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Bonheurs et malheurs de la clinique Tarnier *

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Depaul s'enf<strong>la</strong>mme, donne <strong>la</strong> réplique dans le numéro suivant <strong>de</strong> <strong>la</strong> mêmerevue ; réponse <strong>de</strong> Martin dans le n° 22, nouvelle <strong>et</strong> <strong>de</strong>rnière réplique <strong>de</strong>Depaul dans le n° 23 constituent les éléments d'une polémique acerbe, à <strong>la</strong>limite <strong>de</strong> <strong>la</strong> courtoisie. Depaul va jusqu'à manifester avec ironie son scepticismevis-à-vis <strong>de</strong> <strong>la</strong> prophy<strong>la</strong>xie <strong>de</strong> <strong>la</strong> fièvre puerpérale : « Pour pratiquerl'isolement absolu, il faudrait p<strong>la</strong>cer les ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s dans <strong>de</strong>s grands bocauxbien cach<strong>et</strong>és ».Malgré Martin, malgré Thévenot qui écrit l'année suivante : « c'est bieninutilement que MM. <strong>Tarnier</strong> <strong>et</strong> Lefort ont publié leurs travaux sur l'hygiène<strong>de</strong>s maternités... On a construit c<strong>et</strong>te maternité comme on l'aurait construiteil y a trente ans ». Malgré donc les anathèmes j<strong>et</strong>és contre <strong>la</strong> <strong>clinique</strong>, ellefonctionne <strong>de</strong> façon satisfaisante ; <strong>et</strong> on peut voir chaque samedi un génissevenant <strong>de</strong> l'Institut <strong>de</strong> vaccination en franchir le seuil afin qu'il soit prélevésur elle <strong>la</strong> pulpe qui immunisera les nourrissons contre <strong>la</strong> variole.Pendant <strong>de</strong>ux ans, Depaul enseignera dans <strong>la</strong> nouvelle <strong>clinique</strong> <strong>et</strong> sansdoute fera-t-il référence au Traité pratique <strong>et</strong> théorique d'auscultation obstétricalequ'il a publié en 1847.Après le décès <strong>de</strong> Depaul le 20 octobre 1883, Charles Pajot <strong>de</strong>vient titu<strong>la</strong>ire<strong>de</strong> <strong>la</strong> chaire. Il a déjà donné <strong>de</strong>s cours libres d'accouchement <strong>et</strong> sonenseignement est fort réputé. Il a mis au point un forceps qui porte son nom<strong>et</strong> l'énoncé <strong>de</strong> ses aphorismes <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loi <strong>de</strong> l'accommodation ont accru sarenommée. Mais, <strong>de</strong> son fait, <strong>la</strong> <strong>clinique</strong> ne subira aucune modification.AMuté en 1886 <strong>de</strong> Port-Royal à <strong>la</strong> chaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue d'Assas, Stéphane <strong>Tarnier</strong>avoue « l'insuffisance <strong>de</strong> l'isolement est le plus grand reproche que l'on puisseadresser à notre <strong>clinique</strong> (1)». Il est certain que ses trois chambres n'ontrien <strong>de</strong> commun avec le pavillon qu'il a fait édifier à <strong>la</strong> Maternité pour isoler<strong>et</strong> traiter les accouchées atteintes d'infections. Mais loin <strong>de</strong> se décourager,il équipe son nouveau service <strong>de</strong> stérilisateurs <strong>et</strong> <strong>de</strong> chariots <strong>la</strong>ve-mainspourvus <strong>de</strong> solutions <strong>de</strong> sublimé, il y établit <strong>de</strong>s mesures draconniennes pourlutter contre son ennemie <strong>de</strong> toujours. Il obtient <strong>de</strong>s résultats encourageantspuisqu'en 1889 il déplore une mort pour 114 accouchées, toutes causesconfondues, alors qu'entre les années 1858 <strong>et</strong> 1869 <strong>la</strong> fièvre puerpérale tuaitplus <strong>de</strong> 9 femmes sur 100.<strong>Tarnier</strong> meurt en quelques heures le 23 novembre 1897 à l'âge <strong>de</strong> 69 ans.Sa vie aura été prodigieusement fécon<strong>de</strong>. Outre l'acharnement qu'il auradéployé <strong>de</strong>puis 1856 lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> sa thèse pour lutter contre <strong>la</strong>fièvre puerpérale, son esprit inventif l'a amené à m<strong>et</strong>tre au point diversinstruments aux fins d'extraction par les voies naturelles du fœtus vivant oumorcelé. Parmi eux il faut citer <strong>la</strong> basiotribe qui — utilisé jusque vers lesannées 1950 — est maintenant considéré comme une pièce <strong>de</strong> musée. Maisle forceps qu'il a é<strong>la</strong>boré au cours d'un long repos forcé dans le Midi a(1) TARNIER. — «De l'asepsie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'antisepsie.», Steintheil éd., 1894, p. 53.264


