le schéma - Voies navigables de France

VOIES NAVIGABLES DE FRANCED IRECTION R EGIONALE DE L YONRÉALISATION DU SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENTDU TOURISME FLUVIAL RHÔNE – SAÔNE – DOUBSET ÉTUDE DES RETOMBÉES ÉCONOMIQUESSYNTHÈSEIntroductionProduits de tourisme fluvialCadrage économiqueMise en œuvre du programmeActions d'accompagnementObservatoireGROUPEMENT ACT-OUESTACT-CONSULTANTSAVEC RICHARD BOSQUILLONLe 15 février 2000

LE SCHÉMALe réseau de voies navigables constitue un support naturel du tourisme et desloisirs. VOIES NAVIGABLES DE FRANCE, gestionnaire de ce réseau est soucieuxde porter une grande politique de tourisme fluvial en France, et en particulier sur levaste bassin de navigation Rhône-Saône-Doubs placé sous la responsabilité de laDirection Régionale de Lyon.Le schéma de développement du tourisme fluvial vise à être un outil pour ledéveloppement de ce bassin fluvial, avec les objectifs et les rôles exposés cidessous.LES OBJECTIFS DU SCHEMA• Préciser les perspectives de marchés justifiant les potentialités et les projets• Intégrer les potentiels fluviaux dans les stratégies de développement et depromotion du tourisme et des loisirs des collectivités territoriales, permettre leurharmonisation autour du réseau.• Fédérer les initiatives et les projets des différents acteurs de la voie d'eau :professionnels du tourisme fluvial, collectivités riveraines, professionnels dutourisme, institutions et administrations, pour assurer la cohérence technique,économique, et favoriser les dynamiques collectives.• Proposer une méthode d'analyse économique du tourisme fluvial et de ses projets,notamment pour apprécier la viabilité économique des projets et leurs retombéeséconomiques attendues, et aider ainsi à leur conception et à leur programmation.• Faciliter les partenariats, permettre le positionnement du tourisme fluvial dans lescontrats de Plan, les contrats globaux de développement, les projets régionaux,départementaux, portés par les structures intercommunales.• Préparer et mettre en place on Observatoire du tourisme fluvial facilitantl'actualisation ultérieure du schéma, l'évaluation des projets, le suivi des activités etla gestion des équipements.ROLES ET NATURE DU SCHEMALe schéma propose une méthode : insertion du fluvial dans les stratégiestouristiques des collectivités, évaluation économique des activités et des projets,prise en compte des besoins de services collectifs, recherche de l'optimisation localedes projets. Cette méthode s'illustre par le "Guide de développement des projets detourisme fluvial".Le schéma est un outil de concertation : il n'est pas opposable aux initiatives descollectivités, mais il assure la communication entre porteurs de projets,professionnels, gestionnaires du domaine fluvial, concessionnaires et structures definancement.Le schéma est évolutif : les "projets" de tourisme fluvial s'élaborent dans unprocessus continu d'idées, de conception, d'étude. Les marchés, lesenvironnements évoluent. Le schéma met l'accent sur la méthode et la mise enplace d'un Observatoire, qui permettront une programmation évolutive du projet.LES GRANDS PROJETS DU SCHÉMALes grands projets de ce schéma de développement du tourisme fluvial sur le bassinRhône Saône Doubs sont les suivants :Création de débarcadères supplémentaires pour les paquebots fluviaux sur l'axeRhône-Saône et aménagement de terminaux croisières aux principales têtes et finsde lignes.Mise en place d'un système de gestion des routings et plannings d'escales afind'optimiser les infrastructures.Programme de réhabilitation du canal du Rhône au Rhin. Développement de lalocation, des péniches hôtels, de la plaisance de transit internationale en liaisonavec le bassin rhénan, de sites d'animation riverains.Différents projets de ports et d'animation urbaine liée à la plaisance : Saint Jean deLosne (plateforme technique), Anse, Lyon, Valence, Tournon, Viviers, Avignon,Beaucaire, Arles, Aigues Mortes. Politique incitative visant à développer l'hivernage.Création et amélioration de bases de location : création sur le canal du Rhône auRhin et le canal du centre, amélioration sur le canal du Rhône à Sète.Deux problèmes réseaux : Le Haut Rhône et l'écluse de Beaucaire.Sur le Haut Rhône, développements fluviaux progressifs fonctions de l'ouverture desécluses et de la mise au gabarit de l'écluse de Savière.Pour l'écluse de Beaucaire, développement de produits péniches hôtels en boucle etde l'animation plaisance à Beaucaire et Bellegarde.Une politique de développement des sites d'animation de la voie d'eau notamment àtravers un programme "guinguettes, bateaux animation", d'aménagement deschemins de halage et de développement de produits randonnées.Parallèlement une série de "petits sites", souvent porteurs de projets de haltes,renvoient à des politiques cohérentes de développement aux niveaux de territoires,pays, etc… (problème de viabilité économique des projets et de gestion coordonnéedes équipements). Des actions d'accompagnement à mener en partenariat :- signalétique (en liaison avec la Charte signalétique de VNF)- mise en valeur du patrimoine et des espaces naturels remarquables liés à lavoie d'eau- promotion, communication, événementiel,- qualité des espaces riverains (paysagement, valorisation des interfaces villefleuves,etc…),- pêche, randonnée, sites polyvalents de loisirs, etc…

RÉALISATION DU SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENTDU TOURISME FLUVIAL RHÔNE – SAÔNE – DOUBSET ÉTUDE DES RETOMBÉES ÉCONOMIQUESPRODUITS DE TOURISME FLUVIAL

1. LES PAQUEBOTS FLUVIAUXLe gabarit des paquebots fluviaux, cantonne cette activité aux voies fluviales à grandgabarit du bassin, à savoir le Rhône et la Saône de Lyon jusqu'à Saint Jean deLosne.1.1. POTENTIALITES DE DEVELOPPEMENT – OBJECTIFS POSSIBLESLe caractère porteur de ce marché et l'analyse menée auprès des opérateursmontrent que l'offre devrait poursuivre son augmentation dans les prochainesannées sauf événement extérieur.Dans les 3 à 5 ans qui viennent, les politiques des armateurs vont entraîner uneaugmentation l'offre de l'ordre du doublement. A plus long terme, ledéveloppement du produit dépendra des résultats obtenus.Nbre de bateaux Capacité Nbre depassagersSituation 1999 5666 18.400Potentiel 10~1400 42.0001.2 ÉVOLUTIONS DU PRODUITCet accroissement de l'offre pourrait s'accompagner :- d'une diversification possible des clientèles (notamment française etnouveaux créneaux),- une diversification possible des produits (croisières à thème, duréesplus courtes),- une évolution possible des bateaux vers des capacités intermédiaires,- une évolution possible des trajets (remontées plus fréquentes au nord deChalon s/Saône).1.3. CONDITIONS DE MARCHE - STRATEGIES DE DEVELOPPEMENTCes produits associant la croisière fluviale avec une série d'étapes (correspondantau niveau de la prestation proposée) et de visites organisées tout au long duparcours ont besoin de sites d'escales permettant le stationnement des paquebotset des autocars qui assurent l'acheminement vers les sites de visites.Outre un problème d'attente aux écluses (le trafic commercial étant prioritaire), lespotentiels de développement cités vont dépendre :- de la disponibilité ou de la saturation des sites d'accostage,- des conditions d'accueil, notamment au niveau des têtes et fins de lignes,- de l'équipement de nouveaux sites en fonction de l'intérêt des compagnies,- des partenariats qui vont pouvoir se nouer entre la profession, lescollectivités locales et VNF.La stratégie de développement à mettre en placedoit donc apporter des réponses à ces problèmes d'accueil en :- créant de nouvelles possibilités d'accueil sur les sites déjà fréquentés oupotentiels (à voir avec les armateurs),- en améliorant les conditions d'accueil (gare fluviale, environnement, etc…),- développant les relations entre la profession et les collectivités.1.4. ENJEUX ECONOMIQUESNb dePart DépensesDont partCA directsFlux globalpersonnesrégionale induitesrégionale1999 18.400 pax 116 MF 40 MF 66 MF 182 MF < 82 MFPotentiel 42.000 pax 250 MF 80 MF 142 MF 392 MF 164 MFL'activité des paquebots est à la fois économiquement importante et en forteprogression. L'impact économique "régional" s'exerce en fonction principalementdes têtes de ligne (pré et post séjours, achats principaux), des sites d'excursion(dépenses des passagers, dépenses d'excursion), et moins directement des sitesd'escale.L'importance économique de ce produit en fait un axe de développement prioritairedu Schéma.1.5. PROJETS – ÉLEMENTS DE PROGRAMMATIONFace aux problèmes de saturation que connaissent certaines sites et auxpotentialités de développement, il est nécessaire d'aménager de nouveauxéquipements d'accueil.Parmi les différents projets d'accroissement de capacité ou d'équipement denouveaux sites, certains apparaissent stratégiques pour le développement duproduit.SitesCapacitéConditionsd'accueilChalon s/ Saône 1 à 2 TerminalMacon 2 (à couple)Trévoux1Lyon1 TerminalViviers1Avignon 1 à 2 TerminalArles1 TerminalSachant qu'il n'est pas envisageable de multiplier les infrastructures d'accueil,l'utilisation de ces dernières doit être optimisée. Il est donc nécessaire qu'elles soientpubliques et qu'il y est une gestion des routings et des plannings d'escales.- développant une gestion des plannings de croisières et des escales,

