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Le risque chimique

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Formation aux <strong>risque</strong>s NRBCZone de Défense de ParisMise à jour des connaissances avantformation spécifique SAMU-SMURSMUR-URGURG1


<strong>Le</strong>s plans d’intervention L’évolution du <strong>risque</strong>industriel et la menaceterroriste ont imposé la miseen place de nouveaux plans Ces plans sont destinés àrenforcer la prévention ou àorganiser les interventions encas de problèmes NRBC4


<strong>Le</strong>s plans Pirates Sous l’égide du Secrétariat Général de la Défense Nationale(SGDN). Plusieurs plans déclinés à partir de Vigipirate :• Piratox: en cas d’attaque par produit <strong>chimique</strong> toxique• Biotox: pour une attaque par agent biologique pathogène• Piratome: destiné à faire face à des actes de terrorisme nucléaireou radiologique. La doctrine d’emploi de ces plans est décrite dans les circulaires700 (<strong>chimique</strong>) et 800 (radio nucléaire). <strong>Le</strong>s plans sont déclinés au niveau ministériel et des zones dedéfense.5


Police Pompiers SAMUVentHHHPMAPCCOSCAIDECONTAMINATIONSASIntervenantsSASImpliquésPRVPRIZ D L100 m500 mZ D VZone desoutienZone contrôléeZone d’exclusionPérimètre de sécurité « classique »


<strong>Le</strong>s zones de défense civile 7 zones de défense enmétropole 5 zones outre mer Coordination par le Préfetde zone de défense La DRASS et le SAMU dezone de défense 1 établissement de santé deréférence par zone de défense(sauf zones Ouest et Est)7


<strong>Le</strong>s établissements de santé de référence Dans chaque zone de défense est désigné unétablissement de santé de référence. Alerté sans délai en cas de crise, son rôle est d’apporterune expertise et une assistance technique. Des services référents y sont désignés: <strong>Le</strong>s services de maladies infectieuses et les laboratoirespour les <strong>risque</strong>s biologiques <strong>Le</strong>s centres antipoison pour le <strong>risque</strong> <strong>chimique</strong> <strong>Le</strong>s services de médecine nucléaire8


<strong>Le</strong> rôle des hôpitaux référents<strong>Le</strong>s missions centrées sur le <strong>risque</strong> NRBC portent sur: La formation des personnels. La mise à disposition et la maintenance de respirateurs,d’oxygène, de tenues de protection NRBC. La mise à disposition et la maintenance d'une dotationd’équipements pour établir des diagnostics rapides. La mise à disposition pour les établissements de santédes stocks de médicaments, antidotes, antibiotiques…9


<strong>Le</strong> plan hospitalierPlan blanc et ses annexes Loi n° 2004-806 du 9 août 2004 Décret n° 1764 du 30 décembre 2005Circulaire DHOS/CGR/2006/401. Vise à organiser la crise sanitaire graveAfflux de victimes « classiques »Afflux de victimes contaminéesEvacuation de l’hôpital. . . . Obligatoire pour tous les établissements desanté publics ou privés. <strong>Le</strong>s annexes NRBC du plan blanc : protégerl’hôpital et les personnels pour continuer àfonctionner.10


PROTEGER L’HOPITAL, C’EST :1. EMPÊCHER LACONTAMINATIONDE L’HÔPITAL2. SE PROTEGER11


Comment se contamine-t’on? Par voie respiratoire, en inhalant des vapeurs(<strong>risque</strong> <strong>chimique</strong>) ou des particules (<strong>risque</strong>sbiologique et radiologique), provenant despersonnes contaminées. Par voie cutanée, essentiellement pour les<strong>chimique</strong>s de guerre, par contact direct ou à partirde la condensation sur les vêtements ou lescheveux : pénétration très rapide à travers laplupart des matériaux.12


La protection de l’hôpital Empêcher le transfert de contamination Contrôle strict des accès de l’hôpital Protection du personnel : habillage avec tenue deprotection cutanée et respiratoire Installation d’une chaîne de décontamination Décontamination des victimes :DéshabillageDouche Entraînement du personnel :Au port des tenuesAux méthodes de décontamination13


La nature du <strong>risque</strong> <strong>chimique</strong> <strong>Le</strong> <strong>risque</strong> liquide Surtout sur les lieux, faible à distance Pénétration rapide à travers la peau et la plupart des matériaux Symptomatologie immédiate et grave Fixation sur les vêtements, cheveux . . . Evaporation => <strong>risque</strong> vapeur <strong>Le</strong> <strong>risque</strong> vapeur Dégagement de vapeurs à partir des vêtements imprégnés Intoxication par voie respiratoire Importance des conditions météorologiques Aggravé par le confinement des victimes14


<strong>Le</strong> <strong>risque</strong> <strong>chimique</strong> Obéit à une cinétique brutale, début ± bruyant. <strong>Le</strong> <strong>risque</strong> principal est le transfert de contamination. Une victime valide est probablement : Faiblement intoxiquée Donc faiblement contaminée Et faiblement contaminante15


<strong>Le</strong>s agents <strong>chimique</strong>s5 classes: Neurotoxiques (organophosphorés) Suffocants (Chlore, phosgène) Cyanés Vésicants (Ypérite, Léwisite) Agents anti-émeutes Ce sont des agents toxiques par voie aérienne (<strong>risque</strong> vapeur)et parfois cutanée (<strong>risque</strong> liquide) <strong>Le</strong>s neurotoxiques, les vésicants et certains suffocantss’accompagnent d’un <strong>risque</strong> de contamination.16


