13.07.2015 Views

Rapport d'activités CaMPAM - CAR-SPAW-RAC

Rapport d'activités CaMPAM - CAR-SPAW-RAC

Rapport d'activités CaMPAM - CAR-SPAW-RAC

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

NATIONSUNIESEPProgrammedes Nations Uniespour l’EnvironnementDistr. LIMITEDUNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.517 octobre 2012Original: ANGLAISCinquième réunion du Comité consultatif scientifique ettechnique (STAC) au Protocole relatif aux zones et à la viesauvage spécialement protégées (<strong>SPAW</strong>) dans la région desCaraïbesPunta Cana, République Dominicaine, 22 octobre 2012MISE A JOUR SUR LE RESEAU ET FORUM DE GESTION DES AIRES MARINESPROTEGEES DES <strong>CAR</strong>AÏBES (CAMPAM) ET SES PRINCIPALES ACTIVITES(Y COMPRIS UNE MISE A JOUR SUR LE PROJET <strong>CAR</strong>IBBEAN CHALLENGE)I. INTRODUCTION1. Au cours de la période 2010-2012, le Réseau et Forum des responsables des aires marines protégées des Caraïbes(<strong>CaMPAM</strong>) a développé et mis en œuvre plusieurs activités, essentiellement financées par la Direction générale pour lacoopération au développement du ministère italien des affaires étrangères à travers le projet « Regional support for theCaribbean Challenge initiative: Networking, consolidation and regional coordination of MPA management » (Soutienrégional pour l'initiative du Défi des Caraïbes : mise en réseau, consolidation et coordination régionale de la gestion desaires marines protégées) mis en œuvre par le PNUE-PEC. Un financement supplémentaire a été fourni par le programme deconservation des récifs coralliens de la NOAA (pour la coordination du <strong>CaMPAM</strong>) et le ministère de l'environnementespagnol (pour les formations complémentaires locales du programme de formation en espagnol), ainsi que par le biaisd'autres contributions non-financières.2. Voici ci-dessous un bilan des activités <strong>CaMPAM</strong> mises en œuvre au cours de la période 2010-2012 :II.PROGRAMME DE FORMATION DES FORMATEURS (TOT) SUR LA GESTION DES AMP3. Deux formations régionales ToT de 2 semaines destinées aux gestionnaires d'AMP ont été mises en œuvre : une formationdans la réserve marine de Hol Chan (parrainée par le gouvernement italien par le biais du projet mentionné ci-dessus) et uneformation dans le parc national de Guadeloupe (parrainée par la France par le biais du <strong>CAR</strong>-<strong>SPAW</strong>). Voici le bilan de cesdeux formations :Pour des raisons d’économie et pour préserver l’environnement, les délégués sont pries de bien vouloir apporterleur copies des documents de travail et d’information, et de ne pas demander des copies supplémentaires.*Ce document a été reproduit sans une édition formelle.


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 2II. 1 Formation régionale sur la gestion des AMP4. Cette formation s'adressait aux pays anglophones. Elle s'est déroulée dans la réserve marine de Hol Chan au Belize du 11 au23 septembre 2011. Elle a été suivie par 21 gestionnaires des aires marines protégées venus de 7 pays anglophones associésau Défi des Caraïbes (les Bahamas, Jamaïque, Antigua et Barbuda, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, la Grenade,Saint-Vincent-et-les-Grenadines) ainsi que du Belize. Elle a été en grande partie financée par la Direction générale pour lacoopération au développement du ministère italien des affaires étrangères (par le biais du projet pour promouvoir l'initiativedu Défi des Caraïbes) et grâce à la contribution de plusieurs experts et organisations au Belize, comme le département despêches du Belize, le Fonds pour la conservation des aires protégées, la Belize Audoubon Society, l'initiative « Healthy Reefsfor Healthy People », la réserve marine de Hol Chan, ainsi que l'Institut des ressources mondiales (WRI), la Société deconservation de la vie sauvage (WCS), l'Association des guides touristiques de San Pedro, l'Alliance pour les récifscoralliens et Seatone Consulting. (aller sur le site http://campam.gcfi.org/campam.php# pour télécharger le rapport2011_<strong>CaMPAM</strong>_TOT_REPORT.pdf.Pour obtenir les informations télévisées locales sur les formations complémentaires régionales et locales, voirhttp://www.youtube.com/watch?v=Hk2z3ogSYKE;http://www.youtube.com/watch?v=yG1DtRYIoDk&feature=channel&list=UL,http://www.youtube.com/watch?v=v36M70y8-L4,http://www.youtube.com/watch?v=EP32Lhr8xf0&feature=channel&list=UL.5. Cette formation régionale a abordé les thèmes suivants par le biais de conférences données par des experts régionaux etbéliziens, d'exercices, de discussions et d'une visite de la réserve marine de Hol Chan : caractéristiques biophysiques etschémas de connectivité biologique de la région biogéographique côtière de l'Atlantique nord-ouest tropical ; utilisations,menaces et valeur économique des habitats marins et du capital côtier ; aperçu des programmes marins et des politiquesrégionales ; conception, planification et gestion participatives, et recherche et surveillance des AMP ; recours aux médias età la communication ; structure et fonction d'un système national d'AMP (Belize) ; cadre de gestion d'une réserve marine(Hol Chan) ; histoire, structure et fonctionnement d'un fonds pour la conservation des aires protégées (Belize) ; effortscollaboratifs entre le gouvernement et les associations non-gouvernementales pour la gestion des AMP ; fonctionnementd'une association nationale de gestion des aires protégées par des organisations privées ; savoir écrire une bonne proposition,travail du <strong>CaMPAM</strong>, sous-programme et Protocole <strong>SPAW</strong> et autres sujets importants pour les gestionnaires d'AMP. Lesstagiaires sont repartis avec un avant-projet de proposition pour une activité de formation complémentaire locale. Il s'agitd'un travail collectif enrichi des contributions de chacun. Les stagiaires étaient principalement des gestionnaires de site etdes coordinateurs d'AMP.II. 2 Formation sur la gestion des aires marines protégées destinée aux gestionnaires des départements des Antillesfrançaises et néerlandaises et d'Haïti qui s'est tenue en Guadeloupe du 12 au 16 décembre 20116. La formation a été accueillie par le parc national de Guadeloupe et le <strong>CAR</strong>-<strong>SPAW</strong>. Cette formation d'une semaine a étésuivie par 20 gestionnaires d'AMP des départements des Antilles françaises et néerlandaises et d'Haïti. Elle a été financéepar l'agence française des AMP, TEMEUM (Terres et Mers Ultramarines) et le <strong>CAR</strong>-<strong>SPAW</strong>. 18 participants venus desAntilles françaises (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy), d'Haïti et des îles des Antilles néerlandaisesde Saint-Martin, Saba et Saint-Eustache ont suivi cette formation d'une semaine. Une interprétation anglais-français etfrançais-anglais a été assurée pendant toute la durée de la formation.7. Au cours de la formation, le Dr Bustamente, Rich Wilson (Seatone Consulting), Kalli De Meyer (Alliance pour la nature desAntilles néerlandaises) et Caroline Vieux (agence française des AMP) ont abordé de nombreux sujets. Les conférences ontété suivies de sessions de discussion entre les participants au cours desquelles ces derniers ont pu faire part de leurs propresexpériences et défis. Une visite de site a également été organisée dans l'une des aires marines centrales du parc national deGuadeloupe au cours de laquelle les participants ont pu apprendre sur le parc, ses règlementations et son fonctionnement, etmettre en application certains aspects des conférences pour analyser les caractéristiques socio-économiques de la région etéchanger avec les principales parties prenantes. C'était la première fois qu'une formation <strong>CaMPAM</strong> était organiséespécialement pour les gestionnaires francophones, et tous les participants ont manifesté leur espoir à bénéficier de cetteformation.8. Pour les deux formations régionales, l'environnement biophysique, le contact avec les outils et les problèmes de gestion dansles aires protégées établies, ainsi que la contribution des organisations et des experts locaux ont été déterminants dans laréussite de l'activité de formation. Parmi les bénéfices figurent non seulement les connaissances acquises au fil desconférences, les discussions actives entre les stagiaires, mais aussi l'interaction avec les gestionnaires d'AMP, les pêcheurs etles tours opérateurs locaux. Par ailleurs, les formations, coparrainées par des organisations locales et internationales, se sontavérées bénéfiques à de nombreux niveaux : optimisation des ressources (aucune duplication de formations similaires dansla région), établissement de relations à long terme parmi les organisations, promotion du renforcement des capacités au seindes pays et création de synergie et d'appui de la part des institutions et des programmes ayant les mêmes objectifs. Nous


