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Cahier pratique - Le Moniteur des travaux publics et du ... - Afnor

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<strong>Cahier</strong> <strong>pratique</strong>30QUESTIONSNormeSDOCUMENTSCréation, utilité, élaboration,mise à jour, <strong>du</strong>rée de vie…Page 5CONSTRUCTIONPro<strong>du</strong>its, essais, services,conformité…Page 9MARCHÉSMarchés <strong>publics</strong>, marchés privés,assurance, stratégied’entreprise…Page 1115 juin 2012 – <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> n° 5664 – cahier détaché n° 2 consultable sur www.lemoniteur.fr


Intro<strong>du</strong>ction<strong>Le</strong>s normes en question(s)Qu’est-ce qu’une norme ? Á quoi sert-elle ? Est-elle obligatoire ? C’est pour répondre à cesquestions <strong>et</strong> à bien d’autres sur les normes que ce <strong>Cahier</strong> <strong>pratique</strong> a été imaginé. Souventassociée à la réglementation, la norme n’a généralement pas de caractère obligatoire. Elle apour origine la demande <strong>des</strong> acteurs d’un secteur d’activité <strong>et</strong> résulte d’un consensus entreprofessionnels sans être pour autant « inscrite dans le marbre ».Références en matière de mises en œuvre, de pro<strong>du</strong>its, de conception, de services… lesnormes sont omniprésentes dans le BTP. Quelques-unes ont été ren<strong>du</strong>es d’applicationobligatoire tant leur caractère irremplaçable s’impose à tous. Et si 98 % ne le sont pas, biensouvent elles constituent la référence sur laquelle s’appuient les assureurs en cas de sinistre<strong>et</strong> les magistrats en cas de litige.Si vous avez d’autres questions que celles figurant dans c<strong>et</strong>te publication réalisée avecl’Association française de normalisation (<strong>Afnor</strong>), n’hésitez pas à nous les communiquer(à l’adresse suivante : redactioncahiers<strong>pratique</strong>s@groupemoniteur.fr), nous en ferons unnouveau <strong>Cahier</strong> <strong>pratique</strong>.La Rédaction <strong>du</strong> <strong>Moniteur</strong>Ce <strong>Cahier</strong> <strong>pratique</strong> est consultable à l’adresse www.lemoniteur.fr/lemoniteur_numerique pour les abonnésaux services Premium <strong>du</strong> <strong>Moniteur</strong>.15 juin 2012 • <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> 3


normesNormesParler normes couramment<strong>Le</strong> sens même <strong>du</strong> mot « norme » revêt une double signification prêtant à confusion.<strong>Le</strong> premier sens, cas minoritaire mais le plus connu, renvoie à un aspect réglementaire (loi, décr<strong>et</strong>, arrêté) <strong>et</strong> donccontraignant ; le second, à l’inverse, est le fruit d’un consensus <strong>et</strong> n’a pas de caractère obligatoire dans l’immense majorité<strong>des</strong> cas.La norme volontaire, une décision collectiveLa norme est un document de référence approuvé par un institut de normalisation reconnu tel qu’AFNOR. Dans laplupart <strong>des</strong> cas, se conformer aux normes n’est pas obligatoire, puisque 98 % de ces dernières sont « d’applicationvolontaire ». La normalisation concerne tous les types de secteurs <strong>et</strong> peut s’appliquer dans toute organisation(association, collectivité, PME, <strong>et</strong>c.). Intégrer la normalisation dans la stratégie d’entreprise est donc un choix quechacun peut décider à son rythme <strong>et</strong> selon ses besoins. Quand une entreprise applique une norme, elle amélioresa performance, accroît la confiance de ses clients <strong>et</strong> peut garantir un niveau de qualité <strong>et</strong> de sécurité reconnu <strong>et</strong>approuvé.AFNOR, en tant que représentant français au sein <strong>des</strong> organisations de normalisation européenne <strong>et</strong> internationale, sefait garant de la viabilité de ces normes « volontaires » mais ne décide pas de leur création. Sur demande <strong>des</strong> acteursd’un marché ou d’un secteur d’activité, AFNOR étudie l’opportunité d’une norme <strong>et</strong> fédère les volontés d’organisationssouhaitant s’impliquer : in<strong>du</strong>striels, consommateurs, associations, syndicats… C’est un processus qui demande unminimum de temps afin de perm<strong>et</strong>tre d’aboutir à un consensus. Il faut en moyenne entre deux <strong>et</strong> trois ans entre ladécision de lancer les <strong>travaux</strong> <strong>et</strong> la publication de la norme.<strong>Le</strong>s normes ne sont, par ailleurs, pas inscrites dans le marbre. Elles sont révisées à intervalle régulier afin de déterminers’il faut les garder, les supprimer ou les faire évoluer. Régulièrement, AFNOR r<strong>et</strong>ire <strong>des</strong> normes obsolètes. En 2010,1 923 nouveaux documents normatifs ont été élaborés, dont 1 163 révisions ; 2 432 références ont été r<strong>et</strong>irées <strong>des</strong>collections. Á fin 2010, il existait 35 164 normes françaises en vigueur. Á noter également que si une norme européennecouvre le même domaine qu’une norme française, c<strong>et</strong>te dernière est supprimée au profit de la première. Cela perm<strong>et</strong>d’avoir <strong>des</strong> normes cohérentes en permanence.La réglementation <strong>et</strong> la norme obligatoire, <strong>des</strong> exigences publiquesLa réglementation est créée par <strong>des</strong> autorités administratives (État, Sénat, collectivités, <strong>et</strong>c.). Elle émane donc d’unproj<strong>et</strong> de loi, d’un règlement. Son application est imposée.<strong>Le</strong>s normes AFNOR ont un caractère volontaire. S’y conformer n’est pas une obligation. Elles tra<strong>du</strong>isent l’engagement<strong>des</strong> entreprises de satisfaire un niveau de qualité <strong>et</strong> de sécurité reconnu <strong>et</strong> approuvé.<strong>Le</strong>s normes AFNOR peuvent soutenir la réglementation en étant citées comme document de référence. Seuls 2 % <strong>des</strong>normes AFNOR sont d’application obligatoire.Et pour la constructionNormes françaises de mise en œuvre <strong>des</strong> ouvrages NF DTU, normes européennes sur les pro<strong>du</strong>its de construction,normes de conception <strong>des</strong> ouvrages (Euroco<strong>des</strong>)… : les normes dans le secteur de la construction font partie <strong>des</strong>règles de l’art depuis <strong>des</strong> décennies. Elles constituent <strong>des</strong> éléments de référence incontournables pour les acteursde l’acte de construire en tant que gages de qualité <strong>et</strong> de sécurité, d’aide à la mise en œuvre <strong>des</strong> réglementations, oud’appui en termes d’assurance.4 <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> •15 juin 2012


normes1Qu’est-ce qu’une norme ?Une norme est un document de référence approuvépar un institut de normalisation reconnu tel qu’AFNORpour la France.Elle définit <strong>des</strong> caractéristiques <strong>et</strong> propose <strong>des</strong>règles d’application volontaire aux activités.Elle est le consensus entre l’ensemble <strong>des</strong> partiesprenantes d’un marché ou d’un secteur d’activité.Une norme porte sur <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its, un système demanagement, un service, mais aussi sur <strong>des</strong>thématiques sociétales.2Á quoi sert une norme ?Une norme perm<strong>et</strong> de définir un langage commun entreles acteurs économiques, pro<strong>du</strong>cteurs, utilisateurs <strong>et</strong>consommateurs.Elle clarifie, harmonise les <strong>pratique</strong>s <strong>et</strong> définit le niveau dequalité, de sécurité, de compatibilité, de moindre impactenvironnemental <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its, services <strong>et</strong> <strong>pratique</strong>s.Une norme facilite les échanges commerciaux, tantnationaux qu’internationaux <strong>et</strong> contribue à mieuxstructurer l’économie <strong>et</strong> à faciliter la vie quotidienne dechacun.3Que peut-on normaliser ?<strong>Le</strong>s champs couverts par les normes sont aussi variésque les activités économiques <strong>et</strong> répondent auxquestions de société.Ayant pour objectif de définir un langage commun, lanormalisation se concentre sur les performancesessentielles.<strong>Le</strong>s recommandations de la norme peuvent porter aussibien sur <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its, <strong>des</strong> procédés, <strong>des</strong> bonnes<strong>pratique</strong>s, <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de mesure <strong>et</strong> d’essais, <strong>des</strong>systèmes d’organisation…4Comment crée-t-onune norme ?AFNOR ne décide pas de l’opportunité d’élaborerune norme, c’est le marché concerné qui en ém<strong>et</strong>l’idée.AFNOR recueille les deman<strong>des</strong> d’acteurs <strong>publics</strong> ouprivés d’un marché, en étudie l’opportunité <strong>et</strong> fédèreles volontés d’organisations souhaitant s’impliquerpour élaborer <strong>des</strong> normes répondant aux besoins deleurs secteurs d’activité ou de leurs clients.Anticiper les évolutions techniques, valoriser uneorganisation, échanger avec d’autres partiesprenantes : les motivations de chacune <strong>des</strong> partiesprenantes sont très diverses.15 juin 2012 • <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> 5