2. LES PENICHES HOTELSLe gabarit Freycinet des péniches hôtels leur permet d'emprunter l'ensemble desvoies d'eau du bassin. Néanmoins, l'essentiel de l'activité est concentré au Nord deChalon s/Saône.2.1. POTENTIELS DE DEVELOPPEMENT – OBJECTIFS POSSIBLESL'analyse de marché indique que la croissance de l'offre, amorcée depuis déjà 3 / 4ans devrait se poursuivre, sauf événement extérieur. Dans les 5 à 10 prochainesannées, la flotte pourrait s'accroître de quelques unités sur les parcours actuels. Cedéveloppement pourrait être plus sensible avec l'ouverture de nouveaux parcours et laréutilisation du Rhône au Rhin.Nbre de bateaux Capacité Nbre depassagersSituation 1999 21311 8.700Potentiel 30~460 13.0002.2. ÉVOLUTIONS PRODUITL'accroissement de l'offre, pourrait s'accompagner :- l'amélioration des conditions d'usage des voies canalisées,- de possibilités d'accostage satisfaisantes en fonction des projets descollectivités et de l'intérêt des sociétés,- des partenariats qui se créeront entre les sociétés et les collectivités locales(Régions, Départements, Pays),2.4. ENJEUX ECONOMIQUESNb dePart DépensesDont partCA directsFlux globalpersonnesrégionale induitesrégionale1999 8.700 pax 68 MF 34 MF 75 MF 143 MF 51 MFPotentiel 13.000 pax 102 MF 51 MF 112 MF 214 MF 77 MFL'activité des péniches hôtels est économiquement très significative, avec deschiffres d'affaires directs équivalents à plus de la moitié de ceux des paquebots,mais avec des pré ou post séjours qui sont la règle, et donc un impact touristiqueglobal important au niveau national.La part locale / régionale est également significative, avec une diffusion des fluxfinanciers sur les zones de croisière et d'excursion.2.5. PROJETS – ELEMENTS DE PROGRAMMATION- d'une diversification possible des clientèles (sud américaine,australienne, sud africaine, etc…).- d'une évolution possible des trajets. L'accroissement de la flotte sur larégion bourguignonne, déjà largement exploitée, pourrait conduire à lacommercialisation de nouveaux trajets.En ce qui concerne le Haut Rhône et le lac du Bourget, il existe des possibilités dedéveloppement conditionnées par l'allongement des trajets et la communication aulac du Bourget.En revanche, le produit est très standardisé et actuellement aucun élément ne faitenvisager une diversification possible du produit.2.3. CONDITIONS DE MARCHE – STRATEGIES DE DEVELOPPEMENTLes compagnies ont besoin de sites d'accostage desservis par une route et prochesde villes ou de bourgs. Mais, la taille des bateaux, les effectifs embarqués et unenavigation principalement sur les canaux permettent une plus grande souplessedans le choix des sites d'accostage.Néanmoins, un problème de saturation existe sur certains sites utilisés égalementpar les paquebots fluviaux, problème qui va s'accroître dans les prochaines années.Par ailleurs l'utilisation de voies canalisées pose un certain nombre de problèmesd'usages aux sociétés : périodes d'ouverture à la navigation de plaisance tropcourte, horaires assez mal adaptés à la navigation touristique, maintien des TE,fiabilité des écluses, entretien général de l'ouvrage, conservation des zones deretournement.Ainsi, les potentialités de développement dépendront de :Ainsi, les projets qui semblent stratégiques pour le développement du produitsont les suivants :l'aménagement et la valorisation des sites d'escale majeurs du Sud du bassin etl'équipement du petit Rhône en point d'accostage et d'accès à la Camargue pourstimuler le développement du produit sur cette zone.l'équipement de Chalon s/ Saône qui constitue un point d'escale majeur.la rénovation et l'équipement du canal du Rhône au Rhin.l'entretien général des voies d'eau canalisées sans trafic commercial comme lecanal du Centre et surtout le Bourgogne et le maintien des zones de retournement.Sur le Haut Rhône, ce développement n'est envisageable qu'à long terme avecun allongement des trajets (ouverture de Chautagne et Brens, mise au gabarit deSavières) et une diminution de la durée du produit.Par ailleurs, il existe des opportunités d'aménagement sur différents sitesconditionnées à des projets locaux de développement associant des logiques depays, à l'intérêt des sociétés pour ces nouveaux sites et aux coûts d'investissementqui peuvent et doivent être limités sur les secteurs canalisés compte tenu despossibilités de recettes.

3. LA LOCATIONLa location est présente, de manière plus ou moins développée, sur l'ensemble desvoies d'eau du bassin à l'exception du Rhône (nécessité d'un permis, difficulté denavigation).3.1. POTENTIELS DE DEVELOPPEMENT – OBJECTIFS POSSIBLESLa tendance à 10 ans est globalement à la stabilité bien que des changements delocalisation ou que des redéploiements entre bases soient toujours envisageables.3.2. ÉVOLUTION DU PRODUITNbre de bateauxSituation 1999 560Potentiel 630Nbre depassagers58.00065.000Il n'y a pas de grandes évolutions à attendre en terme de volume, types et originesdes clientèles, en terme de produits et durées de croisières. Néanmoins on assiste àun renforcement de deux phénomènes :- un développement de l'offre de croisières sur des week end et minisemaines en avant et après saison,- le développement de la demande pour les aller simples devrait continuer àse renforcer, poussant les loueurs à structurer leur implantation autour d'unebase principale et de bases secondaires ou relais.3.3. CONDITIONS DE MARCHE – STRATEGIES DE DEVELOPPEMENTLe développement du produit est conditionné par quatre éléments :- l'adaptation du réseau (sécurité, entretien, fonctionnement),- l'existence de ports ou de relais fluviaux pour permettre l'installationd'une base (principale ou secondaire),- la possibilité pour les clients d'effectuer des haltes à proximité de sitesprésentant un intérêt,- l'image, la promotion, la mise en valeur du réseau.Les voies d'eau du bassin reflètent des situations et des perspectives dedéveloppement diverses. Les stratégies à développer seront assez différentes d'unevoie d'eau à l'autre. Par ailleurs, contrairement à l'équipement de la voie d'eau endébarcadères, les créations de bases de location sont à l'initiative des loueurs.Quant à l'ouverture de la boucle de Beaucaire et du Haut Rhône, ces deux zonesn'apparaissent pas très propices à la location (courants, nécessité d'un certificat decapacité) et ne devraient pas connaître de développements significatifs.3.4. ENJEUX ECONOMIQUESNb dePart DépensesDont partCA directsFlux globalpersonnesrégionale induitesrégionale1999 58.000 pax 109 MF 38 M 63 MF 172 MF 100 MFPotentiel 65.000 pax 122 MF 43 MF 71 MF 193 MF 112 MFL'offre étant principalement présente au Nord du bassin (434 bateaux sur 560),l'essentiel des impacts économiques est concentré sur les Régions de Bourgogne etde Franche-Comté.Par ailleurs, parmi l'ensemble des activités fluviales, la location est celle qui génèreactuellement le plus de retombées économiques sur le bassin. Mais, du fait de cetterelative stabilité, les impacts économiques de la location sur le bassin vont êtrerelégués en seconde position après les paquebots fluviaux.3.5. PROJETS – ÉLEMENTS DE PROGRAMMATIONEn dehors de la particularité du canal du Rhône au Rhin, l'ensemble des voies d'eauactuellement emprunté par la flotte de location ne connaît pas de problèmesmajeurs d'équipement tant en bases qu'en sites d'escales.La problématique tend même à s'inverser. En effet, on assiste d'un côté à unestabilité globale de l'offre, de l'autre à la volonté de différentes collectivités des'équiper d'un port de plaisance et à rechercher un loueur qui en assure à la fois lagestion et une part des recettes.Les éléments de programmation stratégiques pour cette activité sont les suivants:- rénovation et aménagement d'équipement d'accueil en partie centrale ducanal du Rhône au Rhin, conditionné par la venue de loueurs,- aménagement du site de Saint Léger s/ Dheune (accompagné d'unepolitique de promotion et d'animation de l'ensemble du canal),- valorisation des bases du canal du Rhône à Sète,- organisation de la navigation sur le petit Rhône et de l'accès à laCamargue,- entretien, fonctionnement plus touristique et animation du canal deBourgogne et du canal du CentrePar ailleurs, des projets locaux d'équipements portuaires comprenant une base delocation peuvent naître. Dans ce cas, il conviendra de vérifier préalablement à toustravaux l'intérêt des loueurs pour le site, que le projet ne crée pas de concurrence(déplacement de bases) et qu'une convention entre le concessionnaire et la sociétéde location soit signée (engageant formellement le loueur).