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 3espérons que ce type de partenariats se poursuivra lors des prochaines formations et permettra d'apporter des ressourcessupplémentaires et de créer de la synergie entre les organisations ayant des objectifs de conservation similaires.9. Les formations régionales ont prévu des activités préliminaires telles que compléter un tableur avec des données pour la basede données régionale du <strong>CaMPAM</strong>. 1 , remplir un questionnaire sur leurs besoins en formation et élaborer des présentationssur leurs propres AMP. Les rapports peuvent être téléchargés depuis le site http://campam.gcfi.org/campam.php#ToTII. 3 Activités de formation complémentaire locale10. Suite au principe du concept de « Formation des formateurs », les stagiaires et leurs institutions se sont engagés à mettre enœuvre une activité de formation locale grâce à un financement partiel du PNUE afin de multiplier les connaissances acquisespar les stagiaires ayant suivi la formation régionale et de partager leurs expériences d'apprentissage avec d'autresgestionnaires d'AMP et parties prenantes. Les activités de formation complémentaire organisées par les lauréats de laformation régionale ToT 2010 destinée aux pays hispanophones (qui s'est déroulée à Bayahibe, République Dominicaine, enjuin 2010, a été financée par le gouvernement espagnol, et a fait l'objet d'un rapport lors la réunion COP6) et de la formationrégionale ToT 2011 à Belize en septembre sont énumérées ci-dessous (Tableau n° 1). Tous les stagiaires et toutes lesinstitutions n'ont pas pu respecter leurs engagements, principalement dû à un manque de soutien institutionnel. Les pays quin'ont pas pu organiser une formation locale sont le Costa Rica, le Panama, la Jamaïque et Saint-Christophe-et-Niévès. Tousles stagiaires ont reçu de l'aide de la part du coordinateur <strong>CaMPAM</strong> et du directeur de la formation régionale 2011 pourl'élaboration de la formation et la rédaction de la proposition.Tableau n° 1. Activités de formation complémentaire locale du programme de formation des formateurs en matièrede gestion des AMP en 2010-2012ACTIVITÉ DE FORMATIONLes outils de gestion des airesmarines protégées et le renforcementde la capacité institutionnelle demettre en œuvre le sous-systèmeAMP en ColombieFormation des employés d’AMP dela République Dominicaine à unegestion durable des aires et desespèces marines.La planification participative desaires marines protégées de lamunicipalité spéciale l'Isle de laJeunesse, Cuba.LIEU, INSTITUTIONRESPONSABLE/CO-PARRAINAGESanta Marta, Colombie, Agence pour ledéveloppement durable de l'archipel de SanAndrés, Old Providence et Santa Catalina -CORALINA, Institut de recherche marine dePunta Betin, Colombie (Instituto deInvestigaciones Marinas de Punta Betin,Colombia) (INVEMAR), Unité administrativespéciale, systèmes nationaux de parcsécologiques, Département territoriale desCaraïbes du Ministère de l'EnvironnementParc (UAESPNN-DTC)Ministère de l'environnement et des ressourcesnaturelles, Reef CheckParc Nacional Punta Francés, Isla de laJuventud, Cuba, Ministerio de Ciencia,Tecnología y Medio Ambiente, DelegaciónTerritorial (CITMA). Centro de Gestión yServicios Ambientales y Tecnológicos(CGSAT), Isla de la Juventud.Coopératives de pêchePARTICIPANTS27 personnes provenant de plusieursagences locales (CorporacionesRegionales Ambientales), desemployés des parcs nationaux, laMarine, la Garde côtière, le ministèrede l'environnement, du logement et dudéveloppement territorial, l'autorité despêches et les centres de recherche30 gestionnaires d'AMP,professionnels de la conservation etpêcheurs30 gestionnaires de l'environnementmarin, pêcheurs, chercheurs1 http://campam.gcfi.org/CaribbeanMPA/CaribbeanMPA.php


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 4ACTIVITÉ DE FORMATIONRenforcement de la gestion desparcs marins et côtiers nationaux duVenezuelaSensibilisation des partenairesjudiciaires et des principauxorganismes d'application de la loi aucadre législatif de la gestion desAMP à Antigua et BarbudaLIEU, INSTITUTIONRESPONSABLE/CO-PARRAINAGEInstitut national de parcs (Instituto Nacionalde Parcs) (INPARCS)Division des pêches / Lagon de CodringtonPARTICIPANTS25 membres des employés d’AMP desparcs nationaux de San Esteban,Archipiélago de los Roques, Restinga,Médanos de Coro, Morrocoy, Lagunade Tacarigua, Henri Pittier, Mochimaand Laguna de las Marites.10-15 personnes de la Garde côtièred'Antigua et Barbuda, de la Policeroyale des Bahamas, du bureau dudirecteur des poursuites pénales, del'autorité responsable du contrôle dudéveloppement, de l'autorité des parcsnationaux, du groupe de sensibilisationà l'environnement, de la division despêches d'Antigua, du bureau despêches de Barbuda et du parc nationaldu Lagon de Codrington (Barbuda)Formation relative à l'application dela loi dans les AMPComprendre les menaces, résoudreles conflits et mettre en place dessolutions collaboratives dans l'airede gestion marine de la Soufrière(SMMA) et l'aire de gestion marineCanaries et Anse La Raye(CAMMA) à Sainte-Lucie auxAntillesDépartement des pêches, SustainableGrenadines Inc., Institut du droit del'environnement (ELI)Association de gestion marine de la Soufrière,Consultants Seatone20 personnes : Directeurs etconservateurs d'AMP, agents de parcsnationaux, gestionnaires d'AMP,agents des pêches, agents de la GardecôtièreReprésentants de l'autorité aérienne etportuaire de Sainte-Lucie et dudépartement des pêches, toursopérateurs, centres de plongée, affairesmaritimes, tourisme patrimonial destaxis d'eau et conducteurs de bateau(monocoques), police de la navigation.Apprendre à connaître votre AMP Bahamas National Trust 30 représentants de la Force royale dedéfense des Bahamas, de la Policeroyale des Bahamas, du centre derecherche sur les mammifères marinsdes Bahamas, des autorités portuaires,du ministère du tourisme, dudépartement des douanes et dudépartement de l'immigration desBahamas.La formation du personnel dessanctuaires marins du Sud-ouest Cay(Pedro Bank) et Galleon Beach(Sainte-Elisabeth)Jamaïque – organisé et hébergé par TheNature Conservancy, Breds Treasure BeachFondation, l'Agence nationale del'environnement et de planification (NEPA),la Division des pêches et de la Garde-côte.10 personnes des sanctuaries marinesdu Sud-ouest Cay et Galleon Beach


