Grand Séminaire Saint Charles Borromée de Nyakibanda

1Grand Séminaire Saint Charles Borromée de NyakibandaIntroductionSelon la coutume locale, le Grand Séminaire Saint Charles Borromée de Nyakibanda ouvre sesportes le vendredi le plus proche du 1 er Octobre de l’année civile. C’est dans cette logique que l’annéeacadémique 2007-2008 a démarré le vendredi 28 septembre 2007.Au niveau des effectifs, le nombre de séminaristess’élève à 186 pour les 4 ans du cycle effectif, c’est-à-diresans compter le nombre de ceux qui sont en cursus destage pastoral.Au niveau du corps professoral, il y a eu deschangements par rapport à l’année passée : deuxprofesseurs 1 résidents ont reçu une mission d’études detroisième cycle tandis qu’un nouveau a été affecté par laConférence Episcopale du Rwanda (C.EP.R) au poste device-recteur, l’Abbé Alexandre UWIZEYE 2 . Cesmutations ont affecté le démarrage des activités surtoutdans le domaine biblique où l’on a perdu l’avantage dela présence permanente d’un bibliste résident, l’Abbé Laurent NTAGANDA. En revanche, nousattendons avec optimisme un titulaire résident pour le cours de liturgie (Abbé Justus MUSINGUZI 3 ).Au niveau des cours, le programme de cette année revêt un cachet spécial prévoyant un séminairede liturgie pratique centré sur l’homilétique (15 heures) et un cours de « Pastoral counseling» (30heures).Comme on peut le présumer, le problème classique est celui de la coordination des disponibilitéspour les professeurs visiteurs qui constituent la majorité du staff académique. Ce problème affecte lastabilité du système et la régularité du calendrier académique qui par contre devrait favoriser unebonne répartition des matières sur l’année.Notre gratitude s’adresse particulièrement à nos autorités canoniques locales, les évêques de nosdiocèses, agissant collégialement au sein de la C.EP.R et prenant particulièrement à cœur le souci duséminaire pour le bien de l’Église universelle et locale. Le lien à l’Eglise universelle nous amène enfinà remercier notre autorité suprême, la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples pour son appuitant matériel que moral et surtout pour l’accompagnement de nos diacres dans le processusd’obtention du grade universitaire de baccalauréat canonique.Abbé Joseph Emmanuel KAGERUKAPréfet des Études.1 Abbé Laurent Ntaganda du diocèse de Butare, professeur d’Écriture Sainte et ancien préfet des études ; Abbé JosephNgomanzungu du diocèse de Butare, professeur résident d’Histoire de l’Église.2 Professeur de dogmatique, Histoire des Religions et Théologie africaine.3 Nommé par la C.EP.R comme professeur résident de Liturgie.

2I. Histoire du SéminaireLe Grand Séminaire Saint Charles Borromée de Nyakibanda est actuellement une institutioncouvrant uniquement le cycle de théologie. Il est sous la juridiction de la Conférence des Evêques duRwanda sous la haute vigilance du Siège apostolique, représenté par la Congrégation pourl’Evangélisation des Peuples (Rome).Sur le plan géographique, le grand séminaire de Nyakibanda se situe au pied des montagnesconnues sous le nom d’Ibisi (hautes montagnes), dans la mairie de Huye, Province du Sud, à 12 Kmde l’Evêché du diocèse de Butare.Notre séminaire prend ses origines dans l’histoire missionnaire de l’Eglise locale. Il est le fruit dela clairvoyance et la ténacité apostolique de Mgr Jean - Joseph HIRTH (1854-1931). Celui-ci pensait quel’évangélisation du Rwanda et l’implantation de l’Eglise en cette terre ne pouvaient se réaliser d’unemanière sérieuse et durable sans un clergé autochtone et diocésain bien formé.Quelques dates et événements importants1894 : Création du Vicariat Apostolique du NYANZAMERIDIONAL, auquel appartient le Rwanda et dont Mgr Jean -Joseph HIRTH devient responsable.Le 2 février 1900 : Arrivée des premiers Missionnaires au Rwandapour s’installer à Save le 8 février 1900.1910 : Le Rwanda a ses tout premiers grands séminaristes, entrésdepuis 1904 au Séminaire de RUBIA (dans IHANGIRO /TANZANIE), fondé par Mgr Jean –Joseph HIRTH pour son Vicariat.Le 12 décembre 1912 : Création du Vicariat Apostolique du KIVU,comprenant le RWANDA, le BURUNDI et le BUHA et dont MgrJean-Joseph HIRTH devient responsable.Octobre 1913 : Rapatriement des petits et grands séminaristes rwandais de RUBIA (IHANGIRO).Après un bref séjour à KANSI, ils s’établirent à KABGAYI où s’ouvre le Grand Séminaire SaintCharles Borromée, le 20 novembre 1913, pour le RWANDA et le BURUNDI.Le 15 avril 1922 : Création du Vicariat Apostolique du RWANDA, confié à Mgr Léon-Paul CLASSE(1874-1945), successeur de Mgr Jean-Joseph HIRTH démissionnaire. Le Grand Séminaire deKABGAYI demeure commun aux deux pays, le RWANDA et le BURUNDI.Le 18 novembre 1931 : Par décret de la Sacrée Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples,le Grand Séminaire de KABGAYI est élevé au rang de Séminaire Régional pour les VicariatsApostoliques du BURUNDI et du KIVU, du Lac Albert et bien sûr du RWANDA ; plus tards’ajoutera celui de BENI. La direction est confiée canoniquement à la Société des PèresMissionnaires d’Afrique.1936 : Transfert du Grand Séminaire de KABGAYI à NYAKIBANDA, près d’ASTRIDA (devenuaujourd’hui BUTARE). Il a toujours le statut de Séminaire Régional.1951 : Un début de décentralisation et d’autonomie. Nyakibanda abrite le cycle de théologie, tandisque le cycle de philosophie est installé à BURASIRA (BURUNDI). Mais il s’agit toujours d’unmême Grand Séminaire Régional, dirigé par les Pères Missionnaires d’Afrique (connus aussi sousle nom de Pères Blancs).Le 16 janvier 1953 : Nyakibanda ouvre l’année académique dans de nouvelles conditions : il estredevenu un Séminaire complet, avec les deux cycles réunis, mais uniquement pour le RWANDAqui compte désormais deux Vicariats Apostoliques : KABGAYI et NYUNDO. Les autresVicariats Apostoliques n’ont plus besoin d’envoyer leurs ressortissants. On ne peut plus parler deSéminaire Régional. La direction est toujours confiée aux Pères Missionnaires d’Afrique.Le 10 novembre 1959 : Institution de la Hiérarchie ecclésiastique du Rwanda. Ce qui était VicariatApostolique devient désormais Diocèse.Mars 1961 : La direction du Séminaire de NYAKIBANDA passe de la Société des PèresMissionnaires d’Afrique au Clergé diocésain : l’Abbé Mathieu NTAHORUBURIYE, appartenant à

3ce clergé, est nommé Recteur, à la tête d’un corps professoral désormais mixte. Depuis l’annéeacadémique 1963-1964, le Grand Séminaire est dirigé complètement par le clergé diocésaincomprenant des prêtres Fidei Donum.Septembre 1964 : Le Diocèse de NYUNDO fonde son propre Grand Séminaire à NYUNDO même,placé sous la protection de Saint Joseph. NYAKIBANDA n’est plus interdiocésain que pourKABGAYI, RUHENGERI, BUTARE et plus tard KIBUNGO, avec comme Recteur l’Abbé BlaiseFORISSIER, jusque en janvier 1971.Septembre 1974 : Réunification des deux Grands Séminaires : celui de NYAKIBANDA et celui deNYUNDO, avec l’Abbé François NIYIBIZI comme Recteur.Octobre 1979 : Un nouveau tournant dans l’histoire du Grand Séminaire de NYAKIBANDA : leCycle de Théologie devient affilié ad experimentum à l’Université Pontificale Urbanienne deRome, pour une durée de 4 ans : un projet qui remonte des années 1968, plus exactement le23/12/1968. La première remise des diplômes de Baccalauréat eut lieu à la St. Charles Borroméele 4/11/1982.Octobre1980 : Démarrage de l’Année Propédeutique, installée à RUTONGO (KIGALI), localitésituée à environ 165 Km de NYAKIBANDA. Pour le moment la Propédeutique devient uneexpérience incontournable.Octobre 1981 : L’année académique commence à NYAKIBANDA avec un staff mieux étoffé : leRecteur est secondé désormais par un Vice-Recteur, un Père Spirituel et un Préfet des études, enplus des professeurs résidents. Un délégué officiel de la Conférence Episcopale est institué auprèsdes Grands Séminaires.Le 11 février 1985 : Décès du Recteur François NIYIBIZI. Il est remplacé par l’Abbé AugustinMISAGO.Le 3 décembre 1986 : Le Grand Séminaire de NYAKIBANDA fête ses 50 ans d’implantation dans larégion.Depuis sa rentrée académique 1989-1990, ce Séminaire n’abrite plus que 4 années de Théologie,tandis que le Cycle de Philosophie est transféré à KABGAYI.Le 20 juillet 1992 : suite à la nomination de l’Abbé Augustin MISAGO comme premier Evêque deGIKONGORO, la Conférence Episcopale du Rwanda nomme officiellement l’Abbé AnastaseMUTABAZI, du diocèse de KIBUNGO, Recteur du Grand Séminaire de NYAKIBANDA.Avec les vacances de Pâques 1994, éclate la tragédie du génocide et de la guerre. Le GrandSéminaire est fort éprouvé comme les autres Institutions au Rwanda. Une quarantaine deséminaristes meure dans la tragédie avec 3 de ses professeurs, plusieurs autres prennent le cheminde l’exil.Le 15 septembre, deux mois après la tragédie rwandaise d’avril-juillet 1994, le Grand Séminaireouvre de nouveau ses portes dans des conditions précaires. A partir de cette date il abrite aussidans ses murs, le Cycle de Philosophie qui avait été transféré à KABGAYI.A la rentrée académique 1995-1996, le nombre des séminaristes s’élève à 116. Le corps professoralcompte 31 membres dont 10 à temps plein, 9 à temps partiel et 11 visiteurs. Ce fut un signe que leGrand Séminaire redonne de l’espoir à l’Eglise du RWANDA éprouvée par les événementsrécents.Au cours de l’année 1995-1996, plus exactement le 25 mars 1996, le Recteur du Grand Séminaire,l’Abbé Anastase MUTABAZI, est nommé Evêque du diocèse de KABGAYI. La ConférenceEpiscopale nomme comme Recteur du Grand Séminaire l’Abbé Smaragde MBONYINTEGE, danssa lettre du 15 avril 1996.L’année 1997-1998 : Le Grand Séminaire de Nyakibanda atteint le chiffre record de son histoire : 214séminaristes. Cela est dû à la réintégration d’une quarantaine des séminaristes revenant de l’exil auZAÏRE, des entrées de première année de Philosophie qui s’élève à 89 séminaristes.A l’ouverture du 2 octobre 1998, NYAKIBANDA n’abrite que les 4 années de Théologie, lePhilosophicum regagne Kabgayi pour alléger NYAKIBANDA.En octobre 2000 : Le Grand Séminaire atteint le nombre record des Théologiens de son histoire : 175théologiens répartis sur 4 ans.

5b) Le Conseil du SéminaireLes prêtres qui viennent d’être cités plus haut sont résidents, forment le Conseil du Séminaire,sous la direction du Recteur, et organisent la vie et les études au Séminaire.

6IV. Liste des professeurs1. BAHUJIMIHIGO Kizito (Mgr): 15h de SéminaireEvêque du Diocèse de KIBUNGO et Administrateurapostolique du Diocèse de RUHENGERIDocteur en Philosophie (Antonianum/Rome)A NYAKIBANDA : Professeur du Séminairesur « L’autoprise en charge dans l’Eglise au Rwanda »Adresse : Evêché de Ruhengeri, B.P.30 Kibungo et B.P.45 Ruhengeri, Tél. : 546239 / 546585.2. BUGIRIMFURA Philippe (OCSO) : 45h de coursLicence en Théologie Biblique et Etudes juivesA Nyakibanda : Professeur de l’A.T. : Les LivreshistoriquesAdresse : Monastère de Mokoto (Goma, Rép. Dém. duCongo)3. GATARAYIHA Gaëtan (Licence en Théologie Dogmatique(Université Grégorienne/Rome)A Nyakibanda : Professeur de Christologie + EschatologieAdresse : Communauté jésuite de Butare, B.P. 291, Tél. :530552.4. GATETE Théotime (Abbé) : 60h de cours- Docteur en Patrologie (Augustinianum/Rome- Secrétaire Général de la C.EP.R.- A Nyakibanda : Professeur de Patrologie- Adresse : C.EP.R./Kigali.- Web site : www.eglisecatholiquerwanda.org5. HAROLIMANA Vincent (Abbé) : 30h de coursDocteur en Théologie Dogmatique (UniversitéGrégorienne/Rome)Recteur du Petit Séminaire de NyundoA Nyakibanda : Professeur de Dogmatique SpécialeAdresse : Petit Séminaire de Nyundo, B.P. 85 GISENYI6. KAGERUKA Joseph-Emmanuel (Abbé) : 150 h de coursMaîtrise en Droit Canonique (Institut Catholique de Paris)Préfet des EtudesProfesseur de Droit Canonique, Livres II, V, VI et VII,Professeur de MéthodologieAdresse : Grand Séminaire de Nyakibanda, B.P. 85BUTARE7. KAMBANDA Antoine (Abbé) : 120h de coursDocteur en Théologie Morale (Alphonsianum/Rome)Recteur du Grand Séminaire St-Charles Borromée deNyakibandaProfesseur de Théologie Morale Fondamentale et deThéologie Morale SpécialeAdresse : Grand Séminaire St-Charles de Nyakibanda, B.P.85 BUTARE

8. KARANGWA Hildebrand (Abbé) : 60h de coursMaîtrise en théologie avec spécialisation en liturgie etthéologie sacramentaire (Institut Catholique de Paris)Diplôme de l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes enSciences Sociales)A Nyakibanda : Professeur de LiturgieAdresse : Curé de la Paroisse de Gitarama, B.P. 66GITARAMA9. KAREKEZI Dominique (Abbé) :Docteur en Théologie Morale (Alphonsianum/Rome)A Nyakibanda : Professeur de Morale SpécialeAdresse : C.EP.R., KINYAMATEKA, B.P. 761 KIGALI10 KAYITANA Justin (Mgr) : 45h de coursDocteur en lettres classiques (UniversitéSalesianum/Rome)Recteur du Philosophicum de KabgayiA Nyakibanda : Professeur de PatrologieAdresse : Grand Séminaire Philosophicum de Kabgayi,B.P. 66 GITARAMA, Tél. 562231711 KAYOMBERERA Jean Damascène (Abbé) : 60h de coursDocteur en Théologie Dogmatique (Urban./Rome)Professeur de Théologie Dogmatique fondamentale etspécialeAdresse : I.S.P.C., B.P. 49 BUTARE, Tél.53089312 MUSABE Olivier (Abbé) : 60h de coursLicencié en Histoire Ecclésiastique (UniversitéGrégorienne/Rome)A Nyakibanda : Professeur d’Histoire de l’EgliseAdresse : Curé de la Paroisse de Kabarondo, Diocèse deKIBUNGO13 MUSENGAMANA Papias (Abbé) : 120h de coursDocteur en Théologie biblique (à Freiburg/Allemagne)Econome Général de Kabgayi, B.P. 66 GITARAMA.A Nyakibanda : Professeur d’Exégèse du N.T. : CorpusJohannique et Paulinien14 MUSINGUZI Justus (en attente) : 60 h de coursProfesseur de Liturgie15 MWEREKANDE Emmanuel (Father) : 30 h de coursMA in Pastoral Ministry (Boston College, USA)Kiyinda – Mitiyana Diocese, P.O Box 175 MitiyanaUgandaA Nyakibanda : Professeur de Pastoral counseling16 MWUMVANEZA Anaclet (Abbé) : 60h de coursDoctorat en Droit Canonique (UniversitéGrégorienne/RomeDirecteur de la Caritas diocésaineA Nyakibanda : Professeur de Droit Canonique, Normesgénérales du Livre IAdresse : C.N.P. B.P. 405 KIGALI Tél. 576371

17 NIYIGENA Eugène (Abbé) : 60 h de coursLicencié en Morale (Santa Croce/Rome)A Nyakibanda : Professeur de Morale spécialeAdresse : Radio Maria, B.P.562444, Tél. : 0865888818 NKUSI Pierre Claver (Abbé) : 90 h de coursDocteur en Théologie Dogmatique (UniversitéGrégorienne/Rome)Professeur de Théologie spécialeAdresse : Evêché de Kibungo, B.P. 30 KIBUNGO19 NTAGANIRA Boniface (Abbé) :120 h de coursDocteur en théologie biblique, Institut catholique de ParisLicencié en Exégèse biblique (Rome)Professeur d’Hébreux biblique et d’Exégèse de l’A.T.20 OMONDI OPONGO Elias (Jésuite) : 30h de coursLicense (STL) (Honors) in Theology, with a specializationin Social EthicsNyakibanda : Seminar on Peace-building and ConflictTransformation : Enhancing Dispute Resolution SkillsAddress : Jesuit Hakimani Center, NAIROBI21 PASTEUR Anaclet (Abbé) : 30h de coursDocteur en Missiologie (Univ. Urban. de Rome)Curé de la Paroisse Cathédrale de KabgayiA Nyakibanda : Professeur de MissiologieAdresse : Paroisse Kabgayi, B.P. 66 GITARAMA22 RUCOGOZA Anastase (Abbé) : 90 h de coursLicencié en Pastorale (Université du Latran/Rome)Recteur du Grand Séminaire Propédeutique de NyumbaA Nyakibanda : Professeur de PastoraleAdresse : Paroisse Nyumba, B.P. 31 BUTARE23 RUKAMBA Philippe (Mgr) : 30h de coursDoctorat en Théologie et Sciences patristiques(Augustinianum/Rome)Evêque du diocèse de ButareA Nyakibanda : Professeur de PatrologieAdresse : B.P. 69 BUTARE24 RUKUNDO Alexis (M.) : 45h de coursLicencié en Sciences Économiques (U.N.R.)A Nyakibanda : Professeur de Gestion + Comptabilité25 RUTAYISIRE Paul (M.) : 60h de coursDoctorat en HistoireProfesseur d’Histoire à l’U.N.R./ButareA Nyakibanda : Professeur d’Histoire de l’Église,Évangélisation de l’Afrique et de l’Église du RwandaAdresse : U.N.R./BUTARE, B.P. 117 BUTARE8