4. LES BATEAUX A PASSAGERSL'activité bateaux à passagers concerne l'ensemble des voies d'eau de l'aire duSchéma.4.1. POTENTIALITES DE DEVELOPPEMENT – OBJECTIFS POSSIBLESOn assiste depuis le début des années 90 à un ralentissement de la création denouvelles entreprises s'expliquant à la fois par une stagnation du marché, par le faitque les sites les plus porteurs sont dans leurs grandes majorités déjà exploités et parune sollicitation de plus en plus forte des clients par diverses activités de loisirs.Les perspectives d'évolution de l'offre vont essentiellement dépendre des sites dedépart et des projets globaux développant leur attractivité. Sur l'ensemble de la zoneles perspectives sont de l'ordre de + 25 %.Nbre de bateauxSituation 1999 34Potentiel 454.2. ÉVOLUTIONS PRODUITSLes tendances sont les suivantes.CapacitéNbre depassagers3.100 420.0004.060 550.000la poursuite de l'évolution des clientèles. Concurrence de plus en plus forte sur lemarché des groupes affectant la rentabilité des sociétés.la poursuite de l'évolution des produits. Les exploitants doivent pouvoir élargirleur aire de chalandise et attirer de nouvelles clientèles, et pour cela, aller au-delàdes produits classiques de promenade et restauration qui ne suffisent plus :packages de plus en plus élaborés, produits à thème, excursions complètes avecvisites, animations, affrètements…4.3. CONDITIONS DE MARCHE – STRATEGIE DE DEVELOPPEMENTContrairement aux autres activités précédentes (bateaux collectifs avec nuits à bord,location), l'exploitation des bateaux à passagers a une logique locale fortement liéeaux types de sites exploités.Par ailleurs, les sociétés ont besoin d'un site d'implantation privatif avec équipementd'accostage, bâtiment d'accueil et d'un parking accessible pour les cars. Dans le casoù elle propose des escales avec descente des passagers à terre, elles ontégalement besoin de débarcadères.Ceci repose donc le problème des projets globaux d'animation des sites fluviaux surle réseau.4.4. ENJEUX ECONOMIQUESL'essentiel des retombées économiques est concentré sur les sites majeurs à savoirle lac du Bourget, Lyon, Avignon, Arles et Aigues-Mortes. Le potentiel deprogression probable à 10 ans est de + 25 %.Nb dePart DépensesDont partCA directsFlux globalpersonnesrégionale induitesrégionale1999 420.000 pax 40 MF 40 MF 8 MF 48 MF 48 MFPotentiel 550.000 pax 52 MF 52 MF 10 MF 62 MF 62 MFLe bateau à passagers est pour l'essentiel une activité de visite / loisir. C'est plutôt leséjour touristique qui induit l'excursion que l'inverse. Cependant :- sur des sites touristiques de visite, le BP peut contribuer à l'attractivité globale dessites, et à la fréquentation;- ceci peut se manifester plus concrètement encore pour les clientèlesd'excursions organisées où le BP est au centre du produit excursion.4.5. PROJETS – ÉLEMENTS DE PROGRAMMATIONLe développement de l'activité est fortement lié à des sites et des projets locaux dedéveloppement, à l'ouverture de nouveaux parcours. Par conséquent, les élémentsde programmation stratégiques apparaissent comme suit :Valorisation et équipement des sites majeurs que sont : Lyon, Avignon, Arles,Aigues-Mortes.Aménagement de débarcadères permettant la diversification des produits audépart de ces sites majeurs en fonction des politiques produits des sociétés.Ouverture de l'écluse de Chautagne permettant de lier le lac du Bourget à Seysselet levée des contraintes de saturation à Savières.Création de débarcadères permettant la mise en place d'un produit Camargue.Ceci est également lié aux possibilités d'accès à terre et de circuits desservant dessites attractifs.Par ailleurs, des opportunités d'implantation du produit existent sur différentssites sous réserves que la fréquentation soit suffisante (plus de 100.000 personnes /an) et que des politiques volontaristes soient mises en place (animation, aides auxexploitants).Le développement du produit dépendra des éléments suivants :- valorisation des sites stratégiques pour le produit,- implantations soutenues par des volontés locales fortes s'appuyant sur despolitiques d'animation des sites,- ouverture de nouveaux sites porteurs,notamment la Camargue qui est une zone d'enjeu, et la zone connectable aulac du Bourget.

5. LES BATEAUX LOGEMENTS ET LES BATEAUX ANIMATIONLes bateaux logements et bateaux animation existant sont pour l'essentiel localisésà Lyon. Mais ce type de d'usage de la voie fluviale peut techniquement sedévelopper partout où il est possible de stationner des bateaux en sécurité, leproblème essentiel étant celui des crues. Les canaux sont particulièrement faciles àutiliser. Pour le Rhône et la Saône, cela dépend des sites, et des dispositifsd'amarrage adaptés doivent être utilisés.5.1. POTENTIELS DE DEVELOPPEMENT – OBJECTIFS POSSIBLES5.5. PROJETS- les bateaux logements paient également des redevances et taxes locales.Les dépenses des ménages habitant les bateaux ne sont pas inférieures à100 KF / an en milieu urbain.Il n'y a pas de projet identifié, émanant des collectivités locales, concernant lesbateaux animation et les bateaux logements, excepté à Lyon où la CommunautéUrbaine concessionnaire gère déjà ses rives et étudie les possibilités d'implantation.Le schéma rappelle donc l'intérêt économique de ces solutions.Le potentiel de développement des "bateaux animation" est incontestablementsous utilisé. L'établissement flottant recevant du public : restaurant, bar, night-club,ou bateau théâtre, office du tourisme, vente de produits régionaux, musée fluvial,etc… est une solution intéressante chaque fois que l'espace riverain est difficilementutilisable. Le caractère "flottant" est de plus un attrait supplémentaire. En site urbain,l'existence de parcs auto sur les quais et berges est également un plus.Le "marché" du bateau animation devrait ainsi être systématiquement considérédans les projets d'animation touristique riverains, et d'assez nombreux sites, sur laSaône par exemple, seraient utilisables. Une promotion spécifique pourrait en faitpar VNF, dans le cadre d'une politique particulière de développement desrestaurants et guinguettes en bord de voie d'eau.Pour les bateaux logements, une demande existe en milieu urbain, le bateaulogement pouvant être une alternative originale, économique, ou intéressante enfonction des sites. L'agglomération lyonnaise représente à coup sûr un marché. Lesautres sites a priori favorables sont dans le Sud, sur Rhône à Sète, pour desfonctions de résidences secondaires.5.2. CONDITIONS DE DEVELOPPEMENTLe développement du stationnement des bateaux animation et des bateauxlogements est essentiellement lié aux politiques locales, et à l'aménagementadéquat des berges.Le stationnement donne lieu à redevance, redevance qui permet en générald'amortir l'aménagement de berge réalisé par la collectivité ou le concessionnaire.5.3. ENJEUX ECONOMIQUESIls ne sont pas négligeables :- un bateau animation, représente un établissement commercial dont leschiffres d'affaires se comptent en millions de francs / an. Les taxescorrespondantes peuvent donc être significatives ainsi que les redevancesde stationnement.

