Réduire la pénibilité et la quantité de travail c'est ... - Haras-nationaux

Réduire la pénibilité et la quantité de travail c'est ... - Haras-nationaux Réduire la pénibilité et la quantité de travail c'est ... - Haras-nationaux

agriculture.npdc.fr
from agriculture.npdc.fr More from this publisher

TémoignagesInstallé à Domart sur <strong>la</strong> Luce, auxportes d’Amiens, Jean MarcHORDE s’occupe <strong>de</strong> chevaux<strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 15 ans. « Nousavons commencé par entr<strong>et</strong>enir<strong>de</strong>s chevaux pour nos enfants,aujourd’hui nous accueillons 10propriétaires <strong>et</strong> ma fille gère uncentre équestre dans le vil<strong>la</strong>gevoisin. Orienté vers le tourismeéquestre, nous avions besoin d’unlogement simple <strong>et</strong> économiquepour les chevaux <strong>et</strong> poneys <strong>de</strong> clubou <strong>de</strong> passage. »Des idées pour loger seschevaux à moindre coûtDe chaque côté du couloir sontélevés <strong>de</strong>s murs en parpaings <strong>de</strong>140 cm. Une <strong>la</strong>rgeur d’au moins 3 mest conservée dans le futur box.« Le parpaing plein perm<strong>et</strong> un bonrapport qualité prix : on a essayé leparpaing creux, le bois, lesbarrières tubu<strong>la</strong>ires, chacun a uninconvénient : plus léger <strong>et</strong> moinscher, le parpaing creux estdangereux une fois troué par uncoup <strong>de</strong> pied, <strong>et</strong> irréparable ! Lebois est trop fragile <strong>et</strong> mangé parles chevaux, les barrièrestubu<strong>la</strong>ires peuvent <strong>la</strong>isser passerun poney ou un pou<strong>la</strong>in qui seroule. La barrière doit avoir unécartement maxi <strong>de</strong> 30 cm <strong>et</strong> <strong>de</strong>hauteur au sol inférieure à 30 cm ».Des panneaux tournantsLes panneaux sont en bois plein(pin autoc<strong>la</strong>vé <strong>et</strong> cerclé, avec uneépaisseur <strong>de</strong> 42 mm) pour séparerles boxes perpendicu<strong>la</strong>irement aux<strong>de</strong>ux premiers murs. Chaquepanneau est fixé d’un côté avec <strong>de</strong>sgonds, <strong>de</strong> l’autre côté avec <strong>de</strong>uxverrous à baïonn<strong>et</strong>te <strong>de</strong> façon àl’ouvrir <strong>et</strong> <strong>la</strong> rabattre sur le mur enparpaings lors du curage.« Pensez à l’emp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>l’abreuvoir automatique, pour que<strong>la</strong> porte rabattue soit <strong>la</strong> plus prochepossible du mur <strong>de</strong> façon à ne pasgêner le passage du tracteur. Demême, <strong>la</strong> mangeoire doit êtreamovible ! Pour les mangeoires, j’airécupéré <strong>de</strong>s mangeoires àcochons dans <strong>la</strong> ferme <strong>de</strong> monpère, avec <strong>de</strong>ux tiges transversalespour éviter que le cheval ne sort<strong>et</strong>oute <strong>la</strong> nourriture, c’est parfait !Accrochée sur le mur, on l’enlèvefacilement pour <strong>la</strong> n<strong>et</strong>toyer, pour lecurage, <strong>et</strong> on nourrit sans ouvrir lesboxes, <strong>de</strong>puis le couloir. »Des boxes faits maison« Au départ nous disposions d’unhangar simple en ossature bois <strong>et</strong>tôle, fermé sur un pignon »La construction <strong>de</strong>s boxes acommencé par une dalle bétonpour le couloir, les boxes étantconservés en terre battue. L’idéeest <strong>de</strong> curer les boxesmécaniquement, <strong>et</strong> donc moinssouvent puisqu’il n’y a plus <strong>de</strong>fourche à soulever à <strong>la</strong> main. « Jepense même que le confort ducheval y gagne ! » ajoute Jean Marc,« l’épaisseur <strong>de</strong> paille perm<strong>et</strong> unecouche confortable ».