26 RUTINDUKA Laurent (Père) : 45h de coursDocteur en Histoire Ecclésiastique (Université PontificaleGrégorienne/Rome)A Nyakibanda : Professeur de cours d’Histoire de l’Église,Époque médiévale.Adresse : Curé de la Paroisse de Kiziguro27 RUZINDANA Didace (Mgr) : 30h de coursDoctorat en Théologie Spirituelle(Univ.Grégorienne/Rome)Vicaire Général du Diocèse de Byumba, Recteur du Petitséminaire de RweseroA Nyakibanda : Professeur de Théologie SpirituelleAdresse : Evêché de Byumba, B.P. 5 BYUMBA ; Tél.564.164/6528 SAFI Protais (Abbé) : 150h de coursDoctorat en Théologie Pastorale (Univ. Pontificale duLatran/Rome)Père Spirituel du Grand Séminaire de NyakibandaProfesseur de Grec biblique et de CatéchèseAdresse : Nyakibanda, B.P. 85 BUTARE.29 SENYENZI Apollon (Abbé) : 120h de coursDoctorat en Théologie Dogmatique (Univ.Urban./Rome)Vicaire à la Paroisse de SaveA Nyakibanda : Professeur de Dogmatique SpécialeAdresse : Paroisse de Save, B.P. 69 BUTARE30 UWIZEYE Alexandre (Abbé) : 120 h de coursMaîtrise en Théologie dogmatique, Institut Catholique deYaoundéProfesseur de Théologie africaine, Histoire des Religionset Dogmatique sacramentelle en général91 ère Année de ThéologieV. Présentation systématique des cours en cycle de Théologie1. Introduction à l’ExégèseCe cours a pour but de parcourir l’histoire de la réception et de l'interprétation des Écritures dansl’Église en ses principales étapes : Église primitive, période patristique, Moyen Age, temps desRéformes, période moderne. Dans sa deuxième partie il comporte une initiation aux principalesméthodes exégétiques en vigueur et les éléments d’évaluation.Plan du CoursEn introduction : commentaire de la constitution conciliaire Dei Verbum. Puis les différents chapitressuivants :Exégèse juive.Le judaïsme hellénistique : les LXX et Philon.Les « Ecritures » des années 70 à la fin du second siècle : constitution du corpus néo-testamentaire,la place de l’Ancien Testament.

10Dans la période patristique : Origène : Jérôme, l’école d’Antioche.La lecture de la Bible au Moyen Age.La Bible au moment de la Réforme et du concile de Trente.La Bible à la période moderne : au tournant du 20 ème siècle : Loisy et le modernisme. L’essor dessciences bibliques à partir de l’encyclique Providentissimus.Les principales méthodes modernes d’exégèse : les méthodes historico-critique, rhétorique etd’analyse littéraire (narratologie) notamment.Bibliographie de base• VATICAN II : la constitution Dei Verbum• COMMISSION BIBLIQUE PONTIFICALE : L’interprétation de la Bible dans l’Eglise ; Cerf, Paris 1999(Le texte est de 1993), Le Peuple juif et ses saintes Ecritures dans la Bible chrétienne, Cerf, Paris2001.• I. DE LA POTTERIE et al., L’exégèse chrétienne aujourd’hui, Fayard, Paris 2000.• La Bible de tous les temps (ouvrage collectif, 8 volumes), Beauchesne, Paris 1984-1989.• Les Suppléments aux Cahiers Evangile :N°74 La Bible grecque (1990)N°77 A la naissance de la parole chrétienne (1991)N°82 Le midrash (1992)N°96 Origène lecteur de l’Ecriture (1996)N°104 Jérôme lecteur de l’Ecriture (1998)N°116 L’Occident médiéval lecteur de l’Ecriture (2001)Dans la revue Communio le n° de janvier 2001 « La Parole de Dieu ».2. Dogmatique fondamentaleCe cours aura pour but de procurer aux étudiants qui commencent le cycle de théologie lesconnaissances nécessaires à la pratique de la théologie. Dans son contenu, le cours s’occupera surtout dela réflexion fondamentale sur le phénomène global de la théologie et sur sa méthodologie.Plan du coursIntroduction : objectifs de la théologie fondamentale1 ère Partie : La science théologique, sa méthode et ses caractéristiques.Chap. I : : La théologie et son contexte.Chap. II. : Objet et méthode de la théologieChap. III. : Les caractéristiques de la théologie2 ème Partie : La RévélationChap.I : La Révélation dans l’A.T.Chap.II : la Révélation dans le N.T.Chap.III : la Révélation selon Vatican IIBibliographie de base• BOUILLARD, H., Connaissance de Dieu. Foi chrétienne et théologie naturelle, Aubier-Montaigne,Paris, 1972.• Idem, La tâche actuelle de la Théologie fondamentale, in « le point théologique », n°2, Beauchesne,Paris, 19I72.• Idem, L’expérience humaine et le point de départ de la théologie fondamentale, in « Concilium » 6(1965), pp 83-92.• FRIES, H., La révélation, in « Mysterium Salutis ». t.1, Cerf, Paris 1969, p ; 209 ss• LATOURELLE, R., Théologie de la révélation, D.D.B., Paris, 1966

11• VALDENFELS, H., Manuel de théologie fondamentale, Coll. « Cogitatio Fidei » n° 159, Cerf, Paris,19903. Sacrements en généralCe cours entend préciser le sens d’une affirmation grave : pour sauver l’homme vivant en symbioseavec son environnement, Dieu agit à la manière d’un être humain. Sacrement du Père, Jésus-Christs’associe l’Eglise dans l’œuvre du salut du monde. De ce chef, l’Eglise est le sacrement universel dusalut. D’où la nécessité d’établir les rapports entre le Christ et les sept sacrements et entre ceux-ci etl’Eglise. Enfin, après s’être interrogé sur le contenu sémantique de mysterion / sacramentum, sur lastructure interne des sacrements dits majeurs et sur leur efficacité, il importe d’envisager les rapportsentre la foi et les sacrements et entre les sacrements et la vie quotidienne ou le comportement éthique.Plan du coursIntroduction1. Du Christ sacrement aux sept sacrements1.1. Le Christ sacrement de Dieu1.2. L’Eglise sacrement du salut en Jésus Christ1.3. Les sacrements de la vie en Christ2. Les Sacrements comme actions symboliques2.1. Rite, symbole et action symbolique dans la pensée contemporaine2.2. Du symbole au sacrement

3. Mysterion ou sacramentum3.1. Etymologie et sémantique de mysterion3.2. Mysterion dans les Ecritures3.3. Mysterion chez les Pères de l’Eglise3.4. Chez les scholastiques4. Réflexion dogmatique sur des points choisis4.1. Explicitation du concept « sacrement »4.2. Septénaire sacramentaire4.3. Institution des sacrements4.4. Structure interne du rite sacramentel4.5. Efficacité du sacrement et caractère sacramentel4.6. L’intention et la sainteté du ministre des sacrements5. Sacrements particuliers et vie chrétienne5.1. La sacramentalité des Ecritures et du comportement éthique5.2. Foi et sacrement particuliers6. ConclusionBibliographie de base• VATICAN II, Les seize documents conciliaires, Fides, Montréal/Paris, 1967.• Catéchisme de l’Eglise Catholique, Mame/Plon, Paris 1993.• DUMEIGE G., Textes doctrinaux du Magistère de l’Eglise sur la Foi catholique, Edition del’Orante, Paris 1975.• CHAUVET L.-M., Symbole et sacrement, Cerf, Paris 1987.• GANOCZY A., La doctrine catholique des sacrements, Desclée, Paris 1988.12

134. Droit canoniqueLe cours de droit canonique en 1 ère année a pour objet une introduction générale au phénomène dudroit dans la vie de l’Église.Ce cours est centré sur les normes générales du droit. Il sert à donner à l’Étudiant un instrument utilepour la compréhension du Code de droit canonique et les autres normes de portée ecclésiale.A titre d’ouverture, l’étudiant pourra distinguer la démarche civile de la démarche canonique tantsur le plan formel que matériel.Plan du coursI. Introduction au droit en généralII. Distinction entre droit public ecclésiastique, droit civil ecclésiastique et droit canoniqueIII. Histoire de la formation de la science canoniqueIV. Note sur le droit orientalV. Etude du Livre I du Code latin de 1983. De normis generalibusBibliographie de base• Patrick VALDRINI, Jacques VERNAY, Jean-Paul DURAND et –Olivier ECHAPPE, Droit canonique, Dalloz, 1989, 741 p.• Roger PARALIEU, Guide pratique du Code de Droit Canonique, notes pastorales, Préface duCardinal Etchegaray, Ed.Tardy, 1985.• Code de droit canonique annoté, Cerf/Tardy, 1989 (Ecole de Salamanque).• Code de droit canonique, Wilson et Lafleur Itée, Montréal, 1990 (Ecole de Navarre et St Paul duCanada).• Code des canons pour les Eglises Orientales, Cité du Vatican, 1997, Ed. française.• Bernard FRANCK, Vers un nouveau droit canonique ?Présentation, commentaire et critique du Code de droitcanonique de l’Eglise catholique latine révisé à la lumière de Vatican II, Cerf, 1983.• Jean BEYER, Du Concile au Code de droit canonique, la miseen application de Vatican II, Tardy, 1985.• Jean GAUDEMET, Les sources du droit de l’Eglise en Occident, Cerf ,1985.5. Théologie Morale FondamentaleCe cours traite des principes de base de la théologie morale et des normes qui guident la personnehumaine pour atteindre son but final. L’objectif du cours est d’acquérir une bonne connaissance etl’appropriation des principes et des valeurs moraux fondamentaux inspirés par les Saintes Écritures. Onapprend à suivre la vie du Christ, la parole de Dieu incarnée, la vie d’obéissance à Dieu dans l’amour etla liberté. Nous cherchons à développer une morale fondée sur la foi vivante en Dieu et une foiauthentique caractérisée par une vie morale saine, responsable, libre et convaincue.Plan du coursIntroduction1° La nature et le but final de la morale2° La nature de la loi morale3° La conscience4° Les racines de l’identité morale et l’option fondamentale5° La réalisation des valeurs morales dans les actes humains6° L’action moralement mauvaise : le péché7° La conversion, la vertu et la perfection dans la saintetéConclusion

14Bibliographie base• PESCHE, K.H., Christian ethics: Moral theology in the Light of Vatican II, V.1: General MoralTheology, Ed.Theological publications in India, Bangalore, 2004.• HARING, B., La loi du Christ, t.1. Théologie morale générale, Desclée, Tournai, 1966.• Idem, Libres dans le Christ, t.1, Edition du Cerf, Paris 1998.• VIDAL, M., Manuale di Etica teologica, I : Morale fondamentale, Citta della Editrice, Assisi 1994.• AUBERT, J. –M., Abrégé de la morale catholique. Foi vécue, Desclée, Paris 1987.6. Histoire de l’Eglise6.1. DescriptionLe cours de l’histoire de l’Eglise consiste à une présentation des faits et des phénomènes qui ontmarqué la vie de l’Eglise tout au long de son développement dans le temps. Par ce cours, l’étudiant serainitié à savoir placer dans leurs contextes les différents problèmes sur lesquels l’Eglise a dû seprononcer. Tout en ne se réduisant pas à l’hagiographie et à l’histoire de la papauté, le cours d’Histoirede l’Eglise consacrera une bonne partie du temps à mettre en relief le rôle de la papauté et celui desgrands saints, surtout dans le dénouement des crises qu’a traversées l’Église. L’étudiant tirera beaucoupprofit des connaissances déjà acquises (ou à acquérir) en géographie, en histoire générale, en patrologie,en spiritualité et en théologie. Dans la présentation du cours, on suivra le schéma classique de ladivision de l’histoire en quatre périodes : Antiquité, Moyen âge, Époque moderne et Époquecontemporaine.En 1 ère Année de théologie, le cours se penchera sur la période de l’Antiquité.6.2. Plan du cours1. L’Eglise dans l’empire romain païen (30-312)1.1. Le christianisme judaïque1.2. Le christianisme à Rome et à la période des Pères apostoliques1.3. La diffusion du christianisme dans l’empire romain et les divers problèmes affrontés.1.4. Les persécutions et les problèmes connexes2. L’Eglise dans l’empire romain chrétien (312-604)2.1. L’Eglise sous Constantin et ses héritiers (donatisme et arianisme)2.2. Les controverses trinitaires et les querelles christologiques2.3. Le monachisme2.4. Le processus d’Etatisation du christianisme2.5. Invasions des barbares et leurs conséquences sur la vie de l’Eglise.2.6. L’évangélisation dans et en dehors des frontières de l’empire romain.2.7. L’affirmation de la papauté de Saint Léon à Saint Grégoire (604).6.3. Bibliographie de base• ALBERIGO Giuseppe et coll., Les conciles œcuméniques, Paris 1994• ARNAUD Dominique, Histoire du Christianisme en Afrique. Les sept premiers siècles, Paris 2001• BIHLMEYER C – H . TUCHLE, Histoire de l’Eglise, Casterman - Paris- Tournai 1962-1967.• CHRISTOPHE Paul, L’Eglise dans l’histoire des hommes, 1982-1983.• DUMEIGE Gervais et coll., Histoire des conciles œcuméniques, Paris 1962-1981.• HEFELE-LECLERCQ, Histoire du Christianisme, Paris 1907-1921.• MAYER J.M. et coll., Histoire du Christianisme, Paris 1990-2001.• POULET Charles, Histoire du Christianisme, Paris 1931-1937.• ROGER L. J. et coll., Nouvelles Histoire de l’Eglise, Paris 1963-1975.• VALLIN Pierre, Histoire politique des chrétiens, Paris 1988.• Sources Chrétiennes.• Revue d’Histoire Ecclésiastique de Louvain.N.B : Cette bibliographie sera enrichie et ajournée pendant le développement du cours.

157. PatrologieCe cours voudrait contribuer à déterminer le cadre de la vie chrétienne primitive et de la théologiedes Pères de l’Eglise. Il voudrait offrir une vision globale et unitaire de la réalité et de la vie chrétienneau temps des Pères. Il vise à aider l’étudiant à acquérir le sens de la continuité de la doctrine quant à sesdonnées fondamentales et en même temps le sens de la relativité de certains aspects et applicationsparticulières. En peu de mots, nous entendons souligner la nécessité pour l’Eglise de tenir à sa vénérableTradition sans pour autant tomber dans le traditionalisme.Plan du coursNous entendons répartir notre cours sur trois cycles :Le premier cycle va de l’époque apostolique au Concile de Nicée de 325. Nous parcourrons les deuxsphères patristiques ou « les deux poumons de l’Eglise », c’est-à-dire les Pères Grecs et les Pères Latins.Le cours, qui est la première initiation aux Pères, sera suivi exclusivement par la première année deThéologie.Le second cycle se concentrera sur le Grand Tournant du quatrième siècle autour de Nicée et lesdiverses controverses théologiques surgies de ce premier et vrai Concile œcuménique de l’Eglise. Nousessayerons de nous engager dans le débat entre l’orthodoxie nicéenne et son opposition rangée autour del’Arianisme. Sans cesser de considérer les apports de l’Occident à ce débat, nous concentrerons toutspécialement notre attention sur les Pères Grecs, ses véritables meneurs.Le troisième cycle partira de la période communément appelée Age d’or de la Patristique, c’est-àdirela période de temps allant de la seconde moitié du quatrième siècle jusqu’à la fin de l’èrepatristique. Nous englobons, dans cette période, tous les Pères aussi bien orientaux qu’occidentauxmême si, au plan de la réflexion doctrinale, l’Occident a toujours marché à la remorque de l’Orient àl’instar d’un tiers-monde.Les deux derniers cycles pourront réunir les deux classes de seconde et de troisième Théologie.Nous entendons privilégier, au cours de ces cycles, le contact direct avec les textes des Pères.III. Bibliographie de base• QUASTEN J., Initiation aux Pères de l’Eglise, 4 vols. trad. J. LAPORTE, Cerf, Paris 1955-1987• ALTANER B., Précis de Patrologie, trad. H. CHIRAT, Salvator Mulhouse 1961• KELLY J.N.D., Early Christian Doctrines, London 1977.Nous utiliserons surtout sa traduction italienne : GRAMAGLIA G., Il pensiero cristiano delle origini,Bologna 1992• DROBNER H. R., Les Pères de l’Eglise. Sept siècles de littérature chrétienne, Desclée Paris 1997• SIMONETTI M, La crisi ariana nel IV secolo, SEA 11 Roma 1975• Dictionnaire Encyclopédique du Christianisme Ancien (DECA), Cerf, Paris 1990.IV. Contenu des cycles en grandes lignesCycle A. : Correspond à la première année de Théologie : Patrologie FondamentalePlace des Pères de l’Eglise dans la formation des futurs prêtresQuelques notionsImportance et actualité des PèresLittérature Apostolique et Post-apostoliqueApologétique du milieu du second siècle au début du quatrième siècle ou Littérature des temps depersécutionsLittérature hérétique et anti-hérétiqueDébuts des écoles chrétiennesDébuts de la littérature latineCycle B : correspond à la 2 ème année de Théologie : Le grand tournant du quatrième siècle

Avènement de Constantin. Histoire politiqueActivité synodaleAthanase d’AlexandriePremière phase de l’Arianisme- Deuxième phase de l’ArianismeCycle C. : correspond à la 3 ème année de Théologie : L’Age d’or de la PatristiqueLes Grands Pasteurs, Exégètes et AscètesAugustin d’Hippone : le dernier venu ou la synthèse doctrinal de l’âge d’or de la Patristique.Controverses théologiques et ConcilesDe l’Antiquité tardive au Haut Moyen-âge.Bibliographie de base• ALTANER, Précis de patrologie, trad. CHIRAT H, Salvator, Mulhouse 1961• HAMMAN, A.G., Dictionnaire des Pères de l’Eglise, DDB, Paris 1979• QUASTEN, J. Initiation aux Pères de l’Eglise, 4 vols., trad. LAPORTE, J., Cerf, Paris 1955-1987.167. Histoire des religions et dialogue inter-religieuxLe cours d’Histoire des religions et dialogue inter-religieux a pour objectif d’ouvrir les horizons dufutur prêtre qui aura à affronter tant de défis dans l’exercice du ministère sacerdotale au milieu dumonde religieusement multiforme. Le premier grand défi pour un pasteur engagé dans la mission estcelui de demeurer fidèle à sa propre religion sans dénigrer ni déformer celles des autres. Sa premièremission est de pouvoir entrer en dialogue sincère avec les croyants d’autres religions dans lareconnaissance et le respect des différences.Nous allons d’abord parler du phénomène religieux dans le monde. Ensuite, nous présenteronsbrièvement les religions de l’humanité. Enfin nous terminerons par quelques principes du dialogueinter-religieux après une brève présentation de la déclaration « Nostra Aetate » sur l’Eglise et lesreligions non chrétiennes.Plan du cours0. Introduction1. Généralités sur les religions2. Les 3 grandes religions monothéistes3. Les religions de l’Asie (Inde, Chine, Japon…)4. Les Religions des peuples sans écritures (Afrique, Asie, Amérique, Australie)5. Les sectes et nouveaux mouvements religieux6. La déclaration de Vatican II « Nostra Aetate »7. Quelques principes du dialogue inter-religieux8. ConclusionBibliographie provisoire• VATICAN II, Les seize documents conciliaires, Fides, Montréal/Paris 1967.• THILS G., Propos et problèmes de la théologie des religions non-chrétiennes, Casterman, Louvain1966.• MARLE, R., La singularité chrétienne, Casterman, Tournai, 1970.• GIRAULT R., VERNETTE J., Croire en dialogue, Droguet et Ardant, Limoges 1979.• DELUMEAU J., (sous la direction de), Le fait religieux, Fayard, Paris 1993.• POUPARD P. (sous la direction de), Dictionnaire des religions, PUF, Paris 1984.