norMes5Comment est élaboréeune norme ?Tout acteur économique peut proposer un proj<strong>et</strong> denorme.C<strong>et</strong>te proposition est soumise à une commission denormalisation, existante ou à créer, où se réunissenttous les partenaires intéressés par la future norme(Fig. 1).<strong>Le</strong> proj<strong>et</strong> est, selon les besoins, traité au niveaunational, européen ou mondial.Une fois mis au point, le proj<strong>et</strong> passe en phase devalidation. Il passe ensuite en consultation publique(ouverte à tous) appelée « enquête publique », avantde prendre un caractère définitif pour être soumis àla validation de l’institut de normalisation : c’estl’homologation.6Qu’est-ce qu’une enquêtepublique ?Dans sa phase finale de validation, chaque proj<strong>et</strong> denorme AFNOR passe par une consultation ouverte à tous.<strong>Le</strong> texte de la norme est ainsi enrichi par une séried’observations. C<strong>et</strong>te étape est indispensable dansl’élaboration d’une norme française basée sur leconsensus.L’objectif de l’enquête publique est de perm<strong>et</strong>tre à tousles acteurs de s’exprimer sur un proj<strong>et</strong> de norme AFNOR.Lors d’une réunion de dépouillement, les commentaires,réflexions, suggestions mais aussi les objections d<strong>et</strong>outes les parties prenantes sont analysés.Tous les ans, ce sont quelque 2 000 proj<strong>et</strong>s qui sontsoumis à enquête publique.Toutes les enquêtes publiques sont sur :www.enqu<strong>et</strong>es-publiques.afnor.orgFigure 1. Étapes d’élaboration d’une norme6 <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> •15 juin 2012


normes7Comment contribuerà la création d’une norme ?Tout acteur <strong>du</strong> monde économique intéressé peutdemander à participer aux <strong>travaux</strong> d’une commissionde normalisation. Il en fait la demande auprès del’organisme de normalisation.Un acteur économique qui intègre une commissionde normalisation participe directement à lapro<strong>du</strong>ction <strong>des</strong> normes qui, demain, feront lemarché.<strong>Le</strong>s acteurs actifs dans le domaine de lanormalisation accèdent aux <strong>travaux</strong> européens <strong>et</strong>internationaux <strong>et</strong> négocient avec les autres pays lecontenu technique <strong>des</strong> normes de demain.Aujourd’hui, 20 000 acteurs français apportent leurexpertise <strong>et</strong> contribuent à l’élaboration <strong>des</strong> normes.8Une norme peut-elleêtre mise à jour ?Une norme peut être mise à jour à tout moment, ceci à lademande <strong>des</strong> acteurs <strong>du</strong> marché.Par défaut, AFNOR engage un examen systématique dechaque norme trois ans après la première publication,puis tous les cinq ans. C’est à ce moment que la normepeut être mise à jour en fonction <strong>des</strong> évolutions <strong>des</strong>marchés.9Une norme peut-elleêtre annulée ?Une norme peut être annulée à tout moment : quand lacommission concernée considère qu’elle est devenueobsolète (la technique normalisée n’existant plus parexemple), ou quand une norme européenne sur un mêmesuj<strong>et</strong> a été publiée. Dans ce cas la norme européenneremplace la norme française.La commission de normalisation vérifie auprès <strong>du</strong>ministère concerné par le suj<strong>et</strong> de la norme que celle-cin’a pas été reprise par une réglementation. L’annulationest ensuite entérinée par la Direction générale d’AFNOR.Même si une norme est annulée, elle reste dans lacollection d’AFNOR pour consultation, mais n’est plusapplicable.10Quelle est la <strong>du</strong>rée de vied’une norme ?Il n’y a pas de règle. La norme continue à vivre tantqu’elle est utilisée par les acteurs concernés <strong>et</strong> quela technique normalisée existe bel <strong>et</strong> bien <strong>et</strong> estencore valable.Dans la mesure où l’on peut la réviser ou l’annuler àtout moment, il n’y a pas de <strong>du</strong>rée fixe.15 juin 2012 • <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> 7


normes11Quels sont les différentstypes de documentsnormatifs ?Nous pouvons différencier les normes en fonction<strong>des</strong> échelons géographiques : les normes françaises(NF), les normes européennes (EN) <strong>et</strong> enfin lesnormes internationales (ISO).<strong>Le</strong>s normes EN sont systématiquement reprisesdans la collection <strong>des</strong> normes NF, contrairement auxnormes ISO.D’autres types de documents existent au niveaufrançais : leur nom, indiqué en en-tête de document,perm<strong>et</strong> de les différencier les uns <strong>des</strong> autres, sansautre différenciation graphique (Tab. 1).12La norme est-elled’application obligatoireou volontaire ?La norme est en général d’application volontaire.Seulement 2 % <strong>des</strong> normes sont d’application obligatoire(soit près de 300 normes, tous secteurs confon<strong>du</strong>s),c’est-à-dire imposées par la réglementation, par unarrêté, un décr<strong>et</strong> ou une loi.Tableau 1 : <strong>Le</strong>s différents types de documents normatifsNom<strong>Le</strong>ttresd’identificationDescriptifNormeexpérimentaleXP Document à caractère essentiellement prescriptif qui doit être soumis à une périodede mise à l’épreuve. <strong>Le</strong>s normes expérimentales doivent faire l’obj<strong>et</strong>, dans un délain’excédant pas trois ans après leur publication, d’un nouvel examen par la commission denormalisation compétente, en vue soit de les transformer en normes françaises, soit de lesrem<strong>et</strong>tre à l’étude, soit de prolonger, une fois passée la période d’expérimentation pour une<strong>du</strong>rée maximale de trois ans, soit de les supprimer.Fascicule dedocumentationFD Document de normalisation à caractère essentiellement informatif.Guided’applicationRéférentielde bonnes<strong>pratique</strong>sGABPContient <strong>des</strong> recommandations pour faciliter l’application d’une (ou plusieurs) norme(s)existante(s) par une profession particulière ou pour un usage particulier. Il peut égalementcontenir une synthèse <strong>des</strong> points clés d’une ou plusieurs normes.Document élaboré à la demande de tout organisme collectif représentatif d’uneprofession, d’un métier ou d’une activité. Il vise à offrir une réponse aux besoins de cesorganismes collectifs qui cherchent à faire connaître ou reconnaître les règles de <strong>pratique</strong>sprofessionnelles perm<strong>et</strong>tant l’exercice d’une concurrence loyale, ou à en convenir en leursein. Il perm<strong>et</strong> aussi de communiquer ou codifier <strong>des</strong> bonnes <strong>pratique</strong>s acceptées parl’ensemble de c<strong>et</strong> organisme collectif.Accord AC Élaboré collectivement à la demande d’acteurs identifiés, un accord fournit <strong>des</strong> solutionsnotamment dans <strong>des</strong> domaines peu stabilisés. Il peut constituer un document de référence<strong>des</strong>tiné à servir de base à l’élaboration ultérieure d’une norme, ou disparaître, selon lesuccès sur le marché <strong>des</strong> solutions particulières qu’il propose.8 <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> •15 juin 2012