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 5Dr Alida Ortiz en conférence sur les compétences de formationet de communication des gestionnaires d'AMP lors de laformation régionale des formateurs à Bayahibe, RépubliqueDominicaineFormation nationale sur les AMP en Colombie en 2010La formatrice régionale Bianca Green abordant l'importancedes systèmes de récifs coralliens lors de la formation locale auxBahamas de 2012Formation à Antigua et Barbuda organisée par Tricia LovellII. 4 Formations nationales sur les AMP11. En mai 2012, une formation nationale sur la gestion des AMP destinée aux représentants de la gestion de l'environnementmarin, de l'application de la loi, des autorités des pêches et des communautés de chercheurs en Colombie 2 a été mise enœuvre avec la collaboration du <strong>CaMPAM</strong>. Le coordinateur <strong>CaMPAM</strong> a aidé l'institut INVEMAR 3 à élaboreret organisercette formation. L'activité fait partie du projet FEM-PNUD « Design and implementation of the national subsystem ofmarine protected areas in Colombia » (élaboration et mise en œuvre d'un sous-système national d'aires marines protégées enColombie) mené par l'INVEMAR et Parcs Nacionales de la Colombie, l'autorité du parc du pays. La formation a été trèsproductive et a contribué non seulement à accroître les connaissances des stagiaires en matière de gestion d'AMP maiségalement à les intégrer dans le réseau communautaire de gestion d'AMP des Caraïbes grâce à leur inscription sur la liste du<strong>CaMPAM</strong> et leur participation à la prochaine réunion annuelle du GCFI 4 , le forum des sciences de la mer le plus importantaux Caraïbes qui aura lieu cette année à Santa Marta, Colombie.2http://www.invemar.org.co/noticias.jsp?id=4791&idcat=1183http://www.invemar.org.co/4http://www.gcfi.org/


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 6II. 5 Programme de formation aux Caraïbes de la TNC sur la viabilité financière des aires protégées pour lesnations insulaires de l'initiative du Défi des Caraïbes dans le cadre du projet PNUE-PEC sur le renforcementdes AMP avec le financement italien12. Au total sept cours se sont déroulés à Grenade, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sainte-Lucie, Antigua-et-Barbuda, laJamaïque, Saint-Kitts-et-Nevis et les Bahamas (celui qui est prévu pour la République dominicaine a été reportée). Lesateliers étaient les suivants: l'examen et la révision des projets de lois et règlements nationaux respectifs pour chaque zoneprotégée nationale du Fonds d'affectation spéciale (NPATF), la composition du conseil d'administration et un plan d'actionNPATF pour approuver et et opérationnaliser le fonds d'affectation spéciale élaboré par les participants. Des exemplesd'études de cas pour une variété de mécanismes de financement durable ont été présentés. Les participants ont discuté dedifférents mécanismes et les ont classés par ordre de priorité. Un plan d'action pour mettre en œuvre le(s) mécanisme(s) depremière priorité à été créé par les participants. Cent soixante-six participants ont assisté aux ateliers. Beaucoup d'entre euxfont partie du réseau <strong>CaMPAM</strong> et ont été les bénéficiaires de la formation à la gestion d'AMP et les activités de mise enréseau coordonné par le PNUE-PEC directement a travers <strong>CaMPAM</strong> et les partenaires. Tous les documents de l'atelier onété diffusés en utilisant la liste de <strong>CaMPAM</strong> aux partenaires Caribbean Chalenge et de la région, ainsi que des membres duréseau <strong>CaMPAM</strong>. Ils ont tous été mis par TNC sur le site Internet http://conserveonline.org/workspaces/ecsusfinance/.13. Par ailleurs, le PNUE-PEC avec le financement italien par le biais du <strong>CaMPAM</strong> a parrainé la participation des gestionnairesd'AMP aux ateliers suivants :NOAA/TNC : atelier de formation sur le financement durable des AMP à la conférence du GCFI en 2011 (PuertoMorelos, Mexique, novembre 2011)L'atelier de formation de la NOAA et du GCFI sur l'application de la loi dans les AMP avec le parrainage departicipants de 4 des pays associés au Défi des Caraïbes (archipel des Keys, Floride, août 2012)III. PROGRAMME DE PETITES SUBVENTIONS POUR LE PARTAGE DE CONNAISSANCES14. Il est courant que le PNUE-PEC accorde des subventions (de 7 000 à 10 000 USD) au titre du <strong>CaMPAM</strong> pour mettre enœuvre des projets soutenant la communauté de gestion des ressources marines des Caraïbes (gestionnaires d'AMP et partiesprenantes) et promouvoir des « pratiques de gestion des ressources marines durables/responsables, y compris desalternatives économiques pour les pêcheurs et des aires marines gérées efficacement ». Le processus implique la recherchede financement (de sources différentes), l'annonce de l'appel à propositions, l'examen de toutes les propositions, l'aide auxproposants des projets présélectionnés (pour améliorer les propositions et trouver des partenaires afin d'améliorer la mise enœuvre de leurs activités), l'administration du Mémorandum de compréhension et le financement des décaissements, lasupervision de la mise en œuvre des projets, et la diffusion des résultats via le <strong>CaMPAM</strong> et d'autres listes internet. Ceprocessus, qui est coordonné par le <strong>CaMPAM</strong>, est assisté par le Centre d'Activités Régional (<strong>CAR</strong>-<strong>SPAW</strong>) et les institutspartenaires du PNUE-PEC tels que le GCFI et la NOAA qui sont représentés dans l'équipe de direction du <strong>CaMPAM</strong>. Parailleurs, d'autres experts et membres de l'équipe de direction et des ressources du <strong>CaMPAM</strong> d'autres organisations (TNC,etc.) fournissent un examen si nécessaire. Ce processus permet d'assurer la rigueur scientifique et la transparence de lasélection, ainsi que la possibilité de création de synergie à travers l'identification de potentiels collaborateurs etl'établissement de contacts. Les subventions de cette période ont été accordées en grande partie à des agencesgouvernementales, mais également à quelques organismes de conservation. Elles ont toutes permis de répondre aux besoinsprioritaires en matière de capacité des AMP et ont concerné des dizaines de personnes chacune. La plupart d'entre elles ontété financées par la Direction générale pour la coopération au développement du ministère italien des affaires étrangèresdans le cadre du projet ci-dessus intitulé : « Regional support for the Caribbean Challenge initiative: Networking,consolidation and regional coordination of MPA management » (Soutien régional pour l'initiative du Défi des Caraïbes :mise en réseau, consolidation et coordination régionale de la gestion des aires marines protégées) au pays associés au Défides Caraïbes. Voir http://campam.gcfi.org/SGF/SGFEng.phppour les bilans de projet.III. 1 Subventions accordées en 2011 (financées directement par le PNUE-PEC)1) Atelier au centre de formation pour la conservation marine de La Caleta sur les pratiques durables en vue depromouvoir la conservation des AMP (Reef Check République Dominicaine)2) Compromis entre conservation et culture pour Saint-Christophe3) AMP : outil pour l'intégration de la conservation, du secteur productif et des communautés dans le développementdurable et le bien-être des peuples cubain et colombien (« Áreas marinas protegidas: herramienta para la integraciónentre conservación, sectores productivos y comunidades en el desarrollo sostenible y el bienestar humano de Cuba yColombia »à la commission nationale des aires protégées de Cuba), AMP de Sandy Island et Oyster Bed et divisiondes pêches de la Dominique pour apprendre sur les dispositifs de concentration du poisson (à la Grenade)