Un coût raisonnableCommandés à un artisan local, <strong>la</strong>porte <strong>et</strong> son bâti coûtent 160 €.Le coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> cloison sur mesure est<strong>de</strong> 680 €, avec les p<strong>la</strong>nches <strong>de</strong>42 mm autoc<strong>la</strong>vées pour unemeilleure résistance. Soit un coûttotal hors parpaings <strong>et</strong> visserie <strong>de</strong>1 520 € pour un box.« La porte est indispensable », jugeJean Marc, « c’est <strong>la</strong> seule solutionpour éviter à <strong>la</strong> paille <strong>de</strong> sortir dubox <strong>et</strong> éviter les coups <strong>de</strong> pieds.Des essais avec une porte enbarrière tubu<strong>la</strong>ire, une chaîne, unrondin en bordure du box pourr<strong>et</strong>enir <strong>la</strong> paille, n’ont pas étéconcluants. »Les montants <strong>de</strong> <strong>la</strong> porte sont fixésau sol <strong>et</strong> sur les murs en parpaings.« Un conseil, atten<strong>de</strong>z que lesportes soient livrées avant <strong>de</strong>monter les murs, <strong>de</strong> façon à ajusterau mieux : les rattrapagesmanquent souvent <strong>de</strong> solidité ».TémoignagesP<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s boxes avec cloisons amoviblesAbreuvoirautomatiqueGondsCloisonduhangarCloisonamoviblePorte du box(1,30 m)> Isabelle ASLAHEChambre d’Agriculture <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sommei.as<strong>la</strong>he@somme.chambagri.fr


TémoignagesDes prestations <strong>de</strong> qualitéavec le bien-être <strong>de</strong>s chevauxcomme priorité, mais sansoublier celui <strong>de</strong>s soigneurs !Installé <strong>de</strong>puis Avril 2009 au<strong>Haras</strong> du Bois d’Argile, à Berneuilen Bray (10 km Sud <strong>de</strong> Beauvais),M Bruno NEBOUT, appuyé par sonDirecteur technique, Daniel COLE,m<strong>et</strong> tout en œuvre pour assurer lebien-être <strong>de</strong>s chevaux, mais aussicelui <strong>de</strong>s soigneurs en cherchant àleur faciliter le <strong>travail</strong> !«Notre objectif est <strong>de</strong> gagner dutemps sur les actes quotidienspour se concentrer sur les soins, <strong>et</strong>l’observation <strong>de</strong>s chevaux».Des soins <strong>de</strong> qualité à<strong>la</strong> carte«Notre activité principale vise àapporter aux chevaux sportifs <strong>de</strong>haut niveau (courses, CSO,dressage), une détente, dans uncadre <strong>de</strong> vie calme <strong>et</strong> reposant,tout en maintenant leur conditionphysique <strong>et</strong> en améliorant leurmoral, ainsi qu’à accélérer <strong>la</strong>convalescence <strong>de</strong> chevaux blessés(problèmes osseux, muscu<strong>la</strong>ires outendineux)».Les moyens disponibles sontnombreux <strong>et</strong> adaptés à chaque cas.Le principal est sans doute <strong>la</strong>balnéothérapie, qui perm<strong>et</strong> <strong>de</strong>muscler <strong>et</strong> <strong>de</strong> donner du souffleaux chevaux en douceur : pas <strong>de</strong>choc sur le sol à chaque foulée, pas<strong>de</strong> poids du cavalier à supporter, <strong>et</strong>un eff<strong>et</strong> massant naturel <strong>de</strong> l’eau,très bénéfique. Les chevaux sontégalement sortis en pâture tous lesjours, <strong>et</strong> si besoin, sontprogressivement <strong>travail</strong>lés sur <strong>la</strong>piste proprioceptive pour les ai<strong>de</strong>rà r<strong>et</strong>rouver leur équilibre surdifférents types <strong>de</strong> terrains. «Selonles cas <strong>et</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>spropriétaires ou <strong>de</strong>s entraîneurs,<strong>de</strong>s soins personnalisés peuventêtre administrés».Et une activité autour <strong>de</strong>l’élevage <strong>de</strong> Pur SangUn étalon Pur Sang est déjàdisponible pour <strong>de</strong>s saillies enmonte en