normes13Quelle(s) différence(s) entrenorme <strong>et</strong> réglementation ?La réglementation relève <strong>des</strong> pouvoirs <strong>publics</strong>. Elleest l’expression d’une loi, d’un règlement.Son application est imposée.<strong>Le</strong>s normes ont un caractère volontaire. S’yconformer n’est pas une obligation. Elles tra<strong>du</strong>isentl’engagement <strong>des</strong> entreprises de satisfaire un niveaude qualité <strong>et</strong> de sécurité reconnu <strong>et</strong> approuvé.<strong>Le</strong>s normes peuvent soutenir la réglementation enétant citées comme documents de référence.14Combien de normesconcernent le secteurde la construction ?Au 1 er mars 2012, 3 700 normes concernant laconstruction étaient publiées, dont seulement24 d’application obligatoire.15Quel est le champd’application <strong>des</strong> normes dansle secteur de la construction ?La normalisation est présente sur tout le cycle de vie,depuis la conception <strong>et</strong> la mise en œuvre jusqu’à laphase d’exploitation <strong>et</strong> la fin de vie :––les pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong> matériaux de construction (<strong>et</strong> enparticulier les normes européennes harmonisées enappui au Règlement européen Pro<strong>du</strong>its deconstruction) ;––les équipements <strong>et</strong> installations ;––la mise en œuvre <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its de construction <strong>et</strong> <strong>des</strong>ouvrages (en particulier les normes NF DTU) ;––la conception technique <strong>des</strong> ouvrages <strong>et</strong> leurdimensionnement ;––les activités relatives à la gestion <strong>et</strong> l’exploitation <strong>des</strong>ouvrages de construction ;––la qualité, les services, l’entr<strong>et</strong>ien, la maintenance <strong>et</strong> laqualification ;––le développement <strong>du</strong>rable dans la construction (ycompris la performance <strong>et</strong> l’efficacité énergétiques) ;––l’aménagement <strong>du</strong> territoire : écoquartiers, villes<strong>du</strong>rables, opérations d’aménagement <strong>du</strong>rable.16Qu’est-ce queles Euroco<strong>des</strong> ?<strong>Le</strong>s Euroco<strong>des</strong> constituent un ensemble de 58normes européennes, d’application volontaire,harmonisant les métho<strong>des</strong> de calcul utilisables pourvérifier la stabilité <strong>et</strong> le dimensionnement <strong>des</strong>différents éléments constituant les bâtiments ou lesouvrages de génie civil, quels que soient les typesd’ouvrages ou de matériaux.15 juin 2012 • <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> 9


normes17Normes pro<strong>du</strong>its, essais,services… : quel typede norme pour quel usage ?• <strong>Le</strong>s normes fondamentales concernent laterminologie, la métrologie, les statistiques, lessignes <strong>et</strong> les symboles.• <strong>Le</strong>s normes de métho<strong>des</strong>, d’essais <strong>et</strong> d’analysedécrivent <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> d’analyse ou <strong>des</strong> règles decalcul qui perm<strong>et</strong>tent de vérifier les caractéristiquesd’un pro<strong>du</strong>it ou d’un procédé de fabrication.• <strong>Le</strong>s normes de spécifications fixent lescaractéristiques d’un pro<strong>du</strong>it, d’un service, d’unprocédé ou d’un système ainsi que <strong>des</strong> seuils deperformance à atteindre.• <strong>Le</strong>s normes de méthodologie perm<strong>et</strong>tentd’élaborer <strong>des</strong> gui<strong>des</strong> ou <strong>des</strong> lignes directrices.RemarqueC<strong>et</strong>te classification n’a rien d’absolu. Ainsi,dans certains secteurs d’activité, laterminologie peut varier. Par exemple, pour lesmachines, les normes sont classées selon l<strong>et</strong>ype A (principes généraux), B (les familles demachines) <strong>et</strong> C (les machines elles-mêmes).19Comment prouverla conformité aux normes ?La conformité aux normes peut faire l’obj<strong>et</strong> d’unedéclaration <strong>du</strong> fournisseur sous sa seule responsabilité. Ils’engage, par là, sur la qualité de sa pro<strong>du</strong>ction, de sesprestations ou de son organisation.<strong>Le</strong> fournisseur, ou le client, peut aussi demander quec<strong>et</strong>te conformité soit attestée par un tiers (laboratoire,organisme d’inspection, organisme de certification…) quise charge de vérifier que le pro<strong>du</strong>it, le service ou lesystème concerné répond aux exigences de la norme.18Quel est le lien entre les normes<strong>et</strong> le marquage CE <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>itsde construction ?<strong>Le</strong> marquage CE <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its de construction est unmarquage réglementaire <strong>et</strong> obligatoire issu <strong>du</strong> Règlementeuropéen Pro<strong>du</strong>its de construction. Apposé sur le pro<strong>du</strong>it deconstruction, il tra<strong>du</strong>it la conformité de celui-ci aux exigences<strong>du</strong> Règlement européen Pro<strong>du</strong>its de construction. Pourchaque famille de pro<strong>du</strong>its de construction, lescaractéristiques <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it à évaluer pour satisfaire auxexigences réglementaires, ainsi que le niveau de vérification<strong>des</strong> performances pour ces caractéristiques, <strong>et</strong> le format <strong>du</strong>marquage CE à apposer sur le pro<strong>du</strong>it, sont synthétisés dansla norme européenne correspondante, dite « normeharmonisée ».Ainsi, pour chaque famille de pro<strong>du</strong>its concernée par leRèglement européen Pro<strong>du</strong>its de construction, laCommission européenne passe une commande auComité européen de normalisation (CEN) pour élaborerces normes harmonisées qui perm<strong>et</strong>tent la mise enœuvre <strong>du</strong> règlement <strong>et</strong> <strong>du</strong> marquage CE, soit sur la basede normes existantes, soit à partir de nouveaux proj<strong>et</strong>sde normes.20Quelle(s) différence(s) entrenorme <strong>et</strong> certification ?La certification est une activité par laquelle unorganisme reconnu, indépendant <strong>des</strong> parties encause, donne une assurance écrite qu’uneorganisation, un processus, un service, un pro<strong>du</strong>it ou<strong>des</strong> compétences professionnelles sont conformes à<strong>des</strong> exigences spécifiées dans un référentiel.Ce référentiel peut être une norme.<strong>Le</strong>s entreprises sont libres de s’engager ou non dansune certification.10 <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> •15 juin 2012


normes21Quelle place pourles normes dansles marchés <strong>publics</strong> ?Dans le cadre d’un marché public, les besoins <strong>et</strong>prestations qui font l’obj<strong>et</strong> <strong>du</strong> marché sont définis enrecourant à <strong>des</strong> spécifications techniques précises.Ces spécifications décrivent au plan technique lescaractéristiques d’un pro<strong>du</strong>it, d’un ouvrage ou d’unservice <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tent de définir précisément lesexigences jugées indispensables dans le cadre <strong>du</strong>marché.Une <strong>des</strong> manières de formuler ces spécificationstechniques est de faire référence à <strong>des</strong> normes.<strong>Le</strong>s normes ne sont pas d’application automatiquedans un marché public, il faut qu’elles soient citéesdans les spécifications <strong>du</strong> marché par une mentiondans les documents particuliers <strong>du</strong> marché (cahier<strong>des</strong> clauses techniques particulières ou CCTP), oudans <strong>des</strong> documents plus généraux (tels que lesfascicules <strong>du</strong> cahier <strong>des</strong> clauses techniquesgénérales ou CCTG-<strong>travaux</strong> applicables aux <strong>travaux</strong>en cause).Co<strong>des</strong> <strong>des</strong> marchés <strong>publics</strong> <strong>et</strong> normes<strong>Le</strong> Code <strong>des</strong> marchés <strong>publics</strong> précise l’ordrepréférentiel pour les références normatives :1) les normes nationales transposant <strong>des</strong> normeseuropéennes ;2) les agréments techniques européens ;3) les spécifications techniques communes ;4) les normes nationales transposant <strong>des</strong> normesinternationales ;5) les autres normes internationales ;6) les autres référentiels techniques élaborés par lesorganismes européens de normalisation ou, lorsqueceux-ci n’existent pas, les autres normes nationales,les agréments techniques nationaux, ou lesspécifications techniques nationales en matière deconception, de calcul <strong>et</strong> de réalisation <strong>des</strong> ouvrages<strong>et</strong> de mise en œuvre <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its ;7) les spécifications techniques définies par lesentreprises <strong>et</strong> largement reconnues par elles.22<strong>Le</strong>s normes NF DTU relativesaux règles de calculpour les <strong>travaux</strong> <strong>du</strong> bâtimentsont-elles <strong>des</strong> outilscontractuels dans le cadrede marchés privés ?<strong>Le</strong>s normes NF DTU sont la synthèse <strong>des</strong> règles de miseen œuvre <strong>et</strong> <strong>des</strong> règles de calcul pour les <strong>travaux</strong> debâtiment.Outils <strong>pratique</strong>s <strong>et</strong> pédagogiques pour les professionnels,les NF DTU constituent un gage de respect <strong>des</strong> « règlesde l’art » <strong>et</strong> constituent les documents contractuels dansles marchés privés comme l’indique la normeNF P 03-001 sur les marchés privés de bâtiment.Normes NF DTU<strong>Le</strong>s normes NF DTU sont généralement constituéesde trois cahiers distincts :• <strong>Le</strong> « cahier <strong>des</strong> clauses spéciales », ou CCS,définit les limites <strong>des</strong> obligations envers les autrescorps d’état ou <strong>du</strong> maître d’ouvrage.• <strong>Le</strong> « cahier <strong>des</strong> clauses techniques », ou CCT,définit par corps d’état les conditions à respecterpour la bonne exécution <strong>des</strong> <strong>travaux</strong> <strong>du</strong> domaineconcerné.• <strong>Le</strong> « cahier <strong>des</strong> critères généraux de choix <strong>des</strong>matériaux », ou CGM, définit les différentsmatériaux utilisables pour la construction del’ouvrage qui fait l’obj<strong>et</strong> <strong>du</strong> DTU en question.Certains DTU (documents techniques unifiés)comportent également <strong>des</strong> cahierssupplémentaires appelés « fascicules dedocumentation », ou FD, qui sont purementinformatifs.15 juin 2012 • <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> 11


