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N°178 - Association des Marches Folkloriques de l'Entre Sambre et ...

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Bull<strong>et</strong>in trimestriel • 45 e annéeN o 178 • Décembre 2005Le Marcheur1EditorialLe Marcheur <strong>de</strong><strong>l'Entre</strong>-<strong>Sambre</strong>-<strong>et</strong>-Meuse :Revue trimestrielle éditéepar l'<strong>Association</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Marches</strong> <strong>Folkloriques</strong><strong>de</strong> <strong>l'Entre</strong>-<strong>Sambre</strong>-<strong>et</strong>-Meuse(association reconnue parle Ministère <strong>de</strong> la CommunautéFrançaise sous le N° 21/252/1).Intern<strong>et</strong> :www.amfesm.beAbonnement 2005 :7€ au délégué <strong>de</strong> votreCompagnie ou au compte000-0384902-06<strong>de</strong> l'AMFESM à GerpinnesRéclamations <strong>et</strong>changements d'adresse :André SAINTHUILERue <strong>de</strong> la Paix 4AB-6200 CHATELETTél. <strong>et</strong> fax 071 39 23 91Editeur responsable :Michel PIERARDRue du Calvaire 27B-6120 HAM-SUR-HEURETél. 071 21 64 21Textes <strong>et</strong> photos :A envoyer à :Marc BLAIMONTRue <strong>de</strong> la Damejelle 19B-5150 FLOREFFETél. <strong>et</strong> fax 081 44 58 52Imprimerie GUILLAUMERue <strong>de</strong> Moncher<strong>et</strong> 28B-6280 ACOZTél. 071 50 10 43Fax 071 50 46 73Le contenu <strong>et</strong> photosse rapportant aux articlesn'engagent que leurs auteurs.Parution :Mars • JuinSeptembre • DécembreImprimerie Guillaume S.A.6280 AcozAMICHEL PIERARD, PRESIDENTvec le cortège <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Marches</strong> annuelles, la septennalefossoise, riche <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong> sesgroupes <strong>et</strong> <strong>de</strong> ses uniformes chamarrés, s'estachevée <strong>de</strong> manière cordiale à l'assemblée générale<strong>de</strong> Nalinnes par la remise <strong><strong>de</strong>s</strong> médailles participativesaux drapeaux <strong><strong>de</strong>s</strong> sociétés faisant partie <strong>de</strong> ladélégation <strong>de</strong> l'<strong>Association</strong>. Les propos tenus àc<strong>et</strong>te occasion par le nouveau Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'étatmajor<strong>de</strong> la Marche Saint-Feuillen, Monsieur PhilippeLeclercq, nous invitent à la préparation <strong>de</strong> l'édition2012 dès aujourd'hui, ce à quoi nous auronsplaisir à répondre favorablement.Le thème <strong>de</strong> ce bull<strong>et</strong>in nous parle <strong>de</strong> la gendarmerie<strong>et</strong> plus particulièrement <strong><strong>de</strong>s</strong> pelotons présentsdans les rangs <strong>de</strong> nos sociétés <strong>de</strong> la gendarmeried'élite du premier empire aux pantalons jaunes sicaractéristiques.Toutefois, il nous plaît aussi <strong>de</strong> rappeler la présencecontinuelle à nos côtés tout au long <strong>de</strong> la saison <strong>de</strong>ces femmes <strong>et</strong> <strong>de</strong> ces hommes qui ont choisi commebien d'autres avant eux <strong>de</strong> remplir le «rôle séculaire<strong>de</strong> prévôté» au service <strong>de</strong> l'ordre public <strong>et</strong> <strong>de</strong> la sécurité<strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens.Pour répondre aux missions <strong>de</strong> notre époque, <strong>de</strong>multiples changements ont modifié nos forces <strong>de</strong>police mais leurs agents <strong>de</strong>meurent cependant bienles dignes successeurs <strong>de</strong> ceux dont il n'était pasrare, il y a quelques décennies encore, <strong>de</strong> voir ladélégation en gran<strong>de</strong> tenue, à pied ou à cheval,ouvrir nos cortèges avec faste <strong>et</strong> sérieux. (voirphoto page 3).Au nom <strong>de</strong> tous nos membres, c'est l'occasion pourl'<strong>Association</strong> <strong>de</strong> souligner l'encadrement précieux<strong>et</strong> <strong>de</strong> qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> forces <strong>de</strong> l'ordre dans le cadre <strong>de</strong>nos manifestations traditionnelles <strong>et</strong> <strong>de</strong> les enremercier vivement.A l'heure d'écrire c<strong>et</strong> éditorial, les fêtes <strong>de</strong> fin d'annéesont à présent très proches <strong>et</strong> j'en profite doncpour vous souhaiter ainsi qu'à vos familles uneannée 2006 toute remplie <strong>de</strong> joie <strong>et</strong> <strong>de</strong> paix. ❏


2 Le MarcheurLe Marcheur 3Au service du Pays<strong>et</strong> <strong>de</strong> la Loi !TRAVAIL COLLECTIFtes-vous surpris <strong>de</strong> voir la gendarmerieouvrir nos défilés ?EC’était pourtant fréquent dans lapremière moitié du siècle <strong>de</strong>rnier,comme le montre la photo <strong>de</strong> laSaint-Feuillen en 1921 (voir page 3).La gendarmerie exprimait ainsi sasympathie envers les Marcheurs <strong>et</strong>aimait réaffirmer son caractère militaire,car peut-être ignorez-vous quece que vous croyez n’être qu’uneforce <strong>de</strong> police était encore en 1991,une partie intégrante <strong>de</strong> notreArmée (1) .La gendarmerie a toujours rempli<strong>de</strong>ux missions, la défense du Pays <strong>et</strong>la protection <strong><strong>de</strong>s</strong> citoyens en faisantrespecter la Loi.Il est vrai que dès notre indépendanceacquise, la paix régnant aux frontières,nos gendarmes issus <strong>de</strong> la«Koninklijke Marechaussee» <strong><strong>de</strong>s</strong> Pays-Bas peuvent s’investir pleinementdans leur second rôle <strong>de</strong> policiers.C’est la Première Guerre mondialequi leur rappelle qu’ils sont aussi, <strong>et</strong><strong>de</strong>puis le 7 e siècle, <strong><strong>de</strong>s</strong> militaires ou<strong><strong>de</strong>s</strong> «gens d’armes» au service <strong>de</strong> laPatrie : les <strong>de</strong>ux premières victimesdu conflit sont les maréchaux <strong><strong>de</strong>s</strong>logis Auguste Bouko <strong>et</strong> Jean Thill,tués à Visé le 4 août 1914, <strong>et</strong> le7 octobre ce sont les gendarmes duGroupe territorial <strong>de</strong> Gand (2) , auxordres du capitaine Frémault, quitiennent tête à l’ennemi facilitant lar<strong>et</strong>raite <strong>de</strong> notre armée, <strong>de</strong>puisAnvers jusqu’aux plaines <strong>de</strong> l’Yseroù ils continueront à exercer leurmission séculaire <strong>de</strong> «prévôté».En 1940, la gendarmerie paie unlourd tribut pour une campagne <strong>de</strong>dix-huit jours <strong>et</strong> sous l’occupation,malgré les diktats <strong>et</strong> les représailles,nos gendarmes re<strong>de</strong>venus <strong><strong>de</strong>s</strong> agents<strong>de</strong> police s’efforcent <strong>de</strong> n’appliquerque la loi belge, refusent toute collaborationdans la chasse aux Juifs,réfractaires, communistes... , ai<strong>de</strong>ntles résistants, <strong>et</strong> forment en Angl<strong>et</strong>erre,une «prévôté» auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> futurestroupes <strong>de</strong> libération.«Prévôté» - «mission séculaire <strong>de</strong> prévôté»...voilà un vocabulaire peu courantsauf dans nos manuels d’histoirequi nous renvoient au temps <strong>de</strong>Dagobert 1 er , car probablementconseillé par «le bon saint Eloi» le roi<strong><strong>de</strong>s</strong> Francs crée un corps spécial(une prévôté) composé <strong>de</strong> «gensd’armes», aux ordres d’un officier(un prévôt), chargé <strong>de</strong> la police <strong>et</strong> <strong>de</strong>la discipline dans ses armées.C<strong>et</strong>te véritable «police militaire» portera,dès le 8 e siècle, le titre <strong>de</strong> «Prévôté<strong><strong>de</strong>s</strong> Maréchaux» (3) <strong>et</strong> voit sa missionélargie à la protection <strong><strong>de</strong>s</strong> populationscontre les excès <strong>de</strong> tous genrescommis par les soldats livrés à euxmêmesou déserteurs ou pillards.Il faut attendre François 1 er <strong>et</strong>Charles Quint pour que les maréchausséesroyale <strong>et</strong> impériale remplissentpleinement leur secon<strong>de</strong>mission, au service <strong>de</strong> l’ordre public<strong>et</strong> <strong>de</strong> la paix sociale.En eff<strong>et</strong>, ces <strong>de</strong>ux monarques mènentune politique <strong>de</strong> centralisation, cou-(suite page 4)1921Ouverture<strong>de</strong> la Marche Saint-FeuillenLe corps d’office<strong>de</strong> la Marche Saint-Pierre<strong>de</strong> Biesmerée,encadré <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux gendarmesLe peloton <strong><strong>de</strong>s</strong> Gendarmes<strong>de</strong> la Marche Saint-Jean<strong>de</strong> M<strong>et</strong>t<strong>et</strong>Le peloton <strong><strong>de</strong>s</strong> Gendarmes<strong>de</strong> la Marche Notre-Dame<strong>de</strong> WalcourtMarche Saint-Jean <strong>de</strong> M<strong>et</strong>t<strong>et</strong>3 générations <strong>de</strong> Marcheurs-Gendarmes


