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ANNEXE 1 - BEEP

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disposent d’une importante quantité de fumure pouvant fertiliser la moitié de leurs parcelles. Celapermet de maintenir les rendements à un bon niveau et de générer des valeurs ajoutées bruteslargement au dessus du seuil de survie.Les familles moyennement équipées (une unité de traction, une charrette, un butteur, un sarcleur)sont soit limitées par la surface cultivable, soit par la main d’œuvre. Le niveau de capitalisation estmoyen avec peu de systèmes de culture. Le nombre de bovins de parcours est moins élevé (7 vachesmères) par conséquent la quantité de fumure disponible n’arrive pas à fertiliser une grande partie dela parcelle. Seules les parcelles de coton ou de maïs bénéficient de cet apport. Les rendementstendent à la baisse à cause d’une insuffisance de restitution organique. La valeur ajoutée brute estlégèrement au dessus du seuil de survie (300 000FCFA en moyenne), une position pas tropconfortable pour ces exploitations qui peuvent tomber en dessous du seuil de survie en cas demauvaise pluviométrie.Les familles nucléaires sont les plus faiblement capitalisées de la zone. Elles sont limitées soit par lenombre d’actif familiale, soit par la surface cultivable et travaillent en manuelle avec location de latraction. L’élevage se résume à quelques bovins ou caprins au piquet et à la volaille. Il n’y a pas devéritable stratégie de restauration de la fertilité des sols en dehors des jachères courtes de deux à troisans encore pratiquées par les exploitations déficitaires en main d’œuvre. Les revenus générés sonttrès faibles et ne leur permettent pas de vivre de leur production car en dessous du seuil de survie.Depuis quelques années, une tendance générale à la baisse des rendements se fait ressentir dans lefinage de Koumana due à l’appauvrissement des sols et au manque de mesures adéquates derestitution de la fertilité des sols. Une meilleure association de l’agriculture et de l’élevage (pourfaciliter l’accès à la fumure organique) ainsi que la construction des fosses de compostageapparaissent comme des solutions efficaces et durables pour faire face à ce fléau.La zone d’étude jadis réputée pour la production du coton connaît aujourd’hui des difficultés liées àcette culture. Depuis quelques années, la production cotonnière est en perte de vitesse. La région aperdu son titre de « bassin cotonnier » au profit de celui de « vieux bassin cotonnier ». Cette baisse deproduction est due à plusieurs facteurs : d’abord la baisse des rendements suite à l’appauvrissementdes sols, ensuite la baisse du prix d’achat du coton fibre et l’augmentation du prix des intrantsnotamment les engrais minéraux qui engendrent des consommations intermédiaires insupportablespour les producteurs, et enfin à cause de l’introduction d’autres cultures commerciales plus rentablesque le coton comme le sésame. En effet, la demande internationale du sésame est de plus en plusélevée et dépasse l’offre. La valeur ajoutée brute à l’hectare est nettement supérieure à celle du coton(200 000FCFA contre 140 000FCFA pour le coton). De plus, le temps de travail est faible ainsi que86

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