179. Liturgie fondamentaleCe cours s’intitule « Liturgie fondamentale ». Il s’agit de l’étude des bases de la liturgie, en tant quediscipline théologique essentielle à la formation des futurs prêtres. Dans le cours destiné à la premièreannée de théologie, la matière est en cinq chapitres :I. Nature de la liturgie et son importance dans la vie de l’EgliseII. Signification et enjeux théologiques de la liturgieIII. Comment étudier la liturgie ?IV. Liturgie juive aux sources de la liturgie chrétienneV. La Liturgie dans le tempsBibliographie de baseOutre la bibliographie indiquée et commentée dans les instruments de travail (chapitre III), nousallons indiquer d’autres sources consultées.• La Bible de Jérusalem• DI SANTE Carmine, La prière d’Israël. Aux sources de la liturgie chrétienne, Desclée/Bellarmin,Paris 1986.• FRIES H. (sous la dir.), Encyclopédie de la foi, tome II, Cerf, Paris 1967. Article « Liturgie ».• GUARDINI Romano, Esprit de la liturgie, Plon, Paris 1963.• WENGER Antoine, Vatican II. Chronologie de la troisième session, Centurion, Paris 1965. Nous ytrouvons les débats préliminaires de « Nostra aetate » qui réhabilité le peuple juif.• JOUNEL Pierre, Missel du Dimanche, textes liturgiques officiels, Desclée, Paris 1981. Nous ytrouvons le « Triduum pascal ».

10. Méthodologie de la recherche18DescriptionCe cours suppose un acquis de base offert par la formation philosophique au premier cycle du grandséminaire. Il visera donc en premier temps à rappeler à l’étudiant les méthodes de recherche en généralpour les sciences humaines.Tenant compte du cycle théologie, l’étudiant pourra ensuite être initié à la méthode de recherchethéologique et sa spécificité par rapport aux autres domaines des sciences humaines.En annexe et sur le plan instrumental, l’étudiant sera initié à la méthodologie typographique sur baseinformatique. Dans les circonstances actuelles, il convient que le séminariste soit renseigné sur d’autressources publiées comme les documents virtuels web et les sites traitants des sujets scientifiques.Vu le rôle des archives dans la pratique administrative et dans la recherche théologique, il seranécessaire de reprendre les éléments de la discipline canonique sur les archives d’Eglise.Plan du coursOn verra successivement ces points:I. But du cours,II. Méthodes de recherche en sciences humainesIII. Instruments de travail.IV. Méthode théologique et sources à citer, commenter et exploiterV. Règles de typographie appliquées a l’informatiqueVI. Statut canonique et gestion des archivesN.B : Sur le plan pratique, il y aura des exercices utiles aux étudiants à titre de vérification et de testdes connaissances.Le cours s’inspirera de ces ouvrages et manuels :• ECO Umberto, Come si fa una tesi di laurea, Bompiani, Milano 1989 6• FARINA Raffaello, Metodologia, LAS, Roma 1987 4 .• GUITTON Jean, Le travail intellectuel, Paris 1986 2• JANSSENS Jos, Note di Metodologia, Pontificia Università Gregoriana, Roma 1996• HENRICI Oete, Guida pratica allo studio, PUG, Roma 1992• MEYNET Roland, Norme tipografiche, PUG, Roma 2000• PAYOT Jules, Le travail intellectuel et la volonté, Paris 1925• SERTILLANGES A.D., La vie intellectuelle, Paris 1921• BLOCH Marc, Apologie pour l’histoire ou métier de l’historien, Paris 1964• GENICOT L., Critique historique, Louvain-La-Neuve 1979• HALKIN Léon, Initiation à la critique historique, Paris 1973• HALSIN Paul, Comment on écrit l’histoire, Liège 1949.• Code de droit canonique, Commentaire sur le chapitre et les canons relatifs aux archives.N.B : Il y aura une bibliographie complémentaire en cours de séance sur des questions d’actualitéméthodologique.11. Grec BibliqueLe but principal de ce cours est de préparer l’étudiant à suivre plus aisément les cours d’Exégèse duNouveau Testament. Pour cela, nous aiderons l’étudiant à maîtriser davantage la morphologie de basedu grec biblique, à acquérir un vocabulaire suffisant et à connaître les règles fondamentales de lasyntaxe grecque.

19Ainsi, nous estimons qu’à la fin du cours, l’étudiant devrait être à même de lire et de comprendre letexte des écrits néotestamentaires dans leur langue originale.Pour atteindre cet objectif, nous nous proposons de faire beaucoup d’exercices aux étudiants, enclasse comme chez eux pendant les heures d’études. Ils devront surtout savoir allier compréhension etmémorisation. Toujours dans le souci d’atteindre l’objectif, nous lirons et analyserons ensemble certainsextraits tirés des évangiles de Saint Jean et de Saint Marc.Bibliographie de base• CARREZ, M., Grammaire grecque du Nouveau Testament, Labor et Fides, Genève 1985.• WENHAM, J., Initiation au grec du N.T., Beauchesne, Paris 1986.• ZERWICK, M., Graecitas Biblica, Ed. Pontificio Instituto Biblico, Roma 1960.12. Hébreu bibliqueNotre cours d’hébreu biblique vise plusieurs objectifs que nous espérons pouvoir atteindre cetteannée :Aider l’étudiant à maîtriser la grammaire hébraïque.Acquisition d’un vocabulaire fondamental de l’hébreu.Faciliter l’étudiant à pouvoir lire les textes hébraïques.Bien faire la transcription de chaque mot hébraïque.Enfin, être capable de traduire et analyser les textes hébraïques de l’A.T.Bibliographie de base• T.LAMBDIN, Introduction to Biblical Hebrew (New York 1971).• P. JOUON - T. MURAOKA, A Grammar of biblical hebrew (Subs bibl 14; PIB, Roma 1991).13. Gestion et comptabilitéCe cours s’assigne comme objectif de rendre l’étudiant capable de faire des enregistrements etd’expliquer les procédures comptables d’une moyenne entreprise (Organisations quelconques, commela paroisse, le projet de développement et son exécution, etc.).Il doit en plus être capable de cerner les éléments de gestion des petites et moyennes organisations(gestion financière, gestion des ressources matérielles, humaines et commerciales).II Plan du coursIntroduction : Notion d’entreprise, de gestion et d’entreprisePartie 1 : Eléments de comptabilitéPartie 2 : Eléments de gestionConclusion : Place de la comptabilité dans la gestion des organisations.III. Bibliographie• JAULET, C.C., & SABBATTIER, P., Comptabilité et gestion, t.1, Dinod, Bordas, Paris 1989• MORVAN, Y., Economie générale, T.1, Edit. d’organisation, Paris 1984• KOTLER, P., Marketing Management, N.Jersery, 1967• BUFF, E., Modern Management Production, Ed. Prince Hall, N.Jersey 1970.2 ème Année de ThéologieCertains cours de la IIème Année de théologie sont dits cycliques c’est-à-dire qu’ils sont communs àla IIème et la IIIème Années de théologie ou à la IIème, la IIIème et la IVème Années de théologie.C’est ainsi que nous avons des matières qui se donnent dans un cycle de deux ou trois ans (Années A –

20B ou Années A – B – C). La description que nous allons en faire ne sera pas répétée, nous parleronsplutôt des cours particuliers pour chaque classe. Les cours communs concernent les matières suivantes :BibleLa théologie dogmatique spécialeLa théologie morale spécialeHistoire de l’EgliseDroit canoniqueLa Liturgie.1. Bible1 ère Série : Ancien TestamentA. Le PentateuqueLe Pentateuque occupe une place fondamentale dans toute la Bible. Il a été beaucoup étudié et futl’objet de plusieurs et diverses approches et méthodes. Dans ces deux dernières décennies, il a attirél’attention de nombreux exégètes.Plan du coursI : Introduction générale sur le Pentateuque-Différentes désignations de l’ensemble du Pentateuque-Compositions et différentes approchesII : Etude limitée de chacun des cinq livres du PentateuqueIII : Sélection de quelques péricopes pour l’étude exégétiqueVI : Conclusion : pour conclure nous montrerons comment le dernier livre du Pentateuque est liélittérairement, canoniquement et thématiquement au Tétrateuque qui précède qu’au corpusdeutéronomique qui suit. Ainsi nous conclurons sans clore, comme le veut lui-même le canon duPentateuque et le développement de la théologie vétéro-testamentaire.Bibliographie de base• BOUHOUT J.P. – CASELLES, H., Pentateuque, DBS III, 687-858.• CHILDS B., Introduction to the Old Testament as Scripture, London, 1979.• RENDTORFF, R., « L’histoire biblique des origines (Gn.1-11) dans le contexte de la rédactionsacerdotale du Pentateuque » in - - A. PURY (éd.), Le Pentateuque en question, Genève, 1991.B. Les Livres historiquesIl s’agit de permettre aux étudiants la capacité de penser l’histoire ; Dieu étant au centre desévénements. L’histoire biblique renvoie au-delà de l’histoire ; il faudra montrer l’histoire dans sondevenir qui aboutit à « Jésus » du N.T. Il faudra donc se l’approprier et la faire « mon histoire ». Lesrécits sont destinés à susciter une réponse de foi de la part du lecteur ; ils engagent notre comportement.Plan du coursConseils pratiques et introduction1° Le livre de Josué :Plan du livreLe livre de Josué et l’histoire d’IsraëlLe message théologique du livre de Josué2° Le livre des Juges :Plan du livreLe livre des Juges et l’histoire d’IsraëlLe message du livre des juges

213° Les 2 livres de Samuel :Contenu des livres de SamuelLes 2 livres de Samuel et l’histoireLes figures de Samuel, David, Salomon4° les 2 livres des Rois :Contenu des livres des RoisLes figures de Elie, Elisée, Josias, Jérémie.La Théologie des « livres des Règnes » : 1-2S et 1-2R.Conclusion générale sur « les livres historiques »Bibliographie• BARTHELEMY D., Critique textuelle de l’AT, Samuel, Göttinger, 1982.• CAQUOT A. et de ROBERT Ph., Les livres de Samuel, Labor et Fides, Genève, coll. « Commentaire del’AT », vol.6, 1994.• COPPENS J., Histoire critique des livres de l’AT, Bruges-Paris, 1942.• NOTH M., Histoire d’Israël, trad.franc., 1954.• RENDOTORFF R., Introduction à l’AT, Cerf, 1989.• Bibles : TOB = Textes + Introductions ; TM et LXX = pour les mots.C. Les prophètesLes livres prophétiques ont une valeur en eux-mêmes, car ils sont porteurs de la Révélation : ilsnous montrent comment Dieu a agi dans l’histoire des hommes, comment des hommes ont pu lerencontrer, le reconnaître et accomplir son dessein de salut. Ils nous permettent aussi de comprendreJésus de Nazareth, en nous décrivant le milieu qui l’a précédé et préparé, ceux dont il s’inspire et qu’ilcite souvent dans ses paroles et gestes symboliques. Enfin, ils nous éclairent sur notre vocation et notremission prophétique dans l’Eglise et le monde d’aujourd’hui.Plan du coursI. Introduction : le phénomène prophétiqueEtymologieParole prophétique : création et histoire, efficacité, transmission orale puis écrite.Vocation prophétique.II. Evolution du prophétisme : chez les voisins d’IsraëlDifférents groupes de prophètesLa psychologie du prophète : vrais ou faux prophètesGenres littérairesMinistère prophétique : culte, politique, problèmes sociauxDoctrine des prophètes.III. Le prophétisme avant Amos : textes sur les grandes figures : Samuel - Natan - ElieIV. Le prophétisme classique : Isaïe (7è siècle) ; Jérémie (8è siècle).Bibliographie de base• AA.VV., Les prophètes et les livres prophétiques, Col. « Petite Bibliothèque des sciencesbibliques », Ancien Testament, t.IV, Desclée, Paris, 1985.• BEAUCAMP, E., Les prophètes d’Israël ou le drame d’une alliance, Cerf, Paris, 1987• OGELS, W., Les prophètes, Editions Novalis, 1990• ASURMENDI, J – M., Le prophétisme. Des origines à l’époque moderne, Nouvelle cité, Paris, 1985.D. Ecrits de SagesseLa description de ce cours inclut aussi son plan. La première partie traitera des Livres Sapientiaux,tandis que la deuxième sera consacrée aux Psaumes.

22La première partie comprendra une introduction générale en huit paragraphes et une étudeparticulière des quatre Livres Sapientiaux. Les huit paragraphes de l’introduction sont les suivants : lenombre des Livres Sapientiaux de l’A.T., la notion et la conception du terme « sagesse », la sagesse endehors d’Israël, la sagesse en Israël, les sages et leurs œuvres, le Sitz im leben de la Sagesse, les genreslittéraires de la sagesse, les domaines de la vie exploités par la sagesse.En deuxième lieu nous aborderons quatre Livres Sapientiaux sur lesquels portera une étudeparticulière, à savoir : Job, Proverbes, Qoheleth et Cantique des cantiques.La deuxième partie du cours, comme déjà mentionnée, sera réservée aux Psaumes. A cet effet, neufparagraphes sont prévus, qui traiteront du Nom et du Nombre, des Titres et des Divisions, de l’Auteur etde la Date, du Texte et des Versions, de l’Origine et de la Canonicité, des Parallèles et des InfluencesExtra-bibliques, de la Construction poétique et de l’Imagerie, des Genres littéraires et de la Structurelittéraire, ainsi que des thèmes fondamentaux et de la Prière chrétienne.Régulièrement et à plusieurs niveaux, nous aurons recours à une étude comparative entre lestraditions bibliques et les traditions rwandaises, orales et écrites, en vue d’un meilleurapprofondissement, croyons-nous, des thèmes de la sagesse et de la prière pour notre pastoraled’aujourd’hui et de demain.Bibliographie de base• AA.VV., Les Psaumes et les autres écrits, Col. « Petite Bibliothèque des Sciences bibliques, Vol. 5 :Ancien Testament, Desclée, Paris, 1990.• GELIN, A., La prière des Psaumes, Ed. Epi., Paris, 1955.• GOURGUES, M., Les Psaumes et Jésus. Jésus et les Psaumes, « in Cahiers Evangile », n° 25, Cerf,Paris 1978.2 ème Série : Le Nouveau TestamentA. Les SynoptiquesLa visée pédagogique du cours est d’initier les étudiants à l’exégèse des trois évangiles selon lesétapes repérables dans le texte : la rédaction, l’origine. Ce travail long et difficile ne peut évidemmentpas être fait pour l’entièreté des trois livres. Comme texte de base, Mc 6, 6-8,33 (« la section despains ») a été choisi.La visée théologique du cours est de découvrir le témoignage du deuxième évangile sur Jésus. Apartir de la question posée par les disciples « Qui donc est-il » (Mc 4, 41), nous essayons de suivre larévélation progressive de Jésus Messie.Bibliographie de base• LEON – DUFOUR, X., Les Evangiles et l’Histoire de Jésus, Seuil, Paris 1963.• ROLLAND, Ph., Les premiers évangiles. Un nouveau regard sur le problème synoptique, « Lectiodivina » 116, Cerf, Paris 1984.• AA.VV., De Jésus aux Evangiles. Tradition et Rédaction dans les Evangiles synoptiques, Ed. J.Duculot, Gembloux, 1967.B. Corpus paulinienLes lettres de Paul sont les premiers écrits du Nouveau Testament. Nous avons raison de les appeler« lettres » (en latin epistola, d’où le français « épître », car ce sont, en effet, des écrits adressés par unepersonne précise à une ou des personnes précises. Nous devrons toujours nous rappeler, quand nous leslisons, que nous n’avons pas affaire ni à des exposés théoriques, ni à des écrits purement théologiques,ni à des réflexions avec valeur universelle, mais à des écrits rédigés pour des personnes bien précises,