4 Le MarcheurLe Marcheur5AU SERVICE DU PAYS ET DE LA LOI ! (suite <strong>de</strong> la page 2)vrent leurs domaines d’une organisationjudiciaire unifiée en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>toute présence <strong>de</strong> troupe. Cela nécessitela création <strong>de</strong> briga<strong><strong>de</strong>s</strong> permanentesdans les villes, lieux <strong>de</strong> foires,<strong>de</strong> marchés <strong>et</strong> <strong>de</strong> passages obligés.Bref, la maréchaussée <strong>de</strong>vient «le brasarmé <strong>de</strong> la justice» du prince. Les prévôts<strong>et</strong> les maréchaux vont remplirleurs missions avec métho<strong>de</strong> <strong>et</strong> serévéler très efficaces dans larecherche <strong><strong>de</strong>s</strong> délinquants, notammentpar un système <strong>de</strong> signalement.Toutefois, en 1789, très proches dupeuple <strong>et</strong> comprenant sa misère, ilsse rangent du côté <strong>de</strong> la Révolution<strong>et</strong> en facilitent son succès.Conséquences :1) le terme «maréchaussée» est désormaisbanni du vocabulaire car ilrappelle trop l’Ancien régime <strong>et</strong>est remplacé par celui <strong>de</strong> «GendarmerieNationale».2) C<strong>et</strong>te Gendarmerie Nationale ser<strong>et</strong>rouve intégrée à l’Armée <strong>et</strong> lesgendarmes sont regroupés en «unitéscombattantes», gardant leurs<strong>de</strong>ux missions, la défense <strong><strong>de</strong>s</strong> frontières<strong>et</strong> le maintien <strong>de</strong> l’ordre intérieur<strong>de</strong> plus en plus troublé<strong>de</strong>puis la loi Jourdan <strong>de</strong> 1798.Rappelons que c<strong>et</strong>te loi instaure la«réquisition» pour tous les célibataires<strong>de</strong> 20 à 25 ans <strong>et</strong> provoque lamultiplication <strong><strong>de</strong>s</strong> insoumis <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>déserteurs. Au nom <strong>de</strong> la Liberté, <strong>de</strong>l’Egalité <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Fraternité, la Révolutionplonge la République dans unchaos total. La France est en pleinedécomposition <strong>et</strong> vit sous la Terreur.Elle va se j<strong>et</strong>er dans les bras <strong>de</strong> cejeune général, revenu victorieux <strong>de</strong>la campagne d’Egypte. Bonaparterenverse le Directoire, inaugure leConsulat <strong>et</strong> veut immédiatementrétablir la paix sur l’ensemble duterritoire national.Comment ? Avec une Police qui seraforte <strong>et</strong> omniprésente. A c<strong>et</strong>te fin, lePremier Consul lui donne une directionindépendante du ministère <strong>de</strong>la Guerre. Fouché la conduit <strong>de</strong>main <strong>de</strong> maître; les mouchards sontpartout; chaque cabar<strong>et</strong> <strong>de</strong>vient uneagence <strong>de</strong> renseignements; même unVidocq, ancien bagnard <strong>et</strong> qui ensait beaucoup sur tout le mon<strong>de</strong>,<strong>de</strong>vient le chef <strong>de</strong> la sûr<strong>et</strong>é <strong>de</strong>Paris...Bonaparte aime ce genre <strong>de</strong> police. Ill’aime tellement qu’il en crée plusieursautres <strong>et</strong> tisse, à la façond’une araignée, sa propre toile. Celadonnera que Fouché, ministre <strong>de</strong> laPolice, est doublé par la Préfecture<strong>de</strong> Police attribuée à son rivalDubois, lui-même aux prises avecl’Inspecteur général Veyrat qui dirigeune police parallèle, sans oublierSavary qui intervient directementauprès du Maître en sa qualité <strong>de</strong>Commandant <strong>de</strong> la Gendarmeried’élite (4) . Celle-ci est chargée <strong>de</strong> laprotection rapprochée du Chef <strong>de</strong>l’Etat <strong>et</strong> <strong>de</strong> la surveillance <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>de</strong>meures <strong>et</strong> édifices nationaux.Les voici donc, ces Gendarmesd’élite <strong>de</strong> la Gar<strong>de</strong> que nous admironsdans nos <strong>Marches</strong> <strong>et</strong> qui nousont tellement surpris avec leurs pantalonsjaunes, à Walcourt en 1966.Quel est l’historique <strong>de</strong> ce corps ?C’est par l’Arrêté du 31 juill<strong>et</strong> 1801que Bonaparte, réorganisant en profon<strong>de</strong>urla Gendarmerie, crée vingtseptlégions <strong>de</strong> gendarmes dont uned’élite. C<strong>et</strong>te <strong>de</strong>rnière comptera<strong>de</strong>ux escadrons à cheval <strong>et</strong> <strong>de</strong>uxcompagnies à pied jusqu’en 1806,date à laquelle les compagnies àpied sont supprimées <strong>et</strong> les escadronsà cheval assimilés au corps<strong><strong>de</strong>s</strong> grenadiers à cheval. Sesmembres doivent être célibataires,mesurer 1,78 mètre au minimum,jouir d’une gran<strong>de</strong> moralité. Ils serecrutent principalement dans laGendarmerie départementale <strong>et</strong>rejoignent leur nouveau corps avecleur uniforme, équipement, armes <strong>et</strong>cheval, ce qui explique le peu <strong>de</strong> différencesdans les tenues aux caractéristiquessuivantes : habit <strong>de</strong> couleurbleu national avec coll<strong>et</strong> sans passepoil- revers, parements <strong>et</strong> r<strong>et</strong>roussisécarlates - boutons blancs timbrésd’une grena<strong>de</strong> marquée «Gendarmeried’élite» - poches en travers - épaul<strong>et</strong>tesen poils <strong>de</strong> chèvre à frangesécarlates - buffl<strong>et</strong>erie jaune bordéed’un p<strong>et</strong>it galon <strong>de</strong> fil blanc - chapeauen feutre noir orné d’un galond’argent avec ganse <strong>de</strong> cocar<strong>de</strong>, <strong>et</strong>un plum<strong>et</strong> écarlate (chapeau remplacéen 1804 par le bonn<strong>et</strong> à poilavec visière sans plaque, garni d’uncordon <strong>de</strong> fil blanc avec <strong>de</strong>uxraqu<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> trois glands) - guêtresnoires pour la p<strong>et</strong>ite tenue, blanchespour la gran<strong>de</strong> tenue - <strong>et</strong> surtout laculotte <strong>et</strong> le gil<strong>et</strong> jaunes.Incorporés dans la Gar<strong>de</strong> impériale en1804, les Gendarmes d’élite peuventporter la queue, c’est-à-dire la perruque,comme les Grenadiers à pied.Mais comment est perçule Gendarme d’élite ?Marco De Saint-Hilaire écrit dansson Histoire <strong>de</strong> la Gar<strong>de</strong> Impériale :«... sous c<strong>et</strong>te visière <strong>de</strong> cuir verni quis’abaissait <strong>de</strong> son bonn<strong>et</strong> à poil sur sessourcils, on voyait luire le regard pénétrantdu soldat investi d’une mission <strong>de</strong>confiance; il y avait quelque chosed’inquisitorial <strong>et</strong> <strong>de</strong> soupçonneux dansce regard incessamment inqui<strong>et</strong>. Il semblaitobserver toujours <strong>et</strong> sa vigilanceétait rarement en défaut».Attachés à la personne <strong>de</strong> l’Empereur,les Gendarmes d’élite sontjalousés <strong>et</strong> surnommés ironiquementles «Immortels». Ils avaient en eff<strong>et</strong> laréputation d’être rarement engagésdans les combats. Cela est injuste caron les r<strong>et</strong>rouve toujours dans lesrangs <strong>de</strong> la Vieille Gar<strong>de</strong>; ils se distinguentparticulièrement enEspagne (Madrid - Villodrigo -Astorga - Medina <strong>de</strong>l Rio Seco - ...),<strong>et</strong> en Russie (Orcha - la Bérézina -...). Ils participent activement auxcampagnes <strong>de</strong> Saxe <strong>et</strong> <strong>de</strong> France.Pendant les Cent-Jours, ils chargentaux côtés <strong><strong>de</strong>s</strong> grenadiers à cheval àLigny <strong>et</strong> à Waterloo.Enfin, nous aimerions terminer c<strong>et</strong>terecherche avec Georges Blond quiécrit à propos <strong><strong>de</strong>s</strong> Gendarmes d’éliteen Espagne :«Ce corps <strong>de</strong> gendarmes est <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné spécialementà la lutte contre les brigands. Ceshommes se sont pris à leur tâche au point<strong>de</strong> tout supporter, le climat dur, l’inconfort,la faim <strong>et</strong> la soif. L’histoire - la p<strong>et</strong>itehistoire - n’a guère r<strong>et</strong>enu que le nom <strong>de</strong>l’un d’eux, Foulon, parlant très bienl’espagnol, traqueur infatigable, craint <strong><strong>de</strong>s</strong>guerilleros... Nommé sous-lieutenant <strong>et</strong>(suite page 6)