6. LA PLAISANCEL'activité plaisance est présente sur l'ensemble du bassin mais de manière plus oumoins significative suivant les zones et les voies d'eau. Le transit est principalementprésent sur l'axe Rhône-Saône. La plaisance résidante est elle essentiellementprésente au Sud, à proximité des agglomérations de l'axe Rhône Saône et sur lesite particulier de Saint Jean de Losne.6.1. POTENTIELS DE DEVELOPPEMENTPour le transit, la tendance est globalement à la stabilité. Pour, la plaisancerésidante, des potentiels de développement existent.L'augmentation des temps de loisirs, la baisse des prix des bateaux etl'accroissement de la location de petites embarcations doivent contribuer à uneaugmentation de du nautisme de proximité.Pour la plaisance fluviale de croisière (effectif limité), son explosion est difficilementenvisageable à l'horizon de 10 ans. Pour la plaisance "fluvio-maritime", compte tenudu nombre de bateaux en Méditerranée, attirer de l'ordre de 1.000 unités est unobjectif réaliste.Plaisance de transitFluvio-maritimePlaisance fluviale1999Potentiel1999Potentiel1999PotentielFlotte1.6002.0004001.00012.00018.0006.2. CONDITIONS DE MARCHE – STRATEGIES DE DEVELOPPEMENTLa plaisance de transit : Les stratégies de développement à mettre en placepeuvent s'articuler autour des éléments suivants :- rénovation, sécurisation et mise en valeur du Rhône au Rhin, voie directe entreles bassins rhénan et rhodanien,- meilleur entretien du canal Bourgogne et période d'ouverture plus large,Par ailleurs, la promotion du réseau intérieur et une plus grande attractivité de laMéditerranée pourraient contribuer à la progression du transit.La plaisance résidante : Le nautisme de proximité est assez fortement lié à l'offreet à l'animation environnant les sites de pratiques. Il est donc dépendant desstratégies d'animation et de développement locales.Pour la plaisance fluviale de croisière, la stratégie de développement peut s'articulerautour d'une plus grande attractivité du réseau et des ports, un changement desconditions de navigation et d'usage du réseau.Nb dePart DépensesDont partCA portsFlux globalbateauxrégionale induitesrégionTransit1999 1.600 < 1 MF < 1 MF 28 MF 28 MF 28 MFPotentiel 2.000 1 MF 1 MF 35 MF 36 MF 36 MFFluvial1999 12.000 8 MF 8 MF 60 MF 68 MF n.ePotentiel 18.000 15 MF 15 MF 90 MF 105 MF n.eFluviomaritime1999 400 2 MF 2 MF 9 MF 11 MF 11 MFPotentiel 1.000 5 MF 5 MF 22 MF 27 MF 27MFSi les évolutions probables à 10 ans sont assez limitées pour le plaisance de transit,les potentiels de développement importants du nautisme de proximité (+ 30 à 50 %ou plus) et de la plaisance fluvio-maritime (doublement ou triplement possible selonéquipements et politiques) peuvent permettre un net accroissement des impactséconomiques.6.4. PROJETS – ELEMENTS DE PROGRAMMATIONLes plaisanciers propriétaires de bateaux habitables recherchent des ports avec unbon niveau de services, proche de leur lieu de résidence ou de leur lieu de pratiquehabituel. Cela amène à privilégier d'un point de vue stratégique deux types de siteset de zones :- les principales agglomérations, où résident la plupart des plaisanciers de larégion,- la zone Sud, jusqu'à Avignon, du fait de sa proximité avec la zone attractiveque constitue le bassin méditerranéen.Dans ce contexte, un certain nombre de sites et de projets apparaissent commestratégiques pour le développement de la plaisance : Aigues Mortes, Arles,Avignon, Lyon et Anse.En sus de ces projets et sites stratégiques, il existe des opportunitésd'aménagement plus ou moins fortes. Elles seront à analyser, dans le cadre desétudes de faisabilité à mener dont les critères sont les suivants :- faisabilité technique et financière,- caractéristiques du marché,- viabilité économique,- concurrence entre équipements,- élément de développement touristique et économique du sitePar ailleurs, il existe de nombreux projets de haltes, projets qui devront êtreanalysés sur la base des critères suivants et des choix seront à faire.- projets locaux de développement et d'animation,- moyen d'accéder à des sites attractifs,- viabilité de l'équipement en fonction des trafics et du potentiel du site,- complément du maillage en place,- préexistence d'équipement (valorisation de haltes en place).Pour le fluvio-maritime, sa progression est liée au développement de politiquesincitatives et des capacités d'accueil.6.3. Enjeux économiques

7. LE NAUTISME DE LOISIRSSont regroupés au sein de cette catégorie toute une série de loisirs nautiques :barques, canoës, kayaks, voile légère, planche à voile, activités motonautiques…Ces activités sont le plus souvent situées à proximité des agglomérations :Montbéliard, Dijon, Lyon, etc. Mais on constate également une diffusion despratiques sur de nombreux sites du réseau.7.1. POTENTIALITES DE DEVELOPPEMENT – OBJECTIFS POSSIBLESIl est difficile de quantifier ces activités mais il est sûr qu'elles drainent une populationimportante. Sur le périmètre d'étude, la fréquentation de ces différents loisirs nautiques peuts'évaluer en centaines de milliers voire millions de "sorties".L'engouement enregistré au niveau national pour l'ensemble des activités de sportsloisirs et notamment celles liées à l'eau, démontre un potentiel de développementimportant sur le périmètre d'étude, intéressant pour deux principales raisonssuivantes:- ces activités peuvent s'associer aux équipements portuaires pour constituerdes ensembles plus attractifs,- elles correspondent à des fréquentations souvent importantes en réponse àune demande résidentielle.7.2. CONDITIONS DE MARCHE – STRATEGIES DE DEVELOPPEMENTTrois principaux facteurs doivent contribuer à une augmentation sensible dunautisme de loisirs :- une demande générale de loisirs qui va fortement augmenter dans lesprochaines années en liaison avec l'accroissement des temps libres;- une parcellisation des vacances entraînant une demande de loisirs plusdiffuse sur l'année;- une diversification des pratiques de loisirs et un plus grand "zapping"d'activités conduisant à des polyvalences d'activités7.3. ENJEUX ECONOMIQUESSur l'ensemble des sites de nautisme léger du schéma, la fréquentation nautiquepeut être évaluée à 500.000 journées sur les bases principales, et certainemententre 500.000 à 800.000 journées avec les pratiques hors base sur le réseau. Lafréquentation d'ensemble des bases de loisirs riveraines du réseau doit se chiffrer àquelques millions de journées, tous loisirs confondus.Là encore, l'impact économique de ce nautisme de loisirs peut s'analyser à troisniveaux :- l'activité intrinsèque des bases de loisirs, qui, avec quelques millionsd'entrées, ont un chiffre d'affaires global chiffrable en dizaines de millions(20 à 30 environ) ;- l'apport et la concentration de consommations sur les sites riverains,permettant de nourrir d'autres activités.- au niveau régional, l'impact macro-économique reste faible (déplacementplutôt que création de CA) sauf lorsque l'équipement a un rôle vis à vis del'attraction de clientèles touristiques externes, en particulier avec deshébergements de loisirs.7.4. PROJETS – ÉLEMENTS DE PROGRAMMATIONDifférents projets de création ou de renforcement de bases ou sites de loisirsexistent. Le plus souvent ils se situent à proximité des grands réservoirs depopulation que constituent les agglomérations :Les variables essentielles à suivre au niveau de la programmation de ces nouveauxprojets, seront :- le niveau de fréquentation escompté- la nature des clientèles : locales / régionales de proximité / touristiquesexternes- les hébergements associés – capacité – nuitées escomptées- le CA escompté, l'emploi créé, l'équilibre d'exploitation prévu.Il existe donc des possibilités importantes d'accroissement et notamment au niveaudes sites qui offriront cette polyvalence d'activités. Mais cela pose la question de lacapacité des collectivités locales et des pays ruraux à développer des politiquesd'animation, de la mise en place de réels produits et de la mise en réseau de l'offre.Ce développement est conditionné à :- une garantie d'utilisation des espaces d'évolution existants,- la création de nouveaux espaces de loisirs.