normes23Quelle importanceaccorder aux normesde la construction parrapport aux questionsd’assurance ?<strong>Le</strong>s normes de la construction, au-delà <strong>du</strong> caractère<strong>des</strong>criptif <strong>et</strong> prescriptif d’un pro<strong>du</strong>it, ouvrage ouservice, <strong>et</strong> au-delà <strong>du</strong> rôle contractuel <strong>et</strong> d’aide auxrelations entre deux parties qu’elles peuvent jouer(notamment les normes NF DTU), ont un poidsimportant en termes d’assurance.En eff<strong>et</strong>, la référence contractuelle aux normesNF DTU dans un marché perm<strong>et</strong>tra, par exemple, àl’entreprise de bénéficier dans <strong>des</strong> conditionsoptimales de la garantie décennale sur l’ouvragequ’elle construit, <strong>et</strong> de l’assurancedommages-ouvrage.En cas de litige <strong>et</strong>/ou de sinistre, les normesconstituent <strong>des</strong> documents opposables par un juge<strong>et</strong>/ou un expert judiciaire.24Pourquoi intégrerla normalisationdans la stratégiede l’entreprise ?La normalisation concerne tous les types d’organisation,quels que soient leur taille <strong>et</strong> leur secteur d’activité.Une organisation peut s’investir dans le champ de lanormalisation pour anticiper les futures exigences de sonmarché, valoriser <strong>et</strong> protéger ses <strong>pratique</strong>s, pro<strong>du</strong>its ouservices.Quand une organisation participe directement audéveloppement <strong>des</strong> normes, elle se dote d’un puissantlevier pour orienter le marché en faveur <strong>des</strong> <strong>pratique</strong>squ’elle juge préférables.Quand elle applique les normes, une entreprise amélioresa performance, accroît la confiance de ses clients <strong>et</strong>peut ainsi augmenter ses parts de marché.25Comment est organiséela normalisation en France ?<strong>Le</strong> système français de normalisation, régi par le décr<strong>et</strong>n° 2009-697 <strong>du</strong> 16 juin 2009 relatif à la normalisation,s’appuie sur un réseau d’experts issus de tous lessecteurs d’activité <strong>et</strong> répartis dans les commissions denormalisation. <strong>Le</strong>ur rôle est d’apporter leur expertise <strong>et</strong>leur connaissance de chaque suj<strong>et</strong> afin de garantir laqualité de la norme.<strong>Le</strong>s commissions de normalisation sont animées par23 bureaux de normalisation sectoriels ou par AFNOR quiassure également la coordination d’ensemble, missionconfiée à AFNOR par le décr<strong>et</strong> de 2009 (Tab. 2).26Comment est organiséela normalisationdans le monde ?Parmi les missions qui lui sont confiées au travers <strong>du</strong>décr<strong>et</strong> de 2009, AFNOR représente, promeut <strong>et</strong>défend les intérêts français dans les instancespolitiques de pilotage de la normalisationeuropéenne (CEN – Comité européen denormalisation) <strong>et</strong> internationale (ISO – Organisationinternationale de normalisation) <strong>et</strong> siège de façonpermanente aux instances de gouvernance del’organisation internationale.Á fin 2010, AFNOR était le 3 e plus grand contributeuraux <strong>travaux</strong> de l’ISO <strong>et</strong> le 2 e <strong>du</strong> CEN. C<strong>et</strong>te forteprésence aux niveaux décisionnels européen <strong>et</strong>international est d’autant plus importante que 90 %<strong>des</strong> normes élaborées au sein d’AFNOR sontd’origine européenne ou internationale.12 <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> •15 juin 2012