6Le MarcheurLe Marcheur207AU SERVICE DU PAYS ET DE LA LOI ! (suite <strong>de</strong> la page 5)décoré, Foulon poursuit sa chasse <strong>et</strong>s’acharne spécialement contre les Françaispassés à l’ennemi ou déserteurs».L’Empereur ne s’est pas trompé surla valeur <strong>et</strong> la discipline <strong>de</strong> ses Gendarmesd’élite. Ce n’est pas unhasard s’il leur rem<strong>et</strong> un drapeauportant la <strong>de</strong>vise «VALEUR ET DIS-CIPLINE», une <strong>de</strong>vise qui comme leprétend Roger Golard, <strong>de</strong>vrait êtrecelle <strong>de</strong> tout Marcheur <strong>de</strong> l’Entre-<strong>Sambre</strong>-<strong>et</strong>-Meuse digne <strong>de</strong> ce nom.(1)La loi relative à la démilitarisation <strong>de</strong> laGendarmerie date du 18 juill<strong>et</strong> 1991.(2)C’est en hommage aux gendarmes, héros <strong>de</strong>E<strong>de</strong>molen, que les Fastes <strong>de</strong> notre Gendarmerieont lieu le 7 octobre <strong>de</strong> chaque année.(3)Appellation d’où sont dérivés les termes«maréchaussée» <strong>et</strong> «maréchal <strong><strong>de</strong>s</strong> logis». Quantà l’adverbe «prévôtalement», il est souventsynonyme <strong>de</strong> «sommairement».(4)A ne pas confondre avec «la Gendarmeried’Ordonnance <strong>de</strong> l’Empereur» créée en 1806 <strong>et</strong>réservée aux fils <strong>de</strong> la noblesse <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>familles fortunées, parfois exilées. Napoléonvoulait ainsi réconcilier les différentsgroupes sociaux <strong>de</strong> son Empire, un succèsimmédiat mais éphémère puisque ce corpsest dissous en 1807.Bibliographie :• La Gendarmerie Belge - Souvenirsd’un corps d’élite (1796-2000) parBenoît Dupuis <strong>et</strong> Jocelyn Balcaen à laRenaissance du Livre.• Voici la Gendarmerie par Pierre Hallynck- Musée <strong>de</strong> la Gendarmerienationale à Melun (France).• Napoléon, Empereur ou Dictateur ?Revue Historia n° 92 en 2004.• La Gran<strong>de</strong> Armée <strong>de</strong> Georges Blondchez Robert Laffont - Paris.Nos remerciements à Roger Golard,Gendarme d’élite <strong>de</strong> Walcourt, poursa documentation, ses remarques <strong>et</strong>ses conseils.Un merci particulier à Fabian Van<strong>de</strong>rsmissenpour sa documentationtrès riche avec :• Soldats <strong>de</strong> la Gran<strong>de</strong> Armée <strong>de</strong>Napoléon.• Glorieux Cavaliers <strong>de</strong> Napoléon.• La Glorieuse Epopée <strong>de</strong> Napoléon.aux Editions Atlas.Aux Mascara<strong><strong>de</strong>s</strong>Pantalons blancs20pour MarcheursPolyester 1 er choixEnfants <strong>et</strong> adultes€Ouvert <strong>de</strong> 14 à 18h30 le samedi <strong>de</strong> 10 à 15h • fermé le mardi <strong>et</strong> dimancheSur les Marchés 188 • 5621 HANZINNE • Tél./fax 071 503 973 • auxmascara<strong><strong>de</strong>s</strong>@yahoo.fr❏Le 9 juill<strong>et</strong> 2005,mariage<strong>de</strong> Jean-Michel Dehon,grenadier <strong>de</strong> la MarcheSaint-Martin <strong>de</strong> Biesme,avec Nora Versteltd.BUREAU DE COURTAGECOLLIN-PAREZASSURANCES - PRETS - PLACEMENTSRue Marin 3 - 6200 CHATELETTél. <strong>et</strong> fax 071 387 654Le 17 septembre 2005,mariage<strong>de</strong> Hervé Focans,grenadier<strong>de</strong> la Marche Saint-Martin<strong>de</strong> Biesme,avec Nathalie Simons.


8 Le MarcheurLe Marcheur9Souper <strong>et</strong> trophée 2005Félicitations à Sart-Eustache !CALAIN GUILLAUME’est <strong>de</strong>venu une tradition !Notre <strong>Association</strong> clôture lasaison <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Marches</strong> par unsouper, au cours duquel elle rem<strong>et</strong> leTrophée. Ce Trophée récompense,comme le rappelle Michel Piérard,une Marche qui répond aux critèresobjectifs <strong>et</strong> précis d’une «escorte militaireà une procession», ce qui veut dire :discipline, respect <strong><strong>de</strong>s</strong> traditions,volonté <strong>de</strong> réunir toute une populationautour <strong>de</strong> son saint patron.C’est bien l’idéal que veut atteindrela Compagnie Saint-Roch <strong>de</strong> Sart-Eustache <strong>de</strong>puis vingt-cinq ans, <strong>et</strong>aucun observateur ne fut surprisqu’elle soit la lauréate pour 2005.Ainsi, lors du souper du 22 octobre àFlorennes, quelque <strong>de</strong>ux cent cinquanteparticipants ont applaudi lesCompagnies Sainte-Rolen<strong>de</strong> <strong>de</strong> Villers-Poterie<strong>et</strong> Saint-Roch <strong>de</strong> Sart-Eustache qui se sont transmis la«Suprême Distinction».Emu, fier, heureux, André Poulainsoulignait dans son discours, quedivers points relient les <strong>de</strong>ux<strong>Marches</strong> mises à l’honneur. En eff<strong>et</strong>,c’est auprès <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> Delvaux qu’ilreçut les premiers sages conseilspour organiser une nouvelle Marche<strong>et</strong> la communauté sart-eustachoisen’est pas prête d’oublier sa participationau 900 e anniversaire <strong>de</strong> lareconnaissance <strong>de</strong> la saint<strong>et</strong>é <strong>de</strong>Rolen<strong>de</strong> <strong>et</strong> à la magnifique r<strong>et</strong>raiteaux flambeaux.Il <strong>de</strong>vait ensuite exprimer l’admiration<strong><strong>de</strong>s</strong> Marcheurs <strong>de</strong> saint Rochenvers la Compagnie <strong>de</strong> Gougnies,leur marraine, qui les a portés surles fonts baptismaux en 1981.Enfin, le prési<strong>de</strong>nt adressa ses chaleureuxremerciements à l’équipedynamique, enthousiaste, bénévole,qui l’entoure <strong>et</strong> surtout aux épousesqui «travaillent dans l’ombre».Il invita son trésorier, Jean-Clau<strong>de</strong>Mercier, à recevoir le Trophée aunom <strong>de</strong> chaque Marcheur <strong>de</strong> Sart-Eustache.❏La Compagnie <strong>de</strong> Fromiéeen fêteGERARD BLONDIAUX, SECRETAIRECe 8 octobre <strong>de</strong>rnier, lesmembres du comité <strong>de</strong> laCompagnie <strong>de</strong> Fromiée ontmis sur pied une exposition photosillustrant les 60 <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong>la Marche.A c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, plus <strong>de</strong> 250 photographiesr<strong>et</strong>raçant l’histoire <strong>de</strong> laMarche Sainte-Rolen<strong>de</strong> étaient exposéesà la gran<strong>de</strong> satisfaction dupublic présent.Lors <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te festivité, sept anciens ontété mis à l’honneur pour leurs60 années <strong>de</strong> participation ininterrompue.Il s’agit <strong><strong>de</strong>s</strong> nommés : Daffe Francis,Desm<strong>et</strong> Franz, Dujeu Franz, DujeuRené, Hens Gilbert, Joris André <strong>et</strong> ServaisEmile.Seul Franz Desm<strong>et</strong> n’a pu être présentpour <strong><strong>de</strong>s</strong> raisons indépendantes<strong>de</strong> sa volonté.C<strong>et</strong>te manifestation était rehausséepar la présence <strong>de</strong> Monsieur RolandMarchal, Bourgmestre <strong>de</strong> Gerpinnes<strong>et</strong> fervent défenseur <strong>de</strong> notre beaufolklore. C’est d’ailleurs ce <strong>de</strong>rnierqui a remis un présent personnaliséà chacun <strong><strong>de</strong>s</strong> jubilaires après avoirr<strong>et</strong>racé leur parcours au sein <strong>de</strong> laMarche Sainte-Rolen<strong>de</strong> dans laCompagnie <strong>de</strong> Fromiée.A l’initiative <strong>de</strong> Dominique Deville,membre du comité, les différentscorps d’office <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>Fromiée, qui ont oeuvré <strong>de</strong>puisl’année 1945, ont été présentés aupublic. De c<strong>et</strong>te façon la trilogie <strong><strong>de</strong>s</strong>60 ans (photos, Marche <strong>et</strong> corps d'office)était parfaitement respectée.C<strong>et</strong>te soirée récréative s’est clôturéepar le verre <strong>de</strong> l’amitié.Vive sainte Rolen<strong>de</strong> ! Vive Fromiée !❏ARMURERIELocation <strong>de</strong> fusils <strong>de</strong> Marche <strong>et</strong> tromblonsFUSILS DE MARCHE - TROMBLONS - AMORCES ET POUDRERue <strong>de</strong> Philippeville 104 • 6120 NALINNESTél. 071 215 033 • Fax 071 220 665(1km après le rond-point du Bultia - direction Philippeville)Henri• Baïonn<strong>et</strong>tes• Sabres• Briqu<strong>et</strong>sFabrications <strong>de</strong> : • Tromblons • Fusils • Haches pour sapeurs


