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ANNEXE 1 - BEEP

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RESUMECe diagnostic agraire est réalisé dans l’ancien bassin cotonnier du Burkina Faso, au niveau de laboucle du Mouhoun, dans le finage villageois de Koumana. Cette étude est commanditée par l’UnionNationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB). Elle a pour but de comprendre l’évolutiondes systèmes agraires qui permet d’expliquer les systèmes de production actuels dans le finagevillageois de Koumana afin de mieux orienter d’éventuels projets de développement à l’endroit desagriculteurs. La démarche suivie est pluridisciplinaire et systémique, elle s’articule en quatre grandesétapes à savoir : la lecture du paysage, l’analyse de l’histoire agraire, l’analyse des systèmes deculture et d’élevage dont la combinaison donne les systèmes de production et enfin la modélisationéconomique de ces systèmes de production.Jadis occupé par les Bwaba (autochtones), l’histoire de Koumana a connu des tournants décisifs aucours de la deuxième moitié du XX ème siècle. Suite à la grande sécheresse de 1973, le villageaccueille de grandes vagues de migrants venues du plateau central et du Nord. D’une agriculture desubsistance basée sur abattis brûlis avec plusieurs années de friche, les systèmes de culture se sontdiversifiés vers les années 1970 avec l’introduction du coton.Grâce aux crédits agricoles et au capital accumulé par la culture de coton certaines familles on puacquérir la traction animale et investir éventuellement dans l’achat de bovins de parcours. Lessurfaces cultivables augmentent et en moins d’un quart de siècle toutes les terres du finage sontfixées à l’exception des escarpements qui servent de zones de parcours pour les animaux. La duréede la jachère se réduit, les familles disposant des terres de bas fond et d’une main d’œuvre importanteont diversifié leurs cultures en intégrant le maraîchage, les cultures fruitières et le taro qui sont desspéculations à haute valeurs ajoutés et à consommations intermédiaires réduites.En raison des contraintes socio-économiques et démographiques les producteurs ont adopté unnouveau mode de gestion des terres basé sur la culture continue et un transfert de fertilité sous formede biomasse végétale ou de fumier depuis une dizaine d’années. Ce mode de gestion est fortementconditionné par la possession d’une charrette pour le transport du fumier et un élevage conséquent.Les exploitations se différencient en huit catégories : les plus riches sont celles qui sont plusdiversifiées et disposant d’une main d’œuvre importante et les plus faiblement diversifiées avec peude main d’œuvre et d’équipements vivent difficilement au dessus du seuil de survie.Mots clés : agriculture, systèmes de culture, fertilité, jachère, exploitations agricoles, systèmesd’élevage.xiii

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