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 74) Renforcement des capacités entre les AMP des îles septentrionales des Petites Antilles : une réunion d'échange entreles gestionnaires d'AMP et l'équipe de Saint-Martin/Sint-Maarten, Saint-Barthélemy, Anguilla, Saba et SaintEustasie.III. 2 Subventions accordées en 201215. Cette année, tous les projets ont été financés par la Direction générale pour la coopération au développement du ministèreitalien des affaires étrangères dans le cadre du « Regional support for the Caribbean Challenge initiative: Networking,consolidation and regional coordination of MPA management » (Soutien régional pour l'initiative du Défi des Caraïbes :mise en réseau, consolidation et coordination régionale de la gestion des aires marines protégées) au pays associés auCaribbean Challenge. La Jamaïque n’a pas soumis une proposition et la proposition présenté par Les Bahamas n’a pas étéapprouvé ou modifié en conformité avec les recommandations du comité d'examen. Ci-dessous figure la liste des projetsretenus. Les bilans et rapports sont disponibles sur le sitehttp://campam.gcfi.org/SGF/SGFEng.php1) Antigua et Barbuda - Antilles néerlandaises : partage de connaissances entre les aires marines protégées2) République Dominicaine - Cuba : échange entre les gestionnaires d'aires marines protégées3) Visite d'échange à la réserve de la biosphère de Seaflower sur l'île de San Andrès, Colombie par des employés d'AMPde la Grenade4) Visite d'échange à Puerto Morales, Mexique, par trois pêcheurs de l'île de Nevis5) Sainte-Lucie – Mexique : partage des connaissances entre les aires marines protégées6) Saint-Vincent-et-les-Grenadines : camp de formation destiné aux conservateurs de parc dans le parc national deBiscayne et le parc national des Everglades, Floride16. Les deux dernières subventions ont été financées par le Programme pour l'Environnement des Caraïbes du PNUE par le biaisd'un appel spécifique à propositions lancé à toutes les parties <strong>SPAW</strong> en juin 2012.1) Atelier d'éducation et de sensibilisation sur le poisson-lion et formation à la détection précoce et à l'interventiond'urgence : échange entre Saint-Eustache, les Antilles néerlandaises et Nevis2) Renforcement de la participation communautaire quant à l'amélioration de l'efficacité de la gestion des récifs coralliensà Capurgana/Sapzurro, mer des Caraïbes, ColombieIV.SUBVENTIONS DE TAILLE MOYENNE POUR LES 8 PAYS ASSOCIÉS À L'INITIATIVE DU DÉFI DES<strong>CAR</strong>AÏBES17. En 2011, une subvention de 45 000 USD a été accordée à chacun des pays participant au Défi des Caraïbes pour mettre enœuvre les projets qui répondent aux besoins prioritaires des AMP. Ces subventions ont été financées par le ministère italiendes affaires étrangères. Le processus a été semblable à celui du programme de petites subventions, excepté en matière desélection. Des propositions ont été exigées de la part des pays partenaires et de l'aide a été apportée pour élaborer lespropositions. Le tableau n° 2 propose un bilan de chaque projet.18. Voici les principaux résultats :> 50 000 km² d'AMP désignés par le biais du projet de renforcement des AMP financé par l'Italie15 plans de gestion d'AMP en cours de développement ou d'amélioration,pratiques de pêche durable encouragées en République Dominicaine, à la Grenade, Sainte-Lucie et Saint-Christophe-et-Niévès,bouées d'amarrage et autres équipements fournis à un certain nombre d'AMPV. RÉUNION ET FORUMS19. Réunions régionales des pays associés à l'initiative du Défi des Caraïbes. En 2010 et 2011, des gestionnaires d'AMP desCaraïbes ont été parrainés pour participer aux conférences annuelles de l'Institut régional caribéen des pêches (GCFI) par lePNUE-PEC par le biais du <strong>CaMPAM</strong>. Ces participations ont été financées par le projet du Défi des Caraïbes. Ils ont étéinvités à participer aux réunions de mise à jour du Défi des Caraïbes ainsi qu'au reste des sessions scientifiques de laconférence du GCFI telles que la session « MPA Science and Management » (science et gestion des AMP) (coordonnée parle <strong>CaMPAM</strong>), la session « science et gestion du poisson-lion » (coordonnée par le <strong>CAR</strong>-<strong>SPAW</strong> et des collaborateurs) etd'autres sessions en lien avec la science et la gestion des ressources marine. (voirhttp://campam.gcfi.org/CaribbeanChallenge/UNEP-CEP-CaribChallengeNov2011RegionalUpdateMtgReport.pdf).20. La mise en place d'un réseau parmi les participants aux réunions et les quelques 200 participants à la conférence représenteun avantage important.


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 821. Environ 30 experts (2 représentants de chacun des 8 pays impliqués dans l'initiative, représentants du programme et desorganisations partenaires (TNC, NOAA, GCFI, UWI-CERMES, FEM-PNUE, CaribSave, etc.) ont participé à chacune desdeux réunions de mise à jour du Défi des Caraïbes en 2010. En 2010, les pays partenaires ont présenté l'état de la mise enœuvre du système national des aires marines protégées et les besoins prioritaires en matière de formation. Les invités ontprésenté le détail de leurs programmes en rapport avec le renforcement des capacités des AMP. Les discussions ont permisaux participants de se familiariser avec les objectifs et les activités de projet PNUE-PEC ainsi que les bénéfices potentielspour les pays impliqués. Cela a permis à l'équipe de coordination de renforcer les relations de travail avec les partenaires etd'améliorer la communication et les actions.22. Au cours de la réunion de 2011, les pays partenaires ont présenté l'état de la mise en œuvre et l'impact des activités en coursainsi que les résultats escomptés. La réunion a permis d'établir une meilleure stratégie de mise en œuvre des activitésrestantes, principalement les partages de connaissances et les activités de formation complémentaire locale dans le cadre dela formation des formateurs. Les rapports de la réunion se trouve sur le sitehttp://campam.gcfi.org/CaribbeanChallenge/UNEP-CEP-CaribChallengeNov2011RegionalUpdateMtgReport.pdf23. Conférences annuelles du GCFI. Comme lors des années précédentes (depuis 2004), le <strong>CaMPAM</strong> a contribuéaux réunionsannuelles du GCFI en 2010, 2011, 2012 avec notamment la coordination de sa session « MPA Science and Practice »(Science et pratique des AMP), dont la sélection des documents présentés à l'oral et sous forme d'affiches et la facilitation dela session. Cette contribution a permis de financerla participation de membres des parties <strong>SPAW</strong>.


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 9Tableau n° 2. Des projets de taille moyenne financés par le ministère italien des affaires étrangères pour soutenir la formation, la communication et la coordinationrégionale dans le cadre de l'initiative du Défi des CaraïbesPAYS TITRE INSTITUT OBJECTIFS GROUPES CIBLESStandardisation et Reef Checkoptimisation des aires Républiquemarines protégées Dominicaineexistantes en(RCDR)RépubliqueDominicaine en vued'augmenterl'efficacité de lagestionRépubliqueDominicaine(RD)Les BahamasMise en valeur etgestion efficace desaires marinesprotégées dans lesîles AbacosBahamas NationalTrustConsolider, mettre à jour etintégrer à la base de donnéesrégionale du <strong>CaMPAM</strong> sur lesAMP(http://campam.gcfi.org/CaribbeanMPA/CaribbeanMPA.php) des informations surtoutes les AMP en RD (il y aactuellement seulement 3enregistrements dans la base dedonnées du <strong>CaMPAM</strong>).Promouvoir et communiquerune structure de gestionstandard pour les AMP en RDintégrant des concepts relatifs àla taille, la situationgéographique et l'utilisationdurable des AMP, ainsi qu'auxpratiques durables afin desoutenir leur conservation.Améliorer la capacité desemployés d’AMP et des partiesprenantes à adopter unegestion, une conservation etune surveillance des AMP plusefficaces en RD, assurantl'utilisation multiple et durabledes ressources à long terme etpromouvant les objectifs deconservation.Développer un plan de gestionqui peut être mis en œuvre ausein des aires marinesprotégées des îles AbacosRenforcer les capacitésd'utilisation du SIG et de sescartes et vuesAméliorer l'implication de lacommunauté et l'opinion desparties prenantesAméliorer la capacité locale àparticiper à l'évaluation et ausuiviMinistère de l'environnement, directeursrégionaux, gestionnaires d'AMP, conservateursde parcs, membres des communautés côtières etpersonnel d'ONG.BNT, Friends of the Environment (Friends),scientifiques, consultant/écrivain, communautédes ÎlesAbacos, décideursgestionnaires des aires protégées, département desressources marines, département des terres et desinventaires, Institut universitaire des Bahamas(COB)


