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Revue Municipale n°57 - Ville de Landser

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R e v u e M u n i c i p a l e d e L A N D S E R - n ° 5 7 - D é c e m b r e 2 0 1 011 allée <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>sLors <strong>de</strong> l’enquête auprès <strong>de</strong> la population, dans le cadre du Gerplan,un <strong>de</strong>s points importants relevé montra le souci <strong>de</strong> conserver maisaussi <strong>de</strong> recréer <strong>de</strong>s espaces naturels fleuris. Ici ou là, <strong>de</strong>s initiatives ont vule jour : <strong>de</strong>s jachères fleuries, <strong>de</strong>s ronds-points, <strong>de</strong>s parterres ou <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>sfleuries dans les villes et les villages, <strong>de</strong>s abords d’autoroutes…Un brin d’histoireEntre 12000 et 8000 avant J.C., un changement climatique favorise l’installation <strong>de</strong> forêts : entre elles, la flore <strong>de</strong>s prés s’installe. Entre7000 et 5000 avant J.C., le climat se réchauffe au point d’être plus chaud qu’actuellement. Mais chasseur et non agriculteur, l’hommen’agit pratiquement pas sur la couverture végétale.L’homme du Néolithique se met à défricher les forêts pour élever les troupeaux. Déjà le paysage se met à changer sous l’égi<strong>de</strong> dumon<strong>de</strong> agricole.A l’époque médiévale, les premières communautésagricoles déciment les forêts pour les transformer enpâtures. Les pâtures permanentes se répan<strong>de</strong>nt danstoute l’Europe : cette "stabilité" dans l’utilisation <strong>de</strong>sterres a permis à une flore spécifique <strong>de</strong> se développer.Les riches domaines clos qui abon<strong>de</strong>nt vers la secon<strong>de</strong>moitié du seizième siècle, étaient gérés avec le souci <strong>de</strong> laproductivité. A partir <strong>de</strong> là, c’est l’action <strong>de</strong> l’homme àtravers l’agriculture qui prési<strong>de</strong> aux <strong>de</strong>stinées <strong>de</strong> lacampagne.Types <strong>de</strong> prairiesLes conditions écologiques locales (sol, climat) et les soins apportés déterminent la structure, lacomposition floristique et la richesse en fleurs du pré.La prairie, symbole <strong>de</strong>campagne préservée, <strong>de</strong>nature sauvage, toujoursprête à repousser…Moment d’émerveillement,pendant nos bala<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>l’explosion <strong>de</strong>s couleurs dansces prairies aux mille fleursque vous pourrez peut-êtreretrouver, mêmemo<strong>de</strong>stement dans votrejardin.On trouve aujourd’hui facilement <strong>de</strong>s mélanges spécifiques pour pré fleuri selon la nature du sol (sol argileux plus ou moins aci<strong>de</strong>, solcalcaire plus ou moins neutre, sol sableux plus ou moins aci<strong>de</strong>) et selon l’usage que l’on souhaite (jachères fleuries à butessentiellement esthétique, jachères mellifères (rucher), jachères auxiliaires (mélanges <strong>de</strong>stinés à attirer les prédateurs et à fixer lesravageurs) et (mélanges fauniques : gibier), jachères vignes fleuries…Créer sa prairie fleurieA partir d’un gazon : En coupant l’herbe moins souvent : déterminer le moment <strong>de</strong> la fauche en fonction <strong>de</strong> l’époque <strong>de</strong> floraison <strong>de</strong>s plantes à fleurs.La fauche après la floraison <strong>de</strong> plantes comme la pâquerette, la cardamine, la primevère, le pissenlit, la renoncule, se fera plutôtau printemps. D’autres espèces ne fleurissent que plus tard ou refleurissent après la première coupe, par exemple la porcelle, lacentaurée jacée, la knautie, l’achillée, la gesse, la campanule, différentes ombellifères.On ne doit pas s’attendre à obtenir rapi<strong>de</strong>ment un pré rempli <strong>de</strong> fleurs, car l’augmentation du nombre <strong>de</strong>s espèces ne peut se faireque progressivement (<strong>de</strong> façon naturelle). en transplantant <strong>de</strong>s plantes à fleur : cette métho<strong>de</strong> est indiquée pour les petites surfaces. Les plantes que l’on souhaite avoirpeuvent – si elles sont adaptées aux conditions locales- être mises en place individuellement, sous forme d’oignons ou bulbes, <strong>de</strong>go<strong>de</strong>ts, ou encore en plaques. En semant <strong>de</strong>s plantes <strong>de</strong> prairies : pour améliorer les conditions <strong>de</strong> germination, il faut "endommager" volontairement lecouvert végétal avec un aérateur ou un cultivateur. Cela facilitera l’installation <strong>de</strong>s nouveaux venus dans la communautévégétale <strong>de</strong> la prairie. Le choix <strong>de</strong>s plantes semées se fera en tenant compte <strong>de</strong>s conditions locales. Dans quelques casparticuliers, on pourra récolter soi-même <strong>de</strong>s graines dans les environs.A partir d’un sol nu : Pour semer une prairie il faut commencer par travailler le sol, dès les premières pluies <strong>de</strong> septembre, afin <strong>de</strong> bien ameublir laterre <strong>de</strong> surface et ainsi se débarrasser en partie d’herbes invasives, types chien<strong>de</strong>nt ou orties. Un <strong>de</strong>uxième passage, quinzejours après, préparera le lit <strong>de</strong> semis. Sur une petite surface, nettoyer simplement à la griffe : il ne s’agit pas <strong>de</strong> tout éliminer mais<strong>de</strong> faire assez <strong>de</strong> place pour vos nouvelles graines.38

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