23vivant des situations religieuses particulières, ayant posé des questions auxquelles Paul essaie derépondre.Comment les lettres de Paul sont-elles écrites ? Paul se conforme à la manière habituelle d’écrire àson époque. Habituellement, les lettres de Paul se composent de deux parties : une doctrinale, où, touten partant des problèmes concrets de la communauté concernée, il expose certains points de la doctrine ;puis dans la seconde partie, exhortation ou parénèse, il parle davantage des questions pratiques etprodigue des conseils.Ce cours cherchera surtout à mettre à la disposition des étudiants des clés de lecture qui leurpermettront d’aborder ces écrits de Paul et d’en comprendre le message qu’ils transmettent.Bibliographie de baseEtant donné que ce cours est encore en préparation et qu’il existe une très vaste littérature sur StPaul, nous préférons donner aux étudiants la bibliographie essentielle au début même du cours enquestion.Plan sommaireLe plan que nous suivrons dans la découverte et la lecture des écrits de St Paul sera aussi donné audébut du cours.C. Les Ecrits JohanniquesLe cours présente, d’abord et brièvement, le quatrième évangile. Cette introduction mentionnel’apport au texte de Jean, des dernier papyrus découverts ; elle jette un rapide regard sur l’interprétationmoderne de l’évangile, afin d’en situer les auteurs ; elle se termine avec une question de méthode àsuivre.Suit l’exégèse du Chap.3 de l’évangile. Le discours de Jésus avec Nicodème est présenté sousl’aspect de la révélation. La révélation de Dieu est offerte par Jésus et celui-ci exige une réponse de lapart de tout auditeur ou lecteur.Bibliographie de base• BOISMARD, M.-E., COTHENET, E., La Tradition Johannique, dans Introduction à la Bible, éd.Nouvelle, t. III, Vol.4, Cerf, Paris 1977.• BOISMARD, M.-E., LAMOUILLE, A., Synopse des Quatre Evangiles en français, t. III, L’Evangilede Jean, Cerf, Paris 1977• BOUYER, L., Le quatrième Evangile, Casterman, Tournai 1955.• BRAUN, F.-M., Jean le Théologien et son Evangile dans l’Eglise ancienne, Cerf, Paris 1959.• CULLMANN, O., Le milieu johannique, Etude sur l’origine de l’Evangile de Jean, Neuchâtel - Paris1976.2. Théologie Dogmatique SpécialeI ère Série : A. Dieu Un et TrineLe traité « De Deo Uno et Trino » appartient à la Théologie Dogmatique Spéciale. Celle-ci a pourobjectif de comprendre le donné révélé en interprétant la Parole de Dieu et en concentrant son attentionsur les articles et le contenu de la foi.Dieu est le Mystère des Mystères. Sa transcendance et son immanence sont affirmées dans larévélation positive (A.T. et N.T.). L’Eglise, dans sa Tradition vivante, a toujours promu la doctrine del’Unique Dieu en Trois Personnes. Le Magistère de l’Eglise offre des lumières appréciables à propos denotre cours. Plusieurs théologiens ont donné et donnent encore leur contribution dansl’approfondissement du dogme. Même les religions extra-bibliques ainsi que la révélation naturelle

24apportent un certain éclairage dans l’étude du Mystère de Dieu. Notre cours consiste en une approchethéologique du Dieu du Monothéisme chrétien.Plan du cours1 ère Partie : Le Mystère de DieuI. Dans la BibleII. Dans la TraditionIII. Dans la théologie actuelle.II ème Partie : Le Mystère de la TrinitéI. La préparation du Mystère de la Trinité : A.T.II. La Révélation du Mystère de la Trinité : N.T.III. La Tradition du Mystère de la TrinitéIV. Le Mystère de la Trinité dans la théologie actuelle.

Bibliographie de base• AA.VV., Mysterium salutis, t.5 : Dogmatique de l’Histoire du Salut, Cerf, Paris 1970.• NICCOLAS, J.–H., Synthèse dogmatique. De la Trinité à la Trinité, Ed. Universitaires, Fribourg,Suisse, Beauchesne, Paris 1985.• KASPER, W., Le Dieu des chrétiens, Coll. « Cogitatio Fidei », Cef, Paris 1985.• MANARANCHE, A., Des noms pour Dieu, Fayard, Paris, 1980.• Idem, Le monothéisme chrétien, Cerf, Paris 1985.25B. La Création et le Péché originelCe cours comprend deux parties bien distinctes, à savoir : le traité de la Création et le traité duPéché originel. La description que nous allons en faire inclut le plan du cours.Tout d’abord, il s’agira d’aider les étudiants à approfondir les éléments doctrinaux relatifs aumystère de la création qui est un mystère de la bonté de Dieu créant par amour.La base scripturaire sera examinée attentivement. L’enseignement de l’Eglise à travers la traditionretiendra notre attention. Et la théologie actuelle de la création nous permettra de faire voir l’intérêt dece mystère pour la recherche théologique actuelle.Ensuite, notre cours se penchera sur la doctrine du péché originel. Après un bref aperçu sur ladoctrine scripturaire relative au péché originel, nous aborderons la tradition doctrinale préaugustiniennedu péché originel ; nous verrons la doctrine augustinienne du péché originel ; nouspasserons en revue les décisions ecclésiales ainsi que la théologie scolastique ; et finalement nousesquisserons la théologie du péché originel du Concile de Trente à l’époque contemporaine.Bibliographie de base• GRELOT, P., Péché originel et rédemption, Desclée, Paris 1973.• GUELLUY, R., La Création, Coll. Mystère Chrétien, Desclée, Paris 1962.• DUBALE, A.M., Le péché originel dans l’Ecriture, Coll. Lectio divina 20, Paris 1962.• VANNESTE, A., Le dogme du péché originel, Coll. Recherches africaines de Théologie, Louvain,Nauwelaerts 1971.C. Traité sur la Grâce + Traité sur la Pneumatologie1. Traité sur la GrâceLe thème de la Grâce concerne la nature de Dieu, bon et miséricordieux, juste et fidèle. En abordantce thème on comprend mieux aussi la signification de l’économie du salut, qui culmine dansl’incarnation du Fils unique de Dieu, et le sens de la vie de l’homme, créature de Dieu, mais totalementouvert à Lui, et ceci dans la communion avec toutes les créatures.Plan du coursI. La Grâce selon le Nouveau Testament1. Le concept de Xaris2. La réalité salvifique désignée par le concept Xaris3. La Grâce et la Rédemption.II. La Grâce selon la TraditionBibliographie de base.• BAUMGARTNER, CH., La Grâce du Christ, Desclée, Paris 1963.• RAHNER, K., Ecrits théologiques, t.III, DDB, 1963.• RONDET, H., Essais sur la théologie de la Grâce, Desclée, Paris 1964.• Histoire des dogmes (sous la dir. De Bernard SESBOUE), t.II : L’homme et son salut, Desclée,Paris 1995.

262. Traité sur la PneumatologieCe cours a pour objectif d’introduire les étudiants dans l’étude du Mystère du Saint Esprit. Ensuivant la méthode théologique, il nous reviendra de faire l’examen des données scripturaires, de laTradition et du Magistère de l’Eglise à propos du Saint-Esprit. Notre cours portera une attentionspéciale à la tradition orientale et à l’œcuménisme.Plan du coursI ère Partie : L’Esprit Saint dans les Ecritures1. L’Ancien Testament2. Le Nouveau Testamenta) Les Evangiles synoptiquesb) Les Actes des Apôtresc) Le Corpus pauliniend) Les Ecrits johanniquesIIème Partie : L’Esprit Saint dans la Tradition et dans le Magistère de l’EgliseIII ème Partie : L’Esprit Saint dans la théologie actuelleBibliographie de base• CAZELLES, H., et alii, Le Mystère de l’Esprit Saint, Mame, Paris 1968.• MUHLEN, H., L’Esprit Saint dans l’Eglise (t. 1 et t.3), Cerf, Paris 1969.• CONGAR, Y., Je crois en l’Esprit Saint (t.1-2-3), Paris 1969-1979-1980.• EUDOKIMOV, P., L’Esprit Saint dans la Tradition Orthodoxe, Cerf, Paris 1969.

27II ème Série : Les sacrements en particulierA. Sacrements d’initiation :- Baptême- Confirmation- EucharistieLe Baptême, la Confirmation ensemble avec l’Eucharistie constituent les trois sacrements del’initiation chrétienne. Ce sont les trois moments successifs dans le processus d’une pleine incorporationau Mystère pascal du Christ. Ce cours veut souligner le lien étroit existant entre ces trois sacrements etse propose de conduire aussi les étudiants à une bonne compréhension de leur unité théologique.Bibliographie de base• GANOCZY, A., Devenir chrétien. Essai sur l’historicité de l’existence chrétienne, Cerf, Paris 1973.• BOURGEOIS, H., L’Initiation chrétienne et sacrements, Centurion, Paris 1982.• BOUYER, L., Eucharistie. Théologie et spiritualité de la prière eucharistique, Desclée, Paris 1966.• NEUNHEUSER, B., Baptême et Confirmation, Cerf, Paris 1966.• Idem, L’Eucharistie au Moyen Age et à l’époque moderne, Cerf, Paris 1966.• TILLARD, J.M., L’Eucharistie, Pâque de l’Eglise, Cerf, Paris 1964.B. Sacrement de Mariage et Sacrement de PénitenceI. Sacrement de MariageL’étude de ce sacrement se propose de faire ressortir l’attitude de l’Eglise à l’égard du Mariage tellequ’elle s’est développée au cours des siècles et exprimée à Trente. Tout en soulignant les constantes dela tradition et les témoignages indubitables de l’Ecriture attestant que seul un mariage unique, durable etindissoluble correspond à la volonté du Créateur et Sauveur peut rendre l’ « amour mutuel » des épouxcapables de grâce, nous ne manquerons pas de parler des acceptations nouvelles de Vatican II et decertains acquis des sciences humaines qui permettent de mieux saisir l’essence de l’amour conjugal.Plan du coursIntroductionChap. I : Le Mariage et la RévélationChap. II : Le Mariage et les Pères de l’EgliseChap. III : Le Mariage dans la théologie médiévaleChap. IV : Le Mariage après le Concile de TrenteChap. V : Les grandes lignes de l’enseignement pontifical de Léon XIII à nos joursChap. VI : Exposé doctrinal du MariageConclusionBibliographie de base• AA.VV., Foi et sacrement de mariage, Chalet, Lyon 1974.• ADNES, P., Le Mariage, Desclée, Paris 1963.• BERAUDY, R., Sacrement de mariage et culture contemporaine, Desclée, Paris 1985.II. La PénitenceAvec ce sacrement de Pénitence ou de Réconciliation, nous pénétrons dans un tout autre champd’expérience humaine : la présence du mal dans le monde et dans l’histoire. La problématique, liée àcette présence, du péché et de la culpabilité, de la destruction du péché et du pardon.Mais la compréhension chrétienne de la Pénitence suppose une conviction qu’un renouvellementspirituel et éthique de la vie n’est possible qu’en vertu de l’acte rédempteur de Jésus et la médiationecclésiale de cette force rédemptrice du Christ et du pardon de Dieu. L’étude de ce sacrement va porter

28essentiellement sur la théologie du péché, sur les étapes fondamentales de l’histoire de ce sacrementjusqu’au Concile Vatican II sans oublier les aspects de la théologie actuelle là-dessus.Plan du coursIntroductionChap. I : Le péché et sa natureChap. II : Le péché et la pénitenceChap. III : Brève synthèse de l’histoire du sacrement de PénitenceChap. IV : Esquisse de la théologie scolastiqueChap. V : Le sacrement de Pénitence et le Concile de TrenteChap. VI : Le sacrement de Pénitence dans la vie de l’EgliseChap.VII : La dimension personnelle et ecclésiale du sacrement de Pénitence.ConclusionBibliographie de base• ANCIAUX, P., Le sacrement de la Pénitence, Nauwelaert, Paris 1963.• RAHNER, K., La Penitenza della Chiesa, ED. Paoline, Roma 1968.• RAMOS-REGIDOR, J., Il sacramento della Penitenza, Elle Di Ci, Torino-Leuman 1970• VOGEL, C., Le pécheur et la Pénitence dans l’Eglise ancienne, Cerf, Paris 1966.• Idem, Le Pécheur et la Pénitence au Moyen-Age, Cerf, Paris 1969.• « Pénitence et Réconciliation » in Revue « la Maison Dieu », n°117(1974).C. – Sacrement de l’Ordre - Sacrement de l’Onction des maladesI. Sacrement de l’OrdreLe sacrement de l’Ordre forme, avec le mariage, un dernier groupe du septénaire destiné selon laconception scolastique, au maintien de la société dans son existence ecclésiale et séculière. Les deuxsont pareillement des « sacrements d’état de vie ». Le sacrement de l’Ordre est le sacrement le plusmanifestement social, le sacrement qui assure le service du Peuple de Dieu, le sacrement durassemblement, de l’organisation du Peuple de Dieu pour sa croissance. (Eph. 4,11).Il confère à celui qui le reçoit le pouvoir de servir le Peuple de Dieu et de lui faire participer auxbiens du salut contenus dans les autres sacrements et spécialement dans l’Eucharistie (P.O. n°5). Pourl’étude de sacrement nous adoptons le plan suivant :Plan du coursIntroduction : Rapport étroit avec la hiérarchieIère Partie : La hiérarchie dans l’Eglise, son existence, sa nature, son évolution.IIème Partie : Nature du sacrement de l’Ordre ou du sacerdoce ministériel.1. Le sacerdoce du Christ2. Le sacerdoce commun des fidèles3. Le sacerdoce ministériel ou hiérarchique : le sacrement de l’Ordre.Appendice : la « Crise actuelle » du sacerdoce ministérielBibliographie de base• AA.VV. Etudes sur le sacrement de l’Ordre, Cerf, Paris 1957.• AA.VV., Le ministère et les ministères dans le N.T., Seuil, Paris 1974.• LECUYER, J., Le sacrement de l’ordination. Recherche historique et théologique, Beauchesne, Paris1983.• LEMAIRE, A., Les ministères aux origines de l’Eglise, Cerf, Paris 1971.• VANHOYE, A., Prêtres anciens, Prêtre nouveau selon le N.T., Seuil, Paris 1980.

29II. Sacrement d’Onction des maladesEn lien étroit avec le sacrement de Pénitence, l’Onction des malades est traitée par le Concile deTrente comme le « Consummativum », l’accomplissement adaptée à la situation de maladie grave (D.S.1694), où l’homme est exposé tout particulièrement à la puissance du Mal.Le contexte d’un décès possible ou proche lui valut, dès le Moyen Age, par une simplification assezabusive, le nom d’extrême-Onction. Cette onction sainte des malades a été institué par le Christ notreSeigneur comme un sacrement du N.T., véritable et proprement dit, indiqué dans Marc (Mc.6,13), maisrecommandé aux fidèles et promulgué par Jacques, apôtre et frère du Seigneur (Jc. 5,14-15).Plan du coursIntroductionIère Partie : L’Onction des malades dans la BibleIIème Partie : L’Onction des malades dans la TraditionA. Dans l’Eglise latineB. Dans l’Eglise orientaleIIIème Partie : L’Onction des malades dans la Théologie actuelleA. Vatican IIB. Nouveau rituelConclusionBibliographie de base• AA.VV. Il sacramento dei malati, LDC, Torino 1975.• BERTRAGS, A., Il dolore nella Bibbia, Paoline, Roma 1967• SESBOUE, B., L’Onction des malades, Ed. Faculté de Théologie de Fourvière, Lyon 1971.• ORTMANN, C., Le sacrement des Malades, histoire et signification, Châlet, Lyon 1971.III ème Série : A.Christologie – B.Ecclésiologie – C.EschatologieA. ChristologieL’introduction au cours de Christologie prétend initier le Serviteur de la mission du Christ :A une expérience du mystère de Jésus-Christ età une activité théologique et pastorale dans la mission évangélisatrice de l’Eglise dans le monde dece temps.Pour ce faire, la connaissance de Celui qui est, qui était et qui vient, Jésus-Christ, requiert que lefutur serviteur de la mission du Christ sache l’origine, l’identité, la mission et la destinée de celui qu’ilest appelé à servir.En outre, ce cours a comme proposition, aider à la compréhension de l’ « Auditeur de la Parole »que la conversion à « Celui qui vient » est une adhésion confiante en Celui qui vient vous sauver et nousrendre destinataires et communicateurs de sa vie en son amour.Enfin, ce cours prétend, par son contenu favoriser la rencontre entre « Jésus-Christ » et « Celui quise déclare expressément en faveur de Jésus le Christ, par la foi et le baptême ». C’est à cette conditionque Dieu peut dire à tout être qui vient en ce monde : « Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’aiengendré » (Ps 2, 7).Plan du coursRemarques préliminairesL’EnoncéLe Problème de méthodeLes modèles théologiquesLa typologie christologique

30Chapitre I : Enseigner la christologie ? (Chapitre prologue)Chapitre II : Nomenclature et titulature christologiques1° Jésus est le Christ2° Le Nom de « Jésus »3° Le Titre de « Christ »4° L’Evénement Jésus-Christ : Point de départ de la christologie contemporaine5° L’Hérésie(s) dans l’Eglise Antique6° L’ « Argument prophétique »Chapitre III : La Synoptique des quatre premiers conciles œcuméniques1° Aperçu historique2° Parcours herméneutique de la christologie conciliaireLa problématique du Concile de Nicée ILa problématique du Concile de Constantinople ILa problématique du Concile d’EphèseLa problématique du Concile de Chalcédoine ILa problématique du Concile de Constantinople IILa problématique du Concile de Constantinople IIIChapitre IV : La christologie en perspectiveChapitre V : Jésus-Christ, unique médiateur du salut entre Dieu et les hommesChapitre VI : Actualité et significations du salut en Jésus-ChristChapitre VII : Faire la christologie pour la missionLes six principaux « événements salvateurs » dans le Nouveau Testament : l’Incarnation, la Croix,la Résurrection, l’Ascension, la Pentecôte, la Parousie.B. EcclésiologieLa première partie de ce cours se propose comme objectif la prise en compte des recherchesecclésiologiques, tant anciennes que modernes, les questionnements et interprétations de l’ecclésiologiecontemporaine ainsi que les réponses du Magistère surtout du Concile Vatican II.La deuxième partie aura pour objectif l’étude des étapes importantes de l’histoire de l’œcuménisme.Une étude comparative sera faite des principales questions doctrinales qui marquent le dialogue entreles Eglises. Pour rendre compte de tout cela nous allons organiser notre recherche autour des pointssuivants :Plan du coursIntroduction1. Qu’est-ce que l’Eglise ?2. Qu’est-ce que l’ecclésiologie et quelle est sa place dans la théologie ?3. L’histoire de l’ecclésiologie et des méthodes utilisées.II. L’Ecclésiologie dans les Saintes EcrituresIII. L’Ecclésiologie de Vatican II1. Introduction générale2. Principales questions œcuméniquesBibliographie de base• BOUYER, L., L’Eglise de Dieu, Corps du Christ et Temple de l’Esprit, Cerf, Paris 1970.• FAYNEL, P., L’Eglise, Coll. « Le mystère chrétien », 2 tomes, Desclée, Paris 1970• FRISQUE, J., Ecclésiologie, in « Bilan de la théologie du XX ème s. t.2, Casterman, Tournai, Paris,pp.412-456.• LOHFINK, G., L’Eglise que Jésus voulait, Cerf, Paris 1985.• TILLIS, G., Histoire doctrinale du mouvement œcuménique, D.D.B., Paris 1963.