Signes d’alerte La présence de produitstoxiques devra être suspectéedevant plusieurs personnesprésentant soudainement unemême symptomatologierespiratoire ou neurologique,et provenant d’un même lieu.17


<strong>Le</strong>s principaux signes cliniques Neurotoxiques Organo-Phosphorés : Hypersécrétion des muqueuses, bronchospasme, myosis Myoclonies, convulsions Arrêt respiratoire Suffocants : Irritation des voies aériennes, bronchospasme, céphalées OAP lésionnel Possible intervalle libre Ypérite : Irritation oculaire, blépharospasme, céphalées Brûlures de l’arbre respiratoire et cutanées Signes parfois retardés si intoxication modérée Cyanures : Vertiges, état confusionnel, gêne respiratoire Convulsions, arrêt respiratoire18


Ce qu’il faut retenir Tous les symptômes initiaux se ressemblent Plusieurs personnes se présentant simultanément à l’hôpitalavec une symptomatologie similaire devront être considéréescomme contaminées et contaminantes jusqu’à preuve ducontraire. L’échange d’informations avec le SAMU doit être immédiat. La toxicité est majorée en milieu confiné. Quelque soit l’agent <strong>chimique</strong>, les mêmes règles de protections’appliquent.19


<strong>Le</strong> traitement <strong>Le</strong> traitement est essentiellement symptomatique pour tousles agents Des antidotes existent pour certains produits : les cyanés(hydroxocobalamine) et les neurotoxiques (atropine etpralidoxime). L’identification complète du produit demande quelquesheures et conditionnera la suite de la prise en charge desvictimes.20


Une première protection simple La cagoule ventilée mise en place très rapide dèsl’arrivée des premières victimes niveau de protection inférieur àcelui des masques utilisable avec lunettes, barbe… <strong>Le</strong>s gants butyleLatexNONButyle OUI21


Eviter le transfert de contamination <strong>Le</strong> personnel en interface doit revêtir destenues spécifiques avec appareils respiratoires filtrants <strong>Le</strong>s victimes doivent être décontaminées avant depénétrer dans l’hôpital A l’entrée de l’hôpital, la protection des personnelset la décontamination éliminent le <strong>risque</strong> de transfertde contamination22


Irradiation(ou EXPOSITION EXTERNE)L’exposition à une source détournée (irradiation)ne se manifestera que de manière insidieuse.23


Contamination radioactive externe24


Modes de pénétration de laCONTAMINATION INTERNE25


« Dirty bomb » ou bombe sale Explosifs : projection de particules métalliques et dégagementde chaleur⇒ Traumatismes⇒ Brûlures Projection de particules radio-actives Contamination interne et externe Irradiation si contamination prolongée ou interne Dispersion de ces particules par les porteurs26


Risque radio-nucléaire1. L’urgence vitale prime sur la décontamination2. La cinétique peut être brutale (dirty bomb)3. Il faut empêcher le transfert de contamination4. La protection du personnel est plus simple5. Limitation de la dispersion de la contamination particulaire6. La décontamination consiste en un déshabillage et unedouche27


<strong>Le</strong>s spécificités du nucléaire / radiologiqueContrairement au <strong>chimique</strong> La contamination peut être détectée rapidement Un irradié ou un contaminé peut être indemne de tout signeclinique Un blessé grave peut pénétrer dans l’hôpital sans décontaminationà condition de protéger les locaux et le matériel par du vinyle :aucun <strong>risque</strong> vapeur. La diffusion de la contamination peut être limitée: En protégeant les voies aériennes par des masques antipoussières FFP 3 En enveloppant le contaminé dans une double enveloppe En fixant les poussières contaminantes par des procédéssimples comme la pulvérisation d’eau28


Technique de la « double housse »** * *** * * ** * * * * * * * *Ambulance« contaminée »* * *** * * ***** * * * ****Elimination housseinférieure contaminée* * *** * * *SAMUExtérieur non contaminé29


Accueil d’urgences vitales non décontaminéesMise en place d’uncircuit hospitalierspécifique protégé pardu vinyle ®Soins par dupersonnel protégéDécontaminationsommaire avant tout actemédical ou chirurgical30


Conclusion <strong>Le</strong> <strong>risque</strong> de transfert de contamination par des victimesambulatoires est faible, mais majoré par leur nombre et leconfinement. Se protéger et protéger l’hôpital pour continuer à assurer lesmissions de soins. En l’absence d’identification de la substance: <strong>Le</strong>s tenues TOM ou TLD protégent de tous les <strong>risque</strong>s NRBC. L’habillage avec ces tenues doit être répété pour être assimilé. Connaître les dispositions prises par mon établissementdans les annexes NRBC pour la prise en charge des victimespotentiellement contaminées.31


REFERENCES Plan Piratox, n° 700/SGDN/PSE/PPS du 26 avril 2002 Plan Piratome, n° 800/SGDN/PSE/PPS du 23 avril 2003 Guide national « Intervention médicale en cas d’événement nucléaire ou radiologique »version 2008Circulaire DHOS/HFD/DGSNR n° 277 du 02 mai 2002 rel ative à l’organisation des soinsmédicaux en cas d’accident nucléaire ou radiologique Plan Biotox, du 5 Octobre 2001Plan blanc- Code de la santé publique : articles L3110-7 à 10 et articles R3110-4 à 10- Circulaire DHOS/CGR/2006/401 du 14 septembre 2006- Guide d’aide à l’élaboration des plans blancs élargis et des plans blancs desétablissements de santé ; 2ème version ; 2006http://www.sante.gouv.frhttp://www.samu-de-france.fr32

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