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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> PékinLe mont Ouloù est très pittoresque ; ses f<strong>la</strong>ncs sont couverts depins, de bouleaux, de trembles, de rosiers sauvages, <strong>et</strong>c. La Char<strong>à</strong>gol baigne ses pieds ; <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine voisine abonde <strong>en</strong> gras herbages,parsemés d’ormes ; au-del<strong>à</strong>, on voit un temple avec son toit rouge,au-dessus duquel s’élève une chaîne de montagnes, couronnées deforêts de pins. Dans toute <strong>la</strong> <strong>Mongolie</strong>, je n’avais pas aperçu uncanton aussi propre <strong>à</strong> l’agriculture.Un chemin mène du temple au bord de l’Irò ; il été fait <strong>à</strong>l’époque du dernier voyage du vang <strong>à</strong> Kiakhta, afin d’abréger <strong>la</strong>distance de l’Ourga <strong>à</strong> <strong>la</strong> frontière russe. Quoique ce soit, <strong>à</strong> prés<strong>en</strong>t<strong>la</strong> route de poste, on n’y trouve pas ce qui est nécessaire pour lesvoitures. Le vang se fait porter par quatre hommes ; les personnesau service de l’État voyag<strong>en</strong>t <strong>à</strong> cheval.p2.437La situation agréable de ce mont lui a fait donner, par levang, le nom de Saikh<strong>à</strong>n Ouloù (bel Ouloù). Un obò couronne sonsomm<strong>et</strong>.Le sol, au nord de l’Ouloù, est sablonneux ; aussi dans lesgrandes chaleurs l’herbe est brûlée. Des montagnes s’élèv<strong>en</strong>t d<strong>et</strong>ous côtés. Ayant gravi sur le mont Khar<strong>à</strong> tologoï (tête noire), qui aplusieurs pics, nous vîmes une grande vallée arrosée par leKouitoùn gol. Arrivés <strong>à</strong> <strong>la</strong> station, sur <strong>la</strong> rive droite du Kouitoùn,formé <strong>à</strong> une grande distance par <strong>la</strong> réunion de deux ruisseaux quiport<strong>en</strong>t le même nom, nous aperçûmes de nombreuses habitations,<strong>et</strong> pour <strong>la</strong> dernière fois des buffles. Sept verstes plus loin, <strong>à</strong> l’ouest,le Kouitoùn se j<strong>et</strong>te dans <strong>la</strong> Char<strong>à</strong>. C’est l<strong>à</strong> que notre mission,l’année dernière, <strong>et</strong> celles de 1807 <strong>et</strong> 1808, s’arrêtèr<strong>en</strong>t.Le soir, il y eut un orage, accompagné d’une forte pluie ; ellecontinua le 28 ; le 29, le temps fut doux. L’Irò est poissonneux ; ony pèche des broch<strong>et</strong>s, des perches, des rot<strong>en</strong>gles, des l<strong>en</strong>oc, <strong>et</strong>c.Le 30, <strong>la</strong> chaleur fut très forte. Des hauteurs du mont Tsag<strong>à</strong>ndab<strong>à</strong>, nous découvrîmes avec joie les montagnes du territoirerusse.622

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