</strong>ce imagée comme on parle d’expéri<strong>en</strong>ce lettrée à propos des livres.Les neuf films pro<strong>du</strong>its par Pierre Braunberger qui inaugur<strong>en</strong>t <strong>Une</strong> <strong>mémoire</strong> <strong>en</strong> <strong><strong>court</strong>s</strong>prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une diversité de styles et de g<strong>en</strong>res, de <strong>du</strong>rées et de tons, tout <strong>en</strong> r<strong>en</strong>dant compted’une volonté collective de faire des films dans un format <strong>court</strong>. Ils constitu<strong>en</strong>t des tracesde ce qui a été; de ce qui a été impressionné sur la pellicule et de ce qu’a été la créationcinématographique à cette époque.> l’ADRCL’Ag<strong>en</strong>ce pour le développem<strong>en</strong>t régional <strong>du</strong> cinéma, depuis sa création <strong>en</strong> 1983, travaille<strong>en</strong> concertation avec l’<strong>en</strong>semble de ses part<strong>en</strong>aires (exploitants, distributeurs, réalisateurs etcollectivités territoriales) afin de sout<strong>en</strong>ir la petite exploitation et les salles indép<strong>en</strong>dantes. Cesouti<strong>en</strong> se tra<strong>du</strong>it notamm<strong>en</strong>t par une aide à la modernisation et à la création de nouvellessalles, une amélioration de l’accès aux films par le paiem<strong>en</strong>t de copies supplém<strong>en</strong>taires auprofit des exploitations défavorisées par le jeu normal de la distribution. Cet accès permetaussi de travailler sur les films destinés au jeune public et sur les œuvres <strong>du</strong> patrimoinecinématographique. Par ailleurs, l’ADRC assure un travail d’accompagnem<strong>en</strong>t des films parceux qui les font.> l’Ag<strong>en</strong>ce <strong>du</strong> <strong>court</strong> <strong>métrage</strong>Créée <strong>en</strong> 1983 sous l’impulsion de réalisateurs, pro<strong>du</strong>cteurs et diffuseurs regroupés autourde François Ode, l’Ag<strong>en</strong>ce <strong>du</strong> <strong>court</strong> <strong>métrage</strong> développe une mission de “service public” <strong>en</strong>faveur <strong>du</strong> film <strong>court</strong>, de ses auteurs, de ses pro<strong>du</strong>cteurs, des salles de cinéma et <strong>du</strong> public.Son action s’articule notamm<strong>en</strong>t autour des axes tels que le RADi (le Réseau Alternatif deDiffusion diffuse sur 240 salles un complém<strong>en</strong>t de programme par semaine), les “Soirées<strong>du</strong> <strong>court</strong>” (programmes “clés <strong>en</strong> main” proposés aux salles), la Régie TV-câble, le magazinetrimestriel Bref. Par ailleurs, l’Ag<strong>en</strong>ce <strong>du</strong> <strong>court</strong> <strong>métrage</strong> participe activem<strong>en</strong>t à l’élaboration deprogrammes complets pour les dispositifs d’é<strong>du</strong>cation au cinéma (choix des films, docum<strong>en</strong>tspédagogiques, formation). Sa place spécifique dans le paysage cinématographique françaisfait de l’Ag<strong>en</strong>ce un lieu unique d’échange, de réflexion et de propositions.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tsL’Ag<strong>en</strong>ce <strong>du</strong> <strong>court</strong> <strong>métrage</strong> : 2 rue de Tocqueville, 75017 ParisTél. : 01 44 69 26 60 - Fax : 01 44 69 26 69contact presse : Fabrice Marquat - f.marquat@ag<strong>en</strong>cecm.comwww.ag<strong>en</strong>cecm.com
Programme 1À la <strong>mémoire</strong> <strong>du</strong> rock1963, 35 mm, 1,37, noir et blanc, 11 mn.Réalisation : François Reich<strong>en</strong>bach. Image : Jean-Marc Ripert.Son : Bernard Meusnier. Montage : Guy Gilles, Jacqueline Lecompte.Pro<strong>du</strong>ction : Les Films de la Pléïade.La jeunesse des années soixante, déchaînée par le rock, au coursdes exhibitions de leurs vedettes.Toute la <strong>mémoire</strong> <strong>du</strong> monde1956, 35 mm, 1,37, noir et blanc, 22 mn.Réalisation : Alain Resnais. Musique : Maurice Jarre.Pro<strong>du</strong>ction : Les Films de la Pléïade.À la découverte de la Bibliothèque Nationale, véritable coffre fortet musée des mots où lectures, œuvres précieuses et introuvables,connaissances, catalogues et collections de livres sont <strong>en</strong>fermés,répertoriés, analysés, classés, notés, étiquettés, <strong>en</strong>registrés et consultés.Grand prix de la Commission Technique au festival de Cannes 1957Drame <strong>du</strong> taureau1965, 35 mm, 1,37, noir et blanc, 10 mn.Réalisation : Luci<strong>en</strong> Clergue. Pro<strong>du</strong>ction : Les Films <strong>du</strong> Jeudi.Luci<strong>en</strong> Clergue s’attache à nous montrer le drame <strong>du</strong> taureau,avant et p<strong>en</strong>dant la corrida. Son corps pitoyable est, pour finir,emporté chez le boucher à travers Arles <strong>en</strong> fête.Prix Louis Lumière 1965Les veuves de quinze ans1966, 35 mm, 1,66, noir et blanc, 25 mn.Réalisation : Jean Rouch. Image : Jacques Lang. Son : Michel Fano.Montage : Claudine Bouché. Musique : Gérard Gustin, Luis Fu<strong>en</strong>tes.Pro<strong>du</strong>ction : Les Films de la Pléïade.Jean Rouch observe dans la société “yéyé” parisi<strong>en</strong>ne, lecomportem<strong>en</strong>t de deux jeunes filles, dont nous suivons lesav<strong>en</strong>tures. L’une est sérieuse, l’autre pas.L’amour existe1961, 35 mm, 1,66, noir et blanc, 19 mn.Réalisation : Maurice Pialat. Musique : Georges Delerue.Pro<strong>du</strong>ction : Les Films de la Pléïade.Opposition <strong>en</strong>tre la vie passée sur les bords de Marne avecses guinguettes, ses prom<strong>en</strong>ades, ou <strong>en</strong>core ses cinémas etstudios Méliès, et l’isolem<strong>en</strong>t d’une banlieue <strong>en</strong>tassée dans lesHLM, bidonvilles et pavillons situés aux limites des aéroports etconstructions insolites dans les années soixante.Prix Louis Lumière 1961, Lion de Saint Marc au festival de V<strong>en</strong>ise 1961www.ag<strong>en</strong>cecm.com