ANNEXE 1 - BEEP

4.1. Systèmes de productionHuit systèmes de production ont été identifiés dans la zone à partir de la combinaison des systèmesde culture et d’élevage. Les paramètres qui ont été pris en compte sont essentiellement la taille desparcelles, des familles, le niveau d’équipement, le degré de combinaison des différents systèmes deculture et d’élevage et leur diversité.OUEDRAOGO en 1995 avait distingué trois grands types d’exploitations : le type 1 possédant unesuperficie supérieure à 10ha et dont la production est en grande partie orientée vers le marché, le type2 possédant une superficie inférieure à 10ha avec une production plus basée sur l’autosuffisancealimentaire que sur le marché et enfin le type 3 avec une superficie inférieure à 5ha basée surl’autosuffisance alimentaire. Cela s’explique par le fait qu’il s’était basé sur deux critères à savoir lataille des parcelles et l’orientation de la production vers le marché,Système de production 1 (SP1) : Exploitation avec traction animale ; culture continue de coton,céréales, vergers, avec bovins de parcours et petits élevagesCe système se rencontre dans les exploitations ayant une grande superficie cultivable (15ha) et unemain d’œuvre familiale importante (10 actifs pour 25 bouches à nourrir). Ces exploitations ont unniveau de capitalisation élevé, et possèdent deux unités de traction qui leur permettent de cultivertoutes les parcelles en continu. Le SC3 (Coton/Maïs/Sorgho/Coton/Maïs/Mil/Sésame/Arachide)occupe la plus grande superficie (13,5ha), suivi du verger sur une superficie généralement de 1ha(SC16) dans la plus part de ces exploitations et enfin le champ de case (SC11) qui, compte tenu de ladisposition de concessions n’excède pas 0,5ha. L’essentiel du revenu de la famille est tiré du SC3 etdu SC16 en l’occurrence de la culture du coton et du sésame pour le SC3. Les revenus issus de cesdeux cultures servent au renouvellement des moyens de production, à la constructiond’infrastructures familiale (maisons) et à l’achat de moyens de déplacement (motos, vélos). Le maïset le sorgho assurent l’autosuffisance alimentaire, les ventes représentent une proportion très faible(moins de 20%). Les arachides assurent en partie les dépenses dues aux récoltes et à la scolarisationdes enfants. Le maïs de case sert à passer la période de soudure. Ces exploitations possèdentéventuellement un champ de maïs de contre saison à Badara où la quasi-totalité de la production estvendue à la Direction Provinciale de l’Agriculture (DPA) de Dédougou à raison de 500FCFA/kg. Lesystème le plus performant dans cette exploitation est le verger de manguiers mis en place dans lesannées 1980.70