10 Le MarcheurLe Marcheur11LaneffeSaint-Eloi 2005CANDRE LEBEGUE<strong>et</strong>te année, Laneffe a vécu unefête <strong>de</strong> Saint-Eloi particulièrementgrandiose avec l’inauguration<strong>de</strong> la chapelle restaurée. Aprèsune dizaine d’années <strong>de</strong> patience,avec la générosité <strong>de</strong> chacun, <strong>de</strong> collectesdiverses, la vente <strong>de</strong> cartes <strong><strong>de</strong>s</strong>outien, l’organisation <strong>de</strong> marchesADEPS, <strong>et</strong> l’ai<strong>de</strong> du p<strong>et</strong>it patrimoinewallon, c<strong>et</strong>te chapelle fondée en 1864,lieu <strong>de</strong> dévotion <strong>et</strong> patrimoine local,est enfin rénovée.Le samedi 25 juin, la Compagnie augrand compl<strong>et</strong> escortant la statueentourée <strong>de</strong> la confrérie, s’est dirigéevers le sanctuaire.C’est <strong>de</strong>vant une foule nombreuse,que Monsieur l’Abbé Deloos a béni lachapelle après le dépôt <strong>de</strong> fleurs parle corps d’office.L’interprétation du cantique par laFanfare Royale Saint-Eloi, fut suivied’une décharge, <strong>et</strong> la Brabançonn<strong>et</strong>ermina c<strong>et</strong>te cérémonie sympathique<strong>et</strong> émouvante pour beaucoup <strong>de</strong>Laneffois.Le cortège, ensuite se dirigea vers lecentre du village, à la salle <strong>de</strong> la p<strong>et</strong>itechapelle pour le verre <strong>de</strong> l’amitié.Ce fut l’occasion pour le Mambour<strong>de</strong> la confrérie, <strong>de</strong> remercier tousceux qui ont collaboré à la réussite <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te entreprise :les corps <strong>de</strong>métier, l’administrationcommunale,le p<strong>et</strong>itpatrimoine wallon,tous lesbénévoles, lesMarcheurs <strong>et</strong>tous les confrères.Le len<strong>de</strong>main,jour <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong>fête, sous unsoleil généreux,la bénédictionrassembla plus<strong>de</strong> septante chevaux.La procession se déroula selonla tradition.C<strong>et</strong>te année plusieurs confrériesétrangères (Bouillon, Tilro<strong>de</strong> <strong>et</strong>Meise) nous firent l’honneur d’êtreprésentes <strong>et</strong> <strong>de</strong> porter bien haut leculte <strong>de</strong> saint Eloi.Un grand merci à toutes <strong>et</strong> à tous.Vive Laneffe. Vive saint Eloi.❏Le 3 septembre 2005,mariage<strong>de</strong> Jean-Marc Chintinne,tambour-major<strong>de</strong> la Compagnie Royale«Les Rouges»<strong>de</strong> la MarcheSS. Pierre-<strong>et</strong>-Paul<strong>de</strong> Florennes,avec Julie Scaill<strong>et</strong>,clarin<strong>et</strong>tisteà l’Harmonie Royale«L’Union» <strong>de</strong> Fraire.Toutes les plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong> marques d’accessoiresRoute <strong>de</strong> Couvin 9 - N.5CARAVANESUn professionnel pour vos loisirsLe 3 septembre 2005,mariage<strong>de</strong> Lionel Jacques,zouave<strong>de</strong> la Marche Saint-Nicolas<strong>de</strong> Maison-Saint-Gérar<strong>de</strong>t artilleur <strong>de</strong> la MarcheSaint-Martin <strong>de</strong> Biesme,avec Stéphanie Pi<strong>et</strong>te,cantinière <strong><strong>de</strong>s</strong> zouaves<strong>de</strong> la Marche Saint-Nicolas<strong>de</strong> Maison-Saint-Gérard.www.princecaravaning.be • e-mail : info@princecaravaning.be


14 Le MarcheurLe Marcheur15LOCATIONDECOSTUMESMILITAIRESEts Simons-Tenr<strong>et</strong>Rue E. Jacques 1B-6280 GERPINNESTél. <strong>et</strong> fax 071 501 372Magasin ouvert <strong>de</strong> 9 à 12h <strong>et</strong> <strong>de</strong> 13 à 19hLe samedi jusqu’à 16h - Fermé le dimancheMariage <strong>de</strong> Gaëtan Debiève,artilleur<strong>de</strong> la Compagnie RoyaleSainte-Rolen<strong>de</strong><strong>de</strong> Gougnies,avec Nadia Tantaro,le 1 er octobre 2005.Le 13 août 2005,Raphaël Poncel<strong>et</strong>,sapeur<strong>de</strong> la Marche Royale<strong>de</strong> Gougnies,a épouséCatherine Thibaut.Le 3 septembre 2005,mariage<strong>de</strong> Christophe Devos,porte-drapeau <strong>de</strong> la MarcheSainte-Rolen<strong>de</strong> d’Hymiée,avecMarie-Astrid Van<strong>de</strong>rsmissen,cantinière <strong><strong>de</strong>s</strong> tromblons<strong><strong>de</strong>s</strong> grenadiers du Baty<strong>de</strong> la Marche Saint-Ferdinand<strong>de</strong> Chamborgneau<strong>et</strong> porte-chapeaudu tambour-major<strong>de</strong> la Marche Saint-Laurent<strong>de</strong> Sart-Saint-Laurent.MOURIALME R. s.a.ENTREPRISE DE TOITURES • ZINGUERIES & CHARPENTESCharpentes traditionnelles <strong>et</strong> ferm<strong>et</strong>tes préfabriquéesTous recouvrements ardoises ou tuiles avec isolation tous typesNeuf ou restaurationPlates-formes • P<strong>et</strong>ites maçonneriesAgréée à la prime pour rénovationService dépannage • Devis gratuitRue <strong><strong>de</strong>s</strong> Bruyères 42 • 5640 BIESME • Tél. <strong>et</strong> fax 071 728 510Depuis1976


16 Le MarcheurLe Marcheur17René DAVISTERGrenadier I er Empire<strong>de</strong> la Marche Royale Sainte-Rolen<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gougniesdécédé le 26 septembre 2005 à l’âge <strong>de</strong> 59 ansNoël SQUEVINOfficier porte-drapeau du peloton <strong><strong>de</strong>s</strong> voltigeursdu 1 er Empire <strong>de</strong> la Marche Notre-Dame <strong>de</strong> Walcourtdécédé le 24 avril 2005 âgé <strong>de</strong> 58 ansRené COLLEMembre <strong>de</strong> la Confrérie Saint-Eloi <strong>de</strong> Laneffedécédé le 26 juin 2005âgé <strong>de</strong> 85 ansJean-Clau<strong>de</strong> DAMASSoldat <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière guérite<strong>de</strong> la Marche du Saint-Sacrement <strong>de</strong> Boussu-lez-Walcourtdécédé le 17 juin 2005 âgé <strong>de</strong> 57 ansJean-Marie TOISOULAncien hussard<strong>de</strong> la Marche Saint-Antoine <strong>de</strong> Pontaurydécédé le 9 avril 2005 âgé <strong>de</strong> 58 ansAimé POULINAncien zouave <strong>et</strong> officier zouave<strong>de</strong> la Marche Saint-Antoine <strong>de</strong> Pontaurydécédé le 3 août 2004 âgé <strong>de</strong> 51 ansBoris PIRETSapeur <strong>de</strong> la Marche Sainte-Rolen<strong>de</strong><strong>de</strong> Villers-Poteriedécédé le 19 juin 2005 âgé <strong>de</strong> 21 ansLéopold DISSYGrenadier<strong>de</strong> la Marche Sainte-Rolen<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gerpinnes-Centredécédé le 28 septembre 2005 âgé <strong>de</strong> 82 ans