• TILLARD, J.M.R., Eglise d’Eglises. L’ecclésiologie de communion, Cerf, Paris 1987.31C. EschatologieLe christianisme primitif a exprimé l’espérance eschatologique individuelle dans une terminologiequi était passée de la religiosité populaire grecque dans le judaïsme. On a admis que l’âme du juste allaità Dieu, celle du pécheur dans un lieu de châtiment dans l’au-delà. Par « corps de résurrection », onespérait un corps identique au corps terrestre, mais (selon 1 Co15) totalement modifié. Par là étaientposés les problèmes d’un état intermédiaire entre la mort individuelle et la résurrection du corps, ainsique celui du substrat de l’identité humaine.L’eschatologie actuelle se sent mise en demeure par les non-chrétiens de rendre compte del’espérance chrétienne et de répondre à l’accusation d’oublier le monde d’ici-bas. Des essais de réponsese font jour sous la forme de diverses propositions fondamentalesLes expériences actuelles conduisent la théologie à se demander, si une issue favorable à l’histoirede l’humanité dans son ensemble est effectivement objet de la révélation de Dieu, ou bien si l’humanitén’est pas en mesure de contrecarrer de manière désastreuse les vues de Dieu sur la création del’humanité. Dans la question de savoir ce qui est vraiment voulu par Dieu, l’eschatologie s’allie à lathéologie de la création et tente, dans une actualité qui nous presse d’agir, d’établir les responsabilitéspour l’avenir[Cf. Herbert VORGRIMLER « Eschatologie/Jugement » dans Nouveau Dictionnaire de Théologie,Cerf, Paris, 1996, pp.272-275].Bibliographie :• DENZINGER, H., Symboles et Définitions de la foi catholique, Cerf, Paris, 1996 (sous la direction dePeter HÜNERMANN)• Dictionnaire de théologie fondamentale (sous la direction de Latourelle, R., et Fisichella, R.),Bellarmin/Cerf, 1992.• DUMEIGE, G., La Foi Catholique (Textes doctrinaux du Magistère de l’Eglise sur), Éditions del’Orante, 1996.• GESCHÉ, A., La Destinée, Cerf, Paris, 1995. (sous la direction de), Destin, Prédestination, Destinée,Cerf, Paris, 1995• GOUNELLE, A., et VOUGA, F., Après la mort qu’y a-t-il ?, Cerf, 1994.• RAHNER, K., Traité Fondamental de la Foi, Centurion, 1983 (tr.fr.).• SEGUNDO, L.J., Quel homme, quel monde, quel Dieu ? Cerf, 1993.• SESBOUÉ, B. (sous la direction de), Histoire des Dogmes. t.II. L’Homme et son Salut, Desclée,1995.3. Théologie Morale SpécialeEn 1 ère Année, la tâche principale de la « Théologie morale fondamentale » a été d’approfondir lesnotions et les normes indispensables en vue de bâtir et de fonder un acte moral digne de ce nom.A présent, avec cette deuxième partie appelée « Théologie Morale Spéciale », nous passerons à laconcrétisation et à l’application de ces normes et notions déjà acquises dans la vie de chaque jour.Le chrétien est appelé à participer activement à l’œuvre rédemptrice du Christ. L’œuvre rédemptricedu Christ est réalisée dans la communion avec Dieu et avec les frères et sœurs. La théologie moralespéciale traite la vie en communion avec Dieu et avec le prochain.Le cours de théologie morale spéciale est cyclique et s’étend à la 2 ème , 3 ème et 4 ème Théologie. Ainsinous avons les cycles A, B et C.

32A. La vie en communion avec Dieu : Morale ReligieusePlan du coursIntroductionChap. 1. La vertu de ReligionChap. 2. Les vertus théologalesChap. 3. Le culte et son importance dans la vie religieuseChap. 4. Le respect du nom de DieuChap. 5. La sanctification du jour du Seigneur.ConclusionB. La vie en communion fraternelle : Morale PersonnellePlan du coursIntroductionChap. 1. La charité envers le prochainChap. 2. Le Respect de la vie :-la santé et les menaces de la vieChap. 3. Morale SexuelleChap. 4. Morale FamilialeConclusionC. La vie en communion fraternelle : Morale socialePlan du coursIntroductionChap.1 : Morale politique:-la responsabilité morale dans la vie de la sociétéChap.2 : Morale Economique :-le travail, la propriété et l’économie socialChap.3 : Morale de la communication sociale :- la vérité, l’honneur et la fidélitéChap.4 : L’enseignement sociale de l’Eglise :-l’introduction aux encycliques sociales et les principes del’Enseignement social de l’égliseConclusionBibliographie de base• PESCHKE, K.H., Christian Ethics: Moral theology in light of Vatican II, V.2 Goodlife Neale,Alcester 1993.• HARING, B., La loi du Christ, t. 3, Desclée et Cie, Tournai 1966.• Idem, Free and Faithful in Christ, Vol. 1-3, St. Paul Publication, Homebush 1979.• VIDAL, M., Morale della persona e Bioetica teologica, Citadella Editrice, Assisi 1995.• Idem, Morale Sociale, Citadella, Assisi 1995.• AUBERT, J.M., Abrégé de la morale catholique, Desclée, Paris 1987.4. LiturgieLe cours peut être cyclique en année A et B pour la 2 e et 3 e années de Théologie.A. L’année liturgique et la Liturgie des heures1. L’année liturgique : Histoire, célébration et ThéologieContenu du coursLa Liturgie se déroule dans le cadre du temps ou plus précisément dan l’« anni circulum », c’est-àdire,dans le cours de l’année dont les moments s’enfuient les uns après les autres. Cependant, au moyende la célébration liturgique, ce temps si fugitif devient le « temps liturgique » dans lequel on célèbre eton rend présent le mystère du Christ. Bien qu’il soit caractérisé par la circularité propre au temps, le

33temps liturgique permet de raviver chaque année, dans la célébration de l’Eucharistie et de la Liturgiedes heures, le mystère entier du Christ depuis son incarnation jusqu’à son retour.L’Année liturgique peut donc être décrite comme le complexe des célébrations à travers lesquellesl’Eglise célèbre chaque année le mystère du Christ.En effet, la liturgie de l’Eglise doit être considérée comme « un moment de l’histoire du salut ».Ceci signifie que la composante « temps » lui est intrinsèquement connaturelle. Dans ce sens, l’Annéeliturgique est, en tant que « Temps liturgique », la continuation du temps biblique, c’est-à-dire, dutemps historico-salvifique dans lequel se sont déroulés les événements du salut : les célébrations del’Année liturgique rendent efficace dans le présent la réalité salvifique de ces événements.Plan du coursIntroduction généraleChap.1. L’Année liturgique dans les quatre premiers sièclesChap.2. L’Année liturgique dans le Rite RomainChap.3. Les Fêtes du Seigneur, de la Mère de Dieu et des SaintsChap.4. Théologie et Spiritualité de l’Année LiturgiqueConclusionBibliographie de base• AA.VV. Anàmnesis 1, Momento nella storia della salvezza, Marietti, Casale Monferrato, Genova1979.• AA.VV. , Anàmnesis 2, La liturgia. Panorama storico generale, Marietti, Casale Monferrato,Genova 1978.• ANDONIKOF, C., Le sens de la Liturgie, Cerf, Paris 1988.• DE CLERCK, P., L’Intelligence de la Liturgie, Cerf, Paris 1955.• MARTIMORT, A.G. (éd.), L’Eglise en prière I, Principes de la liturgie, Desclée, Paris 1983.2. La liturgie des HeuresA la liturgie des Heures revient la fonction de conduire les chrétiens à une participation progressiveau Mystère salvifique du Christ au moyen de la prière. La célébration de l’Office Divin est doncessentiellement « oraison » : une prière programmée par l’Eglise qui doit cependant englober même lesintentions personnelles de ceux qui y participent.Notre étude s’orientera vers une vision historico-théologique de la Liturgie des Heures. Nous nouslimiterons cependant sur l’Office de l’Eglise romaine. Et comme la prière ecclésiale chrétienne enfonceses racines dans la culture hébraïque, nous interrogerons la tradition juive de la prière, pour mieuxcomprendre la nouveauté de la prière chrétienne. Nous nous concentrerons sur le contenu théologiquepour déceler le message spirituel et le fil conducteur de la Liturgie des Heures dans notre vie chrétienne.Plan du coursIntroduction généraleChap.1 : L’insertion biblique de la Prière des HeuresChap.2 : Survol des étapes historiques de l’OfficeChap.3 : La liturgie des heures de Paul VIChap.4 : La célébration de la Louange ecclésiale et ses élémentsChap.5 : Théologie et Spiritualité de la Liturgie des Heures.Bibliographie de base• BOTTE, B., Les Heures de prière dans la tradition apostolique et les documents dérivés : laprière des Heures (Lex Orandi 35), Paris 1963.• HANSESENS, J.M., Aux origines de la prière liturgique. Nature et genèse de l’office desmatines : A.G. 57 Roma 1952.• MARX, M., Incessant Prayer in Ancient Monastic Litterature, Roma 1946.

34• VAGAGGINI, G., La preghiera nella Biblia e nelle tadizione patristica en monastica, Roma1964.B. La liturgie des sacrements de l’initiation chrétienne et de l’Eucharistie comme banquet etsacrificeContenu du coursNotre but consiste à amener les étudiants à une meilleure connaissance de l’initiation chrétiennecomme réalité liturgique et poser les bases pour une pastorale sacramentelle qui s’exprime dans lacatéchèse, dans la célébration et dans la vie spirituelle émanant de cette initiation.Notre étude se penchera sur les éléments de l’action rituelle, spécialement les textes euchologiques,avec une particulière référence aux sources bibliques et patristiques. Partant ainsi de la réalité liturgique,c’est-à-dire de la célébration comme action rituelle, l’étude des trois sacrements de l’initiationchrétienne tendra à en révéler aussi le contenu théologiqueLa deuxième partie du cours a été réservée à l’Eucharistie à cause de son importance capitale dans laLiturgie dont elle est le sommet et de sa position centrale dans la vie de l’Eglise.Nous y examinerons l’Eucharistie comme banquet convivial et comme sacrifice sous l’anglecélébratif, en veillant à garder la correspondance entre ses aspects théologiques et ses aspects formels aucours de l’histoire.Plan du coursIntroduction : Importance et lien théologico-liturgique des sacrements de l’initiation chrétienne1 ère Partie : l’Histoire de l’initiation chrétienneChap.1 : Le développement de l’initiation dans les 4 premiers sièclesChap.2 : Organisation liturgique du catéchuménat et de l’initiation du 4 ème au 9 ème sièclesChap.3 : L’initiation chrétienne du Pontifical Romano-germanique du 10 ème siècle aux Ordines de Vat.IIChap.4 : Liens théologico-liturgiques entre le Baptême, la Confirmation et l’Eucharistie2 ème Partie : l’Eucharistie : Théologie et Histoire de sa célébrationChap.1 : Théologie de la célébration de l’EucharistieChap.2 : Histoire de la célébration de l’EucharistieChap.3 : Les aspects particuliers de la célébration eucharistiqueChap.4 : L’adaptation liturgique de l’ « Ordo Missae »ConclusionBibliographie de base• BOURGEOIS, H., L’initiation chrétienne et ses sacrements, Centurion, Paris 1982• DEIS, L., Célébration de la Parole, Desclée de Brouwer, Paris 1991• Idem, La messe, sa célébration expliquée, Desclée de Brouwer, Paris 1989• JUNGMANN, J.A., Missarum Sollemnia. Explication génétique de la messe romaine, Aubier,Paris 1951-545. Histoire de l’EgliseC’est un cours cyclique pour la 2 e et la 3 e années de Théologie, d’où le cycle A et BA. Le Moyen Age1. Description du cours :Voir 1 ere théologie

352. Bibliographie de baseVoir 1 ère année de Théologie.3. Plan du cours1. L’iconoclasme2. Le Christianisme au 7 e et 8 e siècles3. L’Eglise occidentale sous Charlemagne et ses héritiers4. L’évangélisation des peuples slaves5. La chrétienne autour de l’an 1.0006. Le schisme de 10547. La réforme monastique et la réforme grégorienne8. Les croisades9. Les mouvements religieux, les ordres mendiants10. L’Inquisition11. Différend entre le roi Philippe et le Pape Boniface VIII12. Les Papes d’Avignon et le Schisme d’OccidentB. Epoques Moderne et Contemporaine1. Epoque moderne1.1. Description du cours :L’époque moderne s’ouvre avec la renaissance (1447-1517) qui est un mouvement général de retouraux sources et de remise en causes de bien des choses (ordre établi). On sort à peine du Grand Schismed’Occident et de la crise conciliaire de Bâle.L’Eglise doit faire face aux nouveaux défis suscités par :la menace turque au lendemain de la prise de Constantinople (1453)la constitution de nouveaux Etats indépendants vis-à-vis de l’Eglisela découverte du Nouveau monde (1492)la réforme protestante et ses conséquences de nouveaux courants socio-religieux déviants.1.2. Bibliographie du cours: voir 1 ère Théologie :1.3. Plan du cours1. La réforme protestante2. Le Concile de Trente3. Propaganda fide et les missions4. Le Jansénisme5. La suppression de la Compagnie de Jésus6. Le gallicanisme, le fébronianisme2. Epoque contemporaine2.1. Description du cours:L’époque contemporaine s’ouvre classiquement avec la révolution française de 1789.Elle est marquée par une série d’autres révolutions d’ordre politique, social, économique et religieuxqui ont favorisé la montée du nationalisme, du libéralisme, du modernisme, de l’anticléricalisme, ducolonialisme et du totalitarisme. L’Eglise a dû faire face à tous ces courants en proposant et enclarifiant sa doctrine sociale, et en redéfinissant ses rapports avec les Etats.2.2: Bibliographie de base:Voir 1 ère année de théologie +• SEBASTIAN KARSTEMPREL, Suivre le Christ en mission, Urbaniana 1999.

