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LM CC ostéo-artic métastases osseuses cancer du rein

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une scintigraphie osseuse aux diphosphonatesde technétium 99 m peut être réalisée qui apour objectif de préciser s'il existe d'autresatteintes squelettiques.le caractère" corps entier" de cetteexploration représente à l'heure actuelle leseul intérêt de cette technique.Dans le cas présent il n'y a pas d'anomaliesquelettique patente dans les segmentsexplorés.La région pathologique a malencontreusementéchappé à l'examen….(errare humanum est)On peut néanmoins conserver l'informationd'une lésion focale a priori unique


le scanner précise les lésions <strong>osseuses</strong> tant en ce qui concerne l'os cortical quel'os spongieux.il confirme les données précédemment observées notamment lecaractère plus agressif de la lésion sur son contour antérieur et latéralle scanner ne montre aucun argument en faveur d'une matrice chondroïde : pasde ponctuations ni de floculations ni d'images calcifiées "en arcs et anneaux ;ce qui élimine pratiquement le chondrosarcome différenciénotez la déminéralisation algodystrophique des os <strong>du</strong> poignet


chez un sujet plus jeune, il aurait fallu envisagerd'autres diagnostics, en p<strong>artic</strong>ulier :-tumeur à cellules géantes (pic de fréquencetroisième décennie)-kyste osseux anévrismal (pic de fréquence,deuxième décennie)les <strong>cancer</strong>s primitifs <strong>ostéo</strong>philes à évoquer devantune lésion d'allure métastatique, <strong>ostéo</strong>lytique, chezun sujet de 70 ans sont :-d'abord et avant tout les <strong>cancer</strong>sbronchiques et les <strong>cancer</strong>s des voiesaérodigestives supérieures-loin derrière, les <strong>cancer</strong>s de la vessie, <strong>du</strong> <strong>rein</strong>, dela thyroïde ,de la prostate mais également tout les<strong>cancer</strong>s viscéraux en p<strong>artic</strong>ulier digestifs (colon etrectum, pancréas, CHC …)-parmi les <strong>métastases</strong> <strong>ostéo</strong>lytiques; celles "soufflant l'os" sont plus p<strong>artic</strong>ulièrement le fait desdes adénocarcinomes à cellules claires <strong>du</strong> <strong>rein</strong>, desdes hépatocarcinomes ,des <strong>cancer</strong>s de la thyroïde.


notre patient avait effectivement été opéré 18 mois auparavant d'un adénocarcinome àcellules claires <strong>du</strong> <strong>rein</strong> gauche (tumeurs de Grawitz) avec signes patents d'effractioncapsulaire et d'extension à la graisse péri rénalel'examen anatomopathologique de labiopsie réalisée sur la lésion focale<strong>du</strong> radius confirme la métastased'adénocarcinome rénal àcellules claires


les <strong>métastases</strong> <strong>osseuses</strong> des <strong>cancer</strong>s <strong>du</strong> <strong>rein</strong>-Les <strong>métastases</strong> <strong>osseuses</strong> des tumeurs de Grawitz sont classiquement deslésions expansives <strong>ostéo</strong>lytiques "soufflant l'os" ,kystiques, "anévrismales" ,très vascularisées ,ce qui leur confère un aspect évocateur sur lesdifférentes techniques d'imagerie ; l'envahissement des parties molles estfréquent.-Elles peuvent siéger dans tout le squelette y compris sur les segmentsdistaux des membres (acro<strong>métastases</strong> des orteils et de l'avant-pied) , maisprédominent sur le squelette axialDans les localisations accessibles à l'examen clinique elles peuvent avoir uncaractère pulsatile palpable.-les <strong>métastases</strong> <strong>osseuses</strong> des tumeurs de Grawitz ne sont pas fixantes à lascintigraphie osseuse si les lésions sont purement <strong>ostéo</strong>lytiques sans réaction<strong>ostéo</strong> formatrice associée. la sensibilité globale varie entre 10 et 60 %.-l'I.R.M. corps entier (STIR ,diffusion) et le PET CT paraissent à l'heureactuelle les techniques les plus efficientes dans la mise en évidence deslocalisations métastatiques multiples-les <strong>métastases</strong> <strong>osseuses</strong> peuvent être révélatrices <strong>du</strong> <strong>cancer</strong> ou , aucontraire, apparaître dans le cours évolutif, parfois avec un retardimportant (10 à 20 ans) par rapport au traitement de la lésion initiale. Leurtraitement chirurgical en cas de lésion unique d'apparition retardée peutêtresuivi d'une longue période de rémission.la métastasectomie radicale estdonc , en pareil cas, parfaitement justifiée ; sa réalisation pratique peutêtreren<strong>du</strong>e plus facile par une embolisation préopératoire..


-mais d'une façon générale, l'apparition de <strong>métastases</strong> multiples d'une tumeur deGrawitz est de très mauvais pronostic, malgré l'espoir que font naître lesthérapeutiques récentes:. immunothérapie avec interféron et interleukine 2 (10 à 20 % de bonnesréponses chez les 20 % de sujets à bon pronostic. inhibiteurs de la tyrosine kinases. thérapeutiques ciblées antiangiogéniques-les <strong>métastases</strong> à distance sont essentiellement observées dans les formes localementtrès évoluées de tumeurs <strong>du</strong> <strong>rein</strong> et leur délai d'apparition est d'autant plus court.-les <strong>métastases</strong> <strong>osseuses</strong> sont observées dans 7 à 11 % des <strong>cancer</strong>s <strong>du</strong> <strong>rein</strong> ,tous soustypes confon<strong>du</strong>s, elles sont moins fréquentes que les <strong>métastases</strong> pulmonaires et demoins bon pronostic-fréquence des différentes localisations métastatiques des <strong>cancer</strong>s <strong>du</strong> <strong>rein</strong> :. poumons 50 à 60 %. os 30 à 40 %. fois 30 à 40 %. glandes surrénales, <strong>rein</strong> contre latéral, rétropéritoine, cerveau5 % chaque


take home message-une lésion <strong>ostéo</strong>lytique agressive chez un a<strong>du</strong>lte ouun sujet âgé doit faire envisager en premier lieu 2diagnostics : plasmocytome solitaire ou métastase.Il faudra également penser à une localisationlymphomateuse primitive ou secondaire et à unchondrosarcome-une lésion <strong>ostéo</strong>lytique soufflante, avecdiscontinuités de la lame osseuse compactepérilésionnelle devra faire discuter plasmocytomesolitaire et métastase d'un carcinome rénal ou d'uncarcinome thyroïdien-les <strong>métastases</strong> rénales peuvent s'observer aprèsun long de temps de latence (parfois jusqu'à 20ans) par rapport au traitement de la lésionprimitive.-en cas de métastase osseuse unique d'un <strong>cancer</strong><strong>du</strong> <strong>rein</strong> et surtout si le délai d'apparition estrelativement important, le traitement chirurgicalpar métastasectomie radicale doit êtreproposé ,éventuellement précédé d'une embolisationen raison <strong>du</strong> caractère très hypervascularisé deslésions, car ses résultats sont globalementsatisfaisants.

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