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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> PékinUne heure après notre r<strong>et</strong>our, le vang <strong>en</strong>voya <strong>à</strong> l’archimandrite<strong>et</strong> <strong>à</strong> moi, dix-sept p<strong>la</strong>teaux avec des confitures, trois f<strong>la</strong>cons devin chinois, appelé chaoussin, qui se fait avec du riz ; six livres d<strong>et</strong>hé noir, <strong>et</strong> <strong>à</strong> chacun deux pièces d’étoffes de soie. Les autresmembres de <strong>la</strong> mission reçur<strong>en</strong>t chacun une pièce de <strong>la</strong> mêmeétoffe de soie. Chaque prés<strong>en</strong>t portait son adresse. Nos cosaquesreçur<strong>en</strong>t deux caisses de thé, <strong>en</strong> briques, cont<strong>en</strong>ant tr<strong>en</strong>te-sixbriques chacune. Après avoir bu <strong>à</strong> <strong>la</strong> santé du vang, nous priâmesle térigoun de vouloir bi<strong>en</strong> lui offrir nos remercîm<strong>en</strong>ts pour cesmarques de bonté. Conformém<strong>en</strong>t <strong>à</strong> l’usage suivi <strong>en</strong>vers ceux quiapport<strong>en</strong>t des prés<strong>en</strong>ts, je donnai au térigoun <strong>et</strong> au bitkhéchi duvang, un sabre <strong>et</strong> une peau de maroquin vert <strong>et</strong> rouge ; <strong>et</strong> <strong>à</strong>chaque domestique un mouchoir de soie. L’amban nous <strong>en</strong>voya <strong>en</strong>prés<strong>en</strong>ts les mêmes obj<strong>et</strong>s <strong>en</strong> moindre quantité ; le nerbe qui nousles apporta reçut une peau de maroquin vert.Demit <strong>et</strong> Khartsagai prir<strong>en</strong>t, le soir, le thé p1.095 chez moi. Cedernier est un desc<strong>en</strong>dant du célèbre Toulich<strong>en</strong> 1 , <strong>en</strong>voyé, <strong>en</strong> 1712,<strong>en</strong> ambassade, par l’empereur Khang-hy, au khan Ayouka desKalmuk. Il se disait égalem<strong>en</strong>t par<strong>en</strong>t d’un des ambassadeurschinois <strong>en</strong>voyés <strong>à</strong> l’impératrice Anna Ivanovna. Ayant am<strong>en</strong>é <strong>la</strong>conversation sur <strong>la</strong> continuation de notre voyage, je témoignai <strong>à</strong>Khartsagai le désir de trouver un marchand honnête qui cons<strong>en</strong>tit <strong>à</strong>nous procurer, par échange, quelques chameaux accoutumés auvoyage fatigant des steppes pierreuses de <strong>la</strong> <strong>Mongolie</strong>. Comme iln’y a pas de ces animaux <strong>à</strong> l’Ourga, Démit, qui possède d<strong>en</strong>ombreux troupeaux, offrit de nous fournir une dizaine de bonschameaux quand nous passerions devant ses terres, situées <strong>à</strong> troisc<strong>en</strong>ts verstes au-del<strong>à</strong> de l’Ourga, dans le désert de Gobi. Nousacceptâmes c<strong>et</strong>te offre avec <strong>la</strong> plus vive reconnaissance.1 Le voyage intéressant de ce Mandchou, de <strong>Péking</strong>, par Sélinghinsk, jusqu’auxbords du Volga, avec <strong>la</strong> description du pays <strong>et</strong> des costumes des Russes, a ététraduit du mandchou <strong>en</strong> russe, par M. Léontiev, qui s’est fait connaître parplusieurs traductions ; on l’a publié <strong>à</strong> Saint-Pétersbourg <strong>en</strong> 1782. — Sir G. Th.Staunton a donné, <strong>en</strong> 1821, une traduction ang<strong>la</strong>ise du même ouvrage. Elle a étéfaite sur le texte chinois. Kl.74

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