main. Des yearlings enpension sont élevés, éduqués <strong>et</strong>préparés pour les ventes. «Nousenvisageons d’intégrer d’autresreproducteurs à l’avenir».Une organisation du<strong>travail</strong> bien rôdéeEn <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> Bruno NEBOUT, quiassure <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure encomplément d’autres activités(location d’une salle <strong>de</strong> réception<strong>et</strong> <strong>de</strong> logements attenants sur lesite, <strong>et</strong> d’une structure hôtelière àpart), il y a 3 sa<strong>la</strong>riés permanents,représentant 2,5 ETP. Parmi cessa<strong>la</strong>riés, Daniel COLE, Directeurtechnique, assure également unefonction commerciale pourpromouvoir l’établissement. Enoutre, en moyenne, 2 apprentis <strong>et</strong>2 stagiaires ponctuels complètentl’équipe.«En semaine, les matinées sontréservées à l’alimentation <strong>de</strong>schevaux, aux sorties en paddocks<strong>et</strong> à l’entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s litières. Lesaprès-midi sont consacrésexclusivement aux soins <strong>et</strong> à <strong>la</strong>balnéothérapie. Le weekend, unepermanence d’une personne estorganisée par roulement. Le <strong>travail</strong>est réduit mais les soins <strong>de</strong> remiseen forme sont quand mêmeassurés le samedi».Pour <strong>la</strong> plupart du personnel, lesjournées démarrent à 8 heures <strong>et</strong>se terminent à 18 heures. Ungardien loge sur p<strong>la</strong>ce.Un logement rationnel<strong>de</strong>s chevaux <strong>et</strong> uncurage mécanisé<strong>de</strong>s boxesLa structure, constituée <strong>de</strong> 48 ha<strong>de</strong> prairies, abrite jusqu’à 80chevaux dont 30 en soins <strong>de</strong>balnéothérapie <strong>et</strong> 50 (yearlings,élevage, r<strong>et</strong>raités) sur <strong>de</strong>s prairies,divisées en paddocks électrifiésavec <strong>de</strong>s abris en bois.Les chevaux recevant <strong>de</strong>s soinssont logés dans <strong>de</strong>s boxes dont lesdimensions extra-<strong>la</strong>rges (3,4 m sur5 m) résultent <strong>de</strong> l’adaptation aubâtiment existant (anciennestabu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> bovins). Ilsdisposent <strong>de</strong> grilles donnant sur lesautres boxes pour éviterl’isolement <strong>de</strong>s chevaux <strong>et</strong> d’unpaddock individuel en sableattenant à chaque box, <strong>de</strong> 5 m sur 6m qui offre <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> s’aérer,notamment aux chevaux dont <strong>la</strong>santé ne perm<strong>et</strong> pas d’aller dansles prairies.Les boxes sont répartis en3 rangées <strong>de</strong> 10, en parallèle. Pourles <strong>de</strong>ux rangées <strong>de</strong> boxes quibor<strong>de</strong>nt l’allée centrale, les paroiscoulissantes vers le couloirperm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> curer le fumier avecun mini-chargeur sur toute <strong>la</strong>longueur du bâtiment. Ces paroiscoulissent sur un rail en hauteur, cequi évite les problèmes <strong>de</strong>


«C<strong>et</strong>te instal<strong>la</strong>tion est trèspratique : le sol du « sas » est ensable, ce qui évite les glissa<strong>de</strong>s,tant <strong>de</strong>s chevaux que <strong>de</strong>ssoigneurs lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong>schevaux».Témoignagesroulement dans le fumier. Uneseule roue pose au sol, mais elleest du côté du couloir, qui esttoujours rou<strong>la</strong>nt car bétonné <strong>et</strong>propre. Daniel COLE précise que«c<strong>et</strong>te technique perm<strong>et</strong> égalementaux parois <strong>de</strong> <strong>de</strong>scendre jusqu’ausol <strong>et</strong> ainsi d’éviter aux chevaux <strong>de</strong>se coincer un membre sous <strong>la</strong>cloison». «De plus, l’absence <strong>de</strong>rails dans le