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 10PAYS TITRE INSTITUT OBJECTIFS GROUPES CIBLESPlanification marinepour le parc marinproposé de la côte sudSaint-Vincent-et-les-GrenadinesDivision des pêches,ministère del'agriculture, de latransformation rurale,de la forêt et de lapêche et NationalParks, Rivers andBeaches Authoritydévelopper une gestion et unestructure administrativeefficaces pour le parc marinproposé de la côte sud,sensibiliser les parties prenantesconcernées sur l'importanced'une gestion durable desressources marines, et,publier sur un nouveau parcmarin (parc marin de la côtésud) en accord avec le plan duréseau NPRBA 2010-2014(National Parks, Rivers andBeaches Authority) et lesobjectifs de gestion de ladivision des pêches.Pêcheries, NPRBA, Environmental Services Unit(Unité des services de l'environnement),ministère de la finance, département de laplanification physique, TCMP, Fonds national,Garde côtière, Central Water and SewageAuthority (autorité responsable de l'eau et deseaux usées) (CWSA), coopératives de pêche etgroupes communautaires, spécialistes dutourisme et organismes communautairesAntigua etBarbudaRenforcement de lagestion des réseauxd'AMP à Antigua etBarbudaDivision des pêchesMise à jour du projet du plande gestion de la réserve marinede Cades Bay (CBMR) pourpermettre une gestion efficacede la zoneAnalyse des données et desdirectives de référenceexistantes pour le suiviécologique et socioéconomiquerecommandé de la réservemarine de Cades Bay, lafréquence du suivi, lesformations et les besoins enéquipement qui en résultent,Développer un plan de zonagepour la réserve marine deCades Bay par le biais d'unprocessus consultatif à partirdes données récemmentacquises,Impliquer les communautés etautres parties prenantes dans ledéveloppement d'un cadre degestion pour la réserve marinede Cades Bay,Assurer l'intégration d'autresDivision de l'environnement, Garde côtière,ministère du tourisme et autres organismes àvocation touristique, organisations des pêcheurs,le groupe de sensibilisation à la protectionl'environnement et autres parties prenantesconcernées.


PAYS TITRE INSTITUT OBJECTIFS GROUPES CIBLESinformations ourecommandations importantesdans le plan de gestion, tellesque des conseils pour unecommunication régulière entreles parties prenantes,UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 11Sainte-LucieUn guide didactiquesur l'éducation relativeà l'environnementmarin à Sainte-Lucie.Fonds national deSainte-LucieDéterminer la faisabilité detoute approche recommandéedans le cadre de l'institutiond'un conseil unique chargé desuperviser la gestion de toutesles AMP administrées par despêcherieset faire desrecommandations quant à samise en place en prenant encompte les recommandationsdu plan de gestion de laNEMMA.Élaborer un manuel surl'environnement marin destiné auxenseignants de Sainte-Lucie.EnseignantsLa GrenadeSoutenir ledéveloppement à laGrenade d'unestructure nationaled'AMP efficace : dela formation desdirecteurs d'AMP, desgestionnaires et desmembres de conseil àla sensibilisation de lacommunauté enpassant par ledéveloppement descompétencesnécessaires pourmettre en place desmodes de vieDivision des pêches,coordination des AMPau niveau national,autorités des AMPRenforcer l'efficacité de lagestion des AMPAméliorer la communicationentre les parties prenantes desAMPFournir un équipement debase indispensable à la gestiondes AMPGestionnaires d'AMP aux niveaux local et national,ainsi que les parties prenantes


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 12PAYS TITRE INSTITUT OBJECTIFS GROUPES CIBLESalternatifsSaint-Christopheet-NiévèsJamaïqueConstruire desinfrastructures etdévelopper un cadrepour la gestion desaires marinesprotégées à Saint-Christophe-et-Niévès.Formation pourl'installation etl'entretien des bouéesd'amarrage àPalisadoes-la zoneprotégées de Port-Royal- pouraugmenter l'efficacitéde la gestion.Département de laplanification physique etde l'Environnement,ministère dudéveloppement durable,département des pêches(Saint-Christophe),ministère des ressourcesmarines, ministère dutourisme, The NatureConservancyAgence nationalepourl'environnementet la planification,division despêchesMettre en œuvre des actionsimmédiates pour prévenirl'endommagement continu deszones de récifs coralliens etles protéger contre les dégâtscausés par les ancres eninstallant des zones demouillage sur les sitesstratégiques.Établir un cadre pour lagestion des aires marinesprotégées à partir du plan dela base de travail récemmentaccompli dans le cadre duplan de réseau des airesprotégées et du plan dezonage marin.Former le personnel sur leterrain à l'installation et lamaintenance des bouéesd'amarrage.Installer des bouéesd'amarrage sur les îlots aularge des côtes qui se situentdans l'AMP (Lime Cay etMaiden Cay).Sensibiliser davantage lesutilisateurs sur la nécessité desbouées d'amarrage ainsi quesur leur utilisation correcte.Développer un programme demaintenance pour les bouéesinstallées.Gestionnaires de l'environnement marin etparties prenantesAgence nationale pour l'environnement et laplanification, division des pêches, Agence nationalepour l'environnement et la planification, JamaicaNational Heritage Trust, Fonds du parc marin de laBaie de Montego, Fondation pour la gestion deszones côtières des Caraïbes


