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Voyage à Péking à travers la Mongolie en 1820 et ... - Chine ancienne

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<strong>Voyage</strong> <strong>à</strong> Pékinmême les feutres dont ses chameaux étai<strong>en</strong>t couverts. Chirdyk veutdire, <strong>en</strong> mongol, feutre piqué.Après avoir fait huit verstes, <strong>à</strong> l’est, nous arrivâmes au ruisseaude Chirdyk qui, au sud-est, sort d’une partie du Khan oo<strong>la</strong>, couvertede bois touffus.Nous r<strong>en</strong>contrâmes le taïdzi Aynùchi ouidzyn des Khalkha, quinous avait accompagnés l’année dernière p<strong>en</strong>dant cinq stations. Ilrev<strong>en</strong>ait de chez p2.430 le Touchétou khan, qui habite sur <strong>la</strong>Sél<strong>en</strong>gga ; instruit de notre arrivée <strong>à</strong> l’Ourga, il fit un détourd’<strong>en</strong>viron deux verstes pour nous voir.La station de Koùl, où nous arrivâmes après avoir longé,p<strong>en</strong>dant cinq verstes au nord, le pied ori<strong>en</strong>tal du Khan oo<strong>la</strong>, a étéétablie sur <strong>la</strong> route du Darkh<strong>à</strong>n, pour l’expédition des dépêches<strong>en</strong>voyées de l’Ourga aux bannières qui camp<strong>en</strong>t dans les steppes.Dans les cavités du Khan oo<strong>la</strong> il y a des corps de garde (tsagd<strong>à</strong>),pour empêcher de gravir sur ce mont. Les rives du Koùl étai<strong>en</strong>tcouvertes de t<strong>en</strong>tes <strong>et</strong> de chevaux, appart<strong>en</strong>ant <strong>à</strong> des adorateursdu Ghégh<strong>en</strong> koutoukhtoù, qui, des contrées les plus éloignées de <strong>la</strong><strong>Mongolie</strong>, <strong>et</strong> même de Dolon noor, près de Khalgan, étai<strong>en</strong>taccourus <strong>à</strong> l’Ourga. Depuis Koùl jusqu’aux rives de <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>, nousparcourûmes six verstes sur <strong>la</strong> route du Darkh<strong>à</strong>n. Nous aperçûmes,avec <strong>la</strong> plus grande satisfaction, les eaux rapides de <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong> ; ellesmarquai<strong>en</strong>t <strong>la</strong> limite des steppes désertes que nous v<strong>en</strong>ions de<strong>travers</strong>er. A quatre heures de l’après-midi, nous arrivâmes sur <strong>la</strong>rive gauche de c<strong>et</strong>te rivière, où nos bagages nous avai<strong>en</strong>tdevancés.Le toussou<strong>la</strong>khtchi Idam nous avertit que les membres duyamoun de l’Ourga désirai<strong>en</strong>t que <strong>la</strong> mission ne fit point son <strong>en</strong>tréeaujourd’hui, parce que ri<strong>en</strong> n’était préparé pour <strong>la</strong> recevoir. Nousnous y opposâmes parce qu’il n’y avait p2.431 point de iourtes sur lesbords de <strong>la</strong> Tô<strong>la</strong>, <strong>à</strong> cause de <strong>la</strong> pauvr<strong>et</strong>é des habitants ; <strong>et</strong>, de plus,nos bestiaux n’aurai<strong>en</strong>t pu trouver <strong>à</strong> y pâturer. Il fut donc décidé617

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