normesTableau 2 : Liste <strong>des</strong> bureaux de normalisationBUREAUX DE NORMALISATIONBNABureau de normalisation de l’automobileXavier MAUCHANT, directeur <strong>du</strong> BN12 rue Léon Jost75017 PARISTél. : 01 44 01 36 91 – Fax : 01 44 01 36 90Courriel : xavier.mauchant@bn-auto.comBNAAHBureau de normalisation <strong>des</strong> activités aquatiques <strong>et</strong> hyperbaresPaul GAVARRY, directeurPort de la Pointe RougeEntrée n° 3BP 15713267 MARSEILLE CEDEX 08Tél. : 04 96 14 09 40 – Fax : 04 91 73 83 01Courriel : pgavarry@inpp.orgBN - AcierBureau de normalisation de l’acierBernard CRETON, directeur5 rue Luigi Cherubini93212 LA PLAINE SAINT-DENIS CEDEXTél. : 01 71 92 20 00 – Fax : 01 71 92 25 00Courriel : bernard.cr<strong>et</strong>on@ffa.frBNAEBureau de normalisation de l’aéronautique <strong>et</strong> de l’espaceStéphane LAUMOND, directeurTechnopolis 54199 rue J.J. Rousseau92138 ISSY-LES-MOULINEAUX CEDEXTél. : 01 47 65 70 00 – Fax : 01 47 65 70 20Courriel : bnae@bnae.asso.frBNBABureau de normalisation <strong>du</strong> bois <strong>et</strong> de l’ameublementFrédéric HENRY, directeur10 avenue de Saint-Mandé75012 PARISTél. : 01 40 19 48 95 – Fax : 01 44 74 65 22Courriel : frederic.henry@fcba.frBNCBureau de normalisation de la céramiqueÉric POULAIN, directeur6-8 rue de la Réunion<strong>Le</strong>s Ulis91955 COURTABœUF CEDEXTél. : 01 56 56 70 00 – Fax : 01 45 31 58 04Courriel : poulain.sfc@ceramique.frBNCMBureau de normalisation de la construction métalliqueValérie LEMAIRE, directrice Espace technologiqueL’orme <strong>des</strong> MerisiersImmeuble Apollo91193 SAINT-AUBINTél. : 01 60 13 83 40 – Fax : 01 60 13 70 83Courriel : bncm@cticm.comBNENBureau de normalisation d’équipements nucléairesGuy-Philippe OSWALD, secrétaire général1 avenue <strong>du</strong> Général de Gaulle92141 CLAMART CEDEXTél. : 01 47 65 31 10 (Assistante) – Fax : 01 47 65 52 45Courriel : guy-philippe.oswald@edf.frBNFBureau de normalisation ferroviaireGilles CHOPARD-GUILLAUMOT, directeur22 rue <strong>des</strong> Capucines75002 PARISTél. : 01 71 19 78 90 – Fax : 01 71 19 78 91Courriel : gilles.chopard@bn-ferroviaire.frPÉRIMÈTRE DE L’AGRÉMENTNormalisation <strong>des</strong> caractéristiques fonctionnelles <strong>des</strong> véhicules routiers <strong>et</strong><strong>des</strong> cycles, <strong>des</strong> matériaux, composants <strong>et</strong> équipements spécifiques à leurconstruction, à leur mise en œuvre, à leur contrôle, à leur entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> à leurréparation.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 24 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> matériels <strong>et</strong> équipements spécifiques <strong>et</strong> hyperbares ainsi que<strong>des</strong> procédés <strong>et</strong> métho<strong>des</strong> dans leur mise en œuvre, dans les domaines <strong>des</strong> :––activités subaquatiques <strong>et</strong> hyperbares incluant également les équipements <strong>et</strong>procédés <strong>des</strong>tinés aux interventions humaines en milieu normobare confinédérivées <strong>des</strong> procédés subaquatiques <strong>et</strong> hyperbares ;––activités aquatiques pour ce qui concerne la survie, sauvegarde <strong>et</strong> sécurité dansle cadre <strong>des</strong> opérations subaquatiques.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 25 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its sidérurgiques <strong>et</strong> leur élaboration, les pro<strong>du</strong>its de lapremière transformation de l’acier (y compris les tubes en acier <strong>et</strong> les raccordspour tubes en acier) <strong>et</strong> les métho<strong>des</strong> d’essai de ces pro<strong>du</strong>its.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 10 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation dans le domaine spécifique <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> <strong>et</strong> constructionsaéronautiques <strong>et</strong> spatiales.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 15 septembre 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation, d’une part dans le domaine <strong>du</strong> bois, tant en ce qui concerne lebois, les pro<strong>du</strong>its en bois, ceux en incorporant dans leurs matrices <strong>et</strong> ceux enmatériaux biosourcés lignocellulosiques, que ceux en découlant, <strong>et</strong> d’autre partdans le domaine de l’ameublement y compris le mobilier urbain d’ambiance <strong>et</strong> depropr<strong>et</strong>é.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 1 er juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> matières premières, semi-pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong> pro<strong>du</strong>its de l’in<strong>du</strong>striecéramique traditionnelle : sanitaire, carrelage (y compris les pro<strong>du</strong>its d’installationpour carrelage : colles <strong>et</strong> adhésifs), arts de la table <strong>et</strong> réfractaires.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 14 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation relative à la conception, au calcul, à la fabrication, au montage<strong>et</strong> à la qualité <strong>des</strong> charpentes <strong>et</strong> ouvrages métalliques ou mixtes, fixes oumobiles, inclus dans une opération de bâtiment, de génie civil, <strong>travaux</strong> <strong>publics</strong>,d’aménagements <strong>et</strong> d’équipements, <strong>et</strong> soumis, entre autres, à <strong>des</strong> chargesd’origines climatiques, hydrauliques ou marines, à l’exclusion <strong>des</strong> appareils delevage <strong>et</strong> de manutention.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 24 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation dans le domaine <strong>des</strong> activités nucléaires civiles : terminologie,réacteurs, cycle <strong>du</strong> combustible, radioprotection, applications médicales,équipements spécifiques.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 9 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> matériels roulants <strong>et</strong> installations fixes ferroviaires ainsi que<strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its spécifiques au domaine ferroviaire.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 25 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.15 juin 2012 • <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> 13


normesTableau 2 : Liste <strong>des</strong> bureaux de normalisation (suite)BUREAUX DE NORMALISATIONBN FERTIBureau de normalisation fertilisationFlorence CATRYCKE, secrétaire générale<strong>Le</strong> Diamant A92909 PARIS LA DÉFENSE CEDEXTél. : 01 46 53 11 36 – Fax : 01 46 53 10 35Courriel : fcarycke@unifa.frBNGBureau de normalisation <strong>du</strong> gazBenoit CHARLOT, responsable8 rue de l’Hôtel de Ville92200 NEUILLY-SUR-SEINETél. : 01 80 21 08 00Courriel : benoit.charlot@afgaz.frBNHBJOBureau de normalisation de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerieEdwige SOTON, responsable39 avenue de l’Observatoire, BP 114525003 BESANÇON CEDEXTél. : 03 81 53 99 00 – Fax : 03 81 53 99 01Courriel : e.soton@c<strong>et</strong>ehor.comBNIBBureau de normalisation de l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> bétonGilles BERNARDEAU, directeurRue <strong>des</strong> Long RéagesBP 3005928231 ÉPERNON CEDEXTél. : 02 37 18 48 43 – Fax : 02 37 83 67 39Courriel : bnib@cerib.comBNIFBureau de normalisation <strong>des</strong> in<strong>du</strong>stries de la fonderieMaria PELE, responsable44 avenue de la Division <strong>Le</strong>clercBP 7892318 SÈVRES CEDEXTél. : 01 41 14 63 78 – Fax : 01 41 14 63 74Courriel : PELE@ctif.comBNITHBureau de normalisation de l’in<strong>du</strong>strie textile <strong>et</strong> de l’habillementLaurent HOUILLON, directeur14 rue <strong>des</strong> Recul<strong>et</strong>tes75013 PARISTél. : 01 44 08 19 00 – Fax : 01 44 08 19 39Courriel : lhouillon@ifth.orgBNLHBureau de normalisation <strong>des</strong> liants hydrauliquesMichel DELORT, directeur7 Place de la Défense92974 PARIS LA DÉFENSE CEDEXTél. : 01 55 23 01 42 – Fax : 01 49 67 10 46Courriel : bnlh@atilh.frBN PétroleBureau de normalisation <strong>du</strong> pétroleJean-François BALAY, président4 Place <strong>des</strong> Vosges - Immeuble Lavoisier92400 COURBEVOIETél. : 01 47 68 16 84 – Fax : 01 47 68 16 89Courriel : jean-francois.balay@bnp<strong>et</strong>role.n<strong>et</strong>PÉRIMÈTRE DE L’AGRÉMENTNormalisation <strong>des</strong> matières fertilisantes, <strong>des</strong> supports de culture, <strong>des</strong> paillages, deleurs composants <strong>et</strong> de leurs additifs, ainsi que <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> perm<strong>et</strong>tant de lescaractériser.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 29 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation dans le domaine <strong>du</strong> traitement, <strong>du</strong> stockage, <strong>du</strong> transport, de ladistribution <strong>et</strong> <strong>des</strong> utilisations <strong>des</strong> combustibles gazeux.Normalisation applicable aux infrastructures gazières, aux appareils à gaz <strong>et</strong> à leurscomposants, aux accessoires, à la qualité <strong>du</strong> gaz <strong>et</strong> aux activités <strong>et</strong> services associés.Sont exclues :––la normalisation relative à la pro<strong>du</strong>ction <strong>des</strong> combustibles gazeux,––la normalisation <strong>des</strong> équipements sous pression <strong>et</strong> équipements de transportsous pression <strong>des</strong> gaz de pétrole liquéfiés, autres que les cartouches à valve ouperçables non rechargeables.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 14 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 3 ans, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation dans les domaines <strong>des</strong> in<strong>du</strong>stries horlogères, bijoutières, de lajoaillerie <strong>et</strong> de l’orfèvrerie.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 25 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its in<strong>du</strong>striels en béton pour la construction de bâtiments,d’ouvrages de génie civil, pour <strong>du</strong> mobilier urbain d’ambiance <strong>et</strong> de propr<strong>et</strong>é <strong>et</strong>pour celui <strong>des</strong> jardins.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 7 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> matières premières, pro<strong>du</strong>its intermédiaires ou finis, outillages<strong>et</strong> matériels propres aux in<strong>du</strong>stries de la fonderie.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 28 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation dans le domaine <strong>des</strong> matières premières pour l’in<strong>du</strong>strie textile,<strong>des</strong> fibres, fils, étoffes, <strong>et</strong> <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its textiles issus de la transformation de cesmatières, à usage d’habillement, y compris vêtements de travail <strong>et</strong> de protection,à usage d’ameublement, à usages techniques <strong>et</strong> à usages dans le domaine de lasanté y compris les dispositifs médicaux.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 21 mai 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> liants hydrauliques (le ciment essentiellement, y compris celuientrant dans la composition <strong>des</strong> sols routiers, ainsi que tous les types de chaux :hydrauliques, aériennes).Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 28 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation :––<strong>des</strong> matériels <strong>et</strong> équipements spécifiques à l’in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> pétrole, y comprisceux relatifs aux gaz de pétrole liquéfiés ;––de la classification <strong>des</strong> pétroles bruts <strong>et</strong> <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its pétroliers ainsi que lesspécifications <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its pétroliers ;––<strong>des</strong> métho<strong>des</strong> d’essais <strong>et</strong> de mesurage.Dans le domaine <strong>des</strong> matériels, équipement, métho<strong>des</strong> d’analyse <strong>et</strong> spécificationsrelatifs aux gaz de pétrole, le bureau de normalisation <strong>du</strong> pétrole a compétence :––dans les matériels, équipements relatifs à la pro<strong>du</strong>ction <strong>des</strong> combustibles gazeux<strong>et</strong> techniques connexes (transport de gaz <strong>et</strong> stockage de gaz non commercialisés)ainsi que ceux relatifs aux échanges avec les sociétés de pétrochimie ;––dans les équipements sous pression <strong>et</strong> dans le transport sous pression pour lesgaz de pétrole liquéfiés, y compris les accessoires ;––dans les réservoirs d’hydrocarbures stockés, sous pression ou non, àl’exclusion <strong>des</strong> gaz naturels commerciaux ;––dans les métho<strong>des</strong> d’analyse <strong>et</strong> spécifications <strong>des</strong> gaz de pétrole à l’exclusion<strong>du</strong> gaz naturel commercial.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 15 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.14 <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> •15 juin 2012


