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ANNEXE 1 - BEEP

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La diversification de l’élevage et surtout l’acquisition de bovins de parcours permet à ces familles decultiver leurs parcelles en continu grâce à la fumure organique et l’engrais donné à crédit par laSOFITEX pour la culture de coton. Le transport de fumure, activité de saison sèche est assuré parune charrette attelée à un âne. La quantité de fumure étant insuffisante pour fertiliser toutes lesparcelles, seules les cultures en tête de rotation (coton, maïs) bénéficient d’apports de fertilisantsorganiques en plus des engrais minéraux. Pendant la saison sèche les bovins de parcours (10 vachesmères ; 5 taureaux) et de traction sont parqués sur ces parcelles et le bouvier généralement une maind’œuvre salariée dort chez ses tuteurs.Le pic du travail est de 350 jours (cf. annexe n°5), il correspond au mois de Novembre, période derécolte du coton et des céréales. L’élevage occupe un temps relativement constant sauf qu’enhivernage ce temps augment du fait de la mise au piquet des ovins. Le temps de travail pour le vergerconnait une hausse au moment de la récolte qui se situe de Mai, à Juillet. Le temps de travailmaximal pour 10 actifs en un mois est de 300 jours. Ces exploitations ont donc besoin d’une maind’œuvre temporaire pour les récoltes. La surface maximum par actif est de 2ha grâce à unéquipement important (cf. annexe n°3). Ce type d’exploitation se rencontre aussi bien chez lesautochtones que chez les allochtones.Système de production 2 (SP2) : Exploitation avec traction animale ; culture continue de coton,céréales, maraîchage, arbres fruitiers avec bovin de parcours et petits élevagesCe système présente le même ratio actif/inactif (r = 0,4) que le système précédent, le niveaud’équipement et la surface cultivée (respectivement 2 unités de traction ; 15 à 20ha labourés) sontégalement similaires. La seule différence de l’introduction du SE6 (porcin) que l’on rencontre dansles familles Bwaba.Cependant la grande différence entre ce type d’exploitation et le SP1 réside dans la combinaison dessystèmes de culture surtout la localisation des terres. En effet, ces exploitations disposent desmeilleures terres de la zone c’est-à dire les terres de bas fond (Zinsablè) qu’ils mettent en valeurdepuis les années 1990 par les cultures maraîchères (choux, tomates, oignons sur 0,25ha), lesplantations de papayers (0,25ha), les bananeraies (0,5ha) et les tarodières. Les tarodières s’étendentsur des superficies d’environ 1ha et sont permanemment inondées. La base de l’économie de cesexploitations provient des cultures de bas fond surtout les tarodières, les bananeraies et les plantationsde papayers. Ces parcelles sont protégées par des haies vives ou mortes contre les animaux endivagation et aussi par la végétation qui longe la ravine jouant ainsi le rôle de brise vent. Cesexploitations sont les plus riches de la zone, elles arrivent à investir dans l’immobilier en ville commel’achat et la construction des parcelles. La répartition des terres de bas fond s’est faite bien avant71

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