• Joël-Benoît d’ONORIO, Le Pape et le Gouvernement de l’Eglise, Paris 1992.• Pietro CHIOCCHETTA , Dizionario storico religioso, Roma 1966.• BAUR John, 2000 ans de Christianisme en Afrique, Kinshasa 2001.2.3. Plan du cours1. La révolution française, ses conséquences dans l’Eglise2. La question romaine et sa résolution3. Le Syllabus4. Le Concile Vatican I5. Le Kulturkampf6. La question sociale7. Le christianisme en dehors de l’Europe8. L’Eglise face au modernisme, au nazisme et totalitarisme9. Le Concile Vatican II366. Droit canonLe Droit canonique est une science théologique par son objet et son esprit, qui fait appel à uneméthode de la science humaine, celle du droit. Il a pour but la vie pratique dans l’Eglise, lecomportement chrétien, le respect fondamental de la personne dans l’Eglise, le souci du bien commun,les relations de la communauté chrétienne avec la société civile. Le côté pratique du droit aide à laformation à la responsabilité.Plan du coursCe cours est cyclique et s’étend sur la 2 ème , 3 ème et 4 ème Théologie. Il va adopter le plan du NouveauCode de Droit Canonique tel qu’il est indiqué dans sa « Table des matières ».L’Année A : Livre II :Il est assez long pour occuper une annéeLe second livre du Code de droit canonique de 1983 est divisé en trois parties. La 1 ère partie présentela constitution du Peuple de Dieu en partant de ses deux principes : le principe d’égalité et le principe devariété.Partant de ce premier principe, le code qui reprend le concile Vatican II, déclare qu’entre tous lesfidèles, du fait de leur régénération dans le Christ, il existe quant à la dignité et à l’activité, une véritableégalité en vertu de laquelle tous coopèrent à l’édification du corps du Christ, selon les conditions et lesfonctions propres de chacun (cf.c.208, CIC 83 ; cf. LG 32 et 41). D’où un statut des droits et devoirs detous les fidèles découlant du baptême.La 2 ème partie consacrée à la hiérarchie montre que le principe de variété a comme premier aspect, leprincipe hiérarchique. En effet, il y a, dans l’Eglise, parmi les fidèles, certains qui, de par la volonté duFondateur, exercent les fonctions de gouvernement en vertu du sacrement de l’ordre qui leur a étéconféré (cf. c.207, §1, CIC 83). Ainsi avons-nous deux catégories de fidèles : ministres sacrés ou clercset laïcs.La 3 ème partie explique comment certains fidèles issus de ces deux catégories sont mis à part et, envertu d’une consécration spéciale, acquièrent un statut particulier. Leur état appartient à la vie et à lasainteté de l’Eglise (cf.c.207, §2, CIC 83).Plan du cours1 ère partie : Les fidèles du Christ1° Le statut des fidèles en général2° Le statut des fidèles en particulier : les laïcs, les ministres sacrés ; les association des fidèles.2 ème partie : La constitution hiérarchique1° La hiérarchie dans sa dimension universelle

372° La hiérarchie dans sa dimension particulière3 ème partie : Les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostoliquea) Les instituts de vie consacrée1° Les instituts religieux2° Les instituts séculiersb) Les sociétés de vie apostoliqueBibliographie• CAPPAROS, E., THERIAULT, M & THORN, J., Eds., Code de Droit Canonique bilingue et annoté,2 ème édition révisée et mise à jour, - Wilson et Lafleur Itée, Montréal 1999.• SERIAUX, Alain, Droit Canonique, PUF, Paris 1996.• HERVADA, Javier, Diritto Costituzionale Canonico, Ed. Dott. A. Giuffrè, Milano 1989.• ARRIETTA, Juan Ignacio, Diritto dell’Organizzazione Ecclesiastica, Giuffrè, Milano 1997.• Doc. Conciliaires, Const.dogm. LG ; Décrets : ChristusDominus, Perfectae Caritatis, Presbyterorum Ordinis, Ad Gentes, Optatam Totius.L’Année B : livres III-IV :a) L’étude de ces deux livres nous permet de percevoir les orientations données par le ConcileVatican II. En effet, ce sont ces orientations qui sont à la base de la nouvelle normative devant régir lacharge d’enseigner et de sanctifier dans l’Eglise.b) L’étude de ces deux livres nous permet d’entrer dans la pratique du ministère du prêtre quiconsiste essentiellement dans l’enseignement et la sanctification du Peuple de Dieu. En effet, le livre IIIet le livre IV du CIC/1983 nous rappellent les principes fondamentaux qui nous aident à exercerefficacement notre action pastorale.Plan du coursLa première partie : La fonction d’enseignement de l’Eglise (Can.747-833)Chap.I : Les principes fondamentaux du Magistère dans l’EgliseChap.II : Les différentes formes de présentation du MagistèreLa deuxième partie : La fonction de sanctification dans l’Eglise (Can.834-1253)Chap.I : La liturgie et le culte divinChap.II : Les sacrements (Can.840-1165)Chap.III : Les autres actes du culte divin (Can.1166-1204)Chap.IV : Les lieux et les temps sacrésBibliographie de base• AA.VV., Directoire canonique et pastoral pour les actes administratifs des Sacrements, Paris1994.• CAPARROS, E.,-THERIAUT, M., -THORN, J., Code de droit canonique bilingue et annoté,Montréal 1992².• CHIAPPETTA, L., Il matrimonio nella nuova legislazione canonica et concordataria, Roma 1990.• CHIAPPETTA, L., Il manuale del parroco, Roma 1997.• GAUDEMET, K., Le mariage en Occident. Les mœurs et le droit, Paris 1987.• GHIRLANDA, G., Il diritto nella chiesa, ministero di comunione ; Edizione San.Paolo, 1990.• LE TOURNEAU, D., Le Droit canonique, Paris 1996.• PARALIEU, R., Guide pratique du Code de Droit Canonique, Editions Tardy, Bourges 1985.• PELLETIER, J., Guide canonique et pastoral au service des paroisses, 2 ème éd.rév et mise à jour,Montréal 2004.• PHILIPPE, A., Le mariage. Droit canonique et les Coutumes Africaines, Paris 1992.• WERCKMEISTER, J., Petit Dictionnaires de droit canonique, Paris 1993.

38L’Année C : livres V-VI-VIIDans le livre V du Code de Droit canonique figurent les principes juridiques régissant le régimepatrimonial de l’Eglise. L’Etudiant pourra connaître l’origine et la nature du patrimoine de l’Eglise.Plan :I. Statut canonique des biensII. Normes générales et particulières sur les biens ecclésiastiquesIII. Interférence du droit civil dans la gestion des biens ecclésiastiques.Dans le livre VI, le Code expose le régime juridique statuant le mode de sanctions dans l’Eglise.Plan :I. Fondement doctrinal de la sanctionII. Fondement canonique de la sanctionIII. Normes générale et particulière de la sanction canoniqueDans le livre VII, le dernier du Code, est développée la normative procédure de l’Eglise. Le courspermettra de ressortir l’originalité de la procédure canonique notamment dans son caractère pastoral etnature spirituelle. Le cours va révéler à l’étudiant le souci de l’Eglise dans toute procédure, à savoir laquête de la vérité, la recherche des solutions justes dans le respect du droit des personnes et la protectiondu bien public et des institutions ecclésiales.Bibliographie• Code de Droit canonique, Texte officiel et traduction française, Cerf – Tardy – Centurion, Paris1984.• Code de Droit Canonique annoté, Cerf – Tardy, Paris, 1989.• Del GIUDICE, V., Nozioni di Diritto Canonico, Giuffrè, Milano 1970.• JULLIEN, A., Juges et Avocats des Tribunaux de l’Eglise, Rome 1970.• PETRONCELLI, M., Diritto Canonico, Jovene, Napoli 1983.• NAZ, R., Traité de Droit canonique, T.3-4, Letouzey et Anné, Paris 1948 – 1954.• VERNAY, J., Les Procès dans le Code de Droit Canonique, in « l’Année Canonique » 30(1987), pp.339-358.Cours particuliers en 2 ème Année de Théologie1. PatrologieCycle B : Voir Cours de Patrologie en 1 ère année de Théologie : présentation générale. Ici en cas denécessité on peut faire le cycle de 2 ans en 2 e et 3 e Théologie.Plan du cours : Cycle B(Voir description générale en 1 ère Théologie)IntroductionChap.1 : Lactance et Eusèbe de Césarée dans le « tournant constantinien »Chap.2 : Athanase entre la crise arienne et les origines du monachismeChap.3 : Les Pères cappadociens entre humanisme et ascétismeChap.4 : Trois Pères occidentaux : Hilaire, Ambroise, JérômeChap.5 : Augustin d’Hippone, le génie au service de la foiChap.6 : Jean Chrysostome et Cyrille d’AlexandrieConclusionBibliographie de base(Cfr. Patrologie I)

392. MissiologieCe cours part de l’idée générale qu’il peut exister une étude systématique de tout ce qui a trait àl’activité missionnaire de l’Eglise et nous nous demanderons si cette étude des missions peut avoir pournous une réelle importance du point de vue théorique et du point du vue pratique.Plan du coursIntroductionChap.1 : Le chrétien et la mission d’aujourd’huiChap.2 : La raison d’être de la MissionChap.3 : Les acteurs de la MissionChap.4 : L’acte missionnaireChap.5 : Procès des institutions chrétiennesConclusionBibliographie de base• AGNEAU Robert, Les chemins de la mission d’aujourd’hui, Paris/Montréal, Spiritus/Spes, 1972• HENRY Antonin-Marcel, Esquisse d’une théologie de la Mission, Cerf, Paris 1967• MAURIER Henri, Les missions : religions et civilisations confrontées à l’universalisme, Cerf,Paris 1993• RETIF André, Elément de théologie et de spiritualité missionnaire, Manne, Paris 19634. La Théologie africaine et InculturationLe processus théologique africain, comme discipline théologique chrétienne, est relativement jeune.C’est depuis une quarantaine d’années environ que l’on en parle. Depuis lors, le discours théologiqueafricain n’a jamais cessé de s’affirmer face à d’autres disciplines. D’entrée de jeu, il faut noter que lediscours théologique africain est contesté dès son enfantement. Ceci doit être souligné d’autant qu’ils’agit d’introduire à la compréhension d’une discipline qui a longtemps évolué en débat.Comme n’importe quelle discipline théologique en général, le discours théologique africain tiendra à larigueur de la logique scientifique. Toutefois, il connaîtra des problèmes herméneutiques certains, c’estici qu’il convient justement de signaler les efforts de ces africains qui, par leurs engagements et diverstravaux, essaient d’inventer avec plus ou moins d’assurance ce qu’on peut appeler la théologie africaine.Plan du cours0. Introduction1. Théologies missionnaires- Théologie du « salut des âmes »- Théologie de l’ « implantation de l’Eglise »- Théologie de l’ « adaptation » et des « pierres d’attente »2. Débats de principe sur la théologie africaine- Cri d’alarme des prêtres noirs- Contexte de la possibilité d’une « théologie africaine »- Position en faveur de la « théologie africaine »3. Recherche théologique africaine- Nécessité de la recherche théologie africaine- Théologie de l’incarnation4. Vers une christologie africaine- Christologies africaines de la libération- Christologie africaines de l’inculturation5. Inculturation / Contextualisation- Inculturation

- Contextualisation40

416. Domaines de l’inculturation- Selon le SCEAM- Selon le Synode pour l’Afrique7. Processus de l’inculturation- Les principes régissant le processus du l’inculturation- Les étapes du processus de l’inculturation8. ConclusionBibliographie de base• SEMAINES THEOLOGIQUES DE KINSHASA, Théologie africaine bilan et perspectives.Actes de la dix-septième semaine théologie de Kinshasa 2-8 avril 1989, Facultés catholiques deKinshasa, Kinshasa 1989.• TSHIBANGU T., La théologie africaine. Manifeste et programme pour le développement desactivités théologiques en Afrique, Editions Saint Paul Afrique, Kinshasa 1990.• KABASELE F. et Alii, Chemins de la christologie africaine, Desclée, Paris 1986.• BUJO B., ILUNGA J., Théologie africaine au XXIè siècle. Quelques figures, vol.1, EidtionsPaulines, Kinshasa 2004.• COMMISSION THEOLOGIQUE INTERNATIONALE, « La foi et l’inculturation », dansDocumentation catholique, n°1980, 1989, p.281-289.• JEAN PAUL II, Exhortation apostolique post-synodale « Ecclesia in Africa », Ama,Yaoundé1995.5. Peace-building and Conflict Transformation: enhancing Dispute Resolution SkillsAim:To discuss and learn peace-building skills, both theory and practice, as well as explore themethodologies and challenges of conflict management and disputes resolution in a faith context, and asa pastoral challenge.Content:This course entails discussions on peace building theory and its application in real-life experiences.It will focus on various themes such as understanding conflict, conflict analysis, conflict interventionand management, and forgiveness and reconciliation within the African context. The course will take amuch more pastoral approach to conflict transformation and peace-building while emphasizing thebigger picture of conflict analysis and intervention from the sociological, political, religious andeconomic perspective. The students will apply learnt skills through theological reflections, discussionson various case studies, analysis and conflict intervention within their context.Bibliography• Caritas Internationalis, Peacebuilding: A Caritas Training Manual (2002).• Fahey, Joseph, War and the Christian Conscience: Where do you start? (New York: OrbisBooks).• Kariuki, Dominic, "Active Non-violence: A Methodology" (not published).• Lederach, J.P., "Five Qualities of Practice in Support of Reconciliation Process », in R.Hemickand R.Petersen (eds),• Forgiveness and Reconciliation. (Philadelphia: Templeton Foundation Press, 2001), pp.193-204.• Opongo, E. Omondi, Making Choices for Peace. (Naïrobi : Paulines Publications africa, 2006).• Opongo, E. Omondi, "Christian Foundation of Forgiveness and reconciliation: Strengths andLimitations in Situations of Conflict" (not published).• Tutu, D., No Future without Forgiveness, (New York: Doubleday, 1999).• Wink, Walter, The Powers that Be (New York: Doubleday, 1998).

423 ème Année de ThéologiePour les cours cycliques : voir les cours cycliques en 2 e année de Théologie. : Les années A, B, C.Cours particuliers1. CatéchèseLa première partie du cours donnée en 3 ème Théologie porte sur la connaissance de la nature et deslois de la catéchèse dite « didactique ». Cette partie est structurée en points suivants :Plan du cours1. Les principes de la catéchèse2. Analyse de l’acte catéchétique ou structure de la parole catéchétique3. La catéchèse comme institution : examen des éléments de cette institution4. Les modalités de la catéchèse5. La catéchèse dans la pastorale totale de l’EgliseBibliographie de base- COLOMB, J., Le service de l’Evangile, t1 et t.2, Desclée, 1968 (Manuel catéchétique)- Directoire pour la Catéchèse 1997, Congrégation pour le Clergé.- WACKENHEIM, C., La catéchèse, coll. « Que sais-je ? », PUF, Paris 1983- Exhortation Apostolique de Paul VI, Evangelii Nuntiandi- Exhortation Apostolique de Jean Paul II, Catechesi Tradendae2. PastoraleLa Théologie pastorale entendue comme réflexion sur l’action pastorale de l’Eglise, a pour objet leministère prophétique, liturgique et hodégétique de l’Eglise. Mais cela suppose certains principes etméthodes pour mener à bien cette réflexion et planifier l’action pastorale. C’est cette partie qui constituel’objet du cours de la troisième Théologie.Plan du cours1. La nature de la théologie pastorale2. L’action pastorale de l’Eglise à la lumière de la Bible et de l’Histoire de l’Eglise3. Relation entre la réflexion théologique et l’action pastorale4. Lien entre l’ecclésiologie et l’action pastorale5. Critères pour une bonne planification de la pastoraleBibliographie de base• FLORISTAN, C.S., et UZEROS, MC., Teologia dell’azione pastorale, Ed. Paoline, Roma 1970.• GRASSO, D., L’annunzio della salvezza, Teologia della predicazione, , M. D’Auria Ed.Potificio, Napoli 1973.• MASSOLENI, A., Le strutture communitarie della nuova parrochia, Ed. Paoline 1977.• MIDALI, M., Teologia pastorale e pratica, cammino storico di una riflessione fondante escientifica, , LAS – Roma 1985.• VIAU, M., Introduction aux études pastorales, Ed. Paulines, Montréal 1987.3. Théologie spirituelleCe cours veut aider les prêtres de demain à prendre conscience davantage de l’exigence de leursanctification à l’aide des moyens anciens et nouveaux que l’Eglise met à leur disposition. Plusparticulièrement le cours exploite le ministère presbytéral, source de la sanctification sacerdotale. Leministre sacerdotal sanctifie le ministre, lorsque celui-ci l’exerce dans l’esprit du Christ et s’efforce depratiquer les qualités sacerdotales et humaines.Le cours se fonde sur la doctrine théologique du presbytérat, dans la ligne conciliaire : mais ilrespecte l’orientation de la théologie spirituelle qui s’inscrit dans les situations concrètes de la vie et du

43ministère du prêtre. Les principales sources d’inspirations sont des auteurs et des experts du ConcilesVatican II, ainsi que des maîtres spirituels et des Pères de l’Eglise…Plan du coursChap.1 : Les principes de la spiritualité sacerdotaleChap.2 : Les piliers de la vie spirituelle du prêtreChap.3 : Le ministère presbytéral et la sanctification du prêtreChap.4 : La spiritualité de communionChap.5 : La spiritualité de serviceChap.6 : Le problème de l’unité de vie du prêtre et la réponse du Concile Vatican II.Chap.7 : La charité pastoraleChap.8 : Les vertus sacerdotales et humainesChap.9 : La spiritualité de l’EucharistieChap.10 : La spiritualité du prêtre diocésainBibliographie de base• FAVALE, A., Il ministero presbyterale, Roma 1989• AA.VV., I Sacerdoti nello spirito del Vaticano II, a cura diAgostino Favale, Elle Di Ci, Torino1969.• AA.VV., Les prêtres. Décrets « Presbyterorum Ordinis » et Optatam totius » sous la direction deJ.FISQUE et de Y.CONGAR, Cerf, Paris 1968.• PHILIPS, G., L’Eglise et son ministère au deuxième Concile Vatican II, histoire et commentairede la Constitution Lumen Gentium, Vol. II., Desclée, Paris 1968.• GALOT J., L’Eucharistie, Amour plein de la vie, Ed.Parole et Silence, 2000.4. Patrologie : Cycle CVoir Cours de Patrologie en 1 ère Année de Théologie : Présentation générale.5. Séminaire sur l’HomilétiqueOn commencera par définir l’homélie, sa place dans la théologie en particulier en liturgie. Nousdéterminerons ses trois caractéristiques à savoir son aspect relationnel (causerie), son aspect exhortation(encouragement) et son aspect doctrinal (Bible et théologie).En guise de méthodologie, nous donnerons des outils nécessaires et nous ferons travailler les étudiantsque nous considérons comme adultes après l’année de stage et à la veille du diaconat. Ils feront des groupesqui présenteront chacun son sujet durant trente minutes.Nous donnerons les clefs pour analyser une homélie : la théologie, la Bible, le témoignage et le contexte.Bibliographie sommaire :- CRADDOCK Fred B., Prêcher, Labor et fides, 1991.- GUERIN Paul SUTCLIFF Terence, Guide du prédicateur al’usage des laïcs et des prêtres, Centurion, Paris, 1994- LAURY Eugen, Homiletical plot. The sermon as narrative art form, Atlanta, USA, 1980.- THEISEN Gerd et alii, Le défi homilétique. L’exégèse au service de la prédication, Labor et fides,1994.4 ème Année de Théologie : Cours particuliersPour les cours cycliques : voir les cours cycliques en 2 e et 3 e Théologie. Les Années A, B, C.