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 13VI. CRÉATION D'UN RÉSEAU DE GESTIONNAIRES D'AMP, DE MENTORS ET DE RESPONSABLES DE LACONSERVATION24. En 2011-2012, le réseau du <strong>CaMPAM</strong> (défini par les membres de sa liste internet et la participation au forum de discussion, auxprojets et aux échanges) s'est développé de manière significative.25. Le nombre de membres sur la liste du <strong>CaMPAM</strong> a atteint la barre des 630, à savoir 220 membres de plus qu'en septembre 2010.Le forum, en plus de fournir des informations sur une grande variété de sujets relatifs à la recherche et à la gestion des ressourcesmarines (publications, initiatives, réunions, postes vacants, opportunités de subvention, projets, questions et réalisations relativesaux AMP, newsletters, etc.), sert également de plateforme pour les demandes d'information et les discussions ainsi que ladiffusion de messages d'autres listes internet pertinentes (GLISPA-Discuss, WCPA-marine, GCFI net, Coral List, CaribbeanBiodiversity). Son utilisation croissante par des organisations de conservation fortement impliquées dans les questions relativesaux AMP des Caraïbes témoigne de sa popularité grandissante auprès de la communauté de gestion et de recherche en matière deconservation marine.26. Les membres représentent non seulement des gestionnaires d'AMP et d'autre personnel mais également des institutions etorganisations gouvernementales et non-gouvernementales impliquées dans et/ou intéressées par des questions scientifiques,éducatives et pratiques en matière de conservation marine.27. La participation croissante des gestionnaires d'AMP dans les activités du <strong>CaMPAM</strong> ainsi que leur implication dans la mise enplace d'un réseau national d'AMP et leur participation à des échanges et forums régionaux ont contribué à la création d'un groupede responsables de la conservation et de mentors potentiels en matière de gestion d'AMP pour les sites et pays à moindrecapacité.28. Par ailleurs, la capacité de l'équipe de direction et de ressources du <strong>CaMPAM</strong> (créée en 2009) à fournir un examen, des avis etdes informations aux activités du <strong>CaMPAM</strong> a été faible. Cela peut s'expliquer par le fait que la plupart des membres sont desexperts à fortes responsabilités et peu encouragés à consacrer du temps à l'examen des projets et autres tâches du <strong>CaMPAM</strong>. Les3 dernières années intenses en termes <strong>d'activités</strong> de formation et de mise en réseau du <strong>CaMPAM</strong> et la faible réaction du CLRTactuel tend à démontrer qu'une équipe d'experts composée de gestionnaires d'AMP et de praticiens de la conservation sur sitepourrait s'avérer une meilleure plateforme d'aide pour l'équipe de coordination du <strong>CaMPAM</strong>. Ceci devrait permettre nonseulement de rationaliser les activités de coordination du <strong>CaMPAM</strong>, mais également d'offrir davantage d'opportunités auxgestionnaires d'AMP et aux responsables de la gestion des ressources marines dynamiques en leur permettant de jouer un rôleplus significatif au sein du programme du <strong>CaMPAM</strong>, en leur facilitant une évolution de carrière ainsi que l'accès à des mentorsdans diverses pratiques de gestion, mais aussi de reconnaître et d’encourager leur contribution aux efforts régionaux (au-delà desfrontières des pays). La réactivation de l'équipe de direction et de ressources est en cours et de nouvelles attributions sontactuellement en phase d'élaboration par l'équipe de direction du <strong>CaMPAM</strong>.29. Site internet du <strong>CaMPAM</strong> : le site internet du <strong>CaMPAM</strong>, hébergé et géré par le GCFI, a été développé et amélioré. Plusd'informations sont désormais postées comme par exemple les activités du projet du Défi des Caraïbes, les rapports de formationdes formateurs, les bilans relatifs aux petites subventions et aux échanges, etc.30. Contribution aux initiatives pour la conservation marine nationale et internationaleLe <strong>CaMPAM</strong> a contribué à plusieursinitiatives AMP nationales et internationales à différents titres :Deux nouveaux pays de la région sont devenus parties contractantes au Protocole <strong>SPAW</strong> : la Grenade et les BahamasAtelier de formation pour la Caraïbe insulaire sur le programme de travail sur les aires protégées de la CDB (Trinidad,avril 2012Atelier d'experts de la CDB en vue de définir les Zones marines d'importance écologique ou biologique (ZIEB) del'Atlantique tropical (Brésil, février 2012)16 ème réunion de l'Organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques de la CDB(SBSTTA) « Océans, côtes, îles : Réaliser les objectifs d'Aichi pour la biodiversité » (Montréal, mai 2012)Les deux programmes de formation et réseaux d'AMP européens similaires au <strong>CaMPAM</strong> : le Réseau des gestionnairesd'aires marines protégées en Méditerranée (MedPAN) et le réseau d'AMP de l'arc Atlantique (MAIA) (présentations lors dedeux ateliers en décembre 2010 et juin 2012 suivies de discussions autour de la collaboration « transocéanique »)Atelier consacré aux enseignements tirés du projet sur la biodiversité des récifs et les pêcheries du Grand écosystème marinde la Caraïbe (île de San Andrés, Colombie, mai 2012)L'initiative GLISPA (Partenariat insulaire mondial)La CDB au sommet Rio+20 (affiches, présentations, vidéos, bannières, représentations) : le projet du PNUE-PEC Défi desCaraïbes a été mis en avant au sommet Rio+20 avec la présentation d'une vidéo (relatant les dernières évolutions en matièrede conservation marine et d'AMP à la Grenade et dans d'autres nations insulaires), une bannière et une affiche. Plusieurs


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 14représentants caribéens et responsables de la conservation ont participé à cet événement : l'honorable sénateur GeorgePrime, ministre des affaires de Carriacou et de Petite Martinique, la Grenade, Roland Baldeo (coordinateur AMP au niveaunational, la Grenade), Rob Weary (The Nature Conservancy), Nadia Henry (ministre des finances d'Antigua et Barbuda,Nicole Glineur (Fonds pour l'Environnement mondial), Peter Kristensen (World Bank), Nelson Andrade, coordinateur duPNUE-PEC, ainsi que le Dr Alfredo Guillet du ministère italien des affaires étrangères, le donateur du projet.M. Baldeo qui représentait le projet lors de cet événement a parlé des objectifs du projet et de ses résultats pour son pays etsa région. M. George Prime, ministre des affaires de Carriacou et de Petite Martinique de la Grenage, a souligné lors de sonallocution le rôle du PNUE-PEC, du <strong>CaMPAM</strong> et de ce projet dans les efforts du pays afin d’accroître la capacité des AMP(http://www.youtube.com/watch?v=MGD92wsGcvE). La vidéo (http://glispa.org/?page_id=419) a été réalisée par MediaImpact avec la contribution d'experts en communication du GLISPA. Sa conception et sa réalisation ont été le fruit de lacollaboration entre le GLISPA et le PNUE-PEC/<strong>CaMPAM</strong>.Des ateliers du plan d'action <strong>SPAW</strong> pour la Conservation des mammifères marins dans la Grande Région Caraïbes (octobre2011, mai 2012)Projet de formation SocMon au CERMES-UWI pour trois pays participant au Défi des Caraïbes (2011-2012)VII. BASE DE DONNÉES RÉGIONALE SUR LES AMP31. Le renseignement de la base de données régionale sur les AMP (hébergée par le GCFI) a été lent et fastidieux :http://campam.gcfi.org/CaribbeanMPA/CaribbeanMPA.php. Certains pays (Colombie, Costa Rica) ont terminé de rentrer lesdonnées relatives à leurs AMP mais de nombreux autres pays n'ont encore que très peu de données. La faible capacité desgestionnaires à répondre aux demandes d'informations peut s'expliquer par une carence des données disponibles et par desmesures incitatives insuffisantes. D'autres bases de données sur les AMP rencontrent le même problème et ne possèdent que trèspeu de données relatives aux Caraïbes.32. Afin de pallier ce problème, des ressources supplémentaires ont été accordées, ce qui devrait accélérer le processus derenseignement de données au cours des prochains mois. Il est évident que la réussite d'un tel effort dépend grandement de laprésence d'une équipe technique permanente chargée de l'acquisition des données et du contrôle qualité, et pouvant fournir uneassistance technique pour la maintenance de la base de données. Si le GCFI s'engage à fournir une assistance technique lorsqueles ressources deviennent disponibles, l'aide apportée par les points de liaison des parties <strong>SPAW</strong> permettant de faciliter l'apportdes données n'en est pas moins indispensable pour mener à bien cette activité. La présence d'un point de liaison engagé pourchacun des pays chargés de renseigner la base de données sur les AMP est fortement souhaitée.VIII. COORDINATION ET PARTENAIRES INSTITUTIONNELS33. La coordination du programme a englobé les activités et les tâches suivantes :Identifier les opportunités de formation des gestionnaires d'AMP (formations, ateliers, visites d'échange, tutorats)organisées par des organisations pertinentes et tirer profit de ces efforts.Coordonner des partenariats spécifiques avec des organisations et des programmes.Modérer la liste et le forum du <strong>CaMPAM</strong>, ce qui devrait aboutir à une augmentation du nombre de membres (partiesprenantes, scientifiques et praticiens des AMP).Améliorer les ressources d'information et promouvoir la discussion entre les différents membres via la liste et le forum du<strong>CaMPAM</strong> (opportunités de subventions, documents, problèmes urgents, événements, enseignements tirés, meilleurespratiques, programmes éducatifs, etc.).Assurer la liaison avec les serveurs de liste pertinents (Coral list, GCFI net, GLISPA, Caribbean Biodiversity,WCPA0marine, Latin American Wardens network, etc.).Promouvoir la communication entre les secteurs anglophones et hispanophones de la communauté caribéenne dépendantdes ressources marines en traduisant les informations et les messages importants.Aider les membres quant aux offres et à l'élaboration de propositions de subvention, et fournir des sources d'informationpour renforcer l'efficacité de la gestion des AMP.Superviser et participer à la mise à jour de la base de données sur les AMP des Caraïbes, et partager les données (voir cidessous).Lever des fonds pour développer et soutenir les activités relatives au <strong>CaMPAM</strong> et au renforcement des AMP dans la région.Impliquer activement d'autres institutions ou partenaires dans différentes activités.Coordination et consultation avec l'équipe de direction et de ressources et le comité exécutif du <strong>CaMPAM</strong>.34. Le forum du GCFI est le plus renommé dans la Grande Région Caraïbe auprès des gestionnaires de pêcheries et des scientifiques,ainsi que des scientifiques et des praticiens de la conservation. Le partenariat du <strong>CaMPAM</strong>, réorganisé en 2004 au cours de laconférence de l'eau blanche à l'eau bleue, s'est transformé en relation à long terme dans laquelle le GCFI joue un rôle technique etun rôle de gestion quant à la mise en œuvre du programme du <strong>CaMPAM</strong>. Par conséquent, l'Institut régional caribéen des pêches