Fig. 2. — StéphaneTARN 1ERtoujours <strong>de</strong> nombreux a<strong>de</strong>ptes. Ils l'utilisent pour <strong>de</strong>s indications moins audacieusesque celles pour lesquelles il avait été conçu. La couveuse qu'il ainventée est le précurseur <strong>de</strong>s incubateurs mo<strong>de</strong>rnes. Il est un <strong>de</strong>s premiersà avoir préconisé <strong>la</strong> stérilisation <strong>de</strong>s <strong>la</strong>its <strong>de</strong>stinés à l'al<strong>la</strong>itement artificiel <strong>de</strong>snouveau-nés.<strong>Tarnier</strong> est resté célibataire. Ne prit-il pas le temps <strong>de</strong> penser à fon<strong>de</strong>run foyer ou était-il réellement celui que l'on a surnommé « Stéphane-le-ma<strong>la</strong>rmé» ? Quoi qu'il en soit, certains <strong>de</strong> ses élèves furent pour lui <strong>de</strong>s amisintimes ; Budin, Démelin, Pinard, Maygrier, Bonnaire, Brin<strong>de</strong>au pour ne citerque ceux-là.Dans les quelques jours qui suivent sa mort, <strong>la</strong> <strong>clinique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue d'Assasest appelée Clinique <strong>Tarnier</strong>. En 1904, un bas-relief rappe<strong>la</strong>nt son œuvre estsolennellement mis en p<strong>la</strong>ce à <strong>la</strong> pointe du bâtiment, à l'angle <strong>de</strong> <strong>la</strong> rued'Assas <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> l'Observatoire.265


A sa mort, <strong>Tarnier</strong> a légué <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> ses droits d'auteur à un <strong>de</strong> sesamis le plus proche, Pierre Budin. Tous les <strong>de</strong>ux ont préparé, en parfaitecol<strong>la</strong>boration, le <strong>de</strong>uxième tome du Traité <strong>de</strong> l'art <strong>de</strong>s accouchements. Budinse fera un <strong>de</strong>voir d'achever l'ouvrage que son maître n'a pu terminer.Héritier <strong>de</strong> sa pensée, il est désigné pour lui succé<strong>de</strong>r en qualité <strong>de</strong> professeur<strong>de</strong> <strong>clinique</strong>, fonction qu'il occupera du printemps 1898 à 1907.Bien que Budin fût nommé au premier concours <strong>de</strong>s accoucheurs <strong>de</strong>sHôpitaux en 1882, <strong>la</strong> tentation est gran<strong>de</strong> <strong>de</strong> voir en lui un pédiatre. Carce fut sur son initiative que se développèrent en France les consultations<strong>de</strong> « La Goutte <strong>de</strong> Lait » pour lutter contre l'effroyable mortalité infantile :près <strong>de</strong> 200 nourrissons sur 1 000 mouraient au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> première année.266