couloir évite <strong>de</strong> poserproblème pour <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>tiond’engins <strong>de</strong> forte hauteur». Quantà <strong>la</strong> rangée <strong>de</strong> 10 boxes ne donnantpas sur le couloir, leurs paroispivotent pour se rabattre le long dumur, pour perm<strong>et</strong>tre un curagemécanique également.Tous les jours, les boxes sont« remis à p<strong>la</strong>t » <strong>et</strong> paillés. C<strong>et</strong>t<strong>et</strong>echnique, ainsi que <strong>la</strong> grand<strong>et</strong>aille <strong>de</strong>s boxes <strong>et</strong> <strong>la</strong> sortiejournalière <strong>de</strong>s chevaux àl’extérieur, perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> ne les curercomplètement que tous les 2 à 3semaines. Le curage ne perturbepas le <strong>travail</strong> habituel <strong>de</strong>s écuries.«Il faut 1 à 2 heures pour1 personne conduisant le minichargeur,pour curer 12 à 15 boxes,avec une ai<strong>de</strong> pendant 30 minutespour faire les finitionsmanuellement». La fumière <strong>et</strong> <strong>la</strong>paille sont facilement accessibles<strong>de</strong>puis les boxes.Une organisation <strong>de</strong>spaddocks qui facilite <strong>et</strong>sécurise <strong>la</strong>manipu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>schevaux :Toutes les parcelles sont clôturéesavec 3 rangs <strong>de</strong> rubans électrifiésb<strong>la</strong>ncs, soutenus par <strong>de</strong>s poteauxen bois. Les portes sont égalementréalisées avec <strong>de</strong>s rubansélectriques <strong>et</strong> <strong>de</strong>s poignées. Lecourant électrique n’est jamaiscoupé lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> manipu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>sportes.Les paddocks sont <strong>de</strong>sservis par<strong>de</strong>s allées en herbe, <strong>et</strong> les entréessont sécurisées par une« souricière » ou « double clôture ».Pour éviter les dép<strong>la</strong>cementsinutiles, <strong>et</strong> sécuriser <strong>la</strong>manipu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s chevaux, DanielCOLE a organisé, pour 6 paddocksà proximité <strong>de</strong>s boxes, unedisposition en « éventail », avec unsas commun.Les paddocks autour <strong>de</strong>s bâtimentsne sont utilisés que quelquesheures par jour <strong>et</strong> ne sont donc pasdégradés. Quant aux pâtures,équipées d’abris <strong>et</strong> utiliséesprincipalement par les animauxd’élevage en pension sur une pluslongue durée, un temps <strong>de</strong>repousse <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 21 joursentre chaque passage est observé<strong>et</strong> un fauchage est réalisérégulièrement pour les entr<strong>et</strong>enir.Encore <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s…Le centre, bien que récent, a déjàbesoin <strong>de</strong> grandir ! « Nousréfléchissons à <strong>la</strong> constructiond’une vingtaine <strong>de</strong> nouveaux boxes<strong>et</strong> d’un marcheur sur sable » …> Dominique REMYChambre d’Agriculture <strong>de</strong> l’Oisedominique.remy@agri60.fr


R<strong>et</strong>rouvez les publications du Réseau Equin <strong>de</strong> Picardie sur les sites <strong>de</strong>s Chambres d’agriculture<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> l’ElevagePicardieInfos éleveursLes ai<strong>de</strong>s équinesen PicardieLesquelles, pour qui, comment ?Les productions équines, sont considérées comme <strong>de</strong>s productions agricoles <strong>de</strong>puis2005. A ce titre, les éleveurs d’équidés sont en droit d’obtenir <strong>de</strong>s mêmes ai<strong>de</strong>s queleurs homologues <strong>de</strong>s autres filières. Mais récemment arrivés dans « le secteuragricole » ils ne bénéficient que rarement d’une antériorité <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration leurdonnant accès aux ai<strong>de</strong>s. De plus les éleveurs <strong>et</strong> détenteurs d’équidés neconnaissent pas toujours leurs droits <strong>et</strong> souvent ne disposent pas <strong>de</strong>s informationsnécessaires pour formuler leurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s.Plusieurs types d’ai<strong>de</strong>s sont possibles, nécessitant <strong>la</strong> présentation d’un dossier <strong>de</strong><strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>et</strong> le respect <strong>de</strong> conditions d’éligibilité. Les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s doivent précé<strong>de</strong>r <strong>la</strong>mise en p<strong>la</strong>ce ou le développement <strong>de</strong> l’activité <strong>et</strong> être déposéesauprès <strong>de</strong>s organismes qui les instruisent : Chambres d’Agriculture, ADASEA , DDTM*,Conseil Régional <strong>et</strong> Conseils Généraux.Pour vous ai<strong>de</strong>r dans ces diverses procédures, nous vous proposons une revue <strong>de</strong>détail <strong>de</strong>s différentes ai<strong>de</strong>s possibles.Globalement on peut distinguer 2 grands types d’ai<strong>de</strong>s. Les ai<strong>de</strong>s agricoles nationalesou européennes gérées dans le cadre <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique agricolecommune (PAC), du contrat <strong>de</strong> p<strong>la</strong>n Etat – Région (CPER) <strong>et</strong> les ai<strong>de</strong>s régionalessouvent spécifiques à certaines activités ou investissements<strong>et</strong> uniquement dépendantes <strong>de</strong>s politiques régionales.Pour les premières, tous les exploitants sous le régime agricole sont potentie lement<strong>de</strong>stinataires <strong>et</strong> bénéficiaires. Cependant, ils doivent répondre à une série <strong>de</strong>conditions <strong>de</strong> volumes d’activité agricole, d’âge, <strong>et</strong> d’engagements à l’application <strong>et</strong> aurespect <strong>de</strong> certaines directives ou règlementations (Directives nitrates, conditionnalité,i<strong>de</strong>ntification, <strong>et</strong>c.). Ces ai<strong>de</strong>s sont versées par l’Europeou l’Etat français via leurs organismes re<strong>la</strong>is régionaux (DDTM*).Les informations précises <strong>et</strong> les formu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> déc<strong>la</strong>ration sont généralementdisponibles auprès <strong>de</strong>s Chambres d’Agriculture ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> DDTM.Pour les ai<strong>de</strong>s régionales, e les sont le plus souvent <strong>de</strong>stinées à l’amélioration <strong>de</strong>sconditions <strong>de</strong> production ou d’exercice du métier. Selon <strong>la</strong> région, les ai<strong>de</strong>s peuventêtre attribuées à <strong>de</strong>s actions ou <strong>de</strong>s investissements différents. Les conseils régionauxqui attribuent ces ai<strong>de</strong>s après concertation avec les organismes professionnels(Conseils <strong>de</strong>s Chevaux) on toute liberté pour choisir les actions aidées,les niveaux d’ai<strong>de</strong>s ainsi que les conditions d’attribution.C<strong>et</strong>te information est disponible auprès <strong>de</strong>s Conseils <strong>de</strong>s Chevaux.