20 Le MarcheurLe Marcheur21Hommage àMonsieur Noël Squevin,officier porte-drapeaudu peloton <strong><strong>de</strong>s</strong> voltigeursdu 1 er Empire<strong>de</strong> la Marche Notre-Dame<strong>de</strong> WalcourtPour tout cela, nous t’adressons nosplus vifs remerciements <strong>et</strong> nous t<strong>et</strong>émoignons notre reconnaissance. Tonsouvenir restera gravé dans le coeur<strong>de</strong> chacun d’entre nous.❏Décès <strong>de</strong> Luc PirotJEAN-LUC MIRGAUXOFFICIER DES BICORNES DE BIESMELE COMITÉ DU PELOTONavec une profon<strong>de</strong> tristesseDES VOLTIGEURS que nous avons appris le décèsC’est<strong>de</strong> notre compagnon <strong>de</strong>Cher Noël,Marche <strong>et</strong> ami Luc Pirot.En c<strong>et</strong>te soirée du 24 avril, la nouvelle<strong>de</strong> ta disparition a plongé tous lesmembres <strong>de</strong> notre peloton dans uneprofon<strong>de</strong> tristesse. Depuis trente-<strong>de</strong>uxans - tu nous avais rejoints en 1973 <strong>et</strong>tu étais <strong>de</strong>venu notre porte-étendar<strong>de</strong>n 1989 - ta personnalité avait suconquérir l’amitié <strong>de</strong> tous.Tu étais en eff<strong>et</strong> unanimement appréciépour tes qualités <strong>de</strong> coeur, ta franchise<strong>et</strong> ta spontanéité. A celles-ci tujoignais un sens aigu <strong>de</strong> l’organisation<strong>et</strong> une gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>xtérité manuelle. Amaintes reprises, tes talents multiplesont permis d’éviter <strong><strong>de</strong>s</strong> frais importantsau peloton - nous pensons àtoutes les réparations effectuées surles fusils ou sur les jugulaires <strong><strong>de</strong>s</strong> shakosmais aussi à la réalisation <strong>de</strong>boucles <strong>de</strong> ceinturon <strong>et</strong> <strong>de</strong> gibernespour la gar<strong>de</strong> du drapeau. Bref, tuavais la main à tout, Noël, <strong>et</strong> tu résolvaisbien <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes techniquesvenant ralentir le bon déroulement<strong><strong>de</strong>s</strong> préparatifs <strong>de</strong> la Trinité.Marcheur discr<strong>et</strong>, il faisait l’unanimitégrâce à sa sympathie <strong>et</strong> sa gentillesse.Hélas, la maladie l’a arraché à safamille <strong>et</strong> à ses amis, laissant un énormevi<strong>de</strong> dans nos coeurs.Il y a quelques mois, j’ai discuté longuementavec lui <strong>et</strong> l’ai convaincud’être avec nous pour la Sainte-Rolen<strong>de</strong>2005, malgré son état <strong>de</strong> santé.... Je n’oublierai jamais le lundi <strong>de</strong>Pentecôte, quand il est venu meremercier d’avoir insisté pour qu’il«marche» : sainte Rolen<strong>de</strong> lui avaitregonflé le moral...C’est le genre <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ite chose qui vousprend aux «tripes», qui vous va droitau coeur <strong>et</strong> qu’on n’oublie jamais...En mon nom <strong>et</strong> au nom du peloton<strong><strong>de</strong>s</strong> grenadiers 1804 (Bicornes) <strong>de</strong> laCompagnie Royale Sainte-Rolen<strong>de</strong><strong>de</strong> Biesme, nous te remercions pourton amitié <strong>et</strong> te disons «au revoirLuc».❏Mariage <strong>de</strong> Michel Lefèvre, soldat du 1 er Empire <strong>de</strong> la Marche St-Christophe d’Hanzinelle,avec Sylviane Papart, le 2 juill<strong>et</strong> 2005.Le 30 juill<strong>et</strong> 2005, Olivier Gillard, grenadier dans la Compagnie Sainte-Rolen<strong>de</strong><strong>de</strong> Villers-Poterie <strong>et</strong> ancien sergent-sapeur dans la Compagnie Saint-Martin d’Aiseau,a épousé Christel Goffin<strong>et</strong>.


22 Le MarcheurLoverval - Saint-Hubertseptembre 2005ROLAND MARCHALLe Marcheur23La Saint-Hubert en miniatureJour mémorable <strong>et</strong> particulièrement radieuxEclairé par un soleil rarement aussi généreuxUniformes colorés <strong>et</strong> tenue exemplaire loin d’être frivolesNapoléon, malgré les apparences, n’est pas leur idoleEnvoûtés par les fifres <strong>et</strong> tambours insatiablesMarcher ensemble constitue un idéal louableAmbassa<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> notre riche folklore les Marcheurs le fontRôdés à c<strong>et</strong> exercice quelque peu martial, déjà, ils le sont.Les Jeunes décorés lors <strong>de</strong> la Saint-Hubert 2005.Cheminer à p<strong>et</strong>its pas pour rendre les honneurs avec sérieuxHonorer le saint Patron <strong>de</strong> la Paroisse par un office pieuxEvoquer maints souvenirs lointains avec nostalgieTous ces attraits, ils les cultivent avec une certaine mélancolieRespecter les consignes en vue <strong>de</strong> perpétuer la traditionEncadrés par <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes qui vivent ce folklore avec passionNotoire <strong>et</strong> sans borne est leur admiration pour la fondatriceTrente années se sont écoulées <strong>de</strong>puis c<strong>et</strong>te initiative créatriceEn guise d’hommage, nous la saluons par une salve d’applaudissementsAmitié, convivialité <strong>et</strong> solidarité sont leur apanageNombreux sont les Lovervalois à être enrôlés dès leur plus jeune âgeSaint Hubert protège-les <strong>et</strong> accor<strong>de</strong>-leur d’assurer la relève <strong>de</strong>main.Bon <strong>et</strong> heureux anniversaire <strong>et</strong> longue vie à la Compagnie <strong><strong>de</strong>s</strong> Jeunes.❏Si vous voulez compléter votre collection...Les anciennes revues «Le Marcheur», <strong>de</strong> 1961 à 2001, sont disponiblesau prix <strong>de</strong> 0,50 euro (+ frais <strong>de</strong> port éventuel) chez notre trésorier AndréSAINTHUILE, rue <strong>de</strong> la Paix 4a, 6200 Châtel<strong>et</strong>, tél. 071 39 23 91.Sachez cependant que les numéros 1-2-7-15-16-45-81 <strong>et</strong> 149 sontépuisés.&Restaurantle <strong>Sambre</strong>MeuseGrilla<strong><strong>de</strong>s</strong>Pizzas aufeu <strong>de</strong> boisTOUSNOS PLATSA EMPORTER- 10 %Face à l’église <strong>de</strong> GerpinnesTél. 071 502 659


