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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékin18 septembre. — L’archimandrite ayant <strong>en</strong>voyé des prés<strong>en</strong>ts <strong>à</strong>Hoai, je suivis c<strong>et</strong> exemple, <strong>et</strong> je joignis au don trois archines dedrap noir p1.096 <strong>et</strong> vingt livres de savon b<strong>la</strong>nc. Le porteur de nosprés<strong>en</strong>ts revint accompagné de deux nerbes, au service dudzargoutchi ; ils étai<strong>en</strong>t chargés de ses remercîm<strong>en</strong>ts, <strong>et</strong> invitèr<strong>en</strong>t,de sa part, tous les membres de <strong>la</strong> mission <strong>à</strong> dîner chez lui.A dix heures, le bitkhéchi Thang vint avec le térigoun nousdemander une liste des prés<strong>en</strong>ts que l’archimandrite <strong>et</strong> moi nousavions faits au vang <strong>et</strong> <strong>à</strong> l’amban ; pour excuser <strong>la</strong> singu<strong>la</strong>rité d’unpareil procédé, le bitkhéchi prétexta que le vang <strong>et</strong> l’amban avai<strong>en</strong>toublié ce qu’ils avai<strong>en</strong>t reçu. Nous refusâmes longtemps desatisfaire <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te étrange requête, mais Thang insista tellem<strong>en</strong>t qu<strong>en</strong>ous lui donnâmes une réponse verbale ; elle ne le cont<strong>en</strong>ta point ;il prét<strong>en</strong>dit que sa mémoire était peu fidèle, de sorte que nousfûmes obligés de lui délivrer par écrit, <strong>en</strong> mongol, <strong>la</strong> liste qu’ildésirait. Le bitkhétchi par<strong>la</strong> de M. Vonifantiev, autrefois directeur de<strong>la</strong> douane de Kiakhta, qui était un homme extrêmem<strong>en</strong>t vigoureux.Il vanta <strong>en</strong>suite les maisons russes, qu’il trouvait préférables auxiourtes <strong>en</strong>fumées des Mongols, <strong>et</strong>c. Khartsagaï <strong>et</strong> Idam, prés<strong>en</strong>ts <strong>à</strong>c<strong>et</strong> <strong>en</strong>tr<strong>et</strong>i<strong>en</strong>, me demandèr<strong>en</strong>t du même camelot qui avait étédonné <strong>à</strong> l’amban. Je répondis que je n’<strong>en</strong> avais plus.A midi, nous allâmes au Mai ma tchin, ou faubourg desmarchands, <strong>et</strong> chez le dzargoutchi ; les ecclésiastiques étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>voiture, les étudiants <strong>et</strong> p1.097 moi nous étions <strong>à</strong> cheval. Le bikéthchiTchhing, le bochko Ourgh<strong>en</strong>taï, le toussou<strong>la</strong>khtchi Idam, <strong>et</strong> sa suite,le térigoun Khartsagaï, nous accompagnèr<strong>en</strong>t. Le faubourgmarchand, éloigné de quatre verstes <strong>à</strong> l’est de notre cour, est situésur les bords de <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>. Le chemin est inégal <strong>et</strong> pierreux. Ce Maima tchin est beaucoup plus grand que celui de Kiakhta 1 ; toutesles maisons sont <strong>en</strong> bois <strong>et</strong> assez mesquines. Les rues, <strong>la</strong>rges <strong>et</strong>boueuses, sont garnies d’un grand nombre de boutiques remplies1 On trouve une description du quartier marchand chinois de Kiakhta, dans lesMémoires re<strong>la</strong>tifs <strong>à</strong> l’Asie, de M. K<strong>la</strong>proth. Paris, 1824. in-8°.75

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