ANNEXE 1 - BEEP

semblables à ce type et intégrant la jachère dans leur système de culture (SP7). Le revenu par actif estau plus bas de l’échelle et n’atteint pas 200 000FCfA, une valeur largement insuffisante poursubvenir aux besoins vitaux de la famille et accéder à un équipement plus évolué. Cette mauvaiseposture ne leur donne pas une certaine crédibilité vis-à-vis des structures de soutient à la productionagricole comme la SOFITEX, à travers ses crédits d’intrants et de matériels. Ces exploitations sontdonc obligées de se lancer dans d’autres activités extra agricoles comme le petit commerce et lesservices pour pouvoir créer des revenus complémentaires.A l’opposé des systèmes précédents se trouvent des exploitations très diversifiées pratiquant uneagriculture intensive avec des moyens et facteurs de production évolués (2 unités de traction, 2butteurs, 1 sarcleur, une charrette, fumure abondante, main d’œuvre suffisante). Ces exploitationspossèdent les meilleures terres de la zone d’étude (bas fond, sol noir argilo sableux, sol sabloargileux) et ont en plus de grandes surfaces cultivables qui bénéficient de l’apport de fumureorganique grâce à un élevage diversifié (bovins de parcours, ovins, caprins, asins, volaille et porcinséventuellement). Il s’agit des grandes familles disposant d’une main d’œuvre abondante et intégrantle maraîchage ou la plantation de verger de manguiers, bananiers, papayers ou de tarodière dans leurssystèmes de culture. Ce sont des spéculations à très haute valeur ajoutée. La surface par actif varie de1,5 à 2 hectares. Le revenu par actif se situe entre 500 000 à 750 000FCFA une valeur très élevée etlargement au dessus du seuil de survie. Ces systèmes de production (SP 1&2) sont les plus riches dela zone, ils peuvent satisfaire tous les besoins vitaux et sociaux de leurs familles et investir ainsi dansd’autres domaines comme l’immobilier, le grand commerce et une scolarisation plus efficace etdurable des enfants.Un système de production à statut plus particulier se place au plus haut de l’échelle : il s’agit desexploitations peulh transhumants possédant de grands troupeaux de bovins (40 vaches mères) etovins de parcours, des caprins et de la volaille. Chaque actif de l’exploitation gagne théoriquement unrevenu de 900 000FCFA. Cette valeur réside dans l’accroissement du troupeau qui constitued’ailleurs 87% revenu de l’exploitation. L’élevage constitue donc une épargne sur pied. Lesexploitations de ce type ne pratiquent l’agriculture que de façon anecdotique.A côté de ces deux grandes catégories d’exploitations se situe une catégorie moyenne composéed’exploitations moyennement diversifiées. Le niveau d’équipement est acceptable (une unité detraction, un butteur, un sarcleur, une charrette) mais les surfaces cultivables sont insuffisantes pourcertaines exploitations les obligeant ainsi à réduire le nombre de systèmes de culture. Les revenus paractifs se situent au dessus du seuil de survie.84