24 Le MarcheurLe Marcheur25Le musée <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Marches</strong>CERIK VANDELOISEomme vous le savez tous, lemusée <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Marches</strong> s’est doté,il y a un peu plus d’un an, d’unsite intern<strong>et</strong>. Ce <strong>de</strong>rnier est une vitrinesupplémentaire pour notre folklore,désormais, accessible aux quatre coinsdu mon<strong>de</strong> !Nous avons le plaisir d’accueillir mensuellementsur ce site un millier <strong>de</strong>visiteurs. Ils peuvent ainsi découvrir,<strong>de</strong> chez eux, une partie <strong><strong>de</strong>s</strong> collectionsdu musée ; chacune <strong><strong>de</strong>s</strong> salles d’expositionleur étant présentée. Ils peuventaussi trouver sur le site les heuresd’ouverture du musée, un pland’accès, les coordonnées <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes<strong>de</strong> contact, …A côté <strong>de</strong> ces informations, le site offreaux visiteurs <strong><strong>de</strong>s</strong> rubriques évoluanttout au long <strong>de</strong> l’année :• Une série <strong>de</strong> liens vers les sites <strong><strong>de</strong>s</strong>compagnies, pelotons, confréries,fanfares <strong>et</strong> harmonies, … mais égalementvers <strong><strong>de</strong>s</strong> sites folkloriques <strong>et</strong>culturels.• Des extraits musicaux <strong>de</strong> nos airs<strong>de</strong> batteries <strong>et</strong> fanfares.• Un calendrier <strong><strong>de</strong>s</strong> fêtes mobilesdans la religion chrétienne.• Une rubrique «A la Une», actualisé<strong>et</strong>ous les <strong>de</strong>ux mois. Celle-cipropose <strong><strong>de</strong>s</strong> dossiers sur <strong><strong>de</strong>s</strong>aspects <strong>de</strong> notre folklore (ses origines,les sapeurs, les batteries, …).Début 2005, l’idée <strong>de</strong> réaliser uninventaire <strong><strong>de</strong>s</strong> Compagnies <strong>de</strong> Marcheurs<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> sociétés <strong>de</strong> musique agermé. Le concept a mûri tout au longdu premier semestre <strong>et</strong>, <strong>de</strong>puis le 1 erseptembre <strong>de</strong>rnier, le résultat <strong>de</strong> nosrecherches est accessible à nos visiteurs.Nous proposons, outre l’inventaire<strong><strong>de</strong>s</strong> Compagnies <strong>de</strong> Marcheurs<strong>de</strong>mandé initialement, un inventaire<strong><strong>de</strong>s</strong> sociétés <strong>de</strong> musique qui accompagnenttraditionnellement nos<strong>Marches</strong>. Afin d’illustrer c<strong>et</strong> inventaire,<strong><strong>de</strong>s</strong> photos <strong><strong>de</strong>s</strong> drapeaux, <strong><strong>de</strong>s</strong>églises, … sont consultables pour chacune<strong><strong>de</strong>s</strong> Compagnies <strong>et</strong> phalangesmusicales.Pour chaque Compagnie <strong>de</strong> Marcheurs,ce n’est pas moins d’une trentaine<strong>de</strong> données qui sont reprises(date <strong>de</strong> création, date d’affiliation àl’AMFESM, nombre <strong>de</strong> Marcheurs,horaire, moment fort, …, date <strong>de</strong> lasortie annuelle). En ce qui concerne lesphalanges musicales, vous y trouverez<strong><strong>de</strong>s</strong> informations telles que l’année<strong>de</strong> création, le site intern<strong>et</strong>, le nombre<strong>de</strong> musiciens, …Une attention particulière a égalementété apportée à l’aspect religieux <strong>de</strong>nos <strong>Marches</strong>. Pour chaque saint, sainte<strong>et</strong> bienheureux honorés lors <strong>de</strong> nos<strong>Marches</strong>, un texte sur la vie du saintpatron <strong>de</strong> la Marche, illustré par <strong><strong>de</strong>s</strong>photos, a été rédigé. Vous pouvezégalement trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> informationsconcernant les saints patrons <strong><strong>de</strong>s</strong>églises <strong>de</strong> nos villages <strong>de</strong> l’Entre-<strong>Sambre</strong>-<strong>et</strong>-Meuse. A l’heure d’écrireces quelques lignes, 53 textes sontaccessibles.Nous tenons à remercier toutes lespersonnes qui nous ont envoyé <strong><strong>de</strong>s</strong>photos <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> renseignements afin queles données présentées soient les plusexactes possibles. Nos remerciementsplus particuliers à Bertrand Thibaultpour ses montages photos. Nouscomptons sur la collaboration <strong>de</strong> tousles Marcheurs <strong>et</strong> musiciens afin <strong>de</strong>compléter ce travail. En eff<strong>et</strong>, nous nedisposons pas encore <strong>de</strong> toutes lesphotos <strong><strong>de</strong>s</strong> drapeaux <strong><strong>de</strong>s</strong> Compagnies,par exemple. N’hésitez pas ànous contacter pour nous transm<strong>et</strong>treles informations que vous avez envotre possession.Il n’est pas simple <strong>de</strong> vous présenterce travail dans un texte… il vousreste une chose à faire pour ensavoir plus <strong>et</strong> découvrir notre inventaire,ren<strong>de</strong>z-vous surwww.musee<strong><strong>de</strong>s</strong>marches.berubrique «<strong>Marches</strong> <strong>et</strong> musiques».N’hésitez pas à nous faire part <strong>de</strong>vos commentaires :webmaster@musee<strong><strong>de</strong>s</strong>marches.beErik VANDELOISESecrétaire du muséeResponsable du site intern<strong>et</strong>Rue du Basson 276001 MarcinelleGsm : 0496-047110secr<strong>et</strong>aire@musee<strong><strong>de</strong>s</strong>marches.be❏AndréDal CeroRue <strong><strong>de</strong>s</strong> Français 149B-6200 CHATELETTél. <strong>et</strong> fax 071 387 197après 17 heuresLocationVenteRéparationsTromblons<strong>et</strong> fusils <strong>de</strong> MarcheCHAUFFAGEET SANITAIRE• Installation• Entr<strong>et</strong>ien• DépannageAndréLOOZEReconnu par le Ministère <strong>de</strong> la Région WallonneRue <strong>de</strong> Dinant 416280 GOUGNIES (Gerpinnes)✆ 071 502 438


26Le MarcheurLe Marcheur271945-200560 e anniversaire<strong>de</strong> la Marche Saint-Louis<strong>de</strong> MarcinelleLJEAN GODEAU, SECRETAIREa Marche Saint-Louis <strong>de</strong> Marcinellea déroulé ses fastes leweek-end <strong><strong>de</strong>s</strong> 27-28-29 <strong>et</strong>30 août 2005.A l’occasion <strong>de</strong> son 60 e anniversaire,la saperie d’empire a été constituéepricipalement d’anciens Marcheurs.Diverses réceptions ont eu lieu,rehaussées par la présence <strong><strong>de</strong>s</strong> personnalitésmarcinelloises. Le samedi27, lors <strong>de</strong> la réception à l’hôtel <strong>de</strong>ville, on procéda à la remise <strong><strong>de</strong>s</strong>médailles, épinglées par les personnalitésprésentes.Médaille d’argent(35-45 participations) :Michel Bajoux, Didier Gobert, AlainLallemand, Raymond Gérard, Jean-Clau<strong>de</strong> Servais <strong>et</strong> Francis Guyaux;Médaille <strong>de</strong> bronze(30 participations) :Robert Guyaux, Jean-Pierre Courb<strong>et</strong>,Michel Wilbert <strong>et</strong> Philippe Denis.Médaille <strong>de</strong> la Marche Saint-Louis(25 particpations) :Philippe Raskin, Robert Kenty <strong>et</strong>Paul Seny.Médaille <strong>de</strong> la Marche Saint-Louis(20 participations) :Etienne Moreau, José Paquier, Jean-Clau<strong>de</strong> Remy <strong>et</strong> Frédérix Bajoux.Médaille <strong>de</strong> la Marche Saint-Louis(10 participations) :Christiane Stilmant, Alain Frédéric,Jean-Marie Devillers, Clau<strong>de</strong> DeProote, Didier Claus, Sandra Bayart,Stéphanie Seny, Nadège Bajoux,Loghan Gobert, Jason De Thuin,Ludovic Courb<strong>et</strong>, Julien Streuve,Robert Deverd, Loïc Bajoux, FrédéricKenty, Marcellin Fiév<strong>et</strong> <strong>et</strong>Michaël Van Goolen.Le dimanche 28 août, la Marche s’estrendue au cim<strong>et</strong>ière, accompagnée<strong><strong>de</strong>s</strong> personnalités politiques <strong>et</strong>patriotiques. Un hommage futensuite rendu aux monument «AuMineur» <strong>et</strong> «Aux Combattants 14-18 <strong>et</strong>40-45». La messe militaire fut célébréepar Monsieur le Curé Ngoc An<strong>et</strong> la procession Saint-Louis traversaensuite les divers quartiers <strong>de</strong> Marcinelle-Haies.La grand-messe militaire du lundifut célébrée à la mémoire <strong><strong>de</strong>s</strong> Marcheursdéfunts. A l’issue <strong>de</strong> l’office,le prési<strong>de</strong>nt épingla la médaille <strong>de</strong> laMarche Saint-Louis pour 3 participations: Nathalie Kenty, EvelyneLonchin, Brigitte Streuve, IsabelleGovaert, Christopher Hernalsteen,Gaëtan Van Rillaer, Frédéric VanRillaer, Willem Van Rillaer, SalvatorBuschemi, Aurélie Fensie, NicolasGiam<strong>de</strong>lice, Jessica Lajogiannis,Noémie Devillers, Kévin Andris <strong>et</strong>Amélie Bourl<strong>et</strong>.La Marche se rendit ensuite aux rési<strong>de</strong>nces«Les Bruyères» <strong>et</strong> «Sart-Saint-Nicolas» où <strong><strong>de</strong>s</strong> salves furent tiréesen l’honneur <strong><strong>de</strong>s</strong> pensionnaires.La journée du mardi fut consacréeaux visites au domicile <strong><strong>de</strong>s</strong> officiers.Il est à r<strong>et</strong>enir que ce week-end <strong>de</strong>Marche se déroula avec beaucoupd’attention <strong>et</strong> <strong>de</strong> précautions dans lamanipulation <strong>de</strong> la poudre afind’éviter tout acci<strong>de</strong>nt. Un grandbravo à tous.❏Le 6 août 2005, mariage <strong>de</strong> Christian Helleputte,voltigeur <strong>de</strong> la Marche Royale Saint-Pierre <strong>de</strong>Villers-Deux-Eglises, avec Françoise Moïse.armureriebenoît cal<strong>et</strong>Diplômé <strong>de</strong> l’Ecole d’Armurerie <strong>de</strong> LiègeRue St-Donat 18 • Zoning Industriel • 5640 METTETTél. 071 77 06 29 • Fax 071 77 02 92Compagnies :abcal<strong>et</strong>@skyn<strong>et</strong>.becomman<strong>de</strong>zOuvert du mardi au samedi <strong>de</strong> 15h à 18h30.vos poudresVente<strong>de</strong> poudre,amorces,fusils,tromblons<strong>et</strong>pistol<strong>et</strong>s15 cars<strong>de</strong>8 à 88 placesRue Ste-Geneviève 23B-6460 CHIMAYTél. 060 21 13 31Fax 060 21 28 95E-mail :leleux@autocariste.com