8. LES ACTIVITES RIVERAINES : PÊCHE ET RANDONNEELa voie d'eau, navigable ou non, crée une attirance particulière pour des activitésspécifiques comme la pêche, la balade et la randonnée sur les chemins de halage, àpied, à vélo, à cheval… notamment à partir de sites attractifs, et sur des itinérairesou boucles identifiés, plus largement les "journées passées au bord de l'eau".C'est donc la globalité des voies d'eau du bassin qui est concernée par ces activités.8.1. POTENTIELS ET CONDITIONS DE DEVELOPPEMENTEn ce qui concerne la pêche, l'analyse marché a évalué à 350.000 personnesl'effectif de pêcheurs avec cartes de pêche sur la zone d'étude. Ceci correspond àdes millions de journées pêche, dont la part effectuée sur le réseau est inconnue(vraisemblablement supérieur au million).Cette activité a connu un développement important sur ces dernières années,développement qui devrait vraisemblablement se poursuivre avec l'accroissementdes temps libres, de la demande générale de loisirs et de l'augmentation despopulations de retraités.D'un point de vue touristique, le développement du produit pêche a un doubleavantage : la réduction du phénomène de saisonnalité, la diversification de l'offretouristique. Mais, pour stimuler le développement de la pêche, il faut organiser,structurer l'offre et permettre l'accès aux chemins de halage.Concernant la randonnée, il convient de distinguer la randonnée itinérante surplusieurs jours de la randonnée et des balades à la journée.La randonnée itinérante intéresse environ 500.000 randonneurs pédestres,400.000 randonneurs cyclistes et quelques milliers de randonneurs équestres enFrance.Le potentiel de randonnées pédestres est assez faible sur le réseau navigable. Leszones préférées des randonneurs sont en montagne et sur des itinéraires plusvariés. Le potentiel est plus intéressant pour les cyclistes, et si la pratique actuellede la randonnée itinérante est faible sur le réseau (absence de structures), lemarché peut évoluer très sensiblement à l'image d'autres vallées fluviales, Rhin,Danube par exemple, où le produit randonnée est organisé.La randonnée journalière et la balade font partie des activités classiques desloisirs de bord de l'eau, et n'entraînent pas de dépenses particulières en sus desconsommations de services correspondant à ces journées. Aucune donnée chiffréen'existe sur ces activités générales, en l'absence de comptage sur la fréquentationdes sites.bagages des randonneurs entre les différents points d'arrêt) et à l'organisationd'itinéraires homogènes.Les fréquentations a attendre de la création d'un circuit sont très variables maisconditionnées par les capacités d'accueil présentes le long de l'itinéraire. Suivant lestronçons elles peuvent aller de quelques centaines à quelques milliers en été.Le développement de la balade est elle liée à l'image d'un site, à l'information surplace, au développement de restaurants et de services.Les fréquentations sont donc très dépendantes des sites et des boucles, et peuventaller de quelques centaines par jour jusqu'à plusieurs dizaines de milliers par an etpar site.8.3. LES CHEMINS DE HALAGE : PROJETS ET ELEMENTS DE PROGRAMMATIONDivers projets d'aménagement sont en cours d'études :- sur l'ensemble du canal du Rhône au Rhin via le projet européen devéloroute Nantes-Budapest,- sur le canal de Bourgogne avec la prolongation de la véloroute Dijon-Vélarss/ Ouche jusqu'à Pont de Pany, et la création d'une "voie verte" entre Flognyet Ancy le Franc;- sur la Saône entre Corre et Gray,- sur le canal du Centre avec la prolongation de la véloroute Paray le MonialChagny jusqu'à Chalon s/ Saône,- sur le long du Rhône et du canal du Rhône à Sète avec la véloroute "Lémanà la Mer".En dehors du simple aspect aménagement, la réussite touristique de ces différentsitinéraires est liée à la création des superstructures, d'itinéraires homogènes(renvoyant à l'image d'un site ou d'un pays) et de réels produits (point d'accueil,hébergement, services comme la location, le transport, la restauration, etc…).Par ailleurs, l'ensemble de ces différents parcours ne pourra être réalisé que parphases. Il conviera donc dans un premier temps d'aménager les secteurs les plusporteurs :- les proximités d'agglomération,- les tronçons homogènes présentant un environnement attractif, oudesservant des sites touristiques (Haut Rhône et Avignon – Sète parexemple).Pour ces deux usages, les perspectives de développement, leurs conditions et lesfréquentations correspondantes sont très différentes.Le développement de la randonnée est liée à l'image d'une région, audéveloppement de véritables produits (circuits, hébergements, voire prise en charge

RÉALISATION DU SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENTDU TOURISME FLUVIAL RHÔNE – SAÔNE – DOUBSET ÉTUDE DES RETOMBÉES ÉCONOMIQUESCADRAGE ÉCONOMIQUE, MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME, ACTIONS D4ACCOMPAGNEMENT, OBSERVATOIRE

1. CADRAGE ECONOMIQUE1.1. LE TOURISME FLUVIAL ET SES POTENTIALITESActivitésVolumes1998 PotentielChiffres d'affaires Dépenses associées Total Dont part régionale1998 Potentiel 1998 Potentiel 1998 Potentiel 1998 PotentielPaquebots fluviaux 18.400 passagers 42.000 passagers 116 MF 250 MF 66 MF 132 MF 182 MF 382 MF 82 MF 164 MFPéniches hôtels 8.700 passagers 13.000 passagers 68 MF 100 MF 75 MF 113 MF 143 MF 213 MF 51 MF 77 MFBateaux promenades 420.000passagers550.000passagers40 MF 55 MF 12,6 MF 16 MF 53 MF 71 MF 53 MF 71 MFLocation bateaux 58.000 passagers 65.000 passagers 109 MF 122 MF 63 MF 71 MF 172 MF 193 MF 100 MF 112 MFBateaux logement 150 personnes ~ une centaine6,4 MF 42 MF 3 MF 13 MF 9,4 MF 55 MF 9,4 MF 55 MFBateaux animation InconnuQq dizainesPlaisance de transit 1.600 bateaux 2.000 bateaux< 1 MF(droits de ports)1 MF(droits de ports)28 MF 32 MF 29 MF 33 MF 29 MF 33 MFHivernage bateaux maritimes 400 bateaux 1.000 bateaux2 MF(droits de ports)5 MF(droits de ports)8,5 MF 20 MF 10,5 MF 25 MF 10,5 MF 25 MFPlaisance fluviale résidante12.000 bateaux(compris lacs)18.000 bateaux~ 8 MF(droits de ports)15 MF(droits de ports)30 MF (dépensestechniques, horsachats)45 MF 38 MF 60 MF 38 MF 60 MFEstimation d'ensemble ~ 350 MF 590 MF ~ 285 MF 442 MF ~ 635 MF 1.032 MF ~ 375 MF 597 MFLe potentiel identifié de progression des activités fluviales est donc de l'ordre :- 70 % sur le chiffre d'affaires des exploitations fluviales- 55 % sur les dépenses associées,- 60 % pour l'impact global sur les zones riverainesA raison d'environ 3 emplois (équivalents temps plein) par MF d'activité, le secteur et ses effets directs (dépenses des touristes) concernent un potentiel de l'ordre de 1500 emplois.

1.2. NIVEAUX ET POTENTIELS ECONOMIQUES PAR VOIE D'EAUVoie d'eauImpacts économiques1998Chiffres DépensesTotald'affaires InduitesImpacts économiquesPotentielsChiffres DépensesTotald'affaires InduitesNb dekmRatio / km 1998(en KF)Chiffres DépensesTotalD'affaires induitesRatio / km potentiel(en KF)Chiffres DépensesTotald'affaires induitesFacteur deprogressionRhône au Rhin 11.69.3 20.9 30.6 15.6 46.2 176 66 53 119 174 89 263 X 2.21Bourgogne 58.754.6 113.3 64.7 71.7 136.4 242 243 226 468 267 296 563 X 1.20Saône et petite Saône 95.679.1 174.7 161.8 120.9 282.7 290 330 273 602 558 417 975 X 1.62Centre 17.819.5 37.3 31.1 29.6 60.7 112 159 174 333 278 266 544 X 1.63Lyon et département 69(Rhône et Saône)49.133.5 82.6 94.7 64.2 158.9 64 767 523 1.291 1.480 1.003 2.483 X 1.92Haut Rhône et lac du Bourget 12.812.4 25.2 18.0 17.5 35.9 Non significatifRhône aval 72.450.7 123.1 143.3 85.6 228.9 240 302 211 513 597 357 954 X 1.86Rhône à Sète 32.427.0 59.4 46.1 36.9 83.0 98 331 275 606 470 377 847 X 1.40Ensemble 350.4286.1 636.5 590.7 442.0 1032.7 1.222* 276* 224* 500* 468* 347* 816* X 1.63** Hors Haut RhôneUne ventilation des évaluations économiques des activités de tourisme fluvial, a pu être faite par voie d'eau.Si cette exercice est relativement facile et à peu près exact pour les paquebots fluviaux, péniches hôtels, bateaux de location et de promenade, en fonction des trajets et des escales desbateaux, pour la plaisance, il est beaucoup plus aléatoire de ventiler des dépenses techniques (hors achat de bateaux, équipements, maintenance…) qui ne sont pas forcément localiséespar rapport à la voie d'eau.Le même exercice peut être fait sur les potentiels évalués par activité. On a pu à partir de ces ventilations, calculer un ratio économique actuel et potentiel par km de voie d'eau, qui donneune indication de la valeur économique développée par la voie d'eau, pour les activités de tourisme fluvial et leurs impacts directs (dépenses des clients et plaisanciers) horsretombées induites du tourisme terrestre.Ce ratio n'a pas été calculé pour la zone Haut-Rhône-lacs, où il n'a pas de signification. De plus, les perspectives y sont très liées aux options qui seront prises pour les ouvrages du Haut-Rhône.

