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Mes pensées les plus sombresJ'ai plein de soucisJe ne vis plusJe ne dors pasJ'aimerais dire que je ne respire pas maisJe ne suis pas morte.Cette poésie me permet d'exprimer cette voixLe poète que j'ai à l'intérieur me murmureEt essaye de sortir comme un oiseauPrisonnier dans sa cage qui essaye d'atteindre la liberté.J'aimerais atteindre cette liberté tant rêvée !Il faut que j'avanceSinon, je resterais dans cette noirceur et je ne le supporterais pasIl faudrait que je puisse apercevoir la sortie de ce malheur infinic'est pour cela qu'il faudrait que je laisse parler mon cœur hurlerde joie intense !Anonyme Seconde François 1 er2 d ex-æquoprix catégorie SecondeLes voix du poèmeDouces, mélodieuses ou blessantes,Toujours cachées mais pourtant présentesAttendant paresseusement qu'on les libèreCes folles voix qui parfois nous exaspèrentA chacune sa couleur, sa tonalitéSouvent silencieuses et pourtant aiméesTel l'Amour, vibrant et passionnéCes voix follement aimées et redoutéesMaudites par la sagesse des plus grandsBénies par l'innocence des enfantsComme une plume, mais effleurantCes légères voix au souffle affolantMais de leur existence sonne la vieDe leurs mots résonne la nostalgieD'un temps passé, des lamentationsD'un futur proche, une libération.Pourquoi pas, à chacun sa voixOui, à chacun sa folie.Freiburger Myriam Seconde François 1 e1 er prix catégorie Seconde