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55oH I S T O I R Ela Guiane et au Brésil : on la voit aussi à laJamaïque ( i ), et vraisemblablement dansles autres îles voisines ; mais l'espèce peunombreuse n'est nulle part rassemblée : àCayenne , par exemple, il y a peut-être dixfois pltis de courlis que de spatules, leursplus giandes troupes sont de neuf ou dix auplus, communément de deux ou trois, etsouvent ces oiseaux sont accompagnés desphénicoptères ou flammans. On voit , lematin et soir, les spatules au bord de la mer,ou sur des troncs fïottans près de la rive;mais, vers le milieu du jour, dans le temsde la plus grande chaleur, elles entrent dansles criques, et se perchent très-haut sur lesarbres aquatiques; néanmoins elles sont peusauvages ; elles passent en mer très-près descanots, et se laissent approcher assez à terrépour qu'on les tire, soit posées, soit au vol;qu'on appelle spatule, à cause de son bec qui a celteforme-, il a le plumage blanc, qui devient d'un rougeclair : il se rend familier et reste dans les basse-cours ».( Extr. d'une lettre de M. de Fontette , du 20 octobre,ann. 1750. )(2) The american scarlet pelecan , or spoon-bill,tlauhquechui Fernand. ajaia brasil. etc. Sloane , Jam.vol, II, pag. 317.

DE LA SPATULE.35ileur beau plumage est souvent sali par lavase ou elles entrent fort avant pour pêcher,M. de la Borde, qui a fait ces observationssur leurs mœurs , nous confirme celle deBarrère au sujet de la couleur, et nous assureque ces spatules de la Guiane ne prennentqu'avec l'âge et vers la troisième année cettebelle couleur rouge, et que les jeunes sontpresque entièrement blanches (i).M. Bâillon, auquel nous devons un grandnombre de bonnes observations, admet deuxespèces de spatules, et me mande que toutesdeux passent ordinairemej.it sur les côtes dePicardie dans les mois de novembre et d'avril,et que ni Tune ni l'autre n'y séjournent ;elles s'arrêtent un jour ou deux près de lamer et dans les marais qui en sont voisins;elles ne sont pas en nombre, et paroissentêtre très-sauvages.La première est la spatule Commune , quiest d'un blanc fort éclatant, et n'a point dehuppe. I^a seconde espèce est huppée et pluspetite que l'autre ; et M. Bâillon croit queces différences, avec quelques autres variétésdans les couleurs du bec et du plumage, sont(Ï) Mémoires de M. de la Borde, médecin du roi àCayenne.

DE LA SPATULE.35ileur beau plumage est souvent sali par lavase ou elles entrent fort avant pour pêcher,M. de la Borde, qui a fait ces observationssur leurs mœurs , nous confirme celle deBarrère au sujet de la couleur, et nous assureque ces spatules de la Guiane ne prennentqu'avec l'âge et vers la troisième année cettebelle couleur rouge, et que les jeunes sontpresque entièrement blanches (i).M. Bâillon, auquel nous devons un grandnombre de bonnes observations, admet deuxespèces de spatules, et me mande que toutesdeux passent ordinairemej.it sur les côtes dePicardie dans les mois de novembre et d'avril,et que ni Tune ni l'autre n'y séjournent ;elles s'arrêtent un jour ou deux près de lamer et dans les marais qui en sont voisins;elles ne sont pas en nombre, et paroissentêtre très-sauvages.La première est la spatule Commune , quiest d'un blanc fort éclatant, et n'a point dehuppe. I^a seconde espèce est huppée et pluspetite que l'autre ; et M. Bâillon croit queces différences, avec quelques autres variétésdans les couleurs du bec et du plumage, sont(Ï) Mémoires de M. de la Borde, médecin du roi àCayenne.

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