28Le MarcheurLe Marcheur29En 1830,dans l’Entre-<strong>Sambre</strong>-<strong>et</strong>-Meuse <strong>et</strong> en CarolorégieNLE COMITE DE REDACTIONous avons consacré notre bull<strong>et</strong>in<strong>de</strong> juin au 175 e anniversaire<strong>de</strong> notre indépendancenationale.VERS L’AVENIR - LE RAPPEL, dansson édition du 20 juill<strong>et</strong>, a profité <strong>de</strong>c<strong>et</strong>te occasion pour évoquer certainessituations <strong>et</strong> plusieurs troubles dansnotre région. C<strong>et</strong>te évocation constitueune suite intéressante <strong>et</strong> complémentaireà nos écrits.Qu’apprenons-nous ?A Mariembourg, déjà le 1 er janvier1819, un bal avait dégénéré en unerixe avec <strong><strong>de</strong>s</strong> sous-officiers hollandais,bilan : 35 blessés. Et le 1 er octobre 1830,c’est toute une population qui se ruevers les <strong>de</strong>ux casernes, pour obliger lagarnison à se rendre; Narcisse Ping<strong>et</strong>se perm<strong>et</strong> même <strong>de</strong> dicter le texte <strong>de</strong>capitulation au commandant <strong>de</strong> laplace, un succès obtenu sans tirer unseul coup <strong>de</strong> feu.A Couvin, lors <strong>de</strong> la kermesse du5 septembre, le drapeau belge estarboré sur le clocher <strong>de</strong> l’église <strong>et</strong> surla «maison commune», aux cris <strong>de</strong> «Vivela liberté». Les fauteurs <strong>de</strong> troubles senomment Charles Dutemple, Adolphe<strong>et</strong> Xavier Laurent, Marie-AntoineMathot, Désiré Paul<strong>et</strong>... <strong>et</strong> Charles <strong>de</strong>Monge, alors bourgmestre <strong>de</strong> P<strong>et</strong>igny.Ce <strong>de</strong>rnier part pour Bruxelles, avecune trentaine <strong>de</strong> volontaires rejointstrès vite par une quinzaine <strong>de</strong>patriotes <strong>de</strong> Philippeville, <strong>et</strong> plus tardpar un certain Jacques Burk.Ce Jacques Burk est un ancien officier<strong>de</strong> Napoléon. Brasseur, informé <strong><strong>de</strong>s</strong>événements qui se déroulent àBruxelles, il achète <strong><strong>de</strong>s</strong> fusils, <strong>de</strong> lapoudre, <strong>et</strong> entraîne 52 compatriotesvers la capitale. Suite aux combats <strong><strong>de</strong>s</strong>25 <strong>et</strong> 26 septembre, les munitionsmanquent; Jacques Burk revient à Philippevilleoù la tension est gran<strong>de</strong>entre le gouverneur militaire <strong>et</strong> lesautorités <strong>de</strong> la ville : les artilleursbelges refusent d’obéir <strong>et</strong> ai<strong>de</strong>nt leshabitants à s’emparer <strong><strong>de</strong>s</strong> armes <strong>de</strong>l’arsenal - <strong><strong>de</strong>s</strong> soldats tirent en l’air -<strong><strong>de</strong>s</strong> coups <strong>de</strong> baïonn<strong>et</strong>te s’échangent -un canonnier est mortellement blessé -la garnison fuit <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> soldats sontfaits prisonniers - un drapeau nationalest promené en musique... <strong>et</strong> JacquesBurk repart vers Bruxelles avec <strong>de</strong>uxcanons, une quinzaine <strong>de</strong> canonniersexpérimentés, <strong>de</strong> nouveaux volontaires,<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> munitions.Chimay compte aussi ses braves. R<strong>et</strong>enonsle sous-lieutenant <strong><strong>de</strong>s</strong> douanesGérard Alpest, Alexandre Viroux quipoursuit les Hollandais jusqu’à Anvers,<strong>et</strong> Jean-Baptiste Berger <strong>de</strong> Rièzes qui estvolontaire dans les «Tirailleurs du Limbourg».Les journaux «Vers l’Avenir - Le Rappel»soulignent enfin le courage auxcombats <strong>de</strong> ce jeune grenadier <strong>de</strong>22 ans blessé à l’épaule, Victor Syeur<strong>de</strong> Soumoy, <strong>et</strong> <strong>de</strong> Henri Bourguignon,un <strong><strong>de</strong>s</strong> nombreux volontaires ducontingent <strong>de</strong> Namur.Et à Namur, que se passe-t-il ?Namur est la principale place forte <strong><strong>de</strong>s</strong>Provinces du Sud, aux ordres du généralvan Geen. C<strong>et</strong> officier est réputé«autoritaire, brutal, soumis auxconsignes». Sa garnison compte quatremille hommes. Craignant la défection<strong><strong>de</strong>s</strong> Wallons, il envoie en renfort àCharleroi un contingent intégralementhollandais tandis qu’à Namur, il m<strong>et</strong>les remparts <strong>et</strong> la cita<strong>de</strong>lle en état <strong>de</strong>défense : mortiers - canons - grils <strong><strong>de</strong>s</strong>tinésà rougir les boul<strong>et</strong>s... <strong>de</strong> quoi transformerla ville en un tas <strong>de</strong> cendres.Alors que les Namurois montent àl’assaut, forcent les premières barrica<strong><strong>de</strong>s</strong>,s’attaquent aux portes, le lieutenantEenens reçoit l’ordre d’ouvrir lefeu. D’un geste bref, il défend à sescanonniers <strong>de</strong> tirer <strong>et</strong> r<strong>et</strong>ourne plusieursbouches vers l’intérieur <strong>de</strong> lacita<strong>de</strong>lle. C<strong>et</strong>te attitu<strong>de</strong> libère les soldatswallons - flamands - luxembourgeois,qui huent les officiers <strong>et</strong> occupentle poste <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment. VanGeen doit hisser le drapeau blanc.Alexis-Michel Eenens <strong>de</strong>viendra l’InspecteurGénéral <strong>de</strong> l’Artillerie belge,un personnage à qui les Namuroisdoivent beaucoup.La région <strong>de</strong> Châtel<strong>et</strong> est un autrecentre important <strong>de</strong> patriotisme en(suite page 30)Aux Mascara<strong><strong>de</strong>s</strong>Pantalons <strong>et</strong> gants blancs - Plum<strong>et</strong>s - KépisBér<strong>et</strong>s - Costumes compl<strong>et</strong>spour tous les Marcheurs (sur comman<strong>de</strong>)Jupes <strong>et</strong> tissus pour cantinièresImperméables transparentsGalons - Dentelles - Flambeaux...Verres en étain (2 cl) pour cantinièresFUSILS ET TROMBLONS POUR ENFANTSOuvert <strong>de</strong> 14 à 18h30 le samedi <strong>de</strong> 10 à 15hfermé le mardi <strong>et</strong> dimancheSur les Marchés 188 • 5621 HANZINNE • Tél./fax 071 503 973 • auxmascara<strong><strong>de</strong>s</strong>@yahoo.frCostumes militairesPlus d'un siècleau service <strong><strong>de</strong>s</strong> MarcheursMAISONLECLERCQRue <strong><strong>de</strong>s</strong> Ecoles 14 • B-5651 TARCIENNETél. 071 213 824 • Fax 071 218 197