-Les Cours particuliers :441. CatéchèseEn 4 ième Théologie, le cours de catéchèse porte sur l’histoire de la catéchèse. A la fin, on relèvequelques idées maîtresses pour une inculturation dans la catéchèse, mais il faut, avant tout, connaître lescourants catéchétiques contemporaines. Voici l’articulation du cours :Plan du coursChap.1 : Le catéchuménat dans l’Eglise antiqueChap.2 : Développement ultérieur de l’histoire de la catéchèseChap.3 : Le catéchuménat dans l’Eglise du Rwanda et son évolution historiqueChap.4 : Esprit et méthodes du catéchuménat rénové selon Vatican IIChap.5 : Courants catéchétiques contemporains et inculturation de la catéchèse.Chap.6 : Catéchèse et inculturation du messageBibliographie- Van der MEERSCH, J., Le catéchuménat au Rwanda, de 1900à nos jours. Etude historique et pastorale, Pallotti-Presse,Kigali 1993.- Documents officiels de l’Eglise sur le renouveau du catéchuménat- SIMON, M., Un catéchisme universel, Leuven University Press, 1992.- FOSSION, A., La catéchèse dans le champ de la communication, ses enjeux pour l’inculturation dela foi, Cerf, Paris 1990.- Catéchisme de l’Eglise Catholique, Mame/Plon, Paris 1992.- Ecrits des Pères attestant l’initiation chrétienne dans l’Eglise primitive2. PastoraleAprès la troisième année de Théologie où on a parcouru certains principes, critères et méthodes quipeuvent permettre de bien mener une réflexion et une action pastorale, en quatrième année de Théologieon considère de plus près les actions ecclésiales qui constituent l’objet matériel de la réflexion pastorale.Ces actions pastorales se font normalement dans le contexte paroissial. C’est pourquoi on peut parler dela « Pastorale paroissiale ». Le cours s’articule comme suit :Plan du cours1 ère Partie : La prédication2 ème Partie : Ministère liturgique3 ème Partie :- La vie chrétienne- L’action caritative- Structures paroissialesBibliographie- AA.VV. Funzioni della Chieza. Il programma di una communità Christiana, Herder-Morceliana,Brescia 1971.- GRASSO, D., L’annunzio della salvezza. Teologia della predicazione, M. D’Auria Ed. Pontificio,Napoli 1973.- MAZZOLENI, A., Le strutture communitarie della nuova parrochia, Ed. Paoline 1997.3. Histoire de l’Eglise : Eglise du RwandaLe cours situe d’abord l’évangélisation du Rwanda dans un mouvement plus large de l’éveilmissionnaire et de l’expansion coloniale. Le cours aborde ensuite, à l’aide d’une documentation variée,les défis rencontrés par les pionniers de l’évangélisation du Rwanda, leur rapport avec les pouvoirs

45politiques (traditionnel et colonial), leurs moyens et méthodes d’évangélisation ainsi que les résultatsobtenus. Le cours couvre un période qui va de la fin du 19 ème siècle jusqu’en 1945.Plan du coursChap.1 : L’Expansion missionnaire à la fin du 19 ème siècleChap.2 : Les débuts de la Mission du Rwanda (1900-1912)Chap.3 : Les temps d’épreuves et de transition (1912-1922)Chap.4 : L’essor du catholicisme au Rwanda (1922-1945)Bibliographie de base- ARNOUX, A., Les Pères Blancs aux sources du Nil (Rwanda), Grands Lacs, Namur 1953.- BUSHAYIJA, ST., Le mariage coutumier au Rwanda, Bruxelles 1956.- CLASSE, L., « Dix-huit mois au Mulera » in Les Missions catholiques 38 (1906), pp. 404-408.- DE MEIRE, G., La grâce au Rwanda : coup d’œil sur son évangélisation, Bruxelles 1933.- CHRETIEN, J. P., « Mission, pouvoir colonial et pouvoir africain. Un exemple sur la colonisationallemande, le meurtre du Père Loupias en 1910 », in Christianisme et pouvoirs politiques, Lille1973.4. Liturgie : Les autres sacrements et les Sacramentaux.Contenu du coursAu cours de cette année, nous affronterons l’étude des sacrements de la Pénitence, de l’Onction desmalades, de l’Ordre et du Mariage. Nous jetterons aussi un regard sur la réalité des sacramentaux. Cetteétude liturgique suivra principalement une perspective historico-théologique. L’objectif est de conduirel’étudiant à une meilleure compréhension des sacrements et des sacramentaux comme réalité liturgiqueet poser les bases pour une pastorale sacramentaire qui s’exprime dans la catéchèse, dans la célébrationet dans la vie spirituelle qui en découle.La recherche historico-théologique se penchera sur les textes et les documents liturgiques quel’Eglise a employés dans la célébration au cours de l’histoire. Nous privilégierons les éléments del’action rituelle, spécialement les textes euchologiques en en dégageant les références bibliques etpatristiques. D’une manière particulière, nous prêterons attention sur la structure et les éléments de lacélébration des Rituels issus de Vatican II et les possibilités de leur inculturation. Ainsi, en partant de laréalité liturgique, c’est-à-dire de la célébration comme action rituelle, l’étude des sacrements et dessacramentaux tendra à en révéler le contenu théologique.Plan général du cours (à détailler le moment venu et en tenant compte du Cours de ThéologieDogmatique).I. Le Sacrement de la Pénitence et de la RéconciliationII. L’Onction des maladesIII. L’Ordre et les MinistèresIV. Le Mariage chrétienV. L’adaptation de la liturgie des sacrements : principes et possibilitésVI. Les Sacramentaux : notion, théologie et célébrationVII. L’adaptation des sacramentaux : principes et possibilités.Le Rituel des ministères ecclésiaux et celui des ordinations feront aussi l’objet des conférencesspirituelles organisées suivant les étapes des séminaristes vers le sacerdoce.5. Cours pratique de LiturgieCe cours concerne particulièrement les diacres pour les initier à la célébration des sacrements. C’estun cours pratique qui se donne généralement en dehors des heures des autres cours académiques.

466. Pastoral counselingThe aim : It is to train the future priest to have the knowledge and skills enable them to listen actively,accompany and help troubled and traumatised souls in pastoral work.The out line of the course:1. Pastoral care and counselling2. Listening with empathy3. Grief, death and dying4. Communication skillsN.B: La Bibliographie sera donné en classe7. L’auto prise en charge dans l’Eglise catholique au RwandaAujourd’hui, le thème d’auto prise en charge et d’autofinancement a envahi l’actualité, et lesmilieux ecclésiastiques eux-mêmes se passionnent pour ce qui, il y a quelques années, était considérécomme indigne d’une réflexion saine et rigoureuse. Ce séminaire atelier se propose d’aider àapprofondir ce thème, en l’intégrant dans la réalité de l’Eglise catholique au Rwanda.Après une introduction qui se préoccupera d’éclairer le sujet et de dégager sa problématique, la suitede l’exposé, dans sa première partie, ouvrira des échanges sur des sujets tels que : le contexte africain del’autofinancement, l’évangélisation et l’auto prise en charge, l’éducation à l’auto prise en charge, leparcours d’un projet d’autofinancement, etc. La deuxième partie fera une présentation du planstratégique qui guidera l’action pastorale de notre Eglise pour la période de 2007-2017. La dernièrepartie de l’exposé sera consacrée à une information sur les initiatives prises par l’Eglise Catholique auRwanda pour prendre progressivement sa vie économique en charge (GEMECA, CORAR, RIM…).Bibliographie- JEAN PAUL II, Exhortation post synodale « Ecclesia in Africa », Libreria Editrice Vaticana,Rome 1994.- A.V., L’Eglise du Rwanda, Vingt ans après le concile Vatican II, Kigali, Pallotti Presse, 1987.- S.RECCHI (sous la direction de), Autonomie financière et gestion des biens dans les jeunesEglises d’Afrique, UCY, Yaoundé 2003.- AECAWA, A Self-reliant church, AECAWA Publications, Accra 1998.VI. Panorama des matières de l’année académique en cours1 ère Année de Théologie : 690 heures de cours1.Introduction à l’Exégèse (60h) : Père Philippe BURIGIMFURA2. Dogmatique fondamentale (60h) : A.J.D.KAYOMBERERA3. Sacrements en général (30h) : A. Alexandre UWIZEYE4. Droit Canonique (60h) : A. Anaclet MWUMVANEZA5. Morale fondamentale (60h) : A. Antoine KAMBANDA6. Histoire de l’Eglise : Antiquité (60h) : A. Olivier MUSABE7. Patrologie (60h) : Abbé Théotime GATETE8. Histoire des Religions et Dialogue interreligieux (45h) : A. Alexandre UWIZEYE9. Liturgie fondamentale (60h) : A. Hildebrand KARANGWA10. Méthodologie de la Recherche (30h) : A. Joseph Emmanuel KAGERUKA11. Grec biblique (60h) : Abbé Protais SAFI12. Hébreu biblique (60h) : Abbé Boniface NTAGANIRA13. Gestion et Comptabilité (45h) : M. Alexis RUKUNDO2 ème Année de Théologie : 705 heures de cours1. Exégèse de l’A.T. : Livres historiques (45h) : A. Bertin GASINZIGWA2. Exégèse de l’A.T. : Livres sapientiaux et Psaumes ou Prophètes (60h) : Titulaire attendu3. Exégèse du N.T. : Ecrits johanniques (60h) : A. Papias MUSENGAMANA

4.Dogmatique Spéciale : Christologie (60h) : A. Gaétan GATARAYIHA5.Dogmatique Spéciale : Sacrements de l’Ordre et Mariage (45h) : A. Pierre Claver NKUSI6.Dogmatique Spéciale : Création et Péché originel (60h) : A. Apollon SENYENZI7.Morale Spéciale : La vie en communion avec Dieu (60h) : A. Eugène NIYIGENA8.Liturgie : Eucharistie(60h) : A. Justus MUSINGUZI9.Patrologie : Cycle B (45h) : Mgr Justin KAYITANA10.Histoire de l’Eglise : Epoque médiévale (45h) : A. Laurent RUTINDUKA11.Droit Canon : Livre II (60h) : A. Joseph Emmanuel KAGERUKA12.Missiologie (30h) : A. Anaclet PASTEUR13.Théologie africaine et Inculturation (45h) : A. Alexandre UWIZEYE14.Peace-building and conflict transformation (30h): Père Elias OMONDI OPONGO.3 ème Année de Théologie : 705 heures de cours1. Exégèse de l’A.T. : Livres historiques (45h) : A. Bertin GASINZIGWA2. Exégèse de l’A.T. : Livres sapientiaux et Psaumes ou Prophètes (60h) : Titulaire attendu3. Exégèse du N.T. : Ecrits johanniques (60h) : A. Papias MUSENGAMANA4. Dogmatique Spéciale : Christologie (60h) : A. Gaétan GATARAYIHA5. Dogmatique Spéciale : Sacrements de l’Ordre et Mariage(45h) : A.P.C.NKUSI6. Dogmatique Spéciale : Création et Péché originel (60h) : A. Apollon SENYENZI7. Morale Spéciale : Morale personnelle (60h) : A. Dominique KAREKEZI8. Liturgie : Eucharistie (60h) : A. Justas MUSINGUZI9. Histoire de l’Eglise : Epoque médiévale (45h) : A. Laurent RUTINDUKA10. Catéchèse (45h) : A. Protais SAFI11. Patrologie : Cycle C (30h) : Mgr Philippe RUKAMBA12. Pastorale (45h) : A. Anastase RUCOGOZA13. Théologie Spirituelle (30h) : Mgr Didace RUZINDANA.14. Séminaire d’Homilétique (15 heures) : A. Hildebrand KARANGWA474 ème Année de Théologie : 570 heures de cours1. Exégèse de l’A.T. : Pentateuque (60h) : A. Boniface NTAGANIRA2. Exégèse du N.T. : Corpus paulinien et Epître aux Hébreux (60h) : A. PapiasMUSENGAMANA3. Dogmatique Spéciale : Sacrements de Pénitence et Onction des malades (45h) :A. P.C. NKUSI4. Dogmatique Spéciale : Grâce (30h) : A. Vincent HAROLIMANA5. Dogmatique Spéciale : Pneumatologie (30h) : A. Apollon SENYENZI6. Dogmatique Spéciale : Eschatologie (45h) : P. Gaëtan GATARAYIHA7. Morale Spéciale : Morale sociale (60h) : A. Antoine KAMBANDA8. Droit Canon : Livres V ; VI ; VII (60h) :A. Joseph Emmanuel KAGERUKA9. Pastorale (45h) : A. Anastase RUCOGOZA10. Catéchèse (45h) : A. Protais SAFI11. Histoire de l’Eglise : Evangélisation de l’Afrique et du Rwanda (60h) : M. Paul RUTAYISIRE12. Pastoral counseling (30h) : Father Emmanuel MWEREKANDE13. Séminaire sur l’auto-prise en charge dans l’Eglise Catholique au Rwanda (15h) : Mgr KizitoBAHUJIMIHIGON.B. : Cours cycliques pour l’Année Académique 2007-2008

481. Bible : A.T. =N.T. =2. Théologie Dogmatique :II-III =Prophètes ou Livres sapientiaux et PsaumesEcrits johanniques1) Création et Péché originel2) Christologie3) Ordre et Mariage3. Liturgie : II-III = Eucharistie4. Histoire de l’Eglise II et III = Époque médiévale- COURS ET SEMINAIRES INTRODUITS DEPUIS L’ANNEE 2007-2008:1. Pastoral Counseling (cours de 30 heures): 4 ème année de Théologie2. Homilétique (séminaire de 15 heures): 3 ème année de théologie

49Nouveau système de cotationLors du conseil académique du 23/09/2005, nous avons procédé à un réajustement d’un nouveausystème de cotation que voici :Intitulés Interro ouT.P.Examen TotalInterro+ExamenCours de 60h ¼ ou 10 pts ¾ ou 30 pts 40 ptsCours de 45h ¼ ou 5 pts ¾ ou 15 pts 20 x 3 : 2= 30ptsCours de 30h ¼ ou 5 pts ¾ ou 15 pts 20 ptsDissertation :3 ème et 2 ème de Equivalent d’un cours de 60h40 ptsThéoDissertation1 ère de Théo.Equivalent d’un cours de 30h20pts

50VII. Calendrier académique 2007-2008Septembre 2007 :28(Vendredi) : Rentrée des vacances29(Samedi)-30(dimanche) : Week-end de RécollectionOctobre 2007 = 4 semaines et 3 jours de cours1(Lundi) : Début du 1 er semestreNovembre 2007 = 4 semaines et 2 jours de cours1(Jeudi) : Toussait (congé)4(Dimanche) : St Charles Borromée. Fête du Grand Séminaire (congé)12(Lundi) : Début de la période des dissertations19(Lundi) : Début de la période des interrogations24(Samedi)-25(dimanche) : Week-end de RécollectionDécembre 2007 = 2 semaines de cours4(Mardi) : Fin de la période des interrogations15(Samedi) : arrêt des cours à 12h20’15(Samedi /soir)-21(Vendredi/soir) : Retraite annuelle (Ingressus)25(Mardi : Fête de la nativité du Seigneur26(Mercredi) : Départ en vacancesJanvier 2008 = 3 semaines de cours7(Lundi) : Rentrée des vacances9(Mercredi) : Reprise des cours15(Mardi) : Date limite de la remise des points des interrogations du 1 er semestre26(samedi) : Arrêt des cours à 12h20’26(Samedi)-27(dimanche) : Week-end de Récollection28(Lundi)-30(Mercredi) : Temps de repasse31(Jeudi) : Début des examens du 1 er semestreFévrier 2008 = 1 semaine et 5 jours de cours1(Vendredi) : Congé des Héros nationaux6(Mercredi) : Mercredi des cendres14(Jeudi) : Fin des examens du 1 er semestre15(Vendredi) : Détente17(Dimanche) : Fin de détente23(Samedi)-24(dimanche) : Week-end de RécollectionMars 2008= 2 semaines et 2 jours de cours6(Jeudi) : Congé collectif des Évêques19(Mercredi) : Arrêt des cours à 12h20’23(Dimanche) : Fête de Pâques24(Lundi) : Départ en vacancesAvril 2008= 3 semaines de cours4(Vendredi) : Conseil académique7(Lundi) : Mémorial du Génocide

8(Mardi) : Rentrée des vacances de paques10(Jeudi) : Début de cours19(Samedi)-20(dimanche) : Week-end de RécollectionMai 2008 = 4 semaines de cours1(Jeudi) : Fête du travail (congé)4(Dimanche) : Fête de l’Ascension du Seigneur11(Dimanche) : Fête de Pentecôte+Fête du Cercle St Paul12(Lundi) : Conge du Recteur13(Mardi) : Début de la période des interrogations et remise des dissertations17(Samedi)-18(Dimanche) : Fête de la Trinité et Week-end de récollection25(Dimanche) : Fête du très Saint Sacrement27(Mardi) : Fin de la période des interrogationsJuin 2008 = 3 semaines de cours4(Mercredi) : Arrêt des cours à 12h20’ et date limite de la remise des points des interrogations5(jeudi)-7(Samedi) : Temps de repasse9(Lundi) : Début des examens du 2 ème semestre24(Mardi) : Fin des examens du 2 ème semestre26(Jeudi) : Conseil Académique à 9 heures27(Vendredi) : Départ en vacances27 Juin (Vendredi)-2 Juillet (Mercredi) : Examens 2 ème session27 Juin (Vendredi)-3 Juillet (Jeudi à midi) : Retraite des ordinandsJuillet 20083(Jeudi) : Conseil des Professeurs et fin de l’année académiqueSeptembre 200826(Vendredi) : Rentrée des Vacances.51N.B. : L’horaire des examens de baccalauréat sera fixé au moment opportun.