Le 22 janvier 1907, Budin meurt d'une pneumonie à Marseille où il s'étaitrendu pour une série <strong>de</strong> conférences.C'est en vain qu'il aura <strong>de</strong>mandé que <strong>la</strong> <strong>clinique</strong> soit surélevée d'un étage.Tout au plus obtiendra-t-il pour ce faire l'aménagement <strong>de</strong> quatre salles totalisantune quarantaine <strong>de</strong> lits dans les combles. L'isolement restera à ceniveau tout le temps que <strong>la</strong> <strong>clinique</strong> sera un service d'accouchements.Paul Bar, <strong>de</strong>venu titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaire vacante, quitte son service <strong>de</strong>l'Hôpital Saint-Antoine alors qu'il lui a été proposé d'y transférer <strong>la</strong> chaire.Il connaît les graves défauts du bâtiment, mais <strong>la</strong> fidélité à son maître<strong>Tarnier</strong> dont il fut le suppléant à plusieurs reprises <strong>et</strong> le souvenir <strong>de</strong> sonami Budin l'incitent à venir rue d'Assas.Il obtiendra entre 1910 <strong>et</strong> 1916 l'instal<strong>la</strong>tion d'une salle d'opérations <strong>et</strong>d'une salle <strong>de</strong> stérilisation. Ce<strong>la</strong> ne l'empêche pas, en 1921, <strong>de</strong> vitupérer lesbâtiments, mal conditionnée pour l'enseignement <strong>et</strong> dont l'exploitation estonéreuse. Pour m<strong>et</strong>tre un comble à l'indignation <strong>de</strong> Bar qui aura vécu « 14années <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s in<strong>la</strong>ssées », on lui impose <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre <strong>de</strong>s lits <strong>de</strong>surcharge ; c<strong>et</strong>te obligation motive <strong>de</strong> sa part une diatribe qui a toujoursun parfum d'actualité : « Il faut avoir le courage <strong>de</strong> le dire, <strong>la</strong> cause premièred'une telle situation est l'insuffisance <strong>de</strong> mesures prises par nos édiles, parl'Administration <strong>de</strong> l'Assistance Publique pour assurer le développement <strong>de</strong><strong>la</strong> politique hospitalière suivie dans notre ville ».Néanmoins, Bar n'en continuera pas moins l'œuvre éducatrice <strong>de</strong> sonmaître <strong>et</strong> restera dans <strong>la</strong> tradition <strong>de</strong>s chefs d'école. Ses nombreux travaux,<strong>la</strong> plupart aujourd'hui désu<strong>et</strong>s, peuvent en témoigner : physiologie <strong>de</strong> <strong>la</strong>grossesse, césarienne prophy<strong>la</strong>ctique, tuberculose pulmonaire <strong>et</strong> grossesse,<strong>et</strong>c. Conscient <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te péremption, il a écrit : « Si mon nom estencore connu <strong>de</strong> <strong>la</strong> prochaine génération, ce sera à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> pince quiporte mon nom, mais pas à cause <strong>de</strong> ces travaux qui m'ont coûté tant <strong>de</strong>peine ».En 1922, c'est à Auguste Brin<strong>de</strong>au qu'il incombe <strong>de</strong> prendre <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>Bar. C'est pour lui un r<strong>et</strong>our aux sources puisqu'il fut interne <strong>de</strong> <strong>Tarnier</strong>,chef <strong>de</strong> <strong>clinique</strong> <strong>de</strong> Budin <strong>et</strong> assistant <strong>de</strong> Bar. Il ne paraît pas qu'il ait introduitbeaucoup <strong>de</strong> modifications dans l'agencement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>clinique</strong> en <strong>de</strong>hors<strong>de</strong> l'importance qu'il a donné au <strong>la</strong>boratoire. Non seulement il fut bril<strong>la</strong>ntclinicien <strong>et</strong> bril<strong>la</strong>nt opérateur, mais il s'intéressa à <strong>la</strong> biologie (on lui doitune métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> dosage <strong>de</strong>s pro<strong>la</strong>ns, en col<strong>la</strong>boration avec Hing<strong>la</strong>is), <strong>et</strong>surtout il se passionna pour l'anatomie pathologique, particulièrement celledu p<strong>la</strong>centa.L'honnêt<strong>et</strong>é intellectuelle exige que l'on c<strong>la</strong>me qu'il a décrit avec Lantuéjoulune manœuvre attribuée à l'américain Lovs<strong>et</strong> qui lui donna une certainepublicité.Avec son épouse il a créé une œuvre sociale, « L'Appui maternel à <strong>la</strong>Clinique <strong>Tarnier</strong> », dont sa fille s'est occupée pendant <strong>de</strong> nombreuses années.Précurseur <strong>de</strong> l'enseignement post-universitaire, il institua « Les leçonsdu jeudi soir à <strong>la</strong> Clinique <strong>Tarnier</strong> » <strong>de</strong> 1924 à 1937 auxquelles les ténors <strong>de</strong>267


<strong>la</strong> gynécologie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'obstétrique furent conviés à participer. Le texte <strong>de</strong>sconférences en a été publié chaque année.Enfin Brin<strong>de</strong>au fut l'inspirateur <strong>de</strong> <strong>la</strong> thèse intitulée La vie <strong>et</strong> l'œuvred'Ignace Philippe Semmelweis soutenue en 1924 par Louis Destouches, plusconnu sous le pseudonyme <strong>de</strong> Louis-Ferdinand Céline.Homme simple, Brin<strong>de</strong>au quitta son service le <strong>de</strong>rnier jour <strong>de</strong> ses fonctionscomme s'il <strong>de</strong>vait y revenir le len<strong>de</strong>main. Il y r<strong>et</strong>ournera plus tard, tousles vendredis matin lorsque son élève Pierre Lan tué joui sera titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong>chaire.Fig. 4.268