1.3. LES GRANDS POTENTIELS TOURISTIQUESRégions Départements Typologie des sites Identification des sites Types de tourisme PotentielsFranche ComtéBourgogneDoubsJuraHaute SaôneSite stratégiqueSite d'animationSite d'animation potentielSous total DoubsSite d'animationSous total JuraSite d'animationSous total Région Franche ComtéCôte d'OrYonneSaône et LoireSite d'animation potentielSous total Haute SaôneSite stratégiqueSite d'animationSite d'animation potentielSous total Côte d'OrSite d'animationSous total YonneSite stratégiqueSous total Région BourgogneSite d'animationSite d'animation potentielSous total Saône et LoireMontbéliard, BesançonSt Vit Osselle, Baume les Dames,Clerval, L'Isle s/DoubsDeluzDolePort s/Saône, GrayScey s/Saône, Port AtelierDijonSeurre, St Jean de Losne, Auxonne,Pouilly en Auxois, MontbardPontailler-Heuilley s/SaôneSt Florentin, TonnerreChalon s/Saône, Tournus, MaconPont de Vaux, Digoin, Chagny, LaTruchère, LouhansFleurville, Paray le Monial, Montceaules Mines, Monchanin, St Légers/Dheune, CuiseryRésidants locaux, tourisme de passage etd'affaires. Flux vraisemblablement supérieur à 1million de journées personnes / an sur chaque site.Clientèle de proximité (400 à 500.000 personnes).Tourisme de passage, séjours-vacances.Flux : très faibles à Deluz, environ 100.000personnes / an sur les autres sitesClientèle de proximité, passage, séjours-vacances.Flux : de l'ordre de 200.000 personne / anEspace régional de loisirs et de nature (100 à200.000 personnes). Tourisme de passage et vert,séjours.Flux : > à 100.000 jp/an à Gray, 50.000 ou plus surles autres sitesRésidants de l'agglomération. Tourisme depassage et d'affaires très important.Flux : Vraisemblablement 1 à 2 millions de jp/an.Espace régional de loisirs et de nature (env.300.000 personnes). Tourisme de passage,séjours verts.Flux : env. 50.000 personnes ou plus sur les sitespotentiels, > à 100.000 sur les autres.Clientèle de passage. Séjours limités.Flux : dizaines de milliers de jp/anRésidents locaux, tourisme de passage. Tourismed'affaires à Chalon et Macon.Flux : vraisemblablement > 1 million de jp/an àChalon et Macon, en centaines de milliers àTournusClientèles urbaines proches (200 à 300.000personnes). Essentiellement un tourisme depassage le long du canal du Centre. Passage,tourisme vert et de séjours à Pont de vaux et enBresseFlux : env. 1 million de jp/an à Paray le Monial,100.000 ou plus sur les sites d'animation et lessites urbainsSur Besançon, venues un peu plus fréquentes en bordure devoie d'eau de la part des résidents essentiellement. Qq dizainesde milliers de journées personnes / an supplémentaires.Sur Montbéliard, une centaine de milliers de journéespersonnes / an et qq milliers de nuitées supplémentaires.Soit de l'ordre de 150 à 200.000 jp/an et env. 10.000 nuitées.Potentiel : + 50 % à 100 % en jp/an et qq milliers de nuitéessupplémentaires sur les différents sitesSoit de l'ordre de 500.000 jp/an et environ 10 à 20.000 nuitéessupplémentaires.650.000 à 700.000 jp/an et environ 20.000 à 30.000 nuitéessupplémentairesPotentiel : + 50 % à 100 % en jp/an et qq milliers de nuitéessupplémentaires.Soit de l'ordre de 150.000 jp/an et 10 à 20.000 nuitéessupplémentaires150.000 jp/an et 10.000 à 20.000 nuitées supplémentairesPotentiel : + 50 % à 100 % en jp/an et qq milliers de nuitéessupplémentaires sur les différents sites.Soit de l'ordre de 150.000 à 250.000 jp/an et environ 10.000nuitées150.000 à 250.000 jp/an et environ 10.000 nuitéessupplémentaires.Environ 1 million de jp/an et 50.000 nuitéesAucun projet susceptible de générer des évolutions dans lafréquentation des sites riverains de la voie d'eau.Potentiel : + 50 % à 100 % en jp/an et qq milliers de nuitéessupplémentaires sur les différents sites.Soit de l'ordre de 500.000 à 800.000 jp/an et environ 70.000nuitées350.000 à 650.000 jp/an et environ 70.000 nuitéesAucun projet susceptible de générer des évolutions dans lafréquentation des sites riverains de la voie d'eau.Pas de potentiel identifiéA Chalon et Macon, incidence des projets en terme de notoriétéet d'image (difficilement quantifiable).A Tournus, une centaine de milliers de jp/an.Potentiel : + 50 % à 100 %de jp/an suivants les sites et lesprojetsSoit de l'ordre de 450 à 650.000 jp/an et 80.000 nuitéessupplémentaires (essentiellement à Pont de Vaux et enBresse).550.000 à 750.000 jp/an et 80.000 nuitées supplémentairesEnviron 1,2 million de jp/an et 150.000 nuitéessupplémentairesTotal de la zone Franche Comté Bourgogne : environ 2,2 millions de jp/an soit environ 110 MF de dépenses supplémentaires, et 200.000 nuitées supplémentaires soit 40 MF de dépenses supplémentaires