52VIII. Liste des étudiants1 ère année de ThéologieN° Nom et Prénom Diocèse1. BAKURIREHE Jean Pierre Bénédictin2. BAPFAGUHEKA Ildephonse BYU3. BENIMANA Didier BTR4. BUHANGA Jean Claude BTR5. BUTERA Narcisse KIB6. DUSENGUMUREMYI Emile BYU7. DUSENGUMUREMYI Emmanuel BTR8. DUSHIMIYIMANA Jean Bosco BTR9. GASASIRA Jean Bosco KIB10. HAKIZAYEZU Emmanuel NDO11. HAKIZIMANA Damien BYU12. HAKIZIMANA Emile Bienvenu BYU13. HAKIZIMANA Jacques BTR14. HAKIZIMANA Jean Damascène NDO15. HAKUNDIMANA Jean Claude GIK16. HARELIMANA Emmanuel GIK17. HAVUGIMANA Tatien RHG18. ILYUMUGABE Robert RHG19. IRATEGEKA Floribert KGL20. IYAKAREMYE Eugène BYU21. KAMARAMPAKA Jean Claude GIK22. KARANGWA Charles CYA23. KATANGA WAKANDWA Raphaël Salésien24. MPAYIMANA Théodore NDO25. MUBANO Melchior RHG26. MUHAYEYEZU Joseph Désiré CYA27. MUHIMBO Arsène BYU28. MUNDERE Dominique Savio BYU29. MUNYABUHORO Abel NDO30. MUNYANGAJU Léonard KBG31. MUSHIMIYIMANA Jean de Dieu CYA32. MUTABAZI Innocent KBG33. MUTWARASIBO Janvier KIB34. NDAGIJIMANA Alphonse KBG35. NDAYISENGA Jean Damascène BTR36. NGABONZIZA Noël BYU37. NIWENSHUTI Didier KGL38. NIYIGENA Aphrodis KGL39. NIYONGOMBWA Placide CYA40. NIZEYE Thomas KIB41. NKURIKIYIMANA Jean Emmanuel GIK42. NSENGIYUMVA Faustin KBG43. NSENGUMUREMYI Silas CYA44. NSHIMIYIMANA Jean Paul KIB45. NSHIMYUMUREMYI Straton NDO46. NTEZIRYAYO Emmanuel KIB47. NTIGURIRWA Prosper GIK48. NZABONIMANA Augustin BYU

5349. NZARAMYIMANA Vincent de Paul KIB50. NZIRAKARUSHO Alexis KBG51. NZIRANZIZA Barnabé BTR52. OMBENI Jean Népomuscène CYA53. RUBERANDINDA Claudien KIB54. RUTAGENGWA François Régis KIB55. TUMUSHIMIRE Jean de Dieu KGL56. TUYISENGE Jean de Dieu RHG57. TWAGIRAYEZU Théophile BYU58. TWAHIRWA Olivier CYA59. UWIZEYE Jean KIB

542 ème Année de ThéologieN° Nom et Prénom Diocèse1. AMERIKA Victor KBG2. BAHIZI Déogratias NDO3. BAPFAKURERA Benjamin CYA4. BUGINGO Maxime BTR5. DUFATANYE Diogène CYA6. HABINEZA Fidèle CYA7. HABINEZA François KGL8. HABIYAREMYE Edmond BTR9. HAGUMINEZA Jean Paul NDO10. HATEGEKIMANA Berthille CYA11. HATEGEKIMANA Félicien GIK12. HITIMANA Noël NDO13. HODALI Jean Marie Vianney NDO14. KABAYIZA François Xavier GIK15. KALINIJABO Emmanuel CYA16. KAMBANDA Libère BTR17. KANANI Jérôme KBG18. KWITONDA Gilbert BTR19. KWITONDA Pie NDO20. MAJYAMBERE Jean d’Amour KBG21. MANIRAGABA Alexis RHG22. MANIRAGUHA Dieudonné RHG23. MANIRAHO Jean Damascène KIB24. MANIRARUTA Jean Pierre CYA25. MUTUYIMANA Egide KIB26. NAMAHORO Alphonse GIK27. NAYIGIZIKI Joseph GIK28. NDAYISENGA Vénuste BTR29. NDINDABAHIZI Alexis GIK30. NIYIGENA Léodegard KGL31. NIYONSENGA Emmanuel CYA32. NSABIMANA Evariste RHG33. NSANZAMAHORO Justin KGL34. NSENGIYUMVA Emmanuel KGL35. NTIRENGANYA Jean Cassien BTR36. NZABANDORA Justin KBG37. REBERO Jean Damascène BTR38. RUKUNDO François Xavier CYA39. SAFARI Viateur BYU40. SEBAHIRE Emmanuel KGL41. SHUMBUSHO Jean Baptiste GIK42. SHYAKA Jérémie KIB43. SIBOMANA Jean Damascène NDO44. TUMUHAYIMPUNDU Diogène BYU45. TUYISENGE Innocent NDO46. UWAYEZU Albert KGL47. UWIMANA Aloys KIB48. UWIMANA Jean-François NDO49. UWINEZA Placide BTR

553 ème Année de ThéologieN° Noms et Prénoms Diocèse1. AYOBAMVUGA Sylvain CYA2. BARIGORA Jean de Dieu NDO3. BIMENYIMANA Marcel BTR4. DUKUZIMANA Evariste NDO5. DUSABUMUREMYI Marcellin KBG6. HABARUREMA Jean Pierre BYU7. HAKIZAYEZU Patrick BYU8. HAKIZIMANA Sixte RHG9. HARERIMANA Valens GIK10. KALISA Callixte GIK11. KIMENYI Damien KGL12. KIMENYI NKAKA Jean de Dieu KBG13. KOMEZUSENGE Gilbert CYA14. MAZIMPAKA Jean Nolasque CYA15. MBONYUMUGENZI Déogratias KBG16. MUNGWARAREBA Noël BTR17. MURAGIJIMANA Modeste NDO18. MUSABYIMANA Antoine NDO19. MUTETESHA Emmanuel GIK20. NAMBAJIMANA Donatien CYA21. NDAHIMANA Jean Baptiste BTR22. NDALIBITSE Jean Pacifique KGL23. NDATIMANA Emmanuel BYU24. NDAZIGARUYE Anicet KIB25. NIZEYIMANA Emmanuel BYU26. NKUNDABAREZI Philibert RHG27. NKURUNZIZA Straton RHG28. NSABIMANA Jean Bosco BTR29. NSANZINEZA Marcel KGL30. NSENGIYUMVA Rémy S.D.B.31. NSHIMIYIMANA Déogratias BYU32. NSHIMYUMUREMYI Evariste KBG33. NSHUBIJEHO Faustin KGL34. NSINGIJIMANA Antoine de P. NDO35. NZAMURAMBAHO Emmanuel KBG36. NZAYISENGA Pie NDO37. RUDAHUNGA MUPENZI Réné-Marie KBG

5638. RUTEBUKA Kizito KIB39. SANGWA Egide KIB40. SIBORUREMA Jean Pierre BYU41. TUYISHIME Athénogène BYU42. TUYISHIME Théoneste CYA43. TWIZEYIMANA Vincent RHG44. UWAYEZU Laurent RHG45. UWITONZE Joseph KIB4 ème Année de ThéologieN° Noms et Prénoms Diocèse1. DUSINGIZIMANA Lambert KGL2. GAKINDI J.M.Vianney KGL3. GAKWANDI J.M.Vianney KGL4. GASASIRA Jean Berchmans KBG5. HABAKURAMA Clet GIK6. HABIMANA Paulin CYA7. HABUMUREMYI Frédéric RHG8. HAJINGABIRE Gratien KGL9. HAKIZIMANA Donatien BYU10. KAMANA Didace BYU11. KAYIRANGA Philbert NDO12. MPAWENAYO Gaudiose KGL13. MUHAWENIMANA Bernard KGL14. NAHIMANA Fraterne NDO15. NDAYISABA Valens KBG16. NDUNGUTSE Jean Jacques KGL17. NIYONSENGA Théophile NDO18. NIYONZIMA Gallican CYA19. NSABIMANA J.M.Vianney CYA20. NSABIMANA Jérémie CYA21. NSENGUMUREMYI Thaddée CYA22. NSHIMIYIMANA Jean de Dieu KGL23. NSHIMYIYAREMYE Léandre NDO24. NTABONITA Emmanuel KIB25. NTAKIRUTIMANA J.Damascène CYA26. NTIYAMIRA Fidèle BYU27. NTWARI Boniface GIK28. NYAGAHAKWA Albert BTR29. NYANDWI TORINGABO Télesphore KBG30. NZEYIMANA Jean Colbert NDO31. RUDAHUNGA CYIZA Edmond Marie KBG32. SAFARI Laurent NDO33. TUYISENGE Justin NDOEffectif des séminaristes à la rentrée académique de septembre 2007 par provenance et parclasse

57Année BTR BYU CYA GIK KBG KIB KGL NDO RHG S.D.B OSB Total1 ère 7 10 7 5 5 10 4 5 4 1 1 592 ème 8 2 8 6 4 4 6 8 3 0 0 493 ème 4 7 5 3 6 4 4 6 5 1 0 454 ème 1 3 6 2 4 1 8 7 1 0 0 33Total 20 22 26 16 19 19 22 26 14 2 1 186

58IX. Organisation des étudesII. L’organisation des études.Le Grand Séminaire de Nyakibanda est inter-diocésain, il contient désormais 4 ans de théologie 4 .Pour y entrer on fait d’abord l’année propédeutique à Rutongo 5 et le Cycle de Philosophie à Kabgayi,qui dure deux ans.Le niveau de formation requis respectivement à la fin du cycle de Philosophie et à la fin du cyclede Théologie doit correspondre à celui du premier cycle universitaire. C’est-à-dire que les cours sontde caractère général, mais d’une qualité telle que les étudiants plus doués soient suffisammentpréparés à accéder à des grades universitaires.Pour le moment à Nyakibanda on ne peut obtenir qu’un diplôme de Baccalauréat canonique enThéologie. Les démarches sont encore en cours pour obtenir l’équivalence de la licence civile d’Etatrwandais.A. Règlement concernant les travaux pratiques et examens (extraits)Dispositions généralesArt.1 : Les étudiants doivent être acheminés à une profonde assimilation de la matière, et enmême temps à la formation d’une synthèse personnelle comme à l’acquisition d’une méthode derecherche scientifique : ils doivent ainsi devenir capables d’exposer la doctrine sacrée d’une façonadéquate.Art.2 : Parmi les moyens de contrôler le travail, le progrès et les connaissances des étudiants, ilfaut retenir notamment les travaux pratiques, les dissertations, les interrogations et les examens. Cesdifférents contrôles visent principalement un but pédagogique en fonction de la préparation auministère sacerdotalArt.3 : Les études académiques sont sanctionnées par la somme des notes reçues dans lesdifférents contrôles de connaissances effectués durant l’année.Art.4 : Personne ne peut être promu à la classe supérieure sans avoir fait les examens et lestravaux prescrits, et sans avoir obtenu la moyenne requise.Art.5 : Seul l’étudiant qui a fréquenté au moins les 2/3 des cours inscrits à son programme a ledroit de se présenter aux interrogations et aux examens.La cotationArt.29 : À chaque contrôle des connaissances le professeur s’efforce de faire des corrections leplus tôt possible et de rendre les copies aux étudiants, avec les indications permettant une meilleurecompréhension de la matière et de l’évaluation effectuée.Art.30 : Concernant les différents contrôles effectués, il sera exigé, pour la réussite, au moins 5/10dans chacun des cours inscrits au programme. Le Grand Séminaire étant affilié à l’UniversitéUrbanienne de Rome dont le système de cotation est différent, les examens d’admission aubaccalauréat seront côtés suivant le système en vigueur dans ladite Université.Art.31 : §1. Le professeur est responsable de la note finale donnée à l’étudiant. Cette note est,pour chaque cours, la synthèse des interrogations et des examens, attendu que les travaux pratiques etla dissertation sont enregistrés sous une rubrique à part.4 Le cursus est entrecoupé d’une année de stage pastoral dans les diocèses respectifs des séminaristes.5 Ou Nyumba dans le diocèse de Butare, restant sauves les autres formules prévues cas par cas selon la liberté des évêquessur cette première étape de la formation.B.P. 85 Butare (Rwanda)

59§2. : Dans l’attribution de la note finale le professeur doit tenir compte de tous les facteurs depondération prévus et de tous les contrôles effectués durant le semestre ou l’année.Art.32 : §1. En principe, pour chaque cours de 1h/semaine, la note finale est égale à 10 points ; etainsi de suite, au prorata du nombre d’heures habituellement attribuées à chaque cours par semaine.§2. Dans la note finale pour chaque cours, l’examen compte pour les ¾ des points, et lesinterrogations pour ¼ des points§3. L’attribution des notes pour les travaux pratiques et pour les dissertations est régierespectivement par l’art.12 et l’art.17 du présent règlement.Condition de passageArt.41 : §1. L’évaluation de la réussite ou de l’échec d’un étudiant est fondée sur le principe depromotion par année académique, dans le respect des dispositions de l’art.4 du présent règlement.§2. La note déterminante pour la réussite ou pour l’échec est la résultante des deux semestresquand il s’agit des cours s’étendant sur toute l’année ; ou d’un seul semestre, quand il s’agit des autrescours.§3. L’étudiant est promu automatiquement s’il a obtenu au moins 50% des points pour chacun descours inscrits au programme.Art.43 : Un étudiant qui termine l’année avec des échecs ne peut être promu à la classe supérieureque s’il passe avec succès les examens de reprise ou s’il a obtenu une dispense, que seul le Conseil dedélibération est compétent d’accorder.Art.46 : Les échecs non réparés rendent invalide l’année. Dans ce cas l’étudiant qui quitte leSéminaire reçoit une attestation d’études faites qui considère l’année échouée comme une simplefréquentation.B. Baccalauréat en Théologie (extrait du règlement)Depuis le 13 octobre 1979, le Grand Séminaire de Nyakibanda (cycle de Théologie) est affilié àl’Université Pontificale Urbanienne de Rome, dépendant de la Congrégation pour l’Evangélisation desPeuples. En vertu de cette affiliation, les étudiants qui le désirent et remplissent les conditionsrequises, peuvent, au terme des 4 années de Théologie, obtenir un diplôme de Baccalauréat,moyennant un examen écrit et oral.Conditions d’inscriptiona) Avoir terminé avec succès le cycle des études philosophiques requises pour pouvoirentreprendre les études théologiques.b) Avoir suivi à l’Institut affilié tous les cours prévus au programme du cycle de Théologie quidure 4 ans, et avoir passé avec succès les épreuves académiques obligatoires, en obtenant de façonhabituelle au moins 70% dans les disciplines principales et 60% dans les autres, selon les critères del’échelle de cotation en vigueur à la Faculté affiliée.c) Présenter par écrit à la Direction du Séminaire une demande d’inscription parmi les candidats.L’inscription se fait au début de la 4 ème année de Théologie.Remarques1° Tout séminariste qui remplit les conditions requises se porte candidat par écrit aux examens debaccalauréat. En cas d’empêchement il en avertit son Evêque ou son supérieur hiérarchique après enavoir parlé avec le Recteur.2° Un étudiant qui, pour des raisons valables, n’a pas pu se faire inscrire avec ceux de sapromotion, peut poser sa candidature l’année suivante, pourvu qu’il le signifie par écrit, et à temps, àla Direction du Séminaire.

60Conditions de participation à l’examen de baccalauréata) Avoir été inscrit à la Faculté affiliante ;b) Avoir fait avec succès tous les travaux et examens requis cycle de Théologie, y compris la 4 èmeannée, avec au moins 70% dans les disciplines principales et 60% dans les autres, selon l’échelle decotation en vigueur à la Faculté affiliée.Organisation de l’examena) L’examen de Baccalauréat en Théologie a lieu à la fin de l’année académique, toujours àl’issue des examens ordinaires dont les résultats sont pris en considération pour l’acceptation descandidats.b) Cet examen est à la fois écrit et oral. Il se fait devant un jury public et porte sur une série dethèses proposées par la Faculté en étroite collaboration avec l’Institut affiliée et mises à la portée desétudiants au début de l’année académique. Ces thèses sont élaborées de telle sorte qu’elles embrassenttoute la matière vue au cours de 4 années de Théologie.c) À l’examen écrit comme à l’examen oral, l’étudiant doit démontrer qu’il a acquis une visionorganique et synthétique de la Théologie catholique.d) Dans le calcul des notes, le professeur titulaire de l’examen comme tout le jury demeurentattentifs à l’échelle de cotation en vigueur à l’Université affiliante, où la cotation est généralementlarge.L’ordre des mentions habituelles à Rome est le suivant :1. Summa cum laude probatus(i.e. Très grande distinction) : de 97,70 à 100%2. Magna cum laude probatus(i.e. Grande distinction) : de 90 à 96,69%3. Cum laude probatus(i.e. Distinction) : de 80 à 89,99%4. Bene probatus(i.e. Satisfaction normale) : de 70 à 79,99%5. Congruenter probatus(i.e. Satisfaction à la limite) : de 60 à 69,99%Remarques70% à l’Université Urbanienne de Rome (cotation large), est équivalent à 60% dans un système àcotation sévère. Au Grand Séminaire de Nyakibanda, les notes figurant dans le Registre de laPréfecture des études correspondent déjà aux normes de l’Urbanienne, elles ne peuvent plus êtremodifiées.Octroi du diplôme de BaccalauréatL’obtention du diplôme de Baccalauréat en Théologie est subordonnée aux mêmes conditions quepour l’admission à l’examen. Pour la réussite, il faut donc à la fois :a) Que la note moyenne de l’écrit et celle de l’oral confondues soit au moins égale à 70% pour lesdisciplines principales, et 60% pour les autres, selon l’échelle de cotation en vigueur à la Facultéaffiliante : à condition cependant que ni à l’un ni à l’autre examen la note obtenue ne soit inférieure à60%.b) Avoir émis une profession de foi selon une formule approuvée par le Siège Apostolique.

61c) Verser les taxes fixées par la Faculté affiliante pour l’inscription et pour la confection desdiplômes.X. Taxes pour documents délivrésPour obtenir du Séminaire des documents officiels requis pour avoir un emploi, une boursed’études, un reclassement ou autres avantages sociaux, l’intéressé – clerc ou laïc – paye les frais debureau dont le montant est ainsi fixé :1. Certificat d’études faites = 1.000 Frw2. Attestation de bonne conduite = 1.000 Frw3. Extrait des points (en cas de perte des bulletins déjà reçus) = 1.500 Frw par nouveau bulletintranscrit4. Carte d’étudiant (en cas de perte de la première) =500 Frw5. Attestation de fréquentation = 500 Frw

62SommaireIntroduction................................................................................... 1I. Histoire du Séminaire ................................................................ 2II. Autorités Académiques ............................................................ 4III. La Direction ordinaire............................................................. 4IV. Liste des professeurs............................................................... 6V. Présentation systématique des cours en cycle de Théologie.... 9VI. Panorama des matières de l’année académique en cours ..... 46VII. Calendrier académique 2007-2008...................................... 50VIII. Liste des étudiants.............................................................. 52IX. Organisation des études ........................................................ 58X. Taxes pour documents délivrés.............................................. 61Sommaire .................................................................................... 62