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 15peut également mettre en œuvre des projets en lien avec les questions relatives aux AMP, notamment certains projets régionauxfinancés par le programme américain de conservation des récifs coralliens de la NOAA.35. Au cours des dernières années, l'implication du Centre d'Activités Régional (<strong>CAR</strong>-<strong>SPAW</strong>) dans les activités du <strong>CaMPAM</strong> s'estaccrue, notamment en ce qui concerne la supervision technique et la gestion des subventions de projet et des activités deformation. La mise en œuvre de la formation pour les gestionnaires d'AMP françaises, néerlandaises et haïtiennes en Guadeloupea également montré le rôle grandissant du <strong>CAR</strong>-<strong>SPAW</strong> et des agences et de la communauté des AMP françaises dans le<strong>CaMPAM</strong>.


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 16Annexe 1:Supplément Caribbean ChallengeDETAILS OF THE WORKSHOPSSustainable Finance Workshops have taken place in all of the eight expected countries except for the Dominican Republic,which has been postponed. There were 176 participants total that participated in the seven Sustainable Finance Workshopsthat were concluded. Details of each workshop, including participant number, financing mechanisms chosen and who hasbeen chosen as the National Project Coordinator (NPC) for each country are as follows:The workshop in Grenada took place November 15-17, 2012. The top priority financing mechanisms chosen were 1)Conservation Site Fees, 2) Tourism Fees and 3) a Debt Swap for Adaptation to Climate Change Swap. There were 28participants in attendance. Spencer Thomas has been chosen to be the NPC.The workshop in St. Vincent and the Grenadines was held February 14-16, 2012. The top priority financing mechanismschosen were 1) Tourism Fees, 2) Debt for Adaptation to Climate Change Swap and 3) Water Funds. There were 25participants in attendance. Candice Ramessar has been chosen to be the NPC.The workshop in St. Lucia was held April 17-19, 2012. The top priority financing mechanisms chosen were 1) Debt forAdaptation to Climate Change Swap, 2) Water Funds and 3) Conservation Site Fees. There were 27 participants inattendance. Vasantha Chase has been chosen to be the NPCThe workshop in Antigua and Barbuda was held May 15-16, 2012. The top priority financing mechanism chosen was aDebt for Adaptation to Climate Change Swap. There were 25 participants in attendance. We are in the process of reviewingapplications for the NPC.The workshop in Jamaica was held June 27-28, 2012. The top priority financing mechanisms chosen were 1) Debt forAdaptation to Climate Change Swap, 2) Tourism Fees and 3) Conservation Site Fees. There were 27 participants inattendance. Roxanne Valentine, of National Environment and Planning Agency, is the NPC for the GEF Protected Areasproject in Jamaica.The workshop in St. Kitts and Nevis was held July 17 – 19, 2012. The top priority financing mechanisms chosen were 1) aDebt for Nature Swap and 2) Development Fees. There were 14 participants in attendance. Janice Hodge has been chosen tobe the NPC.The workshop the Bahamas was held September 19-20, 2012. The top priority financing mechanisms chosen were 1)Natural resource extraction user fee, 2) National Lottery Tax and 3) Percentage of VAT. There were 31 participants inattendance. Rochelle Newbold is the NPC for the GEF Protected Areas Project in the Bahamas.MAIN SUBJECTS COVEREDEach workshop in the Eastern Caribbean started with an overview of the Caribbean Challenge and of the “SustainableFinancing and Management of Eastern Caribbean Marine Ecosystem” Project. Updates regarding the CaribbeanBiodiversity Fund (CFB) were given to stakeholders and the draft legislation and by-laws for each respective NationalProtected Area Trust Fund (NPATF) were reviewed and revised. Board composition of the NPATF was then decided upon.An action plan to pass and operationalize the trust fund was then drafted by participants. Afterwards, case study examplesfor a variety of sustainable finance mechanisms were presented. Participants discussed the different mechanisms and rankedthe mechanisms to pursue by priority level. An action plan for implementing the top mechanism(s) was than created by theparticipants. The number of plans that were created per country depended on the amount of time left during the workshopand the desire of the participants to pursue more than one mechanism.The Bahamas and Jamaican workshops were conducted in a similar manner. Stakeholders were first given an overview ofthe Caribbean Challenge and the respective GEF Protected Areas projects, and then updated on the status of the CaribbeanBiodiversity Fund. Regarding the national trust fund for each country, Jamaica is merging two existing trust funds to createa fund that is CBF eligible and the Bahamas already has draft legislation for its CBF eligible trust fund in place (but whichstill requires passage in Parliament). Similar to the Eastern Caribbean workshops, sustainable finance mechanism casestudies were presented and based on discussions about how each mechanism would fit the needs of the country, prioritymechanisms were chosen to pursue. Action plans to implement the chosen mechanism(s) were then developed by theparticipantsFOLLOW-UPFollowing each workshop, the actions needed regarding operationalizing and implementing the NPATF, as well as implementing eachfinancing mechanism, were documented in an organized action plan. Each action plan includes who is responsible for each actionitem, partners that will be involved, a timeline to follow for each item and indications of progress for each item. The documents andaction plans that came out of each workshop were emailed to participants. The documents are also being uploaded to a website (whichis currently under construction). In addition to the action plans, the actions below were noted as items to be accomplished followingthe conclusion of the workshops. The responsible party is in parentheses.


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 17Grenada:1) A small group of participants will act as the Interim Working Group to assist in startup following the workshop (RolandBaldeo, Ricky Morain, Alan Joseph, Jennifer Alexis, Brian Whyte)St. Vincent and the Grenadines:1) Steering Committee will carry on activities beyond the workshop (Ministry of Finance and Economic Planning Member(coordinator), National Parks Agency (coordinator), Environmental Management Division, St. Vincent and the GrenadinesNational Trust, MAF)2) The GEF Project Coordinator is to be hired (Steering Committee)St Lucia:1) Establishment of the Project Steering Committee (PSC), which is expected to carry on activities beyond the workshops.2) The GEF Project National Coordinator is to be hired (with the assistance of the PSC)3) The Terms of Reference for the NPC will be circulated participants (NIE)4) A team will meet with the VAT Office5) Model flyer developed to be used in countries (TNC)6) Follow-up on Cooperation Agreement (Ministry of Finance)7) Brief prepared for Minister(s) by the 2 nd half of May (NPC, Ministry of Finance and NIE)Antigua and Barbuda:1) Provide update on the status of the Cooperation Agreement (National Implementing Agency(NIE))2) ToR for the Project Coordinator (Robbie Bovino)3) Work plan and proceedings complete- NPC4) Project brief to MOF (Rob Weary)5) National coordinating committee established ( NIE, NPC, Ministry of Finance)Jamaica:1) More information regarding the Willingness to pay surveys that have been previously conducted in the region will beprovided to the National Environmental and Planning Agency. Furthermore, a willingness to pay survey will be conductedin Jamaica (Rob Weary)St. Kitts and Nevis:1) Send out ads for NPC (Robbie Bovino)2) Establish NC (NIE, TNC)3) Documents and presentations to be uploaded and circulated (Brittany Isabelle)4) Naming of St. Kitts and Nevis observer to Caribbean Biodiversity Fund5) Presentation of Debt for Adaptation Swap to Ministry of Finance (Rob Weary, TNC)Bahamas1. Documents and presentations to be uploaded and circulated (Brittany Isabelle)2. A letter signed by all Non-Government Organizations present will be sent along with a briefing package to the Minister. Adraft text of the letter was shared with participants3. A conservation group will be formed from participants that will allow for further meetings and to develop a stronger voiceon environmental issues