normesTableau 2 : Liste <strong>des</strong> bureaux de normalisation (suite)BUREAUX DE NORMALISATIONBNPPBureau de normalisation <strong>des</strong> plastiques <strong>et</strong> de la plasturgieAlain GENTY, directeur65 rue de Prony75854 PARIS CEDEX 17Tél. : 01 44 01 16 20 – Fax : 01 44 01 16 55Courriel : alain.genty@bn-plast.comBNTECBureau de normalisation <strong>des</strong> techniques <strong>et</strong> <strong>des</strong> équipements de laconstruction <strong>du</strong> bâtimentGhislain PINÇON, directeur6-14 rue La Pérouse75784 PARIS CEDEX 16Tél. : 01 40 69 52 59 – Fax : 01 40 69 51 03Courriel : pincong@national.ffbatiment.frBNTRABureau de normalisation <strong>des</strong> transports, <strong>des</strong> routes <strong>et</strong> de leursaménagementsAlain GHISOLI, directeur <strong>du</strong> BNSETRA110 rue de ParisSOURDUN - BP 21477487 PROVINS CEDEXTél. : 01 60 52 31 31 – Fax : 01 60 52 31 69Courriel : Alain.Ghisoli@developpement-<strong>du</strong>rable.gouv.frCFONBComité français d’organisation <strong>et</strong> de normalisation bancairesFrançoise LACLAU, secrétaire générale18 rue Lafay<strong>et</strong>te75009 PARISTél. : 01 48 00 51 80 – Fax : 01 47 70 12 15Courriel : flaclau.cfonb@fbf.frUNMUnion de normalisation de la mécaniquePhilippe CONTET, directeur général45 rue Louis Blanc92038 PARIS LA DÉFENSETél. : 01 47 17 67 67 – Fax : 01 47 17 67 99Courriel : p.cont<strong>et</strong>@unm.frUTEUnion technique de l’électricitéIsabelle HELLER, directeur généralTour Chantecoq5 rue Chantecoq92080 PUTEAUX CEDEX 02Tél. : 01 49 07 62 00 – Fax : 01 47 78 73 51Courriel : ute@ute.asso.frPÉRIMÈTRE DE L’AGRÉMENTNormalisation <strong>des</strong> matières plastiques, d’origine fossile ou renouvelable, ycompris les matériaux composites, <strong>et</strong> <strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its issus de la transformation deces matières.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 15 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation dans les techniques <strong>et</strong> les équipements de construction <strong>du</strong>bâtiment : normes générales, structure <strong>et</strong> gros œuvre, étanchéité, enveloppebaies-ferm<strong>et</strong>ures,charpentes, équipements, revêtements, aménagements <strong>et</strong>finitions, matériels de chantier <strong>et</strong> de sécurité.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 2 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> applications <strong>des</strong> technologies de l’information <strong>et</strong> de lacommunication (« système de transport intelligent » - STI) aux domaines <strong>des</strong>transports routiers <strong>et</strong> de leurs interfaces avec les autres mo<strong>des</strong> de transport, ycompris les applications embarquées <strong>des</strong> STI dans les domaines <strong>du</strong> télépéage,<strong>des</strong> systèmes d’appel d’urgence, de la régulation <strong>du</strong> trafic en particulier pour lestransports en commun <strong>et</strong> les véhicules prioritaires, à l’exclusion <strong>des</strong> équipementsélectriques <strong>et</strong> électroniques embarqués sur les véhicules routiers ainsi que <strong>des</strong>applications spécifiques aux chemins de fer.Normalisation en matière de conception, construction, entr<strong>et</strong>ien <strong>des</strong> chaussées,d’équipements de la route, d’ouvrages d’art en béton, de terrassements, fondations<strong>et</strong> soutènements, hors les liants bitumineux <strong>et</strong> métho<strong>des</strong> d’essais correspondantes.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 28 juin 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> procé<strong>du</strong>res, procédés, documents <strong>et</strong> supports d’informationpour la profession bancaire <strong>et</strong> financière.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 25 mai 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 12 mois, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>des</strong> matériels, pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong> techniques relevant <strong>des</strong> in<strong>du</strong>striesmécaniques <strong>et</strong> transformatrices <strong>des</strong> métaux <strong>et</strong> élastomères (à l’exclusion <strong>des</strong>pneumatiques) ainsi que <strong>du</strong> soudage <strong>et</strong> de ses applications.Convention de délégation en date <strong>du</strong> : 26 mai 2010.Agrément pour une <strong>du</strong>rée de 3 ans, non renouvelable tacitement, à compter <strong>du</strong>1 er janvier 2012.Normalisation <strong>du</strong> secteur de l’électrotechnologie couvrant la normalisation :––<strong>des</strong> matériels, systèmes <strong>et</strong> installations électriques <strong>et</strong> électroniques ainsi queles services associés ;––<strong>des</strong> matériels, systèmes <strong>et</strong> installations de communication <strong>et</strong> <strong>des</strong> technologiesde l’information ainsi que <strong>des</strong> services associés, hormis ceux relevant de l’UIT,l’ETSI, l’ISO <strong>et</strong> <strong>du</strong> CEN ;––de la gestion de l’énergie électrique ainsi que <strong>des</strong> services associés ;––de la maîtrise <strong>des</strong> risques liés à l’électricité.Agrément exceptionnel <strong>et</strong> dérogatoire émis le 22 avril 2012 jusqu’au 31 décembre2012, renouvelable sous conditions.AFNOR« Dans les domaines communs à un grand nombre de secteurs <strong>et</strong> dans les secteurs pour lesquels il n’existe pas de bureau de normalisation sectoriel agréé,l’élaboration <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s de normes est effectuée par l’Association française de normalisation ». Extrait de l’article 11 <strong>du</strong> décr<strong>et</strong> n° 2009-697 <strong>du</strong> 16 juin 2009relatif à la normalisation.DÉPARTEMENTS EN CHARGE D’ÉLABORATION DE NORMESAgroalimentaire, santé <strong>et</strong> action socialeResponsable : Nadine Normandnadine.normand@afnor.orgConstruction <strong>et</strong> cycle de l’eauResponsable : Bernard Hamy puis Jean-Michel Rémy (à compter <strong>du</strong> 1 er juill<strong>et</strong> 2012)bernard.hamy@afnor.org / jeanmichel.remy@afnor.orgGénie in<strong>du</strong>striel, environnement, santé, sécurité au travailResponsable : Jean-Luc Renevierjeanluc.renevier@afnor.orgServices, management, consommation, sports <strong>et</strong> loisirsResponsable : Thierry Crignouthierry.crignou@afnor.orgTransport, énergie, technologie de l’information <strong>et</strong> de la communicationResponsable : Stéphane Moulièrestephane.mouliere@afnor.org15 juin 2012 • <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> 15


