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ANNEXE 1 - BEEP

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élevées. Ces exploitations vivent donc largement au dessus du seuil de survie. Cela estessentiellement dû à la diversification des cultures, surtout les cultures à haute valeur ajoutée commele taro, les papayers, les bananiers, le maraîchage et les manguiers.4.2.3. Systèmes de production légèrement au dessus du seuil de survieLe SP3 est basé sur la production de coton et de céréales. Ce sont des exploitations à système deculture peu diversifié. Les cultures de maïs et de coton sont très exigeantes en intrants : engrais,herbicide et insecticides, ce qui entraîne une hausse des consommations intermédiaires(620 000FCFA). La VAB des systèmes de culture est de 1 487 600FCFA, elle représente 55% de laVAB totale (2 713 500FCFA). L’élevage, plus diversifié que les systèmes de culture contribue pour45% à la constitution de la VAB de l’exploitation. Il constitue par conséquent avec le coton laprincipale source de liquidité. Le revenu de l’exploitation est de 2 400 000FCFA. Chaque actif del’exploitation a un revenu théorique de 239 900FCFA.Le SP4 intègre deux cultures de rente dans son système de culture : le coton en rotation avec le maïs,le sorgho et deux ans de jachère et le sésame en rotation avec le mil. Le SC11 (maïs champ de case)est également pratiqué mais la production est très vite consommée en période de soudure. Cesexploitations ont un niveau d’équipement moyen (une unité de traction, pas de charrette) etfonctionnent sans fumure organique à cause d’un système d’élevage peu diversifié (bovins detraction, ovins, volaille) et sans charrette. La VAB générée par les systèmes de culture est faible(1 095 000FCFA), cependant, elle représente 71% de la VAB totale (1 544 000FCFA). L’élevageconsidéré comme une activité secondaire n’apporte que 29% de la VAB de l’exploitation grâceessentiellement aux ovins. Après avoir retranché les amortissements (cf. Annexe 3), le salaire de lamain d’œuvre temporaire (70 000FCFA) sollicitée pour le semis, le désherbage et la récolte du coton,le revenu annuel de l’exploitation s’élève à (1 424 500FCFA) avec un revenu théorique par actif de356 000FCFA. Le jour de travail pour un actif de cette exploitation paye 1 200FCFA. Cesperformances sont surtout dues à la culture de sésame dont le prix de vente au kilogramme estnettement supérieur à celui du coton. Ce qui leur permet de vivre au dessus du seuil de survie.Le SP5 caractérise les exploitations basées sur la culture de céréales. Elles ont abandonné la culturede coton à cause des problèmes de disfonctionnement du GPC (Groupement de Producteurs deCoton) suite aux impayés et à la caution solidaire. Ces exploitations ne disposent pas de surcroîtd’assez de surfaces cultivables (10ha, 10 actifs pour 30 bouches à nourrir, r = 0,33). Elles ne veulentdonc pas prendre le moindre risque qui peut avoir des conséquences néfastes sur leur économie etengendrer aussi des problèmes de pénurie alimentaire. Grâce à leur niveau d’équipement élevé (cf.79

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