30Le MarcheurLe Marcheur31EN 1830, DANS l’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE... (suite <strong>de</strong> la page 29)1830. Marcel Nihoul nous a déjà présentéle «Drapeau d’Honneur» que lacité sambrienne a reçu <strong><strong>de</strong>s</strong> mains duroi Léopold 1 er <strong>et</strong> soulignait à c<strong>et</strong>teoccasion, le rôle capital joué par lesfrères Victor <strong>et</strong> Jean Pirmez. Le Prési<strong>de</strong>ntdu «Vieux Châtel<strong>et</strong>» termine larédaction d’une étu<strong>de</strong> très documentée,abondamment illustrée, sur lesévénements <strong>et</strong> l’engagement <strong><strong>de</strong>s</strong>volontaires châtel<strong>et</strong>tains en 1830 (*) .En voici un résumé très con<strong>de</strong>nsé :Dès les premiers troubles bruxelloisconnus, la population <strong>de</strong> Châtel<strong>et</strong> <strong>et</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> environs adhère au mouvementrévolutionnaire sous l’impulsion <strong><strong>de</strong>s</strong>frères Victor <strong>et</strong> Jean Pirmez. Unegar<strong>de</strong> bourgeoise est immédiatementformée <strong>et</strong> armée.A plusieurs reprises, quelque six centsvolontaires <strong>de</strong> Châtel<strong>et</strong> <strong>et</strong> Châtelineause ren<strong>de</strong>nt à Charleroi. Ces coups <strong>de</strong>force répétés empêchent la garnisond’effectuer <strong><strong>de</strong>s</strong> sorties <strong>de</strong> représaillescontre la population carolorégienneinsurgée <strong>et</strong> <strong>de</strong> recevoir <strong><strong>de</strong>s</strong> renfortsvenant <strong>de</strong> Philippeville.Le 25 septembre, un corps franc partpour la capitale <strong>et</strong> participe aux combatstant à Bruxelles qu’à Louvain :Pierre-Joseph <strong>de</strong> Bavay est blessé à laRue Royale, Pierre-Joseph Depasse estblessé sur la Place Royale <strong>et</strong> LouisDepeer défend la Porte <strong>de</strong> Schaerbeek.Tous les trois seront décorés <strong>de</strong> «laCroix <strong>de</strong> Fer», une distinction vouluepar le Gouvernement belge pourhonorer les citoyens qui, du 25 août1830 au 4 février 1831, ont été blessésou ont fait preuve <strong>de</strong> bravoure éclatantedans les combats ou ont rendud’éminents services au pays. Et en1878, le Gouvernement complète lareconnaissance nationale en créant «laCroix Commémorative <strong><strong>de</strong>s</strong> Volontaires <strong>de</strong>1830» à l’adresse <strong>de</strong> tous ceux quin’ont pas reçu «la Croix <strong>de</strong> Fer». C’estle cas d’Adolphe Beugnies <strong>et</strong> <strong>de</strong> Pierre-JosephDuquesne qui se sont distinguéslors <strong><strong>de</strong>s</strong> combats <strong>de</strong> Waelhem <strong>et</strong><strong>de</strong> Berchem, <strong>de</strong> Jean-Louis-DésiréNalinne qui est présent à Eppeghem,Kermpt <strong>et</strong> Houthalen.Jean Pirmez, également décoré <strong>de</strong> «laCroix <strong>de</strong> Fer» sera élu par les Châtel<strong>et</strong>-HALLOINTRoute <strong>de</strong> Philippeville 314 - 6001 MARCINELLETél. 071 470 929Spécialiste du vêtement <strong>de</strong> travailPantalon <strong>de</strong> Marcheur à partir <strong>de</strong> 15 €tains pour les représenter au CongrèsNational.Charles Demierbe dit Biron, VictorPirmez <strong>et</strong> Benjamin-Joseph Thibautn’ont pas été décorés, sans doute nel’ont-ils pas souhaité.Rappelons enfin qu’en 1930, la Ville<strong>de</strong> Châtel<strong>et</strong> a fait sceller dans le grandvestibule <strong>de</strong> l’hôtel <strong>de</strong> ville, uneplaque commémorative sur laquellefigurent les noms <strong>de</strong> ses combattants<strong>de</strong> 1830.Pourquoi François-Germain Herman<strong>de</strong> Bouffioulx se trouve-t-il à Charleroi? A-t-il suivi un corps franc châtel<strong>et</strong>tain? Et comment la situation évolue-t-elle?L’agitation grandit <strong>de</strong> jour en jour. Parcrainte d’une insurrection, les industries- charbonnages - verreries - ate-liers... ont fermé leurs portes. Des milliersd’ouvriers se r<strong>et</strong>rouvent dans larue, prêts à chasser l’occupant.Léopold <strong>de</strong> Dorlodot arme ses verriers,hisse le drapeau national <strong>et</strong> distribue<strong><strong>de</strong>s</strong> cocar<strong><strong>de</strong>s</strong> aux couleurs brabançonnes.Au sein du Conseil <strong>de</strong> Régence (ouConseil communal), les fidèles au roiGuillaume sont remplacés par <strong><strong>de</strong>s</strong>hommes nouveaux <strong>et</strong> patriotes dontPaul-François Huart-Chapel <strong>et</strong> GustaveNalinne.La gar<strong>de</strong> bourgeoise <strong>et</strong> les corps francscontrôlent tous les accès à la placeforte. Il faut isoler la garnison <strong>et</strong> laréduire par la famine.C<strong>et</strong>te situation dure jusqu’au 23 septembrequand on apprend que l’on sebat dans Bruxelles. Spontanément, plusieurscontingents <strong>de</strong> volontaires seren<strong>de</strong>nt dans la capitale : dans leursrangs, notre Bouffalonien Herman <strong>et</strong>Gustave Nalinne. Rentrés à Charleroi,ils prendront une part importante dansla reddition <strong>de</strong> la forteresse : le 5octobre, à midi, le commandant rem<strong>et</strong>la place <strong>et</strong> le 8, les Orangistes prennentla direction <strong>de</strong> Maestricht escortés parune compagnie <strong>de</strong> gar<strong><strong>de</strong>s</strong> civiques.Toute la population carolorégienne <strong>et</strong>celle <strong><strong>de</strong>s</strong> environs, <strong><strong>de</strong>s</strong> corps francs <strong>de</strong>Châtel<strong>et</strong>, Gosselies <strong>et</strong> Jum<strong>et</strong> occupentla Ville Haute. «Jamais, prétend untémoin, on n’a entendu pareille décharge<strong>de</strong> mousqu<strong>et</strong>erie pour fêter la libération».La reddition <strong>de</strong> la garnison s’avère trèsavantageuse car l’ennemi abandonne160 canons, 300 tonnes <strong>de</strong> poudre, 1800fusils <strong>et</strong> même la caisse.Namur - Châtel<strong>et</strong> - Châtelineau -Charleroi, remontons la <strong>Sambre</strong> <strong>et</strong>nous voici à Thuin.(suite page 32)


32 Le MarcheurEN 1830, DANS l’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE... (suite <strong>de</strong> la page 31)Jean-Marie Horemans, prési<strong>de</strong>nt duCentre d’histoire <strong>et</strong> d’art <strong>de</strong> la Thudinie,raconte :«Deux compagnies sont parties <strong>de</strong> Thuin,avec drapeaux français <strong>et</strong> liégeois, en chantantla Marseillaise <strong>et</strong> Valeureux Liégeois(Rappelons que la Thudinie faisait partie<strong>de</strong> la Principauté <strong>de</strong> Liège). Des <strong>de</strong>ux compagnies,seule la première sous la conduitedu lieutenant Jean-Baptiste Clavel, estarrivée à temps à Bruxelles pour combattreau Parc <strong>et</strong> poursuivre les Hollandaisjusqu’à Overijse. Il semble même qu’elleait monté la gar<strong>de</strong> à l’hôtel <strong>de</strong> ville <strong>de</strong>Bruxelles, pour assurer la protection <strong><strong>de</strong>s</strong>membres du Gouvernement provisoire. La<strong>de</strong>uxième compagnie arriva lorsque touteaction était terminée.C<strong>et</strong>te participationvalut à la ville <strong>de</strong> Thuin, un «Drapeaud’Honneur» que le roi Léopold 1er remitpersonnellement au lieutenant Clavel.C<strong>et</strong> étendard est aujourd’hui perdu.Connaissons-nous encore les noms <strong>et</strong>les actions <strong>de</strong> nos aïeux partis àBruxelles ?Selon certains historiens, ce sont lesvolontaires <strong>de</strong> Bruxelles, <strong>de</strong> Liège <strong>et</strong> <strong>de</strong>Louvain qui tinrent tête aux Hollandaisalors que l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> faits prouve clairement,que le soir du 23 septembre, lacause <strong>de</strong> la Révolution était perdue : àl’exception du baron d’Hooghvorst,tous les chefs avaient fui, les munitionscommençaient à manquer <strong>et</strong> la dis<strong>et</strong>tese faisait sentir...C’est l’arrivée <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers corps <strong>de</strong>volontaires formés chez nous, notammentceux <strong>de</strong> Gosselies, Jum<strong>et</strong>, Charleroi,Fleurus, <strong>et</strong> <strong>de</strong> Couvin... qui a raniméles courages <strong>et</strong> fait revenir les meneurs<strong>de</strong> la première heure pour constituer unGouvernement provisoire.Qui se souvient encore <strong><strong>de</strong>s</strong> collectesd’argent, <strong>de</strong> vivres, d’armes, <strong>de</strong> linge...<strong><strong>de</strong>s</strong>tinées à enrichir le trésor <strong>de</strong> guerredu Gouvernement provisoire ou à assurerles soins aux blessés ? Nous avonsrelevé quelques récoltes dans plusieurs<strong>de</strong> nos bourga<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its villages oùles économies se comptaient souvent encents <strong>et</strong> en marchandises :Gerpinnes = 1024,64 francs;Gougnies = 217,56 francs;Joncr<strong>et</strong> = 95,55 francs;Châtel<strong>et</strong> = 1412,43 francs;Châtelineau = 1448,50 francs;Bouffioulx = 354,46 francs;Aiseau = 167,38 francs;Pont-<strong>de</strong>-Loup = 240 francs;Presles = 235,80 francs.Fleurus versa 1500 francs <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> vivres;Gosselies donna 755,95 francs ainsi que 379pains <strong>et</strong> 10 jambons; Jum<strong>et</strong> totalisait 976,42francs <strong>et</strong> 130 pains. Le total <strong><strong>de</strong>s</strong> dons (uniquementen numéraire) fut <strong>de</strong> 16.579,06francs pour le district <strong>de</strong> Charleroi <strong>et</strong> <strong>de</strong>17.605,11 francs pour celui <strong>de</strong> Thuin.Ce patriotisme <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te générositéhonorent notre Pays <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Marches</strong> <strong>et</strong>font partie <strong>de</strong> notre héritage. Il est bon<strong>et</strong> utile <strong>de</strong> le rappeler, surtout dans untemps <strong>de</strong> défaillance.(*) C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> paraîtra dans l’annuaire n°46 <strong>de</strong>l’année 2006 du «Vieux Châtel<strong>et</strong>». Vous ytrouverez aussi un compte rendu <strong><strong>de</strong>s</strong> cérémoniesorganisées en 1905, 1930 <strong>et</strong> 2005.Réservez dès maintenant votre exemplaire encontactant Marcel Nihoul - rue <strong><strong>de</strong>s</strong> Campagnes85 - à 6200 Châtel<strong>et</strong> - tél 071/38 27 12.Bibliographie complémentaire :• Histoire d’une Métropole :Charleroi 1830-1994<strong>de</strong> Pierre-Jean Schaeffer - Editions Quorum.• La Révolution Belge <strong>de</strong> 1830 en Carolorégie<strong>de</strong> Victor Ernest.Editions L’Eglantine à Bruxelles - 1930. ❏

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