Cyrille Jeannin succè<strong>de</strong> à Brin<strong>de</strong>au en 1937. A l'opposé <strong>de</strong> son prédécesseur,il ne <strong>la</strong>issera qu'une œuvre réduite. Plus praticien que chercheur, ilsera un remarquable enseignant. Il partagea son temps entre ces <strong>de</strong>ux activités.Sa parole sera aussi éloquente <strong>et</strong> convaincante au lit <strong>de</strong>s ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s quedans l'amphithéâtre <strong>de</strong>s cours. Il a écrit en col<strong>la</strong>boration avec Dubrisay unmerveilleux Précis d'obstétrique en 1903, qui — après <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> Dubrisay —sera réédité au moins onze fois.Entre 1942 <strong>et</strong> 1944, Henri Vignes <strong>et</strong> Louis Portes — chacun à leur tour —feront un bref passage à <strong>Tarnier</strong>.Le printemps 1944 voit arriver le <strong>de</strong>rnier titu<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaire <strong>de</strong> Cliniqueobstétricale <strong>de</strong> <strong>Tarnier</strong>. Pierre Lanjuétoul l'occupera jusqu'en juill<strong>et</strong> 1958.Tout comme son maître Brin<strong>de</strong>au, il revient dans <strong>la</strong> Maison où il fut interne,chef <strong>de</strong> Clinique <strong>et</strong> assistant.L'intérêt qu'il porte aux nouveau-nés l'incite à faire transformer <strong>de</strong>uxsalles du rez-<strong>de</strong>-chaussée en Centre <strong>de</strong> néo-natalogie équipé <strong>de</strong>s meilleursmoyens techniques. Auparavant, en 1946, il avait obtenu <strong>la</strong> création d'unposte d'assistant <strong>de</strong> radiologie, poste rendu nécessaire par l'application <strong>de</strong>plus en plus fréquente <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te discipline en gynécologie <strong>et</strong> en obstétrique.Un <strong>de</strong> ses maîtres ayant été Lucien Démelin, il fut un ar<strong>de</strong>nt défenseur<strong>de</strong> <strong>la</strong> voie basse, tout en en reconnaissant les limites. Il avait <strong>la</strong> hantise dutraumatisme obstétrical. C'était un p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong> voir avec quelle délicatesse,Lantuéjoul — bâti comme un colosse — pratiquait une application <strong>de</strong> forcepsou une gran<strong>de</strong> extraction <strong>de</strong> siège, puis examinait l'enfant qu'il venait <strong>de</strong>m<strong>et</strong>tre au mon<strong>de</strong>. Passionné par <strong>la</strong> mécanique obstétricale, il a enrichi lemusée <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>clinique</strong> d'une remarquable collection <strong>de</strong> forceps <strong>et</strong> <strong>de</strong> leviers,malheureusement dispersée après <strong>la</strong> ferm<strong>et</strong>ure.Ayant un sens profond <strong>de</strong> <strong>la</strong> justice, rigoureux <strong>et</strong> intransigeant, Lantuéjoulsupportait mal <strong>la</strong> rivalité hostile qui opposait les <strong>de</strong>ux écoles voisines,Bau<strong>de</strong>locque <strong>et</strong> <strong>Tarnier</strong> ; il acheva avec Maurice Lacomme le rapprochementcommencé entre Portes d'abord puis Lévy-So<strong>la</strong>l ensuite <strong>et</strong> Brin<strong>de</strong>au.Patron au sens étymologique du mot, il fut un enseignant <strong>de</strong> talent, tantpar ses publications, ses leçons que par ses démonstrations <strong>clinique</strong>s <strong>et</strong>opératoires.Lorsqu'en juin 1958, il sortit pour <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière fois <strong>de</strong> <strong>la</strong> Clinique <strong>Tarnier</strong>,il partit avec d'autant plus <strong>de</strong> regr<strong>et</strong>s que <strong>la</strong> Maison à <strong>la</strong>quelle il était affectivementtrès attaché, <strong>de</strong>vait changer d'orientation.Après le départ <strong>de</strong> Lantuéjoul, son assistant Emile Herv<strong>et</strong> assureral'intérim <strong>et</strong> <strong>la</strong> liquidation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>clinique</strong> qui sera terminée à <strong>la</strong> fin du mois<strong>de</strong> juill<strong>et</strong> 1960.Cependant, <strong>la</strong> Clinique Port-Royal en occupera les locaux pendant lesquelques mois nécessaires à l'achèvement d'une construction. Depuis lors,<strong>la</strong> Clinique <strong>Tarnier</strong> abrite jusqu'à ce jour un service <strong>de</strong> <strong>de</strong>rmatologie.269

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