UNEP(DEPI)/<strong>CAR</strong> WG.34/INF.5Page 18Annexe 2:Brochure de l’Initiative Caribbean Challenge utilisé à la Conférence des Nations Uniessur le Développement durable – Rio+20, à Rio de Janeiro, Brésil


S u p p o r t i n g t h eCaribbean ChallengeInitiativeG o v e r n m e n t l e a d e r s h i p a n d p e o p l e e q u i p p e dt o s a f e g u a r d t h e I n s u l a r C a r i b b e a n ’ s m a r i n e a n dc o a s t a l e n v i r o n m e n t f o r f u t u r e g e n e r a t i o n s


“We aim to act responsibly as stewards of unique island biodiversity.”—The Honorable Anne David-Antoine, former Minister of Environment, GrenadaCaribbean ChallengeInitiativeConservation Commitment to protect at least 20% of thenear-shore marine and coastal habitats by 2020BAHAMASDOMINICANREPUBLICATLANTICOCEANANTIGUA &BARBUDAParticipating in Caribbean Biodiversity Fund that willprovide sustainable financing for national protected areasJAMAICAST. KITTS & NEVISParties to the Convention for the Protection andDevelopment of the Marine Environment of the WiderCaribbean Region (Cartagena Convention)Parties to the Protocol on Specially Protected Areas andWildlife (<strong>SPAW</strong>) of the Cartagena ConventionCaribbean Sea0 400 KMST. LUCIAST. VINCENT &THE GRENADINESGRENADAImportance of the CaribbeanThe Caribbean is home to one of the world’s most complexmosaics of marine and coastal habitats.These rich ecosystems possess:H More than 10% of the world’s coral reefsH As much as 33,000 square kilometers of seagrass bedsH More than 22,000 square kilometers of mangroveH Over 1,400 species of fish and marine mammalsH Six of the world’s seven species of endangered sea turtles during theirlifecyclesH At least 85% of breeding humpback whales from the North Atlanticevery winterNature is the lifeblood underpinning the region’s major economic engines.H Marine resource-based goods and services generate more than US$80 billionannually, largely through tourism and fisheriesH Tourism attracts 60% of the world’s divers and provides 6 million jobs.A healthy environment provides the natural infrastructure underpinning economicbenefits necessary for the prosperity and security of the Caribbean.The region is one of the most densely populated globally, with most residentsinhabiting the coastal zone and depending heavily on marine resourcesfor their livelihoods. The natural heritage and vibrant cultures face imminentthreats from unsustainable development, overfishing, land-based and marinepollution, climate change and other global challenges. The cultural and geographicsimilarities provide opportunity to work together to share and adaptsolutions to overcome development challenges and safeguard the environmentfor future generations.


Inspired LeadershipThe Caribbean Challenge Initiative so far involves eight island nations -- The Bahamas,Dominican Republic, Jamaica, Saint Vincent and the Grenadines, Saint Lucia, Grenada,Antigua and Barbuda and Saint Kitts and Nevis. Five countries have made formalcommitments to protect at least 20% of the near-shore marine and coastal habitats by2020. All eight countries are participating in the Caribbean Biodiversity Fund that willprovide sustainable financing for their national protected areas.Inspired by the Micronesia Challenge, the Caribbean Challenge Initiative was officiallylaunched in 2008 during a high-level event in Bonn, Germany sponsored by the GlobalIsland Partnership. The Challenges are evidence of the bold strides being taken by islandleaders to conserve and protect their precious natural resources to advance green andblue economies as a safeguard for their future.Working TogetherIn support of the Caribbean Challenge Initiative, the Directorate General for DevelopmentCooperation of the Italian Ministry of Foreign Affairs funded a two year project throughUNEP’s Caribbean Environment Programme (CEP) to support the development of abiologically-representative, functional network of marine protected areas (MPAs) capableof adapting to climate change. This project improved the capacity of countries MPApractitioners by:H Providing training of trainer workshops focused around MPA planning, management,monitoring, valuation, communications and sustainable financeH Empowering MPA practitioners to influence national policyH Increasing knowledge, innovation and experience sharing, and stimulating theapplication of best practices among MPA practitioners, their stakeholders (fishers, touroperators, educators) and marine scientistsH Allocating small and mid-size grants for exchange visits and national projects to addressMPA needs in each of the countriesH Promoting the regional UNEP’s CEP Caribbean Marine Protected Areas ManagementNetwork and Forum (<strong>CaMPAM</strong>) training and communication platform to implement theproject activitiesImpactOn TheGroundActionHighlight project activities have:H Equipped rangers and wardenswith skills necessary to effectivelyenforce protective rulesand regulations in Grenada,St. Vincent and the Grenadines,St. Kitts and Nevis, and JamaicaH Sensitized the judiciary and keyenforcement partners on thelegislative environment for MPAmanagement in Antigua andBarbudaH Improved awareness of local andnational protected area systemsin The BahamasH Built collaborative solutions in theSoufriere Marine ManagementArea (SMMA) and Canaries MarineManagement Area (CAMMA)including educating stakeholderson sustainable marine resourceuse and managementH Incorporated the marine environmentalsubject into the schoolsprogram in St. LuciaH Promoted sustainable fishingpractices and alternative livelihoodsfor fishers in DominicanRepublic, Grenada, St. Lucia, andSt. Kitts and NevisH Incorporated MPA practitionersof all countries into an Internetbasedforum for promotingcommunication and informationexchangeH More than 280 MPA managers and stakeholders trained across the 8 countries with trainedmanagers responsible for more than 100,000 square kilometers of protected areasH More than 50,000 square kilometers of protected areas with marine and coastal componentdesignated since the project startedH 15 protected area management plans in the process of preparation, completed, or enhancedH Two new countries signed and ratified the <strong>SPAW</strong> Protocol of the Cartagena Conventionphotos on cover, second, & third pageS: © Marjo Aho. Map: Jim mcmahon


Photo: ©Davon K.M. BakerHow to participateTo participate in project activities join <strong>CaMPAM</strong> network(http://gcfi.org/Forms/CAMPAMLSubscribeEng.php).To learn more, go to http://campam.gcfi.org/campam.phpor contact campam@gcfi.org.Training of trainers, BelizeThe Caribbean Challenge Initiative is a commitment promoted through the GlobalIsland Partnership (GLISPA). The Partnership promotes actions for island conservationand sustainable livelihoods by inspiring leadership, catalyzing commitments andfacilitating collaboration. To learn more, go to www.glispa.org.Supporting Government LeadershipThe Directorate General for Development Cooperation ofthe Italian Ministry of Foreign Affairs has been a considerablesupporter of island issues. This support has built institutionalcapacity, improved cross-sectoral management of naturalresources, and promoted sharing at regional and global levels.The Caribbean Challenge Initiative and project have also been supported by:The Caribbean Challenge Initiative and project contributes to theUnited Nations Decade on Biodiversity“More thananywhere else,cooperation effortsin the Caribbeanislands revealthe direct effectsof conservation ofnature on humandevelopment.”— MinisterPlenipotentiaryPier Francesco Zazo,Focal Point for Environment,Directorate General forDevelopment Cooperationof the Italian Ministryof Foreign Affairs

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!