Régions Départements Typologie des sites Identification des sites Types de tourisme PotentielsSite stratégiqueLyonRésidents locaux. Tourisme de passage et d'affaires.Flux : en plusieurs millions de jp/an.Notoriété et image de la ville. Difficilement quantifiable.Site d'animationVillefranche s/Saône, Belleville,Givors, Condrieu,Rhône – AlpesRhôneAinSavoieHaute SavoieLoireDrômeIsèreArdècheSite d'animation potentielSous total RhôneSite d'animationSous total AinSite stratégiqueSite d'animationSous total SavoieSite stratégiqueSous total Haute SavoieSite d'animation potentielSous total LoireSite d'animationSous total IsèreSite stratégiqueSous total DrômeSite d'animationSous total ArdècheAnseTrévoux, Massignieu de Rives,Belley, Murs et GélignieuxLac du BourgetChanaz, Motz ChâteaufortSeysselChavanay, St Pierre de BœufVallée Bleue, Vienne, Roches deCondrieuValenceTournon, Viviers, Vieux Rhône-Gorges de l'ArdècheEspace régional de loisirs et de nature (1,5 millionsd'habitants). Tourisme de passage, de visiteessentiellement, séjours vacances.Flux : Plusieurs centaines de milliers de jp/an àVillefranche, Givors, de l'ordre de 200.000 sur le pôlede Condrieu, moins de 100.000 jp/an sur les autressites.Clientèle régionale. Tourisme de passage et enséjours.Flux : De l'ordre de 100.000 jp/an sur ces différentssites.Clientèle de proximité. Tourisme de passage et deséjours très important. Tourisme d'affaires.Flux : vraisemblablement en millions de jp/anClientèle régionale. Tourisme de passage et enséjours.Flux : De l'ordre de 100.000 jp/an sur ces différentssitesClientèle de proximité. Tourisme de passage et enséjours.Flux : Vraisemblablement supérieur à 200.000 jp/anEspace régional de loisirs et de nature. Tourisme depassage et de visite essentiellement.Flux : Env. 100.000 jp/anEspace régional de loisirs et de nature. Tourisme depassage et de visite. Séjours aux Roches deCondrieu.Flux : En centaines de milliers de jp/an sur Vienne, del'ordre de 200.000 sur le pôle des Roches deCondrieu, 100.000 sur les autres sitesRésidents de proximité. Tourisme de passage et devisite. Tourisme d'affaires.Flux : vraisemblablement > à 1 million de jp/an.Clientèle régionale. Tourisme vert et séjours.Passage.Flux : En centaines de milliers à Tournon et Viviers.Actuellement fréquentation vraisemblablement assezlimitée sur le vieux Rhône mais très importante dansles gorges de l'Ardèche.Potentiel : limité à Villefranche, Givors et Belleville. En centaines de milliers dejp/an le long du Rhône et de la Saône avec la valorisation des espaces naturels. +50 % à 100 % sur le pôle de Condrieu. De l'ordre de 500.000 jp/an sur le sited'Anse compte tenu du projet.Soit de l'ordre de 700 à 900.000 jp/an et environ 30 à 50.000 nuitéessupplémentaires.Env. 700 à 900.000 jp/an et 30 à 50.000 nuitées supplémentairesPotentiels : Limité à Trévoux. Actuellement limité sur le Haut Rhône mais trèsimportant à terme si création d'un réel espace touristique "Haute Vallée duRhône".A terme potentiel très important si réel espace touristiquePas d'impact direct du fluvial sur le développement touristique du lac du Bourget.Potentiel : actuellement limité. Mais très important à terme si création d'un réelespace touristique "Haute Vallée du Rhône".A terme potentiel très important si réel espace touristiquePotentiel : Le projet doit permettre de renforcer la fréquentation du site. De l'ordrede 50 à 100.000 jp/an supplémentaires et qq milliers de nuitées.50 à 100.000 jp/an et env 10.000 nuitées supplémentairesPotentiel : + 50 % à 100 % et qq milliers de nuitées100 à 200.000 jp/an et env. 10.000 nuitées supplémentairesPotentiel : Limité sur Vienne. + 50 % à 100 % sur le pôle des Roches deCondrieu. A terme potentiel très important pour la Vallée Bleue si création d'unréel espace touristique "Haute Vallée du Rhône".Soit 100 à 200.000 jp/an et environ 10.000 nuitées supplémentaires.100 à 200.000 jp/an et environ 10.000 nuitées supplémentaires. Maispotentiel très important si réel espace touristique Haut RhônePotentiel : 200 à 400.000 jp/an (dépend en partie du projet Aquarium). Possibilitéde qq milliers de nuitées supplémentaires.200 à 400.000 jp/an et env. 10.000 nuitées supplémentairesPotentiel : Qq dizaines de milliers de jp/an sur Tournon, Viviers et Bourg SaintAndréol. Mais potentiel très important sur le vieux Rhône si constitution d'un pôlede loisirs et de séjours en liaison avec les gorges de l'Ardèche.Env. 100 à 150.000 jp/an et 10.000 nuitées supplémentaires. A termepotentiel très important si constitution d'un pôle de séjour loisirs autour duVieux Rhône.Total Région Rhône Alpes : de l'ordre de 1,5 à 2 millions de jp/an soit environ 75 à 100 MF de dépenses supplémentaires, et 100.000 nuitées soit 20 MF de dépenses supplémentaires. Potentiels beaucoupplus importants avec la création d'un réel espace touristique "Haute Vallée du Rhône" et d'un pôle de séjours loisirs autour du Vieux Rhône.

RégionsP.A.C.ALanguedoc-RoussillonDépartements Typologie des sites Identification dessitesVaucluseBouches du RhôneSous total P.A.C.AGardL'HéraultSite stratégiqueSous total VaucluseSite stratégiqueSite d'animationSous total Bouches du RhôneSite stratégiqueSite d'animationSous total GardSite d'animation potentielAvignonArlesPort Saint Louis, LesSaintes Maries de laMerAigues-MortesVilleneuve les Avignon,Beaucaire, St GillesSète, Frontignan,Palavas les Flots,Carnon, La GrandeMotteTypes de tourismeRésidents locaux. Tourisme de passage,d'affaires, en séjours.Flux : > au million de jp/anRésidents locaux, tourisme de passage et decourts séjoursFlux : en centaines de milliers de jp/anRésidents locaux. Tourisme de passage et devisite essentiellement.Flux : en centaines de milliers de jp/an sur cesdeux sitesRésidents locaux, tourisme de passage et decourts séjoursFlux : en centaines de milliers de jp/anRésidents locaux, Tourisme de passage, devisites de séjours vacances.Flux : En centaines de milliers de jp/an sur cesdifférents sitesRésidents de proximité. Tourisme et passage etde séjours vacances très important.Flux : En millions de jp/an sur le littoralPotentielsNotoriété et image de la villePotentiel : Difficilement quantifiable mais important si animation sur les Allées del'Oulle, le relais nautique et le site de La Courtine200 à 400.000 jp/an ou plusPotentiel : Difficilement quantifiable mais très important en terme de jp/an (200 à400.000 jp/an ou plus) sur les berges et autour du port si animation. Également trèsimportant en terme de nuitées en prenant en compte la création d'habitat.Potentiel : Limité sur les Saintes Maries. Important sur Port Saint Louis avec lavalorisation et le développement du site portuaire et création d'habitat maisdifficilement quantifiable.De l'ordre de 200.000 jp/anDifficilement quantifiable. 400 à 600.000 jp/an ou plus et nuitées liées à lacréation d'habitat.Env. 600.000 à 1 million de jp/an et nuitées en liaison avec la création d'habitat.Potentiel : Difficilement quantifiable mais très important en terme de jp/an (200 à400.000 jp/an ou plus) sur les berges et autour du port si animation. Également trèsimportant en terme de nuitées en prenant en compte la création d'habitat.Potentiel : Pas d'incidence du projet de Villeneuve sur la fréquentation, peu pourSaint Gilles. Incidences importantes du projet sur Beaucaire en terme de journées etde nuitées en liaison avec la création d'habitats et de commerces.200 à 300.000 jp/an ou plus et nuitées liées à l'habitat500 à 700.000 jp/an ou plus et nuitées liées à l'habitatPotentiel : Pas d'incidence des projets sur les fréquentations touristiques.Sous total HéraultLimité compte tenu des projets identifiésSous total Languedoc-Roussillon500 à 700.000 jp/an ou plus et nuitées liées à l'habitatTotal de la zone P.A.C.A Languedoc-Roussillon : Env. 1,5 millions de jp/an soit 75 MF de dépenses supplémentaires et nuitées liées à la création d'habitat (ordre de grandeur 300.000 nuitées soit 60 MF de dépensessupplémentaires)Ces évaluations, qui ne sont à considérer que comme des ordres de grandeurs indicatifs et qui ne concernent que les sites fluviaux avec projets, correspondent à des enjeux économiquesimportants, mais restreints : importants :près de 6 millions de visites = environ 300 millions de F de dépenses localesenv. 600 000 nuitées = 120 millions de F de dépenses locales Restreints :car ces fréquentations ne représentent que des % faibles des fréquentations touristiques des régions et même des sites concernés.En fait, l’enjeu réel n’apparaît pas ici, et qui ne peut s’exprimer en chiffres, est celui du changement de la qualification des espaces, et de l’identification touristique des zonesconcernées :- La vallée du Doubs, le val de Saône, la vallée de la Seille, la haute vallée du Rhône, la vallée du Rhône central ; les espaces du canal du Rhône à Sète peuvent ils devenir devraies zones de tourisme du fait de la voie d’eau, des sites d’animation, et de produits développés ?- Les sites urbains peuvent-ils qualifier leur tourisme et leur habitat, leurs services, par rapport à la voie d’eau, au point de modifier réellement les plus values?Ceci renvoie aux politiques territoriales et urbaines, en matière d’aménagement d’urbanisme, de promotion. Ceci renvoie aussi à l’importance des cheminements riverains : vélo-routes,itinéraires de randonnées, dont l’identification au réseau navigable peut être très forte.

2. MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME, ACTIONS D'ACCOMPAGNEMENT2.1. MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMMEDéveloppement des partenariats produitsLe développement des produits fluviaux sur le périmètre du Schéma nécessite lamise en place de partenariats actifs entre les opérateurs, les collectivités locales etleurs institutions et VNF.Les programmes de travail sont à mettre en place par secteurs géographiques,voies d'eau ou bassins afin de décider en concertation avec les professionnels lesactions à réaliser (débarcadères pour les paquebots fluviaux, péniches hôtels,bateaux à passagers, gestion des plannings et des routings, gestion des voies d'eaucanalisées et travaux d'entretien, etc…).Développement des partenariats projetsLes projets fluviaux sont le plus souvent portés par les collectivités locales. Dans cecontexte, un travail commun d'échange et de mise au point des programmes et desprojets est d'autant plus nécessaire entre VNF, les concessionnaires, et lesCollectivités Territoriales, que les actions concernant les produits et la navigationsont définies sur des bassins dont les limites ne sont pas forcément les limitesadministratives.Ainsi, si la pertinence par bassin est bien la préoccupation et le rôle de VNF, ilconvient d'engager avec les Régions, Départements, les principales agglomérationset les Institutions qui les rassemblent, une procédure d'intégration des propositionset projets dans les schémas, les contrats de développement et programmesterritoriaux.En complément, le "guide de développement des projets de tourisme fluvial"proposée par VNF doit aider les collectivités locales à préciser et développer leursprojets.2.2. ACTIONS D'ACCOMPAGNEMENTProgramme d'animation de la voie d'eauQuelques types d'actions visant à renforcer l'animation de la voie d'eau sontproposés à l'accompagnement du schéma :- un programme "guinguettes, bateaux animation" à travers une actionspécifique de développement de l'offre d'animation-restauration sur le bassin,éventuellement dans le cadre d'un projet national;- un programme de mise en valeur et de vente des produits régionaux (pouvantêtre éventuellement intégrer dans un programme plus vaste de valorisation desmaisons éclusières par exemple),- le développement d'une offre polyvalente et d'espace de loisirs nature dans lessecteurs péri urbains et de tourisme vert (nautique, pêche, randonnée, etc…);- l'organisation de réels produits pêches et produits randonnées (accès auxberges, aménagement des chemins de halage).Promotion et communicationIl est proposé de renforcer la promotion touristique des vallées afin de lespositionner comme des zones touristiques à part entière, ce qui nécessite decoordonner les politiques d'aménagement avec une promotion territoriale adaptée.Par ailleurs, la promotion des produits doit également être développée et plusparticulièrement vis à vis des bateaux à passagers, du marché français de lalocation, de la plaisance fluviale (marchés étrangers notamment) et de l'ensembledes activités riveraines (pêche et randonnée principalement).Produits randonnées, chemins de halageLa mise en place de produits randonnées est une affaire complexe nécessitant ensus de l'aménagement des parcours, le développement d'une réel ingénierie produit(réseaux, hébergement, mobilisation d'opérateurs…).Ces produits sont assez importants pour mériter un partenariat large et spécifiqueentre collectivités territoriales et locales, gestionnaires et concessionnaires du réseau.Information et signalétiqueLes différentes actions d'information des clientèles fluviales et péri fluviales doiventêtre poursuivies : RIS, panneaux d'information sur les sites d'escale, aux écluses etaux ouvrages remarquables, en liaison avec la charte signalétique VNF.MaillageCela renvoie à deux notions : le maillage des services (points d'eau, rampes de miseà l'eau, carburant, etc…) et le maillage des escales afin de compléter et de valoriserle réseau.Ces équipements posent le problème de leur gestion par des collectivités localesaux moyens souvent limités et renvoient à la possibilité d'une prise en chargecollective d'autant plus qu'ils ont des incidences plus larges sur le développementdes produits et des territoires.La mise en valeur du patrimoine lié à la voie d'eauL'élément commun, et différenciant les zones fluviales des autres secteurs, est bienla voie d'eau et son patrimoine. Il convient donc de le mettre en valeur en valorisantles ouvrages remarquables, en réhabilitant les maisons éclusières, en requalifiantles berges, sans oublier les espaces naturels remarquables, la faune et la flore.L'observatoireIl doit être l'élément qui permette de donner une dynamique au Schéma en suivantl'évolution des activités touristiques fluviales, leurs retombées sur les sites

d'équipement ainsi que l'avancement des projets, en donnant des informations auxcollectivités locales porteuses de projets.

2.3. L'OBSERVATOIRELes besoins en informationfichier-projets• Activités, fréquentations• Impacts éco. et viabilité projet• Interrogation des porteurs de projetsL'observatoire doit permettre de disposer d'information sur :- l'ensemble des activités des professionnels du tourisme fluvial,- l'exploitation des équipements fluviaux (ports et haltes gérées),- la connaissance des flottes, actuellement très imprécise,- la filière professionnelle liée au tourisme et à la plaisance fluviale,- les activités du bord de l'eau, le fonctionnement économique et touristiquedes sites riverains, actuellement très mal connus,ainsi que sur le suivi des projets à travers un fichier projets. Les besoins et lespossibilités d'y répondre sont reprises dans le tableau qui suit.SECTEURINFORMATION ÀCOMPLÉTEROBSERVATIONSProduits fluviaux• Prix moyen ou CAPaquebots fluviaux • Circuits / escales (nb touchers)Péniches hôtels • % clientèle par nationalité• Enquête annuelle opérateurs• Nombre d'emploisLoueurs• Prix moyen ou CA / base• % clientèle par nationalité • Enquête annuelle loueurs• Nombre d'emploisBateaux à passagers• CA restauration / restauration• Nombre d'emplois• Enquête annuelle armateursBateaux logements• Nombre par site• Par concessionnaire et site annuel• Tarifs redevance• Enquête concessionnaire ou subdivisionBateaux animations• Inventaire / activités• Par concessionnaire et site annuel• Fréquentation / capacités, CA? • Enquête concessionnaire ou subdivisionPlaisance transit • Statistiques passage port • Enquête portsHivernageStat. occupation des ports (type,Plaisance résidante taille, durée contrats, origine…)• Enquête portsStat. par type, taille,Hivernagedépartement domicile, zone dePlaisance résidantenavigation• Exploitation fichier C.S.HivernagePlaisance résidanteBases nautiques etde loisirs sur le DPFStatistiques par caractéristiquebateau/propriétaire/navigationActivités riveraines• Inventaire• Éléments de fréquentation etd'activités• Enquête annuellePêche• Évaluation fréquentationréseau• Comptages ?Randonnées • Fréquentation des circuits• Panel de gîtes ?• ComptagesJournées au bord de • Fréquentation des voies d'eau• Comptages à dates déterminéesl'eauet abordsCapacité d'accueil • Capacités d'accueil riveraines • Coordination avec RIET et/outouristique• Fréquentationsréseaux d'info locauxDonnéeséconomiques sur les • Constitution d'une base deéquipementsdonnées• Problème de la représentativitériverainsÉtablissement d'un • Données d'exploitation • Études projets

OrganisationVNF, gestionnaire du domaine, chargé du contrôle des trafics et des concessionsest évidemment au centre du dispositif Observatoire, dans des rapports d'échangeet de concertation avec les professionnels et les gestionnaires d'équipement,directement ou avec ses concessionnaires, ainsi qu'avec les associations oufédérations de gestionnaires.Mais l'observatoire ne pourra fonctionner sans un partenariat plus large :- avec les institutions de développement de tourisme fluvial : I.R.S.; SyndicatSaône-Doubs- avec les collectivités territoriales et plus précisément leurs organismestouristiques, en général les CRT et les CDT, notamment pour la collecte del'analyse des informations de fréquentation, et l'analyse économique- avec les chambres de commerce pour la filière professionnelle- avec les porteurs de projets (fichiers projets) encore qu'à ce niveau lesinstitutions de développement puissent servir de relais.Le programme de travail proposé à l'Observatoire est celui défini ci-dessous :• Enquête annuelle professionnels – dès 2000• Enquête annuelle ports et équipements – dès 2000Enquête coût des investissements. Point initial 2000 ou 2001.• Enquête concessionnaire – dès 2000• Statistique plaisance – analyse technique 2000 – exploitation progressive àpartir de 2001/2002• Comptages et études de cas – analyse des besoins – choix de sites –établissement des partenariats – 2000 programmes de travail sur 3 ans• Fichiers projet – mise en place progressive 2000 à 2002.L'organisation comprendrait :- Un comité directeur de l'Observatoire, chargé du budget, des partenariatset des relations administratives et institutionnelles fixant les objectifs etvalidant les programmes de travaux. Le comité réunirait les différentspartenaires financiers et institutionnels de l'Observatoire : VNF,concessionnaires des voies d'eau, institutions de tourisme fluvial, régions etdépartements.- Un comité technique rassemblant les responsables techniques del'information chez les partenaires. Son rôle serait d'établir les cahiers descharges et questionnaires des enquêtes, en fonction des besoins recenséset de répartir le travail entre les partenaires.- Un responsable de la communication serait chargé de la diffusion destravaux de l'Observatoire vers l'ensemble des partenaires et utilisateurs.- Le budget de l'Observatoire comporterait ainsi des budgets internes auxpartenaires selon leurs apports et traitements (VNF, CDT, IRS…), et unbudget commun de gestion / communication.