* DDTM : Direction Départementale <strong>de</strong>s Territoires <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> MerLes systèmes équins du Grand OuestRepères techniques <strong>et</strong> économiques <strong>de</strong>l’année 2008RÉFÉrences - Réseau Économique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Filière ÉquineJuill<strong>et</strong> 2010RÉFÉrences - Réseau Économique <strong>de</strong> <strong>la</strong> Filière ÉquineTypologie <strong>de</strong>s éleveurs<strong>de</strong> chevaux <strong>de</strong> PicardieMis en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>puis 2007, le réseau <strong>de</strong> suivis <strong>de</strong>sélevages équins est présent dans 22 régionsfrançaises en notamment en Picardie grâceau soutien financier du Fonds Eperon <strong>et</strong>du Ministère <strong>de</strong> l’agriculture.Ce dispositif <strong>de</strong> recherche sur les structureséquines s’est mis en p<strong>la</strong>ce à l’initiative <strong>de</strong> l’IFCE(<strong>Haras</strong> <strong>nationaux</strong>) <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Institut <strong>de</strong> l'Elevage.Il associe actuellement dans son partenariat <strong>de</strong>recherche <strong>la</strong> Fédération <strong>de</strong>s Conseils <strong>de</strong>sChevaux <strong>et</strong> les Chambres d’agriculture.L’objectif du Réseau Equin est <strong>la</strong> production <strong>de</strong> références technicoéconomiques à partir <strong>de</strong> données issues du suivi d’exploitations par <strong>de</strong>singénieurs <strong>de</strong>s Chambres d’agriculture. Ces références sont nécessairesaussi bien pour améliorer l’efficacité <strong>de</strong>s structures existantes que pouraccompagner les porteurs <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>, candidats à l’instal<strong>la</strong>tion.Le Réseau Equin <strong>de</strong> Picardie s’appuie sur 12 exploitations détentrices <strong>de</strong>chevaux dont les suivis sont confiés aux Chambres d’agriculture <strong>de</strong> Picardie.La coordination régionale <strong>et</strong> nationale du dispositif, ainsi que l’appuiméthodologique sont assurés par l’Institut <strong>de</strong> l’Elevage.Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> ce réseau <strong>de</strong> références, une typologiea été réalisée en 2008 afin <strong>de</strong> mieux connaître les activités <strong>et</strong> les élevageséquins <strong>de</strong> Picardie. Ce document rend compte <strong>de</strong>s principaux résultats<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> statistique réalisée à partir d’un échantillon représentatif<strong>de</strong> 86 éleveurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> région.Ce <strong>travail</strong> a permis, d’une part <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce les spécificitésrégionales <strong>de</strong> l’élevage équin <strong>de</strong> Picardie, <strong>et</strong> d’autre part <strong>de</strong> caractériser lesprofils d’éleveur les plus présents sur le territoire.PicardieCe bull<strong>et</strong>in a été réalisée par l'équipe <strong>de</strong>s Réseaux Equins <strong>de</strong> PicardieIsabelle ASLAHE – Chambre d’agriculture <strong>de</strong> <strong>la</strong> Sommei.as<strong>la</strong>he@somme.chambagri.fr - 03.22.33.69.87 - www.somme.chambagri.frDominique REMY – Chambre d’agriculture <strong>de</strong> l’Oisedominique.remy@agri60.fr - 03.44.11.44.64 - www.agri60.frEmmanuel RENARD – Chambre d'agriculture <strong>de</strong> l’Aisneemmanuel.renard@ma02.org - 03.23.22.50.13 - www.agri02.frCoordinationJérôme PAVIE - Institut <strong>de</strong> l’ElevageJerome.pavie@inst-elevage.asso.fr - 02.31.47.22.72 - www.inst-elevage.asso.frLibrairie <strong>de</strong>s <strong>Haras</strong> <strong>nationaux</strong>les écuries du Bois 61310 LE PIN AU HARASTél : 02 33 12 12 27/Fax 02 33 39 37 54www.haras-<strong>nationaux</strong>.frInstitut <strong>de</strong> l’Élevage149, rue <strong>de</strong> Bercy 75595 PARIS CEDEX 12Tél : 01 40 04 51 50/Fax 01 40 04 52 75www.inst-elevage.asso.frMai 2011Mise en page : M. allié (Institut <strong>de</strong> l’Elevage)Crédits photos : Institut <strong>de</strong> l’Elevage, Chambres d’agriculture <strong>de</strong> l’Oise, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Somme <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’AisneISBN 978-2-36343-045-5 N° IE : 001152018

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!