normes27Où trouver les textesnormatifs in extenso ?<strong>Le</strong>s normes sont payantes. Elles sont toutesaccessibles sur la boutique d’AFNOR :www.boutique.afnor.org.La recherche peut se faire : par référence, pardomaine, par échelon géographique.<strong>Le</strong>s normes d’application obligatoire sontconsultables gratuitement.28Comment lire une norme ?<strong>Le</strong> format <strong>des</strong> normes est… normalisé. Il existe doncplusieurs repères pour les lire <strong>et</strong> comprendre, enquelques secon<strong>des</strong>, quel en est le contenu (Fig. 2).29Quelles sontles orientations 2012-2014de la normalisation dans ledomaine de la construction ?• <strong>Le</strong>s normes sur les pro<strong>du</strong>its de construction <strong>et</strong> l’impact<strong>du</strong> nouveau Règlement européen Pro<strong>du</strong>its deconstruction sur ces normes.• La poursuite de l’élaboration <strong>des</strong> normes NF DTU demise en œuvre <strong>et</strong> de <strong>travaux</strong> de bâtiment :développement de nouvelles normes NF DTU (maisonossature bois, maison ossature acier, isolation thermiquepar l’extérieur…) <strong>et</strong> mise à jour <strong>des</strong> normes NF DTUexistantes (notamment par rapport aux nouvelles normeseuropéennes pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong> de conception <strong>des</strong> ouvrages).• La performance énergétique <strong>des</strong> bâtiments.• La construction <strong>du</strong>rable : déclarations environnementales<strong>des</strong> pro<strong>du</strong>its de construction, évaluation « Développement<strong>du</strong>rable » <strong>des</strong> constructions…• La dimension aménagement <strong>du</strong>rable avec les <strong>travaux</strong>normatifs nationaux sur les écoquartiers <strong>et</strong> la créationsur proposition française d’un nouveau comité techniqueinternational à l’ISO sur l’aménagement <strong>du</strong>rable, comitéprésidé par la France <strong>et</strong> à secrétariat AFNOR.30Comment savoir s’il y aun intérêt, pourune organisation,de s’engager dans lanormalisation ?Dans le cadre de ses missions, AFNOR réalise <strong>des</strong>étu<strong>des</strong> de faisabilité pour apprécier la recevabilité <strong>et</strong>la faisabilité politique d’un proj<strong>et</strong> de normalisationque ce soit au plan français, européen ouinternational.Chaque étude composée d’une analysedocumentaire – comprenant notamment une analyse<strong>du</strong> contexte réglementaire <strong>et</strong> normatif <strong>du</strong> secteur,d’une identification <strong>des</strong> parties intéressées par lesuj<strong>et</strong> de normalisation <strong>et</strong> de la réalisation d’entr<strong>et</strong>iensauprès de ceux-ci – bénéficie <strong>du</strong> savoir-faired’AFNOR <strong>et</strong> de sa maîtrise <strong>des</strong> différentsmécanismes d’élaboration de normes ou documentsde référence. AFNOR m<strong>et</strong> à disposition saconnaissance <strong>des</strong> différentes parties intéressées auxplans régional, national, européen <strong>et</strong> international.16 <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> •15 juin 2012


norMesFigure 2. « Décryptage d’une norme »ISO : norme internationaleEN : reprise en norme européenneNF : reprise en norme françaiseUne dateUne titreChamp couvertpar la normeMots clés15 juin 2012 • <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> 17


normesPour en savoir plusTextes officiels−−Décr<strong>et</strong> n° 2009-697 <strong>du</strong> 16 juin 2009 relatif à la normalisation, JO<strong>du</strong> 17 juin 2009.−−Règlement (UE) n° 305/2011 <strong>du</strong> parlement européen <strong>et</strong> <strong>du</strong> conseil<strong>du</strong> 9 mars 2011 établissant <strong>des</strong> conditions harmonisées decommercialisation pour les pro<strong>du</strong>its de construction <strong>et</strong> abrogeantla directive 89/106/CEE <strong>du</strong> Conseil, JOUE <strong>du</strong> 4 avril 2011.Sites Intern<strong>et</strong> à consulter• www.afnor.org• www.cen.eu• www.iso.org• www.enqu<strong>et</strong>es-publiques.afnor.orgNormesNF P 03-001 (décembre 2000) : Marchés privés – <strong>Cahier</strong>s types– <strong>Cahier</strong> <strong>des</strong> clauses administratives générales applicables aux<strong>travaux</strong> de bâtiment faisant l’obj<strong>et</strong> de marchés.Documents normatifs publiés en 2011dans le domaine de la construction<strong>et</strong> de l’urbanisme−−NF EN ISO 13943 (mars 2011) : Sécurité au feu – vocabulaire.−−NF ISO 26367-1 (avril 2011) : Lignes directrices pour déterminerl’impact environnemental <strong>des</strong> effluents <strong>du</strong> feu – partie 1 :généralités.−−FD P 20-200 (juill<strong>et</strong> 2011) : Sécurité <strong>des</strong> fenêtres – systèmeantidéfenestration dans les logements.−−NF P 18-545 (septembre 2011) : Granulats – éléments dedéfinition, conformité <strong>et</strong> codification.−−NF EN 12859 (avril 2011) : Carreaux de plâtre – définitions,spécifications <strong>et</strong> métho<strong>des</strong> d’essai.−−XP C 16-600 (février 2011) : État <strong>des</strong> installations électriques<strong>des</strong> immeubles) usage d’habitation.−−NF EN 15643-2 (mai 2011) : contribution <strong>des</strong> ouvrages deconstruction au développement <strong>du</strong>rable – évaluation <strong>des</strong>bâtiments – partie 2 : cadre pour l’évaluation <strong>des</strong> performancesenvironnementales.−−NF DTU 31.2 P1-1 / P1-2 / P2 (janvier 2011) : Travaux <strong>du</strong> bâtiment –construction de maisons <strong>et</strong> bâtiments à ossature en bois. Partie 1-1 :cahier <strong>des</strong> clauses techniques types (CCT) / Partie 1-2 : critèresgénéraux de choix <strong>des</strong> matériaux (CGM) / Partie 2 : cahier <strong>des</strong>clauses administratives spéciales types (CCS).−−BP P 96-102 (juill<strong>et</strong> 2011) : Accessibilité aux personneshandicapées – guide de bonnes <strong>pratique</strong>s sur la gouvernancede la chaîne de l’accessibilité d’un bâtiment <strong>et</strong> de ses abords.−−NF B 52-001 partie 1 <strong>et</strong> 2 (août 2011) : Règles d’utilisation <strong>du</strong>bois dans la construction – classement visuel pour l’emploi enstructures <strong>des</strong> bois sciés français résineux <strong>et</strong> feuillus. Partie 1 :bois massif / Partie 2 : méthode alternative pour le bois massifentrant dans la fabrication de bois lamellé collé BLC <strong>et</strong> de boismassif reconstitué BMR.Documents normatifs importants en 2012−−NF EN 1365-1 : Essais de résistance au feu <strong>des</strong> élémentsporteurs – partie 1 : murs.−−NF EN 15643 parties 3 <strong>et</strong> 4 (avril 2012) : Contribution <strong>des</strong>ouvrages de construction au développement <strong>du</strong>rable –évaluation <strong>des</strong> bâtiments. Partie 3 : cadre méthodologique pourl’évaluation de la performance sociale. Partie 4 : cadre pourl’évaluation de la performance économique.−−NF EN 15898 : Conservation <strong>des</strong> biens culturels – Principauxtermes généraux <strong>et</strong> définitions correspondantes.−−NF EN 206-1 : Béton – partie 1 : spécification, performances,pro<strong>du</strong>ction <strong>et</strong> conformité−−NF ISO 21929-1 : Développement <strong>du</strong>rable dans la construction– indicateurs de développement <strong>du</strong>rable. Partie 1 : cadre pourle développement d’indicateurs <strong>et</strong> d’un ensemble d’indicateurspour le bâtiment.−−NF DTU 32.3 P1-1 / P1-2 / P2 <strong>et</strong> P3 : Travaux de bâtiment– construction de maisons à ossature en acier. Partie 1-1 :cahier de clauses techniques types (CCT) / Partie 1-2 : critèresgénéraux de choix <strong>des</strong> matériaux. Partie 2 : cahier <strong>des</strong> clausesadministratives spéciales types. Partie 3 : mémento.−−NF EN 1096-1 (mars 2012) : Verre dans la construction – verre àcouche – partie 1 : définitions <strong>et</strong> classification.−−NF EN 15804 : Contribution <strong>des</strong> ouvrages de construction audéveloppement <strong>du</strong>rable – déclarations environnementales surles pro<strong>du</strong>its – règles régissant les catégories de pro<strong>du</strong>its deconstruction.18 <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> •15 juin 2012


