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ANNEXE 1 - BEEP

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(TRAORE, 2001). Le coton, le maïs, le sésame et le sorgho sont les spéculations les pluscommercialisées. Les produits pastoraux et artisanaux (essentiellement des outils aratoires) occupentégalement une place importante dans les transactions commerciales. Les échanges se font sur lesmarchés locaux, les marchés autogérés de coton et de marchés hebdomadaires villageois. La présencede marchés locaux a permis l’essor du petit commerce qui constitue la principale activité de contresaison et une source de revenu secondaire pour les différentes exploitations concernées.1.2.4. Disponibilité en matériels agricolesLa production de matériels aratoires et leur maintenance sont essentiellement assurées par desforgerons locaux qui ont reçu une formation professionnelle, soit au CNPAR ou au CESAO à Bobo-Dioulasso, soit dans les ateliers mieux équipés à Dédougou (TRAORE, 2001). Le même auteur(TRAORE, 2001) ajoute que les producteurs se ravitaillent également, en matériels aratoires auniveau de la DPA et de certains ateliers de Bobo-Dioulasso (CNEA, APICOMA,) ou à Dédougou. Ilsignale par ailleurs que les artisans locaux souffrent d’un manque d’outils performants d’atelier. Ceconstat autorise PALE et OUEDRAOGO (1998) à avancer que la performance des structures localesde production d’équipements agricoles est limitée par des problèmes d’accès à une main d’œuvrequalifiée et d’équipement.1.2.5. Systèmes de cultureSelon TRAORE (2001), en fonction du niveau d’équipement, les systèmes de culture existants dansla région sont :• Les systèmes de culture à traction animale : ils représentent 70% (RSP, 1994) de l’ensembledes exploitations agricoles contre une moyenne nationale de 27% (M.A, 1999). Lessuperficies emblavées par exploitation varient de 10 à 15ha en fonction du nombre d’attelage(PALE et OUEDRAOGO, 1998).• Les systèmes de culture motorisés (motorisation intermédiaire, motorisationconventionnelle) : ils constituent environ 1% des systèmes présents et utilisent une superficiemoyenne de 27ha par exploitation (OUEDRAOGO, 2000).• Les systèmes de culture manuels : 20 à 30% de l’effectif des systèmes utilisent l’énergiehumaine pour exploiter une superficie moyenne de 5ha. Leur objectif est d’atteindrel’autosuffisance alimentaire.L’utilisation de la fumure organique est intense pour le coton, le maïs et à un degré moindre pour lesorgho (BERGER et al., 1987 ; DAKOUO, 1991 ; LENDRES, 1992). Il faut aussi noter qu’unegrande partie de la production des systèmes de culture motorisés est destinée au marché.10

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