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ANNEXE 1 - BEEP

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est très contraignante en travail. En plus du semis en ligne ils vulgarisent une nouvelle variété demaïs : le maïs blanc, une variété à cycle relativement court (3mois) et plus productif que le maïsrouge. La principale contrainte de cette variété est qu’elle est très exigeante en engrais : 150kg decomplexe NPK (14-22-14) et 50kg d’urée (46%N) par hectare. Il faut donc disposer d’une liquiditésuffisante pour payer les engrais ou cultiver du coton pour bénéficier des crédits de la SOFITEX pourpouvoir cultiver ce maïs. Si on le cultivait en association avec les autres cultures (mil, Sorgho, Petitmil ou arachide) il était moins bénéfique car il devait compétir avec la deuxième culture pourl’engrais, ce qui diminue son rendement. Les producteurs ont alors abandonné les cultures enassociation.2.7. De 1990 à 2000 : valorisation des bas fonds et ravines, fixation desterresLes migrants Bozoo venus du Mali s’installent au bord du Mouhoun. Ils relancent la pêche etexploitent de petites superficies allant de un à deux hectares cultivés chaque année en céréale.L’acquisition de nouveaux moyens de production plus performants et la croissance démographiqueont accéléré la fixation des terres. Il n’y avait plus de friches disponibles, celles qui existaient étaientdes réserves de terre des familles bwaba et les grandes familles mossi qui sont arrivées au début desannées 1970. Les meilleures terres c’est à dire les terres noires et les bas fonds (Zinsablè) étaientsurtout occupés par les autochtones et quelques familles Dafing. Les premiers migrants mossi avaienteu accès aux terres sableuses (Binsiri) et quelques uns ont pu avoir de petites portions de terresnoires. Les migrants arrivés dans les années1980 se sont contentés des terres gravillonnaires. Ceuxarrivés après les années 1990 n’ont pas eu de terre mais plutôt des prêts de terre (TRAORE, 2001).Les exploitations qui n’avaient pas assez de terres cultivables ont abandonné la jachère au profit de laculture continue qui selon OUEDRAOGO (1995) a été accéléré avec l’introduction de la tractionattelée. Les bords de ravines et les bas fonds sont mis en valeur par la maraîcheculture.La pratique de cette activité est conditionnée par l’accès à une terre de bas fonds ou à une ravine.Seuls les autochtones et quelques premiers migrants ont eu cet avantage. Le maraîchage est fait ensaison sèche, au moment où le calendrier de travail est moins chargé.Le riz variété locale qui était cultivé sur des terres de haut et moyen glacis a été remplacé par le rizinondé, une variété plus productive avec l’aménagement de la plaine de Bina. Cette variété supportede fortes quantité d’eau et demande moins de travail parce qu’après le premier désherbage la plaineest inondée jusqu’à la récolte, les adventices ne peuvent plus pousser.39

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