HISTORIQUETraité.de.Rome,.DPC,.RPC…page 4MARQUAGE CELibre.circulation,.attestation.de.conformité,.harmonisation…page 526 août 2011 – <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> n° 5622 – <strong>Cahier</strong> détaché n° 2 consultable sur www.lemoniteur.fr> STDI Pdf CouleurPRODUITS DE CONSTRUCTIONAciers,.adjuvants,.appareils,.sanitaires,.dispositifs…page 5CP5622_<strong>Cahier</strong>_orange.indd 1 22/08/11 17:23ISOLATION VIS-À-VISDE L’EXTÉRIEURParois.pleines,.parois.vitrées,.toitures…Page 6ISOLATION VIS-À-VISDE L’INTÉRIEURParties.communes,.garages….Page 222 septembre 2011 – <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> n° 5623 – <strong>Cahier</strong> détaché n° 2 consultable sur www.lemoniteur.fr> STDI Pdf CouleurÉQUIPEMENTSVentilation,.chauffage…Page 23CP5623_<strong>Cahier</strong>_orange.indd 1 29/08/11 16:49VÉRIFICATIONSAUX ÉTATS LIMITESÉtat.limite.ultime,.état.limite.de.service…Page 4ACTIONS APPLIQUÉESPoids.de.la.structure,.charges.d’exploitation,.charges.de.neige…Page 49 mars 2012 – <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> n° 5650 – cahier détaché n° 2 consultable sur www.lemoniteur.frRÉSISTANCE ETDÉFORMATION DU BOISClasse,.calcul.de.la.résistance,.section,.fl.èche,.contre-fl.èche…Page 12> STDI Pdf CouleurCP5650_<strong>Cahier</strong>_orange.indd 1 05/03/12 16:28DÉFINITIONEnjeux, évaluation, partiesprenantes, mise en place…Page 6CERTIFICATIONHQE, Breeam, <strong>Le</strong>ed,passeport bâtiment <strong>du</strong>rable…Page 1020 janvier 2012 – <strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> n° 5643 – <strong>Cahier</strong> détaché n° 2 consultable sur www.lemoniteur.frACVOutils, indicateurs,FDES, PEP…Page 12> STDI Pdf CouleurCP5643_QUEST_REP.indd 1 16/01/12 16:54À PROPOS D’AFNORL’association AFNOR <strong>et</strong> ses filiales constituentun groupe international au service de l’intérêtgénéral <strong>et</strong> <strong>du</strong> développement économique. Ilconçoit <strong>et</strong> déploie <strong>des</strong> solutions fondées sur lesnormes, sources de progrès <strong>et</strong> de confiance.<strong>Le</strong>s missions d’intérêt général sont assuréespar l’association dans le cadre d’un décr<strong>et</strong>qui lui confère l’animation <strong>et</strong> la coordination<strong>du</strong> système français de normalisation, lareprésentation <strong>des</strong> intérêts français dans lesinstances européennes <strong>et</strong> internationales denormalisation, l’élaboration <strong>et</strong> la diffusion <strong>des</strong>normes.Ses filiales – formation, évaluation <strong>et</strong>certification, réseau international – quant àelles, exercent <strong>des</strong> activités de marché dans unenvironnement concurrentiel <strong>et</strong> en respectentstrictement les règles. La direction générale <strong>du</strong>groupe est assurée par Olivier Peyrat.Pour en savoir plus :www.afnor.org11, rue Francis de Pressensé93571 La Plaine Saint-Denis CedexTél. : 01 41 62 80 00Fax : 01 49 17 90 00R<strong>et</strong>rouvez les cahiers<strong>pratique</strong>s <strong>du</strong> <strong>Moniteur</strong> (1)Chaque semaine un nouveau cahier détaché accompagnedésormais votre hebdomadaire, abordant <strong>des</strong> suj<strong>et</strong>sgénéralement en lien avec les rubriques <strong>du</strong> <strong>Moniteur</strong>.déjà parus :<strong>Cahier</strong> <strong>pratique</strong>LE POINTSUR…PRODUITSDE CONSTRUCTIONSOUMIS AU MARQUAGE CE(au 1 er juin 2011)Pro<strong>du</strong>its de constructionsoumis au marquage CE(au 1 er juin 2011)<strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> n° 5622 <strong>du</strong> 26/08/2011<strong>Cahier</strong> <strong>pratique</strong>LE POINTSUR…<strong>Cahier</strong> <strong>pratique</strong>STRUCTURES EN BOISVÉRIFICATIONSAVEC LES EUROCODESLE POINTSUR…Structures en bois :vérificationsavec les Euroco<strong>des</strong><strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> n° 5650 <strong>du</strong> 09/03/2012<strong>Cahier</strong> <strong>pratique</strong>30QUESTIONSRÉHABILITATION THERMIQUEET CONFORT ACOUSTIQUEDES BÂTIMENTS D’HABITATIONQUaLiTÉeNViroNNemeNTa<strong>Le</strong>DeS BÂTimeNTS (QeB)Aménagement<strong>des</strong> quartiers d’affaires :la future normeà l’épreuve <strong>des</strong>professionnelsDans l’optique d’enrichir la future normefrançaise dédiée à l’aménagement <strong>du</strong>rable<strong>des</strong> quartiers d’affaires, tous les acteurs dece type de proj<strong>et</strong>s sont invités à exprimer leuravis sur la question jusqu’au 30 juill<strong>et</strong> 2012.Aménageurs, investisseurs, constructeurs,promoteurs ou bailleurs, tous sontconcernés par c<strong>et</strong>te norme qui verra le jouren décembre 2012. Déclinée d’un guidepublié par l’organisation internationale pourla normalisation (ISO) en 2011, elle définitce qu’est un quartier d’affaires, précise lesquestions de gouvernance <strong>et</strong> présente ladémarche perm<strong>et</strong>tant d’élaborer une politiqued’aménagement <strong>du</strong>rable susceptible d’améliorerle cadre de travail, l’intégration au tissu urbainou encore l’attractivité économique. Au regard<strong>du</strong> nombre important <strong>et</strong> de la diversité <strong>des</strong>contributeurs à c<strong>et</strong>te création normativecoordonnée par AFNOR, la qualité <strong>du</strong>rable <strong>des</strong>aménagements est jugée comme déterminantepar une majorité de professionnels.Pour donner votre avis, rendez-vous sur le sitewww.enqu<strong>et</strong>es-publiques.afnor.orgRéhabilitation thermique<strong>et</strong> confort acoustique<strong>des</strong> bâtiments d’habitation<strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> n° 5623 <strong>du</strong> 02/09/2011Qualité environnementale<strong>des</strong> bâtiments (QEB)<strong>Le</strong> <strong>Moniteur</strong> n° 5643 <strong>du</strong> 20/01/2012(1) À r<strong>et</strong>rouver pour les abonnésau <strong>Moniteur</strong> premium à l’adresse suivante…www.lemoniteur.fr/lemoniteur_numeriqueCommandez ce numéro <strong>du</strong> <strong>Moniteur</strong> au 01 40 13 50 65http//kiosque.groupemoniteur.frLES FORMATIONS DU MONITEUREUROCODES • Filière BâtimentMo<strong>du</strong>le 1 : Euroco<strong>des</strong>, les fondamentaux (Eurocode 0 <strong>et</strong> 1)Durée : 3 jours – 21 heuresÁ Paris : <strong>du</strong> 1 er au 3 octobre 2012Tarif : 1690 € HTMo<strong>du</strong>le 2 : Calcul <strong>des</strong> structures en béton (Eurocode 2)Durée : 3 jours – 21 heuresÁ Paris : <strong>du</strong> 29 au 31 octobre 2012Tarif : 1690 € HTMo<strong>du</strong>le 4 : Calcul <strong>des</strong> structures mixtes acier-béton (Eurocode 4)Durée : 3 jours – 21 heuresÁ Paris : <strong>du</strong> 14 au 16 novembre 2012Tarif : 1690 € HTRenseignements au 01 40 13 37 07www.formations.lemoniteur.frformations@groupemoniteur.fr


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