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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinpar exemple, <strong>Péking</strong> <strong>en</strong> Bedzin, Ki ming <strong>en</strong> Dzi min, Kiang nan <strong>en</strong>Dziæn nan, Khang hi <strong>en</strong> Kansi, Khian loung <strong>en</strong> Tsiæn lounn, <strong>et</strong> Hifung khéou <strong>en</strong> Si fynn keou, <strong>et</strong>c. ? M. K<strong>la</strong>proth a jugé qu’ilconv<strong>en</strong>ait de remp<strong>la</strong>cer ce dialecte par celui de Nanking, parce qu’ilest le plus élégant ; d’ailleurs c’est celui que les missionnaires quiont écrit sur <strong>la</strong> <strong>Chine</strong>, ont adopté dans leurs ouvrages, <strong>et</strong> c’est leplus connu <strong>en</strong> Europe. En ce s<strong>en</strong>s, il <strong>en</strong> est de l’idiome chinoiscomme de <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue allemande : Vi<strong>en</strong>ne peut passer pour <strong>la</strong>capitale de l’Allemagne ; mais ceux qui voudrai<strong>en</strong>t écrire sur cepays, se garderai<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> d’orthographier l’allemand d’après lemauvais jargon de c<strong>et</strong>te ville, de peur de ne pas être compris parles habitants de ce pays eux-mêmes.Il a été nécessaire aussi de ne pas <strong>la</strong>isser dans <strong>la</strong> traductionfrançaise des locutions irrégulières qui, par un usage abusif, se sontintroduites dans quelques livres, où il est question de <strong>la</strong> <strong>Chine</strong>.C’est ainsi, par exemple, qu’<strong>en</strong> par<strong>la</strong>nt du souverain de ce vasteempire, plusieurs auteurs le nomm<strong>en</strong>t, par son titre mongol, leBogdo-khan ; c<strong>et</strong>te façon de s’énoncer est <strong>à</strong> peu près aussi correcteque si un Français, <strong>en</strong> par<strong>la</strong>nt, dans sa <strong>la</strong>ngue, du monarque russe,l’appe<strong>la</strong>it le Kayser de Russie, parce qu’il aurait vu ce mot employédans un livre écrit par un Allemand.La dernière moitié du troisième volume de l’original russeconti<strong>en</strong>t un aperçu général de <strong>la</strong> <strong>Mongolie</strong>, dans lequel M.Timkovski donne une histoire de ce pays <strong>et</strong> des peuples qui l’onthabité depuis l’an 220 avant notre ère, jusqu’<strong>à</strong> l’époque où il futsubjugué par les Mandchoux. Les matériaux qu’il a employés sontles mêmes dont Deguignes s’est servi pour son Histoire des Huns.Ce dernier les avait traduits du chinois ; M. Timkovski a fait usagedes traductions de l’archimandrite Hyacinthe. Deguignes avaitcommis <strong>la</strong> faute de confondre toutes les nations de l’Asiemoy<strong>en</strong>ne <strong>et</strong> sept<strong>en</strong>trionale dans une seule, <strong>à</strong> <strong>la</strong>quelle il donne l<strong>en</strong>om de Huns ; l’archimandrite a commis une méprise du mêmeg<strong>en</strong>re, <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant pour des Mongols tous les peuples qui, depuis9

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